Un Petit Port Breton Sympa
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31 circuits de randonnée figurent sur un nouveau dépliant pour sillonner une douzaine de communes, dont Guerlesquin, Botsorhel, Plouégat-Moysan et Plouigneau.
Joëlle Hervet, conseillère, Caroline Le Roy-Deniel, directrice de l’association au Fil du Queffleuth et la Penzé et Yves Irrien, adjoint vie citoyenne et communication, présentent le projet de Rando nature en pays de Morlaix. ©Angelika Arnaud
Par Rédaction Lannion Publié le
«Lors d’échanges informels entre plusieurs élus du pays de Morlaix, nous nous sommes rendu compte que les chemins de randonnée et de promenade sont un patrimoine important, mais finalement peu valorisé, explique Yves Irrien, adjoint de Plourin. Ces chemins qui sillonnent la campagne et qui sont un véritable patrimoine historique et naturel».
Suite à ce constat, un groupe de projet s’est formé en novembre dernier, composé de représentants de communes qui disposent de chemins de randonnée, soit des chemins en conformité aux normes de la Fédération française de randonnée, soit en cours de création ou de remise en état.
Une première action vient de prendre forme. Celle d’un dépliant intitulé Rando nature en pays de Morlaix. Sept communes, dont Plouigneau, ont collaboré à cette première initiative de communication, en invitant à la promenade sur un ensemble de 31 circuits.
Plouigneau a intitulé sa rando nature «entre chapelles et plan d’eau» avec trois circuits. L’un vers la Chapelle-du-Mur de 15 km et deux variantes de 5 et 9 km. Les sentiers peuvent être de petite promenade, des sentiers labellisés Grande Randonnée Pays du pays de Morlaix et des monts d’Arrée et des sentiers VTT. Soit près de 250 km de sentiers pédestres et 150 km de chemins pour les VTT.
La rando est également à l’heure numérique. Un code-barre sur le dépliant permet d’accéder aux sites internet des communes pour mieux s’orienter. L’association Au fil du Queffleuth et de la Penzé et sa directrice, Caroline Le Roy-Deniel, collaborent au projet. L’équipe a conçu le dépliant.
Nous avons fait imprimer 3 000 dépliants distribués en une seule fois, un one-shot, aux randonneurs du Tro Menez Are.
Yves Irrien met également l’accent sur «d’autres éléments territoriaux à valoriser à travers ce projet rando nature, comme des simples sentiers de promenade, des cheminements doux, le patrimoine naturel et historique et aussi les productions locales, l’offre de restauration ou d’hébergement».
En résumé, c’est un projet en construction. «C’est un petit truc que nous voulons étendre. Nous sommes ainsi à la recherche de partenaires financiers qui sont intéressés par notre initiative», lance Yves Irrien. Des idées continuent à fuser.
Caroline Le Roy-Deniel avance «la création d’un topoguide». Yves Irrien émet également l’idée «de guides, des retraités et passionnés de nature et histoire locale ou la création d’une grande boucle, un grand chemin qui passe par les douze communes».
Angelika Arnaud
https://actu.fr/bretagne/plouigneau_29199/des-randonnees-nature-en-pays-de-morlaix_59658388.html
Les élus de Lannion Trégor communauté ont validé la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation à ses droits d'extraire du sable coquillier en baie de Lannion.
La mobilisation des élus, des associations et des habitants du Trégor a fini par payer après quelque 10 ans de combat. ©archives
Par Philippe Gestin Publié le mis à jour le 28 Mai 23 à 8:35
C’est évidemment à l’unanimité que les élus, lors du dernier conseil de Lannion Trégor communauté, ont donné un avis favorable à la renonciation définitive de la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) à ses droits d’exploitation de la concession de sables coquilliers en baie de Lannion.
Voilà qui met un point final au dossier d’extraction de sable. Si l’arrêt des travaux était effectif, la filiale du groupe Roullier «restait détentrice d’un titre minier qui courait jusqu’en 2030», a rappelé Annie Bras-Denis, vice-présidente à l’environnement.
«C’est une belle conclusion à un combat de presque dix ans, une belle victoire pour le Trégor», a salué Joël Le Jeune, président de l’Agglo, en première ligne de l’opposition à ce projet. «Il y a eu une mobilisation extraordinaire du Trégor», a t-il dit, évoquant Corinne Ehrel, Alain Bidal et Philippe Soufflet du Peuple des Dunes, Stéphane Guiguen et le service environnement de LTC…
«Cette renonciation montre qu’il y a une prise de conscience du groupe Roullier des dommages faits aux côtes bretonnes auparavant. C’est un coup d’arrêt à ces autorisations d’extraction. Mais il ne faut pas oublier qu’il existe beaucoup d’autres endroits dans le monde où l’on extraie encore du sable», analyse Joël Le Jeune.
L’ancien président de l’Agglo a été salué et applaudi à son tour par l’assemblée, à l’invite de Gervais Egault : «Merci pour ton obstination».
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Jeudi, le conseil municipal a approuvé la création d’une zone de loisirs à Saint-Fiacre, où est implanté le centre de tir. La maire a assuré que les forces de l’ordre ne viendraient plus y tirer.
Dans le collimateur d’un collectif de riverains, le centre de tir de Kerven, zone de Saint-Fiacre, va être régularisé. | OUEST-FRANCE
Jeudi, conseil municipal a approuvé le classement des parcelles où se trouve le centre de tir de Kerven (zone de Saint-Fiacre) proposé par Morlaix communauté dans le cadre de la révision du PLUi-H. Ces terrains ont été fléchés pour sortir de la zone « terrains agricoles » et intégrer le zonage « Stecal » (secteur de taille et capacité d’accueil limitées) et passent d’une zone NL à un zonage spécifique NST à vocation de pratique du tir sportive.
Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette activité ; en place depuis 46 ans, en précisant les règles à respecter pour une bonne intégration des bâtiments et la réduction des nuisances. « Le centre de tir sera remis aux normes par l’ASPTT, un hangar sera construit, ce qui diminuera les bruits pour le voisinage », a indiqué la maire, Cathy Lucas.
En mars, les riverains du stand de tir, réunis en collectif, ainsi que l’association Sauvegarde du Trégor, avaient fait part de leurs inquiétudes, sur les nuisances qui pourraient s’aggraver. La maire rassure : « Le centre de tir sera réservé aux 240 licenciés du club, la gendarmerie et la police ne viendront plus y tirer comme cela avait été le cas durant les confinements. C’est une garantie. »
Le projet de PLUi-H après validation de tous les conseils municipaux, sera soumis à enquête publique. De son côté, la commune a fait nettoyer la petite déchetterie en contrebas du site : « Les plastiques ont été ôtés, nous y planterons des arbres. »
Six mois pour réserver à Castel Dour
Les tranches 2 et 3 du lotissement de Castel Dour (au pied du château d’eau) sont en cours de viabilisation. Un courrier a été transmis aux futurs acquéreurs pour leur demander la signature d’un compromis chez le notaire pour le 21 juillet.
« La commune a engagé 800 000 € de travaux, elle doit rentrer dans ses fonds, indique la maire. Les acquéreurs auront ensuite six mois pour payer le terrain, même s’ils ne font pas construire tout de suite. »
Ce lotissement comprend 46 lots. À Poul-an-Od, les travaux de renouvellement du réseau d’eaux usées et d’eaux pluviales doivent durer huit semaines, jusqu’à fin juin.
« Ensuite, nous ferons l’enrobé, rue Ty Pistel et au niveau du virage de La toupie », annonce Jean-Paul Le Duff, adjoint. Durant les travaux dans son bâtiment en centre-bourg, Charline Monot, esthéticienne, s’installera au rez-de-chaussée de l’ancienne perception, du 1er août au 30 juin 2024, moyennant un loyer de 250 € à la commune.
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Un homme a eu un accident à bord de son bateau, « Ninja II », alors qu’il était parti pêcher en mer, au large de Roscoff (Finistère), ce mercredi 24 mai 2023 au matin. Il n’a pas survécu à ses blessures. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons du décès du pêcheur de 55 ans.
À Roscoff, le bateau du pêcheur de 55 ans décédé a été sorti de l’eau pour être installé sur l’aire de carénage. | OUEST-FRANCE
Un ligneur de 8,90 m, Ninja II, est parti en mer, tôt dans la matinée. Les conditions étaient belles. Philippe Le Bihan, propriétaire du petit côtier à la coque bleue, navigue seul. Comme à son habitude.
Pour des raisons indéterminées, l’homme de 55 ans se serait ensuite coincé dans le treuil de son filet de pêche. En voyant le bateau tourner sur lui-même, d’autres plaisanciers et pêcheurs ont prévenu les secours. Avant que les trois équipiers de la SNSM arrivent pour lui prodiguer les gestes de premiers secours, deux autres personnes étaient à bord pour débrayer le bateau.
Vers 8 h 30, le navire a été ramené à terre, au port du Bloscon, à Roscoff, où quatre pompiers ont pris en charge la victime. Eux aussi ont tenté de réanimer l’homme qui était en arrêt cardio respiratoire. En vain.
Philippe Le Bihan était un visage familier du port et alentour. Membre actif des Ligneurs de la pointe bretonne, « il était fier de son métier, relève Ken Kawahara, secrétaire général de l’association. Il défendait la protection de la ressource, comme le bar. C’était quelqu’un d’intègre ».
Les accidents de ce type sur les ligneurs demeurent rares, « car il y a moins de manipulations de chalut. Ou pour aller chercher des lançons, qui servent d’appâts pour la pêche au bar. Ce n’est vraiment pas un métier facile : il y a toujours des risques en mer, surtout seul à bord », rappelle Ken Kawahara.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour éclaircir les conditions du drame. Une autopsie va être réalisée par l’institut médico-légal de Brest.
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Pour soigner, pour manger… Les algues peuvent avoir de multiples usages et sur le secteur de Morlaix communauté, plusieurs entreprises travaillent avec. Pour soutenir cela, l’agglomération a adhéré à une association : Cluster Algue Bretagne.
Les algues ont de nombreux usages, pour l’alimentation ou encore la santé et plusieurs entreprises de Morlaix communauté travaillent avec cette matière (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST FRANCE ARCHIVE
Les algues étaient au menu du conseil de Morlaix communauté, lundi 22 mai 2023 au soir. Les élus ont voté l’adhésion de l’agglomération à l’association Cluster Algues Bretagne.
Sur le territoire, plusieurs entreprises de ce secteur sont présentes et « projettent de se développer », indique Solange Creignou, vice-présidente en charge de l’économie à Morlaix communauté. On peut par exemple citer Hemarina, un laboratoire biopharmaceutique, Algue Service, pour les produits alimentaires de la marque Bord à Bord, BretAlg, producteur d’algues alimentaires, ou encore WealSea.
La vice-présidente souligne que « c’est une opportunité pour le territoire de pouvoir adhérer à ce cluster régional, pour pouvoir porter conjointement les innovations et les développements d’une filière structurée sur la Bretagne. »
La délibération a été adoptée. L’adhésion à l’association s’élève à 1 000 €.
WealSea c'est cela : https://www.wealsea.com/la-marque-wealsea/
Une pompe à subventions !
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Après l’effondrement d’une partie du sentier côtier à Carantec, en 2019, une étude va être lancée afin de modifier le tracé du sentier. C’est une première sur le territoire.
Une partie du sentier côtier de Carantec (Finistère) s’est effondrée en 2019. | OUEST-FRANCE
À Carantec (Finistère), une étude va être lancée afin de, si cela est possible, déplacer un bout du sentier côtier du GR34, qui s’est éboulé à la fin de l’hiver 2019. Ce dernier est situé au sud du lieu-dit Roch-Glaz sur une parcelle privée.
Depuis, le secteur est fermé, car « l’absence d’emprise physique ne permet pas la mise en œuvre d’un nouvel aménagement cohérent », indique Sébastien Marie, conseiller communautaire.
Les négociations avec le propriétaire de la parcelle concernées n’ont pas abouti. Une procédure de modification de la servitude de passage des piétons le long du littoral a donc été lancée.
Afin de faire aboutir ce projet, une étude va donc être enclenchée, « il s’agit d’une première pour le territoire », souligne Sébastien Marie.
Nathalie Bernard, vice-présidente en charge du tourisme et maire de Plougasnou, indique : « J’espère que la commune pourra bénéficier du même dispositif, car aujourd’hui, une partie du GR34 doit passer par la route départementale ».
Le coût de l’étude devrait être inférieur à 10 000 € et le projet devrait prendre ou moins 18 mois.
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Sur l’invitation et l’incitation de la commune de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), Ricardo Cavallo, artiste reconnu, présente le résultat de son travail de six ans sur le littoral trégorrois.
Ricardo Cavallo, devant un de ses grands formats, réalisé d’après nature, en plein air, au rythme des marées et au gré des saisons. | OUEST-FRANCE
Pour la pureté et la radicalité d’un paysage sans concession, sans aucune trace de l’homme : comme la terre à son origine. Ma création s’inspire des rochers, du ciel, de l’eau, de la lumière.
La particularité de l’œuvre peinte est sa méthode de fragmentation par plaques : il utilise des panneaux de bois entoilés sur lesquels il peint ses compositions, lui permettant ainsi de réaliser de grands formats. Il travaille ses compositions parfois pendant plusieurs années, enrichissant sa peinture et créant un dialogue entre les plaques, jusqu’à leur assemblage final.
Sur les côtes du Trégor, entre Saint-Jean et Guimaëc, il travaille sur
site, au rythme des marées. Ses lieux de prédilection sont les rochers de
gabbro du nom d’un géologue florentin. Ces roches sont
fascinantes de formes et de couleurs !
s’enthousiasme-t-il.
En parallèle de son travail de création, il anime également l’école d’art Bleimor avec le soutien de la commune qui met à disposition une maison en plein bourg.
Pour la première fois, Ricardo Cavallo présentera au public une trentaine de ses œuvres réalisées entre 2016 et 2022. C’est également la première fois qu’il exposera en Bretagne depuis son exposition en 2016 sur le paysage urbain morlaisien, au musée des Jacobins. Cette nouvelle exposition sera aussi l’occasion de participer à des ateliers de dessins et portraits, animés par l’artiste et ses amis de l’école Bleimor.
Le vaste volume de la salle du Kasino permet d’accueillir de grands
formats. Certaines de mes créations atteignent des dimensions
importantes : 2m50 de hauteur sur 4m50 pour certaines »,
se réjouit
l’artiste.
Exposition du 18 au 24 mai, de 14 h à 18 h 30, à la salle Kasino de Saint-Jean-du-Doigt. Contact : 02 98 67 85 61 ; www.ricardocavallo.fr/category/bio/
Saint-Jean-du-Doigt. Ricardo Cavallo expose ses œuvres inédites jusqu'au 24 mai 2023.
Michel Cleac'h adjoint à la culture de St Jean-du-Doigt et Ricardo Cavallo ont présenté l'exposition au public. Photos pyb29
350 visites avant le vernissage qui a réuni beaucoup de monde ce jeudi soir au "Kasino" de Saint-Jean-du-Doigt, c'est un bon début pour cette exposition qui regroupe une trentaine d'œuvres inédites de Ricardo Cavallo.
Site inernet : Ricardo Cavallo
Diaporama : Ecole Blei Mor Ricardo Cavallo Saint-Jean-du-Doigt 12 avril 2017
Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à la Maison des Peintres. Photo Pyb29
Le public revient au cinéma. Le Douron a Plestin devrait atteindre les 40 000 entrées.
Le conseil d’administration du cinéma Le Douron au rebond après le Covid. ©Le Trégor
Par Rédaction Lannion Publié le
Lors de l’assemblée générale de l’Association culturelle cinématographique du cinéma Le Douron, la présidente Marie-Thé Lepape a dressé, samedi 29 avril, les bilans de l’année, en présence d’une cinquantaine de personnes .
« L’année 2022 fut difficile en termes d’entrées, mais la tendance 2023 est meilleure. »
La fréquentation reprend après la période Covid, de sorte que l’objectif de 38 000 à 40 000 entrées, cette année, pourrait être atteint. Pour mémoire, en 2022, le Douron a réalisé 29 685 entrées pour 307 films en 1 500 séances, soit une moyenne de près de 20 spectateurs par séance.
« Une reprise de la fréquentation du public vers nos salles est amorcée «
La présidente a tenu à remercier les bénévoles pour leur dévouement : » Votre implication est nécessaire pour faire avancer ce cinéma qui anime notre commune et les environs ». L’association compte actuellement 40 bénévoles, dont 13 projectionnistes.
L’ACC Le Douron escompte obtenir le Label recherche et découvertes, qui signale une programmation en faveur d’une importante diversité des films présentés.
L’activité prévoit une action de soutien aux courts-métrages, la progression des films Art et essai, de poursuivre le Cycle répertoire.
Le conseil d’administration a été reconduit soit Tanguy Prigent, Jacky Ravoux, Sylvie Cornic, Eric Le Pape et Joelle Dudous, un mandat est vacant.
Au petit mouillage de Pors Garo à Trélévern, la cale de mise à l'eau se dégrade de saison en saison.
La petite cale de Pors Garo en piteux état. ©Le Trégor
Par Rédaction Lannion Publié le
Au petit mouillage de Pors Garo à Trélévern, la cale de mise à l’eau se dégrade de saison en saison.
Ce petit port est prisé de quelques plaisanciers qui déplorent l’état de la cale d’accès qui s’affaisse progressivement. L’ouvrage est soutenu par de grandes traverses (poteaux EDF) mais la force des marées déplace les rochers de soubassement, et creuse dangereusement sous le revêtement.
« Cette dégradation nous inquiète, nous craignons que, faute d’entretien, elle disparaisse »
Il a coutume d’amarrer son bateau dans cette crique très prisée, bien protégée des vents et orientée sud-ouest.
RAPPEL
Le Diben mercredi 01 mars 2023
Plougasnou. Cale en danger
Photo pyb29 prise le 28 février 2023
La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.
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À Plougasnou (Finistère), commune de 3 000 habitants, la présence de deux cavistes est unique. Mais ils doivent sans cesse se renouveler pour tenir.
Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B, à l’entrée du bourg de Plougasnou, avec Evan, l’un de ses fils. | OUEST-FRANCE
« Nos clients ont fréquemment l’impression que le petit commerce marche bien, mais ce n’est pas toujours évident, témoigne Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B à l’entrée du bourg. On se rend compte que les ventes additionnelles dans d’autres commerces qui ne sont pas des caves font beaucoup de tort aux boutiques spécialisées. Comme si la boulangerie vendait du vin, par exemple. »
Le caviste raconte aussi comment le Covid a rebattu les cartes : « Si les gens ont consommé local pendant un moment, le naturel est revenu au galop. Beaucoup restent chez eux et commandent du vin sur internet. »
Implantée depuis trois générations, la cave Bellec se réjouit d’avoir pu lancer, en 2021, une brasserie : « Ce qui a permis de pérenniser l’emploi de mon fils Quentin, mais aussi d’attirer une clientèle plus jeune. Sans cette activité, j’aurais dû travailler seul, ce qui aurait été plus lourd, nous travaillons beaucoup avec les associations qui organisent des fêtes avec buvette. »
Plougasnou qui compte plus de 3 000 habitants au dernier recensement de février 2023, déroge à la règle d’une cave à vin pour trois mille habitants. Mais c’est une ville côtière qui, l’été, héberge jusqu’à plus de 10 000 personnes. « Nous avons bien marché durant les vacances de printemps comme en pleine saison. Mais il faut sans cesse se renouveler, les clients qui reviennent en vacances recherchent de nouveaux produits. »
Ce que confirme Jéraud Alric, le patron du Cellier depuis 2019, une cave créée par Aline Paugam, il y a trois décennies.
« Notre force est notre relation directe avec le producteur. On a une offre qualificative que nous reconnaissent les clients. On est des spécialistes, mais si la grande distribution faisait la même chose que nous, ce serait plus difficile. »
Tous les jours, il doit répondre à une clientèle exigeante et curieuse : « Les gens sont de plus en plus féminins dans leurs goûts, et de plus en plus demandeurs de saisonnalité, c’est à nous de trouver ce qu’ils souhaitent par le conseil et la dégustation. Je vends aussi du charbon, du gaz et de l’eau, je suis un bougnat. »
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André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux piliers de la lutte contre les algues vertes depuis plus de vingt ans, ont présenté, ce samedi 13 mai, les statuts de la nouvelle association Défense des victimes des marées vertes. Ils seront déposés prochainement.
Lors de l’assemblée constitutive pour la création de l’association Défense des victimes des marées vertes, ce samedi 13 mai 2023. Au premier plan, de gauche à droite, André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux lanceurs d’alerte historiques dans le dossier des algues vertes. | OUEST-FRANCE
Le projet était dans les cartons depuis fin 2022. La Défense des victimes des marées vertes s’est constituée ce samedi 13 mai 2023, les statuts seront déposés en préfecture la semaine prochaine.
La création de cette association fait suite à une demande, en novembre 2022, d’André Ollivro et Yves-Marie Lelay. Les lanceurs d’alerte, bien connus pour leur combat au sein des associations Halte aux marées vertes et Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre depuis 20 ans, déploraient : « Nous sommes sur le terrain et nos expertises ne sont pas prises en compte. » Raison pour laquelle ils ont envoyé une lettre au président du tribunal administratif de Rennes pour être reconnus experts en algues et marées vertes et ainsi être sollicités par le tribunal « pour toute affaire instruite concernant les algues vertes ».
Ce samedi, lors d’un point presse organisé à la salle des associations de Pommeret, entre Lamballe et Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), les militants associatifs ont réuni une douzaine de membres fondateurs : Halte aux marées vertes, Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre et Force 5 (association finistérienne) pour constituer « le socle de DVMV, appelée à être plus importante ».
Avec cette association, les membres fondateurs veulent accompagner toutes les victimes des algues vertes, physiques et morales : des proches de victimes décédées à l’impact sur la biodiversité.
En 2021, le tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) de Saint-Brieuc a rejeté la « faute inexcusable » de l’employeur de Thierry Morfoisse, chauffeur décédé d’un infarctus en 2009 à Binic (Côtes-d’Armor) après avoir déchargé des algues vertes, mais confirmé son caractère professionnel. Le 24 mai la Cour d’appel de Rennes, saisie par le comité de soutien de la famille Morfoisse, rendra son jugement.
Saint-Brieuc 1er juillet 2021
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Jean-Paul Bellec a démissionné de son poste d’adjoint et de conseiller municipal. Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a été élu 5e adjoint municipal de Plougasnou (Finistère), chargé de la vie associative et les sports.
La maire Nathalie Bernard (à droite) a remis l’écharpe d’adjoint à Jean-François Jaouen. | OUEST-FRANCE
Jean-Paul Bellec vient de démissionner de son poste d’adjoint et de conseiller municipal « pour raisons personnelles », a indiqué Nathalie Bernard.
La maire de Plougasnou (Finistère) a salué « sa force de proposition dans le projet de médiathèque et pour le classement de Plougasnou en station de tourisme ».
Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a été élu 5e adjoint, il supervisera la vie associative et les sports.
Virginie Guillermic, candidate de la liste de Nathalie Bernard aux dernières élections municipales, a rejoint l’équipe du conseil municipal. Elle est âgée de 49 ans et est fonctionnaire de police à Morlaix.
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Plougasnou (Finistère) n’arrive pas à trouver un médecin pour anticiper un départ à la retraite. « Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’Agence régionale de santé et refuse de nous accompagner », ont indiqué les élus, lors du conseil municipal du 11 mai.
Ouverte en 2021, la maison de santé peut héberger jusqu’à trois médecins. | OUEST-FRANCE
Plougasnou (Finistère), avec ses 3 000 habitants – 10 000 en été – son littoral et ses plages : le décor a de quoi faire rêver. Pourtant, la pénurie médicale vient assombrir ce joli tableau. C’est bien simple, la commune, à la population vieillissante – la majorité de la population a entre 60 et 74 ans – ne compte plus que deux généralistes (quatre, il y a dix ans) dont un partira à la retraite dans quelque temps. La municipalité a créé des conditions d’accueil, avec l’ouverture de sa maison de santé en 2021, pouvant accueillir trois médecins libéraux.
« Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’ARS (Agence régionale de santé), indique Laurène Pasquier, élue en charge du dossier, lors du conseil municipal du 11 mai. D’après elle, nous ne sommes pas un territoire en tension, car il y a un pôle santé à Lanmeur et une maison de santé à Plouezoc’h, il n’y aura ni aide, ni accompagnement de leur part. De notre côté, nous avons essayé de construire un projet de territoire, mais c’est difficile sans l’implication des médecins en place. »
Pour la maire Nathalie Bernard, la crainte, c’est le risque de ne pas se faire soigner, ou trop tard, une crainte renforcée par l’éloignement des structures de soins. « Une urgence au regard des lotissements à venir », insiste Jean-Yves André, élu de l’opposition.
La municipalité se sent démunie. Malgré les annonces de la mairie auprès du Syndicat national des jeunes médecins, « on s’aperçoit que les médecins se recrutent entre pairs, ce n’est pas facile ». Les candidatures sont rares : « Un médecin de Haute-Savoie était intéressé, mais il demandait aussi un poste pour son épouse, professeur des écoles », ajoute Laurène Pasquier.
L’idée de salarier un médecin a bien été envisagée : « Mais la mairie n’a juridiquement pas le droit d’intégrer leur SCM (Société Civile de Moyens) » précise Nathalie Bernard. « L’été dernier, la Clinique de la baie, à Morlaix, avait répondu avec Plougasnou, Plouigneau et Pleyber-Christ, à un appel à projet de l’ARS sur les soins de proximité. Mais celle-ci a refusé notre projet de temps partagé des trois généralistes recrutés par la clinique. On compte aujourd’hui sur la fondation Ildys, qui travaille sur le pôle de santé à Morlaix. Ce dossier est une grosse épine compliquée à résoudre », conclut la maire. « Mais on ne désespère pas ! »
Plougasnou. Conseil municipal
Ce jeudi soir le conseil municipal accueille une nouvelle conseillère, Virginie Guillermic et Jean-François Jaouen est élu au poste de 5e adjoint suite à la démission de Jean-Paul Bellec.
LES ALGUES VERTES - Au cinéma le 12 juillet
André Ollivro
André Ollivro le 12 juillet 2022 à Hillion. Photo pyb29
"Les algues vertes : 22 ans de combat que j'ai entrepris à la retraite de gazier. Je suis fier bien qu’épuisé qu'un film retrace une partie de ce combat semé d’embûches . Je remercie Inès Léraud d'avoir entrepris ce travail d'enquête sur les conséquences du plan Marshall en Bretagne au sortir de la guerre 39-45. Félicitations à Pierre Jolivet d'avoir réalisé ce film : Algues vertes, illustrant le travail d'enquête illustré dans la BD : Algues vertes, histoire interdite. Alors le 12 juillet allez dans les salles de cinéma applaudir ce film dont je vous laisse l'affiche."
Au cinéma le 12 juillet 2023
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La toute jeune association de six mois a déjà enregistré 205 adhérents. Cinedelabaie diffuse un film mensuel et prépare activement son festival du 19 et 20 juillet 2023. Au programme, des projections à la tombée de la nuit sur la pointe de Primel (Finistère), des ateliers de maquillages et d’effets spéciaux, et bien d’autres surprises.
Marc Bescond et Yves Busson, membres actifs de l’association Cinedelabaie de Plougasnou. Cet été, un festival dédié aux films jeunesse aura lieu dans la commune, avec comme point d’orgue, des projections en plein air à Primel. | OUEST-FRANCE
La structure veut faire de la commune trégorroise la « capitale du cinéma pendant deux jours », cet été, grâce à son festival de film jeunesse.
Cinedelabaie propose des films au public qui sont, pour la plupart, sortis pendant la crise sanitaire et qui n’ont pas eu l’écho « qu’ils méritaient », glisse Yves Busson, pour l’association. Du classique Certains l’aiment chaud, à Portrait de la jeune fille en feu en passant par la dernière séance des Intranquilles, les thématiques abordées sont larges. « Il y a eu 118 personnes pour le dernier film. On constate aussi que les gens restent discuter, après la projection, c’est très positif. »
Les prochains films à l’affiche du ciné-club ? Gagarine, qui sera sur l’écran de la salle de cinéma du collège François-Charles, le 28 mai 2023 à 17 h, qui ne « parle pas de l’astronaute mais bien de la cité » et Josep, un animé réalisé par Aurel, à découvrir dimanche 25 juin 2023, à 17 h, dans la salle municipale.
« Durant cette séance, on proposera aussi un court-métrage de Bobine en bourg, sur les migrants espagnols de Plougasnou qui sont arrivés en 1939. On a invité le réalisateur du film et David Marsais, qui assure le doublage et qui est la moitié du duo d’humoristes Palmashow », présente Yves Busson.
Il démarrera mercredi 19 juillet 2023, à 14 h, par des ateliers de maquillages et d’effets spéciaux dans le bourg. Les places seront limitées à 25 personnes. Des barnums seront installés dans la ville pour présenter le festival estival, dont la thématique 2023 sera « ciné, amour et fantaisie », à destination de tous les publics. Tous les mineurs et les adhérents du ciné-club auront un accès gratuit à l’événement.
En tout, quatre longs-métrages et un court-métrage seront à l’affiche et des discussions seront organisées avec les équipes des films projetés. Deux séances seront prévues dans la salle municipale, à 19 h, avant la séance nocturne en extérieur.
« C’est original et c’est un pari », décrit Marc Bescond. Deux films, pas encore dévoilés, seront projetés au niveau de la prairie de la pointe de Primel, à partir de 22 h 30, les 19 et 20 juillet 2023. Chacun devra emmener de quoi s’asseoir en fonction de son confort personnel.
Un écrin sublime pour lequel « nous avons obtenu toutes les autorisations nécessaires. Nous devrons rendre le site aussi propre que nous le trouverons. » L’écran s’étendra sur 150 m² installés avec des lests.
« La programmation sera jeunesse, mais nous ne diffuserons pas de Disney », préviennent les deux hommes. Les organisateurs estiment la fréquentation maximale à un millier de spectateurs par soir. En cas d’intempéries, les séances plein air seront rapatriées dans la salle municipale, avec une jauge restreinte.
Renseignements : www.cinedelabaie.com
Réfugiés : de l'Espagne à Plougasnou https://youtu.be/xIH6WFulT0M
Le Diben mercredi 10 mai 2023
Ordre du jour du prochain conseil municipal
La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 11 mai 2023 à 18H00 à la Mairie
Ordre du jour :
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 23 mars 2023
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire
FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Installation d’un nouveau conseiller municipal
- Election d’un nouvel adjoint au Maire
- Modification des indemnités de fonctions des membres du conseil municipal
- Majoration des indemnités de fonctions
- Modification de la composition des commissions municipales
- Modification de la désignation des délégués dans les organismes extérieurs
- Versement du forfait scolaire communal à l’école DIWAN de Morlaix
- Mise à disposition d’un agent communal à la station de sauvetage SNSM de Primel-Plougasnou
- Subventions aux projets pédagogiques des écoles
- Subvention à la fondation de la résistance – 80ème anniversaire du Conseil National de la Résistance
- Instauration de tarifs pour la vente de boissons et de friandises par le Conseil Municipal des Jeunes
- Instauration de tarifs pour l’épicerie du camping municipal
URBANISME, TRAVAUX
- Lotissement des Hortensias : Permis d’aménager modificatif n°2
- Convention de servitude avec ENEDIS - Parcelle ZI 207
ANIMATIONS, VIE ASSOCIATIVE, SPORTS
- Modalités de mise à disposition des locaux communaux aux associations
PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES
- Renouvellement du dispositif « Argent de poche » avec le Centre Keravel - PEP 53
QUESTIONS ORALES
INFORMATIONS DIVERSES
Plougasnou. Commémoration de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation
Diaporama : https://youtu.be/YZd2ruNe4pI
Jean Ferrat-Nuit et brouillard
Une pensée pour Pierre Rochereuil qui est à l'origine de la commémoration de cet événement dans notre commune.
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Le cotre goémonier Martine est l’un des derniers représentants du passé maritime des Abers. Sauvé de la casse, ce petit voilier est au service de l’insertion et de la navigation pour tous. Mais il a grandement besoin d’une restauration. La Fondation du patrimoine était à Landéda (Finistère), samedi 29 avril 2023, pour ouvrir une cagnotte de dons.
Le cotre goémonier « Martine » est de toutes les animations et fêtes maritimes en Finistère, pour faire découvrir son histoire et transmettre la pratique de la voile traditionnelle | ASSOCIATION MARTINE
Ses voiles rouges traditionnelles sont bien connues dans le pays des Abers (Finistère). On y distingue deux mains tendues l’une vers l’autre, symbole de l’entraide et du partage qui animent l’association Martine depuis sa création, il y a 20 ans. Sans cette solidarité, Martine serait parti à la casse depuis bien longtemps.
Ce cotre (voilier à mât unique équipé de plusieurs voiles d’avant
triangulaires) a servi à la petite pêche et la
récolte du goémon pendant trente ans, de 1971
à 2002. Enfant, j’ai le souvenir d’entendre le bruit de son moteur
monocylindre quand il partait en mer
, raconte Hervé Le Goff. C’est
lui qui sauva le bateau une première fois.
Son propriétaire l’avait laissé à l’abandon, je voyais la coque
dépérir sur la grève, à l’aber Benoit
, dépeint-il. Alors encadrant à
l’Esat (Établissement et service d’aide par
le travail) Les Genêts d’or, à Ploudalmézeau, il propose de retaper
l’embarcation, avec l’aide d’adultes en situation de handicap. Bingo,
Martine lui est cédée gracieusement, le partenariat avec l’Esat est
lancé, et le voilier rénové sera mis à l’eau pour la première fois en 2006.
Hervé le Goff fut le premier président de l’association Martine. C’est lui qui a voulu sauver ce cotre goémonier de la casse. | OUEST-FRANCE
Aujourd’hui, Martine a grand besoin d’un chantier de restauration. « Le bois est abîmé, les membrures sont en mauvais état et il y a des entrées d’eau, décrit Jean-Louis Cleguer, membre de l’association. On a été obligé de mettre le bateau au sec, sinon c’était la fin. »
Les travaux sur la charpente et l’installation d’un nouveau moteur prendront six mois, pour un budget estimé à 37 500 €. Et une fois encore, ce petit voilier a su fédérer autour de lui pour créer un élan de solidarité.
Une cagnotte Kengo a déjà permis de récolter 7 000 € de dons, principalement versés par des locaux qui veulent sauver ce bateau emblématique du coin.
Mais le sort de Martine a aussi attiré l’attention de la
Fondation du patrimoine, qui va ouvrir un appel aux dons, à compter
de mai 2023. De la cathédrale Notre-Dame aux petites chaloupes
bretonnes, nous sommes là pour sauver le patrimoine
, lâche François
Cocco, délégué territorial de la Fondation du patrimoine.
Le 29 avril 2023, à Landéda, la fondation du patrimoine a signé une convention avec l’association pour ouvrir un appel aux dons afin de sauver le voilier « Martine » | OUEST-FRANCE
Cette nouvelle cagnotte vise 6 000 € collectés, de quoi aider l’association à financer le chantier qui sera réalisé au port du Vilh, à Landéda. Le centre de voile (CVL) de l’Aber Wrac’h a ouvert les dons, avec un chèque de 500 €.
Vingt ans après, je ne pensais pas qu’on arriverait jusque-là
,
s’émeut Hervé Le Goff, bien décidé à sauver une fois encore le dernier
cotre goémonier de l’aber Benoit.
L’objectif est de remettre
Martine à l’eau officiellement pour les grandes
Fêtes Maritimes de Brest 2024, puis de
continuer à faire découvrir ce patrimoine navigant et la voile traditionnelle
au plus grand nombre.
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Rien que dans le Finistère, 24 à 25 bateaux sont concernés par le plan de sortie de flotte. Leur démolition a démarré, au port de Brest (Finistère).
Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE
Au port de Brest (Finistère), la forme de radoub n° 1 a des allures de petit cimetière à bateaux. À l’ombre de l’ Abeille Languedoc , à qui le même sort est réservé, six bateaux de pêche finistériens attendent d’être déconstruits par les mains expertes des ouvriers de Navaleo. La même entreprise, qui s’était déjà occupée de l’épave du Bugaled Breizh il y a quelques jours.
L’Ar Voaleden, le Buccin, L’Horizon, le Bara Dous (tous du quartier maritime du Guilvinec), l’Île de Sieck et l’Étoile du Berger (immatriculés à Morlaix) semblent prostrés, au sec, pendant qu’autour d’eux les grues descendent le matériel qui servira à leur déconstruction.
Tous sont présents car leur propriétaire a répondu à l’appel du plan de sortie de flotte. En clair, la déconstruction des bateaux en échange d’une indemnité, dans le cadre d’un accord post-Brexit.
Lire aussi : Quels bateaux au plan de sortie de flotte ?
Combien sont-ils dans ce cas ? Difficile à dire. Plus d’une trentaine recensés en février, rien que pour le Finistère. Yannick Calvez, président du comité des pêches départemental, divulgue désormais d’autres chiffres : « 20 ou 21 bateaux au Guilvinec et sans doute quatre sur Morlaix ».
Aucune liste n’a été communiquée. « On ne l’a pas non plus », souligne Yannick Calvez.
Trois autres bateaux, tous Bigoudens, sont déjà passés par la case déconstruction. Six autres attendent un peu plus loin dans le port de Brest. Ils sont Malouins ou Normands. À l’échelle nationale, 90 bateaux seraient concernés par le plan de sortie de flotte. Dont la moitié en Bretagne.
Lire aussi : La pêche et son avenir, un enjeu très politique
Leur déconstruction, à proprement parler, ne prendra que « trois à quatre jours », selon Émile Ferrand, chargé de développement chez Navaleo. Ce sont les opérations de dépollution et de tri des matériaux qui prennent le plus de temps.
Ce qu’il reste des bateaux de pêche part ensuite vers des centres de traitement. L’acier, par exemple, va être acheminé vers une usine spécialisée et sera fondu. Il pourra servir de nouveau ensuite.
Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE
« Dix à quinze personnes travaillent spécifiquement sur les bateaux de pêche qui ont bénéficié du plan de sortie de flotte », précise Emile Ferrand. Mais, selon lui, cela ne représente pas non plus une aubaine considérable pour l’entreprise : « Ce n’est pas avec ça qu’on pérennise une filière. Un chalutier, ça pèse 150 t, contre 1 800 pour une Abeille… »
Au total, Navaleo devrait déconstruire au moins 25 bateaux de pêche, venus d’un peu partout. Peut-être davantage.
Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE
Yannick Calvez jette un dernier coup d’œil aux six épaves. Son bateau, le Kreiz Ar Mor, fait partie des prochains à être « croqués » par la pelle de démolition. Il a une pensée pour son équipage. « On était régulièrement sept à bord. Heureusement, tous les gars ont retrouvé du travail. On a quand même des problèmes de recrutement dans la pêche, donc très peu de marins se sont retrouvés sur le carreau. »
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Laurène et Damien Crouhy ont repris l’épicerie fine au centre-bourg de Plougasnou (Finistère). Un sacré changement pour ce couple d’agriculteurs venus des Pyrénées-Orientales.
L’épicerie de Laurène et Damien Crouhy, à droite, ne désemplit pas à Plougasnou. Ils sont aidés des deux salariés. | OUEST-FRANCE
Un peu plus de mille kilomètres les séparent de leur ancienne vie : « On a signé la vente de notre affaire dans les Pyrénées-Orientales, le soir, même, nous étions ici », sourit Laurène Crouhy. Elle et Damien, leurs deux enfants, les trois chiens et les deux perroquets sont arrivés en décembre 2022, à Plougasnou (Finistère). Objectif : reprendre l’épicerie d’Agnès Postic.
Un véritable challenge pour ces trentenaires : « Nous étions agriculteurs en bio, où nous produisions de petits fruits, et tenions un gîte. »
Mais le Covid et ses normes d’hygiène de plus en plus prégnantes, la somme de travail ont eu raison de leur enthousiasme. « Nous avons éprouvé le besoin de changer de vie, notre souhait était de trouver une épicerie dans un village calme n’importe où en France. »
Leur vœu s’exauce avec la reprise de l’épicerie fine, alimentation générale et légumes en plein centre-bourg de la commune trégorroise. Et ils ne le regrettent pas : « On s’y sent bien, tous les clients sont adorables », glisse Laurène Crouhy, tout en servant une dame. « La nouvelle enseigne s’appelle Les Délices de Tylou, un nom tiré des prénoms de nos deux garçons : Tyméo et Loukas. Elle sera posée cette semaine. »
Sur les rayons, plein de nouveautés, les confitures du Mas de Canigou – leur ancienne exploitation – des olives et « la meilleure bière du monde, la Cap d’Ona, une brasserie d’Argelès-sur-Mer ».
Une des fortes demandes de la clientèle est celle des légumes de saison et de tout ce qui est produit localement : « Nous travaillons avec une petite vingtaine de nouveaux producteurs de la région, du miel de Plougasnou, des glaces à la ferme, les produits lactés de Restegen… Et un beau choix de fromages. »
Le couple propose aussi des paniers anti-gaspi, des légumes et fruits hors calibres ou un peu fanés et moins chers, pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
La famille Crouhy n’a pas de regrets : « C’est serein ici, on est au cœur du bourg. C’est bien pour nos garçons de 7 et 11 ans. D’ailleurs, on aimerait bien trouver une maison à louer en plein centre. »
Elle a aussi pris ses marques avec les joueurs de pétanque de la commune. Laurène Crouhy exprime encore un petit pincement au cœur en pensant au lever du soleil sur le Canigou (massif oriental de la chaîne des Pyrénées) : « Mais c’est beau aussi, ici, il y a la mer », assure-t-elle.
Les Délices de Tylou, ouvert du mardi au samedi et le dimanche matin. Livraisons les mardis et vendredis. Contacts sur Facebook – tél. 02 98 67 89 03.
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Golden Globe Race. Le temps de boire une gorgée de champagne et surtout, d’avaler un pot de glace à l’intérieur de son bateau, Kirsten Neuschäfer (Minnehaha) a répondu à quelques questions face au public, venu l’accueillir, hier soir, aux Sables d’Olonne... Puis, après un moment avec sa famille et ses proches, elle est retournée dormir sur son bateau...
Kirsten Neuschäfer, la nouvelle héroïne de la course au large… | BRUNO POIRIER
Kirsten, de la solitude au milieu des vagues à cette foule aux Sables d’Olonne, est-ce que vous réalisez ce que vous avez accompli…
Je pense que je ne réalise pas encore (rires). Mais en voyant tout ce monde, dans cette ambiance incroyable, je suis pleine de joie. Je suis émue et très honorée d’être ici. C’est un moment de ma vie qui est extraordinaire. Je remercie tout le monde. Même si j’étais en solitaire, c’est grâce à tout ce monde, à tous ces gens qui ont rêvé avec moi, que j’ai pu réaliser ce tour du monde. Finalement, je ne l’ai pas fait toute seule, il y avait beaucoup de monde qui m’a accompagné. Cela a fait une grande différence dans les moments difficiles.
À quel moment avez-vous compris que vous aviez gagné le Golden Globe Race ?
Juste avant de rentrer dans la pétole, en voyant les Sables d’Olonne… Un premier bateau était venu me saluer, mais je pensais encore qu’il y avait une possibilité que quelqu’un soit déjà arrivé… C’est pour cela que j’ai forcé durant toute la journée, afin d’arriver le plus vite possible. C’est lorsque j’ai vu tous les autres bateaux qui arrivaient que j’ai compris…
Remporter le Golden Globe Race était votre objectif. Au fil des jours, face aux difficultés, est-ce que c’est devenu un challenge ?
Dès le moment où je me suis inscrite à cette course, j’ai voulu gagner. Dans une compétition, soit l’on veut participer, soit l’on veut gagner. Dès le début de la préparation du bateau, gagner est ce que je voulais.
Quel est le moment qui vous a le plus marqué, durant ce tour du monde ?
Je pense que c’est l’arrivée de la course. Avec l’accueil du public, l’enthousiasme des gens. C’est vraiment un moment incroyable.
Kirsten dans les bras de Annette, sa mère, lors de son arrivée, hier soir, aux Sables d'Olonne. | LES SABLES D'OLONNE
À l’arrivée, vous êtes tombée dans les bras d’Annette, votre mère. Que lui avez-vous dit ?
Je ne me rappelle même plus (rires). Ah si, je lui ai dit en afrikaans : « Tu es la meilleure mère… » À la fin de ce tour du monde, c’est la personne à qui je pensais le plus, la personne que je voulais revoir le plus vite possible… Je savais qu’elle était là. Je voulais la voir. C’était le plus important pour moi.
Vous venez de gagner un tour du monde en solitaire, sans escale, ni assistance. Vous l’avez gagné en tant que femme ou comme skipper ?
C’est très simple. Je suis avant tout un skipper. Je ne voulais pas gagner le Golden Globe Race, parce que j’étais une femme, mais en donnant le meilleur de moi-même. C’était mon challenge. Je ne voulais pas être classée dans une catégorie. Je suis pour l’égalité dans la voile. Homme ou femme, dans une course, nous sommes tous des skippers.
Dès le départ, puis pendant la course, vous avez toujours dit que Minnehaha, votre bateau, avait une âme. Quel a été votre relation, durant ce tour du monde ?
C’était mon compagnon. J’ai beaucoup parlé avec mon bateau. Parfois, je me suis fâché contre lui. Mais je l’aime beaucoup. Il est beau. C’est un bateau élégant et rapide. Pendant son refit, j’ai travaillé un an sur lui, avec une personne incroyable : Eddie Arsenault. Sans lui, je ne pense que Minnehaha aurait été aussi extraordinaire.
Durant les vacations du Golden Globe Race, vous étiez le marin qui était le plus dans la contemplation. Faire corps avec la nature, c’est important pour vous ?
Depuis que je suis toute petite, dès ma première aventure, la nature a été très importante pour moi. Je fais partie de la nature. Même en traversant l’Afrique à vélo. Regarder étoiles, la mer, les animaux, les nuages, comment le ciel change… Dans une aventure, c’est le plus important. C’est la nature. C’est ma nature.
Avec cette victoire, avez-vous conscience que votre vie va changer…
Je n’ai pas encore pensé à mon futur lointain... (Sourire). Par contre, je pense que je vais rapidement partir en brousse avec mon chien (Dwesa). Pendant quelques semaines, je vais faire une grande randonnée, afin d’être dans la nature… en solitaire. (Grand rire de Kirsten).
"YESSSSS ..YESSSS.. Kirsten ! Première femme à avoir gagné une course en solitaire par les trois caps . ENORME ! CRAZY !"
Pyb29 : Un milieu où la navigation n'est pas toujours facile pour une femme, bravo !!!
Vidéo : André Gentil. SOUVENIR DU GRAND SUD. Par Alain Kalita
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À Plougasnou (Finistère), les élus s’inquiètent de la surfréquentation de la pointe de Primel, qui, avec son paysage entre terre et mer, attire. Marcheurs ou encore grimpeurs sont concernés.
Comment concilier la fréquentation (parfois la surfréquentation) de la pointe de Primel à Plougasnou (Finistère), avec sa nécessaire conservation écologique ? | OUEST-FRANCE
D’en haut, on y voit la mer, à la couleur changeante et les rochers qui la surplombent. À Plougasnou (Finistère), la pointe de Primel est un régal pour les amateurs d’activités extérieures, comme la marche, la course à pied, ou encore, l’escalade.
Mais cette fréquentation, élevée, n’est pas sans conséquence, pour le milieu naturel. Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à la mairie, en charge de l’environnement, explique que ce lieu subit « une pression humaine importante ».
Fin mars 2023, Les Danseurs du roc, association d’escalade morlaisienne, a sollicité une subvention auprès de la commune, ce qui a ouvert le débat entre les élus. Malgré les engagements du club, la subvention n’a pas été accordée. Françoise Genevois-Crozafon justifie : « Nous n’avons rien contre l’escalade, mais cette activité pratiquée sur les rochers de Primel perturbe notamment la nidification », affirme-t-elle. D’après elle, le crave à bec rouge, petit corvidé au plumage noir, aux pattes et au bec rouge vermillon, en raison de l’activité humaine, n’y niche plus.
