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Ouest-France

Entre Plougasnou et Carantec, huit panneaux pour redécouvrir le château du Taureau

Sarah HUMBERT. Publié le

C’est une façon de mieux le connaître, sans y mettre les pieds. Entre Plougasnou et Carantec, le parcours d’interprétation dédié au château du Taureau vient d’être refait, pour parler de cet édifice emblématique du secteur, situé au milieu des flots.

De nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours d’interprétation du château du Taureau, sur le GR34, entre Plougasnou et Carantec.

De nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours d’interprétation du château du Taureau, sur le GR34, entre Plougasnou et Carantec. | DR

Pour les curieux qui aiment se balader dans la baie de Morlaix, avec vue sur le château du Taureau s’il vous plaît, de nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours d’interprétation dédié à l’édifice, sur le GR34, en cette fin d’été 2023.

Lors de leur balade, les curieux pourront désormais admirer le château du Taureau, mais aussi, en apprendre davantage sur lieu, grâce aux nouveaux panneaux installés. | OUEST-FRANCE

Huit panneaux pour redécouvrir le château du Taureau

L’ancien parcours datait du début des années 2000. L’objectif de ces nouveaux panneaux, qui sont au nombre de huit, est de présenter « l’histoire du château du Taureau dans son environnement : contexte historique, géographique, économique et naturel. Chaque point aborde un aspect de l’histoire du château », explique Morlaix communauté dans un communiqué de presse. Sur ces larges panneaux, « les autres informations traitées sont en rapport avec l’environnement du point. Par exemple, à Kerarmel avec une présentation de l’ostréiculture. »

Le parcours compte huit panneaux, situés entre Plougasnou et Carantec, pour mettre à l’honneur le château du Taureau, dans la baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE

À lire aussi : RÉCIT. Fort, prison, école de voile… Voici l’histoire du château du Taureau, près de Morlaix

Si le contenu d’origine a été en grande partie conservé, quelques informations sont venues augmenter le discours initial, comme des fiches naturalistes sur les espèces locales, ainsi qu’une partie dédiée aux jeunes publics. Selon l’emplacement du point sur le parcours, une découpe permettra aux enfants de voir le château du Taureau au travers du panneau.

Les randonneurs pourront retrouver ces éléments à Carantec, Taulé, Plouezoc’h et Plougasnou, en français, en anglais et en breton.

Un budget à plus de 150 000 €

Ce renouvellement a été financé grâce au projet Experience, un projet européen, visant à développer et encourager un tourisme expérientiel, durable et hors-saison, dans les six régions pilotes de la zone Manche. Il est cofinancé par le fonds européen de développement régional (Feder) à hauteur de 69 % via le programme Interreg France (Manche) Angleterre. Le coût de l’opération total s’élève à 151 797 €, avec un reste à charge estimé à 74 797 € pour Morlaix communauté, après l’aide du projet Experience.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/entre-plougasnou-et-carantec-huit-panneaux-pour-redecouvrir-le-chateau-du-taureau-ba401a7a-5931-11ee-adb1-e294c8f9b9fa

Panneau de la Pointe Annalouesten. Photo pyb29

Panneau de la Pointe Annalouesten. Photo pyb29

 

Ouest-France

« On se sent démunis » : les maires de Morlaix communauté inquiets face à la pénurie de médecins

Zoé BOIRON. Publié le

Les élus de Morlaix communauté (Finistère) se sentent délaissés par l’État face aux déserts médicaux qui touchent le territoire et laissent leurs administrés dans l’angoisse. Lundi 25 septembre 2023, réunis en conseil, ils ont notamment approuvé une demande d’aide auprès de l’Agence régionale de santé de Bretagne.

L’avis sur le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires, lundi soir, lors du conseil de Morlaix communauté. L’accès aux soins inquiète.

L’avis sur le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires, lundi soir, lors du conseil de Morlaix communauté. L’accès aux soins inquiète. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Nous ne resterons pas sans agir, bien que la compétence sur la santé relève de l’État. Je tiens à rappeler les graves manquements qui font, qu’au niveau local, nos concitoyens subissent des difficultés d’accès aux soins », a déclaré Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, en amont du conseil de ce lundi 25 septembre 2023.

« Nous n’avons pas les cartes en main », a abondé Gilles Créach, maire de Taulé, au sujet de la libre installation des médecins.

Un appel auprès de l’ARS

L’avis sur le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires, lundi soir. Si la mise en place d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) est bien accueillie, la cartographie de l’ARS pose, en revanche, problème aux élus.

Morlaix communauté demande donc à l’ARS de placer les 26 communes du territoire en zone d’accompagnement régional, pour qu’elles puissent bénéficier d’aides de l’État et de l’ARS, en s’appuyant sur la situation actuelle de la commune de Plougasnou. Cette commune de 3 000 habitants risque de se retrouver sans praticiens à la fin de l’année 2023, après le départ annoncé des deux généralistes de la maison de santé.

« Les médecins qui sont là ne pourront pas tout assumer »

Des départs qui vont affecter tout le petit Trégor et fragiliser aussi le foyer logement et l’Ehpad du territoire. « Les médecins qui sont là ne pourront pas tout assumer », a relevé Anne-Catherine Lucas, conseillère communautaire et maire de Lanmeur.

« Nous sommes laissés seuls face à ce manque cruel de médecins et la population demande des réponses, a réagi Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. Même s’il y aura sans doute un accompagnement financier de l’ARS, je trouve qu’il manque un accompagnement tout court sur la démographie médicale. »  «  On se sent vraiment démunis, poursuit-elle, même si on a une maison médicale. On nous a demandé de mettre tout gratuit, de payer le secrétariat, de mettre le logement à disposition… Mais je trouve qu’il y a une limite à trouver au sein même du territoire. »

« La règle du chacun pour soi est, de toute façon, mortifère », a répondu Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté. « La réponse communautaire est essentielle. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/on-se-sent-demunis-les-maires-de-morlaix-communaute-inquiets-face-a-la-penurie-de-medecins-ba65b8f2-5c6f-11ee-8334-fe725d6dd7cc

L'appel auprès de l’ARS

Avis sur le Projet Regional de Sante 2023-2028.

 

Le Diben jeudi 21 septembre 2023

Conseil de Communauté Séance du lundi 25 septembre 2023
Chambre de Commerce et d'Industrie - Salle des conférences à 18h00

Ordre du jour

https://www.morlaix-communaute.bzh/ 

 

Ouest-France

« Ce projet a été une évidence » : l’histoire de la restauration de l’ancien presbytère de Locquirec

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De l’avis des visiteurs nombreux, samedi 16 septembre 2023, pour l’inauguration, la réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec (Finistère) est une grande réussite. Christophe Fagault, l’un des architectes, revient sur la philosophie du projet entre patrimoine et contemporain.

Christophe Fagault, architecte patrimoine du cabinet Ylex architecture de Dinan, était associé à Matthieu Douane, architecte du cabinet Original de Tréguier, qui s’est occupé de toute la partie contemporaine.

Christophe Fagault, architecte patrimoine du cabinet Ylex architecture de Dinan, était associé à Matthieu Douane, architecte du cabinet Original de Tréguier, qui s’est occupé de toute la partie contemporaine. | OUEST-FRANCE

De l’avis des visiteurs nombreux, samedi 16 septembre 2023, pour l’inauguration, la réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec (Finistère) est une grande réussite. Christophe Fagault, l’un des architectes, revient sur la philosophie du projet entre patrimoine et contemporain.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans la réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec ?

Ce qui nous a plu, c’est la possibilité d’écrire un projet entre écriture contemporaine et valorisation du patrimoine. Pour Matthieu Douane, architecte du cabinet Original de Tréguier et moi-même, ce projet a été une évidence. En venant sur le site, nous avons été séduits par le côté architectural vernaculaire entre les ardoises de Locquirec et le jardin. Il y a encore de nombreux presbytères comme celui-ci, en attente d’une seconde vie. Pour nous, le patrimoine doit continuer à vivre tout en le préservant avec le sel qui fait son architecture.

Le presbytère « a retrouvé toute l’élégance qui caractérise le XVIIIe siècle ». | OUEST-FRANCE

Quels ont été vos choix ?

Nous avons restauré le bâti ancien avec les matériaux d’origine, comme la chaux et le chêne massif pour les menuiseries de la façade sud du presbytère, qui a retrouvé toute l’élégance qui caractérise le XVIIIe siècle. Les toitures de Locquirec constituent un paysager particulier, que l’on retrouve au niveau de l’ensemble Ar presbital. On a réussi à récupérer des ardoises de Locquirec pour la partie visible de la rue et utilisé des ardoises de Sizun pour l’ancien garage. Sur l’ensemble des toitures, la pose au clou, dite brouillée, a été privilégiée, ceci pour retrouver cet effet d’échelle caractéristique des toits ici.

À découvrir

Côté jardin, la tour du XVIe jouxte une partie contemporaine. Le jeu des toitures s’inscrit dans le paysage caractéristique des toits de Locquirec. | OUEST-FRANCE

Et pour les parties contemporaines ?

Les huisseries sont en alu, et nous avons utilisé du béton pour les fondations de la nouvelle salle. Au niveau visuel, la toiture de la grande salle posée sur un mur de verre semble flotter. Nous avons cherché à ce que les travaux ne perturbent pas l’équilibre de l’existant et nous avons eu la chance de travailler avec des entreprises spécialisées comme ART et l’Atelier des jardins.

Restaurée dans son jus, l’ancienne école des filles, est destinée aux expositions artistiques. | OUEST-FRANCE

Le chantier a été réfléchi jusque dans les moindres détails…

Dans l’ancien presbytère, tout a été fait pour le confort des coworkers, ceux qui, par exemple, souhaitent allier surf et travail, pourront prendre une douche après une séance sur l’eau. Il y a même un bac pour rincer les combis. Il y a aussi une cabine qui permet de s’isoler pour téléphoner.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/ce-projet-a-ete-une-evidence-lhistoire-de-la-restauration-de-lancien-presbytere-de-locquirec-49b1e57c-553f-11ee-99c9-81435f3ad3a1

 

Ouest-France

Locquirec. La réhabilitation de l’ancien presbytère est terminée

Publié le

Nicolas Botros, adjoint, a suivi tout le chantier depuis sa mise en œuvre, il y a deux ans et demi.

Nicolas Botros, adjoint, a suivi tout le chantier depuis sa mise en œuvre, il y a deux ans et demi. | OUEST-FRANCE

Il y a deux ans et demi débutait le chantier de réhabilitation de l’ancien presbytère. « Ça a été un défi, je suis heureux d’avoir conduit ce chantier », a déclaré l’adjoint Nicolas Botros, samedi, lors de l’inauguration. « Il y a eu des coups de stress liés à l’état du bâtiment, mais qui nous ont révélé les secrets de la bâtisse », a poursuivi l’élu. La réhabilitation de l’ancien presbytère revient à 1 852 000 € auxquels s’ajoutent 115 000 € pour les différents équipements informatiques et mobiliers. Les avenants, dus à plusieurs aléas au cours du chantier, comme la découverte de la mérule dans l’ancienne école des filles, s’élèvent à 181 833 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/la-rehabilitation-de-lancien-presbytere-est-terminee-67589bf6-d29a-48c4-bca4-31500423bb6f

 

Ouest-France

« La digue est construite sur une carie » Quel avenir pour le moulin à marée de Ploumanac’h ?

Victor GUILLAUD-LUCET. Modifié le Publié le

Une partie de la digue soutenant le moulin à marée de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), s’est effondrée en janvier 2023. Est-ce là un phénomène exceptionnel ? Pourquoi cet édifice est-il si fragile ? Quelles solutions pourraient être envisagées pour la réfection du moulin rouge ? On fait le point avec Odile Guérin, membre de la société géologique et minéralogique de Bretagne.

Odile Guérin, membre de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, démontre que la géologie même de Ploumanac’h est responsable de la fragilité du moulin à marée.

Odile Guérin, membre de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, démontre que la géologie même de Ploumanac’h est responsable de la fragilité du moulin à marée. | OUEST-FRANCE

Dimanche 17 septembre 2023, lors de la Journée du patrimoine, la géologue, Odile Guérin, est revenue sur l’histoire du Milin Ruz (moulin rouge en breton), le moulin à marée de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). Selon la scientifique, les récents effondrements survenus sur le mur de soutènement n’ont rien d’exceptionnel : les fondations mêmes de l’ouvrage seraient en cause. Retour en quatre points sur les causes de cet incident, ainsi que sur son potentiel avenir.

Qu’est-il arrivé au moulin à marée de Ploumanac’h ?

En janvier 2023, une partie du mur de soutènement du moulin à marée s’est effondrée. Dans un communiqué, la mairie de Perros-Guirec avançait à l’époque que les fortes précipitations du mois de janvier avaient fragilisé l’édifice, qui avait fini par céder. Depuis, un arrêté municipal interdit la traversée de la digue, sur laquelle passe le sentier de randonnée GR34.

En vue de la réfection du monument, la mairie avait contacté un bureau d’études quelques jours après l’incident. Erven Léon, maire de Perros-Guirec, affirmait en février 2023 rechercher des subventions pour aider au financement des travaux de réfection.

À découvrir

Une partie du mur de soutènement du moulin à marée de Ploumanac’h s’est effondrée en janvier 2023. La mairie a chargé un cabinet d’étude d’établir un diagnostic précis de l’ouvrage et des travaux à mener. | OUEST-FRANCE

À quelle époque a-t-il été construit ?

Si de nombreuses sources sur internet affirment que le moulin à marée de Ploumanac’h remonte au XVe siècle, il n’en est rien, affirme Odile Guérin. Preuves à l’appui, la géologue qui a monté tout un dossier géologique à propos de l’édifice affirme que sa construction remonte au XIXe siècle :  Celui du grand Taouïero, à Trégastel, remonte bien au XVe siècle. Mais celui de Ploumanac’h n’a été construit qu’en 1833. 

D’après les documents compilés par la patiente géologue, il aurait été construit par Jacques Perrot, un cultivateur du cru, pour y installer sa fille et son gendre. Et, toujours selon des sources historiques, le moulin aurait changé de main en 1882, vendu pour une bouchée de pain à un certain Pierre Geffroy :  À peine 50 ans après sa construction, le moulin tombait déjà en ruine, assure Odile Guérin. La question de sa solidité n’est pas nouvelle ! 

Lire aussi : Perros-Guirec. « Ploumanac’h ne sera pas un port d’échouage »

Pourquoi cet édifice est-il si fragile ?

La clef du problème réside dans les fondations de l’ouvrage, prêche en convaincue la géologue. La digue aurait été construite sur une arène granitique, fracturée il y a de ça des millions d’années. Ces multiples fissures auraient tracé un chemin préférentiel pour les écoulements d’eau qui, à force de circuler à ces endroits, auraient altéré le granit, le rendant fragile et friable.

Une sorte de dent creuse, illustre Odile Guérin, en affirmant que  la digue est construite sur une carie.  Une carie sur laquelle sont construites les fondations de la digue et du moulin rendant de facto les édifices fragiles. Une théorie qui expliquerait les nombreux travaux réalisés sur l’ouvrage au fil des siècles, poursuit la géologue.

Des fondations peu fiables, auxquelles s’ajoutent les effets des marées et du ressac, peu tendres avec l’ouvrage.

Quelles solutions pour le préserver ?

Odile Guérin est formelle : il faut préserver ce moulin à marée, véritable symbole de Ploumanac’h. Mais il faudra envisager  des solutions durables pour sauver ce bâtiment, surtout dans un contexte de réchauffement climatique.  Pas question de tenter de renforcer l’ouvrage en y injectant du béton :  Si les fondations sont pourries, ça ne sera qu’un pansement sur une jambe de bois. 

Si elle admet sortir de son champ de compétences, Odile Guérin ne voit qu’une seule solution :  Démonter le moulin et la digue pour creuser la dent creuse, et y implanter de nouvelles fondations avant de remonter l’ensemble à sa place.  Une méthode ambitieuse, qui permettrait de rehausser la digue, en anticipant le réchauffement climatique et la montée des eaux :  Ça serait forcément un peu plus onéreux qu’une réparation de façade, mais l’investissement permettrait de ne plus avoir à se préoccuper du moulin de Ploumanac’h pendant les 100 prochaines années. 

Reconstruire le passé tout en participant à protéger l’avenir ? Odile Guérin propose ici un projet ambitieux, certes, peut-être même déraisonnable, mais à la puissante portée symbolique.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/la-digue-est-construite-sur-une-carie-quel-avenir-pour-le-moulin-a-maree-de-ploumanach-eeef528e-5550-11ee-b55d-68f068d3efb5

 

Le Diben vendredi 15 septembre 2023

Plougasnou. Réunion publique SOS médecins

Photos pyb29

Photos pyb29

La population était bien au rendez-vous ce vendredi soir. Plougasnou est passé en zone prioritaire avec l'ARS et la mairie a plusieurs pistes : des médecins salariés par le biais de la Fondation Ildys ou des médecins libéraux. Des appels ont été lancés dans les facs de médecine, chez les médecins militaires à la retraire mais assez jeunes pour encore exercer quelques années, le bouche à oreille etc... La chasse est ouverte.

Pour info Yann, Odalys n'a pas la même vocation qu'Ildys.

Être médecin sur le littoral breton !

 

Le Diben jeudi 14 septembre 2023

RAPPEL

Plougasnou - Réunion publique sur l'offre médicale de la commune

Réunion publique sur l’offre médicale de la commune

Suite à l’annonce du départ programmé des deux médecins, la mairie organise une réunion publique sur l’offre médicale dans la commune, l’état des lieux, la situation actuelle et à venir, les pistes de travail envisagées.

Le vendredi 15 septembre à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/5-septembre-reunion-publique-sur-loffre-medicale-de-la-commune

SOS médecins. Photo pyb29

SOS médecins. Photo pyb29

 

Ouest-France

Dans cette petite commune de Bretagne, le médecin qui arrive était à la retraite depuis dix ans

Publié le

Sans médecin généraliste depuis juillet 2022, la commune de Plonévez-du-Faou (Finistère) va voir l’installation prochaine d’un nouveau professionnel de santé. Celui-ci a déjà exercé pendant trente-sept ans dans la commune et était à la retraite depuis dix ans.

Un médecin va s’installer dans la commune (photo d’illustration).

Un médecin va s’installer dans la commune (photo d’illustration). | ARCHIVES JOEL LE GALL/OUEST-FRANCE

l'actualité de la santé

Ce mardi 12 septembre 2023, Marguerite Bleuzen, maire de Plonévez-du-Faou (Finistère), a confirmé avec enthousiasme l’arrivée d’un médecin généraliste dans la commune, qui en est dépourvue depuis fin juillet 2022. Enfin, nouveau, le médecin qui s’installe ne l’est pas tout à fait. Il a déjà exercé pendant trente-sept ans dans la commune, avant de prendre sa retraite, il y a dix ans.

 Il est venu rencontrer la municipalité il y a environ trois mois, pour faire part de son projet de reprendre du service,explique l’édile.Il veut venir en aide et se rendre utile auprès de la population sans médecin traitant, dans la commune et celles limitrophes, mais sans empiéter sur les professionnels de santé déjà installés sur le territoire. 

Mardi 12 septembre 2023, Marguerite Bleuzen, maire de Plonévez-du-Faou (Finistère), a confirmé avec enthousiasme l’arrivée d’un médecin généraliste dans la commune. | OUEST-FRANCE

Marguerite Bleuzen salue cet investissement :  Il a plus de 70 ans, c’est très courageux de sa part. Comme il le dit, il est médecin et ne sait faire que ça ! 

Lire aussi : Recruter des médecins salariés dans les déserts médicaux, le casse-tête des assos de santé

« Un réel soulagement »

Après de nombreuses recherches de remplaçant, toutes infructueuses,  cette installation est un réel soulagement, déclare Marguerite Bleuzen.Il apporte beaucoup à la commune. Nous sommes à ses côtés pour l’aider au mieux, notamment Isabelle Le Gall et Jean Pierre Hémon, référents santé du Pays Cob ».

Pour préparer son arrivée, le médecin généraliste a effectué un stage auprès d’un professionnel de la santé à Loctudy et est repassé devant le conseil de l’ordre des médecins, à Brest.  Le 7 septembre, il a eu l’approbation et toutes les habilitations pour exercer, précise la maire. Il intégrera la nouvelle maison de santé dès son ouverture et devrait officier trois après-midi par semaine. 

Lire aussi : Comment sera l’offre de soin en 2050 dans le Finistère ?

Les travaux de la maison de santé sont encore en cours et devraient être achevés à la mi-octobre pour une installation des professionnels de santé en novembre.  Le parking est en cours d’achèvement et le bitume sera réalisé jeudi 14 et vendredi 15 septembre 2023 », indique Marguerite Bleuzen.

Elle espère aussi que l’arrivée de ce nouveau généraliste  donne envie à d’autres de s’installer. Le but est de faire venir deux, voire trois médecins. Ce serait l’idéal ».

https://www.ouest-france.fr/sante/dans-cette-petite-commune-de-bretagne-le-medecin-qui-arrive-etait-a-la-retraite-depuis-dix-ans-f1bc1256-5175-11ee-81df-75b0cf3061f7

 

Ouest-France

En septembre 2023, du changement à la rédaction Ouest-France de Morlaix

Publié le

Des changements sont à noter à la rédaction Ouest-France de Morlaix, depuis le 1er septembre 2023. Sarah Humbert, en poste depuis février 2022, devient cheffe d’agence. Zoé Boiron complète l’effectif, après le départ de Gaëlle Colin.

Sarah Humbert est désormais cheffe d’agence à Morlaix et Zoé Boiron, localière, complète l’effectif.

Sarah Humbert est désormais cheffe d’agence à Morlaix et Zoé Boiron, localière, complète l’effectif. | OUEST-FRANCE

Depuis le 1er septembre 2023, Sarah Humbert a pris la tête de l’agence Ouest-France de Morlaix. Originaire de Franche-Comté, Sarah Humbert a rejoint le journal en 2020, en passant par les rédactions de Carhaix, Douarnenez (Finistère), Rennes (Ille-et-Vilaine) ou encore Ancenis (Loire-Atlantique). Elle est localière dans la cité du viaduc depuis février 2022.

Un secteur de 59 communes

Zoé Boiron, elle, est originaire de l’Isère. Salariée au sein de Ouest-France depuis 2019, elle a auparavant travaillé dans les rédactions de La Roche-sur-Yon (Vendée), Caen, Lisieux (Calvados), et du Mans (Sarthe).

Ce nouveau binôme, ainsi que notre réseau de correspondants, couvre l’actualité de 59 communes, du secteur de Morlaix, Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon. Les deux jeunes femmes souhaitent « traiter de sujets au cœur des préoccupations des habitants du Pays de Morlaix, et proposer des angles et des traitements innovants pour les différentes actualités du secteur » .

À découvrir

Gaëlle Colin, cheffe d’agence entre septembre 2020 et août 2023 est désormais cheffe de rédaction à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Pour nous contacter : 02 98 63 88 20, redaction.morlaix@ouest-france.fr ou sur la page Facebook de Ouest-France Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/en-septembre-2023-du-changement-a-la-redaction-ouest-france-de-morlaix-6f36bc10-4977-11ee-8875-f76dc2467048

 

Le Diben vendredi 08 septembre 2023

Plougasnou. Devenez une sentinelle du littoral à Plougasnou

Julie Billy chargée de mission à Vigipol. Photo pyb29

Julie Billy au centre, chargée de mission à Vigipol. Photo pyb29

Petite participation ce soir des promeneurs et des personnes sensibles à la sauvegarde de l’environnement, c'est bien dommage !

"À qui s’adresse cette formation ?

Aux promeneurs et aux personnes sensibles à la sauvegarde de l’environnement. En devenant vigipolite, on pourra signaler des arrivages de produits déversés dans le milieu marin ou échoués à la côte, du plus inoffensif au plus dangereux, comme les fûts et bidons, les conteneurs, les produits manufacturés, les hydrocarbures, les animaux pollués… Face à un arrivage dangereux, il faut savoir qui appeler, quels services prévenir, pompiers, gendarmes, station LPO, mairie. C’est selon la nature de l’arrivage."

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/devenez-une-sentinelle-du-littoral-d08a8f5a-47ec-11ee-8a67-1cf645ac5ae4

Vigipol

Dépliant Vigipolites

Pollution maritime : la Bretagne, du risque à l'action

 

Ouest-France

Trégastel sans médecins généralistes jusqu’à début novembre : et après ?

Étienne LANNUZEL. Publié le

Deux des trois médecins généralistes installés à Trégastel (Côtes-d’Armor) ont quitté la commune cet été. Le troisième est en arrêt maladie jusqu’à début novembre 2023. La municipalité cherche des remplaçants pour ces deux prochains mois et accompagne, à plus long terme, l’installation de nouveaux praticiens dans la commune, pour pallier le manque d’offre de soins.

La mairie de Trégastel a affiché ses besoins en recrutement aux entrées de ville.

La mairie de Trégastel a affiché ses besoins en recrutement aux entrées de ville. | OUEST-FRANCE

Ils étaient encore trois médecins généralistes domiciliés à Trégastel (Côtes-d’Armor) au début de l’été 2023. Mais tout a basculé ces deux derniers mois. Le docteur Hirst, arrivé il y a seulement trois ans dans la commune, a rejoint l’hôpital psychiatrique de Bégard. Le docteur Hardy, de son côté, s’est installé à Perros-Guirec. Le dernier généraliste, docteur Mothé, est, quant à lui, contraint de s’arrêter pendant deux mois à la suite d’une opération chirurgicale.

Des remplaçants à court terme

En attendant son retour début novembre, la municipalité s’active pour lui trouver des remplaçants. « On peut les loger », promet le premier édile, Xavier Martin.

Mais ces solutions palliatives ne régleront en rien le problème de fond : Trégastel, qui voit sa population passer de 2 600 habitants à plus de 15 000 en période estivale, a besoin « d’au moins trois généralistes, quatre idéalement », évalue le maire. Alors même que, concours de circonstances, l’Agence régionale de santé, dans la réactualisation du zonage de médecine générale publié début juillet (une partition pour le moment soumise à la concertation), a estimé que le canton de Perros-Guirec était suffisamment pourvu, et qu’à ce titre, il n’était pas éligible aux aides à l’installation prévues par l’État.

Lire aussi : Santé en Côtes-d’Armor. Il manque des médecins généralistes dans le département

Comment attirer de nouveaux médecins ?

Les deux professionnels de santé partants libèrent déjà deux locaux médicaux dans la zone de Poul Palud. « Un espace de 100 mètres carrés, situé à proximité, pourrait accueillir deux à trois praticiens supplémentaires », imagine Xavier Martin, qui envisage par ailleurs la création d’un cabinet en centre-ville, place Sainte-Anne.

Des projets ambitieux, mais qui ne pourraient sortir de terre qu’à partir du printemps 2024. Si et seulement si des médecins consentent à s’installer dans ces cabinets privés. Car la « concurrence territoriale » fait rage, regrette Xavier Martin.

Xavier Martin, le maire de Trégastel, fait face à une pénurie de médecins généralistes sur sa commune en cette rentrée 2023. | OUEST-FRANCE

Pour attirer de nouveaux praticiens, le maire de Trégastel réfléchit à la mise en place d’un logiciel de gestion et d’un secrétariat médical mutualisés. Des à-côtés qui, à l’heure où le profil et les aspirations des médecins évoluent, apparaissent nécessaires pour séduire les postulants. « On a de plus en plus de mal à trouver des médecins qui souhaitent s’installer seuls, confirme Élise Bureau, coordinatrice de la maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) de Perros-Guirec. Ils ne veulent plus assumer individuellement tous ces frais annexes. »

L’idée de faire du pôle perrosien une « structure multisites », qui coordonnerait l’offre de soins des deux communes (même système d’information, absences suppléées par un confrère de la MSP, etc.), est aussi évoquée, mais en est encore qu’au stade des discussions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/tregastel-22730/tregastel-sans-medecins-generalistes-jusqua-debut-novembre-et-apres-1e7e4d20-4d63-11ee-90c9-6337e94e3b07

 

Ouest-France

La maison de santé d’Henvic a été inaugurée

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La création du centre de santé était « la réalisation de ces deux derniers mandats », a souligné Christophe Micheau, maire, lors de son discours d’inauguration. Trois médecins généralistes, un neurologue, une diététicienne, un ostéopathe et une psychologue ont intégré la structure, à Henvic (Finistère).

Les soignants de la toute nouvelle maison de santé d’Henvic, entourés des élus de la commune et du département.

Les soignants de la toute nouvelle maison de santé d’Henvic, entourés des élus de la commune et du département. | OUEST-FRANCE

Samedi 2 septembre 2023, la nouvelle maison de santé a été inaugurée en présence de nombreux élus du Finistère, de la population de la commune, de ses élus, ainsi que l’ensemble des soignants déjà installés.

Tour à tour, Jean-Luc Fichet, sénateur, Raymond Messager, vice-président du conseil départemental et Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de Morlaix Communauté, ont salué la création du centre de santé en proclamant son importance et sa nécessité dans l’espace des déserts médicaux actuels dans l’ensemble de tous les territoires.

Un « objectif rempli »

Puis, Christophe Micheau, maire, lors de son discours, soulignait :  Dans la vie d’une équipe municipale, il y a un temps pour étudier une question, un temps pour chercher des solutions et en trouver, pour enfin, un jour, voir le résultat de tout ce processus. Aujourd’hui est un jour comme celui-là. Bien entendu, compte tenu de la nature de la réalisation que nous inaugurons, ce jour a une importance très particulière. Nous pouvons presque dire qu’il s’agit de la réalisation de ces deux derniers mandats .

Aujourd’hui, la maison de santé accueille trois médecins généralistes : les docteurs Blondiau, Godeau et Oishi ; un neurologue, docteur Godeau ; une diététicienne, Nathalie Sibiril ; un ostéopathe, Neil Maidment ; une psychologue, Kathleen Paugam et très prochainement une sophrologue, Laurence Baron-Witzmann.

Christophe Micheau conclut :  Depuis le début de cette histoire, nous avions l’ambition de garantir à l’ensemble des habitants de notre territoire un accès à une offre de soin de proximité. Nous estimons avoir rempli cet objectif ! 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/henvic-29670/la-maison-de-sante-dhenvic-a-ete-inauguree-f0b59dc0-4b51-11ee-ae86-ae60aff6047a

 

Le Diben mercredi 06 septembre 2023

Plougasnou - Réunion publique sur l'offre médicale de la commune

Réunion publique sur l’offre médicale de la commune

Suite à l’annonce du départ programmé des deux médecins, la mairie organise une réunion publique sur l’offre médicale dans la commune, l’état des lieux, la situation actuelle et à venir, les pistes de travail envisagées.

Le vendredi 15 septembre à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/5-septembre-reunion-publique-sur-loffre-medicale-de-la-commune

RAPPEL

Ouest-France

À Plougasnou, la maison de santé est opérationnelle

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La mise en route de ce projet a été retardé à cause de la mise en service des lignes téléphoniques. La maison de santé de Plougasnou (Finistère) accueille deux médecins et des infirmiers. Un autre docteur les rejoindra, ainsi qu’un podologue et une sophrologue au printemps 2021.

La maison de santé est enfin opérationnelle à Plougasnou. Elle accueille deux médecins – bientôt trois, deux cabinets infirmiers. Un podologue et une sophrologue arriveront au printemps.

La maison de santé est enfin opérationnelle à Plougasnou. Elle accueille deux médecins – bientôt trois, deux cabinets infirmiers. Un podologue et une sophrologue arriveront au printemps. | OUEST-FRANCE

La première pierre avait été posée le 13 février 2020. Désormais, la maison de santé de Plougasnou (Finistère) est opérationnelle. Protocole sanitaire oblige, Nathalie Bernard, maire, a procédé à la remise des clés en petit comité, samedi 30 janvier 2021. Ce dernier représente les professionnels de santé qui officieront dans cette nouvelle structure.

Les élus et les praticiens qui officieront dans la maison de santé, avec Nathalie Bernard, la maire (deuxième à droite). | OUEST-FRANCE

Pourquoi l’ouverture a-t-elle été retardée ?

Ce pôle santé pluridisciplinaire est actuellement opérationnel, et la maire, Nathalie Bernard avait reçu les clés le 20 novembre 2020. Un problème au niveau de la mise en service des lignes téléphoniques a retardé l’ouverture. Le souci est quasiment réglé, affirme la municipalité.

Combien de professionnels y exercent ?

Pour le moment deux médecins y sont installés. Un troisième doit rejoindre ses confrères prochainement. Deux cabinets infirmiers viennent de s’y installer. Un podologue et une sophrologue arriveront respectivement en avril et au printemps.

Le secrétariat est assuré par deux personnes pour un poste à temps plein.

Pourquoi réaliser ce projet ?

Ce pôle médical permet « aux professionnels de santé d’accueillir leurs patients dans des locaux répondants aux normes en vigueur. Tant pour la réglementation thermique que l’accès aux personnes en situation de handicap », souligne Nathalie Bernard.

Combien cela a-t-il coûté ?

647 000 €. La maison de santé s’étale sur une surface de plancher d’environ 330 m². Les cellules des médecins (168 m²), dont la mairie est propriétaire sont louées par ceux-ci. Les autres cellules paramédicales (25,10 m²) appartiennent à ces praticiens.

À noter que chaque médecin dispose d’une salle d’attente avec une entrée et une sortie.

Le parking sera-t-il agrandi ?

Oui, un projet d’extension du parking est prévu. Le chantier de la rue François-Charles commencera en septembre, pour ne pas perturber la saison estivale. Cela comportera des places de parking supplémentaires pour les patients des cabinets infirmiers et podologue.

Pôle santé, 29 rue François-Charles, à Plougasnou. Horaires et numéros de téléphone des praticiens inchangés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-maison-de-sante-est-operationnelle-7138528

 

Trégastel désormais sans médecins : le maire cherche des solutions

Trégastel rejoint brutalement la longue liste des communes confrontées à une pénurie de médecins. Le maire, Xavier Martin, examine d'ores et déjà plusieurs solutions.

Trégastel médecin

Comme dans bien des communes, des banderoles ont fait leur apparition. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

A Trégastel, septembre aura sonné l’absence de médecins. Les docteurs Hirth et Hardy quittent la commune et le docteur Loïc Mothé doit être en arrêt pendant au moins deux mois à la suite d’une opération chirurgicale prévue début septembre. Reste à savoir s’il aura un remplaçant…

La pénurie de médecins à l’échelle nationale a donc désormais atteint Trégastel. Un problème qui inquiète bien évidemment les habitants et notamment le maire, Xavier Martin. Qui s’empare du dossier :

Plusieurs possibilités et projets sont proposés par la municipalité et vont ouvrir à discussion et débats.

Xavier Martin, maire de Trégastel

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Des logements à disposition ?

A court terme, le maire suggère « la possibilité de mettre à disposition différents logements propriétés de la commune pour accueillir des remplaçants ponctuels ou bien pour une préinstallation de nouveaux médecins ».

Une réflexion pour la mise en place d’un secrétariat médical avec installation informatique par la mairie est également en cours. « Il faut rappeler que les deux cabinets médicaux sont désormais libres à Poul Palud ».

A moyen terme, la création d’une structure multisite en coordination avec la maison de santé de Perros-Guirec est évoquée.

Une première discussion a eu lieu avec Élise Bureau, coordinatrice de la maison de santé de Perros-Guirec. Elle stipule être dans l’attente du nouveau zonage de l’ARS (Agence régionale de santé) qui doit paraître fin septembre.

Xavier Martin, maire

Un pôle santé à Sainte-Anne ?

Le maire indique que « cela infléchira les prises de décision des politiques locaux, mais tout cela ne pourra fonctionner qu’avec la synergie des praticiens présents et à venir sur le territoire ».

Également dans ce projet à moyen terme, « faire intervenir des médecins stagiaires en accompagnement des médecins titulaires ».

En projet à plus long terme, Xavier Martin envisage « d’intégrer un pôle santé dans le projet centre-ville place Sainte-Anne, qui pourrait voir le jour en partenariat avec tous les professionnels ». 

L’urgence est maintenant de mise et les Trégastellois attendent un dénouement rapide de ce problème.

Pénurie de médecins

Pour Xavier Martin, maire de Trégastel, plusieurs pistes peuvent être explorées afin de faire face à la pénurie de médecins dans la commune. ©Le Trégor

https://actu.fr/bretagne/tregastel_22353/tregastel-desormais-sans-medecins-le-maire-cherche-des-solutions_60035225.html

 

Ouest-France

Cette commune bretonne met en vente 26 terrains à partir de 25 440 €, à deux pas de la mer

Sarah HUMBERT. Publié le

Afin de favoriser l’accession au logement aux primo-accédants dans un secteur tendu, la commune littorale de Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), met des lots en vente à des prix abordables. Une façon d’attirer une population plus jeune, à l’année.

La plage de Saint-Samson, à Plougasnou (Finistère), près de Morlaix.

La plage de Saint-Samson, à Plougasnou (Finistère), près de Morlaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Près de Morlaix (Finistère), la petite commune littorale de Plougasnou poursuit sa politique pour favoriser l’accession à la propriété des jeunes ménages et de résidents permanents.

Le plan des lots commercialisés à Plougasnou (Finistère). | DR

À partir du 4 septembre 2023, 14h, 26 lots seront ouverts à la commercialisation. Cinq d’entre eux sont destinés aux primo-accédants et/ou aux propriétaires de petits logements qui souhaitent acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en résidence principale, au prix de 60 €/m² (sous réserve du respect des critères d’attribution). Les 21 autres lots sont en accession libre au prix de 95 €/m². Tous sont viabilisés et libre de constructeur.

À lire aussi : Qui veut acheter un terrain à 26 340 € pour construire sa maison à deux kilomètres de la mer ?

Ce lotissement communal s’appellera Les Hortensias. Les terrains vont de 424 à 742 m². Les dossiers de candidature et de pré-réservation sont à retirer uniquement en mairie, service Urbanisme. Aucun dossier ne sera remis par mail ou courrier.

Une solution pour dynamiser la commune

Dans un communiqué de presse, la commune indique : « Dans un contexte d’augmentation des prix du foncier et de l’immobilier, qui constitue un frein important à l’installation de jeunes ménages et à l’évolution des parcours résidentiels des habitants déjà installés, la municipalité crée une offre d’acquisition foncière à prix abordable pour permettre l’accession à la propriété des jeunes ménages et des résidents permanents en vue de leur établissement en résidence principale. »

À noter, d’après l’Insee, la commune perd régulièrement des habitants depuis 1990. Selon les chiffres de 2020, elle comptait 2 724 habitants cette année-là, contre 3 530 il y a 30 ans. La majorité des habitants a entre 60 et 74 ans. Plougasnou compte également un taux important de résidences secondaires : 43,9 % en 2020.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/cette-commune-bretonne-met-en-vente-26-terrains-a-partir-de-25-440-euros-a-deux-pas-de-la-mer-393f0426-47ee-11ee-bce2-f20034b4a036

 

Ouest-France

Plougasnou. Pourquoi la localisation de l’aire fait débat ?

Gaëlle COLIN. Publié le

Cette aire a été annoncée en 2018 dans le projet de réaménagement du port du Diben, et aurait dû être livrée en 2021. C’est une zone incontournable qui encadre le nettoyage, ponçage ou décapage de la couche superficielle des coques de bateaux. Généralement, cet entretien est nécessaire une fois par an. Cela ne peut pas se faire n’importe où et il n’y a que deux zones dédiées en baie de Morlaix : au port de la ville centre, mais il faut remonter toute la rivière, et au Bloscon, à Roscoff, assez éloigné du Diben.

Un temps, il avait été envisagé qu’elle s’établisse au sud des ex-établissements Lequertier, une zone humide protégée pour sa biodiversité. Deux associations, Pour un petit port breton sympa (APPBS) et les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP) s’y opposent formellement. Pour temporiser, Morlaix communauté a créé un comité de pilotage, qui a retardé le début des travaux. Et qui distille les informations au compte-gouttes…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pourquoi-la-localisation-de-laire-fait-debat-e5f68625-fab8-4377-b0d0-b9a5c6d8e1d0

 

Ouest-France

Plougasnou. « La DDTM dit : “pas plus de cale submersible” »

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« Les associations des pêcheurs et plaisanciers souhaitent un carénage submersible au fond de l’anse du Diben, à la fois pratique et au plus près des bateaux, ce que je comprends, souligne Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. Mais il faudra l’accord de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Or, celle-ci vient de fixer une nouvelle orientation qui dit qu’il ne faut plus de cale submersible sur le territoire. Elle se base sur les expertises réglementaires de la police de l’eau. Cette dernière a, en effet, relevé des accidents de pollution. »

Les services de Morlaix communauté suivent le dossier : « La décision sera prise d’ici à la fin de l’année, je l’espère, poursuit Nathalie Bernard. Le plan B est une aire de carénage sur le terre-plein du port. Elle nécessitera un grutage. Ce qui n’est pas satisfaisant pour les petits bateaux. Si le coût est rédhibitoire, les pêcheurs plaisanciers continueront à caréner sur l’estran. À nous de proposer un tarif accessible à tous. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/la-ddtm-dit-pas-plus-de-cale-submersible-dde756f1-58f1-4c35-b786-68bbaf5940d2

Lire aussi : Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel

 

Ouest-France

Les plaisanciers défendent l’aire de carénage submersible de Plougasnou

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La police de l’eau est défavorable à une aire de carénage au fond de l’anse du Diben. Pour les plaisanciers de La Méloine, à Plougasnou (Finistère), l’aire submersible est pourtant la solution qui donnera satisfaction aux 300 propriétaires de bateaux. Ils expliquent pourquoi.

Dominique Ropars et Dominique Aymard, de l’association des pêcheurs plaisanciers de La Méloine, forte de 175 membres.

Dominique Ropars et Dominique Aymard, de l’association des pêcheurs plaisanciers de La Méloine, forte de 175 membres. | OUEST-FRANCE

L’association des pêcheurs plaisanciers La Méloine souhaite créer une aire de carénage au fond de l’anse du Diben, à Plougasnou. Mais la police de l’eau s’oppose à ce projet, qui serait, selon l’association, plus écologique. Rencontre avec Dominique Ropars et Dominique Aymard, de La Méloine.

En quoi consiste le carénage d’un bateau ?

Le carénage est une étape importante dans l’entretien d’un bateau. Éliminer les algues et les coquillages préserve l’hydrodynamie et maintient la vitesse de navigation en évitant la surconsommation de carburant. Il faut nettoyer et si besoin, poncer ou décaper la couche superficielle et repeindre la carène. Cet entretien est nécessaire au moins une fois par an pour des plaisanciers. La vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est carénée tous les deux mois.

Sans équipement, où carènent les bateaux ?

Chacun fait comme il peut. Les professionnels utilisent les aires de carénage à sec à Roscoff ou à Morlaix. Sur les 300 bateaux de plaisance du Diben, dix sont capables de s’y rendre. On ne peut pas jeter la pierre aux autres bateaux dont la plupart font moins de cinq mètres. Tout d’abord, c’est consommateur de gasoil, ce qui n’est pas écolo. Entre le grutage et la remise à l’eau, il faut compter près de 300 €, ce qui est coûteux. Les plaisanciers n’ont d’autres solutions que de nettoyer leur bateau chez eux ou alors dans le port.

Le carénage sauvage est une source de pollution…

C’est évident. Pour un carénage complet de la coque avec nettoyage et pose d’un antifouling, les plaisanciers utilisent de l’eau de javel et des produits beaucoup plus toxiques. Cela fait des années que l’on réclame cette aire de carénage, cela devient urgent.

Vous défendez le projet d’une aire submersible dans l’anse du Diben, pourquoi ?

C’est le meilleur projet. La police de l’eau a émis un avis défavorable, mais ce n’est qu’un avis. La maire de Plougasnou nous a bien dit que l’emplacement choisi sur les cailloux n’était pas concerné par la zone humide. Une aire bien contrôlée n’entraîne pas de rejets. S’il y a un accident, ce n’est rien à côté des résidus rejetés continuellement dans l’anse du Diben. Par rapport à une aire à sec sur le quai, elle est beaucoup plus accessible et ne nécessite aucun grutage.

Vous avez fourni tous ces éléments à Morlaix communauté…

Oui, en juin dernier. Tous ces éléments disent que nous sommes dans une démarche écologique. Il serait judicieux de profiter des études de faisabilité de l’aire submersible envisagée au niveau de la Petite grève en Plouezoc’h pour lancer celles concernant l’anse du Diben. À Plougasnou, toutes les associations en lien avec le port sont d’accord, sauf celle du Petit port sympa, historiquement contre tous les projets.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-plaisanciers-defendent-laire-de-carenage-submersible-de-plougasnou-e11146dc-466d-11ee-a7f1-2ea2b24d5149

L'ARAP dérape ???

Lire aussi : Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel

 

Ouest-France

Devenez une sentinelle du littoral à Plougasnou

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Créé en 1978 après la marée noire de l’Amoco Cadiz, le syndicat mixte Vigipol veut créer à Plougasnou, un réseau d’observateurs sur le littoral, dédié aux pollutions maritimes et aux échouages. Un atelier est proposé le 8 septembre 2023, à la salle des fêtes.

François Vogel, ancien capitaine de marine marchande, et conseiller délégué Mer et littoral, souhaite créer un réseau de personnes vigilantes aux pollutions du littoral.

François Vogel, ancien capitaine de marine marchande, et conseiller délégué Mer et littoral, souhaite créer un réseau de personnes vigilantes aux pollutions du littoral. | OUEST-FRANCE

Trois questions à François Vogel, conseiller délégué Mer et littoral et représentant de Vigipol

C’est quoi les vigipolites ?

Créé en 1978, après la marée noire de l’Amoco Cadiz, Vigipol est un syndicat mixte de communes, qui a pour but de les préparer à lutter contre les pollutions maritimes. C’est dans ce cadre, qu’en 2022, Vigipol met en place un réseau de vigipolites dont les objectifs sont d’alerter sur des pollutions en cours­, connaître la réalité des arrivages, informer sur les risques, former pour éviter les prises de risque, accompagner les acteurs du littoral et diffuser des outils.

Pourquoi est-ce important ?

Le but de la formation proposée le 8 septembre 2023 à Plougasnou, est de créer un réseau d’informateurs fiables, afin de pouvoir prendre au plus vite les mesures appropriées. La course au gigantisme, avec des porte-conteneurs qui embarquent jusqu’à 24 000 boîtes et des bateaux de croisière de plus en plus énormes, fait courir des risques de pollution de plus en plus importants et La Manche est un lieu à haut risque où des catastrophes se sont déjà déroulées

À qui s’adresse cette formation ?

Aux promeneurs et aux personnes sensibles à la sauvegarde de l’environnement. En devenant vigipolite, on pourra signaler des arrivages de produits déversés dans le milieu marin ou échoués à la côte, du plus inoffensif au plus dangereux, comme les fûts et bidons, les conteneurs, les produits manufacturés, les hydrocarbures, les animaux pollués… Face à un arrivage dangereux, il faut savoir qui appeler, quels services prévenir, pompiers, gendarmes, station LPO, mairie. C’est selon la nature de l’arrivage.

Réunion d’information, vendredi 8 septembre 2023, de 16 h à 18 h, à la salle municipale. On peut s’inscrire au 02 98 67 30 06 ou auprès de l’accueil en mairie.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/devenez-une-sentinelle-du-littoral-d08a8f5a-47ec-11ee-8a67-1cf645ac5ae4?mgo_eu=893514&mgo_l=BbcmDgtLTtO9IPD-WOIJ2w.3.0

Et les prélèvements de sable on laisse faire !!!

 

Ouest-France

« Atteindre le meilleur niveau possible » : l’École de sport du club nautique de Carantec est née

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C’est un évènement dans le monde de la voile carantécoise. Le club nautique de Carantec vient de créer une École de sport, pour mettre en place « une passerelle entre l’école de voile (Carantec Nautisme) et la compétition en régates ». Cette école doit permettre d’assurer la pérennité dans le recrutement des jeunes coureurs. Une porte ouverte à de futurs jeunes compétiteurs.

Hugo Madec, Baptiste Madec, Nathaël Cabon, licenciés au club nautique de Carantec (CNC) Jean-Baptiste Patault, président du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de la voile légère.

Hugo Madec, Baptiste Madec, Nathaël Cabon, licenciés au club nautique de Carantec (CNC) Jean-Baptiste Patault, président du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de la voile légère. | OUEST-FRANCE

Mardi 29 août 2023, dans l’enceinte du centre nautique du Kélenn, les responsables du club nautique de Carantec (CNC) ont procédé au lancement de la nouvelle structure : l’École de sport du CNC. La présence, à leurs côtés, de trois jeunes coureurs talentueux, licenciés au club, a permis de donner un impact plus important au message que Jean-Baptiste Patault, président du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de la voile légère, ont voulu faire passer.

Trois jeunes coureurs talentueux en Optimist

Hugo Madec, 13 ans, champion de Bretagne 2023, 2e aux championnats de France 2023, et 29e (sur 260 concurrents) aux championnats du monde 2023, est l’exemple même du jeune coureur qui a « fait ses classes » au CNC. Il a débuté son parcours dans la baie de Morlaix, en Départementale 3, « la base pour apprendre la régate » , relève Mathieu Percier.

