C’est une façon de mieux le
connaître, sans y mettre les pieds. Entre Plougasnou et Carantec, le parcours
d’interprétation dédié au château du Taureau vient d’être refait, pour parler
de cet édifice emblématique du secteur, situé au milieu des flots.
De nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours
d’interprétation du château du Taureau, sur le GR34, entre Plougasnou et
Carantec. | DR
Pour les curieux qui aiment se balader dans la baie de Morlaix, avec vue sur
le
château du Taureau s’il vous plaît, de nouveaux
panneaux ont fait leur apparition sur le parcours d’interprétation dédié à
l’édifice, sur le GR34, en cette fin d’été 2023.
Lors de leur balade, les curieux pourront désormais admirer le
château du Taureau, mais aussi, en apprendre davantage sur lieu, grâce aux
nouveaux panneaux installés. | OUEST-FRANCE
Huit panneaux pour redécouvrir le château du Taureau
L’ancien parcours datait du début des années 2000. L’objectif de ces
nouveaux panneaux, qui sont au nombre de huit, est de présenter
« l’histoire du château du Taureau dans son environnement : contexte
historique, géographique, économique et naturel. Chaque point aborde un aspect
de l’histoire du château », explique Morlaix communauté dans un
communiqué de presse. Sur ces larges panneaux, « les autres
informations traitées sont en rapport avec l’environnement du point. Par
exemple, à Kerarmel avec une présentation de l’ostréiculture. »
Le parcours compte huit panneaux, situés entre Plougasnou et
Carantec, pour mettre à l’honneur le château du Taureau, dans la baie de
Morlaix. | OUEST-FRANCE
Si le contenu d’origine a été en grande partie conservé, quelques
informations sont venues augmenter le discours initial, comme des fiches
naturalistes sur les espèces locales, ainsi qu’une partie dédiée aux jeunes
publics. Selon l’emplacement du point sur le parcours, une découpe permettra
aux enfants de voir le château du Taureau au travers du panneau.
Les randonneurs pourront retrouver ces éléments à Carantec, Taulé,
Plouezoc’h et Plougasnou, en français, en anglais et en breton.
Un budget à plus de 150 000 €
Ce renouvellement a été financé grâce au projet Experience, un projet
européen, visant à développer et encourager un tourisme expérientiel, durable
et hors-saison, dans les six régions pilotes de la zone Manche. Il est
cofinancé par le fonds européen de développement régional (Feder) à hauteur de
69 % via le programme Interreg France (Manche) Angleterre. Le coût de
l’opération total s’élève à 151 797 €, avec un reste à charge estimé
à 74 797 € pour Morlaix communauté, après l’aide du projet Experience.
« On se sent démunis » : les maires de Morlaix communauté
inquiets face à la pénurie de médecins
Zoé BOIRON. Publié le
Les élus de Morlaix communauté
(Finistère) se sentent délaissés par l’État face aux déserts médicaux qui
touchent le territoire et laissent leurs administrés dans l’angoisse. Lundi
25 septembre 2023, réunis en conseil, ils ont notamment approuvé une demande
d’aide auprès de l’Agence régionale de santé de Bretagne.
L’avis sur le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de
l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires,
lundi soir, lors du conseil de Morlaix communauté. L’accès aux soins inquiète. |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
« Nous ne resterons pas sans agir, bien que la compétence sur la
santé relève de l’État. Je tiens à rappeler les graves manquements qui font,
qu’au niveau local, nos concitoyens subissent des difficultés d’accès aux
soins », a déclaré Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté,
en amont du conseil de ce lundi 25 septembre 2023.
« Nous n’avons pas les
cartes en main », a abondé Gilles Créach, maire de Taulé, au sujet de
la libre installation des médecins.
Un appel auprès de l’ARS
L’avis sur le projet régional de
santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a
suscité bien des commentaires, lundi soir. Si la mise en place d’une
communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) est bien accueillie,
la cartographie de l’ARS pose, en revanche, problème aux élus.
Morlaix communauté demande donc à l’ARS de placer les 26 communes du
territoire en zone d’accompagnement régional, pour qu’elles puissent
bénéficier d’aides de l’État et de l’ARS, en s’appuyant sur la situation
actuelle de la commune de Plougasnou. Cette commune de 3 000 habitants risque
de se retrouver sans praticiens à la fin de l’année 2023, après le
départ annoncé des deux généralistes de la
maison de santé.
« Les médecins qui sont là ne pourront pas tout assumer »
Des départs qui vont affecter tout le petit Trégor et fragiliser aussi le
foyer logement et l’Ehpad du territoire. « Les médecins qui sont là ne
pourront pas tout assumer », a relevé Anne-Catherine Lucas,
conseillère communautaire et maire de Lanmeur.
« Nous sommes laissés seuls face à ce manque cruel de médecins et
la population demande des réponses, a réagi Nathalie Bernard, maire
de Plougasnou. Même s’il y aura sans doute un accompagnement financier
de l’ARS, je trouve qu’il manque un accompagnement tout court sur la
démographie médicale. » « On se sent vraiment démunis,
poursuit-elle,
même si on a une maison médicale. On nous a
demandé de mettre tout gratuit, de payer le secrétariat, de mettre le logement
à disposition… Mais je trouve qu’il y a une limite à trouver au sein même du
territoire. »
« La règle du chacun pour soi est, de toute façon, mortifère »,
a répondu Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté. « La
réponse communautaire est essentielle. »
« Ce projet a été une évidence » : l’histoire de la
restauration de l’ancien presbytère de Locquirec
Publié le
De l’avis des visiteurs
nombreux, samedi 16 septembre 2023, pour l’inauguration, la réhabilitation de
l’ancien presbytère de Locquirec (Finistère) est une grande réussite.
Christophe Fagault, l’un des architectes, revient sur la philosophie du projet
entre patrimoine et contemporain.
Christophe Fagault, architecte patrimoine du cabinet Ylex
architecture de Dinan, était associé à Matthieu Douane, architecte du cabinet
Original de Tréguier, qui s’est occupé de toute la partie contemporaine. |
OUEST-FRANCE
Qu’est-ce qui vous a séduit dans la réhabilitation de l’ancien
presbytère de Locquirec ?
Ce qui nous a plu, c’est la possibilité d’écrire un projet entre écriture
contemporaine et valorisation du patrimoine. Pour Matthieu Douane, architecte
du cabinet Original de Tréguier et moi-même, ce projet a été une évidence. En
venant sur le site, nous avons été séduits par le côté architectural
vernaculaire entre les ardoises de Locquirec et le jardin. Il y a encore de
nombreux presbytères comme celui-ci, en attente d’une seconde vie. Pour nous,
le patrimoine doit continuer à vivre tout en le préservant avec le sel qui
fait son architecture.
Le presbytère « a retrouvé toute l’élégance qui caractérise le
XVIIIe siècle ». | OUEST-FRANCE
Quels ont été vos choix ?
Nous avons restauré le bâti ancien avec les matériaux d’origine, comme la
chaux et le chêne massif pour les menuiseries de la façade sud du presbytère,
qui a retrouvé toute l’élégance qui caractérise le XVIIIe siècle. Les
toitures de Locquirec constituent un paysager particulier, que l’on retrouve
au niveau de l’ensemble Ar presbital. On a réussi à récupérer des ardoises de
Locquirec pour la partie visible de la rue et utilisé des ardoises de Sizun
pour l’ancien garage. Sur l’ensemble des toitures, la pose au clou, dite
brouillée, a été privilégiée, ceci pour retrouver cet effet d’échelle
caractéristique des toits ici.
Côté jardin, la tour du XVIe jouxte une partie contemporaine.
Le jeu des toitures s’inscrit dans le paysage caractéristique des toits de
Locquirec. | OUEST-FRANCE
Et pour les parties contemporaines ?
Les huisseries sont en alu, et nous avons utilisé du béton pour les
fondations de la nouvelle salle. Au niveau visuel, la toiture de la grande
salle posée sur un mur de verre semble flotter. Nous avons cherché à ce que
les travaux ne perturbent pas l’équilibre de l’existant et nous avons eu la
chance de travailler avec des entreprises spécialisées comme ART et l’Atelier
des jardins.
Restaurée dans son jus, l’ancienne école des filles, est
destinée aux expositions artistiques. | OUEST-FRANCE
Le chantier a été réfléchi jusque dans les moindres détails…
Dans l’ancien presbytère, tout a été fait pour le confort des coworkers,
ceux qui, par exemple, souhaitent allier surf et travail, pourront prendre une
douche après une séance sur l’eau. Il y a même un bac pour rincer les combis.
Il y a aussi une cabine qui permet de s’isoler pour téléphoner.
Locquirec. La réhabilitation de l’ancien presbytère est terminée
Publié le
Nicolas Botros, adjoint, a suivi tout le chantier depuis sa
mise en œuvre, il y a deux ans et demi. | OUEST-FRANCE
Il y a deux ans et demi débutait le chantier de réhabilitation de l’ancien
presbytère. « Ça a été un défi, je suis heureux d’avoir conduit ce
chantier », a déclaré l’adjoint Nicolas Botros, samedi, lors de
l’inauguration. « Il y a eu des coups de stress liés à l’état du
bâtiment, mais qui nous ont révélé les secrets de la bâtisse », a
poursuivi l’élu. La réhabilitation de l’ancien presbytère revient à 1 852 000 €
auxquels s’ajoutent 115 000 € pour les différents équipements informatiques et
mobiliers. Les avenants, dus à plusieurs aléas au cours du chantier, comme la
découverte de la mérule dans l’ancienne école des filles, s’élèvent à 181 833 €.
« La digue est construite sur une carie » Quel avenir
pour le moulin à marée de Ploumanac’h ?
Victor GUILLAUD-LUCET.
Modifié le
Publié le
Une partie de la digue
soutenant le moulin à marée de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor),
s’est effondrée en janvier 2023. Est-ce là un phénomène exceptionnel ?
Pourquoi cet édifice est-il si fragile ? Quelles solutions pourraient être
envisagées pour la réfection du moulin rouge ? On fait le point avec Odile
Guérin, membre de la société géologique et minéralogique de Bretagne.
Odile Guérin, membre de la Société géologique et minéralogique
de Bretagne, démontre que la géologie même de Ploumanac’h est responsable de la
fragilité du moulin à marée. | OUEST-FRANCE
Dimanche 17 septembre 2023, lors de la Journée du patrimoine, la géologue,
Odile Guérin, est revenue sur l’histoire du Milin Ruz (moulin rouge en
breton), le moulin à marée de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor).
Selon la scientifique, les récents effondrements survenus sur le mur de
soutènement n’ont rien d’exceptionnel : les fondations mêmes de l’ouvrage
seraient en cause. Retour en quatre points sur les causes de cet incident,
ainsi que sur son potentiel avenir.
Qu’est-il arrivé au moulin à marée de Ploumanac’h ?
En janvier 2023,
une partie du mur de soutènement du moulin à marée s’est
effondrée. Dans un communiqué, la mairie de Perros-Guirec avançait
à l’époque que les fortes précipitations du mois de janvier avaient fragilisé
l’édifice, qui avait fini par céder. Depuis, un arrêté municipal interdit la
traversée de la digue, sur laquelle passe le sentier de randonnée GR34.
En vue de la réfection du monument, la mairie avait contacté un bureau
d’études quelques jours après l’incident. Erven Léon, maire de Perros-Guirec,
affirmait en février 2023 rechercher des subventions
pour aider au financement des travaux de réfection.
Une partie du mur de soutènement du moulin à marée de
Ploumanac’h s’est effondrée en janvier 2023. La mairie a chargé un cabinet
d’étude d’établir un diagnostic précis de l’ouvrage et des travaux à mener. |
OUEST-FRANCE
À quelle époque a-t-il été construit ?
Si de nombreuses sources sur internet affirment que le moulin à marée de
Ploumanac’h remonte au XVe siècle, il n’en est rien, affirme Odile
Guérin. Preuves à l’appui, la géologue qui a monté tout un dossier géologique
à propos de l’édifice affirme que sa construction remonte au XIXe siècle : Celui du grand Taouïero, à Trégastel, remonte bien au XVe siècle.
Mais celui de Ploumanac’h n’a été construit qu’en 1833.
D’après les documents compilés par la patiente géologue, il aurait été
construit par Jacques Perrot, un cultivateur du cru, pour y installer sa fille
et son gendre. Et, toujours selon des sources historiques, le moulin aurait
changé de main en 1882, vendu pour une bouchée de pain à un certain Pierre
Geffroy : À peine 50 ans après sa construction, le moulin
tombait déjà en ruine, assure Odile Guérin.
La question de sa solidité n’est pas nouvelle !
La clef du problème réside dans les fondations de l’ouvrage, prêche en
convaincue la géologue. La digue aurait été construite sur une arène
granitique, fracturée il y a de ça des millions d’années. Ces multiples
fissures auraient tracé un chemin préférentiel pour les écoulements d’eau qui,
à force de circuler à ces endroits, auraient altéré le granit, le rendant
fragile et friable.
Une sorte de dent creuse, illustre Odile Guérin, en affirmant que la
digue est construite sur une carie. Une carie sur laquelle sont
construites les fondations de la digue et du moulin rendant de facto
les édifices fragiles. Une théorie qui expliquerait les nombreux travaux
réalisés sur l’ouvrage au fil des siècles, poursuit la géologue.
Des fondations peu fiables, auxquelles s’ajoutent les effets des marées et
du ressac, peu tendres avec l’ouvrage.
Quelles solutions pour le préserver ?
Odile Guérin est formelle : il faut préserver ce moulin à marée, véritable
symbole de Ploumanac’h. Mais il faudra envisager des solutions durables
pour sauver ce bâtiment, surtout dans un contexte de réchauffement
climatique. Pas question de tenter de renforcer l’ouvrage en y
injectant du béton : Si les fondations sont pourries, ça ne sera qu’un
pansement sur une jambe de bois.
Si elle admet sortir de son champ de compétences, Odile Guérin ne voit
qu’une seule solution : Démonter le moulin et la digue pour creuser la
dent creuse, et y implanter de nouvelles fondations avant de remonter
l’ensemble à sa place. Une méthode ambitieuse, qui permettrait de
rehausser la digue, en anticipant
le réchauffement climatique et la montée des
eaux : Ça serait forcément un peu plus onéreux qu’une réparation de
façade, mais l’investissement permettrait de ne plus avoir à se préoccuper du
moulin de Ploumanac’h pendant les 100 prochaines années.
Reconstruire le passé tout en participant à protéger l’avenir ? Odile
Guérin propose ici un projet ambitieux, certes, peut-être même déraisonnable,
mais à la puissante portée symbolique.
La population était bien au rendez-vous ce vendredi soir. Plougasnou est
passé en zone prioritaire avec l'ARS et la mairie a plusieurs pistes : des
médecins salariés par le biais de la
Fondation Ildys
ou des médecins libéraux. Des appels ont été lancés dans les facs de médecine,
chez les médecins militaires à la retraire mais assez jeunes pour encore exercer
quelques années, le bouche à oreille etc... La chasse est ouverte.
Pour info Yann,
Odalys n'a pas la même vocation qu'Ildys.
Être médecin sur le littoral breton !
Le Diben jeudi 14 septembre 2023
RAPPEL
Plougasnou - Réunion publique sur l'offre médicale de la
commune
Réunion publique sur l’offre médicale de la commune
Suite à l’annonce du départ programmé des deux médecins, la mairie organise
une réunion publique sur l’offre médicale dans la commune, l’état des lieux,
la situation actuelle et à venir, les pistes de travail envisagées.
Le vendredi 15 septembre à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.
Dans cette petite commune de Bretagne, le médecin qui
arrive était à la retraite depuis dix ans
Publié le
Sans médecin généraliste
depuis juillet 2022, la commune de Plonévez-du-Faou (Finistère) va voir
l’installation prochaine d’un nouveau professionnel de santé. Celui-ci a déjà
exercé pendant trente-sept ans dans la commune et était à la retraite depuis
dix ans.
Un médecin va s’installer dans la commune (photo
d’illustration). | ARCHIVES JOEL LE GALL/OUEST-FRANCE
l'actualité de la santé
Ce mardi 12 septembre 2023, Marguerite Bleuzen, maire de Plonévez-du-Faou
(Finistère), a confirmé avec enthousiasme l’arrivée d’un médecin
généraliste dans la commune,
qui en est dépourvue depuis fin juillet 2022.
Enfin, nouveau, le médecin qui s’installe ne l’est pas tout à fait. Il a
déjà exercé pendant trente-sept ans dans la commune, avant de prendre sa
retraite, il y a dix ans.
Il est venu rencontrer la municipalité
il y a environ trois mois, pour faire part de son projet de reprendre du
service,explique l’édile.Il veut venir en aide et se rendre
utile auprès de la population sans médecin traitant, dans la commune et
celles limitrophes, mais sans empiéter sur les professionnels de santé
déjà installés sur le territoire.
Mardi 12 septembre 2023, Marguerite Bleuzen, maire de
Plonévez-du-Faou (Finistère), a confirmé avec enthousiasme l’arrivée d’un
médecin généraliste dans la commune. | OUEST-FRANCE
Marguerite Bleuzen salue cet investissement : Il a plus de 70 ans,
c’est très courageux de sa part. Comme il le dit, il est médecin et ne sait
faire que ça !
Après de nombreuses recherches de remplaçant, toutes infructueuses, cette installation est un réel soulagement, déclare Marguerite
Bleuzen.Il apporte beaucoup à la commune. Nous sommes à ses côtés pour
l’aider au mieux, notamment Isabelle Le Gall et Jean Pierre Hémon, référents
santé du Pays Cob ».
Pour préparer son arrivée, le médecin généraliste a effectué un stage
auprès d’un professionnel de la santé à Loctudy et est repassé devant le
conseil de l’ordre des médecins, à Brest. Le 7 septembre, il a eu
l’approbation et toutes les habilitations pour exercer, précise la
maire.Il intégrera la nouvelle maison de santé dès son ouverture et
devrait officier trois après-midi par semaine.
Les travaux de la maison de santé sont encore en cours et devraient être
achevés à la mi-octobre pour une installation des professionnels de santé en
novembre. Le parking est en cours d’achèvement et le bitume sera
réalisé jeudi 14 et vendredi 15 septembre 2023 », indique Marguerite
Bleuzen.
Elle espère aussi que l’arrivée de ce nouveau généraliste donne
envie à d’autres de s’installer. Le but est de faire venir deux, voire trois
médecins. Ce serait l’idéal ».
En septembre 2023, du changement à la rédaction
Ouest-France de Morlaix
Publié le
Des changements sont à noter à
la rédaction Ouest-France de Morlaix, depuis le 1er septembre 2023. Sarah
Humbert, en poste depuis février 2022, devient cheffe d’agence. Zoé Boiron
complète l’effectif, après le départ de Gaëlle Colin.
Sarah Humbert est désormais cheffe d’agence à Morlaix et Zoé
Boiron, localière, complète l’effectif. | OUEST-FRANCE
Depuis le 1er septembre 2023, Sarah Humbert a pris la tête de
l’agence
Ouest-France de
Morlaix. Originaire de Franche-Comté,
Sarah Humbert a rejoint le journal en 2020,
en passant par les rédactions de Carhaix, Douarnenez (Finistère), Rennes
(Ille-et-Vilaine) ou encore Ancenis (Loire-Atlantique). Elle est localière
dans la cité du viaduc depuis février 2022.
Un secteur de 59 communes
Zoé Boiron, elle, est originaire de l’Isère. Salariée au sein de
Ouest-France depuis 2019, elle a auparavant travaillé dans les rédactions
de La Roche-sur-Yon (Vendée), Caen, Lisieux (Calvados), et du Mans (Sarthe).
Ce nouveau binôme, ainsi que notre réseau de correspondants, couvre
l’actualité de 59 communes, du secteur de Morlaix, Landivisiau et
Saint-Pol-de-Léon. Les deux jeunes femmes souhaitent « traiter de
sujets au cœur des préoccupations des habitants du Pays de Morlaix, et
proposer des angles et des traitements innovants pour les différentes
actualités du secteur » .
Aux promeneurs et aux personnes sensibles à la sauvegarde de
l’environnement. En devenant vigipolite, on pourra signaler des arrivages de
produits déversés dans le milieu marin ou échoués à la côte, du plus
inoffensif au plus dangereux, comme les fûts et bidons, les conteneurs, les
produits manufacturés, les hydrocarbures, les animaux pollués… Face à un
arrivage dangereux, il faut savoir qui appeler, quels services prévenir,
pompiers, gendarmes, station LPO, mairie. C’est selon la nature de
l’arrivage."
Trégastel sans médecins généralistes jusqu’à début
novembre : et après ?
Étienne LANNUZEL. Publié le
Deux des trois médecins
généralistes installés à Trégastel (Côtes-d’Armor) ont quitté la commune cet
été. Le troisième est en arrêt maladie jusqu’à début novembre 2023. La
municipalité cherche des remplaçants pour ces deux prochains mois et
accompagne, à plus long terme, l’installation de nouveaux praticiens dans la
commune, pour pallier le manque d’offre de soins.
La mairie de Trégastel a affiché ses besoins en recrutement
aux entrées de ville. | OUEST-FRANCE
Ils étaient encore trois médecins généralistes domiciliés à
Trégastel (Côtes-d’Armor)
au début de l’été 2023. Mais tout a basculé ces deux derniers mois. Le docteur
Hirst, arrivé il y a seulement trois ans dans la commune, a rejoint l’hôpital
psychiatrique de Bégard. Le docteur Hardy, de son côté, s’est installé à
Perros-Guirec. Le dernier généraliste, docteur Mothé, est, quant à lui,
contraint de s’arrêter pendant deux mois à la suite d’une opération
chirurgicale.
Des remplaçants à court terme
En attendant son retour début novembre, la municipalité s’active pour lui
trouver des remplaçants. « On peut les loger », promet le
premier édile, Xavier Martin.
Mais ces solutions palliatives ne régleront en rien le problème de fond :
Trégastel, qui voit sa population passer de 2 600 habitants à plus de
15 000 en période estivale, a besoin « d’au moins trois généralistes,
quatre idéalement », évalue le maire. Alors même que, concours de
circonstances, l’Agence régionale de santé, dans la
réactualisation du zonage de médecine générale publié
début juillet (une partition pour le moment soumise à la
concertation), a estimé que le canton de Perros-Guirec était suffisamment
pourvu, et qu’à ce titre, il n’était pas éligible aux aides à l’installation
prévues par l’État.
Les deux professionnels de santé partants libèrent déjà deux locaux
médicaux dans la zone de Poul Palud. « Un espace de 100 mètres carrés,
situé à proximité, pourrait accueillir deux à trois praticiens
supplémentaires », imagine Xavier Martin, qui envisage par ailleurs
la création d’un cabinet en centre-ville, place Sainte-Anne.
Des projets ambitieux, mais qui ne pourraient sortir de terre qu’à partir
du printemps 2024. Si et seulement si des médecins consentent à s’installer
dans ces cabinets privés. Car la « concurrence territoriale »
fait rage, regrette Xavier Martin.
Xavier Martin, le maire de Trégastel, fait face à une pénurie
de médecins généralistes sur sa commune en cette rentrée 2023. | OUEST-FRANCE
Pour attirer de nouveaux praticiens, le maire de Trégastel réfléchit à la
mise en place d’un logiciel de gestion et d’un secrétariat médical
mutualisés. Des à-côtés qui,
à l’heure où le profil et les aspirations des médecins
évoluent, apparaissent nécessaires pour séduire les postulants.
« On a de plus en plus de mal à trouver des médecins qui souhaitent
s’installer seuls, confirme Élise Bureau, coordinatrice de la
maison de santé pluriprofessionnelle (MSP)
de Perros-Guirec. Ils ne veulent plus assumer
individuellement tous ces frais annexes. »
L’idée de faire du pôle perrosien une « structure multisites »,
qui coordonnerait l’offre de soins des deux communes (même système
d’information, absences suppléées par un confrère de la MSP, etc.), est aussi
évoquée, mais en est encore qu’au stade des discussions.
La création du centre de santé
était « la réalisation de ces deux derniers mandats », a souligné Christophe
Micheau, maire, lors de son discours d’inauguration. Trois médecins
généralistes, un neurologue, une diététicienne, un ostéopathe et une
psychologue ont intégré la structure, à Henvic (Finistère).
Les soignants de la toute nouvelle maison de santé d’Henvic,
entourés des élus de la commune et du département. | OUEST-FRANCE
Samedi 2 septembre 2023, la nouvelle maison de santé a été inaugurée en
présence de nombreux élus du Finistère, de la population de la commune, de ses
élus, ainsi que l’ensemble des soignants déjà installés.
Tour à tour, Jean-Luc Fichet, sénateur, Raymond Messager, vice-président du
conseil départemental et Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de
Morlaix Communauté, ont salué la création du centre de santé en proclamant son
importance et sa nécessité dans l’espace des déserts médicaux actuels dans
l’ensemble de tous les territoires.
Un « objectif rempli »
Puis, Christophe Micheau, maire, lors de son discours, soulignait :
Dans la vie d’une équipe municipale, il y a un temps pour étudier une
question, un temps pour chercher des solutions et en trouver, pour enfin, un
jour, voir le résultat de tout ce processus. Aujourd’hui est un jour comme
celui-là. Bien entendu, compte tenu de la nature de la réalisation que nous
inaugurons, ce jour a une importance très particulière. Nous pouvons presque
dire qu’il s’agit de la réalisation de ces deux derniers mandats .
Aujourd’hui, la maison de santé accueille trois médecins généralistes : les
docteurs Blondiau, Godeau et Oishi ; un neurologue, docteur Godeau ; une
diététicienne, Nathalie Sibiril ; un ostéopathe, Neil Maidment ; une
psychologue, Kathleen Paugam et très prochainement une sophrologue, Laurence
Baron-Witzmann.
Christophe Micheau conclut : Depuis le début de cette histoire, nous
avions l’ambition de garantir à l’ensemble des habitants de notre territoire
un accès à une offre de soin de proximité. Nous estimons avoir rempli cet
objectif !
Plougasnou - Réunion publique sur
l'offre médicale de la commune
Réunion publique sur l’offre médicale de la commune
Suite à l’annonce du départ programmé des deux médecins, la mairie organise
une réunion publique sur l’offre médicale dans la commune, l’état des lieux,
la situation actuelle et à venir, les pistes de travail envisagées.
Le vendredi 15 septembre à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.
À Plougasnou, la maison de santé est opérationnelle
Publié le
La mise en route de ce projet
a été retardé à cause de la mise en service des lignes téléphoniques. La
maison de santé de Plougasnou (Finistère) accueille deux médecins et des
infirmiers. Un autre docteur les rejoindra, ainsi qu’un podologue et une
sophrologue au printemps 2021.
La maison de santé est enfin opérationnelle à
Plougasnou. Elle accueille deux médecins – bientôt trois, deux cabinets
infirmiers. Un podologue et une sophrologue arriveront au printemps. |
OUEST-FRANCE
La première pierre avait été posée le 13 février 2020.
Désormais, la maison de santé de Plougasnou (Finistère) est opérationnelle.
Protocole sanitaire oblige, Nathalie Bernard, maire, a procédé à la remise des
clés en petit comité, samedi 30 janvier 2021. Ce dernier représente les
professionnels de santé qui officieront dans cette nouvelle structure.
Les élus et les praticiens qui officieront dans
la maison de santé, avec Nathalie Bernard, la maire (deuxième à droite). |
OUEST-FRANCE
Pourquoi l’ouverture a-t-elle été retardée ?
Ce pôle santé pluridisciplinaire est actuellement opérationnel, et la
maire, Nathalie Bernard avait reçu les clés le 20 novembre 2020. Un problème
au niveau de la mise en service des lignes téléphoniques a retardé
l’ouverture. Le souci est quasiment réglé, affirme la municipalité.
Combien de professionnels y exercent ?
Pour le moment deux médecins y sont installés. Un troisième doit rejoindre
ses confrères prochainement. Deux cabinets infirmiers viennent de s’y
installer. Un podologue et une sophrologue arriveront respectivement en avril
et au printemps.
Le secrétariat est assuré par deux personnes pour un poste à temps plein.
Pourquoi réaliser ce projet ?
Ce pôle médical permet « aux professionnels de santé d’accueillir
leurs patients dans des locaux répondants aux normes en vigueur. Tant pour la
réglementation thermique que l’accès aux personnes en situation de handicap »,
souligne Nathalie Bernard.
Combien cela a-t-il coûté ?
647 000 €. La maison de santé s’étale sur une surface de plancher d’environ
330 m². Les cellules des médecins (168 m²), dont la mairie est propriétaire
sont louées par ceux-ci. Les autres cellules paramédicales (25,10 m²)
appartiennent à ces praticiens.
À noter que chaque médecin dispose d’une salle d’attente avec une entrée et
une sortie.
Le parking sera-t-il agrandi ?
Oui, un projet d’extension du parking est prévu. Le chantier de la rue
François-Charles commencera en septembre, pour ne pas perturber la saison
estivale. Cela comportera des places de parking supplémentaires pour les
patients des cabinets infirmiers et podologue.
Pôle santé, 29 rue François-Charles, à Plougasnou. Horaires et numéros de
téléphone des praticiens inchangés.
Trégastel désormais sans médecins : le maire cherche des
solutions
Trégastel rejoint brutalement la longue liste des communes
confrontées à une pénurie de médecins. Le maire, Xavier Martin, examine d'ores
et déjà plusieurs solutions.
A Trégastel, septembre aura sonné l’absence de médecins. Les
docteurs Hirth et Hardy quittent la commune et le docteur Loïc Mothé doit être
en arrêt pendant au moins deux mois à la suite d’une opération chirurgicale
prévue début septembre. Reste à savoir s’il aura un remplaçant…
La pénurie de médecins à l’échelle nationale a donc désormais atteint
Trégastel. Un problème qui inquiète bien évidemment les habitants et notamment
le maire, Xavier Martin. Qui s’empare du dossier :
Plusieurs possibilités et projets sont proposés par la
municipalité et vont ouvrir à discussion et débats.
A court terme, le maire suggère « la possibilité de mettre à disposition
différents logements propriétés de la commune pour accueillir des
remplaçants ponctuels ou bien pour une préinstallation de nouveaux
médecins ».
Une réflexion pour la mise en place d’un secrétariat médical avec
installation informatique par la mairie est également en cours. « Il faut
rappeler que les deux cabinets médicaux sont désormais libres à Poul Palud ».
A moyen terme, la création d’une structure multisite en coordination
avec la maison de santé de Perros-Guirec est évoquée.
Une première discussion a eu lieu avec Élise Bureau,
coordinatrice de la maison de santé de Perros-Guirec. Elle stipule être dans
l’attente du nouveau zonage de l’ARS (Agence régionale de santé) qui doit
paraître fin septembre.
Un pôle santé à Sainte-Anne ?
Le maire indique que « cela infléchira les prises de décision des
politiques locaux, mais tout cela ne pourra fonctionner qu’avec la synergie
des praticiens présents et à venir sur le territoire ».
Également dans ce projet à moyen terme, « faire intervenir des médecins
stagiaires en accompagnement des médecins titulaires ».
En projet à plus long terme, Xavier Martin envisage « d’intégrer un pôle
santé dans le projet centre-ville place Sainte-Anne, qui pourrait voir le
jour en partenariat avec tous les professionnels ».
L’urgence est maintenant de mise et les Trégastellois attendent un
dénouement rapide de ce problème.
Afin de favoriser l’accession
au logement aux primo-accédants dans un secteur tendu, la commune littorale de
Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), met des lots en vente à des prix
abordables. Une façon d’attirer une population plus jeune, à l’année.
La plage de Saint-Samson, à Plougasnou (Finistère), près de
Morlaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Près de Morlaix (Finistère), la petite commune littorale de Plougasnou
poursuit sa politique pour favoriser l’accession à la propriété des jeunes
ménages et de résidents permanents.
Le plan des lots commercialisés à Plougasnou (Finistère). | DR
À partir du 4 septembre 2023, 14h, 26 lots seront ouverts à la
commercialisation. Cinq d’entre eux sont destinés aux primo-accédants et/ou
aux propriétaires de petits logements qui souhaitent acquérir un terrain pour
y construire une maison individuelle en résidence principale, au prix de
60 €/m² (sous réserve du respect des critères d’attribution). Les 21 autres
lots sont en accession libre au prix de 95 €/m². Tous sont viabilisés et libre
de constructeur.
Ce lotissement
communal s’appellera Les Hortensias. Les
terrains vont de 424 à 742 m². Les dossiers de candidature et de
pré-réservation sont à retirer uniquement en mairie, service Urbanisme. Aucun
dossier ne sera remis par mail ou courrier.
Une solution pour dynamiser la commune
Dans un communiqué de presse, la commune indique : « Dans un
contexte d’augmentation des prix du foncier et de l’immobilier, qui constitue
un frein important à l’installation de jeunes ménages et à l’évolution des
parcours résidentiels des habitants déjà installés, la municipalité crée une
offre d’acquisition foncière à prix abordable pour permettre l’accession à la
propriété des jeunes ménages et des résidents permanents en vue de leur
établissement en résidence principale. »
Cette aire a été annoncée en 2018 dans le projet de réaménagement du port
du Diben, et aurait dû être livrée en 2021. C’est une zone incontournable qui
encadre le nettoyage, ponçage ou décapage de la couche superficielle des
coques de bateaux. Généralement, cet entretien est nécessaire une fois par an.
Cela ne peut pas se faire n’importe où et il n’y a que deux zones dédiées en
baie de Morlaix : au port de la ville centre, mais il faut remonter toute la
rivière, et au Bloscon, à Roscoff, assez éloigné du Diben.
Un temps, il avait été envisagé qu’elle s’établisse au sud des
ex-établissements Lequertier, une zone humide protégée pour sa biodiversité.
Deux associations, Pour un petit port breton sympa (APPBS) et les Amis et
riverains de l’anse de Primel (ARAP) s’y opposent formellement. Pour
temporiser, Morlaix communauté a créé un comité de pilotage, qui a retardé le
début des travaux. Et qui distille les informations au compte-gouttes…
Plougasnou. « La DDTM dit : “pas plus de cale submersible” »
Publié le
« Les associations des pêcheurs et plaisanciers souhaitent un
carénage submersible au fond de l’anse du Diben, à la fois pratique et au plus
près des bateaux, ce que je comprends, souligne Nathalie Bernard,
maire de Plougasnou. Mais il faudra l’accord de la Direction
départementale des territoires et de la mer (DDTM). Or, celle-ci vient de
fixer une nouvelle orientation qui dit qu’il ne faut plus de cale submersible
sur le territoire. Elle se base sur les expertises réglementaires de la police
de l’eau. Cette dernière a, en effet, relevé des accidents de pollution. »
Les services de Morlaix communauté suivent le dossier : « La
décision sera prise d’ici à la fin de l’année, je l’espère, poursuit
Nathalie Bernard. Le plan B est une aire de carénage sur le
terre-plein du port. Elle nécessitera un grutage. Ce qui n’est pas
satisfaisant pour les petits bateaux. Si le coût est rédhibitoire, les
pêcheurs plaisanciers continueront à caréner sur l’estran. À nous de proposer
un tarif accessible à tous. »
Les plaisanciers défendent l’aire de carénage submersible
de Plougasnou
Publié le
La police de l’eau est
défavorable à une aire de carénage au fond de l’anse du Diben. Pour les
plaisanciers de La Méloine, à Plougasnou (Finistère), l’aire submersible est
pourtant la solution qui donnera satisfaction aux 300 propriétaires de
bateaux. Ils expliquent pourquoi.
Dominique Ropars et Dominique Aymard, de l’association des
pêcheurs plaisanciers de La Méloine, forte de 175 membres. | OUEST-FRANCE
L’association des pêcheurs plaisanciers La Méloine souhaite créer une aire
de carénage au fond de l’anse du Diben, à Plougasnou. Mais la police de l’eau
s’oppose à ce projet, qui serait, selon l’association, plus écologique.
Rencontre avec Dominique Ropars et Dominique Aymard, de
La Méloine.
En quoi consiste le carénage d’un bateau ?
Le carénage est une étape importante dans l’entretien d’un bateau. Éliminer
les algues et les coquillages préserve l’hydrodynamie et maintient la vitesse
de navigation en évitant la surconsommation de carburant. Il faut nettoyer et
si besoin, poncer ou décaper la couche superficielle et repeindre la carène.
Cet entretien est nécessaire au moins une fois par an pour des plaisanciers.
La vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est carénée tous
les deux mois.
Sans équipement, où carènent les bateaux ?
Chacun fait comme il peut. Les professionnels utilisent les aires de
carénage à sec à Roscoff ou à Morlaix. Sur les 300 bateaux de plaisance du
Diben, dix sont capables de s’y rendre. On ne peut pas jeter la pierre aux
autres bateaux dont la plupart font moins de cinq mètres. Tout d’abord, c’est
consommateur de gasoil, ce qui n’est pas écolo. Entre le grutage et la remise
à l’eau, il faut compter près de 300 €, ce qui est coûteux. Les plaisanciers
n’ont d’autres solutions que de nettoyer leur bateau chez eux ou alors dans le
port.
Le carénage sauvage est une source de pollution…
C’est évident. Pour un carénage complet de la coque avec nettoyage et pose
d’un antifouling, les plaisanciers utilisent de l’eau de javel et des produits
beaucoup plus toxiques. Cela fait des années que l’on réclame cette aire de
carénage, cela devient urgent.
Vous défendez le projet d’une aire submersible dans l’anse du
Diben, pourquoi ?
C’est le meilleur projet. La police de l’eau a émis un avis défavorable,
mais ce n’est qu’un avis. La maire de Plougasnou nous a bien dit que
l’emplacement choisi sur les cailloux n’était pas concerné par la zone humide.
Une aire bien contrôlée n’entraîne pas de rejets. S’il y a un accident, ce
n’est rien à côté des résidus rejetés continuellement dans l’anse du Diben.
Par rapport à une aire à sec sur le quai, elle est beaucoup
plus accessible et ne nécessite aucun grutage.
Vous avez fourni tous ces éléments à Morlaix communauté…
Oui, en juin dernier. Tous ces éléments disent que nous sommes dans une
démarche écologique. Il serait judicieux de profiter des études de faisabilité
de l’aire submersible envisagée au niveau de la Petite grève en Plouezoc’h
pour lancer celles concernant l’anse du Diben. À Plougasnou, toutes les
associations en lien avec le port sont d’accord, sauf celle du Petit port
sympa, historiquement contre tous les projets.
Créé en 1978 après la marée
noire de l’Amoco Cadiz, le syndicat mixte Vigipol veut créer à Plougasnou, un
réseau d’observateurs sur le littoral, dédié aux pollutions maritimes et aux
échouages. Un atelier est proposé le 8 septembre 2023, à la salle des fêtes.
François Vogel, ancien capitaine de marine marchande, et
conseiller délégué Mer et littoral, souhaite créer un réseau de personnes
vigilantes aux pollutions du littoral. | OUEST-FRANCE
Trois questions à François Vogel, conseiller délégué Mer et littoral et
représentant de Vigipol
C’est quoi les vigipolites ?
Créé en 1978, après la marée noire de l’Amoco Cadiz, Vigipol est un
syndicat mixte de communes, qui a pour but de les préparer à lutter contre les
pollutions maritimes. C’est dans ce cadre, qu’en 2022, Vigipol met en place un
réseau de vigipolites dont les objectifs sont d’alerter sur des pollutions en
cours, connaître la réalité des arrivages, informer sur les risques, former
pour éviter les prises de risque, accompagner les acteurs du littoral et
diffuser des outils.
Pourquoi est-ce important ?
Le but de la formation proposée le 8 septembre 2023 à
Plougasnou, est de créer un réseau
d’informateurs fiables, afin de pouvoir prendre au plus vite les mesures
appropriées. La course au gigantisme, avec des porte-conteneurs qui embarquent
jusqu’à 24 000 boîtes et des bateaux de croisière de plus en plus énormes,
fait courir des risques de pollution de plus en plus importants et La Manche
est un lieu à haut risque où des catastrophes se sont déjà déroulées
À qui s’adresse cette formation ?
Aux promeneurs et aux personnes sensibles à la sauvegarde de
l’environnement. En devenant vigipolite, on pourra signaler des arrivages de
produits déversés dans le milieu marin ou échoués à la côte, du plus
inoffensif au plus dangereux, comme les fûts et bidons, les conteneurs, les
produits manufacturés, les hydrocarbures, les animaux pollués… Face à un
arrivage dangereux, il faut savoir qui appeler, quels services prévenir,
pompiers, gendarmes, station LPO, mairie. C’est selon la nature de l’arrivage.
Réunion d’information, vendredi 8 septembre 2023, de 16 h à 18 h, à la
salle municipale. On peut s’inscrire au 02 98 67 30 06 ou auprès de l’accueil
en mairie.
« Atteindre le meilleur niveau possible » : l’École de
sport du club nautique de Carantec est née
Publié le
C’est un évènement dans le
monde de la voile carantécoise. Le club nautique de Carantec vient de créer
une École de sport, pour mettre en place « une passerelle entre l’école de
voile (Carantec Nautisme) et la compétition en régates ». Cette école doit
permettre d’assurer la pérennité dans le recrutement des jeunes coureurs. Une
porte ouverte à de futurs jeunes compétiteurs.
Hugo Madec, Baptiste Madec, Nathaël Cabon, licenciés au club
nautique de Carantec (CNC) Jean-Baptiste Patault, président du CNC, Dominique
Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de la voile
légère. | OUEST-FRANCE
Mardi 29 août 2023, dans l’enceinte du centre nautique du Kélenn, les
responsables du club nautique de Carantec (CNC) ont procédé au lancement de la
nouvelle structure : l’École de sport du CNC. La présence, à leurs côtés, de
trois jeunes coureurs talentueux, licenciés au club, a permis de donner un
impact plus important au message que Jean-Baptiste Patault, président du CNC,
Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de
la voile légère, ont voulu faire passer.
Trois jeunes coureurs talentueux en Optimist
Hugo Madec, 13 ans, champion de Bretagne
2023, 2e aux championnats de France 2023, et 29e (sur
260 concurrents) aux championnats du monde 2023, est l’exemple même du jeune
coureur qui a « fait ses classes » au CNC. Il a débuté son
parcours dans la baie de Morlaix, en Départementale 3, « la base pour
apprendre la régate », relève Mathieu Percier.
Hugo Madec vit sa dernière année en Optimist cadet. Il va tenter les
qualifications pour les championnats d’Europe et du monde en dériveur double.
Son frère Baptiste Madec, 10 ans, pourrait suivre la même trajectoire : il
court déjà en Départemental Benjamins 2e année. « J’adore
être sur mon bateau », précise-t-il.
Nathaël Cabon, 12 ans, a commencé l’Optimist en 2020. Il passe en Minimes.
« Mon cousin, Jocelyn Le Goff, licencié à Locquirec (Finistère), m’a
donné envie de pratiquer la voile de compétition. Il a terminé 16e
aux championnats du monde Optimist 2022. Moi, j’aime être sur l’eau et
retrouver mes copains coureurs », raconte-t-il.
Comment va fonctionner l’École de sport ?
« Elle est ouverte aux filles et garçons dès 7 ans. Elle permet la
découverte de la régate au niveau de la baie de Morlaix. Le support principal
de navigation est
l’Optimist. L’École se fait en partenariat
avec l’association Carantec Nautisme, qui prêtera le matériel. Notre principal
objectif est d’assurer une continuité au niveau des jeunes régatiers et de
leur permettre d’atteindre le meilleur niveau possible », ont
expliqué les responsables du CNC. « La régate est un sport de pleine
nature alliant le physique, le courage et la réflexion, un sport de valeurs,
telles que la solidarité, l’esprit d’équipe et le respect des règles. »
Les entraînements se dérouleront à la base nautique du Kélenn, le samedi.
Pratique : Renseignements lors du Forum des associations,
samedi 9 septembre, ou par téléphone au 07 68 67 66 42.
À Plougasnou, la saison s’est déroulée sans accrocs pour
les gendarmes et sauveteurs
Publié le
Une météo douce, une saison
sans accrocs et de plus en plus de sudistes dans la petite station. Alors que
les vacances touchent à leur fin, les nageurs sauveteurs et gendarmes font le
bilan de leur été à Plougasnou (Finistère), jeudi 24 août 2023.
Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou (Finistère) a
accueilli les sauveteurs et gendarmes, présents cet été dans la commune, jeudi
24 août. | OUEST-FRANCE
« C’est sûr, on a peu utilisé de crème solaire »,
souligne Tristan Vassal. « Il y a bien eu des jours où le soleil
tapait dur, et aussi de la brume de mer qui surprend tout le monde. C’est
le climat typique du nord Finistère. L’avantage est qu’on dort bien. »
Chef du poste de secours sur la plage de Primel-Trégastel à
Plougasnou (Finistère), il dresse avec ses collègues nageurs sauveteurs et
les gendarmes de la commune, le bilan de leur saison, lors du pot des
saisonniers à la mairie, jeudi 24 août.
Vives, malaises
et température
Au niveau des interventions,
les sauveteurs rapportent des piqûres de
vives et des malaises. « Dimanche 20 août, nous sommes intervenus
au niveau du Primel Café, où un marcheur s’est évanoui. On est les seuls à
être équipés pour agir tout de suite. »
17 à 18°. C’est la température de l’eau relevée cet été à Primel.
« Nous la prenons à trente mètres du bord et en profondeur,
précise Tristan Vassal. Il y a une belle différence avec
les 22 ° relevés dans les dix mètres par certains baigneurs équipés d’un
thermomètre. »
Un plan d’eau sécurisé
L’équipe des trois nageurs sauveteurs supervise la baignade sur une
portion de la plage, chaque jour de 12 h à 18 h 30. Le balisage au niveau
de la zone et du sens de la baignade est apprécié par les plagistes. Les
professionnels sont d’accord pour dire à quel point les baigneurs sont
respectueux. C’est moins le cas pour les propriétaires de chiens qui ne
tiennent pas compte de l’interdiction de la plage aux chiens jusqu’au
30 septembre. « Certaines personnes essaient de gruger en passant
par les rochers. »
Des bateaux près de la zone de baignade
« Ça arrive assez souvent, des voiliers et bateaux à moteur
viennent mouiller à proximité de la zone de baignade alors que c’est
interdit, poursuit Tristan Vassal. On y va en paddle pour
leur demander de partir.
Mais de façon générale, c’est assez calme,
et bien différent des plages du sud de la France où nous sommes souvent
confrontés à des problèmes de trafic de stupéfiants et à des bagarres. »
Plus de sudistes
« C’est ce qui a changé depuis dix-huit ans que je viens à
Plougasnou,
les gens fuient les grosses chaleurs et se réfugient
plus au nord », constate Kévin, gendarme réserviste en
juillet et août dans la commune. « Sinon, la commune ne change pas
beaucoup, elle reste familiale, on retrouve les gens qui viennent, chaque
année, passer leurs vacances dans les maisons de famille. C’est une
station bon enfant. »
L’Ordre des médecins «dément catégoriquement» le départ
de 40 praticiens des Côtes-d’Armor fin 2023
Pauline LAUNAY. Publié le
Dans une lettre ouverte, un
élu de Guingamp a évoqué le possible départ de quarante médecins libéraux des
Côtes-d’Armor fin 2023. L’Ordre des médecins du département « dément
catégoriquement » cette information. Explications.
Des mutations et départs à la retraite sont prévus cette année
dans les Côtes-d’Armor, mais pas le départ de 40 praticiens libéraux, assure
l’Ordre des médecins. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Tout est parti d’une lettre ouverte, écrite par un élu de la minorité de
Guingamp, Gaël Roblin, à destination du Conseil départemental des
Côtes-d’Armor. Un document transmis aux médias, samedi 19 août 2023 dans
l’après-midi, et dans lequel l’élu de la gauche indépendantiste écrit :
Lors du conseil municipal (de Guingamp N.D.L.R.) du 3 juillet dernier, j’ai
appris par la voix de Mr le maire, Philippe Le Goff […] que 40 médecins
libéraux cesseraient leur activité dans le département à la fin de l’année
2023.
Contacté par Ouest-France, le maire de Guingamp confirme
cette information dont il a eu connaissance en juin 2023, lors d’une
réunion. Une information abracadabrantesque rétorque pourtant
l’Ordre des médecins des Côtes-d’Armor, joint par téléphone, qui parle d’une
imprécation anxiogène . Nous démentons catégoriquement le départ
de quarante médecins libéraux d’ici la fin de l’année , poursuit le
président, le Dr Nicolas Leichtmaneger-Lepitre.
Un tableau des forces médicales en présence
Il n’y a que nous qui puissions savoir de façon précise quels sont
les mouvements et les ressources médicales du département ,
explique-t-il. Grâce à un tableau répertoriant les praticiens présents et
actualisé chaque mois. Si l’Ordre des médecins considère que ces
chiffres ne sont pas bons, dont acte , fait savoir le maire de
Guingamp.
Le 3 juillet, lors de la dernière réunion du conseil avant la pause
estivale, j’alertais sur des éléments qui m’ont été donnés,indique Philippe Le Goff.Des éléments, que j’ai pu
avoir, montraient qu’un département perdait quarante médecins, et qu’il
s’agissait des Côtes-d’Armor.
L’Ordre des médecins ne cache pas, toutefois, qu’il y a des mutations et
des départs à la retraite. Il y a des dispositions légales qui préjugent
de ces départs. Mais il l’assure : Il n’y a aucune notion de départ
groupé dans les Côtes-d’Armor.
Ce que corrobore la CPAM des Côtes-d’Armor, également contactée par
Ouest-France. La Caisse primaire d’assurance maladie précise, qu’à la
date du 18 août 2023, 30 installations et 27 cessations d’action (dont dix
départs à la retraite) ont été relevées parmi les médecins libéraux,
généralistes et spécialistes confondus. En 2022, il y avait eu
38 installations et 43 cessations d’activités.
Et le lauréat du concours de nouvelles de Plougasnou est…
Publié le
C’est à La Part des Anges à
Plougasnou qu’a eu lieu, dimanche 20 août 2023, cette sympathique cérémonie de
remise de prix aux lauréats du concours de nouvelles. Le jury en avait reçu
108, venant du monde entier.
Dominique Aymard remporte le premier prix pour sa dystopie, un
récit fictionnel entre terre et mer. Il partage sa vie entre Paris et Le Diben à
Plougasnou. | OUEST-FRANCE
C’est toujours comme une bouteille à la mer, cette
aventure, imaginée depuis 2022 par Primel Animations.
Finalement, le retour est excellent, puisque les (bonnes) nouvelles sont
arrivées pour participer aux concours qui a lieu dans la commune de
Plougasnou. Elles venaient de nombreuses régions et d’un peu partout dans
le monde. D’Australie, des États-Unis, du Canada, de plusieurs pays
d’Europe, de Suisse et d’Algérie !
Thème du bain de mer
Patrick Guinamant, président de l’association, n’en revient pas :
« Nous avons reçu 108 textes contre 64 lors de la première édition
en 2022. Le thème du bain de mer a inspiré les écrivains. Le plus jeune a
10 ans, et la doyenne est une dame de 92 ans, et il y a eu presque autant
d’hommes que de femmes. »
Mathieu Mescam, de Plourin, l’un des finalistes du 2e concours
de nouvelles de Primel Animations. Ici, avec Jean-Jacques Aillagon, ancien
ministre de la Culture et habitant de Plougasnou. | OUEST-FRANCE
« D’autres étaient plus intimistes »
Tous ont salué la qualité des nouvelles : « Il y a eu beaucoup de
textes très sombres, souligne Cathy Givaja, de la librairie Dialogues
de Morlaix, et animatrice du Prix des Embouquineurs. J’ai beaucoup
aimé les textes contenant des légendes, d’autres étaient plus intimistes. »
Elle raconte avoir remarqué la construction du texte de Daphnée, 15 ans, et
intitulé Les larmes sont salées : « Elle aborde d’une manière
extraordinaire la mort du père, celui-ci adorait la poésie, c’est ce qui sauve
le héros. » Cette jeune fille a reçu, le second prix dans la
catégorie Jeunesse.