Les marcheurs sont invités à rester sur les sentiers, pour ne pas piétiner la végétation ou encore déranger la nidification. Mais du côté des grimpeurs aussi, des actions sont menées, selon l’association.
Patrick Gauthier, coprésident du club Les Danseurs du Roc, explique : « Il y a certains sites qui peuvent être sensibles, et on sait que de telle date à telle date, on ne doit pas y aller », par exemple, pour respecter les périodes de nidification. Les grimpeurs du club ne se rendent pas non plus sur l’îlot terminal de la pointe, qui appartient à un privé. « Il y a deux ans, la propriétaire qui souhaite sanctuariser le site, en a interdit toute pratique, l’autre partie appartient au département », précise l’adjointe.
Patrick Gauthier poursuit : « Une réflexion est menée sur les lieux où nous nous rendons, et il y a même des endroits où, de nous-même, nous choisissons de ne pas grimper. » La nature, « c’est notre terrain de jeu, si on ne la respecte pas, on ne pourra plus faire de l’escalade, souligne-t-il. Cela arrive même qu’on organise des sorties sans grimper, juste pour nettoyer les sites. »
Même si le club se mobilise, « il n’y a pas que les Danseurs du Roc qui viennent. L’été, le site ouvert à tous est fréquenté par un nombre important de mordus de cette activité venant de toute la France », souligne Françoise Genevois-Crozafon. À Primel, on compte une centaine de voies d’escalade, qui attirent.
Marcheurs, grimpeurs ou encore cyclistes, c’est la responsabilité de tous, de préserver ces milieux.
Pointe de Primel-Trégatel le 29 janvier 2015. Photo pyb29
Pointe de Primel le 21 avril 2023. Photo pyb29
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À Penvénan (Côtes-d’Armor), dans sa partie ouest, le port de Port-Blanc va être le théâtre d’une expérimentation destinée à préserver les zostères, champs d’herbes marines particulièrement fragiles et capitales pour la reproduction des espèces. Des corps-morts d’un nouveau genre ont été installés ce mercredi 26 avril 2023.
Sur la barge du port, les trois plongeurs ouessantins de la société Scaph’Eusa, Hervé Le Thomas, Arnaud Boété et Emmanuelle Tranchant. À leurs pieds, l’un des mouillages écologiques. | OUEST-FRANCE
Ce mercredi matin, 26 avril 2023, dans la grisaille et la fraîcheur, la cale du port de Port-Blanc, à Penvénan (Côtes-d’Armor) a connu une activité inhabituelle. Arnaud Boété, maître de port, son adjoint, Hervé Le Thomas et Emmanuelle Tranchant, adjointe en charge des ports et de l’environnement, ont accueilli trois plongeurs de la société Scaph’Eusa, entreprise de travaux sous-marins basée sur l’île d’Ouessant.
Il s’agissait de fixer à des blocs cinq corps-morts écologiques d’un type nouveau. « Le corps-mort est fixé au bloc par une manille et prolongé par un bout en nylon d’un type très particulier. Ce bout est lui-même prolongé par un système extensible, capable de s’étirer de cinq fois sa longueur. Une bouée termine le dispositif et le bateau s’amarre sur le dessus de la bouée », ont expliqué les responsables du port.
Le bout en nylon est multibrins
, c’est-à-dire que le nylon
s’écarte et se rétracte sous la traction : Ceci permet d’éviter que les
algues et les moules se fixent dessus et coupent petit à petit le cordage.
Les champs de zostères se situent dans la partie ouest du port, c’est donc
dans cette zone qu’ont été installés les corps-morts, tout au long de la
matinée.
Ce dispositif est produit par
la société Temano de
Ploemeur, dans le Morbihan :
Breton de A à Z »,
se réjouit Arnaud Boété. Chaque corps-mort coûte
environ 1 000 €, une dépense subventionnée à 80 %, totalement justifiée :
Les chaînes ne traînent plus au fond de l’eau et ne détruiront plus
les zostères, où se reproduisent de nombreuses espèces »,
apprécie
Emmanuelle Tranchant. Le dispositif demeure toutefois expérimental et sera
surveillé de près, mais d’ores et déjà, il séduit les responsables du port qui
peut accueillir des bateaux de 15 m, surtout en été.
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Les propriétaires de la maison en bois qui donne sur la plage de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) tentent de sauver leur habitation de la destruction. En face, les associations refusent les négociations.
Prêts à tout pour sauver leur résidence secondaire de la démolition, les propriétaires ont apposé un panneau sur la rue résumant l’histoire de leur terrain familial. Ils estiment qu’une démolition serait « une aberration écologique, injuste, inutile et coûteuse. » | OUEST-FRANCE
Le compte à rebours est lancé pour les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). D’ici février 2024, la résidence secondaire bâtie sur un terrain qui donne directement sur la plage de Saint-Efflam devra disparaître du paysage. En effet, portée en justice par trois associations (Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22) l’affaire a connu sa conclusion en décembre 2022, quand la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement du tribunal de Saint-Brieuc de février 2020, ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation.
Depuis cette décision, les trois familles copropriétaires étaient restées
discrètes. Samedi 22 avril 2023, elles sont sorties du silence et ont lancé un
SOS en proposant de céder une parcelle de leur terrain qui permettrait
d’élargir le passage donnant accès à la plage. Les associations ont
gagné la bataille juridique, c’est indéniable. Pour autant, elles ont la
possibilité de ne pas faire appliquer le fruit de leur gain, soit la
destruction de la maison.
La maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) est devenue emblématique de la complexité de la loi Littoral. Les propriétaires veulent tenter l’opération de la dernière chance en proposant des négociations. Les associations refusent tout net. | ARCHIVES
Pour Yann Cassin, un des copropriétaires, cette décision faisant
jurisprudence, la loi littorale sera désormais respectée. Les mairies
et préfectures sont très tatillonnes pour délivrer les permis de construire
.
En d’autres termes, il estime que les associations environnementales
pourraient se contenter de cette victoire juridique. On a fait une
erreur
, admet-il. Erreur qui pourrait être en partie réparée par une
sorte d’arrangement nommé Le chemin de la plage et qui permettrait à la
municipalité de faire des aménagements : réaliser un accès à la plage plus
large, installer des douches, planter des arbres…
et qui selon lui
permettrait de sortir de cette affaire de façon positive
.
Leurs espoirs risquent d’être douchés bien avant la réunion publique que
les familles ont prévu d’animer samedi 29 avril, à la salle des fêtes de
Plestin-les-Grèves. Les trois associations invitées à y participer ont déjà
décliné et envoyé un courrier aux familles. Nous ferons un point presse
aux abords de la maison, ce mercredi 26 avril, pour nous en expliquer
,
prévient Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor qui estime la
proposition farfelue
.
Le jugement a été rendu, il doit être exécuté. On nous fait porter
la responsabilité de tout. Nous sommes pointés du doigt comme des bourreaux et
ceux qui ont perdu passent pour des victimes
, s’agace-t-il.
Cette opération est juste une manœuvre dilatoire pour ne pas appliquer le
jugement.
Un panneau apposé sur les grilles de la propriété raconte une histoire veille de plus d’un siècle. Les arrières-arrières petits enfants tentent de sauver leur maison en proposant de céder une parcelle de terrain à la municipalité de Plestin-les-Grèves. | OUEST-FRANCE
Du côté de l’avenue de la Lieue-de-Grève, les familles ont apposé un panneau qui retrace l’histoire de ce terrain familial depuis 1893, puis celle du parcours juridique qui est arrivé à son terme fin 2022. Si la clémence des trois associations semble leur échapper, ils espèrent au moins le soutien de la population.
Lire aussi : Lannion. Trois maisons démolies à proximité du centre Leclerc
Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam organisent une réunion publique pour présenter un projet alternatif à la démolition prononcée par la Justice.
Un « chemin de la plage » aménagé et ouvert à tous à Plestin-les-Grèves : c’est la proposition des trois familles propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, pour éviter sa démolition, décidée par la Justice, saisie par trois associations de défense de l’environnement.
Elles organisent pour présenter leur projet une réunion publique samedi 29 avril, soit 298 jours avant sa démolition.
En décembre 2022 en effet, la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement du tribunal de Saint-Brieuc du 27 février 2020, ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation d’ici février 2024. Sans quoi les propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard.
« Peu de gens semblent y croire mais cette fois-ci, il convient d’être alarmiste car les jours de cette maison sont comptés. »
La justice a ordonné la démolition de la maison de Saint-Efflam à Plestin. ©Erwann HIREL
Les propriétaires ont appelé les associations concernées (Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor-Goëlo et la Fapel 22) à ne pas exiger la démolition. En pure perte, les associations souhaitant faire de ce dossier un exemple de défense de la loi Littoral.
Dès l’annonce de ce jugement définitif, les familles Bourdin, Cassin et Jamois avaient évoqué un projet permettant de « sortir de cette affaire de façon positive ».
« Le projet est destiné à améliorer l’accès à la plage et offrir divers services à ses usagers. »
Le chemin longeant leur terrain est « étroit, peu visible, et indigne de la baie et de son environnement. Il est pourtant utilisé quotidiennement à la belle saison par les vacanciers du camping comme par les promeneurs et riverains », décrivent les propriétaires.
Ils proposent de céder à la commune une bande de terrain pour créer un plus large chemin d’accès à la plage. « Le sol, en matériaux naturels perméables, permettrait le passage des poussettes et des fauteuils roulants. »
Les propriétaires proposent de céder à la commune une bande de terrain pour créer un plus large chemin d'accès à la plage. ©Erwann HIREL
Les familles vont plus loin en proposant sur la plage « divers équipements mis à la disposition des baigneurs et autres usagers » : casiers sécurisés, douche de rinçage, arceaux pour vélos.
Sans oublier une « plantation de cyprès de Lambert » fixant la dune à la sortie du chemin.
« Ainsi, les associations contribueraient à une amélioration de l’environnement, la mairie offrirait un service nouveau aux Plestinais et aux touristes, les familles de conserveraient une maison qu’ils ont construites en respectant le permis de construire. »
On attend désormais la réaction des associations à cette proposition, alors qu’elles campaient sur leur position en janvier dernier, lorsque le maire de Plestin, Christian Jeffroy, les avait lui aussi appelées à renoncer à cette démolition.
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Après les années Covid, le bar associatif Le Dilestran, à Guimaëc (Finistère), retrouve du souffle. Il est désormais ouvert du mercredi au dimanche et propose plusieurs activités comme la cuisine japonaise pour les enfants, ce samedi 22 avril 2023.
Les gérants Manuel Ferreiro et Aurélia Santos, avec Marjorie Chabert qui, en plus du brunch du dimanche, ouvre le bistrot du mercredi au samedi. | OUEST-FRANCE
Ça fait bientôt quatre ans qu’a ouvert ce lieu hybride, mêlant l’activité d’un bar restaurant de village à une programmation culturelle associative. C’était juste avant le Covid : deux longues années qui ont freiné l’élan du café-restaurant Le Dilestran situé à proximité du Musée rural à Guimaëc. Les gérants Manuel et Aurélia n’ont jusqu’à présent pas pu mettre en place toutes les animations prévues. Seul le brunch du dimanche qui a toujours fait le plein, est devenu un rendez-vous incontournable.
La réflexion s’est portée sur une plus grande ouverture du café : « Le but est d’ouvrir dans le cadre des horaires d’ouverture du musée, du mercredi après-midi au dimanche », indique la gérante, Aurélia Santos.
C’est Marjorie Chabert qui assurera ces nouvelles plages horaires de 15 h à 21 h, tandis que Manuel Ferreiro continuera de proposer le brunch du dimanche, de 11 h à 18 h.
« L’objectif est aussi de démarrer les activités prévues avant le confinement », poursuit la gérante. L’association privilégie ainsi une ouverture de façon partagée avec des personnes qui ont des propositions d’ateliers originaux « et aussi y intégrer les bonnes volontés créatives ».
Les propositions seront variées : de l’atelier artistique enfant à des ateliers « dégustation » ou rencontre « zéro déchet » en passant par des petits concerts, en lien avec Son ar Mein mais aussi d’autres groupes.
Dès samedi 22 avril, de 10 h à 12 h 30, Lola Oberson animera un atelier cuisine japonaise ; « Viens cuisiner des onigiris (sandwich de riz) et les manger », (15 € par enfant à partir de 7 ans). Marjorie Chabert proposera un cours de yoga et de danse indienne, le mercredi 26 avril à 17 h 30.
Réservation, renseignements, propositions par mail : dilestran.bzh@gmail.com
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Isolation, chauffage, optimisation… À Plougasnou (Finistère), depuis plusieurs années, la commune est engagée pour réduire sa consommation d’énergie. Et cela porte ses fruits. Voici trois chiffres à retenir, sur les actions de la commune.
Hervé Le Ruz, Françoise Genevois-Crozafon et David Colcanap expliquent ce qui a été mis en place dans la commune de Plougasnou pour viser la sobriété énergétique. | OUEST-FRANCE
Il y a quelques semaines, Plougasnou (Finistère) accueillait une visite d’élus sur le thème de l’énergie, organisée par le réseau Bruded.
Depuis des années, la commune d’environ 3 000 habitants est engagée dans une transition énergétique qui porte ses fruits. « En 2022, notre consommation en énergie est quasiment équivalente à celle de 2012, mais avec 20 % de surface supplémentaire chauffée », souligne Hervé le Ruz, premier adjoint en charge des travaux. Alors, comment la commune a-t-elle fait ?
« Le constat, c’était que la commune avait du patrimoine bâti vieillissant et énergivore, alors, un gros programme de rénovation a été lancé », indique David Colcanap, responsable du service technique. La commune a ensuite fait réaliser des isolations extérieures et changer les chaudières fioul par des chaudières avec des granulés bois.
En dix ans, pour le patrimoine bâti, la commune a réussi à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 67 %, mais aussi à réduire de 24 % sa consommation d’énergie, avec correction climatique et de surface chauffée.
De ce fait, les dépenses en énergie, malgré la crise, sont restées stables, autour de 96 000 €. « Avec de petits gestes, on peut optimiser la gestion des bâtiments », appuie le responsable. Par exemple, en plus des travaux, un planning d’occupation des salles a été instauré, afin de chauffer uniquement lorsque cela est nécessaire. Un plan de sobriété a d’ailleurs été mis en place, depuis octobre 2022.
L’éclairage public joue aussi un rôle. Depuis plusieurs mois, celui-ci a été réduit. « Aujourd’hui, plus de 30 % de l’éclairage est en LED », détaille Françoise Genevois-Crozafon, 2e adjointe chargée de l’environnement.
L’idée est de continuer à équiper la commune, mais aussi, en fonction des besoins, de supprimer des points lumineux. « Désormais, on n’allumera plus comme avant, on est passé dans une autre époque », appuie l’adjointe.
Au-delà des économies générées par ces mesures, cela permet également de donner plus de place à la biodiversité, de moins perturber le rythme de la faune, « et des humains », glisse Françoise Genevois-Crozafon.
Bilan de ces mesures : une consommation en baisse de 41 % en deux ans, ce qui permet, malgré la hausse des coûts de l’énergie, de stabiliser les dépenses à 24 000 € environ.
Autre initiative de la commune : la mise en place d’un fauchage tardif, pour les bords de route, depuis 2 ans. Le tracteur pour faucher passe moins souvent, ce qui diminue la consommation de carburant tout en préservant la visibilité.
Cela permet aussi « de réguler la biodiversité », souligne Françoise Genevois-Crozafon. Entre 2021 et 2022, la consommation de gazole non routier (GNR) a diminué de 27 %.
Pour ses différentes actions, la commune a été accompagnée par des acteurs, comme Heol.
« C’est à nous aussi, en tant que commune, de montrer l’exemple », conclut Hervé Le Ruz.
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Ce phénomène assez répandu dans le sud-ouest, existe aussi dans les spots de baignades et de surfs de la baie de Morlaix (Finistère). Notamment du côté de Locquirec. Surfeurs et sauveteurs en mer distillent les bons conseils pour profiter de la mer en toute sécurité.
Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec, avec Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM de Locquirec, sensibilisent sur les pièges à contourner sur les différents spots de baignade et de surf. | OUEST-FRANCE
Le courant de baïne est intense, étroit et dirigé vers le large, que l’on rencontre « sur l’immense majorité des littoraux sableux exposés aux houles océaniques. Le moteur principal de ce courant est le déferlement des vagues et se produit à marée montante », précise l’université de Bordeaux.
Localement, « dès que l’on trouve une pointe rocheuse chez nous, on trouve une baïne, contextualise Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec. Il y a un creux de sable qui se forme autour d’un rocher, qui va créer une sorte de canal. Ce courant-là emporte vers le large. » C’est pourquoi on en trouve, entre autres, au niveau du Moulin de la rive ou encore sur la droite, à Pors-ar-Villiec, des spots appréciés par les surfeurs.
« Nous n’avons jamais été sollicités dans ce cadre-là. De mémoire, depuis que je suis président, il n’y a jamais eu d’accident lié à une baïne », répond notamment Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM. Pour les surfeurs, la baïne va surtout servir « d’ascenseur », pour aller plus loin « sans avoir trop à ramer », poursuit Yoann Chardonnet.
Le Moulin de la rive, spot privilégié par les surfeurs à Locquirec, a des courants de baïne. | OUEST-FRANCE
En revanche, ce sont pour les baigneurs que cela peut devenir dangereux. « À chaque saison, il y a des gens qui sont pris dans ces courants et qui cherchent absolument à lutter contre. Ils se font emporter et s’épuisent. Peu de personnes savent qu’il y en a ici. On peut aller récupérer cinq personnes par semaine comme ça. Avec nos planches, il y a moins ce risque de fatigue. »
Il ne faut surtout pas essayer de nager contre le courant. « Les nageurs vont s’épuiser, on ne gagne jamais contre la mer », souligne Jean-Yves Pontailler.
Pour s’en sortir, il faut plutôt essayer de se décaler sur le côté pour sortir de ce couloir d’eau qui peut aller jusqu’à quelques dizaines de mètres de large. Quitte à se déporter un peu vers le large.
« Il faut aussi faire attention aux courants deux heures après la marée basse, même si l’on a pied », soutient le président de la SNSM. À Locquirec, les plages comportent peu de pente, et l’eau remonte en moyenne de « quatre centimètres par minute. Ça va vite et c’est comme ça qu’on peut se faire piéger ». Quand la marée est descendante, les courants restent moins dangereux.
Au respect des règles de « bienveillance. On est là pour prendre du plaisir. Pour que tout se déroule bien, même quand on est cent dans l’eau, c’est respecter le code, comme celui de la route », enchérit Yoann Chardonnet.
Soit un surfeur par vague, celui qui est le plus proche de là où elle casse est prioritaire. Ceux qui sont dans le chemin doivent le laisser passer. Il faut aussi éviter de surfer seul. Pour le reste, « on se gère entre nous, s’il y a un souci. Il ne faut pas hésiter à venir nous voir demander des conseils ».
Renseignements : il y a deux écoles de surfs à Locquirec : Surfing Locquirec, 06 27 06 48 87 ; ou Surf Playa, 06 26 60 45 02.
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Dans l’après-midi du lundi 17 avril 2023, une femme de 40 ans a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant (Côtes-d’Armor), au niveau de Castel Meur. Elle a été remontée par les équipes du Grimp, et héliportée vers l’hôpital de Brest en urgence absolue.
La victime a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant. Les pompiers du Grimp ont réussi à lui porter secours, avant de l’héliporter vers Brest. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Il est 15 h 35, lundi 17 avril, lorsque les pompiers de Paimpol (Côtes-d’Armor) sont prévenus qu’une femme de 40 ans vient de chuter dans les rochers, au niveau du Gouffre de Plougrescant. Une vingtaine de pompiers de différentes casernes environnantes est déployée sur place pour tenter de lui porter secours.
La victime a chuté dans une faille, huit mètres plus bas. L’intervention dans ce milieu escarpé est délicate, et plusieurs moyens d’assistance sont déployés simultanément : des pompiers se préparent à intervenir depuis la mer, tandis qu’un hélicoptère survole la zone, cherchant un moyen d’atteindre la victime.
Ce sont finalement les hommes du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) qui ont réussi à atteindre la victime depuis la corniche. Remontée vers 17 h 20, elle a été héliportée vers l’hôpital de Brest en urgence absolue.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel accident se produit sur ce site hautement touristique : le 26 juin 2021, par exemple, un adolescent de 17 ans avait fait une chute mortelle au Trou du diable. Des accidents récurrents qui poussent les pompiers du Grimp à s’entraîner régulièrement sur les façades escarpées du Gouffre, afin de bien connaître les spécificités du lieu.
Plougasnou. Dimanche jour de repos
Jeune phoque gris profitant du soleil de la Baie de Morlaix.
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Outre le rachat des Chandelles à Trébeurden (Côtes-d’Armor), l’homme d’affaires Didier Tabary s’intéresse à la Potinière dont il s’était porté acquéreur de 50 % du bâtiment il y a quelques mois. L’issue est-elle proche avec un nouveau projet ? Le temps est encore aux négociations…
La saga de la Potinière trouvera-t-elle une fin heureuse dans quelques mois ? L’avenir le dira. | OUEST-FRANCE
Didier Tabary, homme d’affaires et amoureux de Trébeurden (Côtes-d’Armor), vient de racheter les Chandelles. Le propriétaire de Kresk Immobilier s’intéresse aussi à la Potinière : il y a quelques mois, il s’était porté acquéreur de 50 % du bâtiment, rachetés à Bertrand Menguy et Yann Ropars, gérants de la société Yola, comme nous l’évoquions en décembre dernier. Les autres 50 % restant la propriété d’Hubert Duboisbaudry, gérant de la société Eolarmor.
Le temps est encore aux négociations. Dans un communiqué, Alexandre Foulon,
administrateur de Kresk immobilier, affirme que notre objectif est de
trouver une solution pour ce dossier qui empoisonne Trébeurden depuis 20 ans,
et dénature les abords de Tresmeur
. Joint au téléphone, Didier
Tabary précise sa volonté d’essayer de trouver une solution qui puisse
convenir à tous
. Voulant aller de l’avant rapidement
,
le responsable de Kresk entend toutefois monter le projet dans le
consensus, avec Hubert Duboisbaudry, la mairie, et les associations
environnementales
. L’idée étant bien sûr de déposer dans les
prochains mois un permis de construire dans le cadre du PLU
.
Interrogée, Bénédicte Boiron, maire de Trébeurden, se réjouit si une
solution est enfin trouvée au problème de la Potinière
. Elle précise
toutefois : J’espère un projet qui respecte le site classé des Roches
blanches, dans une volumétrie proche de celle de l’actuel bâtiment.
Par téléphone, le gérant de la société Eolarmor précise pour sa part :
Rien n’est fait pour l’instant. J’espère que les négociations aboutiront
dans l’intérêt de tous.
Hervé, révélé aux Victoires de la musique en 2021, sort un nouvel album et entame une grande tournée qui débute à Morlaix, chez lui ou presque.
Hervé sort son nouvel album, Intérieur vie. ©DR
Par Christophe Ganne Publié le
Est-ce la nostalgie ou les souvenirs d’enfance que vous avez voulu chanter ?
Je me suis remémoré effectivement tous ces moments-là entre l’enfance, l’adolescence, en fait tout le chemin jusque-là. J’avais besoin de me livrer plus dans ce disque. C’est pourquoi dans le premier single, je parle vraiment de ma famille, du chemin de la Bretagne à Paris et ensuite au fur et à mesure de l’album je rentre plus dans le détail.
Il y a cette phrase : « Des coupes au bol aux gueules de bois », qu’avez-vous voulu dire ?
Entre les deux, il y a quelques années d’écart (rires) mais c’est passé super vite en fait. Comme pour tout le monde ma vie a changé à cette époque-là. C’est une période qui est positive pour moi. Ce sont des périodes précieuses et essentielles pour la suite.
"A 16 ans j’ai décroché du lycée. Avec la musique j’avais trouvé mon truc."
Dans la chanson Tout autour de moi vous parlez de l’importance des sons. Qu’est-ce que la musique a changé dans votre vie ?
A la fin de l’adolescence, je voyais que l’école ça ne me parlait pas. Aller bosser ça me va parce que j’ai commencé hyper tôt. J’ai commencé à 16 ans. J’ai un peu abandonné le lycée après mais j’ai quand même passé mon bac en candidat libre. Avec la musique j’avais enfin trouvé mon truc, la chanson c’est une métaphore pour dire que ça m’a sauvé la vie.
Il y avait aussi le foot pour vous à cet âge-là ?
Carrément, j’ai une énorme passion pour le foot, j’y passais énormément de temps. J’ai toujours besoin de faire plein plein de choses et quand j’ai décroché, avec le temps dont je disposais, je me suis mis à la musique et là je ne voyais plus le temps passer. C’était une dimension nouvelle pour moi.
Comment avez-vous abordé la musique ?
En fait j’ai beaucoup appris devant mon ordinateur. Tout de suite je pouvais faire des sons directement à la maison. Je pouvais faire le son d’à peu près tous les instruments comme je fais encore aujourd’hui. Cet album, je l’ai fait tout seul avec juste des samples, des boucles de batterie, j’ai joué toutes les basses et les claviers.
Est-ce ce côté artisanal qui vous plaît ?
Carrément, c’est complètement ça, c’est de l’artisanat. C’est ma façon de voir la vie et la musique. J’aime bien comprendre, bricoler? décortiquer les productions des autres pour voir comment ils ont fait
L’adrénaline que ressent un joueur de foot en entrant sur le terrain, est-ce la même que quand vous entrez en scène ?
Ah oui complètement, il y a en fait une pierre angulaire qui est le fait de tout donner, toujours Dès que je monte sur scène j’ai à coeur de tout donner. Avec cet album j’aurai plus de relief sur scène et beaucoup d’énergie pour transmettre le maximum d’émotion.
"Sur scène comme sur les albums, je donne tout."
De qui vous êtes-vous entouré pour cet album ?
C’est la même équipe de tournée que lors du premier album. On a tous pris beaucoup, beaucoup de plaisir à le faire. On s’est régalé à le produire, à l’écrire et à rassembler de nouvelles influences pour ne pas se répéter. Je ne fais pas d’occupation de terrain, je donne tout. Jamais de la vie je ne ferai un disque pour faire un disque et une tournée ensuite de façon alimentaire. Il vaut mieux changer de métier à ce moment-là.
Tout a été très vite pour vous depuis les débuts ?
C’est sûr, mais en faisant un premier album on ne sait pas comment il va être reçu et là l’accueil du public a été formidable. Et je le sens encore maintenant. C’est toujours l’exigence de proposer quelque chose de nouveau artistiquement et les contenus les plus forts possible qui doit nous pousser.
Que verra-t-on sur scène ?
Sur la première tournée, il n’y avait pas du tout de scénographie. Là on prépare un gros show, il y a une scénographie qui va me permettre de m’éclater aussi et les morceaux prennent une autre dimension, c’est vraiment cool. Pour D’où je viens, par exemple, le son prend vraiment une autre dimension encore et c’est tout le but. Sur scène je serai accompagné d’un batteur et d’un bassiste. Mais je n’en dis pas plus, ça doit rester une surprise.
A Morlaix vous serez à domicile ?
Oui, vraiment j’espère que le public sera au rendez-vous. J’ai vraiment hâte tout simplement.
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Ambassadrice du gouvernement pour l’éducation à la mer, la navigatrice Maud Fontenoy sensibilise les plus jeunes à la protection des océans. Grâce à la fondation qui porte son nom, elle a remis les classes de mer au goût du jour.
Pour Maud Fontenoy, « l’éducation des enfants est la clé du changement. » | RICCARDO TINELL, MAUD FONTENOY FOUNDATION
Navigatrice, en solitaire, à la rame et à la voile, Maud Fontenoy mène depuis vingt ans des actions de sensibilisation à la protection de la planète. Depuis février 2020, elle est ambassadrice du gouvernement pour l’éducation à la mer. Via sa fondation éponyme, elle tente de redonner une seconde vie aux classes de mer. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle souhaite également qu’un dialogue s’ouvre avec tous les acteurs de la pêche pour protéger le fond des océans.
Pour mener votre combat en faveur de la planète, vous avez choisi de vous adresser aux enfants. Pourquoi ?
J’ai passé plus de la moitié de ma vie sur les océans, je ressens un amour viscéral pour la mer. Le fait d’y passer autant de temps m’a permis de voir à quel point ce milieu se dégrade, ce qui fait naître une volonté farouche de le protéger. Je me suis posé la question de la meilleure façon d’agir. On peut le faire dans les livres, les films… Pour moi, l’éducation des enfants est la clé du changement. J’en ai quatre, j’ai un lien très fort avec eux. Mes premiers engagements se sont faits envers la jeunesse : j’ai créé, à 18 ans, ma première association autour de la réinsertion des enfants par la voile.
VIDÉO : Économie des océans : rencontre avec la navigatrice Maud Fontenoy à Brest
Vous pilotez un programme éducatif à destination des écoles. Quel est-il ?
Depuis la création de l’association (Maud Fontenoy Foundation), je travaille avec le ministère de l’Education nationale pour créer des programmes éducatifs autour de la préservation de l’environnement à destination des écoles, collèges et lycées. Ils sont gratuits, facultatifs et permettent aux enseignants d’aborder la thématique des océans dans de nombreuses matières. Je me rends chaque semaine dans un établissement différent, je suis enthousiaste et surprise de voir un tel travail des professeurs et bluffée par l’engagement des enfants.
Vous avez emmené certains d’entre eux voir la mer pour la première fois…
L’une des volontés du ministère était de relancer les classes de mer. En France, trois millions d’enfants n’ont jamais vu la mer. Nous avons financé des programmes à destination des enfants scolarisés en zones prioritaires pour leur offrir cette possibilité. La Fondation et le Secours populaire ont aussi organisé l’opération « Les oubliés des vacances » pour permettre à des enfants de prendre le large sur mon voilier Tahia, celui avec lequel j’avais fait mon tour du monde.
Quels souvenirs gardez-vous de ce tour du monde bouclé en 2007 ?
À chacune de mes aventures en mer, j’ai voulu prouver qu’avec de la volonté, on vient à bout de tout, que l’on soit en solitaire sur un voilier à contre-courant ou sur un bateau à la rame. Quand j’interviens dans les écoles, c’est aussi pour dire aux enfants d’avoir un rêve, ne pas le laisser tomber, même s’il faut parfois tirer des bords pour y arriver. Je voulais montrer qu’on pouvait être une femme, vouloir être maman et se lancer malgré tout dans ces aventures.
Le fait d’être une femme a-t-il été un frein ?
Même si les choses changent, il n’y a toujours pas autant de femmes que d’hommes sur les bateaux, la Marine nationale s’ouvre mais n’est pas égalitaire, comme le domaine de la pêche. La mer reste un milieu où les femmes ne sont pas attendues. J’ai choisi des aventures qui avaient été réalisées seulement par des hommes pour montrer que c’était possible. J’entendais quand même des réflexions comme « Celle-là, ce n’est pas une vraie femme » ou « Elle en a… ». Il ne faut pas y prêter attention et continuer coûte que coûte.
N’est-il pas difficile d’être engagée en faveur des océans et confrontée à la lenteur politique ?
Je me sens charnellement liée à l’océan, je travaille avec de nombreux scientifiques, j’ai conscience de l’urgence de protéger ce milieu et je fais passer ce message au grand public. Mais, il y a un gap, c’est vrai, entre ce que je vis et le temps nécessaire pour que ce sujet soit réellement embrassé par nos dirigeants. Il reste des ponts à construire.
Le gouvernement agit-il suffisamment ?
Des décisions politiques sont prises. Le gouvernement a mis en place le One Ocean Summit à Brest, un sommet s’organise en Polynésie, Nice accueille en 2025 la conférence des Nations unies sur les océans… Mais ça ne va jamais assez vite pour les spécialistes. Je mise sur l’engagement des citoyens pour encourager les dirigeants à faire de la mer une priorité.
L’État s’est prononcé contre l’interdiction du chalutage de fond dans les aires marines protégées (1), une mesure proposée par la Commission européenne. Regrettez-vous ce choix ?
Je pense qu’il faut plus d’accompagnement et de pédagogie. Cette interdiction dans les aires marines protégées ne portait pas sur une réglementation mais sur un encouragement. L’idée était de pousser les États à mettre en place des démarches pour mieux préserver ces zones. On s’est affolé sur un sujet sans avoir réellement compris les intentions de la Commission européenne. Ces débats soulèvent des questions : quelle pêche veut-on ? Quel type de bateau ?
Quelles solutions préconisez-vous ?
Il y a une réflexion à mener sur les chalutiers géants. On ne peut plus racler les fonds marins sans distinguer les espèces, il faut dialoguer et ouvrir les débats avec tous les acteurs de la pêche. Je reviens d’un tournage à Tahiti, les Polynésiens pratiquent le rahui, en créant des réserves où il est interdit de pêcher (durant une période donnée pour permettre à la biodiversité de se régénérer). Les pêcheurs eux-mêmes se sont accordés sur ces zones protégées. Il faut aller dans ce sens et expliquer les enjeux sans les stigmatiser.
Qu’attendez-vous du prochain One Planet Summit organisé en Polynésie en 2023 ?
J’attends que les chefs d’État agissent en faveur de la non-exploitation des fonds marins, pour une meilleure gestion de la pêche industrielle, pour davantage de protection des espèces menacées… Alors qu’on continue à tuer des baleines et des requins. Il se passe encore beaucoup de choses incohérentes avec l’urgence climatique et il faut se mettre autour de la table pour en parler. Sans l’océan, nous n’aurions pas de passé et sans le préserver, on se prive d’avenir.
(1) Le chalutage de fond consiste à racler le plancher océanique avec de lourds engins tractés. Peu sélective, très énergivore, c’est l’une des techniques de pêche les plus destructrices.
L'artiste Maxime Voidy expose à l'Imagerie de Lannion des photos sous le titre "Maisons endormies". Les propriétaires dénoncent une atteinte à leurs biens et menacent la galerie.
L'exposition est présentée dans la vitrine de la galerie l'Imagerie, dans le centre-ville de Lannion. ©Christophe GANNE
Par Christophe Ganne Publié le
Dans la vitrine de la galerie photo L’Imagerie, rue Jean-Savidan à Lannion, les photos de Maxime Voidy sont exposées depuis le début du mois de mars. Des photos de résidences secondaires aux volets clos, sous le titre « Les Maisons endormies ».
Interviewé début mars lors du vernissage de l’exposition, l’artiste photographe a dit avoir voulu montrer la problématique du logement sur la côte de Granit rose. Il a repris pour ce faire les codes des agences immobilières avec même un numéro de téléphone pour contacter une supposée Sleeping House Agency.
C’est une manière un peu piquante de faire prendre conscience de la problématique du logement.
L’artiste a sillonné la côte de Granit rose pour photographier les demeures. Problème, les photos des habitations ont été prises sans l’accord des propriétaires.
Dans un courrier adressé à notre journal ainsi qu’à la direction de l’Imagerie, des propriétaires n’ont pas tardé à faire part de leur mécontentement :
Présenter des photos de leurs résidences comme des maisons endormies dont l’inoccupation temporaire serait cause d’abus présente un danger certain d’atteintes à leur bien (cambriolages, squatters…)
Ces propriétaires mettent en avant aussi le préjudice causé :
Cette exposition cause un préjudice en les présentant comme responsables des difficultés de logement permanent sur la côte, alors que le développement du tourisme et de constructions, notamment de résidences secondaires, ont été souhaités par les autorités locales, régulièrement élues, depuis plus d’un siècle.
Du côté de la galerie d’exposition, on reste très calme.
L’artiste a déjà été menacé lors de la même exposition à Rennes. Juridiquement, il est dans son plein droit. Il n’est pas entré sur les propriétés pour prendre les photos.
Maxime Voidy devant l'Imagerie le jour du vernissage de l'exposition. ©Isabelle Philippet
Il vise à montrer l’état du littoral en basse saison. Il ne le fait pas gratuitement. L’idée est d’atteindre le public avec les codes des agences immobilières pour lui faire se poser des questions sur cette situation.
Sur le plan juridique, les choses semblent en fait un peu plus complexes. Interrogée, une juriste précise :
Peu importe si les maisons sont ouvertes ou fermées. La galerie pourrait être mise en cause si les conséquences de cette exposition entraînaient des dégradations du bien.
Une chose est sûre, dans leur courrier, les propriétaires menacent de poursuite les responsables de la galerie ainsi que les journaux qui ont relayé l’information.
Nous vous tiendrons responsables de toute atteinte à nos biens et notre honorabilité.
La galerie l’Imagerie n’a pas du tout l’intention de retirer l’exposition, qui est présentée jusqu’au 3 juin au centre de Lannion.
Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel est terminé
Photos pyb29
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Les agriculteurs du Finistère ont plusieurs programmes incitatifs à leur disposition pour participer à la réduction collective des fuites d’azote dans les cours d’eau. La nouvelle Politique agricole commune (PAC) et le Plan de lutte contre les algues vertes en font partie.
Les agriculteurs des cinq baies « algues vertes » du Finistère, comme celle de Douarnenez, ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel. | YVES-MARIE QUEMENER / ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les agriculteurs présents dans les cinq baies « algues vertes » du Finistère (1) ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel.
Les enjeux sont la réduction des fuites d’azote sous les parcelles agricoles, grâce à une fertilisation encore plus précise, la diminution de la pression au pâturage, l’amélioration de la couverture des sols et la restauration des zones humides et cours d’eau.
Pour cela, l’État, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Région Bretagne, les Départements des Côtes-d’Armor et du Finistère, les collectivités locales et la chambre d’agriculture de Bretagne ont budgété 130 millions d’euros sur cinq ans.
Les sommes allouées serviront à financer les mesures agro-environnementales et climatiques (Maec) que les exploitants de ces zones s’engagent à tenir dans le cadre de la nouvelle Politique agricole commune (PAC). « Elles sont des aides principalement issues du budget de la PAC, concède la préfecture du Finistère. Mais elles sont complétées par des budgets de l’État ou des partenaires. Le montant d’aide du fonds Feader (PAC) représente moins de 30 millions sur les 130 millions du Plan algues vertes. »
La Maec « Algues vertes », encore floue il y a peu, « incite les exploitations, quelle que soit leur production, à réduire leur niveau d’apports azotés, mais également de produits phytosanitaires, en fonction du niveau retenu par l’agriculteur », précise la préfecture. D’autres mesures dans le même esprit sont disponibles.
« Il faut que les agriculteurs sachent à quoi ils s’engagent, alertait, en décembre 2022, la vice-présidente de la chambre d’agriculture du Finistère, Sophie Jézéquel. Les dossiers à monter peuvent être complexes. Tout ça demande une connaissance et une formation. Le risque, c’est que les agriculteurs renoncent et qu’ils ne soient plus sous contrôle. »
Lire aussi : Autour de la baie de Douarnenez, le monde agricole de demain redessine le bocage
Lire aussi : Une vaste étude inédite en baie de Douarnenez pour mieux comprendre les « marées vertes »
Le dispositif des Paiements pour service environnemental (PSE), qui rémunère les agriculteurs pour des actions qui contribuent à restaurer ou maintenir des écosystèmes, a permis, en 2022, d’accompagner 96 exploitations finistériennes, à quoi il faut ajouter les 28 exploitations déjà accompagnées en 2021.
Pour la baie de Douarnenez, cela représente 17 exploitations en 2022 et 15 en 2021. « Si besoin, on a bien plus de volontaires », assure le président de l’établissement public d’aménagement de la baie de Douarnenez, Joël Blaize.
En complément de ces dispositions volontaires, les agriculteurs de ces baies vont recevoir, d’ici là mi-avril 2023, un courrier avec leurs données personnelles relatives aux indicateurs « algues vertes ».
Cette démarche est mise en œuvre par les services de l’État. « Les premiers amenés à recevoir ces courriers sont ceux qui ont des efforts particuliers à faire en matière de fertilisation », explique la préfecture.
Après le délai des contrats passés avec les exploitants, l’État promet de durcir le ton en cas de non-réalisation des efforts. La police de l’eau vient de recruter deux agents supplémentaires. D’autres seraient en cours de recrutement.
(1) La baie de Douarnenez, la baie de la Fôret (pays Fouesnantais), la baie de l’Horn – Guilliec (pays de Morlaix), la baie du douron et du Lieue de la grève (pays de Morlaix), les bassins-versants du Quilimadec et de l’Alanan (pays de Brest).
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La prudence reste de mise. À l’heure d’acter le budget de la commune pour l’année 2023, jeudi 23 mars, les élus du conseil municipal de Plougasnou veulent continuer à le maîtriser. Ils misent sur l’amélioration du cadre de vie des habitants.
Après quelques travaux, la chapelle du Diben, propriété de la commune depuis 2022, sera dédiée aux animations associatives et autres concerts. | OUEST-FRANCE
À l’heure de l’examen des comptes administratifs, la maire, Nathalie Bernard, précise ne pas avoir eu beaucoup recours à l’emprunt : « la trésorerie a permis les investissements. » Par ailleurs, le ratio de désendettement est maîtrisé, « avec un résultat de clôture de 548 000 €, on peut continuer à investir. »
Cependant, les incertitudes liées au contexte international sont pesantes : il va falloir faire avec l’inflation, et la hausse des coûts de l’énergie de 227 % : « L’idée est de trouver des économies à faire dans le domaine de l’isolation thermique des bâtiments. Le changement de la chaudière (écoles, mairie, salle des fêtes) commence à porter ses fruits, en dépit de l’augmentation du pellet. »
Pour faire fonctionner la commune, les élus ont inscrit 3 779 000 €. Les charges de personnel mobilisent 51 % des dépenses.
Cette trajectoire, la majorité veut la conserver sans toucher aux impôts locaux. Le taux de la taxe foncière ne bougera pas. « L’État augmente ses bases d’un peu plus de 7 %, c’est important, poursuit la maire. On voulait augmenter la taxe d’habitation des résidences secondaires qui représentent 40 % du parc immobilier, mais elle est corrélée à la taxe foncière. Nous n’avons pas voulu infliger dans ce contexte difficile une double peine aux Plougasnistes qui vivent ici à l’année. »
Du côté des investissements, soit 2 460 000 €, il faudra attendre 2024 pour le gros projet de médiathèque. « Cette année, nous allons travailler sur le cadre de vie des habitants » : le schéma vélo et les déplacements doux (50 000 €), le programme signalétique et mobilier urbain (75 000 €), le remplacement des 240 poteaux en bois, aujourd’hui pourris, rue de La Méloine, les travaux sur les bâtiments publics (chapelle du Diben, maison de la mer, éclairage… ) et sur la voirie. Une nouvelle réserve incendie va être créée.
« Quelle part est dédiée à l’activité économique ? » demande Jean Rouve, élu de l’opposition qui préfère s’abstenir. « Les zones artisanales sont du ressort de Morlaix Communauté, qui, par ailleurs, va accompagner le développement d’une grosse entreprise de la commune », lui répond la maire.
Au niveau des budgets annexes, le budget du camping est suffisant pour les travaux et l’achat d’une cabane. 1 363 000 € ont été inscrits pour viabiliser les nouveaux lotissements de Croas ar Scrill et Jaurès. Enfin, des travaux non chiffrés sont à prévoir pour la cale et un muret au port de Térénez.
Une présentation du budget, des subventions aux associations...., en présence du Ouest-France et du Télégramme, une seule personne dans le public, une seule association représentée par ma présence "l'APPBS", qui elle ne demande pas de subvention.
Photo pyb29
Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel continue
Photos pyb29
Ouest-France : Les anciens viviers situés sur l’estran du Diben vont être démolis, jugés trop « dangereux »
Vidéo : https://www.facebook.com/pyb29/videos/176321728540936
Publié le
En février 2023, un copropriétaire de la Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor), avait attaqué l’arrêté municipal de mise en sécurité du bâtiment désaffecté. Le tribunal administratif de Rennes a rejeté cette requête.
L’immeuble de la Potinière, à proximité des Roches Blanches et de la plage de Tresmeur, connaîtra encore un avenir incertain en 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le feuilleton judiciaire de la Potinière, le bar-restaurant désaffecté de Trébeurden (Côtes-d’Armor), continue. Le 16 février 2023, une audience se déroulait au tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine). L’un des deux copropriétaires du bâtiment avait attaqué l’arrêté municipal de mise en sécurité des lieux, pris par la maire Bénédicte Boiron début 2021. Le tribunal a rendu sa décision jeudi 9 mars 2023, donnant raison à la municipalité.
Ce procès fait remonter la saga de la Potinière en décembre 2020 : la tempête Bella frappe le littoral Trégorrois, et la charpente de la Potinière subit de plein fouet les assauts du vent. Elle finit par céder. La maire de Trébeurden dépose saisit alors le tribunal administratif pour sommer les propriétaires à faire des travaux, qui permettraient de sécuriser la structure et la voie publique.
Trois ans plus tard, l’avocat de la société Eolarmor soutient que « le prétendu danger imminent qui menacerait l’immeuble ne résulte pas d’une cause qui lui est propre, mais de causes qui lui sont extérieures ». Un argument qui vise à rendre l’arrêté municipal caduc, en montrant que la société n’a pas à assumer le coût de cette dégradation « extrinsèque ».
Un argument irrecevable, selon l’avocat de la commune, qui précise que « la situation de danger […] ne résulte pas d’un phénomène extérieur, mais bien d’une cause intrinsèque au bâtiment lui-même, faisant suite à son importante dégradation et son absence de toiture ». Par ailleurs, des expertises menées sur le bâtiment tendent à prouver que des risques de chutes de pierres existaient bel et bien. Un risque qui justifiait en soi l’adoption de cet arrêté.
Par ailleurs, les études parcourues par le tribunal mettent en avant le fait que « les désordres affectant l’immeuble […] résultent directement de son état de vétusté, en l’absence d’entretien depuis près de 20 ans ». De ce fait, la seule existence d’un différend entre Eolarmor et la commune de Trébeurden quant au futur de l’immeuble « ne pouvait exonérer la société des obligations d’entretien de l’immeuble, qui lui incombent en tant que propriétaire ».
Le tribunal a rejeté les requêtes d’Eolarmor, et ordonne à la société le versement de 2 000 € à la commune de Trébeurden au titre des frais exposés.
Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel a commencé
Photos pyb29
Ces viviers ont été cédé à Intermarché pour 1 Franc symbolique en novembre 1996, combien auront-ils coûté aux contribuables depuis ?
Le Diben lundi 20 mars 2023
RAPPEL
Publié le 10/01/2019 à 16h36
Jean-François Jacob, ex-patron de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, se tourne vers un secteur en pleine expansion. La demande internationale en algue serait particulièrement forte.
Les viviers de la Méloine, à Plougasnou, viennent d’être rachetés par Bezhin Breizh. | ARCHIVES
Bezhin Breizh, c’est quoi ?
Traduisez l’algue de Bretagne , en français. C’est le nom de la société lancée par Jean-François Jacob, ancien patron de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, il y a un an. Une trentaine de personnes y sont salariées.
Quel est son objectif ?
La jeune société est déjà lourdement capitalisée. « On a pu démarrer grâce à l’appui de la région Bretagne et d’Arkéa » , glisse Jean-François Jacob. Le but est notamment de travailler dans le secteur de l’algue. D’exporter l’algue finistérienne à l’international, mais aussi de la vendre sur le sol français. « On veut pouvoir en distribuer aux industriels du monde entier, quel que soit le secteur. »
Pourquoi l’algue ?
L’algue est un secteur en pleine expansion. Cosmétique, gastronomie… La demande est forte. « La macroalgue, ici, a une qualité que tout le monde nous envie » , lance le patron de Bezhin Breizh. Il détaille : « Sur le plan international, la demande monte en puissance, mais avant de vendre, il faut avoir une macroalgue de bonne qualité. » Dans l’objectif de disposer d’une eau de mer de qualité, Bezhin Breizh dispose déjà d’une filiale, les Viviers de Roscoff. L’entreprise se tourne aussi vers la culture sous serres, notamment pour garder une température d’eau optimale.