Hugo Madec vit sa dernière année en Optimist cadet. Il va tenter les qualifications pour les championnats d’Europe et du monde en dériveur double. Son frère Baptiste Madec, 10 ans, pourrait suivre la même trajectoire : il court déjà en Départemental Benjamins 2e année. « J’adore être sur mon bateau », précise-t-il.

Nathaël Cabon, 12 ans, a commencé l’Optimist en 2020. Il passe en Minimes. « Mon cousin, Jocelyn Le Goff, licencié à Locquirec (Finistère), m’a donné envie de pratiquer la voile de compétition. Il a terminé 16e aux championnats du monde Optimist 2022. Moi, j’aime être sur l’eau et retrouver mes copains coureurs », raconte-t-il.

Comment va fonctionner l’École de sport ?

« Elle est ouverte aux filles et garçons dès 7 ans. Elle permet la découverte de la régate au niveau de la baie de Morlaix. Le support principal de navigation est l’Optimist. L’École se fait en partenariat avec l’association Carantec Nautisme, qui prêtera le matériel. Notre principal objectif est d’assurer une continuité au niveau des jeunes régatiers et de leur permettre d’atteindre le meilleur niveau possible », ont expliqué les responsables du CNC. « La régate est un sport de pleine nature alliant le physique, le courage et la réflexion, un sport de valeurs, telles que la solidarité, l’esprit d’équipe et le respect des règles. »

Les entraînements se dérouleront à la base nautique du Kélenn, le samedi.

Pratique : Renseignements lors du Forum des associations, samedi 9 septembre, ou par téléphone au 07 68 67 66 42.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/atteindre-le-meilleur-niveau-possible-lecole-de-sport-du-club-nautique-de-carantec-est-nee-3b98ce26-4660-11ee-a7f1-2ea2b24d5149

 

Le Diben lundi 28 août 2023

Plouézoc’h. Les Rues en Scène Dimanche 27 août 2023

Les rues en scène 2023 Plouézoc'h. Photo pyb29

Un beau spectacle et le public était bien au rendez-vous. Photo pyb29

Diaporama : Plouézoc’h. Les Rues en Scène Dimanche 27 août 2023

 

Ouest-France

À Plougasnou, la saison s’est déroulée sans accrocs pour les gendarmes et sauveteurs

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Une météo douce, une saison sans accrocs et de plus en plus de sudistes dans la petite station. Alors que les vacances touchent à leur fin, les nageurs sauveteurs et gendarmes font le bilan de leur été à Plougasnou (Finistère), jeudi 24 août 2023.

Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou (Finistère) a accueilli les sauveteurs et gendarmes, présents cet été dans la commune, jeudi 24 août.

Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou (Finistère) a accueilli les sauveteurs et gendarmes, présents cet été dans la commune, jeudi 24 août. | OUEST-FRANCE

« C’est sûr, on a peu utilisé de crème solaire », souligne Tristan Vassal. « Il y a bien eu des jours où le soleil tapait dur, et aussi de la brume de mer qui surprend tout le monde. C’est le climat typique du nord Finistère. L’avantage est qu’on dort bien. » Chef du poste de secours sur la plage de Primel-Trégastel à Plougasnou (Finistère), il dresse avec ses collègues nageurs sauveteurs et les gendarmes de la commune, le bilan de leur saison, lors du pot des saisonniers à la mairie, jeudi 24 août.

Vives, malaises et température

Au niveau des interventions, les sauveteurs rapportent des piqûres de vives et des malaises. « Dimanche 20 août, nous sommes intervenus au niveau du Primel Café, où un marcheur s’est évanoui. On est les seuls à être équipés pour agir tout de suite. »

17 à 18°. C’est la température de l’eau relevée cet été à Primel. « Nous la prenons à trente mètres du bord et en profondeur, précise Tristan Vassal. Il y a une belle différence avec les 22 ° relevés dans les dix mètres par certains baigneurs équipés d’un thermomètre. »

Un plan d’eau sécurisé

L’équipe des trois nageurs sauveteurs supervise la baignade sur une portion de la plage, chaque jour de 12 h à 18 h 30. Le balisage au niveau de la zone et du sens de la baignade est apprécié par les plagistes. Les professionnels sont d’accord pour dire à quel point les baigneurs sont respectueux. C’est moins le cas pour les propriétaires de chiens qui ne tiennent pas compte de l’interdiction de la plage aux chiens jusqu’au 30 septembre. « Certaines personnes essaient de gruger en passant par les rochers. »

Des bateaux près de la zone de baignade

« Ça arrive assez souvent, des voiliers et bateaux à moteur viennent mouiller à proximité de la zone de baignade alors que c’est interdit, poursuit Tristan Vassal. On y va en paddle pour leur demander de partir. Mais de façon générale, c’est assez calme, et bien différent des plages du sud de la France où nous sommes souvent confrontés à des problèmes de trafic de stupéfiants et à des bagarres. »

Plus de sudistes

« C’est ce qui a changé depuis dix-huit ans que je viens à Plougasnou, les gens fuient les grosses chaleurs et se réfugient plus au nord », constate Kévin, gendarme réserviste en juillet et août dans la commune. « Sinon, la commune ne change pas beaucoup, elle reste familiale, on retrouve les gens qui viennent, chaque année, passer leurs vacances dans les maisons de famille. C’est une station bon enfant. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-saison-sest-deroulee-sans-accrocs-pour-les-gendarmes-et-sauveteurs-311b961c-4314-11ee-9f1c-5079ba01e1f8

 

Ouest-France

L’Ordre des médecins «dément catégoriquement» le départ de 40 praticiens des Côtes-d’Armor fin 2023

Pauline LAUNAY. Publié le

Dans une lettre ouverte, un élu de Guingamp a évoqué le possible départ de quarante médecins libéraux des Côtes-d’Armor fin 2023. L’Ordre des médecins du département « dément catégoriquement » cette information. Explications.

Des mutations et départs à la retraite sont prévus cette année dans les Côtes-d’Armor, mais pas le départ de 40 praticiens libéraux, assure l’Ordre des médecins.

Des mutations et départs à la retraite sont prévus cette année dans les Côtes-d’Armor, mais pas le départ de 40 praticiens libéraux, assure l’Ordre des médecins. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Tout est parti d’une lettre ouverte, écrite par un élu de la minorité de Guingamp, Gaël Roblin, à destination du Conseil départemental des Côtes-d’Armor. Un document transmis aux médias, samedi 19 août 2023 dans l’après-midi, et dans lequel l’élu de la gauche indépendantiste écrit :  Lors du conseil municipal (de Guingamp N.D.L.R.) du 3 juillet dernier, j’ai appris par la voix de Mr le maire, Philippe Le Goff […] que 40 médecins libéraux cesseraient leur activité dans le département à la fin de l’année 2023. 

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Contacté par Ouest-France, le maire de Guingamp  confirme cette information  dont il a eu connaissance en juin 2023, lors d’une réunion. Une information  abracadabrantesque  rétorque pourtant l’Ordre des médecins des Côtes-d’Armor, joint par téléphone, qui parle d’une  imprécation anxiogène .  Nous démentons catégoriquement le départ de quarante médecins libéraux d’ici la fin de l’année , poursuit le président, le Dr Nicolas Leichtmaneger-Lepitre.

Un tableau des forces médicales en présence

 Il n’y a que nous qui puissions savoir de façon précise quels sont les mouvements et les ressources médicales du département , explique-t-il. Grâce à un tableau répertoriant les praticiens présents et actualisé chaque mois.  Si l’Ordre des médecins considère que ces chiffres ne sont pas bons, dont acte , fait savoir le maire de Guingamp.

Le 3 juillet, lors de la dernière réunion du conseil avant la pause estivale,  j’alertais sur des éléments qui m’ont été donnés, indique Philippe Le Goff. Des éléments, que j’ai pu avoir, montraient qu’un département perdait quarante médecins, et qu’il s’agissait des Côtes-d’Armor. 

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L’Ordre des médecins ne cache pas, toutefois, qu’il y a des mutations et des départs à la retraite.  Il y a des dispositions légales qui préjugent de ces départs.  Mais il l’assure :  Il n’y a aucune notion de départ groupé dans les Côtes-d’Armor. 

Ce que corrobore la CPAM des Côtes-d’Armor, également contactée par Ouest-France. La Caisse primaire d’assurance maladie précise, qu’à la date du 18 août 2023, 30 installations et 27 cessations d’action (dont dix départs à la retraite) ont été relevées parmi les médecins libéraux, généralistes et spécialistes confondus. En 2022, il y avait eu 38 installations et 43 cessations d’activités.

https://www.ouest-france.fr/sante/lordre-des-medecins-dement-categoriquement-le-depart-de-40-praticiens-des-cotes-darmor-fin-2023-7e0a74f6-4329-11ee-ac21-50173a5f08fe

 

Ouest-France

Et le lauréat du concours de nouvelles de Plougasnou est…

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C’est à La Part des Anges à Plougasnou qu’a eu lieu, dimanche 20 août 2023, cette sympathique cérémonie de remise de prix aux lauréats du concours de nouvelles. Le jury en avait reçu 108, venant du monde entier.

Dominique Aymard remporte le premier prix pour sa dystopie, un récit fictionnel entre terre et mer. Il partage sa vie entre Paris et Le Diben à Plougasnou.

Dominique Aymard remporte le premier prix pour sa dystopie, un récit fictionnel entre terre et mer. Il partage sa vie entre Paris et Le Diben à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

C’est toujours comme une bouteille à la mer, cette aventure, imaginée depuis 2022 par Primel Animations. Finalement, le retour est excellent, puisque les (bonnes) nouvelles sont arrivées pour participer aux concours qui a lieu dans la commune de Plougasnou. Elles venaient de nombreuses régions et d’un peu partout dans le monde. D’Australie, des États-Unis, du Canada, de plusieurs pays d’Europe, de Suisse et d’Algérie !

Thème du bain de mer

Patrick Guinamant, président de l’association, n’en revient pas : « Nous avons reçu 108 textes contre 64 lors de la première édition en 2022. Le thème du bain de mer a inspiré les écrivains. Le plus jeune a 10 ans, et la doyenne est une dame de 92 ans, et il y a eu presque autant d’hommes que de femmes. »

Dimanche 20 août, à La Part des Anges, face à la mer, le jury présidé par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac, et conseiller municipal de Plougasnou, et Tiphaine Guinamant, 17 ans, organisatrice du concours, a annoncé le palmarès.

Mathieu Mescam, de Plourin, l’un des finalistes du 2e concours de nouvelles de Primel Animations. Ici, avec Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et habitant de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

« D’autres étaient plus intimistes »

Tous ont salué la qualité des nouvelles : « Il y a eu beaucoup de textes très sombres, souligne Cathy Givaja, de la librairie Dialogues de Morlaix, et animatrice du Prix des Embouquineurs. J’ai beaucoup aimé les textes contenant des légendes, d’autres étaient plus intimistes. » Elle raconte avoir remarqué la construction du texte de Daphnée, 15 ans, et intitulé Les larmes sont salées : « Elle aborde d’une manière extraordinaire la mort du père, celui-ci adorait la poésie, c’est ce qui sauve le héros. » Cette jeune fille a reçu, le second prix dans la catégorie Jeunesse.

Dans la catégorie Adulte, Dominique Aymard, résidant une grande partie de l’année au Diben, remporte le premier prix. « C’est une première pour moi », confie l’auteur qui vient du secteur de la presse magazine. « J’avais coécrit avec Eric Jouan, Les Miscellanées du Docteur Le Dantec qui regroupe, tout ce qu’il faut savoir sur la Bretagne (Éditions Ouest-France – 2012), mais jamais de nouvelles. L’idée est arrivée très vite, il s’agit d’une dystopie, un récit entre deux mondes, la terre et la mer, séparés par une muraille. »

Éloi Louboutin (Brest) remporte le prix enfant, et Alix Maire (Saint-Julien dans le Var), le prix jeunesse.

L’association fera éditer un recueil de toutes ces nouvelles, qui sera disponible dans quelques mois à la bibliothèque de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/et-le-laureat-du-concours-de-nouvelles-de-plougasnou-est-c83cb840-4022-11ee-9424-22c16fe64533

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Le Diben lundi 21 août 2023

Mairie de Plougasnou

La commune de Plougasnou recherche activement des médecins généralistes.

Face à l’annonce du départ de leurs deux médecins généralistes à compter du 31 décembre 2023, la commune de Plougasnou lance un plan d’urgence pour trouver des médecins.

Conscient de l’enjeu prioritaire que constitue l’accès aux soins de ses habitants, la commune de Plougasnou mène un travail de fond pour attirer des médecins. La commune travaille en étroite collaboration avec les partenaires institutionnels du domaine de la santé (Agence Régionale de Santé, Contrat Local de Santé, centre hospitalier, médecins du territoire, etc).

L’équipe municipale avait anticipé la possibilité de carence des médecins puisqu’elle en a fait une priorité depuis plusieurs années et avait d’ailleurs alerté l’ARS en juin 2022 après les départs en retraite sur quelques années de plusieurs médecins en place.

En 2019, Plougasnou s’est dotée d’une Maison de santé. Pour rappel, ce projet a vu le jour grâce à l’étroite collaboration entre des citoyens engagés, les élus de la commune et les médecins afin de leur permettre d’avoir des locaux neufs pour exercer. Cet espace se compose de trois bureaux de médecins, deux salles d’attente, une salle de soins ambulatoires, un pôle d’accueil/secrétariat, 2 espaces d’archivages et une salle de pause partagée avec les autres professionnels de santé. Le coût de cet investissement s’est monté à 500 000€ financés par un emprunt de la commune. Les élus s’étaient engagés dès le départ, à rester sur le même montant de loyer que dans l’ancien centre médical, à savoir 500€ mensuel par médecin. Le cabinet est accolé à un centre paramédical pluridisciplinaire.

En 2022, face au faible nombre de candidats se présentant pour travailler au sein de l’équipe du cabinet de médecine libérale en place, la Maire a souhaité créé une délégation dédiée à la santé en attribuant ce dossier à une conseillère municipale.

La commune tient à rappeler qu’elle n’était pas éligible aux aides à l’installation et à l’investissement car non considérée comme zone prioritaire au regard des critères définis par l’ARS. Afin d’obtenir des financements de la part de cette dernière, les élus ont donc proposé leur soutien aux professionnels de santé dans l’écriture d’un projet de santé de territoire afin de décrire précisément nos besoins. Les professionnels de santé sont les seuls légitimes à pouvoir écrire ce projet de santé de territoire.

De la même manière, la Mairie a réuni à plusieurs reprises les professionnels de santé pour échanger sur leurs besoins et tenter de définir conjointement une ligne conductrice pour attirer des médecins. Plus récemment, en présence de la coordinatrice du Contrat Local de Santé du Pays de Morlaix, l’objectif était de présenter les différentes possibilités d’organisation d’un centre de santé avec l’idée d’ouvrir les champs des possibles.

En septembre 2022, Plougasnou associée à deux autres communes du territoire a répondu à l’appel à manifestation d’intérêt de l’Agence Régionale de Santé concernant le recrutement de médecins en lien avec la Clinique de la Baie. Ce projet n’a malheureusement pas été retenu par l’ARS.

La commune de Plougasnou communique depuis plus d’un an sur les journaux de jeunes médecins libéraux, sur des sites spécialisés comme celui d’Office Santé et a mis une annonce à la faculté de médecin. Ce plan de communication va être renforcé via des contacts avec la faculté de médecine de Brest, l’Ordre des médecins et tous les réseaux en lien avec de jeunes médecins généralistes ou des médecins souhaitant faire des remplacements.

Jusqu’à présent notre objectif était d’aider les praticiens en place à chercher un troisième médecin pour compléter l’offre médicale à la Maison de santé. Ils sont les principaux acteurs à avoir l’accès direct à leurs confrères via leur réseau professionnel et l’accueil de stagiaires et/ou de remplaçants.

Devant l’urgence de la situation, la commune de Plougasnou a décidé de renforcer son action avec les propositions suivantes :

• Continuer et renforcer la recherche active de médecins libéraux en ouvrant les possibilités d’accueil (par exemple : possibilité de disposer d’un logement de fonction temporaire avant une installation définitive, acquisition de matériels médicaux couteux par la commune en usage partagé par les médecins, …)

• Suite à la rencontre organisée avec la Fondation ILDYS, la création d’un centre de santé municipal, avec des médecins salariés, pourrait voir le jour en 2024 avec la mise à disposition de médecins par la fondation ILDYS (il faut cependant que l’ARS place la commune en « zone d’accompagnement régional » afin de pouvoir bénéficier des aides à l’installation : cette demande a été faite mais la décision ne sera prise que cet automne).

• Une communication plus visible par le public au-delà de la communication actuelle faite sur les médias spécialisés (une banderole annonçant la recherche de médecins a été commandée et sera déployée très prochainement, une vidéo de promotion de la commune est en préparation, …)

• Un groupe de travail de professionnels de santé était déjà en place, mais il sera élargi à tous les habitants qui souhaitent s’investir sur ce projet. La première réunion sera organisée d’ici la fin du mois.

Une réunion publique sur ce sujet se tiendra le vendredi 15 septembre à 18h à la salle municipale.

https://www.facebook.com/mairiedeplougasnou

 

Ouest-France

À Henvic, le voilier et protecteur de la baie de Morlaix, Even de Kergariou, est décédé

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Il a passé des décennies à veiller sur les oiseaux en baie de Morlaix (Finistère). Even de Kergariou s’est éteint samedi 19 août 2023, à l’âge de 82 ans, à Henvic.

Even de Kergariou et Michel Querné dans la caravelle qui, pendant des années, a servi à la protection de la baie.

Even de Kergariou et Michel Querné dans la caravelle qui, pendant des années, a servi à la protection de la baie. | BRETAGNE VIVANTE

Connu pour sa voilerie, Even de Kergariou l’était également pour son engagement dans la protection de l’environnement. Habitant au Pont de la Corde à Henvic (Finistère), il s’est éteint samedi 19 août 2023, à l’âge de 82 ans.

Il s’était bénévolement chargé de la conservation de la réserve ornithologique de la baie de Morlaix, de 1978 à 2007. Grâce à son inlassable travail de gestion et de surveillance, les sternes étaient revenues nicher à l’île aux Dames.

Voilier et marin

« À une époque où l’importance du patrimoine naturel n’était pas largement reconnue, il a passé des milliers d’heures à dissuader les pêcheurs de crevettes de ne pas déranger les oiseaux nicheurs, à compter les oiseaux hivernants, à poser des panneaux et à partager et transmettre sa passion », souligne l’association Bretagne vivante, qui depuis a pris le relais de son travail.

Vainqueur dans la catégorie Caravelle en 1976 et 1977 des « Vingt-quatre heures du Taureau », c’était un parfait connaisseur de la baie de Morlaix. Les régatiers se souviendront de ce marin pour ses voiles réputées, frappées d’un « K » majuscule.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/henvic-29670/a-henvic-le-voilier-et-protecteur-de-la-baie-de-morlaix-even-de-kergariou-est-decede-3f58a882-3f68-11ee-8187-e1bad13d6d7c

 

Ouest-France

PORTRAIT. Sophie Häfner : de la biologie moléculaire à la voile classique à Brest

Maxime BERTAIL. Publié le

Chercheuse en biologie à Copenhague, Sophie Häfner a changé de vie pour intégrer cette année l’équipage du voilier classique Mariquita, à Brest (Finistère). Rencontre après une journée d’entraînement en amont de la régate Brest Finistère Classic.

À bord du Mariquita au repos, quai Malbert à Brest (Finistère).

À bord du Mariquita au repos, quai Malbert à Brest (Finistère). | OUEST-FRANCE

« Prêt à monter à bord du plus beau bateau du monde ? » Pour Sophie Häfner, sur le ponton du quai Commandant Malbert à Brest (Finistère), ce ne sont pas des paroles en l’air. Ses yeux bleus pétillent quand elle parle de Mariquita, le voilier classique dont elle est membre d’équipage depuis avril 2023.

« Récupérée sur le quai avec ma valise »

Rien ne semblait destiner la trentenaire d’origine allemande à la navigation, elle qui, jusqu’à cette année, était chercheuse en biologie moléculaire à Copenhague (Danemark). Elle grandit à Berlin (Allemagne), loin de la mer, et étudie à Strasbourg et à Paris avant de rejoindre le Danemark. La voile lui tombe dessus lors d’un semestre de master à Barcelone (Espagne), quand des amis en croisière lui proposent de les rejoindre. « Ils m’ont récupérée sur le quai, avec ma valise et mes deux plantes. Les plantes en pot, c’était une mauvaise idée, mais pour la voile, c’était l’amour fou tout de suite », s’amuse Sophie Häfner d’un rire franc et volontiers.

Les années qui suivent, elle continue à naviguer quand elle peut, en loisir. En février de cette année, fatiguée par la précarité des contrats, elle décide de laisser tomber la recherche. Au fond d’une crise existentielle surgit l’opportunité : une amie lui apprend que Marie Tabarly, fille du navigateur, recrute des équipiers pour le Pen Duick VI. Sa candidature est acceptée. Lors d’une navigation, elle croise la route des plans Fife, dont le Mariquita : c’est le coup de cœur. « Simplement de les voir, ça m’a motivée à sortir de ma zone de confort, à passer les permis et devenir skippeuse moi-même. »

« Un patchwork de profils »

Au fil des rencontres, son discours passionné sur la mer lui vaut d’être recommandée à Jacques Caraës, qui pilote la team Fife à Brest (Mariquita, Moonbeam IV, Moonbeam). « Quand j’ai été acceptée, j’étais convaincue que c’était une erreur. Mais l’équipage est un patchwork de profils. Il y a de tout, de l’ancien tromboniste au skipper olympique. C’est le talent de Jacques : recruter des personnes motivées qui pourront travailler ensemble au mieux. »

Élégant mais sportif, Mariquita, 38 mètres de long et un mât, conçu pour la course côtière en 1911 par l’architecte écossais William Fife, exige une coopération plus intense qu’ailleurs. Chaque manœuvre est faite à la main, par une vingtaine de marins en régate. « C’est une chorégraphie très orchestrée, c’est majestueux ! »

Promouvoir la place des femmes

Responsable des hautes bastaques (câbles réglables qui maintiennent le mât et contrebalancent l’effort du vent), Sophie Häfner fait partie d’une minorité de femmes parmi les trois équipages. « La voile est comme la science, un milieu traditionnellement masculin. Il y a un effort conscient pour promouvoir la place des femmes, heureusement, mais c’est aussi à double tranchant. On veut être sélectionnée pour ses compétences de marin, pas pour remplir un quota ».

Après chaque journée passée à s’entraîner dans la rade, infatigable, Sophie Häfner profite à fond de sa nouvelle vie brestoise : randonnée sur le GR34 ou navigation sur les voiliers des collègues le week-end, escalade le soir, ou comme aujourd’hui, apéro avec l’équipage. On est marin ou on ne l’est pas.

https://www.ouest-france.fr/mer/portrait-sophie-haefner-de-la-biologie-moleculaire-a-la-voile-classique-a-brest-1c18fffa-3dc1-11ee-9733-6ec1a60d0098

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Port de Brest le 07 août 2023. Photos pyb29

 

Ouest-France

Plougasnou craint de se retrouver sans médecins à la fin de l’année 2023

Juliette PENN. Publié le

Au début de l’été 2023, les deux généralistes de la commune ont annoncé leur départ pour la fin de l’année. Une surprise pour la mairie, qui face au risque de pénurie, lance un plan d’urgence pour trouver rapidement des professionnels de santé.

Au sein de communes de Morlaix communauté, on compte 7,9 médecins généralistes pour 10 000 habitants, d’après les chiffres de l’ARS.

Au sein de communes de Morlaix communauté, on compte 7,9 médecins généralistes pour 10 000 habitants, d’après les chiffres de l’ARS. | ARCHIVES OUEST FRANCE

« On se retrouve le couteau sous la gorge, à devoir trouver une solution en urgence », s’alarme Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère). Au début de cet été 2023, la commune a appris le départ de tous ses médecins à la fin de l’année 2023. Résultat, ce n’est plus un, mais trois généralistes que la mairie cherche pour répondre aux besoins de ses habitants.

Des besoins médicaux importants

Le problème, cela fait bien trois années que les élus le prennent à bras-le-corps. En 2019, alors qu’un des docteurs part, la commune se dote d’une maison de santé « pour attirer des professionnels en leur proposant de bonnes conditions de travail », relate Nathalie Bernard. L’année suivante, un poste d’élu spécialement dédié à la question est mis en place. Mais malgré tous les efforts, la commune ne trouve pas de troisième médecin.

Alors, quand les deux généralistes annoncent au début de l’été partir à la fin de l’année 2023, l’un à la retraite et l’autre, pour rejoindre des consœurs à Henvic, c’est l’inquiétude qui monte. « Nous sommes une commune de 3 000 habitants à l’année et 10 000 l’été. Notre population est vieillissante, les besoins médicaux sont donc importants », souligne-t-elle.

Pour pallier le plus rapidement le manque à venir, la mairie a lancé un plan d’urgence. Selon l’édile de la commune, il y a deux solutions. La première : « Chercher des médecins libéraux. Mais, cela fait trois ans que nous peinons à en trouver un, alors trois, ça risque d’être compliqué. » Elle reste cependant positive, pointant que « trois places vacantes, cela peut attirer des groupes d’amis qui souhaitent s’installer ensemble ».

Devenir zone prioritaire

Seconde solution envisagée : « Collaborer avec la Fondation Ildys et travailler avec des médecins salariés. Les coûts seraient en revanche relativement plus importants. » Il faudrait alors impérativement que l’ARS revoie sa cartographie pour que la commune du Trégor passe en zone prioritaire et puisse bénéficier d’aides.

Le problème, « c’est qu’avec le pôle santé à Lanmeur et la maison de santé à Plouezoc’h, nous ne sommes pas considérés comme une zone en tension. Pourtant, les médecins des deux communes ne prennent plus de nouveaux patients », s’exaspère Nathalie Bernard.

Le 15 septembre, la mairie organise une réunion publique « pour informer nos concitoyens sur le sujet et montrer que nous sommes mobilisés sur la question », précise la maire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-craint-de-se-retrouver-sans-medecins-a-la-fin-de-lannee-2023-9493dae4-3e6c-11ee-aab4-50feae189cfb

Photo Michel Biette

Michel se fait des cheveux blancs depuis cette photo.

Plougasnou recherche médecins désespérément ! Photo pyb29

Plougasnou recherche médecins désespérément ! Photo pyb29

 

Ouest-France

Depuis cinquante-trois ans, ils défendent les espaces fragiles du littoral de Crozon

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L’association de Crozon (Finistère) a pour but de défendre l’environnement local. Ses membres échangent avec la municipalité et ont réussi à mener à bien certaines actions.

Malgré cinquante-trois ans, l’association est toujours très active.

Malgré cinquante-trois ans, l’association est toujours très active. | OUEST-FRANCE

Déjà cinquante-trois ans que l’association Adeliso existe, suite à une histoire d’eau sale sur une plage. Depuis, les membres défendent le littoral du cap de la Chèvre, à Crozon (Finistère). « Nous voulons conserver un cadre de vie esthétique et propre pour les habitants et les visiteurs et favoriser librement l’accès à tous à un littoral protégé. » Marie-Christine Ledernez est la présidente depuis 1994, elle succède à sa mère, Cécile Kerdreux, présidente depuis 1972.

Assainissement, urbanisme et cadre de vie

Lors de l’assemblée générale dimanche 13 août 2023, Marie-Christine Ledernez est revenue sur leurs différents combats : « Nous avons obtenu, après vingt-huit ans de combat contre les municipalités successives, la fin des rejets de la station d’épuration sur la plage de Lostmarc’h. »

En matière d’urbanisme, avec l’Urbe (Unité de recherche en biologie environnementale et évolutive), l’association a fait stopper des constructions qui s’érigeaient au-dessus de l’île Vierge, en faisant appel au tribunal administratif : « Cela a permis d’assurer la continuité du chemin de randonnée », a précisé la présidente.

Les adhérents défendent les espaces fragiles du littoral de la circulation automobile et « l’authenticité des villages » par le respect des règles de construction et la réglementation générale.

Gare à l’attractivité

Pour les membres de l’association, c’est tout un travail de veille sur les évolutions des documents d’urbanisme, les autorisations accordées, le respect de l’environnement ou encore la performance du système d’assainissement : « Aujourd’hui, nous vivons le changement climatique et des changements sociaux qui ont pour première conséquence d’augmenter l’attractivité du climat breton et entraîner une surfréquentation. »

Echanges avec la municipalité

Adeliso est associée aux réflexions de la municipalité sur la préservation du littoral et suit de près le projet d’aménagement du site de la Palue, qui a été confié à un bureau d’études : « L’omniprésence de la voiture aux abords des plages pose la question des mobilités. »

Elle suit aussi avec attention l’évolution du projet Grand site de France, « qui devrait permettre un meilleur accueil du public mais qui risque aussi d’augmenter la fréquentation. »

L’association échange fréquemment avec l’équipe municipale et certaines de leurs propositions ont été retenues, comme l’idée d’un parking relais en amont de Brégoulou et la mise en place d’une navette estivale : « Le dispositif s’avère efficace et a permis au mois d’août d’éviter le chaos dans le village de la Palue, confronté à un afflux de véhicules. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/crozon-29160/depuis-cinquante-trois-ans-ils-defendent-les-espaces-fragiles-du-littoral-de-crozon-5a225668-3a9a-11ee-b4c3-e9deafad0f71

 

Ouest-France

« C’est mieux qu’à la télé » : magistrat au tribunal de Morlaix pendant 12 ans, il raccroche la robe

Gaëlle COLIN. Publié le

Jean-Luc Crozafon a passé douze ans au tribunal de Morlaix (Finistère). D’abord juge de proximité puis magistrat temporaire, il aura rendu près de 2000 décisions, qui contiennent leurs lots d’anecdotes touchantes. Arrivé en bout de mandat, il doit raccrocher la robe, pour se consacrer à une nouvelle activité pas si éloignée : médiateur civil, administratif et social.

Jean-Luc Crozafon a été pendant douze ans juge de proximité puis magistrat à titre temporaire au tribunal de Morlaix. Après avoir rendu près de 2000 décisions, il raccroche la robe pour se consacrer à la médiation civile à partir de septembre 2023.

Jean-Luc Crozafon a été pendant douze ans juge de proximité puis magistrat à titre temporaire au tribunal de Morlaix. Après avoir rendu près de 2000 décisions, il raccroche la robe pour se consacrer à la médiation civile à partir de septembre 2023. | OUEST-FRANCE

« Je quitte la fonction à regret. Le tribunal de proximité, c’est mieux que la télé, surtout dans un décorum tel qu’à Morlaix », sourit Jean-Luc Crozafon.

Après avoir passé douze ans dans la vieille bâtisse rectangulaire de l’allée du Poan-Ben, le magistrat temporaire raccroche la robe. Pas pour la retraite, mais parce que son mandat s’est achevé sur sa dernière audience, le 4 juillet 2023. « J’ai rendu environ 2 000 décisions de justice, essentiellement des litiges civils, entre particuliers. Pourtant, je n’étais pas magistrat de carrière ! »

Du déclin du tribunal à son renouveau

La fonction de juge de proximité a été créée en 2002, dans le but d’ouvrir le corps à des non-professionnels. Six ans plus tard, Jean-Luc Crozafon endossait l’épitoge au tribunal de Morlaix, alors installé dans l’ancien lycée de filles de Kerneguès. « J’ai fait des études de droit mais je travaillais dans les ressources humaines. J’ai déposé un CV, passé un entretien à la cour d’appel, puis j’ai eu une formation. J’ai vécu le déclin du tribunal de Morlaix, lorsqu’il a fusionné avec celui de Brest, avec la réforme Dati. Mais aussi son renouveau, avec la compétence de nouveaux contentieux et les réaménagements », poursuit celui qui est ensuite devenu magistrat temporaire en 2018.

Robe de mariée tachée, sangliers et conflits de voisinage

Cette justice civile ne fait pas vraiment les choux gras. Pourtant elle représente « l’essentiel » de ce qui est traité à Morlaix. « Ces audiences sont des moments imprévisibles et touchants. Les gens présents en ont gros sur la patate, n’ont pas forcément d’avocats. Je me souviens en particulier, d’un père qui avait posé sur la table la robe de mariée de sa fille. Il la considérait souillée et en voulait à une teinturière. Ou encore un propriétaire qui demandait l’expulsion de sa locataire car elle vivait avec… deux sangliers. »

Pendant ces 12 ans, Jean-Luc Crozafon a vu l’émergence de nouvelles affaires, comme des contentieux autour de signatures électroniques ou encore d’arnaques sur Le Bon Coin. Mais la justice civile, c’est aussi des conflits où des bailleurs expulsent des locataires, des situations de surendettement ou des voisins qui se déchirent à cause d’une malheureuse haie. « C’est vraiment le quotidien des gens. Le seul reproche que l’on pourrait faire, c’est que l’on tranche sur des conflits, mais on ne les résout pas. Les voisins pourraient continuer de se haïr après la décision. »

« Trouver une solution ensemble »

Son mandat de cinq ans terminé, Jean-Luc Crozafon se tourne désormais vers la médiation civile. L’étape qui doit résoudre le conflit avant qu’il ne se termine au tribunal… « Le but est de réunir les parties et de trouver une solution ensemble. Elles sont actives et cela permet de purger les désaccords. Une évolution souhaitable de notre système serait de favoriser ces modes de règlement des litiges », défend l’homme de 65 ans. Il commencera à écrire le nouveau chapitre de sa vie à partir du 1er septembre 2023.

Contact pour la médiation civile : j.crozafon@wanadoo.fr ou au 06 30 09 59 97.

https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/gens-d-ici/cest-mieux-qua-la-tele-magistrat-au-tribunal-de-morlaix-pendant-12-ans-il-raccroche-la-robe-1d6b7c88-306b-11ee-88f0-37c5cf28e831

 

Le Diben lundi 14 août 2023

Plougasnou. Le Port du Diben en Fête ce dimanche 13 août 2023

"Enez Glaz" de Locquirec croisant la vedette "Président Michel Morvan" de Roscoff. Photo pyb29

"Enez Glaz" de Locquirec croisant la vedette "Président Michel Morvan" de Roscoff. Photo pyb29

Diaporama : Le Port du Diben en Fête ce dimanche 13 août 2023

 

Ouest-France

Plougasnou. Une exposition estivale, face à la mer et aux rochers

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Les membres de l’association La Ronde des arts organisent l’exposition à la salle Fréhel.

Les membres de l’association La Ronde des arts organisent l’exposition à la salle Fréhel. | OUEST-FRANCE

La Ronde des arts, association artistique et culturelle, fêtera ses 10 ans l’an prochain. Elle organise régulièrement des expositions au printemps et en été, face à la mer et aux rochers.  Nous accueillons entre trois et quatre artistes à chaque exposition : en général, un peintre ou deux, un sculpteur ou photographe… »,explique Françoise Doher, secrétaire de l’association.

Pour cette exposition d’été, trois artistes ont été invités : le premier est Padraig Creston, peintre. Ses acryliques sur toiles, sur le thème des forces d’eau et de lumière, glissant du figuratif vers l’abstrait, sont en parfaite harmonie avec le cadre de mer et de rochers de Primel-Trégastel.

Pauline Bétin, sculpteuse verrière, en associant pâte de verre et sérigraphie, évoque des paysages urbains, des friches industrielles, des espaces portuaires…

Francis Bacon, photographe, attire notre regard sur des Grandes et Basses Marées, ramenant l’homme à sa juste dimension.

Jusqu’au dimanche 27 août, tous les jours de 15 h à 19 h, à la salle Fréhel, à Primel-Trégastel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-exposition-estivale-face-a-la-mer-et-aux-rochers-32888e69-147c-4ea2-acaf-dfc9d451d998

Diaporama vernissage : Ronde des Arts Plougasnou Exposition été 2023

 

Le Diben mercredi 09 août 2023

Retour vres le passé, c'était en 2015

Ouest-France

Plougasnou : « Le Port en Fête » ce dimanche au Diben

Samedi 08 août 2015 18:36 - Plougasnou

Dès 14 h, les visiteurs pourront assister à divers exercices de secours réalisés par les équipages de la SNSM. © Ouest-France

Dimanche, après le Pardon du Diben, un collectif d'association organise la première édition du « Port en Fête ».

La SNSM, l’association Nautique de la Méloine, l’association « Les Copains d@ bord », et le Canot Club ont œuvré ensemble pour mettre en place l'événement.

Dès 12 h 30, embarquement des offices religieuses à bord de la vedette SNS 271 Notre Dame du Trégor, accompagnée du SR 29193, du curnic de la SNSM de Primel, du tout temps Yvon Salaun, de l’Enez Glaz de Locquirec et du Président Michel Morvan de Roscoff pour la bénédiction de la mer.

Après le repas « moules frites » sur le port, dès 14 h, les visiteurs pourront assister à divers exercices de secours réalisés par les équipages de la SNSM mais également monter à bord pour une balade en mer.

En parallèle, l’association « Les Copains d@ bord » proposeront une exposition sur le patrimoine maritime dans les anciens établissements Lequertier. L’animation musicale, des chants de marins, sera assurée à partir de 16 h par le groupe « Marins de légendes ».

Dimanche 9 août, le Diben, Plougasnou. Entrée gratuite.

https://quimper.maville.com/actu/actudet_-plougasnou-le-port-en-fete-ce-dimanche-au-diben_6-2811134_actu.Htm

Depuis, l'association « Les Copains d@ bord » n'a jamais renouvelé sa participation à cet événement.

 

Ouest-France

Une plainte déposée contre Primel Gastronomie après la pollution d’une rivière de Plougasnou

Publié le

Une pollution a été constatée dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), le 26 juillet 2023. Sur deux kilomètres environ, les poissons sont morts. Une enquête a été ouverte. L’association Force 5 a porté plainte contre Primel Gastronomie, ce jeudi 3 août 2023. Le fabricant de plats surgelés est implanté non loin de là où s’est produit le déversement de soude dans l’eau.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le 26 juillet 2023, un déversement de soude s’est produit dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère). Sur deux kilomètres environ, à partir du pont de la route qui enjambe la rivière, les poissons sont morts.

Une enquête ouverte

Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Brest. Les investigations sont menées par l’office français de la biodiversité.

C’est dans ce cadre-là que le président de l’association de protection de l’environnement, Force 5, Jean-Yves Quéméneur, a porté plainte. Elle a été déposée ce jeudi 3 août 2023, à la compagnie de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix.

Des dégâts piscicoles très importants

Dans le procès-verbal, l’association vise nommément la société de production de plats surgelés Primel Gastronomie, implantée non loin de là où la pollution a eu lieu. Jean-Yves Quéméneur précise qu’il souhaite également se porter partie civile, pour saisir un juge d’instruction.

À la suite de l’écoulement survenu il y a quasiment une semaine, la préfecture du Finistère évaluait les dégâts « piscicoles très importants ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/une-plainte-deposee-contre-primel-gastronomie-apres-la-pollution-dune-riviere-de-plougasnou-e60469e2-31e8-11ee-ba4e-16cd12815b8f

Photos pyb29

Pontplaincoat Tromelin 23 novembre 2022. Photos pyb29

Plainte Force5 jeudi 03 aout 2023  Plainte Force5 jeudi 03 aout 2023

Plainte Force5 jeudi 03 aout 2023

 

Le Diben samedi 29 juillet 2023

Plougasnou. Concours de pêche "no-kill".

Photo pyb29 Robert Menquet & Jean-René Lamanda. Photo pyb29

Photos souvenirs du concours de pêche organisé par Robert Menquet et Les copains d@bord le 2 octobre 2012

 

Ouest-France

« Il faut que ça cesse » : des associations réagissent à la pollution d’un cours d’eau à Plougasnou

Publié le

Une pollution à la soude a causé la mort de poissons sur plus de 2 km le long du Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), mercredi 26 juillet 2023. Il faudra plusieurs années pour que le ruisseau retrouve une faune et une flore riches, selon des associations.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE

Pour que le cours d’eau de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), se restaure et retrouve une faune et une flore riches, « il va falloir au moins cinq ans, si ce n’est plus. Tout est mort ». Le président de l’Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) du pays de Morlaix, Philippe Bras, se désole après la pollution à la soude constatée dans le cours d’eau, mercredi 26 juillet 2023.

Truites et anguilles ont péri sur plus de 2 km, tout comme de nombreuses espèces invertébrées qui constituent la nourriture des poissons.

« Un travail anéanti »

L’AAPPMA et la Fédération de pêche du Finistère ont l’intention de déposer une plainte commune. « Ça fait des années que de l’argent public est investi dans la restauration de ce ruisseau, et tout ce travail est anéanti, appuie Patrick Clérin, vice-président de la Fédération de pêche 29. Il y a un mois, on a eu le même problème à Carhaix, il faut que ça cesse ».

De la soude avait été rejetée dans la rivière de l’Hyères, après un incident survenu dans l’usine Nutri’Babig de Carhaix, en juin 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/il-faut-que-ca-cesse-des-associations-reagissent-a-la-pollution-dun-cours-deau-a-plougasnou-8bae9dfe-2c8a-11ee-af2f-cffc1593ec3f

Le piège, de l'eau de soude venant de là haut et l'eau de vaisselle en bas....

 

Le Diben jeudi 27 juillet 2023

Plougasnou. Territoires d'Amour & d'Art

Marie Halopeau, Maryvonne Jeanne Garrault et Jean-Pierre Garrault. Photo pyb29 Photo pyb29

Belle affluence hier soir à la projection du film "Territoires d'Amour & d'Art" de Marie Halopeau retraçant la longue carrière de Maryvonne Jeanne Garrault et Jean-Pierre Garrault à la salle municipale.

 

Ouest-France

À Plougasnou, une pollution dans le Pontplaincoat provoque la mort des poissons sur 2 km

Sarah HUMBERT. Publié le

Une pollution a été constatée dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), mercredi 26 juillet 2023. Sur 2 km environ, les poissons sont morts. Un arrêté a été pris, pour interdire temporairement la baignade et la pêche à pied, dans la rivière et l’anse du Diben.

Dans la rivière de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère) une pollution a provoquéla mort de poissons sur environ 2 km, à partir du pont de la route de Pontplaincoat.

Dans la rivière de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère) une pollution a provoquéla mort de poissons sur environ 2 km, à partir du pont de la route de Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE

Une pollution dans le Pontplaincoat a été constatée, mercredi 26 juillet 2023, à Plougasnou (Finistère).

C’est une riveraine qui a donné l’alerte « vers midi  , précise Françoise Genevois-Crozafon, adjointe dans la commune, en charge de l’environnement.

Des prélèvements sur place

Sur place, sur 2 km environ, à partir du pont de la route de Pontplaincoat qui enjambe la rivière, les poissons sont morts. L’adjointe décrit : « A priori, il ne s’agit pas de lisier, l’eau présentait une couleur normale, il n’y avait pas d’odeur, c’est vraiment la présence des poissons morts qui a alerté : des anguilles, des truites… »

Dans un communiqué de presse, la préfecture parle « de dégâts piscicoles très importants ».

La pollution a été signalée vers 12 h, mercredi 26 juillet 2023, dans la rivièrede Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère). La présence de poissons morts a alerté une riveraine. | OUEST-FRANCE

Rapidement, des représentants de Morlaix communauté, de l’AAPPMA (Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques), la gendarmerie ainsi que l’office français de la biodiversité (OFB) et la direction départementale de la protection des populations, ont été mobilisés. La préfecture indique que « les investigations conduites par l’OFB se poursuivront vendredi 27 juillet, à la fois pour contrôler une éventuelle évolution de l’impact sur le milieu et confirmer l’origine présumée et les conditions de cette pollution. »

D’après les premiers éléments, il s’agit d’un déversement important de soude, ponctuel. Selon nos informations, ce dernier proviendrait de l’entreprise Primel Gastronomie, implantée non loin.

Un arrêté pour interdire la pêche et la baignade

Face à cela, la municipalité a pris un arrêté temporaire, afin d’interdire la pêche à pied et la baignade dans la rivière et l’anse du Diben. D’après les prélèvements effectués dans cette zone, où débouche le Pontplaincoat, aucune pollution n’a été constatée. Il s’agit « d’un arrêté temporaire », prévu jusqu’au 28 juillet 2023, appuie Françoise Genevois-Crozafon.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou,jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE

L’adjointe glisse : « On est désolé de la situation. Ici, c’est un cours d’eau emblématique. »

La situation est d’autant plus regrettable que d’importants travaux ont été menés récemment dans le bassin-versant du Pontplaincoat, justement pour remédier à l’état des eaux de la rivière et favoriser le retour de la biodiversité.

À lire aussi : EN IMAGES. Pourquoi deux étangs sont totalement asséchés à Plougasnou ?

De son côté, le président de l’AAPPMA de Morlaix, Philippe Bras, présent sur place, indique qu’il souhaite porter plainte. « Le préjudice est trop important  , souligne-t-il. Il estime que « les efforts de plusieurs années ont été réduits à néant ».

La préfecture indique « u’il n’y a aucun impact sur l’eau potable », et qu’une « enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Brest ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-une-pollution-dans-le-pontplaincoat-provoque-la-mort-des-poissons-sur-2-km-48c24c5a-2bce-11ee-a27a-fd4b2e445b21

Arrêté Temporaire du 26 juillet 2023

 

Plougasnou. L'APPBS est rassurée sur le projet d'aire de carénage !

L’assemblée générale de Force5 s’est déroulée le soir de la fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes.

L’association environnementale APPBS était représentée par son président Éric Robillot et son secrétaire. Au moment des questions diverses, ils ont été confortés par les précisions de Françoise Genevois, 2e ajointe de la commune, chargée de l’environnement, sur l’emplacement de l’aire de carénage.

En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage décision.

Pierre-Yvon Boisnard | Eric Robillot au micro à l'AG de Force5 le 21 juin 2023 à Plougasnou

Et oui ! Nous voilà arrivés à l’assemblée générale ordinaire de l’APPBS qui se déroulera le jeudi 3 août à 18 h dans la salle municipale, un moment important de la vie associative qui nous permet de nous retrouver et d’échanger.

https://infolocale.ouest-france.fr/associations/organisme-appbs-association-pour-un-petit-port-breton-sympa-94477/article-plougasnou-lappbs-est-rassuree-sur-le-projet-daire-de-carenage-52532?int_source=ouest-france&int_medium=display&int_campaign=teasers-publications

 

Le Diben lundi 24 juillet 2023

L'aveu du préfet.

Tentative d'envasement ? dans l'embouchure du Gouessant nous démontrâmes Yves-Marie et moi devant les journalistes de M6 la pollution à l'H2S avec nos appareils réciproques . Au moment de la prise de vue le bord du ruisseau s'effonfra, je m'écroula dans la vase toxique mais Dieu le Père était là, et Yves-Marie relayé par les journalistes me tira d'affaire toxique. Mais le Préfet regarde la Télé,l'émission "le monde d'après", et vient donc de me gronder d'avoir mis ma vie en danger. Quel Aveu ! de la part d'un pivot de la République. Merci à lui.

André Ollivro

Archive André Ollivro

Capture d'écran "Le monde d'après"

Diaporama et +: Nous te souhaitons un bon anniversaire André

Diaporama : Maël Plestivien Coat Maël 28 septembre 2022

Lire aussi : À Paimpol, débat ce mardi soir autour du film Les algues vertes

De dangereux lanceurs d'alerte

André Pochon, André Ollivro et Etienne de Saint-Laurent à Saint-Brieuc.. Photo pyb29

André Pochon, André Ollivro et Etienne de Saint-Laurent à Saint-Brieuc. Photo pyb29

 

Le Diben dimanche 23 juillet 2023

Plougasnou. Le 13ème Voyage des Plantes Pointe de Primel samedi 22 juillet 2023 en images

Diaporama : 13ème Voyage des Plantes Pointe de Primel samedi 22 juillet 2023

 

Ouest-France

À Pleumeur-Bodou, Michel Quéméner est le Géo Trouvetou de la godille

Victor GUILLAUD-LUCET. Publié le

Pour beaucoup de plaisanciers, godiller jusqu’à son bateau est une corvée. Pour Michel Quéméner aussi. Ce plaisancier de l’Île-Grande, en Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), a mis au point une godille électrique et économique pour se simplifier la vie.

À bord de son annexe, Michel Quéméner n’a pas besoin de godiller : sa God’elec le fait pour lui !

À bord de son annexe, Michel Quéméner n’a pas besoin de godiller : sa God’elec le fait pour lui ! | OUEST-FRANCE

Lorsqu’il n’est pas par monts et par vaux pour couvrir l’actualité pour Ouest-France, Michel Quéméner passe des heures dans son atelier pour mettre au point de petites bricoles qui lui simplifient la vie. Plaisancier bien connu du port Saint-Sauveur de l’Île-Grande, en Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), Michel est parti d’un constat simple pour mettre au point sa nouvelle invention : « Le moment embêtant pour les plaisanciers, c’est de rejoindre son bateau avec la plate, avant de devoir la remonter sur le pont », explique le retraité.