Dans la catégorie Adulte,
Dominique Aymard, résidant une grande partie
de l’année au Diben, remporte le premier prix. « C’est une première
pour moi », confie l’auteur qui vient du secteur de la presse
magazine. « J’avais coécrit avec Eric Jouan, Les Miscellanées du
Docteur Le Dantec qui regroupe, tout ce qu’il faut savoir sur la Bretagne
(Éditions Ouest-France – 2012), mais jamais de
nouvelles. L’idée est arrivée très vite, il s’agit d’une dystopie, un récit
entre deux mondes, la terre et la mer, séparés par une muraille. »
Éloi Louboutin (Brest) remporte le prix enfant, et Alix Maire (Saint-Julien
dans le Var), le prix jeunesse.
L’association fera éditer un recueil de toutes ces nouvelles, qui sera
disponible dans quelques mois à la bibliothèque de Plougasnou.
La commune de Plougasnou recherche
activement des médecins généralistes.
Face à l’annonce du départ de leurs deux médecins
généralistes à compter du 31 décembre 2023, la commune de
Plougasnou lance un plan d’urgence pour trouver des médecins.
Conscient de l’enjeu prioritaire que constitue l’accès aux
soins de ses habitants, la commune de Plougasnou mène un travail
de fond pour attirer des médecins. La commune travaille en
étroite collaboration avec les partenaires institutionnels du
domaine de la santé (Agence Régionale de Santé, Contrat Local de
Santé, centre hospitalier, médecins du territoire, etc).
L’équipe municipale avait anticipé la possibilité de carence
des médecins puisqu’elle en a fait une priorité depuis plusieurs
années et avait d’ailleurs alerté l’ARS en juin 2022 après les
départs en retraite sur quelques années de plusieurs médecins en
place.
En 2019, Plougasnou s’est dotée d’une Maison de santé. Pour
rappel, ce projet a vu le jour grâce à l’étroite collaboration
entre des citoyens engagés, les élus de la commune et les
médecins afin de leur permettre d’avoir des locaux neufs pour
exercer. Cet espace se compose de trois bureaux de médecins,
deux salles d’attente, une salle de soins ambulatoires, un pôle
d’accueil/secrétariat, 2 espaces d’archivages et une salle de
pause partagée avec les autres professionnels de santé. Le coût
de cet investissement s’est monté à 500 000€ financés par un
emprunt de la commune. Les élus s’étaient engagés dès le départ,
à rester sur le même montant de loyer que dans l’ancien centre
médical, à savoir 500€ mensuel par médecin. Le cabinet est
accolé à un centre paramédical pluridisciplinaire.
En 2022, face au faible nombre de candidats se présentant
pour travailler au sein de l’équipe du cabinet de médecine
libérale en place, la Maire a souhaité créé une délégation
dédiée à la santé en attribuant ce dossier à une conseillère
municipale.
La commune tient à rappeler qu’elle n’était pas éligible aux
aides à l’installation et à l’investissement car non considérée
comme zone prioritaire au regard des critères définis par l’ARS.
Afin d’obtenir des financements de la part de cette dernière,
les élus ont donc proposé leur soutien aux professionnels de
santé dans l’écriture d’un projet de santé de territoire afin de
décrire précisément nos besoins. Les professionnels de santé
sont les seuls légitimes à pouvoir écrire ce projet de santé de
territoire.
De la même manière, la Mairie a réuni à plusieurs reprises
les professionnels de santé pour échanger sur leurs besoins et
tenter de définir conjointement une ligne conductrice pour
attirer des médecins. Plus récemment, en présence de la
coordinatrice du Contrat Local de Santé du Pays de Morlaix,
l’objectif était de présenter les différentes possibilités
d’organisation d’un centre de santé avec l’idée d’ouvrir les
champs des possibles.
En septembre 2022, Plougasnou associée à deux autres communes
du territoire a répondu à l’appel à manifestation d’intérêt de
l’Agence Régionale de Santé concernant le recrutement de
médecins en lien avec la Clinique de la Baie. Ce projet n’a
malheureusement pas été retenu par l’ARS.
La commune de Plougasnou communique depuis plus d’un an sur
les journaux de jeunes médecins libéraux, sur des sites
spécialisés comme celui d’Office Santé et a mis une annonce à la
faculté de médecin. Ce plan de communication va être renforcé
via des contacts avec la faculté de médecine de Brest, l’Ordre
des médecins et tous les réseaux en lien avec de jeunes médecins
généralistes ou des médecins souhaitant faire des remplacements.
Jusqu’à présent notre objectif était d’aider les praticiens
en place à chercher un troisième médecin pour compléter l’offre
médicale à la Maison de santé. Ils sont les principaux acteurs à
avoir l’accès direct à leurs confrères via leur réseau
professionnel et l’accueil de stagiaires et/ou de remplaçants.
Devant l’urgence de la situation, la commune de Plougasnou a
décidé de renforcer son action avec les propositions suivantes :
• Continuer et renforcer la recherche active de médecins
libéraux en ouvrant les possibilités d’accueil (par exemple :
possibilité de disposer d’un logement de fonction temporaire
avant une installation définitive, acquisition de matériels
médicaux couteux par la commune en usage partagé par les
médecins, …)
• Suite à la rencontre organisée avec la Fondation ILDYS, la
création d’un centre de santé municipal, avec des médecins
salariés, pourrait voir le jour en 2024 avec la mise à
disposition de médecins par la fondation ILDYS (il faut
cependant que l’ARS place la commune en « zone d’accompagnement
régional » afin de pouvoir bénéficier des aides à l’installation
: cette demande a été faite mais la décision ne sera prise que
cet automne).
• Une communication plus visible par le public au-delà de la
communication actuelle faite sur les médias spécialisés (une
banderole annonçant la recherche de médecins a été commandée et
sera déployée très prochainement, une vidéo de promotion de la
commune est en préparation, …)
• Un groupe de travail de professionnels de santé était déjà
en place, mais il sera élargi à tous les habitants qui
souhaitent s’investir sur ce projet. La première réunion sera
organisée d’ici la fin du mois.
Une réunion publique
sur ce sujet se tiendra le vendredi 15 septembre à 18h à la
salle municipale.
À Henvic, le voilier et protecteur de la baie de Morlaix,
Even de Kergariou, est décédé
Publié le
Il a passé des décennies à
veiller sur les oiseaux en baie de Morlaix (Finistère). Even de Kergariou
s’est éteint samedi 19 août 2023, à l’âge de 82 ans, à Henvic.
Even de Kergariou et Michel Querné dans la caravelle qui,
pendant des années, a servi à la protection de la baie. | BRETAGNE VIVANTE
Connu pour sa voilerie, Even de Kergariou l’était également pour son
engagement dans la protection de l’environnement. Habitant au Pont de la
Corde à Henvic (Finistère), il s’est éteint samedi 19 août 2023, à l’âge
de 82 ans.
Il s’était bénévolement chargé de la conservation de
la réserve ornithologique de la baie de Morlaix,
de 1978 à 2007. Grâce à son inlassable travail de gestion et de
surveillance, les sternes étaient revenues nicher à l’île aux Dames.
Voilier et marin
« À une époque où l’importance du patrimoine naturel n’était
pas largement reconnue, il a passé des milliers d’heures à dissuader les
pêcheurs de crevettes de ne pas déranger les oiseaux nicheurs, à compter
les oiseaux hivernants, à poser des panneaux et
à partager et transmettre sa passion »,
souligne l’association Bretagne vivante, qui depuis a pris le relais de
son travail.
Vainqueur dans la catégorie Caravelle en 1976 et 1977 des
« Vingt-quatre heures du Taureau », c’était un parfait connaisseur de la
baie de Morlaix. Les régatiers se souviendront de ce marin pour ses voiles
réputées, frappées d’un « K » majuscule.
PORTRAIT. Sophie Häfner : de la biologie moléculaire à la
voile classique à Brest
Maxime BERTAIL. Publié le
Chercheuse en biologie à
Copenhague, Sophie Häfner a changé de vie pour intégrer cette année l’équipage
du voilier classique Mariquita, à Brest (Finistère). Rencontre après une
journée d’entraînement en amont de la régate Brest Finistère Classic.
À bord du Mariquita au repos, quai Malbert à Brest
(Finistère). | OUEST-FRANCE
Rien ne semblait destiner la trentenaire d’origine allemande à la
navigation, elle qui, jusqu’à cette année, était chercheuse en biologie
moléculaire à Copenhague (Danemark). Elle grandit à Berlin (Allemagne), loin
de la mer, et étudie à Strasbourg et à Paris avant de rejoindre le Danemark.
La voile lui tombe dessus lors d’un semestre de master à Barcelone (Espagne),
quand des amis en croisière lui proposent de les rejoindre. « Ils
m’ont récupérée sur le quai, avec ma valise et mes deux plantes. Les plantes
en pot, c’était une mauvaise idée, mais pour la voile, c’était l’amour fou
tout de suite », s’amuse Sophie Häfner d’un rire franc et volontiers.
Les années qui suivent, elle continue à naviguer quand elle peut, en
loisir. En février de cette année, fatiguée par la précarité des contrats,
elle décide de laisser tomber la recherche. Au fond d’une crise existentielle
surgit l’opportunité : une amie lui apprend que Marie Tabarly, fille du
navigateur, recrute des équipiers pour le Pen Duick VI. Sa
candidature est acceptée. Lors d’une navigation, elle croise la route des
plans Fife, dont le Mariquita : c’est le coup de cœur.
« Simplement de les voir, ça m’a motivée à sortir de ma zone de confort, à
passer les permis et devenir skippeuse moi-même. »
« Un patchwork de profils »
Au fil des rencontres, son discours passionné sur la mer lui vaut d’être
recommandée à
Jacques Caraës, qui pilote la
team Fife à Brest (Mariquita,
Moonbeam IV, Moonbeam). « Quand j’ai été acceptée,
j’étais convaincue que c’était une erreur. Mais l’équipage est un patchwork de
profils. Il y a de tout, de l’ancien tromboniste au skipper olympique. C’est
le talent de Jacques : recruter des personnes motivées qui pourront travailler
ensemble au mieux. »
Élégant mais sportif, Mariquita, 38 mètres de long et un mât,
conçu pour la course côtière en 1911 par l’architecte écossais William Fife,
exige une coopération plus intense qu’ailleurs. Chaque manœuvre est faite à la
main, par une vingtaine de marins en régate. « C’est une chorégraphie
très orchestrée, c’est majestueux ! »
Promouvoir la place des femmes
Responsable des hautes bastaques (câbles réglables qui maintiennent le mât
et contrebalancent l’effort du vent), Sophie Häfner fait partie d’une minorité
de femmes parmi les trois équipages. « La voile est comme la science,
un milieu traditionnellement masculin. Il y a un effort conscient pour
promouvoir la place des femmes, heureusement, mais c’est aussi à double
tranchant. On veut être sélectionnée pour ses compétences de marin, pas pour
remplir un quota ».
Après chaque journée passée à s’entraîner dans la rade, infatigable, Sophie
Häfner profite à fond de sa nouvelle vie brestoise : randonnée sur le GR34 ou
navigation sur les voiliers des collègues le week-end, escalade le soir, ou
comme aujourd’hui, apéro avec l’équipage. On est marin ou on ne l’est pas.
Plougasnou craint de se retrouver sans médecins à la fin
de l’année 2023
Juliette PENN. Publié le
Au début de l’été 2023, les
deux généralistes de la commune ont annoncé leur départ pour la fin de
l’année. Une surprise pour la mairie, qui face au risque de pénurie, lance un
plan d’urgence pour trouver rapidement des professionnels de santé.
Au sein de communes de Morlaix communauté, on compte 7,9
médecins généralistes pour 10 000 habitants, d’après les chiffres de l’ARS. |
ARCHIVES OUEST FRANCE
« On se retrouve le couteau sous la gorge, à devoir trouver une
solution en urgence », s’alarme Nathalie Bernard, maire de Plougasnou
(Finistère). Au début de cet été 2023, la commune a appris le départ de tous
ses médecins à la fin de l’année 2023. Résultat, ce n’est plus un, mais trois
généralistes que la mairie cherche pour répondre aux besoins de ses habitants.
Alors, quand les deux généralistes annoncent au début de l’été partir à la
fin de l’année 2023, l’un à la retraite et l’autre, pour rejoindre des
consœurs à Henvic, c’est l’inquiétude qui monte. « Nous sommes une
commune de 3 000 habitants à l’année et 10 000 l’été. Notre population est
vieillissante, les besoins médicaux sont donc importants »,
souligne-t-elle.
Pour pallier le plus rapidement le manque à venir, la mairie a lancé
un plan d’urgence. Selon l’édile de la
commune, il y a deux solutions. La première : « Chercher des médecins
libéraux. Mais, cela fait trois ans que nous peinons à en trouver un, alors
trois, ça risque d’être compliqué. » Elle reste cependant positive,
pointant que « trois places vacantes, cela peut attirer des groupes
d’amis qui souhaitent s’installer ensemble ».
Devenir zone prioritaire
Seconde solution envisagée : « Collaborer avec la Fondation Ildys
et travailler avec des médecins salariés. Les coûts seraient en revanche
relativement plus importants. » Il faudrait alors impérativement que
l’ARS revoie sa cartographie pour que la
commune du Trégor passe en zone prioritaire et puisse bénéficier d’aides.
Le problème, « c’est qu’avec le pôle santé à Lanmeur et la maison
de santé à Plouezoc’h, nous ne sommes pas considérés comme une zone en
tension. Pourtant, les médecins des deux communes ne prennent plus de nouveaux
patients », s’exaspère Nathalie Bernard.
Le 15 septembre, la mairie organise une réunion publique « pour
informer nos concitoyens sur le sujet et montrer que nous sommes mobilisés sur
la question », précise la maire.
Depuis cinquante-trois ans, ils défendent les espaces
fragiles du littoral de Crozon
Publié le
L’association de Crozon
(Finistère) a pour but de défendre l’environnement local. Ses membres
échangent avec la municipalité et ont réussi à mener à bien certaines actions.
Malgré cinquante-trois ans, l’association est toujours très
active. | OUEST-FRANCE
Déjà cinquante-trois ans que l’association
Adeliso existe, suite à une
histoire d’eau sale sur une plage. Depuis, les membres défendent le littoral
du cap de la Chèvre, à Crozon (Finistère). « Nous voulons conserver un
cadre de vie esthétique et propre pour les habitants et les visiteurs et
favoriser librement l’accès à tous à un littoral protégé. »
Marie-Christine Ledernez est la présidente depuis 1994, elle succède à sa
mère, Cécile Kerdreux, présidente depuis 1972.
Assainissement, urbanisme et cadre de vie
Lors de l’assemblée générale dimanche 13 août 2023, Marie-Christine
Ledernez est revenue sur leurs différents combats : « Nous avons
obtenu, après vingt-huit ans de combat contre les municipalités successives,
la fin des rejets de la station d’épuration sur la plage de Lostmarc’h. »
En matière d’urbanisme, avec l’Urbe (Unité de recherche en biologie
environnementale et évolutive), l’association a fait stopper des constructions
qui s’érigeaient au-dessus de l’île Vierge, en faisant appel au tribunal
administratif : « Cela a permis d’assurer la continuité du chemin de
randonnée », a précisé la présidente.
Les adhérents défendent les espaces fragiles du littoral de la circulation
automobile et « l’authenticité des villages » par le respect
des règles de construction et la réglementation générale.
Gare à l’attractivité
Pour les membres de l’association, c’est tout un travail de veille sur les
évolutions des documents d’urbanisme, les autorisations accordées, le respect
de l’environnement ou encore la performance du système d’assainissement :
« Aujourd’hui, nous vivons le changement climatique et des changements
sociaux qui ont pour première conséquence d’augmenter l’attractivité du climat
breton et entraîner une surfréquentation. »
Echanges avec la municipalité
Adeliso est associée aux réflexions de la municipalité sur la préservation
du littoral et suit de près le projet d’aménagement du site de la Palue, qui a
été confié à un bureau d’études : « L’omniprésence de la voiture aux
abords des plages pose la question des mobilités. »
Elle suit aussi avec attention l’évolution du projet Grand site de France,
« qui devrait permettre un meilleur accueil du public mais qui risque
aussi d’augmenter la fréquentation. »
L’association échange fréquemment avec l’équipe municipale et certaines de
leurs propositions ont été retenues, comme l’idée d’un parking relais en amont
de Brégoulou et la mise en place d’une navette estivale : « Le
dispositif s’avère efficace et a permis au mois d’août d’éviter le chaos dans
le village de la Palue, confronté à un afflux de véhicules. »
Jean-Luc Crozafon a passé
douze ans au tribunal de Morlaix (Finistère). D’abord juge de proximité puis
magistrat temporaire, il aura rendu près de 2000 décisions, qui contiennent
leurs lots d’anecdotes touchantes. Arrivé en bout de mandat, il doit
raccrocher la robe, pour se consacrer à une nouvelle activité pas si
éloignée : médiateur civil, administratif et social.
Jean-Luc Crozafon a été pendant douze ans juge de proximité
puis magistrat à titre temporaire au tribunal de Morlaix. Après avoir rendu près
de 2000 décisions, il raccroche la robe pour se consacrer à la médiation civile
à partir de septembre 2023. | OUEST-FRANCE
« Je quitte la fonction à regret. Le tribunal de proximité, c’est
mieux que la télé, surtout dans un décorum tel qu’à Morlaix », sourit
Jean-Luc Crozafon.
Après avoir passé douze ans dans
la vieille bâtisse rectangulaire de l’allée du Poan-Ben,
le magistrat temporaire raccroche la robe. Pas pour la retraite, mais parce
que son mandat s’est achevé sur sa dernière audience, le 4 juillet 2023.
« J’ai rendu environ 2 000 décisions de justice, essentiellement des
litiges civils, entre particuliers. Pourtant, je n’étais pas magistrat de
carrière ! »
Du déclin du tribunal à son renouveau
La fonction de juge de proximité a été créée en 2002, dans le but d’ouvrir
le corps à des non-professionnels. Six ans plus tard, Jean-Luc Crozafon
endossait l’épitoge au tribunal de Morlaix, alors installé dans l’ancien lycée
de filles de Kerneguès. « J’ai fait des études de droit mais je
travaillais dans les ressources humaines. J’ai déposé un CV, passé un
entretien à la cour d’appel, puis j’ai eu une formation. J’ai vécu
le déclin du tribunal de Morlaix, lorsqu’il a
fusionné avec celui de Brest, avec la réforme Dati. Mais aussi son renouveau,
avec la compétence de nouveaux contentieux et les réaménagements »,
poursuit celui qui est ensuite devenu magistrat
temporaire en 2018.
Robe de mariée tachée, sangliers et conflits de voisinage
Cette justice civile ne fait pas vraiment les choux gras. Pourtant elle
représente « l’essentiel » de ce qui est traité à Morlaix.
« Ces audiences sont des moments imprévisibles et touchants. Les gens
présents en ont gros sur la patate, n’ont pas forcément d’avocats. Je me
souviens en particulier, d’un père qui avait posé sur la table la robe de
mariée de sa fille. Il la considérait souillée et en voulait à une
teinturière. Ou encore un propriétaire qui demandait l’expulsion de sa
locataire car elle vivait avec… deux sangliers. »
Pendant ces 12 ans, Jean-Luc Crozafon a vu l’émergence de nouvelles
affaires, comme des contentieux autour de signatures électroniques ou encore
d’arnaques sur Le Bon Coin. Mais la justice
civile, c’est aussi des conflits où des bailleurs expulsent des locataires,
des situations de surendettement ou des voisins qui se déchirent à cause d’une
malheureuse haie. « C’est vraiment le quotidien des gens. Le seul
reproche que l’on pourrait faire, c’est que l’on tranche sur des conflits,
mais on ne les résout pas. Les voisins pourraient continuer de se haïr après
la décision. »
« Trouver une solution ensemble »
Son mandat de cinq ans terminé, Jean-Luc Crozafon
se tourne désormais vers la médiation civile.
L’étape qui doit résoudre le conflit avant qu’il ne se termine au tribunal…
« Le but est de réunir les parties et de trouver une solution
ensemble. Elles sont actives et cela permet de purger les désaccords. Une
évolution souhaitable de notre système serait de favoriser ces modes de
règlement des litiges », défend l’homme de 65 ans. Il commencera à
écrire le nouveau chapitre de sa vie à partir du 1er septembre
2023.
Plougasnou. Une exposition estivale, face à la mer et aux rochers
Publié le
Les membres de l’association La Ronde des arts organisent
l’exposition à la salle Fréhel. | OUEST-FRANCE
La Ronde des arts, association artistique et culturelle, fêtera ses 10 ans
l’an prochain. Elle organise régulièrement des expositions au printemps et en
été, face à la mer et aux rochers. Nous accueillons entre trois et
quatre artistes à chaque exposition : en général, un peintre ou deux, un
sculpteur ou photographe… »,explique Françoise Doher, secrétaire de
l’association.
Pour cette exposition d’été, trois artistes ont été invités : le premier
est Padraig Creston, peintre. Ses acryliques sur toiles, sur le thème des
forces d’eau et de lumière, glissant du figuratif vers l’abstrait, sont en
parfaite harmonie avec le cadre de mer et de rochers de Primel-Trégastel.
Pauline Bétin, sculpteuse verrière, en associant pâte de verre et
sérigraphie, évoque des paysages urbains, des friches industrielles, des
espaces portuaires…
Francis Bacon, photographe, attire notre regard sur des Grandes et
Basses Marées, ramenant l’homme à sa juste dimension.
Jusqu’au dimanche 27 août, tous les jours de 15 h à 19 h, à la salle
Fréhel, à Primel-Trégastel.
Dimanche, après le Pardon du Diben, un
collectif d'association organise la première édition du « Port en Fête ».
La SNSM, l’association Nautique de la Méloine, l’association « Les Copains
d@ bord », et le Canot Club ont œuvré ensemble pour mettre en place
l'événement.
Dès 12 h 30, embarquement des offices religieuses à bord de
la vedette SNS 271 Notre Dame du Trégor, accompagnée du SR 29193,
du curnic de la SNSM de Primel, du tout temps Yvon Salaun, de
l’Enez Glaz de Locquirec et du Président Michel Morvan de Roscoff pour
la bénédiction de la mer.
Après le repas « moules frites » sur le port, dès 14 h, les visiteurs
pourront assister à divers exercices de secours réalisés par les équipages
de la SNSM mais également monter à bord pour une balade en mer.
En parallèle, l’association « Les Copains d@ bord » proposeront une
exposition sur le patrimoine maritime dans les anciens établissements
Lequertier. L’animation musicale, des chants de marins, sera assurée à
partir de 16 h par le groupe « Marins de légendes ».
Dimanche 9 août, le Diben, Plougasnou. Entrée gratuite.
Une plainte déposée contre Primel Gastronomie après la
pollution d’une rivière de Plougasnou
Publié le
Une pollution a été constatée
dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), le 26 juillet 2023.
Sur deux kilomètres environ, les poissons sont morts. Une enquête a été
ouverte. L’association Force 5 a porté plainte contre Primel Gastronomie, ce
jeudi 3 août 2023. Le fabricant de plats surgelés est implanté non loin de là
où s’est produit le déversement de soude dans l’eau.
La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben,
à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière
Pontplaincoat. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Dans le procès-verbal, l’association vise nommément
la société de production de plats surgelés Primel
Gastronomie, implantée non loin de là où la pollution a eu
lieu. Jean-Yves Quéméneur précise qu’il souhaite également se porter
partie civile, pour saisir un juge d’instruction.
À la suite de l’écoulement survenu il y a quasiment une semaine, la
préfecture du Finistère évaluait les dégâts « piscicoles très
importants ».
« Il faut que ça cesse » : des associations réagissent à
la pollution d’un cours d’eau à Plougasnou
Publié le
Une pollution à la soude a
causé la mort de poissons sur plus de 2 km le long du Pontplaincoat, à
Plougasnou (Finistère), mercredi 26 juillet 2023. Il faudra plusieurs années
pour que le ruisseau retrouve une faune et une flore riches, selon des
associations.
La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben,
à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière
Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE
Pour que le cours d’eau de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), se
restaure et retrouve une faune et une flore riches, « il va
falloir au moins cinq ans, si ce n’est plus. Tout est mort ». Le
président de l’Association agréée de pêche et de protection des milieux
aquatiques (AAPPMA) du pays de Morlaix, Philippe Bras, se désole après
la pollution à la soude constatée dans le cours
d’eau, mercredi 26 juillet 2023.
Truites et anguilles ont
péri sur plus de 2 km, tout comme de nombreuses espèces invertébrées qui
constituent la nourriture des poissons.
« Un travail anéanti »
L’AAPPMA et la Fédération de pêche du Finistère ont l’intention de
déposer une plainte commune. « Ça fait des années que de l’argent
public est investi dans la restauration de ce ruisseau, et tout ce travail
est anéanti, appuie Patrick Clérin, vice-président de la
Fédération de pêche 29. Il y a un mois, on a eu
le même problème à Carhaix, il faut que
ça cesse ».
De la soude avait été rejetée dans la rivière de l’Hyères, après un
incident survenu dans l’usine Nutri’Babig de Carhaix, en juin 2023.
Le piège, de l'eau de soude venant de là haut et l'eau de vaisselle en bas....
Le Diben jeudi 27 juillet 2023
Plougasnou. Territoires d'Amour & d'Art
Photo pyb29
Belle affluence hier soir à la projection du film "Territoires d'Amour &
d'Art" de Marie Halopeau retraçant la longue carrière de Maryvonne
Jeanne Garrault et Jean-Pierre Garrault à la salle municipale.
Une pollution a été constatée
dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), mercredi 26 juillet
2023. Sur 2 km environ, les poissons sont morts. Un arrêté a été pris, pour
interdire temporairement la baignade et la pêche à pied, dans la rivière et
l’anse du Diben.
Dans la rivière de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère) une
pollution a provoquéla mort de poissons sur environ 2 km, à partir du pont de la
route de Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE
Une pollution dans le Pontplaincoat a été constatée, mercredi 26 juillet
2023, à Plougasnou (Finistère).
Sur place, sur 2 km environ, à partir du pont de la route de Pontplaincoat
qui enjambe la rivière, les poissons sont morts. L’adjointe décrit :
« A priori, il ne s’agit pas de lisier, l’eau présentait une couleur normale,
il n’y avait pas d’odeur, c’est vraiment la présence des poissons morts qui a
alerté : des anguilles, des truites… »
Dans un communiqué de presse, la préfecture parle « de dégâts
piscicoles très importants ».
La pollution a été signalée vers 12 h, mercredi 26 juillet
2023, dans la rivièrede Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère). La présence de
poissons morts a alerté une riveraine. | OUEST-FRANCE
Rapidement, des représentants de Morlaix communauté, de l’AAPPMA
(Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques), la
gendarmerie ainsi que l’office français de la biodiversité (OFB) et la
direction départementale de la protection des populations, ont été mobilisés.
La préfecture indique que « les investigations conduites par l’OFB se
poursuivront vendredi 27 juillet, à la fois pour contrôler une éventuelle
évolution de l’impact sur le milieu et confirmer l’origine présumée et les
conditions de cette pollution. »
D’après les premiers éléments, il s’agit d’un déversement important de
soude, ponctuel. Selon nos informations, ce dernier proviendrait de
l’entreprise Primel Gastronomie, implantée non loin.
Un arrêté pour interdire la pêche et la baignade
Face à cela, la municipalité a pris un arrêté temporaire, afin d’interdire
la pêche à pied et la baignade dans la rivière et l’anse du Diben. D’après les
prélèvements effectués dans cette zone, où débouche le Pontplaincoat, aucune
pollution n’a été constatée. Il s’agit « d’un arrêté temporaire »,
prévu jusqu’au 28 juillet 2023, appuie Françoise Genevois-Crozafon.
La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben,
à Plougasnou,jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière
Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE
L’adjointe glisse : « On est désolé de la situation. Ici, c’est un
cours d’eau emblématique. »
De son côté, le président de l’AAPPMA de Morlaix, Philippe Bras, présent
sur place, indique qu’il souhaite porter plainte. « Le préjudice est
trop important , souligne-t-il. Il estime que « les
efforts de plusieurs années ont été réduits à néant ».
La préfecture indique « u’il n’y a aucun impact sur l’eau potable »,
et qu’une « enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Brest ».
Plougasnou. L'APPBS est rassurée sur le
projet d'aire de carénage !
L’assemblée générale de Force5 s’est déroulée le soir de la fête
de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes.
L’association environnementale APPBS était représentée par son président
Éric Robillot et son secrétaire. Au moment des questions diverses, ils ont été
confortés par les précisions de Françoise Genevois, 2e ajointe de la commune,
chargée de l’environnement, sur l’emplacement de l’aire de carénage.
En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose
trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des
études pour une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein,
c’est une sage décision.
Pierre-Yvon Boisnard | Eric Robillot au micro à l'AG de Force5
le 21 juin 2023 à Plougasnou
Et oui ! Nous voilà arrivés à l’assemblée générale ordinaire de l’APPBS
qui se déroulera le jeudi 3 août à 18 h dans la salle municipale, un moment
important de la vie associative qui nous permet de nous retrouver et d’échanger.
Tentative
d'envasement ? dans l'embouchure du Gouessant nous démontrâmes Yves-Marie et moi
devant les journalistes de M6 la pollution à l'H2S avec nos appareils
réciproques . Au moment de la prise de vue le bord du ruisseau s'effonfra, je
m'écroula dans la vase toxique mais Dieu le Père était là, et Yves-Marie relayé
par les journalistes me tira d'affaire toxique. Mais le Préfet regarde la
Télé,l'émission "le monde d'après", et vient donc de me gronder d'avoir mis ma
vie en danger. Quel Aveu ! de la part d'un pivot de la République. Merci à lui.
À Pleumeur-Bodou, Michel Quéméner est le Géo Trouvetou de
la godille
Victor GUILLAUD-LUCET.
Publié le
Pour beaucoup de plaisanciers,
godiller jusqu’à son bateau est une corvée. Pour Michel Quéméner aussi. Ce
plaisancier de l’Île-Grande, en Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), a mis au point
une godille électrique et économique pour se simplifier la vie.
À bord de son annexe, Michel Quéméner n’a pas besoin de
godiller : sa God’elec le fait pour lui ! | OUEST-FRANCE
Lorsqu’il n’est pas par monts et par vaux pour couvrir l’actualité pour
Ouest-France, Michel Quéméner passe des heures dans son atelier pour
mettre au point de petites bricoles qui lui simplifient la vie. Plaisancier
bien connu du port Saint-Sauveur de l’Île-Grande, en
Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor),
Michel est parti d’un constat simple pour mettre au point sa nouvelle
invention : « Le moment embêtant pour les plaisanciers, c’est de
rejoindre son bateau avec la plate, avant de devoir la remonter sur le pont »,
explique le retraité.
Une « God’elec » pour se faciliter la vie
Pour ce faire, la plupart des propriétaires de bateaux se procurent de
petits moteurs au prix fort, qu’ils installent au bout de leur annexe, afin de
s’éviter l’effort de la godille. Mais pour Michel, les solutions ne s’achètent
pas, elles s’inventent : « J’ai mis au point une godille électrique,
que j’appelle la God’elec », lâche-t-il dans un franc sourire.
La God’elec de Michel est composée d’une tige filetée en inox,
d’un tube d’aluminium, d’un roulement à billes et d’une hélice. Le tout actionné
par une perceuse, qui se charge de la propulsion. | OUEST-FRANCE
Ce dispositif astucieux est composé d’une tige filetée en inox, qu’il a
insérée dans un tube d’aluminium. Un roulement à billes permet à la tige de
tourner à l’intérieur du tube sans rencontrer de frictions, grâce à la
puissance déployée par… une simple perceuse de 18 volts.
Installée au bout de la tige mobile, une hélice se charge du sale boulot de
propulsion. Quelques écrous permettent enfin de maintenir l’ensemble en place,
laissant Michel en pleine forme pour aller remonter ses casiers, une fois à
bord de son bateau : « J’ai mis un peu de temps à réfléchir à cette
solution, mais elle fonctionne très bien, et pour pas cher ! »
30 € sans la perceuse
Pour construire votre propre God’elec, comptez environ 30 € de matériel,
sans compter la perceuse : « Il existe d’autres godilles électriques
comme celle-ci dans le commerce, reconnaît le plaisancier,
mais ce sont souvent des dispositifs très technologiques, qui coûtent tout de
suite 1 500 € ! » À ce prix, autant avoir quelques courbatures dues à
la godille… Ou aimer bricoler.
Michel n’est pas peu fier de sa petite invention, qui lui facilite la vie
au quotidien. S’il ne souhaite pas commercialiser l’engin, il est prêt à aider
quiconque souhaiterait construite sa propre God’elec. Les personnes
intéressées peuvent le retrouver au port Saint-Sauveur de l’Île-Grande pour
bénéficier de ses précieux conseils.
Communiqué de l'APPBS
(Association pour un Petit Port Breton Sympa)
Assemblée Générale ordinaire à la grande salle municipale
au 37 Rue de Primel, 29630
Plougasnou
Et oui ! nous voilà arriver à
l'assemblée générale ordinaire de l'APPBS le jeudi 03 août à 18h00
moment important de la vie associative qui permet de se retrouver et
d'échanger.
A cet effet, veuillez trouver
ci-joint la convocation accompagnée des documents annexes (procuration-cotisation-candidature
conseil d'administration).
Avec l'espoir de vous accueillir à
notre assemblée générale ordinaire, je vous adresse mes sincères et cordiales
salutations.
Plougasnou. Images de l'Assemblée Générale de Force 5
Photos pyb29
L’AG de Force5 s’est déroulée le soir de la Fête de la musique. Une vingtaine
de personnes étaient présentes. La presse locale était représentée par Philippe
Bescond du Télégramme qui n’a donc pas pu participer artistiquement à la Fête de
la musique sur la place de l’Église comme prévu. Il ne manquera pas de vous
relater cette AG dans son article. De Plougasnou, l'association environnementale
"APPBS" était représentée par son président Éric Robillot et son
secrétaire qui au moment des questions diverses, ont été réconfortés par les
précisions de Françoise Genevois représentante de la commune (2ème
ajointe à l’environnement…) sur l’emplacement de l’aire de carénage.
En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de
problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour
une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage
décision.
Le Diben dimanche 16 juillet 2023
Plougasnou. Vernissage de l'exposition
"Art en Plougasnou"
L’entrée du bourg de Plougasnou inaugurée après trois ans
de déviations
Publié le
Ouverte à la circulation
depuis avril 2023, l’entrée principale du bourg de Plougasnou (Finistère), a
été inaugurée, vendredi 7 juillet 2023. L’occasion de faire le point sur ce
chantier gigantesque de 3,7 millions d’euros.
Les élus et les représentants des différentes entreprises du
chantier ont parcouru le kilomètre d’aménagements routiers et paysagers, entre
le rond-point de la Croix-Neuve et la mairie. | OUEST-FRANCE
Évacuer les eaux pluviales
Les inondations de mai 2016, avaient révélé que les collecteurs devaient
être redimensionnés. Les diagnostics complémentaires ont décelé la nécessité
de renouveler les réseaux d’eaux usées et d’eau potable.
« Un chantier qui s’inscrit dans le souhait de la municipalité de
réaménager totalement son entrée de bourg sud située sur la route
départementale 79A », a rappelé la maire de Plougasnou, Nathalie
Bernard, vendredi 7 juillet 2023, lors de l’inauguration de cet énorme
chantier de trois années sur le terrain.
De la place de l’église au giratoire de la Croix
Neuve
Ce que l’on retient de ce chantier, ce sont les déviations de la
circulation et autres perturbations qui ont fluctué ces derniers mois. De la
place de l’église jusqu’à la mairie, fin 2020, avec la création d’une zone de
rencontre, puis de la mairie jusqu’à la maison de santé, début 2021. De
l’espace CMB/Citroën, à l’automne 2021, avec de nouvelles zones 30, et la
réorganisation de la circulation en double sens avec deux mini-giratoires.
La dernière partie, jusqu’au giratoire de la Croix Neuve, s’est déroulée en
deux temps, entre le printemps 2022 et le 1er trimestre 2023. Après
les travaux de séparation des flux véhicules/piétons, l’aménagement de
chicanes et la création de deux quais pour les bus, Morlaix communauté est
intervenue sur les réseaux d’eau potable et d’assainissement.
Un chantier de 3 780 €
Ce chantier d’ampleur de plus d’un kilomètre a coûté 3 780 €, dont 1 314 €
dédiés à toute la partie réseaux d’eau potable et eaux usées, assurée par
Morlaix communauté.
Les Algues vertes, un scandale sanitaire… et un film qui
sort ce mercredi 12 juillet 2023
Presse OcéanRecueilli par
Théophile Péchon Publié le
Des plages d’algues vertes :
c’est le même constat chaque année en Bretagne. Le réalisateur Pierre Jolivet
revient sur ce désastre écologique et social dans une fiction au cinéma.
Pierre Jolivet, le réalisateur. | PHOTO PRESSE OCÉAN-THÉOPHILE
PÉCHON
Le film Les Algues vertes sort en salle ce mercredi 12 juillet
2023. Sujet sensible en Bretagne, adapté de la bande dessinée Algues
vertes, l’histoire interdite, d’Inès Léraud, le film retrace les trois
années d’enquête de la journaliste et lanceuse d’alerte. Inès Léraud est
coscénariste du film. Le tournage a duré six semaines. Rencontre avec Pierre
Jolivet, le réalisateur.
Presse Océan : qu’est-ce qui vous a amené à traiter du phénomène
des algues vertes ?
Pierre Jolivet : « Mon challenge était de faire de la
réalité de ce phénomène une fiction. Il y avait les morts, le suspense, une
omerta et le destin d’une jeune femme. Il y avait tout ce qu’il fallait pour
faire un bon film. La bande dessinée d’Inès a été une source fantastique
d’information. Inès a apporté une humanité à la bande dessinée. Elle m’a
raconté des situations qu’elle n’avait pas décrites dans sa BD et qui lui
étaient arrivés à titre personnel. Il fallait que je sélectionne les plus
intéressantes pour la narration afin d’en faire un vrai film de cinéma ».
Parler des algues vertes en Bretagne, est-ce un tabou ?
« En Bretagne, les algues vertes sont un schisme. C’est un vrai problème et
cela fracture la Bretagne. Une grande partie des habitants vivent de
l’agro-industrie et une grande partie souffrent de cette agro-industrie. Cela
rend la région assez douloureuse. »
Avez-vous eu des difficultés de tournage ?
« C’est mon dix-huitième film. C’est la première fois de ma vie qu’on m’a
interdit de tourner dans plusieurs endroits. En Bretagne, il ne faut plus
parler des algues vertes. Durant le tournage, j’ai assisté à un conseil
municipal. À l’intérieur, il y a des membres de l’agro-industrie, de la FNSEA
(Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles). Je n’ai jamais
fait un tournage aussi compliqué mais aussi exaltant. »
Plus on vous interdisait, plus cela vous galvanisait ?
« Tout à fait. C’était stressant parce qu’on nous supprimait des décors.
Alors on en inventait d’autres. J’ai voulu tourner dans une porcherie
industrielle. J’avais découpé toute la scène. J’avais rencontré le
propriétaire qui m’avait autorisé à tourner. À 48 heures du tournage, il a
reçu un coup de téléphone de la coopérative le menaçant. Quand tout le monde
savait que je souhaitais tourner dans une porcherie industrielle, elles ont
toutes fermé leurs portes. »
Comment avez-vous fait pour éviter l’opposition entre agriculteurs
et écologistes ?
« Les agriculteurs sont des otages du système. Ils ne peuvent pas parler.
Ils ne veulent pas parler. Ils souffrent du système parce qu’ils sont
endettés. Ils sont incités à produire toujours plus et c’est terriblement
mortifère. En France, deux agriculteurs se suicident par jour. Les sols et les
eaux sont pollués. L’eau du robinet n’est plus potable. Mais le problème n’est
pas local, il est national. C’est le ministère de l’agriculture et la FNSEA
qui sont responsables et le lobby industriel qui est d’une puissance
incroyable. Les élus locaux ne peuvent rien faire. C’est effrayant et
suicidaire pour la région. »
« Le film n’est pas si effrayant. J’ai essayé de ne pas faire un film
anxiogène mais un film combattant. Le combat est un remède à l’angoisse. C’est
toujours tellement plus beau d’agir que de subir. »
Le cri d’alarme de la LPO, partenaire du film
Le film montre très bien les problématiques des algues vertes. Il
désigne un mauvais fonctionnement de la société , réagit Guy Bourlès,
président de la LPO Loire-Atlantique. L’association a participé au scénario.
L’agriculture biologique représente 10 % du modèle, l’agriculture industrielle
90 %. Il faut inverser ces chiffres et lutter contre
l’agriculture industrielle et ses excès.
Selon le dernier rapport du CNRS (Centre national de la recherche
scientifique), l’agriculture industrielle et les pesticides sont responsables
de la disparition de 40 % des populations d’oiseaux en vingt ans. Il
faut revoir tout le système agricole. C’est un sacré challenge. C’est un
travail de dix, quinze ou vingt ans , prévient Guy Bourlès.
Présente lors des avant-premières, la LPO était également au Parlement
européen le 4 juillet 2023 pour alerter sur les menaces de
l’agriculture intensive et présenter ses solutions.
Des algues vertes sur la côte… | PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN
Une catastrophe sanitaire
Chaque année, entre 75 et 115 sites sont touchés par les marées vertes et
près de 50 communes ramassent des algues échouées. Un coût évalué à 500 000 €
par an et par commune. En cause : l’agriculture intensive mise en place dans
la région. Suite au remembrement des terres agricoles causé par l’élevage
intensif, les nitrates, provenant des engrais et des lisiers animaux, se
déversent dans les rivières et dans la mer, entraînant une prolifération des
algues vertes. En décomposition, ces algues dégagent de l’hydrogène sulfuré,
aussi appelé H2S, l’un des gaz les plus toxiques. Respiré, il peut entraîner
de graves conséquences sur la santé.
Pontplaincoat à Plougasnou : « Il est important de
reconstruire les zones humides »
Publié le
Fortement transformé et abîmé,
le bassin-versant du Pontplaincoat à Plougasnou (Finistère), retrouve petit à
petit ses fonctions. Dernier chantier en date, la restauration de la vallée de
Creac’h Quellec. Elle a été réceptionnée, vendredi 7 juillet 2023, par les
élus et l’Agence de l’eau.
Lors de la réception du chantier de restauration du
Pontplaincoat et des zones humides de Creac’h Quellec. | OUEST-FRANCE
Vendredi 7 juillet 2023 a eu lieu la réception des travaux de restauration
hydromorphologique de la vallée de Creac’h Quellec à Plougasnou (Finistère).
Un terme plutôt rébarbatif, pour désigner une des étapes de la restitution du
milieu aquatique de Pontplaincoat : un cours d’eau typique des côtiers
Bretons.
Un énorme chantier de réhabilitation de ses fonctions a été lancé il y a
cinq ans. Depuis, des réalisations importantes ont eu lieu au niveau du pont
routier de Kerlohou en 2019 et de la vallée de Kerprigent en 2021 et 2022.
Le pont de type cadre sous la route départementale D46,
comprend un passage pour la faune. | OUEST-FRANCE
Réparer les erreurs du passé
Dans la vallée de Creac’h Quellec, les travaux réalisés portent sur la
réhabilitation du cours d’eau en fond de vallée et sur la suppression des
étangs « creusés pour l’exploitation de minerai d’étain dans les
années 1960-1970 ». Selon Jérôme Martin de l’Agence de l’eau
Loire-Bretagne, il est important de « reconstruire les zones humides
et reméandrer les cours d’eau. Il s’avère que construire des barrages pour
stocker l’eau n’est pas la meilleure solution. Il est urgent de réparer les
erreurs du passé. »
Le chantier (1) a duré six mois et s’est déroulé en concertation avec les
riverains « sensibilisés à la qualité du cours d’eau »,
précise Guy Pennec, en charge de l’eau à Morlaix Communauté. Les agents qui
ont réalisé ces travaux ont installé trois ponts de type cadre au lieu-dit de
Creac’h Quellec et un autre sous la route départementale. Ils ont également
effacé deux étangs. « Nous interviendrons de nouveau en 2023-2024 pour
le reméandrage de la rivière en aval de la route », précise Sébastien
Le Goff, technicien.
Le tracé du nouveau cours d’eau, en lieu et place des étangs.
| OUEST-FRANCE
Un parc arboré
« L’opération a permis d’assurer la continuité écologique au niveau
des quatre ouvrages, poursuit le technicien. La faune et la
flore colonisent rapidement le site, comme c’est déjà le cas à Kerprigent où
aulnes et saules repoussent. »
Dans ce site proche du camping de Mesqueau, Nathalie Bernard, la maire de
Plougasnou, y verrait bien un parc arboré : « Nous sommes ici dans le
périmètre de l’atlas de la biodiversité. »
(1) Le coût de ces travaux s’élève 383 382 €, ils sont financés à 60 % par
l’Agence de l’eau, 20 % par le Conseil départemental et 10 % par Morlaix
Communauté.
Dans ce lotissement de Plougasnou, les lots sont réservés
aux habitants à l’année
Publié le
À Plougasnou (Finistère), où
le nombre de résidences secondaires frôle les 44 % des logements de la
commune, la mairie vend 21 lots à bâtir pour de la résidence principale. Cinq
lots sont destinés aux primo-accédants. « Le prix du m² est en dessous du
marché », a précisé la maire, Nathalie Bernard, jeudi 6 juillet 2023.
Dans cette commune littorale, le prix des terrains du
lotissement des Hortensias a été fixé à 95 € le m² et à 60 € pour les
primo-accédants. | OUEST-FRANCE
Pourquoi privilégier la résidence principale dans ce nouveau
lotissement à Plougasnou (Finistère) ?
Le nouveau lotissement communal des Hortensias vise à encourager
l’installation de nouveaux jeunes ménages et à faire évoluer « les
parcours résidentiels des habitants déjà installés ». Il n’est en
effet pas question pour la municipalité de Plougasnou de favoriser la
résidence secondaire, dont le nombre frôle les 44 % des logements de la
commune. Elle veut inverser la tendance : « Ce lotissement n’est pas
pour but de faire de la location saisonnière », insiste la maire,
Nathalie Bernard lors du conseil municipal du 7 juillet 2023.
Quels outils ont été mis en place pour réserver ces lots à usage de
résidence principale ?
Le règlement voté par les élus précise les conditions de vente, telles que
les droits et les engagements des acquéreurs dont la clause de sauvegarde, les
dispositions concernant la vente des lots à usage de résidence secondaires,
ainsi que les conditions pour éviter toute spéculation en cas de revente.
Combien de lots seront disponibles à la vente ?
Vingt et un lots sont en accession libre, cinq lots sont réservés aux
primo-accédants, propriétaires de petits logements et résidents permanents.
Les travaux de viabilisation sont presque terminés, la commercialisation des
terrains débutera le 4 septembre 2023. « Au moment de la
précommercialisation, nous avons reçu près de soixante demandes »,
indique la maire.
Combien faudra-t-il débourser pour acquérir un terrain ?
Le budget total de l’opération (acquisition, travaux de viabilisation…)
monte à 1 479 000 €. La commune, via son budget principal, verse une
subvention de près de 160 000 €. La différence sera financée par la vente des
lots. Déduction faite de la participation aux réseaux de Morlaix Communauté,
le coût de revient s’établit à 102 € le m².
Pour les 21 lots en accession libre, les élus fixent le prix du m² à 95 €
(46 075 € pour 485 m², par exemple). Pour les cinq lots réservés aux
primo-accédants, le m² est établi à 60 € (24 960 € pour 416², par exemple).
« Si la commune fait un effort financier, ce n’est pas pour faire du
gîte genre Airbnb », résume la maire de Plougasnou.
Claude Charles, nouveau conseiller municipal
Claude Charles, nouveau conseiller municipal. | OUEST-FRANCE
Claude Charles a été installé conseiller municipal, jeudi. Il remplace Nicole
Cueff démissionnaire : « Ce n’est pas une surprise, Nicole avait
annoncé, en 2020, qu’elle arrêterait à mi-mandat », informe la
maire. Conseiller municipal durant le premier mandat, Claude Charles n’est pas
inconnu. « Maintenant que je dispose d’un peu plus de temps, je suis heureux de
rejoindre l’équipe. Les affaires sociales au CCAS, la culture et le patrimoine
m’intéressent beaucoup. »
Locquirec.
Projet à l'ancien presbytère : Sauvegarde du Trégor-Goëlo déboutée
L'association Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, opposée
au projet porté par la mairie de Locquirec à l'ancien presbytère, a été
déboutée au tribunal administratif de Rennes.
Le tribunal administratif de Rennes a débouté pour un vice de forme
Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, qui voulait faire annuler le
permis de construire accordé en juin 2020 par le maire de Locquirec à
sa commune pour édifier « un espace de coworking » et une salle polyvalente à
la place de l’ancien presbytère.
La préoccupation du jardin du curé
La commune de Locquirec envisage en fait de réhabiliter son ancien
presbytère en édifiant « une extension au nord », en procédant à la
« réfection de la salle d’exposition » et en créant « une salle polyvalente ».
« Les associations ne se sont jamais opposées à ce que l’ancien presbytère
soit réhabilité et devienne un espace de coworking », avait réagi à ce sujet
le président de la fédération d’associations, dans un communiqué de presse
transmis après l’audience du 16 juin 2023, où il n’était ni présent ni
représenté par un avocat.
« Au contraire, cette réhabilitation du presbytère a été saluée comme une
initiative heureuse de la commune », avait insisté Yves-Marie Le Lay.
« Les associations avaient comme seul souci de préserver le jardin du curé
: il était menacé de destruction par l’édification d’une salle polyvalente
supplémentaire alors que la commune en dispose déjà suffisamment. »
Mais Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre « n’a eu d’autres choix » que de
contester le projet d’ensemble : il avait fait l’objet d’un « permis de
construire unique » alors que la fédération d’associations avait demandé
« avant cette audience » au maire Gwénolé Guyomarc’h de « refaire un
permis séparé pour la salle polyvalente » : elle avait l’intention de le
« porter devant les tribunaux ».
« Mais cette demande n’a jamais eu de suite », avait regretté Yves-Marie Le
Lay dans son communiqué de presse.
Reste que le tribunal administratif de Rennes a finalement rejeté la
requête de la fédération d’associations pour un problème de forme,
comme l’avait préconisé le rapporteur public à l’audience.
« L’association a produit un procès-verbal de la réunion de son conseil
d’administration habilitant son président à introduire un recours à l’encontre
du permis de construire litigieux », commencent par rappeler les juges dans un
jugement en date du 3 juillet 2023.
« Cependant, alors que le procès-verbal ne mentionne pas le nom du
président, l’association n’a pas justifié, en dépit d’une mesure d’instruction
en ce sens, du nom du président habilité à la représenter. »
Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre a bien produit avec sa requête ses
« statuts modifiés », enregistrés en préfecture le 31 juillet 2020. Mais « ils
ne peuvent pas être pris en compte », souligne le tribunal administratif de
Rennes : l’affichage de la demande de permis de construire en mairie de
Locquirec était « déjà intervenu depuis le 28 février 2020 ».
Les juges ont donc fait droit à la « fin de non-recevoir » qui avait été
soulevée par l’avocat de la commune.
L’association – qui a été condamnée à verser 200 € à la commune pour
ses frais de justice – a jusqu’au 3 septembre 2023 pour faire appel du
jugement : lors de l’audience, le rapporteur public avait trouvé un
argument valable sur le fond du dossier.
En effet, l’ancien presbytère est situé à proximité d’un « bâtiment
historique », puisque l’église de Locquirec est « classée » aux Monuments
historiques. L’architecte des Bâtiments de France (ABF) avait « donné son
accord le 3 mars 2020 », mais le permis litigieux n’a pas été « précédé d’un
permis de démolir le préau existant » pour en faire des « sanitaires »,
avait-il expliqué.
« J’ai baigné dans le cinéma » : Marie Portolano préside
un ciné-club associatif en Finistère
Étienne LANNUZEL. Publié le
La célèbre journaliste est
présidente de l’association Ciné de la Baie, un tout jeune ciné-club fondé par
ses parents, à Plougasnou (Finistère). Elle détaille la programmation du
festival du film jeunesse, qui aura lieu le mercredi 19 et le jeudi 20 juillet
2023, entre la salle municipale et la pointe de Primel.
Marie Portolano était présente pour la sixième projection de
l’association, le film d’animation Josep, le dimanche 25 juin 2023, à
Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Comment Marie Portolano, passée par le Canal Football Club et
récemment nommée animatrice de Télématin, sur France 2, a-t-elle pu
devenir présidente de l’association Ciné de la Baie, à
Plougasnou (Finistère) ?