Des nouveaux investissements
Pour une somme que Jean-François Jacob ne souhaite pas dévoiler, les Viviers de la Méloine (devenus Global Seafoods), à Plougasnou, viennent également d’être rachetés. L’entreprise était en difficulté et avait du se séparer d’une partie de son personnel. « Le site dispose de l’ancien bâtiment de cuisson d’Intermarché. Celui-ci va nous servir à préparer des algues. Cela nécessitait un bâtiment agroalimentaire connecté à l’eau de mer. Ici, c’est déjà le cas. » Bezhin Breizh assure vouloir recruter de nouveaux salariés dès 2019. En coculture, la société va aussi tenter une incursion sur le marché de la crevette.
Nous sommes en 2023, ou est-il rendu dans son aventure financée par les contribuables ?
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Philippe Soufflet avait 79 ans. Il est décédé mercredi 15 mars 2023 d’une rupture d’anévrisme. Ses obsèques seront célébrées mardi 21 mars, à 10 h 30, en l’église de Trébeurden (Côtes-d’Armor).
Philipe Soufflet va laisser un grand vide dans le milieu culturel de Trébeurden | OUEST-FRANCE
Cet habitant de Trébeurden (Côtes-d’Armor) était un grand défenseur des vieilles pierres en général, et du patrimoine religieux en particulier. Sa première action a été de participer à la restauration du chemin de croix, autour de l’église de Servel, à Lannion, il était d’ailleurs président de l’association.
Il a aussi œuvré pour la restauration de la chapelle Saint-Loup de Lanvellec, la restauration du retable de la chapelle de Penvern. Il avait également réussi à collecter les 5 000 € nécessaires à la restauration du tableau de l’abbé Luyer, actuellement accroché sur le mur de la salle du conseil municipal, à, la mairie.
Noël Lefort, président de l’Association des amis du patrimoine
religieux de Trébeurden (APRT), évoque un homme volontaire et
efficace dans toutes ses actions, qui mettait son engagement et ses
capacités au service des équipes, sans jamais se mettre en avant
.
Homme de conviction, Philippe Soufflet a aussi été un ardent et actif opposant à la lutte contre l’extraction de sable en baie de Lannion.
Le président tu Yacht-club, Michel Guillemain, son meilleur ami
de soixante ans
, effondré par ce décès trop brutal
,
a tenu à rappeler la passion de Philippe pour la mer et Trébeurden.
Il était toujours attentif à ce qui se passait dans la commune
.
À 79 ans, Philippe Soufflet restait d’ailleurs très actif dans ses missions.
Ses obsèques seront célébrées, mardi 21 mars, à 10 h 30, à l’église de Trébeurden.
Philipe Soufflet à Trébeurden le dimanche 30 octobre 2016. Photo pyb29
Diaporama : Manifestation des opposants au projet d’extraction de sable en baie de Lannion 08.06.15
Plougasnou. La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 23 mars 2023 à 14h00 en mairie, salle du conseil municipal
Ordre du Jour :
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 16 février 2023
ADMINISTRATION GENERALE
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire
FINANCES :
- Approbation du compte de gestion et du compte administratif 2022 du budget principal
- Approbation des comptes de gestion et des comptes administratifs 2022 des budgets annexes :
- Affectation des résultats du budget principal
- Affectation des résultats des budgets annexes :
- Vote des taux d’imposition 2023
- Budget primitif 2023 du budget principal
- Budgets primitifs 2023 des budgets annexes :
- Passage à la nomenclature M57 - Mise en place de la fongibilité des crédits en section de fonctionnement et d’investissement
- Fixation du mode de gestion des amortissements à compter du 1er janvier 2023
- Subventions 2023 aux associations
- Subventions aux projets pédagogiques des écoles publiques
URBANISME, TRAVAUX
- Dénomination de rues
- Cession d’une portion de la parcelle BS 28
- Mise à jour de l’inventaire des zones humides
PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES
- Avenant à la convention 2020-2022 avec le centre Keravel PEP 53
QUESTIONS ORALES
INFORMATIONS DIVERSES
https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/17-mars-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal
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Le GR 34 est un sentier très fréquenté des promeneurs. À Plougasnou (Finistère), la portion qui relie Ker Maria à Primel a été estimée prioritaire, dans le programme de travaux de sécurisation pour 2023. En effet, les marches y étaient devenues très glissantes, et le bois de la passerelle et des mains courantes avait pourri.
Pour les agents des services techniques de Plougasnou qui s’occupent des travaux de sécurisation du sentier côtier, la difficulté principale reste l’accessibilité : impossible d’amener les engins de chantier au plus près pour transporter les matériaux. | OUEST-FRANCE
Qu’est-ce qui est refait au niveau du sentier côtier de Ker Maria à Primel ?
La passerelle de la pointe de Ruffelic sera refaite, tout comme les marches et les mains courantes de Ker Maria. Certaines portions du sentier, comme à Primel, vont devoir être décalées, du fait des affaissements. « Nous prévoyons vingt-deux jours de travail, jusqu’au 17 mars, détaille Nathalie Bernard, la maire. Pendant ce temps, les promeneurs peuvent accéder au sentier, sauf quand la passerelle sera changée. »
Pourquoi ces travaux sont-ils nécessaires ?
Certaines marches des escaliers sont devenues très glissantes. D’autres n’ont pas été changées depuis vingt ans. C’est donc dangereux, alors que le GR 34 est très fréquenté. « Nous l’avons placé en priorité pour l’année 2023 car il était urgent de le sécuriser et de protéger les risques de chutes. L’enjeu est de bien l’aménager sans le dénaturer. C’est pourquoi des matériaux comme le bois ont été privilégiés. »
Quelle est la difficulté principale pour les agents chargés de cette sécurisation ?
L’accessibilité. En effet, les engins de transports ne peuvent pas se garer à proximité. Les agents doivent donc descendre le sentier à pied, en portant les outils et les menuiseries sur au moins 700 m aller-retour. Pas forcément aisé !
Combien coûtent ce chantier à la mairie ?
8 000 € en comptant l’activité des quatre agents des services techniques mobilisés.
En quoi cela s’inscrit dans un projet à long terme pour la commune ?
Le tronçon du GR34 qui fait peau neuve a la vue sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE
« Plougasnou a 17 km de GR. Nous devons toujours réfléchir à comment l’entretenir, l’aménager le moins possible. Il faut aussi que les promeneurs s’habituent à ce que le chemin ne soit plus forcément côtier, mais davantage reculé », glisse Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement. La commune souhaite s’inscrire au dispositif « France vue sur mer », pour mieux appréhender les enjeux d’érosion.
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Lors du conseil municipal vendredi, Philippe Auzou, conseiller municipal délégué au nautisme et en charge du dossier mouillages de la commune, a fait part de sa satisfaction à la lecture des chiffres du compte administratif 2022 du budget mouillages.
La section de fonctionnement a dégagé un excédent de 1 794 €, et celle d’investissement de 16 354 €. Une bonne nouvelle, après un compte administratif 2021 à l’équilibre, mais dont la section fonctionnement présentait un déficit de 2 420 €. Et après des années 2019 et 2020 qui, elles, étaient déficitaires.
Dans la foulée, le budget primitif 2023 a été voté à l’unanimité sur un chiffre de 123 793 € en section de fonctionnement et de 41 854 € en section d’investissement.
La commune de Carantec, qui dispose de 700 mouillages, est la station balnéaire ayant la plus grande capacité d’autorisations d’occupation temporaire (AOT) du domaine public maritime de la baie de Morlaix.
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D’anciens bassins de bigorneaux, inutilisés depuis des années, se trouvent sur l’estran du port de Plougasnou (Finistère). En mauvais état, ils vont être démolis du 20 au 25 mars 2023.
Les anciens viviers situés sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou, seront démolis du 20 au 25 mars 2023. | OUEST-FRANCE
D’anciens bassins de bigorneaux se trouvent sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère).
Situés au nord du terre-plein dit de La Méloine, au fond de l’anse, ils sont à l’état d’abandon depuis de très nombreuses années. Des premières opérations de désamiantage ont été réalisées en décembre 2022.
Morlaix communauté enclenche la seconde vitesse et opérera leurs démolitions. « Ils sont très dangereux et situés proches d’habitation. C’est du béton armé avec des morceaux de ferrailles, rouillés par l’eau de mer », explique Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou. Des engins de chantiers se trouveront donc sur l’estran, pour mener à bien cette intervention, du 20 au 25 mars 2023.
Rappel
Le Diben samedi 11 février 2023
Plousgasnou. Nos friches industrielles là
Photos pyb29
Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?
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Rien à voir avec les importantes pollutions survenues depuis novembre 2022 sur les côtes atlantiques, mais quelques microbilles en plastique ont été trouvées sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. Avec de plus importants coefficients de marée dans les jours à venir, de nouveaux échouages sont envisageables.
Quelques larmes de sirènes, des billes de plastique, ont été retrouvées échouées en petite quantité sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. | MAIRIE DE PLOUGASNOU
Surnommées larmes de sirènes, elles n’ont pourtant rien de joli. Des microbilles en plastique se sont échouées sur la plage de Primel, à Plougasnou (Finistère). Une promeneuse en a trouvé quelques-unes, dimanche 5 mars 2023.
Rien à voir avec le raz-de-marée survenu sur les côtes atlantiques depuis fin novembre 2022, mais le phénomène arrive désormais par la Manche. Ces petites billes, de moins de 5 millimètres, n’étaient d’ailleurs plus visibles ce mercredi 8 mars 2023. Avec de plus importants coefficients de marées dans les jours à venir, il est possible de voir de nouveaux échouages.
« La pollution était très diffuse, précise Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. C’est la première fois que cela arrive chez nous. Il est impossible de les prélever ou d’envisager un nettoyage. »
Déterminer l’origine de ces granulés plastiques industriels est compliqué : ce type de pollution est chronique, sur les plages françaises. Compliqué de remonter jusqu’à un pollueur en particulier. Ces pellets sont conditionnés en sac de 25 kg (contenant un million de billes chacun) et entrent dans la fabrication de la plupart des objets en plastique, du pare-chocs de voiture au saladier.
Plougasnou. Viviers de la Méloine ça va peut-être bouger ?
Milon-Isolation : https://milon-isolation.com/
Plougasnou. Cale en danger
Photo pyb29 prise le 28 février 2023
La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.
Bonne nouvelle
https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/28-fevrier-demolition-des-anciens-viviers-au-diben
Rappel
Le Diben samedi 11 février 2023
Plousgasnou. Nos friches industrielles là
Photos pyb29
Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?
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Alors que se loger devient de moins en moins accessible dans les communes côtières, Plougasnou (Finistère) met en vente trois lots destinés aux primo-accédants ou propriétaires de petits logements, à des prix abordables. Les terrains du lotissement communal seront commercialisés à partir de ce mercredi 1er mars 2023, et il faut remplir un dossier de candidature.
La commune de Plougasnou commercialise trois terrains situés à proximité du bourg et non loin de la côte. Ils seront vendus à des primo-accédants ou à des propriétaires de petits logements pour qu’ils y construisent leurs résidences principales. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les trois parcelles se trouvent à moins de deux kilomètres de la mer. Se loger, notamment dans les communes côtières, est de moins en moins accessible.
La municipalité de Plougasnou (Finistère) tente d’inverser cette tendance, pour encourager l’installation de « nouveaux jeunes ménages » et pour voir évoluer « des parcours résidentiels des habitants déjà installés ».
Le nombre de résidences secondaires frôle les 44 % dans cette commune littorale du Trégor. La mairie va ainsi commercialiser trois lots, situés rue de Jean-Jaurès, destinés aux primo-accédants et aux propriétaires de petits logements qui « souhaitent acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en résidence principale », précise la municipalité.
Il faut compter entre 26 340 € pour le terrain viabilisé de 439 m² ; 30 540 € pour celui de 509 m² et enfin 31 260 € pour celui de 521 m². Ils sont libres de constructeur.
Renseignements : 02 98 67 87 87 ; urbanisme@plougasnou.fr. Dossier de candidature à retirer en mairie, à partir de mercredi 1er mars 2023.
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Une demande d’autorisation environnementale est présentée par la Région dans le cadre des travaux de réfection de l’estacade de Roscoff (Finistère). Du lundi 13 mars 2023 au vendredi 14 avril 2023, une enquête publique unique sera lancée. Une commissaire enquêtrice a été nommée. Depuis 2011, l’estacade est interdite aux véhicules et a fait l’objet de plusieurs diagnostics, études et de changements d’intervenants pour mener les dossiers. L’issue est peut-être proche.
L’estacade est interdite aux véhicules depuis 2011. | OUEST-FRANCE
L’estacade de Roscoff (Finistère) va-t-elle enfin être l’objet de travaux de rénovation ?
Jugée en mauvais état en 2011, elle est interdite aux véhicules depuis. En 2016, il avait été envisagé d’interdire ou limiter l’accès aux piétons. Des travaux de rénovation étaient envisagés en 2017. Douze ans après les premières mesures, une enquête publique laisse présager un chantier à venir.
Construite en 1968, pour permettre l’embarquement des passagers pour l’île de Batz à marée basse, l’estacade avait fait l’objet d’un diagnostic en 2011.
Celui-ci faisait état de fissures, décollements et déformations sur la structure, ainsi que d’altérations sur plusieurs piliers. Le poids autorisé sur l’ouvrage avait été réduit de moitié : de 600 kg par m² , il était passé à 300 kg/m2.
En 2016, sur demande du sous-préfet de Morlaix, deux nouveaux diagnostics ont été conduits. Le premier, pour indiquer au maire de Roscoff « si un arrêté d’interdiction totale de la circulation s’imposait ».
Le second, lui, devait « faire le point, dès le début de la saison estivale, sur les mesures de sécurité à prendre », pour l’utilisation par les piétons.
Un listage des travaux avait même été dressé, pour un coût de 4 millions d’euros, dont une partie à la charge de la commune de Roscoff, délégataire de l’infrastructure. Le Département étant, lui, concessionnaire.
En 2017, une nouvelle étude a fait ressortir que, depuis le diagnostic de 2011, l’ouvrage n’avait pas bougé. Exit le remplacement du tablier du dessus et le renforcement des 44 piliers. La Région, devenue concessionnaire des ports bretons, avait écarté provisoirement le dossier.
Depuis le 1er janvier 2022, la commune est délégataire des infrastructures du vieux port, pour une durée de dix ans. L’estacade est sortie de la concession, le temps des travaux prévus, financés à 100 % par la Région.
Du lundi 13 mars 2023, 9 h, au vendredi 14 avril 2023, 17 h, une enquête publique unique va être lancée.
Son dossier en version papier, comportant l’étude d’incidences environnementales, sera consultable pendant les 33 jours de l’enquête, aux heures d’ouverture, dans les mairies de Roscoff et de l’île de Batz.
Le dossier d’enquête en version numérique est également consultable soit sur un poste informatique en mairie de Roscoff, soit à la rubrique « Publications-Publications légales-Enquêtes publiques » du site internet des services départementaux de l’État (www.finistere.gouv.fr), soit sur le site internet de la Région Bretagne (ports.bretagne.bzh)
L’enquêtrice Maryvonne Martin, juriste à la retraite, désignée en qualité de commissaire enquêteur par le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine), sera présente en mairie de Roscoff, à quatre reprises : lundi 13 mars 2023, de 10 h à 12 h ; mercredi 22 mars 2023, de 9 h à 12 h ; samedi 1er avril 2023, de 9 h 30 à 11 h 30 ; et vendredi 14 avril 2023, de 14 h à 17 h. Et en mairie de l’Île-de-Batz, mardi 11 avril 2023, de 14 h à 16 h.
Le budget du chantier du centre nautique a été complété par des avenants. | OUEST-FRANCE
Un avenant de 56 832 € est proposé pour un terrassement complémentaire pour la pose de pièces de charpente, diverses études et adaptations constructives.
Un avenant de 94 427 € est soumis pour le système d’extraction et de recyclage des gaz nécessaire dans le vide sanitaire. Pour ce dernier poste, une moins-value sur le marché de base (- 60 245 €) ramène le coût engendré à + 30 122 €.
Un quatrième avenant de 3 350 € pour une reprise de talutage côté rue est soumis.
Enfin, un dernier avenant de 28 734 € a été soumis pour des travaux de purge de blocs de pierre et de préforage des pieux de fondation.
Tous les avenants ont été adoptés, même si les cinq conseillers d’opposition ont voté contre. L’adjoint aux finances, Michel Autret, a évoqué le chiffre de 994 000 € espérés au titre des subventions.
Saint-Jean-du-Doigt. Les résultats de l'élection municipale partielle complémentaire du 26 février 2023
Les résultats
Inscrits : 596 ; votants : 264 (44,3 %) ; blancs : 7 ; nuls : 8 ; exprimés : 249
(41,8 %).
Marc Boizard : 247
Anaïs Murla : 246
Marie-France Rolland : 244
Plougasnou. Assemblée Générale d'ART EN PLOUGASNOU
L’association "ART EN PLOUGASNOU » s’est réunie pour son assemblée générale
le vendredi 24 février à 18heures à la Maison des Associations à Plougasnou.
Le président, Jean Rouve, a fait le bilan du salon 2022 où se sont retrouvés
3000 visiteurs et 23 artistes exposés. Les ventes ont été nombreuses et le
rapport financier est favorable.
Pierre Reynard, trésorier, a remercié de leur soutien, la Mairie de
Plougasnou et M. Jean-Paul Bellec, adjoint délégué à la culture qui était
présent. Une vidéo de l’exposition 2022 a été projetée Le 42 ièm Salon se
tiendra à la Maison Prévôtale du 15 juillet au 15 août 2023. Les artistes
sont très nombreux à postuler et la sélection difficile car "
Art en
Plougasnou
» reste très soucieuse sur la qualité des oeuvres (peinture,
sculpture, céramique, design) à montrer au public.
La réunion s’est terminée autour d’un verre amical.
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En Bretagne, Plouégat-Guérand, cette petite commune du Finistère nord, compte 140 lieux-dits baptisés en breton et témoins de son histoire. Comme toutes les communes de moins de 2 000 habitants, elle est obligée par la loi d’harmoniser ses adresses. Mais elle refuse « de détruire la notion de lieu-dit » en ajoutant « rue » ou « chemin » en français.
Plouégat-Guérand, une commune du Finistère (17 km2), possède 140 lieux-dits qui portent des noms bretons. La municipalité refuse de les modifier. Le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre (à droite sur la photo), et Claude Siche, adjoint chargé des affaires scolaires, estiment qu’ils font partie du patrimoine local. | OUEST-FRANCE
Kerhalon bihan, Kerhalon braz, Penquer Kerbuel, Kervennou Corvez… Toute l’histoire de Plouégat-Guérand résonne dans ces lieux-dits. Cette petite commune de 1 065 habitants, située entre Morlaix et Locquirec (Finistère), en possède 140 au hasard de ses 50 km de chemins creux. « Ils représentent 20 % de nos adresses et ils parlent à tous les Plouégatais. Ils ont une valeur charnelle pour les habitants, résume le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre. Dans notre commune où l’on a encore des familles d’agriculteurs, les parents, les grands-parents, les enfants vivent tous dans le même périmètre. Ils sont très attachés à l’histoire du pays et de ses lieux-dits. »
C’est au nom du « respect de ce patrimoine » que le conseil municipal de Plouégat-Guérand, pourtant « très légaliste », fait de la résistance. Il a purement et simplement retoqué le projet de dénomination et de numérotation des rues présenté par La Poste qu’il avait pourtant missionnée pour 10 000 €.
Lire aussi : Noms de lieux en breton. Le président de la Région demande à La Poste des éclaircissements
Comme toutes les communes de moins de 2 000 habitants, Plouégat-Guérand est contrainte par la loi 3DS à « l’obligation d’adressage » (donner un nom aux voies et lieux-dits et numéroter toutes les maisons) avant janvier 2026. Pour réaliser ce travail, 342 communes bretonnes ont fait appel, depuis 2015, à La Poste qui a déjà finalisé 237 adressages.
« Sur le fond, résume l’adjoint chargé des affaires scolaires, Claude Siche, on comprend bien que c’est nécessaire pour la sécurité, pour les ambulances et les pompiers, pour les transports et pour l’identification de chaque point de connexion de la fibre. Nous avions choisi La Poste pour nous aider à faire ce travail dans les délais impartis. »
Mais aux yeux des élus unanimes, celle-ci a « standardisé toute la campagne de Plouégat-Guérand » en faisant apparaître des chemins, des routes ou des allées dans tous les lieux-dits. « On ne disait plus Traon Dour, mais route de Traon Dour, résume Claude Siche. Mais enfin, route de Traon Dour, ça veut dire que l’on va à Traon Dour alors qu’on y est déjà ! Quelque part, on détruisait la notion même de lieu-dit. »
Lire aussi : Les noms de lieux bretons menacés ?
À Plouégat-Guérand, l’adjoint Claude Siche et le maire Renaud de Clermont-Tonnerre face aux cartes de la commune, obligée par la loi d’harmoniser ses adresses avant janvier 2026. | OUEST-FRANCE
« Absurde, peste Renaud de Clermont-Tonnerre. Au nom de l’efficacité, il ne faut pas oublier la poésie. Nous avions proposé d’utiliser « hent » (en breton) plutôt que « chemin » ou de donner un numéro à chaque maison dans les lieux-dits. On nous a dit que nous n’avions pas le choix. Puis nous avons découvert le guide du Pays de Brest qui montre que l’on peut faire autrement. Nous avons donc demandé à La Poste de revoir sa copie. »
Ce Guide recommande de « sauvegarder et valoriser […] ces millions de dénominations, témoins plusieurs fois séculaires des rapports culturels des Bretons aux paysages ». Il conseille notamment de « ne pas introduire la catégorisation « lieu-dit » devant un lieu-dit car il ne fait pas partie du nom propre ».
Un an après avoir fait finaliser l’adressage de sa commune par La Poste, François Girotto, le maire de Plouégat-Moysan, située à neuf kilomètres de Plouégat-Guérand, « regrette une chose : ne pas l’avoir fait après Plouégat-Guérand. C’est évident que si l’on avait pu faire autrement, on aurait juste mis un numéro devant le nom de nos lieux-dits, témoigne l’élu. À l’époque, on s’est conformé aux directives, un peu à marche forcée, même si cela ne nous plaisait pas trop. On a mis beaucoup d’impasses ou de rues devant le nom de nos lieux-dits de façon à les rendre identifiables en français. »
Tous les hameaux ou lieux-dits de Plouégat-Guérand ont des noms en breton. | OUEST-FRANCE
Lire aussi : Plouezoc’h. L’adressage, une opération complexe présentée aux habitants
Plouégat-Moysan s’apprête désormais à financer « environ 2 000 € » pour changer toutes ses plaques de rues. À Plouégat-Guérand, la facture sera moins salée. La commune modifiera seulement les adresses dans le gros lotissement de Kermaria « qui peut poser problème aux secours ». Pour le reste, elle est décidée à ne pas s’en laisser conter. Elle s’appuiera notamment sur un document de l’Agence nationale de la cohésion des territoires « qui indique que chaque commune a le choix », fait valoir Claude Siche.
Le message a visiblement été reçu. Dans un communiqué, La Poste annonce qu’elle « s’adaptera » aux décisions de la commune, « le choix final des nouvelles adresses relevant de la compétence de la commune ». Elle « remettra au conseil municipal le projet final correspondant pour validation ».
« On voit les services publics partir les uns après les autres, se désole Renaud de Clermont-Tonnerre. Il ne faut pas en rajouter une couche. Et celle-là, c’est une couche irritante car tout ce qui est culturel touche à la sensibilité des gens. »
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La quantité de tourteaux débarqués en France a été divisée par trois entre 2017 et 2022. Le Finistère subit de plein fouet cette soudaine disparition : six gros caseyeurs du département vont stopper leur activité. Bactérie ou réchauffement de l’eau, le phénomène reste difficilement explicable pour les scientifiques.
Confronté à la mystérieuse raréfaction du tourteau en Manche et golfe de Gascogne, le comité des pêches du Finistère a confié une étude à l’Ifremer | ARCHIVES
Il faut dire que le Kreizh Ar Mor ne remontait plus grand-chose dans ses casiers. Le tourteau a presque disparu des eaux du golfe de Gascogne et de la Manche.
Le crabe a commencé à se faire plus rare en 2016, et les choses n’ont fait qu’empirer depuis. « On a perdu 70 % des tonnages », constate aujourd’hui Yannick Calvez. En tant que président du comité des pêches du Finistère, premier département pour la production de tourteaux, il centralise les échos des autres caseyeurs de la zone.
Et leur constat n’est pas plus optimiste : « Certaines marées ne couvrent même pas les frais. Il n’y a plus de tourteaux au large, et plus à la côte non plus », rapporte-t-il. Manière de dire qu’on ne trouve plus d’adultes, ni de juvéniles. « C’est catastrophique », se désole l’ancien armateur.
Une licence est obligatoire pour la pêche au tourteau. La majorité des débarquements français se fait en Bretagne, dans le Finistère. La France importe aussi beaucoup depuis le Royaume-Uni | ARCHIVES
Ce phénomène se lit dans les chiffres : jusqu’en 2017, la France débarquait entre 5000 et 6 000 tonnes de tourteaux par an. En 2022, la production est tombée à 2 000 tonnes. Le Finistère est en première ligne. Le tonnage au quartier maritime de Brest est passé de 657 à 316 tonnes entre 2017 et 2021. À Morlaix, de 1 815 à 784 tonnes.
Au Guilvinec, qui débarquait encore 562 tonnes en 2017, impossible d’avoir les chiffres récents car l’espèce n’est plus référencée dans le top 15 des plus pêchées en valeur. Confronté à cette menace, le comité des pêches a confié une étude à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).
« C’est une pêcherie extrêmement bien gérée, grâce aux licences. L’effort de pêche est maîtrisé depuis trente ans », entame Martial Laurens, chercheur au laboratoire de biologie halieutique de l’Ifremer. La surpêche est donc écartée des causes de la raréfaction du « dormeur ». De même que l’invasion du poulpe, qui n’est pas véritablement un prédateur pour cette espèce. Le scientifique, dont les recherches se poursuivent, penche plutôt pour l’apparition d’un parasite qui aggraverait la mortalité du crabe.
Serait-ce l’hématodinium sp, déjà apparu dans les années 1990 ? « Peut-être, mais ce parasite n’est pas forcément mortel », tempère Martial Laurens. Il évoque les travaux de chercheurs anglais qui ont identifié un nouveau parasite touchant particulièrement les jeunes tourteaux : « Son apparition pourrait être liée au changement climatique, sans certitude. »
Le biologiste évoque une autre hypothèse : « Le réchauffement de l’eau pourrait altérer l’alimentation des larves et mettre leur survie en péril. »
Les caseyeurs hauturiers représentent la majorité des captures de tourteaux | OUEST FRANCE
Si les causes de la disparition du tourteau au large du Finistère sont vagues, ses conséquences sont, elles, bien réelles. « La hausse du prix au kilo n’a pas suffi à compenser la perte d’activité », explique Yannick Calvez. D’autant que les pêcheurs ne sont pas indemnisés, puisqu’il n’y a pas eu de baisse de quotas comme pour la sole du golfe de Gascogne, par exemple.
Six gros caseyeurs du département vont profiter du plan de sortie de flotte pour stopper leur activité. Il n’en restera que deux, rattachés aux viviers Béganton de Roscoff. « On a investi pour l’avenir », déclare son directeur, Eric Garin. Optimiste, il rapporte que ses pêcheurs observent un retour des tourteaux juvéniles à la côte. Une fine lueur d’espoir dans un océan d’inquiétudes.
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En raison de plusieurs démissions au sein du conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), des élections municipales partielles sont organisées, le 26 février 2023. Pour les trois sièges vacants, trois candidats se présentent. Voici leurs motivations.
Anaïs Murla, Marie-France Rolland et Marc Boizard sont candidats pour être conseillers municipaux à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). | OUEST-FRANCE
Le 26 février 2023, les habitants de la commune sont appelés aux urnes, pour des élections complémentaires partielles.
Anaïs Murla, 36 ans, est infirmière libérale. Elle habite dans la commune depuis 2013. Maman de deux enfants, elle a déjà participé à la vie de la commune, notamment en étant membre de l’association des parents d’élèves. Il s’agit de sa première candidature à une élection. « C’est vraiment une découverte pour moi. Je me présente dans l’idée de participer à la vie du village », décrit-elle.
Ses deux camarades avancent dans le même sens. Marc Boizard, 66 ans, est retraité après avoir été éducateur en milieu marin pendant quinze ans à Plougasnou, et responsable de l’école de voile de Locquirec, pendant vingt ans. Il vit à Saint-Jean-du-Doigt depuis 1983. Lui, avait été candidat, sans être élu, aux élections de 1989. Après ça, « je m’étais dit que plus jamais je ne me représenterai », glisse-t-il.
Pourtant, lorsque des membres de l’actuel conseil lui ont proposé, comme aux deux autres candidates, de se présenter pour compléter le conseil, il a accepté. « C’est aussi pour rendre service à l’équipe en place que je fais ça », indique-t-il. Grâce à son activité professionnelle, « j’ai toujours été axé sur l’environnement, c’est quelque chose qui me tient à cœur, tout comme le sport », dit-il. Il conclut : « Je vais essayer d’apporter ce que je peux au sein du conseil. »
Enfin, Marie-France Rolland, 66 ans, vient compléter le trio. Elle a quasiment vécu toute sa vie à Saint-Jean-du-Doigt. Retraitée, elle a notamment été « formatrice en insertion professionnelle à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), puis cheffe de projet du contrat de transition professionnelle, qui visait à l’insertion, l’accompagnement et la prise en charge des salariés licenciés économiquement », explique-t-elle. Elle se présente avec « l’envie d’être utile à la commune, de faire des choses pour que Saint-Jean reste une commune accueillante ». Elle non plus, ne s’est jamais présentée à une élection municipale.
Anaïs Murla indique, avec un sourire : « On va faire un demi-mandat, pour tester. »
Afin d’être élus dès le premier tour, les candidats doivent obtenir la majorité absolue des scrutins exprimés, et un nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits.
Si les deux conditions ne sont pas remplies, alors, les citoyens devront retourner voter, le 5 mars 2023.
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Lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère), les prises de compétences de Morlaix communauté ont été questionnées par les élus. Cela en inquiète certains. D’autres points, comme le sentier côtier, ou la solidarité avec la Turquie et la Syrie après le séisme, ont également été évoqués.
Des travaux vont être menés sur le sentier côtier, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
Parmi la dizaine de délibérations à l’ordre du jour, lors du conseil municipal de Plougasnou, jeudi 16 février 2023, c’est celle qui a suscité le plus de débats. Les élus devaient voter la prise de compétence Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipement culturels et sportifs d’intérêt communautaire, par Morlaix communauté.
Concrètement, il s’agit de redéfinir la compétence actuelle de Morlaix communauté à ce niveau, notamment pour « définir ce qu’est l’intérêt communautaire, afin d’établir une liste d’équipements qui correspondraient à cette définition », détaille la maire, Nathalie Bernard. En revanche, cela n’actera pas forcément leur transfert.
Pour le cinquième adjoint, Jean-Paul Bellec, au-delà du vote de cette délibération, « les transferts de compétences vers Morlaix communauté sont de plus en plus nombreux et conduisent à une réflexion simple sur la disparition future, lente et progressive de la gestion communale des communes au profit d’une super structure administrative ».
Pour l’élu, Morlaix communauté assure des missions importantes, cependant, selon lui, un transfert de compétences trop important pourrait « éloigner les habitants de chaque des communes des instances de décision, voire des services communaux et ne pas forcément correspondre aux intérêts locaux. »
Les conseillers ont débattu plusieurs dizaines de minutes sur ce sujet et malgré dix abstentions, le conseil a approuvé cette délibération.
Lors du conseil, les élus ont également voté à l’unanimité pour accorder une aide financière d’un montant de 5 000 € au fond d’action extérieure des collectivités territoriales pour l’aide d’urgence, pour les populations victimes du double tremblement de terre, en Turquie et en Syrie.
La commune prévoit également, en 2023, la création d’une réserve incendie à l’espace Coubertin, en plus de celles situées à Kermebel et Tour ar Gall. Pour cela, elle va solliciter une subvention de 40 000 € au Département.
Enfin, les élus se sont également penchés sur la question du sentier côtier (GR34), qui longe la commune sur 17 km. La commune va solliciter l’accompagnement du centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), pour tenter d’inscrire la commune dans le dispositif « France vue sur mer », afin d’aménager, gérer le sentier littoral, et améliorer la continuité et l’accessibilité. Des travaux vont également être menés, sur plusieurs portions.
Conseil municipal du 16 février 2023. Photo pyb29
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Ce vendredi 17 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État à la Mer, a officialisé le nombre de bateaux retenus dans le plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national. Et la moitié exactement – c’est-à-dire 45 - sont bretons.
Dans le port du Guilvinec, dans le sud Finistère. | VINCENT MOUCHEL/ARCHIVES OUEST-FRANCE
Ce vendredi 17 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État à la mer, a officialisé le nombre de bateaux retenus dans le plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national.
Et l’équation est simple : un sur deux – soit quarante-cinq – sont bretons. Le ministère précise qu’il y a, en Bretagne, « 1 238 bateaux ». C’est la région de la façade atlantique où il y en a le plus. « 64 » demandes avaient été déposées pour bénéficier du plan de sortie de flotte ; « 53 » de ces bateaux étaient éligibles et « 45 » donc, ont été retenus. Avec cette précision qui vaut pour l’ensemble du territoire national : à date d’aujourd’hui, « 77 % des armements retenus ont accepté le PAI, 14 % sont encore en réflexion, et 8 % se sont désistés ».
Des départements bretons, le Finistère est en première ligne, et notamment le pays bigouden, avec de nombreux bateaux concernés.
Hervé Berville rappelle que ces 90 navires représentent « 3 % » du total des 2 860 bateaux que comptent la France. En Bretagne, les 45 bateaux qui seront déconstruits représentent « 4 % » de la flotte. Le secrétaire d’Etat rappelle aussi avoir « mandaté les différents préfets pour voir comment on va continuer à développer la filière ».
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Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt, dans le Finistère, vont retourner aux urnes, dimanche 26 février 2023. Trois conseillers municipaux sont à élire, et trois candidats se sont fait connaître.
Le conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt sera bientôt en partie renouvelé, avec des élections prévues le 26 février 2023. | OUEST-FRANCE
En raison de plusieurs démissions parmi les élus de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), depuis le début du mandat, les habitants sont à nouveau appelés aux urnes dimanche 26 février 2023, pour des élections municipales partielles complémentaires. Il s’agit d’élire trois conseillers municipaux.
Depuis mercredi 15 février, on connaît le nom des candidats, qui sont au nombre de trois. Il s’agit de Marc Boizard, Anaïs Murla et Marie-France Rolland. Avec trois candidats pour trois sièges vacants, le suspense quant à l’issue des élections est limité.
Cependant, pour être élus au premier tour, les candidats doivent obtenir « la majorité absolue des scrutins exprimés, et un nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits », indique la préfecture dans un arrêté. Si cela n’était pas le cas au premier tour, alors un second scrutin aura lieu, le 5 mars 2023.
Les élections auront lieu à la salle Kasino, de 8 h à 18 h.
Pour rappel, avec les démissions de Denis Seité en septembre 2021, celle de Virginie Jubeau en octobre 2022 et celle de Maryse Tocquer, maire, en janvier 2023, le conseil municipal était tombé à douze élus seulement, alors « que l’effectif est légalement fixé à quinze personnes », souligne la préfecture.
Une fois les nouveaux conseillers élus, le conseil municipal, au complet, pourra alors procéder à l’élection d’un nouveau ou d’une nouvelle maire. En attendant, avec le départ de Maryse Tocquer, c’est Monique Nedellec, première adjointe, qui assure l’intérim.
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L’Ifremer va conduire en Bretagne une étude face à la prédation des araignées de mer sur les moules de bouchots. Les mytiliculteurs manchois espèrent des solutions plus rapides.
Les araignées de mer ont jeté leur dévolu sur les moules de bouchots. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Est-ce un début de réponse apporté par le secrétariat d’État à la mer face à l’invasion des araignées de mer sur les parcs de moules de bouchots ? Vendredi 10 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la mer a annoncé le lancement d’un « protocole scientifique expérimental avec l’appui de l’Ifremer pour mieux comprendre le phénomène de prédation des araignées de mer sur les cultures de moules de bouchots et rechercher des dispositifs d’effarouchement ».
Ce protocole de recherche se déroulera dans la baie de l’Arguenon dans les Côtes-d’Armor, près de Saint-Cast-le-Guildo, à partir de l’été 2023. « Par arrêté préfectoral, les professionnels ont la possibilité, depuis plusieurs années, de mettre en œuvre des moyens de piégeage des araignées de mer, par filet ou casier, afin de les relâcher au large. Toutefois, on constate aujourd’hui l’insuffisance de ces méthodes avec des pertes jusqu’à 70 % de la production de moules. »
Pour les mytiliculteurs manchois, ce n’est qu’un début. « C’est bien que le ministère commence à se réveiller au bout de trois ans, souligne Loïc Maine, mytiliculteur à Bricqueville-sur-Mer. Mais on sait que de telles études durent longtemps. Or ce que nous espérions, c’était une réaction rapide afin de pouvoir réguler l’espèce. Combien de temps nos entreprises vont-elles pouvoir tenir ? »
Loïc Maine espère toujours des solutions. « On se demande pourquoi certains réclament des licences de pêche aux crustacés et ne les obtiennent pas. Parfois, les réponses apportées sont un peu déconnectées du terrain. »
Président du comité régional de la conchyliculture Normandie mer du Nord, Thierry Hélie note un point positif : « Il est enfin acté que les moyens qu’on nous donne depuis des années sont insuffisants face à une prédation persistante. Je note aussi que c’est une réflexion nationale qui est enclenchée. Désormais nous demandons d’avoir un principe général de droit de protection de nos élevages. Et la biodiversité y gagnera. »
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Halte aux marées vertes (HAMV) a tenu son assemblée générale, dans une ambiance tendue, samedi 11 février 2023, à Andel (Côtes-d’Armor). La coprésidente, Annie Le Guilloux, a quitté l’association. Explications.
Annie Le Guilloux (3e en partant de la gauche) a quitté la coprésidence d’Halte aux marées vertes, samedi 11 février 2023, à Andel. | OUEST-FRANCE
Le débat a été « houleux. Pas moyen de parler », s’agace une adhérente. « C’est trop politisé », ajoute un autre. « Ce n’est pas une super image de l’asso », enchérit une autre, déçue.
Des membres de l’association Halte aux marées vertes, ici avec Alain Goutal, dessinateur lors de la présentation de l’événement Dérivages 2 à Planguenoual, en septembre 2022. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Des tensions couvaient au sein de l’association entre Annie Le Guilloux, coprésidente et Gilles Monsillon, coprésident depuis 2021. Elles se sont exprimées lors de cette assemblée générale. Deux coprésidents, deux orientations et… deux sons de cloche.
« On sait qu’une présidence, c’est une lourde charge. D’où notre coprésidence. Ça se passait bien au début, puis j’ai bien vu un certain manque de travail sur certains dossiers. Je suis dans l’association depuis longtemps. Je me suis donc retrouvée porte-parole », relate Annie Le Guilloux.
« Des gens se sont éloignés de l’association car certains trouvent que c’est une annexe de LFI (La France insoumise) ! Je me bats pour l’indépendance politique de HAMV. Elle doit accueillir des gens de toute sensibilité. »
Et maintenant ? « Je quitte cette association mais je vais poursuivre la lutte contre l’agriculture industrielle. Je vais investir mon énergie militante dans des associations plus jeunes ».
Un regret ? « On n’a pas eu la transparence souhaitée ».
« On revendique la même chose. C’est le fonctionnement qui ne va pas. Notre coprésidente était trop présente. On ne nous impliquait pas réellement sur certains dossiers. La préparation de la manifestation Dérivages 2 n’a pas arrangé les choses. Normalement, on doit partager les tâches. Elle s’était mise en retrait du CA ensuite », raconte Gilles Monsillon.
« Quand je milite pour dans un mouvement politique, je le fais dans d’autres circonscriptions et pas à HAMV. Nous, nous allons continuer à travailler et à construire ».
Gilles Monsillon (à gauche) et des membres de l’association Halte aux marées vertes. « L’enjeu, maintenant, est de faire un vrai groupe. » | OUEST-FRANCE
Et maintenant ? « Nous allons travailler avec André Ollivro. On va se rapprocher d’Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre. »
Un regret ? « Je pensais qu’on aurait pu régler toutes ces tensions entre adhérents. Ça n’a pas été le cas ».
Un nouveau bureau sera élu lors de la prochaine réunion du conseil d’administration de HAMV.
Regarder aussi : Algues vertes. André Ollivro élu breton de l'année 2009
Dérivage 2 : Planguenoual Dérivages II samedi 24 septembre 2022
André Ollivro le 12 juillet 2022. Photo pyb29
OLLIVRO André
"Infatigable militant écologique, Président de l’association environnementale Sauvegarde du Penthièvre, André Ollivro lutte depuis des années contre la pollution toxique des algues vertes sur le littoral breton. Élu Breton de l’année 2009 pour ce combat, il n’a de cesse de faire entendre sa voix tant par ses actions que dans ses publications : La Bretagne est-elle une porcherie ? ou Le scandale des algues vertes."
https://www.etonnants-voyageurs.com/OLLIVRO-Andre.html
Plousgasnou. Nos friches industrielles là
Photos pyb29
Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?
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Le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville, a confié une mission au préfet du Finistère et une autre au préfet de Région. Le Finistère est le département le plus concerné par le plan de sortie de flotte.
Dans le cadre du plan de sortie de flotte, plusieurs armateurs du pays Bigouden ont candidaté. En Finistère, des bateaux de Concarneau et de Roscoff ont également déposé des dossiers. | VINCENT MOUCHEL
En Finistère, 34 bateaux de pêche (dont deux immatriculés à Concarneau) sont retenus dans le cadre du plan de sortie de flotte post-Brexit. Selon nos informations, une quarantaine aurait été sélectionnée à l’échelle de la Bretagne. Au national, l’enveloppe globale se chiffre à 65 millions d’euros pour 90 dossiers avec une compensation financière pouvant atteindre 500 000 € à 800 000 € par bateau.
Pour rappel, deux timings sont à respecter dans le cadre légal de ce plan de sortie de flotte : à compter de la réception de la convention, le demandeur dispose de 15 jours ouvrés pour la retourner signée ; à compter de la notification de la convention attributive, le demandeur aura un délai de 90 à 120 jours pour sortir son navire de flotte.
En Bretagne, deux missions ont été confiées à des représentants de l’État. La première, au préfet du Finistère. Le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville, a demandé à Philippe Mahé de mesurer les impacts. Charge à lui d’évaluer toutes les sorties de flotte et d’opérer directement à des mesures d’accompagnement de la filière, notamment la reconversion, et autres mesures de compensation sur le territoire.
Un défi, notamment à l’échelle du quartier maritime du Guilvinec où environ 150 marins pourraient être concernés. Et où une donnée est mise en avant : un emploi en mer équivaut à quatre sur terre. Sur ce territoire, 26 bateaux pourraient sortir mais certains ont déjà annoncé vouloir se rétracter. L’évaluation de la perte de la valeur et de tonnage dans les criées est un enjeu. Quid, également, de la redistribution des licences.
Armateurs, mareyeurs, chambres consulaires (notamment la CCI métropolitaine Bretagne ouest qui gère 11 ports de pêche et représente les acteurs économiques du territoire), conseil départemental (le Département est à la tête du syndicat mixte des ports pêche et plaisance de Cornouaille), sont consultés…
« Transparence sur les impacts en Finistère » , c’est la consigne du secrétaire d’État à la Mer. Une des tâches du préfet sera de trouver, les outils et autres leviers pour conserver l’attractivité de la filière. Mais aussi de repérer les besoins en emplois et autres formations. Le préfet du Finistère aura un mois pour rendre sa copie.
Puis, au 1er juillet 2023, dans la continuité du travail du préfet du Finistère, le préfet de Région, Emmanuel Berthier, aura une mission : l’élaboration d’un schéma régional portuaire.
Morlaix. Comité de pilotage pour la réalisation du volet " infrastructure portuaire du schéma d'orientation du port de Primel-Diben
Diaporama : Port de plaisance de Roscoff Bloscon aire de carénage
Diaporama : Port du Moulin Blanc Brest Aire de carénage vendredi 23 août 2019
Le comité de pilotage se réunissait aujourd'hui à 14h au siège de Morlaix Communauté dans la salle Cathédrale, il semblerait que "La Méloine" ne respecte pas les règles imposées aux associations, c'est à dire "Comme lors de sa précédente réunion, ce comité sera limité à une personne par association". Bravo !!! Les passe-droits pour cette association sont donc toujours en vigueur. Ils se croient tout permis, nous y sommes habitués.
RAPPEL
Le Diben vendredi 09 juillet 2021
Communiqué de l'APPBS et de l'ARAP
Associations APPBS et ARAP – Site portuaire de Primel - Le
Diben
Création d’un Comité de pilotage mais…..
A l’initiative de monsieur Marc ROUSIC, Conseiller Délégué au service Littoral
de Morlaix Communauté, une rencontre a eu lieu le 16 juin 2021 avec les
associations APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa) et ARAP (Amis
et Riverains de l’Anse de Primel) concernant l’aménagement du site portuaire de
Primel – Le Diben, la digue et l’emplacement de l’aire de carénage en
particulier…
Les représentants de l’APPBS et de l’ARAP ont été informés de la volonté de
Morlaix Communauté de respecter l’environnement, et de maîtriser harmonieusement
l’usage de la digue et future aire de carénage par les utilisateurs. Cette
volonté déclarée s’appuiera sur la création d’un Comité de pilotage réunissant
la commune – les professionnels – les financeurs – les riverains – les
associations – etc…
Pour l’APPBS et l’ARAP, rien à redire sur la procédure de mise en place de ce
Comité de pilotage, mais nous avons été surpris d’apprendre en fin de réunion le
déplacement prévu sans concertation du poste de ravitaillement en carburant au
sud des ex-établissements Lequertier. Ceci hypothéquant de fait une implantation
possible à cet endroit de la future aire de carénage.
Nous rappelons que les Associations sont formellement opposées à une aire de
carénage au fond de l’anse de Primel où une large zone humide très riche en
biodiversité est répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de
carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas
dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement.
En conséquence, les associations APPBS et ARAP, demandent instamment au
service Littoral de Morlaix Communauté, de surseoir au déplacement du poste de
distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du
Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage.
APPBS - Association Petit Port Breton Sympa
http://appbs.blog.free.fr
ARAP -Amis & Riverains de l'Anse de Primel
http://arapdiben.free.fr
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La maire de Carantec (Finistère), Nicole Ségalen-Hamon, est revenue sur la question du stationnement des camping-cars pour la prochaine saison. Un sujet abordé à l’assemblée générale de CAP Carantec (Commerçants, Artisans, Professionnels), il y a quelques jours. Les avis des professionnels sur la question sont partagés.
Des camping-cars stationnés près du château d’eau, sur le parking du Ménéyer, à Carantec. Ils ne pourront plus se garer à côté de la salle du Kélenn, la nuit, cet été 2023. | OUEST-FRANCE
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L’Union européenne et la Région Bretagne mettent 1,8 million d’euros sur la table pour financer des projets en lien avec le secteur maritime du pays de Morlaix, jusqu’en 2027. Cette somme sera gérée par le groupe d’action locale pour la pêche et l’aquaculture du pays de Morlaix.