Une « God’elec » pour se faciliter la vie

Pour ce faire, la plupart des propriétaires de bateaux se procurent de petits moteurs au prix fort, qu’ils installent au bout de leur annexe, afin de s’éviter l’effort de la godille. Mais pour Michel, les solutions ne s’achètent pas, elles s’inventent : « J’ai mis au point une godille électrique, que j’appelle la God’elec », lâche-t-il dans un franc sourire.

La God’elec de Michel est composée d’une tige filetée en inox, d’un tube d’aluminium, d’un roulement à billes et d’une hélice. Le tout actionné par une perceuse, qui se charge de la propulsion. | OUEST-FRANCE

Ce dispositif astucieux est composé d’une tige filetée en inox, qu’il a insérée dans un tube d’aluminium. Un roulement à billes permet à la tige de tourner à l’intérieur du tube sans rencontrer de frictions, grâce à la puissance déployée par… une simple perceuse de 18 volts.

Installée au bout de la tige mobile, une hélice se charge du sale boulot de propulsion. Quelques écrous permettent enfin de maintenir l’ensemble en place, laissant Michel en pleine forme pour aller remonter ses casiers, une fois à bord de son bateau : « J’ai mis un peu de temps à réfléchir à cette solution, mais elle fonctionne très bien, et pour pas cher ! »

30 € sans la perceuse

Pour construire votre propre God’elec, comptez environ 30 € de matériel, sans compter la perceuse : « Il existe d’autres godilles électriques comme celle-ci dans le commerce, reconnaît le plaisancier, mais ce sont souvent des dispositifs très technologiques, qui coûtent tout de suite 1 500 € ! » À ce prix, autant avoir quelques courbatures dues à la godille… Ou aimer bricoler.

Michel n’est pas peu fier de sa petite invention, qui lui facilite la vie au quotidien. S’il ne souhaite pas commercialiser l’engin, il est prêt à aider quiconque souhaiterait construite sa propre God’elec. Les personnes intéressées peuvent le retrouver au port Saint-Sauveur de l’Île-Grande pour bénéficier de ses précieux conseils.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleumeur-bodou-22560/a-pleumeur-bodou-michel-quemener-est-le-geo-trouvetou-de-la-godille-2f4ff916-2007-11ee-aaa7-17557ce412e6

 

Le Diben dimanche 16 août 2023

Communiqué de l'APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa)

Assemblée Générale ordinaire à la grande salle municipale au 37 Rue de Primel, 29630 Plougasnou

Et oui ! nous voilà arriver à l'assemblée générale ordinaire de l'APPBS le jeudi 03 août à 18h00 moment important de la vie associative qui permet de se retrouver et d'échanger.

A cet effet, veuillez trouver ci-joint la convocation accompagnée des documents annexes (procuration-cotisation-candidature conseil d'administration).

Avec l'espoir de vous accueillir à notre assemblée générale ordinaire, je vous adresse mes sincères et cordiales salutations.

Eric Robillot

Président de l'APPBS

Ordre du jour : ici

Fiche d'adhésion : ici

RAPPEL

Le Diben jeudi 22 juin 2023

Plougasnou. Images de l'Assemblée Générale de Force 5

Photo pyb29 Jean-Yves Quéméneur président de Force5. Photo pyb29 Photo pyb29

Au micro Eric Robillot président de l'APPBS. Photo pyb29 Au micro Françoise Genevois. Photo pyb29.

Photos pyb29

L’AG de Force5 s’est déroulée le soir de la Fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes. La presse locale était représentée par Philippe Bescond du Télégramme qui n’a donc pas pu participer artistiquement à la Fête de la musique sur la place de l’Église comme prévu. Il ne manquera pas de vous relater cette AG dans son article. De Plougasnou, l'association environnementale "APPBS" était représentée par son président Éric Robillot et son secrétaire qui au moment des questions diverses, ont été réconfortés par les précisions de Françoise Genevois représentante de la commune (2ème ajointe à l’environnement…) sur l’emplacement de l’aire de carénage. En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage décision.

 

Le Diben dimanche 16 juillet 2023

Plougasnou. Vernissage de l'exposition "Art en Plougasnou"

Vernissage de l'exposition "Art en Plougasnou" samedi 15 juillet 2029. Photo pyb29

Diaporama: Vernissage Art en Plougasnou samedi 15 juillet 2023

 

Le Diben mercredi 12 juillet 2023

André Ollivro, InèsLéraud et Céline Sallette. Archive André Ollivro

Diaporama et +: Nous te souhaitons un bon anniversaire André

Diaporama : Maël Plestivien Coat Maël 28 septembre 2022

 

Ouest-France

L’entrée du bourg de Plougasnou inaugurée après trois ans de déviations

Publié le

Ouverte à la circulation depuis avril 2023, l’entrée principale du bourg de Plougasnou (Finistère), a été inaugurée, vendredi 7 juillet 2023. L’occasion de faire le point sur ce chantier gigantesque de 3,7 millions d’euros.

Les élus et les représentants des différentes entreprises du chantier ont parcouru le kilomètre d’aménagements routiers et paysagers, entre le rond-point de la Croix-Neuve et la mairie.

Les élus et les représentants des différentes entreprises du chantier ont parcouru le kilomètre d’aménagements routiers et paysagers, entre le rond-point de la Croix-Neuve et la mairie. | OUEST-FRANCE

Évacuer les eaux pluviales

Les inondations de mai 2016, avaient révélé que les collecteurs devaient être redimensionnés. Les diagnostics complémentaires ont décelé la nécessité de renouveler les réseaux d’eaux usées et d’eau potable.

« Un chantier qui s’inscrit dans le souhait de la municipalité de réaménager totalement son entrée de bourg sud située sur la route départementale 79A », a rappelé la maire de Plougasnou, Nathalie Bernard, vendredi 7 juillet 2023, lors de l’inauguration de cet énorme chantier de trois années sur le terrain.

De la place de l’église au giratoire de la Croix Neuve

Ce que l’on retient de ce chantier, ce sont les déviations de la circulation et autres perturbations qui ont fluctué ces derniers mois. De la place de l’église jusqu’à la mairie, fin 2020, avec la création d’une zone de rencontre, puis de la mairie jusqu’à la maison de santé, début 2021. De l’espace CMB/Citroën, à l’automne 2021, avec de nouvelles zones 30, et la réorganisation de la circulation en double sens avec deux mini-giratoires.

La dernière partie, jusqu’au giratoire de la Croix Neuve, s’est déroulée en deux temps, entre le printemps 2022 et le 1er trimestre 2023. Après les travaux de séparation des flux véhicules/piétons, l’aménagement de chicanes et la création de deux quais pour les bus, Morlaix communauté est intervenue sur les réseaux d’eau potable et d’assainissement.

Un chantier de 3 780 €

Ce chantier d’ampleur de plus d’un kilomètre a coûté 3 780 €, dont 1 314 € dédiés à toute la partie réseaux d’eau potable et eaux usées, assurée par Morlaix communauté.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/lentree-du-bourg-de-plougasnou-inauguree-apres-trois-ans-de-deviations-1536ccd0-1fc6-11ee-b41a-cc4b86dc5da6

 

Ouest-France

Les Algues vertes, un scandale sanitaire… et un film qui sort ce mercredi 12 juillet 2023

Presse Océan Recueilli par Théophile Péchon Publié le

Des plages d’algues vertes : c’est le même constat chaque année en Bretagne. Le réalisateur Pierre Jolivet revient sur ce désastre écologique et social dans une fiction au cinéma.

Pierre Jolivet, le réalisateur.

Pierre Jolivet, le réalisateur. | PHOTO PRESSE OCÉAN-THÉOPHILE PÉCHON

Le film Les Algues vertes sort en salle ce mercredi 12 juillet 2023. Sujet sensible en Bretagne, adapté de la bande dessinée Algues vertes, l’histoire interdite, d’Inès Léraud, le film retrace les trois années d’enquête de la journaliste et lanceuse d’alerte. Inès Léraud est coscénariste du film. Le tournage a duré six semaines. Rencontre avec Pierre Jolivet, le réalisateur.

Presse Océan : qu’est-ce qui vous a amené à traiter du phénomène des algues vertes ?

Pierre Jolivet : « Mon challenge était de faire de la réalité de ce phénomène une fiction. Il y avait les morts, le suspense, une omerta et le destin d’une jeune femme. Il y avait tout ce qu’il fallait pour faire un bon film. La bande dessinée d’Inès a été une source fantastique d’information. Inès a apporté une humanité à la bande dessinée. Elle m’a raconté des situations qu’elle n’avait pas décrites dans sa BD et qui lui étaient arrivés à titre personnel. Il fallait que je sélectionne les plus intéressantes pour la narration afin d’en faire un vrai film de cinéma ».

Parler des algues vertes en Bretagne, est-ce un tabou ?

« En Bretagne, les algues vertes sont un schisme. C’est un vrai problème et cela fracture la Bretagne. Une grande partie des habitants vivent de l’agro-industrie et une grande partie souffrent de cette agro-industrie. Cela rend la région assez douloureuse. »

Avez-vous eu des difficultés de tournage ?

« C’est mon dix-huitième film. C’est la première fois de ma vie qu’on m’a interdit de tourner dans plusieurs endroits. En Bretagne, il ne faut plus parler des algues vertes. Durant le tournage, j’ai assisté à un conseil municipal. À l’intérieur, il y a des membres de l’agro-industrie, de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles). Je n’ai jamais fait un tournage aussi compliqué mais aussi exaltant. »

Plus on vous interdisait, plus cela vous galvanisait ?

« Tout à fait. C’était stressant parce qu’on nous supprimait des décors. Alors on en inventait d’autres. J’ai voulu tourner dans une porcherie industrielle. J’avais découpé toute la scène. J’avais rencontré le propriétaire qui m’avait autorisé à tourner. À 48 heures du tournage, il a reçu un coup de téléphone de la coopérative le menaçant. Quand tout le monde savait que je souhaitais tourner dans une porcherie industrielle, elles ont toutes fermé leurs portes. »

Comment avez-vous fait pour éviter l’opposition entre agriculteurs et écologistes ?

« Les agriculteurs sont des otages du système. Ils ne peuvent pas parler. Ils ne veulent pas parler. Ils souffrent du système parce qu’ils sont endettés. Ils sont incités à produire toujours plus et c’est terriblement mortifère. En France, deux agriculteurs se suicident par jour. Les sols et les eaux sont pollués. L’eau du robinet n’est plus potable. Mais le problème n’est pas local, il est national. C’est le ministère de l’agriculture et la FNSEA qui sont responsables et le lobby industriel qui est d’une puissance incroyable. Les élus locaux ne peuvent rien faire. C’est effrayant et suicidaire pour la région. »

A lire aussi : Les algues vertes : un silence qui tue

Diriez-vous que c’est un film angoissant ?

« Le film n’est pas si effrayant. J’ai essayé de ne pas faire un film anxiogène mais un film combattant. Le combat est un remède à l’angoisse. C’est toujours tellement plus beau d’agir que de subir. »

Le cri d’alarme de la LPO, partenaire du film

 Le film montre très bien les problématiques des algues vertes. Il désigne un mauvais fonctionnement de la société , réagit Guy Bourlès, président de la LPO Loire-Atlantique. L’association a participé au scénario. L’agriculture biologique représente 10 % du modèle, l’agriculture industrielle 90 %.  Il faut inverser ces chiffres et lutter contre l’agriculture industrielle et ses excès. 

Selon le dernier rapport du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l’agriculture industrielle et les pesticides sont responsables de la disparition de 40 % des populations d’oiseaux en vingt ans.  Il faut revoir tout le système agricole. C’est un sacré challenge. C’est un travail de dix, quinze ou vingt ans , prévient Guy Bourlès.

Présente lors des avant-premières, la LPO était également au Parlement européen le 4 juillet 2023 pour alerter sur les menaces de l’agriculture intensive et présenter ses solutions.

Des algues vertes sur la côte… | PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN

Une catastrophe sanitaire

Chaque année, entre 75 et 115 sites sont touchés par les marées vertes et près de 50 communes ramassent des algues échouées. Un coût évalué à 500 000 € par an et par commune. En cause : l’agriculture intensive mise en place dans la région. Suite au remembrement des terres agricoles causé par l’élevage intensif, les nitrates, provenant des engrais et des lisiers animaux, se déversent dans les rivières et dans la mer, entraînant une prolifération des algues vertes. En décomposition, ces algues dégagent de l’hydrogène sulfuré, aussi appelé H2S, l’un des gaz les plus toxiques. Respiré, il peut entraîner de graves conséquences sur la santé.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/les-algues-vertes-un-scandale-sanitaire-et-un-film-qui-sort-ce-mercredi-12-juillet-2023-e21fd2fc-1588-11ee-ae57-25b1d1d54a03

 

Ouest-France

Pontplaincoat à Plougasnou : « Il est important de reconstruire les zones humides »

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Fortement transformé et abîmé, le bassin-versant du Pontplaincoat à Plougasnou (Finistère), retrouve petit à petit ses fonctions. Dernier chantier en date, la restauration de la vallée de Creac’h Quellec. Elle a été réceptionnée, vendredi 7 juillet 2023, par les élus et l’Agence de l’eau.

Lors de la réception du chantier de restauration du Pontplaincoat et des zones humides de Creac’h Quellec.

Lors de la réception du chantier de restauration du Pontplaincoat et des zones humides de Creac’h Quellec. | OUEST-FRANCE

Vendredi 7 juillet 2023 a eu lieu la réception des travaux de restauration hydromorphologique de la vallée de Creac’h Quellec à Plougasnou (Finistère). Un terme plutôt rébarbatif, pour désigner une des étapes de la restitution du milieu aquatique de Pontplaincoat : un cours d’eau typique des côtiers Bretons.

Un énorme chantier de réhabilitation de ses fonctions a été lancé il y a cinq ans. Depuis, des réalisations importantes ont eu lieu au niveau du pont routier de Kerlohou en 2019 et de la vallée de Kerprigent en 2021 et 2022.

Le pont de type cadre sous la route départementale D46, comprend un passage pour la faune. | OUEST-FRANCE

Réparer les erreurs du passé

Dans la vallée de Creac’h Quellec, les travaux réalisés portent sur la réhabilitation du cours d’eau en fond de vallée et sur la suppression des étangs « creusés pour l’exploitation de minerai d’étain dans les années 1960-1970 ». Selon Jérôme Martin de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, il est important de « reconstruire les zones humides et reméandrer les cours d’eau. Il s’avère que construire des barrages pour stocker l’eau n’est pas la meilleure solution. Il est urgent de réparer les erreurs du passé. »

Le chantier (1) a duré six mois et s’est déroulé en concertation avec les riverains « sensibilisés à la qualité du cours d’eau », précise Guy Pennec, en charge de l’eau à Morlaix Communauté. Les agents qui ont réalisé ces travaux ont installé trois ponts de type cadre au lieu-dit de Creac’h Quellec et un autre sous la route départementale. Ils ont également effacé deux étangs. « Nous interviendrons de nouveau en 2023-2024 pour le reméandrage de la rivière en aval de la route », précise Sébastien Le Goff, technicien.

Le tracé du nouveau cours d’eau, en lieu et place des étangs. | OUEST-FRANCE

Un parc arboré

« L’opération a permis d’assurer la continuité écologique au niveau des quatre ouvrages, poursuit le technicien. La faune et la flore colonisent rapidement le site, comme c’est déjà le cas à Kerprigent où aulnes et saules repoussent. »

Dans ce site proche du camping de Mesqueau, Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou, y verrait bien un parc arboré : « Nous sommes ici dans le périmètre de l’atlas de la biodiversité. »

(1) Le coût de ces travaux s’élève 383 382 €, ils sont financés à 60 % par l’Agence de l’eau, 20 % par le Conseil départemental et 10 % par Morlaix Communauté.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pontplaincoat-a-plougasnou-il-est-important-de-reconstruire-les-zones-humides-12f5351e-1d97-11ee-a01b-166bff887be0

 

Ouest-France

Dans ce lotissement de Plougasnou, les lots sont réservés aux habitants à l’année

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À Plougasnou (Finistère), où le nombre de résidences secondaires frôle les 44 % des logements de la commune, la mairie vend 21 lots à bâtir pour de la résidence principale. Cinq lots sont destinés aux primo-accédants. « Le prix du m² est en dessous du marché », a précisé la maire, Nathalie Bernard, jeudi 6 juillet 2023.

Dans cette commune littorale, le prix des terrains du lotissement des Hortensias a été fixé à 95 € le m² et à 60 € pour les primo-accédants.

Dans cette commune littorale, le prix des terrains du lotissement des Hortensias a été fixé à 95 € le m² et à 60 € pour les primo-accédants. | OUEST-FRANCE

Pourquoi privilégier la résidence principale dans ce nouveau lotissement à Plougasnou (Finistère) ?

Le nouveau lotissement communal des Hortensias vise à encourager l’installation de nouveaux jeunes ménages et à faire évoluer « les parcours résidentiels des habitants déjà installés ». Il n’est en effet pas question pour la municipalité de Plougasnou de favoriser la résidence secondaire, dont le nombre frôle les 44 % des logements de la commune. Elle veut inverser la tendance : « Ce lotissement n’est pas pour but de faire de la location saisonnière », insiste la maire, Nathalie Bernard lors du conseil municipal du 7 juillet 2023.

Quels outils ont été mis en place pour réserver ces lots à usage de résidence principale ?

Le règlement voté par les élus précise les conditions de vente, telles que les droits et les engagements des acquéreurs dont la clause de sauvegarde, les dispositions concernant la vente des lots à usage de résidence secondaires, ainsi que les conditions pour éviter toute spéculation en cas de revente.

Combien de lots seront disponibles à la vente ?

Vingt et un lots sont en accession libre, cinq lots sont réservés aux primo-accédants, propriétaires de petits logements et résidents permanents. Les travaux de viabilisation sont presque terminés, la commercialisation des terrains débutera le 4 septembre 2023. « Au moment de la précommercialisation, nous avons reçu près de soixante demandes », indique la maire.

Combien faudra-t-il débourser pour acquérir un terrain ?

Le budget total de l’opération (acquisition, travaux de viabilisation…) monte à 1 479 000 €. La commune, via son budget principal, verse une subvention de près de 160 000 €. La différence sera financée par la vente des lots. Déduction faite de la participation aux réseaux de Morlaix Communauté, le coût de revient s’établit à 102 € le m².

Pour les 21 lots en accession libre, les élus fixent le prix du m² à 95 € (46 075 € pour 485 m², par exemple). Pour les cinq lots réservés aux primo-accédants, le m² est établi à 60 € (24 960 € pour 416², par exemple). « Si la commune fait un effort financier, ce n’est pas pour faire du gîte genre Airbnb », résume la maire de Plougasnou.

Claude Charles, nouveau conseiller municipal

Claude Charles, nouveau conseiller municipal. | OUEST-FRANCE

Claude Charles a été installé conseiller municipal, jeudi. Il remplace Nicole Cueff démissionnaire : « Ce n’est pas une surprise, Nicole avait annoncé, en 2020, qu’elle arrêterait à mi-mandat », informe la maire. Conseiller municipal durant le premier mandat, Claude Charles n’est pas inconnu. « Maintenant que je dispose d’un peu plus de temps, je suis heureux de rejoindre l’équipe. Les affaires sociales au CCAS, la culture et le patrimoine m’intéressent beaucoup. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/dans-ce-lotissement-de-plougasnou-les-lots-sont-reserves-aux-habitants-a-lannee-0c3bb86e-1cbc-11ee-882e-4c6e112cc7f2

 

Locquirec. Projet à l'ancien presbytère : Sauvegarde du Trégor-Goëlo déboutée

L'association Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, opposée au projet porté par la mairie de Locquirec à l'ancien presbytère, a été déboutée au tribunal administratif de Rennes.

locquirec presbytère

Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, opposée au projet à l’ancien presbytère de Locquirec, a été déboutée. L’association peut faire appel du jugement jusqu’au 3 septembre. ©Archives Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Le tribunal administratif de Rennes a débouté pour un vice de forme Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, qui voulait faire annuler le permis de construire accordé en juin 2020 par le maire de Locquirec à sa commune pour édifier « un espace de coworking » et une salle polyvalente à la place de l’ancien presbytère.

La préoccupation du jardin du curé

La commune de Locquirec envisage en fait de réhabiliter son ancien presbytère en édifiant « une extension au nord », en procédant à la « réfection de la salle d’exposition » et en créant « une salle polyvalente ».

« Les associations ne se sont jamais opposées à ce que l’ancien presbytère soit réhabilité et devienne un espace de coworking », avait réagi à ce sujet le président de la fédération d’associations, dans un communiqué de presse transmis après l’audience du 16 juin 2023, où il n’était ni présent ni représenté par un avocat.

« Au contraire, cette réhabilitation du presbytère a été saluée comme une initiative heureuse de la commune », avait insisté Yves-Marie Le Lay. « Les associations avaient comme seul souci de préserver le jardin du curé : il était menacé de destruction par l’édification d’une salle polyvalente supplémentaire alors que la commune en dispose déjà suffisamment. »

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Pas de permis de construire séparé

Mais Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre « n’a eu d’autres choix » que de contester le projet d’ensemble : il avait fait l’objet d’un « permis de construire unique » alors que la fédération d’associations avait demandé « avant cette audience » au maire Gwénolé Guyomarc’h de « refaire un permis séparé pour la salle polyvalente » : elle avait l’intention de le « porter devant les tribunaux ».

« Mais cette demande n’a jamais eu de suite », avait regretté Yves-Marie Le Lay dans son communiqué de presse.

Reste que le tribunal administratif de Rennes a finalement rejeté la requête de la fédération d’associations pour un problème de forme, comme l’avait préconisé le rapporteur public à l’audience.

« L’association a produit un procès-verbal de la réunion de son conseil d’administration habilitant son président à introduire un recours à l’encontre du permis de construire litigieux », commencent par rappeler les juges dans un jugement en date du 3 juillet 2023.

« Cependant, alors que le procès-verbal ne mentionne pas le nom du président, l’association n’a pas justifié, en dépit d’une mesure d’instruction en ce sens, du nom du président habilité à la représenter. »

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Un argument valable sur le fond…

Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre a bien produit avec sa requête ses « statuts modifiés », enregistrés en préfecture le 31 juillet 2020. Mais « ils ne peuvent pas être pris en compte », souligne le tribunal administratif de Rennes : l’affichage de la demande de permis de construire en mairie de Locquirec était « déjà intervenu depuis le 28 février 2020 ».

Les juges ont donc fait droit à la « fin de non-recevoir » qui avait été soulevée par l’avocat de la commune.

L’association – qui a été condamnée à verser 200 € à la commune pour ses frais de justice – a jusqu’au 3 septembre 2023 pour faire appel du jugement : lors de l’audience, le rapporteur public avait trouvé un argument valable sur le fond du dossier.

En effet, l’ancien presbytère est situé à proximité d’un « bâtiment historique », puisque l’église de Locquirec est « classée » aux Monuments historiques. L’architecte des Bâtiments de France (ABF) avait « donné son accord le 3 mars 2020 », mais le permis litigieux n’a pas été « précédé d’un permis de démolir le préau existant » pour en faire des « sanitaires », avait-il expliqué.

https://actu.fr/bretagne/locquirec_29133/locquirec-projet-a-lancien-presbytere-sauvegarde-du-tregor-goelo-deboutee_59816323.html

 

Ouest-France

« J’ai baigné dans le cinéma » : Marie Portolano préside un ciné-club associatif en Finistère

Étienne LANNUZEL. Publié le

La célèbre journaliste est présidente de l’association Ciné de la Baie, un tout jeune ciné-club fondé par ses parents, à Plougasnou (Finistère). Elle détaille la programmation du festival du film jeunesse, qui aura lieu le mercredi 19 et le jeudi 20 juillet 2023, entre la salle municipale et la pointe de Primel.

Marie Portolano était présente pour la sixième projection de l’association, le film d’animation Josep, le dimanche 25 juin 2023, à Plougasnou.

Marie Portolano était présente pour la sixième projection de l’association, le film d’animation Josep, le dimanche 25 juin 2023, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Comment Marie Portolano, passée par le Canal Football Club et récemment nommée animatrice de Télématin, sur France 2, a-t-elle pu devenir présidente de l’association Ciné de la Baie, à Plougasnou (Finistère) ? La journaliste raconte. 

Comment êtes-vous arrivée à la tête du ciné-club de Plougasnou ?

Mes parents (Françoise Camet et Jean-Marc Portolano, N.D.L.R.) y habitent depuis 18 ans et je suis très attaché à la commune. J’y ai d’ailleurs moi aussi acheté une maison.

Lorsqu’ils ont créé l’association Ciné de la Baie, fin 2022, ma mère souhaitait qu’une femme et que quelqu’un de plus jeune prenne la présidence. Ceci dit, j’ai bientôt 40 ans, je ne sais pas si cela montre une image jeune (rires).

Lire aussi : Leur ciné-club décolle, ils organisent un festival dédié aux films jeunesse à Plougasnou cet été

Mes parents sont fans de cinéma. Lorsque j’étais enfant, ils me forçaient à regarder les films d’Akira Kurosawa ou de François Truffaut. Puis j’ai suivi pendant trois ans des cours dans une faculté de cinéma. J’ai toujours baigné dans cet univers.

Pourquoi vous investir dans cette association ?

On voulait d’abord faire quelque chose de commun avec mes parents. Et je trouve ça hyper intéressant pour la culture, dans une commune où il n’y a pas de cinéma (les premières salles sont situées à Morlaix et Plestin-les-Grèves, à plus de quinze kilomètres, N.D.L.R). On veut ramener la jeunesse dans les salles et leur permettre de se forger une cinéphilie.

On espère que le festival va nous propulser encore plus dans les communes environnantes, notamment Locquirec, qui dispose d’un public assez jeune.

Lire aussi : David Marsais, du Palmashow, invité d’un ciné-club dans le Finistère

Parlez-nous justement du Festival du film jeunesse, en juillet.

Trois films seront projetés en plein air, sur la prairie de la pointe de Primel. E.T., l’extra-terrestre, le premier soir, un film qui rassemble et touche petits et grands, L’Enfant lion, un conte africain sur l’amitié entre l’Homme et l’animal, et un très beau court-métrage, Fanfare. Deux autres longs-métrages, Wadjda et Le Chant de la Mer, seront diffusés dans la salle municipale.

Il y aura aussi des rencontres avec des réalisateurs et des scénaristes. De nombreux élèves du collège François-Charles seront investis comme bénévoles, grâce à l’investissement du principal, Hervé Simon. Et il y aura même un atelier gratuit sur le maquillage et les effets spéciaux au cinéma.

Pratique. Ciné de la Baie organise le premier Festival du film jeunesse de Plougasnou, le mercredi 19 et le jeudi 20 juillet 2023. Projections à 19 h et 22 h 30. Prix : 10 € les deux jours.

https://www.ouest-france.fr/cinema/jai-baigne-dans-le-cinema-marie-portolano-preside-un-cine-club-associatif-en-finistere-5764ece0-1346-11ee-8442-6654b36662d6

 

Le Diben lundi 03 juillet 2023

Plougasnou. Rassemblement devant la mairie de Plougasnou à l'appel des maires de France

Photos pyb29

Une quarantaine de personnes ont participé au rassemblement devant la mairie de Plougasnou suite à l'appel des maires de France.

 

Le Diben lundi 03 juillet 2023

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 6 juillet 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 8 juin 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Installation d’un nouveau conseiller municipal

- Modification de la composition des commissions municipales

- CCAS : Remplacement d’un membre démissionnaire et modification du nombre des membres du conseil d’administration

- Budget principal ; décision modificative 2023-01

- Subvention complémentaire à l’association des anciens combattants

- Subvention au Réseau d’Aides Spécialisées Aux Elèves en Difficultés

- Subvention aux projets pédagogiques des écoles

  • Recrutement d’un Volontaire Territorial en Administration
  • Renouvellement de la convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services
  • Modification des tarifs du camping

URBANISME, TRAVAUX

- Lotissement communal des Hortensias : Prix de vente définitif des lots, adoption du règlement d’attribution des lots à bâtir, des conditions relatives à la vente et modification du règlement du lotissement

- Cession de délaissés de voirie – LE LOGIS BRETON : Résidence Léonce Pierre Le Gall

- Convention de cession immobilière et de travaux VRD – ARMORIQUE HABITAT

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRE

- Modification du règlement des services périscolaires et de la tarification sociale du restaurant scolaire

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/3-juillet-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Le Diben lundi 03 juillet 2023

Pleyber-Christ. Images du vernissage de l'exposition des dessins de François Avril le 1er juillet.

Photos pyb29

Le soleil était au rendez-vous. L'exposition est ouverte tous les jours à la Salle Anne de Bretagne du 02 juillet au 31 août de 10h à 12h et de 14h à 18h sauf le dimanche matin, l'entrée est libre.

 

Ouest-France

Prairie, bord de mer, site naturel protégé… Le top 5 des cinémas en plein air en Finistère

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Dans un parc ou en bord de mer, le cinéma se savoure aussi en plein air en Finistère. Voici notre sélection pour se faire une toile, à l’extérieur, en juillet et en août 2023.

À Plonéour-Lanvern, le cinéma s’apprécie en plein cœur du parc Raphalen durant l’été.

À Plonéour-Lanvern, le cinéma s’apprécie en plein cœur du parc Raphalen durant l’été. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Saint-Évarzec, Tréméven, Braspart, Trégunc… En Finistère, une vingtaine de communes proposeront au public, en juillet et en août 2023, de se faire une toile, la tête sous les étoiles. Découvrez notre top 5 des cinémas en plein air dans le département.

1 - Le Cinéma dans la prairie, à Quimperlé

Véritable institution à Quimperlé, le Cinéma dans la prairie Saint-Nicolas invite le public, depuis plus de vingt ans, à apprécier le 7e art dans une ambiance champêtre, au bord de la Laïta. Durant six jeudis, en juillet et en août, un long-métrage sera projeté à la tombée de la nuit.

2 - Cinéma plein air, à Porspoder

L’initiative, lancée en 2021, a trouvé ses adeptes. Cinéma plein air proposera deux projections, avec vue sur mer, dimanche 16 juillet et lundi 14 août.

3 - Le festival Ciné de la baie, à Plougasnou

« Ciné, amour et fantaisie », tel est le thème de la première édition du festival Ciné de la baie, axé plutôt jeune public. Les projections – quatre longs et un court-métrage – auront lieu dans le cadre idyllique de la pointe de Primel, site naturel protégé, à Plougasnou, mercredi 19 et jeudi 20 juillet.

4 - Le cinéma revient à Plonéour-Lanvern

Plonéour-Lanvern lancera la saison du cinéma en plein air en Finistère, samedi 1er juillet, au parc Raphalen. Une session de rattrapage aura lieu vendredi 18 août.

5 - La Nuit tous les chats sont gris, à Fouesnant

La classe armoricaine ! L’association La Nuit tous les chats sont gris programmera une séance de cinéma en drive-in, chaque mercredi, sur le site de Kerchann, à Beg-Meil. Piétons admis. Le premier rendez-vous est prévu le 26 juillet et le dernier, le 23 août.

https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme/guide-ete/prairie-bord-de-mer-site-naturel-protege-le-top-5-des-cinemas-en-plein-air-en-finistere-f95e3d38-e4e5-11ed-996f-20d54156ce51

 

Le Diben dimanche 02 juillet 2023

Du 15 juillet au 15 août 2023 42° Salon de peinture d’Art en Plougasnou

L’association Art en Plougasnou vous invite au 42e Salon de peinture de Plougasnou. 24 artistes, peintres, sculpteurs, céramistes, graveurs, designers et photographe présenteront leurs nouvelles créations sur les deux niveaux de l’ancienne Maison Prévôtale.

Peintres : Françoise Baume, Jean Charles Bourven, Hervé Château, Thierry Citron, Bernard Marie Collet, Marie Détrée Hourrière (Peintre officiel de la Marine), Jean-Pierre Garrault, Catherine d’Hautefeuille, Élisabeth Even, Maryvonne Jeanne-Garrault, Pierre Jégou, Danielle Le Bricquir, Patricia Mavromatis, Nicolas Tréanton, Agnès Trintzac

Sculpteurs - céramistes : Gwenäelle Paland, Sylvie Reynard-Bellec, Standarts

Graveurs : Martine Guégan, Marielle Le Fur, Éric Saignes

Designers : François Levy, Nicolas Rabant

Photographe : Nathalie Mazeas

Affiche Art en Plougasnou 2023

 

Ouest-France

Après Plougasnou et Carantec, Morlaix candidate pour devenir station classée de tourisme

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Moins de 500 villes en France sont aujourd’hui des stations classées de tourisme. Localement, on compte Plougasnou, Carantec ou encore Roscoff et Plouescat. La Ville de Morlaix veut mieux commercialiser ses activités touristiques.

Morlaix dépose un dossier de candidature pour devenir station classée de tourisme.

Morlaix dépose un dossier de candidature pour devenir station classée de tourisme. | ARCHIVES VINCENT MOUCHEL/OUEST FRANCE

Elle devrait avoir des nouvelles de sa candidature après l’été. La Ville de Morlaix va déposer un dossier pour devenir station classée de tourisme, comme ses voisines littorales Plougasnou ou encore Carantec (Finistère).

Moins de 500 communes le sont à l’échelle de la France. « Cela permettrait de mieux commercialiser les activités touristiques », justifie le maire, Jean-Paul Vermot.

Des offres hôtelières à muscler à l’avenir ?

Pour candidater, il faut donc que la ville puisse s’appuyer sur plusieurs critères, comme l’offre commerciale, d’accessibilité, de proposer le wifi à certains endroits, etc. « Le seul critère où l’on est un peu juste mais suffisant, c’est l’offre hôtelière, car nous disposons de 72,3 % d’unités classées ».

En effet, l’hôtel Saint-Melaine a fermé définitivement ses portes et les annonces Airbnb, concurrentielles, ont explosé. Elles sont au nombre de 264 et ne sont comptées dans ces critères.

« Le but est de faire rester les gens le plus longtemps possible à Morlaix, qu’ils ne soient pas une clientèle uniquement de passage », complète le premier adjoint, Patrick Gambache.

https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme/apres-plougasnou-et-carantec-morlaix-candidate-pour-devenir-station-classee-de-tourisme-9e6e8ca8-16a8-11ee-ae57-25b1d1d54a03

 

Ouest-France

Pourquoi Morlaix communauté soutient une compagnie d’aviation alors que la crise climatique est là ?

Gaëlle COLIN. Publié le

C’est le débat qui a animé les discussions du conseil communautaire de ce lundi 26 juin 2023. La question a été soulevée lors du vote pour la nouvelle avance remboursable de 500 000 € à destination de la jeune compagnie d’aviation Celeste. Pour rappel, celle-ci ne fait pas encore voler d’avions et c’est la deuxième avance dont elle bénéficie de Morlaix communauté. Les élus ont justifié ce choix, dans le contexte de réchauffement climatique.

Les élus de Morlaix communauté ont voté une nouvelle avance remboursable de 500 000 € pour la future compagnie d’aviation Celeste, lundi 26 juin 2023. Cela a suscité un long débat. Photo d’illustration.

Les élus de Morlaix communauté ont voté une nouvelle avance remboursable de 500 000 € pour la future compagnie d’aviation Celeste, lundi 26 juin 2023. Cela a suscité un long débat. Photo d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« C’est un débat nécessaire », qualifie l’élue communautaire Nathalie Barnet. Pendant une vingtaine de minutes, les conseillers de Morlaix communauté ont échangé quant aux 500 000 € d’avances remboursables octroyés à la compagnie d’aviation naissante, Celeste, lundi 26 juin 2023. En tout, Morlaix communauté lui prête 2 millions d’euros, dont 300 000 € déjà versés. Et si le projet de Celeste échoue, la collectivité ne reverra pas cet argent.

Dans un contexte de réchauffement climatique, l’argent public doit-il soutenir un secteur qui « émet presque 3 % des gaz à effets de serre ? »

Les arguments contre : « C’est du green washing »

De quoi faire réagir l’élue de Pleyber-Christ, Nolwenn Malengreau. « Quels sont les enjeux d’une telle compagnie, qui se positionne sur une ligne déjà opérée par une autre ? Céleste s’était engagée à créer 60 emplois mais il n’y en aura, en réalité, que 28 équivalents temps plein, à Morlaix. On leur propose 2 millions d’euros à taux zéro, que l’on n’utilisera pas pour d’autres projets. »

Et l’élue de poursuivre : « Je ne peux que me réjouir de cette reconstruction de l’écosystème (du secteur aérien). Mais ces acteurs qui affirment être dans la transition écologique et la décarbonation, c’est du green washing ! Le réchauffement climatique est une réalité et le secteur aérien en aussi responsable. » Nolwenn Malengreau a donc voté contre.

Les arguments nuancés : « Des billets de train plus chers »

Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez, rappelle que « notre souci, dans le Finistère, c’est l’enclavement. On a créé la 2x2 voies pour garder nos jeunes travailler chez nous. J’attends beaucoup de l’État concernant le ferroviaire. En attendant, je fais le choix de voter pour cette aide. »

Pour le maire Insoumis de Pleyber-Christ, Julien Kerguillec, il n’est « pas évident de se positionner sur le sujet. On a une ligne de train grande vitesse, et ce n’est pas normal que les billets de train soient plus chers que ceux de l’avion ». Il s’est abstenu lors du vote.

Enfin, l’élue morlaisienne Nathalie Barnet, même si elle travaillait auparavant chez HOP !, ne peut pas se « réjouir de l’augmentation de 4 % des flux des passagers dans les avions. Il ne faut pas oublier d’accompagner aussi la transition de l’économie locale, sociale et solidaire. »

Les arguments pour : « Accompagner la transition de l’aérien »

L’argument de développement a été avancé notamment par la vice-présidente chargée de l’économie Solange Creignou. « Le transport aérien est en croissance, on doit être en capacité de répondre à ses attentes. Nous avons déjà mobilisé de l’argent public pour aider des entreprises d’agroalimentaires, sans savoir si cela serait un succès ou pas. » Elle espère d’ailleurs que Celeste fera voler ses premiers avions « en septembre 2023 ».

Le maire de Plouégat-Guérand, Renaud de Clermont-Tonnerre, est optimiste. « Je crois en notre capacité à trouver les solutions grâce au progrès. La transition ne peut pas se faire d’un coup et l’action à mener sur l’aérien est plus globale. » Des propos appuyés par le président de Morlaix communauté, Jean-Paul Vermot. « En votant cela, j’espère qu’on aura bien accompagné la transition de l’aérien. C’est le but, le seul. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/pourquoi-morlaix-communaute-soutient-une-compagnie-daviation-alors-que-la-crise-climatique-est-la-1381a7d0-14c1-11ee-84f1-0960f4dbada5

 

Ouest-France

David Marsais, du Palmashow, invité d’un ciné-club dans le Finistère

Publié le

L’humoriste, qui prête sa voix au film d’animation Josep, projeté le dimanche 25 juin 2023 à Plougasnou (Finistère), était invité par l’association Ciné de la Baie.

Françoise Camet, l’une des fondatrices du ciné-club Ciné de la Baie, à Plougasnou, Aurel, réalisateur du film d’animation « Josep », et David Marsais, du Palmashow.

Françoise Camet, l’une des fondatrices du ciné-club Ciné de la Baie, à Plougasnou, Aurel, réalisateur du film d’animation « Josep », et David Marsais, du Palmashow. | OUEST-FRANCE

Journée de stars, ce dimanche 25 juin 2023, à Plougasnou (Finistère). David Marsais, le célèbre humoriste du duo Palmashow, était présent dans la salle municipale pour la projection du film Josep, proposée par l’association Ciné de la Baie.

Marie Portolano et Grégoire Ludig également présents

Le comédien prête en effet sa voix dans ce long-métrage qui retrace « la partie la plus française » de la vie de Josep Bartoli, un dessinateur et homme politique espagnol. Le réalisateur, Aurel, avait aussi fait le déplacement pour parler de son film.

La journaliste Marie Portolano, présidente du ciné-club de Plougasnou, était également présente avec son compagnon, Grégoire Ludig, qui se trouve être l’autre moitié du Palmashow.

Ciné de la Baie organise son premier festival du film jeunesse, les 19 et 20 juillet prochains, avec notamment des projections de films en plein air, sur la prairie de la pointe de Primel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/david-marsais-du-palmashow-invite-dun-cine-club-dans-le-finistere-c0fd4e60-1385-11ee-8442-6654b36662d6

 

Ouest-France

Pour renforcer la sécurité en mer, la gendarmerie maritime de Roscoff livre ses conseils

Étienne LANNUZEL. Publié le

Samedi 24 juin 2023, l’amicale nautique La Méloine a convié, à Plougasnou (Finistère), la brigade de gendarmerie maritime de Roscoff, pour deux heures de prévention. L’occasion de rappeler quelques règles de sécurité aux plaisanciers.

Une quinzaine de bateaux ont participé à l’opération de prévention, au port du Diben.

Une quinzaine de bateaux ont participé à l’opération de prévention, au port du Diben. | OUEST-FRANCE

La saison touristique est lancée. Comme chaque été, la fréquentation devrait être dense sur le littoral breton. Pour rappeler les règles élémentaires de sécurité en mer, l’association nautique La Méloine, à Plougasnou (Finistère), a organisé une opération de prévention sur le port du Diben, le samedi 24 juin 2023, en collaboration avec la brigade de gendarmerie maritime de Roscoff, entrée en service en septembre 2022.

Lire aussi : À Roscoff, une nouvelle brigade de gendarmerie maritime pour répondre aux besoins sur la Manche

Porter une brassière de flottabilité

La division 240 réglementant les activités de plaisance a évolué en 2019. Les plaisanciers n’ont pas obligation de porter leur brassière de flottabilité tout au long de leur sortie en mer. Mais ceci est fortement conseillé. En cas de chute à l’eau, si la personne est inconsciente ou blessée, le gilet de sauvetage permet de « maintenir les voies aériennes dégagées », et d’éviter les noyades.

Le gendarme Milon et le maréchal des logis chef Gosselin, de la brigade maritime de Roscoff, ont animé l’opération de prévention. | OUEST-FRANCE

S’équiper d’un second coupe-circuit

Le coupe-circuit permet de stopper l’alimentation du bateau en cas d’éjection du pilote. La présence d’un second coupe-circuit à bord permet aux accompagnants de redémarrer l’embarcation et de venir secourir la personne éjectée.

La vedette Escaut de la brigade maritime de Roscoff était présente au port du Diben. | OUEST-FRANCE

Immatriculer sa bouée de sauvetage

Lors des contrôles, la brigade maritime constate trop souvent que l’immatriculation du bateau ne figure pas sur les bouées de sauvetage. Lorsqu’une bouée est retrouvée en mer, la présence du matricule permet pourtant aux gendarmes de vérifier rapidement auprès du Cross (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) s’il s’agit d’une perte ou d’un besoin urgent de secours.

La liste complète des matériels d’armement et de sécurité à avoir impérativement sur son bateau est consultable sur le site du gouvernement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/pour-renforcer-la-securite-en-mer-la-gendarmerie-maritime-de-roscoff-livre-ses-conseils-7613a2bc-1332-11ee-8442-6654b36662d6

 

Le Diben jeudi 22 juin 2023

Plougasnou. Images de l'Assemblée Générale de Force 5

Photo pyb29 Jean-Yves Quéméneur président de Force5. Photo pyb29 Photo pyb29

Au micro Eric Robillot président de l'APPBS. Photo pyb29 Au micro Françoise Genevois. Photo pyb29.

Photos pyb29

L’AG de Force5 s’est déroulée le soir de la Fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes. La presse locale était représentée par Philippe Bescond du Télégramme qui n’a donc pas pu participer artistiquement à la Fête de la musique sur la place de l’Église comme prévu. Il ne manquera pas de vous relater cette AG dans son article. De Plougasnou, l'association environnementale "APPBS" était représentée par son président Éric Robillot et son secrétaire qui au moment des questions diverses, ont été réconfortés par les précisions de Françoise Genevois représentante de la commune (2ème ajointe à l’environnement…) sur l’emplacement de l’aire de carénage. En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage décision.

 

Le Diben dimanche 18 juin 2023

Plougasnou. Commémoration de l’appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940.

18 juin 2023. Photo pyb29

La cérémonie organisée par l’association "Les Copains d’@bord" s'est déroulée au Port du Diben à 11h, au pied du rocher portant la stèle "Oiseau de la tempête". La jeunesse de notre commune n'était pas représentée.

Lire aussi : Appel du 18 juin. 80 élèves finistériens rendent hommage aux résistants de l'île de Sein

 

Ouest-France

EN IMAGES. Surtout ne jetez rien, la mer commence ici dans le bourg de Plougasnou

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Du bourg de Plougasnou (Finistère) à la plage de Primel, tel peut être le trajet d’un mégot jeté par terre. Mercredi 14 juin, les membres du conseil municipal des jeunes ont bombé des messages à côté d’avaloirs, pour rappeler aux habitants qu’« Ici commence la mer ».

« Ici commence la mer », inscrit au pochoir par les jeunes du CMJ, devant la boulangerie, en centre bourg.

« Ici commence la mer », inscrit au pochoir par les jeunes du CMJ, devant la boulangerie, en centre bourg. | OUEST-FRANCE

Pour une fois qu’ils ont eu le droit d’utiliser des bombes, ils ne s’en sont pas privés. Mercredi 14 juin, des enfants du CMJ (conseil municipal des jeunes) ont concrètement lancé l’opération « Ici commence la mer », portée par le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Léon-Trégor, et relayée par la commission environnement-biodiversité de Plougasnou.

Rue des Martyrs, à Plougasnou, les pochoirs sont réalisés avec une bombe de peinture non polluante. | OUEST-FRANCE

En matière de pollution, la jeune Maya résume bien la situation : « Les gens font attention à ne plus jeter leurs bouteilles en plastique, mais les mégots, parce qu’ils sont petits, sont jetés dans la rue. Ils finissent dans la mer. »

Mégots, papiers et hier, les masques prennent insidieusement le chemin de la grande bleue par les bouches d’égouts. Ce moyen pédagogique de sensibilisation vise à rappeler la différence entre les eaux usées, qui sont traitées, et les eaux pluviales qui ne le sont pas.

Au moins une trentaine de mégots

Devant la boulangerie, ou encore devant le bar-tabac, les enfants taguent le slogan à la bombe de peinture non polluante.

« Une bonne chose, souligne Antoine, serveur au bar La Terrasse. Tous les soirs, quand je balaie, je ramasse au moins une trentaine de mégots. On va les mettre dans un bocal en verre afin de sensibiliser les fumeurs à ne plus jeter leurs mégots par terre. »

Livia montre des mégots dans le caniveau, devant le bar-tabac. | OUEST-FRANCE

Des pochoirs ont ainsi été bombés dans le bourg, à Poulbraou, au Diben, à proximité des anciens viviers et du café ou encore à Térénez.

Devant le Kfé du port au Diben, les enfants préparent le terrain avant l’opération de peinture au pochoir. | OUEST-FRANCE

D’autres actions de sensibilisation sont prévues. « Nous reviendrons ramasser les mégots qui traînent », souligne Françoise Réguer, adjointe à la jeunesse.

De son côté, le SAGE a prévu une sensibilisation, le mardi matin, sur le marché de Plougasnou. « Le message le plus important est que les déjections canines, les déchets, les solvants ou encore les graisses ne doivent plus être jetés directement dans les avaloirs », précisent les membres de la commission.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/en-images-surtout-ne-jetez-rien-la-mer-commence-ici-dans-le-bourg-de-plougasnou-5e244080-0acc-11ee-8465-47ca48f5c6e5

A Plougasnou, nous avons beaucoup de retard à l'allumage et Morlaix CO nous propose une aire de carénage au fond de l'Anse de Primel ?

Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les avaloirs dans plusieurs quartiers de la commune.  Photo pyb29  Photo pyb29

Ces avaloirs sont déjà présents depuis plusieurs années dans certaines communes de notre département.

 

Ouest-France

Un été en mode guinguette au chantier naval de Plougasnou

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Yann Roland accueille sur le terre-plein de son chantier naval, au port du Diben, à Plougasnou (Finistère), le food truck de Johanna Nelson. On peut aussi y jouer au palet ou au croquet.

Le food truck de Johanna Nelson, sur le chantier naval de Yann Roland.

Le food truck de Johanna Nelson, sur le chantier naval de Yann Roland. | OUEST-FRANCE

Elle entame sa première saison aux commandes d’un food truck, au bord de l’eau, au port du Diben, à Plougasnou (Finistère). Avec bonheur. Originaire des Bouches-du-Rhône, Johanna Nelson en parle avec le regard pétillant et le sourire jusqu’aux oreilles.

Elle est installée entre le chantier naval, avec ses hangars à bateaux, et le fond de l’anse du Diben, où sont échoués L’Etreom, vieux chalutier désarmé en 1996 et le Kalinka, un palangrier construit en 1964.