La journaliste raconte.
Comment êtes-vous arrivée à la tête du ciné-club de Plougasnou ?
Mes parents (Françoise Camet et Jean-Marc Portolano, N.D.L.R.) y habitent
depuis 18 ans et je suis très attaché à la commune. J’y ai d’ailleurs moi
aussi acheté une maison.
Lorsqu’ils ont créé l’association Ciné de la Baie, fin 2022, ma mère
souhaitait qu’une femme et que quelqu’un de plus jeune prenne la présidence.
Ceci dit, j’ai bientôt 40 ans, je ne sais pas si cela montre une image jeune
(rires).
Mes parents sont fans de cinéma. Lorsque j’étais enfant, ils me forçaient à
regarder les films d’Akira Kurosawa ou de François Truffaut. Puis j’ai suivi
pendant trois ans des cours dans une faculté de cinéma. J’ai toujours baigné
dans cet univers.
Pourquoi vous investir dans cette association ?
On voulait d’abord faire quelque chose de commun avec mes parents. Et je
trouve ça hyper intéressant pour la culture, dans une commune où il n’y a pas
de cinéma (les premières salles sont situées à
Morlaix et Plestin-les-Grèves, à plus de
quinze kilomètres, N.D.L.R). On veut ramener la jeunesse dans les salles et
leur permettre de se forger une cinéphilie.
On espère que le festival va nous propulser encore plus dans les communes
environnantes, notamment Locquirec, qui dispose d’un public assez jeune.
Parlez-nous justement du Festival du film jeunesse, en juillet.
Trois films seront projetés en plein air, sur la prairie de la pointe de
Primel. E.T., l’extra-terrestre, le premier soir, un film qui
rassemble et touche petits et grands, L’Enfant lion, un conte
africain sur l’amitié entre l’Homme et l’animal, et un très beau
court-métrage, Fanfare. Deux autres longs-métrages, Wadjda
et Le Chant de la Mer, seront diffusés dans la salle municipale.
Il y aura aussi des rencontres avec des réalisateurs et des scénaristes. De
nombreux élèves du collège François-Charles seront investis comme bénévoles,
grâce à l’investissement du
principal, Hervé Simon. Et il y aura même un
atelier gratuit sur le maquillage et les effets spéciaux au cinéma.
Pratique. Ciné de la Baie organise le premier
Festival du film jeunesse de Plougasnou, le
mercredi 19 et le jeudi 20 juillet 2023. Projections à 19 h et 22 h 30. Prix :
10 € les deux jours.
Plougasnou. Rassemblement devant la mairie
de Plougasnou à l'appel des maires de France
Une quarantaine de personnes ont participé au rassemblement devant la mairie
de Plougasnou suite à l'appel des maires de France.
Le Diben lundi 03 juillet 2023
Ordre du jour du
prochain conseil municipal
La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi
6 juillet 2023 à 18H00 à la Mairie
Ordre du jour :
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil
municipal du 8 juin 2023
- Information sur les décisions prises dans le cadre des
délégations accordées par le conseil municipal au Maire
FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Installation d’un nouveau conseiller municipal
- Modification de la composition des commissions
municipales
- CCAS : Remplacement d’un membre démissionnaire et
modification du nombre des membres du conseil d’administration
- Budget principal ; décision modificative 2023-01
- Subvention complémentaire à l’association des anciens
combattants
- Subvention au Réseau d’Aides Spécialisées Aux Elèves en
Difficultés
- Subvention aux projets pédagogiques des écoles
Recrutement d’un Volontaire Territorial en
Administration
Renouvellement de la convention de partenariat avec l’ULAMIR :
Maison France Services
Modification des tarifs du camping
URBANISME, TRAVAUX
- Lotissement communal des Hortensias : Prix de vente
définitif des lots, adoption du règlement d’attribution des
lots à bâtir, des conditions relatives à la vente et
modification du règlement du lotissement
- Cession de délaissés de voirie – LE LOGIS BRETON :
Résidence Léonce Pierre Le Gall
- Convention de cession immobilière et de travaux VRD –
ARMORIQUE HABITAT
PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRE
- Modification du règlement des services périscolaires et
de la tarification sociale du restaurant scolaire
Pleyber-Christ. Images du vernissage de
l'exposition des dessins de François Avril le 1er juillet.
Le soleil était au rendez-vous. L'exposition est ouverte tous les jours à la
Salle Anne de Bretagne du 02 juillet au 31 août de 10h à 12h et de 14h à 18h
sauf le dimanche matin, l'entrée est libre.
Prairie, bord de mer, site naturel protégé… Le top 5 des
cinémas en plein air en Finistère
Publié le
Dans un parc ou en bord de
mer, le cinéma se savoure aussi en plein air en Finistère. Voici notre
sélection pour se faire une toile, à l’extérieur, en juillet et en août 2023.
À Plonéour-Lanvern, le cinéma s’apprécie en plein cœur du parc
Raphalen durant l’été. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Saint-Évarzec, Tréméven, Braspart, Trégunc… En Finistère, une vingtaine de
communes proposeront au public, en juillet et en août 2023, de se faire une
toile, la tête sous les étoiles. Découvrez notre top 5 des cinémas en plein
air dans le département.
1 - Le Cinéma dans la prairie, à Quimperlé
Véritable institution à Quimperlé, le
Cinéma dans la prairie Saint-Nicolas invite
le public, depuis plus de vingt ans, à apprécier le 7e art dans une
ambiance champêtre, au bord de la Laïta. Durant six jeudis, en juillet et en
août, un long-métrage sera projeté à la tombée de la nuit.
2 - Cinéma plein air, à Porspoder
L’initiative,
lancée en 2021, a trouvé ses adeptes. Cinéma
plein air proposera deux projections, avec vue sur mer, dimanche 16 juillet et
lundi 14 août.
3 - Le festival Ciné de la baie, à Plougasnou
« Ciné, amour et fantaisie », tel est le thème de la première édition du
festival Ciné de la baie, axé plutôt jeune public. Les projections – quatre
longs et un court-métrage – auront lieu dans le cadre idyllique de la pointe
de Primel, site naturel protégé, à
Plougasnou, mercredi 19 et jeudi 20 juillet.
4 - Le cinéma revient à Plonéour-Lanvern
Plonéour-Lanvern lancera la saison du cinéma en plein air en Finistère,
samedi 1er juillet, au
parc Raphalen. Une session de rattrapage aura
lieu vendredi 18 août.
5 - La Nuit tous les chats sont gris, à Fouesnant
La classe armoricaine ! L’association La Nuit tous les chats sont gris
programmera une séance de cinéma en drive-in, chaque mercredi, sur le
site de Kerchann, à Beg-Meil. Piétons admis. Le premier rendez-vous est prévu
le 26 juillet et le dernier, le 23 août.
Du 15
juillet au 15 août 2023 42° Salon de peinture d’Art en
Plougasnou
L’association Art en Plougasnou vous invite au 42e
Salon de peinture de Plougasnou. 24 artistes, peintres, sculpteurs,
céramistes, graveurs, designers et photographe présenteront leurs nouvelles
créations sur les deux niveaux de l’ancienne Maison Prévôtale.
Peintres : Françoise Baume, Jean Charles
Bourven, Hervé Château, Thierry Citron, Bernard Marie Collet, Marie Détrée
Hourrière (Peintre officiel de la Marine), Jean-Pierre Garrault, Catherine
d’Hautefeuille, Élisabeth Even, Maryvonne Jeanne-Garrault, Pierre Jégou,
Danielle Le Bricquir, Patricia Mavromatis, Nicolas Tréanton, Agnès Trintzac
Après Plougasnou et Carantec, Morlaix candidate pour
devenir station classée de tourisme
Publié le
Moins de 500 villes en France
sont aujourd’hui des stations classées de tourisme. Localement, on compte
Plougasnou, Carantec ou encore Roscoff et Plouescat. La Ville de Morlaix veut
mieux commercialiser ses activités touristiques.
Morlaix dépose un dossier de candidature pour devenir station
classée de tourisme. | ARCHIVES VINCENT MOUCHEL/OUEST FRANCE
Elle devrait avoir des nouvelles de sa candidature après l’été. La Ville de
Morlaix va déposer un dossier pour devenir station classée de
tourisme,
comme ses voisines littorales Plougasnou ou
encore Carantec (Finistère).
Moins de 500 communes le sont à l’échelle de la France. « Cela
permettrait de mieux commercialiser les activités touristiques »,
justifie le maire, Jean-Paul Vermot.
Des offres hôtelières à muscler à l’avenir ?
Pour candidater, il faut donc que la ville puisse s’appuyer sur plusieurs
critères, comme l’offre commerciale, d’accessibilité, de proposer le wifi à
certains endroits, etc. « Le seul critère où l’on est un peu juste
mais suffisant, c’est l’offre hôtelière, car nous disposons de 72,3 % d’unités
classées ».
En effet, l’hôtel Saint-Melaine a fermé définitivement ses portes et les
annonces Airbnb, concurrentielles, ont
explosé. Elles sont au nombre de 264 et ne sont comptées dans ces critères.
« Le but est de faire rester les gens le plus longtemps possible à
Morlaix, qu’ils ne soient pas une clientèle uniquement de passage »,
complète le premier adjoint, Patrick Gambache.
C’est le débat qui a animé les
discussions du conseil communautaire de ce lundi 26 juin 2023. La question a
été soulevée lors du vote pour la nouvelle avance remboursable de 500 000 € à
destination de la jeune compagnie d’aviation Celeste. Pour rappel, celle-ci ne
fait pas encore voler d’avions et c’est la deuxième avance dont elle bénéficie
de Morlaix communauté. Les élus ont justifié ce choix, dans le contexte de
réchauffement climatique.
Les élus de Morlaix communauté ont voté une nouvelle avance
remboursable de 500 000 € pour la future compagnie d’aviation Celeste, lundi
26 juin 2023. Cela a suscité un long débat. Photo d’illustration. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
De quoi faire réagir l’élue de Pleyber-Christ, Nolwenn Malengreau.
« Quels sont les enjeux d’une telle compagnie, qui se positionne sur une ligne
déjà opérée par une autre ? Céleste s’était engagée à créer 60 emplois mais il
n’y en aura, en réalité, que 28 équivalents temps plein, à Morlaix. On leur
propose 2 millions d’euros à taux zéro, que l’on n’utilisera pas pour d’autres
projets. »
Et l’élue de poursuivre : « Je ne peux que me réjouir de cette
reconstruction de l’écosystème (du secteur aérien). Mais ces
acteurs qui affirment être dans la transition écologique et la décarbonation,
c’est du
green washing !Le réchauffement
climatique est une réalité et le secteur aérien en aussi responsable. »
Nolwenn Malengreau a donc voté contre.
Les arguments nuancés : « Des billets de train plus chers »
Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez, rappelle que « notre
souci, dans le Finistère, c’est l’enclavement. On a créé la 2x2 voies pour
garder nos jeunes travailler chez nous. J’attends beaucoup de l’État
concernant le ferroviaire. En attendant, je fais le choix de voter pour cette
aide. »
Pour le maire Insoumis de Pleyber-Christ, Julien Kerguillec, il n’est
« pas évident de se positionner sur le sujet. On a une ligne de train
grande vitesse, et ce n’est pas normal que les billets de train soient plus
chers que ceux de l’avion ». Il s’est abstenu lors du vote.
Enfin, l’élue morlaisienne Nathalie Barnet, même si elle travaillait
auparavant chez HOP !, ne peut pas se « réjouir de l’augmentation de
4 % des flux des passagers dans les avions. Il ne faut pas oublier
d’accompagner aussi la transition de l’économie locale, sociale et
solidaire. »
Les arguments pour : « Accompagner la transition de
l’aérien »
L’argument de développement a été avancé notamment par la vice-présidente
chargée de l’économie Solange Creignou. « Le transport aérien est en
croissance, on doit être en capacité de répondre à ses attentes. Nous avons
déjà mobilisé de l’argent public pour aider des entreprises
d’agroalimentaires, sans savoir si cela serait un succès ou pas. »
Elle espère d’ailleurs que Celeste fera voler ses premiers avions « en
septembre 2023 ».
Le maire de Plouégat-Guérand, Renaud de Clermont-Tonnerre, est optimiste. « Je
crois en notre capacité à trouver les solutions grâce au progrès. La
transition ne peut pas se faire d’un coup et l’action à mener sur l’aérien est
plus globale. » Des propos appuyés par le président de Morlaix
communauté, Jean-Paul Vermot. « En votant cela, j’espère qu’on aura
bien accompagné la transition de l’aérien. C’est le but, le seul. »
David Marsais, du Palmashow, invité d’un ciné-club dans
le Finistère
Publié le
L’humoriste, qui prête sa voix
au film d’animation Josep, projeté le dimanche 25 juin 2023 à Plougasnou
(Finistère), était invité par l’association Ciné de la Baie.
Françoise Camet, l’une des fondatrices du ciné-club Ciné de la
Baie, à Plougasnou, Aurel, réalisateur du film d’animation « Josep », et David
Marsais, du Palmashow. | OUEST-FRANCE
Journée de stars, ce dimanche 25 juin 2023, à
Plougasnou (Finistère).
David Marsais, le célèbre humoriste du duo Palmashow, était présent dans la
salle municipale pour la projection du film Josep, proposée par
l’association Ciné de la Baie.
Marie Portolano et Grégoire Ludig également présents
Le comédien prête en effet sa voix dans ce long-métrage qui retrace
« la partie la plus française » de la vie de Josep Bartoli, un
dessinateur et homme politique espagnol. Le réalisateur, Aurel, avait aussi
fait le déplacement pour parler de son film.
La journaliste Marie Portolano, présidente du
ciné-club de Plougasnou, était également présente avec son compagnon, Grégoire
Ludig, qui se trouve être l’autre moitié du Palmashow.
Ciné de la Baie organise son premier
festival du film jeunesse, les 19 et
20 juillet prochains, avec notamment des projections de films en plein air,
sur la prairie de la pointe de Primel.
Pour renforcer la sécurité en mer, la gendarmerie
maritime de Roscoff livre ses conseils
Étienne LANNUZEL. Publié le
Samedi 24 juin 2023, l’amicale
nautique La Méloine a convié, à Plougasnou (Finistère), la brigade de
gendarmerie maritime de Roscoff, pour deux heures de prévention. L’occasion de
rappeler quelques règles de sécurité aux plaisanciers.
Une quinzaine de bateaux ont participé à l’opération de
prévention, au port du Diben. | OUEST-FRANCE
La saison touristique est lancée. Comme chaque été, la fréquentation
devrait être dense sur le littoral breton. Pour rappeler les règles
élémentaires de sécurité en mer, l’association nautique La Méloine, à
Plougasnou (Finistère),
a organisé une opération de prévention sur le port du Diben, le samedi 24
juin 2023, en collaboration avec la brigade de gendarmerie maritime de
Roscoff, entrée en service en septembre 2022.
La division 240 réglementant les activités de plaisance a évolué en
2019. Les plaisanciers n’ont pas obligation de porter leur brassière de
flottabilité tout au long de leur sortie en mer. Mais ceci est fortement
conseillé. En cas de chute à l’eau, si la personne est inconsciente ou
blessée, le gilet de sauvetage permet de « maintenir les voies
aériennes dégagées », et d’éviter les noyades.
Le gendarme Milon et le maréchal des logis chef Gosselin, de
la brigade maritime de Roscoff, ont animé l’opération de prévention. |
OUEST-FRANCE
S’équiper d’un second coupe-circuit
Le coupe-circuit permet de stopper l’alimentation du bateau en cas
d’éjection du pilote. La présence d’un second coupe-circuit à bord permet aux
accompagnants de redémarrer l’embarcation et de venir secourir la personne
éjectée.
La vedette Escaut de la brigade maritime de Roscoff était
présente au port du Diben. | OUEST-FRANCE
Immatriculer sa bouée de sauvetage
Lors des contrôles, la brigade maritime constate trop souvent que
l’immatriculation du bateau ne figure pas sur les bouées de sauvetage.
Lorsqu’une bouée est retrouvée en mer, la présence du matricule permet
pourtant aux gendarmes de vérifier rapidement auprès du Cross (centre régional
opérationnel de surveillance et de sauvetage) s’il s’agit d’une perte ou d’un
besoin urgent de secours.
Plougasnou. Images de l'Assemblée Générale de Force 5
Photos pyb29
L’AG de Force5 s’est déroulée le soir de la Fête de la musique. Une vingtaine
de personnes étaient présentes. La presse locale était représentée par Philippe
Bescond du Télégramme qui n’a donc pas pu participer artistiquement à la Fête de
la musique sur la place de l’Église comme prévu. Il ne manquera pas de vous
relater cette AG dans son article. De Plougasnou, l'association environnementale
"APPBS" était représentée par son président Éric Robillot et son
secrétaire qui au moment des questions diverses, ont été réconfortés par les
précisions de Françoise Genevois représentante de la commune (2ème
ajointe à l’environnement…) sur l’emplacement de l’aire de carénage.
En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de
problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour
une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage
décision.
Le Diben dimanche 18 juin 2023
Plougasnou. Commémoration de l’appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940.
La cérémonie organisée par l’association "Les Copains d’@bord" s'est déroulée
au Port du Diben à 11h, au pied du rocher portant la stèle "Oiseau de la
tempête". La jeunesse de notre commune n'était pas représentée.
EN IMAGES. Surtout ne jetez rien, la mer commence ici
dans le bourg de Plougasnou
Publié le
Du bourg de Plougasnou
(Finistère) à la plage de Primel, tel peut être le trajet d’un mégot jeté par
terre. Mercredi 14 juin, les membres du conseil municipal des jeunes ont bombé
des messages à côté d’avaloirs, pour rappeler aux habitants qu’« Ici commence
la mer ».
« Ici commence la mer », inscrit au pochoir par les jeunes du
CMJ, devant la boulangerie, en centre bourg. | OUEST-FRANCE
Pour une fois qu’ils ont eu le droit d’utiliser des bombes, ils ne s’en sont
pas privés. Mercredi 14 juin, des enfants du CMJ (conseil municipal des jeunes)
ont concrètement lancé
l’opération « Ici commence la mer », portée par
le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Léon-Trégor, et relayée
par la commission environnement-biodiversité de Plougasnou.
Rue des Martyrs, à Plougasnou, les pochoirs sont réalisés avec
une bombe de peinture non polluante. | OUEST-FRANCE
En matière de pollution, la jeune Maya résume bien la situation :
« Les gens font attention à ne plus jeter leurs bouteilles en plastique, mais
les mégots, parce qu’ils sont petits, sont jetés dans la rue. Ils finissent
dans la mer. »
Mégots, papiers et hier, les masques prennent insidieusement le chemin de
la grande bleue par les bouches d’égouts. Ce moyen pédagogique de
sensibilisation vise à rappeler la différence entre les eaux usées, qui sont
traitées, et les eaux pluviales qui ne le sont pas.
Au moins une trentaine de mégots
Devant la boulangerie, ou encore devant le bar-tabac, les enfants taguent
le slogan à la bombe de peinture non polluante.
« Une bonne chose, souligne Antoine, serveur au bar La
Terrasse. Tous les soirs, quand je balaie, je ramasse au moins une
trentaine de mégots. On va les mettre dans un bocal en verre afin de
sensibiliser les fumeurs à ne plus jeter leurs mégots par terre. »
Livia montre des mégots dans le caniveau, devant le bar-tabac.
| OUEST-FRANCE
Des pochoirs ont ainsi été bombés dans le bourg, à Poulbraou, au Diben, à
proximité des anciens viviers et du café ou encore à Térénez.
Devant le Kfé du port au Diben, les enfants préparent le
terrain avant l’opération de peinture au pochoir. | OUEST-FRANCE
D’autres actions de sensibilisation sont prévues. « Nous
reviendrons ramasser les mégots qui traînent », souligne Françoise
Réguer, adjointe à la jeunesse.
De son côté, le SAGE a prévu une sensibilisation, le mardi matin, sur le
marché de Plougasnou. « Le message le plus important est que les
déjections canines, les déchets, les solvants ou encore les graisses ne
doivent plus être jetés directement dans les avaloirs », précisent
les membres de la commission.
Un été en mode guinguette au chantier naval de Plougasnou
Publié le
Yann Roland accueille sur le
terre-plein de son chantier naval, au port du Diben, à Plougasnou (Finistère),
le food truck de Johanna Nelson. On peut aussi y jouer au palet ou au croquet.
Le food truck de Johanna Nelson, sur le chantier naval de Yann
Roland. | OUEST-FRANCE
Elle entame sa première saison aux commandes d’un food truck, au bord de
l’eau, au port du Diben, à
Plougasnou (Finistère). Avec bonheur.
Originaire des Bouches-du-Rhône, Johanna Nelson en parle avec le regard
pétillant et le sourire jusqu’aux oreilles.
Elle est installée entre le chantier naval, avec ses hangars à bateaux, et
le fond de l’anse du Diben, où sont échoués L’Etreom, vieux chalutier
désarmé en 1996 et le Kalinka, un palangrier construit en 1964.
« Au départ, je voulais m’installer à Locquirec, avec mon camion »,
explique la jeune femme qui a travaillé quatre années au restaurant La dame de
nage sur le port de la presqu’île. « Sans aucune réponse de la
commune, je ne savais pas où m’installer. Yann Roland m’a proposé de venir sur
le terre-plein de son chantier. Je ne le regrette pas. J’étais loin d’imaginer
un tel accueil. »
Une ambiance de guingette !
La clientèle, rassemble les locaux, les randonneurs, les touristes à vélo
et les gens qui travaillent. C’est ce qui ravit Johanna : « C’est très
convivial. Les gens s’assoient à table ou au bord du quai, face aux bateaux, à
la bonne franquette, et en profitent pour faire une partie de palets. »
Une ambiance… de port !
« Les enfants font du coloriage et jouent dans l’annexe prêtée par
le chantier naval. On va même pouvoir boire un verre autour d’un bateau en
bois qui va servir de bar. Ça fait guinguette ! »
La carte du Pap’oyo – nom inspiré par son chat – propose des
burgers, wraps et autres feuilletés, des salades italiennes et de la mer ou
encore des spaghetti de légumes. Des spécialités variées et gourmandes qu’elle
prépare elle-même.
Service jusqu’à 22 h
« Je sers en continu jusqu’à 22 h », précise Johanna qui
souhaite proposer une offre de restauration et de buvette décalée à des
moments où les restaurants classiques sont notamment fermés. « J’ai
toujours trouvé dommage de ne plus servir les clients après 13 h 30 ou le soir
après 21 h. En été, les gens aiment bien manger plus tard. »
Pap’oyo, 6, rue de l’Abbesse au Diben. Parking dans un
espace enherbé situé en fac, de l’autre côté de la route. Ouvert tous les
jours de 11 h 30 à 22 h, fermé les mercredis et jeudi en juin, et seulement le
mardi en juillet et août. Contact : 06 03 13 79 88 - papoyotruck@gmail.com
La SARL "Trégor Maine Services" est implantée à Kermébel
à Plougasnou, elle est spécialisée dans le secteur d'activité de la réparation
et la maintenance navale.
Originaire de Morlaix, Charlotte Yven suit les traces des
grandes navigatrices
Étienne LANNUZEL. Publié le
Victorieuse de la Transat
Paprec, en mai 2023, Charlotte Yven a pris goût à la voile en baie de Morlaix
(Finistère), où elle a grandi. La navigatrice est aujourd’hui membre du Pôle
Finistère Course au Large, à Port-la-Forêt, haut lieu du sport professionnel.
Charlotte Yven, 26 ans, a intégré le Programme Skipper Macif,
en 2022. | PIERRE BOURAS
Charlotte Yven n’avait jamais passé plus de cinq nuits sur un bateau. Mais
pour sa première transatlantique, en mai 2023, la Finistérienne de 26 ans a dû
passer dix-huit jours en mer pour rallier Saint-Barthélemy depuis Concarneau,
lors de la Transat Paprec, raflant au passage
son premier titre dans une course au large.
Charlotte Yven et Loïs Berrehar ont remporté la seizième
édition de la Transat Paprec. | TRANSAT PAPREC
Une performance qu’elle attribue d’abord à un « travail d’équipe »
et à l’expérience de son coéquipier, Loïs Berrehar, plutôt qu’à son talent,
forgé en baie de
Morlaix (Finistère).
De l’Optimist à la course au large
Sur le papier, rien ne la prédestinait à une carrière professionnelle.
Fille d’un gérant de grande surface et d’une institutrice, Charlotte Yven fait
ses classes à la Société des Régates de Térénez, à
Plougasnou, qu’elle intègre à l’âge de dix
ans : « J’ai toujours été proche de la mer. Ma famille avait un
bateau, nous partions les week-ends. Je faisais de la pêche à pied, des
balades sur la côte », raconte l’ancienne élève du collège du
Château.
De beaux résultats sur Optimist la conduisent jusqu’au championnat de
France. Après un an sur laser, elle découvre le 420 en section sports études
au Pôle France Voile de Brest. Et pense déjà au plus haut niveau :
« C’est l’esprit lorsqu’on entre dans ce genre de cursus. » Une
formation d’élite qu’elle poursuit en parallèle de ses études d’ingénieur à
l’INSA de Rennes, avant de virer de bord pour la course au large, en 2019.
Dans les pas des plus grands
La jeune skippeuse multiplie les convoyages, avant d’être sélectionnée par
la Team Vendée Formation, en 2021. Elle rejoint
Saint-Gilles-Croix-de-Vie et prend le départ
de ses premières courses longue distance, en solitaire : « La mer peut
être hostile, partage Charlotte Yven. Est-ce que le large
allait vraiment me plaire ? Je cochais des cases. Une nuit, puis une course,
puis deux nuits. À chaque fois, j’accrochais. »
Charlotte Yven à bord d’un Figaro Beneteau 3. | JEAN-BAPTISTE
D’ENQUIN
Elle prend part à la mythique Solitaire du Figaro,
dans le cadre des championnats de France, lors desquelles seules quelques
femmes concourent face à une trentaine d’hommes. Bis repetita l’année
suivante : « Une course particulière, départagée au cumul de temps.
Tout le monde navigue sur le même bateau : c’est le choix du marin qui fait la
différence. »
À l’automne 2022, dans le cadre du Programme Skipper Macif, elle rejoint
le Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt, « d’où sont sortis
les plus grands : Armel Le Cléac’h, François Gabart, etc. ».
Une carrière construite « étape par étape », dans le
sillon d’illustres voileux. Charlotte Yven prépare le Tour de Bretagne, début
juillet, avant une nouvelle Solitaire du Figaro, en août. Avant un nouveau
passage de cap ? « Je veux continuer à naviguer et à faire ce métier,
répond modestement la Morlaisienne. Quand je suis en mer, je suis
bien. »
Plougasnou. Le conseil municipal des jeunes « tague » les avaloirs
Publié le
Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les avaloirs dans
plusieurs quartiers de la commune. | OUEST-FRANCE
Demain, les membres du conseil municipal des jeunes vont « taguer » (en toute
légalité) des avaloirs préalablement préparés par les services techniques de la
commune de Plougasnou. « Ce sera dans différents endroits de la commune,
au bourg, à Poulbraou, à Primel-Trégastel, au Diben, à Térénez, Saint-Samson et
Kermouster, détaille Jean-Luc André, conseiller municipal. Les
avaloirs recueillent les eaux pluviales qui alimentent les ruisseaux et les
rivières. Jetés sur la chaussée ou dans l’avaloir, les mégots, emballages,
solvants, produits chimiques ou encore déjections canines, arrivent directement
dans la rivière, puis en pleine mer. Par cette action, les jeunes souhaitent
sensibiliser la population. »
Plougasnou va créer sa médiathèque dans l’ancienne
école : ouverture prévue fin 2025
Publié le
La commune de Plougasnou
(Finistère) lance son projet de médiathèque dans l’ancienne école, rue de
Primel. D’un peu plus de deux millions d’euros, ce projet phare de la
mandature devrait ouvrir au public, fin 2025.
Rue de Primel, l’ancienne école et le logement de fonction des
instituteurs, vont muer en médiathèque. | OUEST-FRANCE
Où en est le projet de médiathèque à Plougasnou ?
La future médiathèque est l’un des projets phares des années à venir. En
réflexion depuis plusieurs mois, l’étude de faisabilité a été présentée jeudi
8 juin au conseil municipal par Aurélie Pichon, du cabinet Eilad. La réflexion
est partie de l’inadaptabilité de l’actuelle bibliothèque aux attentes des
habitants.
Que dit cette étude ?
L’idée est d’installer le nouvel équipement dans les locaux de l’ancienne
école, rue de Primel, à mi-chemin entre le centre-bourg et la salle
municipale. « La cour permet d’envisager une extension des bâtiments
existants, l’ensemble pourra être connecté au réseau de chaleur de l’école. »
À quoi faudra-t-il s’attendre ?
Ce nouvel espace, à destination de trois mille habitants, se répartira sur
400 m², il offrira des espaces pour les collections adultes, ados, jeunesse et
petite enfance, un espace numérique et des lieux d’animation et de travail. « Nous
intégrerons un petit jardin dans la cour, on pourra se garer sur les deux
parkings de la rue de Primel, prévoit Nathalie Bernard, maire.
Le réaménagement de la rue entre le cabinet des kinés et l’office de
tourisme est envisagé, mais, ce sera pour plus tard. »
Quelles sont les difficultés de ce chantier ?
Le bâtiment des années 70 est ancien, il comprend de l’amiante notamment au
niveau des canalisations. On ne sait pas si l’empoutrement actuel supportera
le bois des rayonnages. Par ailleurs, il n’est pas certain que la charpente en
l’état puisse permettre l’installation de panneaux photovoltaïques. La
restructuration mettra en œuvre des matériaux biosourcés, le niveau thermique
RE2020 sera visé.
Combien ça va coûter ?
Plus de deux millions TTC. Montant pour lequel la commune sollicitera les
subventions auprès de l’État, de la Région, du Conseil départemental et de
Morlaix communauté. « Nous pouvons espérer 67 % d’aides,
souligne la maire. Ce projet qui reviendra à environ 650 000 € HT, à
la commune, sera travaillé en parallèle du réseau des médiathèques de Morlaix
communauté. » Jean-Luc André, conseiller municipal de l’opposition,
tout en soulignant « le beau projet », fait remarquer qu’il
ne sera pas neutre, « 219 € par habitant. »
Quand sera-t-il livré ?
La consultation de maîtrise d’œuvre sera lancée en juillet prochain.
« Le planning est ambitieux, il prévoit une ouverture au public en
décembre 2025 », précise Nathalie Bernard.
Coupe des ajoncs, coiffes apprêtées… Tout sera prêt pour
le pardon de Saint-Jean-du-Doigt
Publié le
À Saint-Jean-du-Doigt
(Finistère), la préparation du pardon du 25 juin mobilise les habitants.
Samedi 3 juin, les hommes coupaient les ajoncs qui vont servir à construire le
tandad (feu), tandis que les femmes apprenaient à plier les coiffes.
Jean-Yves Masson (au centre) montre aux nouveaux bénévoles,
comment ficeler un fagot d’ajoncs. | OUEST-FRANCE
C’est une tradition de plus de cinq cents ans. La coupe de la lande a lieu
le premier samedi de juin, à l’approche de la Saint-Jean et de son grand
pardon du 25 juin.
Sur les hauteurs de Saint-Jean-du-Doigt, face à la mer, une vingtaine de
bénévoles se sont retrouvés pour confectionner les trois cents fagots qui
seront brûlés pour le tantad. Jean-Yves Masson dirige l’équipe, il a préparé
les ficelles : « Il y a beaucoup de nouveaux, des retraités et pas mal
de jeunes à qui il faut montrer la technique. »
Jean-Yves Masson avec Guy Mougeot, un nouvel habitant, ravi de
participer à cette coupe de la lande. | OUEST-FRANCE
Pour la réussite de l’opération, il faut une bonne lande, pas trop grosse
pour la faucheuse. Une fourche de fortune pour tenir les ajoncs, une serpe et
surtout de bons gants pour se prémunir des piquants. Les plus prudents ont
revêtu une cotte de travail.
« Les fagots seront laissés à sécher à sur place, nous viendrons
les chercher la veille du pardon. » Le bûcher de plus de cinq mètres
sera monté à Pen ar C’hra. « Il ne faut pas qu’il penche, c’est toute
une technique. »
Des châles noirs pour les femmes mariées
De leur côté, les femmes préparent activement le défilé d’avant la messe.
« Une coiffe ne se pose pas n’importe comment, elle exige une pose en
plusieurs étapes. » Un savoir-faire que maîtrise parfaitement Denis
L’Higuinen, venu expliquer comment la poser. Policier à Morlaix, il vit
pleinement de sa passion. Il brode et collectionne les costumes qu’il
restaure.
Denis L’Higuinen explique comment plier la coiffe que
porteront les femmes. | OUEST-FRANCE
« C’est comme pour les châles, poursuit Denis.
Dans la tradition, ces derniers pouvaient être colorés mais obligatoirement
noirs si la dame était mariée ou en deuil. »
Jupe noire longue, corsage blanc ou noir avec boutonnage jusqu’en haut,
chaussures noires fermées, tablier, châle et broche pour les dames. Les hommes
porteront le bragou bras ou le pantalon foncé, une chemise blanche à manches
longues et des souliers noirs. « Mais toutes personnes qui possèdent
des costumes d’autres régions seront les bienvenues », précise celui
qui, le jour du pardon, revêtira la redingote, apparue en 1910.
Dimanche 25 juin, quatre-vingts personnes défileront derrière les bannières
et croix des paroisses voisines. « Si des personnes veulent nous
rejoindre, pas de problème, il nous reste des costumes. » Il suffit
de contacter Ghislaine, au 02 98 72 41 55.
Pardon de Saint-jean-du-Doigt, dimanche 25 juin à partir de 14 h.
Hôtel emblématique de Saint-Jean-du-Doigt, le Ty Pont est
à vendre
Publié le
Fermé depuis 2007,
l’hôtel-restaurant du Ty Pont est à vendre. Retour sur l’histoire de ce lieu
emblématique, qui a marqué la commune de Saint-Jean-du-Doigt au cours du XXe
siècle.
L’hôtel-restaurant du Ty Pont se trouve à 600 mètres de la
plage. | OUEST-FRANCE
Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt ont peut-être pu apercevoir, aux
fenêtres d’une grande bâtisse près du pont, une pancarte rouge et blanche sur
laquelle sont inscrits les mots « à vendre ». L’ancien hôtel-restaurant Le Ty
Pont est de nouveau en vente et cherche acquéreur.
C’est un lieu emblématique qui fait partie du paysage, une institution.
« Tout est parti du bar-épicerie ouvert en 1920, par ma grand-mère, Perrine,
se souvient
Françoise Cléach. En 1931, la famille
construit une nouvelle maison avec un bar, une petite salle, et au-dessus,
quatorze chambres. Mon père est mort en mer en 1957, j’avais neuf ans. Puis ma
mère, Marie, et mon oncle François, alors cuisinier, agrandissent
l’établissement. Il y a eu jusqu’à 46 chambres, et un grand grenier dans
lequel on jouait. »
« Les vacances de Monsieur Hulot »
Un paisible hôtel familial qui accueille les vacanciers à une époque où les
vacances à la mer deviennent un rite annuel, sous l’impulsion des congés
payés. « C’est tout à fait le film Les vacances de Monsieur Hulot
de Jaques Tati, poursuit Françoise Cléach. À l’époque, les
gens venaient quinze jours ou un mois, et arrivaient avec le car depuis la
gare de Morlaix. Ils prenaient tous leurs repas à l’hôtel, l’été, certains
nous emmenaient à la plage. »
L’histoire de l’hôtel est liée à celle de
Marie Remeur, décédée à l’âge de 103 ans, en 2016.
Elle était connue sous le nom affectueux de Marie Typont ou Mamie blanche, à
cause de son tablier. « Elle a eu des épreuves et a beaucoup
travaillé. Pour elle, le client était roi. Il y avait l’été et l’époque des
communions et des mariages. J’adorais ces samedis de fête, il y avait du monde
partout, le soir, la grande salle se transformait en piste de danse, maman
semait des paillettes de cire et le bal commençait. Toute la vie sociale
passait par le Ty Pont ! »
Marie Remeur, dans la salle de restaurant en 1973. | DR
Puis, Jean-Paul, le fils de Marie, et Maria, son épouse, ont repris l’affaire
de 1975 à 2007. Le nombre de chambres est réduit et le confort amélioré
« pour un classement deux étoiles », se remémore Jean-Paul
Rumeur. C’est le temps des banquets. Si l’établissement est toujours un
hôtel-restaurant, la clientèle a évolué, le marché de l’hôtellerie aussi avec
des séjours plus courts. « Les gens ne restaient plus que deux ou trois
jours, c’était aussi l’époque des voyages en car des clubs du 3e âge.
Mais c’est révolu, j’y verrai bien une résidence de tourisme et un restaurant.
Tout est à refaire. »
Les élèves attentifs et intéressés à La Passerelle et au
Centre Botanique, photos Y. Douguet
À l’invitation de l’association « Art en Plougasnou », 24 élèves de 4 ie du
collège François Charles ont visité à Brest, le 12 mai, le Centre d’Art
Contemporain "La Passerelle" et le Centre Botanique national. Ils étaient
accompagnés de leur professeur d'art plastique, M. Gestin, de Jean Rouve,
président d’Art en Plougasnou, d’Yves Douguet et de Françoise Terret-Daniel
vice-présidents.
Les jeunes sont revenus enchantés de cette initiation à l’art contemporain et de
la découverte du Centre Botanique.
Le 42 ie Salon « Art en Plougasnou » se tiendra cette année du 15 juillet au 15
août à la Maison Prévôtale.
Vous y serez les bienvenus.
Art en Plougasnou
Le Diben dimanche 04 juin 2023
Ordre du jour du
prochain conseil municipal
La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra
le : Jeudi 8 juin 2023 à 18H00 à la Mairie
Ordre du jour :
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil
municipal du 11 mai 2023
- Information sur les décisions prises dans le cadre des
délégations accordées par le conseil municipal au Maire
FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Mandat au Centre de Gestion du Finistère pour le contrat
groupe de titres restaurant
URBANISME, TRAVAUX
- Présentation de l’étude de faisabilité et de
programmation architecturale du projet de médiathèque -
Autorisation de lancement de l’appel d’offre du marché de
maîtrise d’œuvre
Les Algues vertes, le film, a
été présenté pour la première fois en avant-première, ce vendredi 2 juin 2023,
à Callac (Côtes-d’Armor). Un film dont on a beaucoup parlé sur un sujet qui
divise. Le retour de la salle a été excellent.
Inès Léraud et Pierre Jolivet, co-scénaristes du film « Les
Algues vertes », l’ont présenté pour la première fois, en avant-première à
Callac, (Côtes-d’Armor), vendredi 2 juin 2023. | OUEST-FRANCE
« J’ai refusé plein d’avant-premières à Paris, le faire en Bretagne
est naturel », lance Pierre Jolivet, le réalisateur, tout sourire ce
vendredi 2 juin 2023.
C’est dans le petit cinéma associatif de Callac, commune de 2 200 habitants
à trente minutes au sud ouest de Guingamp (Côtes-d’Armor), que
le film Les Algues vertesest diffusé
pour la première fois. « Une avant-première mondiale ! » Les
places, 150 dans la salle, se sont arrachées. « Le cinéma est en
ébullition depuis une semaine », sourit Erwan Floch’lay, le salarié.
Cette diffusion à Callac, c’est un retour de nombreux mois en arrière.
« C’est ici qu’on nous a accueillis pour visionner les premiers
rushs du film en grand écran. De bons souvenirs. Inès habite aussi à
côté. » Bien installés dans les sièges rouges, beaucoup de proches,
« mes parents, voisins, sources de mes enquêtes », glisse
Inès Léraud,
celle qui a inspiré le film avec sa BD à remous Les
Algues vertes, l’histoire interdite. Elle est co-scénariste du
film.
Dans les pas de la journaliste Inès Léraud
Pierre Jolivet se souvient du moment où il a lu la BD. « Je ne
savais pas quel film je pouvais en faire mais en réfléchissant, je me disais
que ce qui m’intéresserait le plus est de raconter l’histoire de celle qui a
fait cette bande dessinée. Comment on passe trois ans de sa vie à faire ce
travail. »
Inès Léraud, ici entre Pierre Jolivet et Rosy Auffray, voit sa
BD adaptée au cinéma dans un film sur les algues vertes. | OUEST-FRANCE
Le film est puissant, invite le spectateur à embarquer dans les pas de la
journaliste de radio, Inès Léraud, récemment installée en Bretagne, qui
cherche à faire éclater la vérité sur plusieurs morts : celles d’animaux,
celle de Thierry Morfoisse,
chauffeur mort d’un infarctus en 2009, à Binic, après avoir transporté des
algues vertes, et celle de Jean-René Auffray, décédé en 2016, lors d’un
jogging le long de la rivière Le Gouessant, entre Hillion et Morieux.
L’épouse de ce dernier, Rosy Auffray, est présente dans la salle, à
Callac. Dans le film, son rôle est central et interprété par l’actrice Julie
Ferrier. Les noms n’ont pas été changés. « On a seulement changé ceux
des adversaires, pour éviter un référé à 48 heures de la sortie du film »,
explique Pierre Jolivet, animé tout au long du tournage par la recherche de la
bonne distance « pour faire du cinéma sans trahir l’esprit, la
vérité ».
Des difficultés pour tourner
L’équipe est copieusement applaudie à l’issue de la diffusion. « Je
l’ai trouvé très, très beau ce film. Il traite de notre Bretagne depuis les
années 1950 », salue Didier. Un long échange s’est ouvert
sur les conditions de tournage, « il y a plein d’endroits où on
n’a pas eu le droit », et les stratagèmes, parfois, pour les
contourner. « On avait un double plan de travail en permanence. Pour
tourner dans les rues, on ne pouvait pas toujours arrêter les voitures alors
les assistants simulaient des faux accidents de vélo pour gagner du temps. Ça
n’a pas non plus été facile de trouver l’argent, car c’est un film qui dérange
un peu. »
La salle du cinéma de Callac était pleine, ce vendredi 2 juin.
150 personnes ont assisté à la première avant-première du film « Les Algues
vertes ». | OUEST-FRANCE
Des scènes n’ont pas pu se faire. « On avait écrit une grande
séquence avec Inès tirée d’un podcast dans une porcherie industrielle, on nous
avait accueillis, puis ça a été annulé quelques jours avant. On n’en a trouvé
aucune autre en France, ni en Belgique. Les réseaux sociaux marchent dans tous
les sens ! »
Mais Pierre Jolivet voulait faire ce film coûte que coûte « pour
trois raisons : le travail d’Inès, l’omerta au niveau d’une région,
je n’avais jamais rencontré cela, et l’emblème de l’histoire du monde : on a
créé, produit et là, avec les algues vertes, on voit qu’on a été trop loin. »
Le film sortira le 12 juillet au cinéma : « Le distributeur a une
demande colossale. Il se passe un truc. »
Le conseil municipal de Lanmeur, ce 25 mai, a approuvé le classement
des parcelles où se trouve le centre de tir de Kerven, sur la zone des
anciens blockhaus de Saint-Fiacre, à proximité d’un quartier d’habitations de
Guimaëc.
Ce classement a été proposé par Morlaix communauté dans le cadre de
la révision du PLUi-H.
Ces terrains ont été fléchés pour sortir de la zone « terrains agricoles »
et intégrer le zonage « Stecal » (secteur de taille et capacité d’accueil
limitées) et passent à un zonage spécifique NST à vocation de pratique du tir
sportif.
Réservé aux licenciés
Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette activité en place depuis 46
ans, en précisant les règles à respecter pour une bonne intégration des
bâtiments et la réduction des nuisances.
« Le centre de tir sera remis aux normes par l’ASPTT, un
hangar insonorisé sera construit ce qui diminuera les bruits pour le
voisinage. »
La maire veut rassurer les riverains
En mars dernier, les riverains du stand de tir, réunis en collectif, ainsi
que l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo, avaient fait part de leurs
inquiétudes, sur les nuisances qui pourraient s’aggraver.
En cause, l’ouverture du centre à l’entraînement des policiers, gendarmes
et douaniers du département.
La maire rassure : « Le centre de tir sera réservé aux 240 licenciés du
club. La gendarmerie et police ne viendront plus y tirer comme cela avait été
le cas durant les confinements. C’est une garantie. »
31 circuits de randonnée figurent sur un nouveau dépliant
pour sillonner une douzaine de communes, dont Guerlesquin, Botsorhel,
Plouégat-Moysan et Plouigneau.
«Lors d’échanges informels entre plusieurs élus du pays de Morlaix, nous
nous sommes rendu compte que les chemins de randonnée et de promenade sont un
patrimoine important, mais finalement peu valorisé, explique Yves Irrien,
adjoint de Plourin. Ces chemins qui sillonnent la campagne et qui sont un
véritable patrimoine historique et naturel».
Suite à ce constat, un groupe de projet s’est formé en novembre dernier,
composé de représentants de communes qui disposent de chemins de randonnée,
soit des chemins en conformité aux normes de la Fédération française de
randonnée, soit en cours de création ou de remise en état.
Une première action vient de prendre forme. Celle d’un dépliant intitulé
Rando nature en pays de Morlaix. Sept communes, dont Plouigneau, ont
collaboré à cette première initiative de communication, en invitant à la
promenade sur un ensemble de 31 circuits.
Plouigneau a intitulé sa rando nature «entre chapelles et plan
d’eau» avec trois circuits. L’un vers la Chapelle-du-Mur de 15 km et deux
variantes de 5 et 9 km. Les sentiers peuvent être de petite promenade, des
sentiers labellisés Grande Randonnée Pays du pays de Morlaix et des monts
d’Arrée et des sentiers VTT. Soit près de 250 km de sentiers pédestres et 150
km de chemins pour les VTT.
La rando est également à l’heure numérique. Un code-barre sur le
dépliant permet d’accéder aux sites internet des communes pour mieux
s’orienter. L’association Au fil du Queffleuth et de la Penzé et sa
directrice, Caroline Le Roy-Deniel, collaborent au projet. L’équipe a conçu le
dépliant.
Nous avons fait imprimer 3 000 dépliants distribués en une
seule fois, un one-shot, aux randonneurs du Tro Menez Are.
Un topoguide ?
Yves Irrien met également l’accent sur «d’autres éléments territoriaux à
valoriser à travers ce projet rando nature, comme des simples sentiers de
promenade, des cheminements doux, le patrimoine naturel et historique
et aussi les productions locales, l’offre de restauration ou d’hébergement».
En résumé, c’est un projet en construction. «C’est un petit truc que
nous voulons étendre. Nous sommes ainsi à la recherche de partenaires
financiers qui sont intéressés par notre initiative», lance Yves Irrien. Des
idées continuent à fuser.
Caroline Le Roy-Deniel avance «la création d’un topoguide». Yves Irrien
émet également l’idée «de guides, des retraités et passionnés de nature et
histoire locale ou la création d’une grande boucle, un grand chemin qui passe
par les douze communes».
Autour de
Lannion. Extraction de sable : c'est bien fini
Les élus de Lannion Trégor communauté ont validé la
renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation à ses droits d'extraire
du sable coquillier en baie de Lannion.
C’est évidemment à l’unanimité que les élus, lors du dernier conseil de
Lannion Trégor communauté, ont donné un avis favorable à la renonciation
définitive de la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) à ses droits
d’exploitation de la concession de sables coquilliers en baie de Lannion.
Voilà qui met un point final au dossier d’extraction de sable. Si l’arrêt
des travaux était effectif, la filiale du groupe Roullier «restait détentrice
d’un titre minier qui courait jusqu’en 2030», a rappelé Annie
Bras-Denis, vice-présidente à l’environnement.
«C’est une belle conclusion à un combat de presque dix ans, une
belle victoire pour le Trégor», a salué Joël Le Jeune, président de l’Agglo,
en première ligne de l’opposition à ce projet. «Il y a eu une mobilisation
extraordinaire du Trégor», a t-il dit, évoquant Corinne Ehrel, Alain Bidal et
Philippe Soufflet du Peuple des Dunes, Stéphane Guiguen et le service
environnement de LTC…
«Cette renonciation montre qu’il y a une prise de conscience du
groupe Roullier des dommages faits aux côtes bretonnes auparavant. C’est un
coup d’arrêt à ces autorisations d’extraction. Mais il ne faut pas oublier
qu’il existe beaucoup d’autres endroits dans le monde où l’on extraie encore
du sable», analyse Joël Le Jeune.
L’ancien président de l’Agglo a été salué et applaudi à son tour par
l’assemblée, à l’invite de Gervais Egault : «Merci pour ton obstination».
Lanmeur. Kervern : le centre de tir en cours de
régularisation
Publié le
Jeudi, le conseil municipal a
approuvé la création d’une zone de loisirs à Saint-Fiacre, où est implanté le
centre de tir. La maire a assuré que les forces de l’ordre ne viendraient plus
y tirer.
Dans le collimateur d’un collectif de riverains, le centre de
tir de Kerven, zone de Saint-Fiacre, va être régularisé. | OUEST-FRANCE
Jeudi, conseil municipal a approuvé le classement des parcelles où se
trouve le centre de tir de Kerven (zone de Saint-Fiacre) proposé par Morlaix
communauté dans le cadre de la révision du PLUi-H. Ces terrains ont été
fléchés pour sortir de la zone « terrains agricoles » et intégrer le zonage « Stecal »
(secteur de taille et capacité d’accueil limitées) et passent d’une zone NL à
un zonage spécifique NST à vocation de pratique du tir sportive.
Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette activité ; en place depuis
46 ans, en précisant les règles à respecter pour une bonne intégration des
bâtiments et la réduction des nuisances. « Le centre de tir sera remis
aux normes par l’ASPTT, un hangar sera construit, ce qui diminuera les bruits
pour le voisinage », a indiqué la maire, Cathy Lucas.
En mars, les riverains du stand de tir, réunis en collectif, ainsi que
l’association Sauvegarde du Trégor, avaient fait part de leurs inquiétudes,
sur les nuisances qui pourraient s’aggraver. La maire rassure : « Le
centre de tir sera réservé aux 240 licenciés du club, la gendarmerie et la
police ne viendront plus y tirer comme cela avait été le cas durant les
confinements. C’est une garantie. »
Le projet de PLUi-H après validation de tous les conseils municipaux, sera
soumis à enquête publique. De son côté, la commune a fait nettoyer la petite
déchetterie en contrebas du site : « Les plastiques ont été ôtés, nous
y planterons des arbres. »
Six mois pour réserver à Castel Dour
Les tranches 2 et 3 du lotissement de Castel Dour (au pied du château
d’eau) sont en cours de viabilisation. Un courrier a été transmis aux futurs
acquéreurs pour leur demander la signature d’un compromis chez le notaire pour
le 21 juillet.
« La commune a engagé 800 000 € de travaux, elle doit rentrer dans
ses fonds, indique la maire. Les acquéreurs auront ensuite
six mois pour payer le terrain, même s’ils ne font pas construire tout de
suite. »
Ce lotissement comprend 46 lots. À Poul-an-Od, les travaux de
renouvellement du réseau d’eaux usées et d’eaux pluviales doivent durer huit
semaines, jusqu’à fin juin.
« Ensuite, nous ferons l’enrobé, rue Ty Pistel et au niveau du
virage de La toupie », annonce Jean-Paul Le Duff, adjoint. Durant les
travaux dans son bâtiment en centre-bourg, Charline Monot, esthéticienne,
s’installera au rez-de-chaussée de l’ancienne perception, du 1er août
au 30 juin 2024, moyennant un loyer de 250 € à la commune.
Un homme a eu un accident à
bord de son bateau, « Ninja II », alors qu’il était parti pêcher en mer, au
large de Roscoff (Finistère), ce mercredi 24 mai 2023 au matin. Il n’a pas
survécu à ses blessures. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons
du décès du pêcheur de 55 ans.
À Roscoff, le bateau du pêcheur de 55 ans décédé a été sorti
de l’eau pour être installé sur l’aire de carénage. | OUEST-FRANCE
Un ligneur
de 8,90 m, Ninja II, est parti
en mer, tôt dans la matinée. Les
conditions étaient belles. Philippe Le Bihan, propriétaire du petit côtier
à la coque bleue, navigue seul. Comme à son habitude.