Yannick Calvez et Marie-Claire Hénaff sont respectivement vice-président et présidente de la commission mer et littoral, pour le pays de Morlaix. | DR
Le nom est long, mais les actions, concrètes. Depuis janvier 2023, le pays de Morlaix est désormais un Galpa (Groupe d’action locale pour la pêche et l’aquaculture) et bénéficie d’une enveloppe de 943 552 € de la part du fonds européen pour les affaires maritimes de la pêche et l’aquaculture (Feampa), pour 2021-2027. La Région ajoute à cette enveloppe la même somme, portant le budget, pour cette période et dans le territoire, à plus d’1,8 million d’euros. Jusqu’à présent, le Feampa n’était pas géré par le Galpa mais par d’autres instances.
Concrètement, cela signifie que le pays de Morlaix peut désormais recevoir des demandes de subvention pour le fonds européen dans le secteur, pour des projets qui visent, par exemple, à la valorisation des productions et métiers maritimes, au soutien de certaines filières maritimes, à la préservation des milieux marins, ou à la cohabitation sur le littoral. La commission mer et littorale (CML) est l’instance décisionnaire, pour l’accord des subventions.
Lundi 30 janvier 2023, Marie-Claire Hénaff a été élue présidente de la commission, et Yannick Calvez, vice-présidente. La première est, depuis des années, l’élue référente aux fonds européens du pays de Morlaix, et le second, président du comité des pêches du Finistère.
Sur la période précédente, le fonds a, par exemple, été mobilisé pour « la rénovation de la galerie de visite criée de Roscoff. Nous avions aussi financé la couverture d’un canal afin de limiter l’infection des truites par le parasite déclenchant la maladie dite de l’hépatonéphrite », détaille le binôme à la tête de la CML.
Un état des lieux des risques de submersion marine et d’érosion du trait de côte dans le territoire de Morlaix Communauté a également été mené grâce à ce dispositif.
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Guirec Arhant, le maire de Tréguier (Côtes-d’Armor), et Laurence Pérotin, directrice générale adjointe des services, n’avaient pas espéré une telle mobilisation des Trécorrois, samedi matin 28 janvier 2023, à la réunion de concertation pour l’avenir du port.
Une soixantaine de Trécorrois a planché samedi matin 28 janvier 2023 dans la salle des fêtes lors d’un atelier de réflexions sur l’avenir du port de Tréguier. | OUEST-FRANCE
Dans le cadre du projet de la municipalité « Tréguier demain », afin de dynamiser et de mettre en valeur les atouts de la Petite cité de caractère des Côtes-d’Armor, le réaménagement et la revalorisation de l’espace portuaire sont sur les rails.
Samedi matin, dans la salle des fêtes, Guirec Arhant, le maire, avait
invité les Trécorrois à une réunion interactive, dans le but de recueillir
leurs réflexions et propositions, avec pour finalité d’établir un schéma
directeur du réaménagement du port
. Une étude était dans les cartons
depuis 2019, victime du confinement. Le maire reprend l’image employée lors de
la cérémonie des vœux : Le site est un diamant brut. Il reste à faire le
polissage !
Le maire plante le décor. Nous avons la chance d’avoir un foncier
important, pour le développement du port, mal traité aujourd’hui ! Au niveau
du nautisme, le commerce de proximité, les quais et les activités de fret.
Il assure : Je suis convaincu que le cabotage a beaucoup d’avenir.
Lucile Fauviaux, du cabinet d’études Commun accord, et Caroline
Boisgontier, de l’agence Univers, animent ce premier atelier de
concertation
.
Assistées d’une vidéo, elles présentent les objectifs de l’étude :
Concilier les activités économiques portuaires avec celles de loisirs et
tourisme ; repenser les espaces publics piétons tout en préservant une
capacité de stationnement ; réorganiser les usages nautiques ; apaiser et
favoriser les perméabilités sur la route départementale 70.
Depuis le 1er janvier 2023, la gestion du port est répartie entre : la SPL Eskale d’Armor pour le port de plaisance ; la ville de Tréguier pour les espaces publics ; la Chambre de commerce et d’industrie (CCI22) pour la zone industrialo-portuaire.
Après avoir rempli une fiche individuelle atouts et faiblesses du
port et de la ville
, les participants sont descendus sur les quais
pour une balade urbaine
.
Après cette première étape, le calendrier de l’étude se déroulera jusqu’à fin mai 2024.
Mars 2023, diagnostic urbain, paysager, architectural, la voirie, les réseaux, le nautisme et tourisme.
Mars à fin mai, enjeux et orientation d’aménagements,
faisabilité technique.Réunion publique, prochain
atelier le 25 mai 2023.
Juin à octobre : élaboration du schéma directeur, phasage, programme d’actions, premier bilan financier.
Fin octobre à fin mai 2024 : plan avant projet, chiffrage et calendrier opérationnel.
Une concertation, une ouverture que Morlaix Communauté ignore : il est précisé dans l'invitation au prochain comité de pilotage qui se tiendra le 01 février 2023 "Comme lors de sa précédente réunion, ce comité sera limité à une personne par association", ce qui est regrettable.....
Le Diben lundi 30 janvier 2023
Plougasnou. Voeux de la municipalité à la population
La cérémonie s'est déroulée dans la salle municipale en cour de finition, les travaux devrait être terminés au mois d'avril.
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Attention, elles sont très urticantes, il ne faut pas les toucher. Une physalie a été vue sur la plage de Primel, à Plougasnou, il y a quelques jours.
Une physalie vue sur la plage de Primel, à Plougasnou. Les physalies ou galères portugaises sont originaires des tropiques et leur contact provoque de vives douleurs. | OUEST-FRANCE
Les physalies, ces invertébrés marins, proches des méduses, sont de retour sur les plages du Finistère. Ce samedi 21 et dimanche 22 janvier 2023, elles ont envahi la plage de La Torche, à Plomeur (Finistère). Quelques jours après, d’autres ont été trouvées sur la plage de Primel, à Plougasnou.
++ LIRE AUSSI : CARTE. Retour des physalies en Finistère : voici les lieux où vous les avez aperçues
Forte d’une poche d’air d’environ 10 cm sur le dessus de son corps, la physalie peut flotter à la surface. Son flotteur naturel, alimenté par une petite crête, lui a d’ailleurs valu le surnom de galère portugaise. Elle se déplace en bancs de milliers d’individus dans les mers tropicales et subtropicales et se nourrit de plancton, qu’elle attrape grâce à ses grands filaments. C’est d’ailleurs cette partie du corps qui constitue le plus grand danger : toucher ces filaments peut parfois provoquer des syncopes.
Même morte, elle reste très dangereuse.
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Des élus du pays de Morlaix en visite à Würselen (Allemagne). | OUEST-FRANCE
À l’invitation du comité de Jumelage franco-allemand de Würselen, une délégation d’élus et représentants du jumelage a participé, dimanche, à Würselen (Allemagne), à une manifestation commémorative du 60e anniversaire du Traité de l’Élysée.
Le document avait été signé, entre la France et l’Allemagne, par le Général de Gaulle et Konrad Adenauer, scellant l’amitié franco-allemande au travers de divers objectifs économiques, culturels et sociaux.
Cette manifestation fut l’occasion d’une rencontre entre Roger Niessen, maire de Würselen, Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, Sandrine Autret, adjointe au maire de Saint-Martin-des-Champs, et Jean-Paul Bellec, adjoint au maire de Plougasnou.
Plougasnou. Inauguration du Kfé du port en images
Diaporama : Inauguration du Kfé du port au Diben jeudi 26 janvier 2023
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Les travaux commencés en 2017 près de l’embouchure continuent à partir de fin février 2023 avec l’assèchement des étangs de Kerdrenan, à Plougasnou (Finistère).
Les étangs de Kerdrenan après déboisement. | OUEST-FRANCE
Le programme de restauration du cours original du Pontplaincoat, qui va de Lanmeur au fond de l’anse du Diben, reprend fin février, faisant suite aux travaux de 2021 sur les étangs de Kerprigent à Saint-Jean-du-Doigt et au déboisement en 2022. Le projet d’ensemble, financé à 70 % par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, vise à remédier à l’état des eaux de la rivière, un des plus alarmants de Bretagne.
De 1967 à 1973, il a été extrait 200 tonnes d’étain et 10 tonnes d’or du
cours initial du Pontplaincoat, qui a été détourné pour les besoins de
l’extraction du minerai. Les étangs de Kerdrenan et Mesquéau ont été creusés
alors. Si ce dernier a vocation à être préservé, les eaux des premiers sont
devenues trop chaudes et trop acides, ce qui a entraîné la quasi-disparition
des batraciens endémiques et l’apparition d’espèces invasives comme la renouée
du Japon, plante indésirable et, après une action humaine, des écrevisses de
Nouvelle-Guinée qui vivent enfouies dans la vase.
Lire aussi :
Saint-Jean-du-Doigt. La restauration du Pontplaincoat
est en pause (17 décembre 2021)
Lire aussi :
Plougasnou. Troisième inventaire piscicole du
Pontplaincoat (27 juillet 2021)
Le chantier vise à assécher les étangs, en filtrer l’eau, puis créer un passage temporaire du Pontplaincoat sous la RD 46 qui va de Plougasnou à Morlaix. Celle-ci sera coupée en mars et avril 2023 pour refaire le pont cadre. Le cours et les méandres du Pontplaincoat seront reconstitués au plus près du cours originel tel que le montrent les documents d’avant la fin des années 60.
Après la fin de cette phase en juin 2023, le site sera laissé en repos pour que le terrain puisse se tasser. Il sera ensuite mis en eau, végétalisé et paysagé en septembre 2024.
Une déviation sera mise en place par Lanmeur sur la RD 46 pendant les deux mois de construction du pont cadre, pour le trafic principal.
Le budget de ces travaux est de 450 000 €.
L’objectif du projet est aussi de retrouver la faune et la flore endémiques. En sus des batraciens, des poissons comme la truite fario ou l’anguille, qui ne pouvaient pas remonter le Pontplaincoat du fait des obstacles sur leur parcours, devraient in fine se trouver et se reproduire sur tout le cours. Ces espèces feront l’objet d’un suivi scientifique pour mesurer les améliorations.
Une pêche de sauvegarde aura lieu avant l’assèchement des étangs, et la faune aquatique compatible sera déposée dans l’étang de Mesquéau. Le cas des écrevisses de Nouvelle-Guinée, espèce invasive ici mais en voie de disparition en Australie, est en cours d’étude.
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Un appel à volontaires est lancé pour participer, en mars, à la commission de sélection des projets qui seront soumis à un vote populaire.
Françoise Genevois-Crozafon, ajointe au maire, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, qui coordonneront les projets participatifs | OUEST-FRANCE
La commune a mis en place un processus pour réaliser en 2022 des projets d’intérêt général, dans les thématiques du cadre de vie, de la culture et du patrimoine, de l’environnement et du bien vivre ensemble.
Les Plougasnistes sont appelés à proposer des projets à l’aide de fiches téléchargeables sur le site de la commune ou à retirer en mairie, où elles doivent être déposées avant le 28 février.
Une enveloppe de 5 000 € a été définie pour un ou plusieurs projets, dans une démarche pilote. « Ces projets doivent être proposés par des citoyens majeurs, indique Françoise Genevois-Crozafon, adjointe au maire en charge de la participation citoyenne. Les associations, qui bénéficient de subventions, ne pourront pas porter de projets. Les sujets doivent être distincts des actions en cours dans la commune. » En particulier, des sujets d’actualité comme l’éclairage public sont exclus de ce cadre.
« Les budgets n’incluent pas les coûts liés au travail des employés communaux, mais ils seront sélectionnés pour ne pas faire peser de charges excessives sur eux, que ce soit pour le déploiement ou l’entretien futur », précise la maire.
« La commune de Saint-Martin-des-Champs a mis en œuvre cette démarche depuis trois ans et prévoit un budget de 40 000 €, et Saint-Thégonnec, commune de taille comparable à Plougasnou, se lance cette année avec le même budget, continue Florence Laperrouse, conseillère municipale. Tous les projets entrepris à ce jour à Saint Martin concernent le cadre de vie : aires de pique-nique, espaces de jeux. »
Une commission composée d’élus municipaux de toutes tendances et de trois citoyens volontaires siégera en mars pour étudier, évaluer et sélectionner les projets. Un appel est lancé pour que des candidats se présentent d’ici à fin février.
Un vote populaire aura lieu en avril pour désigner les projets lauréats. Il se fera par voie électronique, par bulletin postal ou remis dans une urne qui sera mise en place en mairie.
Il restera dès lors à réaliser les projets entre mai et décembre.
Contact : www.mairie-plougasnou.fr
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La boucherie située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), qui avait été reprise en 2021, a fermé ses portes.
La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère) a fermé ses portes. | OUEST-FRANCE
La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), a fermé ses portes. Le rideau était baissé depuis plusieurs semaines.
Elle a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de Brest, mardi 24 janvier 2023. Pour rappel, une liquidation judiciaire est une procédure de cessation de l’activité ou de dissolution d’une entreprise. La boucherie avait été reprise en 2021.
Plougasnou. Ouverture du Kfé du Port vendredi 27 janvier
Inauguration jeudi 26 janvier de 18h à 21h
Diaporama : Kfé du Port Le Diben
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Maud Leguerinel et Malik Gardin redonnent vie au café-restaurant du Diben, à Plougasnou (Finistère). L’établissement, fermé depuis 2020, devrait accueillir une salle de jeux avec un billard, des fléchettes, mais aussi un dépôt de pain, la presse régionale, une petite restauration et une épicerie. Ouverture prévue le 26 janvier 2023.
Malik Gardin et Maud Leguerinel sont les nouveaux gérants du Kfé du Port, au Diben, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE
« J’ai fait toute ma carrière dans la restauration, au service et en cuisine, raconte Malik Gardin. Avec Maud, nous voulions ouvrir notre propre affaire en Bretagne et nous avons choisi de venir au Diben ».
Outre le café bar, le Kfé du Port proposera un dépôt de pain, la presse régionale, une petite restauration et une épicerie. « Nous cherchons à offrir aux habitants du Diben, aux usagers du port et aux vacanciers les services indispensables sur place », ajoute Maud Leguerinel.
Ils comptent ouvrir, en mars 2023, une brasserie avec un menu ouvrier, qui sera servi le midi toute l’année et midi et soir pendant l’été. Le jour de fermeture sera le mercredi.
« Il y a tout ce qu’il faut en animations pour toutes les générations : nous avons installé une grande salle de jeux avec un billard américain, un tableau de darts [fléchettes] permettant de jouer en réseau, et un grand poste de télévision pour les événements sportifs », continue Malik Gardin.
Le couple de gérants a pu reprendre la licence IV de leurs prédécesseurs, « mais il a fallu installer une cuisine aux normes. L’installation pendant la période des fêtes n’a pas été de tout repos, ajoute Maud Leguerinel. Ce qui nous encourage, ce sont les gens qui passent nous voir, il y a une attente des habitants pour des services de proximité. »
L’inauguration aura lieu le 26 janvier de 18 h à 21 h, avec le chanteur Fanch Le Marrec et le groupe les Zapeuprès.
Contact : kfeduport@gmail.com, tel. 06 30 75 83 01.
Le Diben mercredi 21 décembre 2022
Rappel
Plougasnou. Une bonne nouvelle pour finir l'année 2022
Enfin une bonne nouvelle pour Le Diben, le Café du Port devrait ouvrir en ce début d'année 2023 en proposant un service de bar et de restauration.
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Chaque année, la marque Produit en Bretagne met en valeur quatre nouveaux produits, parmi tous ceux qui sont créés par ses adhérents. Pour 2023, les lauréats sont un gratin de légumes, un sablé au café, un coulis de cacao et une purée à la pomme et ananas. Les lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à Quimper (Finistère).
Les représentants des entreprises qui ont inventé les meilleures nouveautés 2023 de la marque Produit en Bretagne. | OUEST-FRANCE
Il y a d’abord le coulis Délice cacao à la crème bretonne, de la Maison Brieuc, à Yffiniac (Côtes d’Armor). C’est la 4e fois que cette entreprise, où toute la fabrication est manuelle, sans automatisation, reçoit le prix de la meilleure nouveauté.
Il y a aussi le Crakoise au café, inventé par La Trinitaine, à Saint-Philibert (Morbihan). Les clients apprécient déjà ce sablé à la texture croustillante et aérienne, pas trop sucré. La Trinitaine vendait ses biscuits dans des barquettes en plastique. Bonne nouvelle : désormais, elles sont en carton recyclable.
Produit en Bretagne a aussi récompensé la purée aux pommes et ananas de Cototerra, à Remouillé (Loire-Atlantique). La marque cultive des fruits depuis 1943 autour de Nantes, majoritairement en bio. Cette nouvelle purée (comme de la compote, mais sans sucre ajouté) est vendue sous la marque Planet Bio.
En plus de ces trois gourmandises, il y a le gratin surgelé aux légumes verts et deux quinoas, créé par l’entreprise Primel Gastronomie, à Plougasnou (Finistère). Le légume vert est a priori moins sexy, mais il a plu aux 170 testeurs. « C’est un beau plat pour le quotidien, on peut le manger sans se restreindre. »
La marque Produit en Bretagne, créée à Brest en 1993, rassemble aujourd’hui 494 entreprises. Près de 66 % de ses produits sont vendus hors de la région. En trente ans, près de 130 nouveautés ont été mises en valeur, certaines sont devenues emblématiques, comme des chips Brets ou des plats au poisson de Guydaer.
Le collectif des sinistrés a pu négocier avec la mairie de Perros-Guirec sur plusieurs points après la vidange accidentelle du port, le 4 janvier 2022.
Le collectif des sinistrés du port lors de sa création en janvier 2022. ©Le Trégor
Par Rédaction Lannion Publié le
Le collectif des sinistrés est une initiative spontanée de plaisanciers, ouverte à tout propriétaire de bateau du port du Linkin, à Perros-Guirec. Objectif, peser sur les décisions de la mairie faisant suite au sinistre survenu le 4 janvier 2022 et veiller à ce que les propriétaires de bateau du Linkin soient indemnisés au bon niveau sur l’ensemble du périmètre des conséquences subies.
Selon les représentants du collectif, quatre réunions se sont tenues avec le maire et le directeur général des services avec informations vers le Comité local des usagers permanents du port (Clupp).
Ces réunions ont permis de négocier avec la mairie plusieurs points : le grutage et l’expertise sans frais pour les bateaux concernés par le sinistre et l’échouage, l’aménagement de trois emplacements supplémentaires sur l’aire de carénage dédiés à la réparation des bateaux, la sollicitation de l’organisation d’une réunion concernant l’assureur du port.
Mais aussi le non-paiement par les propriétaires des manœuvres de manutention (grutage, mise sur ber) tant que les propriétaires ne sont pas indemnisés par leur assurance, et après l’aboutissement des recours, l’obtention d’un grutage et l’accès à l’aire de carénage 72 h gratuitement pour 2023, pour compenser partiellement la perte de jouissance des bateaux immobilisés par les réparations.
Le collectif a soulevé d’autres sujets avec la mairie qui dépassent le cadre strict du sinistre du 4 janvier 2022 et qui concernent le Clupp. Il évoque une « demande non satisfaite concernant la mise en œuvre d’un batardeau afin de pallier toute future défaillance de la porte du bassin : l’assureur de l’exercice 2022 a été résilié, quelle est la situation pour 2023 concernant l’assurance du port ? »
Enfin, le collectif déplore, « après une année frustrante pour les usagers, nous avons eu la mauvaise surprise de l’augmentation de 9 % des tarifs du port pour l’année 2023″.
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Le comité de jumelage de Plougasnou (Finistère) a tenu son assemblée générale et réaffirmé son objectif de développer les liens, malgré le Brexit.
Christine Bon (à droite), présidente du comité de jumelage, lors d’un voyage vers l’Angleterre. | OUEST-FRANCE
Plougasnou est jumelée avec Helston, ville de 10 000 habitants située en Cornouaille, à la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Le comité de jumelage, qui compte 80 membres, a tenu son assemblée générale, dimanche 8 janvier 2023. « Nous sommes à un tournant, a indiqué Christine Bon, présidente du comité. Si les échanges ont bien repris en 2022, l’enjeu de cette nouvelle année sera de renforcer les liens entre les jeunes de Plougasnou et ceux de Helston. Les freins ne sont pas dus qu’aux contraintes imposées par le Brexit, l’enseignement de la langue française est en perte de vitesse au Royaume-Uni.
Si le voyage des collégiens plougasnistes aura lieu en Irlande pour des raisons pratiques, un groupe d’élèves de Helston visitera Plougasnou en avril. Le comité organise un voyage en covoiturage à Helston pour Flora Day, grande fête traditionnelle qui a lieu le 8 mai.
Lors de l’assemblée générale, le comité est revenu sur les événements qui ont marqué l’année écoulée. « Nous avons été lauréats d’une bourse de 10 000 £ de l’ambassade britannique en France, soit environ 12 000 €, en réponse à un appel d’offres relatif à la préservation de la biodiversité, la lutte pour la réduction de l’empreinte carbone et contre le réchauffement climatique », poursuit Christine Bon.
Cette bourse a permis de financer un voyage d’étude permettant de porter des regards croisés, dont le rapport a été remis à l’ambassade. Les enseignements en termes de bonnes pratiques seront bientôt partagés avec le public. Cet échange a été l’occasion, pour le comité, d’initier un partenariat avec l’entreprise Grain de Sail, de Morlaix, qui se poursuivra cette année.
Par ailleurs, les cafés « langue » bimestriels, qui ont lieu dans des restaurants de la commune, et les cours de conversation en anglais pour les collégiens ont continué avec succès.
« Nous allons travailler avec d’autres comités de jumelage de Bretagne, en particulier celui de Morlaix, pour renforcer les échanges avec nos amis anglais », conclut Christine Bon.
Lire aussi : Le comité de jumelage Plougasnou-Helston en quête d’administrateurs ( Le Télégramme).
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La première élue de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) démissionne de son poste de maire de la commune. Elle occupait ce fauteuil depuis 2014. Il s’agit de la troisième démission depuis le début du mandat. Les habitants vont donc devoir revoter, pour des élections partielles, en février et mars 2023.
Maryse Tocquer est maire de Saint-Jean-du-Doigt depuis 2014. Le patrimoine et sa réhabilitation sont des domaines qui lui tiennent tout particulièrement à cœur. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« C’est une petite commune où l’on se connaît bien, agréable à vivre », décrivait Maryse Tocquer dans un entretien à Ouest-France en janvier 2022. Maire de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) depuis 2014, l’ancienne directrice d’école à la retraite a décidé de mettre fin à son mandat en cours. Elle l’a annoncé samedi 14 janvier 2023, lors de ses vœux pour la nouvelle année.
La socialiste de 70 ans quitte donc aussi son poste de conseillère déléguée aux liens intergénérationnels à Morlaix Communauté.
Il s’agit de la troisième démission depuis le début du mandat. Denis Seité, deuxième adjoint au maire, avait quitté le conseil municipal en septembre 2021, et Virginie Jubeau, conseillère municipale, en octobre 2022. Elle n’avait pas été remplacée.
Maryse Tocquer a annoncé que des élections partielles vont être organisées dans les prochaines semaines, afin de remplacer les départs. Elles auront lieu le 26 février et le 5 mars 2023.
Une fois à nouveau complet, le conseil municipal désignera le nouveau ou la nouvelle maire.
Dans l’attente de ces élections, c’est la première adjointe de la commune, Monique Nedellec, qui va assurer l’intérim.
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Dans un communiqué, vendredi 13 janvier 2023, trois associations de défense de l’environnement ont répondu au maire de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), au sujet de la maison de Saint-Efflam. La cour d’appel de Rennes a ordonné, en décembre 2022, sa démolition.
Au sujet de la maison de Saint-Efflam, les associations de défense de l’environnement répondent au maire de Plestin-les-Grèves, après ses propos en soutien aux propriétaires des lieux. | ARCHIVES / OUEST FRANCE
Lors de ses vœux, le maire de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) avait une nouvelle fois affirmé son soutien aux propriétaires de la maison de Saint-Efflam, une résidence secondaire dans sa commune. Située trop près du littoral, cette dernière est visée par une décision de la cour d’appel de Rennes, en date du 6 décembre 2022, ordonnant sa démolition ou son démontage, « et la remise en état du site tel qu’il existait avant les travaux de construction ».
L’édile, Christian Jeffroy, lors de ses vœux, a déclaré : « L’annulation du permis de construire ne signifie nullement la nécessité de destruction des biens. Celle-ci est donc très loin d’être systématique. » Avant de lancer un appel aux associations pour trouver une solution, en concertation avec les propriétaires de la maison de Saint-Efflam.
Le discours de l’édile a suscité l’indignation des trois associations qui ont porté l’affaire en justice : Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22. Dans un communiqué, elles dénoncent : « Comment Christian Jeffroy peut-il ignorer que l’arrêt de la cour d’appel de Rennes […] s’impose à tous et ne peut faire l’objet d’aucun arrangement ou “marchandage” entre les parties pour en éviter l’exécution ? »
Les trois familles copropriétaires de la maison ont un an pour se conformer à la décision de justice, rendue en décembre, faute de quoi elles devront s’acquitter d’une amende de « 2 000 € par mois de retard […] pendant un délai de huit mois ».
Le Conseil d'Etat a notamment estimé que le projet de rénovation et d'extension de la Potinière, à Trébeurden, portait atteinte au site classé des Roches Blanches.
L'arrêt du Conseil d'Etat rejetant le permis de la Potinière, atteste de la nécessité de la protection des Roches Blanches. ©Marie-José Mignot
Par Rédaction Lannion Publié le
A Trébeurden, les années se suivent et se ressemblent. Le pourvoi auprès du Conseil d’État de la société Eolarmor, représentée par Hubert du Boisbaudry, a été rejeté par jugement du 14 décembre 2022. Ce dernier demandait l’annulation de l’arrêt de la cour d’appel de Nantes d’octobre 2020 qui annule le permis de rénovation et extension de la Potinière délivré en 2018.
De plus, la société Eolarmor est condamnée à verser 3 000 € aux deux associations opposantes au projet, Avenir du littoral et Trébeurden Patrimoine et Environnement. La mairie ne s’est pas engagée au niveau du Conseil d’Etat.
Outre des éléments du projet de construction qui ne respectent pas le code d’urbanisme, la décision du Conseil d’Etat edstime que « par sa situation, ses dimensions et son volume, le projet était de nature à porter significativement atteinte au caractère et à l’intérêt du site classé des Roches Blanches ».
« Il faut détruire la Potinière et garder cet espace naturel », a réagi Christian Le Yaouanc, d’Avenir du Littoral. Suite à la décision du Conseil d’Etat, il attend la position de la municipalité.
Il faut donner une chance aux propriétaires de prendre en compte les dispositions des derniers arrêts.
« L’instruction des projets se fera selon les règles du Plu, confirmées par les dernières décisions juridiques. Tout projet sur la Potinière ne portera pas atteinte aux Roches Blanches. Rien ne peut venir entraver la vision sur celles-ci « , ajoute la maire.
Et de préciser : » Pour pouvoir préempter, il faut un projet d’utilité publique qui justifie l’utilisation des deniers publics. «
Contactée, la société Eolarmor n’a pas donné suite.
Publié le 13/01/2023 à 17h00
Vendredi 6 janvier 2023, la fondation du Grand Orient de France, a remis un chèque de 10 000 € à l’association 100 pour 1 toit à Morlaix (Finistère). Un soutien précieux qui va permettre d’accompagner deux familles à Plouigneau, notamment.
Michel Brochard, de la fondation du Grand Orient de France et Alain Simon, conseiller délégué à Plouigneau (Finistère), avec les bénévoles de l’association 100 pour 1 toit Morlaix co. | OUEST-FRANCE
« Une aide bienvenue, cette somme va servir à accompagner deux nouvelles familles hébergées à Plouigneau et soutenues par un réseau très actif de bénévoles », annonce Geneviève Maout, bénévole de l’association.
L’association, qui existe depuis presque deux ans à Morlaix et une petite dizaine d’années en France, mène un travail souterrain, mais concret et efficace : trouver des logements pour les personnes qui n’ont pas de logement. « Pour tous les sans-abri », insistent les bénévoles. « C’est-à-dire les migrants, comme les autres. »
Et surtout sans faire de distinction entre ceux qui sont en situation régulière ou non. C’est ce qu’on appelle de l’accueil inconditionnel. « Ce qui nous préoccupe, c’est la situation humaine de ces gens, pas leur situation administrative, même si on les aide aussi sur ce plan-là. »
Depuis 2021, l’association accompagne une famille de quatre personnes à Plougasnou. « Une famille bien intégrée, les deux enfants sont scolarisés au collège. » Elle encadre aussi une jeune femme et sa petite fille qui sont hébergées à Morlaix, ainsi qu’une autre jeune femme, « toutes deux sont scolarisées au lycée Tristan-Corbière ». Depuis, une autre famille est arrivée à Plouigneau.
Les mettre en sécurité, et éviter qu’ils ne se retrouvent en situation de précarité, tel est l’objectif de l’association, toujours confrontée au manque de logements disponibles. Elle lance par ailleurs un appel aux donateurs. Geneviève Maout rappelle la philosophie basée sur le don : « Le principe est de trouver cent personnes qui s’engagent à verser au moins cinq euros par mois, au moins pendant un an. Ce qui nous permet de régler douze mois de loyer. »
L’engagement sur la durée est « important, car il permet de se projeter dans l’avenir. »
Contact : 100pour1toitmorlaixco@laposte.net
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La cour d’appel de Rennes a ordonné en décembre 2022 la démolition de la maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Lors de ses vœux, le maire a affiché son soutien aux propriétaires.
Saisie par les associations Sauvegarde du Trégor, Plestin Environnement et Fapel 2022, la justice a ordonné la démolition de cette résidence secondaire, construire au bord de la mer à Saint-Efflam. | ARCHIVES OUEST FRANCE
Quel avenir pour la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves ? La question agite la commune depuis une dizaine d’années, et le feuilleton juridique ayant connu des rebondissements récemment, il n’est pas surprenant que le maire l’ait évoqué lors de sa cérémonie des vœux 2023.
Soulignant que la loi Littoral est une très bonne loi
à laquelle il
adhère totalement
, Christian Jeffroy a rappelé que les permis de
construire délivrés aux propriétaires au début des années 2010, à l’époque,
en totale conformité avec les documents d’urbanisme, et avec l’avis favorable
des services de l’État, ont été annulés. Nous avons, dès lors, modifié ces
documents pour les rendre conformes à ces jugements. Les associations qui ont
attaqué ces permis ont donc gagné.
Lire aussi : Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam doit être démontée, selon la cour d’appel de Rennes
La cour d’appel de Rennes a estimé en décembre dernier que la maison avait
bien été bâtie sur une zone non-constructible, et a par conséquent ordonné
la démolition ou le démontage de la maison […] et la remise en état du site
tel qu’il existait avant les travaux de construction
ainsi que le
versement de 2 000 euros à chacune des trois associations écologistes qui
avaient porté l’affaire en justice : Fapel 22, Sauvegarde du Trégor et Plestin
Environnement.
Mais selon l’édile, L’annulation de permis de construire ne signifie
nullement la nécessité de destruction des biens. Celle-ci est donc très loin
d’être systématique. Nous avons tous à y perdre : les propriétaires,
l’ensemble des Plestinais qui pourraient avoir à payer la facture mais aussi
et surtout l’enjeu de la défense de l’environnement qui est une cause partagée
par tous.» ,
Christian Jeffroy lance un appel aux associations pour chercher, en
concertation avec les propriétaires de cette maison secondaire, une solution.
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Plougasnou rejoint Plouescat, Roscoff et Carantec (Finistère) dans l’excellence touristique en pays de Morlaix. Elle est devenue « Station classée de tourisme ». Une distinction obtenue après de longs mois de travail pour constituer le dossier.
Nathalie Bernard, maire, Maxime Barros, chargé de mission qui a porté le dossier, et Jean-Paul Bellec, élu chargé du tourisme, annoncent le classement de Plougasnou en station de tourisme. | OUEST-FRANCE
Par arrêté préfectoral, Plougasnou (Finistère) est devenue « Station classée de tourisme », une distinction attribuée après deux ans de travail pour constituer le dossier. Elle est une reconnaissance, par les pouvoirs publics, de la qualité de l’offre d’accueil touristique proposée par la commune.
« Le classement apporte la notoriété et la certification de qualité, indique Jean-Paul Bellec, adjoint chargé du tourisme. Il est bénéfique pour l’ensemble des acteurs du tourisme de la commune. »
« Les critères demandés pour obtenir le label sont nombreux, explique Jean-Paul Bellec. Il y a notamment le nombre et la variété des hébergements, la qualité de l’eau de baignade, le nombre de plages, les commerces, les marchés, les créations et animations culturelles, les offres de pratique sportive, les infrastructures de santé et de communication. »
Parmi les autres critères : le nombre de sanitaires publics ou de poubelles. La commune s’est d’ailleurs engagée, pour obtenir le label, à créer un accès Wifi gratuit.
Il ne suffit pas de cocher les cases, les services de la préfecture demandent des preuves. Maxime Barros, chargé de mission à la commune, a rassemblé pendant un an les éléments nécessaires avec l’office de tourisme. Plusieurs réunions ont eu lieu avant le dépôt du dossier en février 2022.
Le classement est valide pendant douze ans, et il y a environ 480 stations classées tourisme en France.
Outre la notoriété, le classement en station de tourisme apporte quelques avantages financiers, comme la dévolution à la commune de l’intégralité des droits de mutation sur les ventes immobilières et la possibilité d’obtenir un surclassement démographique. Il permet également d’augmenter les indemnités des élus, mais la maire et le conseil municipal ont choisi de décliner cette possibilité.
Plougasnou a, par ailleurs, abandonné le label « Pavillon bleu », qui était essentiellement basé sur les mêmes critères mais avait l’inconvénient d’être payant.
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Venus de Chicago, Geof Darrow et Lorraine Groleau Darrow ont posé leurs valises à Guimaëc (Finistère). Leur quotidien est rythmé par des récits et dessins de bandes dessinées, l’illustration, l’écriture de scénarios, la traduction, l’enseignement…
Geof Darrow, illustrateur et auteur de bande dessinée, et Lorraine Groleau-Darrow, scénariste et enseignante. | OUEST-FRANCE
Leur rencontre remonte au milieu des années 1980. Geof Darrow, originaire de l’Iowa (USA), vit alors à Paris. Il y réalise son rêve en collaborant avec l’auteur de bande dessinée Jean Giraud, également connu sous le pseudonyme Mœbius. « Après avoir commencé avec plein de trucs, comme Les Schtroumpfs dans les studios Hanna-Barbera. Je suis assez gosse moi-même », rigole Geof, colosse aux mains d’artiste.
À cette époque, Lorraine est assistante-réalisatrice pour les films de Jacques Rivette et de Chantal Akerman : « J’ai eu de la chance de travailler avec des gens que j’aimais. » Elle réalise aussi plusieurs courts-métrages, et mûrit le projet d’un long-métrage, « une comédie avec des femmes, mais on est en 1994. Cela ne passe auprès des producteurs. Je n’étais pas à la bonne époque. » En 2004, elle réalise, pour Arte, le film Pas sages, sur les malaises et les rêves de quatre adolescents.
Shaolin Cow-boy est l’un des personnages sortis tout droit de l’esprit de Geof Darrow. | GEOF DARROW
Mais l’appel de l’Amérique est le plus fort : le couple s’installe à Chicago. En 2005, l’auteur de bande dessinée américain Frank Miller propose à Geof le dessin d’une de ses œuvres maîtresses, Hard boiled. Au cinéma, les frères Wachowski lui confient l’aspect visuel de la trilogie Matrix.
Tandis qu’il partage son temps entre la bande dessinée, l’illustration et le cinéma de Western et de samouraïs, Lorraine poursuit l’écriture de scénarios, se lance dans la traduction, enseigne l’écriture de scénario à Chicago et Baltimore et passe un Master of Fine Arts.
Toutes ces années aux États-Unis nourrissent Shaolin Cowboy, l’œuvre de toute une vie de Geof Darrow dont trois volumes ont été édités par Futuropolis. « Notamment, l’Amérique de Trump. »
Dans son atelier à Guimaëc, le dessinateur peaufine les dernières planches bourrées de détails d’un nouveau Shaolin Cowboy : une tribune absurde peuplée de crustacés, de monstres géants et de violence gratuite. Cruel to be Kin – qui met en scène des dragons de Komodo sur le thème de la parentalité, des monstruosités volantes surplombant le ciel d’une ville post-futuriste, et des combats à coups de squelettes de dinosaures – sortira au printemps 2023.
« Il y travaille huit heures par jour, Geof est un solitaire qui ne connaît ici que les marchés de Plougasnou et de Plestin, et la plage de Primel », s’amuse Lorraine. De son côté, elle poursuit l’écriture et l’enseignement à distance dans les écoles américaines.
Plougasnou. Ce soir le spectacle est dans le ciel
Lever de Lune sur l'Anse de Primel, à l'horizon on aperçoit le phare des Triagoz. Photo pyb29
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Jeudi 5 janvier 2023, un jeune phoque blessé a été retrouvé par un des équipiers de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), sur la plage de Port-Blanc, à Plougasnou (Finistère). L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. Il a une entaille importante autour du cou à cause d’un filet de pêche.
Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un des équipiers de la SNSM sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR
Aux alentours de 10 h, à marée basse, il a trouvé un jeune de phoque âgé de 4 mois, échoué dans les rochers. « Il avait un bout de filet de pêche autour du cou et une profonde entaille, raconte le canotier. C’est une femelle et elle était assez énergique. »
Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un de nos équipiers sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR
Immédiatement prévenus, les pompiers sont intervenus pour récupérer le mammifère de 20 kg. Il a ensuite été transféré vers le centre de soins d’Océanopolis, à Brest. « L’animal va bien, mais la cicatrisation sera très longue, probablement plusieurs semaines. Il ne peut pas retourner à la mer avec une telle entaille », commente Christine Dumas, responsable du service mammifères marins à Océanopolis.
Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un de nos équipiers sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR
Une prise en charge qui reste « rare » pour un jeune phoque, mais la responsable se veut pessimiste : « Heureusement, ça n’arrive pas souvent. Les filets n’affectent pas forcément les jeunes phoques, car ces derniers sont de petite taille. En revanche, ces morceaux de plastique blessent de plus en plus d’adultes qu’on ne peut soigner car trop lourds pour être transportés. »
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Le village vacances Belambra devrait construire deux bâtiments abritant 45 logements sur un terrain situé rue des Calculots, à Trégastel (Côtes-d’Armor). La Fapel 22 demande toujours l’annulation du permis de construire accordé pour cette extension située près de la plage du Coz Pors.
Les associations attendent désormais la décision du Conseil d’État : quarante-cinq logements pourraient pousser en lieu et place de l’allée d’arbres que l’on peut voir sur la photo en direction du Coz Pors. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Pour poursuivre son développement, Belambra avait obtenu de la mairie de Trégastel, en 2019, un permis de construire pour deux bâtiments de 45 logements sur un terrain situé rue des Calculots, sur le lieu-dit du champ des sœurs. Ce que de nombreux riverains et la Fédération des associations de protection de l’environnement et du littoral 22 (Fapel 22) contestent vivement. Une pétition intitulée « Halte au bétonnage de la Côte de Granit rose a ainsi recueilli plus de 67 000 signatures pour demander le blocage de « ce projet d’une autre époque, à contretemps des urgences environnementales, mû uniquement par l’appât du gain » .
C’est sur le lieu-dit du « champ des sœurs », que les deux bâtiments pourraient sortir de terre. Ici, une image aérienne prise à l’aide d’un drone. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les opposants ont porté l’affaire en justice. En février 2021, le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) a partiellement fait droit à leur demande en annulant l’autorisation accordée à l’un des bâtiments prévoyant dix logements, mais a confirmé l’autre de trois étages. Saisie à son tour, la cour administrative d’appel de Nantes a rejeté leur requête par un jugement du 22 mars 2022.
La Fapel revenait le jeudi 5 janvier 2023 devant le Conseil d’État pour demander à nouveau l’annulation des permis de construire. Le rapporteur public en charge de l’instruction du dossier a développé l’analyse des juges nantais : « La Fapel 22 se borne à soutenir que le terrain se trouve à 60 mètres du secteur classé de la côte de Granit rose – Sept-Îles et d’une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique et Floristique (ZNIEFF), mais la seule proximité d’une zone Natura 2000 ne suffit pas demander une évaluation des incidences », a-t-il souligné.
De même, comme le rappelle Belambra, « le projet comporte 1 200 mètres carrés d’espaces verts sur une surface totale de 1 629m² » et le corps principal est « d’une hauteur comparable, voire inférieure aux constructions voisines. » Le magistrat propose donc la non-admission du pourvoi et la validation du permis de construire. Le Conseil d’État rendra sa décision dans les prochaines semaines.
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C’est l’une des annonces faites par le maire de Crozon en ce début d’année 2023. Une réunion « majeure » sur le thème de l’accès au littoral et afin de « voir comment améliorer ce qui a été décidé par la municipalité depuis deux ans », devrait se tenir dans le premier trimestre 2023. En mars, probablement.
La plage de la Palue et ses vagues réputées génèrent un afflux croissant de visiteurs. Depuis 2021, la commune de Crozon a pris des mesures pour limiter l’accès motorisé au littoral. Non sans polémique. | OUEST-FRANCE
C’est l’une des annonces faites par le maire de Crozon en ce début d’année 2023. Une réunion « majeure » sur le thème de l’accès au littoral et afin de « voir comment améliorer ce qui a été décidé par la municipalité depuis deux ans », devrait se tenir dans le premier trimestre 2023. En mars, probablement.
« Pour l’ensemble du territoire, avec l’ensemble des usagers qui le souhaitent et avec l’objectif de travailler dans un intérêt général » souligne Patrick Berthelot.
Avec les services de l’État et la sous-préfecture, seront invités les amateurs de sports de glisse, les écoles de surf, les habitants, les associations de défense du territoire, le Parc naturel régional d’Armorique, le Conservatoire du littoral, l’Architecte des bâtiments de France.
« Tout le monde est concerné. La Palue n’est qu’un épiphénomène. On met tout le monde autour de la table, on fait le constat de ce qui existe et on responsabilise chacun. Au bout, il y a le label Grand site de France piloté par la communauté de communes. Je suis convaincu que tout le monde va participer de façon positive », appelle de ses vœux le maire.
Les dossiers s’annoncent nombreux puisque depuis deux saisons divers dispositifs ont été mis en place le temps de la saison. Après la restriction d’un accès véhiculé à l’aire de stationnement « du bas » de la plage de La Palue, en 2021, l’été 2022 a été marqué par la fermeture d’une aire de stationnement située au plus près de la dune de Kersiguenou au profit d’une aire enherbée temporaire plus éloignée.
Chaque décision a été fortement contestée par un collectif d’usagers. Une manifestation demandant plus de concertation, organisée en juin 2022, avait rassemblé 400 personnes à Morgat.
Lors de cette réunion 2023, il devrait aussi être question de l’appel d’offres lancé en décembre 2022 pour une étude paysagère du site naturel de La Palue et la possibilité d’un contournement du village.
Autre sujet possible, l’évolution des conditions de stationnements du côté de la plage de Kerloc’h où la falaise menace. « Il n’y a pas de décision prise, souligne le maire de Crozon. Mais s’il fallait oublier le parking actuel, la commune a déjà envisagé une solution avec des terrains au-dessus. »
De manière générale, il devrait être question de la régulation de l’accès au littoral pour les véhicules aménagés qui affluent en nombre en saison. « On n’est la seule région de France où il n’y a quasiment pas de règles », lance Patrick Berthelot. Une réunion qui promet d’être riche en discussions.
"Bonne Année 2023, retraites, climat, mais surtout paix dans le monde et que tout le monde mange à sa faim"
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La patronne d’une des plus grosses entreprises de pêche de Bretagne – neuf chalutiers au Guilvinec (Finistère) – prend sa retraite et laisse les commandes à Christophe Collin. Changement de capitaine, mais pas de cap, assure-t-elle.
Retraitée, Soazig Palmer Le Gall, n’est plus à la barre de l’Armement bigouden mais reste au conseil de surveillance. | OUEST-FRANCE
Soazig Palmer-Le Gall n’en a donc pas fini avec le monde de la pêche. Elle est d’ailleurs encore présidente, jusqu’en juin, de l’organisation de producteurs Pêcheurs de Bretagne qui rassemble près de 700 navires, 3 500 marins et pêche 100 000 tonnes de poisson par an.
L’Armement bigouden, ce sont les fameux « Bara » (pain en breton ), des chalutiers hauturiers de près de 25 mètres. Le premier est sorti des chantiers Gléhen voisins. C’était le Bara Pemdez (le pain quotidien), en 1973. Thomas Le Gall, le père de Soazig était alors le patron. Soazig Palmer-Le Gall a débuté en 1986 comme secrétaire comptable. En 2009, elle a succédé à Alain Jadé à la présidente du directoire. Dans un milieu très masculin, elle a su imposer sa patte, avec conviction et fermeté.
Aujourd’hui, elle passe la main à Christophe Collin, présent depuis plus de huit ans dans l’armement. Elle part, « sereine », confiante « en l’équipe en place et avec de bons équipages ». Même s’il n’est pas facile de recruter. « Ce n’est pas évident d’avoir des gens efficaces. Dans le métier, on est obligé d’être bons. »
Un peu moins sereine par rapport au contexte général, à la politique européenne. « C’est un sentiment de frustration permanent, face à des administrations française et européenne déconnectées du terrain. On a l’impression qu’on nous met toujours des bâtons dans l’hélice. »
Des tempêtes, la patronne de l’Armement bigouden a traversé pas mal, ces dernières années : hausse du prix du gazole, baisse de la demande en période de Covid, quotas, normes environnementales… « Le carburant nous coûte 28 % de notre chiffre d’affaires et l’entretien des bateaux une grande part du reste. » Sans parler du Brexit et des plans de sortie de flotte. Pour le prochain, annoncé il y a quelques semaines, l’armement propose deux bateaux. La réponse arrivera peut-être mi-janvier.
Côté humain, il y a eu des drames. Des moments qui restent à jamais gravés dans les mémoires, comme la perte de deux marins du Bara Mann en 2010, et la disparition d’un autre marin, du Bara Ar Vro, en 2014.
Et l’avenir ? Il s’agit toujours de « pêcher mieux en gardant notre terrain de chasse. Que les champs d’éoliennes soient pensés avec les pêcheurs. On nous accuse de tous les maux mais nous ne sommes qu’un petit bout de la chaîne. On oublie que la pollution des océans vient de la terre. » Et pas question d’opposer les gros bateaux aux petits. « Tout le monde peut avoir du poisson, pour toutes les bourses. Car, non, tout le monde ne peut pas se payer du bar ! »
Au sein de l’Armement bigouden, « on se serre les coudes même si parfois ça râle, on tient toujours bon. Même dans les moments creux, on garde le cap. »
Désormais, Soazig Palmer-Le Gall va pouvoir respirer. Se poser.
Prendre du temps pour soi, faire des voyages.
Après ce métier, plein
de tensions »,
c’est désormais le moment de changer de rythme, d’y
aller piano. D’ailleurs, elle pense bien s’y remettre… Au piano.
(1) Neuf chalutiers hauturiers en activité. Soixante-sept marins, dix-huit sédentaires. Chiffre d’affaires : 14 millions d’euros.
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Pour s’assurer que le projet d’exploitation de la dune de sable sous-marine soit bel et bien enterré, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor), des élus du Trégor demandaient au Conseil d’État à Paris de confirmer l’annulation des autorisations concédées à la Compagnie armoricaine de navigation (Can) jusqu’en 2030. Ce qu’il a refusé.
Plusieurs communes demandaient l’annulation de la concession d’extraction de sable qui avait été accordée à la Compagnie armoricaine de navigation. | ARCHIVES
Le 4 novembre 2021, la Compagnie armoricaine de navigation (Can) déclarait, auprès du préfet du Finistère, l’arrêt définitif des travaux d’extraction sur la concession de sables coquilliers à la Pointe d’Armor en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Actant ainsi l’abandon de l’exploitation de cette concession, signée en 2015 par un décret par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, qui accordait un volume d’extraction de 250 000 m3 par an, pour une durée de 15 ans.