« Au départ, je voulais m’installer à Locquirec, avec mon camion », explique la jeune femme qui a travaillé quatre années au restaurant La dame de nage sur le port de la presqu’île. « Sans aucune réponse de la commune, je ne savais pas où m’installer. Yann Roland m’a proposé de venir sur le terre-plein de son chantier. Je ne le regrette pas. J’étais loin d’imaginer un tel accueil. »

Une ambiance de guingette !

La clientèle, rassemble les locaux, les randonneurs, les touristes à vélo et les gens qui travaillent. C’est ce qui ravit Johanna : « C’est très convivial. Les gens s’assoient à table ou au bord du quai, face aux bateaux, à la bonne franquette, et en profitent pour faire une partie de palets. » Une ambiance… de port !

« Les enfants font du coloriage et jouent dans l’annexe prêtée par le chantier naval. On va même pouvoir boire un verre autour d’un bateau en bois qui va servir de bar. Ça fait guinguette ! »

La carte du Pap’oyo – nom inspiré par son chat – propose des burgers, wraps et autres feuilletés, des salades italiennes et de la mer ou encore des spaghetti de légumes. Des spécialités variées et gourmandes qu’elle prépare elle-même.

Service jusqu’à 22 h

« Je sers en continu jusqu’à 22 h », précise Johanna qui souhaite proposer une offre de restauration et de buvette décalée à des moments où les restaurants classiques sont notamment fermés. « J’ai toujours trouvé dommage de ne plus servir les clients après 13 h 30 ou le soir après 21 h. En été, les gens aiment bien manger plus tard. »

Pap’oyo, 6, rue de l’Abbesse au Diben. Parking dans un espace enherbé situé en fac, de l’autre côté de la route. Ouvert tous les jours de 11 h 30 à 22 h, fermé les mercredis et jeudi en juin, et seulement le mardi en juillet et août. Contact : 06 03 13 79 88 - papoyotruck@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/un-ete-en-mode-guinguette-au-chantier-naval-de-plougasnou-8d794bd2-0b71-11ee-9a4e-8d3defe17cca

 

Le Diben jeudi 15 juin 2023

Plougasnou. Trégor Marine Service

Tregor Marine Services

La SARL "Trégor Maine Services" est implantée à Kermébel à Plougasnou, elle est spécialisée dans le secteur d'activité de la réparation et la maintenance navale.

tregormarine.s@gmail.com 

 

Ouest-France

Originaire de Morlaix, Charlotte Yven suit les traces des grandes navigatrices

Étienne LANNUZEL. Publié le

Victorieuse de la Transat Paprec, en mai 2023, Charlotte Yven a pris goût à la voile en baie de Morlaix (Finistère), où elle a grandi. La navigatrice est aujourd’hui membre du Pôle Finistère Course au Large, à Port-la-Forêt, haut lieu du sport professionnel.

Charlotte Yven, 26 ans, a intégré le Programme Skipper Macif, en 2022.

Charlotte Yven, 26 ans, a intégré le Programme Skipper Macif, en 2022. | PIERRE BOURAS

Charlotte Yven n’avait jamais passé plus de cinq nuits sur un bateau. Mais pour sa première transatlantique, en mai 2023, la Finistérienne de 26 ans a dû passer dix-huit jours en mer pour rallier Saint-Barthélemy depuis Concarneau, lors de la Transat Paprec, raflant au passage son premier titre dans une course au large.

Charlotte Yven et Loïs Berrehar ont remporté la seizième édition de la Transat Paprec. | TRANSAT PAPREC

Une performance qu’elle attribue d’abord à un « travail d’équipe » et à l’expérience de son coéquipier, Loïs Berrehar, plutôt qu’à son talent, forgé en baie de Morlaix (Finistère).

De l’Optimist à la course au large

Sur le papier, rien ne la prédestinait à une carrière professionnelle. Fille d’un gérant de grande surface et d’une institutrice, Charlotte Yven fait ses classes à la Société des Régates de Térénez, à Plougasnou, qu’elle intègre à l’âge de dix ans : « J’ai toujours été proche de la mer. Ma famille avait un bateau, nous partions les week-ends. Je faisais de la pêche à pied, des balades sur la côte », raconte l’ancienne élève du collège du Château.

De beaux résultats sur Optimist la conduisent jusqu’au championnat de France. Après un an sur laser, elle découvre le 420 en section sports études au Pôle France Voile de Brest. Et pense déjà au plus haut niveau : « C’est l’esprit lorsqu’on entre dans ce genre de cursus. » Une formation d’élite qu’elle poursuit en parallèle de ses études d’ingénieur à l’INSA de Rennes, avant de virer de bord pour la course au large, en 2019.

Dans les pas des plus grands

La jeune skippeuse multiplie les convoyages, avant d’être sélectionnée par la Team Vendée Formation, en 2021. Elle rejoint Saint-Gilles-Croix-de-Vie et prend le départ de ses premières courses longue distance, en solitaire : « La mer peut être hostile, partage Charlotte Yven. Est-ce que le large allait vraiment me plaire ? Je cochais des cases. Une nuit, puis une course, puis deux nuits. À chaque fois, j’accrochais. »

Charlotte Yven à bord d’un Figaro Beneteau 3. | JEAN-BAPTISTE D’ENQUIN

Elle prend part à la mythique Solitaire du Figaro, dans le cadre des championnats de France, lors desquelles seules quelques femmes concourent face à une trentaine d’hommes. Bis repetita l’année suivante : « Une course particulière, départagée au cumul de temps. Tout le monde navigue sur le même bateau : c’est le choix du marin qui fait la différence. »

À l’automne 2022, dans le cadre du Programme Skipper Macif, elle rejoint le Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt, « d’où sont sortis les plus grands : Armel Le Cléac’h, François Gabart, etc. ».

Lire aussi : Finistère. Port-la-Forêt, un écrin de choix pour les grands navigateurs

Une carrière construite « étape par étape », dans le sillon d’illustres voileux. Charlotte Yven prépare le Tour de Bretagne, début juillet, avant une nouvelle Solitaire du Figaro, en août. Avant un nouveau passage de cap ? « Je veux continuer à naviguer et à faire ce métier, répond modestement la Morlaisienne. Quand je suis en mer, je suis bien. »

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/originaire-de-morlaix-charlotte-yven-suit-les-traces-des-grandes-navigatrices-305b22b8-0833-11ee-b7eb-87c3ecdb3c7c

 

Le Diben mardi 14 juin 2023

Morlaix. Assemblée Générale du RESAM dans les locaux du 2 D voie d’accès au port en images

Photos pyb29

Photos pyb29

Aucune association de Plougasnou n'était présente à cette AG.

Assemblée générale ordinaire du Résam

https://www.resam.net/assemblee-generale-ordinaire-du-resam-657.html

 

Ouest-France

Plougasnou. Le conseil municipal des jeunes « tague » les avaloirs

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Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les avaloirs dans plusieurs quartiers de la commune.

Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les avaloirs dans plusieurs quartiers de la commune. | OUEST-FRANCE

Demain, les membres du conseil municipal des jeunes vont « taguer » (en toute légalité) des avaloirs préalablement préparés par les services techniques de la commune de Plougasnou. « Ce sera dans différents endroits de la commune, au bourg, à Poulbraou, à Primel-Trégastel, au Diben, à Térénez, Saint-Samson et Kermouster, détaille Jean-Luc André, conseiller municipal. Les avaloirs recueillent les eaux pluviales qui alimentent les ruisseaux et les rivières. Jetés sur la chaussée ou dans l’avaloir, les mégots, emballages, solvants, produits chimiques ou encore déjections canines, arrivent directement dans la rivière, puis en pleine mer. Par cette action, les jeunes souhaitent sensibiliser la population. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-conseil-municipal-des-jeunes-tague-les-avaloirs-52a80448-cdf6-4e31-95bd-7c8f82da8b22

Ils auraient pu faire d'une pierre deux coups

Photo pyb29

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Ouest-France

Plougasnou va créer sa médiathèque dans l’ancienne école : ouverture prévue fin 2025

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La commune de Plougasnou (Finistère) lance son projet de médiathèque dans l’ancienne école, rue de Primel. D’un peu plus de deux millions d’euros, ce projet phare de la mandature devrait ouvrir au public, fin 2025.

Rue de Primel, l’ancienne école et le logement de fonction des instituteurs, vont muer en médiathèque.

Rue de Primel, l’ancienne école et le logement de fonction des instituteurs, vont muer en médiathèque. | OUEST-FRANCE

Où en est le projet de médiathèque à Plougasnou ?

La future médiathèque est l’un des projets phares des années à venir. En réflexion depuis plusieurs mois, l’étude de faisabilité a été présentée jeudi 8 juin au conseil municipal par Aurélie Pichon, du cabinet Eilad. La réflexion est partie de l’inadaptabilité de l’actuelle bibliothèque aux attentes des habitants.

Que dit cette étude ?

L’idée est d’installer le nouvel équipement dans les locaux de l’ancienne école, rue de Primel, à mi-chemin entre le centre-bourg et la salle municipale. « La cour permet d’envisager une extension des bâtiments existants, l’ensemble pourra être connecté au réseau de chaleur de l’école. »

À quoi faudra-t-il s’attendre ?

Ce nouvel espace, à destination de trois mille habitants, se répartira sur 400 m², il offrira des espaces pour les collections adultes, ados, jeunesse et petite enfance, un espace numérique et des lieux d’animation et de travail. « Nous intégrerons un petit jardin dans la cour, on pourra se garer sur les deux parkings de la rue de Primel, prévoit Nathalie Bernard, maire. Le réaménagement de la rue entre le cabinet des kinés et l’office de tourisme est envisagé, mais, ce sera pour plus tard. »

Quelles sont les difficultés de ce chantier ?

Le bâtiment des années 70 est ancien, il comprend de l’amiante notamment au niveau des canalisations. On ne sait pas si l’empoutrement actuel supportera le bois des rayonnages. Par ailleurs, il n’est pas certain que la charpente en l’état puisse permettre l’installation de panneaux photovoltaïques. La restructuration mettra en œuvre des matériaux biosourcés, le niveau thermique RE2020 sera visé.

Combien ça va coûter ?

Plus de deux millions TTC. Montant pour lequel la commune sollicitera les subventions auprès de l’État, de la Région, du Conseil départemental et de Morlaix communauté. « Nous pouvons espérer 67 % d’aides, souligne la maire. Ce projet qui reviendra à environ 650 000 € HT, à la commune, sera travaillé en parallèle du réseau des médiathèques de Morlaix communauté. » Jean-Luc André, conseiller municipal de l’opposition, tout en soulignant « le beau projet », fait remarquer qu’il ne sera pas neutre, « 219 € par habitant. »

Quand sera-t-il livré ?

La consultation de maîtrise d’œuvre sera lancée en juillet prochain. « Le planning est ambitieux, il prévoit une ouverture au public en décembre 2025 », précise Nathalie Bernard.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-va-amenager-sa-mediatheque-dans-lancienne-ecole-ouverture-prevue-fin-2025-59c530c6-06ad-11ee-aa0a-1d1320bf352b

 

Ouest-France

Coupe des ajoncs, coiffes apprêtées… Tout sera prêt pour le pardon de Saint-Jean-du-Doigt

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À Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), la préparation du pardon du 25 juin mobilise les habitants. Samedi 3 juin, les hommes coupaient les ajoncs qui vont servir à construire le tandad (feu), tandis que les femmes apprenaient à plier les coiffes.

Jean-Yves Masson (au centre) montre aux nouveaux bénévoles, comment ficeler un fagot d’ajoncs.

Jean-Yves Masson (au centre) montre aux nouveaux bénévoles, comment ficeler un fagot d’ajoncs. | OUEST-FRANCE

C’est une tradition de plus de cinq cents ans. La coupe de la lande a lieu le premier samedi de juin, à l’approche de la Saint-Jean et de son grand pardon du 25 juin.

Sur les hauteurs de Saint-Jean-du-Doigt, face à la mer, une vingtaine de bénévoles se sont retrouvés pour confectionner les trois cents fagots qui seront brûlés pour le tantad. Jean-Yves Masson dirige l’équipe, il a préparé les ficelles : « Il y a beaucoup de nouveaux, des retraités et pas mal de jeunes à qui il faut montrer la technique. »

Jean-Yves Masson avec Guy Mougeot, un nouvel habitant, ravi de participer à cette coupe de la lande. | OUEST-FRANCE

Pour la réussite de l’opération, il faut une bonne lande, pas trop grosse pour la faucheuse. Une fourche de fortune pour tenir les ajoncs, une serpe et surtout de bons gants pour se prémunir des piquants. Les plus prudents ont revêtu une cotte de travail.

« Les fagots seront laissés à sécher à sur place, nous viendrons les chercher la veille du pardon. » Le bûcher de plus de cinq mètres sera monté à Pen ar C’hra. « Il ne faut pas qu’il penche, c’est toute une technique. »

Des châles noirs pour les femmes mariées

De leur côté, les femmes préparent activement le défilé d’avant la messe. « Une coiffe ne se pose pas n’importe comment, elle exige une pose en plusieurs étapes. » Un savoir-faire que maîtrise parfaitement Denis L’Higuinen, venu expliquer comment la poser. Policier à Morlaix, il vit pleinement de sa passion. Il brode et collectionne les costumes qu’il restaure.

Denis L’Higuinen explique comment plier la coiffe que porteront les femmes. | OUEST-FRANCE

« C’est comme pour les châles, poursuit Denis. Dans la tradition, ces derniers pouvaient être colorés mais obligatoirement noirs si la dame était mariée ou en deuil. »

Jupe noire longue, corsage blanc ou noir avec boutonnage jusqu’en haut, chaussures noires fermées, tablier, châle et broche pour les dames. Les hommes porteront le bragou bras ou le pantalon foncé, une chemise blanche à manches longues et des souliers noirs. « Mais toutes personnes qui possèdent des costumes d’autres régions seront les bienvenues », précise celui qui, le jour du pardon, revêtira la redingote, apparue en 1910.

Dimanche 25 juin, quatre-vingts personnes défileront derrière les bannières et croix des paroisses voisines. « Si des personnes veulent nous rejoindre, pas de problème, il nous reste des costumes. » Il suffit de contacter Ghislaine, au 02 98 72 41 55.

Pardon de Saint-jean-du-Doigt, dimanche 25 juin à partir de 14 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/coupe-des-ajoncs-coiffes-appretees-tout-sera-pret-pour-le-pardon-de-saint-jean-du-doigt-d8c44698-051b-11ee-82a1-9220309bcc3b

 

Ouest-France

Hôtel emblématique de Saint-Jean-du-Doigt, le Ty Pont est à vendre

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Fermé depuis 2007, l’hôtel-restaurant du Ty Pont est à vendre. Retour sur l’histoire de ce lieu emblématique, qui a marqué la commune de Saint-Jean-du-Doigt au cours du XXe siècle.

L’hôtel-restaurant du Ty Pont se trouve à 600 mètres de la plage.

L’hôtel-restaurant du Ty Pont se trouve à 600 mètres de la plage. |  OUEST-FRANCE

Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt ont peut-être pu apercevoir, aux fenêtres d’une grande bâtisse près du pont, une pancarte rouge et blanche sur laquelle sont inscrits les mots « à vendre ». L’ancien hôtel-restaurant Le Ty Pont est de nouveau en vente et cherche acquéreur.

C’est un lieu emblématique qui fait partie du paysage, une institution. « Tout est parti du bar-épicerie ouvert en 1920, par ma grand-mère, Perrine, se souvient Françoise Cléach. En 1931, la famille construit une nouvelle maison avec un bar, une petite salle, et au-dessus, quatorze chambres. Mon père est mort en mer en 1957, j’avais neuf ans. Puis ma mère, Marie, et mon oncle François, alors cuisinier, agrandissent l’établissement. Il y a eu jusqu’à 46 chambres, et un grand grenier dans lequel on jouait. »

« Les vacances de Monsieur Hulot »

Un paisible hôtel familial qui accueille les vacanciers à une époque où les vacances à la mer deviennent un rite annuel, sous l’impulsion des congés payés. « C’est tout à fait le film Les vacances de Monsieur Hulot de Jaques Tati, poursuit Françoise Cléach. À l’époque, les gens venaient quinze jours ou un mois, et arrivaient avec le car depuis la gare de Morlaix. Ils prenaient tous leurs repas à l’hôtel, l’été, certains nous emmenaient à la plage. »

L’histoire de l’hôtel est liée à celle de Marie Remeur, décédée à l’âge de 103 ans, en 2016. Elle était connue sous le nom affectueux de Marie Typont ou Mamie blanche, à cause de son tablier. « Elle a eu des épreuves et a beaucoup travaillé. Pour elle, le client était roi. Il y avait l’été et l’époque des communions et des mariages. J’adorais ces samedis de fête, il y avait du monde partout, le soir, la grande salle se transformait en piste de danse, maman semait des paillettes de cire et le bal commençait. Toute la vie sociale passait par le Ty Pont ! »

Marie Remeur, dans la salle de restaurant en 1973. | DR

Puis, Jean-Paul, le fils de Marie, et Maria, son épouse, ont repris l’affaire de 1975 à 2007. Le nombre de chambres est réduit et le confort amélioré « pour un classement deux étoiles », se remémore Jean-Paul Rumeur. C’est le temps des banquets. Si l’établissement est toujours un hôtel-restaurant, la clientèle a évolué, le marché de l’hôtellerie aussi avec des séjours plus courts. « Les gens ne restaient plus que deux ou trois jours, c’était aussi l’époque des voyages en car des clubs du 3e âge. Mais c’est révolu, j’y verrai bien une résidence de tourisme et un restaurant. Tout est à refaire. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/hotel-emblematique-de-saint-jean-du-doigt-le-ty-pont-est-a-vendre-bf450382-0454-11ee-991f-2782abd6e672

 

Le Diben lundi 05 juin 2023

Plougasnou. « Art en Plougasnou »

Les élèves attentifs et intéressés à La Passerelle et au Centre Botanique, photo Y. Douguet  Les élèves attentifs et intéressés à La Passerelle et au Centre Botanique, photo Y. Douguet

Les élèves attentifs et intéressés à La Passerelle et au Centre Botanique, photos Y. Douguet

À l’invitation de l’association « Art en Plougasnou », 24 élèves de 4 ie du collège François Charles ont visité à Brest, le 12 mai, le Centre d’Art Contemporain "La Passerelle" et le Centre Botanique national. Ils étaient accompagnés de leur professeur d'art plastique, M. Gestin, de Jean Rouve, président d’Art en Plougasnou, d’Yves Douguet et de Françoise Terret-Daniel vice-présidents.
Les jeunes sont revenus enchantés de cette initiation à l’art contemporain et de la découverte du Centre Botanique.
Le 42 ie Salon « Art en Plougasnou » se tiendra cette année du 15 juillet au 15 août à la Maison Prévôtale.
Vous y serez les bienvenus.

Art en Plougasnou

 

Le Diben dimanche 04 juin 2023

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 8 juin 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 11 mai 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Mandat au Centre de Gestion du Finistère pour le contrat groupe de titres restaurant

URBANISME, TRAVAUX

- Présentation de l’étude de faisabilité et de programmation architecturale du projet de médiathèque - Autorisation de lancement de l’appel d’offre du marché de maîtrise d’œuvre

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/2-juin-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Ouest-France

REPORTAGE. Callac a accueilli la première du film Les Algues vertes : « Il se passe un truc »

Donovan GOUGEON. Publié le

Les Algues vertes, le film, a été présenté pour la première fois en avant-première, ce vendredi 2 juin 2023, à Callac (Côtes-d’Armor). Un film dont on a beaucoup parlé sur un sujet qui divise. Le retour de la salle a été excellent.

Inès Léraud et Pierre Jolivet, co-scénaristes du film « Les Algues vertes », l’ont présenté pour la première fois, en avant-première à Callac, (Côtes-d’Armor), vendredi 2 juin 2023.

Inès Léraud et Pierre Jolivet, co-scénaristes du film « Les Algues vertes », l’ont présenté pour la première fois, en avant-première à Callac, (Côtes-d’Armor), vendredi 2 juin 2023. | OUEST-FRANCE

« J’ai refusé plein d’avant-premières à Paris, le faire en Bretagne est naturel », lance Pierre Jolivet, le réalisateur, tout sourire ce vendredi 2 juin 2023.

C’est dans le petit cinéma associatif de Callac, commune de 2 200 habitants à trente minutes au sud ouest de Guingamp (Côtes-d’Armor), que le film Les Algues vertes est diffusé pour la première fois. « Une avant-première mondiale ! » Les places, 150 dans la salle, se sont arrachées. « Le cinéma est en ébullition depuis une semaine », sourit Erwan Floch’lay, le salarié.

Cette diffusion à Callac, c’est un retour de nombreux mois en arrière. « C’est ici qu’on nous a accueillis pour visionner les premiers rushs du film en grand écran. De bons souvenirs. Inès habite aussi à côté. » Bien installés dans les sièges rouges, beaucoup de proches, « mes parents, voisins, sources de mes enquêtes », glisse Inès Léraud, celle qui a inspiré le film avec sa BD à remous Les Algues vertes, l’histoire interdite . Elle est co-scénariste du film.

Dans les pas de la journaliste Inès Léraud

Pierre Jolivet se souvient du moment où il a lu la BD. « Je ne savais pas quel film je pouvais en faire mais en réfléchissant, je me disais que ce qui m’intéresserait le plus est de raconter l’histoire de celle qui a fait cette bande dessinée. Comment on passe trois ans de sa vie à faire ce travail. »

Inès Léraud, ici entre Pierre Jolivet et Rosy Auffray, voit sa BD adaptée au cinéma dans un film sur les algues vertes. | OUEST-FRANCE

Le film est puissant, invite le spectateur à embarquer dans les pas de la journaliste de radio, Inès Léraud, récemment installée en Bretagne, qui cherche à faire éclater la vérité sur plusieurs morts : celles d’animaux, celle de Thierry Morfoisse, chauffeur mort d’un infarctus en 2009, à Binic, après avoir transporté des algues vertes, et celle de Jean-René Auffray, décédé en 2016, lors d’un jogging le long de la rivière Le Gouessant, entre Hillion et Morieux.

L’épouse de ce dernier, Rosy Auffray, est présente dans la salle, à Callac. Dans le film, son rôle est central et interprété par l’actrice Julie Ferrier. Les noms n’ont pas été changés. « On a seulement changé ceux des adversaires, pour éviter un référé à 48 heures de la sortie du film », explique Pierre Jolivet, animé tout au long du tournage par la recherche de la bonne distance « pour faire du cinéma sans trahir l’esprit, la vérité ».

Des difficultés pour tourner

L’équipe est copieusement applaudie à l’issue de la diffusion. « Je l’ai trouvé très, très beau ce film. Il traite de notre Bretagne depuis les années 1950 », salue Didier. Un long échange s’est ouvert sur les conditions de tournage, « il y a plein d’endroits où on n’a pas eu le droit », et les stratagèmes, parfois, pour les contourner. « On avait un double plan de travail en permanence. Pour tourner dans les rues, on ne pouvait pas toujours arrêter les voitures alors les assistants simulaient des faux accidents de vélo pour gagner du temps. Ça n’a pas non plus été facile de trouver l’argent, car c’est un film qui dérange un peu. »

La salle du cinéma de Callac était pleine, ce vendredi 2 juin. 150 personnes ont assisté à la première avant-première du film « Les Algues vertes ». | OUEST-FRANCE

Des scènes n’ont pas pu se faire. « On avait écrit une grande séquence avec Inès tirée d’un podcast dans une porcherie industrielle, on nous avait accueillis, puis ça a été annulé quelques jours avant. On n’en a trouvé aucune autre en France, ni en Belgique. Les réseaux sociaux marchent dans tous les sens ! »

Mais Pierre Jolivet voulait faire ce film coûte que coûte « pour trois raisons : le travail d’Inès, l’omerta au niveau d’une région, je n’avais jamais rencontré cela, et l’emblème de l’histoire du monde : on a créé, produit et là, avec les algues vertes, on voit qu’on a été trop loin. » Le film sortira le 12 juillet au cinéma : « Le distributeur a une demande colossale. Il se passe un truc. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/reportage-callac-a-accueilli-la-premiere-du-film-les-algues-vertes-il-se-passe-un-truc-ffb103ae-01e2-11ee-b5c6-52f8a689b95a

Merci

Maël Pestivien Coat Maël le  28 septembre 2022 : Céline Sallette, Pierre Jolivet & Inès Léraud. Photo pyb29

Maël Pestivien Coat Maël le  28 septembre 2022 : Céline Sallette, Pierre Jolivet & Inès Léraud. Photo pyb29

 

http://fdata.over-blog.com/1/07/36/47/header_article_tmpphpWQfzdx.jpg
1 juin 2023

Ça commence demain!!!

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http://goutal.over-blog.com/2023/06/ca-commence-demain.html

 

Lanmeur. Les élus régularisent le stand de tir

Le conseil municipal de Lanmeur a approuvé la création d'une zone de loisirs à Saint-Fiacre où est implanté le centre de tir de l'ASPTT. 

La maire a assuré que les fores de l'ordre ne viendraient plus s'entrainer au centre de tir de Kervern à Saint-Fiacre.

La maire a assuré que les forces de l’ordre ne viendraient plus s’entrainer au centre de tir à Saint-Fiacre Lanmeur. ©Christine Varési

Par Rédaction Lannion Publié le  

Le conseil municipal de Lanmeur, ce 25 mai, a approuvé le classement des parcelles où se trouve le centre de tir de Kerven, sur la zone des anciens blockhaus de Saint-Fiacre, à proximité d’un quartier d’habitations de Guimaëc.

Ce classement a été proposé par Morlaix communauté dans le cadre de la révision du PLUi-H.

Ces terrains ont été fléchés pour sortir de la zone « terrains agricoles » et intégrer le zonage « Stecal » (secteur de taille et capacité d’accueil limitées) et passent à un zonage spécifique NST à vocation de pratique du tir sportif.

Réservé aux licenciés

Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette activité en place depuis 46 ans, en précisant les règles à respecter pour une bonne intégration des bâtiments et la réduction des nuisances.

« Le centre de tir sera remis aux normes par l’ASPTT, un hangar insonorisé sera construit ce qui diminuera les bruits pour le voisinage. »

Cathy Lucas, maire

La maire veut rassurer les riverains

En mars dernier, les riverains du stand de tir, réunis en collectif, ainsi que l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo, avaient fait part de leurs inquiétudes, sur les nuisances qui pourraient s’aggraver.

En cause, l’ouverture du centre à l’entraînement des policiers, gendarmes et douaniers du département.

À lire aussi

La maire rassure : « Le centre de tir sera réservé aux 240 licenciés du club. La gendarmerie et police ne viendront plus y tirer comme cela avait été le cas durant les confinements. C’est une garantie. »

https://actu.fr/bretagne/lanmeur_29113/lanmeur-les-elus-regularisent-le-stand-de-tir_59660259.html

 

Le Diben mardi 30 mai 2023

Saint-Jean-du-Doigt. Diaporama de l'exposition du peintre Ricardo Cavallo

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à la Maison des Peintres. Photo Pyb29

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à "La Maison des Peintres". Photo pyb29

Vernissage de l'exposition de Ricardo Cavallo le 12 juillet 2014. Photo pyb29

Vernissage de l'exposition de Ricardo Cavallo à la salle Kasino de Saint-Jean-du-Doigt le 12 juillet 2014. Photo pyb29

Diaporama : Ricardo Cavallo Saint Jean du Doigt Exposition 2023

 

Des randonnées nature en pays de Morlaix

31 circuits de randonnée figurent sur un nouveau dépliant pour sillonner une douzaine de communes, dont Guerlesquin, Botsorhel, Plouégat-Moysan et Plouigneau.

Joëlle Hervet, conseillère, Caroline Le Roy-Deniel, directrice de l’association au Fil du Queffleuth et la Penzé et Yves Irrien, adjoint vie citoyenne et communication, présentent le projet de Rando nature en pays de Morlaix.

Joëlle Hervet, conseillère, Caroline Le Roy-Deniel, directrice de l’association au Fil du Queffleuth et la Penzé et Yves Irrien, adjoint vie citoyenne et communication, présentent le projet de Rando nature en pays de Morlaix. ©Angelika Arnaud

Par Rédaction Lannion Publié le  

«Lors d’échanges informels entre plusieurs élus du pays de Morlaix, nous nous sommes rendu compte que les chemins de randonnée et de promenade sont un patrimoine important, mais finalement peu valorisé, explique Yves Irrien, adjoint de Plourin. Ces chemins qui sillonnent la campagne et qui sont un véritable patrimoine historique et naturel».

Suite à ce constat, un groupe de projet s’est formé en novembre dernier, composé de représentants de communes qui disposent de chemins de randonnée, soit des chemins en conformité aux normes de la Fédération française de randonnée, soit en cours de création ou de remise en état.

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31 circuits

Une première action vient de prendre forme. Celle d’un dépliant intitulé Rando nature en pays de Morlaix. Sept communes, dont Plouigneau, ont collaboré à cette première initiative de communication, en invitant à la promenade sur un ensemble de 31 circuits.

Plouigneau a intitulé sa rando nature «entre chapelles et plan d’eau» avec trois circuits. L’un vers la Chapelle-du-Mur de 15 km et deux variantes de 5 et 9 km. Les sentiers peuvent être de petite promenade, des sentiers labellisés Grande Randonnée Pays du pays de Morlaix et des monts d’Arrée et des sentiers VTT. Soit près de 250 km de sentiers pédestres et 150 km de chemins pour les VTT.

La rando est également à l’heure numérique. Un code-barre sur le dépliant permet d’accéder aux sites internet des communes pour mieux s’orienter. L’association Au fil du Queffleuth et de la Penzé et sa directrice, Caroline Le Roy-Deniel, collaborent au projet. L’équipe a conçu le dépliant.

Nous avons fait imprimer 3 000 dépliants distribués en une seule fois, un one-shot, aux randonneurs du Tro Menez Are.

Caroline Le Roy-Deniel.

Un topoguide ?

Yves Irrien met également l’accent sur «d’autres éléments territoriaux à valoriser à travers ce projet rando nature, comme des simples sentiers de promenade, des cheminements doux, le patrimoine naturel et historique et aussi les productions locales, l’offre de restauration ou d’hébergement».

En résumé, c’est un projet en construction. «C’est un petit truc que nous voulons étendre. Nous sommes ainsi à la recherche de partenaires financiers qui sont intéressés par notre initiative», lance Yves Irrien. Des idées continuent à fuser.

Caroline Le Roy-Deniel avance «la création d’un topoguide». Yves Irrien émet également l’idée «de guides, des retraités et passionnés de nature et histoire locale ou la création d’une grande boucle, un grand chemin qui passe par les douze communes».

Angelika Arnaud

https://actu.fr/bretagne/plouigneau_29199/des-randonnees-nature-en-pays-de-morlaix_59658388.html

 

Autour de Lannion. Extraction de sable : c'est bien fini

Les élus de Lannion Trégor communauté ont validé la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation à ses droits d'extraire du sable coquillier en baie de Lannion.

extraction sable

La mobilisation des élus, des associations et des habitants du Trégor a fini par payer après quelque 10 ans de combat. ©archives

Par Philippe Gestin Publié le   mis à jour le 28 Mai 23 à 8:35

C’est évidemment à l’unanimité que les élus, lors du dernier conseil de Lannion Trégor communauté, ont donné un avis favorable à la renonciation définitive de la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) à ses droits d’exploitation de la concession de sables coquilliers en baie de Lannion.

Voilà qui met un point final au dossier d’extraction de sable. Si l’arrêt des travaux était effectif, la filiale du groupe Roullier «restait détentrice d’un titre minier qui courait jusqu’en 2030», a rappelé Annie Bras-Denis, vice-présidente à l’environnement. 

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« Une mobilisation extraordinaire du Trégor »

«C’est une belle conclusion à un combat de presque dix ans, une belle victoire pour le Trégor», a salué Joël Le Jeune, président de l’Agglo, en première ligne de l’opposition à ce projet. «Il y a eu une mobilisation extraordinaire du Trégor», a t-il dit, évoquant Corinne Ehrel, Alain Bidal et Philippe Soufflet du Peuple des Dunes, Stéphane Guiguen et le service environnement de LTC…

«Cette renonciation montre qu’il y a une prise de conscience du groupe Roullier des dommages faits aux côtes bretonnes auparavant. C’est un coup d’arrêt à ces autorisations d’extraction. Mais il ne faut pas oublier qu’il existe beaucoup d’autres endroits dans le monde où l’on extraie encore du sable», analyse Joël Le Jeune.

L’ancien président de l’Agglo a été salué et applaudi à son tour par l’assemblée, à l’invite de Gervais Egault : «Merci pour ton obstination».

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/autour-de-lannion-extraction-de-sable-cest-bien-fini_59657345.html

Photos :

Le Peuple de Dunes en Trégor Trébeurden 12 juillet 2013

"SOS save our sand" Trébeurden 22 novembre 2015

Manifestation contre l'extraction de sable à Trébeurden le 17 septembre 2016

"Pas touche au sable" Trébeurden dimanche 30 octobre 2016

 

Ouest-France

Lanmeur. Kervern : le centre de tir en cours de régularisation

Publié le

Jeudi, le conseil municipal a approuvé la création d’une zone de loisirs à Saint-Fiacre, où est implanté le centre de tir. La maire a assuré que les forces de l’ordre ne viendraient plus y tirer.

Dans le collimateur d’un collectif de riverains, le centre de tir de Kerven, zone de Saint-Fiacre, va être régularisé.

Dans le collimateur d’un collectif de riverains, le centre de tir de Kerven, zone de Saint-Fiacre, va être régularisé. | OUEST-FRANCE

Jeudi, conseil municipal a approuvé le classement des parcelles où se trouve le centre de tir de Kerven (zone de Saint-Fiacre) proposé par Morlaix communauté dans le cadre de la révision du PLUi-H. Ces terrains ont été fléchés pour sortir de la zone « terrains agricoles » et intégrer le zonage « Stecal » (secteur de taille et capacité d’accueil limitées) et passent d’une zone NL à un zonage spécifique NST à vocation de pratique du tir sportive.

Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette activité ; en place depuis 46 ans, en précisant les règles à respecter pour une bonne intégration des bâtiments et la réduction des nuisances. « Le centre de tir sera remis aux normes par l’ASPTT, un hangar sera construit, ce qui diminuera les bruits pour le voisinage », a indiqué la maire, Cathy Lucas.

En mars, les riverains du stand de tir, réunis en collectif, ainsi que l’association Sauvegarde du Trégor, avaient fait part de leurs inquiétudes, sur les nuisances qui pourraient s’aggraver. La maire rassure : « Le centre de tir sera réservé aux 240 licenciés du club, la gendarmerie et la police ne viendront plus y tirer comme cela avait été le cas durant les confinements. C’est une garantie. »

Le projet de PLUi-H après validation de tous les conseils municipaux, sera soumis à enquête publique. De son côté, la commune a fait nettoyer la petite déchetterie en contrebas du site : « Les plastiques ont été ôtés, nous y planterons des arbres. »

Six mois pour réserver à Castel Dour

Les tranches 2 et 3 du lotissement de Castel Dour (au pied du château d’eau) sont en cours de viabilisation. Un courrier a été transmis aux futurs acquéreurs pour leur demander la signature d’un compromis chez le notaire pour le 21 juillet.

« La commune a engagé 800 000 € de travaux, elle doit rentrer dans ses fonds, indique la maire. Les acquéreurs auront ensuite six mois pour payer le terrain, même s’ils ne font pas construire tout de suite. »

Ce lotissement comprend 46 lots. À Poul-an-Od, les travaux de renouvellement du réseau d’eaux usées et d’eaux pluviales doivent durer huit semaines, jusqu’à fin juin.

« Ensuite, nous ferons l’enrobé, rue Ty Pistel et au niveau du virage de La toupie », annonce Jean-Paul Le Duff, adjoint. Durant les travaux dans son bâtiment en centre-bourg, Charline Monot, esthéticienne, s’installera au rez-de-chaussée de l’ancienne perception, du 1er août au 30 juin 2024, moyennant un loyer de 250 € à la commune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/kervern-le-centre-de-tir-en-cours-de-regularisation-74c6f6d2-fba6-11ed-848f-5b4ebdf62753

 

Ouest-France

« Il était fier de son métier » : à Roscoff, l’émotion après le décès d’un pêcheur côtier en mer

Gaëlle COLIN. Publié le

Un homme a eu un accident à bord de son bateau, « Ninja II », alors qu’il était parti pêcher en mer, au large de Roscoff (Finistère), ce mercredi 24 mai 2023 au matin. Il n’a pas survécu à ses blessures. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons du décès du pêcheur de 55 ans.

À Roscoff, le bateau du pêcheur de 55 ans décédé a été sorti de l’eau pour être installé sur l’aire de carénage.

À Roscoff, le bateau du pêcheur de 55 ans décédé a été sorti de l’eau pour être installé sur l’aire de carénage. | OUEST-FRANCE

« C’était quelqu’un de très sympa, très vivant », souffle la gorgée nouée, un plaisancier du port de Bloscon. La journée de ce mercredi 24 mai a commencé par un drame, survenu au large de Roscoff (Finistère).

Un ligneur de 8,90 m, Ninja II, est parti en mer, tôt dans la matinée. Les conditions étaient belles. Philippe Le Bihan, propriétaire du petit côtier à la coque bleue, navigue seul. Comme à son habitude.

Pour des raisons indéterminées, l’homme de 55 ans se serait ensuite coincé dans le treuil de son filet de pêche. En voyant le bateau tourner sur lui-même, d’autres plaisanciers et pêcheurs ont prévenu les secours. Avant que les trois équipiers de la SNSM arrivent pour lui prodiguer les gestes de premiers secours, deux autres personnes étaient à bord pour débrayer le bateau.

« Il y a toujours des risques en mer »

Vers 8 h 30, le navire a été ramené à terre, au port du Bloscon, à Roscoff, où quatre pompiers ont pris en charge la victime. Eux aussi ont tenté de réanimer l’homme qui était en arrêt cardio respiratoire. En vain.

Philippe Le Bihan était un visage familier du port et alentour. Membre actif des Ligneurs de la pointe bretonne, « il était fier de son métier, relève Ken Kawahara, secrétaire général de l’association. Il défendait la protection de la ressource, comme le bar. C’était quelqu’un d’intègre ».

Les accidents de ce type sur les ligneurs demeurent rares, « car il y a moins de manipulations de chalut. Ou pour aller chercher des lançons, qui servent d’appâts pour la pêche au bar. Ce n’est vraiment pas un métier facile : il y a toujours des risques en mer, surtout seul à bord », rappelle Ken Kawahara.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour éclaircir les conditions du drame. Une autopsie va être réalisée par l’institut médico-légal de Brest.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/il-etait-fier-de-son-metier-a-roscoff-lemotion-apres-le-deces-dun-pecheur-cotier-en-mer-f6098cf6-fa38-11ed-a003-8290333685fd

 

Ouest-France

Morlaix communauté adhère à une association pour soutenir le développement des filières algues

Sarah HUMBERT. Publié le

Pour soigner, pour manger… Les algues peuvent avoir de multiples usages et sur le secteur de Morlaix communauté, plusieurs entreprises travaillent avec. Pour soutenir cela, l’agglomération a adhéré à une association : Cluster Algue Bretagne.

Les algues ont de nombreux usages, pour l’alimentation ou encore la santé et plusieurs entreprises de Morlaix communauté travaillent avec cette matière (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST FRANCE ARCHIVE

Les algues étaient au menu du conseil de Morlaix communauté, lundi 22 mai 2023 au soir. Les élus ont voté l’adhésion de l’agglomération à l’association Cluster Algues Bretagne.

Alimentation, santé, culture…

Sur le territoire, plusieurs entreprises de ce secteur sont présentes et « projettent de se développer », indique Solange Creignou, vice-présidente en charge de l’économie à Morlaix communauté. On peut par exemple citer Hemarina, un laboratoire biopharmaceutique, Algue Service, pour les produits alimentaires de la marque Bord à Bord, BretAlg, producteur d’algues alimentaires, ou encore WealSea.

La vice-présidente souligne que « c’est une opportunité pour le territoire de pouvoir adhérer à ce cluster régional, pour pouvoir porter conjointement les innovations et les développements d’une filière structurée sur la Bretagne. »

La délibération a été adoptée. L’adhésion à l’association s’élève à 1 000 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-adhere-a-une-association-pour-soutenir-le-developpement-des-filieres-algues-a9935f2c-fa07-11ed-a003-8290333685fd

WealSea c'est cela : https://www.wealsea.com/la-marque-wealsea/

Photo pyb29

Une pompe à subventions !

 

Ouest-France

À Carantec, une étude va être lancée pour modifier le tracé du sentier côtier

Sarah HUMBERT. Publié le

Après l’effondrement d’une partie du sentier côtier à Carantec, en 2019, une étude va être lancée afin de modifier le tracé du sentier. C’est une première sur le territoire.

Une partie du sentier côtier de Carantec (Finistère) s’est effondrée en 2019.

Une partie du sentier côtier de Carantec (Finistère) s’est effondrée en 2019. | OUEST-FRANCE

À Carantec (Finistère), une étude va être lancée afin de, si cela est possible, déplacer un bout du sentier côtier du GR34, qui s’est éboulé à la fin de l’hiver 2019. Ce dernier est situé au sud du lieu-dit Roch-Glaz sur une parcelle privée.

Une modification de la servitude de passage

Depuis, le secteur est fermé, car « l’absence d’emprise physique ne permet pas la mise en œuvre d’un nouvel aménagement cohérent », indique Sébastien Marie, conseiller communautaire.

Les négociations avec le propriétaire de la parcelle concernées n’ont pas abouti. Une procédure de modification de la servitude de passage des piétons le long du littoral a donc été lancée.

La commune de Plougasnou également concernée

Afin de faire aboutir ce projet, une étude va donc être enclenchée, « il s’agit d’une première pour le territoire », souligne Sébastien Marie.

Nathalie Bernard, vice-présidente en charge du tourisme et maire de Plougasnou, indique : « J’espère que la commune pourra bénéficier du même dispositif, car aujourd’hui, une partie du GR34 doit passer par la route départementale ».

Le coût de l’étude devrait être inférieur à 10 000 € et le projet devrait prendre ou moins 18 mois.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/a-carantec-une-etude-va-etre-lancee-pour-modifier-le-trace-du-sentier-cotier-d33f460a-f968-11ed-b43f-8b3773bbbed4

 

Ouest-France

Après six années, l’artiste Ricardo Cavallo expose enfin à Saint-Jean-du-Doigt

Publié le

Sur l’invitation et l’incitation de la commune de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), Ricardo Cavallo, artiste reconnu, présente le résultat de son travail de six ans sur le littoral trégorrois.

Ricardo Cavallo, devant un de ses grands formats, réalisé d’après nature, en plein air, au rythme des marées et au gré des saisons.

Ricardo Cavallo, devant un de ses grands formats, réalisé d’après nature, en plein air, au rythme des marées et au gré des saisons. | OUEST-FRANCE

Ricardo Cavallo est né en Argentine. Après une longue carrière à Paris, il a choisi, en 2003, de s’installer à Saint-Jean-du-Doigt.  Pour la pureté et la radicalité d’un paysage sans concession, sans aucune trace de l’homme : comme la terre à son origine. Ma création s’inspire des rochers, du ciel, de l’eau, de la lumière. 

La particularité de l’œuvre peinte est sa méthode de fragmentation par plaques : il utilise des panneaux de bois entoilés sur lesquels il peint ses compositions, lui permettant ainsi de réaliser de grands formats. Il travaille ses compositions parfois pendant plusieurs années, enrichissant sa peinture et créant un dialogue entre les plaques, jusqu’à leur assemblage final.

Sur les côtes du Trégor, entre Saint-Jean et Guimaëc, il travaille sur site, au rythme des marées. Ses lieux de prédilection sont les rochers de gabbro du nom d’un géologue florentin.  Ces roches sont fascinantes de formes et de couleurs !  s’enthousiasme-t-il.

En parallèle de son travail de création, il anime également l’école d’art Bleimor avec le soutien de la commune qui met à disposition une maison en plein bourg.

L’exposition inédite

Pour la première fois, Ricardo Cavallo présentera au public une trentaine de ses œuvres réalisées entre 2016 et 2022. C’est également la première fois qu’il exposera en Bretagne depuis son exposition en 2016 sur le paysage urbain morlaisien, au musée des Jacobins. Cette nouvelle exposition sera aussi l’occasion de participer à des ateliers de dessins et portraits, animés par l’artiste et ses amis de l’école Bleimor.

 Le vaste volume de la salle du Kasino permet d’accueillir de grands formats. Certaines de mes créations atteignent des dimensions importantes : 2m50 de hauteur sur 4m50 pour certaines », se réjouit l’artiste.

Exposition du 18 au 24 mai, de 14 h à 18 h 30, à la salle Kasino de Saint-Jean-du-Doigt. Contact : 02 98 67 85 61 ; www.ricardocavallo.fr/category/bio/

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/apres-six-annees-lartiste-ricardo-cavallo-expose-enfin-a-saint-jean-du-doigt-0d5df4fa-f3fe-11ed-af0a-80937ed2dc94

 

Le Diben jeudi 18 mai 2023

Saint-Jean-du-Doigt. Ricardo Cavallo expose ses œuvres inédites jusqu'au 24 mai 2023.

Vernissage expo Ricardo Cavallo. Photo pyb29  Michel Cleach et Ricardo Cavallo. Photo pyb29 

Michel Cleac'h adjoint à la culture de St Jean-du-Doigt et Ricardo Cavallo ont présenté l'exposition au public. Photos pyb29

350 visites avant le vernissage qui a réuni beaucoup de monde ce jeudi soir au "Kasino" de Saint-Jean-du-Doigt, c'est un bon début pour cette exposition qui regroupe une trentaine d'œuvres inédites de Ricardo Cavallo.

Site inernet : Ricardo Cavallo 

Diaporama : Ecole Blei Mor Ricardo Cavallo Saint-Jean-du-Doigt 12 avril 2017

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à la Maison des Peintres. Photo Pyb29

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à la Maison des Peintres. Photo Pyb29

 

Plestin. Le retour du public au cinéma le Douron

Le public revient au cinéma. Le Douron a Plestin devrait atteindre les 40 000 entrées. 

Le Conseil d'Administration du Cinéma Le Douron.

Le conseil d’administration du cinéma Le Douron au rebond après le Covid. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Lors de l’assemblée générale de l’Association culturelle cinématographique du cinéma Le Douron, la présidente Marie-Thé Lepape a dressé, samedi 29 avril, les bilans de l’année, en présence d’une cinquantaine de personnes .

 « L’année 2022 fut difficile en termes d’entrées, mais la tendance 2023 est meilleure. » 

Marie-Thé Lepape

Objectif 40 000 entrées

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La fréquentation reprend après la période Covid, de sorte que l’objectif de 38 000 à 40 000 entrées, cette année, pourrait être atteint. Pour mémoire, en 2022, le Douron a réalisé 29 685 entrées pour 307 films en 1 500 séances, soit une moyenne de près de 20 spectateurs par séance.

 « Une reprise de la fréquentation du public vers nos salles est amorcée « 

40 bénévoles

La présidente a tenu à remercier les bénévoles pour leur dévouement :  » Votre implication est nécessaire pour faire avancer ce cinéma qui anime notre commune et les environs ». L’association compte actuellement 40 bénévoles, dont 13 projectionnistes.

Label recherche et découvertes

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L’ACC Le Douron escompte obtenir le Label recherche et découvertes, qui signale une programmation en faveur d’une importante diversité des films présentés.

L’activité prévoit une action de soutien aux courts-métrages, la progression des films Art et essai, de poursuivre le Cycle répertoire.

Le conseil d’administration a été reconduit soit Tanguy Prigent, Jacky Ravoux, Sylvie Cornic, Eric Le Pape et Joelle Dudous, un mandat est vacant.

https://actu.fr/bretagne/plestin-les-greves_22194/plestin-le-retour-du-public-au-cinema-le-douron_59622169.html

 

Trélévern. La cale de Pors Garo va-t-elle disparaître ?

Au petit mouillage de Pors Garo à Trélévern, la cale de mise à l'eau se dégrade de saison en saison.

La petite cale de Pors Garo en piteux état

La petite cale de Pors Garo en piteux état. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Au petit mouillage de Pors Garo à Trélévern, la cale de mise à l’eau se dégrade de saison en saison.

La force des marées

Ce petit port est prisé de quelques plaisanciers qui déplorent l’état de la cale d’accès qui s’affaisse progressivement. L’ouvrage est soutenu par de grandes traverses (poteaux EDF) mais la force des marées déplace les rochers de soubassement, et creuse dangereusement sous le revêtement.

Faute d’entretien

« Cette dégradation nous inquiète, nous craignons que, faute d’entretien, elle disparaisse »

Emmanuel Divet, plaisancier

Il a coutume d’amarrer son bateau dans cette crique très prisée, bien protégée des vents et orientée sud-ouest.

https://actu.fr/bretagne/trelevern_22363/trelevern-la-cale-de-pors-garo-va-t-elle-disparaitre_59615988.html

RAPPEL

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Plougasnou. Cale en danger

Cale en danger. Photo pyb29

Photo pyb29 prise le 28 février 2023

La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.