Pour des raisons indéterminées, l’homme de 55 ans se serait ensuite
coincé dans le treuil de son filet de pêche. En voyant le bateau tourner
sur lui-même, d’autres plaisanciers et pêcheurs ont prévenu les secours.
Avant que les trois équipiers de la SNSM arrivent pour lui prodiguer les
gestes de premiers secours, deux autres personnes étaient à bord pour
débrayer le bateau.
« Il y a toujours des risques en mer »
Vers 8 h 30, le navire a été ramené à terre,
au port du Bloscon, à Roscoff, où quatre
pompiers ont pris en charge la victime. Eux aussi ont tenté de réanimer
l’homme qui était en arrêt cardio respiratoire. En vain.
Philippe Le Bihan était un visage familier du port et alentour. Membre
actif des Ligneurs de la pointe bretonne, « il était fier de son
métier, relève Ken Kawahara, secrétaire général de l’association.
Il défendait la protection de la ressource, comme le bar. C’était
quelqu’un d’intègre ».
Les accidents de ce type sur les ligneurs demeurent rares,
« car il y a moins de manipulations de chalut. Ou pour aller chercher des
lançons, qui servent d’appâts pour la pêche au bar. Ce n’est vraiment pas
un métier facile : il y a toujours des risques en mer, surtout seul à
bord », rappelle Ken Kawahara.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour éclaircir les
conditions du drame. Une autopsie va être réalisée par l’institut
médico-légal de Brest.
Pour soigner, pour manger… Les
algues peuvent avoir de multiples usages et sur le secteur de Morlaix
communauté, plusieurs entreprises travaillent avec. Pour soutenir cela,
l’agglomération a adhéré à une association : Cluster Algue Bretagne.
Les algues ont de nombreux usages, pour l’alimentation ou
encore la santé et plusieurs entreprises de Morlaix communauté travaillent avec
cette matière (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST FRANCE ARCHIVE
Les algues étaient au menu du conseil de Morlaix communauté, lundi 22 mai
2023 au soir. Les élus ont voté l’adhésion de l’agglomération à l’association
Cluster Algues Bretagne.
Alimentation, santé, culture…
Sur le territoire, plusieurs entreprises de ce secteur sont présentes et
« projettent de se développer », indique Solange Creignou,
vice-présidente en charge de l’économie à Morlaix communauté. On peut par
exemple citer
Hemarina, un laboratoire biopharmaceutique,
Algue Service, pour les produits alimentaires de la
marque Bord à Bord, BretAlg, producteur
d’algues alimentaires, ou encore WealSea.
La vice-présidente souligne que « c’est une opportunité pour le
territoire de pouvoir adhérer à ce cluster régional, pour pouvoir porter
conjointement les innovations et les développements d’une filière structurée
sur la Bretagne. »
La délibération a été adoptée. L’adhésion à l’association s’élève à
1 000 €.
Après l’effondrement d’une
partie du sentier côtier à Carantec, en 2019, une étude va être lancée afin de
modifier le tracé du sentier. C’est une première sur le territoire.
Une partie du sentier côtier de Carantec (Finistère) s’est
effondrée en 2019. | OUEST-FRANCE
À
Carantec (Finistère), une étude va être
lancée afin de, si cela est possible, déplacer un bout du sentier côtier du
GR34, qui s’est éboulé à la fin de l’hiver 2019. Ce dernier est situé au sud
du lieu-dit Roch-Glaz sur une parcelle privée.
Une modification de la servitude de passage
Depuis, le secteur est fermé, car « l’absence d’emprise physique ne
permet pas la mise en œuvre d’un nouvel aménagement cohérent »,
indique Sébastien Marie, conseiller communautaire.
Les négociations avec le propriétaire de la parcelle concernées n’ont pas
abouti. Une procédure de modification de la servitude de passage des piétons
le long du littoral a donc été lancée.
La commune de Plougasnou également concernée
Afin de faire aboutir ce projet, une étude va donc être enclenchée,
« il s’agit d’une première pour le territoire », souligne Sébastien
Marie.
Après six années, l’artiste Ricardo Cavallo expose enfin
à Saint-Jean-du-Doigt
Publié le
Sur l’invitation et
l’incitation de la commune de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), Ricardo Cavallo,
artiste reconnu, présente le résultat de son travail de six ans sur le
littoral trégorrois.
Ricardo Cavallo, devant un de ses grands formats, réalisé
d’après nature, en plein air, au rythme des marées et au gré des saisons. |
OUEST-FRANCE
La particularité de l’œuvre
peinte est sa méthode de fragmentation par plaques : il utilise des
panneaux de bois entoilés sur lesquels il peint ses compositions, lui
permettant ainsi de réaliser de grands formats. Il travaille ses
compositions parfois pendant plusieurs années, enrichissant sa peinture et
créant un dialogue entre les plaques, jusqu’à leur assemblage final.
Sur les côtes du Trégor, entre Saint-Jean et Guimaëc, il travaille sur
site, au rythme des marées. Ses lieux de prédilection sont les rochers de
gabbro du nom d’un géologue florentin. Ces roches sont
fascinantes de formes et de couleurs !
s’enthousiasme-t-il.
En parallèle de son travail de création, il anime également l’école
d’art Bleimor avec le soutien de la commune qui met à disposition
une maison en plein bourg.
L’exposition inédite
Pour la première fois, Ricardo Cavallo présentera au public une
trentaine de ses œuvres réalisées entre 2016 et 2022. C’est également la
première fois qu’il exposera en Bretagne depuis son exposition en 2016 sur
le paysage urbain morlaisien, au musée des Jacobins. Cette nouvelle
exposition sera aussi l’occasion de participer à des ateliers de dessins
et portraits, animés par l’artiste et ses amis de l’école Bleimor.
Le vaste volume de la salle du Kasino permet d’accueillir de grands
formats. Certaines de mes créations atteignent des dimensions
importantes : 2m50 de hauteur sur 4m50 pour certaines », se réjouit
l’artiste.
Exposition du 18 au 24 mai, de 14 h à 18 h 30, à la
salle Kasino de Saint-Jean-du-Doigt. Contact : 02 98 67 85 61 ;
www.ricardocavallo.fr/category/bio/
Saint-Jean-du-Doigt. Ricardo Cavallo expose ses œuvres inédites jusqu'au 24
mai 2023.
Michel Cleac'h
adjoint à la culture de St Jean-du-Doigt et Ricardo Cavallo ont
présenté l'exposition au public. Photos pyb29
350 visites avant le vernissage qui a réuni
beaucoup de monde ce jeudi soir au "Kasino" de Saint-Jean-du-Doigt, c'est un
bon début pour cette exposition qui regroupe une trentaine d'œuvres inédites
de Ricardo Cavallo.
Lors de l’assemblée générale de l’Association culturelle cinématographique du
cinéma Le Douron, la présidente Marie-Thé Lepape a dressé, samedi 29
avril, les bilans de l’année, en présence d’une cinquantaine de personnes .
« L’année 2022 fut difficile en termes d’entrées, mais la
tendance 2023 est meilleure. »
La fréquentation reprend après la période Covid, de sorte que l’objectif de
38 000 à 40 000 entrées, cette année, pourrait être atteint. Pour mémoire, en
2022, le Douron a réalisé 29 685 entrées pour 307 films en 1 500 séances,
soit une moyenne de près de 20 spectateurs par séance.
« Une reprise de la fréquentation du public vers nos salles est amorcée
«
40 bénévoles
La présidente a tenu à remercier les bénévoles pour leur dévouement : »
Votre implication est nécessaire pour faire avancer ce cinéma qui anime notre
commune et les environs ». L’association compte actuellement 40 bénévoles,
dont 13 projectionnistes.
L’ACC Le Douron escompte obtenir le Label recherche et découvertes,
qui signale une programmation en faveur d’une importante diversité des films
présentés.
L’activité prévoit une action de soutien aux courts-métrages, la
progression des films Art et essai, de poursuivre le Cycle répertoire.
Le conseil d’administration a été reconduit soit Tanguy Prigent, Jacky
Ravoux, Sylvie Cornic, Eric Le Pape et Joelle Dudous, un mandat est vacant.
Au petit mouillage de Pors Garo à Trélévern, la cale de mise à l’eau
se dégrade de saison en saison.
La force des marées
Ce petit port est prisé de quelques plaisanciers qui déplorent l’état de la
cale d’accès qui s’affaisse progressivement. L’ouvrage est soutenu par de
grandes traverses (poteaux EDF) mais la force des marées déplace les rochers
de soubassement, et creuse dangereusement sous le revêtement.
Faute d’entretien
« Cette dégradation nous inquiète, nous craignons que,
faute d’entretien, elle disparaisse »
Il a coutume d’amarrer son bateau dans cette crique très prisée, bien
protégée des vents et orientée sud-ouest.
Plougasnou. Pour ces cavistes, « ce n’est pas toujours
évident »
Publié le
À Plougasnou (Finistère),
commune de 3 000 habitants, la présence de deux cavistes est unique. Mais ils
doivent sans cesse se renouveler pour tenir.
Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B, à
l’entrée du bourg de Plougasnou, avec Evan, l’un de ses fils. | OUEST-FRANCE
« Nos clients ont fréquemment l’impression que le petit commerce
marche bien, mais ce n’est pas toujours évident, témoigne Michel
Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B à l’entrée du bourg. On
se rend compte que les ventes additionnelles dans d’autres commerces qui ne
sont pas des caves font beaucoup de tort aux boutiques spécialisées. Comme si
la boulangerie vendait du vin, par exemple. »
Le caviste raconte aussi comment le Covid a rebattu les cartes : « Si
les gens ont consommé local pendant un moment, le naturel est revenu au galop.
Beaucoup restent chez eux et commandent du vin sur internet. »
Depuis trois générations
Implantée depuis trois générations, la cave Bellec se réjouit d’avoir pu
lancer, en 2021, une brasserie : « Ce qui a permis de pérenniser
l’emploi de mon fils Quentin, mais aussi d’attirer une clientèle plus jeune.
Sans cette activité, j’aurais dû travailler seul, ce qui aurait été plus
lourd, nous travaillons beaucoup avec les associations qui organisent des
fêtes avec buvette. »
Plougasnou qui compte plus de 3 000 habitants au dernier recensement de
février 2023, déroge à la règle d’une cave à vin pour trois mille habitants.
Mais c’est une ville côtière qui, l’été, héberge jusqu’à plus de
10 000 personnes. « Nous avons bien marché durant les vacances de
printemps comme en pleine saison. Mais il faut sans cesse se renouveler, les
clients qui reviennent en vacances recherchent de nouveaux produits. »
« De plus en plus féminins dans leurs goûts »
Ce que confirme Jéraud Alric, le patron du Cellier depuis 2019, une cave
créée par Aline Paugam, il y a trois décennies.
« Notre force est notre relation directe avec le producteur. On a
une offre qualificative que nous reconnaissent les clients. On est des
spécialistes, mais si la grande distribution faisait la même chose que nous,
ce serait plus difficile. »
Tous les jours, il doit répondre à une clientèle exigeante et curieuse :
« Les gens sont de plus en plus féminins dans leurs goûts, et de plus
en plus demandeurs de saisonnalité, c’est à nous de trouver ce qu’ils
souhaitent par le conseil et la dégustation. Je vends aussi du charbon, du gaz
et de l’eau, je suis un bougnat. »
Algues vertes en Bretagne. L’association Défense des
victimes des marées vertes est créée
Véronique CONSTANCE. Publié le
André Ollivro et Yves-Marie Le
Lay, deux piliers de la lutte contre les algues vertes depuis plus de vingt
ans, ont présenté, ce samedi 13 mai, les statuts de la nouvelle association
Défense des victimes des marées vertes. Ils seront déposés prochainement.
Lors de l’assemblée constitutive pour la création de
l’association Défense des victimes des marées vertes, ce samedi 13 mai 2023. Au
premier plan, de gauche à droite, André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux
lanceurs d’alerte historiques dans le dossier des algues vertes. | OUEST-FRANCE
La création de cette association fait suite à une demande, en novembre
2022, d’André Ollivro et Yves-Marie Lelay. Les lanceurs d’alerte, bien connus
pour leur combat au sein des associations
Halte aux marées vertes et
Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre depuis 20 ans, déploraient :
« Nous sommes sur le terrain et nos expertises ne sont pas prises en
compte. » Raison pour laquelle ils ont envoyé une lettre au président
du tribunal administratif de Rennes pour être reconnus experts en algues et
marées vertes et ainsi être sollicités par le tribunal « pour toute
affaire instruite concernant les algues vertes ».
Accompagner les victimes des algues vertes
Ce samedi, lors d’un point presse organisé à la salle des associations de
Pommeret, entre Lamballe et Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), les militants
associatifs ont réuni une douzaine de membres fondateurs : Halte aux marées
vertes, Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre et Force 5 (association
finistérienne) pour constituer « le socle de DVMV, appelée à être
plus importante ».
Avec cette association, les membres fondateurs veulent accompagner toutes
les victimes des algues vertes, physiques et morales : des proches de victimes
décédées à l’impact sur la biodiversité.
En 2021, le tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) de
Saint-Brieuc a rejeté la « faute inexcusable » de l’employeur de Thierry
Morfoisse, chauffeur décédé d’un infarctus en 2009 à Binic (Côtes-d’Armor)
après avoir déchargé des algues vertes, mais confirmé son caractère
professionnel. Le 24 mai la Cour d’appel de Rennes, saisie par le comité de
soutien de la famille Morfoisse, rendra son jugement.
Plougasnou. Jean-François Jaouen, adjoint à la vie
associative
Publié le
Jean-Paul Bellec a démissionné
de son poste d’adjoint et de conseiller municipal. Jean-François Jaouen, 42
ans, agent territorial, a été élu 5e adjoint municipal de Plougasnou
(Finistère), chargé de la vie associative et les sports.
La maire Nathalie Bernard (à droite) a remis l’écharpe
d’adjoint à Jean-François Jaouen. | OUEST-FRANCE
Jean-Paul Bellec vient de démissionner de son poste d’adjoint et de
conseiller municipal « pour raisons personnelles », a indiqué
Nathalie Bernard.
La maire de Plougasnou (Finistère) a salué « sa force de
proposition dans le projet de médiathèque et pour le classement de Plougasnou
en station de tourisme ».
Virginie Guillermic, nouvelle élue
Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a été élu 5e
adjoint, il supervisera la vie associative et les sports.
Virginie Guillermic, candidate de la liste de Nathalie Bernard aux
dernières élections municipales, a rejoint l’équipe du conseil municipal. Elle
est âgée de 49 ans et est fonctionnaire de police à Morlaix.
Plougasnou (Finistère)
n’arrive pas à trouver un médecin pour anticiper un départ à la retraite. «
Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’Agence régionale de
santé et refuse de nous accompagner », ont indiqué les élus, lors du conseil
municipal du 11 mai.
Ouverte en 2021, la maison de santé peut héberger jusqu’à
trois médecins. | OUEST-FRANCE
Plougasnou (Finistère), avec ses 3 000 habitants – 10 000 en été – son
littoral et ses plages : le décor a de quoi faire rêver. Pourtant, la pénurie
médicale vient assombrir ce joli tableau. C’est bien simple, la commune, à la
population vieillissante – la majorité de la population a entre 60 et 74 ans –
ne compte plus que deux généralistes (quatre, il y a dix ans) dont un partira
à la retraite dans quelque temps. La municipalité a créé des conditions
d’accueil, avec l’ouverture de sa maison de santé en 2021, pouvant accueillir
trois médecins libéraux.
Pas une priorité pour l’ARS
« Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’ARS
(Agence régionale de santé), indique Laurène Pasquier, élue en charge
du dossier, lors du conseil municipal du 11 mai. D’après elle, nous ne
sommes pas un territoire en tension, car il y a un pôle santé à Lanmeur et une
maison de santé à Plouezoc’h, il n’y aura ni aide, ni accompagnement de leur
part. De notre côté, nous avons essayé de construire un projet de territoire,
mais c’est difficile sans l’implication des médecins en place. »
Pour la maire Nathalie Bernard, la crainte, c’est le risque de ne pas se
faire soigner, ou trop tard, une crainte renforcée par l’éloignement des
structures de soins. « Une urgence au regard des lotissements à
venir », insiste Jean-Yves André, élu de l’opposition.
La municipalité se sent démunie. Malgré les annonces de la mairie auprès du
Syndicat national des jeunes médecins, « on s’aperçoit que les
médecins se recrutent entre pairs, ce n’est pas facile ». Les
candidatures sont rares : « Un médecin de Haute-Savoie était
intéressé, mais il demandait aussi un poste pour son épouse, professeur des
écoles », ajoute Laurène Pasquier.
« Mais on ne désespère pas ! »
L’idée de salarier un médecin a bien été envisagée : « Mais la
mairie n’a juridiquement pas le droit d’intégrer leur SCM (Société Civile de
Moyens) » précise Nathalie Bernard. « L’été dernier, la
Clinique de la baie, à Morlaix, avait répondu avec Plougasnou, Plouigneau et
Pleyber-Christ, à un appel à projet de l’ARS sur les soins de proximité. Mais
celle-cia refusé notre projet de temps partagé des trois
généralistes recrutés par la clinique. On compte aujourd’hui sur la fondation
Ildys, qui travaille sur le pôle de santé à Morlaix. Ce dossier est une grosse
épine compliquée à résoudre », conclut la maire. « Mais on ne
désespère pas ! »
Ce jeudi soir le conseil municipal accueille une nouvelle conseillère,
Virginie Guillermic et Jean-François Jaouen est
élu au poste de 5e adjoint suite à la démission de Jean-Paul Bellec.
André Ollivro le 12 juillet 2022 à Hillion.
Photo pyb29
"Les
algues vertes : 22 ans de combat que j'ai entrepris à la retraite de gazier. Je
suis fier bien qu’épuisé qu'un film retrace une partie de ce combat semé
d’embûches . Je remercie Inès Léraud d'avoir entrepris ce travail d'enquête sur
les conséquences du plan Marshall en Bretagne au sortir de la guerre 39-45.
Félicitations à Pierre Jolivet d'avoir réalisé ce film : Algues vertes,
illustrant le travail d'enquête illustré dans la BD : Algues vertes, histoire
interdite. Alors le 12 juillet allez dans les salles de cinéma applaudir ce film
dont je vous laisse l'affiche."
La toute jeune association de
six mois a déjà enregistré 205 adhérents. Cinedelabaie diffuse un film mensuel
et prépare activement son festival du 19 et 20 juillet 2023. Au programme, des
projections à la tombée de la nuit sur la pointe de Primel (Finistère), des
ateliers de maquillages et d’effets spéciaux, et bien d’autres surprises.
Marc Bescond et Yves Busson, membres actifs de l’association
Cinedelabaie de Plougasnou. Cet été, un festival dédié aux films jeunesse aura
lieu dans la commune, avec comme point d’orgue, des projections en plein air à
Primel. | OUEST-FRANCE
La structure
veut faire de la commune trégorroise la « capitale du cinéma
pendant deux jours », cet été, grâce à son festival de film
jeunesse.
Trois premières projections à succès
Cinedelabaie propose des films au public qui sont, pour la plupart,
sortis pendant la crise sanitaire et qui n’ont pas eu l’écho
« qu’ils méritaient », glisse Yves Busson, pour l’association. Du
classique Certains l’aiment chaud, à Portrait de la jeune
fille en feu en passant par la dernière séance des Intranquilles,
les thématiques abordées sont larges. « Il y a eu 118 personnes
pour le dernier film. On constate aussi que les gens restent discuter,
après la projection, c’est très positif. »
Deux films à venir
Les prochains films à l’affiche du ciné-club ? Gagarine, qui
sera sur l’écran de la salle de cinéma du collège François-Charles, le
28 mai 2023 à 17 h, qui ne « parle pas de l’astronaute mais bien
de la cité » et Josep, un animé réalisé par Aurel, à
découvrir dimanche 25 juin 2023, à 17 h, dans la salle municipale.
Il démarrera mercredi 19 juillet 2023, à 14 h, par des ateliers de
maquillages et d’effets spéciaux dans le bourg. Les places seront limitées
à 25 personnes. Des barnums seront installés dans la ville pour présenter
le festival estival, dont la thématique 2023 sera « ciné, amour et
fantaisie », à destination de tous les publics. Tous les mineurs et les
adhérents du ciné-club auront un accès gratuit à l’événement.
En tout, quatre longs-métrages et un court-métrage seront à l’affiche
et des discussions seront organisées avec les équipes des films projetés.
Deux séances seront prévues dans la salle municipale, à 19 h, avant la
séance nocturne en extérieur.
Deux séances en plein air sur la pointe de Primel
« C’est original et c’est un pari », décrit Marc
Bescond. Deux films, pas encore dévoilés, seront projetés au niveau de la
prairie de la pointe de Primel, à partir de 22 h 30, les 19 et 20 juillet
2023. Chacun devra emmener de quoi s’asseoir en fonction de son confort
personnel.
Un écrin sublime pour lequel « nous avons obtenu toutes les
autorisations nécessaires. Nous devrons rendre le site aussi propre que
nous le trouverons. » L’écran s’étendra sur 150 m² installés avec
des lests.
« La programmation sera jeunesse, mais nous ne diffuserons pas
de Disney », préviennent les deux hommes. Les organisateurs
estiment la fréquentation maximale à un millier de spectateurs par soir.
En cas d’intempéries, les séances plein air seront rapatriées dans la
salle municipale, avec une jauge restreinte.
Le cotre goémonier Martine est
l’un des derniers représentants du passé maritime des Abers. Sauvé de la
casse, ce petit voilier est au service de l’insertion et de la navigation pour
tous. Mais il a grandement besoin d’une restauration. La Fondation du
patrimoine était à Landéda (Finistère), samedi 29 avril 2023, pour ouvrir une
cagnotte de dons.
Le cotre goémonier « Martine » est de toutes les animations et
fêtes maritimes en Finistère, pour faire découvrir son histoire et transmettre
la pratique de la voile traditionnelle | ASSOCIATION MARTINE
Ses voiles rouges traditionnelles sont bien connues dans le pays des Abers
(Finistère). On y distingue deux mains tendues l’une vers l’autre, symbole de
l’entraide et du partage qui animent
l’association Martine depuis sa création, il y a 20 ans. Sans cette
solidarité, Martine serait parti à la casse depuis bien longtemps.
Ce cotre (voilier à mât unique équipé de plusieurs voiles d’avant
triangulaires) a servi à la petite pêche et la
récolte du goémon pendant trente ans, de 1971
à 2002. Enfant, j’ai le souvenir d’entendre le bruit de son moteur
monocylindre quand il partait en mer , raconte Hervé Le Goff. C’est
lui qui sauva le bateau une première fois.
Fibres maritime et sociale
Son propriétaire l’avait laissé à l’abandon, je voyais la coque
dépérir sur la grève, à l’aber Benoit , dépeint-il. Alors encadrant à
l’Esat (Établissement et service d’aide par
le travail) Les Genêts d’or, à Ploudalmézeau, il propose de retaper
l’embarcation, avec l’aide d’adultes en situation de handicap. Bingo,
Martine lui est cédée gracieusement, le partenariat avec l’Esat est
lancé, et le voilier rénové sera mis à l’eau pour la première fois en 2006.
Hervé le Goff fut le premier président de l’association
Martine. C’est lui qui a voulu sauver ce cotre goémonier de la casse. |
OUEST-FRANCE
Aujourd’hui, Martine a grand besoin d’un chantier de restauration.
« Le bois est abîmé, les membrures sont en mauvais état et il y a des entrées
d’eau, décrit Jean-Louis Cleguer, membre de l’association. On
a été obligé de mettre le bateau au sec, sinon c’était la fin. »
Les travaux sur la charpente et l’installation d’un nouveau moteur
prendront six mois, pour un budget estimé à 37 500 €. Et une fois encore, ce
petit voilier a su fédérer autour de lui pour créer un élan de solidarité.
« De Notre-Dame aux petites chaloupes »
Une
cagnotte Kengo a déjà permis de récolter
7 000 € de dons, principalement versés par des locaux qui veulent sauver ce
bateau emblématique du coin.
Mais le sort de Martine a aussi attiré l’attention de la
Fondation du patrimoine, qui va ouvrir un appel aux dons, à compter
de mai 2023. De la cathédrale Notre-Dame aux petites chaloupes
bretonnes, nous sommes là pour sauver le patrimoine , lâche François
Cocco, délégué territorial de la Fondation du patrimoine.
Le 29 avril 2023, à Landéda, la fondation du patrimoine a
signé une convention avec l’association pour ouvrir un appel aux dons afin de
sauver le voilier « Martine » | OUEST-FRANCE
Cette nouvelle cagnotte vise 6 000 € collectés, de quoi aider l’association
à financer le chantier qui sera réalisé au port du Vilh, à Landéda. Le centre
de voile (CVL) de l’Aber Wrac’h a ouvert les dons, avec un chèque de 500 €.
Objectif Brest 2024
Vingt ans après, je ne pensais pas qu’on arriverait jusque-là ,
s’émeut Hervé Le Goff, bien décidé à sauver une fois encore le dernier
cotre goémonier de l’aber Benoit. L’objectif est de remettre
Martine à l’eau officiellement pour les grandes
Fêtes Maritimes de Brest 2024, puis de
continuer à faire découvrir ce patrimoine navigant et la voile traditionnelle
au plus grand nombre.
Rien que dans le Finistère, 24
à 25 bateaux sont concernés par le plan de sortie de flotte. Leur démolition a
démarré, au port de Brest (Finistère).
Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une
pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte
post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE
Au port de Brest (Finistère), la forme de radoub n° 1 a des allures de
petit cimetière à bateaux. À l’ombre de l’
Abeille Languedoc, à qui le même sort
est réservé, six bateaux de pêche finistériens attendent d’être déconstruits
par les mains expertes des ouvriers de Navaleo. La même entreprise, qui
s’était déjà occupée de l’épave du
Bugaled Breizhil y a quelques jours.
L’Ar Voaleden, le Buccin, L’Horizon, le Bara
Dous (tous du quartier maritime du Guilvinec), l’Île de Sieck et
l’Étoile du Berger (immatriculés à Morlaix) semblent prostrés, au
sec, pendant qu’autour d’eux les grues descendent le matériel qui servira à
leur déconstruction.
24 à 25 bateaux finistériens
Tous sont présents car leur propriétaire a répondu à l’appel du plan de
sortie de flotte. En clair, la déconstruction des bateaux en échange d’une
indemnité, dans le cadre d’un accord post-Brexit.
Combien sont-ils dans ce cas ? Difficile à dire. Plus d’une trentaine
recensés en février, rien que pour le Finistère. Yannick Calvez, président du
comité des pêches départemental, divulgue désormais d’autres chiffres :
« 20 ou 21 bateaux au Guilvinec et sans doute quatre sur Morlaix ».
Aucune liste n’a été communiquée. « On ne l’a pas non plus »,
souligne Yannick Calvez.
L’acier sera fondu
Trois autres bateaux, tous Bigoudens, sont déjà passés par la case
déconstruction. Six autres attendent un peu plus loin dans le port de Brest.
Ils sont Malouins ou Normands. À l’échelle nationale, 90 bateaux seraient
concernés par le plan de sortie de flotte. Dont la moitié en Bretagne.
Leur déconstruction, à proprement parler, ne prendra que « trois à
quatre jours », selon Émile Ferrand, chargé de développement chez
Navaleo. Ce sont les opérations de dépollution et de tri des matériaux qui
prennent le plus de temps.
Ce qu’il reste des bateaux de pêche part ensuite vers des centres de
traitement. L’acier, par exemple, va être acheminé vers une usine spécialisée
et sera fondu. Il pourra servir de nouveau ensuite.
Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une
pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte
post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE
« Ce n’est pas avec ça qu’on pérennise une filière »
« Dix à quinze personnes travaillent spécifiquement sur les bateaux
de pêche qui ont bénéficié du plan de sortie de flotte », précise
Emile Ferrand. Mais, selon lui, cela ne représente pas non plus une aubaine
considérable pour l’entreprise : « Ce n’est pas avec ça qu’on
pérennise une filière. Un chalutier, ça pèse 150 t, contre 1 800 pour une
Abeille… »
Au total, Navaleo devrait déconstruire au moins 25 bateaux de pêche, venus
d’un peu partout. Peut-être davantage.
Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une
pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte
post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE
Yannick Calvez jette un dernier coup d’œil aux six épaves. Son bateau, le
Kreiz Ar Mor, fait partie des prochains à être « croqués »
par la pelle de démolition. Il a une pensée pour son équipage. « On
était régulièrement sept à bord. Heureusement, tous les gars ont retrouvé du
travail. On a quand même des problèmes de recrutement dans la pêche, donc très
peu de marins se sont retrouvés sur le carreau. »
« On s’y sent bien » : ces anciens agriculteurs dans les
Pyrénées ont repris l’épicerie à Plougasnou
Publié
le
Laurène et Damien Crouhy ont
repris l’épicerie fine au centre-bourg de Plougasnou (Finistère). Un sacré
changement pour ce couple d’agriculteurs venus des Pyrénées-Orientales.
L’épicerie de Laurène et Damien Crouhy, à droite, ne désemplit
pas à Plougasnou. Ils sont aidés des deux salariés. | OUEST-FRANCE
Un peu plus de mille kilomètres les séparent de leur ancienne vie : « On
a signé la vente de notre affaire dans les Pyrénées-Orientales, le soir, même,
nous étions ici », sourit Laurène Crouhy. Elle et Damien, leurs deux
enfants, les trois chiens et les deux perroquets sont arrivés en
décembre 2022, à Plougasnou (Finistère). Objectif :
reprendre l’épicerie d’Agnès Postic.
Un véritable challenge pour ces trentenaires : « Nous étions
agriculteurs en bio, où nous produisions de
petits fruits, et tenions un gîte. »
« Tous les clients sont adorables »
Mais le Covid et ses normes d’hygiène de plus
en plus prégnantes, la somme de travail ont eu raison de leur enthousiasme.
« Nous avons éprouvé le besoin de changer de vie, notre souhait était
de trouver une épicerie dans un village calme n’importe où en France. »
Leur vœu s’exauce
avec la reprise de l’épicerie fine,
alimentation générale et légumes en plein centre-bourg de la commune
trégorroise. Et ils ne le regrettent pas : « On s’y sent bien, tous
les clients sont adorables », glisse Laurène Crouhy, tout en servant
une dame. « La nouvelle enseigne s’appelle Les Délices de Tylou, un
nom tiré des prénoms de nos deux garçons : Tyméo et Loukas. Elle sera posée
cette semaine. »
Panier anti-gaspi
Sur les rayons, plein de nouveautés, les confitures du Mas de Canigou –
leur ancienne exploitation – des olives et « la meilleure bière du
monde, la Cap d’Ona, une brasserie d’Argelès-sur-Mer ».
Une des fortes demandes de la clientèle est celle des légumes de saison et
de tout ce qui est produit localement : « Nous travaillons avec une
petite vingtaine de nouveaux producteurs de la région, du miel de Plougasnou,
des glaces à la ferme, les produits lactés de Restegen… Et un beau choix de
fromages. »
Le couple propose aussi des paniers anti-gaspi, des légumes et fruits hors
calibres ou un peu fanés et moins chers, pour lutter contre le gaspillage
alimentaire.
Elle a aussi pris ses marques avec les joueurs de pétanque de la commune.
Laurène Crouhy exprime encore un petit pincement au cœur en pensant au lever
du soleil sur le Canigou (massif oriental de la chaîne des Pyrénées) :
« Mais c’est beau aussi, ici, il y a la mer », assure-t-elle.
Les Délices de Tylou, ouvert du mardi au samedi et le
dimanche matin. Livraisons les mardis et vendredis.
Contacts sur Facebook – tél.
02 98 67 89 03.
Golden Globe Race. Le temps de
boire une gorgée de champagne et surtout, d’avaler un pot de glace à
l’intérieur de son bateau, Kirsten Neuschäfer (Minnehaha) a répondu à quelques
questions face au public, venu l’accueillir, hier soir, aux Sables d’Olonne...
Puis, après un moment avec sa famille et ses proches, elle est retournée
dormir sur son bateau...
Kirsten Neuschäfer, la nouvelle héroïne de la course au large…
| BRUNO POIRIER
Kirsten, de la solitude au milieu des vagues à cette foule aux
Sables d’Olonne, est-ce que vous réalisez ce que vous avez accompli…
Je pense que je ne réalise pas encore (rires). Mais en voyant tout
ce monde, dans cette ambiance incroyable, je suis pleine de joie. Je suis émue
et très honorée d’être ici. C’est un moment de ma vie qui est extraordinaire.
Je remercie tout le monde. Même si j’étais en solitaire, c’est grâce à tout ce
monde, à tous ces gens qui ont rêvé avec moi, que j’ai pu réaliser ce tour du
monde. Finalement, je ne l’ai pas fait toute seule, il y avait beaucoup de
monde qui m’a accompagné. Cela a fait une grande différence dans les moments
difficiles.
À quel moment avez-vous compris que vous aviez gagné le Golden
Globe Race ?
Juste avant de rentrer dans la pétole, en voyant les Sables d’Olonne… Un
premier bateau était venu me saluer, mais je pensais encore qu’il y avait une
possibilité que quelqu’un soit déjà arrivé… C’est pour cela que j’ai forcé
durant toute la journée, afin d’arriver le plus vite possible. C’est lorsque
j’ai vu tous les autres bateaux qui arrivaient que j’ai compris…
Remporter le Golden Globe Race était votre objectif. Au fil des
jours, face aux difficultés, est-ce que c’est devenu un challenge ?
Dès le moment où je me suis inscrite à cette course, j’ai voulu gagner.
Dans une compétition, soit l’on veut participer, soit l’on veut gagner. Dès le
début de la préparation du bateau, gagner est ce que je voulais.
Quel est le moment qui vous a le plus marqué, durant ce tour du
monde ?
Je pense que c’est l’arrivée de la course. Avec l’accueil du public,
l’enthousiasme des gens. C’est vraiment un moment incroyable.
Kirsten dans les bras de Annette, sa mère, lors de son
arrivée, hier soir, aux Sables d'Olonne. | LES SABLES D'OLONNE
À l’arrivée, vous êtes tombée dans les bras d’Annette, votre mère.
Que lui avez-vous dit ?
Je ne me rappelle même plus (rires). Ah si, je lui ai dit en
afrikaans : « Tu es la meilleure mère… » À la fin de ce tour
du monde, c’est la personne à qui je pensais le plus, la personne que je
voulais revoir le plus vite possible… Je savais qu’elle était là. Je voulais
la voir. C’était le plus important pour moi.
Vous venez de gagner un tour du monde en solitaire, sans escale, ni
assistance. Vous l’avez gagné en tant que femme ou comme skipper ?
C’est très simple. Je suis avant tout un skipper. Je ne voulais pas gagner
le Golden Globe Race, parce que j’étais une femme, mais en donnant le meilleur
de moi-même. C’était mon challenge. Je ne voulais pas être classée dans une
catégorie. Je suis pour l’égalité dans la voile. Homme ou femme, dans une
course, nous sommes tous des skippers.
Dès le départ, puis pendant la course, vous avez toujours dit que
Minnehaha, votre bateau, avait une âme. Quel a été votre relation,
durant ce tour du monde ?
C’était mon compagnon. J’ai beaucoup parlé avec mon bateau. Parfois, je me
suis fâché contre lui. Mais je l’aime beaucoup. Il est beau. C’est un bateau
élégant et rapide. Pendant son refit, j’ai travaillé un an sur lui, avec une
personne incroyable : Eddie Arsenault. Sans lui, je ne pense que Minnehaha
aurait été aussi extraordinaire.
Durant les vacations du Golden Globe Race, vous étiez le marin qui
était le plus dans la contemplation. Faire corps avec la nature, c’est
important pour vous ?
Depuis que je suis toute petite, dès ma première aventure, la nature a été
très importante pour moi. Je fais partie de la nature. Même en traversant
l’Afrique à vélo. Regarder étoiles, la mer, les animaux, les nuages, comment
le ciel change… Dans une aventure, c’est le plus important. C’est la nature.
C’est ma nature.
Avec cette victoire, avez-vous conscience que votre vie va changer…
Je n’ai pas encore pensé à mon futur lointain... (Sourire). Par
contre, je pense que je vais rapidement partir en brousse avec mon chien (Dwesa).
Pendant quelques semaines, je vais faire une grande randonnée, afin d’être
dans la nature… en solitaire. (Grand rire de Kirsten).
À Plougasnou, trop d’activités sur la pointe de Primel
inquiètent les élus
Publié
le
À Plougasnou (Finistère), les
élus s’inquiètent de la surfréquentation de la pointe de Primel, qui, avec son
paysage entre terre et mer, attire. Marcheurs ou encore grimpeurs sont
concernés.
Comment concilier la fréquentation (parfois la
surfréquentation) de la pointe de Primel à Plougasnou (Finistère), avec sa
nécessaire conservation écologique ? | OUEST-FRANCE
D’en haut, on y voit la mer, à la couleur changeante et les rochers qui la
surplombent. À
Plougasnou (Finistère), la pointe de Primel
est un régal pour les amateurs d’activités extérieures, comme la marche, la
course à pied, ou encore, l’escalade.
Fin mars 2023, Les Danseurs du roc, association d’escalade morlaisienne, a
sollicité une subvention auprès de la commune, ce qui a ouvert le débat entre
les élus. Malgré les engagements du club, la subvention n’a pas été
accordée. Françoise Genevois-Crozafon justifie : « Nous n’avons rien
contre l’escalade, mais cette activité pratiquée sur les rochers de Primel
perturbe notamment la nidification », affirme-t-elle. D’après elle,
le crave à bec rouge, petit corvidé au plumage noir, aux pattes et au bec
rouge vermillon, en raison de l’activité humaine, n’y niche plus.
Les marcheurs sont invités à rester sur les sentiers, pour ne pas piétiner
la végétation ou encore déranger la nidification. Mais du côté des grimpeurs
aussi, des actions sont menées, selon l’association.
Patrick Gauthier, coprésident du club
Les Danseurs du Roc, explique : « Il
y a certains sites qui peuvent être sensibles, et on sait que de telle date à
telle date, on ne doit pas y aller », par exemple, pour respecter les
périodes de nidification. Les grimpeurs du club ne se rendent pas non plus sur
l’îlot terminal de la pointe, qui appartient à un privé. « Il y a deux
ans, la propriétaire qui souhaite sanctuariser le site, en a interdit toute
pratique, l’autre partie appartient au département », précise
l’adjointe.
Des sorties sans grimper pour entretenir le milieu
Patrick Gauthier poursuit : « Une réflexion est menée sur les lieux
où nous nous rendons, et il y a même des endroits où, de nous-même, nous
choisissons de ne pas grimper. » La nature, « c’est notre
terrain de jeu, si on ne la respecte pas, on ne pourra plus faire de
l’escalade, souligne-t-il. Cela arrive même qu’on organise
des sorties sans grimper, juste pour nettoyer les sites. »
Même si le club se mobilise, « il n’y a pas que les Danseurs du Roc
qui viennent. L’été, le site ouvert à tous est fréquenté par un nombre
important de mordus de cette activité venant de toute la France »,
souligne Françoise Genevois-Crozafon. À Primel, on compte une centaine de
voies d’escalade, qui attirent.
Marcheurs, grimpeurs ou encore cyclistes, c’est la responsabilité de tous,
de préserver ces milieux.
Penvénan. Cinq corps-morts plus écologiques expérimentés à
Port-Blanc
Publié le
À Penvénan (Côtes-d’Armor),
dans sa partie ouest, le port de Port-Blanc va être le théâtre d’une
expérimentation destinée à préserver les zostères, champs d’herbes marines
particulièrement fragiles et capitales pour la reproduction des espèces. Des
corps-morts d’un nouveau genre ont été installés ce mercredi 26 avril 2023.
Sur la barge du port, les trois plongeurs ouessantins de la
société Scaph’Eusa, Hervé Le Thomas, Arnaud Boété et Emmanuelle Tranchant. À
leurs pieds, l’un des mouillages écologiques. | OUEST-FRANCE
Ce mercredi matin, 26 avril 2023, dans la grisaille et la fraîcheur, la
cale du port de Port-Blanc, à Penvénan (Côtes-d’Armor)
a connu une activité inhabituelle. Arnaud Boété, maître de port, son adjoint,
Hervé Le Thomas et Emmanuelle Tranchant, adjointe en charge des ports et de
l’environnement, ont accueilli trois plongeurs de la société Scaph’Eusa,
entreprise de travaux sous-marins basée sur l’île d’Ouessant.
Il s’agissait de fixer à des blocs cinq corps-morts écologiques d’un type
nouveau. « Le corps-mort est fixé au bloc par une manille et prolongé
par un bout en nylon d’un type très particulier. Ce bout est lui-même prolongé
par un système extensible, capable de s’étirer de cinq fois sa longueur. Une
bouée termine le dispositif et le bateau s’amarre sur le dessus de la bouée »,
ont expliqué les responsables du port.
« Les chaînes ne traînent plus au fond de l’eau »
Le bout en nylon est multibrins , c’est-à-dire que le nylon
s’écarte et se rétracte sous la traction : Ceci permet d’éviter que les
algues et les moules se fixent dessus et coupent petit à petit le cordage. Les champs de zostères se situent dans la partie ouest du port, c’est donc
dans cette zone qu’ont été installés les corps-morts, tout au long de la
matinée.
Ce dispositif est produit par
la société Temano de
Ploemeur, dans le Morbihan :
Breton de A à Z », se réjouit Arnaud Boété. Chaque corps-mort coûte
environ 1 000 €, une dépense subventionnée à 80 %, totalement justifiée : Les chaînes ne traînent plus au fond de l’eau et ne détruiront plus
les zostères, où se reproduisent de nombreuses espèces », apprécie
Emmanuelle Tranchant. Le dispositif demeure toutefois expérimental et sera
surveillé de près, mais d’ores et déjà, il séduit les responsables du port qui peut accueillir des bateaux de 15 m, surtout en été.
Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam peut-elle
échapper à son sort ?
Anne HERVIOU.
Publié le
Les propriétaires de la maison en bois qui
donne sur la plage de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) tentent de sauver
leur habitation de la destruction. En face, les associations refusent les
négociations.
Prêts à tout pour sauver leur résidence secondaire de la
démolition, les propriétaires ont apposé un panneau sur la rue résumant
l’histoire de leur terrain familial. Ils estiment qu’une démolition serait « une
aberration écologique, injuste, inutile et coûteuse. » | OUEST-FRANCE
Le compte à rebours est lancé pour les propriétaires de la maison en bois
de Saint-Efflam, à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). D’ici
février 2024, la résidence secondaire bâtie sur un terrain qui donne
directement sur la plage de Saint-Efflam devra disparaître du paysage. En
effet, portée en justice par trois associations (Plestin Environnement,
Sauvegarde du Trégor et Fapel 22) l’affaire a connu sa conclusion en
décembre 2022, quand la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement du
tribunal de Saint-Brieuc de février 2020,
ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation.
« Le chemin de la plage »
Depuis cette décision, les trois familles copropriétaires étaient restées
discrètes. Samedi 22 avril 2023, elles sont sorties du silence et ont lancé un
SOS en proposant de céder une parcelle de leur terrain qui permettrait
d’élargir le passage donnant accès à la plage. Les associations ont
gagné la bataille juridique, c’est indéniable. Pour autant, elles ont la
possibilité de ne pas faire appliquer le fruit de leur gain, soit la
destruction de la maison.
La maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves
(Côtes-d’Armor) est devenue emblématique de la complexité de la loi Littoral.
Les propriétaires veulent tenter l’opération de la dernière chance en proposant
des négociations. Les associations refusent tout net. | ARCHIVES
Pour Yann Cassin, un des copropriétaires, cette décision faisant
jurisprudence, la loi littorale sera désormais respectée. Les mairies
et préfectures sont très tatillonnes pour délivrer les permis de construire .
En d’autres termes, il estime que les associations environnementales
pourraient se contenter de cette victoire juridique. On a fait une
erreur , admet-il. Erreur qui pourrait être en partie réparée par une
sorte d’arrangement nommé Le chemin de la plage et qui permettrait à la
municipalité de faire des aménagements : réaliser un accès à la plage plus
large, installer des douches, planter des arbres… et qui selon lui
permettrait de sortir de cette affaire de façon positive .
« Le jugement a été rendu, il doit être exécuté »
Leurs espoirs risquent d’être douchés bien avant la réunion publique que
les familles ont prévu d’animer samedi 29 avril, à la salle des fêtes de
Plestin-les-Grèves. Les trois associations invitées à y participer ont déjà
décliné et envoyé un courrier aux familles. Nous ferons un point presse
aux abords de la maison, ce mercredi 26 avril, pour nous en expliquer ,
prévient Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor qui estime la
proposition farfelue .
Le jugement a été rendu, il doit être exécuté. On nous fait porter
la responsabilité de tout. Nous sommes pointés du doigt comme des bourreaux et
ceux qui ont perdu passent pour des victimes, s’agace-t-il.
Cette opération est juste une manœuvre dilatoire pour ne pas appliquer le
jugement.
Un panneau apposé sur les grilles de la propriété raconte une
histoire veille de plus d’un siècle. Les arrières-arrières petits enfants
tentent de sauver leur maison en proposant de céder une parcelle de terrain à la
municipalité de Plestin-les-Grèves. | OUEST-FRANCE
Du côté de l’avenue de la Lieue-de-Grève, les familles ont apposé un panneau
qui retrace l’histoire de ce terrain familial depuis 1893, puis celle du
parcours juridique qui est arrivé à son terme fin 2022. Si la clémence des trois
associations semble leur échapper, ils espèrent au moins le soutien de la
population.
Plestin.
Un "chemin de la plage" pour sauver la maison en bois de Saint-Efflam
Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam
organisent une réunion publique pour présenter un projet alternatif à la
démolition prononcée par la Justice.
Un « chemin de la plage » aménagé et ouvert à tous à Plestin-les-Grèves
: c’est la proposition des trois familles propriétaires de la maison en
bois de Saint-Efflam, pour éviter sa démolition, décidée par la Justice,
saisie par trois associations de défense de l’environnement.
Elles organisent pour présenter leur projet une réunion publique samedi 29
avril, soit 298 jours avant sa démolition.
La démolition ordonnée pour février 2024
En décembre 2022 en effet, la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement
du
tribunal de Saint-Brieuc du 27 février 2020,
ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation d’ici février 2024.
Sans quoi les propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par
mois de retard.
« Peu de gens semblent y croire mais cette fois-ci, il
convient d’être alarmiste car les jours de cette maison sont comptés. »
Les propriétaires ont appelé les associations concernées (Plestin
Environnement, Sauvegarde du Trégor-Goëlo et la Fapel 22) à ne pas exiger la
démolition. En pure perte, les associations souhaitant faire de ce dossier un
exemple de défense de la loi Littoral.
Dès l’annonce de ce jugement définitif, les familles Bourdin, Cassin et
Jamois avaient évoqué un projet permettant de « sortir de cette affaire de
façon positive ».
« Le projet est destiné à améliorer l’accès à la plage et
offrir divers services à ses usagers. »
Un chemin élargi vers la plage
Le chemin longeant leur terrain est « étroit, peu visible, et indigne de la
baie et de son environnement. Il est pourtant utilisé quotidiennement à la
belle saison par les vacanciers du camping comme par les promeneurs et
riverains », décrivent les propriétaires.
Ils proposent de céder à la commune une bande de terrain pour créer
un plus large chemin d’accès à la plage. « Le sol, en matériaux naturels
perméables, permettrait le passage des poussettes et des fauteuils roulants. »
Les familles vont plus loin en proposant sur la plage « divers équipements
mis à la disposition des baigneurs et autres usagers » : casiers sécurisés,
douche de rinçage, arceaux pour vélos.
Sans oublier une « plantation de cyprès de Lambert » fixant la dune à la
sortie du chemin.
« Ainsi, les associations contribueraient à une
amélioration de l’environnement, la mairie offrirait un service nouveau aux
Plestinais et aux touristes, les familles de conserveraient une maison
qu’ils ont construites en respectant le permis de construire. »
Le maire contre la démolition
On attend désormais la réaction des associations à cette
proposition, alors qu’elles campaient sur leur position en janvier dernier,
lorsque le maire de Plestin, Christian Jeffroy, les avait lui aussi
appelées à renoncer à cette démolition.
Réunion publique à la salle de fêtes de Plestin-les-Grèves, samedi 29 avril,
à 17h 30. Suivie d’un pot de l’amitié.Contact :
maisonsaintefflam@gmail.com
À Guimaëc, le bar associatif ouvre aux horaires du musée rural
Publié le
Après les années Covid, le bar
associatif Le Dilestran, à Guimaëc (Finistère), retrouve du souffle. Il est
désormais ouvert du mercredi au dimanche et propose plusieurs activités comme
la cuisine japonaise pour les enfants, ce samedi 22 avril 2023.
Les gérants Manuel Ferreiro et Aurélia Santos, avec Marjorie
Chabert qui, en plus du brunch du dimanche, ouvre le bistrot du mercredi au
samedi. | OUEST-FRANCE
La réflexion s’est portée sur une plus grande ouverture du café :
« Le but est d’ouvrir dans le cadre des horaires d’ouverture du musée, du
mercredi après-midi au dimanche », indique la gérante, Aurélia
Santos.
C’est Marjorie Chabert qui assurera ces nouvelles plages horaires de 15 h à
21 h, tandis que Manuel Ferreiro continuera de proposer le brunch du dimanche,
de 11 h à 18 h.
Cuisine japonaise pour les enfants
« L’objectif est aussi de démarrer les activités prévues avant le
confinement », poursuit la gérante. L’association privilégie ainsi
une ouverture de façon partagée avec des personnes qui ont des propositions
d’ateliers originaux « et aussi y intégrer les bonnes volontés
créatives ».
Les propositions seront variées : de l’atelier artistique enfant à des
ateliers « dégustation » ou rencontre « zéro déchet » en passant par des
petits concerts, en lien avec Son ar Mein mais aussi d’autres groupes.
Dès samedi 22 avril, de 10 h à 12 h 30, Lola Oberson
animera un atelier cuisine japonaise ; « Viens cuisiner des onigiris (sandwich
de riz) et les manger », (15 € par enfant à partir de 7 ans). Marjorie Chabert
proposera un cours de yoga et de danse indienne, le mercredi 26 avril à
17 h 30.
Isolation, chauffage,
optimisation… À Plougasnou (Finistère), depuis plusieurs années, la commune
est engagée pour réduire sa consommation d’énergie. Et cela porte ses fruits.
Voici trois chiffres à retenir, sur les actions de la commune.
Hervé Le Ruz, Françoise Genevois-Crozafon et David Colcanap
expliquent ce qui a été mis en place dans la commune de Plougasnou pour viser la
sobriété énergétique. | OUEST-FRANCE
Il y a quelques semaines,
Plougasnou (Finistère) accueillait une visite
d’élus sur le thème de l’énergie, organisée par le
réseau Bruded.
Depuis des années, la commune d’environ 3 000 habitants est engagée dans
une
transition énergétique qui porte ses fruits.
« En 2022, notre consommation en énergie est quasiment équivalente à
celle de 2012, mais avec 20 % de surface supplémentaire chauffée »,
souligne
Hervé le Ruz, premier adjoint en charge des travaux.
Alors, comment la commune a-t-elle fait ?
Pour le patrimoine bâti, 67 % de gaz à effet de serre en
moins
« Le constat, c’était que la commune avait du patrimoine bâti
vieillissant et énergivore, alors, un gros programme de rénovation a été
lancé », indique David Colcanap, responsable du service technique. La
commune a ensuite fait réaliser des isolations extérieures et changer les
chaudières fioul par des
chaudières avec des granulés bois.
En dix ans, pour le patrimoine bâti, la commune a réussi à diminuer ses
émissions de gaz à effet de serre de 67 %, mais aussi à réduire de 24 % sa
consommation d’énergie, avec correction climatique et de surface chauffée.
De ce fait, les dépenses en énergie, malgré la crise, sont restées stables,
autour de 96 000 €. « Avec de petits gestes, on peut optimiser la
gestion des bâtiments », appuie le responsable. Par exemple, en plus
des travaux, un planning d’occupation des salles a été instauré, afin de
chauffer uniquement lorsque cela est nécessaire. Un
plan de sobriété a d’ailleurs été mis en place,
depuis octobre 2022.