L’annonce de cet abandon avait été accueillie avec soulagement par de nombreux élus, associations et particuliers opposés à ce projet depuis la demande déposée en 2010 par la Can, filiale du groupe Roullier. Douze ans plus tard, des élus du Trégor (*) n’en avaient pas complètement fini avec ce dossier : pour s’assurer que le projet était bien mort et enterré, ils se présentaient encore le jeudi 1 er décembre 2022 devant le Conseil d’État, à Paris, afin de demander l’annulation des arrêtés préfectoraux des 1 er et 14 décembre 2015. Lesquels autorisaient la CAN à « occuper temporairement le domaine public maritime en vue de l’exploitation de la concession de sables calcaires coquilliers de la Pointe d’Armor » jusqu’en 2030 . Ainsi que l’arrêté du 1 er décembre 2015 par lequel les préfets du Finistère et des Côtes-d’Armor avaient décidé la création d’une commission de suivi, d’information et de concertation.
Sur le sable fin de Trébeurden, les Trégorrois opposés au projet d’extraction de sable s’étaient une fois de plus mobilisés ici en novembre 2015 pour lancer un SOS. | ARCHIVES
Pointant de nombreuses « insuffisances » tant dans « l’analyse de l’état initial du site concerné » que dans les « méthodes utilisées dans l’étude d’impact », ou encore dans « l’analyse des effets du projet et des mesures compensatoires », les requérantes relevaient aussi les risques de destruction de la population de lançons et de marsouins par exemple, d’augmentation de la turbidité et de l’érosion côtière…
Lors de l’audience, le rapporteur public en charge du dossier avait quant à lui rappelé que « l’étude d’impact comportait plus de 30 pages consacrées aux effets du projet » et qu’« il n’y a pas de raison d’étendre le principe de précaution à tous les sites d’extraction ».
Par une décision rendue ce mardi 27 décembre 2022, le Conseil d’État confirme ses conclusions et rejette le pourvoi. À ce stade, pour la baie de Lannion, c’est une affaire de principes qui ne rend pas pour autant la décision anodine : elle signifie que d’éventuels projets futurs d’extraction de sables marins ne pourront se fonder sur la jurisprudence des élus trégorrois pour appuyer leurs demandes.
(*) Les communautés d’agglomération Lannion-Trégor Communauté, Morlaix Communauté, les communes de Lannion, Locquirec, Louannec, Perros-Guirec, Plestin-les-Grèves, Trébeurden, Trégastel, Pleumeur-Bodou, Ploumilliau, Plouzélambre, Saint-Michel-en-Grève, Trédrez-Locquémeau, Tréduder et l’association Trébeurden patrimoine environnement.
Publié le 26/12/2022 à 08h01
Le Conseil d’État a annulé, le 15 décembre 2022, le permis de construire accordé en 2018, pour la rénovation de La Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor). Les associations environnementales se félicitent de cette décision.
Les associations environnementales se félicitent de la décision du Conseil d’État. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
1998 – 2022 un quart de siècle que la ruine La Potinière porte atteinte au développement et à l’environnement de Trébeurden.
Jean Le Gorju, président de
l’association, estime que le propriétaire n’a jamais été en mesure,
techniquement et financièrement, d’exécuter le premier permis de
construire délivré le 14 décembre 1998. Si tel avait été le cas,
aujourd’hui cette personne serait propriétaire d’un immeuble terminé et
percevrait des loyers
.
Pour l’association, le propriétaire n’a jamais voulu suivre la
demande de la Préfecture, de réduire l’importance de son projet pour le
rendre compatible avec la proximité immédiate du site des Roches Blanches.
Pendant vingt-cinq ans, de nombreux soubresauts ont émaillé les procédures
liées à cette ruine, souvent à l’initiative du propriétaire
.
TPE estime en outre que par sa décision, le Conseil d’État annule
également le protocole signé, sous l’ancienne mandature, qui aurait eu une
incidence financière importante pour la commune pendant de longues années.
Contrairement aux déclarations de l’ancienne mandature, l’autorité
administrative n’a jamais donné son accord à un engagement de garantie ».
La conclusion de l’association n’est pas vraiment une surprise :
Il est grand temps, maintenant, que ce dossier soit réglé pour clore
définitivement toute spéculation immobilière sur cette parcelle. Il
conviendrait maintenant de rendre cette parcelle inconstructible et de
raser cette ruine qui porte atteinte à Trébeurden.
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Isabelle Jouannolle propose des abat-jours de sa création ou réalisés sur mesure dans son atelier boutique.
Isabelle Jouannolle dans son atelier à Plougasnou. | OUEST-FRANCE
J’ai exercé comme
décoratrice et home stager
(embellir un bien à moindre
coût pour revendre) à Montréal au Québec (Canada) avant de venir à
Plougasnou en 2014, et je me consacre depuis plusieurs années maintenant à
la création originale d’abat-jours. Mes créations sont influencées par mes
voyages et par les régions dans lesquels j’ai pu résider, comme l’Italie,
le Québec, le Sud de la France et, plus récemment, la Tanzanie ou
l’Australie avec des motifs d’art aborigène magnifiques, édités par une
communauté du centre de l’Australie. »
On retrouve ces influences dans le choix des motifs, des tissus et des
papiers utilisés pour la confection des abat-jours, dont certains créés
par de grands designers. Je travaille souvent avec des
papiers importés du Japon, faits à partir de feuilles de mûrier,
sérigraphiés avec des motifs traditionnels »,
continue Isabelle
Jouannolle.
Un artisanat d’art « made in Plougasnou »
Tous les abat-jours sont réalisés à l’atelier situé à l’arrière de la boutique, à partir d’armatures métalliques fabriquées en France.
Beaucoup de clients ont des lampes de famille dont l’abat-jour a
subi les vicissitudes du temps ou tout simplement ne va plus chez eux ».
Isabelle les conseille pour la restauration ou la création d’un nouvel
abat-jour, avec les formes, tailles, motifs et couleurs à choisir en
fonction des goûts et des intérieurs.
Passionnée d’objets chinés, je compose aussi des lampes à partir
d’objets anciens restaurés, auxquels j’applique un nouvel abat-jour pour
créer un objet unique et original »,
conclut Isabelle Jouannolle.
Atelier Lumisa a reçu le label Artisan d’art de la chambre des métiers du Finistère.
Contact : 06 26 56 94 92, ou www.atelierlumisa.com
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Avec ses 17 km de côte et son sentier littoral, la commune de Penvénan (Côtes-d’Armor) ne peut qu’être préoccupée par l’impact du réchauffement climatique. Denis Gâteau, responsable d’études au Cerema Risques, eau et mer, a présenté au public un diagnostic détaillé.
À l’exposition très visitée sur le trait de côte jeudi 22 décembre 2022, Denise Prud’homm, maire ; Jean-Jacques Poudroux, ingénieur de la commune ; Pierre Simon, premier adjoint et Denis Gâteau, du Cerema. | OUEST-FRANCE
Lire aussi : Penvénan. Protection du littoral : la population sera consultée
Quel est le but de l’exposition mise en place aujourd’hui à la salle des fêtes ?
Denis Gâteau : Il s’agit de faire un état des lieux de la partie littoral continentale, donc en excluant les îles, en partenariat avec la commune afin d’aider à définir une stratégie de gestion intégrée qui tienne compte des enjeux, du patrimoine, des intérêts et des usages divers. Notre but est d’accompagner la commune et de lui permettre de se projeter en matière d’évolution.
Qu’en est-il du sentier du littoral ?
D.G . : En plusieurs endroits, il bouge. Parfois il recule et la collectivité devra souvent faire des choix : le stabiliser, le maintenir ou non, ou le tracer plus en retrait. Il est menacé par la montée du niveau de la mer, mais aussi par les eaux de ruissellement. L’impact n’est pas le même partout, mais, bonne nouvelle, la réglementation pourrait devenir un peu plus pragmatique dans ce domaine. Des secteurs comme celui de Diskenn an Aod sont préoccupants et il faudra sans doute assurer sa stabilité. Et il existe aussi des zones potentiellement submersibles qu’il faudra sans doute protéger.
À quel prix ?
D.G. : Là est la question ! Il faudra faire des choix et définir une stratégie de gestion. Tout au long du littoral on trouve des marais côtiers, des zones d’enrochement, des campings, des ports… Gérer tous ces intérêts n’est pas simple et c’est pourquoi le diagnostic que nous avons établi est présenté au public aujourd’hui.
Aujourd’hui, c’est un diagnostic. Comment se présente la suite ?
D.G. : Toujours en partenariat avec la commune, nous avons prévu trois ateliers participatifs au premier semestre 2023 : en février, avril et juin. Le Comité de pilotage mis en place avec Lannion Trégor communauté dès le début de cette étude y prendra part, bien sûr. Ce sera une nouvelle phase dans la mise en place d’un plan de gestion durable, qui sera aussi conditionné par le coût.
Quelle échéance est envisagée ?
D.G. : Il faudra échanger sur les enjeux pour se projeter à moyen, puis à long terme. De là à donner un calendrier…
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Un groupe de Plougasnistes (Finistère) passionnés de cinéma s’est lancé dans la création d’un ciné-club et d’un festival du cinéma Jeunesse.
Françoise et Jean-Marc Portolano, fondateurs du ciné-club de la baie. | OUEST-FRANCE
Il s’agit d’offrir au plus grand nombre, résidents permanents et occasionnels, un lieu de découverte, de partage et d’échanges autour d’un loisir universellement apprécié : le cinéma »,dit Jean-Marc Portolano, un des porteurs du projet. Un groupe de Plougasnistes (Finistère) passionnés de cinéma s’est lancé dans la création d’un ciné-club et d’un festival du cinéma Jeunesse.
L’objectif du ciné-club est de renforcer le lien social et de ramener durablement les personnes isolées et les familles vers une pratique de visionnage des films dans des lieux partagés. Il présentera une programmation tournée vers la découverte des films des dernières années, riches, variés et souvent passés rapidement sur les écrans de cinéma compte tenu de la baisse dramatique de fréquentation des salles de cinéma observée depuis la pandémie.
L’offre respectera cinq critères combinés : deux tiers de films français et européens, un tiers de films étrangers présentés en version originale sous-titrée, 40 % au moins de films conçus par des réalisatrices, 10 % au moins de films de patrimoine et un film documentaire. Les films d’action, les drames et les comédies devraient cohabiter, avec une séance mensuelle la première année. Chaque projection sera précédée d’une présentation et suivie d’échanges.
Plusieurs lieux de projection ont été identifiés,
reprend Yvon Busson, responsable des relations média.
La salle de projection du collège François Charles, la salle municipale
rénovée ou la chapelle du Diben, lieu des premières projections dans les
années soixante. Nous choisirons en coordination avec la commune.
La réglementation très stricte qui régit la diffusion de films
pour éviter une concurrence sauvage a été respectée,
continue Jean-Marc Portolano. Notre
approche et notre programmation sont complémentaires des cinémas et
ciné-clubs de la région.
En créant un festival du film Jeunesse chaque été, nous
souhaitons faire découvrir au jeune public, sur grand écran, des films à
grand spectacle qu’ils n’ont pas pu voir en salles car ils sont sortis
avant leur naissance. On peut citer les films d’animation de Miyazaki,
Le roi et l’oiseau de Paul Grimault, Le ballon rouge
d’Albert Lamorisse, Cinema paradiso de Giuseppe Tornatore, et
tant d’autres.
Pour profiter de la beauté des paysages de Plougasnou, il est envisagé de projeter les films en plein air dans les lieux emblématiques de la commune, comme la pointe de Primel. La première édition est programmée pour les 19 et 20 juillet 2023, sur le thème Ciné, Amour et Fantaisie.
L’association Ciné de la Baie a été créée et lance une souscription auprès des entreprises et du public pour réunir le financement, estimé à 25 000 €, dont un quart pour le système de projection et 20 % pour l’achat de films. Les dons sont déductibles fiscalement selon les règles en vigueur pour les associations d’intérêt général, et l’association fonctionnera en bénévolat intégral.
Elle a d’ores et déjà reçu le soutien de Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, de Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté, ainsi que de Jean-Jacques Aillagon et Marylise Lebranchu, anciens ministres.
L’adhésion au ciné-club sera de 20 € par an, 35 € pour un couple et 40 € pour une famille. Les places seront gratuites pour les adhérents et de 5 € pour les visiteurs.
Contact et inscription : cinedelabaie.com
Plougasnou. Une bonne nouvelle pour finir l'année 2022
Enfin une bonne nouvelle pour Le Diben, le Café du Port devrait ouvrir en ce début d'année 2023 en proposant un service de bar et de restauration.
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Aymeric Artus a créé SkyArt’s à Morlaix (Finistère). Le but de son entreprise : réaliser des tirages sur mesure de vues de la région. Il propose un jeu pour Noël permettant de gagner deux photos haute résolution.
Aymeric Artus, vidéaste et télé-pilote de drones. | OUEST-FRANCE
« Je travaille essentiellement avec des entreprises en réalisant des vidéos professionnelles de communication, dit Aymeric Artus. Je fais également des vidéos pour les collectivités, le tourisme, des événements ainsi que des clips musicaux pour les musiciens. Je fais également des prises sous l’eau et j’aimerais me développer dans le monde de la mer. »
Aymeric Artus dispose d’un permis de voler professionnel avec son drone. « Il y a cinq jours de formation sur place, avec également des cours à distance de pédagogie et de théorie. C’est presque une formation de pilote », raconte-t-il.
« Je partage régulièrement des photographies que j’ai prises dans la baie de Morlaix mais également partout en Bretagne, et je me suis inscrit depuis peu en tant qu’artiste-auteur pour pouvoir faire des tirages photographiques et les proposer au public », continue-t-il.
Six de ses tirages sont actuellement exposés au restaurant l’Abbesse au Diben, à Plougasnou, et sont disponibles à l’achat. Ils seront régulièrement complétés par de nouveaux tirages et de nouveaux paysages.
Pour Noël, il propose jusqu’au 24 décembre un jeu avec tirage au sort permettant à deux gagnants de recevoir un tirage soit du marché de Noël de Morlaix, soit de l’île Louet et du château du Taureau.
Pour jouer : facebook.com/skyartsproductionmorlaix ; Contact : 06 32 73 80 14, skyartsproduction.fr, ou info@skyartsproduction.fr
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Les deux auteurs, Patrick Virion et Christian Millet, ont dédicacé leur ouvrage, le 11 décembre, à la librairie Dialogues à Morlaix. | OUEST-FRANCE
Jeudi, en matinée, Patrick Virion, historien de l’art, et Christian Millet, architecte et président de l’association Patrimoine de Plougasnou, seront présents à la Maison de la presse de Stéphanie Le Troadec pour dédicacer leur ouvrage collectif Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiature, de la Belle Époque à aujourd’hui, paru aux éditions Skol Vreizh.
Nous avons consulté les documents
d’associations basées sur le littoral, de Locquirec à Roscoff. Nous avons
également collecté des informations auprès du musée départemental breton à
Quimper, ainsi que dans les ouvrages de l’historien Louis Le Guennec »,
rapportent les deux auteurs, qui ont aussi interrogé des habitants des
communes concernées.
Leur ouvrage permet, non seulement de découvrir les visiteurs célèbres qui sont venus en villégiature dans la région à l’époque, mais aussi les constructions que ces personnages ont pu y faire réaliser. Avec, à l’appui, de très nombreuses illustrations, dont certaines méconnues.
Jeudi, le matin. Maison de la presse, 17, rue Albert-Louppe.
Diaporama : https://youtu.be/PdZjGtQ7SeU
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Située au milieu des brigades maritimes de Brest et de Saint-Malo, celle de Roscoff (Finistère), est désormais opérationnelle. Un tout nouveau ponton accueille sa vedette de vingt mètres. Huit gendarmes maritimes auront différentes missions, dont les enquêtes en mer, comme pour les pollutions, les naufrages, la pêche illégale ou la lutte contre l’immigration irrégulière sur la Manche.
Le major Arnaud Leblais commande la toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime de Roscoff. Celle-ci est opérationnelle depuis octobre 2022. | OUEST-FRANCE
Le port du Bloscon accueille pour la première fois ce genre de navire. Une vedette côtière de 20 m appartient à la toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime. En réflexion depuis 1994 et après un projet avorté à Plougasnou, c’est finalement à Roscoff (Finistère) pour la partie intervention, et Saint-Pol-de-Léon pour l’administration, que les militaires de la Marine nationale ont jeté l’ancre.
Un positionnement stratégique situé à 65 nautiques des unités de Brest et 75 de celles de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). « Cela vient remplir un vide capacitaire dans la Manche. Cela permet aussi de réduire les délais d’intervention », insiste Olivier Lebas, préfet maritime et commandant en chef pour l’Atlantique.
La vedette Escaut date de 2006. Capable d’atteindre la vitesse maximale de 28 nœuds, elle peut couvrir jusqu’à 20 nautiques des côtes.
Pour accueillir la vedette de 20 m de la gendarmerie maritime, un tout nouveau ponton de 40 mètres a été créé au port du Bloscon, à Roscoff. | OUEST-FRANCE
Sept gendarmes maritimes, dont une femme, sont désormais sous le commandement du major Arnaud Leblais pour le fonctionnement de cette brigade. « Nous pouvons partir en mer jusqu’à quatre jours en autonomie. Notre secteur est vaste. Nous faisons des missions de surveillance maritime, des contrôles de bateau, du renseignement militaire des approches maritimes et des missions d’action de l’État en mer », énumère Arnaud Leblais.
Autre rôle aussi, moins connu, celui de « gardiens des zones Natura 2000, de la baie de Morlaix, de la réserve des Sept îles dans les Côtes-d’Armor », souligne le commandant de la gendarmerie maritime, Xavier Facquet. En effet, les militaires auront à leur charge les enquêtes en mer, comme les pollutions, les naufrages, la pêche illégale et les atteintes à l’environnement. Enfin, ils renforceront la lutte contre l’immigration illégale sur la Manche.
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La cour d’appel de Rennes a ordonné, mardi 6 décembre 2022, le démontage de la maison de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), située trop près du littoral. Les copropriétaires réfléchissent à un pourvoi en cassation.
L’avenir de la maison de Saint-Efflam est incertain depuis sa construction en 2012. Ce 6 décembre, la cour d’appel de Rennes a estimé qu’elle doit être démontée, confirmant une décision du tribunal de Saint-Brieuc en 2020. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Restera sur pieds, restera pas ? L’avenir de la maison en bois de
Saint-Efflam (Plestin),
feuilleton juridique qui agite le Trégor depuis une
dizaine d’années, vient de connaître un nouveau rebondissement : le
6 décembre 2022, la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement rendu en
février 2020 par le tribunal de Saint-Brieuc, ordonnant la démolition ou
le démontage de la maison […] ainsi que la remise en état du site tel qu’il
existait avant les travaux de construction
.
Les trois familles copropriétaires de cette maison secondaire ont un an
pour s’y conformer, faute de quoi elles devront s’acquitter d’une amende de
2000 euros par mois de retard […] pendant un délai de huit mois
à
l’issue duquel le dossier pourra être à nouveau statué par le juge de
l’exécution du tribunal judiciaire de Saint-Brieuc
. Elles doivent
également verser 2 000 € à chacune des trois associations qui avaient porté
l’affaire en justice : Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel
22.
Joint par téléphone, Fabien Jamois, l’un des copropriétaires, explique que
les familles sont abasourdies
par la nouvelle et se réservent
le droit de se pourvoir en cassation.On nous parle de démontage mais le
terme est biaisé, il laisse penser que l’on pourrait remonter la maison
facilement ailleurs. Ce n’est pas le cas, il s’agirait bien d’une destruction.
Pour les associations, c’est une victoire : depuis 2011, les militants
alertent sur la localisation de la maison, située dans la bande des 100 m à
compter de la limite haute du rivage. Dans son arrêt, la cour d’appel rappelle
que d’après le Code de l’urbanisme, les constructions peuvent être
autorisées dans les communes littorales en continuité avec les agglomérations
et villages existants […] mais en revanche, aucune construction ne peut être
autorisée, même en continuité avec d’autres, dans les zones d’urbanisation
diffuse éloignées de ces agglomérations et villages ».
Dans le cas de
la maison de Saint-Efflam, la cour d’appel a donc estimé qu’il s’agit d’une
zone d’urbanisation diffuse, où la maison n’aurait pas dû être construite.
Dans son arrêt, la cour rappelle que la construction de la maison a eu lieu
en 2012, alors que Plestin Environnement avait déjà lancé une action en
justice pour faire annuler le permis de construire. On peut nous accuser
de naïveté, d’imprudence, voire d’orgueil, mais nous n’avons jamais enfreint
la loi
, souligne Fabien Jamois. Nous avions un certificat d’urbanisme
qui disait que le terrain était constructible, un permis de construire, nous
étions totalement persuadés qu’il n’y aurait aucun souci.
De son côté, Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor, blâme l’ancien
maire qui n’aurait jamais dû délivrer le permis, c’est lui le premier
responsable.
Au lieu de ça, c’est nous, les membres des associations,
qui sommes jetés en pâture, désignés comme les méchants écologistes qui vont
mettre à la rue de gentilles familles. Mais nous les avons alertées 1 000
fois, elles ont persisté dans leur erreur, dans une voie sans issue.
« Nous faisons ça pour l’intérêt général. La loi vise à éviter la privatisation du littoral, à le préserver, mais elle sert aussi à prévenir la population qu’il faut se méfier de la montée des eaux. Ce problème va bientôt concerner de nombreuses maisons » , poursuit Yves-Marie Le Lay.
Le tribunal a d’ailleurs jugé les associations écologistes légitimes dans
leur demande : La cour estime que la construction litigieuse sur la
bande des 100 m, en violation de l’inconstructibilité des lieux, cause un
préjudice personnel et direct aux associations intimées, au regard de leur
objet social et des intérêts qu’elles défendent.
Les copropriétaires gardent l’espoir que les associations se satisfassentd’une
victoire judiciaire qui fera jurisprudence
et renoncent à demander la
démolition de la maison. Une solution qui n’est pas envisagée par Yves-Marie
Le Lay : On n’a pas ce pouvoir.
Une fois que la décision de
justice est tombée, elle est tombée, point. Et par ailleurs, je le redis, nous
avons klaxonné à de nombreuses reprises avant d’en arriver là. Aujourd’hui,
ils doivent assumer leurs actes.
Ordre du jour du prochain conseil municipal
La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le :
Jeudi 15 décembre 2022 à 18H00 à la Mairie
Ordre du jour :
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 13 octobre 2022
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire
FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Morlaix communauté : Fond de coopération et de solidarité territoriale 2022/2026
- Morlaix Communauté : Renonciation à la perception de la taxe d’aménagement
- Morlaix communauté : Participation de la commune sous forme de fonds de concours aux travaux d’investissement de gestion des eaux pluviales
- Morlaix communauté : Approbation du rapport de la CLECT du 10 octobre 2022 – Gestion des Eaux Pluviales Urbaines
- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2021 sur la qualité et le prix du service « Eau potable »
- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2021 sur la qualité et le prix du service « Assainissement et SPANC »
- Budget général - Décision modificative 2022-03
- Tarifs municipaux 2023
- Autorisation d’engagement des dépenses d’investissement préalable au vote du budget primitif 2022 pour le budget principal et les budgets annexes
- Adoption de la nomenclature budgétaire et comptable M57 à compter du 1er janvier 2023
- Recensement 2023 de la population : Recrutement et rémunération des agents recenseurs
- Création d’un poste permanent de gérant du camping municipal
- Modification du RIFSEEP
- Avenant à la convention de partenariat avec l’Ordre de la Libération
URBANISME, TRAVAUX
- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Rétrocession des parcelles par Finistère Habitat à la commune
- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Viabilisation Basse Tension-Eclairage Public-France Telecom – Convention financière avec le SDEF
- Aménagement de l’entrée sud du bourg - Demande de participation financière à Morlaix Communauté pour la mise en accessibilité des arrêts de car
- Classement de la parcelle CH 292 dans le domaine public communal
- Instruction des autorisations du droit des sols - Renouvellement de l’adhésion au service commun de Morlaix Communauté
- Vente de bois – Etangs communaux de Kerdrénan
ECONOMIE, TOURISME, CULTURE, PATRIMOINE
- Projet de médiathèque municipale : Adoption du Projet Culturel Scientifique Educatif et Social (PCSES) et autorisation de lancement d’une mission de programmation et d’assistance à maitrise d’ouvrage
ENVIRONNEMENT-PARTICIPATION CITOYENNE
- Mise en place d’un budget participatif et adoption de son règlement.
QUESTIONS ORALES
INFORMATIONS DIVERSES
https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/9-decembre-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal
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L’auteur Yves-Marie Le Lay a présenté une conférence à Plougasnou (Finistère), mercredi 7 décembre 2022, sur le thème des algues vertes. Selon lui, les plans algues vertes en vigueur déploient beaucoup d’efforts sans apporter de solution.
Yves-Marie Le Lay a tenu conférence à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
À lire aussi : Algues vertes. Une association bretonne estime que le nouveau plan de lutte est une « régression »
La responsable est une algue très fine, Ulva armoricana, qui n’a pas besoin de se fixer. Elle prolifère au large et s’accumule dans les baies où les marées la brassent et la déposent. Elle constitue des amas verts, puis blanchâtres qui pourrissent avec la chaleur en produisant de l’hydrogène sulfuré (H2S), responsable des odeurs fétides sur certaines plages mais aussi d’intoxications graves, car il se concentre en poches qu’un animal ou un promeneur peuvent percer. Seule cette algue est toxique, d’autres algues de couleur verte existent en abondance mais n’ont pas d’effets nocifs.
Ces marées vertes sont une menace pour la
santé publique, mais aussi pour la biodiversité, car le H2S s’infiltre
dans le sol et anéantit la vie animale en dessous, y compris dans des
réserves naturelles »,
déclare Yves-Marie Le Lay.
La première alerte a été émise en 1971 par
le conseil municipal de Saint-Michel-en-Grève,
continue Yves-Marie
Le Lay.Depuis 2008, il n’y a, selon moi, plus de doute quant au
danger pour l’environnement et les populations, comme le démontrent les
accidents animaux et humains.
L’auteur continue sa
conférence et aborde quelques points techniques : « Les
marées vertes apparaissent dès que la concentration en nitrates dépasse 10
mg/l d’eau et on mesure en moyenne 30 mg/l dans les rivières des
bassins-versants des huit baies bretonnes identifiées comme sujettes aux
marées vertes.
Et revient sur l’action
des pouvoirs publics : « Pour moi, les plans Algues
vertes mis en œuvre par les pouvoirs publics ne résoudront pas le problème
car, malgré des efforts importants, ils n’agissent pas sur la quantité de
nitrates déversée. Je suis convaincu que la seule mesure crédible est de
réduire le cheptel. Il reprend :
Deux chiffres résument la difficulté : les terres qui contribuent au
phénomène des marées vertes représentent à peine 7,5 % des terres
agricoles bretonnes, mais plus de 50 % de la production porcine française
»,
conclut Yves-Marie Le Lay.
À court terme, Yves-Marie Le Lay prépare la création d’une association de défense des victimes des marées vertes avec le soutien de Force 5.
À Perros-Guirec, l'idée d'une nouvelle porte de 12 m de largeur, pour un montant des travaux annoncé de 2,7 millions d'euros, a été validée lors du dernier conseil municipal.
La première ébauche du projet d'élargissement et d'automatisation de la porte du bassin à flot se chiffre à 2,7 millions d'euros HT. ©Archives Le Trégor
Par Jérémy Nédélec Publié le
À Perros-Guirec, le dernier conseil municipal du 17 novembre avait à débattre concernant l’avant-projet d’une nouvelle porte pour le bassin à flot.
Deux objectifs structurent cet avant-projet : agrandir la porte, et l’automatiser. L’incident qui s’était produit début janvier, et la taille (5,85 m) jugée trop étroite pour accueillir certains bateaux motivent le projet de repenser la porte, qui est aussi en « bien mauvais état », souligne Yannick Cuvillier, l’adjoint aux ports et aux activités maritimes, avec des problèmes d’étanchéité.
L’idée est donc de travailler sur une nouvelle porte de 12 mètres de largeur, de sorte à faciliter aussi les manœuvres. Le montant des travaux, études et aléas est estimé à 2 786 529 € HT.
« On fait ça pour 50 ans », dit Erven Léon, le maire. Les échanges se sont attardés sur la largeur pertinente de cette porte : 12 ? 10 ?
« Faire une porte de 10 mètres au lieu de 12 mètres représenterait une économie de 70 000 €. Je ne suis pas sûr que cela soit pertinent »
L’idée d’une porte de 12 m a été approuvée au conseil portuaire. La minorité a émis le souhait d’une commission d’étude avec les personnes compétentes à ce sujet. « Cet organe de consultation existe, c’est le conseil portuaire », a répondu Erven Léon.
Le projet a été validé, avec 6 voix contre et une abstention.
Publié le
Essor des bains de mer, recherche de l’exotisme… Depuis le milieu du XIXe siècle, le littoral de Roscoff à Locquirec (Finistère) a été le théâtre de nombreuses mutations architecturales et sociales. Patrick Virion, historien de l’art, et Christian Millet, architecte, ont coécrit l’ouvrage Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiatures de la Belle époque à nos jours, édité par Skol Vreizh.
Plage de Roch' Kroum à Roscoff. | CARTE POSTALE, COLL. PAT.
Difficile de l’imaginer aujourd’hui, mais au milieu du XIXe
siècle, il n’y a rien, ou presque, sur le littoral. « Il y avait
la grève, un lieu peu attractif, d’ailleurs, la plupart des bourgs sont
situés à quelques kilomètres de la mer ,
souligne
Christian Millet, coauteur avec Patrick Virion, de l’ouvrage sur les bains
de mer et villégiatures en baie de Morlaix, paru chez Skol Vreizh.
Scène de bain avant 1940. | COLLECTION MUSÉE VILLA MONTEBELLO, TROUVILLE-SUR-MER
Les préoccupations hygiénistes donnent au littoral breton une autre dimension pour accueillir et satisfaire la haute société parisienne avide de plaisirs iodés, de divertissements et d’exotisme. « La création d’une station de thérapie balnéaire à Roscoff est prémices d’un essor touristique qui se développe avec les premières pensions de familles et les hôtels de grand confort. »
Infatigables, professionnels et passionnés, les auteurs ont eu un plaisir fou à dénicher les perles rares, souvent méconnues, mais méritant d’être publiées.
Baigneurs et cabines à Saint-Jean-du-Doigt. | COLLECTION PATRIMOINE DE PLOUGASNOU
Des scènes de bain pittoresques à Roscoff ou de familles en balade à Carantec et Plougasnou, de séminaristes en goguette sur la passerelle de la pointe de Primel, de baigneurs devant les cabines à Saint-Jean-du-Doigt, ou encore montrant l’arrivée du courrier à Locquirec… Et aussi plein de reproductions de peintures et dessins comme celui représentant le petit Charles Le Goffic (poète mort en 1932), sur les genoux de l’écrivain Alexandre Dumas.
La recherche de la vue est à l’origine de la conquête du littoral. « Elle se fait parcelle par parcelle, maison par maison, non pas par l’intermédiaire de plans d’urbanisation comme ce fut le cas à La Baule, détaille Patrick Virion. Les gens y font construire des maisons de ville, généralement déformées pour profiter du paysage. Les familles s’y déplacent avec leurs domestiques. »
Peintre à Primel en 1897. | COLLECTION PATRIMOINE DE PLOUGASNOU
Les premières maisons comportent des éléments de toutes sortes, « On observe ensuite un glissement vers le régionalisme. »
4. Pour en savoir plus sur la baie de Morlaix, refuge des femmes libres
Dans cet ouvrage, on apprend que Liane de Pougy, une courtisane de la Belle Époque, et célèbre pour sa beauté, séjourna au Clos-Marie à Roscoff. La célèbre couturière, Nina Ricci, surnommée la Dame blanche, remodèle la villa Kerjannic sur la rivière de Morlaix. Dans les années 1930, Mélanie de Vilmorin, richissime et excentrique veuve, loue le château du Taureau qui devient alors le théâtre de parties fines.
Venir à Roscoff, Carantec, Plougasnou ou Locquirec, c’est mettre ses pas dans ceux d’illustres personnages qui séjournèrent ici.
Patrick Virion, historien de l’art, et Christian Millet, architecte, coauteurs de l’ouvrage « Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiatures de la belle époque à nos jours », édité par Skol Vreizh. | OUEST-FRANCE
Riches industriels, hommes politiques, écrivains et peintres, les auteurs ont dressé une liste non exhaustive de près de 250 personnalités. « Georges Méliès réalisa des croquis de Primel qui servirent de décors dans ses films », raconte Christian Millet.
Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiature, de la Belle Époque à aujourd’hui, éditions Skol Vreizh. 20 € chez skolvreizh.com
Plougasnou. Une petite balade dans la nature.
Montage photos pyb29
"Découverte de la biodiversité de la vallée de Tromelin et de l’estuaire du Diben en compagnie d’un groupe d’étudiants en BTS GPN de Suscinio, dans le cadre d’un projet tutoré par la mairie.
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Les responsables des ports communal et concédé de Trébeurden (Côtes-d’Armor) ont rencontré les plaisanciers, mercredi 16 novembre 2022, à l’occasion du CLUP (Comité local des usagers du port). L’occasion de présenter les bilans, perspectives et d’annoncer les futurs tarifs. Une trentaine de personnes ont assisté à la séance.
Guillaume Le Guen et Dominique Bernabé ont présenté les bilans des ports, communal et concédé. | OUEST-FRANCE
Nous avons encore enregistré une baisse des effectifs, déplore Guillaume Le Guen, conseiller délégué en charge des ports, qui tente d’expliquer cette érosion à l’occasion du CLUP (Comité local des usagers du port), qui se tenait jeudi.
Notre clientèle vieillit : certains arrêtent, d’autres rejoignent le port concédé pour plus de sécurité. La présence des cales fait aussi que beaucoup de petits bateaux sont mis à l’eau sur remorque.
Toujours est-il que le déficit financier se creuse, cette année encore,
de 10 000 €. Nous avons réussi à le limiter grâce à la subvention
Covid en 2021, et en faisant basculer, en 2022, 60 % du salaire du maître
de port sur le budget communal. La suppression de plusieurs mouillages a
permis aussi de limiter les frais de maintenance.
Cette année,
Guillaume Le Guen, malgré l’inflation
, s’en tiendra au plan
prévu, et proposera au conseil portuaire d’appliquer une hausse de 7 % des
tarifs.
un ressenti satisfaisant
Du côté du port concédé, le discours est plus optimiste :
nous avons enregistré une nouvelle augmentation. Près de 600 bateaux sont
désormais amarrés sur les pontons à l’année, et 130 en saison
,
comptabilise Dominique Bernabé, directrice du port. Avec toutefois une
déception récurrente : Le manque de grosses unités. La grande
majorité des locations concerne des bateaux de mois de 7 mètres
.
Après avoir proposé une augmentation de 4 % des tarifs, la directrice
revient sur l’enquête de satisfaction réalisée auprès de l’ensemble
de nos clients
. Elle fait part d’un résultat positif : Le
ressenti de tous est satisfaisant, concernant l’accueil et le travail de
l’équipe portuaire
.
Quelques remarques plus négatives sont toutefois adressées par les
plaisanciers : problématique récurrente au niveau du stationnement
des automobiles, le procédé actuel ne donne pas satisfaction
.
Rayonnement du wifi, vétusté des sanitaires, vitesse excessive des bateaux
dans le bassin, comme dans le chenal
, absence ou presque
d’activités commerciales à proximité du port, sont aussi montrés du doigt.
Dominique Bernabé conclut en présentant les projets en cours ou futurs
prévus par les responsables du port : Remplacement de la cuve de la
station d’avitaillement, dragage des fonds près des pontons F et G, et à
la cale sud, acquisition d’une pompe d’aspiration des eaux usées des
navires
, sans oublier un sujet qui lui tient à cœur :
progresser concernant la gestion environnementale
.
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La somme dédiée est énorme : 250 millions d’euros. Et les chantiers qui l’attendent tout autant. Lundi 14 novembre 2022, les élus de Morlaix Communauté ont voté deux schémas directeurs, l’un pour l’eau potable, l’autre pour l’assainissement. On vous explique ce que ça implique.
Fournir de l’eau potable à tous et préserver la qualité de l’eau de la baie de Morlaix sont deux des enjeux des nouveaux schémas directeurs votés lundi 14 novembre 2022 lors du conseil communautaire de Morlaix Communauté. | OUEST-FRANCE
À l’échelle de Morlaix Communauté, pour l’eau potable, on compte 1 860 km de réseaux, dont 70 % datent des années 1970 à 1980. « Nous avons des matériaux qui on fait leur temps », glisse Guy Pennec, vice-président en charge du grand et petit cycle de l’eau. Concernant l’assainissement, c’est 672 km de réseaux, avec 21 stations d’épuration. Afin de garantir un accès « pour tous à une eau de qualité », explique le vice-président, il est essentiel d’entretenir les réseaux d’eau potable, de les moderniser. C’est également vrai pour les structures assurant l’assainissement, car des fuites peuvent dégrader le milieu naturel.
L’investissement voté le 14 novembre 2022 par le conseil communautaire sur l’eau potable et l’assainissement va s’étaler sur 20 ans. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Pour plusieurs raisons. Au sein de l’intercommunalité, « huit communes » sont déjà frappées par des interdictions temporaires d’urbanisation sur certaines zones, justement en raison de l’état du réseau d’assainissement. Il est donc impératif d’effectuer des travaux, pour pouvoir accueillir de nouveaux habitants et éventuellement de nouveaux acteurs industriels. Pour cela, il faut s’assurer que l’eau soit consommable et protéger le milieu naturel. Guy Pennec ajoute : « Si on a un usage parcimonieux de l’eau, on l’aura aussi sur les eaux usées. »
Les tarifs de l’eau potable et de l’assainissement vont changer, mais pas de la même façon pour tout le monde. L’idée est d’égaliser le prix à l’échelle de la collectivité, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, puisqu’on « compte une vingtaine de tarifs sur le territoire, actuellement », précise Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté. En moyenne, l’augmentation sera de 2,4 % par an sur la facture d’eau potable, sur la période 2022-2041. « La facture moyenne de 75 m3 d’eau passera de 195 € TTC en 2022 à 299 € TTC en 2041, hors inflation », détaille Guy Pennec. Pour l’assainissement, cette augmentation sera de 2,8 % par an. Les habitants verront les premiers changements à partir de janvier 2023. Idéalement, d’ici 12 ans, tous les citoyens de la communauté de communes paieront le même prix pour ces services.
Pour accompagner et amortir une partie des effets de la convergence tarifaire, Morlaix Communauté a décidé de doubler le budget alloué à l’aide au paiement des factures. Une enveloppe de 60 000 € est désormais dédiée.
Pour le schéma directeur concernant l’eau potable, d’ici 2041, 148 560 674 € vont être investis, soit plus de 7 millions d’euros par an. Le principal poste de dépense sera le renouvellement et l’extension des réseaux (79,3 millions d’euros), puis, la sécurisation des réseaux (21,2 millions d’euros)
Concernant le schéma directeur pour l’assainissement, c’est 101 307 480 € qui vont être dépensés en 20 ans, environ. Là aussi, le renouvellement et l’extension des réseaux arrivent en tête, avec 52,4 millions d’euros. Le deuxième poste de dépense (22,7 millions d’euros), sera consacré à la lutte contre les déversements. Pour financer le tout, Morlaix Communauté a contracté un emprunt sur 50 ans.
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Les travaux du GR34 et de renforcement du cordon dunaire au Roguennic, à Cléder (Finistère), se sont terminés en décembre 2021. La mairie se félicite de la réalisation, qui n’a pas bougé d’un poil depuis, et donc remplit pleinement sa mission. En décembre 2022, elle devrait planter 15 000 nouveaux oyats pour donner un coup de pouce supplémentaire à la dune.
À Cléder, les travaux se sont achevés en décembre 2021, plus de 25 000 oyats ont été plantés pour maintenir la dune et éviter son recul face à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE
« Depuis un an, on peut dire que c’est un vrai succès », se félicite Gérard Daniélou, maire de Cléder (Finistère). Il y a quasiment 12 mois, ce dernier concrétisait un vieux dossier présent sur sa table depuis 2008 : le chantier pour consolider un cordon dunaire. La dune, située entre Ode an Denved et Roguennic, était sacrément fragilisée à cause des piétinements du GR34.
Les rochers ont été stabilisés et repositionnés au niveau du Roguennic, à Cléder. Ici pendant le chantier, fin 2021. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Pendant quatre mois, des enrochements ont été repositionnés sur 600 m et 25 000 oyats ont été plantés derrière la dune. Les racines de ces derniers permettent de maintenir la dune en place. Enfin, le sentier côtier, a été reculé de trois mètres. Des travaux qui pressaient, aussi, face à l’enjeu de la montée des eaux.
« Sur un fort coefficient de marée, il y a ce qu’on appelle un phénomène de surcote atmosphérique. On peut gagner un mètre sur la dune. Et un mètre supplémentaire à cause du réchauffement climatique. Dans ce cas-là, la mer passe au-delà et parvient aux habitations. Sans travaux, on pourrait se trouver avec un Xynthia bis », insistait alors Christophe Stewart, d’A & T Ouest, maître d’œuvre du chantier.
Les enrochements n’ont pourtant pas toujours la cote. Mais pour la municipalité, « c’était indispensable, rappelle Jean-Noël Edern, adjoint à l’urbanisme. Tout a été validé en préfecture, il fallait trouver une solution pour limiter l’érosion de la dune. Les rochers n’ont pas bougé depuis. C’est vrai que nous n’avons pas connu depuis d’épisode de tempête couplé à des grandes marées. On espère que les enracinements des oyats seront suffisamment profonds pour que, quand cela survient, ils fassent leur effet et maintiennent la dune. »
Concernant ces fameuses plantes, la mairie ne compte pas s’arrêter là. Elle prévoit d’en planter 15 000 nouveaux, courant décembre. En tout, il y en aura donc 40 000.
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On le sait, l’eau grignote la côte et monte. Dans le pays de Morlaix (Finistère), plusieurs communes sont concernées, à plus ou moins long terme. Face à cela, les élus tentent de s’adapter.
La route du port, à Plouezoc’h (Finistère) fait partie des points sensibles face à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE
« Dans cinquante ans, certaines projections montrent que Barnenez deviendrait une île », souffle Daniel Guézennec. Des scénarios qui semblent inimaginables pour l’adjoint chargé du littoral de Plouezoc’h (Finistère). Pourtant, l’enjeu de la montée des eaux touche aussi sa commune, qui a la particularité de n’avoir que des grèves, pas de plages. « La falaise a déjà reculé, ça se voit. Les anciens habitants nous le font remarquer. On est très exposés à l’érosion », enchérit Brigitte Mel, la maire.
Comment anticiper ce futur proche, où les contours d’une ville ou d’un village peuvent complètement évoluer ? « C’est un sujet qui nous intéresse évidemment, avec tout le flou que cela comporte, poursuit l’édile. Nous sommes une commune littorale et le plan local d’urbanisme intercommunal nous pousse à configurer l’habitat dans le centre. Des habitats disséminés sur la côte, c’est passé. » La priorité du mandat, c’est donc la redynamisation du bourg. « On a acheté du foncier pour créer le lotissement du Stérec et ses 37 maisons. On projette de continuer ainsi. »
Brigitte Mel, maire de Plouezoc’h, avec son premier adjoint chargé du littoral, Daniel Guézennec. | OUEST-FRANCE
Certains points noirs ont déjà été identifiés, comme la route du port, au Dourduff, où les maisons sont près de la mer. Une installation avec enrochements a été choisie, « mais lorsqu’elle a été réhabilitée, on a ouvert des portes pour laisser passer l’eau et éviter l’effet de choc », continue la maire. D’autres travaux y sont envisagés, mais la partie portuaire appartient au Domaine public maritime.
Autre endroit sensible : Kerarmel et la Palud du même nom, où se trouvent quelques habitations. Sur la question du relogement des habitants côtiers lésés, les deux élus misent, peut-être, sur « la réhabilitation ou le rachat des maisons du bourg ».
Du côté du Léon, la commune de Carantec est elle aussi concernée par ces problématiques. Elle fait même partie, tout comme Plougasnou, Saint-Martin-des-Champs et Locquirec, des 126 communes désignée par le gouvernement, en avril 2022, « dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l’érosion du littoral ».
Communes devant s'adapter en priorité à l'érosion du littoral
Pour ces communes, des études sur les risques à 30 ans, puis à 100 ans vont être menées. Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, indique : « ça m’intéresse, avant d’entreprendre des travaux. J’attends beaucoup de cette étude ». Pour Alban Le Roux, 1er adjoint à Carantec, « cela va permettre d’identifier avec plus de précisions les endroits qui seront concernés. On en connaît déjà certains, il y en a peut-être d’autres ».
Au niveau de la Chaise du curé, à Carantec (Finistère), le paysage pourrait se modifier dans les prochaines années. | OUEST-FRANCE
À Carantec, c’est notamment « l’île Callot et la Chaise du curé », explique-t-il. Pour ces deux zones, l’action de l’eau est clairement établie : « en dessous de la Chaise du curé, l’eau grignote la roche, et pour Callot, on sait qu’un jour, l’île sera certainement coupée en deux ». Alors, la municipalité active différents leviers, même si tout ne dépend pas d’elle. Sur l’île par exemple, « on essaie de canaliser les cheminements, de sanctuariser certaines zones. L’isthme, au bas de la chapelle, a été sécurisé avec de petits poteaux. On sait que c’est un endroit très sensible à l’érosion et à l’augmentation du niveau de la mer », détaille-t-il.
Alban Le Roux, 1er adjoint à Carantec (Finistère), fait le point sur les actions de la commune face à l’érosion du littoral et à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE
En raison de l’érosion et de la montée de l’eau, à Carantec (Finistère), l’île Callot pourrait un jour être séparée en deux. | OUEST-FRANCE
Au niveau de l’immobilier, sur l’île, il est désormais impossible de construire, ni même de faire des extensions. Sur le continent, la commune est « sur une politique de préemption, en faisant appel à l’établissement public foncier, pour nous accompagner », explique Alban Le Roux.
Tout l’enjeu, pour ces villes et les différents acteurs impliqués, est de prendre les bonnes décisions aujourd’hui, pour vivre sereinement demain.
Morlaix communauté. Réunion du comité de pilotage du port de Primel-Diben
Morlaix Communauté a invité cet après-midi les associations parties prenantes (limités à une personne par association) à participer à un comité de pilotage pour la réalisation du volet les "infrastructures portuaires". Malgré les avertissements des associations (l'APPBS, l'ARAP, Force5), le service littoral de MX CO propose de réaliser une cale au fond de l'Anse de Primel en pleine zone humide reconnue en appel au Tribunal de Nantes. C'est du foutage de gueule ! N'y aurait-il pas là conflit d’intérêt ?
Économisons l'argent du contribuable, il y a une aire de carénage sur le port de Roscoff où certains bateaux de Primel se refont déjà une beauté : Port de plaisance de Roscoff Bloscon Aire de carénage
RAPPEL
Nouveauté, dans l’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère) : le poste de ravitaillement en carburant doit être installé au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui donnerait un indice sur l’implantation de la future aire de carénage. Deux associations protestent.
L’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben continue de faire des remous, à Plougasnou (Finistère). Un comité de pilotage va être créé, avec la commune, les professionnels, les financeurs, les riverains ou encore les associations.
Marc Rousic, conseiller chargé du littoral pour Morlaix communauté, a rencontré les associations pour un petit port breton sympa (APPBS) et les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP).
Or, celles-ci ont appris que le poste de ravitaillement en carburant serait positionné au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui indiquerait le potentiel endroit de la future aire de carénage. Les deux associations y sont formellement opposées, puisqu’il s’agit d’une « zone humide très riche en biodiversité, et répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement ».