 

Ouest-France

Plougasnou. Pour ces cavistes, « ce n’est pas toujours évident »

Publié le

À Plougasnou (Finistère), commune de 3 000 habitants, la présence de deux cavistes est unique. Mais ils doivent sans cesse se renouveler pour tenir.

Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B, à l’entrée du bourg de Plougasnou, avec Evan, l’un de ses fils.

Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B, à l’entrée du bourg de Plougasnou, avec Evan, l’un de ses fils. | OUEST-FRANCE

« Nos clients ont fréquemment l’impression que le petit commerce marche bien, mais ce n’est pas toujours évident, témoigne Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B à l’entrée du bourg. On se rend compte que les ventes additionnelles dans d’autres commerces qui ne sont pas des caves font beaucoup de tort aux boutiques spécialisées. Comme si la boulangerie vendait du vin, par exemple. »

Le caviste raconte aussi comment le Covid a rebattu les cartes : « Si les gens ont consommé local pendant un moment, le naturel est revenu au galop. Beaucoup restent chez eux et commandent du vin sur internet. »

Depuis trois générations

Implantée depuis trois générations, la cave Bellec se réjouit d’avoir pu lancer, en 2021, une brasserie : « Ce qui a permis de pérenniser l’emploi de mon fils Quentin, mais aussi d’attirer une clientèle plus jeune. Sans cette activité, j’aurais dû travailler seul, ce qui aurait été plus lourd, nous travaillons beaucoup avec les associations qui organisent des fêtes avec buvette. »

Plougasnou qui compte plus de 3 000 habitants au dernier recensement de février 2023, déroge à la règle d’une cave à vin pour trois mille habitants. Mais c’est une ville côtière qui, l’été, héberge jusqu’à plus de 10 000 personnes. « Nous avons bien marché durant les vacances de printemps comme en pleine saison. Mais il faut sans cesse se renouveler, les clients qui reviennent en vacances recherchent de nouveaux produits. »

« De plus en plus féminins dans leurs goûts »

Ce que confirme Jéraud Alric, le patron du Cellier depuis 2019, une cave créée par Aline Paugam, il y a trois décennies.

« Notre force est notre relation directe avec le producteur. On a une offre qualificative que nous reconnaissent les clients. On est des spécialistes, mais si la grande distribution faisait la même chose que nous, ce serait plus difficile. »

Tous les jours, il doit répondre à une clientèle exigeante et curieuse : « Les gens sont de plus en plus féminins dans leurs goûts, et de plus en plus demandeurs de saisonnalité, c’est à nous de trouver ce qu’ils souhaitent par le conseil et la dégustation. Je vends aussi du charbon, du gaz et de l’eau, je suis un bougnat. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/plougasnou-pour-ces-cavistes-ce-nest-pas-toujours-evident-f753c22e-f0e3-11ed-9fe3-dc437efb8883

 

Ouest-France

Algues vertes en Bretagne. L’association Défense des victimes des marées vertes est créée

Véronique CONSTANCE. Publié le

André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux piliers de la lutte contre les algues vertes depuis plus de vingt ans, ont présenté, ce samedi 13 mai, les statuts de la nouvelle association Défense des victimes des marées vertes. Ils seront déposés prochainement.

Lors de l’assemblée constitutive pour la création de l’association Défense des victimes des marées vertes, ce samedi 13 mai 2023. Au premier plan, de gauche à droite, André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux lanceurs d’alerte historiques dans le dossier des algues vertes.

Lors de l’assemblée constitutive pour la création de l’association Défense des victimes des marées vertes, ce samedi 13 mai 2023. Au premier plan, de gauche à droite, André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux lanceurs d’alerte historiques dans le dossier des algues vertes. | OUEST-FRANCE

Le projet était dans les cartons depuis fin 2022. La Défense des victimes des marées vertes s’est constituée ce samedi 13 mai 2023, les statuts seront déposés en préfecture la semaine prochaine.

La création de cette association fait suite à une demande, en novembre 2022, d’André Ollivro et Yves-Marie Lelay. Les lanceurs d’alerte, bien connus pour leur combat au sein des associations Halte aux marées vertes et Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre depuis 20 ans, déploraient : « Nous sommes sur le terrain et nos expertises ne sont pas prises en compte. » Raison pour laquelle ils ont envoyé une lettre au président du tribunal administratif de Rennes pour être reconnus experts en algues et marées vertes et ainsi être sollicités par le tribunal « pour toute affaire instruite concernant les algues vertes ».

Accompagner les victimes des algues vertes

Ce samedi, lors d’un point presse organisé à la salle des associations de Pommeret, entre Lamballe et Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), les militants associatifs ont réuni une douzaine de membres fondateurs : Halte aux marées vertes, Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre et Force 5 (association finistérienne) pour constituer « le socle de DVMV, appelée à être plus importante ».

Avec cette association, les membres fondateurs veulent accompagner toutes les victimes des algues vertes, physiques et morales : des proches de victimes décédées à l’impact sur la biodiversité.

En 2021, le tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) de Saint-Brieuc a rejeté la « faute inexcusable » de l’employeur de Thierry Morfoisse, chauffeur décédé d’un infarctus en 2009 à Binic (Côtes-d’Armor) après avoir déchargé des algues vertes, mais confirmé son caractère professionnel. Le 24 mai la Cour d’appel de Rennes, saisie par le comité de soutien de la famille Morfoisse, rendra son jugement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lamballe-armor-22400/algues-vertes-en-bretagne-lassociation-defense-des-victimes-des-marees-vertes-est-creee-377b1fc8-f19d-11ed-910f-98a40b09db7e

Saint-Brieuc 1er juillet 2021

Saint-Brieuc 1er juillet 2021.j Photos pyb29

 

Ouest-France

Plougasnou. Jean-François Jaouen, adjoint à la vie associative

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Jean-Paul Bellec a démissionné de son poste d’adjoint et de conseiller municipal. Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a été élu 5e adjoint municipal de Plougasnou (Finistère), chargé de la vie associative et les sports.

La maire Nathalie Bernard (à droite) a remis l’écharpe d’adjoint à Jean-François Jaouen.

La maire Nathalie Bernard (à droite) a remis l’écharpe d’adjoint à Jean-François Jaouen. | OUEST-FRANCE

Jean-Paul Bellec vient de démissionner de son poste d’adjoint et de conseiller municipal « pour raisons personnelles », a indiqué Nathalie Bernard.

La maire de Plougasnou (Finistère) a salué « sa force de proposition dans le projet de médiathèque et pour le classement de Plougasnou en station de tourisme ».

Virginie Guillermic, nouvelle élue

Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a été élu 5e adjoint, il supervisera la vie associative et les sports.

Virginie Guillermic, candidate de la liste de Nathalie Bernard aux dernières élections municipales, a rejoint l’équipe du conseil municipal. Elle est âgée de 49 ans et est fonctionnaire de police à Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-jean-francois-jaouen-adjoint-a-la-vie-associative-f980ce62-f0ec-11ed-b3db-c8bebec95e1d

 

Ouest-France

Plougasnou risque de manquer de médecin

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Plougasnou (Finistère) n’arrive pas à trouver un médecin pour anticiper un départ à la retraite. « Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’Agence régionale de santé et refuse de nous accompagner », ont indiqué les élus, lors du conseil municipal du 11 mai.

Ouverte en 2021, la maison de santé peut héberger jusqu’à trois médecins.

Ouverte en 2021, la maison de santé peut héberger jusqu’à trois médecins. | OUEST-FRANCE

Plougasnou (Finistère), avec ses 3 000 habitants – 10 000 en été – son littoral et ses plages : le décor a de quoi faire rêver. Pourtant, la pénurie médicale vient assombrir ce joli tableau. C’est bien simple, la commune, à la population vieillissante – la majorité de la population a entre 60 et 74 ans – ne compte plus que deux généralistes (quatre, il y a dix ans) dont un partira à la retraite dans quelque temps. La municipalité a créé des conditions d’accueil, avec l’ouverture de sa maison de santé en 2021, pouvant accueillir trois médecins libéraux.

Pas une priorité pour l’ARS

« Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’ARS (Agence régionale de santé), indique Laurène Pasquier, élue en charge du dossier, lors du conseil municipal du 11 mai. D’après elle, nous ne sommes pas un territoire en tension, car il y a un pôle santé à Lanmeur et une maison de santé à Plouezoc’h, il n’y aura ni aide, ni accompagnement de leur part. De notre côté, nous avons essayé de construire un projet de territoire, mais c’est difficile sans l’implication des médecins en place. »

Pour la maire Nathalie Bernard, la crainte, c’est le risque de ne pas se faire soigner, ou trop tard, une crainte renforcée par l’éloignement des structures de soins. « Une urgence au regard des lotissements à venir », insiste Jean-Yves André, élu de l’opposition.

La municipalité se sent démunie. Malgré les annonces de la mairie auprès du Syndicat national des jeunes médecins, « on s’aperçoit que les médecins se recrutent entre pairs, ce n’est pas facile ». Les candidatures sont rares : « Un médecin de Haute-Savoie était intéressé, mais il demandait aussi un poste pour son épouse, professeur des écoles », ajoute Laurène Pasquier.

« Mais on ne désespère pas ! »

L’idée de salarier un médecin a bien été envisagée : « Mais la mairie n’a juridiquement pas le droit d’intégrer leur SCM (Société Civile de Moyens) » précise Nathalie Bernard. « L’été dernier, la Clinique de la baie, à Morlaix, avait répondu avec Plougasnou, Plouigneau et Pleyber-Christ, à un appel à projet de l’ARS sur les soins de proximité. Mais celle-ci a refusé notre projet de temps partagé des trois généralistes recrutés par la clinique. On compte aujourd’hui sur la fondation Ildys, qui travaille sur le pôle de santé à Morlaix. Ce dossier est une grosse épine compliquée à résoudre », conclut la maire. « Mais on ne désespère pas ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-risque-de-manquer-de-medecin-6d673bca-f0ae-11ed-9fe3-dc437efb8883

 

Le Diben vendredi 12 mai 2023

Plougasnou. Conseil municipal

Conseil municipal du 11 mai 2023. Photo pyb29  Conseil municipal du 11 mai 2023. Photo pyb29

Ce jeudi soir le conseil municipal accueille une nouvelle conseillère, Virginie Guillermic et Jean-François Jaouen est élu au poste de 5e adjoint suite à la démission de Jean-Paul Bellec.

Compte rendu du conseil municipal du 23 03 2023.pdf

 

Le Diben jeudi 11 mai 2023

LES ALGUES VERTES - Bande-annonce

LES ALGUES VERTES - Bande annonce

LES ALGUES VERTES - Au cinéma le 12 juillet

https://youtu.be/KyRpq2eHvdg

André Ollivro

André Ollivro le 12 juillet 2022 à Hillion. Photo pyb29

André Ollivro le 12 juillet 2022 à Hillion. Photo pyb29

"Les algues vertes : 22 ans de combat que j'ai entrepris à la retraite de gazier. Je suis fier bien qu’épuisé qu'un film retrace une partie de ce combat semé d’embûches . Je remercie Inès Léraud d'avoir entrepris ce travail d'enquête sur les conséquences du plan Marshall en Bretagne au sortir de la guerre 39-45. Félicitations à Pierre Jolivet d'avoir réalisé ce film : Algues vertes, illustrant le travail d'enquête illustré dans la BD : Algues vertes, histoire interdite. Alors le 12 juillet allez dans les salles de cinéma applaudir ce film dont je vous laisse l'affiche."

Affiche Les Algues Vertes

Au cinéma le 12 juillet 2023

 

Ouest-France

Leur ciné-club décolle, ils organisent un festival dédié aux films jeunesse à Plougasnou cet été

Gaëlle COLIN. Publié le

La toute jeune association de six mois a déjà enregistré 205 adhérents. Cinedelabaie diffuse un film mensuel et prépare activement son festival du 19 et 20 juillet 2023. Au programme, des projections à la tombée de la nuit sur la pointe de Primel (Finistère), des ateliers de maquillages et d’effets spéciaux, et bien d’autres surprises.

Marc Bescond et Yves Busson, membres actifs de l’association Cinedelabaie de Plougasnou. Cet été, un festival dédié aux films jeunesse aura lieu dans la commune, avec comme point d’orgue, des projections en plein air à Primel.

Marc Bescond et Yves Busson, membres actifs de l’association Cinedelabaie de Plougasnou. Cet été, un festival dédié aux films jeunesse aura lieu dans la commune, avec comme point d’orgue, des projections en plein air à Primel. | OUEST-FRANCE

Cinedelabaie a beau ne pas encore avoir un an d’existence, le succès est déjà là. « Nous avons enregistré 205 adhérents », souligne avec satisfaction Marc Bescond, membre de l’association de Plougasnou (Finistère).

La structure veut faire de la commune trégorroise la « capitale du cinéma pendant deux jours », cet été, grâce à son festival de film jeunesse.

Trois premières projections à succès

Cinedelabaie propose des films au public qui sont, pour la plupart, sortis pendant la crise sanitaire et qui n’ont pas eu l’écho « qu’ils méritaient », glisse Yves Busson, pour l’association. Du classique Certains l’aiment chaud, à Portrait de la jeune fille en feu en passant par la dernière séance des Intranquilles, les thématiques abordées sont larges. « Il y a eu 118 personnes pour le dernier film. On constate aussi que les gens restent discuter, après la projection, c’est très positif. »

Deux films à venir

Les prochains films à l’affiche du ciné-club ? Gagarine, qui sera sur l’écran de la salle de cinéma du collège François-Charles, le 28 mai 2023 à 17 h, qui ne « parle pas de l’astronaute mais bien de la cité » et Josep, un animé réalisé par Aurel, à découvrir dimanche 25 juin 2023, à 17 h, dans la salle municipale.

« Durant cette séance, on proposera aussi un court-métrage de Bobine en bourg, sur les migrants espagnols de Plougasnou qui sont arrivés en 1939. On a invité le réalisateur du film et David Marsais, qui assure le doublage et qui est la moitié du duo d’humoristes Palmashow », présente Yves Busson.

Un festival film jeunesse

Il démarrera mercredi 19 juillet 2023, à 14 h, par des ateliers de maquillages et d’effets spéciaux dans le bourg. Les places seront limitées à 25 personnes. Des barnums seront installés dans la ville pour présenter le festival estival, dont la thématique 2023 sera « ciné, amour et fantaisie », à destination de tous les publics. Tous les mineurs et les adhérents du ciné-club auront un accès gratuit à l’événement.

En tout, quatre longs-métrages et un court-métrage seront à l’affiche et des discussions seront organisées avec les équipes des films projetés. Deux séances seront prévues dans la salle municipale, à 19 h, avant la séance nocturne en extérieur.

Deux séances en plein air sur la pointe de Primel

« C’est original et c’est un pari », décrit Marc Bescond. Deux films, pas encore dévoilés, seront projetés au niveau de la prairie de la pointe de Primel, à partir de 22 h 30, les 19 et 20 juillet 2023. Chacun devra emmener de quoi s’asseoir en fonction de son confort personnel.

Un écrin sublime pour lequel « nous avons obtenu toutes les autorisations nécessaires. Nous devrons rendre le site aussi propre que nous le trouverons. » L’écran s’étendra sur 150 m² installés avec des lests.

« La programmation sera jeunesse, mais nous ne diffuserons pas de Disney », préviennent les deux hommes. Les organisateurs estiment la fréquentation maximale à un millier de spectateurs par soir. En cas d’intempéries, les séances plein air seront rapatriées dans la salle municipale, avec une jauge restreinte.

Renseignements : www.cinedelabaie.com

https://www.ouest-france.fr/cinema/leur-cine-club-decolle-ils-organisent-un-festival-dedie-aux-films-jeunesse-a-plougasnou-cet-ete-88a5fa94-ef40-11ed-94e0-8a414d87c70a

Réfugiés : de l'Espagne à Plougasnou  https://youtu.be/xIH6WFulT0M

 

Le Diben mercredi 10 mai 2023

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 11 mai 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 23 mars 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Installation d’un nouveau conseiller municipal

- Election d’un nouvel adjoint au Maire

- Modification des indemnités de fonctions des membres du conseil municipal

- Majoration des indemnités de fonctions

- Modification de la composition des commissions municipales

- Modification de la désignation des délégués dans les organismes extérieurs

- Versement du forfait scolaire communal à l’école DIWAN de Morlaix

- Mise à disposition d’un agent communal à la station de sauvetage SNSM de Primel-Plougasnou

- Subventions aux projets pédagogiques des écoles

- Subvention à la fondation de la résistance – 80ème anniversaire du Conseil National de la Résistance

- Instauration de tarifs pour la vente de boissons et de friandises par le Conseil Municipal des Jeunes

- Instauration de tarifs pour l’épicerie du camping municipal

URBANISME, TRAVAUX

- Lotissement des Hortensias : Permis d’aménager modificatif n°2

- Convention de servitude avec ENEDIS - Parcelle ZI 207

ANIMATIONS, VIE ASSOCIATIVE, SPORTS

- Modalités de mise à disposition des locaux communaux aux associations

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

- Renouvellement du dispositif « Argent de poche » avec le Centre Keravel - PEP 53

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

Liste actualités

 

Le Diben dimanche 30 avril 2023

Plougasnou. Commémoration de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation

Photo pyb29

Diaporama : https://youtu.be/YZd2ruNe4pI

Jean Ferrat-Nuit et brouillard

Photo pyb29

Une pensée pour Pierre Rochereuil qui est à l'origine de la commémoration de cet événement dans notre commune.

 

Ouest-France

Dans le Finistère, la Fondation du patrimoine au secours de Martine, un voilier emblématique

Julia TOUSSAINT. Publié le

Le cotre goémonier Martine est l’un des derniers représentants du passé maritime des Abers. Sauvé de la casse, ce petit voilier est au service de l’insertion et de la navigation pour tous. Mais il a grandement besoin d’une restauration. La Fondation du patrimoine était à Landéda (Finistère), samedi 29 avril 2023, pour ouvrir une cagnotte de dons.

Le cotre goémonier « Martine » est de toutes les animations et fêtes maritimes en Finistère, pour faire découvrir son histoire et transmettre la pratique de la voile traditionnelle

Le cotre goémonier « Martine » est de toutes les animations et fêtes maritimes en Finistère, pour faire découvrir son histoire et transmettre la pratique de la voile traditionnelle | ASSOCIATION MARTINE

Ses voiles rouges traditionnelles sont bien connues dans le pays des Abers (Finistère). On y distingue deux mains tendues l’une vers l’autre, symbole de l’entraide et du partage qui animent l’association Martine depuis sa création, il y a 20 ans. Sans cette solidarité, Martine serait parti à la casse depuis bien longtemps.

Ce cotre (voilier à mât unique équipé de plusieurs voiles d’avant triangulaires) a servi à la petite pêche et la récolte du goémon pendant trente ans, de 1971 à 2002.  Enfant, j’ai le souvenir d’entendre le bruit de son moteur monocylindre quand il partait en mer , raconte Hervé Le Goff. C’est lui qui sauva le bateau une première fois.

Fibres maritime et sociale

 Son propriétaire l’avait laissé à l’abandon, je voyais la coque dépérir sur la grève, à l’aber Benoit , dépeint-il. Alors encadrant à l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) Les Genêts d’or, à Ploudalmézeau, il propose de retaper l’embarcation, avec l’aide d’adultes en situation de handicap. Bingo, Martine lui est cédée gracieusement, le partenariat avec l’Esat est lancé, et le voilier rénové sera mis à l’eau pour la première fois en 2006.

Hervé le Goff fut le premier président de l’association Martine. C’est lui qui a voulu sauver ce cotre goémonier de la casse. | OUEST-FRANCE

Aujourd’hui, Martine a grand besoin d’un chantier de restauration. « Le bois est abîmé, les membrures sont en mauvais état et il y a des entrées d’eau, décrit Jean-Louis Cleguer, membre de l’association. On a été obligé de mettre le bateau au sec, sinon c’était la fin. »

Les travaux sur la charpente et l’installation d’un nouveau moteur prendront six mois, pour un budget estimé à 37 500 €. Et une fois encore, ce petit voilier a su fédérer autour de lui pour créer un élan de solidarité.

« De Notre-Dame aux petites chaloupes »

Une cagnotte Kengo a déjà permis de récolter 7 000 € de dons, principalement versés par des locaux qui veulent sauver ce bateau emblématique du coin.

Mais le sort de Martine a aussi attiré l’attention de la Fondation du patrimoine, qui va ouvrir un appel aux dons, à compter de mai 2023.  De la cathédrale Notre-Dame aux petites chaloupes bretonnes, nous sommes là pour sauver le patrimoine , lâche François Cocco, délégué territorial de la Fondation du patrimoine.

Le 29 avril 2023, à Landéda, la fondation du patrimoine a signé une convention avec l’association pour ouvrir un appel aux dons afin de sauver le voilier « Martine » | OUEST-FRANCE

Cette nouvelle cagnotte vise 6 000 € collectés, de quoi aider l’association à financer le chantier qui sera réalisé au port du Vilh, à Landéda. Le centre de voile (CVL) de l’Aber Wrac’h a ouvert les dons, avec un chèque de 500 €.

Objectif Brest 2024

 Vingt ans après, je ne pensais pas qu’on arriverait jusque-là , s’émeut Hervé Le Goff, bien décidé à sauver une fois encore  le dernier cotre goémonier de l’aber Benoit. L’objectif est de remettre Martine à l’eau officiellement pour les grandes Fêtes Maritimes de Brest 2024, puis de continuer à faire découvrir ce patrimoine navigant et la voile traditionnelle au plus grand nombre.

https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/dans-le-finistere-la-fondation-du-patrimoine-au-secours-de-martine-un-voilier-emblematique-9147daf0-e694-11ed-adcb-99204cede4ed

 

Ouest-France

EN IMAGES. Plan de sortie de flotte : la démolition des bateaux de pêche a démarré à Brest

Mickaël LOUÉDEC. Publié le

Rien que dans le Finistère, 24 à 25 bateaux sont concernés par le plan de sortie de flotte. Leur démolition a démarré, au port de Brest (Finistère).

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit.

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Au port de Brest (Finistère), la forme de radoub n° 1 a des allures de petit cimetière à bateaux. À l’ombre de l’ Abeille Languedoc , à qui le même sort est réservé, six bateaux de pêche finistériens attendent d’être déconstruits par les mains expertes des ouvriers de Navaleo. La même entreprise, qui s’était déjà occupée de l’épave du Bugaled Breizh il y a quelques jours.

L’Ar Voaleden, le Buccin, L’Horizon, le Bara Dous (tous du quartier maritime du Guilvinec), l’Île de Sieck et l’Étoile du Berger (immatriculés à Morlaix) semblent prostrés, au sec, pendant qu’autour d’eux les grues descendent le matériel qui servira à leur déconstruction.

24 à 25 bateaux finistériens

Tous sont présents car leur propriétaire a répondu à l’appel du plan de sortie de flotte. En clair, la déconstruction des bateaux en échange d’une indemnité, dans le cadre d’un accord post-Brexit.

Lire aussi : Quels bateaux au plan de sortie de flotte ?

Combien sont-ils dans ce cas ? Difficile à dire. Plus d’une trentaine recensés en février, rien que pour le Finistère. Yannick Calvez, président du comité des pêches départemental, divulgue désormais d’autres chiffres : « 20 ou 21 bateaux au Guilvinec et sans doute quatre sur Morlaix ».

Aucune liste n’a été communiquée. « On ne l’a pas non plus », souligne Yannick Calvez.

L’acier sera fondu

Trois autres bateaux, tous Bigoudens, sont déjà passés par la case déconstruction. Six autres attendent un peu plus loin dans le port de Brest. Ils sont Malouins ou Normands. À l’échelle nationale, 90 bateaux seraient concernés par le plan de sortie de flotte. Dont la moitié en Bretagne.

Lire aussi : La pêche et son avenir, un enjeu très politique

Leur déconstruction, à proprement parler, ne prendra que « trois à quatre jours », selon Émile Ferrand, chargé de développement chez Navaleo. Ce sont les opérations de dépollution et de tri des matériaux qui prennent le plus de temps.

Ce qu’il reste des bateaux de pêche part ensuite vers des centres de traitement. L’acier, par exemple, va être acheminé vers une usine spécialisée et sera fondu. Il pourra servir de nouveau ensuite.

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

« Ce n’est pas avec ça qu’on pérennise une filière »

« Dix à quinze personnes travaillent spécifiquement sur les bateaux de pêche qui ont bénéficié du plan de sortie de flotte », précise Emile Ferrand. Mais, selon lui, cela ne représente pas non plus une aubaine considérable pour l’entreprise : « Ce n’est pas avec ça qu’on pérennise une filière. Un chalutier, ça pèse 150 t, contre 1 800 pour une Abeille… »

Au total, Navaleo devrait déconstruire au moins 25 bateaux de pêche, venus d’un peu partout. Peut-être davantage.

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Yannick Calvez jette un dernier coup d’œil aux six épaves. Son bateau, le Kreiz Ar Mor, fait partie des prochains à être « croqués » par la pelle de démolition. Il a une pensée pour son équipage. « On était régulièrement sept à bord. Heureusement, tous les gars ont retrouvé du travail. On a quand même des problèmes de recrutement dans la pêche, donc très peu de marins se sont retrouvés sur le carreau. »

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/en-images-plan-de-sortie-de-flotte-la-demolition-des-bateaux-de-peche-a-demarre-a-brest-4a05a772-e5d0-11ed-a421-d61b66109416

 

Ouest-France

« On s’y sent bien » : ces anciens agriculteurs dans les Pyrénées ont repris l’épicerie à Plougasnou

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Laurène et Damien Crouhy ont repris l’épicerie fine au centre-bourg de Plougasnou (Finistère). Un sacré changement pour ce couple d’agriculteurs venus des Pyrénées-Orientales.

L’épicerie de Laurène et Damien Crouhy, à droite, ne désemplit pas à Plougasnou. Ils sont aidés des deux salariés.

L’épicerie de Laurène et Damien Crouhy, à droite, ne désemplit pas à Plougasnou. Ils sont aidés des deux salariés. | OUEST-FRANCE

Un peu plus de mille kilomètres les séparent de leur ancienne vie : « On a signé la vente de notre affaire dans les Pyrénées-Orientales, le soir, même, nous étions ici », sourit Laurène Crouhy. Elle et Damien, leurs deux enfants, les trois chiens et les deux perroquets sont arrivés en décembre 2022, à Plougasnou (Finistère). Objectif : reprendre l’épicerie d’Agnès Postic.

Un véritable challenge pour ces trentenaires : « Nous étions agriculteurs en bio, où nous produisions de petits fruits, et tenions un gîte. »

« Tous les clients sont adorables »

Mais le Covid et ses normes d’hygiène de plus en plus prégnantes, la somme de travail ont eu raison de leur enthousiasme. « Nous avons éprouvé le besoin de changer de vie, notre souhait était de trouver une épicerie dans un village calme n’importe où en France. »

Leur vœu s’exauce avec la reprise de l’épicerie fine, alimentation générale et légumes en plein centre-bourg de la commune trégorroise. Et ils ne le regrettent pas : « On s’y sent bien, tous les clients sont adorables », glisse Laurène Crouhy, tout en servant une dame. « La nouvelle enseigne s’appelle Les Délices de Tylou, un nom tiré des prénoms de nos deux garçons : Tyméo et Loukas. Elle sera posée cette semaine. »

Panier anti-gaspi

Sur les rayons, plein de nouveautés, les confitures du Mas de Canigou – leur ancienne exploitation – des olives et « la meilleure bière du monde, la Cap d’Ona, une brasserie d’Argelès-sur-Mer ».

Une des fortes demandes de la clientèle est celle des légumes de saison et de tout ce qui est produit localement : « Nous travaillons avec une petite vingtaine de nouveaux producteurs de la région, du miel de Plougasnou, des glaces à la ferme, les produits lactés de Restegen… Et un beau choix de fromages. »

Le couple propose aussi des paniers anti-gaspi, des légumes et fruits hors calibres ou un peu fanés et moins chers, pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Une maison à louer en plein centre

La famille Crouhy n’a pas de regrets : « C’est serein ici, on est au cœur du bourg. C’est bien pour nos garçons de 7 et 11 ans. D’ailleurs, on aimerait bien trouver une maison à louer en plein centre. »

Elle a aussi pris ses marques avec les joueurs de pétanque de la commune. Laurène Crouhy exprime encore un petit pincement au cœur en pensant au lever du soleil sur le Canigou (massif oriental de la chaîne des Pyrénées) : « Mais c’est beau aussi, ici, il y a la mer », assure-t-elle.

Les Délices de Tylou, ouvert du mardi au samedi et le dimanche matin. Livraisons les mardis et vendredis. Contacts sur Facebook – tél. 02 98 67 89 03.

https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/on-sy-sent-bien-ces-anciens-agriculteurs-dans-les-pyrenees-ont-repris-lepicerie-a-plougasnou-d8617cd8-e276-11ed-8fba-d043309999eb

 

Ouest-France

Golden Globe Race. Kirsten Neuschäfer : « Un moment de ma vie qui est extraordinaire... »

Bruno POIRIER. Publié le

Golden Globe Race. Le temps de boire une gorgée de champagne et surtout, d’avaler un pot de glace à l’intérieur de son bateau, Kirsten Neuschäfer (Minnehaha) a répondu à quelques questions face au public, venu l’accueillir, hier soir, aux Sables d’Olonne... Puis, après un moment avec sa famille et ses proches, elle est retournée dormir sur son bateau...

Kirsten Neuschäfer, la nouvelle héroïne de la course au large…

Kirsten Neuschäfer, la nouvelle héroïne de la course au large… | BRUNO POIRIER

Kirsten, de la solitude au milieu des vagues à cette foule aux Sables d’Olonne, est-ce que vous réalisez ce que vous avez accompli…

Je pense que je ne réalise pas encore (rires). Mais en voyant tout ce monde, dans cette ambiance incroyable, je suis pleine de joie. Je suis émue et très honorée d’être ici. C’est un moment de ma vie qui est extraordinaire. Je remercie tout le monde. Même si j’étais en solitaire, c’est grâce à tout ce monde, à tous ces gens qui ont rêvé avec moi, que j’ai pu réaliser ce tour du monde. Finalement, je ne l’ai pas fait toute seule, il y avait beaucoup de monde qui m’a accompagné. Cela a fait une grande différence dans les moments difficiles.

À quel moment avez-vous compris que vous aviez gagné le Golden Globe Race ?

Juste avant de rentrer dans la pétole, en voyant les Sables d’Olonne… Un premier bateau était venu me saluer, mais je pensais encore qu’il y avait une possibilité que quelqu’un soit déjà arrivé… C’est pour cela que j’ai forcé durant toute la journée, afin d’arriver le plus vite possible. C’est lorsque j’ai vu tous les autres bateaux qui arrivaient que j’ai compris…

Remporter le Golden Globe Race était votre objectif. Au fil des jours, face aux difficultés, est-ce que c’est devenu un challenge ?

Dès le moment où je me suis inscrite à cette course, j’ai voulu gagner. Dans une compétition, soit l’on veut participer, soit l’on veut gagner. Dès le début de la préparation du bateau, gagner est ce que je voulais.

Quel est le moment qui vous a le plus marqué, durant ce tour du monde ?

Je pense que c’est l’arrivée de la course. Avec l’accueil du public, l’enthousiasme des gens. C’est vraiment un moment incroyable.

Kirsten dans les bras de Annette, sa mère, lors de son arrivée, hier soir, aux Sables d'Olonne. | LES SABLES D'OLONNE

À l’arrivée, vous êtes tombée dans les bras d’Annette, votre mère. Que lui avez-vous dit ?

Je ne me rappelle même plus (rires). Ah si, je lui ai dit en afrikaans : « Tu es la meilleure mère… » À la fin de ce tour du monde, c’est la personne à qui je pensais le plus, la personne que je voulais revoir le plus vite possible… Je savais qu’elle était là. Je voulais la voir. C’était le plus important pour moi.

Vous venez de gagner un tour du monde en solitaire, sans escale, ni assistance. Vous l’avez gagné en tant que femme ou comme skipper ?

C’est très simple. Je suis avant tout un skipper. Je ne voulais pas gagner le Golden Globe Race, parce que j’étais une femme, mais en donnant le meilleur de moi-même. C’était mon challenge. Je ne voulais pas être classée dans une catégorie. Je suis pour l’égalité dans la voile. Homme ou femme, dans une course, nous sommes tous des skippers.

Dès le départ, puis pendant la course, vous avez toujours dit que Minnehaha, votre bateau, avait une âme. Quel a été votre relation, durant ce tour du monde ?

C’était mon compagnon. J’ai beaucoup parlé avec mon bateau. Parfois, je me suis fâché contre lui. Mais je l’aime beaucoup. Il est beau. C’est un bateau élégant et rapide. Pendant son refit, j’ai travaillé un an sur lui, avec une personne incroyable : Eddie Arsenault. Sans lui, je ne pense que Minnehaha aurait été aussi extraordinaire.

Durant les vacations du Golden Globe Race, vous étiez le marin qui était le plus dans la contemplation. Faire corps avec la nature, c’est important pour vous ?

Depuis que je suis toute petite, dès ma première aventure, la nature a été très importante pour moi. Je fais partie de la nature. Même en traversant l’Afrique à vélo. Regarder étoiles, la mer, les animaux, les nuages, comment le ciel change… Dans une aventure, c’est le plus important. C’est la nature. C’est ma nature.

Avec cette victoire, avez-vous conscience que votre vie va changer…

Je n’ai pas encore pensé à mon futur lointain... (Sourire). Par contre, je pense que je vais rapidement partir en brousse avec mon chien (Dwesa). Pendant quelques semaines, je vais faire une grande randonnée, afin d’être dans la nature… en solitaire. (Grand rire de Kirsten).

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/golden-globe-race/golden-globe-race-kirsten-neuschaefer-un-moment-de-ma-vie-qui-est-extraordinaire-698a5d52-e541-11ed-996f-20d54156ce51

André Gentil André Gentil

"YESSSSS ..YESSSS.. Kirsten ! Première femme à avoir gagné une course en solitaire par les trois caps . ENORME ! CRAZY !"

Pyb29 : Un milieu où la navigation n'est pas toujours facile pour une femme, bravo !!!

Vidéo : André Gentil. SOUVENIR DU GRAND SUD. Par Alain Kalita

 

Ouest-France

À Plougasnou, trop d’activités sur la pointe de Primel inquiètent les élus

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À Plougasnou (Finistère), les élus s’inquiètent de la surfréquentation de la pointe de Primel, qui, avec son paysage entre terre et mer, attire. Marcheurs ou encore grimpeurs sont concernés.

Comment concilier la fréquentation (parfois la surfréquentation) de la pointe de Primel à Plougasnou (Finistère), avec sa nécessaire conservation écologique ?

Comment concilier la fréquentation (parfois la surfréquentation) de la pointe de Primel à Plougasnou (Finistère), avec sa nécessaire conservation écologique ? | OUEST-FRANCE

D’en haut, on y voit la mer, à la couleur changeante et les rochers qui la surplombent. À Plougasnou (Finistère), la pointe de Primel est un régal pour les amateurs d’activités extérieures, comme la marche, la course à pied, ou encore, l’escalade.

Mais cette fréquentation, élevée, n’est pas sans conséquence, pour le milieu naturel. Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à la mairie, en charge de l’environnement, explique que ce lieu subit « une pression humaine importante ».

« Nous n’avons rien contre l’escalade »

Fin mars 2023, Les Danseurs du roc, association d’escalade morlaisienne, a sollicité une subvention auprès de la commune, ce qui a ouvert le débat entre les élus. Malgré les engagements du club, la subvention n’a pas été accordée. Françoise Genevois-Crozafon justifie : « Nous n’avons rien contre l’escalade, mais cette activité pratiquée sur les rochers de Primel perturbe notamment la nidification », affirme-t-elle. D’après elle, le crave à bec rouge, petit corvidé au plumage noir, aux pattes et au bec rouge vermillon, en raison de l’activité humaine, n’y niche plus.

Les marcheurs sont invités à rester sur les sentiers, pour ne pas piétiner la végétation ou encore déranger la nidification. Mais du côté des grimpeurs aussi, des actions sont menées, selon l’association.

Patrick Gauthier, coprésident du club Les Danseurs du Roc, explique : « Il y a certains sites qui peuvent être sensibles, et on sait que de telle date à telle date, on ne doit pas y aller », par exemple, pour respecter les périodes de nidification. Les grimpeurs du club ne se rendent pas non plus sur l’îlot terminal de la pointe, qui appartient à un privé. « Il y a deux ans, la propriétaire qui souhaite sanctuariser le site, en a interdit toute pratique, l’autre partie appartient au département », précise l’adjointe.

Des sorties sans grimper pour entretenir le milieu

Patrick Gauthier poursuit : « Une réflexion est menée sur les lieux où nous nous rendons, et il y a même des endroits où, de nous-même, nous choisissons de ne pas grimper. » La nature, « c’est notre terrain de jeu, si on ne la respecte pas, on ne pourra plus faire de l’escalade, souligne-t-il. Cela arrive même qu’on organise des sorties sans grimper, juste pour nettoyer les sites. »

Même si le club se mobilise, « il n’y a pas que les Danseurs du Roc qui viennent. L’été, le site ouvert à tous est fréquenté par un nombre important de mordus de cette activité venant de toute la France », souligne Françoise Genevois-Crozafon. À Primel, on compte une centaine de voies d’escalade, qui attirent.

Marcheurs, grimpeurs ou encore cyclistes, c’est la responsabilité de tous, de préserver ces milieux.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-trop-dactivites-sur-la-pointe-de-primel-inquietent-les-elus-576bc34c-d919-11ed-b8c0-355f1b6e674c

Pointe de Primel-Trégatel le 29 janvier 2015. Photo pyb29

Pointe de Primel-Trégatel le 29 janvier 2015. Photo pyb29

Pointe de Primel le 21 avril 2023. Photo pyb29

Pointe de Primel le 21 avril 2023. Photo pyb29

 

Ouest-France

Penvénan. Cinq corps-morts plus écologiques expérimentés à Port-Blanc

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À Penvénan (Côtes-d’Armor), dans sa partie ouest, le port de Port-Blanc va être le théâtre d’une expérimentation destinée à préserver les zostères, champs d’herbes marines particulièrement fragiles et capitales pour la reproduction des espèces. Des corps-morts d’un nouveau genre ont été installés ce mercredi 26 avril 2023.

Sur la barge du port, les trois plongeurs ouessantins de la société Scaph’Eusa, Hervé Le Thomas, Arnaud Boété et Emmanuelle Tranchant. À leurs pieds, l’un des mouillages écologiques.

Sur la barge du port, les trois plongeurs ouessantins de la société Scaph’Eusa, Hervé Le Thomas, Arnaud Boété et Emmanuelle Tranchant. À leurs pieds, l’un des mouillages écologiques. | OUEST-FRANCE

Ce mercredi matin, 26 avril 2023, dans la grisaille et la fraîcheur, la cale du port de Port-Blanc, à Penvénan (Côtes-d’Armor) a connu une activité inhabituelle. Arnaud Boété, maître de port, son adjoint, Hervé Le Thomas et Emmanuelle Tranchant, adjointe en charge des ports et de l’environnement, ont accueilli trois plongeurs de la société Scaph’Eusa, entreprise de travaux sous-marins basée sur l’île d’Ouessant.

Il s’agissait de fixer à des blocs cinq corps-morts écologiques d’un type nouveau. « Le corps-mort est fixé au bloc par une manille et prolongé par un bout en nylon d’un type très particulier. Ce bout est lui-même prolongé par un système extensible, capable de s’étirer de cinq fois sa longueur. Une bouée termine le dispositif et le bateau s’amarre sur le dessus de la bouée », ont expliqué les responsables du port.

« Les chaînes ne traînent plus au fond de l’eau »

Le bout en nylon est  multibrins , c’est-à-dire que le nylon s’écarte et se rétracte sous la traction :  Ceci permet d’éviter que les algues et les moules se fixent dessus et coupent petit à petit le cordage.  Les champs de zostères se situent dans la partie ouest du port, c’est donc dans cette zone qu’ont été installés les corps-morts, tout au long de la matinée.

Ce dispositif est produit par la société Temano de Ploemeur, dans le Morbihan :  Breton de A à Z », se réjouit Arnaud Boété. Chaque corps-mort coûte environ 1 000 €, une dépense subventionnée à 80 %, totalement justifiée :  Les chaînes ne traînent plus au fond de l’eau et ne détruiront plus les zostères, où se reproduisent de nombreuses espèces », apprécie Emmanuelle Tranchant. Le dispositif demeure toutefois expérimental et sera surveillé de près, mais d’ores et déjà, il séduit les responsables du port qui  peut accueillir des bateaux de 15 m, surtout en été. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/penvenan-22710/penvenan-cinq-corps-morts-plus-ecologiques-experimentes-a-port-blanc-0ce3367e-e405-11ed-8524-29ce201091af

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam peut-elle échapper à son sort ?

Anne HERVIOU. Publié le

Les propriétaires de la maison en bois qui donne sur la plage de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) tentent de sauver leur habitation de la destruction. En face, les associations refusent les négociations.

Prêts à tout pour sauver leur résidence secondaire de la démolition, les propriétaires ont apposé un panneau sur la rue résumant l’histoire de leur terrain familial. Ils estiment qu’une démolition serait « une aberration écologique, injuste, inutile et coûteuse. »

Prêts à tout pour sauver leur résidence secondaire de la démolition, les propriétaires ont apposé un panneau sur la rue résumant l’histoire de leur terrain familial. Ils estiment qu’une démolition serait « une aberration écologique, injuste, inutile et coûteuse. » | OUEST-FRANCE

Le compte à rebours est lancé pour les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). D’ici février 2024, la résidence secondaire bâtie sur un terrain qui donne directement sur la plage de Saint-Efflam devra disparaître du paysage. En effet, portée en justice par trois associations (Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22) l’affaire a connu sa conclusion en décembre 2022, quand la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement du tribunal de Saint-Brieuc de février 2020, ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation.

« Le chemin de la plage »

Depuis cette décision, les trois familles copropriétaires étaient restées discrètes. Samedi 22 avril 2023, elles sont sorties du silence et ont lancé un SOS en proposant de céder une parcelle de leur terrain qui permettrait d’élargir le passage donnant accès à la plage.  Les associations ont gagné la bataille juridique, c’est indéniable. Pour autant, elles ont la possibilité de ne pas faire appliquer le fruit de leur gain, soit la destruction de la maison. 

La maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) est devenue emblématique de la complexité de la loi Littoral. Les propriétaires veulent tenter l’opération de la dernière chance en proposant des négociations. Les associations refusent tout net. | ARCHIVES

Pour Yann Cassin, un des copropriétaires, cette décision faisant jurisprudence,  la loi littorale sera désormais respectée. Les mairies et préfectures sont très tatillonnes pour délivrer les permis de construire . En d’autres termes, il estime que les associations environnementales pourraient se contenter de cette victoire juridique.  On a fait une erreur , admet-il. Erreur qui pourrait être en partie réparée par une sorte d’arrangement nommé  Le chemin de la plage et qui permettrait à la municipalité de faire des aménagements : réaliser un accès à la plage plus large, installer des douches, planter des arbres…  et qui selon lui permettrait  de sortir de cette affaire de façon positive .

« Le jugement a été rendu, il doit être exécuté »

Leurs espoirs risquent d’être douchés bien avant la réunion publique que les familles ont prévu d’animer samedi 29 avril, à la salle des fêtes de Plestin-les-Grèves. Les trois associations invitées à y participer ont déjà décliné et envoyé un courrier aux familles.  Nous ferons un point presse aux abords de la maison, ce mercredi 26 avril, pour nous en expliquer , prévient Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor qui estime la proposition  farfelue .

 Le jugement a été rendu, il doit être exécuté. On nous fait porter la responsabilité de tout. Nous sommes pointés du doigt comme des bourreaux et ceux qui ont perdu passent pour des victimes, s’agace-t-il. Cette opération est juste une manœuvre dilatoire pour ne pas appliquer le jugement. 

Un panneau apposé sur les grilles de la propriété raconte une histoire veille de plus d’un siècle. Les arrières-arrières petits enfants tentent de sauver leur maison en proposant de céder une parcelle de terrain à la municipalité de Plestin-les-Grèves. | OUEST-FRANCE

Du côté de l’avenue de la Lieue-de-Grève, les familles ont apposé un panneau qui retrace l’histoire de ce terrain familial depuis 1893, puis celle du parcours juridique qui est arrivé à son terme fin 2022. Si la clémence des trois associations semble leur échapper, ils espèrent au moins le soutien de la population.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/plestin-les-greves-la-maison-de-saint-efflam-peut-elle-echapper-a-son-sort-b92e7cc0-e29f-11ed-b514-8dd13d8be671

Lire aussi : Lannion. Trois maisons démolies à proximité du centre Leclerc

Vidéo : Démolition de la villa Portocarero 28 juin 2018

 

Plestin. Un "chemin de la plage" pour sauver la maison en bois de Saint-Efflam

Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam organisent une réunion publique pour présenter un projet alternatif à la démolition prononcée par la Justice.

Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves ont réalisé un dessin de leur projet de chemin de plage.

Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves ont réalisé un dessin de leur projet de chemin de plage. ©DR

Un « chemin de la plage » aménagé et ouvert à tous à Plestin-les-Grèves : c’est la proposition des trois familles propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, pour éviter sa démolition, décidée par la Justice, saisie par trois associations de défense de l’environnement.

Elles organisent pour présenter leur projet une réunion publique samedi 29 avril, soit 298 jours avant sa démolition.

La démolition ordonnée pour février 2024

En décembre 2022 en effet, la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement du tribunal de Saint-Brieuc du 27 février 2020, ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation d’ici février 2024. Sans quoi les propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard.

« Peu de gens semblent y croire mais cette fois-ci, il convient d’être alarmiste car les jours de cette maison sont comptés. »

Yann Cassin

Un appel vain aux associations

maison Saint Efflam

La justice a ordonné la démolition de la maison de Saint-Efflam à Plestin. ©Erwann HIREL

Les propriétaires ont appelé les associations concernées (Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor-Goëlo et la Fapel 22) à ne pas exiger la démolition. En pure perte, les associations souhaitant faire de ce dossier un exemple de défense de la loi Littoral.

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Dès l’annonce de ce jugement définitif, les familles Bourdin, Cassin et Jamois avaient évoqué un projet permettant de « sortir de cette affaire de façon positive ».

« Le projet est destiné à améliorer l’accès à la plage et offrir divers services à ses usagers. »

Les propriétaires

Un chemin élargi vers la plage

Le chemin longeant leur terrain est « étroit, peu visible, et indigne de la baie et de son environnement. Il est pourtant utilisé quotidiennement à la belle saison par les vacanciers du camping comme par les promeneurs et riverains », décrivent les propriétaires.

Ils proposent de céder à la commune une bande de terrain pour créer un plus large chemin d’accès à la plage. « Le sol, en matériaux naturels perméables, permettrait le passage des poussettes et des fauteuils roulants. »

maison bois Saint Efflam

Les propriétaires proposent de céder à la commune une bande de terrain pour créer un plus large chemin d'accès à la plage. ©Erwann HIREL

Des services et des plantations

Les familles vont plus loin en proposant sur la plage « divers équipements mis à la disposition des baigneurs et autres usagers » : casiers sécurisés, douche de rinçage, arceaux pour vélos.

Sans oublier une « plantation de cyprès de Lambert » fixant la dune à la sortie du chemin.

« Ainsi, les associations contribueraient à une amélioration de l’environnement, la mairie offrirait un service nouveau aux Plestinais et aux touristes, les familles de conserveraient une maison qu’ils ont construites en respectant le permis de construire. »

Les propriétaires

Le maire contre la démolition

On attend désormais la réaction des associations à cette proposition, alors qu’elles campaient sur leur position en janvier dernier, lorsque le maire de Plestin, Christian Jeffroy, les avait lui aussi appelées à renoncer à cette démolition.

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Réunion publique à la salle de fêtes de Plestin-les-Grèves, samedi 29 avril, à 17h 30. Suivie d’un pot de l’amitié.Contact : maisonsaintefflam@gmail.com

https://actu.fr/bretagne/plestin-les-greves_22194/plestin-un-chemin-de-la-plage-pour-sauver-la-maison-en-bois-de-saint-efflam_59150828.html

 

Le Diben samedi 21 avril 2023

Entre Terre & Mer 2023

Entre Terre & Mer 2023. Photo pyb29

Diaporama : Entre Terre & Mer 2013

 

Ouest-France

À Guimaëc, le bar associatif ouvre aux horaires du musée rural

Publié le

Après les années Covid, le bar associatif Le Dilestran, à Guimaëc (Finistère), retrouve du souffle. Il est désormais ouvert du mercredi au dimanche et propose plusieurs activités comme la cuisine japonaise pour les enfants, ce samedi 22 avril 2023.

Les gérants Manuel Ferreiro et Aurélia Santos, avec Marjorie Chabert qui, en plus du brunch du dimanche, ouvre le bistrot du mercredi au samedi.