Pour l’éclairage, -41 % de consommation entre 2021 et 2022
L’éclairage public joue aussi un rôle. Depuis plusieurs mois, celui-ci a
été réduit. « Aujourd’hui, plus de 30 % de l’éclairage est en LED »,
détaille Françoise Genevois-Crozafon, 2e adjointe chargée de
l’environnement.
L’idée est de continuer à équiper la commune, mais aussi, en fonction des
besoins, de supprimer des points lumineux. « Désormais, on n’allumera
plus comme avant, on est passé dans une autre époque », appuie
l’adjointe.
Au-delà des économies générées par ces mesures, cela permet également de
donner plus de place à la biodiversité, de moins perturber le rythme de la
faune, « et des humains », glisse Françoise Genevois-Crozafon.
Bilan de ces mesures : une consommation en baisse de 41 % en deux ans, ce
qui permet, malgré la hausse des coûts de l’énergie, de stabiliser les
dépenses à 24 000 € environ.
Avec le fauchage tardif, 27 % de gasoil non routier
consommé
Autre initiative de la commune : la mise en place d’un fauchage tardif,
pour les bords de route, depuis 2 ans. Le tracteur pour faucher passe moins
souvent, ce qui diminue la consommation de carburant tout en préservant la
visibilité.
Cela permet aussi « de réguler la biodiversité », souligne
Françoise Genevois-Crozafon. Entre 2021 et 2022, la consommation de gazole non
routier (GNR) a diminué de 27 %.
Ce phénomène assez répandu
dans le sud-ouest, existe aussi dans les spots de baignades et de surfs de la
baie de Morlaix (Finistère). Notamment du côté de Locquirec. Surfeurs et
sauveteurs en mer distillent les bons conseils pour profiter de la mer en
toute sécurité.
Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec, avec
Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM de Locquirec, sensibilisent sur les
pièges à contourner sur les différents spots de baignade et de surf. |
OUEST-FRANCE
Le courant de baïne est intense, étroit et dirigé vers le large, que
l’on rencontre « sur l’immense majorité des littoraux sableux
exposés aux houles océaniques. Le moteur principal de ce courant est le
déferlement des vagues et se produit à marée montante », précise
l’université de Bordeaux.
Localement, « dès que l’on trouve une pointe rocheuse chez
nous, on trouve une baïne, contextualise
Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing
Locquirec. Il y a un creux de sable qui se forme autour
d’un rocher, qui va créer une sorte de canal. Ce courant-là emporte vers
le large. » C’est pourquoi on en trouve, entre autres, au niveau
du Moulin de la rive ou encore sur la droite, à Pors-ar-Villiec,
des spots appréciés par les surfeurs.
Est-ce que la baïne du Moulin de la rive, à Locquirec a
provoqué des accidents ?
« Nous n’avons jamais été sollicités dans ce cadre-là. De
mémoire, depuis que je suis président, il n’y a jamais eu d’accident lié à
une baïne »,
répond notamment Jean-Yves Pontailler, président de
la SNSM. Pour les surfeurs, la baïne va surtout servir
« d’ascenseur », pour aller plus loin «
sans avoir trop à ramer », poursuit Yoann Chardonnet.
Le Moulin de la rive, spot privilégié par les surfeurs à
Locquirec, a des courants de baïne. | OUEST-FRANCE
En revanche, ce sont pour les baigneurs que cela peut devenir dangereux.
« À chaque saison, il y a des gens qui sont pris dans ces courants et
qui cherchent absolument à lutter contre. Ils se font emporter et s’épuisent.
Peu de personnes savent qu’il y en a ici. On peut aller
récupérer cinq personnes par semaine comme ça. Avec nos planches, il y a
moins ce risque de fatigue. »
Lorsqu’on se retrouve dans ce type de courant, que faut-il
faire ?
Il ne faut surtout pas essayer de nager contre le courant. « Les
nageurs vont s’épuiser, on ne gagne jamais contre la mer », souligne
Jean-Yves Pontailler.
Pour s’en sortir, il faut plutôt essayer de se décaler sur le côté pour
sortir de ce couloir d’eau qui peut aller jusqu’à quelques dizaines de mètres
de large. Quitte à se déporter un peu vers le large.
Quels sont les éventuels autres pièges à contourner
localement ?
« Il faut aussi faire attention aux courants deux heures après la
marée basse, même si l’on a pied », soutient le président de la SNSM.
À Locquirec, les plages comportent peu de pente, et l’eau remonte en moyenne
de « quatre centimètres par minute. Ça va vite et c’est comme ça qu’on
peut se faire piéger ». Quand la marée est descendante, les courants
restent moins dangereux.
Finalement, pour bien vivre sa séance de surf, à quoi
faut-il penser ?
Au respect des règles de « bienveillance. On est là pour prendre du
plaisir. Pour que tout se déroule bien, même quand on est cent dans l’eau,
c’est respecter le code, comme celui de la route », enchérit Yoann
Chardonnet.
Soit un surfeur par vague, celui qui est le plus proche de là où elle casse
est prioritaire. Ceux qui sont dans le chemin doivent le laisser passer. Il
faut aussi éviter de surfer seul. Pour le reste, « on se gère entre
nous,s’il y a un souci. Il ne faut pas hésiter à venir nous
voir demander des conseils ».
Renseignements : il y a deux écoles de surfs à Locquirec :
Surfing Locquirec, 06 27 06 48 87 ; ou Surf Playa, 06 26 60 45 02.
Côtes-d’Armor : une femme en urgence absolue après une chute de
8 m au gouffre de Plougrescant
Publié
le
Dans l’après-midi du lundi 17
avril 2023, une femme de 40 ans a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre
de Plougrescant (Côtes-d’Armor), au niveau de Castel Meur. Elle a été remontée
par les équipes du Grimp, et héliportée vers l’hôpital de Brest en urgence
absolue.
La victime a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de
Plougrescant. Les pompiers du Grimp ont réussi à lui porter secours, avant de
l’héliporter vers Brest. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Il est 15 h 35, lundi 17 avril, lorsque les pompiers de
Paimpol (Côtes-d’Armor) sont prévenus qu’une
femme de 40 ans vient de chuter dans les rochers, au niveau du Gouffre de
Plougrescant. Une vingtaine de pompiers de différentes casernes environnantes
est déployée sur place pour tenter de lui porter secours.
Une intervention délicate
La victime a chuté dans une faille, huit mètres plus bas. L’intervention
dans ce milieu escarpé est délicate, et plusieurs moyens d’assistance sont
déployés simultanément : des pompiers se préparent à intervenir depuis la mer,
tandis qu’un hélicoptère survole la zone, cherchant un moyen d’atteindre la
victime.
Ce sont finalement les hommes du Groupe de reconnaissance et d’intervention
en milieu périlleux (Grimp) qui ont réussi à atteindre la victime depuis la
corniche. Remontée vers 17 h 20, elle a été héliportée vers l’hôpital de Brest
en urgence absolue.
Trébeurden. La Potinière : le temps des négociations est venu
Publié le
Outre le rachat des Chandelles
à Trébeurden (Côtes-d’Armor), l’homme d’affaires Didier Tabary s’intéresse à
la Potinière dont il s’était porté acquéreur de 50 % du bâtiment il y a
quelques mois. L’issue est-elle proche avec un nouveau projet ? Le temps est
encore aux négociations…
La saga de la Potinière trouvera-t-elle une fin heureuse dans
quelques mois ? L’avenir le dira. | OUEST-FRANCE
Didier Tabary, homme d’affaires et amoureux de Trébeurden (Côtes-d’Armor),
vient de
racheter les Chandelles. Le propriétaire de
Kresk Immobilier s’intéresse aussi à la Potinière : il y a quelques mois, il
s’était porté acquéreur de
50 % du bâtiment, rachetés à Bertrand Menguy et Yann
Ropars, gérants de la société Yola, comme nous l’évoquions en
décembre dernier. Les autres 50 % restant la propriété d’Hubert Duboisbaudry,
gérant de la société Eolarmor.
« Rien n’est fait pour l’instant »
Le temps est encore aux négociations. Dans un communiqué, Alexandre Foulon,
administrateur de Kresk immobilier, affirme que notre objectif est de
trouver une solution pour ce dossier qui empoisonne Trébeurden depuis 20 ans,
et dénature les abords de Tresmeur . Joint au téléphone, Didier
Tabary précise sa volonté d’essayer de trouver une solution qui puisse
convenir à tous . Voulant aller de l’avant rapidement ,
le responsable de Kresk entend toutefois monter le projet dans le
consensus, avec Hubert Duboisbaudry, la mairie, et les associations
environnementales . L’idée étant bien sûr de déposer dans les
prochains mois un permis de construire dans le cadre du PLU .
Interrogée, Bénédicte Boiron, maire de Trébeurden, se réjouit si une
solution est enfin trouvée au problème de la Potinière . Elle précise
toutefois : J’espère un projet qui respecte le site classé des Roches
blanches, dans une volumétrie proche de celle de l’actuel bâtiment.
Par téléphone, le gérant de la société Eolarmor précise pour sa part : Rien n’est fait pour l’instant. J’espère que les négociations aboutiront
dans l’intérêt de tous.
Est-ce la nostalgie ou les souvenirs
d’enfance que vous avez voulu chanter ?
Je me suis remémoré effectivement tous ces moments-là entre l’enfance,
l’adolescence, en fait tout le chemin jusque-là. J’avais besoin de me livrer
plus dans ce disque. C’est pourquoi dans le premier single, je parle vraiment
de ma famille, du chemin de la Bretagne à Paris et ensuite au fur et à mesure
de l’album je rentre plus dans le détail.
Il y a cette phrase : « Des coupes au
bol aux gueules de bois », qu’avez-vous voulu dire ?
Entre les deux, il y a quelques années d’écart (rires) mais c’est passé
super vite en fait. Comme pour tout le monde ma vie a changé à cette
époque-là. C’est une période qui est positive pour moi. Ce sont des périodes
précieuses et essentielles pour la suite.
"A 16 ans j’ai décroché du lycée. Avec la musique j’avais
trouvé mon truc."
Dans la chanson Tout autour de
moi vous parlez de l’importance des sons. Qu’est-ce que la musique a changé
dans votre vie ?
A la fin de l’adolescence, je voyais que l’école ça ne me parlait pas.
Aller bosser ça me va parce que j’ai commencé hyper tôt. J’ai commencé à 16
ans. J’ai un peu abandonné le lycée après mais j’ai quand même passé mon bac
en candidat libre. Avec la musique j’avais enfin trouvé mon truc, la chanson
c’est une métaphore pour dire que ça m’a sauvé la vie.
Carrément, j’ai une énorme passion pour le foot, j’y passais énormément de
temps. J’ai toujours besoin de faire plein plein de choses et quand j’ai
décroché, avec le temps dont je disposais, je me suis mis à la musique et là
je ne voyais plus le temps passer. C’était une dimension nouvelle pour moi.
Comment avez-vous abordé la musique ?
En fait j’ai beaucoup appris devant mon ordinateur. Tout de suite je
pouvais faire des sons directement à la maison. Je pouvais faire le son d’à
peu près tous les instruments comme je fais encore aujourd’hui. Cet album, je
l’ai fait tout seul avec juste des samples, des boucles de batterie, j’ai
joué toutes les basses et les claviers.
Est-ce ce côté artisanal qui vous
plaît ?
Carrément, c’est complètement ça, c’est de l’artisanat. C’est ma façon de
voir la vie et la musique. J’aime bien comprendre, bricoler? décortiquer les
productions des autres pour voir comment ils ont fait
L’adrénaline que ressent un joueur de
foot en entrant sur le terrain, est-ce la même que quand vous entrez en scène
?
Ah oui complètement, il y a en fait une pierre angulaire qui est le fait de
tout donner, toujours Dès que je monte sur scène j’ai à coeur de tout donner.
Avec cet album j’aurai plus de relief sur scène et beaucoup d’énergie pour
transmettre le maximum d’émotion.
C’est la même équipe de tournée que lors du premier album. On a tous pris
beaucoup, beaucoup de plaisir à le faire. On s’est régalé à le produire, à
l’écrire et à rassembler de nouvelles influences pour ne pas se répéter. Je ne
fais pas d’occupation de terrain, je donne tout. Jamais de la vie je ne ferai
un disque pour faire un disque et une tournée ensuite de façon alimentaire. Il
vaut mieux changer de métier à ce moment-là.
Tout a été très vite pour vous depuis
les débuts ?
C’est sûr, mais en faisant un premier album on ne sait pas comment il va
être reçu et là l’accueil du public a été formidable. Et je le sens encore
maintenant. C’est toujours l’exigence de proposer quelque chose de nouveau
artistiquement et les contenus les plus forts possible qui doit nous pousser.
Que verra-t-on sur scène ?
Sur la première tournée, il n’y avait pas du tout de scénographie. Là on
prépare un gros show, il y a une scénographie qui va me permettre de m’éclater
aussi et les morceaux prennent une autre dimension, c’est vraiment cool. Pour
D’où je viens, par exemple, le son prend vraiment une autre dimension
encore et c’est tout le but. Sur scène je serai accompagné d’un batteur et
d’un bassiste. Mais je n’en dis pas plus, ça doit rester une surprise.
A Morlaix vous serez à domicile ?
Oui, vraiment j’espère que le public sera au rendez-vous. J’ai vraiment
hâte tout simplement.
En concert au Sew, samedi 15 avril à Morlaix à 21 h.Nouvel album
Intérieur vie (Romance musique)
ENTRETIEN. La navigatrice Maud Fontenoy transmet l’amour de la
mer aux enfants
Recueilli parMarion DURAND. Publié le
Ambassadrice du gouvernement
pour l’éducation à la mer, la navigatrice Maud Fontenoy sensibilise les plus
jeunes à la protection des océans. Grâce à la fondation qui porte son nom,
elle a remis les classes de mer au goût du jour.
Pour Maud Fontenoy, « l’éducation des enfants est la clé du
changement. » | RICCARDO TINELL, MAUD FONTENOY FOUNDATION
Navigatrice, en solitaire, à la rame et à la voile,
Maud Fontenoy mène depuis vingt ans des
actions de sensibilisation à la protection de la planète. Depuis février 2020,
elle est ambassadrice du gouvernement pour l’éducation à la mer. Via
sa fondation éponyme, elle tente de redonner une seconde vie aux classes de
mer. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle souhaite également qu’un
dialogue s’ouvre avec tous les acteurs de la pêche pour protéger le fond des
océans.
Pour mener votre combat en faveur de la planète, vous avez choisi
de vous adresser aux enfants. Pourquoi ?
J’ai passé plus de la moitié de ma vie sur les océans,
je ressens un amour viscéral pour la mer. Le fait d’y passer autant de temps
m’a permis de voir à quel point ce milieu se dégrade, ce qui fait naître une
volonté farouche de le protéger. Je me suis posé la question de la meilleure
façon d’agir. On peut le faire dans les livres, les films…
Pour moi, l’éducation des enfants est la clé du
changement. J’en ai quatre, j’ai un lien très fort avec eux. Mes
premiers engagements se sont faits envers la jeunesse : j’ai créé, à 18 ans,
ma première association autour de la réinsertion des enfants par la voile.
Vous pilotez un programme éducatif à destination des écoles. Quel
est-il ?
Depuis la création de l’association (Maud
Fontenoy Foundation), je travaille avec le ministère de l’Education
nationale pour créer des programmes éducatifs autour de la préservation de
l’environnement à destination des écoles, collèges et lycées. Ils sont
gratuits, facultatifs et permettent aux enseignants d’aborder la thématique
des océans dans de nombreuses matières. Je me rends chaque semaine dans un
établissement différent, je suis enthousiaste et surprise de voir un tel
travail des professeurs et bluffée par l’engagement des enfants.
« Relancer les classes de mer »
Vous avez emmené certains d’entre eux voir la mer pour la première
fois…
L’une des volontés du ministère était de relancer les classes de mer. En
France, trois millions d’enfants n’ont jamais vu la mer. Nous avons financé
des programmes à destination des enfants scolarisés en zones prioritaires pour
leur offrir cette possibilité. La Fondation et le Secours populaire ont aussi
organisé l’opération « Les oubliés des vacances » pour permettre à des enfants
de prendre le large sur mon voilier Tahia, celui avec lequel j’avais
fait mon tour du monde.
Quels souvenirs gardez-vous de ce tour du monde bouclé en 2007 ?
À chacune de mes aventures en mer, j’ai voulu prouver qu’avec de la
volonté, on vient à bout de tout, que l’on soit en solitaire sur un voilier à
contre-courant ou sur un bateau à la rame. Quand j’interviens dans les écoles,
c’est aussi pour dire aux enfants d’avoir un rêve, ne pas le laisser tomber,
même s’il faut parfois tirer des bords pour y arriver. Je voulais montrer
qu’on pouvait être une femme, vouloir être maman et se lancer malgré tout dans
ces aventures.
« La mer reste un milieu d’hommes »
Le fait d’être une femme a-t-il été un frein ?
Même si les choses changent, il n’y a toujours pas autant de femmes que
d’hommes sur les bateaux, la Marine nationale s’ouvre mais n’est pas
égalitaire, comme le domaine de la pêche. La mer reste un milieu où les femmes
ne sont pas attendues. J’ai choisi des aventures qui avaient été réalisées
seulement par des hommes pour montrer que c’était possible. J’entendais quand
même des réflexions comme « Celle-là, ce n’est pas une vraie femme »
ou « Elle en a… ». Il ne faut pas y prêter attention et continuer
coûte que coûte.
N’est-il pas difficile d’être engagée en faveur des océans et
confrontée à la lenteur politique ?
Je me sens charnellement liée à l’océan, je travaille avec de nombreux
scientifiques, j’ai conscience de l’urgence de protéger ce milieu et je fais
passer ce message au grand public. Mais, il y a un gap, c’est vrai,
entre ce que je vis et le temps nécessaire pour que ce sujet soit réellement
embrassé par nos dirigeants. Il reste des ponts à construire.
Le gouvernement agit-il suffisamment ?
Des décisions politiques sont prises. Le gouvernement a mis en place le One
Ocean Summit à Brest, un sommet s’organise en Polynésie, Nice accueille en
2025 la conférence des Nations unies sur les océans… Mais ça ne va jamais
assez vite pour les spécialistes. Je mise sur l’engagement des citoyens pour
encourager les dirigeants à faire de la mer une priorité.
L’État s’est prononcé contre l’interdiction du chalutage de fond
dans les aires marines protégées (1), une mesure proposée par la
Commission européenne. Regrettez-vous ce choix ?
Je pense qu’il faut plus d’accompagnement et de pédagogie. Cette
interdiction dans les aires marines protégées ne portait pas sur une
réglementation mais sur un encouragement. L’idée était de pousser les États à
mettre en place des démarches pour mieux préserver ces zones. On s’est affolé
sur un sujet sans avoir réellement compris les intentions de la Commission
européenne. Ces débats soulèvent des questions : quelle pêche veut-on ? Quel
type de bateau ?
« Dialoguer avec les pêcheurs »
Quelles solutions préconisez-vous ?
Il y a une réflexion à mener sur les chalutiers géants. On ne peut plus
racler les fonds marins sans distinguer les espèces, il faut dialoguer et
ouvrir les débats avec tous les acteurs de la pêche. Je reviens d’un tournage
à Tahiti, les Polynésiens pratiquent le rahui, en créant des
réserves où il est interdit de pêcher (durant une période donnée pour
permettre à la biodiversité de se régénérer). Les pêcheurs eux-mêmes se sont
accordés sur ces zones protégées. Il faut aller dans ce sens et expliquer les
enjeux sans les stigmatiser.
Qu’attendez-vous du prochain One Planet Summit organisé en
Polynésie en 2023 ?
J’attends que les chefs d’État agissent en faveur de la non-exploitation
des fonds marins, pour une meilleure gestion de la pêche industrielle, pour
davantage de protection des espèces menacées… Alors qu’on continue à tuer des
baleines et des requins. Il se passe encore beaucoup de choses incohérentes
avec l’urgence climatique et il faut se mettre autour de la table pour en
parler. Sans l’océan, nous n’aurions pas de passé et sans le préserver, on se
prive d’avenir.
(1) Le chalutage de fond consiste à racler le plancher océanique
avec de lourds engins tractés. Peu sélective, très énergivore, c’est l’une des
techniques de pêche les plus destructrices.
Logement.
Résidences secondaires : à Lannion, une exposition sur les "maisons endormies"
fait polémique
L'artiste Maxime Voidy expose à l'Imagerie de Lannion des
photos sous le titre "Maisons endormies". Les propriétaires dénoncent une
atteinte à leurs biens et menacent la galerie.
Dans la vitrine de la galerie photo L’Imagerie, rue Jean-Savidan à
Lannion, les photos de Maxime Voidy sont exposées depuis le début
du mois de mars. Des photos de résidences secondaires aux volets clos, sous le
titre « Les Maisons endormies ».
« Une manière un peu piquante »
Interviewé début mars lors du vernissage de l’exposition, l’artiste
photographe a dit avoir voulu montrer la problématique du logement sur la côte
de Granit rose. Il a repris pour ce faire les codes des agences immobilières
avec même un numéro de téléphone pour contacter une supposée Sleeping House
Agency.
C’est une manière un peu piquante de faire prendre
conscience de la problématique du logement.
Sans l’accord des propriétaires
L’artiste a sillonné la côte de Granit rose pour photographier les
demeures. Problème, les photos des habitations ont été prises sans l’accord
des propriétaires.
Dans un courrier adressé à notre journal ainsi qu’à la direction de
l’Imagerie, des propriétaires n’ont pas tardé à faire part de leur
mécontentement :
Présenter des photos de leurs résidences comme des maisons
endormies dont l’inoccupation temporaire serait cause d’abus présente un
danger certain d’atteintes à leur bien (cambriolages, squatters…)
Un préjudice ?
Ces propriétaires mettent en avant aussi le préjudice causé :
Cette exposition cause un préjudice en les présentant
comme responsables des difficultés de logement permanent sur la côte, alors
que le développement du tourisme et de constructions, notamment de
résidences secondaires, ont été souhaités par les autorités locales,
régulièrement élues, depuis plus d’un siècle.
Du côté de la galerie d’exposition, on reste très calme.
L’artiste a déjà été menacé lors de la même exposition à
Rennes. Juridiquement, il est dans son plein droit. Il n’est pas entré sur
les propriétés pour prendre les photos.
Il vise à montrer l’état du littoral en basse saison. Il
ne le fait pas gratuitement. L’idée est d’atteindre le public avec les codes
des agences immobilières pour lui faire se poser des questions sur cette
situation.
« La galerie pourrait être mise en cause »
Sur le plan juridique, les choses semblent en fait un peu plus
complexes. Interrogée, une juriste précise :
Peu importe si les maisons sont ouvertes ou fermées. La galerie pourrait
être mise en cause si les conséquences de cette exposition entraînaient des
dégradations du bien.
Une chose est sûre, dans leur courrier, les propriétaires menacent de
poursuite les responsables de la galerie ainsi que les journaux qui ont relayé
l’information.
Nous vous tiendrons responsables de toute atteinte à nos
biens et notre honorabilité.
La galerie l’Imagerie n’a pas du tout l’intention de retirer l’exposition,
qui est présentée jusqu’au 3 juin au centre de Lannion.
Les agriculteurs du Finistère
ont plusieurs programmes incitatifs à leur disposition pour participer à la
réduction collective des fuites d’azote dans les cours d’eau. La nouvelle
Politique agricole commune (PAC) et le Plan de lutte contre les algues vertes
en font partie.
Les agriculteurs des cinq baies « algues vertes » du
Finistère, comme celle de Douarnenez, ont à leur disposition plusieurs leviers
pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le
milieu naturel. | YVES-MARIE QUEMENER / ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les agriculteurs présents dans les cinq baies « algues vertes » du
Finistère (1) ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter
les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel.
Les enjeux sont la réduction des fuites d’azote sous les parcelles
agricoles, grâce à une fertilisation encore plus précise, la diminution de la
pression au pâturage, l’amélioration de la couverture des sols et la
restauration des zones humides et cours d’eau.
130 millions d’euros pour cinq ans
Pour cela, l’État, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Région Bretagne,
les Départements des Côtes-d’Armor et du Finistère, les collectivités locales
et la chambre d’agriculture de Bretagne
ont budgété 130 millions d’euros sur cinq ans.
Les sommes allouées serviront à financer les mesures agro-environnementales
et climatiques (Maec) que les exploitants de ces zones s’engagent à tenir dans
le cadre de la nouvelle Politique agricole commune (PAC). « Elles sont
des aides principalement issues du budget de la PAC, concède la
préfecture du Finistère. Mais elles sont complétées par des budgets de
l’État ou des partenaires. Le montant d’aide du fonds Feader (PAC) représente
moins de 30 millions sur les 130 millions du Plan algues vertes. »
S’engager, oui mais…
La Maec « Algues vertes », encore floue il y a peu, « incite les
exploitations, quelle que soit leur production, à réduire leur niveau
d’apports azotés, mais également de produits phytosanitaires, en fonction du
niveau retenu par l’agriculteur », précise la préfecture. D’autres
mesures dans le même esprit sont disponibles.
Le dispositif des Paiements pour service environnemental (PSE), qui
rémunère les agriculteurs pour des actions qui contribuent à restaurer ou
maintenir des écosystèmes, a permis, en 2022, d’accompagner 96 exploitations
finistériennes, à quoi il faut ajouter les 28 exploitations déjà accompagnées
en 2021.
Pour la baie de Douarnenez, cela représente 17 exploitations en 2022 et 15
en 2021. « Si besoin, on a bien plus de volontaires », assure
le président de l’établissement public d’aménagement de la baie de Douarnenez,
Joël Blaize.
Plus de suivi demain
En complément de ces dispositions volontaires, les agriculteurs de ces
baies vont recevoir, d’ici là mi-avril 2023, un courrier avec leurs données
personnelles relatives aux indicateurs « algues vertes ».
Cette démarche est mise en œuvre par les services de l’État. « Les
premiers amenés à recevoir ces courriers sont ceux qui ont des efforts
particuliers à faire en matière de fertilisation », explique la
préfecture.
Après le délai des contrats passés avec les exploitants, l’État promet de
durcir le ton en cas de non-réalisation des efforts. La police de l’eau vient
de recruter deux agents supplémentaires. D’autres seraient en cours de
recrutement.
(1) La baie de Douarnenez, la baie de la Fôret (pays Fouesnantais), la baie
de l’Horn – Guilliec (pays de Morlaix), la baie du douron et du Lieue de la
grève (pays de Morlaix), les bassins-versants du Quilimadec et de l’Alanan
(pays de Brest).
Ce qu’il faut retenir du budget 2023, à Plougasnou
Publié le
La prudence reste de mise. À
l’heure d’acter le budget de la commune pour l’année 2023, jeudi 23 mars, les
élus du conseil municipal de Plougasnou veulent continuer à le maîtriser. Ils
misent sur l’amélioration du cadre de vie des habitants.
Après quelques travaux, la chapelle du Diben, propriété de la
commune depuis 2022, sera dédiée aux animations associatives et autres concerts.
| OUEST-FRANCE
À l’heure de l’examen des comptes administratifs, la maire, Nathalie
Bernard, précise ne pas avoir eu beaucoup recours à l’emprunt : « la
trésorerie a permis les investissements. » Par ailleurs, le ratio de
désendettement est maîtrisé, « avec un résultat de clôture de
548 000 €, on peut continuer à investir. »
Cependant, les incertitudes liées au contexte international sont pesantes :
il va falloir faire avec l’inflation, et la hausse des coûts de l’énergie de
227 % : « L’idée est de trouver des économies à faire dans le domaine
de l’isolation thermique des bâtiments. Le changement de la chaudière (écoles,
mairie, salle des fêtes) commence à porter ses fruits, en dépit de
l’augmentation du pellet. »
Pas touche à l’impôt
Pour faire fonctionner
la commune, les élus ont inscrit 3 779 000 €.
Les charges de personnel mobilisent 51 % des dépenses.
Cette trajectoire, la majorité veut la conserver sans toucher aux impôts
locaux. Le taux de la taxe foncière ne bougera pas. « L’État augmente
ses bases d’un peu plus de 7 %, c’est important, poursuit la maire.
On voulait augmenter la taxe d’habitation des résidences secondaires qui
représentent 40 % du parc immobilier, mais elle est corrélée à la taxe
foncière. Nous n’avons pas voulu infliger dans ce contexte difficile une
double peine aux Plougasnistes qui vivent ici à l’année. »
Chapelle du Diben, maison de la mer, éclairage…
Du côté des investissements, soit 2 460 000 €, il faudra attendre 2024 pour
le gros projet de médiathèque. « Cette année, nous allons travailler
sur le cadre de vie des habitants » : le schéma vélo et les
déplacements doux (50 000 €), le programme signalétique et mobilier urbain
(75 000 €), le remplacement des 240 poteaux en bois, aujourd’hui pourris, rue
de La Méloine, les travaux sur les bâtiments publics (chapelle du Diben,
maison de la mer, éclairage… ) et sur la voirie. Une nouvelle réserve incendie
va être créée.
« Quelle part est dédiée à l’activité économique ? »
demande Jean Rouve, élu de l’opposition qui préfère s’abstenir. « Les
zones artisanales sont du ressort de Morlaix Communauté, qui, par ailleurs, va
accompagner le développement d’une grosse entreprise de la commune »,
lui répond la maire.
Au niveau des budgets annexes, le budget du camping est suffisant pour les
travaux et l’achat d’une cabane. 1 363 000 € ont été inscrits pour viabiliser
les nouveaux lotissements de Croas ar Scrill et Jaurès. Enfin, des travaux non
chiffrés sont à prévoir pour la cale et un muret au port de Térénez.
Une présentation du budget, des
subventions aux associations...., en présence du Ouest-France et du Télégramme,
une seule personne dans le public, une seule association représentée par ma
présence "l'APPBS", qui elle ne demande pas de subvention.
Photo pyb29
Le Diben mardi 21 mars 2023
Plougasnou. Le "défrichage" de
l'Anse de Primel continue
Trébeurden. Au tribunal administratif, le vent continue de
souffler sur la Potinière
Publié
le
En février 2023, un
copropriétaire de la Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor), avait attaqué
l’arrêté municipal de mise en sécurité du bâtiment désaffecté. Le tribunal
administratif de Rennes a rejeté cette requête.
L’immeuble de la Potinière, à proximité des Roches Blanches et
de la plage de Tresmeur, connaîtra encore un avenir incertain en 2023. |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le feuilleton judiciaire de la Potinière, le bar-restaurant désaffecté de
Trébeurden (Côtes-d’Armor), continue. Le
16 février 2023, une audience se déroulait au tribunal administratif de
Rennes (Ille-et-Vilaine). L’un des deux
copropriétaires du bâtiment avait attaqué l’arrêté municipal de mise en
sécurité des lieux,
pris par la maire Bénédicte Boiron début 2021.
Le tribunal a rendu sa décision jeudi 9 mars 2023, donnant raison à la
municipalité.
Un danger « extrinsèque »
Ce procès fait remonter la saga de la Potinière en décembre 2020 : la
tempête Bella frappe le littoral Trégorrois, et la charpente de la Potinière
subit de plein fouet les assauts du vent. Elle finit par
céder. La maire de Trébeurden dépose saisit alors le tribunal
administratif pour sommer les propriétaires à faire des travaux, qui
permettraient de sécuriser la structure et la voie publique.
Trois ans plus tard, l’avocat de la société Eolarmor soutient que
« le prétendu danger imminent qui menacerait l’immeuble ne résulte pas d’une
cause qui lui est propre, mais de causes qui lui sont extérieures ».
Un argument qui vise à rendre l’arrêté municipal caduc, en montrant que la
société n’a pas à assumer le coût de cette dégradation « extrinsèque ».
« 20 ans sans entretien »
Un argument irrecevable, selon l’avocat de la commune, qui précise que
« la situation de danger […] ne résulte pas d’un phénomène extérieur,
mais bien d’une cause intrinsèque au bâtiment lui-même, faisant suite à son
importante dégradation et son absence de toiture ». Par ailleurs, des
expertises menées sur le bâtiment tendent à prouver que des risques de chutes
de pierres existaient bel et bien. Un risque qui justifiait en soi l’adoption
de cet arrêté.
Par ailleurs, les études parcourues par le tribunal mettent en avant le
fait que « les désordres affectant l’immeuble […] résultent
directement de son état de vétusté, en l’absence d’entretien depuis près de
20 ans ». De ce fait, la seule existence d’un différend entre
Eolarmor et la commune de Trébeurden quant au futur de l’immeuble « ne
pouvait exonérer la société des obligations d’entretien de l’immeuble, qui lui
incombent en tant que propriétaire ».
Le tribunal a rejeté les requêtes d’Eolarmor, et ordonne à la société le
versement de 2 000 € à la commune de Trébeurden au titre des frais exposés.
Jean-François Jacob, ex-patron
de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, se tourne vers un secteur en pleine
expansion. La demande internationale en algue serait particulièrement forte.
Les viviers de la Méloine, à Plougasnou, viennent d’être
rachetés par Bezhin Breizh. | ARCHIVES
Bezhin Breizh, c’est quoi ?
Traduisez l’algue de Bretagne , en français. C’est le nom de la
société lancée par Jean-François Jacob, ancien patron de la Sica de
Saint-Pol-de-Léon, il y a un an. Une trentaine de personnes y sont salariées.
Quel est son objectif ?
La jeune société est déjà lourdement capitalisée. « On a pu
démarrer grâce à l’appui de la région Bretagne et d’Arkéa » , glisse
Jean-François Jacob. Le but est notamment de travailler dans le secteur de
l’algue. D’exporter l’algue finistérienne à l’international, mais aussi de la
vendre sur le sol français. « On veut pouvoir en distribuer aux
industriels du monde entier, quel que soit le secteur. »
Pourquoi l’algue ?
L’algue est un secteur en pleine expansion. Cosmétique, gastronomie… La
demande est forte. « La macroalgue, ici, a une qualité que tout le
monde nous envie » , lance le patron de Bezhin Breizh. Il détaille :
« Sur le plan international, la demande monte en puissance, mais avant
de vendre, il faut avoir une macroalgue de bonne qualité. » Dans
l’objectif de disposer d’une eau de mer de qualité, Bezhin Breizh dispose déjà
d’une filiale, les Viviers de Roscoff. L’entreprise se tourne aussi vers la
culture sous serres, notamment pour garder une température d’eau optimale.
Des nouveaux investissements
Pour une somme que Jean-François Jacob ne souhaite pas dévoiler, les
Viviers de la Méloine (devenus Global Seafoods), à Plougasnou, viennent
également d’être rachetés. L’entreprise était en difficulté et avait du se
séparer d’une partie de son personnel. « Le site dispose de l’ancien
bâtiment de cuisson d’Intermarché. Celui-ci va nous servir à préparer des
algues. Cela nécessitait un bâtiment agroalimentaire connecté à l’eau de mer.
Ici, c’est déjà le cas. » Bezhin Breizh assure vouloir recruter de
nouveaux salariés dès 2019. En coculture, la société va aussi tenter une
incursion sur le marché de la crevette.
Figure de Trébeurden et amoureux du patrimoine, Philippe
Soufflet est décédé
Publié le
Philippe Soufflet avait 79
ans. Il est décédé mercredi 15 mars 2023 d’une rupture d’anévrisme. Ses
obsèques seront célébrées mardi 21 mars, à 10 h 30, en l’église de Trébeurden
(Côtes-d’Armor).
Philipe Soufflet va laisser un grand vide dans le milieu culturel de
Trébeurden | OUEST-FRANCE
Philippe Soufflet est décédé brutalement, d’une rupture d’anévrisme,
mercredi 15 mars 2023. La nouvelle a été synonyme de tristesse et de
consternation, au sein de sa famille et de ses nombreux amis.
Il a aussi œuvré pour la restauration de la chapelle
Saint-Loup de Lanvellec, la restauration du retable de la
chapelle de Penvern. Il avait également réussi à collecter les 5 000 €
nécessaires à la restauration du tableau de l’abbé Luyer, actuellement
accroché sur le mur de la salle du conseil municipal, à, la mairie.
Noël Lefort, président de l’Association des amis du patrimoine
religieux de Trébeurden (APRT), évoque un homme volontaire et
efficace dans toutes ses actions, qui mettait son engagement et ses
capacités au service des équipes, sans jamais se mettre en avant .
Homme de conviction, Philippe Soufflet a aussi été un ardent et actif
opposant à la lutte contre l’extraction de sable en baie de Lannion.
Le président tu Yacht-club, Michel Guillemain, son meilleur ami
de soixante ans , effondré par ce décès trop brutal ,
a tenu à rappeler la passion de Philippe pour la mer et Trébeurden.
Il était toujours attentif à ce qui se passait dans la commune .
À 79 ans, Philippe Soufflet restait d’ailleurs très actif dans ses
missions.
Ses obsèques seront célébrées, mardi 21 mars, à 10 h 30, à l’église de
Trébeurden.
Le GR 34 est un sentier très
fréquenté des promeneurs. À Plougasnou (Finistère), la portion qui relie Ker
Maria à Primel a été estimée prioritaire, dans le programme de travaux de
sécurisation pour 2023. En effet, les marches y étaient devenues très
glissantes, et le bois de la passerelle et des mains courantes avait pourri.
Pour les agents des services techniques de Plougasnou qui
s’occupent des travaux de sécurisation du sentier côtier, la difficulté
principale reste l’accessibilité : impossible d’amener les engins de chantier au
plus près pour transporter les matériaux. | OUEST-FRANCE
Il faut descendre et longer le sentier côtier, par le chemin de Lézouard,
sur quelques mètres à partir de Ker Maria, à Plougasnou (Finistère), avant
de pouvoir observer les changements. Des travaux de sécurisation du GR34
sont actuellement entrepris par la mairie, avec vue sur la plage
Saint-Jean-du-Doigt/Plougasnou.
Qu’est-ce qui est refait au
niveau du sentier côtier de Ker Maria à Primel ?
La passerelle de la pointe de Ruffelic sera refaite, tout comme les
marches et les mains courantes de Ker Maria. Certaines portions du
sentier, comme à Primel, vont devoir être décalées, du fait des
affaissements. « Nous prévoyons vingt-deux jours de travail,
jusqu’au 17 mars, détaille Nathalie Bernard, la maire.
Pendant ce temps, les promeneurs peuvent accéder au sentier, sauf quand la
passerelle sera changée. »
Pourquoi ces travaux sont-ils nécessaires ?
Certaines marches des escaliers sont devenues très glissantes. D’autres
n’ont pas été changées depuis vingt ans. C’est donc dangereux, alors que
le GR 34 est très fréquenté. « Nous l’avons placé en priorité pour
l’année 2023 car il était urgent de le sécuriser et de protéger les
risques de chutes. L’enjeu est de bien l’aménager sans le dénaturer. C’est
pourquoi des matériaux comme le bois ont été privilégiés. »
Quelle est la difficulté principale pour les agents chargés de
cette sécurisation ?
L’accessibilité. En effet, les engins de transports ne peuvent pas se
garer à proximité. Les agents doivent donc descendre le sentier à pied, en
portant les outils et les menuiseries sur au moins 700 m aller-retour. Pas
forcément aisé !
Combien coûtent ce chantier à la mairie ?
8 000 € en comptant l’activité des quatre agents des services
techniques mobilisés.
En quoi cela s’inscrit dans un projet à long terme pour la
commune ?
Le tronçon du GR34 qui fait peau neuve a la vue sur la plage
de Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE
« Plougasnou a 17 km de GR. Nous devons toujours réfléchir à comment
l’entretenir, l’aménager le moins possible. Il faut aussi que les promeneurs
s’habituent à ce que le chemin ne soit plus forcément côtier, mais davantage
reculé », glisse Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à
l’environnement.
La commune souhaite s’inscrire au dispositif « France vue
sur mer », pour mieux appréhender les enjeux d’érosion.
Carantec. Conseil : un budget mouillages excédentaire
Publié le
Lors du conseil municipal vendredi, Philippe Auzou, conseiller municipal
délégué au nautisme et en charge du dossier mouillages de la commune, a fait
part de sa satisfaction à la lecture des chiffres du compte administratif 2022
du budget mouillages.
La section de fonctionnement a dégagé un excédent de 1 794 €, et celle
d’investissement de 16 354 €. Une bonne nouvelle, après un compte
administratif 2021 à l’équilibre, mais dont la section fonctionnement
présentait un déficit de 2 420 €. Et après des années 2019 et 2020 qui, elles,
étaient déficitaires.
Dans la foulée, le budget primitif 2023 a été voté à l’unanimité sur un
chiffre de 123 793 € en section de fonctionnement et de 41 854 € en section
d’investissement.
La commune de Carantec, qui dispose de 700 mouillages, est la station
balnéaire ayant la plus grande capacité d’autorisations d’occupation
temporaire (AOT) du domaine public maritime de la baie de Morlaix.
Les anciens viviers situés sur l’estran du Diben vont être
démolis, jugés trop « dangereux »
Publié le
D’anciens bassins de
bigorneaux, inutilisés depuis des années, se trouvent sur l’estran du port de
Plougasnou (Finistère). En mauvais état, ils vont être démolis du 20 au 25
mars 2023.
Les anciens viviers situés sur l’estran du port de Primel-Le
Diben, à Plougasnou, seront démolis du 20 au 25 mars 2023. | OUEST-FRANCE
D’anciens bassins de bigorneaux se trouvent sur l’estran du port de Primel-Le
Diben, à Plougasnou (Finistère).
Situés au nord du terre-plein dit de La Méloine, au fond de l’anse, ils
sont à l’état d’abandon depuis de très nombreuses années. Des premières
opérations de désamiantage ont été réalisées en décembre 2022.
Des engins de chantier sur l’estran
Morlaix communauté enclenche la seconde vitesse et opérera leurs
démolitions. « Ils sont très dangereux et situés proches d’habitation.
C’est du béton armé avec des morceaux de ferrailles, rouillés par l’eau de
mer », explique Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou. Des engins
de chantiers se trouveront donc sur l’estran, pour mener à bien cette
intervention, du 20 au 25 mars 2023.
Plousgasnou. Nos friches
industrielles sont toujours là
Photos pyb29
Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles
représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée
sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ?
L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?
Rien à voir avec les
importantes pollutions survenues depuis novembre 2022 sur les côtes
atlantiques, mais quelques microbilles en plastique ont été trouvées sur la
plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. Avec de plus importants
coefficients de marée dans les jours à venir, de nouveaux échouages sont
envisageables.
Quelques larmes de sirènes, des billes de plastique, ont été
retrouvées échouées en petite quantité sur la plage de Primel, à Plougasnou,
dimanche 5 mars 2023. | MAIRIE DE PLOUGASNOU
Surnommées larmes de sirènes, elles n’ont pourtant rien de joli. Des
microbilles en plastique se sont échouées sur la plage de Primel, à Plougasnou
(Finistère). Une promeneuse en a trouvé quelques-unes, dimanche 5 mars 2023.
Rien à voir avec le raz-de-marée survenu
sur les côtes atlantiques depuis fin
novembre 2022, mais le phénomène arrive désormais par la Manche. Ces petites
billes, de moins de 5 millimètres, n’étaient d’ailleurs plus visibles ce
mercredi 8 mars 2023. Avec de plus importants coefficients de marées dans les
jours à venir, il est possible de voir de nouveaux échouages.
« C’est la première fois que ça arrive chez nous »
« La pollution était très diffuse, précise Nathalie
Bernard, maire de Plougasnou. C’est la première fois que cela arrive
chez nous. Il est impossible de les prélever ou d’envisager un nettoyage. »
La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper
d'elle.
Le Diben mercredi 01 mars 2023
Bonne nouvelle
Démolition des anciens viviers au Diben (info mairie)
Suite aux opérations de désamiantage réalisées en décembre
2022, la démolition des anciens viviers situés sur l'estran du
port de Primel - Le Diben, au nord du terre-plein dit de La
Méloine, aura lieu du 20 au 25 mars 2023.
Plousgasnou. Nos friches
industrielles sont toujours là
Photos pyb29
Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles
représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée
sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ?
L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?
Qui veut acheter un terrain à 26 340 € pour construire sa
maison à deux kilomètres de la mer ?
Publié le
Alors que se loger devient de
moins en moins accessible dans les communes côtières, Plougasnou (Finistère)
met en vente trois lots destinés aux primo-accédants ou propriétaires de
petits logements, à des prix abordables. Les terrains du lotissement communal
seront commercialisés à partir de ce mercredi 1er mars 2023, et il faut
remplir un dossier de candidature.
La commune de Plougasnou commercialise trois terrains situés à
proximité du bourg et non loin de la côte. Ils seront vendus à des
primo-accédants ou à des propriétaires de petits logements pour qu’ils y
construisent leurs résidences principales. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le
nombre de résidences secondaires frôle les 44 % dans
cette commune littorale du Trégor. La mairie va ainsi
commercialiser trois lots, situés rue de Jean-Jaurès, destinés aux
primo-accédants et aux propriétaires de petits logements qui «
souhaitent acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en
résidence principale », précise la municipalité.
Il faut compter entre 26 340 € pour le terrain viabilisé de 439 m² ; 30 540
€ pour celui de 509 m² et enfin 31 260 € pour celui de 521 m². Ils sont libres
de constructeur.
Une enquête publique pour les travaux de l’estacade de Roscoff
Publié le
Une demande d’autorisation
environnementale est présentée par la Région dans le cadre des travaux de
réfection de l’estacade de Roscoff (Finistère). Du lundi 13 mars 2023 au
vendredi 14 avril 2023, une enquête publique unique sera lancée. Une
commissaire enquêtrice a été nommée. Depuis 2011, l’estacade est interdite aux
véhicules et a fait l’objet de plusieurs diagnostics, études et de changements
d’intervenants pour mener les dossiers. L’issue est peut-être proche.
L’estacade est interdite aux véhicules depuis 2011. |
OUEST-FRANCE
L’estacade de Roscoff (Finistère) va-t-elle enfin être l’objet de travaux
de rénovation ?
Jugée en mauvais état en 2011, elle est interdite aux véhicules depuis. En
2016, il avait été envisagé d’interdire ou limiter l’accès aux piétons. Des
travaux de rénovation étaient envisagés en 2017. Douze ans après les premières
mesures,
une enquête publique laisse présager un chantier à venir.
Construite en 1968
Construite en 1968, pour permettre l’embarquement des passagers pour l’île
de Batz à marée basse, l’estacade avait fait l’objet d’un diagnostic en 2011.
Celui-ci faisait état de fissures, décollements et déformations sur la
structure, ainsi que d’altérations sur plusieurs piliers. Le poids autorisé
sur l’ouvrage avait été réduit de moitié : de 600 kg par m² , il était passé à
300 kg/m2.
Deux autres diagnostics en 2016
En 2016, sur demande du sous-préfet de Morlaix, deux nouveaux diagnostics
ont été conduits. Le premier, pour indiquer au maire de Roscoff « si
un arrêté d’interdiction totale de la circulation s’imposait ».
Le second, lui, devait « faire le point, dès le début de la saison
estivale, sur les mesures de sécurité à prendre », pour l’utilisation
par les piétons.
Quatre millions d’euros de travaux
Un listage des travaux avait même été dressé, pour un coût de 4 millions
d’euros, dont une partie à la charge de la commune de Roscoff, délégataire de
l’infrastructure. Le Département étant, lui, concessionnaire.
En 2017, une nouvelle étude a fait ressortir que, depuis le diagnostic de
2011, l’ouvrage n’avait pas bougé. Exit le remplacement du tablier du dessus
et le renforcement des 44 piliers. La Région, devenue concessionnaire des
ports bretons, avait écarté provisoirement le dossier.
33 jours d’enquête publique
Depuis le 1er janvier 2022, la commune est délégataire des
infrastructures du vieux port, pour une durée de dix ans. L’estacade est
sortie de la concession, le temps des travaux prévus, financés à 100 % par la
Région.
Du lundi 13 mars 2023, 9 h, au vendredi 14 avril 2023, 17 h, une enquête
publique unique va être lancée.
Son dossier en version papier, comportant l’étude d’incidences
environnementales, sera consultable pendant les 33 jours de l’enquête, aux
heures d’ouverture, dans les mairies de Roscoff et de l’île de Batz.
L’enquêtrice Maryvonne Martin, juriste à la retraite, désignée en qualité
de commissaire enquêteur par le tribunal administratif de Rennes
(Ille-et-Vilaine), sera présente en mairie de Roscoff, à quatre reprises :
lundi 13 mars 2023, de 10 h à 12 h ; mercredi 22 mars 2023, de 9 h à 12 h ;
samedi 1er avril 2023, de 9 h 30 à 11 h 30 ; et vendredi 14 avril
2023, de 14 h à 17 h. Et en mairie de l’Île-de-Batz, mardi 11 avril 2023, de
14 h à 16 h.
Roscoff. 238 000 € d’avenants pour le chantier du centre
nautique
Publié le
Le budget du chantier du centre nautique a été complété par
des avenants. | OUEST-FRANCE
À l’ordre du jour du conseil municipal de jeudi, des avenants ont été
présentés pour le chantier du centre nautique. Après l’étude des sols
effectuée et les rapports en découlant, un avenant de 49 670 €
supplémentaires est proposé pour le terrassement du vide sanitaire, et
l’ajout d’un géotextile sous la voirie et le parvis.
Un avenant de
56 832 € est proposé pour un terrassement complémentaire pour la pose de
pièces de charpente, diverses études et adaptations constructives.
Un avenant de 94 427 € est soumis pour le système d’extraction et de
recyclage des gaz nécessaire dans le vide sanitaire. Pour ce dernier
poste, une moins-value sur le marché de base (- 60 245 €) ramène le coût
engendré à + 30 122 €.
Un quatrième avenant de 3 350 € pour une reprise de talutage côté rue
est soumis.
Enfin, un dernier avenant de 28 734 € a été soumis pour des travaux de
purge de blocs de pierre et de préforage des pieux de fondation.
Tous les avenants ont été adoptés, même si les cinq conseillers
d’opposition ont voté contre. L’adjoint aux finances, Michel Autret, a
évoqué le chiffre de 994 000 € espérés au titre des subventions.
Plougasnou. Assemblée
Générale d'ART
EN PLOUGASNOU
L’association "ART EN PLOUGASNOU » s’est réunie pour son assemblée générale
le vendredi 24 février à 18heures à la Maison des Associations à Plougasnou.
Le président, Jean Rouve, a fait le bilan du salon 2022 où se sont retrouvés
3000 visiteurs et 23 artistes exposés. Les ventes ont été nombreuses et le
rapport financier est favorable.
Pierre Reynard, trésorier, a remercié de leur soutien, la Mairie de
Plougasnou et M. Jean-Paul Bellec, adjoint délégué à la culture qui était
présent. Une vidéo de l’exposition 2022 a été projetée Le 42 ièm Salon se
tiendra à la Maison Prévôtale du 15 juillet au 15 août 2023. Les artistes
sont très nombreux à postuler et la sélection difficile car "
Art en
Plougasnou
» reste très soucieuse sur la qualité des oeuvres (peinture,
sculpture, céramique, design) à montrer au public.
La réunion s’est terminée autour d’un verre amical.
En Bretagne, Plouégat-Guérand,
cette petite commune du Finistère nord, compte 140 lieux-dits baptisés en
breton et témoins de son histoire. Comme toutes les communes de moins de
2 000 habitants, elle est obligée par la loi d’harmoniser ses adresses. Mais
elle refuse « de détruire la notion de lieu-dit » en ajoutant « rue » ou
« chemin » en français.
Plouégat-Guérand, une commune du Finistère (17 km2), possède
140 lieux-dits qui portent des noms bretons. La municipalité refuse de les
modifier. Le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre (à droite sur la photo), et
Claude Siche, adjoint chargé des affaires scolaires, estiment qu’ils font partie
du patrimoine local. | OUEST-FRANCE
Kerhalon bihan, Kerhalon braz, Penquer Kerbuel, Kervennou Corvez… Toute
l’histoire de Plouégat-Guérand résonne dans ces lieux-dits. Cette petite
commune de 1 065 habitants, située entre Morlaix et Locquirec (Finistère), en
possède 140 au hasard de ses 50 km de chemins creux. « Ils
représentent 20 % de nos adresses et ils parlent à tous les Plouégatais. Ils
ont une valeur charnelle pour les habitants, résume le maire, Renaud
de Clermont-Tonnerre. Dans notre commune où l’on a encore des familles
d’agriculteurs, les parents, les grands-parents, les enfants vivent tous dans
le même périmètre. Ils sont très attachés à l’histoire du pays et de ses
lieux-dits. »
« Au nom de l’efficacité, il ne faut pas oublier la poésie
»
Comme toutes les communes de moins de 2 000 habitants, Plouégat-Guérand est
contrainte par
la loi 3DS à « l’obligation d’adressage » (donner
un nom aux voies et lieux-dits et numéroter toutes les maisons) avant janvier
2026. Pour réaliser ce travail, 342 communes bretonnes ont fait appel, depuis
2015, à La Poste qui a déjà finalisé 237 adressages.