Les associations demandent à Morlaix communauté de « surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage ».
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Secrétaire de l’agence Ouest-France de Morlaix de 1976 à 2014, Marie-Pierre Tréguier est décédée mardi 1er novembre 2022. Pilier du journal pendant trente-huit ans, elle a marqué la vie de la rédaction de son caractère bien trempé, de son humour et de sa bonne humeur.
Marie-Pierre Tréguier a assuré le secrétariat d’Ouest-France Morlaix pendant trente-huit ans. Retraitée depuis 2014, elle est décédée des suites d’une maladie, mardi 1er novembre. | ARCHIVE
« C’était une figure de Ouest-France », résume sobrement Dominique Kerriou, correspondant local de Morlaix (Finistère). Il fait référence à celle qui était l’incontournable occupante du secrétariat de la rédaction, quand elle était encore située rampe Saint-Mélaine. Marie-Pierre Tréguier, qui a été à ce poste de 1976 à 2014, est décédée mardi 1er novembre 2022. Malade, elle était âgée de 68 ans.
Pilier de la rédaction, « Marie » a vu défiler les journalistes et travaillé avec une douzaine de chefs de rédaction. « C’était une vraie camarade, qui avait toujours le mot pour rigoler tout en restant sérieuse au travail. Elle aimait beaucoup aller se baigner à la plage de Saint-Jean-du-Doigt », poursuit Dominique Kerriou.
En trente-huit ans de carrière, cette mère de jumeaux et mamie de deux petits-enfants, a connu un grand nombre d’évolutions techniques au sein du journal. De la machine à écrire à l’ordinateur, du « hors sac » pour transmettre les photos à Rennes à la photo numérique instantanée…
Derrière son bureau, nombreux sont les lecteurs et les anonymes à s’être arrêtés discuter. « Tout le monde l’appréciait, c’était une oreille et un regard fin. Elle était très psychologue et très empathique », salue Françoise Le Borgne, journaliste à la rédaction jusqu’en 2011.
Pour chacun, Marie s’est montrée attentive, patiente et concernée. « C’était une femme épatante, qui prenait toujours le bon côté de la vie, décrit Aude Kerdraon, secrétaire de 1994 à 2010, aujourd’hui reporter d’édition du secteur de Landerneau. Marie-Pierre avait un profond respect pour les gens. Elle distribuait ses conseils d’une manière directe, aidait toujours à prendre du recul. Et toujours avec la banane. Une vraie battante, quoi. »
D’un naturel rieur et protecteur, dotée d’un caractère bien trempé, Marie-Pierre Tréguier était un moteur, une référence, pour les journalistes comme pour les correspondants locaux. Beaucoup sont devenus des amis. Ouest-France exprime à sa famille et ses proches ses plus sincères condoléances.
Plougasnou. L'aire de carénage refait surface
Port de plaisance de Roscoff Bloscon Aire de carénage
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Romain Labrassine vient d’ouvrir « Au goût du monde » à Saint-Jean-du-Doigt et propose des plats des cuisines du monde avec des ingrédients locaux.
Romain Labrassine devant le restaurant « Au goût du monde » | OUEST-FRANCE
Romain Labrassine vient d’une famille de restaurateurs : ses parents tiennent le restaurant « l’Abbesse », au Diben, et son frère est établi près de Dinant, en Belgique.
Ce Belge de 24 ans a vécu quinze ans à Plougasnou. « Je me suis destiné un temps à être infographiste, dit-il. Le virus de la cuisine et de la restauration m’a pris en travaillant avec mes parents, en cuisine, puis j’ai acquis de l’expérience en salle avec mon frère, avant de me sentir prêt à m’installer. Un bon emplacement est apparu à Saint-Jean-du-Doigt, avec un appartement tout proche pour me loger. »
Le restaurant « Au goût du monde » est situé place du Père-Robert-Le-Meur, à deux pas de l’enclos paroissial, dans un local loué par la commune, qui a fait récemment installer une hotte pour la cuisine. La décoration est moderne et chaleureuse, avec des éléments évoquant le voyage.
« Je souhaitais présenter une offre originale, et la diversité des restaurants et des cuisines qu’on peut trouver dans les villes belges m’a orienté pour proposer des plats des cuisines du monde : Gréce, Inde, Thaïlande, Japon, selon les produits et l’inspiration, continue-t-il. Je les prépare avec des ingrédients locaux en m’approvisionnant auprès des maraîchers et des pêcheurs de Saint-Jean et de Plougasnou, et avec des fournisseurs bretons pour les autres produits. »
Romain Labrassine précise que les épices et le piment sont dosés modérément pour que les plats gardent leur personnalité sans emporter le palais, et qu’une option est toujours prête pour les végétariens. Le restaurant est ouvert midi et soir du mercredi au dimanche.
Contact : www.au-goutdumonde.fr, 02 98 24 40 53.
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Le comité du pays de Morlaix pour le logement organise une manifestation pour l’accès au logement samedi. Éric Grall, maire de l’île de Batz, fait le point sur la situation et évoque des solutions.
Sur l’Île-de-Batz, la pression immobilière est déjà présente. Les prix sont élevés, ce qui ne facilite pas l’arrivée de nouveaux habitants, notamment les jeunes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Au niveau du logement, quels sont problèmes sur l’île ?
Sur l’île, il y a environ deux tiers de résidences secondaires. Souvent, lorsque des biens se vendent, les gens les achètent pour des résidences secondaires. On rentre dans des prix assez incroyables, autour de 7 000 € ou 8 000 € le m2. Sur l’île, nos principaux actifs ont des emplois liés à la mer, l’agriculture ou le tourisme. On n’est pas dans des salaires qui permettent d’acheter ça.
Parmi les propriétaires de résidence secondaires qui ne louent pas à l’année, qu’est-ce qui les retient ?
Souvent, ceux qui ont des gîtes ou louent de manière saisonnière accueillent aussi leur famille durant certaines périodes. J’en connais qui seraient prêt à louer à l’année, mais comme ils souhaitent héberger leur famille, ne le font pas. Ce ne sont pas des sujets simples. Ce sont des cas particuliers qui, quand on les empile, donnent la situation qu’on a aujourd’hui.
À l’échelle de la commune, que pouvez-vous faire ?
On essaie de trouver des solutions pour l’accession à la propriété. L’approche qui retient le plus l’attention, c’est celle avec les Offices fonciers solidaires (OFS), avec un bail réel solidaire. L’idée, c’est que l’OFS achète le terrain. Celui qui construit une maison ou un immeuble, ou achète, est propriétaire du bâti, mais pas du terrain. Il paye son bâti, et pour le terrain, il aura un loyer assez modeste. Ça permet d’abaisser le coût d’accession à la propriété. Avec ce système, les gens ne peuvent acheter qu’une résidence principale. Enfin, le prix de revente du bien est fixé à l’avance, il suit l’indice de la construction chaque année, ce qui évite la spéculation. C’est un dispositif extrêmement puissant, qui doit être bien encadré.
Est-ce que cette option est envisagée sur l’île ?
Ici, on suit quelques dossiers qui pourraient nous permettre de lancer des opérations similaires. Notre projet, c’est de compléter ce qu’on a déjà par une opération de ce type-là. On pense à quatre ou cinq logements en accession, via ce dispositif.
Quelles autres solutions peuvent être mobilisées ?
Un amendement a été voté ces derniers jours, dans le cadre de la loi Finance. Il permettrait, dans des zones dîtes tendues de moins de 50 000 habitants, d’augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Ça permettra de créer un revenu additionnel aux communes, qui serait utilisé pour des projets en faveur du logement à l’année.
La situation des îles est particulière, mais les tensions sur le logement guettent aussi les communes du continent…
Je pense que nos députés commencent à comprendre que la pression au niveau du logement sur les îles est simplement en avance par rapport aux autres communes. Ça va leur arriver aussi. La différence, par rapport à nous, c’est que les actifs peuvent encore acheter un peu moins cher, à l’intérieur des terres.
Modifié le Publié le Gaëlle COLIN
Erwan Martin était porté disparu depuis le 16 octobre 2022, à Plougasnou (Finistère). Le corps du jeune homme, domicilié à Morlaix, a été retrouvé dans les roches, à Port-Blanc, à Plougasnou, là où son véhicule était stationné. Depuis plusieurs jours, sa famille, des proches et de nombreux bénévoles sillonnaient inlassablement la côte.
Le corps de la victime a été rapatrié sur la cale du port du Diben, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Une vedette SNSM, un canot des pompiers et des gendarmes se sont déplacés sur les lieux pour rapatrier le corps. L’identité d’Erwan Martin a été confirmée par les gendarmes.
Le corps a ensuite été transféré vers l’institut médico-légal de Brest, afin de mener une autopsie. Elle permettra de préciser les circonstances du décès du jeune homme.
La gendarmerie s’est rendue au camping de Locquirec pour rencontrer les proches et la famille présentes sur place. C’est à cet endroit que la base de recherches avait été installée.
La victime, âgée de 20 ans et domiciliée à Morlaix, était activement recherchée depuis dimanche 16 octobre 2022. C’est depuis cette date qu’Erwan Martin a cessé de donner des nouvelles, alors qu’il était parti pêcher à pied. Sa voiture avait été retrouvée, dans un premier temps, stationnée au parking de Port-Blanc. Un sac contenant ses affaires avait été, lui, repêché dans l’eau.
Une enquête a depuis été ouverte par la gendarmerie de Plougasnou, et les recherches se poursuivaient. De son côté, la famille et l’entourage du jeune homme, essentiellement originaires de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) s’étaient organisés pour sillonner le secteur, à pied et en barque.
On a besoin d’yeux, de bras, de pieds, pour ratisser tous les environs et trouver Erwan », décrivait son entourage sur le groupe Facebook créé en ce sens. Encore ce lundi 24 octobre au matin, des plongeurs annonçaient leur sortie en mer pour donner un coup de main, du côté de l’Aber-Wrac’h, à Landéda.
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L’ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac était depuis 2020, conseiller communautaire à Morlaix Communauté. Jean-Jacques Aillagon a annoncé officiellement sa démission de l’Agglo lors du conseil municipal de Plougasnou, jeudi 13 octobre 2022. Il reste cependant élu dans la commune.
Jean-Jacques Aillagon a démissionné de ses fonctions de conseiller communautaire à Morlaix communauté. | ARCHIVES THOMAS BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE
« Il n’y a aucun désaccord », précise d’emblée Jean-Jacques Aillagon, contacté par téléphone. L’ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac a officiellement annoncé son retrait de Morlaix Communauté, lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère), jeudi 13 octobre 2022.
Ce dernier était conseiller communautaire depuis 2020, et suivait de près les dossiers culturels de l’Agglo. Il reste cependant élu au conseil municipal de Plougasnou.
« J’ai une surabondance d’activités, entre le professionnel à Paris, le dossier de candidature à l’Unesco des enclos paroissiaux et le conseil municipal : je n’avais plus assez de temps pour me consacrer pleinement à cette mission de conseiller communautaire. Mais je reste totalement disponible s’il faut sur les questions culturelles de l’Agglo. Notamment le musée de Morlaix, qui m’est cher. »
Il sera donc remplacé par Hervé Le Ruz à Morlaix Communauté. Il est actuellement premier adjoint à Plougasnou.
Merci.
« Quelles ressources du Pays de Morlaix pour surmonter les enjeux et défis d'aujourd'hui et de demain ?
Photos pyb29
La soirée débat organisée par le Conseil de Développement du Pays de Morlaix s'est déroulée jeudi soir à la CCI de Morlaix. Les intervenants et le public ont pu échanger librement durant toute la soirée animée par Christophe Boucher de Tébéo.
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Henri Billon, Jean-Paul Vermot et Jacques Edern, du Pays de Morlaix. | OUEST-FRANCE
Le Pays de Morlaix naissait il y a vingt ans. Lundi, lors d’un
rassemblement des 59 maires qui le compose, les élus ont décidé de faire de
cette date, un moment charnière. Nous fêtons les vingt ans de cette
entité territoriale, créée par Adrien Kervella, ancien maire de
Saint-Pol-de-Léon et Georges Tigreat, ancien maire de Landivisiau
,
souligne son président Jean-Paul Vermot (Morlaix).
L’une des décisions prises lors de cette conférence : Le lancement
du premier Schéma de cohérence territoriale (Scot)
, poursuit-il.
Que permettra ce Scot ?
Dans ce contexte de crise, le Scot va permettre de créer une
synergie pour faire avancer le pays, et donner l’envie d’y venir, d’y
travailler et d’y rester
, explique Henri Billon, vice-président
(Landivisiau).On sort là des considérations politiques.
Les gros volets du Scot concernent la gestion des espaces et de l’urbanisme, l’agriculture et le tourisme.
Pour quels enjeux ?
Dès mars 2023, la conférence nationale définira le nombre d’hectares à
urbaniser. 9 500 ha en dix ans pour toute la Bretagne
, détaille
Jacque Edern (Haut Léon Communauté). Nous devrons être très précis dans
nos objectifs. Pour la première fois, le Scot comprend une partie maritime sur
les premiers milles nautiques, c’est important pour l’éolien. Côté énergies,
chaque création de parking devra être équipée de panneaux énergétiques.
Le Scot devra être prêt au 31 décembre 2025, c’est un enjeu
considérable !
.
Modifié le Publié le
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’à l’horizon 2100, la mer aura gagné environ un mètre si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites. En Bretagne, la loi oblige désormais 41 communes à adapter leur politique d’urbanisme à l’érosion du littoral. Alain Hénaff, géomorphologue à l’université de Bretagne occidentale (UBO), explique pourquoi il faut parler « de ce qu’il adviendra des constructions de l’homme » dans les zones exposées.
Jour de tempête dans le port de Lomener à Ploemeur (Morbihan). | ARCHIVES OUEST-FRANCE/THIERRY CREUX
Alain Hénaff est enseignant-chercheur à l’université de Bretagne occidentale (UBO). Ce spécialiste de géomorphologie littorale a travaillé notamment sur les programmes de recherche Osirisc et Osirisc + destinés à mieux connaître les risques côtiers. Ces travaux ont permis de créer un observatoire intégré des risques côtiers d’érosion submersion et l’application OSI de cartographie en ligne. Il a donné une conférence, mercredi 12 octobre 2022, à Lancieux (Côtes-d’Armor), sur les risques d’érosion du trait de côte et de submersion marine en Bretagne. Il explique pourquoi les travaux de digue ou d’enrochement « ne sont pas toujours la panacée » face à l’érosion du trait de côte.
La baie de Lancieux fait partie de dix sites pilotes français retenus pour tester une gestion souple du trait de côte dans cette zone reconnue vulnérable depuis 2015. Objectif : rendre progressivement plusieurs hectares à la mer, sur ce site poldérisé dont le conservatoire naturel du littoral est en partie propriétaire.
41 communes bretonnes devront adapter leur politique d’aménagement à l’érosion du littoral. | INFOGRAPHIE OUEST-FRANCE
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’à l’horizon 2100, la mer aura gagné environ un mètre si nous ne réduisons pas les émissions de gaz à effet de serre. Vous confirmez ?
Ce sont ces données que nous utilisons pour travailler. Il s’agit d’une élévation de 2 à 3 mm par an à l’échelle mondiale, en fonction des endroits. Nous essayons de voir quels seront les impacts sur les littoraux bien que ce soit difficile de l’imaginer. Un littoral n’est pas fait d’un substrat rigide. C’est difficile de dire comment un cordon de galets, une plage ou une falaise vont se comporter dans l’avenir.
Le géomorphologue brestois, Alain Hénaff : « On a longtemps cru que la mer allait régénérer notre stock de sable, héritage de la période périglaciaire, mais le stock s’est épuisé. » | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Lire aussi : EN IMAGES. Montée des eaux : quel visage aura la Bretagne en 2100 ?
En 2020, une carte du groupe de réflexion Climate Central montrait les zones exposées au risque de submersions fréquentes, en fonction de différents scénarios de montée des eaux. Selon ces simulations, certains endroits de la Bretagne seraient rayés de la carte comme l’île de Saint-Cado (Morbihan). Vous paraissent-elles fiables ?
Ces simulateurs donnent une image de la situation en 2 100 avec les littoraux actuels. Or, ces derniers vont se modifier. Avec l’élévation du niveau de la mer, une dune peut progresser à l’intérieur des terres ou se rompre brutalement. Les phénomènes météo interviennent aussi. Nous n’avons pas les moyens de prédire la modification du régime des houles, les tempêtes et l’urbanisation qui fait évoluer un trait de côte. Ces simulations ont un intérêt : elles font réfléchir les gens. Mais à raison de 3 mm par an, on a des décennies pour s’adapter.
Lire aussi : CARTE. Quelles sont les 126 communes classées prioritaires face à l’érosion côtière ?
Le Bureau de recherches et de géologie minière (BRGM) a dressé une carte des zones exposées à l’élévation du niveau de la mer à marée haute avec des données topographiques plus précises. Même si la Bretagne est moins exposée que d’autres régions, cette carte montre les points les plus vulnérables : Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), l’Ile-Tudy (Finistère), la presqu’île de Gâvres (Morbihan), certains endroits du golfe du Morbihan, du Finistère sud, la Ria d’Etel… Combien de Bretons sont-ils menacés ?
En France, 850 000 personnes vivent en zones basses. En Finistère, plus de 9 500 personnes sont concernées par les risques submersion. Sur l’Ile-Tudy, à Saint-Malo, à Gâvres, ce sont des menaces bien marquées et la prise de conscience est déjà là.
La difficulté est de faire prendre conscience aux habitants et aux gestionnaires que le littoral est mobile. Le trait de côte bouge depuis 18 000 ans. On a massivement urbanisé le littoral depuis 100 à 150 ans et on a oublié que ce trait de côte n’a jamais cessé d’évoluer, les travaux scientifiques l’ont toujours montré. On a les capacités de fixer ce trait de côte par des ouvrages mais les travaux n’ont jamais été la panacée car leurs conséquences sont parfois pires.
On a longtemps cru que la mer allait régénérer notre stock de sable, héritage de la période périglaciaire, mais le stock s’est épuisé. On voit des cordons de dunes dépassés par les tempêtes. Certaines plages sont en déficit de sable, d’autres voient le sable partir parfois à cause d’un enrochement. La compréhension de ces mécanismes s’est faite au fil des années.
Lire aussi : Montée des eaux : quelles solutions en Bretagne ?
La loi impose désormais à 41 communes bretonnes d’adapter leur politique d’aménagement à l’érosion du littoral. Ces communes devront notamment intégrer les zones exposées au recul du trait de côte à l’horizon de trente ans dans leurs documents d’urbanisme. Comment sensibiliser les gens qui habitent dans ces zones ?
Sensibiliser les gens, c’est d’une complexité absolue. À Lancieux, on va parler de risques littoraux mais sur ce sujet, on a tendance à parler des phénomènes naturels et à oublier les enjeux pour l’homme. En baie d’Audierne (Finistère), par exemple, ça peut reculer de 100 m par tempête, l’impact est négligeable pour les populations. À Saint-Malo, le phénomène enfonce les digues et il y a un vrai impact pour les habitants. Parler des enjeux à l’horizon 50, c’est parler de ce qu’il adviendra des constructions de l’homme.
La difficulté, c’est de dire aux gens qui habitent en bord de mer : « Les gars, il va falloir migrer vers l’intérieur des terres ». On peut toujours faire des grosses digues mais mine de rien, c’est beaucoup de travaux engagés par les collectivités. On va de toute façon vers des désagréments. Il va falloir se préparer à quitter le bord de mer. On doit réfléchir sur le long terme. Première étape : limiter les constructions sur le littoral. Deuxième étape : réfléchir à comment on va supprimer les existantes.
La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le jeudi 13 octobre 2022 à 18H00 à la Mairie
Ordre du jour :
- Installation du Conseil Municipal des
Jeunes
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 juillet
2022
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées
par le conseil municipal au Maire
FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Budget général : Décision modificative 2022-02
- Budget annexe port de Terenez : Décision modificative 2022-02
- Transfert d’actif du budget annexe port de Terenez au budget principal
- Créances éteintes
- Convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services itinérante
- Mandat au centre de gestion pour les négociations collectives dans le
domaine de la protection sociale complémentaire
- Modification du règlement intérieur du conseil municipal : dématérialisation
des envois des documents
- Nomination d’un correspondant « incendie et secours »
URBANISME, TRAVAUX
- Convention de servitude avec ENEDIS - Parcelle YB 130
- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Détermination du prix de
vente prévisionnel des lots et pré-commercialisation
- Lotissement communal des hortensias : Convention de transfert de maîtrise
ouvrage pour les travaux de création du réseau d'eaux pluviales avec
Morlaix Communauté
- Lotissement communal des hortensias : Détermination du prix de vente
prévisionnel des lots et pré-commercialisation
- Lotissement communal des Hortensias : Modification du permis d’aménager et
du règlement du lotissement
ECONOMIE, TOURISME, CULTURE,
PATRIMOINE
- Camping municipal : Modification de règlement intérieur - Accueil des
camping-cars en basse saison
MOTION
- Tarif de l’énergie – Demandes de mesures d’urgence
QUESTIONS ORALES
https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/11-octobre-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal
"Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 juillet 2022", où peut-on trouver le PV du dernier conseil municipal ? On ne trouve plus que la liste des délibérations sur le site de la mairie : https://www.mairie-plougasnou.fr/sites/default/files/upload/2022.07.05_liste_des_deliberations.pdf
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Le conseil municipal des jeunes nouvellement élu. | OUEST-FRANCE
Le conseil municipal des jeunes (CMJ), élu pour la période 2022-2024, a tenu sa première réunion jeudi, en mairie, avec Jean-Luc André, conseiller municipal chargé du CMJ, Françoise Reguer, adjointe au maire pour les affaires scolaires, et Isabelle Guilbault, animatrice.
Les jeunes élus étaient tous présents et ont débattu à propos de l‘organisation des réunions, de la préparation de la journée Octobre Rose le 16 octobre, au profit de la lutte contre le cancer du sein. Cette réunion était une première pour la plupart des participants.
Leur intronisation officielle aura lieu lors du prochain conseil municipal le 13 octobre
Comment se fait-il que nous n'avons plus de compte rendu du conseil municipal sur le site de la municipalité ?
Ce n'est pas un PV de conseil municipal !!!
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Ce vendredi 30 septembre 2022, le Département du Finistère a annoncé mettre 2,5 millions d’euros sur la table, entre 2022 et 2028, pour préserver et mettre en valeur les zones humides.
Le 14e séminaire national des sites Ramsar s’est tenu les 29 et 30 septembre 2022 dans le Finistère. Un site Ramsar est « une zone humide reconnue d’importance internationale pour son caractère représentatif, rare ou unique et pour sa richesse biologique », décrit Eau France, le service public d’information sur l’eau.
À l’échelle de la planète, il existe 2 400 zones Ramsar, réparties dans 170 pays. Cinquante-deux de ces zones sont situées en France, métropolitaine et d’Outre-mer. Une seule est dans le Finistère : les dunes et paluds bigoudènes. Deux autres sites pourraient, peut-être un jour, obtenir le même label si les collectivités locales œuvrent en ce sens : les monts d’Arrée (pour ses tourbières notamment) et la baie de Morlaix.
À cette occasion, Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère, a dévoilé un plan d’actions pour les zones humides. Montant du budget alloué : 2,5 millions d’euros pour la période 2022-2028. Avec plusieurs objectifs : « Acquérir 100 hectares de zones humides supplémentaires » (le Département est actuellement propriétaire d’un peu plus de 700 hectares de zones humides) ; « restaurer au moins une zone humide majeure » ; « développer notre activité de conseils aux collectivités dans leurs projets locaux », projette Maël de Calan.
C'est bon pour l'Anse de Primel, on ne va quand même pas nous mettre une aire de carénage en pleine zone humide au fond de l'Anse.
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Commune littorale du Finistère dont la population triple l’été, Plougasnou recherche un troisième médecin, pour compléter l’équipe déjà présente au sein de la maison de santé. Mais la commune peine à trouver des candidats, alors, elle réfléchit à plusieurs options, pour attirer.
Nathalie Bernard est maire de Plougasnou (Finistère) depuis 2014. Aujourd’hui, face à la difficulté à recruter des médecins, elle envisage plusieurs possibilités. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Que se passe-t-il au sein de la maison de santé de Plougasnou ?
Depuis le printemps 2021, la commune de Plougasnou possède une maison de santé, dans laquelle elle accueille notamment « deux cabinets infirmiers, un podologue et trois cellules pour des médecins généralistes », détaille Nathalie Bernard, maire. Mais pour le moment, seules deux cellules sont occupées par des généralistes, la troisième est vacante. « On a vraiment besoin d’une troisième médecin pour la commune, mais pour le moment, on ne trouve pas », regrette l’édile. Mais elle ne baisse pas les bras.
Quelles sont les options envisagées par la municipalité ?
« Nous sommes en train de répondre à un appel à manifestation d’intérêt de l’ARS Bretagne (Agence régionale de santé), en lien avec des acteurs locaux, comme d’autres communes et la Clinique de la baie, pour voir quelle réponse on peut apporter. L’idée, c’est de poser tous les éléments », explique-t-elle.
Parmi les options envisagées, « on pourrait trouver un médecin qui souhaite s’installer en libéral, voire avec d’autres partenaires, ou alors que la municipalité salarie un médecin ». Cette dernière solution va d’ailleurs être mise en place à Morlaix, lors de l’ouverture d’un centre communal de santé. À terme, entre trois et cinq docteurs y seraient employés par la mairie.
Qu’est-ce que ça pourrait changer ?
« On a beaucoup de questions juridiques et financières, c’est pour cela qu’on a besoin d’être accompagné. C’est une démarche de longue haleine », glisse Nathalie Bernard. Concrètement, salarier un médecin a évidemment un coût, pour une commune, « conséquent », souligne l’élue. Mais cela rend le poste attractif. Souvent, être salarié permet aux professionnels de santé d’avoir des horaires fixes, et plus de stabilité dans l’exercice du métier, par exemple.
Pourquoi est-ce si compliqué de trouver des médecins aujourd’hui ?
Nathalie Bernard a plusieurs hypothèses : « Il n’y a pas assez de médecins de formés, et ils ne veulent plus travailler comme avant, parfois 10 ou 12 h par jour, sept jours sur sept, et on peut les comprendre », dit-elle. Certains, pour privilégier leur qualité de vie « veulent des temps partiels, ou alors, travailler à plusieurs ».
Pourquoi est-ce que c’est important pour la commune, d’avoir un troisième médecin ?
« C’est un service essentiel pour une commune, que d’avoir des professionnels de santé, appuie la maire. En période estivale, la population triple, ici ». À l’année, environ 2 750 personnes résident dans la commune. Entre les petits bobos du quotidien et les suivis plus réguliers, la patientèle est large.
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Fête de l’association Force 5 au bord de la plage de Saint Samson. | OUEST-FRANCE
Nous sommes très
mobilisés en ce moment
, déclare Jean-Yves Quémeneur, président de
l’association. Nous interpellons les pouvoirs publics pour dénoncer
la subvention publique à la centrale à gaz de Landivisiau, qui selon nous
n’a plus de raison d’être, et nous attendons les résultats de l’enquête de
gendarmerie sur la décharge sauvage près de Lanmeur constatée en juin
dernier pour envisager ou non une action
.
L’association, qui s’est spécialisée dans les questions de santé publique, a vu ses adhérents progresser en 2022.
Plougasnou. Vente aux enchères publiques.
1h30 aura suffit pour liquider l'entreprise de mareyage Lobster Hub Marketing SARL sur le port de Primel-Diben.
https://www.thierry-lannon.com/ventes/materiels-de-mareyeur-1
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La baie de Morlaix (Finistère) n’a pas été épargnée par les pics de chaleur des mois de juillet et août. Tout comme nous, les mammifères marins et autres volatiles ont probablement été impactés par ces changements. Exemple avec les phoques observés par l’école de plongée de Plougasnou, qui ne se reposent plus aux mêmes endroits qu’habituellement. Les oiseaux, eux, sont particulièrement touchés par la grippe aviaire.
Trente-trois phoques gris ont été comptés par Bretagne vivante, dans la baie de Morlaix. Ils viennent se reposer et sécher leurs poils sur les rochers à marée basse avant de retourner chasser. Leur comportement a différé cet été, selon leurs observateurs. La faute aux trop fortes chaleurs ? | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Souvenez-vous. Le 18 juillet 2022, la température de Morlaix (Finistère) atteignait 39 °C, l’un des chiffres les plus élevés du département. Tout comme nous, les animaux domestiques, comme sauvages, ont été impactés par cette chaleur inhabituelle et le manque d’eau qui en découle.
Depuis vingt ans, le club Plougasnou Plongée propose une excursion atypique, où le public peut observer les phoques gris qui sèchent leurs poils sur les rochers de la Méloine, au large du Diben. Pendant ces sorties, qui s’effectuent deux ou trois fois par mois entre mai et septembre 2022, les plongeurs ont pu observer des comportements différents cet été.
« C’est vraiment la première année ou nous pouvons constater une modification, souligne Dominique Le Strat, dirigeant du club. Les phoques sont plus éparpillés sur les rochers et ne se reposent plus aux mêmes endroits qu’habituellement. Nous avons l’impression qu’ils sont plus fatigués, aujourd’hui ils dorment ou se reposent plus facilement dans l’eau. » La baie de Morlaix est en effet un lieu de digestion et non de reproduction des phoques : les rochers leur permettent de sécher à marée basse, avant de retourner chasser.
Des faits différents ont été notés par les bénévoles de Bretagne vivante, qui assurent le suivi des populations sur les îlots de la réserve naturelle de la baie, au large de Carantec. Trente-trois phoques ont d’ailleurs été recensés. Un chiffre en hausse continue et régulière depuis quelques années.
Mais parmi eux… un phoque commun (1) et non gris, a été vu. « C’est un fait unique et donc exceptionnel », tempère Pierre-Henri Jézéquel, de Bretagne vivante. Il est donc trop tôt pour lier la présence de cette espèce avec les chaudes températures.
Ceci dit, le comportement général des mammifères marins a évolué. L’association note une « certaine nervosité de quelques phoques sur leurs reposoirs, avec des déplacements fréquents, des départs à l’eau, des repositionnements sur d’autres emplacements proches, qui ont compliqué les comptages ».
Lors de ses suivis, Bretagne vivante garde un œil très attentif aux oiseaux. « La saison de reproduction a été bonne pour eux car il n’y a pas eu d’événement climatique extrême comme des tempêtes », souligne Yvon Créau, conservateur de la réserve de la baie de Morlaix. Les volatiles terrestres ont plus souffert en raison des assèchements des mares. « Les hirondelles fabriquent leur nid avec de la boue… Ça n’a pas été facile pour elles. »
Finalement, chez les animaux à plume, ce n’est pas la chaleur qui a été le pire ennemi, cet été. Mais bien la grippe aviaire. Le premier cas local avait été observé en juillet, par un goéland argenté au Château du taureau. Bruno Querné, autre bénévole de Bretagne vivante, affirme avoir observé une vingtaine d’oiseaux morts dans la baie. Et qui peuvent transmettre la maladie… aux phoques.
Est-ce que ces évolutions vont s’inscrire dans la durée ? En attendant, l’inquiétude porte sur l’arrivée prochaine des bernaches. « Leur quantité cette année nous donnera une idée sur l’état de l’espèce. »
(1) Les phoques communs sont surtout visibles au nord de la France, comme en Normandie ou en baie de Somme.
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Emma Quintard a mené une étude à la Maison des Dunes à Tréflez (Finistère) sur le dérangement provoqué par les activités anthropiques sur les oiseaux. Sur les cinq sites d’études mesurés, son expertise montre, en septembre 2022, que les zones de quiétude ne sont pas respectées.
Anne Bescond (à gauche) maire de Tréflez et vice-présidente ; Emma Quintard, en service civique qui a mené l’étude sur le dérangement ; Juliette Davoust, stagiaire qui a fait le suivi des oiseaux et Nicole Chapalain (à droite), responsable de la Maison des dunes. | OUEST-FRANCE
Son étude de terrain a été menée d’octobre 2021 à mai 2022. Emma Quintard, 25 ans, est en service civique à la Maison des Dunes, à Tréflez (Finistère). Elle souhaitait mesurer le dérangement provoqué par les activités humaines sur les oiseaux d’eau, toutes espèces confondues.
Pendant cette période, les oiseaux migrateurs hivernent et ils
viennent faire une halte sur le site afin de se nourrir et de se reposer.
D’après les scientifiques, s’ils sont dérangés, cela peut avoir un effet sur
le court terme sur l’individu et à plus long terme sur les populations. Ils
peuvent ne plus s’alimenter et par conséquent cela peut avoir des
répercussions sur leur migration.
À lire aussi : Une étude menée dans le Finistère pour comprendre le comportement des oiseaux en présence humaine
Cinq sites ont été sélectionnés (l’Anse de Goulven, l’Anse du Kernic qui
sont toutes deux des zones de quiétude, l’Aber de Roscoff, Trégondern à
Saint-Pol-de-Léon, et Carantec). Le but : avoir le plus de situations
possibles suivant la marée et l’heure de la journée. Les données
ont été recueillies par rapport à quinze activités humaines observées
(promenade avec ou sans chien, activités nautiques, pêcheurs, etc.) à l’aide
d’une longue-vue et d’une fiche terrain afin de faire un recensement de toutes
les espèces d’oiseaux et de leur nombre pour obtenir la fréquentation et
l’effet du dérangement », explique Emma Quintard.
Résultat : « on constate que les zones de quiétude où il ne devrait pas
y avoir d’activités humaines ne sont pas respectées. Notamment par des
promeneurs avec des chiens sans laisse, ce qui provoque un envol considérable.
Les lieux les plus fréquentés sont l’Aber de Roscoff et l’Anse de Goulven. À
Trégondern, le site observé où il y a le moins d’activités humaines, l’envol
est important car il y a beaucoup d’oiseaux ».
Les chiens qui ne sont pas tenus en laisse provoquent des dégâts
importants. Ils écrasent les nids ou tuent des bernaches (espèce migratrice et
protégée) par exemple. Les zones de quiétude sont les seuls espaces
protégés et préservés pour les oiseaux. On impose plus de limites aux oiseaux
qu’à l’être humain mais le non-respect est malgré tout observable alors que
des arrêtés municipaux sont présents.
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Lors de son stage de fin d’études à la Maison des dunes de Tréflez (Finistère), Juliette Davoust a réalisé un suivi de la saison de reproduction des oiseaux en 2022.
Gravelot à collier interrompu. | ARCHIVES THIERRY CREUX/OUEST-FRANCE
Juliette Davoust, 21 ans, a réalisé son stage de fin d’étude à la Maison des dunes sur le suivi de la saison de reproduction de trois espèces d’oiseaux, en 2022. Étudiante en 3e année à Intechmer situé à Cherbourg en Normandie, elle a pu observer le gravelot à collier interrompu, l’échasse blanche ainsi que l’hirondelle de rivage.
La première est en voie de disparition, la seconde a toujours essayé
de nicher ici, à Keremma, sans grand succès et cette année il y a eu beaucoup
de couples et de nids enregistrés. Et enfin la troisième, car c’est un suivi
qui avait déjà été effectué localement en 2017. Le but était de récolter de
nouvelles données pour avoir un suivi régulier afin de voir l’évolution
.
À lire aussi : En Finistère, ouvrez les yeux pour sauver les gravelots
Les trois espèces nichent « à des endroits différents hauts de la plage, prés-salés et falaises d’érosion, et elles sont soumises aux pressions anthropiques du littoral ».
Pour Juliette Davoust, l’intérêt était de savoir où sont ces espèces et
comment elles évoluent. En conclusion : Il y a moins de couples, mais en
parallèle on constate plus de nids et au final moins d’envols des jeunes.
Elle explique que le fait qu’il y ait un plus grand nombre de nids peut
s’expliquer par les pontes de remplacement effectuées par les oiseaux
.
En outre, le grand nombre d’échasses blanches peut s’interpréter par
l’effet de groupe qui accroît la surveillance des nids par exemple
.
Néanmoins, le constat reste que les activités développées sur le
littoral provoquent un dérangement sur ces espèces et les actions de
prévention mises en place ne fonctionnent pas toujours. J’ai réalisé des
affiches de prévention au niveau des zones de quiétude et effectué de la
sensibilisation quand des couples d’oiseaux s’installaient mais cela ne suffit
pas toujours. L’échec des nids est également dû à la prédation
.
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Résidences secondaires et locations de courte durée chassent les jeunes du littoral. Un collectif s’est formé à Morlaix pour que le pays de Morlaix devienne une « zone tendue ».
Le comité est formé d’élus, Julien Kerguillec, Catherine Tréanton, Corentin Derrien et Gladys Grelaud, et de citoyens, Fabris Cadou et Gaël Roblin. | OUEST-FRANCE
« Les gens ont de plus en plus de mal à se loger, même les salariés les plus protégés. Une fois qu’on fait ce constat, il y a des outils pour agir sur l’accès au logement », souligne Fabris Cadou, à l’initiative du collectif créé, lundi soir, pour mobiliser autour du statut, défini par l’État, de « zone tendue ».
« Le problème intéresse tout le monde, poursuit Fabris Cadou. Ce classement, appliqué dans vingt-huit agglomérations françaises, ne concerne aujourd’hui que Nantes et Saint-Nazaire, dans l’Ouest. Il est établi selon des critères d’adéquation. »
À Morlaix et dans les communes du littoral où les résidences secondaires sont nombreuses avec des taux élevés (65 % sur l’île de Batz, 50 % à Locquirec, 45 % à Plougasnou et Carantec), il y a peu d’offres de locations à l’année, et les loyers augmentent sans cesse.
Le comité morlaisien qui a rejoint le collectif Trégor-Goëlo-Argoat, créé en juillet dernier, à Lannion, pointe une situation critique dans le pays de Morlaix qui justifierait son inscription en zone tendue. « Pour réguler le marché immobilier, appuyons-nous sur les outils existants, comme celui de bloquer les loyers entre deux locations. »
Le classement en zone tendue implique des mesures en termes d’encadrement des loyers et l’application de la taxe sur les logements vacants. Cela offre également la possibilité aux communes concernées d’appliquer une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, pouvant aller jusqu’à 60 %. Les membres du comité citent l’exemple de la commune basque de Guétary.
Le dispositif « zone tendue » pourrait aussi jouer sur les locations de courte durée. « À Saint-Malo, où la bulle Airbnb était en train d’éclater, la municipalité a voté une nouvelle réglementation imposant des règles drastiques, avec l’instauration de quotas par quartiers. »
Le comité défend l’accès au logement, « une mesure de justice sociale ». Il va chercher à convaincre qu’il y a urgence pour permettre aux locaux, qui vivent à l’année, de se loger. Il appelle les citoyens au rassemblement prévu, samedi 10 septembre, à 10 h, quai de l’Aiguillon à Lannion.
Contact : Fabris Cadou, tél. 06 67 03 38 16.
Du 29 août, 9h, au 29 septembre 2022, 17h30, se tient l’enquête publique unique relative à 3 projets :
Toutes les communes de Morlaix Communauté sont concernées par la modification du PLUi-H et par l’élaboration du RLPi.
Le dossier d’enquête publique unique est consultable, aux horaires d’ouverture habituels, pendant toute la durée de l’enquête, au siège de Morlaix Communauté et dans les mairies de Henvic, Plougasnou, Plouigneau, Saint-Thégonnec Loc-Eguiner, ainsi que sur le site internet de Morlaix Communauté.
Une commission d’enquête accueillera, sans rendez-vous, le public au cours de permanences. En complément des permanences, le public peut transmettre ses observations et propositions.
Pour plus d’information, service aménagement : 02 98 15 31 41
Diaporama : Le Jardin de Pont ar Glec'h 9 et 10 mai 2015
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Après une récente enquête, le Parc naturel marin d’Iroise rappelle la réglementation sur le rejet des eaux sanitaires des plaisanciers.
La pompe des eaux noires du port du Moulin-Blanc à Brest est peu utilisée par les plaisanciers. | OUEST-FRANCE
Dans le port du Moulin Blanc à Brest (Finistère), les bateaux défilent à la station de carburant pour refaire le plein. De l’autre côté de la cale, la station de récupération des eaux noires, ces eaux produites par les toilettes des bateaux, reste désespérément déserte.
« Dans les ports de Brest, les pompes ne servent pas beaucoup, admet François Corre, directeur des deux marinas brestoises. Nous aimerions qu’elle le soit davantage. » Même son de cloche dans le Finistère Sud, à Fouesnant, où Hugues Ducrocq, surveillant de port, ne voit « que quelques bateaux s’arrêter chaque mois ».
Mais où finissent les eaux noires des plaisanciers ? C’est ce qu’a voulu savoir le Parc naturel marin d’Iroise en menant une enquête auprès de 682 plaisanciers de la pointe Finistère.
« Seuls 17 % des plaisanciers qui ont répondu à l’enquête ont une cuve pour stocker leurs eaux des toilettes, expose Teddy Dao du Parc en charge de l’enquête pour le Parc naturel marin d’Iroise. Les autres prennent leur disposition avant de partir ou ne font que la petite commission. »
Comme Teddy Dao, Denis Sède, à la tête des Affaires maritimes de Morlaix, explique cette sous-utilisation des pompes par le type de bateaux naviguant sur les côtes finistériennes. « Il y a beaucoup de petites unités où il n’y a même pas de toilettes à bord, observe Denis Sède. Ce sont des bateaux qui partent simplement à la journée. »
Pour les plaisanciers qui sont tentés de décharger en mer leurs eaux sales, les amendes peuvent être salées. Selon la législation, aucune évacuation n’est possible, dans la zone des 3 miles marins autour des côtes. En cas d’infraction, pour un rejet au mouillage ou en navigation, les marins risquent jusqu’à 4 000 € d’amende pour un bateau de moins de 20 mètres.
Entre 3 miles et 12 miles des côtes, la législation évolue. Les rejets sont tolérés à condition de posséder un système de broyage et de traitement embarqué. Au-delà de 12 miles marins, limite des eaux territoriales, les plaisanciers peuvent rejeter leurs eaux noires sans être inquiétés.
Mais les contrôles sont peu fréquents et difficiles. « Quand une unité voit un plaisancier rejeter les eaux, elle intervient directement, assure Denis Sède, des Affaires maritimes. Mais encore faut-il le prendre sur le fait. »
La législation sur le rejet des eaux noires est très stricte. | OUEST-FRANCE
« Aux États-Unis, avoir un réservoir est obligatoire, observe Hugues Ducrocq, du port de Fouesnant. C’est peut-être une piste à creuser. » En France, seuls les bateaux construits après 2008 sont obligés d’embarquer une cuve pour leurs eaux des toilettes. Outre-Atlantique, cette cuve peut être exigée pour naviguer près des côtes ou pour s’arrêter dans un port. Des mesures aussi en vigueur en Méditerranée, comme dans les eaux turques et grecques.
Et pour cause. « Les eaux noires peuvent générer une pollution bactériologique, relate Teddy Dao dans les résultats de l’enquête. Elle peut être particulièrement forte au niveau des zones concentrant de nombreux bateaux au mouillage, souvent des secteurs abrités où l’eau est peu brassée. »
Cette pollution bactériologique présente un risque sanitaire pour les baigneurs. Un risque écologique aussi. Les rejets massifs des eaux noires des plaisanciers peuvent être à l’origine de l’eutrophisation des littoraux, un phénomène qui conduit à la prolifération des algues et qui entraîne des marées vertes.
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Le premier concours de nouvelles de Primel Animations, organisé à Plougasnou (Finistère), a reçu 60 nouvelles, qui ont été départagées par un jury présidé par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture et conseiller municipal.
Remise des prix à la Part des Anges : Patrick Guinamant, président de Primel Animations, Tiphaine Guinamant, organisatrice du concours, et Jean-Jacques Aillagon, président du jury. | OUEST-FRANCE
Le thème du concours était « La cabane du douanier », en référence à l’ancienne maison de douaniers qui domine la pointe de Primel. Le nombre de mots des nouvelles était limité à 2 500.
La remise des prix a eu lieu ce dimanche dans la grande salle de la Part des Anges à Primel, devant la spectaculaire fresque murale. Plusieurs auteurs étaient connectés à distance en vidéoconférence.
Le jury de huit lecteurs était présidé par Jean-Jacques Aillagon,
ancien ministre de la Culture et conseiller municipal de Plougasnou. Il a
salué, outre la portée quasi mondiale du concours, la qualité des
nouvelles. Les débats du jury ont été animés, mais l’unanimité a pu
se faire
, a-t-il précisé.
Léonie Martin, 14 ans, qui rentre en classe de troisième au collège à Brest, a remporté la catégorie Jeunes et le prix de 100 € pour sa nouvelle Noctéis, qui se situe dans un univers imaginaire de sa création. Il s’agit du quatrième concours de nouvelles qu’elle remporte.
Le prix Primel Animations avec la somme de 200 € a été décerné à Pierre Michel Jacques, qui réside dans l’Ain, pour La 26e lettre.
L’association travaille à constituer et faire éditer un recueil des 60 nouvelles, qui sera disponible à la bibliothèque de Plougasnou.
Ce concours est une belle réussite »,
a conclu Nathalie
Bernard, maire de Plougasnou.Il contribue à faire connaître notre
petit coin de paradis, et nous espérons qu’une deuxième édition aura lieu
l’année prochaine.
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L’assemblé générale de l’Association pour un petit port breton sympa (APPBS) s’est tenue le jeudi 11 août 2022, à Plougasnou (Finistère). Son projet d’aménagement du port du Diben reste encore à définir.
L’APPBS est une association apolitique qui a pour projet d’informer le
public et d’accompagner un développement et un aménagement du port du
Diben, fondés sur la qualité des paysages, des espaces naturels et le
respect du caractère rural de la commune de Plougasnou. « Nous
nous concentrons actuellement sur la défense de la zone humide au fond de
l’anse du Diben, qui doit être préservée »
, indique
Pierre-Yvon Boisnard, secrétaire de l’association.
L’assemblée générale a approuvé les comptes et reconduit le bureau.
«Nous comptons un peu plus de quatre-vingts membres et l’adhésion est
stable
, poursuit Jean-Claude Perennès, membre du bureau.
Nous sommes certains que cet effectif serait en croissance très forte et
très rapide si le milieu naturel du Diben venait à être menacé.
Le projet d’aménagement du port est conduit par Morlaix Communauté et comporte deux volets : la création d’une zone de carénage pour les bateaux, ainsi que la restauration et l’aménagement de la digue. Ce dernier volet, qui pourrait notamment comporter le rehaussement de la digue pour qu’elle ne soit plus recouverte lors des grandes marées, a fait l’objet d’études préliminaires mais pas encore d’une définition ferme.
En ce qui concerne la zone de carénage, l’équipe projet de Morlaix
Communauté a entrepris une opération de recensement des besoins auprès des
utilisateurs potentiels, plaisanciers et professionnels, afin de définir
le meilleur emplacement. Nous souhaitons éviter que cette aire soit
aménagée au détriment de la zone humide au fond de l’anse,
dit
Jean-Claude Perennès. La commune entreprend, dans les prochains mois,
des travaux importants pour reconstituer le cours du Pontplaincoat,
modifié, entre autres, lors de la création d’étangs par les exploitants
des anciennes mines d’étain. Cela n’aurait guère de sens d’en bétonner
l’embouchure en créant une installation portuaire ».
L’association est donc dans l’expectative, tant sur la définition du
projet que sur son calendrier, qui n’a pas encore été finalisé. En
attendant la suite de l’histoire, nous sommes en phase avec les autres
associations de défense de l’environnement, comme Force 5 »,
conclut
Pierre Yvon Boisnard.
AG APPBS 2022
Photos pyb29
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Un port dans la ville. Au mois d’août, la rédaction s’intéresse à la vie du port très ancien de la cité du viaduc. Aujourd’hui, focus sur les écluses, qui conditionnent entrées et sorties des bateaux.