Les gérants Manuel Ferreiro et Aurélia Santos, avec Marjorie Chabert qui, en plus du brunch du dimanche, ouvre le bistrot du mercredi au samedi. | OUEST-FRANCE

Ça fait bientôt quatre ans qu’a ouvert ce lieu hybride, mêlant l’activité d’un bar ­restaurant de village à une programmation culturelle associative. C’était juste avant le Covid : deux longues années qui ont freiné l’élan du café-restaurant Le Dilestran situé à proximité du Musée rural à Guimaëc. Les gérants Manuel et Aurélia n’ont jusqu’à présent pas pu mettre en place toutes les animations prévues. Seul le brunch du dimanche qui a toujours fait le plein, est devenu un rendez-vous incontournable.

La réflexion s’est portée sur une plus grande ouverture du café : « Le but est d’ouvrir dans le cadre des horaires d’ouverture du musée, du mercredi après-midi au dimanche », indique la gérante, Aurélia Santos.

C’est Marjorie Chabert qui assurera ces nouvelles plages horaires de 15 h à 21 h, tandis que Manuel Ferreiro continuera de proposer le brunch du dimanche, de 11 h à 18 h.

Cuisine japonaise pour les enfants

« L’objectif est aussi de démarrer les activités prévues avant le confinement », poursuit la gérante. L’association privilégie ainsi une ouverture de façon partagée avec des personnes qui ont des propositions d’ateliers originaux « et aussi y intégrer les bonnes volontés créatives ».

Les propositions seront variées : de l’atelier artistique enfant à des ateliers « dégustation » ou rencontre « zéro déchet » en passant par des petits concerts, en lien avec Son ar Mein mais aussi d’autres groupes.

Dès samedi 22 avril, de 10 h à 12 h 30, Lola Oberson animera un atelier cuisine japonaise ; « Viens cuisiner des onigiris (sandwich de riz) et les manger », (15 € par enfant à partir de 7 ans). Marjorie Chabert proposera un cours de yoga et de danse indienne, le mercredi 26 avril à 17 h 30.

Réservation, renseignements, propositions par mail : dilestran.bzh@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/a-guimaec-le-bar-associatif-ouvre-aux-horaires-du-musee-rural-655ef0fa-df68-11ed-bde1-d2efbec1215e

 

Ouest-France

« C’est à nous de montrer l’exemple » : à Plougasnou, les élus visent la sobriété énergétique

Sarah HUMBERT. Publié le

Isolation, chauffage, optimisation… À Plougasnou (Finistère), depuis plusieurs années, la commune est engagée pour réduire sa consommation d’énergie. Et cela porte ses fruits. Voici trois chiffres à retenir, sur les actions de la commune.

Hervé Le Ruz, Françoise Genevois-Crozafon et David Colcanap expliquent ce qui a été mis en place dans la commune de Plougasnou pour viser la sobriété énergétique.

Hervé Le Ruz, Françoise Genevois-Crozafon et David Colcanap expliquent ce qui a été mis en place dans la commune de Plougasnou pour viser la sobriété énergétique. | OUEST-FRANCE

Il y a quelques semaines, Plougasnou (Finistère) accueillait une visite d’élus sur le thème de l’énergie, organisée par le réseau Bruded.

Depuis des années, la commune d’environ 3 000 habitants est engagée dans une transition énergétique qui porte ses fruits. « En 2022, notre consommation en énergie est quasiment équivalente à celle de 2012, mais avec 20 % de surface supplémentaire chauffée », souligne Hervé le Ruz, premier adjoint en charge des travaux. Alors, comment la commune a-t-elle fait ?

Pour le patrimoine bâti, 67 % de gaz à effet de serre en moins

« Le constat, c’était que la commune avait du patrimoine bâti vieillissant et énergivore, alors, un gros programme de rénovation a été lancé », indique David Colcanap, responsable du service technique. La commune a ensuite fait réaliser des isolations extérieures et changer les chaudières fioul par des chaudières avec des granulés bois.

En dix ans, pour le patrimoine bâti, la commune a réussi à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 67 %, mais aussi à réduire de 24 % sa consommation d’énergie, avec correction climatique et de surface chauffée.

De ce fait, les dépenses en énergie, malgré la crise, sont restées stables, autour de 96 000 €. « Avec de petits gestes, on peut optimiser la gestion des bâtiments », appuie le responsable. Par exemple, en plus des travaux, un planning d’occupation des salles a été instauré, afin de chauffer uniquement lorsque cela est nécessaire. Un plan de sobriété a d’ailleurs été mis en place, depuis octobre 2022.

Pour l’éclairage, -41 % de consommation entre 2021 et 2022

L’éclairage public joue aussi un rôle. Depuis plusieurs mois, celui-ci a été réduit. « Aujourd’hui, plus de 30 % de l’éclairage est en LED », détaille Françoise Genevois-Crozafon, 2e adjointe chargée de l’environnement.

L’idée est de continuer à équiper la commune, mais aussi, en fonction des besoins, de supprimer des points lumineux. « Désormais, on n’allumera plus comme avant, on est passé dans une autre époque », appuie l’adjointe.

Au-delà des économies générées par ces mesures, cela permet également de donner plus de place à la biodiversité, de moins perturber le rythme de la faune, « et des humains », glisse Françoise Genevois-Crozafon.

Bilan de ces mesures : une consommation en baisse de 41 % en deux ans, ce qui permet, malgré la hausse des coûts de l’énergie, de stabiliser les dépenses à 24 000 € environ.

Avec le fauchage tardif, 27 % de gasoil non routier consommé

Autre initiative de la commune : la mise en place d’un fauchage tardif, pour les bords de route, depuis 2 ans. Le tracteur pour faucher passe moins souvent, ce qui diminue la consommation de carburant tout en préservant la visibilité.

Cela permet aussi « de réguler la biodiversité », souligne Françoise Genevois-Crozafon. Entre 2021 et 2022, la consommation de gazole non routier (GNR) a diminué de 27 %.

Pour ses différentes actions, la commune a été accompagnée par des acteurs, comme Heol.

« C’est à nous aussi, en tant que commune, de montrer l’exemple », conclut Hervé Le Ruz.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/cest-a-nous-de-montrer-lexemple-a-plougasnou-les-elus-visent-la-sobriete-energetique-aca10130-db88-11ed-be5e-43bf12d1e7a7

 

Ouest-France

Attention aux courants de baïne qui peuvent emporter vers le large, même sur la côte nord bretonne

Gaëlle COLIN. Publié le

Ce phénomène assez répandu dans le sud-ouest, existe aussi dans les spots de baignades et de surfs de la baie de Morlaix (Finistère). Notamment du côté de Locquirec. Surfeurs et sauveteurs en mer distillent les bons conseils pour profiter de la mer en toute sécurité.

Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec, avec Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM de Locquirec, sensibilisent sur les pièges à contourner sur les différents spots de baignade et de surf.

Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec, avec Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM de Locquirec, sensibilisent sur les pièges à contourner sur les différents spots de baignade et de surf. | OUEST-FRANCE

Quand on parle de baïne, ce mot fait directement penser au sud-ouest de la France, moins à nos plages de la côte nord bretonne. Pourtant, ces types de courant existent aussi, notamment du côté du Moulin de la rive, à Locquirec (Finistère), spot privilégié des surfeurs.

Mais c’est quoi exactement une baïne ?

Le courant de baïne est intense, étroit et dirigé vers le large, que l’on rencontre « sur l’immense majorité des littoraux sableux exposés aux houles océaniques. Le moteur principal de ce courant est le déferlement des vagues et se produit à marée montante », précise l’université de Bordeaux.

Localement, « dès que l’on trouve une pointe rocheuse chez nous, on trouve une baïne, contextualise Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec. Il y a un creux de sable qui se forme autour d’un rocher, qui va créer une sorte de canal. Ce courant-là emporte vers le large. » C’est pourquoi on en trouve, entre autres, au niveau du Moulin de la rive ou encore sur la droite, à Pors-ar-Villiec, des spots appréciés par les surfeurs.

Est-ce que la baïne du Moulin de la rive, à Locquirec a provoqué des accidents ?

« Nous n’avons jamais été sollicités dans ce cadre-là. De mémoire, depuis que je suis président, il n’y a jamais eu d’accident lié à une baïne », répond notamment Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM. Pour les surfeurs, la baïne va surtout servir « d’ascenseur », pour aller plus loin «  sans avoir trop à ramer », poursuit Yoann Chardonnet.

Le Moulin de la rive, spot privilégié par les surfeurs à Locquirec, a des courants de baïne. | OUEST-FRANCE

En revanche, ce sont pour les baigneurs que cela peut devenir dangereux. « À chaque saison, il y a des gens qui sont pris dans ces courants et qui cherchent absolument à lutter contre. Ils se font emporter et s’épuisent. Peu de personnes savent qu’il y en a ici. On peut aller  récupérer cinq personnes par semaine comme ça. Avec nos planches, il y a moins ce risque de fatigue. »

Lorsqu’on se retrouve dans ce type de courant, que faut-il faire ?

Il ne faut surtout pas essayer de nager contre le courant. « Les nageurs vont s’épuiser, on ne gagne jamais contre la mer », souligne Jean-Yves Pontailler.

Pour s’en sortir, il faut plutôt essayer de se décaler sur le côté pour sortir de ce couloir d’eau qui peut aller jusqu’à quelques dizaines de mètres de large. Quitte à se déporter un peu vers le large.

Quels sont les éventuels autres pièges à contourner localement ?

« Il faut aussi faire attention aux courants deux heures après la marée basse, même si l’on a pied », soutient le président de la SNSM. À Locquirec, les plages comportent peu de pente, et l’eau remonte en moyenne de « quatre centimètres par minute. Ça va vite et c’est comme ça qu’on peut se faire piéger ». Quand la marée est descendante, les courants restent moins dangereux.

Finalement, pour bien vivre sa séance de surf, à quoi faut-il penser ?

Au respect des règles de « bienveillance. On est là pour prendre du plaisir. Pour que tout se déroule bien, même quand on est cent dans l’eau, c’est respecter le code, comme celui de la route », enchérit Yoann Chardonnet.

Soit un surfeur par vague, celui qui est le plus proche de là où elle casse est prioritaire. Ceux qui sont dans le chemin doivent le laisser passer. Il faut aussi éviter de surfer seul. Pour le reste, « on se gère entre nous, s’il y a un souci. Il ne faut pas hésiter à venir nous voir demander des conseils ».

Renseignements : il y a deux écoles de surfs à Locquirec : Surfing Locquirec, 06 27 06 48 87 ; ou Surf Playa, 06 26 60 45 02.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/attention-aux-courants-de-baine-qui-peuvent-emporter-vers-le-large-meme-sur-la-cote-nord-bretonne-c7bc0b58-ddcd-11ed-8fc1-343705cdae16

 

Ouest-France

Côtes-d’Armor : une femme en urgence absolue après une chute de 8 m au gouffre de Plougrescant

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Dans l’après-midi du lundi 17 avril 2023, une femme de 40 ans a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant (Côtes-d’Armor), au niveau de Castel Meur. Elle a été remontée par les équipes du Grimp, et héliportée vers l’hôpital de Brest en urgence absolue.

La victime a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant. Les pompiers du Grimp ont réussi à lui porter secours, avant de l’héliporter vers Brest.

La victime a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant. Les pompiers du Grimp ont réussi à lui porter secours, avant de l’héliporter vers Brest. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Il est 15 h 35, lundi 17 avril, lorsque les pompiers de Paimpol (Côtes-d’Armor) sont prévenus qu’une femme de 40 ans vient de chuter dans les rochers, au niveau du Gouffre de Plougrescant. Une vingtaine de pompiers de différentes casernes environnantes est déployée sur place pour tenter de lui porter secours.

Une intervention délicate

La victime a chuté dans une faille, huit mètres plus bas. L’intervention dans ce milieu escarpé est délicate, et plusieurs moyens d’assistance sont déployés simultanément : des pompiers se préparent à intervenir depuis la mer, tandis qu’un hélicoptère survole la zone, cherchant un moyen d’atteindre la victime.

Ce sont finalement les hommes du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) qui ont réussi à atteindre la victime depuis la corniche. Remontée vers 17 h 20, elle a été héliportée vers l’hôpital de Brest en urgence absolue.

Un lieu connu des secours

Ce n’est pas la première fois qu’un tel accident se produit sur ce site hautement touristique : le 26 juin 2021, par exemple, un adolescent de 17 ans avait fait une chute mortelle au Trou du diable. Des accidents récurrents qui poussent les pompiers du Grimp à s’entraîner régulièrement sur les façades escarpées du Gouffre, afin de bien connaître les spécificités du lieu.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/cotes-darmor-une-femme-en-urgence-absolue-apres-une-chute-de-8-m-dans-le-gouffre-a-plougrescant-2873f73c-dd36-11ed-918a-b6ae5ea8d348

 

Le Diben lundi 17 avril 2023

Plougasnou. Dimanche jour de repos

Photo pyb29  La sieste. Photo pyb29

Jeune phoque gris profitant du soleil de la Baie de Morlaix.

 

Ouest-France

Trébeurden. La Potinière : le temps des négociations est venu

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Outre le rachat des Chandelles à Trébeurden (Côtes-d’Armor), l’homme d’affaires Didier Tabary s’intéresse à la Potinière dont il s’était porté acquéreur de 50 % du bâtiment il y a quelques mois. L’issue est-elle proche avec un nouveau projet ? Le temps est encore aux négociations…

La saga de la Potinière trouvera-t-elle une fin heureuse dans quelques mois ? L’avenir le dira.

La saga de la Potinière trouvera-t-elle une fin heureuse dans quelques mois ? L’avenir le dira. | OUEST-FRANCE

Didier Tabary, homme d’affaires et amoureux de Trébeurden (Côtes-d’Armor), vient de racheter les Chandelles. Le propriétaire de Kresk Immobilier s’intéresse aussi à la Potinière : il y a quelques mois, il s’était porté acquéreur de 50 % du bâtiment, rachetés à Bertrand Menguy et Yann Ropars, gérants de la société Yola, comme nous l’évoquions en décembre dernier. Les autres 50 % restant la propriété d’Hubert Duboisbaudry, gérant de la société Eolarmor.

« Rien n’est fait pour l’instant »

Le temps est encore aux négociations. Dans un communiqué, Alexandre Foulon, administrateur de Kresk immobilier, affirme que  notre objectif est de trouver une solution pour ce dossier qui empoisonne Trébeurden depuis 20 ans, et dénature les abords de Tresmeur ​. Joint au téléphone, Didier Tabary précise sa volonté  d’essayer de trouver une solution qui puisse convenir à tous . Voulant  aller de l’avant rapidement ​, le responsable de Kresk entend toutefois  monter le projet dans le consensus, avec Hubert Duboisbaudry, la mairie, et les associations environnementales ​. L’idée étant bien sûr de  déposer dans les prochains mois un permis de construire dans le cadre du PLU ​.

Interrogée, Bénédicte Boiron, maire de Trébeurden, se réjouit  si une solution est enfin trouvée au problème de la Potinière . Elle précise toutefois :  J’espère un projet qui respecte le site classé des Roches blanches, dans une volumétrie proche de celle de l’actuel bâtiment. 

Par téléphone, le gérant de la société Eolarmor précise pour sa part :  Rien n’est fait pour l’instant. J’espère que les négociations aboutiront dans l’intérêt de tous. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/trebeurden-la-potiniere-le-temps-des-negociations-est-venu-2dca54b2-db95-11ed-b03b-a24ac48d154d

 

Le chanteur Hervé débute sa grande tournée nationale dans le Trégor 

Hervé, révélé aux Victoires de la musique en 2021, sort un nouvel album et entame une grande tournée qui débute à Morlaix, chez lui ou presque. 

Hervé sort son nouvel album

Hervé sort son nouvel album, Intérieur vie. ©DR

Par Christophe Ganne Publié le  

Est-ce la nostalgie ou les souvenirs d’enfance que vous avez voulu chanter ? 

Je me suis remémoré effectivement tous ces moments-là entre l’enfance, l’adolescence, en fait tout le chemin jusque-là.  J’avais besoin de me livrer plus dans ce disque. C’est pourquoi dans le premier single, je parle vraiment de ma famille, du chemin de la Bretagne à Paris et ensuite au fur et à mesure de l’album je rentre plus dans le détail. 

Il y a cette phrase : « Des coupes au bol aux gueules de bois », qu’avez-vous voulu dire ? 

Entre les deux, il y a quelques années d’écart (rires) mais c’est passé super vite en fait. Comme pour tout le monde ma vie a changé à cette époque-là. C’est une période qui est positive pour moi. Ce sont des périodes précieuses et essentielles pour la suite. 

"A 16 ans j’ai décroché du lycée. Avec la musique j’avais trouvé mon truc."

Dans la chanson Tout autour de moi vous parlez de l’importance des sons. Qu’est-ce que la musique a changé dans votre vie ?

A la fin de l’adolescence, je voyais que l’école ça ne me parlait pas. Aller bosser ça me va parce que j’ai commencé hyper tôt. J’ai commencé à 16 ans. J’ai un peu abandonné le lycée après mais j’ai quand même passé mon bac en candidat libre. Avec la musique j’avais enfin trouvé mon truc, la chanson c’est une métaphore pour dire que ça m’a sauvé la vie. 

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Il y avait aussi le foot pour vous à cet âge-là ? 

Carrément, j’ai une énorme passion pour le foot, j’y passais énormément de temps. J’ai toujours besoin de faire plein plein de choses et quand j’ai décroché, avec le temps dont je disposais, je me suis mis à la musique et là je ne voyais plus le temps passer. C’était une dimension nouvelle pour moi. 

Comment avez-vous abordé la musique ? 

En fait j’ai beaucoup appris devant mon ordinateur. Tout de suite je pouvais faire des sons directement à la maison. Je pouvais faire le son d’à peu près tous les instruments comme je fais encore aujourd’hui. Cet album, je l’ai fait tout seul  avec juste des samples, des boucles de batterie, j’ai joué toutes les basses et les claviers. 

Est-ce ce côté artisanal qui vous plaît ? 

Carrément, c’est complètement ça, c’est de l’artisanat. C’est ma façon de voir la vie et la musique. J’aime bien comprendre, bricoler? décortiquer les productions des autres pour voir comment ils ont fait 

L’adrénaline que ressent un joueur de foot en entrant sur le terrain, est-ce la même que quand vous entrez en scène ? 

Ah oui complètement, il y a en fait une pierre angulaire qui est le fait de tout donner, toujours  Dès que je monte sur scène j’ai à coeur de tout donner. Avec cet album j’aurai plus de relief sur scène et beaucoup d’énergie pour transmettre le maximum d’émotion. 

"Sur scène comme sur les albums, je donne tout."

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De qui vous êtes-vous entouré pour cet album ? 

C’est la même équipe de tournée que lors du premier album. On a tous pris beaucoup, beaucoup de plaisir à le faire. On s’est régalé à le produire, à l’écrire et à rassembler de nouvelles influences pour ne pas se répéter. Je ne fais pas d’occupation de terrain, je donne tout. Jamais de la vie je ne ferai un disque pour faire un disque et une tournée ensuite de façon alimentaire. Il vaut mieux changer de métier à ce moment-là. 

Tout a été très vite pour vous depuis les débuts ? 

C’est sûr, mais en faisant un premier album on ne sait pas comment il va être reçu et là l’accueil du public a été formidable. Et je le sens encore maintenant. C’est toujours l’exigence de proposer quelque chose de nouveau artistiquement et les contenus les plus forts possible qui doit nous pousser. 

Que verra-t-on sur scène ? 

Sur la première tournée, il n’y avait pas du tout de scénographie. Là on prépare un gros show, il y a une scénographie qui va me permettre de m’éclater aussi et les morceaux prennent une autre dimension, c’est vraiment cool. Pour D’où je viens, par exemple, le son prend vraiment une autre dimension encore et c’est tout le but. Sur scène je serai accompagné d’un batteur et d’un bassiste. Mais je n’en dis pas plus, ça doit rester une surprise. 

A Morlaix vous serez à domicile ? 

Oui, vraiment j’espère que le public sera au rendez-vous. J’ai vraiment hâte tout simplement.

En concert au Sew, samedi 15 avril à Morlaix à 21 h.Nouvel album Intérieur vie (Romance musique)

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/le-chanteur-herve-debute-sa-grande-tournee-nationale-dans-le-tregor_58963793.html

 

Ouest-France

ENTRETIEN. La navigatrice Maud Fontenoy transmet l’amour de la mer aux enfants

Recueilli parMarion DURAND. Publié le

Ambassadrice du gouvernement pour l’éducation à la mer, la navigatrice Maud Fontenoy sensibilise les plus jeunes à la protection des océans. Grâce à la fondation qui porte son nom, elle a remis les classes de mer au goût du jour.

Pour Maud Fontenoy, « l’éducation des enfants est la clé du changement. »

Pour Maud Fontenoy, « l’éducation des enfants est la clé du changement. » | RICCARDO TINELL, MAUD FONTENOY FOUNDATION

Navigatrice, en solitaire, à la rame et à la voile, Maud Fontenoy mène depuis vingt ans des actions de sensibilisation à la protection de la planète. Depuis février 2020, elle est ambassadrice du gouvernement pour l’éducation à la mer. Via sa fondation éponyme, elle tente de redonner une seconde vie aux classes de mer. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle souhaite également qu’un dialogue s’ouvre avec tous les acteurs de la pêche pour protéger le fond des océans.

Pour mener votre combat en faveur de la planète, vous avez choisi de vous adresser aux enfants. Pourquoi ?

J’ai passé plus de la moitié de ma vie sur les océans, je ressens un amour viscéral pour la mer. Le fait d’y passer autant de temps m’a permis de voir à quel point ce milieu se dégrade, ce qui fait naître une volonté farouche de le protéger. Je me suis posé la question de la meilleure façon d’agir. On peut le faire dans les livres, les films… Pour moi, l’éducation des enfants est la clé du changement. J’en ai quatre, j’ai un lien très fort avec eux. Mes premiers engagements se sont faits envers la jeunesse : j’ai créé, à 18 ans, ma première association autour de la réinsertion des enfants par la voile.

VIDÉO : Économie des océans : rencontre avec la navigatrice Maud Fontenoy à Brest

Vous pilotez un programme éducatif à destination des écoles. Quel est-il ?

Depuis la création de l’association (Maud Fontenoy Foundation), je travaille avec le ministère de l’Education nationale pour créer des programmes éducatifs autour de la préservation de l’environnement à destination des écoles, collèges et lycées. Ils sont gratuits, facultatifs et permettent aux enseignants d’aborder la thématique des océans dans de nombreuses matières. Je me rends chaque semaine dans un établissement différent, je suis enthousiaste et surprise de voir un tel travail des professeurs et bluffée par l’engagement des enfants.

« Relancer les classes de mer »

Vous avez emmené certains d’entre eux voir la mer pour la première fois…

L’une des volontés du ministère était de relancer les classes de mer. En France, trois millions d’enfants n’ont jamais vu la mer. Nous avons financé des programmes à destination des enfants scolarisés en zones prioritaires pour leur offrir cette possibilité. La Fondation et le Secours populaire ont aussi organisé l’opération « Les oubliés des vacances » pour permettre à des enfants de prendre le large sur mon voilier Tahia, celui avec lequel j’avais fait mon tour du monde.

Quels souvenirs gardez-vous de ce tour du monde bouclé en 2007 ?

À chacune de mes aventures en mer, j’ai voulu prouver qu’avec de la volonté, on vient à bout de tout, que l’on soit en solitaire sur un voilier à contre-courant ou sur un bateau à la rame. Quand j’interviens dans les écoles, c’est aussi pour dire aux enfants d’avoir un rêve, ne pas le laisser tomber, même s’il faut parfois tirer des bords pour y arriver. Je voulais montrer qu’on pouvait être une femme, vouloir être maman et se lancer malgré tout dans ces aventures.

« La mer reste un milieu d’hommes »

Le fait d’être une femme a-t-il été un frein ?

Même si les choses changent, il n’y a toujours pas autant de femmes que d’hommes sur les bateaux, la Marine nationale s’ouvre mais n’est pas égalitaire, comme le domaine de la pêche. La mer reste un milieu où les femmes ne sont pas attendues. J’ai choisi des aventures qui avaient été réalisées seulement par des hommes pour montrer que c’était possible. J’entendais quand même des réflexions comme « Celle-là, ce n’est pas une vraie femme » ou « Elle en a… ». Il ne faut pas y prêter attention et continuer coûte que coûte.

N’est-il pas difficile d’être engagée en faveur des océans et confrontée à la lenteur politique ?

Je me sens charnellement liée à l’océan, je travaille avec de nombreux scientifiques, j’ai conscience de l’urgence de protéger ce milieu et je fais passer ce message au grand public. Mais, il y a un gap, c’est vrai, entre ce que je vis et le temps nécessaire pour que ce sujet soit réellement embrassé par nos dirigeants. Il reste des ponts à construire.

Le gouvernement agit-il suffisamment ?

Des décisions politiques sont prises. Le gouvernement a mis en place le One Ocean Summit à Brest, un sommet s’organise en Polynésie, Nice accueille en 2025 la conférence des Nations unies sur les océans… Mais ça ne va jamais assez vite pour les spécialistes. Je mise sur l’engagement des citoyens pour encourager les dirigeants à faire de la mer une priorité.

L’État s’est prononcé contre l’interdiction du chalutage de fond dans les aires marines protégées (1), une mesure proposée par la Commission européenne. Regrettez-vous ce choix ?

Je pense qu’il faut plus d’accompagnement et de pédagogie. Cette interdiction dans les aires marines protégées ne portait pas sur une réglementation mais sur un encouragement. L’idée était de pousser les États à mettre en place des démarches pour mieux préserver ces zones. On s’est affolé sur un sujet sans avoir réellement compris les intentions de la Commission européenne. Ces débats soulèvent des questions : quelle pêche veut-on ? Quel type de bateau ?

« Dialoguer avec les pêcheurs »

Quelles solutions préconisez-vous ?

Il y a une réflexion à mener sur les chalutiers géants. On ne peut plus racler les fonds marins sans distinguer les espèces, il faut dialoguer et ouvrir les débats avec tous les acteurs de la pêche. Je reviens d’un tournage à Tahiti, les Polynésiens pratiquent le rahui, en créant des réserves où il est interdit de pêcher (durant une période donnée pour permettre à la biodiversité de se régénérer). Les pêcheurs eux-mêmes se sont accordés sur ces zones protégées. Il faut aller dans ce sens et expliquer les enjeux sans les stigmatiser.

Qu’attendez-vous du prochain One Planet Summit organisé en Polynésie en 2023 ?

J’attends que les chefs d’État agissent en faveur de la non-exploitation des fonds marins, pour une meilleure gestion de la pêche industrielle, pour davantage de protection des espèces menacées… Alors qu’on continue à tuer des baleines et des requins. Il se passe encore beaucoup de choses incohérentes avec l’urgence climatique et il faut se mettre autour de la table pour en parler. Sans l’océan, nous n’aurions pas de passé et sans le préserver, on se prive d’avenir.

(1) Le chalutage de fond consiste à racler le plancher océanique avec de lourds engins tractés. Peu sélective, très énergivore, c’est l’une des techniques de pêche les plus destructrices.

https://www.ouest-france.fr/mer/entretien-la-navigatrice-maud-fontenoy-transmet-lamour-de-la-mer-aux-enfants-19507338-d931-11ed-b175-4c5fc605e272

 

Logement. Résidences secondaires : à Lannion, une exposition sur les "maisons endormies" fait polémique

L'artiste Maxime Voidy expose à l'Imagerie de Lannion des photos sous le titre "Maisons endormies". Les propriétaires dénoncent une atteinte à leurs biens et menacent la galerie.

L'exposition est présentée dans la vitrine de la galerie l'Imagerie dans le centre de Lannion.

L'exposition est présentée dans la vitrine de la galerie l'Imagerie, dans le centre-ville de Lannion. ©Christophe GANNE

Par Christophe Ganne Publié le  

Dans la vitrine de la galerie photo L’Imagerie, rue Jean-Savidan à Lannion, les photos de Maxime Voidy sont exposées depuis le début du mois de mars. Des photos de résidences secondaires aux volets clos, sous le titre « Les Maisons endormies ».

« Une manière un peu piquante »

Interviewé début mars lors du vernissage de l’exposition, l’artiste photographe a dit avoir voulu montrer la problématique du logement sur la côte de Granit rose. Il a repris pour ce faire les codes des agences immobilières avec même un numéro de téléphone pour contacter une supposée Sleeping House Agency. 

C’est une manière un peu piquante de faire prendre conscience de la problématique du logement.

Maxime Voidy

Sans l’accord des propriétaires

L’artiste a sillonné la côte de Granit rose pour photographier les demeures. Problème, les photos des habitations ont été prises sans l’accord des propriétaires. 

Dans un courrier adressé à notre journal ainsi qu’à la direction de l’Imagerie, des propriétaires n’ont pas tardé à faire part de leur mécontentement :

Présenter des photos de leurs résidences comme des maisons endormies dont l’inoccupation temporaire serait cause d’abus présente un danger certain d’atteintes à leur bien (cambriolages, squatters…)

Les propriétaires

Un préjudice ?

Ces propriétaires mettent en avant aussi le préjudice causé :

Cette exposition cause un préjudice en les présentant comme responsables des difficultés de logement permanent sur la côte, alors que le développement du tourisme et de constructions, notamment de résidences secondaires, ont été souhaités par les autorités locales, régulièrement élues, depuis plus d’un siècle.

Les propriétaires

« Il est dans son plein droit »

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Du côté de la galerie d’exposition, on reste très calme. 

L’artiste a déjà été menacé lors de la même exposition à Rennes. Juridiquement, il est dans son plein droit. Il n’est pas entré sur les propriétés pour prendre les photos. 

L’Imagerie

Maxime Voidy, devant l'Imagerie, le jour du vernissage de l'exposition.

Maxime Voidy devant l'Imagerie le jour du vernissage de l'exposition. ©Isabelle Philippet

Il vise à montrer l’état du littoral en basse saison. Il ne le fait pas gratuitement. L’idée est d’atteindre le public avec les codes des agences immobilières pour lui faire se poser des questions sur cette situation.

L’imagerie.

« La galerie pourrait être mise en cause »

Sur le plan juridique, les choses semblent en fait un peu plus complexes. Interrogée, une juriste précise : 

Peu importe si les maisons sont ouvertes ou fermées. La galerie pourrait être mise en cause si les conséquences de cette exposition entraînaient des dégradations du bien.

Une chose est sûre, dans leur courrier, les propriétaires menacent de poursuite les responsables de la galerie ainsi que les journaux qui ont relayé l’information. 

Nous vous tiendrons responsables de toute atteinte à nos biens et notre honorabilité.

Les propriétaires

La galerie l’Imagerie n’a pas du tout l’intention de retirer l’exposition, qui est présentée jusqu’au 3 juin au centre de Lannion

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/logement-residences-secondaires-a-lannion-une-exposition-sur-les-maisons-endormies-fait-polemique_58607366.html

 

Le Diben samedi 25 mars 2023

Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel est terminé

Photo pyb29  Photo pyb29

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Les Viviers le 23 décembre 2006. Photo pyb29

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Ouest-France

Pour limiter les afflux d’azote, l’État multiplie les incitations aux agriculteurs en Finistère

Publié le Carole TYMEN

Les agriculteurs du Finistère ont plusieurs programmes incitatifs à leur disposition pour participer à la réduction collective des fuites d’azote dans les cours d’eau. La nouvelle Politique agricole commune (PAC) et le Plan de lutte contre les algues vertes en font partie.

Les agriculteurs des cinq baies « algues vertes » du Finistère, comme celle de Douarnenez, ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel. 

Les agriculteurs des cinq baies « algues vertes » du Finistère, comme celle de Douarnenez, ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel.  | YVES-MARIE QUEMENER / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les agriculteurs présents dans les cinq baies « algues vertes » du Finistère (1) ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel.

Les enjeux sont la réduction des fuites d’azote sous les parcelles agricoles, grâce à une fertilisation encore plus précise, la diminution de la pression au pâturage, l’amélioration de la couverture des sols et la restauration des zones humides et cours d’eau.

130 millions d’euros pour cinq ans

Pour cela, l’État, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Région Bretagne, les Départements des Côtes-d’Armor et du Finistère, les collectivités locales et la chambre d’agriculture de Bretagne ont budgété 130 millions d’euros sur cinq ans.

Les sommes allouées serviront à financer les mesures agro-environnementales et climatiques (Maec) que les exploitants de ces zones s’engagent à tenir dans le cadre de la nouvelle Politique agricole commune (PAC). « Elles sont des aides principalement issues du budget de la PAC, concède la préfecture du Finistère. Mais elles sont complétées par des budgets de l’État ou des partenaires. Le montant d’aide du fonds Feader (PAC) représente moins de 30 millions sur les 130 millions du Plan algues vertes. »

S’engager, oui mais…

La Maec « Algues vertes », encore floue il y a peu, « incite les exploitations, quelle que soit leur production, à réduire leur niveau d’apports azotés, mais également de produits phytosanitaires, en fonction du niveau retenu par l’agriculteur », précise la préfecture. D’autres mesures dans le même esprit sont disponibles.

« Il faut que les agriculteurs sachent à quoi ils s’engagent, alertait, en décembre 2022, la vice-présidente de la chambre d’agriculture du Finistère, Sophie Jézéquel. Les dossiers à monter peuvent être complexes. Tout ça demande une connaissance et une formation. Le risque, c’est que les agriculteurs renoncent et qu’ils ne soient plus sous contrôle. »

Lire aussi : Autour de la baie de Douarnenez, le monde agricole de demain redessine le bocage

Lire aussi : Une vaste étude inédite en baie de Douarnenez pour mieux comprendre les « marées vertes »

Le dispositif des Paiements pour service environnemental (PSE), qui rémunère les agriculteurs pour des actions qui contribuent à restaurer ou maintenir des écosystèmes, a permis, en 2022, d’accompagner 96 exploitations finistériennes, à quoi il faut ajouter les 28 exploitations déjà accompagnées en 2021.

Pour la baie de Douarnenez, cela représente 17 exploitations en 2022 et 15 en 2021. « Si besoin, on a bien plus de volontaires », assure le président de l’établissement public d’aménagement de la baie de Douarnenez, Joël Blaize.

Plus de suivi demain

En complément de ces dispositions volontaires, les agriculteurs de ces baies vont recevoir, d’ici là mi-avril 2023, un courrier avec leurs données personnelles relatives aux indicateurs « algues vertes ».

Cette démarche est mise en œuvre par les services de l’État. « Les premiers amenés à recevoir ces courriers sont ceux qui ont des efforts particuliers à faire en matière de fertilisation », explique la préfecture.

Après le délai des contrats passés avec les exploitants, l’État promet de durcir le ton en cas de non-réalisation des efforts. La police de l’eau vient de recruter deux agents supplémentaires. D’autres seraient en cours de recrutement.

(1) La baie de Douarnenez, la baie de la Fôret (pays Fouesnantais), la baie de l’Horn – Guilliec (pays de Morlaix), la baie du douron et du Lieue de la grève (pays de Morlaix), les bassins-versants du Quilimadec et de l’Alanan (pays de Brest).

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/pour-limiter-les-afflux-dazote-letat-multiplie-les-incitations-aux-agriculteurs-en-finistere-6f13b822-ca7a-11ed-a96e-000ee1405726

 

Ouest-France

Ce qu’il faut retenir du budget 2023, à Plougasnou

Publié le

La prudence reste de mise. À l’heure d’acter le budget de la commune pour l’année 2023, jeudi 23 mars, les élus du conseil municipal de Plougasnou veulent continuer à le maîtriser. Ils misent sur l’amélioration du cadre de vie des habitants.

Après quelques travaux, la chapelle du Diben, propriété de la commune depuis 2022, sera dédiée aux animations associatives et autres concerts.

Après quelques travaux, la chapelle du Diben, propriété de la commune depuis 2022, sera dédiée aux animations associatives et autres concerts. | OUEST-FRANCE

À l’heure de l’examen des comptes administratifs, la maire, Nathalie Bernard, précise ne pas avoir eu beaucoup recours à l’emprunt : « la trésorerie a permis les investissements. » Par ailleurs, le ratio de désendettement est maîtrisé, « avec un résultat de clôture de 548 000 €, on peut continuer à investir. »

Cependant, les incertitudes liées au contexte international sont pesantes : il va falloir faire avec l’inflation, et la hausse des coûts de l’énergie de 227 % : « L’idée est de trouver des économies à faire dans le domaine de l’isolation thermique des bâtiments. Le changement de la chaudière (écoles, mairie, salle des fêtes) commence à porter ses fruits, en dépit de l’augmentation du pellet. »

Pas touche à l’impôt

Pour faire fonctionner la commune, les élus ont inscrit 3 779 000 €. Les charges de personnel mobilisent 51 % des dépenses.

Cette trajectoire, la majorité veut la conserver sans toucher aux impôts locaux. Le taux de la taxe foncière ne bougera pas. « L’État augmente ses bases d’un peu plus de 7 %, c’est important, poursuit la maire. On voulait augmenter la taxe d’habitation des résidences secondaires qui représentent 40 % du parc immobilier, mais elle est corrélée à la taxe foncière. Nous n’avons pas voulu infliger dans ce contexte difficile une double peine aux Plougasnistes qui vivent ici à l’année. »

Chapelle du Diben, maison de la mer, éclairage…

Du côté des investissements, soit 2 460 000 €, il faudra attendre 2024 pour le gros projet de médiathèque. « Cette année, nous allons travailler sur le cadre de vie des habitants » : le schéma vélo et les déplacements doux (50 000 €), le programme signalétique et mobilier urbain (75 000 €), le remplacement des 240 poteaux en bois, aujourd’hui pourris, rue de La Méloine, les travaux sur les bâtiments publics (chapelle du Diben, maison de la mer, éclairage… ) et sur la voirie. Une nouvelle réserve incendie va être créée.

« Quelle part est dédiée à l’activité économique ? » demande Jean Rouve, élu de l’opposition qui préfère s’abstenir. « Les zones artisanales sont du ressort de Morlaix Communauté, qui, par ailleurs, va accompagner le développement d’une grosse entreprise de la commune », lui répond la maire.

Au niveau des budgets annexes, le budget du camping est suffisant pour les travaux et l’achat d’une cabane. 1 363 000 € ont été inscrits pour viabiliser les nouveaux lotissements de Croas ar Scrill et Jaurès. Enfin, des travaux non chiffrés sont à prévoir pour la cale et un muret au port de Térénez.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/ce-quil-faut-retenir-du-budget-2023-a-plougasnou-99f61472-ca3e-11ed-9710-52a9979f1032

Une présentation du budget, des subventions aux associations...., en présence du Ouest-France et du Télégramme, une seule personne dans le public, une seule association représentée par ma présence "l'APPBS",  qui elle ne demande pas de subvention.

Conseil muniocipal du 23 mars 2023

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Le Diben mardi 21 mars 2023

Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel continue

Photos pyb29

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Ouest-France : Les anciens viviers situés sur l’estran du Diben vont être démolis, jugés trop « dangereux »

Vidéo : https://www.facebook.com/pyb29/videos/176321728540936

 

Ouest-France

Trébeurden. Au tribunal administratif, le vent continue de souffler sur la Potinière

Publié le

En février 2023, un copropriétaire de la Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor), avait attaqué l’arrêté municipal de mise en sécurité du bâtiment désaffecté. Le tribunal administratif de Rennes a rejeté cette requête.

L’immeuble de la Potinière, à proximité des Roches Blanches et de la plage de Tresmeur, connaîtra encore un avenir incertain en 2023.

L’immeuble de la Potinière, à proximité des Roches Blanches et de la plage de Tresmeur, connaîtra encore un avenir incertain en 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le feuilleton judiciaire de la Potinière, le bar-restaurant désaffecté de Trébeurden (Côtes-d’Armor), continue. Le 16 février 2023, une audience se déroulait au tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine). L’un des deux copropriétaires du bâtiment avait attaqué l’arrêté municipal de mise en sécurité des lieux, pris par la maire Bénédicte Boiron début 2021. Le tribunal a rendu sa décision jeudi 9 mars 2023, donnant raison à la municipalité.

Un danger « extrinsèque »

Ce procès fait remonter la saga de la Potinière en décembre 2020 : la tempête Bella frappe le littoral Trégorrois, et la charpente de la Potinière subit de plein fouet les assauts du vent. Elle finit par céder. La maire de Trébeurden dépose saisit alors le tribunal administratif pour sommer les propriétaires à faire des travaux, qui permettraient de sécuriser la structure et la voie publique.

Trois ans plus tard, l’avocat de la société Eolarmor soutient que « le prétendu danger imminent qui menacerait l’immeuble ne résulte pas d’une cause qui lui est propre, mais de causes qui lui sont extérieures ». Un argument qui vise à rendre l’arrêté municipal caduc, en montrant que la société n’a pas à assumer le coût de cette dégradation « extrinsèque ».

« 20 ans sans entretien »

Un argument irrecevable, selon l’avocat de la commune, qui précise que « la situation de danger […] ne résulte pas d’un phénomène extérieur, mais bien d’une cause intrinsèque au bâtiment lui-même, faisant suite à son importante dégradation et son absence de toiture ». Par ailleurs, des expertises menées sur le bâtiment tendent à prouver que des risques de chutes de pierres existaient bel et bien. Un risque qui justifiait en soi l’adoption de cet arrêté.

Par ailleurs, les études parcourues par le tribunal mettent en avant le fait que « les désordres affectant l’immeuble […] résultent directement de son état de vétusté, en l’absence d’entretien depuis près de 20 ans ». De ce fait, la seule existence d’un différend entre Eolarmor et la commune de Trébeurden quant au futur de l’immeuble « ne pouvait exonérer la société des obligations d’entretien de l’immeuble, qui lui incombent en tant que propriétaire ».

Le tribunal a rejeté les requêtes d’Eolarmor, et ordonne à la société le versement de 2 000 € à la commune de Trébeurden au titre des frais exposés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/trebeurden-au-tribunal-administratif-le-vent-continue-de-souffler-sur-la-potiniere-7f86254c-c4d9-11ed-93d7-4c4cd65beb9c

 

Le Diben lundi 20 mars 2023

Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel a commencé

Photo pyb29  Photo pyb29

Photos pyb29

Ces viviers ont été cédé à Intermarché pour 1 Franc symbolique en novembre 1996, combien auront-ils coûté aux contribuables depuis ?

 

Le Diben lundi 20 mars 2023

RAPPEL

Ouest-France

Plougasnou. Global Seafoods rachetée, Bezhin Breizh veut investir le marché de l’algue

Publié le 10/01/2019 à 16h36 Mickaël LOUÉDEC.

Jean-François Jacob, ex-patron de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, se tourne vers un secteur en pleine expansion. La demande internationale en algue serait particulièrement forte.

Les viviers de la Méloine, à Plougasnou, viennent d’être rachetés par Bezhin Breizh.

Les viviers de la Méloine, à Plougasnou, viennent d’être rachetés par Bezhin Breizh. | ARCHIVES

Bezhin Breizh, c’est quoi ?

Traduisez l’algue de Bretagne , en français. C’est le nom de la société lancée par Jean-François Jacob, ancien patron de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, il y a un an. Une trentaine de personnes y sont salariées.

Quel est son objectif ?

La jeune société est déjà lourdement capitalisée. « On a pu démarrer grâce à l’appui de la région Bretagne et d’Arkéa » , glisse Jean-François Jacob. Le but est notamment de travailler dans le secteur de l’algue. D’exporter l’algue finistérienne à l’international, mais aussi de la vendre sur le sol français. « On veut pouvoir en distribuer aux industriels du monde entier, quel que soit le secteur. »

Pourquoi l’algue ?

L’algue est un secteur en pleine expansion. Cosmétique, gastronomie… La demande est forte. « La macroalgue, ici, a une qualité que tout le monde nous envie » , lance le patron de Bezhin Breizh. Il détaille : « Sur le plan international, la demande monte en puissance, mais avant de vendre, il faut avoir une macroalgue de bonne qualité. » Dans l’objectif de disposer d’une eau de mer de qualité, Bezhin Breizh dispose déjà d’une filiale, les Viviers de Roscoff. L’entreprise se tourne aussi vers la culture sous serres, notamment pour garder une température d’eau optimale.

Des nouveaux investissements

Pour une somme que Jean-François Jacob ne souhaite pas dévoiler, les Viviers de la Méloine (devenus Global Seafoods), à Plougasnou, viennent également d’être rachetés. L’entreprise était en difficulté et avait du se séparer d’une partie de son personnel. « Le site dispose de l’ancien bâtiment de cuisson d’Intermarché. Celui-ci va nous servir à préparer des algues. Cela nécessitait un bâtiment agroalimentaire connecté à l’eau de mer. Ici, c’est déjà le cas. » Bezhin Breizh assure vouloir recruter de nouveaux salariés dès 2019. En coculture, la société va aussi tenter une incursion sur le marché de la crevette.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/plougasnou-global-seafoods-rachetee-bezhin-breizh-veut-investir-le-marche-de-l-algue-6166082

Morlaix communauté renouvellera-t-elle la concession à Jean-François Jacob ?

Nous sommes en 2023, ou est-il rendu dans son aventure financée par les contribuables ?

 

Ouest-France

Figure de Trébeurden et amoureux du patrimoine, Philippe Soufflet est décédé

Publié le

Philippe Soufflet avait 79 ans. Il est décédé mercredi 15 mars 2023 d’une rupture d’anévrisme. Ses obsèques seront célébrées mardi 21 mars, à 10 h 30, en l’église de Trébeurden (Côtes-d’Armor).

Philipe Soufflet va laisser un grand vide dans le milieu culturel de Trébeurden

Philipe Soufflet va laisser un grand vide dans le milieu culturel de Trébeurden | OUEST-FRANCE

Philippe Soufflet est décédé brutalement, d’une rupture d’anévrisme, mercredi 15 mars 2023. La nouvelle a été synonyme de tristesse et de consternation, au sein de sa famille et de ses nombreux amis.

Cet habitant de Trébeurden (Côtes-d’Armor) était un grand défenseur des vieilles pierres en général, et du patrimoine religieux en particulier. Sa première action a été de participer à la restauration du chemin de croix, autour de l’église de Servel, à Lannion, il était d’ailleurs président de l’association.

« Un homme volontaire et efficace »

Il a aussi œuvré pour la restauration de la chapelle Saint-Loup de Lanvellec, la restauration du retable de la chapelle de Penvern. Il avait également réussi à collecter les 5 000 € nécessaires à la restauration du tableau de l’abbé Luyer, actuellement accroché sur le mur de la salle du conseil municipal, à, la mairie.

Noël Lefort, président de l’Association des amis du patrimoine religieux de Trébeurden (APRT), évoque  un homme volontaire et efficace dans toutes ses actions, qui mettait son engagement et ses capacités au service des équipes, sans jamais se mettre en avant ​.

Homme de conviction, Philippe Soufflet a aussi été un ardent et actif opposant à la lutte contre l’extraction de sable en baie de Lannion.

Le président tu Yacht-club, Michel Guillemain, son  meilleur ami de soixante ans ​, effondré  par ce décès trop brutal , a tenu à rappeler  la passion de Philippe pour la mer et Trébeurden. Il était toujours attentif à ce qui se passait dans la commune ​.

À 79 ans, Philippe Soufflet restait d’ailleurs très actif dans ses missions.

Ses obsèques seront célébrées, mardi 21 mars, à 10 h 30, à l’église de Trébeurden.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/figure-de-trebeurden-et-amoureux-du-patrimoine-philippe-soufflet-est-decede-ab0665d0-c586-11ed-ae5b-52c5d283a619

Philipe Soufflet à Trébeurden le dimanche 30 octobre 2016. Photo pyb29

Philipe Soufflet à Trébeurden le dimanche 30 octobre 2016. Photo pyb29

 Diaporama : Manifestation des opposants au projet d’extraction de sable en baie de Lannion 08.06.15

 

Le Diben vendredi 17 mars 2023

Plougasnou. La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 23 mars 2023 à 14h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 16 février 2023

ADMINISTRATION GENERALE

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire

FINANCES :

- Approbation du compte de gestion et du compte administratif 2022 du budget principal

- Approbation des comptes de gestion et des comptes administratifs 2022 des budgets annexes :

- Affectation des résultats du budget principal

- Affectation des résultats des budgets annexes :

- Vote des taux d’imposition 2023

- Budget primitif 2023 du budget principal

- Budgets primitifs 2023 des budgets annexes :

- Passage à la nomenclature M57 - Mise en place de la fongibilité des crédits en section de fonctionnement et d’investissement

- Fixation du mode de gestion des amortissements à compter du 1er janvier 2023

- Subventions 2023 aux associations

- Subventions aux projets pédagogiques des écoles publiques

URBANISME, TRAVAUX

- Dénomination de rues

- Cession d’une portion de la parcelle BS 28

- Mise à jour de l’inventaire des zones humides

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

- Avenant à la convention 2020-2022 avec le centre Keravel PEP 53

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/17-mars-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Ouest-France

Une portion du sentier côtier va être sécurisée, du côté de Plougasnou

Publié le Gaëlle COLIN

Le GR 34 est un sentier très fréquenté des promeneurs. À Plougasnou (Finistère), la portion qui relie Ker Maria à Primel a été estimée prioritaire, dans le programme de travaux de sécurisation pour 2023. En effet, les marches y étaient devenues très glissantes, et le bois de la passerelle et des mains courantes avait pourri.