« Sur le fond, résume l’adjoint chargé des affaires
scolaires, Claude Siche, on comprend bien que c’est nécessaire pour la
sécurité, pour les ambulances et les pompiers, pour les transports et pour
l’identification de chaque point de connexion de la fibre. Nous avions choisi
La Poste pour nous aider à faire ce travail dans les délais impartis. »
Mais aux yeux des élus unanimes, celle-ci a « standardisé toute la
campagne de Plouégat-Guérand » en faisant apparaître des chemins, des
routes ou des allées dans tous les lieux-dits. « On ne disait plus
Traon Dour, mais route de Traon Dour, résume Claude Siche.
Mais enfin, route de Traon Dour, ça veut dire que l’on va à Traon Dour alors
qu’on y est déjà ! Quelque part, on détruisait la notion même de lieu-dit. »
À Plouégat-Guérand, l’adjoint Claude Siche et le maire Renaud
de Clermont-Tonnerre face aux cartes de la commune, obligée par la loi
d’harmoniser ses adresses avant janvier 2026. | OUEST-FRANCE
À Plouégat-Moysan, une mise en règle « un peu à marche
forcée »
« Absurde, peste Renaud de Clermont-Tonnerre. Au
nom de l’efficacité, il ne faut pas oublier la poésie. Nous avions proposé
d’utiliser « hent » (en breton) plutôt que « chemin » ou de donner un numéro à
chaque maison dans les lieux-dits. On nous a dit que nous n’avions pas le
choix. Puis nous avons découvert le guide du Pays de Brest qui montre que l’on
peut faire autrement. Nous avons donc demandé à La Poste de revoir sa copie. »
Un an après avoir fait finaliser l’adressage de sa commune par La Poste,
François Girotto, le maire de Plouégat-Moysan, située à neuf kilomètres de
Plouégat-Guérand, « regrette une chose : ne pas l’avoir fait après
Plouégat-Guérand. C’est évident que si l’on avait pu faire autrement, on
aurait juste mis un numéro devant le nom de nos lieux-dits, témoigne
l’élu. À l’époque, on s’est conformé aux directives, un peu à marche
forcée, même si cela ne nous plaisait pas trop. On a mis beaucoup d’impasses
ou de rues devant le nom de nos lieux-dits de façon à les rendre identifiables
en français. »
Tous les hameaux ou lieux-dits de Plouégat-Guérand ont des
noms en breton. | OUEST-FRANCE
Plouégat-Moysan s’apprête désormais à financer « environ 2 000 € »
pour changer toutes ses plaques de rues. À Plouégat-Guérand, la facture sera
moins salée. La commune modifiera seulement les adresses dans le gros
lotissement de Kermaria « qui peut poser problème aux secours ».
Pour le reste, elle est décidée à ne pas s’en laisser conter. Elle s’appuiera
notamment sur un document de l’Agence nationale de la cohésion des territoires
« qui indique que chaque commune a le choix », fait valoir
Claude Siche.
Le message a visiblement été reçu. Dans un communiqué, La Poste annonce
qu’elle « s’adaptera » aux décisions de la commune, «
le choix final des nouvelles adresses relevant de la compétence de la commune
». Elle « remettra au conseil municipal le projet final
correspondant pour validation ».
« On voit les services publics partir les uns après les autres,
se désole Renaud de Clermont-Tonnerre. Il ne faut pas en rajouter une
couche. Et celle-là, c’est une couche irritante car tout ce qui est culturel
touche à la sensibilité des gens. »
La quantité de tourteaux
débarqués en France a été divisée par trois entre 2017 et 2022. Le Finistère
subit de plein fouet cette soudaine disparition : six gros caseyeurs du
département vont stopper leur activité. Bactérie ou réchauffement de l’eau, le
phénomène reste difficilement explicable pour les scientifiques.
Confronté à la mystérieuse raréfaction du tourteau en Manche
et golfe de Gascogne, le comité des pêches du Finistère a confié une étude à
l’Ifremer | ARCHIVES
Yannick Calvez est à la retraite depuis quinze jours. Un repos bien mérité
pour
ce nord-finistérien qui pêchait le tourteau
depuis 1985, mais qui lui laisse un goût amer : « J’aurais préféré
partir dans d’autres circonstances », souffle-t-il. Car son
bateau, et c’est le crève-cœur de tout marin, va devoir partir à la casse
faute d’avoir trouvé un repreneur.
Il faut dire que le Kreizh Ar Mor
ne remontait plus grand-chose dans ses casiers. Le tourteau a presque
disparu des eaux du golfe de Gascogne et de la Manche.
« On a perdu 70 % des tonnages »
Le crabe a commencé à se faire plus rare en 2016, et les choses n’ont
fait qu’empirer depuis. « On a perdu 70 % des tonnages »,
constate aujourd’hui Yannick Calvez. En tant que président du comité des
pêches du Finistère, premier département pour la production de tourteaux,
il centralise les échos des autres caseyeurs de la zone.
Et leur constat n’est pas plus optimiste : « Certaines marées
ne couvrent même pas les frais. Il n’y a plus de tourteaux au large, et
plus à la côte non plus », rapporte-t-il. Manière de dire qu’on
ne trouve plus d’adultes, ni de juvéniles. « C’est catastrophique
», se désole l’ancien armateur.
Une licence est obligatoire pour la pêche au tourteau.
La majorité des débarquements français se fait en Bretagne, dans le
Finistère. La France importe aussi beaucoup depuis le Royaume-Uni |
ARCHIVES
Ce phénomène se lit dans les chiffres : jusqu’en 2017, la France
débarquait entre 5000 et 6 000 tonnes de tourteaux par an. En 2022, la
production est tombée à 2 000 tonnes. Le Finistère est en première ligne.
Le tonnage au
quartier maritime de Brest est passé de
657 à 316 tonnes entre 2017 et 2021. À Morlaix, de 1 815 à 784 tonnes.
Au Guilvinec, qui débarquait encore 562
tonnes en 2017, impossible d’avoir les chiffres récents car l’espèce n’est
plus référencée dans le top 15 des plus pêchées en valeur. Confronté à
cette menace, le comité des pêches a confié une étude à l’Institut
français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).
La surpêche écartée
« C’est une pêcherie extrêmement bien gérée, grâce aux
licences. L’effort de pêche est maîtrisé depuis trente ans »,
entame Martial Laurens, chercheur au laboratoire de biologie halieutique
de l’Ifremer. La surpêche est donc écartée des causes de la raréfaction du
« dormeur ». De même que
l’invasion du poulpe, qui n’est pas
véritablement un prédateur pour cette espèce. Le scientifique, dont les
recherches se poursuivent, penche plutôt pour l’apparition d’un parasite
qui aggraverait la mortalité du crabe.
Un nouveau parasite ?
Serait-ce l’hématodinium sp, déjà apparu dans les années 1990 ?
« Peut-être, mais ce parasite n’est pas forcément mortel »,
tempère Martial Laurens. Il évoque les travaux de chercheurs anglais qui
ont identifié un nouveau parasite touchant particulièrement les jeunes
tourteaux : « Son apparition pourrait être liée au changement
climatique, sans certitude. »
Le biologiste évoque une autre hypothèse : «
Le réchauffement de l’eau pourrait altérer l’alimentation des
larves et mettre leur survie en péril. »
Les caseyeurs hauturiers représentent la majorité des captures
de tourteaux | OUEST FRANCE
Si les causes de la disparition du tourteau au large du Finistère sont
vagues, ses conséquences sont, elles, bien réelles. « La hausse du
prix au kilo n’a pas suffi à compenser la perte d’activité »,
explique Yannick Calvez. D’autant que les pêcheurs ne sont pas indemnisés,
puisqu’il n’y a pas eu de baisse de quotas comme pour
la sole du golfe de Gascogne, par exemple.
Les caseyeurs désarment
Six gros caseyeurs du département vont profiter du
plan de sortie de flotte pour stopper leur
activité. Il n’en restera que deux, rattachés aux viviers Béganton de Roscoff.
« On a investi pour l’avenir », déclare son directeur, Eric Garin.
Optimiste, il rapporte que ses pêcheurs observent un retour des tourteaux
juvéniles à la côte. Une fine lueur d’espoir dans un océan d’inquiétudes.
En raison de
plusieurs démissions au sein du conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt
(Finistère), des élections municipales partielles sont organisées, le
26 février 2023. Pour les trois sièges vacants, trois candidats se présentent.
Voici leurs motivations.
Anaïs Murla, Marie-France Rolland et Marc
Boizard sont candidats pour être conseillers municipaux à Saint-Jean-du-Doigt
(Finistère). | OUEST-FRANCE
Le
26 février 2023, les habitants de la commune sont appelés aux urnes, pour
des élections complémentaires partielles.
Anaïs Murla, 36 ans, est infirmière libérale.
Elle habite dans la commune depuis 2013. Maman de deux enfants, elle a
déjà participé à la vie de la commune, notamment en étant membre de
l’association des parents d’élèves. Il s’agit de sa première candidature à
une élection. « C’est vraiment une découverte pour moi. Je me
présente dans l’idée de participer à la vie du village »,
décrit-elle.
Des candidats sollicités
Ses deux camarades avancent dans le même sens.
Marc Boizard, 66 ans, est retraité après avoir été éducateur en milieu
marin pendant quinze ans à Plougasnou, et responsable de l’école de voile
de Locquirec, pendant vingt ans. Il vit à Saint-Jean-du-Doigt depuis 1983.
Lui, avait été candidat, sans être élu, aux élections de 1989. Après ça,
« je m’étais dit que plus jamais je ne me représenterai »,
glisse-t-il.
Pourtant, lorsque des membres de l’actuel conseil
lui ont proposé, comme aux deux autres candidates, de se présenter pour
compléter le conseil, il a accepté. « C’est aussi pour rendre
service à l’équipe en place que je fais ça », indique-t-il. Grâce
à son activité professionnelle, « j’ai toujours été axé sur
l’environnement, c’est quelque chose qui me tient à cœur, tout comme le
sport », dit-il. Il conclut : « Je vais essayer
d’apporter ce que je peux au sein du conseil. »
« Que Saint-Jean reste une commune
attractive »
Enfin, Marie-France Rolland, 66 ans, vient
compléter le trio. Elle a quasiment vécu toute sa vie à
Saint-Jean-du-Doigt. Retraitée, elle a notamment été « formatrice
en insertion professionnelle à l’Agence nationale pour la formation
professionnelle des adultes (Afpa), puis cheffe de projet du contrat de
transition professionnelle, qui visait à l’insertion, l’accompagnement et
la prise en charge des salariés licenciés économiquement »,
explique-t-elle. Elle se présente avec « l’envie d’être utile à la
commune, de faire des choses pour que Saint-Jean reste une commune
accueillante ». Elle non plus, ne s’est jamais présentée à une
élection municipale.
Des citoyens appelés à voter
Anaïs Murla indique, avec un sourire : «
On va faire un demi-mandat, pour tester. »
Afin d’être élus dès le premier tour, les
candidats doivent obtenir la majorité absolue des scrutins exprimés, et un
nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits.
Si les deux conditions ne sont pas remplies,
alors, les citoyens devront retourner voter, le 5 mars 2023.
Lors du conseil municipal de
Plougasnou (Finistère), les prises de compétences de Morlaix communauté ont
été questionnées par les élus. Cela en inquiète certains. D’autres points,
comme le sentier côtier, ou la solidarité avec la Turquie et la Syrie après le
séisme, ont également été évoqués.
Des travaux vont être menés sur le sentier côtier, à
Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
Parmi la dizaine de délibérations à l’ordre du jour, lors du conseil
municipal de
Plougasnou, jeudi 16 février 2023, c’est
celle qui a suscité le plus de débats. Les élus devaient voter la prise de
compétence Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipement
culturels et sportifs d’intérêt communautaire, par Morlaix communauté.
« Une super structure administrative »
Concrètement, il s’agit de redéfinir la compétence actuelle de Morlaix
communauté à ce niveau, notamment pour « définir ce qu’est l’intérêt
communautaire, afin d’établir une liste d’équipements qui correspondraient à
cette définition », détaille la maire, Nathalie Bernard. En revanche,
cela n’actera pas forcément leur transfert.
Pour le cinquième adjoint, Jean-Paul Bellec, au-delà du vote de cette
délibération, « les transferts de compétences vers Morlaix communauté
sont de plus en plus nombreux et conduisent à une réflexion simple sur la
disparition future, lente et progressive de la gestion communale des communes
au profit d’une super structure administrative ».
Pour l’élu, Morlaix communauté assure des missions importantes, cependant,
selon lui, un transfert de compétences trop important pourrait «
éloigner les habitants de chaque des communes des instances de décision, voire
des services communaux et ne pas forcément correspondre aux intérêts locaux. »
Les conseillers ont débattu plusieurs dizaines de minutes sur ce sujet et
malgré dix abstentions, le conseil a approuvé cette délibération.
La commune prévoit également, en 2023, la création d’une réserve incendie à
l’espace Coubertin, en plus de celles situées à Kermebel et Tour ar Gall. Pour
cela, elle va solliciter une subvention de 40 000 € au Département.
Ce vendredi 17 février 2023,
Hervé Berville, secrétaire d’État à la Mer, a officialisé le nombre de bateaux
retenus dans le plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour rappel, 90 bateaux
sont concernés au niveau national. Et la moitié exactement – c’est-à-dire 45 -
sont bretons.
Dans le port du Guilvinec, dans le sud Finistère. | VINCENT
MOUCHEL/ARCHIVES OUEST-FRANCE
Ce vendredi 17 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État à la mer, a
officialisé le nombre de bateaux retenus dans le
plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour
rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national.
Un bateau sur deux retenu est breton
Et l’équation est simple :
un sur deux – soit quarante-cinq – sont bretons.
Le ministère précise qu’il y a, en Bretagne, « 1 238 bateaux ».
C’est la région de la façade atlantique où il y en a le plus. « 64 »
demandes avaient été déposées pour bénéficier du plan de sortie de flotte ;
« 53 » de ces bateaux étaient éligibles et « 45 »
donc, ont été retenus. Avec cette précision qui vaut pour l’ensemble du
territoire national : à date d’aujourd’hui, « 77 % des armements
retenus ont accepté le PAI, 14 % sont encore en réflexion, et 8 % se sont
désistés ».
Hervé Berville rappelle que ces 90 navires représentent « 3 % »
du total des 2 860 bateaux que comptent la France. En Bretagne, les 45 bateaux
qui seront déconstruits représentent « 4 % » de la flotte. Le
secrétaire d’Etat rappelle aussi avoir « mandaté les différents
préfets pour voir comment on va continuer à développer la filière ».
Les habitants de
Saint-Jean-du-Doigt, dans le Finistère, vont retourner aux urnes, dimanche 26
février 2023. Trois conseillers municipaux sont à élire, et trois candidats se
sont fait connaître.
Le conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt sera bientôt en
partie renouvelé, avec des élections prévues le 26 février 2023. | OUEST-FRANCE
En raison de plusieurs démissions parmi les élus de Saint-Jean-du-Doigt
(Finistère), depuis le début du mandat, les habitants sont à nouveau appelés
aux urnes dimanche 26 février 2023, pour des élections municipales partielles
complémentaires. Il s’agit d’élire trois conseillers municipaux.
Des élections le 26 février
Depuis mercredi 15 février, on connaît le nom des candidats, qui sont au
nombre de trois. Il s’agit de Marc Boizard, Anaïs Murla et Marie-France
Rolland. Avec trois candidats pour trois sièges vacants, le suspense quant à
l’issue des élections est limité.
Cependant, pour être élus au premier tour, les candidats doivent obtenir
« la majorité absolue des scrutins exprimés, et un nombre de suffrages
au moins égal au quart des électeurs inscrits », indique la
préfecture dans un arrêté. Si cela n’était
pas le cas au premier tour, alors un second scrutin aura lieu, le 5 mars 2023.
Pour rappel, avec les démissions de Denis Seité en septembre 2021, celle de
Virginie Jubeau en octobre 2022 et celle de
Maryse Tocquer, maire, en janvier 2023, le
conseil municipal était tombé à douze élus seulement, alors « que
l’effectif est légalement fixé à quinze personnes », souligne la
préfecture.
Une fois les nouveaux conseillers élus, le conseil municipal, au complet,
pourra alors procéder à l’élection d’un nouveau ou d’une nouvelle maire. En
attendant, avec le départ de Maryse Tocquer, c’est Monique Nedellec, première
adjointe, qui assure l’intérim.
L’Ifremer va conduire en
Bretagne une étude face à la prédation des araignées de mer sur les moules de
bouchots. Les mytiliculteurs manchois espèrent des solutions plus rapides.
Les araignées de mer ont jeté leur dévolu sur les moules de
bouchots. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Est-ce un début de réponse apporté par le secrétariat d’État à la mer face
à
l’invasion des araignées de mer sur les parcs de moules
de bouchots ? Vendredi 10 février 2023, Hervé Berville, secrétaire
d’État chargé de la mer a annoncé le lancement d’un « protocole
scientifique expérimental avec l’appui de l’Ifremer pour mieux comprendre le
phénomène de prédation des araignées de mer sur les cultures de moules de
bouchots et rechercher des dispositifs d’effarouchement ».
Des recherches sur les araignées de mer menées dans les
Côtes-d’Armor
Ce protocole de recherche se déroulera dans la baie de l’Arguenon dans les
Côtes-d’Armor, près de Saint-Cast-le-Guildo,
à partir de l’été 2023. « Par arrêté
préfectoral, les professionnels ont la possibilité, depuis plusieurs années,
de mettre en œuvre des moyens de piégeage des araignées de mer, par filet ou
casier, afin de les relâcher au large. Toutefois, on constate aujourd’hui
l’insuffisance de ces méthodes avec des pertes jusqu’à 70 % de la production
de moules. »
« Réguler l’espèce »
Pour les mytiliculteurs manchois, ce n’est qu’un début. « C’est
bien que le ministère commence à se réveiller au bout de trois ans,
souligne Loïc Maine, mytiliculteur à Bricqueville-sur-Mer. Mais on
sait que de telles études durent longtemps. Or ce que nous espérions, c’était
une réaction rapide afin de pouvoir réguler l’espèce. Combien de temps nos
entreprises vont-elles pouvoir tenir ? »
« Nous demandons d’avoir un principe général de protection
de nos élevages »
Président du comité régional de la conchyliculture
Normandie mer du Nord, Thierry Hélie note un point positif :
« Il est enfin acté que les moyens qu’on nous donne depuis des années
sont insuffisants face à une prédation persistante. Je note aussi que c’est
une réflexion nationale qui est enclenchée. Désormais nous demandons d’avoir
un principe général de droit de protection de nos élevages. Et la
biodiversité y gagnera. »
Halte aux marées vertes (HAMV)
a tenu son assemblée générale, dans une ambiance tendue, samedi 11 février
2023, à Andel (Côtes-d’Armor). La coprésidente, Annie Le Guilloux, a quitté
l’association. Explications.
Annie Le Guilloux (3e en partant de la gauche) a quitté la
coprésidence d’Halte aux marées vertes, samedi 11 février 2023, à Andel. |
OUEST-FRANCE
Le débat a
été « houleux.Pas moyen de parler »,
s’agace une adhérente. « C’est trop politisé », ajoute un
autre. « Ce n’est pas une super image de l’asso »,
enchérit une autre, déçue.
Des membres de l’association Halte aux marées vertes,
ici avec Alain Goutal, dessinateur lors de la présentation de l’événement
Dérivages 2 à Planguenoual, en septembre 2022. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Des tensions couvaient au sein de l’association entre Annie Le
Guilloux, coprésidente et Gilles Monsillon, coprésident depuis 2021. Elles
se sont exprimées lors de cette assemblée générale. Deux coprésidents,
deux orientations et… deux sons de cloche.
Du côté d’Annie Le Guilloux
« On sait qu’une présidence, c’est une lourde charge. D’où
notre coprésidence. Ça se passait bien au début, puis j’ai bien vu un
certain manque de travail sur certains dossiers. Je suis dans
l’association depuis longtemps. Je me suis donc retrouvée porte-parole »,
relate Annie Le Guilloux.
« Des gens se sont éloignés de l’association car certains
trouvent que c’est une annexe de LFI (La France insoumise)
! Je me bats pour l’indépendance politique de HAMV. Elle doit accueillir
des gens de toute sensibilité. »
Et maintenant ? « Je quitte cette association mais je vais
poursuivre la lutte contre l’agriculture industrielle. Je vais investir
mon énergie militante dans des associations plus jeunes ».
Un regret ? « On n’a pas eu la transparence souhaitée ».
Du côté de Gilles Monsillon
« On revendique la même chose. C’est le fonctionnement qui ne
va pas. Notre coprésidente était trop présente. On ne nous impliquait pas
réellement sur certains dossiers.
La préparation de la manifestation Dérivages 2
n’a pas arrangé les choses. Normalement, on doit partager les tâches. Elle
s’était mise en retrait du CA ensuite », raconte
Gilles Monsillon.
« Quand je milite pour dans un mouvement politique, je le fais
dans d’autres circonscriptions et pas à HAMV. Nous, nous allons continuer
à travailler et à construire ».
Gilles Monsillon (à gauche) et des membres de
l’association Halte aux marées vertes. « L’enjeu, maintenant, est de faire
un vrai groupe. » | OUEST-FRANCE
"Infatigable militant écologique, Président de
l’association environnementale Sauvegarde du Penthièvre, André Ollivro
lutte depuis des années contre la pollution toxique des algues vertes sur
le littoral breton. Élu Breton de l’année 2009 pour ce combat, il n’a de
cesse de faire entendre sa voix tant par ses actions que dans ses
publications : La Bretagne est-elle une porcherie ? ou Le scandale des
algues vertes."
Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles
représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée
sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ?
L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?
Plan de sortie de flotte : le Finistère représente un tiers du
plan, deux missions confiées
Publié le
Rosemary BERTHOLOM
Le secrétaire d’État à la Mer,
Hervé Berville, a confié une mission au préfet du Finistère et une autre au
préfet de Région. Le Finistère est le département le plus concerné par le plan
de sortie de flotte.
Dans le cadre du plan de sortie de flotte, plusieurs armateurs
du pays Bigouden ont candidaté. En Finistère, des bateaux de Concarneau et de
Roscoff ont également déposé des dossiers. | VINCENT MOUCHEL
Pour rappel, deux timings sont à respecter dans le cadre légal de
ce plan de sortie de flotte : à compter de la réception de la convention, le
demandeur dispose de 15 jours ouvrés pour la retourner signée ; à compter de
la notification de la convention attributive, le demandeur aura un délai de 90
à 120 jours pour sortir son navire de flotte.
Deux missions pour deux représentants de l’État en
Finistère
Puis, au 1er juillet 2023, dans la continuité du travail du
préfet du Finistère, le préfet de Région, Emmanuel Berthier, aura une mission
: l’élaboration d’un schéma régional portuaire.
Le comité de pilotage se réunissait aujourd'hui à 14h au siège de Morlaix
Communauté dans la salle Cathédrale, il semblerait que "La Méloine" ne respecte
pas les règles imposées aux associations, c'est à dire "Comme lors de sa
précédente réunion, ce comité sera limité à une personne par association". Bravo
!!! Les passe-droits pour cette association sont donc toujours en vigueur. Ils
se croient tout permis, nous y sommes habitués.
RAPPEL
Le Diben vendredi 09 juillet 2021
Communiqué de l'APPBS et de l'ARAP
Associations APPBS et ARAP – Site portuaire de Primel - Le
Diben
Création d’un Comité de pilotage mais…..
A l’initiative de monsieur Marc ROUSIC, Conseiller Délégué au service Littoral
de Morlaix Communauté, une rencontre a eu lieu le 16 juin 2021 avec les
associations APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa) et ARAP (Amis
et Riverains de l’Anse de Primel) concernant l’aménagement du site portuaire de
Primel – Le Diben, la digue et l’emplacement de l’aire de carénage en
particulier…
Les représentants de l’APPBS et de l’ARAP ont été informés de la volonté de
Morlaix Communauté de respecter l’environnement, et de maîtriser harmonieusement
l’usage de la digue et future aire de carénage par les utilisateurs. Cette
volonté déclarée s’appuiera sur la création d’un Comité de pilotage réunissant
la commune – les professionnels – les financeurs – les riverains – les
associations – etc…
Pour l’APPBS et l’ARAP, rien à redire sur la procédure de mise en place de ce
Comité de pilotage, mais nous avons été surpris d’apprendre en fin de réunion le
déplacement prévu sans concertation du poste de ravitaillement en carburant au
sud des ex-établissements Lequertier. Ceci hypothéquant de fait une implantation
possible à cet endroit de la future aire de carénage.
Nous rappelons que les Associations sont formellement opposées à une aire de
carénage au fond de l’anse de Primel où une large zone humide très riche en
biodiversité est répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de
carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas
dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement.
En conséquence, les associations APPBS et ARAP, demandent instamment au
service Littoral de Morlaix Communauté, de surseoir au déplacement du poste de
distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du
Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage.
À Carantec, il n’y aura pas de camping-cars la nuit au Kélenn,
cet été
Publié le
La maire de Carantec
(Finistère), Nicole Ségalen-Hamon, est revenue sur la question du
stationnement des camping-cars pour la prochaine saison. Un sujet abordé à
l’assemblée générale de CAP Carantec (Commerçants, Artisans, Professionnels),
il y a quelques jours. Les avis des professionnels sur la question sont
partagés.
Des camping-cars stationnés près du château d’eau, sur le
parking du Ménéyer, à Carantec. Ils ne pourront plus se garer à côté de la salle
du Kélenn, la nuit, cet été 2023. | OUEST-FRANCE
Le pays de Morlaix reçoit 1,8 million d’euros pour ses projets
en lien avec le monde maritime
Publié le
L’Union européenne et la
Région Bretagne mettent 1,8 million d’euros sur la table pour financer des
projets en lien avec le secteur maritime du pays de Morlaix, jusqu’en 2027.
Cette somme sera gérée par le groupe d’action locale pour la pêche et
l’aquaculture du pays de Morlaix.
Yannick Calvez et Marie-Claire Hénaff sont respectivement
vice-président et présidente de la commission mer et littoral, pour le pays de
Morlaix. | DR
Le nom est long, mais les actions, concrètes. Depuis janvier 2023, le
pays de Morlaix est désormais un Galpa (Groupe d’action
locale pour la pêche et l’aquaculture) et bénéficie d’une enveloppe
de 943 552 € de la part du fonds européen pour les affaires maritimes de la
pêche et l’aquaculture (Feampa), pour 2021-2027. La Région ajoute à cette
enveloppe la même somme, portant le budget, pour cette période et dans le
territoire, à plus d’1,8 million d’euros. Jusqu’à présent, le Feampa n’était
pas géré par le Galpa mais par d’autres instances.
Des projets structurants pour le territoire
Concrètement, cela signifie que le pays de Morlaix peut désormais recevoir
des demandes de subvention pour le fonds européen dans le secteur, pour des
projets qui visent, par exemple, à la valorisation des productions et métiers
maritimes, au soutien de certaines filières maritimes, à la préservation des
milieux marins, ou à la cohabitation sur le littoral. La commission mer et
littorale (CML) est l’instance décisionnaire, pour l’accord des subventions.
Lundi 30 janvier 2023,
Marie-Claire Hénaff a été élue présidente de
la commission, et
Yannick Calvez, vice-présidente. La première
est, depuis des années, l’élue référente aux fonds européens du pays de
Morlaix, et le second, président du comité des pêches du Finistère.
Sur la période précédente, le fonds a, par exemple, été mobilisé pour
«
la rénovation de la galerie de visite criée de Roscoff. Nous avions
aussi financé la couverture d’un canal afin de limiter l’infection des truites
par le parasite déclenchant la maladie dite de l’hépatonéphrite »,
détaille le binôme à la tête de la CML.
L’avenir du port de Tréguier a mobilisé un panel d’usagers et
riverains
Publié le
Guirec Arhant, le maire de
Tréguier (Côtes-d’Armor), et Laurence Pérotin, directrice générale adjointe
des services, n’avaient pas espéré une telle mobilisation des Trécorrois,
samedi matin 28 janvier 2023, à la réunion de concertation pour l’avenir du
port.
Une soixantaine de Trécorrois a planché samedi matin
28 janvier 2023 dans la salle des fêtes lors d’un atelier de réflexions sur
l’avenir du port de Tréguier. | OUEST-FRANCE
Dans le cadre du projet de la municipalité «
Tréguier demain », afin de dynamiser et de mettre en valeur les
atouts de la Petite cité de caractère des Côtes-d’Armor, le réaménagement et
la revalorisation de l’espace portuaire sont sur les rails.
Samedi matin, dans la salle des fêtes, Guirec Arhant, le maire, avait
invité les Trécorrois à une réunion interactive, dans le but de recueillir
leurs réflexions et propositions, avec pour finalité d’établirun schéma
directeur du réaménagement du port. Une étude était dans les cartons
depuis 2019, victime du confinement. Le maire reprend l’image employée lors de
la cérémonie des vœux :Le site est un diamant brut. Il reste à faire le
polissage !
Les objectifs de l’étude pour le devenir du port
Le maire plante le décor.Nous avons la chance d’avoir un foncier
important, pour le développement du port, mal traité aujourd’hui ! Au niveau
du nautisme, le commerce de proximité, les quais et les activités de fret.
Il assure :Je suis convaincu que le cabotage a beaucoup d’avenir.
Lucile Fauviaux, du cabinet d’études Commun accord, et Caroline
Boisgontier, de l’agence Univers, animent cepremier atelier de
concertation.
Assistées d’une vidéo, elles présentent les objectifs de l’étude :
Concilier les activités économiques portuaires avec celles de loisirs et
tourisme ; repenser les espaces publics piétons tout en préservant une
capacité de stationnement ; réorganiser les usages nautiques ; apaiser et
favoriser les perméabilités sur la route départementale 70.
Depuis le 1er janvier 2023, la gestion du port est répartie
entre : la
SPL Eskale d’Armor pour le port de plaisance
; la ville de Tréguier pour les espaces publics ; la Chambre de commerce et
d’industrie (CCI22) pour la zone industrialo-portuaire.
Après avoir rempli une fiche individuelleatouts et faiblesses du
port et de la ville, les participants sont descendus sur les quais
pourune balade urbaine.
Réunion publique le 25 mai 2023
Après cette première étape, le calendrier de l’étude se déroulera jusqu’à
fin mai 2024.
Mars 2023, diagnostic urbain, paysager, architectural, la
voirie, les réseaux, le nautisme et tourisme.
Mars à fin mai, enjeux et orientation d’aménagements,
faisabilité technique.Réunion publique, prochain
atelier le 25 mai 2023.
Juin à octobre : élaboration du schéma directeur, phasage,
programme d’actions, premier bilan financier.
Fin octobre à fin mai 2024 : plan avant projet, chiffrage
et calendrier opérationnel.
Une concertation, une ouverture que Morlaix Communauté ignore : il est
précisé dans l'invitation au prochain comité de pilotage qui se tiendra le 01
février 2023 "Comme lors de sa précédente réunion, ce comité sera limité à une
personne par association", ce qui est regrettable.....
Le Diben lundi 30 janvier 2023
Plougasnou. Voeux de la municipalité à
la population
La cérémonie s'est déroulée dans la salle municipale en cour de finition, les
travaux devrait être terminés au mois d'avril.
Une physalie a été trouvée sur la plage de Primel à Plougasnou
Publié le
Attention, elles sont très
urticantes, il ne faut pas les toucher. Une physalie a été vue sur la plage de
Primel, à Plougasnou, il y a quelques jours.
Une physalie vue sur la plage de Primel, à Plougasnou. Les
physalies ou galères portugaises sont originaires des tropiques et leur contact
provoque de vives douleurs. | OUEST-FRANCE
Les physalies, ces invertébrés marins, proches des méduses, sont de retour
sur les plages du Finistère. Ce samedi 21 et dimanche 22 janvier 2023, elles
ont envahi la plage de La Torche, à Plomeur (Finistère). Quelques jours après,
d’autres ont été trouvées sur la plage de Primel, à Plougasnou.
Forte d’une poche d’air d’environ 10 cm sur le dessus de son corps, la
physalie peut flotter à la surface. Son flotteur naturel, alimenté par une
petite crête, lui a d’ailleurs valu le surnom de galère portugaise. Elle se
déplace en bancs de milliers d’individus dans les mers tropicales et
subtropicales et se nourrit de plancton, qu’elle attrape grâce à ses grands
filaments. C’est d’ailleurs cette partie du corps qui constitue le plus grand
danger : toucher ces filaments peut parfois provoquer des syncopes.
Plougasnou. Comité de jumelage : des élus en visite à Würselen
Publié le
Des élus du pays de Morlaix en visite à Würselen (Allemagne).
| OUEST-FRANCE
À l’invitation du comité de Jumelage franco-allemand de Würselen, une
délégation d’élus et représentants du jumelage a participé, dimanche, à
Würselen (Allemagne), à une manifestation commémorative du 60e
anniversaire du Traité de l’Élysée.
Le document avait été signé, entre la France et l’Allemagne, par le Général
de Gaulle et Konrad Adenauer, scellant l’amitié franco-allemande au travers de
divers objectifs économiques, culturels et sociaux.
Cette manifestation fut l’occasion d’une rencontre entre Roger Niessen,
maire de Würselen, Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, Sandrine Autret,
adjointe au maire de Saint-Martin-des-Champs, et Jean-Paul Bellec, adjoint au
maire de Plougasnou.
Plougasnou. Le chantier de restauration du cours du
Pontplaincoat reprend
Publié le
Les travaux commencés en 2017
près de l’embouchure continuent à partir de fin février 2023 avec
l’assèchement des étangs de Kerdrenan, à Plougasnou (Finistère).
Les étangs de Kerdrenan après déboisement. | OUEST-FRANCE
Le programme de restauration du cours original du Pontplaincoat, qui va de
Lanmeur au fond de l’anse du Diben, reprend fin février, faisant suite aux
travaux de 2021 sur les étangs de Kerprigent à Saint-Jean-du-Doigt et au
déboisement en 2022. Le projet d’ensemble, financé à 70 % par l’Agence de
l’eau Loire Bretagne, vise à remédier à l’état des eaux de la rivière, un des
plus alarmants de Bretagne.
Un milieu naturel très dégradé
De 1967 à 1973, il a été extrait 200 tonnes d’étain et 10 tonnes d’or du
cours initial du Pontplaincoat, qui a été détourné pour les besoins de
l’extraction du minerai. Les étangs de Kerdrenan et Mesquéau ont été creusés
alors. Si ce dernier a vocation à être préservé, les eaux des premiers sont
devenues trop chaudes et trop acides, ce qui a entraîné la quasi-disparition
des batraciens endémiques et l’apparition d’espèces invasives comme la renouée
du Japon, plante indésirable et, après une action humaine, des écrevisses de
Nouvelle-Guinée qui vivent enfouies dans la vase.
Le chantier vise à assécher les étangs, en filtrer l’eau, puis créer un
passage temporaire du Pontplaincoat sous la RD 46 qui va de Plougasnou à
Morlaix. Celle-ci sera coupée en mars et avril 2023 pour refaire le pont
cadre. Le cours et les méandres du Pontplaincoat seront reconstitués au plus
près du cours originel tel que le montrent les documents d’avant la fin des
années 60.
Après la fin de cette phase en juin 2023, le site sera laissé en repos pour
que le terrain puisse se tasser. Il sera ensuite mis en eau, végétalisé et
paysagé en septembre 2024.
Une déviation sera mise en place par Lanmeur sur la RD 46 pendant les deux
mois de construction du pont cadre, pour le trafic principal.
Le budget de ces travaux est de 450 000 €.
Un retour de la biodiversité originelle
L’objectif du projet est aussi de retrouver la faune et la flore
endémiques. En sus des batraciens, des poissons comme la truite fario ou
l’anguille, qui ne pouvaient pas remonter le Pontplaincoat du fait des
obstacles sur leur parcours, devraient in fine se trouver et se reproduire sur
tout le cours. Ces espèces feront l’objet d’un suivi scientifique pour mesurer
les améliorations.
Une pêche de sauvegarde aura lieu avant l’assèchement des étangs, et la
faune aquatique compatible sera déposée dans l’étang de Mesquéau. Le cas des
écrevisses de Nouvelle-Guinée, espèce invasive ici mais en voie de disparition
en Australie, est en cours d’étude.
Plougasnou. Des projets proposés et choisis par les citoyens
Publié le
Un appel à volontaires est
lancé pour participer, en mars, à la commission de sélection des projets qui
seront soumis à un vote populaire.
Françoise Genevois-Crozafon, ajointe au maire, et Florence
Laperrouse, conseillère municipale, qui coordonneront les projets participatifs
| OUEST-FRANCE
La commune a mis en place un processus pour réaliser en 2022 des projets
d’intérêt général, dans les thématiques du cadre de vie, de la culture et du
patrimoine, de l’environnement et du bien vivre ensemble.
Les Plougasnistes sont appelés à proposer des projets à l’aide de fiches
téléchargeables sur le site de la commune ou à retirer en mairie, où elles
doivent être déposées avant le 28 février.
Une enveloppe de 5 000 € a été définie pour un ou plusieurs projets, dans
une démarche pilote. « Ces projets doivent être proposés par des
citoyens majeurs, indique Françoise Genevois-Crozafon, adjointe au
maire en charge de la participation citoyenne. Les associations, qui
bénéficient de subventions, ne pourront pas porter de projets. Les sujets
doivent être distincts des actions en cours dans la commune. » En
particulier, des sujets d’actualité comme l’éclairage public sont exclus de ce
cadre.
« Les budgets n’incluent pas les coûts liés au travail des employés
communaux, mais ils seront sélectionnés pour ne pas faire peser de charges
excessives sur eux, que ce soit pour le déploiement ou l’entretien futur »,
précise la maire.
« La commune de Saint-Martin-des-Champs a mis en œuvre cette
démarche depuis trois ans et prévoit un budget de 40 000 €, et
Saint-Thégonnec, commune de taille comparable à Plougasnou, se lance cette
année avec le même budget, continue Florence Laperrouse, conseillère
municipale. Tous les projets entrepris à ce jour à Saint Martin
concernent le cadre de vie : aires de pique-nique, espaces de jeux. »
Une commission composée d’élus municipaux de toutes tendances et de trois
citoyens volontaires siégera en mars pour étudier, évaluer et sélectionner les
projets. Un appel est lancé pour que des candidats se présentent d’ici à fin
février.
Un vote populaire aura lieu en avril pour désigner les projets lauréats. Il
se fera par voie électronique, par bulletin postal ou remis dans une urne qui
sera mise en place en mairie.
Il restera dès lors à réaliser les projets entre mai et décembre.
À Plougasnou, la boucherie située place du général Leclerc a
fermé ses portes
Publié le
La boucherie située place du
général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), qui avait été reprise en 2021, a
fermé ses portes.
La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général
Leclerc, à Plougasnou (Finistère) a fermé ses portes. | OUEST-FRANCE
La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à
Plougasnou (Finistère), a fermé ses portes. Le rideau était baissé depuis
plusieurs semaines.
Commerce placé en liquidation judiciaire mardi 24 janvier
2023
Elle a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de Brest, mardi
24 janvier 2023. Pour rappel, une liquidation judiciaire est une procédure de
cessation de l’activité ou de dissolution d’une entreprise. La
boucherie avait été reprise en 2021.
Ce couple a repris le café du Diben à Plougasnou, qui était
fermé depuis 2020
Publié le
Maud Leguerinel et Malik Gardin redonnent vie
au café-restaurant du Diben, à Plougasnou (Finistère). L’établissement, fermé
depuis 2020, devrait accueillir une salle de jeux avec un billard, des
fléchettes, mais aussi un dépôt de pain, la presse régionale, une petite
restauration et une épicerie. Ouverture prévue le 26 janvier 2023.
Malik Gardin et Maud Leguerinel sont les nouveaux gérants du Kfé du Port, au
Diben, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Il y aura bientôt à nouveau un bar-restaurant et commerce de proximité au
Diben. Le Kfé du Port, situé près des anciens viviers de la Méloine, à
Plougasnou (Finistère) était fermé depuis 2020. Il a été repris par Maud
Leguerinel et Malik Gardin, un couple de Malouins récemment installés au
Diben. Les deux travaillent d’arrache-pied à préparer l’ouverture le 26
janvier.
Des « services indispensables sur place »
« J’ai fait toute ma carrière dans la restauration, au service
et en cuisine, raconte Malik Gardin. Avec Maud, nous
voulions ouvrir notre propre affaire en Bretagne et nous avons choisi de
venir au Diben ».
Outre le café bar, le Kfé du Port proposera un dépôt de pain, la presse
régionale, une petite restauration et une épicerie. « Nous
cherchons à offrir aux habitants du Diben, aux usagers du port et aux
vacanciers les services indispensables sur place », ajoute Maud
Leguerinel.
Ils comptent ouvrir, en mars 2023, une brasserie avec un menu ouvrier,
qui sera servi le midi toute l’année et midi et soir pendant l’été. Le
jour de fermeture sera le mercredi.
Salle de jeux et diffusion des événements sportifs
« Il y a tout ce qu’il faut en animations pour toutes les
générations : nous avons installé une grande salle de jeux avec un billard
américain, un tableau de darts [fléchettes] permettant de
jouer en réseau, et un grand poste de télévision pour les événements
sportifs », continue Malik Gardin.
Le couple de gérants a pu reprendre la licence IV de leurs
prédécesseurs, « mais il a fallu installer une cuisine aux normes.
L’installation pendant la période des fêtes n’a pas été de tout repos,
ajoute Maud Leguerinel. Ce qui nous encourage, ce sont les gens
qui passent nous voir, il y a une attente des habitants pour des services
de proximité. »
L’inauguration aura lieu le 26 janvier de 18 h à 21 h, avec le chanteur
Fanch Le Marrec et le groupe les Zapeuprès.
Quelles sont les quatre meilleures nouveautés de Produit en
Bretagne pour 2023 ?
Publié le
Chaque année, la marque
Produit en Bretagne met en valeur quatre nouveaux produits, parmi tous ceux
qui sont créés par ses adhérents. Pour 2023, les lauréats sont un gratin de
légumes, un sablé au café, un coulis de cacao et une purée à la pomme et
ananas. Les lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à Quimper
(Finistère).
Les représentants des entreprises qui ont inventé les
meilleures nouveautés 2023 de la marque Produit en Bretagne. | OUEST-FRANCE
Moins il y a de produits sur l’étiquette, mieux c’est. On privilégie les
produits locaux. Et, comme on est en Bretagne, un peu de crème ou de
beurre, ça plaît forcément. Ces trois leitmotivs sont autant de points
communs entre les quatre meilleures nouveautés de la
marque Produit en Bretagne pour 2023. Les
lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à Quimper (Finistère).
Il y a d’abord le coulis Délice cacao à la crème bretonne, de la
Maison Brieuc, à Yffiniac (Côtes
d’Armor). C’est la 4e fois que cette entreprise, où toute la
fabrication est manuelle, sans automatisation, reçoit le prix de la
meilleure nouveauté.
En carton recyclable
Il y a aussi le Crakoise au café, inventé par
La Trinitaine, à Saint-Philibert (Morbihan).
Les clients apprécient déjà ce sablé à la texture croustillante et
aérienne, pas trop sucré. La Trinitaine vendait ses biscuits dans des
barquettes en plastique. Bonne nouvelle : désormais, elles sont en carton
recyclable.
En plus de ces trois gourmandises, il y a le gratin surgelé aux légumes
verts et deux quinoas, créé par
l’entreprise Primel Gastronomie, à Plougasnou
(Finistère). Le légume vert est a priori moins sexy, mais il a
plu aux 170 testeurs. « C’est un beau plat pour le quotidien, on
peut le manger sans se restreindre. »
La marque Produit en Bretagne, créée à Brest en 1993, rassemble
aujourd’hui 494 entreprises. Près de 66 % de ses produits sont vendus hors
de la région. En trente ans, près de 130 nouveautés ont été mises en
valeur, certaines sont devenues emblématiques, comme des chips Brets ou
des plats au poisson de Guydaer.
Perros-Guirec. Le port s'était vidé : le collectif des sinistrés met fin à ses
activités
Le collectif des sinistrés a pu négocier avec la mairie de
Perros-Guirec sur plusieurs points après la vidange accidentelle du port, le 4
janvier 2022.
Le collectif des sinistrés est une initiative spontanée de
plaisanciers, ouverte à tout propriétaire de bateau du port du Linkin, à
Perros-Guirec. Objectif, peser sur les décisions de la mairie faisant
suite au sinistre survenu le 4 janvier 2022 et veiller à ce que les
propriétaires de bateau du Linkin soient indemnisés au bon niveau sur
l’ensemble du périmètre des conséquences subies.
Selon les représentants du collectif, quatre réunions se sont tenues
avec le maire et le directeur général des services avec informations vers le
Comité local des usagers permanents du port (Clupp).
Ces réunions ont permis de négocier avec la mairie plusieurs points : le
grutage et l’expertise sans frais pour les bateaux concernés par le sinistre
et l’échouage, l’aménagement de trois emplacements supplémentaires sur l’aire
de carénage dédiés à la réparation des bateaux, la sollicitation de
l’organisation d’une réunion concernant l’assureur du port.
Mais aussi le non-paiement par les propriétaires des manœuvres de
manutention (grutage, mise sur ber) tant que les propriétaires ne sont pas
indemnisés par leur assurance, et après l’aboutissement des recours,
l’obtention d’un grutage et l’accès à l’aire de carénage 72 h gratuitement
pour 2023, pour compenser partiellement la perte de jouissance des bateaux
immobilisés par les réparations.
Le collectif a soulevé d’autres sujets avec la mairie qui dépassent le
cadre strict du sinistre du 4 janvier 2022 et qui concernent le Clupp. Il
évoque une « demande non satisfaite concernant la mise en œuvre d’un batardeau
afin de pallier toute future défaillance de la porte du bassin : l’assureur de
l’exercice 2022 a été résilié, quelle est la situation pour 2023 concernant
l’assurance du port ? »
Enfin, le collectif déplore, « après une année frustrante pour les usagers,
nous avons eu la mauvaise surprise de l’augmentation de 9 % des tarifs du
port pour l’année 2023″.
Plougasnou. Une année clé pour relancer les échanges des jeunes
avec Helston
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Le comité de jumelage de
Plougasnou (Finistère) a tenu son assemblée générale et réaffirmé son objectif
de développer les liens, malgré le Brexit.
Christine Bon (à droite), présidente du comité de jumelage,
lors d’un voyage vers l’Angleterre. | OUEST-FRANCE
Plougasnou est jumelée avec Helston, ville de
10 000 habitants située en Cornouaille, à la pointe sud-ouest de l’Angleterre.
Le comité de jumelage, qui compte 80 membres, a tenu son assemblée générale,
dimanche 8 janvier 2023. « Nous sommes à un tournant, a
indiqué Christine Bon, présidente du comité. Si les échanges ont bien
repris en 2022, l’enjeu de cette nouvelle année sera de renforcer les liens
entre les jeunes de Plougasnou et ceux de Helston. Les freins ne sont pas dus
qu’aux contraintes imposées par le Brexit, l’enseignement de la langue
française est en perte de vitesse au Royaume-Uni.
Voyage en Irlande
Si le voyage des collégiens plougasnistes aura lieu en Irlande pour des
raisons pratiques, un groupe d’élèves de Helston visitera Plougasnou en avril.
Le comité organise un voyage en covoiturage à Helston pour Flora Day, grande
fête traditionnelle qui a lieu le 8 mai.
Lors de l’assemblée générale, le comité est revenu sur les événements qui
ont marqué l’année écoulée. « Nous avons été lauréats d’une bourse de
10 000 £ de l’ambassade britannique en France, soit environ 12 000 €, en
réponse à un appel d’offres relatif à la préservation de la biodiversité, la
lutte pour la réduction de l’empreinte carbone et contre le réchauffement
climatique », poursuit Christine Bon.
Partenariat avec Grain de Sail
Cette bourse a permis de financer un voyage d’étude permettant de porter
des regards croisés, dont le rapport a été remis à l’ambassade. Les
enseignements en termes de bonnes pratiques seront bientôt partagés avec le
public. Cet échange a été l’occasion, pour le comité, d’initier un partenariat
avec l’entreprise Grain de Sail, de Morlaix, qui se poursuivra cette année.
Par ailleurs, les cafés « langue » bimestriels, qui ont lieu dans des
restaurants de la commune, et les cours de conversation en anglais pour les
collégiens ont continué avec succès.
« Nous allons travailler avec d’autres comités de jumelage de
Bretagne, en particulier celui de Morlaix, pour renforcer les échanges avec
nos amis anglais », conclut Christine Bon.
À Saint-Jean-du-Doigt, Maryse Tocquer, la
maire, démissionne : des élections vont être organisées
Publié le
La première
élue de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) démissionne de son poste de maire de
la commune. Elle occupait ce fauteuil depuis 2014. Il s’agit de la troisième
démission depuis le début du mandat. Les habitants vont donc devoir revoter,
pour des élections partielles, en février et mars 2023.
Maryse Tocquer est maire de
Saint-Jean-du-Doigt depuis 2014. Le patrimoine et sa réhabilitation sont des
domaines qui lui tiennent tout particulièrement à cœur. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Maryse Tocquer a annoncé que des élections partielles
vont être organisées dans les prochaines semaines, afin de remplacer les
départs. Elles auront lieu le 26 février et le 5 mars 2023.
Une fois à nouveau complet, le conseil municipal
désignera le nouveau ou la nouvelle maire.
Dans l’attente de ces élections, c’est la première
adjointe de la commune, Monique Nedellec, qui va assurer l’intérim.
Maison de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves : les associations
répondent au maire
Publié le
Dans un communiqué, vendredi
13 janvier 2023, trois associations de défense de l’environnement ont répondu
au maire de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), au sujet de la maison de
Saint-Efflam. La cour d’appel de Rennes a ordonné, en décembre 2022, sa
démolition.
Au sujet de la maison de Saint-Efflam, les associations de
défense de l’environnement répondent au maire de Plestin-les-Grèves, après ses
propos en soutien aux propriétaires des lieux. | ARCHIVES / OUEST FRANCE
Lors de ses vœux,
le maire de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) avait une
nouvelle fois affirmé son soutien aux propriétaires de la maison de
Saint-Efflam, une résidence secondaire dans sa commune. Située trop près du
littoral, cette dernière est visée par une décision de la cour d’appel de
Rennes, en date du 6 décembre 2022, ordonnant sa démolition ou son démontage,
« et la remise en état du site tel qu’il existait avant les travaux de
construction ».
L’édile, Christian Jeffroy, lors de ses vœux, a déclaré : «
L’annulation du permis de construire ne signifie nullement la nécessité de
destruction des biens. Celle-ci est donc très loin d’être systématique. »
Avant de lancer un appel aux associations pour trouver une solution,
en concertation avec les propriétaires de la maison de Saint-Efflam.
« Aucun arrangement entre les parties »
Le discours de l’édile a suscité l’indignation des trois associations qui
ont porté l’affaire en justice : Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor
et Fapel 22. Dans un communiqué, elles dénoncent : « Comment Christian
Jeffroy peut-il ignorer que l’arrêt de la cour d’appel de Rennes […] s’impose
à tous et ne peut faire l’objet d’aucun arrangement ou “marchandage” entre les
parties pour en éviter l’exécution ? »
Trébeurden. Potinière : un permis de plus rejeté au Conseil d'Etat
Le Conseil d'Etat a notamment estimé que le projet de
rénovation et d'extension de la Potinière, à Trébeurden, portait atteinte au
site classé des Roches Blanches.
A Trébeurden, les années se suivent et se ressemblent. Le pourvoi
auprès du Conseil d’État de la société Eolarmor, représentée par Hubert du
Boisbaudry, a été rejeté par jugement du 14 décembre 2022. Ce dernier
demandait l’annulation de l’arrêt de la cour d’appel de Nantes d’octobre 2020
qui annule le permis de rénovation et extension de la Potinière délivré
en 2018.