Marc Rousic est le conseiller délégué à la mer et au littoral à Morlaix communauté ; Pierre Legendre, chef du service mer et littoral de l’Agglo, et Yvon Prigent, éclusier. Derrière eux, le bassin à flot de Morlaix. | OUEST-FRANCE
11 h 15, un jeudi ensoleillé. « L’heure, c’est l’heure », sourit Yvon Prigent, tout en appuyant sur un bouton pour fermer la porte de l’écluse en amont du port de Morlaix.
Après quelques secondes, l’éclusier doit ensuite « abaisser le niveau de l’eau du sas du bassin, pour atteindre celui de la rivière. Il faut toujours une des deux portes fermées, sinon cela peut casser l’ouvrage. Et après, on pourra ouvrir les portes de l’aval », décrit le technicien. On ne rentre pas comme ça sur les eaux du port : l’entrée tout comme la sortie sont conditionnées aux ouvertures et fermetures des écluses.
Le système est mécanisé et a été revu en 2015. Tout se passe dans la « cabane » de contrôle. Yvon Prigent a le coup de main de ceux qui ont l’habitude : il fait l’opération « à l’œil ».
Nouveau bouton enclenché, et la dernière porte vers la rivière s’ouvre comme par magie, après s’être assuré que personne ne se trouvait sur la passerelle en mouvement.
Deux bateaux patientaient tranquillement dans le sas des deux écluses, qui mesure 16 m de long. Une fois l’intervention achevée, ils quittent le port pour leur journée de navigation.
« Priorité à ceux qui sortent ! Ensuite, on fait entrer ceux qui viennent de la baie. Les plaisanciers doivent se renseigner car il y a trois éclusages par jour, et les horaires changent constamment : ils sont calqués sur la marée. Il n’y a aucune ouverture la nuit. De toute façon, la rivière de Morlaix n’est pas équipée pour de la navigation nocturne », poursuit Yvon Prigent. Une fois la porte aval refermée, l’éclusage n’est pas terminé pour autant. « On doit remonter le niveau du sas pour atteindre celui du bassin à flot. »
Les pompes s’activent et créent un bouillon. L’eau gorge de nouveau ce petit bassin en un claquement de doigts. « Nous avons deux niveaux de référence pour le bassin à flot : 9,20 m l’été et 8,90 m l’hiver », précise Pierre Legendre, chef du service Mer et littoral de Morlaix communauté. L’Agglo gère en effet la structure depuis 2008.
L’éclusage s’est effectué en quinte minutes chrono. Après cela, la journée des trois éclusiers, qui officient 365 jours par an, est loin d’être terminée. « On a des missions de maintenance. On fait beaucoup de graissage, on change des pièces. On doit aussi entretenir l’espace public, en faisant du désherbage. On a installé les bancs qui se trouvent un peu plus loin, etc. », souligne Yvon Prigent.
Sans cet ouvrage maritime, le bassin à flot n’aurait pas du tout le même visage. « Les écluses nous permettent de gérer le plan d’eau constamment. Sans elles, le niveau serait le même que celui de la mer, avec des marées. Les bateaux seraient donc échoués, ils ne flotteraient pas comme on peut le voir aujourd’hui », ajoute Pierre Legendre. Ce qui retirerait tout de suite un certain charme à ce port dans la ville… « C’est un vrai atout de développement touristique. Les plaisanciers peuvent rester une semaine à Morlaix, rien que pour visiter les alentours sans avoir besoin de la voiture », enchérit Marc Rousic, conseiller délégué à la Mer et au littoral à Morlaix communauté.
Pas un mot sur le port de Primel-Diben, nous restons sur notre faim.
Plougasnou. L'APPBS a tenu son Assemblée Générale ce jeudi soir.
Photos pyb29
L'association pour un Petit Port Breton Sympa a tenu son AG ce jeudi soir en
présence de 3 présidents d'association (ARAP, Force5 et le Patrimoine), comme
quoi cette association a de l'intérêt auprès d'eux. L'association remercie la
municipalité pour le prêt de la salle des associations et du vidéo projecteur.
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Lundi, la commune va inaugurer une rue nommée 8 août 1944, date de sa libération. Une plaque commémorant les trois otages volontaires sera également dévoilée.
Jules Cornic (à gauche) ainsi que les docteurs Marcel Le Roux (à droite) et Yves Mélou, se sont portés otages volontaires le 8 août 1944, jour de la libération de la commune. | DR
Dimanche, la commune inaugurera la rue du 8 août 1944, date de la libération de Plougasnou. Un hommage particulier, matérialisé par une plaque commémorative, sera rendu aux docteurs Marcel Le Roux et Yves Melou, et à Jules Cornic, qui se sont portés otages volontaires ce jour-là. Ils recevront la Croix de Guerre et une citation.
La commune comptait une garnison allemande importante à l’époque : un poste d’observation, à Rufélic, et une antenne de la Gestapo. Les Allemands quittent Plougasnou, le 5 août 1944, et 80 FFI (Forces françaises de l’intérieur) y entrent. Le 8 août, au matin, une colonne allemande de 300 soldats revient et prend position au lieu-dit La Toupie, à 500 mètres du bourg, à l’embranchement des routes de Lanmeur et de Morlaix. Les FFI, en infériorité, veulent éviter le combat intra-muros et se regroupent dans la campagne. Après un bref combat faisant quelques blessés de part et d’autre, un sergent FFI se présente au chef de la colonne afin de parlementer.
Les conditions pour épargner le bourg et les habitants sont les suivantes : 30 FFI doivent être livrés aux Allemands ainsi que 30 otages civils. Trois hommes se présentent alors comme otages volontaires : les docteurs Mélou et Le Roux, ainsi qu' un réfugié brestois, Jules Cornic. Trente otages sont sélectionnés, puis les médecins sont relâchés et regagnent le bourg, complètement occupé par les soldats allemands. Les blessés civils et militaires sont soignés, pendant plusieurs heures, à la maison des médecins.
L’officier allemand révèle alors qu’il est prêtre, et déclare être satisfait des soins prodigués prodigués aux soldats allemands. Il affirme que le bourg de Plougasnou ne subirait ni dégradation, ni pillage. La colonne allemande se dirige ensuite vers Lanmeur, où les combats se poursuivront.
Marcel Le Roux (1908-1975), né à Roscoff et médecin à Plougasnou depuis les années 1930, rendra de nombreux services à la Résistance pendant l’occupation,
Yves Mélou (1896-1957), né à Mael Carhaix et médecin à Plougasnou depuis 1927, était décoré de la Croix de Guerre 1914-1918.
Jules Cornic (1876-1954), ouvrier de l’arsenal de Brest, s’était réfugié à Plougasnou et y résidera le reste de sa vie.
Si cette journée du 8 août 1944 a vu, grâce au courage des otages volontaires, la préservation de Plougasnou, il convient d’honorer également la mémoire des victimes des exécutions de Rufélic et Pontplaincoat, survenues quelques semaines plus tôt, ainsi que celle des autres plougasnistes tombés lors de cette guerre.
Diaporama : Les soixante cinq ans de la Libération de Plougasnou dimanche 9 Août 2009
Diaporama : D-Day 70e anniversaire Plougasnou 9 et 10 août 2014
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La mission de fouilles archéologiques menée à bord de l’André-Malraux, à Plougasnou (Finistère), a pris fin ce jeudi 28 juillet 2022. Des chercheurs vont prendre le relais et tenter de déterminer la nature des objets trouvés.
Les archéologues plongeurs prélèvent des barres de quartzite sur le site de la pointe de Primel, à Plougasnou. | TEDDY SEGUIN / DRASSM
Harnachés de la tête aux pieds, les trois plongeurs archéologues sautent du bateau et s’enfoncent dans les profondeurs de l’anse du Diben, 15 m plus bas. Cela fait environ deux semaines que l’André-Malraux, l’un des deux navires du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), a entrepris sa mission de fouilles dans les eaux de Plougasnou (Finistère).
À bord, ils sont « 12 + 1, car les marins sont superstitieux », indique Olivia Hulot, en souriant. Rattachée au ministère de la Culture, c’est elle qui est en charge de l’opération.
Première plongée sur le site archéologique de la pointe de Primel, à Plougasnou (Finistère), dans le cadre de fouilles dirigées par Olivia Hulot (DRASSM / ministère de la Culture). | TEDDY SEGUIN / DRASSM
En 2021, Hervé Duval, à l’époque doctorant en archéologie, entreprend des recherches dans les archives du laboratoire de Rennes. À cette occasion, il rencontre François Le Gall, un local, membre de l’Association Manche Atlantique pour la recherche archéologique dans les Îles (AMARAI).
C’est ainsi que le doctorant remonte jusqu’à Guy et Nadia Larchêveque, qui ont découvert, en 1978 [N.D.L.R : ou 1981 selon le Drassm], deux lingots de cuivre. Les archives montrent également qu’une première pièce a été découverte en 1970. « Ces vestiges ont été passés sous silence. Normalement, le patrimoine immergé doit être déclaré dans les 48 heures, selon le Code du patrimoine, avertit Olivia Hulot. On est là pour prendre la suite des fouilles », poursuit-elle.
Deux plongées par jour, d’environ 50 minutes, ont été menées, depuis le 18 juillet 2022. Une topographie du site a été effectuée, afin de repérer les vestiges, dispersés par les turbulences des fonds marins.
Des lingots et des barres ont été remontés. Ainsi qu’une nasse végétale tressée, avec des ossements de poissons à l’intérieur. Dans un local du bateau, les objets prélevés ont été nettoyés, pesés, mesurés, examinés…
Dans le cadre des fouilles menées par le Drassm, les archéologues, dont Olivia Hulot, plongent deux fois par jour, à la recherche de vestiges dans l'anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
Maintenant que les données ont été collectées, un collège de chercheurs du CNRS va prendre la relève, pour effectuer des analyses et avancer dans l’enquête archéologique. « La composition de la roche va nous permettre de recentrer les recherches », explique Henri Gandois, archéologue spécialisé dans les débuts de la métallurgie.
Olivia Hulot ajoute : « Concernant la nasse, on va faire une datation au radiocarbone. » Il s’agit d’un outil qui permet aux chercheurs de dater tout ce qui ingère du carbone : les plantes, les hommes, les animaux…
À date, les scientifiques ont plusieurs hypothèses, pour la plupart remisent en doute par Henri Gandois. Les barres pourraient être des aiguisoirs, des lests de navire ou bien des pièces d’un montage parcellaire… Les lingots pourraient correspondre à des produits de réduction de minerais de cuivre, destinés à la refonte, pour couler des épées par exemple.
Pour l’instant, « on est dans le flou », conclut Henri Gandois. Selon Olivia Hulot, « l’enquête peut prendre des années, cela dépend du planning des chercheurs ». Pour les archéologues en tout cas, le travail sur le site est terminé. La mission a pris fin jeudi 28 juillet 2022.
Dernier jour de travail pour l'équipe qui a mené les fouilles archéologiques dans l'anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
Souvenirs. Concours de pêche international octobre 2012
Robert Menquet & Jean-René Lamanda. Photo pyb29
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L’André-Malraux est en campagne, dans l’anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). Le bateau appartient au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm). Une campagne de fouilles se poursuit du lundi 18 au vendredi 29 juillet 2022.
Le navire du Département recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, l’André-Malraux, est en mission à la pointe du Diben, jusqu’au vendredi 29 juillet 2022. | OUEST-FRANCE
L’André-Malraux est en pleine campagne de recherches archéologiques subaquatiques. Il appartient au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines. Sa mission devrait se poursuivre jusqu’au vendredi 29 juillet 2022.
Il semblerait que les équipes cherchent dans l’anse du Diben des pièces millénaires, à l’image de celles retrouvées par Guy Larchêque et sa fille Nadia, en 1978. À une quinzaine de mètres de profondeur, ils avaient palanqué deux lingots de métal, datant de 1 000 ans avant J.-C.
Juste avant le Diben, l’André-Malraux a travaillé sur une épave à la pointe Saint-Mathieu. « Nous menons des expertises sur des sites en fonction des déclarations faites en 2021, épaves ou vestiges », expliquait à Ouest-France, Olivia Hulot, responsable des littoraux de Bretagne et Loire-Atlantique.
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Guy et Nadia Larchevêque ont découvert, à l’été 1978, deux lingots de métal, à une quinzaine de mètres de profondeur, dans les eaux de l’anse du Diben à Plougasnou (Finistère). Le père et la fille étaient loin de se douter qu’ils dataient de 1 000 ans avant J.-C. Ce qui a motivé une campagne de fouilles par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines à cet endroit jusqu’au vendredi 29 juillet 2022.
Guy et Nadia Larchevêque, devant leur trouvaille protohistorique. Père et fille ont plongé à une quinzaine de mètres dans l’anse du Diben, un jour d’été de 1978. | OUEST-FRANCE
Dans leur salle à manger trône un vrai trésor. Un lingot de métal, large de 53 cm, et haut de 31 cm, imposant demi-cercle, repose sur un simple chevalet en bois. C’est par une suite de hasards que Guy et sa fille Nadia Larchevêque, qui l’ont découvert à une quinzaine de mètres sous l’eau, ont appris que cette pièce datait en réalité de l’âge du bronze…
Été 1978. L’abbé André Tanguy fait entreprendre plusieurs recherches et fouilles dans la région. Ce jour-là, la mission est confiée au Groupe subaquatique morlaisien, pour sonder les fonds de l’anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). Guy Larchevêque, alors plongeur scaphandrier au port autonome du Havre, y emmène sa fille, âgée de 17 ans. « J’avais déjà plongé, mais pas beaucoup. Il y avait une bonne visibilité dans les fonds », glisse Nadia Larchevêque, devenue enseignante à Morlaix.
Pendant la fouille, l’adolescente repère quelque chose d’atypique : deux formes cuivrées arrondies, à moitié enterrées dans le sable. « On avait trouvé ce qu’on cherchait. Un vrai coup de bol. L’abbé Tanguy nous a même bénis dans l’eau », sourit Guy Larchevêque et ses 85 printemps. L’homme de foi garde l’un des objets, l’autre est récupéré par les découvreurs. Leur vie quotidienne reprend le dessus, le lingot se fait oublier.
L’alliage de l’objet est essentiellement du cuivre avec du plomb et de l’arsenic à 1,5 %, selon des analyses menées par le laboratoire d’anthropologie de Rennes, sur la pièce jumelle de ce lingot. | OUEST-FRANCE
Quelques années plus tard, surprise : le frère jumeau du lingot de la famille Larchevêque est exposé au musée de Morlaix. « L’abbé Tanguy avait fait analyser le sien au laboratoire d’anthropologie de Rennes. Les résultats indiquaient qu’il était composé de cuivre avec du plomb et de l’arsenic », raconte Guy Larchevêque. Surtout, les conclusions précisent que le lingot serait protohistorique, datant de 1 000 ans avant J.-C. La pièce jumelle qui se trouve chez les Plougasnistes est aussi ancienne !
L’histoire continue, sans trop faire de vagues. « L’année dernière, on a été contactés par Olivia Hulot, qui voulait absolument le voir aussi. » La responsable des littoraux de Bretagne et de Loire-Atlantique au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm) a mesuré, photographié, soupesé le lingot.
Ce lingot en métal a un frère jumeau qui fait partie de la collection du musée de Morlaix. Il date de 1 000 ans avant J.-C. | OUEST-FRANCE
De quoi motiver un nouveau programme de fouilles sous l’eau dans l’anse du Diben. Et attester officiellement de la découverte de bien culturel maritime. Guy et Nadia Larchêveque ont reçu le document officiel en décembre 2021, signé du ministère de la Culture. « On est tenus de le laisser en place et de ne pas y porter atteinte, lit avec émotion Nadia Larchevêque. Je suis un peu fière, maintenant on reconnaît ma présence lors de la découverte. À l’époque, ce n’était pas le cas, car j’étais lycéenne. »
Dans la véranda de la maison de Guy et son épouse Jeannine Larchevêque, on aperçoit à l’horizon un navire. C’est l’André-Malraux, bateau de recherches du Drassm, justement. Nadia Larchevêque y est invitée à bord pour une journée. « On est curieux de ce qu’ils vont trouver. » La campagne de recherches s’achève, en théorie, vendredi 29 juillet 2022.
Plougasnou. 12e Voyage des Plantes Pointe de Primel
Diaporama : 12e Voyage des Plantes Pointe de Primel samedi 23 juillet 2022
Samedi & Dimanche de 10h à 19h.
Plougasnou. Que fait le navire de recherche « André-Malraux » dans l'Anse du Diben ?
Ce navire du DRASSM ( Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines ) basé à Brest a passé toute la journée à toucher l’extrême pointe de Primel.
Explication d'Aliette Lamanda
Ce bateau de la DRASSM, est là suite à la découverte par Guy Larchevêque en 1979 de vestiges en bronze datant de 3000 ans.
Vidéo : Le scaphandrier
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La fin du mois de juillet n’a pas encore sonné que, déjà, la situation est difficile, au niveau des réserves d’eau dans le pays de Morlaix (Finistère). Les producteurs d’eau du secteur alertent.
La situation est critique au niveau de l’eau, dans le pays de Morlaix. | ALEXANDRINK1966 – STOCK.ADOBE.COM
C’est l’été, les touristes affluent dans le pays de Morlaix (40 000 à 50 000 personnes en plus sur l’été), le besoin en eau augmente, et les nappes phréatiques et cours d’eau, eux, sont au plus bas.
Tel est le constat dressé par Morlaix communauté, le syndicat mixte de l’Horn et la Syndicat mixte intercommunal de Landivisiau, le 18 juillet 2022. Le thermomètre affichait déjà plus de 20 °C, et les différents acteurs étaient d’accord pour dire qu’au niveau de l’eau, « la situation est extrêmement tendue ». Voici quatre points à retenir concernant pour le secteur.
Les producteurs d’eau du pays de Morlaix ont fait un point sur la situation dans le secteur. Des restrictions sont déjà en place. | OUEST-FRANCE
1. Des interconnexions pour tenir
Depuis 1997, une solidarité existe entre Morlaix communauté, le syndicat mixte de l’Horn et le syndicat mixte intercommunal de Landivisiau. Grâce à des interconnexions, Morlaix communauté fournie par exemple des mètres cubes d’eau vers le syndicat mixte de l’Horn. Lannion Trégor Communauté jusqu’à 600 m3 par jour pour la partie basse de Locquirec. Sauf que la ressource en eau et les capacités de production des usines ne sont pas infinies. Un problème technique, ou une pollution, pourraient mettre en difficulté tout le secteur.
2. Des dérogations demandées, pour tenir
Malgré la solidarité, Morlaix communauté et le syndicat mixte de l’Élorn vont demander une dérogation, afin de prélever des volumes de ressources au-delà des débits réservés fixés par arrêté préfectoral. Un signal fort.
Pour que cette demande soit examinée, il faut d’abord que les maires des communes concernées prennent des arrêtés afin de limiter la consommation d’eau. Plusieurs l’ont déjà fait. Ces arrêtés interdisent, par exemple, l’arrosage des pelouses ou potagers, le remplissage des piscines privées avec plus d’1 m3 d’eau.
3. À Plounéour-Ménez, des camions-citernes pour compléter les réserves
Un cas concret, s’il en fallait un, pour illustrer à quel point la situation est fragile : depuis juin 2022, le réservoir de la commune de Plounéour-Ménez, peine à faire le plein. Il est alimenté, toutes les deux semaines environ, par un camion-citerne de 150 à 200 m3 d’eau.
4. Chacun est concerné
Particuliers comme professionnels sont concernés par la situation. Si elle venait à s’aggraver, les restrictions pourraient se durcir. Guy Pennec, vice-président en charge de l’eau pour Morlaix co, appelle « tous les gros consommateurs d’eau à se manifester pour qu’on travaille ensemble. On ne va pas les assoiffer », appuie-t-il.
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Morlaix communauté (Finistère) va mettre au point une stratégie de gestion des risques côtiers afin de prévenir l’érosion côtière et les risques de submersions marines pour les 11 communes du territoire.
Morlaix communauté compte 11 communes littorales. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Sur les côtes de Morlaix communauté (Finistère), parmi les 11 communes littorales, on compte 38 kilomètres d’ouvrage, dont plus de 30 kilomètres sont dédiés au maintien du trait de côté.
Depuis 2018, la collectivité est compétente en matière de Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi). Elle doit gérer ses ouvrages de protections, et prévenir les risques de submersions marines et d’érosion côtières.
En 2021, le service Gemapi a réalisé un inventaire de l’ensemble des ouvrages présents sur le territoire (plus de 600). Pour le moment, il n’est pas nécessaire de construire de nouveaux ouvrages de protection face au risque de submersion.
Concernant les ouvrages contre l’érosion côtière, Morlaix communauté n’a pas l’obligation de les prendre à sa charge. En revanche, elle doit mettre au point une stratégie de gestion des risques côtiers sur le territoire. Une concertation va donc être menée avec les communes littorales et les partenaires. À ce titre, Morlaix communauté a sollicité une subvention de 14 624 € auprès du Département.
Question : Et les prélèvements de sable en Baie de Morlaix, on les stoppe quand ?
Une famille de Pleumeur-Bodou a demandé vendredi 1er juillet à la cour administrative d'appel de Nantes d'annuler la délibération de Lannion-Trégor Communauté.
Le terrain de 10 000 m2 est situé près du golf de Saint-Samson à Pleumeur-Bodou. ©Archives Actu.fr
Par Christophe Ganne Publié le
Une famille a demandé ce vendredi 1er juillet à la cour administrative d’appel de Nantes d’annuler la délibération du conseil communautaire de Lannion-Trégor Communauté (LTC) qui avait entériné, en juin 2018, le classement de leur terrain de Pleumeur-Bodou en zone inconstructible.
Brigitte Macca, Marie-Laure Debons et Adrien Le Marrec sont en effet les « ayant-droits » de la propriétaire de cette parcelle viabilisée située dans le prolongement du golf de Saint-Samson, sur la route de Guidern, près du village de Kérénoc.
Celle-ci avait obtenu en partie gain de cause le 16 avril 2018, quand la même cour administrative d’appel de Nantes avait sommé Lannion-Trégor Communauté de « réexaminer » le classement de sa parcelle.
Le commissaire-enquêteur en charge de l’enquête publique sur la révision du Plan local d’urbanisme (PLU) avait d’ailleurs rendu un avis favorable à son classement en zone constructible.
La propriétaire des terrains était en effet convaincue que ce classement en zone inconstructible n’était qu’une « manoeuvre destinée à la pousser à vendre son terrain à la société qui gère le golf » et qu’il « visait exclusivement à favoriser des intérêts privés ». « Les auteurs du PLU n’avaient pas à anticiper sur d’éventuels besoins d’extension du périmètre du golf, lesquels n’étaient d’ailleurs nullement démontrés », insistait-elle à l’époque. Las : le « réexamen » avait abouti au même classement…
10 000 m2
Ce vendredi 1er juillet, le rapporteur public a préconisé à la cour administrative d’appel de Nantes d’enfoncer le clou, comme l’avait fait en première instance le tribunal administratif de Rennes : la parcelle n’est « pas bâtie » et d’une « grande superficie d’environ 10.000 m² ». Il n’y a donc « pas d’erreur manifeste d’appréciation » à l’avoir classée en zone naturelle.
« Le fait que le terrain ne figure pas dans la trame verte de la commune est sans incidence sur la légalité du classement litigieux », a par ailleurs ajouté le magistrat, dont les avis sont souvent suivis par les juges. Même chose concernant le fait que le commissaire enquêteur ait préconisé de la passer en zone constructible.
Les requérants n’étaient ni présents ni représentés par un avocat à l’audience. L’avocate de Lannion-Trégor Communauté, pour sa part, s’est simplement « rapportée » à ses mémoires écrits. La cour administrative d’appel de Nantes, qui a mis sa décision en délibéré, rendra son arrêt dans un mois environ.
Plougasnou. Friches industrielles, on s'en occupe quand ?
Morlaix communauté a prolongé d'une année la concession des Viviers de la Méloine lundi soir, encore une année supplémentaire d'observation pour une entreprise qui ne bouge pas, qui emploie une personne sur ce site en charge du gardiennage. Elle a retiré le droit de préemption de la commune de Plougasnou sur "l’emprise des Viviers de la Méloine" à son profit, pourquoi ? Les friches industrielles des "Grand Viviers de Primel" restent un danger permanent, toujours pas signalé.
Extrait de l'ordre du jour du conseil communautaire
Aménagement - Urbanisme :
"29. Retrait de la délégation du Droit de Préemption Urbain (DPU) à la commune de Plougasnou sur l’emprise des Viviers de la Méloine
Mer et littoral :
30. Bilan d‘activité 2021 de la
régie des ports
31. Rapport d’activité 2021 de la concession à la Chambre de Commerce et d’Industrie
Métropolitaine Bretagne Ouest pour l’établissement et l’exploitation d’un port
de plaisance dans le bassin à flot du port de Morlaix
32. Prolongation d’Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice des
Viviers de la Méloine"
Prochain Conseil Communautaire
Lundi 27 juin 2022 à 18h00 Espace du Roudour à
Saint-Martin-des-Champs Salle Armor
Ordre du jour :
1. Approbation du procès-verbal de la séance du Conseil
de Communauté du 9 mai 2022
2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L
5211-10 du CGCT)
Trajectoire 2030
3. Approbation du projet de territoire de Morlaix Communauté « Trajectoire 2030 »
Morlaix Communauté et ses habitants au cœur des transitions pour un territoire dynamique – solidaire - durable
4. Gratuité du transport sur le réseau LINEOTIM :
délégation de service public Transport , avenant n° 10 et convention avec la
Région Bretagne
5. Convention de mandat réhabilitation assainissement non collectif avec
l’agence de l’eau Loire-Bretagne
6. Modification du Règlement du Service Public d’Assainissement Non Collectif
7. Renouvellement de l’aide financière pour la réhabilitation des
installations d’assainissement non collectif
8. Renouvellement de l'aide financière pour la mise en conformité des
branchements d’assainissement collectif
9. Programme de travaux en faveur du bocage 2022/2023 - Programme Breizh
Bocage II – Trégor/Douron/Penzé
10. Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) de la Rivière de
Morlaix - Avenant n°2
11. Parti-pris d’aménagement pour l’amélioration de la continuité écologique
au droit de l’écluse et du mur-barrage du port de Morlaix
12. Appel à projets Citéo pour l’optimisation des collectes
13. Dispositif « Soutien aux tiers-lieux d’activités artistiques et
culturelles »
14. Subventions Cohésion sociale et Contrat de veille active 2022
15. Boutiques à tester : acquisition de cellules commerciales en centre- ville
de Morlaix - Programme Action Cœur de Ville
16. Fonds de concours « Installation ou maintien du commerce et de l’artisanat
» à la commune de Taulé
17. Fonds de concours « Installation ou maintien du commerce et de l’artisanat
» à la commune de Garlan
18. Fonds de concours “ installation ou maintien du commerce et de l’artisanat
” à la commune de Guimaëc
19. Soutien à l'investissement des communes - Fonds de coopération et de
solidarité territoriale 2022/2026
20. Tableau des emplois
Economie - Tourisme – Commerce
Service Relation entreprises
21. Avenant à la convention du fonds "Covid Résistance
Bretagne" ZAE - Équipement
22. Acquisition par la SNC Pharmacie GORSE LAVANANT d’une cellule commerciale
– Espace Guével – Pleyber-Christ
23. Location-accession d’une cellule commerciale au sein du bâtiment n°1 à
Monsieur SALAUN - Espace Guével - Pleyber-Christ
24. ZAC Saint Fiacre (Plourin-lès-Morlaix) avenant n°3 à la concession
d’aménagement avec la SAFI
25. Modification du périmètre de la délégation de Service Public – Aéroport de
Morlaix - Hangar 1 Hop Training
Eau – Biodiversité
26. Groupement de commande travaux avec la commune de
Pleyber-Christ pour la réalisation de travaux d'eaux pluviales rue de Keravel
27. Délégation de maîtrise d’ouvrage pour la rénovation du Kanndi de Bodinery
à Saint-Thégonnec Loc-Eguiner
Transition écologique et énergétique
28. Avenant n°1 à la convention de partenariat Morlaix Communauté - HEOL pour l’année 2022 - Attribution de la subvention de fonctionnement 2022 à HEOL - attribution de la subvention du dispositif SARE au profit d’HEOL
Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral
Aménagement - Urbanisme :
29. Retrait de la délégation du Droit de Préemption Urbain (DPU) à la commune de Plougasnou sur l’emprise des Viviers de la Méloine
Mer et littoral :
30. Bilan d‘activité 2021 de la régie des ports
31. Rapport d’activité 2021 de la concession à la Chambre de Commerce et d’Industrie
Métropolitaine Bretagne Ouest pour l’établissement et l’exploitation d’un port
de plaisance dans le bassin à flot du port de Morlaix
32. Prolongation d’Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice des
Viviers de la Méloine
Mobilités :
33. Tarification solidaire Quotient Familial -
Actualisation du seuil
34. Service expérimental : Ligne estivale Henvic-Carantec L28+ Convention de
partenariat entre Morlaix Communauté et la commune de Henvic
Ressources
Ressources Humaines
35. Plan d’actions égalité femmes-hommes 2022
Finances
36. Avenant n°3 à la convention financière pour le
versement du fonds de concours à la commune de Guerlesquin (prolongation de la
durée jusqu’au 30/06/2023)
37. Décision modificative n°1
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Lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère) les élus qui se sont réunis jeudi 9 juin 2022 ont décliné les évolutions préparées par Morlaix Communauté.
L’anse du Diben est concernée par un nouveau périmètre dans le plan local d’urbanisme. | OUEST-FRANCE
Le conseil municipal de Plougasnou (Finistère) qui s’est réuni jeudi 9 juin 2022, a examiné un projet de modification du PLUih (Plan local d’urbanisme intercommunal valant Programme local de l’habitat) du pays de Morlaix, en cours d’instruction par Morlaix Communauté. Le document initial a été amendé par la municipalité.
L’axe majeur : faciliter la résolution de difficultés rencontrées lors de l’instruction de dossiers de permis de construire et de tenir compte des nouveaux projets dans la commune.
L’urbanisme est très contraint car la loi littorale s’applique sur l’ensemble de la commune de Plougasnou (Finistère), les zones en dehors des agglomérations ne sont pas constructibles. Si beaucoup de modifications du plan portent sur des dispositions techniques (accès et voirie, changements de classification administrative, adaptation aux lotissements communaux récemment décidés), certaines évolutions visent à faciliter l’accès aux aides de Morlaix Communauté pour les commerçants : extension du périmètre de centralité du bourg, qui donne droit à ces aides, et création de nouveaux périmètres au Diben, à Primel et à Térénez.
À lire aussi. Urbanisme. En Bretagne, les élus du littoral se pressent pour remplir leurs « dents creuses »
Des réductions ont été décidées pour économiser l’énergie : à part quelques zones d’activité, l’éclairage public sera généralement éteint de 22 h à 6 h 30 du 1er septembre au 14 avril 2022 et complètement éteint du 15 avril au 31 août 2022.
L’enfouissement des réseaux aériens d’éclairage public et de télécoms au Guerzit et à Saint-Samson a été lancé. Le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère (Sdef) mènera ces travaux, qui comprendront une réserve pour l’implantation de la fibre optique, programmée à Plougasnou pour 2026.
La commune a engagé un partenariat avec Hugo Le Clech, licencié à la société des régates de Térénez (SRTZ), pour préparer sa participation aux Jeux olympiques de Paris en 2024 en voile 470. Outre l’attribution de subventions de fonctionnement pour ses activités de préparation, l’acquisition d’un dériveur 470 sera cofinancée avec le département et la SRTZ.
Anse de Primel. Photo pyb29
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La Trégor Léon. | OUEST-FRANCE
La Trégor-Léon, Route des Casinos 2022 a eu lieu le week-end dernier, avec le soutien des casinos de Roscoff et Perros-Guirec.
Cette 8e édition est toujours gérée par quatre clubs : le
Yacht-club de Trébeurden, la Société des régates de Perros-Guirec, le
Yacht-club de Roscoff et le Canot club de Primel
, souligne Patrick
Estable, du Yacht-club. Il y a une escale dans chacun des ports
d’attache des organisateurs.
Cette année la régate, rallye est partie de Perros-Guirec, escales à
Trébeurden le samedi soir et au port du Diben le dimanche midi, pour se
terminer à Roscoff. Dommage pour la faible participation :
seulement 14 bateaux ont participé, neuf en régate et cinq en rallye.
Par contre, l’ambiance était super-conviviale : La descente sur l’île
Millau, à Trébeurden, a été particulièrement appréciée, comme le pot sur le
quai du Diben.
Coté sportif, les conditions ont été bonnes avec peu de vent le samedi et
un peu plus fort le dimanche. Les concurrents ont su éviter les orages
et les changements de vent fréquents.
Le classement : en grande course, victoire de Jean-Luc Derrien sur le delher 33 Mundaka II. En course, victoire de Julien Monot sur le first 25 Allianz assurances Pierre Billon. En rallye, victoire de Jacques Fouillard sur HastaBuhan.
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En vingt ans, la demande de sable a triplé. Cette extraction massive n’est plus possible avertit l’ONU dans un rapport qui vient confirmer une alerte déjà lancée en 2019.
« En vingt ans, la demande mondiale de sable a été multipliée par trois, soit entre 40 à 50 milliards de tonnes par an » Ici, extraction de sable dans une carrière. | AFP
Singapour de son côté en fait venir par barges du Cambodge pour gagner de l’espace sur la mer et s’agrandir. Le delta du Mékong déjà menacé par les conséquences du réchauffement climatique accuse le coup. Ces achats faits dans la plus grande opacité déstabilisent les écosystèmes et menacent les équilibres fragiles des populations concernées. Nappes phréatiques, forêts de mangroves, zones de pêche et habitats traditionnels paient très cher cette gestion non durable.
Partout sur la planète, l’extraction du sable est devenue un sujet de préoccupation. Car la demande mondiale ne cesse de progresser. Tirée une fois de plus par la demande chinoise. Mais pas seulement.
Il faut construire. En vingt ans, la demande mondiale de sable a été multipliée par trois, soit entre 40 à 50 milliards de tonnes par an. Ce qui correspond à un mur de 27 mètres de haut et de 27 mètres de large tout autour de la planète. Comme pour la surpêche qui fragilise les ressources halieutiques, la politique de l’autruche reste pour l’instant de mise. Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien savoir. Mais ce n’est plus possible. Car le sable est une ressource épuisable et surconsommée.
Au mois d’avril, un rapport sable et développement
durable réalisé pour le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)
a pointé les risques liés à cette surexploitation. Le sable
doit être considéré comme une ressource stratégique, non seulement en tant
que matériau de construction mais en raison des multiples rôles qu’il
revêt pour l’environnement
, souligne Pascal Peduzzi coordinateur de
ce rapport.
Les auteurs de ce travail appellent à trouver de nouvelles solutions pour la gouvernance environnementale des ressources mondiales en sable. Une invitation à réfléchir à notre manière d’habiter la planète. Comme pour tous ces sujets globaux dont les interactions en chaîne nous concernent tous, il manque aujourd’hui un cadre réglementaire sous forme de traité international ou de convention qui mettrait un frein aux pratiques les plus discutables.
Au-delà du sable, beaucoup reste à découvrir pour mieux comprendre les répercussions de nos interactions avec la planète bleue. Lors du One Ocean Summit qui s’est tenu à Brest au mois de février, l’Unesco s’est engagée à l’accélération de la cartographie des fonds marins qui pourrait atteindre 80 % à l’horizon 2030.
De façon plus large, c’est d’une lecture globale des enjeux environnementaux avec toutes les données de l’océan et leurs interactions dont nous avons besoin. Un travail désormais rendu possible par le big data, l’intelligence artificielle, l’exploitation des données satellitaires. C’est le sens du jumeau numérique consacré à l’océan, un projet développé par la Commission européenne.
Quant au sable, sans doute faut-il se préparer à construire autrement en utilisant moins de béton dont les deux-tiers sont constitués de sable. Investir et parfois réinvestir dans des matériaux traditionnels comme la terre. Inscrire le bâtiment dans une véritable économie circulaire dont on commence à peine aujourd’hui à voir les prémisses.
RAPPEL
Le Diben mercredi 27 avril 2022
Plougasnou. Le "Côte de Bretagne" en pleine action de prélèvement de sable dans notre belle Baie de Morlaix
Le "Côte de Bretagne" en pleine action de pillage de sable en Baie de Morlaix. Que font nos élus pour faire stopper ces prélèvements ? Bientôt, il n'y aura plus de sable sur nos plages.
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La régate Trégor Léon, Route des casinos 2022 a eu lieu ce week-end avec le soutien des casinos de Roscoff et Perros-Guirec. Cette régate est organisée par le yacht-club de Trébeurden, la Société des régates de Perros-Guirec, le yacht-club de Roscoff et le Canot club de Primel, avec escales dans chacun des ports.
Cette année, la régate/rallye s’est déroulée au départ de Perros-Guirec, avec escales à Trébeurden le samedi soir et au port du Diben, le dimanche midi, pour se terminer à Roscoff. Les conditions ont été bonnes avec peu de vent le samedi et un vent un peu plus fort le dimanche. Les concurrents ont su éviter les orages et changement de vent fréquent.
En grande course, victoire de Jean-Luc Derrien sur le delher 33 Mundaka II. En course, victoire de Juline Monot sur le first 25 Allianz assurances Pierre Billon et en rallye, victoire de Jacques Fouillard sur Hasta Buhan.
Lire aussi : Perros-Guirec : une faible participation à la Trégor-Léon (Le Télégramme)
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Les nettoyeurs volontaires de la plage de Plougasnou – Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE
Comme chaque année, l’amicale nautique La Méloine organise le ramassage des détritus sur les plages de la commune.
Le premier ramassage s’est déroulé, samedi, sur la plage de Plougasnou – Saint-Jean-du-Doigt. Vingt-huit participants ont collecté les déchets de toutes tailles et de tout acabit sur ce bel espace naturel. Le regret exprimé par les participants est l’absence d’un bac à marée près du parking, côté Plougasnou.
La prochaine opération aura lieu sur la plage de Primel, samedi, à 10 h.
Qu'en est-il des friches industrielles situées entre le Comptoir du marin et Diben Pors ?
Friches industrielles au Diben. Photo pyb29
Aux pieds de ces demeures se trouvent les vestiges des viviers à bigorneaux des "Grand Viviers de Primel". Photo pyb29
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Le propriétaire du bateau emblématique de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) est décédé subitement en avril. L’ancien propriétaire du vieux gréement lance des cagnottes pour aider sa compagne et les enfants d’Emmanuel Le Guern.
Laurence Delmont et Emmanuel Guern, lors du passage de relais avec Denis Le Bras à la barre du Sant C’hireg, en 2020. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
En 2020, Emmanuel Guern et Laurence Delmont avaient repris la barre du
Sant C’Hireg, l’une des fleurons touristiques de la cote de Granit rose.
C’était un plaisir de passer la main à un couple aussi sympa et motivé
,
souligne leur ami, Denis Le Bras, propriétaire de vieux gréement pendant 32
ans.
Malheureusement, l’aventure s’est rapidement et tragiquement terminée. Très sportif, Emmanuel est décédé brutalement, à 47 ans, en avril, victime d’un malaise cardiaque, à l’occasion d’une course de paddle à Trégastel.
Pour Laurence, à la douleur morale sont venus s’ajouter les ennuis
financiers. Denis Le Bras en tête, des amis du couple ont décidé de mettre en
ligne deux cagnottes : Une pour aider à l’avenir des enfants de Manu, et
une autre pour aider Laurence à racheter la part de sont compagnon, afin de
poursuivre l’aventure du Sant C’Hireg
, explique Denis Le
Bras, en espérant que la solidarité des gens de mer et des autres sera
au rendez-vous
.
Les liens pour les cagnottes : Pour aider Laurence à continuer l’activité : https://app.lacagnottedesproches.fr/cagnotte/aider-laurence/ ; et pour les enfants de Manu : https://www.leetchi.com/c/pour-les-enfants-de-manu-guern.
Pour ceux qui ne veulent pas passer par une cagnotte en ligne, contacter Denis Le Bras : tél. 06 85 92 60 61.
Les 30 ans du Reder Mor
L'association Reder Mor célèbrera les 30 ans de la mise à l'eau de cette réplique du fameux cordier roscovite le samedi 11 juin au Vieux Quai à Roscoff. Au programme, de 15 h à 22 h, rassemblement des vieux gréements de la Baie de Morlaix, concerts du Piping Orchestra, des Marins des Légendes, de Jokari Club et de la fanfare Poney M, des jeux, une exposition photos et divers documents, un grand concours de godille, et diverses animations. Buvette, crêpes et restauration Food Truck. Accès gratuit.
Reder Mor "La fierté de la baie de Morlaix et de l'Anse de Primel"
La cour administrative d'appel de Nantes a mis son veto au "stationnement temporaire" et au stockage de remorques de bateaux prévus à Ploumanac'h au détriment d'espèces protégées.
Par Rédaction Lannion Publié le mis à jour le 1 Juin 22 à 14:05
La cour administrative d’appel de Nantes a annulé l’Orientation d’aménagement et de programmation (OAP) qui avait été prévue à Perros-Guirec pour permettre le « stationnement temporaire » et le « stockage de remorques de bateaux » à Ploumanac’h, élu en 2015 Village préféré des Français.
Lannion Trégor Communauté (LTC) devra en conséquence verser 1 500 € de frais de justice à Erika Verdon, à l’origine de la requête.
Propriétaire de plusieurs parcelles incluses dans cette zone, la requérante – qui était présente à l’audience à Nantes le 6 mai 2022 – s’inquiétait tout particulièrement du fait qu’un « emplacement réservé » ait été arrêté sur cette « zone humide » : le terrain est « habituellement gorgé d’eau » et « recouvert de plantes hygrophiles une partie de l’année ».
Mais ce parti pris d’urbanisation était justifié par « la nécessité de prévoir un nouveau lieu de stockage facilement accessible depuis le port pour les remorques à bateaux actuellement stockés sur les quais », expliquaient à l’époque les élus locaux.
Les juges nantais estiment pour leur part que le rapport de présentation du Plan local d’urbanisme (PLU) est « insuffisant » concernant l’évaluation environnementale du secteur. « La zone humide située sur le secteur de Mezo Bras (…) accueille plusieurs espèces protégées », rappellent-ils dans un arrêt en date du 24 mai 2022 qui vient d’être rendu public.
Il n’est pas contesté par la commune que plusieurs de ces espèces se reproduisent sur le site ou se déplacent de manière limitée.
Ces espèces protégées sont précisément « le conocéphale des roseaux, la salamandre tachetée, le crapaud épineux, l’orvet fragile, le lézard vivipare, la vipère péliade, le rat des moissons, le bouscarle de Cetti, le bouvreuil pivoine, le cisticole des joncs, la locustelle tachetée, la linotte mélodieuse, l’hirondelle rustique et la pipistrelle commune », énumèrent les juges.
Or, « il ne ressort pas des pièces du dossier que l’évaluation environnementale comporterait une description de l’impact du projet de Plu sur ces différentes espèces ou prescrirait (…) des mesures de compensation », constatent les juges nantais.
« Cette insuffisance a (…) été susceptible d’exercer (…) une influence sur le sens de la délibération du 7 novembre 2017 du conseil communautaire de la communauté d’agglomération de Lannion-Trégor Communauté. »
Lors de l’audience, l’avocat d’Erika Verdon avait rappelé aux juges nantais que l’extension de l’urbanisation à Mezo Bras n’était « pas compatible » avec les orientations du Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Trégor, et que le secteur présentait « des enjeux très forts en matière environnementale ».
GF (PressPepper)
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Jeudi 5 mai, le président national de la SNSM, le vice-amiral Emmanuel de Oliveira a visité le nouveau poste de secours en construction au port de Locquirec. | OUEST-FRANCE
Un bel équipage : Repas de soutien à la SNSM de Locquirec le 06 mars 2011
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Les membres du conseil d’administration vont finaliser la fête pour les 30 ans du « Reder-Mor ». | OUEST-FRANCE
La maison de la Plaisance de Roscoff-Bloscon a accueilli, le vendredi 29 avril, l’association Reder-Mor, qui gère la destinée du vieux gréement éponyme. Une assemblée générale tenue en amont avait enregistré de nouveaux membres entrant.
Le conseil d’administration a élu le bureau. Karine Peytie est nommée trésorière adjointe, succédant ainsi à Tom Florent, trésorier durant plusieurs années. Les coprésidents François Liron et Gilles Troël, le secrétaire Jean-Jacques Deluchey avec pour adjointe Corinne Deluchey, le trésorier Charles Bachy poursuivent leur mandat.
La possibilité d’une sortie en baie de Morlaix au départ de Roscoff-Bloscon pour les adhérents (tarif 10 €) a été évoquée. Des recherches de financement ont été étudiées. Des travaux inscrits pour la fin d’année sont à budgétiser, telle la reprise complète de la voûte, partie arrière du bateau.
Le Reder Mor a retrouvé sa place au ponton, après six semaines de carénage, de toilettage et d’interventions de mécanique et sur le gréement. Le cordier roscovite va fêter, le samedi 11 juin, les 30 ans de sa mise à l’eau. Un rassemblement de vieux gréements sera organisé, complété par de nombreuses animations, concerts, jeux et exposition.
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À l’issue de la conférence, c’est l’heure de la remise de chèque. De gauche à droite, Dominique Ropars, Jean-François Derrien, Michel Quéran et Jean-Yves Briant, membre de l’APC. | OUEST-FRANCE
Vendredi, l’association des Plaisanciers de Carantec (APC), présidée par Michel Quéran, a reçu dans les locaux du centre nautique du Kélenn des représentants de la station SNSM de Primel-Plougasnou : Dominique Ropars, canotier, et Jean-François Derrien, président.
À l’issue d’une conférence animée par ces derniers,
suivie par une cinquantaine de personnes et consacrée à la sécurité en mer et
aux premiers soins à prodiguer aux naufragés, Michel Quéran, au nom de l’APC,
a remis aux sauveteurs un chèque d’un montant de 400 €, en soutien de leur
action. Notre situation financière nous le permet. Nous faisons
régulièrement des dons à la SNSM (Les sauveteurs en mer), alternativement à la
station de Roscoff et à celle de Primel-Plougasnou »,
a rappelé Michel
Quéran. L’APC projette maintenant des stages de lecture des cartes marines et
de réglementation de la pêche. De quoi motiver les pêcheurs plaisanciers du
secteur.
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Une trentaine de bateaux sont attendus pour la régate Trégor- Léon, associant quatre yacht-clubs. | OUEST-FRANCE
La Trégor-Léon – Route des Casinos 2022 aura lieu les 4,5 juin avec le soutien des casinos de Roscoff et Perros-Guirec. Une présentation de l’évènement dans les casinos respectifs aura lieu le 10 mai, à Roscoff et le 11 mai, à Perros-Guirec.
Cette 8e édition est organisée par quatre clubs : le yacht-club de Trébeurden, la Société des régates de Perros-Guirec (SRP), le yacht-club de Roscoff et le Canot-club de Primel. « On unit nos forces pour faire se rencontrer des concurrents de divers clubs. On attend une trentaine de bateaux, dont un bon nombre de Perros », rappelle le président de la SRP, Yann Colin.
Des escales sont prévues dans chacun des ports. Cette année, la Trégor-Léon aura encore deux facettes : une régate, pour ceux qui veulent en découdre et un rallye, plus festif et qui permet de musarder. Les départs auront lieu à Perros-Guirec, l’arrivée se jugera à Roscoff, escales à Trébeurden, le samedi soir et au port du Diben, le dimanche midi. Une descente sur l’île Millau est prévue à Trébeurden et un pot sur le quai du Diben. Enfin, un repas sera offert lors de la remise des prix à Roscoff.
Le lundi de Pentecôte férié permettra à chacun de rejoindre son port d’attache en toute tranquillité. Une trentaine de bateaux est espérée (plus de 100 équipiers) pour deux jours de convivialité le long des côtes du Trégor et Léon. Les futurs participants peuvent se pré-inscrire en ligne sur yachtclub-trebeurden.com/manifestation/tregor-leon/.