Pour les agents des services techniques de Plougasnou qui s’occupent des travaux de sécurisation du sentier côtier, la difficulté principale reste l’accessibilité : impossible d’amener les engins de chantier au plus près pour transporter les matériaux.

Pour les agents des services techniques de Plougasnou qui s’occupent des travaux de sécurisation du sentier côtier, la difficulté principale reste l’accessibilité : impossible d’amener les engins de chantier au plus près pour transporter les matériaux. | OUEST-FRANCE

Il faut descendre et longer le sentier côtier, par le chemin de Lézouard, sur quelques mètres à partir de Ker Maria, à Plougasnou (Finistère), avant de pouvoir observer les changements. Des travaux de sécurisation du GR34 sont actuellement entrepris par la mairie, avec vue sur la plage Saint-Jean-du-Doigt/Plougasnou.

Qu’est-ce qui est refait au niveau du sentier côtier de Ker Maria à Primel ?

La passerelle de la pointe de Ruffelic sera refaite, tout comme les marches et les mains courantes de Ker Maria. Certaines portions du sentier, comme à Primel, vont devoir être décalées, du fait des affaissements. « Nous prévoyons vingt-deux jours de travail, jusqu’au 17 mars, détaille Nathalie Bernard, la maire. Pendant ce temps, les promeneurs peuvent accéder au sentier, sauf quand la passerelle sera changée. »

Pourquoi ces travaux sont-ils nécessaires ?

Certaines marches des escaliers sont devenues très glissantes. D’autres n’ont pas été changées depuis vingt ans. C’est donc dangereux, alors que le GR 34 est très fréquenté. « Nous l’avons placé en priorité pour l’année 2023 car il était urgent de le sécuriser et de protéger les risques de chutes. L’enjeu est de bien l’aménager sans le dénaturer. C’est pourquoi des matériaux comme le bois ont été privilégiés. »

Quelle est la difficulté principale pour les agents chargés de cette sécurisation ?

L’accessibilité. En effet, les engins de transports ne peuvent pas se garer à proximité. Les agents doivent donc descendre le sentier à pied, en portant les outils et les menuiseries sur au moins 700 m aller-retour. Pas forcément aisé !

Combien coûtent ce chantier à la mairie ?

8 000 € en comptant l’activité des quatre agents des services techniques mobilisés.

En quoi cela s’inscrit dans un projet à long terme pour la commune ?

Le tronçon du GR34 qui fait peau neuve a la vue sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE

« Plougasnou a 17 km de GR. Nous devons toujours réfléchir à comment l’entretenir, l’aménager le moins possible. Il faut aussi que les promeneurs s’habituent à ce que le chemin ne soit plus forcément côtier, mais davantage reculé », glisse Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement. La commune souhaite s’inscrire au dispositif « France vue sur mer », pour mieux appréhender les enjeux d’érosion.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-portion-du-sentier-cotier-va-etre-securisee-du-cote-de-plougasnou-55147f4e-be89-11ed-9958-ce650855cbcb

 

Ouest-France

Carantec. Conseil : un budget mouillages excédentaire

Publié le

Lors du conseil municipal vendredi, Philippe Auzou, conseiller municipal délégué au nautisme et en charge du dossier mouillages de la commune, a fait part de sa satisfaction à la lecture des chiffres du compte administratif 2022 du budget mouillages.

La section de fonctionnement a dégagé un excédent de 1 794 €, et celle d’investissement de 16 354 €. Une bonne nouvelle, après un compte administratif 2021 à l’équilibre, mais dont la section fonctionnement présentait un déficit de 2 420 €. Et après des années 2019 et 2020 qui, elles, étaient déficitaires.

Dans la foulée, le budget primitif 2023 a été voté à l’unanimité sur un chiffre de 123 793 € en section de fonctionnement et de 41 854 € en section d’investissement.

La commune de Carantec, qui dispose de 700 mouillages, est la station balnéaire ayant la plus grande capacité d’autorisations d’occupation temporaire (AOT) du domaine public maritime de la baie de Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/conseil-un-budget-mouillages-excedentaire-43d29f4e-df90-405f-84e8-4e4d47e4c178

 

Ouest-France

Les anciens viviers situés sur l’estran du Diben vont être démolis, jugés trop « dangereux »

Publié le

D’anciens bassins de bigorneaux, inutilisés depuis des années, se trouvent sur l’estran du port de Plougasnou (Finistère). En mauvais état, ils vont être démolis du 20 au 25 mars 2023.

Les anciens viviers situés sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou, seront démolis du 20 au 25 mars 2023.

Les anciens viviers situés sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou, seront démolis du 20 au 25 mars 2023. | OUEST-FRANCE

D’anciens bassins de bigorneaux se trouvent sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère).

Situés au nord du terre-plein dit de La Méloine, au fond de l’anse, ils sont à l’état d’abandon depuis de très nombreuses années. Des premières opérations de désamiantage ont été réalisées en décembre 2022.

Des engins de chantier sur l’estran

Morlaix communauté enclenche la seconde vitesse et opérera leurs démolitions. « Ils sont très dangereux et situés proches d’habitation. C’est du béton armé avec des morceaux de ferrailles, rouillés par l’eau de mer », explique Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou. Des engins de chantiers se trouveront donc sur l’estran, pour mener à bien cette intervention, du 20 au 25 mars 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-anciens-viviers-situes-sur-lestran-du-diben-vont-etre-demolis-juges-trop-dangereux-b88bd83e-b84d-11ed-a6d8-fca93d3c5f9b

Rappel

Le Diben samedi 11 février 2023

Plousgasnou. Nos friches industrielles sont toujours là

Pyb29

Photo pyb29  Pyb29

Photos pyb29

Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?

 

Ouest-France

Des microbilles en plastique trouvées sur une plage du Finistère, de nouvelles pourraient s’échouer

Publié le Gaëlle COLIN

Rien à voir avec les importantes pollutions survenues depuis novembre 2022 sur les côtes atlantiques, mais quelques microbilles en plastique ont été trouvées sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. Avec de plus importants coefficients de marée dans les jours à venir, de nouveaux échouages sont envisageables.

Quelques larmes de sirènes, des billes de plastique, ont été retrouvées échouées en petite quantité sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023.

Quelques larmes de sirènes, des billes de plastique, ont été retrouvées échouées en petite quantité sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. | MAIRIE DE PLOUGASNOU

Surnommées larmes de sirènes, elles n’ont pourtant rien de joli. Des microbilles en plastique se sont échouées sur la plage de Primel, à Plougasnou (Finistère). Une promeneuse en a trouvé quelques-unes, dimanche 5 mars 2023.

Rien à voir avec le raz-de-marée survenu sur les côtes atlantiques depuis fin novembre 2022, mais le phénomène arrive désormais par la Manche. Ces petites billes, de moins de 5 millimètres, n’étaient d’ailleurs plus visibles ce mercredi 8 mars 2023. Avec de plus importants coefficients de marées dans les jours à venir, il est possible de voir de nouveaux échouages.

« C’est la première fois que ça arrive chez nous »

« La pollution était très diffuse, précise Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. C’est la première fois que cela arrive chez nous. Il est impossible de les prélever ou d’envisager un nettoyage. »

Déterminer l’origine de ces granulés plastiques industriels est compliqué : ce type de pollution est chronique, sur les plages françaises. Compliqué de remonter jusqu’à un pollueur en particulier. Ces pellets sont conditionnés en sac de 25 kg (contenant un million de billes chacun) et entrent dans la fabrication de la plupart des objets en plastique, du pare-chocs de voiture au saladier.

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/des-microbilles-en-plastique-trouvees-sur-une-plage-du-finistere-de-nouvelles-pourraient-sechouer-a81299ae-bdc8-11ed-b928-590434b4ed14

 

Le Diben samedi 04 mars 2023

Plougasnou. Viviers de la Méloine ça va peut-être bouger ?

Photo pyb29  Photo pyb29

Milon-Isolation : https://milon-isolation.com/

 

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Plougasnou. Cale en danger

Cale en danger. Photo pyb29

Photo pyb29 prise le 28 février 2023

La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.

 

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Bonne nouvelle

Démolition des anciens viviers au Diben (info mairie)

Suite aux opérations de désamiantage réalisées en décembre 2022, la démolition des anciens viviers situés sur l'estran du port de Primel - Le Diben, au nord du terre-plein dit de La Méloine, aura lieu du 20 au 25 mars 2023.

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/28-fevrier-demolition-des-anciens-viviers-au-diben

Rappel

Le Diben samedi 11 février 2023

Plousgasnou. Nos friches industrielles sont toujours là

Pyb29

Photo pyb29  Pyb29

Photos pyb29

Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?

 

Ouest-France

Qui veut acheter un terrain à 26 340 € pour construire sa maison à deux kilomètres de la mer ?

Publié le

Alors que se loger devient de moins en moins accessible dans les communes côtières, Plougasnou (Finistère) met en vente trois lots destinés aux primo-accédants ou propriétaires de petits logements, à des prix abordables. Les terrains du lotissement communal seront commercialisés à partir de ce mercredi 1er mars 2023, et il faut remplir un dossier de candidature.

La commune de Plougasnou commercialise trois terrains situés à proximité du bourg et non loin de la côte. Ils seront vendus à des primo-accédants ou à des propriétaires de petits logements pour qu’ils y construisent leurs résidences principales.

La commune de Plougasnou commercialise trois terrains situés à proximité du bourg et non loin de la côte. Ils seront vendus à des primo-accédants ou à des propriétaires de petits logements pour qu’ils y construisent leurs résidences principales. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les trois parcelles se trouvent à moins de deux kilomètres de la mer. Se loger, notamment dans les communes côtières, est de moins en moins accessible.

La municipalité de Plougasnou (Finistère) tente d’inverser cette tendance, pour encourager l’installation de « nouveaux jeunes ménages » et pour voir évoluer « des parcours résidentiels des habitants déjà installés ».

Entre 26 340 € et 31 260 € le terrain

Le nombre de résidences secondaires frôle les 44 % dans cette commune littorale du Trégor. La mairie va ainsi commercialiser trois lots, situés rue de Jean-Jaurès, destinés aux primo-accédants et aux propriétaires de petits logements qui « souhaitent acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en résidence principale », précise la municipalité.

Il faut compter entre 26 340 € pour le terrain viabilisé de 439 m² ; 30 540 € pour celui de 509 m² et enfin 31 260 € pour celui de 521 m². Ils sont libres de constructeur.

En parallèle, un autre lotissement communal est en projet, qui verra la création de quatorze logements.

Renseignements : 02 98 67 87 87 ; urbanisme@plougasnou.fr. Dossier de candidature à retirer en mairie, à partir de mercredi 1er mars 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/qui-veut-acheter-un-terrain-a-26-340-pour-construire-sa-maison-a-deux-kilometres-de-la-mer-1c9ceab0-b6b0-11ed-8162-65d84108a21b

 

Ouest-France

Une enquête publique pour les travaux de l’estacade de Roscoff

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Une demande d’autorisation environnementale est présentée par la Région dans le cadre des travaux de réfection de l’estacade de Roscoff (Finistère). Du lundi 13 mars 2023 au vendredi 14 avril 2023, une enquête publique unique sera lancée. Une commissaire enquêtrice a été nommée. Depuis 2011, l’estacade est interdite aux véhicules et a fait l’objet de plusieurs diagnostics, études et de changements d’intervenants pour mener les dossiers. L’issue est peut-être proche.

L’estacade est interdite aux véhicules depuis 2011.

L’estacade est interdite aux véhicules depuis 2011. | OUEST-FRANCE

L’estacade de Roscoff (Finistère) va-t-elle enfin être l’objet de travaux de rénovation ?

Jugée en mauvais état en 2011, elle est interdite aux véhicules depuis. En 2016, il avait été envisagé d’interdire ou limiter l’accès aux piétons. Des travaux de rénovation étaient envisagés en 2017. Douze ans après les premières mesures, une enquête publique laisse présager un chantier à venir.

Construite en 1968

Construite en 1968, pour permettre l’embarquement des passagers pour l’île de Batz à marée basse, l’estacade avait fait l’objet d’un diagnostic en 2011.

Celui-ci faisait état de fissures, décollements et déformations sur la structure, ainsi que d’altérations sur plusieurs piliers. Le poids autorisé sur l’ouvrage avait été réduit de moitié : de 600 kg par m² , il était passé à 300 kg/m2.

Deux autres diagnostics en 2016

En 2016, sur demande du sous-préfet de Morlaix, deux nouveaux diagnostics ont été conduits. Le premier, pour indiquer au maire de Roscoff « si un arrêté d’interdiction totale de la circulation s’imposait ».

Le second, lui, devait « faire le point, dès le début de la saison estivale, sur les mesures de sécurité à prendre », pour l’utilisation par les piétons.

Quatre millions d’euros de travaux

Un listage des travaux avait même été dressé, pour un coût de 4 millions d’euros, dont une partie à la charge de la commune de Roscoff, délégataire de l’infrastructure. Le Département étant, lui, concessionnaire.

En 2017, une nouvelle étude a fait ressortir que, depuis le diagnostic de 2011, l’ouvrage n’avait pas bougé. Exit le remplacement du tablier du dessus et le renforcement des 44 piliers. La Région, devenue concessionnaire des ports bretons, avait écarté provisoirement le dossier.

33 jours d’enquête publique

Depuis le 1er janvier 2022, la commune est délégataire des infrastructures du vieux port, pour une durée de dix ans. L’estacade est sortie de la concession, le temps des travaux prévus, financés à 100 % par la Région.

Du lundi 13 mars 2023, 9 h, au vendredi 14 avril 2023, 17 h, une enquête publique unique va être lancée.

Son dossier en version papier, comportant l’étude d’incidences environnementales, sera consultable pendant les 33 jours de l’enquête, aux heures d’ouverture, dans les mairies de Roscoff et de l’île de Batz.

Cinq permanences

Le dossier d’enquête en version numérique est également consultable soit sur un poste informatique en mairie de Roscoff, soit à la rubrique « Publications-Publications légales-Enquêtes publiques » du site internet des services départementaux de l’État (www.finistere.gouv.fr), soit sur le site internet de la Région Bretagne (ports.bretagne.bzh)

L’enquêtrice Maryvonne Martin, juriste à la retraite, désignée en qualité de commissaire enquêteur par le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine), sera présente en mairie de Roscoff, à quatre reprises : lundi 13 mars 2023, de 10 h à 12 h ; mercredi 22 mars 2023, de 9 h à 12 h ; samedi 1er avril 2023, de 9 h 30 à 11 h 30 ; et vendredi 14 avril 2023, de 14 h à 17 h. Et en mairie de l’Île-de-Batz, mardi 11 avril 2023, de 14 h à 16 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/une-enquete-publique-pour-les-travaux-de-l-estacade-de-roscoff-3d638ba4-b378-11ed-b64f-67079c83ea46

 

Ouest-France

Roscoff. 238 000 € d’avenants pour le chantier du centre nautique

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Le budget du chantier du centre nautique a été complété par des avenants.

Le budget du chantier du centre nautique a été complété par des avenants. | OUEST-FRANCE

À l’ordre du jour du conseil municipal de jeudi, des avenants ont été présentés pour le chantier du centre nautique. Après l’étude des sols effectuée et les rapports en découlant, un avenant de 49 670 € supplémentaires est proposé pour le terrassement du vide sanitaire, et l’ajout d’un géotextile sous la voirie et le parvis.

Un avenant de 56 832 € est proposé pour un terrassement complémentaire pour la pose de pièces de charpente, diverses études et adaptations constructives.

Un avenant de 94 427 € est soumis pour le système d’extraction et de recyclage des gaz nécessaire dans le vide sanitaire. Pour ce dernier poste, une moins-value sur le marché de base (- 60 245 €) ramène le coût engendré à + 30 122 €.

Un quatrième avenant de 3 350 € pour une reprise de talutage côté rue est soumis.

Enfin, un dernier avenant de 28 734 € a été soumis pour des travaux de purge de blocs de pierre et de préforage des pieux de fondation.

Tous les avenants ont été adoptés, même si les cinq conseillers d’opposition ont voté contre. L’adjoint aux finances, Michel Autret, a évoqué le chiffre de 994 000 € espérés au titre des subventions.

https://www.ouest-france.fr/france/bretagne/roscoff/238-000-davenants-pour-le-chantier-du-centre-nautique-5b90077a-592b-4067-a7bb-eb6c0a5171f0

 

Le Diben dimanche 26 février 2023

Saint-Jean-du-Doigt. Les résultats de l'élection municipale partielle complémentaire du 26 février 2023

Photo pyb29  Photo pyb29

Les résultats

Inscrits : 596 ; votants : 264 (44,3 %) ; blancs : 7 ; nuls : 8 ; exprimés : 249 (41,8 %).

Marc Boizard : 247

Anaïs Murla : 246

Marie-France Rolland : 244

 

Le Diben dimanche 26 février 2023

Plougasnou. Assemblée Générale d'ART EN PLOUGASNOU

Photo pyb29  Photo pyb29

L’association "ART EN PLOUGASNOU » s’est réunie pour son assemblée générale le vendredi 24 février à 18heures à la Maison des Associations à Plougasnou.
Le président, Jean Rouve, a fait le bilan du salon 2022 où se sont retrouvés 3000 visiteurs et 23 artistes exposés. Les ventes ont été nombreuses et le rapport financier est favorable.
Pierre Reynard, trésorier, a remercié de leur soutien, la Mairie de Plougasnou et M. Jean-Paul Bellec, adjoint délégué à la culture qui était présent. Une vidéo de l’exposition 2022 a été projetée Le 42 ièm Salon se tiendra à la Maison Prévôtale du 15 juillet au 15 août 2023. Les artistes sont très nombreux à postuler et la sélection difficile car " Art en Plougasnou » reste très soucieuse sur la qualité des oeuvres (peinture, sculpture, céramique, design) à montrer au public.
La réunion s’est terminée autour d’un verre amical.

 

Ouest-France

« On veut standardiser la campagne » : cette commune bretonne refuse de franciser ses 140 lieux-dits

Publié le Laetitia JACQ-GALDEANO

En Bretagne, Plouégat-Guérand, cette petite commune du Finistère nord, compte 140 lieux-dits baptisés en breton et témoins de son histoire. Comme toutes les communes de moins de 2 000 habitants, elle est obligée par la loi d’harmoniser ses adresses. Mais elle refuse « de détruire la notion de lieu-dit » en ajoutant « rue » ou « chemin » en français.

Plouégat-Guérand, une commune du Finistère (17 km2), possède 140 lieux-dits qui portent des noms bretons. La municipalité refuse de les modifier. Le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre (à droite sur la photo), et Claude Siche, adjoint chargé des affaires scolaires, estiment qu’ils font partie du patrimoine local.

Plouégat-Guérand, une commune du Finistère (17 km2), possède 140 lieux-dits qui portent des noms bretons. La municipalité refuse de les modifier. Le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre (à droite sur la photo), et Claude Siche, adjoint chargé des affaires scolaires, estiment qu’ils font partie du patrimoine local. | OUEST-FRANCE

Kerhalon bihan, Kerhalon braz, Penquer Kerbuel, Kervennou Corvez… Toute l’histoire de Plouégat-Guérand résonne dans ces lieux-dits. Cette petite commune de 1 065 habitants, située entre Morlaix et Locquirec (Finistère), en possède 140 au hasard de ses 50 km de chemins creux. « Ils représentent 20 % de nos adresses et ils parlent à tous les Plouégatais. Ils ont une valeur charnelle pour les habitants, résume le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre. Dans notre commune où l’on a encore des familles d’agriculteurs, les parents, les grands-parents, les enfants vivent tous dans le même périmètre. Ils sont très attachés à l’histoire du pays et de ses lieux-dits. »

C’est au nom du « respect de ce patrimoine » que le conseil municipal de Plouégat-Guérand, pourtant « très légaliste », fait de la résistance. Il a purement et simplement retoqué le projet de dénomination et de numérotation des rues présenté par La Poste qu’il avait pourtant missionnée pour 10 000 €.

Lire aussi : Noms de lieux en breton. Le président de la Région demande à La Poste des éclaircissements

« Au nom de l’efficacité, il ne faut pas oublier la poésie »

Comme toutes les communes de moins de 2 000 habitants, Plouégat-Guérand est contrainte par la loi 3DS à « l’obligation d’adressage » (donner un nom aux voies et lieux-dits et numéroter toutes les maisons) avant janvier 2026. Pour réaliser ce travail, 342 communes bretonnes ont fait appel, depuis 2015, à La Poste qui a déjà finalisé 237 adressages.

« Sur le fond, résume l’adjoint chargé des affaires scolaires, Claude Siche, on comprend bien que c’est nécessaire pour la sécurité, pour les ambulances et les pompiers, pour les transports et pour l’identification de chaque point de connexion de la fibre. Nous avions choisi La Poste pour nous aider à faire ce travail dans les délais impartis. »

Mais aux yeux des élus unanimes, celle-ci a « standardisé toute la campagne de Plouégat-Guérand » en faisant apparaître des chemins, des routes ou des allées dans tous les lieux-dits. « On ne disait plus Traon Dour, mais route de Traon Dour, résume Claude Siche. Mais enfin, route de Traon Dour, ça veut dire que l’on va à Traon Dour alors qu’on y est déjà ! Quelque part, on détruisait la notion même de lieu-dit. »

Lire aussi : Les noms de lieux bretons menacés ?

À Plouégat-Guérand, l’adjoint Claude Siche et le maire Renaud de Clermont-Tonnerre face aux cartes de la commune, obligée par la loi d’harmoniser ses adresses avant janvier 2026. | OUEST-FRANCE

À Plouégat-Moysan, une mise en règle « un peu à marche forcée »

« Absurde, peste Renaud de Clermont-Tonnerre. Au nom de l’efficacité, il ne faut pas oublier la poésie. Nous avions proposé d’utiliser « hent » (en breton) plutôt que « chemin » ou de donner un numéro à chaque maison dans les lieux-dits. On nous a dit que nous n’avions pas le choix. Puis nous avons découvert le guide du Pays de Brest qui montre que l’on peut faire autrement. Nous avons donc demandé à La Poste de revoir sa copie. »

Ce Guide recommande de « sauvegarder et valoriser […] ces millions de dénominations, témoins plusieurs fois séculaires des rapports culturels des Bretons aux paysages ». Il conseille notamment de « ne pas introduire la catégorisation « lieu-dit » devant un lieu-dit car il ne fait pas partie du nom propre ».

Un an après avoir fait finaliser l’adressage de sa commune par La Poste, François Girotto, le maire de Plouégat-Moysan, située à neuf kilomètres de Plouégat-Guérand, « regrette une chose : ne pas l’avoir fait après Plouégat-Guérand. C’est évident que si l’on avait pu faire autrement, on aurait juste mis un numéro devant le nom de nos lieux-dits, témoigne l’élu. À l’époque, on s’est conformé aux directives, un peu à marche forcée, même si cela ne nous plaisait pas trop. On a mis beaucoup d’impasses ou de rues devant le nom de nos lieux-dits de façon à les rendre identifiables en français. »

Tous les hameaux ou lieux-dits de Plouégat-Guérand ont des noms en breton. | OUEST-FRANCE

Lire aussi : Plouezoc’h. L’adressage, une opération complexe présentée aux habitants

« Il ne faut pas en rajouter une couche »

Plouégat-Moysan s’apprête désormais à financer « environ 2 000 € » pour changer toutes ses plaques de rues. À Plouégat-Guérand, la facture sera moins salée. La commune modifiera seulement les adresses dans le gros lotissement de Kermaria « qui peut poser problème aux secours ». Pour le reste, elle est décidée à ne pas s’en laisser conter. Elle s’appuiera notamment sur un document de l’Agence nationale de la cohésion des territoires « qui indique que chaque commune a le choix », fait valoir Claude Siche.

Le message a visiblement été reçu. Dans un communiqué, La Poste annonce qu’elle « s’adaptera » aux décisions de la commune, « le choix final des nouvelles adresses relevant de la compétence de la commune ». Elle « remettra au conseil municipal le projet final correspondant pour validation ».

« On voit les services publics partir les uns après les autres, se désole Renaud de Clermont-Tonnerre. Il ne faut pas en rajouter une couche. Et celle-là, c’est une couche irritante car tout ce qui est culturel touche à la sensibilité des gens. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/on-veut-standardiser-la-campagne-cette-commune-bretonne-refuse-de-franciser-ses-140-lieux-dits-fda889fe-b20c-11ed-ba64-e3ccf507e177

 

Ouest-France

Dans le Finistère, les tourteaux ont disparu et c’est « catastrophique » pour les pêcheurs

Publié le Julia TOUSSAINT

La quantité de tourteaux débarqués en France a été divisée par trois entre 2017 et 2022. Le Finistère subit de plein fouet cette soudaine disparition : six gros caseyeurs du département vont stopper leur activité. Bactérie ou réchauffement de l’eau, le phénomène reste difficilement explicable pour les scientifiques.

Confronté à la mystérieuse raréfaction du tourteau en Manche et golfe de Gascogne, le comité des pêches du Finistère a confié une étude à l’Ifremer

Confronté à la mystérieuse raréfaction du tourteau en Manche et golfe de Gascogne, le comité des pêches du Finistère a confié une étude à l’Ifremer | ARCHIVES

Yannick Calvez est à la retraite depuis quinze jours. Un repos bien mérité pour ce nord-finistérien qui pêchait le tourteau depuis 1985, mais qui lui laisse un goût amer : « J’aurais préféré partir dans d’autres circonstances », souffle-t-il. Car son bateau, et c’est le crève-cœur de tout marin, va devoir partir à la casse faute d’avoir trouvé un repreneur.

Il faut dire que le Kreizh Ar Mor ne remontait plus grand-chose dans ses casiers. Le tourteau a presque disparu des eaux du golfe de Gascogne et de la Manche.

« On a perdu 70 % des tonnages »

Le crabe a commencé à se faire plus rare en 2016, et les choses n’ont fait qu’empirer depuis. « On a perdu 70 % des tonnages », constate aujourd’hui Yannick Calvez. En tant que président du comité des pêches du Finistère, premier département pour la production de tourteaux, il centralise les échos des autres caseyeurs de la zone.

Et leur constat n’est pas plus optimiste : « Certaines marées ne couvrent même pas les frais. Il n’y a plus de tourteaux au large, et plus à la côte non plus », rapporte-t-il. Manière de dire qu’on ne trouve plus d’adultes, ni de juvéniles. « C’est catastrophique », se désole l’ancien armateur.

Une licence est obligatoire pour la pêche au tourteau. La majorité des débarquements français se fait en Bretagne, dans le Finistère. La France importe aussi beaucoup depuis le Royaume-Uni | ARCHIVES

Ce phénomène se lit dans les chiffres : jusqu’en 2017, la France débarquait entre 5000 et 6 000 tonnes de tourteaux par an. En 2022, la production est tombée à 2 000 tonnes. Le Finistère est en première ligne. Le tonnage au quartier maritime de Brest est passé de 657 à 316 tonnes entre 2017 et 2021. À Morlaix, de 1 815 à 784 tonnes.

Au Guilvinec, qui débarquait encore 562 tonnes en 2017, impossible d’avoir les chiffres récents car l’espèce n’est plus référencée dans le top 15 des plus pêchées en valeur. Confronté à cette menace, le comité des pêches a confié une étude à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).

La surpêche écartée

« C’est une pêcherie extrêmement bien gérée, grâce aux licences. L’effort de pêche est maîtrisé depuis trente ans », entame Martial Laurens, chercheur au laboratoire de biologie halieutique de l’Ifremer. La surpêche est donc écartée des causes de la raréfaction du « dormeur ». De même que l’invasion du poulpe, qui n’est pas véritablement un prédateur pour cette espèce. Le scientifique, dont les recherches se poursuivent, penche plutôt pour l’apparition d’un parasite qui aggraverait la mortalité du crabe.

Un nouveau parasite ?

Serait-ce l’hématodinium sp, déjà apparu dans les années 1990 ? « Peut-être, mais ce parasite n’est pas forcément mortel », tempère Martial Laurens. Il évoque les travaux de chercheurs anglais qui ont identifié un nouveau parasite touchant particulièrement les jeunes tourteaux : « Son apparition pourrait être liée au changement climatique, sans certitude. »

Le biologiste évoque une autre hypothèse : « Le réchauffement de l’eau pourrait altérer l’alimentation des larves et mettre leur survie en péril. »

Les caseyeurs hauturiers représentent la majorité des captures de tourteaux | OUEST FRANCE

Si les causes de la disparition du tourteau au large du Finistère sont vagues, ses conséquences sont, elles, bien réelles. « La hausse du prix au kilo n’a pas suffi à compenser la perte d’activité », explique Yannick Calvez. D’autant que les pêcheurs ne sont pas indemnisés, puisqu’il n’y a pas eu de baisse de quotas comme pour la sole du golfe de Gascogne, par exemple.

Les caseyeurs désarment

Six gros caseyeurs du département vont profiter du plan de sortie de flotte pour stopper leur activité. Il n’en restera que deux, rattachés aux viviers Béganton de Roscoff. « On a investi pour l’avenir », déclare son directeur, Eric Garin. Optimiste, il rapporte que ses pêcheurs observent un retour des tourteaux juvéniles à la côte. Une fine lueur d’espoir dans un océan d’inquiétudes.

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/dans-le-finistere-les-tourteaux-ont-disparu-et-c-est-catastrophique-pour-les-pecheurs-487925ee-ac7f-11ed-b6e3-38da84828b93

 

Ouest-France

À Saint-Jean-du-Doigt, les candidats aux élections municipales partielles veulent « être utiles »

Publié le Sarah HUMBERT

En raison de plusieurs démissions au sein du conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), des élections municipales partielles sont organisées, le 26 février 2023. Pour les trois sièges vacants, trois candidats se présentent. Voici leurs motivations.

Anaïs Murla, Marie-France Rolland et Marc Boizard sont candidats pour être conseillers municipaux à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère).

Anaïs Murla, Marie-France Rolland et Marc Boizard sont candidats pour être conseillers municipaux à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). | OUEST-FRANCE

Anaïs Murla, Marc Boizard et Maire-France Rolland sont les trois seuls candidats, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), pour compléter le conseil municipal, au sein duquel il manque trois élus, à la suite de démissions.

Le 26 février 2023, les habitants de la commune sont appelés aux urnes, pour des élections complémentaires partielles.

Anaïs Murla, 36 ans, est infirmière libérale. Elle habite dans la commune depuis 2013. Maman de deux enfants, elle a déjà participé à la vie de la commune, notamment en étant membre de l’association des parents d’élèves. Il s’agit de sa première candidature à une élection. « C’est vraiment une découverte pour moi. Je me présente dans l’idée de participer à la vie du village », décrit-elle.

Des candidats sollicités

Ses deux camarades avancent dans le même sens. Marc Boizard, 66 ans, est retraité après avoir été éducateur en milieu marin pendant quinze ans à Plougasnou, et responsable de l’école de voile de Locquirec, pendant vingt ans. Il vit à Saint-Jean-du-Doigt depuis 1983. Lui, avait été candidat, sans être élu, aux élections de 1989. Après ça, « je m’étais dit que plus jamais je ne me représenterai », glisse-t-il.

Pourtant, lorsque des membres de l’actuel conseil lui ont proposé, comme aux deux autres candidates, de se présenter pour compléter le conseil, il a accepté. « C’est aussi pour rendre service à l’équipe en place que je fais ça », indique-t-il. Grâce à son activité professionnelle, « j’ai toujours été axé sur l’environnement, c’est quelque chose qui me tient à cœur, tout comme le sport », dit-il. Il conclut : « Je vais essayer d’apporter ce que je peux au sein du conseil. »

« Que Saint-Jean reste une commune attractive »

Enfin, Marie-France Rolland, 66 ans, vient compléter le trio. Elle a quasiment vécu toute sa vie à Saint-Jean-du-Doigt. Retraitée, elle a notamment été « formatrice en insertion professionnelle à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), puis cheffe de projet du contrat de transition professionnelle, qui visait à l’insertion, l’accompagnement et la prise en charge des salariés licenciés économiquement », explique-t-elle. Elle se présente avec « l’envie d’être utile à la commune, de faire des choses pour que Saint-Jean reste une commune accueillante ». Elle non plus, ne s’est jamais présentée à une élection municipale.

Des citoyens appelés à voter

Anaïs Murla indique, avec un sourire : « On va faire un demi-mandat, pour tester. »

Afin d’être élus dès le premier tour, les candidats doivent obtenir la majorité absolue des scrutins exprimés, et un nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits.

Si les deux conditions ne sont pas remplies, alors, les citoyens devront retourner voter, le 5 mars 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/a-saint-jean-du-doigt-les-candidats-aux-elections-municipales-partielles-veulent-etre-utiles-81bb1812-aee6-11ed-bf2b-d38d35d717ba

 

Ouest-France

À Plougasnou, la question d’une prise de compétence de Morlaix communauté fait débat

Publié le Sarah HUMBERT

Lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère), les prises de compétences de Morlaix communauté ont été questionnées par les élus. Cela en inquiète certains. D’autres points, comme le sentier côtier, ou la solidarité avec la Turquie et la Syrie après le séisme, ont également été évoqués.

Des travaux vont être menés sur le sentier côtier, à Plougasnou (Finistère).

Des travaux vont être menés sur le sentier côtier, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Parmi la dizaine de délibérations à l’ordre du jour, lors du conseil municipal de Plougasnou, jeudi 16 février 2023, c’est celle qui a suscité le plus de débats. Les élus devaient voter la prise de compétence Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipement culturels et sportifs d’intérêt communautaire, par Morlaix communauté.

« Une super structure administrative »

Concrètement, il s’agit de redéfinir la compétence actuelle de Morlaix communauté à ce niveau, notamment pour « définir ce qu’est l’intérêt communautaire, afin d’établir une liste d’équipements qui correspondraient à cette définition », détaille la maire, Nathalie Bernard. En revanche, cela n’actera pas forcément leur transfert.

Pour le cinquième adjoint, Jean-Paul Bellec, au-delà du vote de cette délibération, « les transferts de compétences vers Morlaix communauté sont de plus en plus nombreux et conduisent à une réflexion simple sur la disparition future, lente et progressive de la gestion communale des communes au profit d’une super structure administrative ».

Pour l’élu, Morlaix communauté assure des missions importantes, cependant, selon lui, un transfert de compétences trop important pourrait « éloigner les habitants de chaque des communes des instances de décision, voire des services communaux et ne pas forcément correspondre aux intérêts locaux. »

Les conseillers ont débattu plusieurs dizaines de minutes sur ce sujet et malgré dix abstentions, le conseil a approuvé cette délibération.

D’autres sujets à l’ordre du jour

Lors du conseil, les élus ont également voté à l’unanimité pour accorder une aide financière d’un montant de 5 000 € au fond d’action extérieure des collectivités territoriales pour l’aide d’urgence, pour les populations victimes du double tremblement de terre, en Turquie et en Syrie.

La commune prévoit également, en 2023, la création d’une réserve incendie à l’espace Coubertin, en plus de celles situées à Kermebel et Tour ar Gall. Pour cela, elle va solliciter une subvention de 40 000 € au Département.

Des travaux sur le sentier côtier

Enfin, les élus se sont également penchés sur la question du sentier côtier (GR34), qui longe la commune sur 17 km. La commune va solliciter l’accompagnement du centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), pour tenter d’inscrire la commune dans le dispositif « France vue sur mer », afin d’aménager, gérer le sentier littoral, et améliorer la continuité et l’accessibilité. Des travaux vont également être menés, sur plusieurs portions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-question-d-une-prise-de-competence-de-morlaix-communaute-fait-debat-00e8542c-aead-11ed-b5a9-62d0f4df3e4b

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Conseil municipal du 16 février 2023. Photo pyb29

 

Ouest-France

Plan de sortie de flotte. En Bretagne, quarante-cinq bateaux vont partir à la casse

Publié le Rose-Marie DUGUEN

Ce vendredi 17 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État à la Mer, a officialisé le nombre de bateaux retenus dans le plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national. Et la moitié exactement – c’est-à-dire 45 - sont bretons.

Dans le port du Guilvinec, dans le sud Finistère.

Dans le port du Guilvinec, dans le sud Finistère. | VINCENT MOUCHEL/ARCHIVES OUEST-FRANCE

Ce vendredi 17 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État à la mer, a officialisé le nombre de bateaux retenus dans le plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national.

Un bateau sur deux retenu est breton

Et l’équation est simple : un sur deux – soit quarante-cinq – sont bretons. Le ministère précise qu’il y a, en Bretagne, « 1 238 bateaux ». C’est la région de la façade atlantique où il y en a le plus. « 64 » demandes avaient été déposées pour bénéficier du plan de sortie de flotte ; « 53 » de ces bateaux étaient éligibles et « 45 » donc, ont été retenus. Avec cette précision qui vaut pour l’ensemble du territoire national : à date d’aujourd’hui, « 77 % des armements retenus ont accepté le PAI, 14 % sont encore en réflexion, et 8 % se sont désistés ».

Des départements bretons, le Finistère est en première ligne, et notamment le pays bigouden, avec de nombreux bateaux concernés.

4 % de la flotte bretonne

Hervé Berville rappelle que ces 90 navires représentent « 3 % » du total des 2 860 bateaux que comptent la France. En Bretagne, les 45 bateaux qui seront déconstruits représentent « 4 % » de la flotte. Le secrétaire d’Etat rappelle aussi avoir « mandaté les différents préfets pour voir comment on va continuer à développer la filière ».

https://www.ouest-france.fr/mer/plan-de-sortie-de-flotte-en-bretagne-quarante-cinq-bateaux-vont-partir-a-la-casse-bcc38882-aec2-11ed-bf2b-d38d35d717ba

 

Ouest-France

Élections municipales à Saint-Jean-du-Doigt : les candidats sont connus

Publié le Sarah HUMBERT

Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt, dans le Finistère, vont retourner aux urnes, dimanche 26 février 2023. Trois conseillers municipaux sont à élire, et trois candidats se sont fait connaître.

Le conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt sera bientôt en partie renouvelé, avec des élections prévues le 26 février 2023.

Le conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt sera bientôt en partie renouvelé, avec des élections prévues le 26 février 2023. | OUEST-FRANCE

En raison de plusieurs démissions parmi les élus de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), depuis le début du mandat, les habitants sont à nouveau appelés aux urnes dimanche 26 février 2023, pour des élections municipales partielles complémentaires. Il s’agit d’élire trois conseillers municipaux.

Des élections le 26 février

Depuis mercredi 15 février, on connaît le nom des candidats, qui sont au nombre de trois. Il s’agit de Marc Boizard, Anaïs Murla et Marie-France Rolland. Avec trois candidats pour trois sièges vacants, le suspense quant à l’issue des élections est limité.

Cependant, pour être élus au premier tour, les candidats doivent obtenir « la majorité absolue des scrutins exprimés, et un nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits », indique la préfecture dans un arrêté. Si cela n’était pas le cas au premier tour, alors un second scrutin aura lieu, le 5 mars 2023.

Les élections auront lieu à la salle Kasino, de 8 h à 18 h.

Bientôt un nouvel édile

Pour rappel, avec les démissions de Denis Seité en septembre 2021, celle de Virginie Jubeau en octobre 2022 et celle de Maryse Tocquer, maire, en janvier 2023, le conseil municipal était tombé à douze élus seulement, alors « que l’effectif est légalement fixé à quinze personnes », souligne la préfecture.

Une fois les nouveaux conseillers élus, le conseil municipal, au complet, pourra alors procéder à l’élection d’un nouveau ou d’une nouvelle maire. En attendant, avec le départ de Maryse Tocquer, c’est Monique Nedellec, première adjointe, qui assure l’intérim.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/elections-municipales-a-saint-jean-du-doigt-les-candidats-sont-connus-5fba953e-ad11-11ed-a71b-f0de2f009cfe

 

Ouest-France

Un protocole à l’étude face aux araignées de mer ?

Publié le Marie CAROF-GADEL

L’Ifremer va conduire en Bretagne une étude face à la prédation des araignées de mer sur les moules de bouchots. Les mytiliculteurs manchois espèrent des solutions plus rapides.

Les araignées de mer ont jeté leur dévolu sur les moules de bouchots.

Les araignées de mer ont jeté leur dévolu sur les moules de bouchots. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Est-ce un début de réponse apporté par le secrétariat d’État à la mer face à l’invasion des araignées de mer sur les parcs de moules de bouchots ? Vendredi 10 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la mer a annoncé le lancement d’un « protocole scientifique expérimental avec l’appui de l’Ifremer pour mieux comprendre le phénomène de prédation des araignées de mer sur les cultures de moules de bouchots et rechercher des dispositifs d’effarouchement ».

Des recherches sur les araignées de mer menées dans les Côtes-d’Armor

Ce protocole de recherche se déroulera dans la baie de l’Arguenon dans les Côtes-d’Armor, près de Saint-Cast-le-Guildo, à partir de l’été 2023. « Par arrêté préfectoral, les professionnels ont la possibilité, depuis plusieurs années, de mettre en œuvre des moyens de piégeage des araignées de mer, par filet ou casier, afin de les relâcher au large. Toutefois, on constate aujourd’hui l’insuffisance de ces méthodes avec des pertes jusqu’à 70 % de la production de moules. »

« Réguler l’espèce »

Pour les mytiliculteurs manchois, ce n’est qu’un début. « C’est bien que le ministère commence à se réveiller au bout de trois ans, souligne Loïc Maine, mytiliculteur à Bricqueville-sur-Mer. Mais on sait que de telles études durent longtemps. Or ce que nous espérions, c’était une réaction rapide afin de pouvoir réguler l’espèce. Combien de temps nos entreprises vont-elles pouvoir tenir ? »

« Nous demandons d’avoir un principe général de protection de nos élevages »

Loïc Maine espère toujours des solutions. « On se demande pourquoi certains réclament des licences de pêche aux crustacés et ne les obtiennent pas. Parfois, les réponses apportées sont un peu déconnectées du terrain. »

Président du comité régional de la conchyliculture Normandie mer du Nord, Thierry Hélie note un point positif : « Il est enfin acté que les moyens qu’on nous donne depuis des années sont insuffisants face à une prédation persistante. Je note aussi que c’est une réflexion nationale qui est enclenchée. Désormais nous demandons d’avoir un principe général de droit de protection de nos élevages. Et la biodiversité y gagnera. »

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/un-protocole-a-l-etude-face-aux-araignees-de-mer-e7d898b6-abb4-11ed-b416-85851c2fbb45

 

Ouest-France

Tensions au sein d’Halte aux marées vertes : la coprésidente quitte l’association

Publié le Sonia TREMBLAIS

Halte aux marées vertes (HAMV) a tenu son assemblée générale, dans une ambiance tendue, samedi 11 février 2023, à Andel (Côtes-d’Armor). La coprésidente, Annie Le Guilloux, a quitté l’association. Explications.

Annie Le Guilloux (3e en partant de la gauche) a quitté la coprésidence d’Halte aux marées vertes, samedi 11 février 2023, à Andel.

Annie Le Guilloux (3e en partant de la gauche) a quitté la coprésidence d’Halte aux marées vertes, samedi 11 février 2023, à Andel. | OUEST-FRANCE

« La coprésidence n’a pas fonctionné », regrettent certains adhérents en sortant de l’assemblée générale de l’association Halte aux marées vertes (HAMV) basée à Hillion (Côtes-d’Armor), samedi 11 février 2023, à huis clos, sans la présence de la presse, à Andel (Côtes-d’Armor).

Le débat a été « houleux. Pas moyen de parler », s’agace une adhérente. « C’est trop politisé », ajoute un autre. « Ce n’est pas une super image de l’asso », enchérit une autre, déçue.

Des membres de l’association Halte aux marées vertes, ici avec Alain Goutal, dessinateur lors de la présentation de l’événement Dérivages 2 à Planguenoual, en septembre 2022. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Des tensions couvaient au sein de l’association entre Annie Le Guilloux, coprésidente et Gilles Monsillon, coprésident depuis 2021. Elles se sont exprimées lors de cette assemblée générale. Deux coprésidents, deux orientations et… deux sons de cloche.

Du côté d’Annie Le Guilloux

« On sait qu’une présidence, c’est une lourde charge. D’où notre coprésidence. Ça se passait bien au début, puis j’ai bien vu un certain manque de travail sur certains dossiers. Je suis dans l’association depuis longtemps. Je me suis donc retrouvée porte-parole », relate Annie Le Guilloux.

« Des gens se sont éloignés de l’association car certains trouvent que c’est une annexe de LFI (La France insoumise) ! Je me bats pour l’indépendance politique de HAMV. Elle doit accueillir des gens de toute sensibilité. »

Et maintenant ? « Je quitte cette association mais je vais poursuivre la lutte contre l’agriculture industrielle. Je vais investir mon énergie militante dans des associations plus jeunes ».

Un regret ? « On n’a pas eu la transparence souhaitée ».

Du côté de Gilles Monsillon

« On revendique la même chose. C’est le fonctionnement qui ne va pas. Notre coprésidente était trop présente. On ne nous impliquait pas réellement sur certains dossiers. La préparation de la manifestation Dérivages 2 n’a pas arrangé les choses. Normalement, on doit partager les tâches. Elle s’était mise en retrait du CA ensuite », raconte Gilles Monsillon.

« Quand je milite pour dans un mouvement politique, je le fais dans d’autres circonscriptions et pas à HAMV. Nous, nous allons continuer à travailler et à construire ».

Gilles Monsillon (à gauche) et des membres de l’association Halte aux marées vertes. « L’enjeu, maintenant, est de faire un vrai groupe. » | OUEST-FRANCE

Et maintenant ? « Nous allons travailler avec André Ollivro. On va se rapprocher d’Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre. »

Un regret ? « Je pensais qu’on aurait pu régler toutes ces tensions entre adhérents. Ça n’a pas été le cas ».

Un nouveau bureau sera élu lors de la prochaine réunion du conseil d’administration de HAMV.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/andel-22400/tensions-au-sein-d-halte-aux-marees-vertes-la-copresidente-quitte-l-association-a6c8568a-aa0c-11ed-a5a8-4766dd2753ae

Regarder aussi : Algues vertes. André Ollivro élu breton de l'année 2009

Dérivage 2 : Planguenoual Dérivages II samedi 24 septembre 2022

André Ollivro le 12 juillet 2022. Photo pyb29

André Ollivro le 12 juillet 2022. Photo pyb29

OLLIVRO André

"Infatigable militant écologique, Président de l’association environnementale Sauvegarde du Penthièvre, André Ollivro lutte depuis des années contre la pollution toxique des algues vertes sur le littoral breton. Élu Breton de l’année 2009 pour ce combat, il n’a de cesse de faire entendre sa voix tant par ses actions que dans ses publications : La Bretagne est-elle une porcherie ? ou Le scandale des algues vertes."

https://www.etonnants-voyageurs.com/OLLIVRO-Andre.html

 

 

Le Diben samedi 11 février 2023

Plousgasnou. Nos friches industrielles là

Pyb29

Photo pyb29  Pyb29

Photos pyb29

Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?

 

Ouest-France

Plan de sortie de flotte : le Finistère représente un tiers du plan, deux missions confiées

Publié le Rosemary BERTHOLOM

Le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville, a confié une mission au préfet du Finistère et une autre au préfet de Région. Le Finistère est le département le plus concerné par le plan de sortie de flotte.

Dans le cadre du plan de sortie de flotte, plusieurs armateurs du pays Bigouden ont candidaté. En Finistère, des bateaux de Concarneau et de Roscoff ont également déposé des dossiers.

Dans le cadre du plan de sortie de flotte, plusieurs armateurs du pays Bigouden ont candidaté. En Finistère, des bateaux de Concarneau et de Roscoff ont également déposé des dossiers. | VINCENT MOUCHEL

En Finistère, 34 bateaux de pêche (dont deux immatriculés à Concarneau) sont retenus dans le cadre du plan de sortie de flotte post-Brexit. Selon nos informations, une quarantaine aurait été sélectionnée à l’échelle de la Bretagne. Au national, l’enveloppe globale se chiffre à 65 millions d’euros pour 90 dossiers avec une compensation financière pouvant atteindre 500 000 € à 800 000 € par bateau.

Pour rappel, deux timings sont à respecter dans le cadre légal de ce plan de sortie de flotte : à compter de la réception de la convention, le demandeur dispose de 15 jours ouvrés pour la retourner signée ; à compter de la notification de la convention attributive, le demandeur aura un délai de 90 à 120 jours pour sortir son navire de flotte.

Deux missions pour deux représentants de l’État en Finistère

En Bretagne, deux missions ont été confiées à des représentants de l’État. La première, au préfet du Finistère. Le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville, a demandé à Philippe Mahé de mesurer les impacts. Charge à lui d’évaluer toutes les sorties de flotte et d’opérer directement à des mesures d’accompagnement de la filière, notamment la reconversion, et autres mesures de compensation sur le territoire.