De plus, la société Eolarmor est condamnée à verser 3 000 € aux deux
associations opposantes au projet, Avenir du littoral et Trébeurden
Patrimoine et Environnement. La mairie ne s’est pas engagée au niveau du
Conseil d’Etat.
Protection des Roches Blanches
Outre des éléments du projet de construction qui ne respectent pas le code
d’urbanisme, la décision du Conseil d’Etat edstime que « par sa situation, ses
dimensions et son volume, le projet était de nature à porter significativement
atteinte au caractère et à l’intérêt du site classé des Roches Blanches ».
« Il faut détruire la Potinière et garder cet espace naturel », a
réagi Christian Le Yaouanc, d’Avenir du Littoral. Suite à la décision du
Conseil d’Etat, il attend la position de la municipalité.
Donner une chance aux propriétaires
Il faut donner une chance aux propriétaires de prendre en
compte les dispositions des derniers arrêts.
« L’instruction des projets se fera selon les règles du Plu, confirmées par
les dernières décisions juridiques. Tout projet sur la Potinière ne portera
pas atteinte aux Roches Blanches. Rien ne peut venir entraver la vision sur
celles-ci « , ajoute la maire.
Et de préciser : » Pour pouvoir préempter, il faut un projet d’utilité
publique qui justifie l’utilisation des deniers publics. «
Contactée, la société Eolarmor n’a pas donné suite.
Morlaix. Un chèque de 10 000 € pour aider l’accueil
inconditionnel envers « tous les sans-abri »
Publié le 13/01/2023 à 17h00
Vendredi 6 janvier 2023, la
fondation du Grand Orient de France, a remis un chèque de 10 000 € à
l’association 100 pour 1 toit à Morlaix (Finistère). Un soutien précieux qui
va permettre d’accompagner deux familles à Plouigneau, notamment.
Michel Brochard, de la fondation du Grand Orient de France et
Alain Simon, conseiller délégué à Plouigneau (Finistère), avec les bénévoles de
l’association 100 pour 1 toit Morlaix co. | OUEST-FRANCE
« Venir en aide aux réfugiés en leur offrant un toit, je trouve le
principe fondamental, tant il y a des besoins », souligne Michel
Brochard, vice-président de la
fondation du Grand Orient de France, vendredi 6 janvier 2023
lors de la remise d’un chèque de 10 000 € à l’association 100 pour 1 toit
Morlaix co.
« Une aide bienvenue, cette somme va servir à
accompagner deux nouvelles familles hébergées à Plouigneau et soutenues
par un réseau très actif de bénévoles », annonce Geneviève Maout,
bénévole de l’association.
Un accueil inconditionnel
L’association, qui existe depuis presque deux ans à
Morlaix et une petite dizaine d’années en France, mène un
travail souterrain, mais concret et efficace : trouver des logements pour
les personnes qui n’ont pas de logement. « Pour tous les sans-abri
», insistent les bénévoles. « C’est-à-dire les migrants,
comme les autres. »
Et surtout sans faire de distinction entre ceux qui sont en situation
régulière ou non. C’est ce qu’on appelle de l’accueil inconditionnel.
« Ce qui nous préoccupe, c’est la situation humaine de ces gens,
pas leur situation administrative, même si on les aide aussi sur ce
plan-là. »
Ils aident deux familles du secteur
Depuis 2021, l’association accompagne une famille de quatre personnes à
Plougasnou. « Une famille bien intégrée, les deux enfants sont
scolarisés au collège. » Elle encadre aussi une jeune femme et sa
petite fille qui sont hébergées à Morlaix, ainsi qu’une autre jeune femme,
« toutes deux sont scolarisées au lycée Tristan-Corbière ».
Depuis, une autre famille est arrivée à Plouigneau.
Les mettre en sécurité, et éviter qu’ils ne se retrouvent en situation
de précarité, tel est l’objectif de l’association, toujours confrontée au
manque de logements disponibles. Elle lance par ailleurs un appel aux
donateurs. Geneviève Maout rappelle la philosophie basée sur le don :
« Le principe est de trouver cent personnes qui s’engagent à
verser au moins cinq euros par mois, au moins pendant un an. Ce qui nous
permet de régler douze mois de loyer. »
L’engagement sur la durée est « important, car il permet de se
projeter dans l’avenir. »
Plestin-les-Grèves. Maison en bois de Saint-Efflam : le maire
veut éviter la démolition
Publié le
La cour d’appel de Rennes a
ordonné en décembre 2022 la démolition de la maison en bois de Saint-Efflam à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Lors de ses vœux, le maire a affiché son
soutien aux propriétaires.
Saisie par les associations Sauvegarde du Trégor, Plestin
Environnement et Fapel 2022, la justice a ordonné la démolition de cette
résidence secondaire, construire au bord de la mer à Saint-Efflam. | ARCHIVES
OUEST FRANCE
Quel avenir pour la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves ?
La question agite la commune depuis une dizaine d’années, et le feuilleton
juridique ayant connu des rebondissements récemment, il n’est pas surprenant
que le maire l’ait évoqué lors de sa cérémonie des vœux 2023.
Soulignant que la loi Littoral est une très bonne loi à laquelle il
adhère totalement, Christian Jeffroy a rappelé que les permis de
construire délivrés aux propriétaires au début des années 2010, à l’époque,
en totale conformité avec les documents d’urbanisme, et avec l’avis favorable
des services de l’État, ont été annulés. Nous avons, dès lors, modifié ces
documents pour les rendre conformes à ces jugements. Les associations qui ont
attaqué ces permis ont donc gagné.
La cour d’appel de Rennes a estimé en décembre dernier que la maison avait
bien été bâtie sur une zone non-constructible, et a par conséquent ordonné
la démolition ou le démontage de la maison […] et la remise en état du site
tel qu’il existait avant les travaux de construction ainsi que le
versement de 2 000 euros à chacune des trois associations écologistes qui
avaient porté l’affaire en justice : Fapel 22, Sauvegarde du Trégor et Plestin
Environnement.
Mais selon l’édile, L’annulation de permis de construire ne signifie
nullement la nécessité de destruction des biens. Celle-ci est donc très loin
d’être systématique. Nous avons tous à y perdre : les propriétaires,
l’ensemble des Plestinais qui pourraient avoir à payer la facture mais aussi
et surtout l’enjeu de la défense de l’environnement qui est une cause partagée
par tous.» ,
Christian Jeffroy lance un appel aux associations pour chercher, en
concertation avec les propriétaires de cette maison secondaire, une solution.
L’offre d’accueil touristique de Plougasnou distinguée
Publié le
Plougasnou rejoint Plouescat,
Roscoff et Carantec (Finistère) dans l’excellence touristique en pays de
Morlaix. Elle est devenue « Station classée de tourisme ». Une distinction
obtenue après de longs mois de travail pour constituer le dossier.
Nathalie Bernard, maire, Maxime Barros, chargé de mission qui
a porté le dossier, et Jean-Paul Bellec, élu chargé du tourisme, annoncent le
classement de Plougasnou en station de tourisme. | OUEST-FRANCE
Par arrêté préfectoral,
Plougasnou (Finistère)
est devenue « Station classée de tourisme », une distinction attribuée après
deux ans de travail pour constituer le dossier. Elle est une reconnaissance,
par les pouvoirs publics, de la qualité de l’offre d’accueil touristique
proposée par la commune.
« Le classement apporte la notoriété et la certification de
qualité, indique Jean-Paul Bellec, adjoint chargé du tourisme.
Il est bénéfique pour l’ensemble des acteurs du tourisme de la
commune. »
Un dossier exigeant
« Les critères demandés pour obtenir le label sont nombreux,
explique Jean-Paul Bellec. Il y a notamment le nombre et la variété
des hébergements, la qualité de l’eau de baignade, le nombre de plages, les
commerces, les marchés, les créations et animations culturelles, les offres de
pratique sportive, les infrastructures de santé et de communication. »
Parmi les autres critères : le nombre de sanitaires publics ou de
poubelles. La commune s’est d’ailleurs engagée, pour obtenir le label, à créer
un accès Wifi gratuit.
Il ne suffit pas de cocher les cases, les services de la préfecture
demandent des preuves. Maxime Barros, chargé de mission à la commune, a
rassemblé pendant un an les éléments nécessaires avec l’office de tourisme.
Plusieurs réunions ont eu lieu avant le dépôt du dossier en février 2022.
Le classement est valide pendant douze ans, et il y a environ 480 stations
classées tourisme en France.
Ce que le label change
Outre la notoriété, le classement en station de tourisme apporte quelques
avantages financiers, comme la dévolution à la commune de l’intégralité des
droits de mutation sur les ventes immobilières et la possibilité d’obtenir un
surclassement démographique. Il permet également d’augmenter les indemnités
des élus, mais la maire et le conseil municipal ont choisi de décliner cette
possibilité.
Plougasnou a, par ailleurs, abandonné le label « Pavillon bleu », qui était
essentiellement basé sur les mêmes critères mais avait l’inconvénient d’être
payant.
Ce couple d’artistes a quitté Chicago pour s’installer en
Bretagne
Publié le
Venus de Chicago, Geof Darrow
et Lorraine Groleau Darrow ont posé leurs valises à Guimaëc (Finistère). Leur
quotidien est rythmé par des récits et dessins de bandes dessinées,
l’illustration, l’écriture de scénarios, la traduction, l’enseignement…
Geof Darrow, illustrateur et auteur de bande dessinée, et
Lorraine Groleau-Darrow, scénariste et enseignante. | OUEST-FRANCE
Entre les États-Unis et la France, leur cœur balance. Surtout pour le
dessinateur Geof Darrow. « Il admire les talents de la bande
dessinée française et belge, mais c’est dans la culture américaine qu’il
trouve son inspiration », sourit son épouse, Lorraine Groleau
Darrow. Fin 2019, après une quinzaine d’années à Chicago, le couple
emménage à
Guimaëc (Finistère),
à proximité de la sœur de Lorraine, qui habite au Diben à Plougasnou.
Leur rencontre remonte au milieu des années 1980. Geof Darrow, originaire
de l’Iowa (USA), vit alors à Paris. Il y réalise son rêve en collaborant
avec l’auteur de bande dessinée Jean Giraud, également connu sous le
pseudonyme Mœbius. « Après avoir commencé avec plein de trucs,
comme Les Schtroumpfs dans les studios Hanna-Barbera. Je suis
assez gosse moi-même », rigole Geof, colosse aux mains d’artiste.
L’aspect visuel de la trilogie Matrix
À cette époque, Lorraine est assistante-réalisatrice pour les films de
Jacques Rivette et de Chantal Akerman : « J’ai eu de la chance de
travailler avec des gens que j’aimais. » Elle réalise aussi
plusieurs courts-métrages, et mûrit le projet d’un long-métrage, «
une comédie avec des femmes, mais on est en 1994. Cela ne passe auprès des
producteurs. Je n’étais pas à la bonne époque. » En 2004, elle
réalise, pour Arte, le film Pas sages, sur les malaises
et les rêves de quatre adolescents.
Shaolin Cow-boy est l’un des personnages sortis tout droit de
l’esprit de Geof Darrow. | GEOF DARROW
Mais l’appel de l’Amérique est le plus fort : le couple s’installe à
Chicago. En 2005, l’auteur de bande dessinée américain Frank Miller propose à
Geof le dessin d’une de ses œuvres maîtresses, Hard boiled. Au
cinéma, les frères Wachowski lui confient l’aspect visuel de la trilogie
Matrix.
Tandis qu’il partage son temps entre la bande dessinée, l’illustration et
le cinéma de Western et de samouraïs, Lorraine poursuit l’écriture de
scénarios, se lance dans la traduction, enseigne l’écriture de scénario à
Chicago et Baltimore et passe un Master of Fine Arts.
Crustacés et monstres géants
Toutes ces années aux États-Unis nourrissent Shaolin Cowboy,
l’œuvre de toute une vie de Geof Darrow dont trois volumes ont été édités par
Futuropolis. « Notamment, l’Amérique de Trump. »
Dans son atelier à Guimaëc, le dessinateur peaufine les dernières planches
bourrées de détails d’un nouveau Shaolin Cowboy : une tribune absurde
peuplée de crustacés, de monstres géants et de violence gratuite. Cruel to
be Kin – qui met en scène des dragons de Komodo sur le thème de la
parentalité, des monstruosités volantes surplombant le ciel d’une ville
post-futuriste, et des combats à coups de squelettes de dinosaures – sortira
au printemps 2023.
« Il y travaille huit heures par jour, Geof est un solitaire qui ne
connaît ici que les marchés de Plougasnou et de Plestin, et la plage de Primel
», s’amuse Lorraine. De son côté, elle poursuit l’écriture et
l’enseignement à distance dans les écoles américaines.
En Finistère, un jeune phoque blessé par un filet de pêche
s’échoue sur une plage
Publié le
Éloïse LEVESQUE
Jeudi 5 janvier 2023, un jeune
phoque blessé a été retrouvé par un des équipiers de la Société nationale de
sauvetage en mer (SNSM), sur la plage de Port-Blanc, à Plougasnou (Finistère).
L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. Il
a une entaille importante autour du cou à cause d’un filet de pêche.
Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été
retrouvé par un des équipiers de la SNSM sur la plage de Port-Blanc. L’animal a
été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE
/ DR
Marc Hollande, bénévole au sein de la Société nationale de sauvetage en
mer (SNSM) Primel-Plougasnou, ne s’attendait pas à cette découverte en
descendant sur la plage de Port-Blanc, à Plougasnou (Finistère), jeudi 5
janvier 2023.
Aux alentours de 10 h, à marée basse, il a trouvé un jeune
de phoque âgé de 4 mois, échoué dans les rochers. « Il avait un
bout de filet de pêche autour du cou et une profonde entaille,
raconte le canotier. C’est une femelle et elle était assez
énergique. »
Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été
retrouvé par un de nos équipiers sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris
en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR
« De plus en plus d’adultes touchés »
Immédiatement prévenus, les pompiers sont intervenus pour récupérer le
mammifère de 20 kg. Il a ensuite été transféré vers le
centre de soins d’Océanopolis, à Brest.
« L’animal va bien, mais la cicatrisation sera très longue, probablement
plusieurs semaines. Il ne peut pas retourner à la mer avec une telle entaille
», commente Christine Dumas, responsable du service mammifères marins
à Océanopolis.
Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été
retrouvé par un de nos équipiers sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris
en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR
Une prise en charge qui reste « rare » pour un jeune phoque,
mais la responsable se veut pessimiste : « Heureusement, ça n’arrive pas
souvent. Les filets n’affectent pas forcément les jeunes phoques, car ces
derniers sont de petite taille. En revanche, ces morceaux de plastique blessent
de plus en plus d’adultes qu’on ne peut soigner car trop lourds pour être
transportés. »
Trégastel. Le projet d’extension de Belambra toujours contesté
Publié
le
Frédérique JOURDAA
Le village vacances Belambra
devrait construire deux bâtiments abritant 45 logements sur un terrain situé
rue des Calculots, à Trégastel (Côtes-d’Armor). La Fapel 22 demande toujours
l’annulation du permis de construire accordé pour cette extension située près
de la plage du Coz Pors.
Les associations attendent désormais la décision du Conseil d’État :
quarante-cinq logements pourraient pousser en lieu et place de l’allée d’arbres
que l’on peut voir sur la photo en direction du Coz Pors. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
À
Trégastel (Côtes-d’Armor), autour de la
plage du Coz Pors, les maisons se sont taillé au fil du temps un espace
entre les chaos rocheux. Les espaces « naturels » et construits cohabitent
ainsi dans une forme d’harmonie, acceptée par certains, disputés par
d’autres. C’est ainsi que Belambra Club,
numéro un des clubs de vacances en France, s’est installé dans un ancien
Castel sur le terrain duquel il a édifié, peu à peu, des bâtiments permettant de proposer des séjours de vacances
très prisés sur la côte de Granit rose.
Pour poursuivre son développement, Belambra
avait obtenu de la mairie de Trégastel, en 2019, un permis de construire
pour deux bâtiments de 45 logements sur un terrain situé rue des
Calculots, sur le lieu-dit du champ des sœurs. Ce que de nombreux
riverains et la Fédération des associations de protection de
l’environnement et du littoral 22 (Fapel 22) contestent vivement. Une
pétitionintitulée « Halte au bétonnage
de la Côte de Granit rose
a ainsi recueilli plus de 67 000 signatures pour
demander le blocage de «
ce projet d’une autre époque, à contretemps des urgences
environnementales, mû uniquement par l’appât du gain ».
C’est sur le lieu-dit du « champ des sœurs », que les deux
bâtiments pourraient sortir de terre. Ici, une image aérienne prise à l’aide
d’un drone. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Proche du secteur classé de la Côte de granit rose
Les opposants ont porté l’affaire en justice. En février 2021, le tribunal
administratif de
Rennes (Ille-et-Vilaine)
a partiellement fait droit à leur demande en
annulant l’autorisation accordée à l’un des bâtiments prévoyant dix logements,
mais a confirmé l’autre de trois étages. Saisie à son tour, la cour
administrative d’appel de Nantes a rejeté leur requête par un jugement du 22
mars 2022.
La Fapel revenait le jeudi 5 janvier 2023 devant le Conseil d’État pour
demander à nouveau l’annulation des permis de construire. Le rapporteur public
en charge de l’instruction du dossier a développé l’analyse des juges nantais
: « La Fapel 22 se borne à soutenir que le terrain se trouve à 60
mètres du secteur classé de la côte de Granit rose – Sept-Îles et d’une Zone
Naturelle d’Intérêt Écologique et Floristique (ZNIEFF), mais la seule
proximité d’une zone Natura 2000 ne suffit pas demander une évaluation des
incidences », a-t-il souligné.
De même, comme le rappelle Belambra, « le projet comporte 1 200
mètres carrés d’espaces verts sur une surface totale de 1 629m² » et
le corps principal est « d’une hauteur comparable, voire inférieure
aux constructions voisines. » Le magistrat propose donc la
non-admission du pourvoi et la validation du permis de construire. Le Conseil
d’État rendra sa décision dans les prochaines semaines.
Une réunion « majeure » attendue au 1er trimestre 2023 pour
évoquer l’accès au littoral à Crozon
Publié le
C’est l’une des annonces
faites par le maire de Crozon en ce début d’année 2023. Une réunion « majeure
» sur le thème de l’accès au littoral et afin de « voir comment améliorer ce
qui a été décidé par la municipalité depuis deux ans », devrait se tenir dans
le premier trimestre 2023. En mars, probablement.
La plage de la Palue et ses vagues réputées génèrent un afflux
croissant de visiteurs. Depuis 2021, la commune de Crozon a pris des mesures
pour limiter l’accès motorisé au littoral. Non sans polémique. | OUEST-FRANCE
C’est l’une des annonces faites par le maire de Crozon en ce début d’année
2023. Une réunion « majeure » sur
le thème de l’accès au littoral et afin de « voir comment
améliorer ce qui a été décidé par la municipalité depuis deux ans »,
devrait se tenir dans le premier trimestre 2023. En mars, probablement.
« Pour l’ensemble du territoire, avec l’ensemble des usagers qui le
souhaitent et avec l’objectif de travailler dans un intérêt général »
souligne Patrick Berthelot.
« Se responsabiliser »
Avec les services de l’État et la sous-préfecture, seront invités les
amateurs de sports de glisse, les écoles de surf, les habitants, les
associations de défense du territoire, le Parc naturel régional d’Armorique,
le Conservatoire du littoral, l’Architecte des bâtiments de France.
« Tout le monde est concerné. La Palue n’est qu’un épiphénomène. On
met tout le monde autour de la table, on fait le constat de ce qui existe et
on responsabilise chacun. Au bout, il y a le label Grand site de France piloté
par la communauté de communes. Je suis convaincu que tout le monde va
participer de façon positive », appelle de ses vœux le maire.
Autre sujet possible, l’évolution des conditions de stationnements du côté
de la plage de Kerloc’h où la falaise menace. « Il n’y a pas de
décision prise, souligne le maire de Crozon. Mais s’il
fallait oublier le parking actuel, la commune a déjà envisagé une solution
avec des terrains au-dessus. »
De manière générale, il devrait être question de la régulation de l’accès
au littoral pour les véhicules aménagés qui affluent en nombre en saison.
« On n’est la seule région de France où il n’y a quasiment pas de
règles », lance Patrick Berthelot. Une réunion qui promet d’être
riche en discussions.
Pêche. Soazig Palmer-Le Gall lâche la barre de l’Armement
bigouden
Publié le
La patronne d’une des plus
grosses entreprises de pêche de Bretagne – neuf chalutiers au Guilvinec
(Finistère) – prend sa retraite et laisse les commandes à Christophe Collin.
Changement de capitaine, mais pas de cap, assure-t-elle.
Retraitée, Soazig Palmer Le Gall, n’est plus à la barre de l’Armement
bigouden mais reste au conseil de surveillance. | OUEST-FRANCE
En ce mercredi après-midi, au Guilvinec (Finistère), il y a rarement eu
autant de marins à la salle des fêtes. En solo ou en famille, ils sont
venus dire au revoir à leur patronne,
Soazig Palmer-Le Gall, présidente du directoire de
l’Armement bigouden (1) depuis 2009. Elle connaît tout
le monde, serre les mains, fait la bise, tutoie les gars, un petit mot
sympa à l’un, une pique amicale à l’autre. À 62 ans, elle fait valoir ses
droits à la retraite. Mais elle reste actionnaire et siégera au conseil de
surveillance.
Soazig Palmer-Le Gall n’en a donc pas fini avec le monde
de la pêche. Elle est d’ailleurs encore présidente, jusqu’en juin, de
l’organisation de producteurs Pêcheurs de Bretagne qui rassemble près de
700 navires, 3 500 marins et pêche 100 000 tonnes de poisson par an.
L’Armement bigouden,
ce sont les fameux « Bara » (pain en breton ), des
chalutiers hauturiers de près de 25 mètres. Le premier est
sorti des chantiers Gléhen voisins. C’était le Bara Pemdez (le
pain quotidien), en 1973. Thomas Le Gall, le père de Soazig était alors le
patron. Soazig Palmer-Le Gall a débuté en 1986 comme secrétaire comptable.
En 2009, elle a succédé à Alain Jadé à la présidente du directoire. Dans
un milieu très masculin, elle a su imposer sa patte, avec conviction et
fermeté.
Des bâtons dans l’hélice
Aujourd’hui, elle passe la main à Christophe Collin, présent depuis
plus de huit ans dans l’armement. Elle part, « sereine »,
confiante « en l’équipe en place et avec de bons équipages ».
Même s’il n’est pas facile de recruter. « Ce n’est pas
évident d’avoir des gens efficaces. Dans le métier, on est obligé d’être
bons. »
Des tempêtes, la patronne de l’Armement bigouden a traversé pas mal,
ces dernières années : hausse du prix du gazole, baisse de la demande en
période de Covid, quotas, normes environnementales… « Le carburant
nous coûte 28 % de notre chiffre d’affaires et l’entretien des bateaux une
grande part du reste. » Sans parler du Brexit et des plans de
sortie de flotte. Pour le prochain, annoncé il y a quelques semaines,
l’armement propose deux bateaux. La réponse arrivera peut-être mi-janvier.
Du poisson pour toutes les bourses
Côté humain, il y a eu des drames. Des moments qui restent à jamais
gravés dans les mémoires, comme la perte de deux marins du Bara Mann
en 2010, et la disparition d’un autre marin, du Bara Ar Vro, en
2014.
Et l’avenir ? Il s’agit toujours de « pêcher mieux en gardant
notre terrain de chasse. Que les champs d’éoliennes soient pensés avec les
pêcheurs. On nous accuse de tous les maux mais nous ne sommes qu’un petit
bout de la chaîne. On oublie que la pollution des océans vient de la
terre. » Et pas question d’opposer les gros bateaux aux petits.
« Tout le monde peut avoir du poisson, pour toutes les bourses.
Car, non, tout le monde ne peut pas se payer du bar ! »
Au sein de l’Armement bigouden, « on se serre les coudes même
si parfois ça râle, on tient toujours bon. Même dans les moments creux, on
garde le cap. »
Désormais, Soazig Palmer-Le Gall va pouvoir respirer. Se poser.
Prendre du temps pour soi, faire des voyages. Après ce métier, plein
de tensions », c’est désormais le moment de changer de rythme, d’y
aller piano. D’ailleurs, elle pense bien s’y remettre… Au piano.
(1) Neuf chalutiers hauturiers en activité. Soixante-sept
marins, dix-huit sédentaires. Chiffre d’affaires : 14 millions d’euros.
Lannion. Extraction de sable : la demande des élus déboutée par
le Conseil d’État
Publié le
Frédérique JOURDAA
Pour s’assurer que le projet
d’exploitation de la dune de sable sous-marine soit bel et bien enterré, dans
la baie de Lannion (Côtes-d’Armor), des élus du Trégor demandaient au Conseil
d’État à Paris de confirmer l’annulation des autorisations concédées à la
Compagnie armoricaine de navigation (Can) jusqu’en 2030. Ce qu’il a refusé.
Plusieurs communes demandaient l’annulation de la concession
d’extraction de sable qui avait été accordée à la Compagnie armoricaine de
navigation. | ARCHIVES
Le 4 novembre 2021, la Compagnie armoricaine de navigation (Can) déclarait,
auprès du préfet du Finistère,
l’arrêt définitif des travaux d’extraction
sur la concession de sables coquilliers à la Pointe d’Armor en baie de Lannion
(Côtes-d’Armor). Actant ainsi l’abandon de l’exploitation de cette concession,
signée en 2015 par un décret par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie,
qui accordait un volume d’extraction de 250 000 m3 par an, pour une
durée de 15 ans.
Un combat au long cours pour les élus
L’annonce de cet abandon avait été accueillie avec soulagement par de
nombreux élus, associations et particuliers opposés à ce projet depuis la
demande déposée en 2010 par la Can, filiale du groupe Roullier. Douze ans plus
tard, des élus du Trégor (*) n’en avaient pas complètement fini avec ce
dossier : pour s’assurer que le projet était bien mort et enterré, ils
se présentaient encore le jeudi 1erdécembre 2022 devant
le Conseil d’État, à Paris, afin de demander l’annulation des arrêtés
préfectoraux des 1eret 14 décembre 2015.
Lesquels
autorisaientla CAN à
« occuper temporairement le domaine public maritime en
vue de l’exploitation de la concession de sables calcaires coquilliers de la
Pointe d’Armor »
jusqu’en 2030. Ainsi que l’arrêté du 1er décembre 2015 par
lequel les préfets du Finistère et des Côtes-d’Armor avaient décidé la
création d’une commission de suivi, d’information et de concertation.
Sur le sable fin de Trébeurden, les Trégorrois opposés au
projet d’extraction de sable s’étaient une fois de plus mobilisés ici en
novembre 2015 pour lancer un SOS. | ARCHIVES
La demande des élus rejetée
Pointant de nombreuses « insuffisances » tant dans
« l’analyse de l’état initial du site concerné » que dans les
« méthodes utilisées dans l’étude d’impact », ou encore dans
« l’analyse des effets du projet et des mesures compensatoires », les
requérantes relevaient aussi les risques de destruction de la population de
lançons et de marsouins par exemple, d’augmentation de la turbidité et de
l’érosion côtière…
Lors de l’audience, le rapporteur public en charge du dossier avait quant à
lui rappelé que « l’étude d’impact comportait plus de 30 pages
consacrées aux effets du projet » et qu’« il n’y a pas de
raison d’étendre le principe de précaution à tous les sites d’extraction ».
Par une décision rendue ce mardi 27 décembre 2022, le Conseil d’État
confirme ses conclusions et rejette le pourvoi. À ce stade, pour la baie de
Lannion, c’est une affaire de principes qui ne rend pas pour autant la
décision anodine : elle signifie que d’éventuels projets futurs d’extraction
de sables marins ne pourront se fonder sur la jurisprudence des élus
trégorrois pour appuyer leurs demandes.
(*) Les communautés d’agglomération Lannion-Trégor Communauté, Morlaix
Communauté, les communes de Lannion, Locquirec, Louannec, Perros-Guirec,
Plestin-les-Grèves, Trébeurden, Trégastel, Pleumeur-Bodou, Ploumilliau,
Plouzélambre, Saint-Michel-en-Grève, Trédrez-Locquémeau, Tréduder et
l’association Trébeurden patrimoine environnement.
Trébeurden. Permis annulé pour La Potinière : les associations
environnementales satisfaites
Publié le 26/12/2022 à 08h01
Le Conseil d’État a annulé, le
15 décembre 2022, le permis de construire accordé en 2018, pour la rénovation
de La Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor). Les associations
environnementales se félicitent de cette décision.
Les associations environnementales se félicitent de la
décision du Conseil d’État. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Jean Le Gorju, président de
l’association, estime quele propriétaire n’a jamais été en mesure,
techniquement et financièrement, d’exécuter le premier permis de
construire délivré le 14 décembre 1998. Si tel avait été le cas,
aujourd’hui cette personne serait propriétaire d’un immeuble terminé et
percevrait des loyers.
« Il est grand temps que ce dossier soit réglé »
Pour l’association,le propriétaire n’a jamais voulu suivre la
demande de la Préfecture, de réduire l’importance de son projet pour le
rendre compatible avec la proximité immédiate du site des Roches Blanches.
Pendant vingt-cinq ans, de nombreux soubresauts ont émaillé les procédures
liées à cette ruine, souvent à l’initiative du propriétaire.
TPE estime en outre quepar sa décision, le Conseil d’État annule
également le protocole signé, sous l’ancienne mandature, qui aurait eu une
incidence financière importante pour la commune pendant de longues années.
Contrairement aux déclarations de l’ancienne mandature, l’autorité
administrative n’a jamais donné son accord à un engagement de garantie ».
La conclusion de l’association n’est pas vraiment une surprise :
Il est grand temps, maintenant, que ce dossier soit réglé pour clore
définitivement toute spéculation immobilière sur cette parcelle. Il
conviendrait maintenant de rendre cette parcelle inconstructible et de
raser cette ruine qui porte atteinte à Trébeurden.
Isabelle Jouannolle propose
des abat-jours de sa création ou réalisés sur mesure dans son atelier
boutique.
Isabelle Jouannolle dans son atelier à Plougasnou. |
OUEST-FRANCE
Originaire de Redon (Ille-et-Vilaine), Isabelle Jouannolle a ouvert son
atelier boutique dans le centre-bourg en 2019, et propose ses créations ou
des réalisations à la demande de ses clients.
J’ai exercé comme
décoratrice et home stager(embellir un bien à moindre
coût pour revendre) à Montréal au Québec (Canada) avant de venir à
Plougasnou en 2014, et je me consacre depuis plusieurs années maintenant à
la création originale d’abat-jours. Mes créations sont influencées par mes
voyages et par les régions dans lesquels j’ai pu résider, comme l’Italie,
le Québec, le Sud de la France et, plus récemment, la Tanzanie ou
l’Australie avec des motifs d’art aborigène magnifiques, édités par une
communauté du centre de l’Australie. »
On retrouve ces influences dans le choix des motifs, des tissus et des
papiers utilisés pour la confection des abat-jours, dont certains créés
par de grands designers. Je travaille souvent avec des
papiers importés du Japon, faits à partir de feuilles de mûrier,
sérigraphiés avec des motifs traditionnels », continue Isabelle
Jouannolle.
Un artisanat d’art « made in
Plougasnou »
Tous les abat-jours sont réalisés à l’atelier situé à l’arrière de
la boutique, à partir d’armatures métalliques fabriquées en France.
Beaucoup de clients ont des lampes de famille dont l’abat-jour a
subi les vicissitudes du temps ou tout simplement ne va plus chez eux ».
Isabelle les conseille pour la restauration ou la création d’un nouvel
abat-jour, avec les formes, tailles, motifs et couleurs à choisir en
fonction des goûts et des intérieurs.
Passionnée d’objets chinés, je compose aussi des lampes à partir
d’objets anciens restaurés, auxquels j’applique un nouvel abat-jour pour
créer un objet unique et original », conclut Isabelle Jouannolle.
Atelier Lumisa a reçu le label Artisan d’art de la chambre des métiers
du Finistère.
Gestion du trait de côte à Penvénan : le diagnostic présenté au
public
Publié le
Avec ses 17 km de côte et son
sentier littoral, la commune de Penvénan (Côtes-d’Armor) ne peut qu’être
préoccupée par l’impact du réchauffement climatique. Denis Gâteau, responsable
d’études au Cerema Risques, eau et mer, a présenté au public un diagnostic
détaillé.
À l’exposition très visitée sur le trait de côte jeudi
22 décembre 2022, Denise Prud’homm, maire ; Jean-Jacques Poudroux, ingénieur de
la commune ; Pierre Simon, premier adjoint et Denis Gâteau, du Cerema. |
OUEST-FRANCE
Jeudi 22 décembre 2022, les habitants de Penvénan (Côtes-d’Armor) ont pu
se rendre à la salle des fêtes pour découvrir
une exposition sur le trait de côte.
Denis Gâteau, du Cerema Risques, eau et mer, a présenté le diagnostic au
public.
Quel est le but de l’exposition mise en place aujourd’hui à la
salle des fêtes ?
Denis Gâteau: Il s’agit de faire un
état des lieux de la partie littoral continentale, donc en excluant les
îles, en partenariat avec la commune afin d’aider à définir une stratégie
de gestion intégrée qui tienne compte des enjeux, du patrimoine, des
intérêts et des usages divers. Notre but est d’accompagner la commune et
de lui permettre de se projeter en matière d’évolution.
Qu’en est-il du sentier du littoral ?
D.G . : En plusieurs endroits, il bouge. Parfois il
recule et la collectivité devra souvent faire des choix : le stabiliser,
le maintenir ou non, ou le tracer plus en retrait. Il est menacé par la
montée du niveau de la mer, mais aussi par les eaux de ruissellement.
L’impact n’est pas le même partout, mais, bonne nouvelle, la
réglementation pourrait devenir un peu plus pragmatique dans ce domaine.
Des secteurs comme celui de Diskenn an Aod sont préoccupants et il faudra
sans doute assurer sa stabilité. Et il existe aussi des zones
potentiellement submersibles qu’il faudra sans doute protéger.
À quel prix ?
D.G.: Là est la question ! Il faudra
faire des choix et définir une stratégie de gestion. Tout au long du
littoral on trouve des marais côtiers, des zones d’enrochement, des
campings, des ports… Gérer tous ces intérêts n’est pas simple et c’est
pourquoi le diagnostic que nous avons établi est présenté au public
aujourd’hui.
Trois ateliers participatifs en 2023
Aujourd’hui, c’est un diagnostic. Comment se présente la suite
?
D.G.: Toujours en partenariat avec
la commune, nous avons prévu trois ateliers participatifs au premier
semestre 2023 : en février, avril et juin. Le Comité de pilotage mis en
place avec Lannion Trégor communauté dès le début de cette étude y prendra
part, bien sûr. Ce sera une nouvelle phase dans la mise en place d’un plan
de gestion durable, qui sera aussi conditionné par le coût.
Quelle échéance est envisagée ?
D.G.: Il faudra échanger sur les
enjeux pour se projeter à moyen, puis à long terme. De là à donner un
calendrier…
À Plougasnou, un groupe de passionné veut monter un ciné-club
Publié le
Un groupe de Plougasnistes
(Finistère) passionnés de cinéma s’est lancé dans la création d’un ciné-club
et d’un festival du cinéma Jeunesse.
Françoise et Jean-Marc Portolano, fondateurs du ciné-club de
la baie. | OUEST-FRANCE
Il s’agit d’offrir au plus grand nombre, résidents permanents et
occasionnels, un lieu de découverte, de partage et d’échanges autour d’un
loisir universellement apprécié : le cinéma »,dit Jean-Marc
Portolano, un des porteurs du projet. Un groupe de
Plougasnistes (Finistère)
passionnés de cinéma s’est lancé dans la création d’un ciné-club et d’un
festival du cinéma Jeunesse.
L’objectif du ciné-club est de renforcer le
lien social et de ramener durablement les personnes isolées et les
familles vers une pratique de visionnage des films dans des lieux
partagés. Il présentera une programmation tournée vers la découverte des
films des dernières années, riches, variés et souvent passés rapidement
sur les écrans de cinéma compte tenu de la baisse dramatique de
fréquentation des salles de cinéma observée depuis la pandémie.
Une programmation variée
L’offre respectera cinq critères combinés : deux tiers de films
français et européens, un tiers de films étrangers présentés en version
originale sous-titrée, 40 % au moins de films conçus par des
réalisatrices, 10 % au moins de films de patrimoine et un film
documentaire. Les films d’action, les drames et les comédies devraient
cohabiter, avec une séance mensuelle la première année. Chaque projection
sera précédée d’une présentation et suivie d’échanges.
Plusieurs lieux de projection ont été identifiés,
reprend Yvon Busson, responsable des relations média.
La salle de projection du collège François Charles, la salle municipale
rénovée ou la chapelle du Diben, lieu des premières projections dans les
années soixante. Nous choisirons en coordination avec la commune.
La réglementation très stricte qui régit la diffusion de films
pour éviter une concurrence sauvage a été respectée, continue Jean-Marc Portolano. Notre
approche et notre programmation sont complémentaires des cinémas et
ciné-clubs de la région.
Un festival du film Jeunesse en juillet 2023
En créant un festival du film Jeunesse chaque été, nous
souhaitons faire découvrir au jeune public, sur grand écran, des films à
grand spectacle qu’ils n’ont pas pu voir en salles car ils sont sortis
avant leur naissance. On peut citer les films d’animation de Miyazaki,
Le roi et l’oiseau de Paul Grimault, Le ballon rouge
d’Albert Lamorisse, Cinema paradiso de Giuseppe Tornatore, et
tant d’autres.
Pour profiter de la beauté des paysages de Plougasnou, il est envisagé
de projeter les films en plein air dans les lieux emblématiques de la
commune, comme la pointe de Primel. La première édition est programmée
pour les 19 et 20 juillet 2023, sur le thème Ciné, Amour et Fantaisie.
Une souscription pour le financement du ciné-club
L’association Ciné de la Baie a été créée et lance une souscription
auprès des entreprises et du public pour réunir le financement, estimé à
25 000 €, dont un quart pour le système de projection et 20 % pour l’achat
de films. Les dons sont déductibles fiscalement selon les règles en
vigueur pour les associations d’intérêt général, et l’association
fonctionnera en bénévolat intégral.
Elle a d’ores et déjà reçu le soutien de Nathalie Bernard, maire de
Plougasnou, de Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté, ainsi
que de Jean-Jacques Aillagon et Marylise Lebranchu, anciens ministres.
L’adhésion au ciné-club sera de 20 € par an, 35 € pour un couple et 40
€ pour une famille. Les places seront gratuites pour les adhérents et de 5
€ pour les visiteurs.
Plougasnou. Ce vidéaste et pilote de drones
expose ses clichés
Publié le
Aymeric Artus
a créé SkyArt’s à Morlaix (Finistère). Le but de son entreprise : réaliser des
tirages sur mesure de vues de la région. Il propose un jeu pour Noël
permettant de gagner deux photos haute résolution.
Aymeric Artus, vidéaste et télé-pilote de
drones. | OUEST-FRANCE
Installé à Morlaix (Finistère) depuis deux ans,
Aymeric Artus a découvert la région en
étudiant au lycée de Suscinio. Il est ensuite devenu technicien du son
avant de devenir photographe, vidéaste, télé-pilote de drones et de créer
son entreprise, SkyArt’s.
« Je
travaille essentiellement avec des entreprises en réalisant des vidéos
professionnelles de communication, dit Aymeric Artus. Je
fais également des vidéos pour les collectivités, le tourisme, des
événements ainsi que des clips musicaux pour les musiciens. Je fais
également des prises sous l’eau et j’aimerais me développer dans le monde
de la mer. »
Aymeric Artus dispose d’un permis de voler
professionnel avec son drone. « Il y a cinq jours de formation sur
place, avec également des cours à distance de pédagogie et de théorie.
C’est presque une formation de pilote », raconte-t-il.
« Je partage régulièrement des
photographies que j’ai prises dans la baie de
Morlaix mais
également partout en
Bretagne, et je me
suis inscrit depuis peu en tant qu’artiste-auteur pour pouvoir faire des
tirages photographiques et les proposer au public »,
continue-t-il.
Six photos visibles à l’Abbesse
Six de ses tirages sont actuellement exposés au
restaurant l’Abbesse au Diben, à Plougasnou, et sont disponibles à
l’achat. Ils seront régulièrement complétés par de nouveaux tirages et de
nouveaux paysages.
Pour Noël, il propose jusqu’au 24 décembre un jeu
avec tirage au sort permettant à deux gagnants de recevoir un tirage soit
du marché de Noël de Morlaix, soit de l’île Louet et du château du
Taureau.
Carantec. Histoire et architecture en baie de
Morlaix
Publié
le
Les deux auteurs, Patrick Virion et Christian
Millet, ont dédicacé leur ouvrage, le 11 décembre, à la librairie Dialogues à
Morlaix. | OUEST-FRANCE
Jeudi, en matinée, Patrick Virion, historien de
l’art, et Christian Millet, architecte et président de l’association
Patrimoine de Plougasnou, seront présents à la Maison de la presse de
Stéphanie Le Troadec pour dédicacer leur ouvrage collectif Baie de Morlaix
– Bains de mer et villégiature, de la Belle Époque à aujourd’hui, paru
aux éditions Skol Vreizh.
Nous avons consulté les documents
d’associations basées sur le littoral, de Locquirec à Roscoff. Nous avons
également collecté des informations auprès du musée départemental breton à
Quimper, ainsi que dans les ouvrages de l’historien Louis Le Guennec »,
rapportent les deux auteurs, qui ont aussi interrogé des habitants des
communes concernées.
Leur ouvrage permet, non seulement de découvrir les
visiteurs célèbres qui sont venus en villégiature dans la région à l’époque,
mais aussi les constructions que ces personnages ont pu y faire réaliser.
Avec, à l’appui, de très nombreuses illustrations, dont certaines méconnues.
Jeudi, le matin. Maison de la presse, 17, rue
Albert-Louppe.
À Roscoff, une nouvelle brigade de gendarmerie maritime pour
répondre aux besoins sur la Manche
Publié
le
Située au milieu des brigades maritimes de
Brest et de Saint-Malo, celle de Roscoff (Finistère), est désormais
opérationnelle. Un tout nouveau ponton accueille sa vedette de vingt mètres.
Huit gendarmes maritimes auront différentes missions, dont les enquêtes en
mer, comme pour les pollutions, les naufrages, la pêche illégale ou la lutte
contre l’immigration irrégulière sur la Manche.
Le major Arnaud Leblais
commande la toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime de Roscoff.
Celle-ci est opérationnelle depuis octobre 2022. | OUEST-FRANCE
Le port du Bloscon accueille pour la première fois ce genre de navire. Une
vedette côtière de 20 m appartient à la
toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime.
En réflexion depuis 1994 et après un projet avorté à Plougasnou, c’est
finalement à Roscoff (Finistère) pour la partie intervention,
et Saint-Pol-de-Léon pour l’administration,
que les militaires de la Marine nationale ont jeté l’ancre.
Un positionnement stratégique situé à 65 nautiques des unités de Brest et
75 de celles de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). « Cela vient remplir un
vide capacitaire dans la Manche. Cela permet aussi de réduire les délais
d’intervention », insiste Olivier Lebas, préfet maritime et
commandant en chef pour l’Atlantique.
Une autonomie de quatre jours en mer
La vedette Escaut date de 2006. Capable d’atteindre la vitesse
maximale de 28 nœuds, elle peut couvrir jusqu’à 20 nautiques des côtes.
Pour accueillir la vedette de 20 m de la gendarmerie maritime,
un tout nouveau ponton de 40 mètres a été créé au port du Bloscon, à Roscoff. |
OUEST-FRANCE
Sept gendarmes maritimes, dont une femme, sont désormais sous le
commandement du major Arnaud Leblais pour le fonctionnement de cette brigade.
« Nous pouvons partir en mer jusqu’à quatre jours en autonomie. Notre secteur
est vaste. Nous faisons des missions de surveillance maritime, des contrôles
de bateau, du renseignement militaire des approches maritimes et des missions
d’action de l’État en mer », énumère Arnaud Leblais.
Autre rôle aussi, moins connu, celui de « gardiens des zones Natura
2000, de la baie de Morlaix, de la réserve des Sept îles dans les
Côtes-d’Armor », souligne le commandant de la gendarmerie maritime,
Xavier Facquet. En effet, les militaires auront à leur charge les enquêtes en
mer, comme les pollutions, les naufrages, la pêche illégale et les atteintes à
l’environnement.
Enfin, ils renforceront la lutte contre l’immigration
illégale sur la Manche.
Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam doit être
démontée, selon la cour d’appel de Rennes
Modifié le
Publié le
Mathilde LOEUILLE
La cour d’appel de Rennes a ordonné, mardi
6 décembre 2022, le démontage de la maison de Saint-Efflam, à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), située trop près du littoral. Les
copropriétaires réfléchissent à un pourvoi en cassation.
L’avenir de la maison de Saint-Efflam est incertain depuis sa
construction en 2012. Ce 6 décembre, la cour d’appel de Rennes a estimé qu’elle
doit être démontée, confirmant une décision du tribunal de Saint-Brieuc en 2020.
| ARCHIVES OUEST-FRANCE
Restera sur pieds, restera pas ? L’avenir de la maison en bois de
Saint-Efflam (Plestin),
feuilleton juridique qui agite le Trégor depuis une
dizaine d’années, vient de connaître un nouveau rebondissement : le
6 décembre 2022, la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement rendu en
février 2020 par le tribunal de Saint-Brieuc, ordonnantla démolition ou
le démontage de la maison […] ainsi que la remise en état du site tel qu’il
existait avant les travaux de construction.
Un an pour démolir
Les trois familles copropriétaires de cette maison secondaire ont un an
pour s’y conformer, faute de quoi elles devront s’acquitter d’une amende de
2000 euros par mois de retard […] pendant un délai de huit moisà
l’issue duquel le dossierpourra être à nouveau statué par le juge de
l’exécution du tribunal judiciaire de Saint-Brieuc. Elles doivent
également verser 2 000 € à chacune des trois associations qui avaient porté
l’affaire en justice : Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel
22.
Joint par téléphone, Fabien Jamois, l’un des copropriétaires, explique que
les familles sontabasourdies par la nouvelle et se réservent
le droit de se pourvoir en cassation.On nous parle de démontage mais le
terme est biaisé, il laisse penser que l’on pourrait remonter la maison
facilement ailleurs. Ce n’est pas le cas, il s’agirait bien d’une destruction.
La loi des 100 m pas respectée
Pour les associations, c’est une victoire : depuis 2011, les militants
alertent sur la localisation de la maison, située dans la bande des 100 m à
compter de la limite haute du rivage. Dans son arrêt, la cour d’appel rappelle
que d’après le Code de l’urbanisme,les constructions peuvent être
autorisées dans les communes littorales en continuité avec les agglomérations
et villages existants […] mais en revanche, aucune construction ne peut être
autorisée, même en continuité avec d’autres, dans les zones d’urbanisation
diffuse éloignées de ces agglomérations et villages ». Dans le cas de
la maison de Saint-Efflam, la cour d’appel a donc estimé qu’il s’agit d’une
zone d’urbanisation diffuse, où la maison n’aurait pas dû être construite.
« Voie sans issue »
Dans son arrêt, la cour rappelle que la construction de la maison a eu lieu
en 2012, alors que Plestin Environnement avait déjà lancé une action en
justice pour faire annuler le permis de construire.On peut nous accuser
de naïveté, d’imprudence, voire d’orgueil, mais nous n’avons jamais enfreint
la loi, souligne Fabien Jamois. Nous avions un certificat d’urbanisme
qui disait que le terrain était constructible, un permis de construire, nous
étions totalement persuadés qu’il n’y aurait aucun souci.
De son côté, Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor, blâme l’ancien
mairequi n’aurait jamais dû délivrer le permis, c’est lui le premier
responsable.Au lieu de ça, c’est nous, les membres des associations,
qui sommes jetés en pâture, désignés comme les méchants écologistes qui vont
mettre à la rue de gentilles familles. Mais nous les avons alertées 1 000
fois, elles ont persisté dans leur erreur, dans une voie sans issue.
Montée des eaux
« Nous faisons ça pour l’intérêt général.
La loi vise à éviter la privatisation du littoral, à le préserver, mais elle
sert aussi à prévenir la population qu’il faut se méfier de la montée des
eaux. Ce problème va bientôt concerner de nombreuses maisons » ,
poursuit Yves-Marie Le Lay.
Le tribunal a d’ailleurs jugé les associations écologistes légitimes dans
leur demande :La cour estime que la construction litigieuse sur la
bande des 100 m, en violation de l’inconstructibilité des lieux, cause un
préjudice personnel et direct aux associations intimées, au regard de leur
objet social et des intérêts qu’elles défendent.
Les copropriétaires gardent l’espoir que les associations se satisfassentd’une
victoire judiciaire qui fera jurisprudence et renoncent à demander la
démolition de la maison. Une solution qui n’est pas envisagée par Yves-Marie
Le Lay :On n’a pas ce pouvoir.Une fois que la décision de
justice est tombée, elle est tombée, point. Et par ailleurs, je le redis, nous
avons klaxonné à de nombreuses reprises avant d’en arriver là. Aujourd’hui,
ils doivent assumer leurs actes.
La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le :
Jeudi 15 décembre 2022 à 18H00 à la Mairie
Ordre du jour :
Présentation des activités de
Projet Echanges et Développement
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil
municipal du 13 octobre 2022
Obtention du classement de la
commune en station classée de tourisme
Mise en œuvre du plan de
sobriété énergétique communal : Eclairage public
- Information sur les décisions prises dans le cadre des
délégations accordées par le conseil municipal au Maire
FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Morlaix communauté : Fond de coopération et de
solidarité territoriale 2022/2026
- Morlaix Communauté : Renonciation à la perception de la
taxe d’aménagement
- Morlaix communauté : Participation de la commune sous
forme de fonds de concours aux travaux d’investissement de gestion des eaux
pluviales
- Morlaix communauté : Approbation du rapport de la CLECT
du 10 octobre 2022 – Gestion des Eaux Pluviales Urbaines
- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2021
sur la qualité et le prix du service « Eau potable »
- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2021
sur la qualité et le prix du service « Assainissement et SPANC »
- Budget général - Décision modificative 2022-03
- Tarifs municipaux 2023
- Autorisation d’engagement des dépenses d’investissement
préalable au vote du budget primitif 2022 pour le budget principal et les
budgets annexes
- Adoption de la nomenclature budgétaire et comptable M57
à compter du 1er janvier 2023
- Recensement 2023 de la population : Recrutement et
rémunération des agents recenseurs
- Création d’un poste permanent de gérant du camping
municipal
- Modification du RIFSEEP
- Avenant à la convention de partenariat avec l’Ordre de
la Libération
URBANISME, TRAVAUX
- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès :
Rétrocession des parcelles par Finistère Habitat à la commune
- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès :
Viabilisation Basse Tension-Eclairage Public-France Telecom – Convention
financière avec le SDEF
- Aménagement de l’entrée sud du bourg - Demande de
participation financière à Morlaix Communauté pour la mise en accessibilité
des arrêts de car
- Classement de la parcelle CH 292 dans le domaine public
communal
- Instruction des autorisations du droit des sols -
Renouvellement de l’adhésion au service commun de Morlaix Communauté
- Vente de bois – Etangs communaux de Kerdrénan
ECONOMIE, TOURISME, CULTURE, PATRIMOINE
- Projet de médiathèque municipale : Adoption du Projet
Culturel Scientifique Educatif et Social (PCSES) et autorisation de lancement
d’une mission de programmation et d’assistance à maitrise d’ouvrage
ENVIRONNEMENT-PARTICIPATION CITOYENNE
- Mise en place d’un budget participatif et adoption de
son règlement.
QUESTIONS ORALES
INFORMATIONS DIVERSES
Obtention du classement de la
commune en station classée de tourisme
Mise en œuvre du plan de
sobriété énergétique communal
Plougasnou. Les marées vertes étaient au cœur
de la conférence de l’auteur Yves-Marie Le Lay
Publié le
L’auteur
Yves-Marie Le Lay a présenté une conférence à Plougasnou (Finistère), mercredi
7 décembre 2022, sur le thème des algues vertes. Selon lui, les plans algues
vertes en vigueur déploient beaucoup d’efforts sans apporter de solution.