Contact : tregorleon.voile@gmail.com
Diaporama : La Trégor Léon route des casinos 2014
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Dans le cadre de leurs actions de formation, l’association des pêcheurs plaisanciers de Trébeurden (ATPP) a proposé à ses adhérents une séance sur la météo marine, lundi.
La matinée était assurée par Sylvain Le Moal, ingénieur au centre météo de Lannion. « Cette formation, que nous proposons chaque année, vient aussi en complément du permis hauturier », souligne Jean-François Omnes, vice-président de l’association.
Les formations permis bateaux, côtiers et hauturiers se succèdent, avec toujours autant de réussite pour l’équipe de formateurs bénévoles.
Plougasnou. Le "Côte de Bretagne" en pleine action de prélèvement de sable dans notre belle Baie de Morlaix
Le "Côte de Bretagne" en pleine action de pillage de sable en Baie de Morlaix. Que font nos élus pour faire stopper ces prélèvements ? Bientôt, il n'y aura plus de sable sur nos plages.
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Évaluer le recul du trait côtier c’est bien. Le prévenir, c’est encore mieux. Morlaix communauté et le conseil départemental du Finistère mettent en place des dispositifs pour renforcer les falaises et éviter que des pans ne se désolidarisent. À Plougasnou (Finistère), des toiles de chanvre permettent à la végétation de revenir.
Des toiles en chanvre ont été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou. Elles permettent de refixer la végétation et de renforcer la falaise. Elles sont devenues grises au bout d’un an et demi, les récentes s’aperçoivent au second plan. | OUEST-FRANCE
Le soleil caresse le flanc de la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou (Finistère). L’endroit est apprécié par les randonneurs, offrant un panorama exquis de la Manche. Malheureusement, les piétinements et les bâtons de marche fragilisent le sol. « Ils créent des tassements et mettent à nu des zones où il y avait de la végétation, souligne Lucille Bozec, chargée de mission Submersion marine et érosion du trait de côte à Morlaix communauté. Les bâtons, quant à eux, font des petits trous, où l’eau va s’infiltrer. »
Des barrières mono-fils ont été installées à la pointe Annalouesten, à Plougasnou, pour limiter les piétinements des randonneurs sur le sentier et éviter de fragiliser davantage la falaise. | OUEST-FRANCE
Cela pose un problème, alors que la falaise doit déjà faire face aux affres de la mer, de ses tempêtes et de ses marées. Outre la surveillance mise en place par l’Agglo pour mesurer concrètement le recul du trait de côte, il faut aussi donner un coup de pouce à la nature pour qu’elle reprenne des forces. Déjà, pour canaliser la fréquentation, des barrières monofils, même si on peut les franchir aisément, indiquent aux promeneurs de se contenter du sentier.
Sur la pointe, une fois le sentier côtier descendu, un groupe d’étudiants s’affairent sur la gauche, le dos en boule. En BTS au lycée Suscinio de Morlaix, ils fixent au sol des toiles en chanvre, de couleur caramel, à l’aide d’agrafes en métal. « Les graines des plantes vont se fixer à l’intérieur, ainsi que les sédiments. Cela va recouvrir de végétaux les toiles, et renforcer la falaise », indique Benjamin Urien, technicien à Morlaix communauté. Toute cette partie, qui appartient au Département du Finistère, est recouverte, le chantier étant délégué au lycée.
Le chanvre est biodégradable et deviendra gris avec le temps. Sa durée de vie est d’environ deux ans. Avantage : désintégré, il n’y aura plus besoin d’en installer d’autre : la nature aura repris ses droits.
Le Port Blanc au Diben le 15 mars 2022. Photo pyb29
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L’érosion du trait de côte n’est pas un mythe et l’Agglo de Morlaix va bientôt pouvoir le chiffrer. Jusqu’ici, des photographies aériennes pouvaient en attester, mais un suivi régulier avec des mesures très précises vient tout juste d’être mis en place. Sept sites sont scrutés.
Lucille Bozec, chargée de mission risques littoraux à Morlaix communauté, qui a la charge de mesurer les données du trait de côte, et Sébastien Marie, élu en charge de la biodiversité et la gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations à l’Agglo. | OUEST-FRANCE
Les dunes, les falaises et le trait de côte en général s’érodent. C’est une certitude. Pour le quantifier précisément et apporter une réponse adaptée, Morlaix communauté a intégré l’Observatoire des risques côtiers Osirisc et va surveiller l’évolution de sept sites du littoral.
Il existe très peu de données, hormis des photographies aériennes prises à différentes périodes. Sinon, c’est « une question de sensibilité, quand on regarde les falaises », souligne Sébastien Marie, élu en charge de la biodiversité et la gestion des milieux aquatiques et préventions des inondations (Gemapi) à Morlaix communauté.
Une chose est sûre : le trait de côte a reculé, le constat est global à l’échelle nationale. « Notre secteur est plus protégé qu’en Aquitaine et moins densifié d’habitats. »
En 2020, Morlaix communauté a adhéré à l’Observatoire des risques côtiers Osirisc, mené à l’échelle de l’UBO, à Brest. Ce dernier mesure les phénomènes qui permettent de comprendre les évolutions des territoires côtiers, comme la submersion et l’érosion. L’université prête ainsi du matériel de mesure (d’une valeur d’environ 4 000 €) à l’Agglo. En échange, la collectivité transférera à l’observatoire les données collectées par le service Gemapi.
Sept sites ont été choisis dans ce suivi. « L’idée est de voir ce qui accélère l’érosion, car si une dune recule pendant un hiver, cela ne veut pas forcément dire qu’elle va reculer pendant dix ans », expose Lucille Bozec, chargée de mission risques littoraux à Morlaix communauté.
Les sept sites suivis par Morlaix communauté pour mieux appréhender l’érosion du trait de côte. | OUEST-FRANCE
Morlaix communauté, c’est 80 km de littoral. Plougasnou est particulièrement bien représentée puisque trois sites y ont été choisis : Saint-Samson, Le Guerzit et la plage de Primel. « À elle seule, elle comprend 17 km de côte. On prend des endroits qui sont urbanisés », poursuit Sébastien Marie.
L’île Callot a deux points de mesure : Park an Aod/Park an IIiz, qui est dunaire et Poul Mouvan, des falaises. « Selon certaines projections, elle pourrait être coupée en deux par la mer. »
Autre point noir, emblématique, c’est le Moulin de la rive, à Locquirec. Notamment parce que des habitations sont nombreuses à être très près de la mer. Ces sites ont été pris car « ils présentent des enjeux avec de l’habitat, des activités professionnelles, des routes ou des sentiers. »
Un bout de la falaise du Guerzit, à Plougasnou, fraîchement tombé. Le sentier de randonnée avait déjà été reculé d’une dizaine de mètres, il y a quelques années. | OUEST-FRANCE
Les premiers relevés vont commencer ce printemps 2022 et une seconde série, à l’automne, pour comparer les deux saisons et l’impact des tempêtes.
Ces petites balises permettent à Morlaix communauté de faire son suivi exactement au même endroit. Il y en a deux par an : un au printemps et l’autre en automne. | OUEST-FRANCE
Six sites seront suivis avec des relevés GPS, où « le pied de falaise ou de la dune sera mesuré. L’avantage, c’est qu’on aura une précision centimétrique », souligne Lucille Bozec, qui s’occupera personnellement des mesures.
Des mesures spéciales seront réalisées à La Chaise du curé. « On mène un test avec la photogrammétrie, qui modélise la falaise. Cela nécessite un lourd traitement informatique, et on ne sait pas ce que ça va donner avec la végétation. » Pour ce faire, un appareil photo et un laser permettront de calculer précisément les distances.
Essentiellement la pluie et la mer. « Avec les tempêtes et les marées, les vagues viennent grignoter soit les dunes, soit les falaises, avance Lucille Bozec. Mais les sols sont également fragilisés par les ruissellements des eaux de pluie. Cela crée des infiltrations qui font gonfler les argiles et rendent les falaises très meubles. »
Au Guerzit, à Plougasnou, le phénomène est très visible : des pans de terre sont tombés récemment. « On a déjà dû reculer son sentier côtier d’une dizaine de mètres. Il faut donc agir. Tant qu’il y aura une volonté politique, on poursuit les mesures pour avoir le plus de recul possible et répondre en conséquence », rappelle Sébastien Marie.
Photo prise le 25 avril 2022 sur le sentier du Guerzit. Photo pyb29
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L’Association nautique La Méloine organisait, dimanche, les puces et artisanat de la mer, au port du Diben. Les stands proposaient des objets de décoration marine, des maquettes de bateaux, des articles de mer et de pêche.
Une brochure de bonnes pratiques de la plaisance et de la pêche de loisir était remise au public, en version adulte ou enfant, par les bénévoles de l’association.
« Une de nos missions, outre l’animation du port et le rassemblement de ses utilisateurs, est la promotion de ces bonnes pratiques, notamment les périodes de capture et les tailles à respecter, explique Dominique Ropars, président de l’association. Nous sommes à nouveau en croissance avec 140 membres, et nous travaillons avec Morlaix communauté au développement du port, en particulier pour la création d’une zone de carénage pour les plaisanciers. »
Sur le port, le chantier de rénovation des anciens viviers est en cours, mais aucun projet candidat à l’utilisation de cet espace n’a encore été confirmé.
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Quelques déchets plastiques flottent dans les eaux du port de Morlaix (Finistère). Cette pollution s’exacerbe lors des dragages, en faisant remonter ce qui était envasé à la surface. Ces déchets partent ensuite vers la mer. Pour David Chaperon, plaisancier, une solution doit être trouvée en amont. La balle se renvoie entre Morlaix Communauté, propriétaire du port et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), sa gestionnaire.
David Chaperon vit sur son voilier au port de Morlaix depuis quatre ans. Il constate chaque jour des déchets plastiques qui flottent dans le bassin, et qui vont rejoindre la mer. | OUEST-FRANCE
« Avec le dragage du port, c’est encore pire que d’habitude », lance, un peu lassé, David Chaperon. Avec le niveau d’eau qui est abaissé afin que les grues puissent extraire le surplus de vase et de sédiment, les déchets plastiques venant des rivières en amont sont mis au jour. Une pollution que le plaisancier, qui vit dans son bateau depuis quatre ans à Morlaix (Finistère), a documenté de plusieurs photos.
Avec le dragage du port de Morlaix, les déchets plastiques qui s’étaient envasés sont révélés au grand jour. Au grand dam des plaisanciers et usagers. | DAVID CHAPERON
On y voit des cannettes, des crayons, du papier, des bouteilles, des emballages de médicaments, du plastique, ou d’autres objets qui n’ont rien à faire à la surface. Encore moins submergés, au fond du port. « Parfois, j’entends des petits bruits contre la coque de mon bateau. Je ramasse ce que je peux, mais ça ne suffit pas. Il y a aussi des microplastiques qu’on ne voit pas. Tout part à la mer ensuite », souligne David Chaperon.
Si la situation n’est malheureusement pas nouvelle et résulte d’un phénomène certes global, l’usager du port souhaite « tirer la sonnette d’alarme ». « J’ai vu l’exposition qui est en ville sur les déchets. La prévention c’est bien, mais la réalité est tout autre. Il y a un sentiment d’impuissance. Je n’ai pas envie de vivre comme dans un bidonville. »
David Chaperon, plaisancier du port de Morlaix, a immortalisé la pollution de déchets plastiques qui se trouvent émergés lors des dragages du port. | DAVID CHAPERON
Les mots sont volontairement forts, pour « faire changer les choses et faire réfléchir ». Et trouver une réponse globale. « Les riverains du port sont pointés du doigt, mais on agit en responsabilité. » Une vingtaine de personnes vivent sur leur bateau sur les 200 places qui existent dans le port morlaisien.
Des bacs de poubelles organiques et de recyclage cartons sont à leur disposition. « Et on fait attention quand on nettoie nos bateaux, avec l’aire de carénage. Les déchets sont récoltés. On a aussi un composteur. »
Le cœur du problème, en réalité, se trouve en amont. « Quand il y a des fortes pluies ou du vent, la ville est comme nettoyée. On retrouve tout dans le bassin à flot, dernière étape avant la mer. Il faut changer de modèle. C’est dommage car le port est une vitrine pour Morlaix », se désole David Chaperon.
Outre la prévention d’autres solutions, plus concrètes, pourraient être mises en place. Comme la pose de filets « au lieu des simples grilles qui se trouvent sur les rivières en amont. Ça permettrait facilement de récupérer les déchets, sans mobiliser trop de moyens humains », propose le marin.
À ce sujet, le propriétaire du port, Morlaix Communauté et son gestionnaire, la CCI, on se renvoie la balle. « On s’occupe du fond du port, mais les dépôts de surface sont à gérer par la CCI », rappelle-t-on du côté de l’Agglomération.
Le problème est connu de cette dernière. Il est encore plus visible lors des dragages. « On a vu pas mal de glands et de feuilles de chêne sur la dernière opération, mais pour nous ce ne sont pas déchets. On assure du mieux qu’on peut l’entretien et on donne des coups de main à l’agent du port. » Enfin, l’option filet posé en amont semble, pour le moment, peu envisageable. « Cela risquerait de boucher les entrées en cas de fortes intempéries. »
La CCIMBO (CCI métropolitaine Bretagne ouest) répond qu’elle va mettre « en œuvre des moyens humains et matériels » pour le « maintien et entretien des ouvrages et installations », et pour « la surveillance, prévention et lutte contre la pollution du plan d’eau, concédé du fait des bateaux de plaisance », expose Jean-Paul Chapalain, président de la CCIMBO Morlaix, dans un communiqué.
Ce dernier insiste aussi sur la démarche de certification Port propre, dont « le référentiel porte sur la collecte des déchets d’exploitation ». Cela implique « la formation des équipes aux risques de pollution ; la mise en place du point de tri, pour les déchets des plaisanciers ; des pompes de collecte des eaux noires/grises/fond de cale » ; ou encore d’un « bloc sanitaire rénové à l’été 2021, connecté au réseau des eaux usées ».
Le port de Morlaix a été certifié depuis 2018, et l’a été de nouveau cette année. Mais rien n’a été mentionné de plus sur les déchets provenant de l’amont de la rivière, qui incombent de fait… à Morlaix Communauté.
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Près d’une trentaine de personnes a participé mardi 12 avril 2022, à la réunion du Clup (Comité local des usagers du port). L’occasion d’un échange instructif et convivial avec les responsables des ports, communal et concédé.
De gauche à droite : Olivier Cosme, maître de port, Dominique Bernabé, directrice du port de plaisance, Guillaume Le Guen, élu en charge des ports. | OUEST-FRANCE
Premier point à l’ordre du jour, les mouillages innovants mis en place.
Ils ont pour objectif de préserver les herbiers de Zostère Noltéi
,
rappelle Guillaume Le Guen, élu en charge des ports. Deux solutions techniques
avaient été mises en phases expérimentales. Si les bienfaits sur les
herbiers et leur repousse ne font aucun doute, certains problèmes techniques
sont à revoir
. Les mouillages équipés de tendeurs et d’aussières textiles,
en eau peu profonde, marchent très bien.
Il n’en est pas de même pour les équipements installés en eau profonde,
équipés d’un flotteur subsurface qui limite le contact de l’aussière avec le
fond
. Le montage pose problème : L’aussière s’entoure autour de la
bouée de subsurface, ce qui fait perdre jusqu’à deux mètres de longueur. La
bouée de subsurface gène en outre certains plaisanciers lors des manœuvres
.
Le montage de la bouée de subsurface sera revu par l’entreprise Ino-Rope,
conceptrice des mouillages.
Après cette première phase de pose de mouillages innovants,
subventionnée à 80 %
, les problèmes techniques devront être résolus avant
de se lancer dans la troisième phase, qui se fera uniquement si on obtient
des subventions privées ou publiques.
Le port de plaisance concédé va réserver 100 places de stationnement pour
ses clients. Chaque plaisancier recevra un disque de stationnement. Dans un
premier temps, nous essaierons de faire respecter ce stationnement privé par
pédagogie, mais cela pourra être synonyme ensuite de verbalisation
,
souligne Dominique Bernabé. Elle rappelle aussi que la zone de carénage
revient très cher au port et est soumise à des contraintes environnementales
importantes. Malgré cela, seulement 200 plaisanciers, sur 600 du port concédé,
carènent sur notre aire de lavage et pratiquement aucun du port communal,
alors que nous leur proposons le prêt du lavage haute pression pour 16 €.
Guillaume Le Guen abonde. Il faudra trouver une solution pour que les
gens carènent dans les règles.
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Mickaël Jacquet et Amiel Carlach rouvrent, dans l’ancien Hôtel de France, en plein bourg de Plougasnou (Finistère), un bar et une brasserie, courant avril 2022. Les deux jeunes hommes de 26 et 24 ans viennent de s’installer dans la commune et vont proposer une formule du midi toute l’année. Cela n’existait plus à Plougasnou, au grand dam des travailleurs de la commune côtière.
En avril 2022, Mickaël Jacquet et Amiel Carlach vont rouvrir une brasserie et un bar à la place de l’ancien Hôtel de France, en plein bourg de Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Le rez-de-chaussée est encore en pleins travaux, mais déjà l’ancien Hôtel de France est méconnaissable. Mickaël Jacquet et Amiel Carlach, originaires tous les deux du Morbihan, se retroussent les manches, en cette journée ensoleillée de mars, pour être fin prêts pour l’ouverture.
Le bar-brasserie, dans une ambiance branchée, vintage, est installé en plein bourg de Plougasnou (Finistère). Les sièges de cinéma restent à installer autour du billard avant le démarrage des hostilités dans quelques semaines, sous le nom de Ty Gasnou.
« On cherchait une affaire à reprendre dans la restauration, on voulait juste rester en Bretagne. En voyant l’établissement, on s’est dit banco », racontent les deux jeunes hommes de 24 et 26 ans. La volonté : rester ouvert toute l’année, même si la moitié des résidences de la commune gardent leurs volets fermés l’hiver… Pour se démarquer, ils proposeront une « formule travailleurs », chaque midi, à 13,50 €, composée de la trinité entrée-plat-dessert. Une offre qui n’existait plus dans la commune en basse saison. « Ce n’était pas notre projet initial, mais la demande était tellement forte. On s’est adaptés. »
Pour le reste, ils proposeront des planches apéritives, en fin de journée, puis des cocktails et parfois des concerts, le soir. Le tout dans un établissement d’une centaine de places, occultant la partie hôtellerie. L’étage a été reconverti en logements et en bureaux. « On veut apporter notre jeunesse à la commune. Nous cherchons d’ailleurs trois à quatre personnes motivées pour le service estival. »
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Là où la mer ne vient qu’à marée haute, il construit des bateaux. À Saint-Martin-des-Champs (Finistère), le chantier Jézéquel continue d’écrire son histoire, depuis 1920. Jean-Marie Jézéquel a repris l’entreprise en 2016. Il fait partie de la quatrième génération à travailler sur le chantier.
Jean-Marie Jézéquel est la gérant du chantier Jézéquel, à Saint-Martin-des-Champs. Il a pris la suite d’une tradition familiale qui dure depuis 102 ans. | OUEST-FRANCE
Dans la baie de Morlaix (Finistère), des bateaux sortis de leur chantier naviguent. À Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix (Finistère), le chantier naval Jézéquel construit des navires depuis 1920. Et depuis 102 ans, la tradition se passe de père en fils. « J’ai grandi dans les copeaux de bois », dit avec le sourire Jean-Marie Jézéquel, le gérant actuel. Il a repris le flambeau en 2016.
Fils unique, il a toujours eu « un lien assez fort avec mes grands-parents, et avec ce métier ». Même s’il n’a jamais travaillé directement avec son grand-père, il se souvient « qu’il était toujours là pour donner des conseils ».
Pièce par pièce, en prenant le temps pour qu’elles s’imbriquent bien les unes dans les autres, le chantier Jézéquel fait naître un bateau. | OUEST-FRANCE
Historiquement, le chantier Jézéquel était installé à Carantec. À Saint-Martin-des-Champs, l’entreprise possédait des hangars, « pour l’hivernage ». C’est en 2006 que l’entreprise a déplacé son activité dans la commune. C’est d’ailleurs cette année-là que Jean-Marie Jézéquel a commencé à travailler.
Pour 2022, l’entreprise a des commandes pour construire deux canots. | OUEST-FRANCE
Sur place, l’activité se découpe en trois branches : « La construction, l’hivernage et l’entretien », détaille-t-il.
Aux débuts de l’aventure, il y a plus d’un siècle, le chantier faisait uniquement de la construction. Dans les années 1970, « il y a aussi eu l’essor de la construction polyester, qu’on fait mon arrière-grand-père et mon grand-père ».
Aujourd’hui, la construction représente toujours tout de même « 30 % de notre chiffre d’affaires », explique le gérant. Pendant la saison hivernale, c’est d’ailleurs cette activité qui prime : la construction, avec la rénovation. « Et d’ici mi-avril, il faudra préparer tous les bateaux pour la mise à l’eau ».
Il faut compter plusieurs mois pour construire un navire. | OUEST-FRANCE
C’est après un bac technologique et une école dans le bois que Jean-Marie Jézéquel s’est naturellement dirigé vers l’entreprise familiale. « Je ne me suis jamais vraiment posé la question de faire autre chose. Déjà, j’adore le bateau, alors c’était un bon début », raconte-t-il.
Lorsqu’il construit des navires, « je prends du plaisir à travailler le bois, à façonner les pièces et à les voir se fondre dans un vrai bateau. C’est vraiment quelque chose qui me plaît », décrit-il. Et puis, il y a aussi le bonheur, à la fin, « de naviguer sur un bateau qu’on a fait ».
D’une époque à l’autre, d’une année sur l’autre, l’activité des chantiers évolue. « C’est hyper intéressant. On peut fabriquer jusqu’à quatre bateaux par an. L’année prochaine, on en fera deux, par exemple ». Avec lui, Jean-Marie Jézéquel a deux personnes, en CDI, parfois des apprentis et plus ponctuellement, des contrats courts.
En 2021, l’entreprise a plutôt fait de la restauration, alors que de 2005 à 2015, le chantier Jézéquel était plutôt sollicité pour de la construction. | OUEST-FRANCE
L’entreprise travaille sur des bateaux de la baie de Morlaix, mais aussi « anglais, ou suisses, qui vont aller naviguer sur le lac Léman ». Concernant l’hivernage, chaque année, « entre 90 et 100 » navires sont stockés. À ces activités, s’ajoute la restauration d’autres navires.
Gérant d’une société plus que centenaire, Jean-Marie Jézéquel a « à cœur de garder l’entreprise en bonne santé, mais je ne ressens pas de pression ». Il souligne : « On est peu nombreux à faire des bateaux neufs en bois. »
Ouvrez l’œil, la prochaine fois que vous irez dans la baie de Morlaix.
Les aires de carénage en images
Port de plaisance de Roscoff Bloscon Aire de carénage
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Le chantier naval de Carantec (Finistère) avait été placé en redressement judiciaire le 14 décembre 2021. Finalement, la liquidation judiciaire a été prononcée fin février 2022. Sibiril Technologies était très dépendant au marché de la Société nationale des sauveteurs en mer, qui a accordé l’exclusivité du renouvellement de sa flotte à un autre chantier en Gironde.
Le chantier naval de Sibiril technologies, basé à Carantec, a été placé en liquidation judiciaire. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
La liquidation judiciaire vient d’être prononcée pour Sibiril Technologies, le 22 février 2022. Le chantier naval de Carantec (Finistère) avait tout d’abord entamé une phase de redressement judiciaire, à l’initiative du président du conseil de surveillance.
Les finances battaient de l’aile, notamment depuis l’exclusivité du renouvellement de la flotte de la SNSM, accordée au chantier Naval Couach, en Gironde, en 2019.
Sibiril Technologies avait pu produire cinq canots tous temps pour les sauveteurs en mer. Un dernier était toujours en cours pour Saint-Malo, mais les activités du site ont, depuis, été interrompues. L’entreprise employait 20 salariés en CDI.
Selon nos informations, un plan de sauvegarde de l’emploi devrait être mis en place, et un autre chantier serait intéressé pour embaucher des ouvriers stratifieurs et des menuisiers. Il est aussi envisageable de proposer une nouvelle offre de reprise.
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Pour protéger le trait de côte en technique douce, les élus de Trébeurden (Côtes-d’Armor), ont adopté vendredi 25 février 2022, un projet de convention de prestations avec le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). La presqu’île de Lan Kerellec a été retenue à titre expérimental.
Le trait de côte sera géré de façon douce, à titre expérimental, sur la presqu’île de lan Kerellec, de la plage de Pors Termen à celle de Goas Treiz. | OUEST-FRANCE
Compte tenu des risques naturels impactant le
littoral, la commune de Trébeurden est confrontée aux risques de submersion et
d’érosion marines, principalement sur des secteurs de falaises
,
explique d’emblée Laurent Boyer, adjoint au maire chargé de l’environnement et
des actions de la transition climatique. Pour l’élu, la gestion
intégrée du trait de côte constitue un axe majeur de développement durable des
territoires littoraux, en lien avec le dérèglement climatique et la hausse du
niveau moyen des mers.
Prendre en compte les risques naturels
À Trébeurden, la collectivité, dans son projet
d’aménagement et de développement durables, a défini ses objectifs sous
forme d’orientations qui contribueront notamment à prendre en compte les
risques naturels.
Face aux risques de submersion marine et d’érosion
des falaises, le PLU a pour rôle ne pas aggraver ces risques, aussi bien
en termes de développement de l’urbanisation qu’en matière réglementaire. Il
faut assurer la sécurité des personnes et des biens
.
Pour réduire le risque, si les protections
environnementales, urbanistiques et patrimoniales réglementaires le permettent
et que la défense paraît nécessaire à court ou moyen termes, il est
classiquement proposé des solutions orientées vers une fixation du trait de
côte par des méthodes dites dures, tels que l’enrochement, la mise en place de
tirants d’ancrage sur des éléments de falaise instables, voire d’ouvrages de
génie civil.
D’autres techniques, plus douces, peuvent être envisagées. Le 18 mai, les responsables de la commune, de la DDTM 22 et du Cerema, avaient effectué des constats d’érosion du trait de côte sur la presqu’île de Lan Kerellec. « Ce site est retenu à titre expérimental. Nous avons demandé au Cerema d’étudier et de proposer le confortement de la falaise par des méthodes douces, adaptées aux réglementations qui s’appliquent aux espaces remarquables au sens de la loi Littoral, zone Natura 2000. »
Deux objectifs sont visés : « D’une part, diminuer la vitesse du recul du trait de côte dans le respect des réglementations de protections environnementales, urbanistiques, domaniales, d’autre part assurer un suivi de l’évolution du trait de côte sur deux années, pour estimer la pertinence des dispositifs mis en place et leur caractère de reproductibilité sur des sites similaires. »
Le calendrier prévisionnel de l’étude comprend deux étapes : une tranche ferme, de juin à décembre 2022, « pour un montant de 14 970 € HT, dont 70 % à la charge de la commune », et une tranche conditionnelle, de décembre 2023 à décembre 2024, « pour un montant de 17 650 € HT, dont 70 % à la charge de la commune. »
Nouveauté, dans l’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère) : le poste de ravitaillement en carburant doit être installé au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui donnerait un indice sur l’implantation de la future aire de carénage. Deux associations protestent.
L’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben continue de faire des remous, à Plougasnou (Finistère). Un comité de pilotage va être créé, avec la commune, les professionnels, les financeurs, les riverains ou encore les associations.
Marc Rousic, conseiller chargé du littoral pour Morlaix communauté, a rencontré les associations pour un petit port breton sympa (APPBS) et les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP).
Or, celles-ci ont appris que le poste de ravitaillement en carburant serait positionné au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui indiquerait le potentiel endroit de la future aire de carénage. Les deux associations y sont formellement opposées, puisqu’il s’agit d’une « zone humide très riche en biodiversité, et répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement ».
Les associations demandent à Morlaix communauté de « surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage ».
Communiqué de l'APPBS et de l'ARAP
Associations APPBS et ARAP – Site portuaire de Primel -
Le Diben
Création d’un Comité de pilotage mais…..
A l’initiative de monsieur Marc ROUSIC, Conseiller Délégué au service Littoral
de Morlaix Communauté, une rencontre a eu lieu le 16 juin 2021 avec les
associations APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa) et ARAP (Amis
et Riverains de l’Anse de Primel) concernant l’aménagement du site portuaire
de Primel – Le Diben, la digue et l’emplacement de l’aire de carénage en
particulier…
Les représentants de l’APPBS et de l’ARAP ont été informés de la volonté de
Morlaix Communauté de respecter l’environnement, et de maîtriser
harmonieusement l’usage de la digue et future aire de carénage par les
utilisateurs. Cette volonté déclarée s’appuiera sur la création d’un Comité de
pilotage réunissant la commune – les professionnels – les financeurs – les
riverains – les associations – etc…
Pour l’APPBS et l’ARAP, rien à redire sur la procédure de mise en place de ce
Comité de pilotage, mais nous avons été surpris d’apprendre en fin de réunion
le déplacement prévu sans concertation du poste de ravitaillement en carburant
au sud des ex-établissements Lequertier. Ceci hypothéquant de fait une
implantation possible à cet endroit de la future aire de carénage.
Nous rappelons que les Associations sont formellement opposées à une aire de
carénage au fond de l’anse de Primel où une large zone humide très riche en
biodiversité est répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de
carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit
pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement.
En conséquence, les associations APPBS et ARAP, demandent instamment au
service Littoral de Morlaix Communauté, de surseoir au déplacement du poste de
distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du
Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage.
APPBS - Association Petit Port Breton Sympa
http://appbs.blog.free.fr
ARAP -Amis & Riverains de l'Anse de Primel
http://arapdiben.free.fr
Échoué depuis des années, le premier canot à rames de la station de sauvetage de Primel, à Plougasnou (Finistère), est un trésor du patrimoine. Des passionnés se mobilisent pour le préserver.
Il a sauvé des vies, sauvons la sienne ! L’ancien canot de sauvetage de Primel (Plougasnou) échoué sur la palud de Kerarmel, à Plouezoc’h, dans le Finistère, s’éteint doucement, son bois est fatigué. « Mais à lui seul, le Docteur Comme symbolise le patrimoine maritime et la sécurité en mer », s’enthousiasme François Le Gall qui, il y a trente ans, l’avait sauvé de la destruction en l’acquérant pour un franc symbolique.
C’est grâce à un legs de Mlle Comme que le premier canot à voile et à avirons Docteur Comme fut livré en 1901 aux pêcheurs de Plougasnou. Ce canot de sauvetage était insubmersible, il se redressait et se vidangeait automatiquement.
Comme aujourd’hui, les sauveteurs étaient des pêcheurs en activité et de jeunes retraités. À son bord, dix hommes en plus du patron, devaient souquer ferme sur leurs avirons pour s’élancer vers le large sauver des vies humaines. Même si la pêche avait lieu à vue des côtes et que les lieux de sauvetage n’étaient jamais très loin.
« Les comptes rendus des sauvetages évoquent des conditions difficiles, souvent périlleuses, poursuit François Le Gall. Le bateau était inspecté régulièrement, il fallait que les cordages soient bien positionnés, et la qualité du séchage des gilets de sauvetage était vérifiée. »
La dernière sortie du Docteur Comme a eu lieu le 25 juin 1938. Ensuite, le canot n’a plus été utilisé, car beaucoup de patrons pêcheurs avaient un moteur et prenaient leur propre bateau en cas de besoin. Aussi, le 31 août 1950 le canot a été équipé par le chantier Rolland, pour l’ostréiculture, sous le nouveau nom de Comme tu pourras.
Au port du Diben à Plougasnou, l’abri du canot de la Société centrale de sauvetage des naufragés, l’ancêtre de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) a été déconstruit. Seule la cale subsiste mais est en mauvais état.
« Ce que nous souhaitons aujourd’hui, c’est préserver cette mémoire de cinquante années de sauvetage à voile et à rames, souligne François Le Gall. Deux enfants du pays, Daniel Gourvil et Loïc Féat se sont émus de le voir dans cet état, enfoui sous le lierre et le sureau. Tous deux ont navigué dessus dans les années 1970, lorsqu’ils étaient gamins. »
Une association a été créée, « afin de sécuriser et préserver » l’épave de 10,10 m. Pour bien faire les choses, elle a demandé une autorisation d’occupation du domaine public maritime, en attente de réponse.
La couleur bleue n’est pas d’origine. Le canot était vert et blanc, avec une voile cachou (brun-rouge), comme le Commandant Philippe de Kerhallet, l’ancien canot de Roscoff, restauré par le docteur Pillet et exposé au Musée national de la marine de Port-Louis. Un autre canot est visible sous son abri au pied du phare d’Eckmühl, à Penmarc’h. « Dans les années 1950, l’école de voile des Glénans en avait acquis cinq autres pour en faire des bateaux collectifs. »
Figure du port de Perros-Guirec, Roger Daniel est décédé l'an dernier. Ses amis ont créé une association pour préserver l'Astrée, sa vieille chaloupe.
Par Rédaction Lannion Publié le
Roger Daniel était une figure du port de Perros-Guirec. Le marin est mort noyé le 3 août dernier, à l’âge de 86 ans. « Il nous a quittés comme il le souhaitait, en pêchant » souligne son ami Jean-Pierre Hamon.
Avec plusieurs connaissances du défunt, l’association Mémoire du vieux gréement Astrée a été créée le 22 octobre 2020 et compte à ce jour 70 membres. Elle a acheté la vieille chaloupe, emblème de la pêche perrosienne, à Gaby et Roland, les frères de Roger Daniel pour une somme symbolique.
Au décès de Roger, l’Astrée a été mise à l’abri dans le bassin à flot sur son mouillage habituel fin août. Quelques jours plus tard, elle a coulé et il a fallu la mettre au sec sur ber sur l’aire de carénage.
Le moteur, qui avait été immergé, a été retiré, rincé, vidangé et redémarré. Les mâts et un certain nombre d’éléments se trouvant sur le pont ont été démontés et le bateau a été transféré au parc d’activités de Kergadic, dans un hangar mis gracieusement à disposition par Patrice Cerliani.
Les travaux de restauration du bateau ont ainsi pu commencer par une équipe de bénévoles motivés qui travaille dans une ambiance de franche camaraderie.
On ne voulait pas que le bateau de Roger disparaisse. Notre but est de le refaire naviguer.
Chacun apporte son savoir, tel le président, ébéniste retraité, pour la partie bois, mais aussi Denis Le Bras, l’ancien patron du Sant G’hireg. Quant à Michel Lopez, garagiste à la retraite, il s’occupe de la réfection du moteur.
Yvon David pour sa part se charge d’immortaliser en photos et notes l’avancée des travaux. « Pour laisser des traces de notre travail et de notre investissement car l’histoire est belle », souligne-t-il.
Autour d’eux gravitent les « petites mains » qui apprennent sur le tas et ont à coeur de participer à la restauration.
Nous nous improvisons ponceurs, peintres, menuisiers sous le regard bienveillant de tous. C'est avec grand plaisir que nous apportons modestement la pierre à l'édifice. Ce bateau devient une histoire de copains.
Au niveau de la coque, les hauts avaient bien souffert et nécessitent d’importants travaux. La bauquière et la préceinte ont été démontées pour être remplacées, les têtes de membrures ont été sciées pour être refaites, de nombreux éléments du bordage ont été retirés car le bois était pourri.
La phase proprement dite de restauration de la coque a suivi : installation des bordés, réfection des têtes de membrures. Les volumes situés sous le pont ont été vidés pour nettoyage avant peinture.
Le moteur, qui suscitait certaines inquiétudes, a été testé et semble pouvoir reprendre du service. Il a été sablé par Pierre Blanchard et repeint par Patrice Cerliani, qui a à nouveau apporté son aide précieuse.
Il restera ensuite à calfater la coque, à peindre l’ensemble, à remonter le moteur, à refaire le gréement. Il sera équipé d’un nouveau jeu de voiles.
Financièrement la réfection a un coût et les travaux ont pu se faire grâce aux cotisations et aux dons. Un dossier doit être déposé auprès de la Fondation d’entreprises Grand Ouest partenaire du Crédit maritime mutuel dans le cadre d’un mécénat d’accompagnement des associations du Grand Ouest.
Par ailleurs, la mairie a octroyé une place au port à l’année et deux grutages par an. « Il y a encore beaucoup de travail à faire et les bonnes volontés sont les bienvenues ». Les membres de l’association lancent un appel aux personnes désireuses d’adhérer à l’association (25 € la carte).
Souhaitant être toujours au plus près de ses administrés, la mairie de Plougasnou a choisi l’application Gwig pour informer la population via le téléphone portable (portable / tablette / ordinateur).
Cette application vient en renfort du site internet, de la page Facebook et des bulletins municipaux afin que nos administrés soient informés à chaque instant des évènements locaux.
Il est possible de trouver toute la vie de notre commune sur cette nouvelle application (agenda des événements, activités sportives et touristiques, alertes, messages municipaux, sms, annuaire des commerçants, artisans et associations…).
Pour le plouganiste : aucune création de compte nécessaire, c’est 100% gratuit et 100% BZH local. L’application est téléchargeable sur l’Apple Store et le Play Store.
https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/20-avril-lancement-de-lapplication-gwig
Non, ce n'est pas gratuit, c'est tout simplement un hold-up dans le porte monnaie de la population !
"Son coût ? « 810 € pour l’installation, l’abonnement est de 1 € par habitant. » " ( Locquirec. Avec Gwig, la commune améliore son flux d’infos. Ouest-France 30.03.2021)
Plougasnou. Notre cadre de vie est en danger
L'Anse de Primel est dégradée visuellement et dégradée aussi sur internet, la censure appliquée sur les pages facebook "si tu es de Plougasnou" et "Le Diben" en est la preuve.
À l’audience du 18 mars 2021 du tribunal administratif de Rennes, les refus d’exploitation opposés par le préfet des Côtes-d’Armor, à la Compagnie armoricaine de navigation (Can) sont en passe d’être confirmés.
Malgré les oppositions, Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie et des finances, accordait par décret du 14 septembre 2015 à la Can la concession de sables calcaires coquilliers, dite « concession de la Pointe d’Armor », portant sur les fonds marins du domaine public maritime, au large des côtes des départements du Finistère et des Côtes-d’Armor pour 15 ans. Devant l’opposition de Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement, les modalités de l’autorisation étaient revues à la baisse et l’extraction soumise annuellement à l’accord du préfet.
En 2015, un premier arrêté préfectoral autorise l’exploitation pour une année. Mais l’extraction de sable ne sera effective que pendant deux nuits. En effet, face aux nombreuses contestations et après une inspection diligentée par la ministre de l’environnement, la Can suspendra les extractions. Il est alors demandé au préfet de ne pas renouveler l’autorisation qui est soumise à la production d’une étude environnementale.
L’État oppose donc, chaque année, des refus d’exploitation à la Can… qui a donc introduit, à son tour, des recours en justice pour annuler ces refus. Ici, sont en cause les refus opposés pour les années 2017, 2018 et 2019.
Le juge, rapporteur public, ne revient pas sur tous les arguments avancés par la Can, qui ont déjà été écartés lors des précédents jugements. Contrairement à ce que soutient l’avocate de la société, il estime que les documents produits ne répondent à l’exigence réglementaire de produire un protocole d’extraction.
Il propose donc le rejet de la requête de la Can.
Si le jugement, qui doit intervenir dans le mois, confirme cette position, l’extraction de sable restera interdite.
Plougasnou. Toilettage de Printemps de la vedette SNSM Notre Dame du Trégor
Diaporama : Plougasnou le 13.09.2008 Baptême de la vedette SNSM «Notre-Dame-du-Trégor-MAIF» par Maud Fontenoy
Morlaix. La Bretonne en escale au Chantier Jézéquel à Morlaix
Facebook : Chantier Naval Jézéquel
Plougasnou. Vivant, on peut choisir ses voisins les plus proches !
Photos prises mardi matin
Après l’interpellation de la maire de Lanmeur (Finistère) à propos du stand de tir et au « simple accusé de réception » qu’elle a renvoyé, Sauvegarde du Trégor demande les permis de construire au préfet.
Le 27 février 2021, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre écrivait à la maire de Lanmeur à propos d’atteintes persistantes et durables à l’environnement et au cadre de vie des riverains d’un stand de tir. Cette fois-ci une nouvelle lettre à ce sujet a été adressée au préfet, en date du 17 mars.
L’association n’a reçu aucune réponse, « mais de surcroît nous apprenons […] que des travaux seront réalisés, manifestement sans permis de construire ou même simple déclaration préalable et ce, après réunion de concertation avec la mairie. Ainsi, loin de mettre fin à toutes les violations, Madame la maire poursuivrait la démarche illégale entreprise depuis des dizaines d’années par elle et ses prédécesseurs. »
Par ailleurs, l’association s’étonne que les services de la préfecture aient accordé une homologation à cette activité de tir alors qu’elle s’exerce « dans des bâtiments dont nous ne pouvons que penser qu’ils ont une existence illégale ».
Sauvegarde du Trégor poursuit « La maire n’ayant apporté aucune réponse aux attentes de l’association, nous vous saurions gré de nous fournir les permis de construire des bâtiments existants, hormis celui du blockhaus […] ; nous demandons les autorisations que vos services auraient pu accorder à l’installation de la décharge incluse dans le site lui-même géré par l’association de tir. »
Enfin, l’association « se réserve le droit de demander aux tribunaux réparation des préjudices subis dans son action de préservation de l’environnement et du cadre de vie de ses habitants ».
C'est tout simplement de la diffamation !!!
« nous demandons les autorisations que vos services auraient pu accorder à
l’installation de la décharge incluse dans le site lui-même géré par
l’association de tir. »
Après l’adoption du premier budget de sa mandature, le nouveau comité de réflexion (CRDT) intervient pour une « analyse citoyenne ».
« Avec une relance de l’investissement à hauteur de 5 millions d’euros, la nouvelle majorité entend poser sa marque, et donner son tempo à sa nouvelle conduite des affaires municipales », estime Jacques Duglué, rapporteur désigné du CRDT.
Pour le comité, « le budget proposé témoigne d’une politique volontairement en rupture avec celle conduite par l’équipe précédente. » Il cite un certain nombre de projets abandonnés, « le centre Philippe Joppe », suspendus, « le nouveau cimetière paysager », remis en cause « la semaine des 4,5 jours à l’école », « alors que d’autres sont relancés, comme la station d’épuration, la voirie communale, la Potinière. »
Dans ce budget 2021, le CRDT se réjouit de « l’attention particulière allouée à la voirie, de piètre qualité. » En espérant aussi « qu’une réelle prise en compte des enjeux de propreté et d’entretien sera tout aussi nécessaire pour combler le triste retard ».
Le comité salue également « l’effort porté aux circulations douces. » Sur cette question, le CRDT attire l’attention sur « la nécessité avant tout de prioriser la création de ces voies douces en premier lieu au sein de la commune, afin de rallier les différents pôles d’attractivité de Trébeurden ». Il invite la municipalité à « élaborer en concertation avec les habitants un véritable plan de circulation qui puisse répondre à leurs réelles attentes ».
Après les satisfactions, les interrogations sur « ce budget audacieux. » Le comité pointe « une relance des investissements qui fait appel à de nouveaux emprunts dans un contexte de crise sanitaire, économique et sociale dont on ne sait pas quand il prendra fin. Le choix de la municipalité a été clair et est défendable. »
Pourtant, pour le comité, le recours à nouveau à l’emprunt, « après ceux souscrits en 2019 et 2017, et une dette actuelle déjà à hauteur de 5,7 millions d’euros », interpelle et interroge sur « le degré de solvabilité à moyen terme de la commune et sur sa capacité ensuite à mettre en œuvre les autres projets de son programme ».
« Manque de concertation »
Pour autant, le CRDT estime que « le budget, axé pour l’essentiel sur les travaux, les aménagements et les équipements, présente en réalité assez peu d’originalité avec les budgets précédents d’avant la crise du Covid. Cette dernière a pourtant bouleversé le quotidien de nos concitoyens, déstructuré les relations sociales et désagrégé de nombreux liens entre les habitants. »
Le comité regrette que « le budget aborde peu les réponses à cette situation », et évoque : « Quelle politique de relance pour la jeunesse ? Quel projet pédagogique pour les enfants de l’école ? Quels accompagnements pour les structures associatives et soutiens aux activités économiques locales » ?
Pour conclure, Jacques Duglué et le CRDT regrettent aussi la préparation du budget, « comme toujours en vase clos, sans concertation en amont de la société civile, pour répondre à cette véritable démocratie participative promise pendant la campagne des élections ».
Taulé. Téléphone à fil Orange dans le rouge
Publié à 20h58 Michel Kerninon
On parle beaucoup de la 5 G en ville, et de ses faiblesses, et on nous bassine avec le câble et les tranchées cheminent depuis des mois le long de nos routes... et de nos rues en ville... Mais la 3 G est déjà loin d'être en forme, et la côte plougasniste en sait quelque chose. Quant au téléphone à fil... Orange met des semaines, voire des mois pour remettre en état un réseau téléphonique aérien rompu ou en sale état, avec des fils qui traînent sur les talus à la campagne et dans des lotissements. Des villages entiers sont privés de communication, on l'a vu dans la presse... Des arbres se balancent dans la campagne au-dessus des fils et n'attendent que la prochaine tempête pour s'abattre sur eux et les rompre. Il me semble que plusieurs communes bretonnes sont touchées par des pannes tél. dont récemment Lanmeur dont le cas a été évoqué dans la presse locale. Quand un particulier a un souci de branchement par exemple suite à des travaux communaux de voirie, il peut attendre près de deux mois et toujours rien, pas d'Orange en vue. Cette fois c'est sur la commune de Taulé où cela est arrivé. Qu'est-ce qu'il faut faire pour re-normaliser le service public de branchement téléphonique personnel, avec Internet et TV y étant assujettis ? Déposer une plainte contre Orange ? Envoyer une lettre recommandée de mise en demeure avec AR à la direction d'Orange ? Y-a-t-il d'autres témoignages de ce genre, pour information et solution ?
Plougasnou. Balade publique mais pas bucolique
La balade publique organisée par la municipalité ce mardi après-midi, suite à l'étude urbaine réalisée par l'atelier TLPA(*), a bien mal commencé. L'arrêté du préfet interdisant tout rassemblement de plus de 10 personnes ayant pris effet avant l'heure du rendez-vous donné à la population, a un peu désorganisé la balade. Les propriétaires du terrain où est prévue la futur Maison des associations sont opposés au projet. Roger Blanchet, ancien conseiller municipal à Beynes l'a fait savoir au public présent. Je suis un peu étonné du manque de participation du milieu associatif. La suite au prochain numéro.
(*) Atelier TLPA ( Urbanistes & Architectes ) contact@ateliertlpa.com Tél : 02.98.46.81.70
Réaction d'une lectrice
Pour ce qui est du projet de maison des associations (que je préfèrerais pour ma part appeler « Maison pour tous » , « Maison de la culture » ou « Maison des ensembles » , parce qu’il me semble que jamais les associations maritimes de notre commune ne viendront au coeur du bourg pour y mener leurs activités, tu dois en savoir quelque chose...) il est parfaitement possible de la construire sur cette horrible friche du côté droit de la route (en regardant vers la résidence autonomie) qui a été classé en « équipement ».
Et c'est cela qu'il faut faire pour couper le vent et réhabiliter ce parc de la honte…
Et ne pas reproduire la gabegie du cabinet médical, qui demande encore toujours plus de parkings alors que nous avons vu hier que des voitures qui y stationnent n’ont rien à voir avec les consultations médicales...
Info mairie
17 mars - Offre d'emploi chargé de l'urbanisme
https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/17-mars-offre-demploi-chargee-de-lurbanisme
Plougasnou. Nos épaves sont enfin mises en valeur
Il faudra songer maintenant à toiletter un peu plus souvent autour. Combien ça coûte ?