Yves-Marie Le Lay a tenu conférence à
Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
La responsable est une algue très fine, Ulva
armoricana, qui n’a pas besoin de se fixer. Elle prolifère au large
et s’accumule dans les baies où les marées la brassent et la déposent.
Elle constitue des amas verts, puis blanchâtres qui pourrissent avec la
chaleur en produisant de l’hydrogène sulfuré (H2S), responsable des odeurs
fétides sur certaines plages mais aussi d’intoxications graves, car il se
concentre en poches qu’un animal ou un promeneur peuvent percer. Seule
cette algue est toxique, d’autres algues de couleur verte existent en
abondance mais n’ont pas d’effets nocifs.
Ces marées vertes sont une menace pour la
santé publique, mais aussi pour la biodiversité, car le H2S s’infiltre
dans le sol et anéantit la vie animale en dessous, y compris dans des
réserves naturelles », déclare Yves-Marie Le Lay.
50 ans de marées vertes
La première alerte a été émise en 1971 par
le conseil municipal de Saint-Michel-en-Grève,continue Yves-Marie
Le Lay.Depuis 2008, il n’y a, selon moi, plus de doute quant au
danger pour l’environnement et les populations, comme le démontrent les
accidents animaux et humains.
L’auteur continue sa
conférence et aborde quelques points techniques :« Les
marées vertes apparaissent dès que la concentration en nitrates dépasse 10
mg/l d’eau et on mesure en moyenne 30 mg/l dans les rivières des
bassins-versants des huit baies bretonnes identifiées comme sujettes aux
marées vertes.
Et revient sur l’action
des pouvoirs publics :« Pour moi, les plans Algues
vertes mis en œuvre par les pouvoirs publics ne résoudront pas le problème
car, malgré des efforts importants, ils n’agissent pas sur la quantité de
nitrates déversée. Je suis convaincu que la seule mesure crédible est de
réduire le cheptel. Il reprend :
Deux chiffres résument la difficulté : les terres qui contribuent au
phénomène des marées vertes représentent à peine 7,5 % des terres
agricoles bretonnes, mais plus de 50 % de la production porcine française
», conclut Yves-Marie Le Lay.
À court terme, Yves-Marie Le Lay prépare la
création d’une association de défense des victimes des marées vertes avec
le soutien de Force 5.
Perros-Guirec. Une nouvelle porte de 12 mètres de large pour le bassin à flot
À Perros-Guirec, l'idée d'une nouvelle porte de 12 m de
largeur, pour un montant des travaux annoncé de 2,7 millions d'euros, a été
validée lors du dernier conseil municipal.
À Perros-Guirec, le dernier conseil municipal du 17 novembre avait à
débattre concernant l’avant-projet d’une nouvelle porte pour le
bassin à flot.
Porte plus grande et automatique
Deux objectifs structurent cet avant-projet : agrandir la porte, et
l’automatiser. L’incident qui s’était produit début janvier, et la
taille (5,85 m) jugée trop étroitepour accueillir certains bateaux
motivent le projet de repenser la porte, qui est aussi en « bien mauvais
état », souligne Yannick Cuvillier, l’adjoint aux ports et aux
activités maritimes, avec des problèmes d’étanchéité.
L’idée est donc de travailler sur une nouvelle porte de 12 mètres de
largeur, de sorte à faciliter aussi les manœuvres. Le montant des travaux,
études et aléas est estimé à 2 786 529 € HT.
« On fait ça pour 50 ans », dit Erven Léon, le maire. Les échanges se sont
attardés sur la largeur pertinente de cette porte : 12 ? 10 ?
« Faire une porte de 10 mètres au lieu de 12 mètres représenterait une
économie de 70 000 €. Je ne suis pas sûr que cela soit pertinent »
L’idée d’une porte de 12 m a été approuvée au conseil portuaire. La
minorité a émis le souhait d’une commission d’étude avec les personnes
compétentes à ce sujet. « Cet organe de consultation existe, c’est le conseil
portuaire », a répondu Erven Léon.
Le projet a été validé, avec 6 voix contre et une abstention.
EN IMAGES. À quoi ressemblaient les bains de mer dans la baie
de Morlaix au XIXe siècle ?
Publié le
Essor des bains de mer,
recherche de l’exotisme… Depuis le milieu du XIXe siècle, le littoral de
Roscoff à Locquirec (Finistère) a été le théâtre de nombreuses mutations
architecturales et sociales. Patrick Virion, historien de l’art, et Christian
Millet, architecte, ont coécrit l’ouvrage Baie de Morlaix – Bains de mer et
villégiatures de la Belle époque à nos jours, édité par Skol Vreizh.
Plage de Roch' Kroum à Roscoff. | CARTE POSTALE, COLL. PAT.
Un ouvrage vient de paraître aux éditions de Skol Vreizh, qui relate
l’histoire des plages et des bains de mer en baie de
Morlaix (Finistère).
Voici cinq raisons d’aller l’acheter en librairie.
1. Pour comprendre l’engouement des bains de mer dans le
nord de la Bretagne
Difficile de l’imaginer aujourd’hui, mais au milieu du XIXe
siècle, il n’y a rien, ou presque, sur le littoral. « Il y avait
la grève, un lieu peu attractif, d’ailleurs, la plupart des bourgs sont
situés à quelques kilomètres de la mer , souligne
Christian Millet, coauteur avec Patrick Virion, de l’ouvrage sur les bains
de mer et villégiatures en baie de Morlaix, paru chez Skol Vreizh.
Scène de bain avant 1940. | COLLECTION MUSÉE VILLA
MONTEBELLO, TROUVILLE-SUR-MER
Les préoccupations hygiénistes donnent au littoral breton une autre
dimension pour accueillir et satisfaire la haute société parisienne avide de
plaisirs iodés, de divertissements et d’exotisme. « La création d’une
station de thérapie balnéaire à
Roscoff est prémices d’un essor touristique
qui se développe avec les premières pensions de familles et les hôtels de
grand confort. »
2. Pour la grande richesse iconographique
Infatigables, professionnels et passionnés, les auteurs ont eu un plaisir
fou à dénicher les perles rares, souvent méconnues, mais méritant d’être
publiées.
Baigneurs et cabines à Saint-Jean-du-Doigt. | COLLECTION
PATRIMOINE DE PLOUGASNOU
Des scènes de bain pittoresques à Roscoff ou de familles en balade à
Carantec et
Plougasnou, de séminaristes en goguette sur
la passerelle de la pointe de Primel, de baigneurs devant les cabines à
Saint-Jean-du-Doigt, ou encore montrant
l’arrivée du courrier à
Locquirec… Et aussi plein de reproductions de
peintures et dessins comme celui représentant le petit Charles Le Goffic
(poète mort en 1932), sur les genoux de l’écrivain Alexandre Dumas.
3. Pour découvrir l’architecture
La recherche de la vue est à l’origine de la conquête du littoral.
« Elle se fait parcelle par parcelle, maison par maison, non pas par
l’intermédiaire de plans d’urbanisation comme ce fut le cas à La Baule,
détaille Patrick Virion. Les gens y font construire des maisons de
ville, généralement déformées pour profiter du paysage. Les familles s’y
déplacent avec leurs domestiques. »
Peintre à Primel en 1897. | COLLECTION PATRIMOINE DE
PLOUGASNOU
Les premières maisons comportent des éléments de toutes sortes, «
On observe ensuite un glissement vers le régionalisme. »
4. Pour en savoir plus sur la baie de Morlaix,
refuge des femmes libres
Dans cet ouvrage, on apprend que Liane de Pougy, une courtisane de la Belle
Époque, et célèbre pour sa beauté, séjourna au Clos-Marie à Roscoff. La
célèbre couturière, Nina Ricci, surnommée la Dame blanche, remodèle la villa
Kerjannic sur la rivière de Morlaix. Dans les années 1930, Mélanie de
Vilmorin, richissime et excentrique veuve, loue le château du Taureau qui
devient alors le théâtre de parties fines.
5. Pour marcher sur les traces de personnages
illustres
Venir à Roscoff, Carantec, Plougasnou ou Locquirec, c’est mettre ses pas
dans ceux d’illustres personnages qui séjournèrent ici.
Patrick Virion, historien de l’art, et Christian Millet,
architecte, coauteurs de l’ouvrage « Baie de Morlaix – Bains de mer et
villégiatures de la belle époque à nos jours », édité par
Skol Vreizh. |
OUEST-FRANCE
Riches industriels, hommes politiques, écrivains et peintres, les auteurs
ont dressé une liste non exhaustive de près de 250 personnalités. «
Georges Méliès réalisa des croquis de Primel qui servirent de décors dans ses
films », raconte Christian Millet.
Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiature, de la Belle Époque à
aujourd’hui, éditions
Skol Vreizh.
20 € chez
skolvreizh.com
"Découverte de la biodiversité de la vallée de Tromelin et de l’estuaire du
Diben en compagnie d’un groupe d’étudiants en BTS GPN de Suscinio, dans le cadre
d’un projet tutoré par la mairie.
Ports de Trébeurden : Un important déficit pour la partie
communale
Publié
le
Les responsables des ports
communal et concédé de Trébeurden (Côtes-d’Armor) ont rencontré les
plaisanciers, mercredi 16 novembre 2022, à l’occasion du CLUP (Comité local
des usagers du port). L’occasion de présenter les bilans, perspectives et
d’annoncer les futurs tarifs. Une trentaine de personnes ont assisté à la
séance.
Guillaume Le Guen et Dominique Bernabé ont présenté les bilans
des ports, communal et concédé. | OUEST-FRANCE
Au niveau du port communal de
Trébeurden, la situation ne s’arrange
pas.Nous avons encore enregistré une baisse des effectifs,
déplore Guillaume Le Guen, conseiller délégué en charge des ports, qui
tente d’expliquer cette érosion à l’occasion du CLUP (Comité local des
usagers du port), qui se tenait jeudi.Notre clientèle vieillit :
certains arrêtent, d’autres rejoignent le port concédé pour plus de
sécurité. La présence des cales fait aussi que beaucoup de petits bateaux
sont mis à l’eau sur remorque.
Encore un déficit
de 10 000 € cette année
Toujours est-il que le déficit financier se creuse, cette année encore,
de 10 000 €.Nous avons réussi à le limiter grâce à la subvention
Covid en 2021, et en faisant basculer, en 2022, 60 % du salaire du maître
de port sur le budget communal. La suppression de plusieurs mouillages a
permis aussi de limiter les frais de maintenance.Cette année,
Guillaume Le Guen,malgré l’inflation, s’en tiendra au plan
prévu, et proposera au conseil portuaire d’appliquer une hausse de 7 % des
tarifs.
Port concédé : un ressenti
satisfaisant
Du côté du port concédé, le discours est plus optimiste :
nous avons enregistré une nouvelle augmentation. Près de 600 bateaux sont
désormais amarrés sur les pontons à l’année, et 130 en saison,
comptabilise Dominique Bernabé, directrice du port. Avec toutefois une
déception récurrente :Le manque de grosses unités. La grande
majorité des locations concerne des bateaux de mois de 7 mètres.
Après avoir proposé une augmentation de 4 % des tarifs, la directrice
revient surl’enquête de satisfaction réalisée auprès de l’ensemble
de nos clients. Elle fait part d’un résultat positif :Le
ressenti de tous est satisfaisant, concernant l’accueil et le travail de
l’équipe portuaire.
Quelques remarques plus négatives sont toutefois adressées par les
plaisanciers :problématique récurrente au niveau du stationnement
des automobiles, le procédé actuel ne donne pas satisfaction.
Rayonnement du wifi, vétusté des sanitaires, vitesse excessive des bateauxdans le bassin, comme dans le chenal, absence ou presque
d’activités commerciales à proximité du port, sont aussi montrés du doigt.
Dominique Bernabé conclut en présentant les projets en cours ou futurs
prévus par les responsables du port :Remplacement de la cuve de la
station d’avitaillement, dragage des fonds près des pontons F et G, et à
la cale sud, acquisition d’une pompe d’aspiration des eaux usées des
navires, sans oublier un sujet qui lui tient à cœur :
progresser concernant la gestion environnementale.
Pour l’eau potable et l’assainissement, Morlaix Communauté met
250 millions d’euros sur la table
Publié le
Sarah HUMBERT
La somme dédiée est énorme :
250 millions d’euros. Et les chantiers qui l’attendent tout autant. Lundi
14 novembre 2022, les élus de Morlaix Communauté ont voté deux schémas
directeurs, l’un pour l’eau potable, l’autre pour l’assainissement. On vous
explique ce que ça implique.
Fournir de l’eau potable à tous et préserver la qualité de
l’eau de la baie de Morlaix sont deux des enjeux des nouveaux schémas directeurs
votés lundi 14 novembre 2022 lors du conseil communautaire de Morlaix
Communauté. | OUEST-FRANCE
Lors du conseil de Morlaix Communauté, lundi 14 novembre 2022, les élus
ont adopté à l’unanimité un schéma directeur pour l’eau potable et pour
l’assainissement. Au total, près de 250 millions d’euros vont être
investis, sur 20 ans.
Pourquoi autant d’argent ? À quoi ça va servir ?
On fait le point.
À quoi vont servir ces deux schémas
directeurs ?
À l’échelle de Morlaix Communauté, pour l’eau potable, on compte 1 860
km de réseaux, dont 70 % datent des années 1970 à 1980. « Nous
avons des matériaux qui on fait leur temps », glisse Guy Pennec,
vice-président en charge du grand et petit cycle de l’eau. Concernant
l’assainissement, c’est 672 km de réseaux, avec 21 stations d’épuration.
Afin de garantir un accès « pour tous à
une eau de qualité », explique
le vice-président, il est essentiel d’entretenir les réseaux d’eau
potable, de les moderniser. C’est également vrai pour les structures
assurant l’assainissement, car des fuites
peuvent dégrader le milieu naturel.
L’investissement voté le 14 novembre 2022 par le conseil
communautaire sur l’eau potable et l’assainissement va s’étaler sur 20 ans. |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
Pourquoi est-ce que c’est important, maintenant ?
Pour plusieurs raisons. Au sein de l’intercommunalité, « huit
communes » sont déjà frappées par des interdictions temporaires
d’urbanisation sur certaines zones, justement en raison de l’état du réseau
d’assainissement. Il est donc impératif d’effectuer des travaux, pour pouvoir
accueillir de nouveaux habitants et éventuellement de nouveaux acteurs
industriels. Pour cela, il faut s’assurer que l’eau
soit consommable et protéger le milieu naturel. Guy Pennec ajoute :
« Si on a un usage parcimonieux de l’eau, on l’aura aussi sur les eaux
usées. »
Comment ça va se traduire pour les habitants du secteur ?
Les tarifs de l’eau potable et de l’assainissement vont changer, mais pas
de la même façon pour tout le monde. L’idée est d’égaliser le prix à l’échelle
de la collectivité, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, puisqu’on «
compte une vingtaine de tarifs sur le territoire, actuellement »,
précise Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté. En moyenne,
l’augmentation sera de 2,4 % par an sur la facture d’eau potable, sur la
période 2022-2041. « La facture moyenne de 75 m3 d’eau
passera de 195 € TTC en 2022 à 299 € TTC en 2041, hors inflation »,
détaille Guy Pennec. Pour l’assainissement, cette augmentation sera de 2,8 %
par an. Les habitants verront les premiers changements à partir de janvier
2023. Idéalement, d’ici 12 ans, tous les citoyens de la communauté de communes
paieront le même prix pour ces services.
Face à cette augmentation à venir, que peuvent faire les
particuliers ?
Pour accompagner et amortir une partie des effets de la convergence
tarifaire, Morlaix Communauté a décidé de doubler le budget alloué à l’aide au
paiement des factures. Une enveloppe de 60 000 € est désormais dédiée.
Quels sont les principaux postes de dépenses ?
Pour le schéma directeur concernant l’eau potable, d’ici 2041, 148 560 674
€ vont être investis, soit plus de 7 millions d’euros par an. Le principal
poste de dépense sera le renouvellement et l’extension des réseaux (79,3
millions d’euros), puis, la sécurisation des réseaux (21,2 millions d’euros)
Montée des eaux. Un an après, le chantier de sécurisation de la
dune de Cléder « est un succès »
Publié le
Les travaux du GR34 et de
renforcement du cordon dunaire au Roguennic, à Cléder (Finistère), se sont
terminés en décembre 2021. La mairie se félicite de la réalisation, qui n’a
pas bougé d’un poil depuis, et donc remplit pleinement sa mission. En
décembre 2022, elle devrait planter 15 000 nouveaux oyats pour donner un coup
de pouce supplémentaire à la dune.
À Cléder, les travaux se sont achevés en décembre 2021, plus
de 25 000 oyats ont été plantés pour maintenir la dune et éviter son recul face
à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE
Les rochers ont été stabilisés et repositionnés au niveau du
Roguennic, à Cléder. Ici pendant le chantier, fin 2021. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Pendant quatre mois, des enrochements ont été repositionnés sur 600 m et 25
000 oyats ont été plantés derrière la dune. Les racines de ces derniers
permettent de maintenir la dune en place. Enfin, le sentier côtier, a été
reculé de trois mètres. Des travaux qui pressaient, aussi, face à l’enjeu de
la montée des eaux.
Sans travaux, « un Xynthia bis »
« Sur un fort coefficient de marée, il y a ce qu’on appelle un
phénomène de surcote atmosphérique. On peut gagner un mètre sur la dune. Et un
mètre supplémentaire à cause du réchauffement climatique. Dans ce cas-là, la
mer passe au-delà et parvient aux habitations. Sans travaux, on pourrait se
trouver avec un Xynthia bis », insistait alors Christophe Stewart, d’A
& T Ouest, maître d’œuvre du chantier.
15 000 nouveaux oyats bientôt plantés
Les enrochements n’ont pourtant pas toujours la cote.
Mais pour la municipalité, « c’était indispensable, rappelle
Jean-Noël Edern, adjoint à l’urbanisme. Tout a été validé en
préfecture, il fallait trouver une solution pour limiter l’érosion de la dune.
Les rochers n’ont pas bougé depuis. C’est vrai que nous n’avons pas connu
depuis d’épisode de tempête couplé à des grandes marées. On espère que les
enracinements des oyats seront suffisamment profonds pour que, quand cela
survient, ils fassent leur effet et maintiennent la dune. »
Concernant ces fameuses plantes, la mairie ne compte pas s’arrêter là. Elle
prévoit d’en planter 15 000 nouveaux, courant décembre. En tout, il y en aura
donc 40 000.
Densifier, reloger… comment les communes près
de Morlaix anticipent l’érosion et la montée de l’eau
Publié le
Gaëlle COLIN et
Sarah HUMBERT
On le sait,
l’eau grignote la côte et monte. Dans le pays de Morlaix (Finistère),
plusieurs communes sont concernées, à plus ou moins long terme. Face à cela,
les élus tentent de s’adapter.
La route du port, à Plouezoc’h (Finistère)
fait partie des points sensibles face à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE
« Dans cinquante ans, certaines projections
montrent que Barnenez deviendrait une île », souffle Daniel Guézennec.
Des scénarios qui semblent inimaginables pour l’adjoint chargé du littoral de
Plouezoc’h (Finistère).
Pourtant, l’enjeu de la montée des eaux touche
aussi sa commune, qui a la particularité de n’avoir que des grèves, pas de
plages. « La falaise a déjà reculé, ça se voit. Les anciens habitants
nous le font remarquer. On est très exposés à l’érosion », enchérit
Brigitte Mel, la maire.
« C’est un sujet qui nous intéresse, avec
tout le flou que cela comporte »
Comment anticiper ce futur proche, où les contours d’une
ville ou d’un village peuvent complètement
évoluer ? « C’est un sujet qui nous intéresse évidemment, avec tout le flou
que cela comporte, poursuit l’édile. Nous sommes une commune littorale et le
plan local d’urbanisme intercommunal nous pousse à configurer l’habitat dans
le centre. Des habitats disséminés sur la côte, c’est passé. » La priorité du
mandat, c’est donc la redynamisation du bourg. « On a acheté du foncier pour
créer le lotissement du Stérec et ses 37 maisons.
On projette de continuer ainsi. »
Brigitte Mel, maire de Plouezoc’h, avec son
premier adjoint chargé du littoral, Daniel Guézennec. | OUEST-FRANCE
Certains points noirs ont déjà été identifiés, comme
la route du port, au Dourduff, où les maisons sont près de la mer. Une
installation avec enrochements a été choisie, « mais lorsqu’elle a été
réhabilitée, on a ouvert des portes pour laisser passer l’eau et éviter
l’effet de choc », continue la maire.
D’autres travaux y sont envisagés, mais la partie
portuaire appartient au Domaine public maritime.
Autre endroit sensible : Kerarmel et la Palud du même
nom, où se trouvent quelques habitations. Sur la question du relogement des
habitants côtiers lésés, les deux élus misent, peut-être, sur « la
réhabilitation ou le rachat des maisons du bourg ».
Dans le Léon aussi, des communes concernées
Du côté du Léon, la commune de Carantec est elle
aussi concernée par ces problématiques. Elle fait même partie, tout comme
Plougasnou, Saint-Martin-des-Champs et Locquirec, des 126 communes désignée
par le gouvernement, en avril 2022, « dont l’action en matière
d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes
hydrosédimentaires entraînant l’érosion du littoral ».
Pour
ces communes, des études sur les risques à 30 ans, puis
à 100 ans vont être menées. Nathalie Bernard,
maire de Plougasnou, indique : « ça m’intéresse, avant d’entreprendre
des travaux. J’attends beaucoup de cette étude ». Pour Alban Le Roux,
1er adjoint à Carantec, « cela va permettre d’identifier
avec plus de précisions les endroits qui seront concernés. On en connaît déjà
certains, il y en a peut-être d’autres ».
Au niveau de la Chaise du curé, à Carantec
(Finistère), le paysage pourrait se modifier dans les prochaines années. |
OUEST-FRANCE
À Carantec, c’est notamment « l’île Callot et
la Chaise du curé », explique-t-il. Pour ces deux zones, l’action de
l’eau est clairement établie : « en dessous de la Chaise du curé,
l’eau grignote la roche, et pour Callot, on sait qu’un jour, l’île sera
certainement coupée en deux ». Alors, la municipalité active
différents leviers, même si tout ne dépend pas d’elle. Sur l’île par exemple,
« on essaie de canaliser les cheminements, de sanctuariser certaines
zones. L’isthme, au bas de la chapelle, a été sécurisé avec de petits poteaux.
On sait que c’est un endroit très sensible à l’érosion et à l’augmentation du
niveau de la mer », détaille-t-il.
Alban Le Roux, 1er adjoint à Carantec
(Finistère), fait le point sur les actions de la commune face à l’érosion du
littoral et à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE
En raison de l’érosion et de la montée de
l’eau, à Carantec (Finistère), l’île Callot pourrait un jour être séparée en
deux. | OUEST-FRANCE
Au niveau de l’immobilier, sur l’île, il est
désormais impossible de construire, ni même de faire des extensions. Sur le
continent, la commune est « sur une politique de préemption, en
faisant appel à l’établissement public foncier, pour nous accompagner »,
explique Alban Le Roux.
Tout l’enjeu, pour ces villes et les différents
acteurs impliqués, est de prendre les bonnes décisions aujourd’hui, pour vivre
sereinement demain.
Morlaix communauté. Réunion du comité de
pilotage du port de Primel-Diben
Morlaix Communauté a invité cet après-midi les
associations parties prenantes (limités à une personne par association) à
participer à un comité de pilotage pour la réalisation du volet les "infrastructures
portuaires". Malgré les avertissements des associations (l'APPBS, l'ARAP,
Force5), le service littoral de MX CO propose de réaliser une cale au fond de
l'Anse de Primel en pleine zone humide reconnue en appel au Tribunal de Nantes.
C'est du foutage de gueule ! N'y aurait-il pas là conflit d’intérêt ?
Plougasnou. Des associations toujours contre
une aire de carénage au fond de l’anse de Primel
Publié le
Nouveauté, dans l’aménagement
du site portuaire de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère) : le poste de
ravitaillement en carburant doit être installé au sud des ex-établissements
Lequertier. Ce qui donnerait un indice sur l’implantation de la future aire de
carénage. Deux associations protestent.
Le port du Diben va faire l’objet d’un lifting à
15 millions d’euros. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben
continue de faire des remous, à Plougasnou (Finistère). Un comité de pilotage
va être créé, avec la commune, les professionnels, les financeurs, les
riverains ou encore les associations.
Marc Rousic, conseiller chargé du littoral pour Morlaix communauté, a
rencontré les associations pour un petit port breton sympa (APPBS) et les Amis
et riverains de l’anse de Primel (ARAP).
Une zone humide très riche
Or, celles-ci ont appris que le poste de ravitaillement en carburant serait
positionné au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui indiquerait le
potentiel endroit de la future aire de carénage. Les deux associations y sont
formellement opposées, puisqu’il s’agit d’une « zone humide très riche
en biodiversité, et répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire
de carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne
doit pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement ».
Les associations demandent à Morlaix communauté de « surseoir au
déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre
démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de
l’aire de carénage ».
Marie-Pierre Tréguier, ancienne secrétaire de la rédaction de
Morlaix, nous a quittés
Publié le
Secrétaire de l’agence
Ouest-France de Morlaix de 1976 à 2014, Marie-Pierre Tréguier est décédée
mardi 1er novembre 2022. Pilier du journal pendant trente-huit ans, elle a
marqué la vie de la rédaction de son caractère bien trempé, de son humour et
de sa bonne humeur.
Marie-Pierre Tréguier a assuré le secrétariat d’Ouest-France
Morlaix pendant trente-huit ans. Retraitée depuis 2014, elle est décédée des
suites d’une maladie, mardi 1er novembre. | ARCHIVE
« C’était une figure de Ouest-France », résume
sobrement Dominique Kerriou, correspondant local de Morlaix (Finistère). Il
fait référence à celle qui était l’incontournable occupante du secrétariat de
la rédaction, quand elle était
encore située rampe Saint-Mélaine.
Marie-Pierre Tréguier, qui a été à ce poste de 1976 à
2014, est décédée mardi 1er novembre 2022. Malade, elle
était âgée de 68 ans.
Pilier de la rédaction, « Marie » a vu défiler les journalistes et
travaillé avec une douzaine de chefs de rédaction. « C’était une vraie
camarade, qui avait toujours le mot pour rigoler tout en restant sérieuse au
travail. Elle aimait beaucoup aller se baigner à la plage de
Saint-Jean-du-Doigt », poursuit Dominique Kerriou.
« Une oreille et un regard fin »
En trente-huit ans de carrière, cette mère de jumeaux et mamie de deux
petits-enfants, a connu un grand nombre d’évolutions techniques au sein du
journal. De la machine à écrire à l’ordinateur, du « hors sac » pour
transmettre les photos à Rennes à la photo numérique instantanée…
Derrière son bureau, nombreux sont les lecteurs et les anonymes à s’être
arrêtés discuter. « Tout le monde l’appréciait, c’était une oreille et
un regard fin. Elle était très psychologue et très empathique »,
salue Françoise Le Borgne, journaliste à la rédaction jusqu’en 2011.
Pour chacun, Marie s’est montrée attentive, patiente et concernée.
« C’était une femme épatante, qui prenait toujours le bon côté de la vie,décrit Aude Kerdraon, secrétaire de
1994 à 2010, aujourd’hui reporter d’édition du secteur de Landerneau. Marie-Pierre avait un profond respect pour les gens. Elle distribuait
ses conseils d’une manière directe, aidait toujours à prendre du recul. Et
toujours avec la banane. Une vraie battante, quoi. »
D’un naturel rieur et protecteur, dotée d’un caractère bien trempé,
Marie-Pierre Tréguier était un moteur, une référence, pour les journalistes
comme pour les correspondants locaux. Beaucoup sont devenus des amis.
Ouest-France exprime à sa famille et ses proches ses plus sincères
condoléances.
Saint-Jean-du-Doigt. Il ouvre son restaurant dans le bourg
Publié le
Romain Labrassine vient
d’ouvrir « Au goût du monde » à Saint-Jean-du-Doigt et propose des plats des
cuisines du monde avec des ingrédients locaux.
Romain Labrassine devant le restaurant « Au goût du monde » |
OUEST-FRANCE
Romain Labrassine vient d’une famille de restaurateurs : ses parents
tiennent le restaurant « l’Abbesse », au Diben, et son frère est établi près
de Dinant, en Belgique.
Ce Belge de 24 ans a vécu quinze ans à Plougasnou. « Je me suis
destiné un temps à être infographiste, dit-il. Le virus de la
cuisine et de la restauration m’a pris en travaillant avec mes parents, en
cuisine, puis j’ai acquis de l’expérience en salle avec mon frère, avant de me
sentir prêt à m’installer. Un bon emplacement est apparu à Saint-Jean-du-Doigt,
avec un appartement tout proche pour me loger. »
Le restaurant « Au goût du monde » est situé place du Père-Robert-Le-Meur,
à deux pas de l’enclos paroissial, dans un local loué par la commune, qui a
fait récemment installer une hotte pour la cuisine. La décoration est moderne
et chaleureuse, avec des éléments évoquant le voyage.
« Je souhaitais présenter une offre originale, et la diversité des
restaurants et des cuisines qu’on peut trouver dans les villes belges m’a
orienté pour proposer des plats des cuisines du monde : Gréce, Inde,
Thaïlande, Japon, selon les produits et l’inspiration, continue-t-il.
Je les prépare avec des ingrédients locaux en m’approvisionnant auprès
des maraîchers et des pêcheurs de Saint-Jean et de Plougasnou, et avec des
fournisseurs bretons pour les autres produits. »
Romain Labrassine précise que les épices et le piment sont dosés modérément
pour que les plats gardent leur personnalité sans emporter le palais, et
qu’une option est toujours prête pour les végétariens. Le restaurant est
ouvert midi et soir du mercredi au dimanche.
Morlaix. « La pression pour le logement sur l’île est forte »
Publié le
Le comité du pays de Morlaix
pour le logement organise une manifestation pour l’accès au logement samedi.
Éric Grall, maire de l’île de Batz, fait le point sur la situation et évoque
des solutions.
Sur l’Île-de-Batz, la pression immobilière est déjà présente.
Les prix sont élevés, ce qui ne facilite pas l’arrivée de nouveaux habitants,
notamment les jeunes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Entretien
Au niveau du logement, quels sont problèmes sur
l’île ?
Sur l’île, il y a environ deux tiers de résidences secondaires.
Souvent, lorsque des biens se vendent, les gens les achètent pour des
résidences secondaires. On rentre dans des prix assez incroyables, autour
de 7 000 € ou 8 000 € le m2. Sur l’île, nos principaux actifs
ont des emplois liés à la mer, l’agriculture ou le tourisme. On n’est pas
dans des salaires qui permettent d’acheter ça.
Parmi les propriétaires de résidence secondaires qui ne louent
pas à l’année, qu’est-ce qui les retient ?
Souvent, ceux qui ont des gîtes ou louent de manière saisonnière
accueillent aussi leur famille durant certaines périodes. J’en connais qui
seraient prêt à louer à l’année, mais comme ils souhaitent héberger leur
famille, ne le font pas. Ce ne sont pas des sujets simples. Ce sont des
cas particuliers qui, quand on les empile, donnent la situation qu’on a
aujourd’hui.
À l’échelle de la commune, que pouvez-vous faire ?
On essaie de trouver des solutions pour l’accession à la propriété.
L’approche qui retient le plus l’attention, c’est celle avec les Offices
fonciers solidaires (OFS), avec un bail réel solidaire. L’idée, c’est que
l’OFS achète le terrain. Celui qui construit une maison ou un immeuble, ou
achète, est propriétaire du bâti, mais pas du terrain. Il paye son bâti,
et pour le terrain, il aura un loyer assez modeste. Ça permet d’abaisser
le coût d’accession à la propriété. Avec ce système, les gens ne peuvent
acheter qu’une résidence principale. Enfin, le prix de revente du bien est
fixé à l’avance, il suit l’indice de la construction chaque année, ce qui
évite la spéculation. C’est un dispositif extrêmement puissant, qui doit
être bien encadré.
Est-ce que cette option est envisagée sur l’île ?
Ici, on suit quelques dossiers qui pourraient nous permettre de lancer
des opérations similaires. Notre projet, c’est de compléter ce qu’on a
déjà par une opération de ce type-là. On pense à quatre ou cinq logements
en accession, via ce dispositif.
Quelles autres solutions peuvent être mobilisées ?
Un amendement a été voté ces derniers jours, dans le cadre de la loi
Finance. Il permettrait, dans des zones dîtes tendues de moins de
50 000 habitants, d’augmenter la taxe d’habitation sur les résidences
secondaires. Ça permettra de créer un revenu additionnel aux communes,
qui serait utilisé pour des projets en faveur du logement à l’année.
La situation des îles est particulière, mais les tensions sur
le logement guettent aussi les communes du continent…
Je pense que nos députés commencent à comprendre que la pression au
niveau du logement sur les îles est simplement en avance par rapport aux
autres communes. Ça va leur arriver aussi. La différence, par rapport à
nous, c’est que les actifs peuvent encore acheter un peu moins cher, à
l’intérieur des terres.
Le corps d’Erwan Martin, le jeune pêcheur porté disparu dans le
Finistère, a été retrouvé
Modifié le
Publié le
Gaëlle COLIN
Erwan Martin était porté disparu depuis le
16 octobre 2022, à Plougasnou (Finistère). Le corps du jeune homme, domicilié
à Morlaix, a été retrouvé dans les roches, à Port-Blanc, à Plougasnou, là où
son véhicule était stationné. Depuis plusieurs jours, sa famille, des proches
et de nombreux bénévoles sillonnaient inlassablement la côte.
Le corps de la victime a été
rapatrié sur la cale du port du Diben, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Cela faisait plus d’une semaine qu’Erwan Martin
était porté disparu. Le corps du jeune homme a été retrouvé
dans l’eau, ce lundi 24 octobre 2022, par un plongeur amateur, près des
rochers au nord de l’anse du Port-Blanc, à Plougasnou (Finistère), non
loin du port du Diben. Une zone très difficile d’accès à pied.
Une
vedette SNSM, un canot des pompiers et des gendarmes se sont déplacés sur
les lieux pour rapatrier le corps. L’identité d’Erwan Martin a été
confirmée par les gendarmes.
Une autopsie demandée
Le corps a ensuite été transféré vers l’institut médico-légal de Brest,
afin de mener une autopsie. Elle permettra de préciser les circonstances
du décès du jeune homme.
La gendarmerie s’est rendue au camping de Locquirec pour rencontrer
les proches et la famille présentes sur place. C’est à cet endroit que la
base de recherches avait été installée.
La victime, âgée de 20 ans et domiciliée à Morlaix, était activement
recherchée depuis dimanche 16 octobre 2022. C’est depuis cette date
qu’Erwan Martin a cessé de donner des nouvelles, alors qu’il était parti
pêcher à pied. Sa voiture avait été retrouvée, dans un premier temps,
stationnée au parking de Port-Blanc. Un sac contenant ses affaires avait
été, lui, repêché dans l’eau.
On a besoin d’yeux, de bras, de pieds, pour ratisser tous les
environs et trouver Erwan », décrivait son entourage sur le groupe
Facebook créé en ce sens. Encore ce lundi 24 octobre au matin, des plongeurs
annonçaient leur sortie en mer pour donner un coup de main, du côté de l’Aber-Wrac’h,
à Landéda.
Plougasnou. Jean-Jacques Aillagon démissionne
de ses fonctions de conseiller à Morlaix Communauté
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L’ancien
ministre de la Culture sous Jacques Chirac était depuis 2020, conseiller
communautaire à Morlaix Communauté. Jean-Jacques Aillagon a annoncé
officiellement sa démission de l’Agglo lors du conseil municipal de
Plougasnou, jeudi 13 octobre 2022. Il reste cependant élu dans la commune.
Jean-Jacques Aillagon a démissionné de ses
fonctions de conseiller communautaire à Morlaix communauté. | ARCHIVES THOMAS
BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE
« Il n’y a aucun désaccord »,
précise d’emblée Jean-Jacques Aillagon,
contacté par téléphone. L’ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac a
officiellement annoncé son retrait de Morlaix Communauté, lors du conseil
municipal de Plougasnou (Finistère), jeudi 13 octobre 2022.
Ce dernier était conseiller communautaire depuis
2020, et suivait de près les dossiers culturels de l’Agglo. Il reste cependant
élu au conseil municipal de Plougasnou.
« Plus assez de temps »
« J’ai une surabondance d’activités, entre le
professionnel à Paris,
le dossier de candidature à l’Unesco des enclos
paroissiaux et le conseil municipal : je
n’avais plus assez de temps pour me consacrer pleinement à cette mission de
conseiller communautaire. Mais je reste totalement disponible s’il faut sur
les questions culturelles de l’Agglo. Notamment le musée de Morlaix, qui m’est
cher. »
Il sera donc remplacé par Hervé Le Ruz à Morlaix
Communauté. Il est actuellement premier adjoint à Plougasnou.
« Quelles ressources du Pays de Morlaix pour surmonter les
enjeux et défis d'aujourd'hui et de demain ?
Photos pyb29
La soirée débat organisée par le Conseil de Développement du Pays de Morlaix
s'est déroulée jeudi soir à la CCI de Morlaix. Les intervenants et le public ont
pu échanger librement durant toute la soirée animée par Christophe Boucher de
Tébéo.
Henri Billon, Jean-Paul Vermot et Jacques Edern, du Pays de
Morlaix. | OUEST-FRANCE
Le Pays de Morlaix naissait il y a vingt ans. Lundi, lors d’un
rassemblement des 59 maires qui le compose, les élus ont décidé de faire de
cette date, un moment charnière. Nous fêtons les vingt ans de cette
entité territoriale, créée par Adrien Kervella, ancien maire de
Saint-Pol-de-Léon et Georges Tigreat, ancien maire de Landivisiau ,
souligne son président Jean-Paul Vermot (Morlaix).
L’une des décisions prises lors de cette conférence : Le lancement
du premier Schéma de cohérence territoriale (Scot) , poursuit-il.
Que permettra ce Scot ?
Dans ce contexte de crise, le Scot va permettre de créer une
synergie pour faire avancer le pays, et donner l’envie d’y venir, d’y
travailler et d’y rester, explique Henri Billon, vice-président
(Landivisiau).On sort là des considérations politiques.
Les gros volets du Scot concernent la gestion des espaces et de
l’urbanisme, l’agriculture et le tourisme.
Pour quels enjeux ?
Dès mars 2023, la conférence nationale définira le nombre d’hectares à
urbaniser. 9 500 ha en dix ans pour toute la Bretagne, détaille
Jacque Edern (Haut Léon Communauté).Nous devrons être très précis dans
nos objectifs. Pour la première fois, le Scot comprend une partie maritime sur
les premiers milles nautiques, c’est important pour l’éolien. Côté énergies,
chaque création de parking devra être équipée de panneaux énergétiques.
Le Scot devra être prêt au 31 décembre 2025, c’est un enjeu
considérable ! .
Face à la montée des eaux en Bretagne, « il faut se préparer à
quitter le bord de mer »
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Le Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’à l’horizon
2100, la mer aura gagné environ un mètre si les émissions de gaz à effet de
serre ne sont pas réduites. En Bretagne, la loi oblige désormais 41 communes à
adapter leur politique d’urbanisme à l’érosion du littoral. Alain Hénaff,
géomorphologue à l’université de Bretagne occidentale (UBO), explique
pourquoi il faut parler « de ce qu’il adviendra des constructions de l’homme »
dans les zones exposées.
Jour de tempête dans le port de Lomener à Ploemeur (Morbihan).
| ARCHIVES OUEST-FRANCE/THIERRY CREUX
Alain Hénaff est enseignant-chercheur à l’université de Bretagne
occidentale (UBO). Ce spécialiste de géomorphologie littorale a travaillé
notamment sur les programmes de recherche
Osirisc et Osirisc + destinés à mieux
connaître les risques côtiers. Ces travaux ont permis de créer un observatoire
intégré des risques côtiers d’érosion submersion et l’application OSI de
cartographie en ligne. Il a donné une conférence, mercredi 12 octobre 2022, à
Lancieux (Côtes-d’Armor), sur les risques d’érosion du trait de côte et de
submersion marine en Bretagne. Il explique pourquoi les travaux de digue ou
d’enrochement « ne sont pas toujours la panacée » face à
l’érosion du trait de côte.
41 communes bretonnes devront adapter leur politique
d’aménagement à l’érosion du littoral. | INFOGRAPHIE OUEST-FRANCE
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)
estime qu’à l’horizon 2100, la mer aura gagné environ un mètre si nous ne
réduisons pas les émissions de gaz à effet de serre. Vous confirmez ?
Ce sont ces données que nous utilisons pour travailler. Il s’agit d’une
élévation de 2 à 3 mm par an à l’échelle mondiale, en fonction des endroits.
Nous essayons de voir quels seront les impacts sur les littoraux bien que ce
soit difficile de l’imaginer. Un littoral n’est pas fait d’un substrat rigide.
C’est difficile de dire comment un cordon de galets, une plage ou une falaise
vont se comporter dans l’avenir.
Le géomorphologue brestois, Alain Hénaff : « On a longtemps
cru que la mer allait régénérer notre stock de sable, héritage de la période
périglaciaire, mais le stock s’est épuisé. » | ARCHIVES OUEST-FRANCE
En 2020,
une carte du groupe de réflexion Climate Central
montrait les zones exposées au risque de submersions fréquentes, en fonction
de différents scénarios de montée des eaux. Selon ces simulations, certains
endroits de la Bretagne seraient rayés de la carte comme l’île de Saint-Cado
(Morbihan). Vous paraissent-elles fiables ?
Ces simulateurs donnent une image de la situation en 2 100 avec les
littoraux actuels. Or, ces derniers vont se modifier. Avec l’élévation du
niveau de la mer, une dune peut progresser à l’intérieur des terres ou se
rompre brutalement. Les phénomènes météo interviennent aussi. Nous n’avons pas
les moyens de prédire la modification du régime des houles, les tempêtes et
l’urbanisation qui fait évoluer un trait de côte. Ces simulations ont un
intérêt : elles font réfléchir les gens. Mais à raison de 3 mm par an, on a
des décennies pour s’adapter.
En France, 850 000 personnes vivent en zones basses. En Finistère, plus de
9 500 personnes sont concernées par les risques submersion. Sur l’Ile-Tudy, à
Saint-Malo, à Gâvres, ce sont des menaces bien marquées et la prise de
conscience est déjà là.
La difficulté est de faire
prendre conscience aux habitants et aux gestionnaires que le littoral est
mobile. Le trait de côte bouge depuis 18 000 ans. On a massivement urbanisé le
littoral depuis 100 à 150 ans et on a oublié que ce trait de côte n’a jamais
cessé d’évoluer, les travaux scientifiques l’ont toujours montré. On a les
capacités de fixer ce trait de côte par des ouvrages mais les travaux n’ont
jamais été la panacée car leurs conséquences sont parfois pires.
On a longtemps cru que la mer allait régénérer notre stock de sable,
héritage de la période périglaciaire, mais le stock s’est épuisé. On voit des
cordons de dunes dépassés par les tempêtes. Certaines plages sont en déficit
de sable, d’autres voient le sable partir parfois à cause d’un enrochement. La
compréhension de ces mécanismes s’est faite au fil des années.
La loi impose désormais à 41 communes bretonnes d’adapter leur
politique d’aménagement à l’érosion du littoral. Ces communes devront
notamment intégrer les zones exposées au recul du trait de côte à l’horizon de
trente ans dans leurs documents d’urbanisme. Comment sensibiliser les gens qui
habitent dans ces zones ?
Sensibiliser les gens, c’est d’une complexité absolue. À Lancieux, on va
parler de risques littoraux mais sur ce sujet, on a tendance à parler des
phénomènes naturels et à oublier les enjeux pour l’homme. En baie d’Audierne
(Finistère), par exemple, ça peut reculer de 100 m par tempête, l’impact est
négligeable pour les populations. À Saint-Malo, le phénomène enfonce les
digues et il y a un vrai impact pour les habitants. Parler des enjeux à
l’horizon 50, c’est parler de ce qu’il adviendra des constructions de l’homme.
La difficulté, c’est de dire aux gens qui habitent en bord de mer : « Les
gars, il va falloir migrer vers l’intérieur des terres ». On peut toujours
faire des grosses digues mais mine de rien, c’est beaucoup de travaux engagés
par les collectivités. On va de toute façon vers des désagréments. Il va
falloir se préparer à quitter le bord de mer. On doit réfléchir sur le long
terme. Première étape : limiter les constructions sur le littoral. Deuxième
étape : réfléchir à comment on va supprimer les existantes.
La prochaine réunion
du Conseil Municipal se tiendra le jeudi 13 octobre 2022 à 18H00 à la Mairie
Ordre du jour :
- Installation du Conseil Municipal des
Jeunes
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 juillet
2022
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées
par le conseil municipal au Maire
FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Budget général : Décision modificative 2022-02
- Budget annexe port de Terenez : Décision modificative 2022-02
- Transfert d’actif du budget annexe port de Terenez au budget principal
- Créances éteintes
- Convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services itinérante
- Mandat au centre de gestion pour les négociations collectives dans le
domaine de la protection sociale complémentaire
- Modification du règlement intérieur du conseil municipal : dématérialisation
des envois des documents
- Nomination d’un correspondant « incendie et secours »
URBANISME, TRAVAUX
- Convention de servitude avec ENEDIS - Parcelle YB 130
- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Détermination du prix de
vente prévisionnel des lots et pré-commercialisation
- Lotissement communal des hortensias : Convention de transfert de maîtrise
ouvrage pour les travaux de création du réseau d'eaux pluviales avec
Morlaix Communauté
- Lotissement communal des hortensias : Détermination du prix de vente
prévisionnel des lots et pré-commercialisation
- Lotissement communal des Hortensias : Modification du permis d’aménager et
du règlement du lotissement
ECONOMIE, TOURISME, CULTURE,
PATRIMOINE
- Camping municipal : Modification de règlement intérieur - Accueil des
camping-cars en basse saison
MOTION
- Tarif de l’énergie – Demandes de mesures d’urgence
Plougasnou. Première réunion du conseil municipal des jeunes
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Le conseil municipal des jeunes nouvellement élu. |
OUEST-FRANCE
Le conseil municipal des jeunes (CMJ), élu pour la période 2022-2024, a
tenu sa première réunion jeudi, en mairie, avec Jean-Luc André, conseiller
municipal chargé du CMJ, Françoise Reguer, adjointe au maire pour les affaires
scolaires, et Isabelle Guilbault, animatrice.
Les jeunes élus étaient tous présents et ont débattu à propos de
l‘organisation des réunions, de la préparation de la journée Octobre Rose le
16 octobre, au profit de la lutte contre le cancer du sein. Cette réunion
était une première pour la plupart des participants.
Leur intronisation officielle aura lieu lors du prochain conseil municipal
le 13 octobre
Finistère. Le Département va consacrer 2,5 millions d’euros
pour préserver les zones humides
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Rose-Marie DUGUEN
Ce vendredi 30 septembre 2022,
le Département du Finistère a annoncé mettre 2,5 millions d’euros sur la
table, entre 2022 et 2028, pour préserver et mettre en valeur les zones
humides.
Le 14e séminaire national des sites Ramsar s’est tenu les 29 et 30
septembre 2022 dans le
Finistère. Un site Ramsar est « une
zone humide reconnue d’importance internationale pour son caractère
représentatif, rare ou unique et pour sa richesse biologique »,
décrit
Eau France, le service public d’information sur l’eau.
Une seule zone Ramsar, bientôt d’autres ?
À l’échelle de la planète, il existe 2 400 zones Ramsar, réparties dans 170
pays. Cinquante-deux de ces zones sont situées en France, métropolitaine et d’Outre-mer.
Une seule est dans le Finistère :
les dunes et paluds bigoudènes. Deux autres
sites pourraient, peut-être un jour, obtenir le même label si les
collectivités locales œuvrent en ce sens : les monts d’Arrée (pour ses
tourbières notamment) et la baie de Morlaix.
Acquérir 100 hectares de zones humides en plus
À cette occasion, Maël de Calan, président du Conseil départemental du
Finistère, a dévoilé un plan d’actions pour les zones humides. Montant du
budget alloué : 2,5 millions d’euros pour la période 2022-2028. Avec plusieurs
objectifs : « Acquérir 100 hectares de zones humides supplémentaires »
(le Département est actuellement propriétaire d’un peu plus de 700 hectares de
zones humides) ; « restaurer au moins une zone humide majeure »
; « développer notre activité de conseils aux collectivités dans leurs
projets locaux », projette Maël de Calan.
Comment attirer les médecins ? Libéral, salarié… À Plougasnou,
la commune cherche des solutions
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Sarah HUMBERT
Commune littorale du Finistère
dont la population triple l’été, Plougasnou recherche un troisième médecin,
pour compléter l’équipe déjà présente au sein de la maison de santé. Mais la
commune peine à trouver des candidats, alors, elle réfléchit à plusieurs
options, pour attirer.
Nathalie Bernard est maire de Plougasnou (Finistère) depuis
2014. Aujourd’hui, face à la difficulté à recruter des médecins, elle envisage
plusieurs possibilités. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Plougasnou, commune littorale du Finistère, possède une maison de santé
depuis le printemps 2021. Malheureusement, l’une des cellules censée
accueillir un médecin généraliste reste vide. Face à cela, la municipalité
envisage plusieurs solutions.
Que se passe-t-il au sein de la
maison de santé de Plougasnou ?
Depuis le printemps 2021,
la commune de Plougasnou possède une maison de santé,
dans laquelle elle accueille notamment « deux cabinets infirmiers,
un podologue et trois cellules pour des médecins généralistes »,
détaille
Nathalie Bernard, maire. Mais pour le
moment, seules deux cellules sont occupées par des généralistes, la
troisième est vacante. « On a vraiment besoin d’une troisième
médecin pour la commune, mais pour le moment, on ne trouve pas »,
regrette l’édile. Mais elle ne baisse pas les bras.
Quelles sont les options envisagées par la municipalité ?
« On a beaucoup de questions juridiques et financières, c’est
pour cela qu’on a besoin d’être accompagné. C’est une démarche de longue
haleine », glisse Nathalie Bernard. Concrètement, salarier un
médecin a évidemment un coût, pour une commune, « conséquent »,
souligne l’élue. Mais cela rend le poste attractif. Souvent, être salarié
permet aux professionnels de santé
d’avoir des horaires fixes, et plus de stabilité
dans l’exercice du métier, par exemple.
Pourquoi est-ce si compliqué de trouver des médecins
aujourd’hui ?
Nathalie Bernard a plusieurs hypothèses : « Il n’y a pas assez
de médecins de formés, et ils ne veulent plus travailler comme avant,
parfois 10 ou 12 h par jour, sept jours sur sept, et on peut les
comprendre », dit-elle. Certains, pour privilégier leur qualité
de vie « veulent des temps partiels, ou alors, travailler à
plusieurs ».
Pourquoi est-ce que c’est important pour la commune, d’avoir un
troisième médecin ?
« C’est un service essentiel pour une commune, que d’avoir des
professionnels de santé, appuie la maire. En période
estivale, la population triple, ici ». À l’année, environ 2 750
personnes résident dans la commune. Entre les petits bobos du quotidien et
les suivis plus réguliers, la patientèle est large.
Plougasnou. L’association Force 5 a fêté ses 20 ans à Saint Samson
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Fête de l’association Force 5 au bord de la plage de Saint
Samson. | OUEST-FRANCE
L’association de protection de l’environnement Force 5 a fêté ses 20 ans
dimanche au bord de la plage de Saint Samson, devant les paysages
magnifiques révélés par la grande marée.
Nous sommes très
mobilisés en ce moment , déclare Jean-Yves Quémeneur, président de
l’association. Nous interpellons les pouvoirs publics pour dénoncer
la subvention publique à la centrale à gaz de Landivisiau, qui selon nous
n’a plus de raison d’être, et nous attendons les résultats de l’enquête de
gendarmerie sur la décharge sauvage près de Lanmeur constatée en juin
dernier pour envisager ou non une action .
L’association, qui s’est spécialisée dans les questions de santé
publique, a vu ses adhérents progresser en 2022.