Un emploi en mer équivaut à quatre sur terre

Un défi, notamment à l’échelle du quartier maritime du Guilvinec où environ 150 marins pourraient être concernés. Et où une donnée est mise en avant : un emploi en mer équivaut à quatre sur terre. Sur ce territoire, 26 bateaux pourraient sortir mais certains ont déjà annoncé vouloir se rétracter. L’évaluation de la perte de la valeur et de tonnage dans les criées est un enjeu. Quid, également, de la redistribution des licences.

Armateurs, mareyeurs, chambres consulaires (notamment la CCI métropolitaine Bretagne ouest qui gère 11 ports de pêche et représente les acteurs économiques du territoire), conseil départemental (le Département est à la tête du syndicat mixte des ports pêche et plaisance de Cornouaille), sont consultés…

« Transparence sur les impacts en Finistère » , c’est la consigne du secrétaire d’État à la Mer. Une des tâches du préfet sera de trouver, les outils et autres leviers pour conserver l’attractivité de la filière. Mais aussi de repérer les besoins en emplois et autres formations. Le préfet du Finistère aura un mois pour rendre sa copie.

Puis, au 1er juillet 2023, dans la continuité du travail du préfet du Finistère, le préfet de Région, Emmanuel Berthier, aura une mission : l’élaboration d’un schéma régional portuaire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/plan-de-sortie-de-flotte-le-finistere-represente-un-tiers-du-plan-deux-missions-confiees-a0ede19e-a197-11ed-b727-95140ec04a42

 

Le Diben mercredi 01 février 2023

Morlaix. Comité de pilotage pour la réalisation du volet " infrastructure portuaire du schéma d'orientation du port de Primel-Diben

Diaporama : Port de plaisance de Roscoff Bloscon aire de carénage 

Diaporama : Port du Moulin Blanc Brest Aire de carénage vendredi 23 août 2019

Le comité de pilotage se réunissait aujourd'hui à 14h au siège de Morlaix Communauté dans la salle Cathédrale, il semblerait que "La Méloine" ne respecte pas les règles imposées aux associations, c'est à dire "Comme lors de sa précédente réunion, ce comité sera limité à une personne par association". Bravo !!! Les passe-droits pour cette association sont donc toujours en vigueur. Ils se croient tout permis, nous y sommes habitués.

RAPPEL

Le Diben vendredi 09 juillet 2021

Communiqué de l'APPBS et de l'ARAP

Associations APPBS et ARAP – Site portuaire de Primel - Le Diben

Création d’un Comité de pilotage mais…..

A l’initiative de monsieur Marc ROUSIC, Conseiller Délégué au service Littoral de Morlaix Communauté, une rencontre a eu lieu le 16 juin 2021 avec les associations APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa) et ARAP (Amis et Riverains de l’Anse de Primel) concernant l’aménagement du site portuaire de Primel – Le Diben, la digue et l’emplacement de l’aire de carénage en particulier…

Les représentants de l’APPBS et de l’ARAP ont été informés de la volonté de Morlaix Communauté de respecter l’environnement, et de maîtriser harmonieusement l’usage de la digue et future aire de carénage par les utilisateurs. Cette volonté déclarée s’appuiera sur la création d’un Comité de pilotage réunissant la commune – les professionnels – les financeurs – les riverains – les associations – etc…

Pour l’APPBS et l’ARAP, rien à redire sur la procédure de mise en place de ce Comité de pilotage, mais nous avons été surpris d’apprendre en fin de réunion le déplacement prévu sans concertation du poste de ravitaillement en carburant au sud des ex-établissements Lequertier. Ceci hypothéquant de fait une implantation possible à cet endroit de la future aire de carénage.

Nous rappelons que les Associations sont formellement opposées à une aire de carénage au fond de l’anse de Primel où une large zone humide très riche en biodiversité est répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement.

En conséquence, les associations APPBS et ARAP, demandent instamment au service Littoral de Morlaix Communauté, de surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage.

APPBS - Association Petit Port Breton Sympa
http://appbs.blog.free.fr

ARAP -Amis & Riverains de l'Anse de Primel
http://arapdiben.free.fr

Lire aussi : Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel (Ouest-France 11.07.2021)

 

Ouest-France

À Carantec, il n’y aura pas de camping-cars la nuit au Kélenn, cet été

Publié le

La maire de Carantec (Finistère), Nicole Ségalen-Hamon, est revenue sur la question du stationnement des camping-cars pour la prochaine saison. Un sujet abordé à l’assemblée générale de CAP Carantec (Commerçants, Artisans, Professionnels), il y a quelques jours. Les avis des professionnels sur la question sont partagés.

Des camping-cars stationnés près du château d’eau, sur le parking du Ménéyer, à Carantec. Ils ne pourront plus se garer à côté de la salle du Kélenn, la nuit, cet été 2023.

Des camping-cars stationnés près du château d’eau, sur le parking du Ménéyer, à Carantec. Ils ne pourront plus se garer à côté de la salle du Kélenn, la nuit, cet été 2023. | OUEST-FRANCE

 

Ouest-France

Le pays de Morlaix reçoit 1,8 million d’euros pour ses projets en lien avec le monde maritime

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L’Union européenne et la Région Bretagne mettent 1,8 million d’euros sur la table pour financer des projets en lien avec le secteur maritime du pays de Morlaix, jusqu’en 2027. Cette somme sera gérée par le groupe d’action locale pour la pêche et l’aquaculture du pays de Morlaix.

Yannick Calvez et Marie-Claire Hénaff sont respectivement vice-président et présidente de la commission mer et littoral, pour le pays de Morlaix.

Yannick Calvez et Marie-Claire Hénaff sont respectivement vice-président et présidente de la commission mer et littoral, pour le pays de Morlaix. | DR

Le nom est long, mais les actions, concrètes. Depuis janvier 2023, le pays de Morlaix est désormais un Galpa (Groupe d’action locale pour la pêche et l’aquaculture) et bénéficie d’une enveloppe de 943 552 € de la part du fonds européen pour les affaires maritimes de la pêche et l’aquaculture (Feampa), pour 2021-2027. La Région ajoute à cette enveloppe la même somme, portant le budget, pour cette période et dans le territoire, à plus d’1,8 million d’euros. Jusqu’à présent, le Feampa n’était pas géré par le Galpa mais par d’autres instances.

Des projets structurants pour le territoire

Concrètement, cela signifie que le pays de Morlaix peut désormais recevoir des demandes de subvention pour le fonds européen dans le secteur, pour des projets qui visent, par exemple, à la valorisation des productions et métiers maritimes, au soutien de certaines filières maritimes, à la préservation des milieux marins, ou à la cohabitation sur le littoral. La commission mer et littorale (CML) est l’instance décisionnaire, pour l’accord des subventions.

Lundi 30 janvier 2023, Marie-Claire Hénaff a été élue présidente de la commission, et Yannick Calvez, vice-présidente. La première est, depuis des années, l’élue référente aux fonds européens du pays de Morlaix, et le second, président du comité des pêches du Finistère.

Sur la période précédente, le fonds a, par exemple, été mobilisé pour « la rénovation de la galerie de visite criée de Roscoff. Nous avions aussi financé la couverture d’un canal afin de limiter l’infection des truites par le parasite déclenchant la maladie dite de l’hépatonéphrite », détaille le binôme à la tête de la CML.

Un état des lieux des risques de submersion marine et d’érosion du trait de côte dans le territoire de Morlaix Communauté a également été mené grâce à ce dispositif.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-vougay-29440/le-pays-de-morlaix-recoit-1-8-million-d-euros-pour-ses-projets-en-lien-avec-le-monde-maritime-449a0cbe-a0ad-11ed-a11b-e98c72bb00dc

 

Ouest-France

L’avenir du port de Tréguier a mobilisé un panel d’usagers et riverains

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Guirec Arhant, le maire de Tréguier (Côtes-d’Armor), et Laurence Pérotin, directrice générale adjointe des services, n’avaient pas espéré une telle mobilisation des Trécorrois, samedi matin 28 janvier 2023, à la réunion de concertation pour l’avenir du port.

Une soixantaine de Trécorrois a planché samedi matin 28 janvier 2023 dans la salle des fêtes lors d’un atelier de réflexions sur l’avenir du port de Tréguier.

Une soixantaine de Trécorrois a planché samedi matin 28 janvier 2023 dans la salle des fêtes lors d’un atelier de réflexions sur l’avenir du port de Tréguier. | OUEST-FRANCE

Dans le cadre du projet de la municipalité « Tréguier demain », ​afin de dynamiser et de mettre en valeur les atouts de la Petite cité de caractère des Côtes-d’Armor, le réaménagement et la revalorisation de l’espace portuaire sont sur les rails.

Samedi matin, dans la salle des fêtes, Guirec Arhant, le maire, avait invité les Trécorrois à une réunion interactive, dans le but de recueillir leurs réflexions et propositions, avec pour finalité d’établir un schéma directeur du réaménagement du port​. Une étude était dans les cartons depuis 2019, victime du confinement. Le maire reprend l’image employée lors de la cérémonie des vœux : Le site est un diamant brut. Il reste à faire le polissage !

Les objectifs de l’étude pour le devenir du port

Le maire plante le décor. Nous avons la chance d’avoir un foncier important, pour le développement du port, mal traité aujourd’hui ! Au niveau du nautisme, le commerce de proximité, les quais et les activités de fret.

​Il assure : Je suis convaincu que le cabotage a beaucoup d’avenir.Lucile Fauviaux, du cabinet d’études Commun accord​, et Caroline Boisgontier, de l’agence Univers​, animent ce premier atelier de concertation​.

Assistées d’une vidéo, elles présentent les objectifs de l’étude : Concilier les activités économiques portuaires avec celles de loisirs et tourisme ; repenser les espaces publics piétons tout en préservant une capacité de stationnement ; réorganiser les usages nautiques ; apaiser et favoriser les perméabilités sur la route départementale 70.

Depuis le 1er janvier 2023, la gestion du port est répartie entre : la SPL Eskale d’Armor pour le port de plaisance ; la ville de Tréguier pour les espaces publics ; la Chambre de commerce et d’industrie (CCI22) pour la zone industrialo-portuaire.

Après avoir rempli une fiche individuelle atouts et faiblesses du port et de la ville​, les participants sont descendus sur les quais pour une balade urbaine​.

Réunion publique le 25 mai 2023

Après cette première étape, le calendrier de l’étude se déroulera jusqu’à fin mai 2024​.

Mars 2023, diagnostic urbain, paysager, architectural, la voirie, les réseaux, le nautisme et tourisme.

Mars à fin mai, enjeux et orientation d’aménagements, faisabilité technique.Réunion publique, prochain atelier le 25 mai 2023.

Juin à octobre : élaboration du schéma directeur, phasage, programme d’actions, premier bilan financier.

Fin octobre à fin mai 2024 : plan avant projet, chiffrage et calendrier opérationnel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/treguier-22220/l-avenir-du-port-de-treguier-a-mobilise-un-panel-d-usagers-et-riverains-bc0aab0c-a079-11ed-8031-f20170f3bde0

Une concertation, une ouverture que Morlaix Communauté ignore : il est précisé dans l'invitation au prochain comité de pilotage qui se tiendra le 01 février 2023 "Comme lors de sa précédente réunion, ce comité sera limité à une personne par association", ce qui est regrettable.....

 

Le Diben lundi 30 janvier 2023

Plougasnou. Voeux de la municipalité à la population

Photos pyb29  Photo pyb29

La cérémonie s'est déroulée dans la salle municipale en cour de finition, les travaux devrait être terminés au mois d'avril.

 

Ouest-France

Une physalie a été trouvée sur la plage de Primel à Plougasnou

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Attention, elles sont très urticantes, il ne faut pas les toucher. Une physalie a été vue sur la plage de Primel, à Plougasnou, il y a quelques jours.

Une physalie vue sur la plage de Primel, à Plougasnou. Les physalies ou galères portugaises sont originaires des tropiques et leur contact provoque de vives douleurs.

Une physalie vue sur la plage de Primel, à Plougasnou. Les physalies ou galères portugaises sont originaires des tropiques et leur contact provoque de vives douleurs. | OUEST-FRANCE

Les physalies, ces invertébrés marins, proches des méduses, sont de retour sur les plages du Finistère. Ce samedi 21 et dimanche 22 janvier 2023, elles ont envahi la plage de La Torche, à Plomeur (Finistère). Quelques jours après, d’autres ont été trouvées sur la plage de Primel, à Plougasnou.

++ LIRE AUSSI : CARTE. Retour des physalies en Finistère : voici les lieux où vous les avez aperçues

Même morte, elle reste très dangereuse

Forte d’une poche d’air d’environ 10 cm sur le dessus de son corps, la physalie peut flotter à la surface. Son flotteur naturel, alimenté par une petite crête, lui a d’ailleurs valu le surnom de galère portugaise. Elle se déplace en bancs de milliers d’individus dans les mers tropicales et subtropicales et se nourrit de plancton, qu’elle attrape grâce à ses grands filaments. C’est d’ailleurs cette partie du corps qui constitue le plus grand danger : toucher ces filaments peut parfois provoquer des syncopes.

Même morte, elle reste très dangereuse.

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/une-physalie-a-ete-trouvee-sur-la-plage-de-primel-a-plougasnou-aec0571e-9f37-11ed-a432-ebc342db539e

 

Ouest-France

Plougasnou. Comité de jumelage : des élus en visite à Würselen

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Des élus du pays de Morlaix en visite à Würselen (Allemagne).

Des élus du pays de Morlaix en visite à Würselen (Allemagne). | OUEST-FRANCE

À l’invitation du comité de Jumelage franco-allemand de Würselen, une délégation d’élus et représentants du jumelage a participé, dimanche, à Würselen (Allemagne), à une manifestation commémorative du 60e anniversaire du Traité de l’Élysée.

Le document avait été signé, entre la France et l’Allemagne, par le Général de Gaulle et Konrad Adenauer, scellant l’amitié franco-allemande au travers de divers objectifs économiques, culturels et sociaux.

Cette manifestation fut l’occasion d’une rencontre entre Roger Niessen, maire de Würselen, Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, Sandrine Autret, adjointe au maire de Saint-Martin-des-Champs, et Jean-Paul Bellec, adjoint au maire de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/comite-de-jumelage-des-elus-en-visite-a-wuerselen-00fb7ec9-9a10-455e-9119-2d129e117b78

 

Le Diben vendredi 27 janvier 2023

Plougasnou. Inauguration du Kfé du port en images

Photos pyb29

Diaporama : Inauguration du Kfé du port au Diben jeudi 26 janvier 2023

 

Ouest-France

Plougasnou. Le chantier de restauration du cours du Pontplaincoat reprend

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Les travaux commencés en 2017 près de l’embouchure continuent à partir de fin février 2023 avec l’assèchement des étangs de Kerdrenan, à Plougasnou (Finistère).

Les étangs de Kerdrenan après déboisement.

Les étangs de Kerdrenan après déboisement. | OUEST-FRANCE

Le programme de restauration du cours original du Pontplaincoat, qui va de Lanmeur au fond de l’anse du Diben, reprend fin février, faisant suite aux travaux de 2021 sur les étangs de Kerprigent à Saint-Jean-du-Doigt et au déboisement en 2022. Le projet d’ensemble, financé à 70 % par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, vise à remédier à l’état des eaux de la rivière, un des plus alarmants de Bretagne.

Un milieu naturel très dégradé

De 1967 à 1973, il a été extrait 200 tonnes d’étain et 10 tonnes d’or du cours initial du Pontplaincoat, qui a été détourné pour les besoins de l’extraction du minerai. Les étangs de Kerdrenan et Mesquéau ont été creusés alors. Si ce dernier a vocation à être préservé, les eaux des premiers sont devenues trop chaudes et trop acides, ce qui a entraîné la quasi-disparition des batraciens endémiques et l’apparition d’espèces invasives comme la renouée du Japon, plante indésirable et, après une action humaine, des écrevisses de Nouvelle-Guinée qui vivent enfouies dans la vase.

Lire aussi : Saint-Jean-du-Doigt. La restauration du Pontplaincoat est en pause (17 décembre 2021)
Lire aussi : Plougasnou. Troisième inventaire piscicole du Pontplaincoat (27 juillet 2021)

Des travaux en plusieurs étapes

Le chantier vise à assécher les étangs, en filtrer l’eau, puis créer un passage temporaire du Pontplaincoat sous la RD 46 qui va de Plougasnou à Morlaix. Celle-ci sera coupée en mars et avril 2023 pour refaire le pont cadre. Le cours et les méandres du Pontplaincoat seront reconstitués au plus près du cours originel tel que le montrent les documents d’avant la fin des années 60.

Après la fin de cette phase en juin 2023, le site sera laissé en repos pour que le terrain puisse se tasser. Il sera ensuite mis en eau, végétalisé et paysagé en septembre 2024.

Une déviation sera mise en place par Lanmeur sur la RD 46 pendant les deux mois de construction du pont cadre, pour le trafic principal.

Le budget de ces travaux est de 450 000 €.

Un retour de la biodiversité originelle

L’objectif du projet est aussi de retrouver la faune et la flore endémiques. En sus des batraciens, des poissons comme la truite fario ou l’anguille, qui ne pouvaient pas remonter le Pontplaincoat du fait des obstacles sur leur parcours, devraient in fine se trouver et se reproduire sur tout le cours. Ces espèces feront l’objet d’un suivi scientifique pour mesurer les améliorations.

Une pêche de sauvegarde aura lieu avant l’assèchement des étangs, et la faune aquatique compatible sera déposée dans l’étang de Mesquéau. Le cas des écrevisses de Nouvelle-Guinée, espèce invasive ici mais en voie de disparition en Australie, est en cours d’étude.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-le-chantier-de-restauration-du-cours-du-pontplaincoat-reprend-ce44274c-9d6a-11ed-9616-5696692cf2d9

 

Ouest-France

Plougasnou. Des projets proposés et choisis par les citoyens

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Un appel à volontaires est lancé pour participer, en mars, à la commission de sélection des projets qui seront soumis à un vote populaire.

Françoise Genevois-Crozafon, ajointe au maire, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, qui coordonneront les projets participatifs

Françoise Genevois-Crozafon, ajointe au maire, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, qui coordonneront les projets participatifs | OUEST-FRANCE

La commune a mis en place un processus pour réaliser en 2022 des projets d’intérêt général, dans les thématiques du cadre de vie, de la culture et du patrimoine, de l’environnement et du bien vivre ensemble.

Les Plougasnistes sont appelés à proposer des projets à l’aide de fiches téléchargeables sur le site de la commune ou à retirer en mairie, où elles doivent être déposées avant le 28 février.

Une enveloppe de 5 000 € a été définie pour un ou plusieurs projets, dans une démarche pilote. « Ces projets doivent être proposés par des citoyens majeurs, indique Françoise Genevois-Crozafon, adjointe au maire en charge de la participation citoyenne. Les associations, qui bénéficient de subventions, ne pourront pas porter de projets. Les sujets doivent être distincts des actions en cours dans la commune. » En particulier, des sujets d’actualité comme l’éclairage public sont exclus de ce cadre.

« Les budgets n’incluent pas les coûts liés au travail des employés communaux, mais ils seront sélectionnés pour ne pas faire peser de charges excessives sur eux, que ce soit pour le déploiement ou l’entretien futur », précise la maire.

« La commune de Saint-Martin-des-Champs a mis en œuvre cette démarche depuis trois ans et prévoit un budget de 40 000 €, et Saint-Thégonnec, commune de taille comparable à Plougasnou, se lance cette année avec le même budget, continue Florence Laperrouse, conseillère municipale. Tous les projets entrepris à ce jour à Saint Martin concernent le cadre de vie : aires de pique-nique, espaces de jeux. »

Une commission composée d’élus municipaux de toutes tendances et de trois citoyens volontaires siégera en mars pour étudier, évaluer et sélectionner les projets. Un appel est lancé pour que des candidats se présentent d’ici à fin février.

Un vote populaire aura lieu en avril pour désigner les projets lauréats. Il se fera par voie électronique, par bulletin postal ou remis dans une urne qui sera mise en place en mairie.

Il restera dès lors à réaliser les projets entre mai et décembre.

Contact : www.mairie-plougasnou.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/des-projets-proposes-et-choisis-par-les-citoyens-17d84948-9cc0-11ed-b5c6-d56f89737e84

 

Ouest-France

À Plougasnou, la boucherie située place du général Leclerc a fermé ses portes

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La boucherie située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), qui avait été reprise en 2021, a fermé ses portes.

La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère) a fermé ses portes.

La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère) a fermé ses portes. | OUEST-FRANCE

La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), a fermé ses portes. Le rideau était baissé depuis plusieurs semaines.

Commerce placé en liquidation judiciaire mardi 24 janvier 2023

Elle a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de Brest, mardi 24 janvier 2023. Pour rappel, une liquidation judiciaire est une procédure de cessation de l’activité ou de dissolution d’une entreprise. La boucherie avait été reprise en 2021.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-boucherie-situee-place-du-general-leclerc-a-ferme-ses-portes-4b7eefde-9cc2-11ed-92eb-e890e5f5f960

 

Le Diben mercredi 25 janvier 2023

Plougasnou. Ouverture du Kfé du Port vendredi 27 janvier

Photo pyb29  Kfé du Port. Photo pyb29

Inauguration jeudi 26 janvier de 18h à 21h

Diaporama : Kfé du Port Le Diben

Heures d'ouverture
Lundi 08h-21h
Mardi 08h-21h
Mercredi Fermé
Jeudi 08h-21h
Vendredi 08h-01h
Samedi 10h-01h
Dimanche 10h-21h

 

Le Diben lundi 23 janvier 2023

Plougasnou. Aller Voir Ailleurs ?

Contact : chol05@orange.fr

 

Ouest-France

Ce couple a repris le café du Diben à Plougasnou, qui était fermé depuis 2020

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Maud Leguerinel et Malik Gardin redonnent vie au café-restaurant du Diben, à Plougasnou (Finistère). L’établissement, fermé depuis 2020, devrait accueillir une salle de jeux avec un billard, des fléchettes, mais aussi un dépôt de pain, la presse régionale, une petite restauration et une épicerie. Ouverture prévue le 26 janvier 2023.

Malik Gardin et Maud Leguerinel sont les nouveaux gérants du Kfé du Port, au Diben, à Plougasnou.

Malik Gardin et Maud Leguerinel sont les nouveaux gérants du Kfé du Port, au Diben, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Il y aura bientôt à nouveau un bar-restaurant et commerce de proximité au Diben. Le Kfé du Port, situé près des anciens viviers de la Méloine, à Plougasnou (Finistère) était fermé depuis 2020. Il a été repris par Maud Leguerinel et Malik Gardin, un couple de Malouins récemment installés au Diben. Les deux travaillent d’arrache-pied à préparer l’ouverture le 26 janvier.

Des « services indispensables sur place »

« J’ai fait toute ma carrière dans la restauration, au service et en cuisine, raconte Malik Gardin. Avec Maud, nous voulions ouvrir notre propre affaire en Bretagne et nous avons choisi de venir au Diben ».

Outre le café bar, le Kfé du Port proposera un dépôt de pain, la presse régionale, une petite restauration et une épicerie. « Nous cherchons à offrir aux habitants du Diben, aux usagers du port et aux vacanciers les services indispensables sur place », ajoute Maud Leguerinel.

Ils comptent ouvrir, en mars 2023, une brasserie avec un menu ouvrier, qui sera servi le midi toute l’année et midi et soir pendant l’été. Le jour de fermeture sera le mercredi.

Salle de jeux et diffusion des événements sportifs

« Il y a tout ce qu’il faut en animations pour toutes les générations : nous avons installé une grande salle de jeux avec un billard américain, un tableau de darts [fléchettes] permettant de jouer en réseau, et un grand poste de télévision pour les événements sportifs », continue Malik Gardin.

Le couple de gérants a pu reprendre la licence IV de leurs prédécesseurs, « mais il a fallu installer une cuisine aux normes. L’installation pendant la période des fêtes n’a pas été de tout repos, ajoute Maud Leguerinel. Ce qui nous encourage, ce sont les gens qui passent nous voir, il y a une attente des habitants pour des services de proximité. »

L’inauguration aura lieu le 26 janvier de 18 h à 21 h, avec le chanteur Fanch Le Marrec et le groupe les Zapeuprès.

Contact : kfeduport@gmail.com, tel. 06 30 75 83 01.

https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/ce-couple-a-repris-le-cafe-du-diben-a-plougasnou-qui-etait-ferme-depuis-2020-3f5ced50-98c6-11ed-89de-7320c1f0b76f

Le Diben mercredi 21 décembre 2022

Rappel

Plougasnou. Une bonne nouvelle pour finir l'année 2022

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Enfin une bonne nouvelle pour Le Diben, le Café du Port devrait ouvrir en ce début d'année 2023 en proposant un service de bar et de restauration.

 

Ouest-France

Quelles sont les quatre meilleures nouveautés de Produit en Bretagne pour 2023 ?

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Chaque année, la marque Produit en Bretagne met en valeur quatre nouveaux produits, parmi tous ceux qui sont créés par ses adhérents. Pour 2023, les lauréats sont un gratin de légumes, un sablé au café, un coulis de cacao et une purée à la pomme et ananas. Les lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à Quimper (Finistère).

Les représentants des entreprises qui ont inventé les meilleures nouveautés 2023 de la marque Produit en Bretagne.

Les représentants des entreprises qui ont inventé les meilleures nouveautés 2023 de la marque Produit en Bretagne. | OUEST-FRANCE

Moins il y a de produits sur l’étiquette, mieux c’est. On privilégie les produits locaux. Et, comme on est en Bretagne, un peu de crème ou de beurre, ça plaît forcément. Ces trois leitmotivs sont autant de points communs entre les quatre meilleures nouveautés de la marque Produit en Bretagne pour 2023. Les lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à Quimper (Finistère).

Il y a d’abord le coulis Délice cacao à la crème bretonne, de la Maison Brieuc, à Yffiniac (Côtes d’Armor). C’est la 4e fois que cette entreprise, où toute la fabrication est manuelle, sans automatisation, reçoit le prix de la meilleure nouveauté.

En carton recyclable

Il y a aussi le Crakoise au café, inventé par La Trinitaine, à Saint-Philibert (Morbihan). Les clients apprécient déjà ce sablé à la texture croustillante et aérienne, pas trop sucré. La Trinitaine vendait ses biscuits dans des barquettes en plastique. Bonne nouvelle : désormais, elles sont en carton recyclable.

Produit en Bretagne a aussi récompensé la purée aux pommes et ananas de Cototerra, à Remouillé (Loire-Atlantique). La marque cultive des fruits depuis 1943 autour de Nantes, majoritairement en bio. Cette nouvelle purée (comme de la compote, mais sans sucre ajouté) est vendue sous la marque Planet Bio.

« Un beau plat pour le quotidien »

En plus de ces trois gourmandises, il y a le gratin surgelé aux légumes verts et deux quinoas, créé par l’entreprise Primel Gastronomie, à Plougasnou (Finistère). Le légume vert est a priori moins sexy, mais il a plu aux 170 testeurs. « C’est un beau plat pour le quotidien, on peut le manger sans se restreindre. »

La marque Produit en Bretagne, créée à Brest en 1993, rassemble aujourd’hui 494 entreprises. Près de 66 % de ses produits sont vendus hors de la région. En trente ans, près de 130 nouveautés ont été mises en valeur, certaines sont devenues emblématiques, comme des chips Brets ou des plats au poisson de Guydaer.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quelles-sont-les-quatre-meilleures-nouveautes-de-produit-en-bretagne-pour-2023-bb88d6d6-9660-11ed-a0e2-3c14145668d8

 

Perros-Guirec. Le port s'était vidé : le collectif des sinistrés met fin à ses activités

Le collectif des sinistrés a pu négocier avec la mairie de Perros-Guirec sur plusieurs points après la vidange accidentelle du port, le 4 janvier 2022.

Le collectif des sinistrés du port lors de sa création en janvier 2022.

Le collectif des sinistrés du port lors de sa création en janvier 2022. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Le collectif des sinistrés est une initiative spontanée de plaisanciers, ouverte à tout propriétaire de bateau du port du Linkin, à Perros-Guirec. Objectif, peser sur les décisions de la mairie faisant suite au sinistre survenu le 4 janvier 2022 et veiller à ce que les propriétaires de bateau du Linkin soient indemnisés au bon niveau sur l’ensemble du périmètre des conséquences subies.

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Des aides sans frais

Selon les représentants du collectif, quatre réunions se sont tenues avec le maire et le directeur général des services avec informations vers le Comité local des usagers permanents du port (Clupp).

Ces réunions ont permis de négocier avec la mairie plusieurs points : le grutage et l’expertise sans frais pour les bateaux concernés par le sinistre et l’échouage, l’aménagement de trois emplacements supplémentaires sur l’aire de carénage dédiés à la réparation des bateaux, la sollicitation de l’organisation d’une réunion concernant l’assureur du port.

Mais aussi le non-paiement par les propriétaires des manœuvres de manutention (grutage, mise sur ber) tant que les propriétaires ne sont pas indemnisés par leur assurance, et après l’aboutissement des recours, l’obtention d’un grutage et l’accès à l’aire de carénage 72 h gratuitement pour 2023, pour compenser partiellement la perte de jouissance des bateaux immobilisés par les réparations.

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La hausse des tarifs passe mal

Le collectif a soulevé d’autres sujets avec la mairie qui dépassent le cadre strict du sinistre du 4 janvier 2022 et qui concernent le Clupp. Il évoque une « demande non satisfaite concernant la mise en œuvre d’un batardeau afin de pallier toute future défaillance de la porte du bassin : l’assureur de l’exercice 2022 a été résilié, quelle est la situation pour 2023 concernant l’assurance du port ? »

Enfin, le collectif déplore, « après une année frustrante pour les usagers, nous avons eu la mauvaise surprise de l’augmentation de 9 % des tarifs du port pour l’année 2023″.

https://actu.fr/bretagne/perros-guirec_22168/perros-guirec-le-port-setait-vide-le-collectif-des-sinistres-met-fin-a-ses-activites_56643250.html

 

Ouest-France

Plougasnou. Une année clé pour relancer les échanges des jeunes avec Helston

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Le comité de jumelage de Plougasnou (Finistère) a tenu son assemblée générale et réaffirmé son objectif de développer les liens, malgré le Brexit.

Christine Bon (à droite), présidente du comité de jumelage, lors d’un voyage vers l’Angleterre.

Christine Bon (à droite), présidente du comité de jumelage, lors d’un voyage vers l’Angleterre. | OUEST-FRANCE

Plougasnou est jumelée avec Helston, ville de 10 000 habitants située en Cornouaille, à la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Le comité de jumelage, qui compte 80 membres, a tenu son assemblée générale, dimanche 8 janvier 2023. « Nous sommes à un tournant, a indiqué Christine Bon, présidente du comité. Si les échanges ont bien repris en 2022, l’enjeu de cette nouvelle année sera de renforcer les liens entre les jeunes de Plougasnou et ceux de Helston. Les freins ne sont pas dus qu’aux contraintes imposées par le Brexit, l’enseignement de la langue française est en perte de vitesse au Royaume-Uni.

Voyage en Irlande

Si le voyage des collégiens plougasnistes aura lieu en Irlande pour des raisons pratiques, un groupe d’élèves de Helston visitera Plougasnou en avril. Le comité organise un voyage en covoiturage à Helston pour Flora Day, grande fête traditionnelle qui a lieu le 8 mai.

Lors de l’assemblée générale, le comité est revenu sur les événements qui ont marqué l’année écoulée. « Nous avons été lauréats d’une bourse de 10 000 £ de l’ambassade britannique en France, soit environ 12 000 €, en réponse à un appel d’offres relatif à la préservation de la biodiversité, la lutte pour la réduction de l’empreinte carbone et contre le réchauffement climatique », poursuit Christine Bon.

Partenariat avec Grain de Sail

Cette bourse a permis de financer un voyage d’étude permettant de porter des regards croisés, dont le rapport a été remis à l’ambassade. Les enseignements en termes de bonnes pratiques seront bientôt partagés avec le public. Cet échange a été l’occasion, pour le comité, d’initier un partenariat avec l’entreprise Grain de Sail, de Morlaix, qui se poursuivra cette année.

Par ailleurs, les cafés « langue » bimestriels, qui ont lieu dans des restaurants de la commune, et les cours de conversation en anglais pour les collégiens ont continué avec succès.

« Nous allons travailler avec d’autres comités de jumelage de Bretagne, en particulier celui de Morlaix, pour renforcer les échanges avec nos amis anglais », conclut Christine Bon.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-une-annee-cle-pour-relancer-les-echanges-des-jeunes-avec-helston-d8bf79de-944a-11ed-ac1a-a14342a405a0

Lire aussi : Le comité de jumelage Plougasnou-Helston en quête d’administrateurs ( Le Télégramme).

 

Ouest-France

À Saint-Jean-du-Doigt, Maryse Tocquer, la maire, démissionne : des élections vont être organisées

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La première élue de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) démissionne de son poste de maire de la commune. Elle occupait ce fauteuil depuis 2014. Il s’agit de la troisième démission depuis le début du mandat. Les habitants vont donc devoir revoter, pour des élections partielles, en février et mars 2023.

Maryse Tocquer est maire de Saint-Jean-du-Doigt depuis 2014. Le patrimoine et sa réhabilitation sont des domaines qui lui tiennent tout particulièrement à cœur.

Maryse Tocquer est maire de Saint-Jean-du-Doigt depuis 2014. Le patrimoine et sa réhabilitation sont des domaines qui lui tiennent tout particulièrement à cœur. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« C’est une petite commune où l’on se connaît bien, agréable à vivre », décrivait Maryse Tocquer dans un entretien à Ouest-France en janvier 2022. Maire de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) depuis 2014, l’ancienne directrice d’école à la retraite a décidé de mettre fin à son mandat en cours. Elle l’a annoncé samedi 14 janvier 2023, lors de ses vœux pour la nouvelle année.

La socialiste de 70 ans quitte donc aussi son poste de conseillère déléguée aux liens intergénérationnels à Morlaix Communauté.

De nouvelles élections à organiser

Il s’agit de la troisième démission depuis le début du mandat. Denis Seité, deuxième adjoint au maire, avait quitté le conseil municipal en septembre 2021, et Virginie Jubeau, conseillère municipale, en octobre 2022. Elle n’avait pas été remplacée.

Maryse Tocquer a annoncé que des élections partielles vont être organisées dans les prochaines semaines, afin de remplacer les départs. Elles auront lieu le 26 février et le 5 mars 2023.

Une fois à nouveau complet, le conseil municipal désignera le nouveau ou la nouvelle maire.

Dans l’attente de ces élections, c’est la première adjointe de la commune, Monique Nedellec, qui va assurer l’intérim.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/a-saint-jean-du-doigt-maryse-tocquer-la-maire-demissionne-des-elections-vont-etre-organisees-2bf57098-7d37-11ed-a4bb-2b42c3ad45c9

 

Ouest-France

Maison de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves : les associations répondent au maire

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Dans un communiqué, vendredi 13 janvier 2023, trois associations de défense de l’environnement ont répondu au maire de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), au sujet de la maison de Saint-Efflam. La cour d’appel de Rennes a ordonné, en décembre 2022, sa démolition.

Au sujet de la maison de Saint-Efflam, les associations de défense de l’environnement répondent au maire de Plestin-les-Grèves, après ses propos en soutien aux propriétaires des lieux.

Au sujet de la maison de Saint-Efflam, les associations de défense de l’environnement répondent au maire de Plestin-les-Grèves, après ses propos en soutien aux propriétaires des lieux. |  ARCHIVES / OUEST FRANCE

Lors de ses vœux, le maire de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) avait une nouvelle fois affirmé son soutien aux propriétaires de la maison de Saint-Efflam, une résidence secondaire dans sa commune. Située trop près du littoral, cette dernière est visée par une décision de la cour d’appel de Rennes, en date du 6 décembre 2022, ordonnant sa démolition ou son démontage, « et la remise en état du site tel qu’il existait avant les travaux de construction ».

L’édile, Christian Jeffroy, lors de ses vœux, a déclaré : « L’annulation du permis de construire ne signifie nullement la nécessité de destruction des biens. Celle-ci est donc très loin d’être systématique. » Avant de lancer un appel aux associations pour trouver une solution, en concertation avec les propriétaires de la maison de Saint-Efflam.

« Aucun arrangement entre les parties »

Le discours de l’édile a suscité l’indignation des trois associations qui ont porté l’affaire en justice : Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22. Dans un communiqué, elles dénoncent : « Comment Christian Jeffroy peut-il ignorer que l’arrêt de la cour d’appel de Rennes […] s’impose à tous et ne peut faire l’objet d’aucun arrangement ou “marchandage” entre les parties pour en éviter l’exécution ? »

Les trois familles copropriétaires de la maison ont un an pour se conformer à la décision de justice, rendue en décembre, faute de quoi elles devront s’acquitter d’une amende de « 2 000 € par mois de retard […] pendant un délai de huit mois ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/maison-de-saint-efflam-a-plestin-les-greves-les-associations-repondent-au-maire-e348b456-9355-11ed-a8c1-88153e21c5d2

 

Trébeurden. Potinière : un permis de plus rejeté au Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat a notamment estimé que le projet de rénovation et d'extension de la Potinière, à Trébeurden, portait atteinte au site classé des Roches Blanches.

L'arrêt du Conseil d'Etat, rejetant le permis de la Potinière, atteste de la nécessité de la protection des Roches Blanches.

L'arrêt du Conseil d'Etat rejetant le permis de la Potinière, atteste de la nécessité de la protection des Roches Blanches. ©Marie-José Mignot

Par Rédaction Lannion Publié le

A Trébeurden, les années se suivent et se ressemblent. Le pourvoi auprès du Conseil d’État de la société Eolarmor, représentée par Hubert du Boisbaudry, a été rejeté par jugement du 14 décembre 2022. Ce dernier demandait l’annulation de l’arrêt de la cour d’appel de Nantes d’octobre 2020 qui annule le permis de rénovation et extension de la Potinière délivré en 2018.

De plus, la société Eolarmor est condamnée à verser 3 000 € aux deux associations opposantes au projet, Avenir du  littoral et Trébeurden Patrimoine et Environnement. La mairie ne s’est pas engagée au niveau du Conseil d’Etat.

Protection des Roches Blanches

Outre des éléments du projet de construction qui ne respectent pas le code d’urbanisme, la décision du Conseil d’Etat edstime que « par sa situation, ses dimensions et son volume, le projet était de nature à porter significativement atteinte au caractère et à l’intérêt du site classé des Roches Blanches ».

« Il faut détruire la Potinière et garder cet espace naturel », a réagi Christian Le Yaouanc, d’Avenir du Littoral. Suite à la décision du Conseil d’Etat, il attend la position de la municipalité.

Donner une chance aux propriétaires

Il faut donner une chance aux propriétaires de prendre en compte les dispositions des derniers arrêts.

Bénédicte Boiron, maire de Trébeurden.

« L’instruction des projets se fera selon les règles du Plu, confirmées par les dernières décisions juridiques. Tout projet sur la Potinière ne portera pas atteinte aux Roches Blanches. Rien ne peut venir entraver la vision sur celles-ci « , ajoute la maire.

Et de préciser :  » Pour pouvoir préempter, il faut un projet d’utilité publique qui justifie l’utilisation des deniers publics. « 

Contactée, la société Eolarmor n’a pas donné suite.

https://actu.fr/bretagne/trebeurden_22343/trebeurden-potiniere-un-permis-de-plus-rejete-au-conseil-detat_56593410.html

 

Ouest-France

Morlaix. Un chèque de 10 000 € pour aider l’accueil inconditionnel envers « tous les sans-abri »

Publié le 13/01/2023 à 17h00

Vendredi 6 janvier 2023, la fondation du Grand Orient de France, a remis un chèque de 10 000 € à l’association 100 pour 1 toit à Morlaix (Finistère). Un soutien précieux qui va permettre d’accompagner deux familles à Plouigneau, notamment.

Michel Brochard, de la fondation du Grand Orient de France et Alain Simon, conseiller délégué à Plouigneau (Finistère), avec les bénévoles de l’association 100 pour 1 toit Morlaix co.

Michel Brochard, de la fondation du Grand Orient de France et Alain Simon, conseiller délégué à Plouigneau (Finistère), avec les bénévoles de l’association 100 pour 1 toit Morlaix co. | OUEST-FRANCE

« Venir en aide aux réfugiés en leur offrant un toit, je trouve le principe fondamental, tant il y a des besoins », souligne Michel Brochard, vice-président de la fondation du Grand Orient de France, vendredi 6 janvier 2023 lors de la remise d’un chèque de 10 000 € à l’association 100 pour 1 toit Morlaix co.

« Une aide bienvenue, cette somme va servir à accompagner deux nouvelles familles hébergées à Plouigneau et soutenues par un réseau très actif de bénévoles », annonce Geneviève Maout, bénévole de l’association.

Un accueil inconditionnel

L’association, qui existe depuis presque deux ans à Morlaix et une petite dizaine d’années en France, mène un travail souterrain, mais concret et efficace : trouver des logements pour les personnes qui n’ont pas de logement. « Pour tous les sans-abri », insistent les bénévoles. « C’est-à-dire les migrants, comme les autres. »

Et surtout sans faire de distinction entre ceux qui sont en situation régulière ou non. C’est ce qu’on appelle de l’accueil inconditionnel. « Ce qui nous préoccupe, c’est la situation humaine de ces gens, pas leur situation administrative, même si on les aide aussi sur ce plan-là. »

Ils aident deux familles du secteur

Depuis 2021, l’association accompagne une famille de quatre personnes à Plougasnou. « Une famille bien intégrée, les deux enfants sont scolarisés au collège. » Elle encadre aussi une jeune femme et sa petite fille qui sont hébergées à Morlaix, ainsi qu’une autre jeune femme, « toutes deux sont scolarisées au lycée Tristan-Corbière ». Depuis, une autre famille est arrivée à Plouigneau.

Les mettre en sécurité, et éviter qu’ils ne se retrouvent en situation de précarité, tel est l’objectif de l’association, toujours confrontée au manque de logements disponibles. Elle lance par ailleurs un appel aux donateurs. Geneviève Maout rappelle la philosophie basée sur le don : « Le principe est de trouver cent personnes qui s’engagent à verser au moins cinq euros par mois, au moins pendant un an. Ce qui nous permet de régler douze mois de loyer. »

L’engagement sur la durée est « important, car il permet de se projeter dans l’avenir. »

Contact : 100pour1toitmorlaixco@laposte.net

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-un-cheque-de-10-000-pour-aider-l-accueil-inconditionnel-envers-tous-les-sans-abri-bdb86046-919e-11ed-88a3-d2d9b5cf9476

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. Maison en bois de Saint-Efflam : le maire veut éviter la démolition

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La cour d’appel de Rennes a ordonné en décembre 2022 la démolition de la maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Lors de ses vœux, le maire a affiché son soutien aux propriétaires.

Saisie par les associations Sauvegarde du Trégor, Plestin Environnement et Fapel 2022, la justice a ordonné la démolition de cette résidence secondaire, construire au bord de la mer à Saint-Efflam.

Saisie par les associations Sauvegarde du Trégor, Plestin Environnement et Fapel 2022, la justice a ordonné la démolition de cette résidence secondaire, construire au bord de la mer à Saint-Efflam. | ARCHIVES OUEST FRANCE

Quel avenir pour la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves ? La question agite la commune depuis une dizaine d’années, et le feuilleton juridique ayant connu des rebondissements récemment, il n’est pas surprenant que le maire l’ait évoqué lors de sa cérémonie des vœux 2023.

Soulignant que la loi Littoral est une très bonne loi à laquelle il adhère totalement, Christian Jeffroy a rappelé que les permis de construire délivrés aux propriétaires au début des années 2010, à l’époque, en totale conformité avec les documents d’urbanisme, et avec l’avis favorable des services de l’État, ont été annulés. Nous avons, dès lors, modifié ces documents pour les rendre conformes à ces jugements. Les associations qui ont attaqué ces permis ont donc gagné.

Lire aussi : Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam doit être démontée, selon la cour d’appel de Rennes

Démolition ordonnée par la justice

La cour d’appel de Rennes a estimé en décembre dernier que la maison avait bien été bâtie sur une zone non-constructible, et a par conséquent ordonné la démolition ou le démontage de la maison […] et la remise en état du site tel qu’il existait avant les travaux de construction ainsi que le versement de 2 000 euros à chacune des trois associations écologistes qui avaient porté l’affaire en justice : Fapel 22, Sauvegarde du Trégor et Plestin Environnement.

Mais selon l’édile, L’annulation de permis de construire ne signifie nullement la nécessité de destruction des biens. Celle-ci est donc très loin d’être systématique. Nous avons tous à y perdre : les propriétaires, l’ensemble des Plestinais qui pourraient avoir à payer la facture mais aussi et surtout l’enjeu de la défense de l’environnement qui est une cause partagée par tous.» ,

Christian Jeffroy lance un appel aux associations pour chercher, en concertation avec les propriétaires de cette maison secondaire, une solution.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/plestin-les-greves-maison-en-bois-de-saint-efflam-le-maire-veut-eviter-la-demolition-6e11b984-90ea-11ed-a791-5c454a730193

 

Ouest-France

L’offre d’accueil touristique de Plougasnou distinguée

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Plougasnou rejoint Plouescat, Roscoff et Carantec (Finistère) dans l’excellence touristique en pays de Morlaix. Elle est devenue « Station classée de tourisme ». Une distinction obtenue après de longs mois de travail pour constituer le dossier.

Nathalie Bernard, maire, Maxime Barros, chargé de mission qui a porté le dossier, et Jean-Paul Bellec, élu chargé du tourisme, annoncent le classement de Plougasnou en station de tourisme.

Nathalie Bernard, maire, Maxime Barros, chargé de mission qui a porté le dossier, et Jean-Paul Bellec, élu chargé du tourisme, annoncent le classement de Plougasnou en station de tourisme. | OUEST-FRANCE

Par arrêté préfectoral, Plougasnou (Finistère) est devenue « Station classée de tourisme », une distinction attribuée après deux ans de travail pour constituer le dossier. Elle est une reconnaissance, par les pouvoirs publics, de la qualité de l’offre d’accueil touristique proposée par la commune.

« Le classement apporte la notoriété et la certification de qualité, indique Jean-Paul Bellec, adjoint chargé du tourisme. Il est bénéfique pour l’ensemble des acteurs du tourisme de la commune. »

Un dossier exigeant

« Les critères demandés pour obtenir le label sont nombreux, explique Jean-Paul Bellec. Il y a notamment le nombre et la variété des hébergements, la qualité de l’eau de baignade, le nombre de plages, les commerces, les marchés, les créations et animations culturelles, les offres de pratique sportive, les infrastructures de santé et de communication. »

Parmi les autres critères : le nombre de sanitaires publics ou de poubelles. La commune s’est d’ailleurs engagée, pour obtenir le label, à créer un accès Wifi gratuit.

Il ne suffit pas de cocher les cases, les services de la préfecture demandent des preuves. Maxime Barros, chargé de mission à la commune, a rassemblé pendant un an les éléments nécessaires avec l’office de tourisme. Plusieurs réunions ont eu lieu avant le dépôt du dossier en février 2022.

Le classement est valide pendant douze ans, et il y a environ 480 stations classées tourisme en France.

Ce que le label change

Outre la notoriété, le classement en station de tourisme apporte quelques avantages financiers, comme la dévolution à la commune de l’intégralité des droits de mutation sur les ventes immobilières et la possibilité d’obtenir un surclassement démographique. Il permet également d’augmenter les indemnités des élus, mais la maire et le conseil municipal ont choisi de décliner cette possibilité.

Plougasnou a, par ailleurs, abandonné le label « Pavillon bleu », qui était essentiellement basé sur les mêmes critères mais avait l’inconvénient d’être payant.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/l-offre-d-accueil-touristique-de-plougasnou-distinguee-8e91b4a0-8b79-11ed-88f4-089e4f8ff0bd

 

Ouest-France

Ce couple d’artistes a quitté Chicago pour s’installer en Bretagne

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Venus de Chicago, Geof Darrow et Lorraine Groleau Darrow ont posé leurs valises à Guimaëc (Finistère). Leur quotidien est rythmé par des récits et dessins de bandes dessinées, l’illustration, l’écriture de scénarios, la traduction, l’enseignement…

Geof Darrow, illustrateur et auteur de bande dessinée, et Lorraine Groleau-Darrow, scénariste et enseignante.

Geof Darrow, illustrateur et auteur de bande dessinée, et Lorraine Groleau-Darrow, scénariste et enseignante. | OUEST-FRANCE

Entre les États-Unis et la France, leur cœur balance. Surtout pour le dessinateur Geof Darrow. « Il admire les talents de la bande dessinée française et belge, mais c’est dans la culture américaine qu’il trouve son inspiration », sourit son épouse, Lorraine Groleau Darrow. Fin 2019, après une quinzaine d’années à Chicago, le couple emménage à Guimaëc (Finistère), à proximité de la sœur de Lorraine, qui habite au Diben à Plougasnou.

Leur rencontre remonte au milieu des années 1980. Geof Darrow, originaire de l’Iowa (USA), vit alors à Paris. Il y réalise son rêve en collaborant avec l’auteur de bande dessinée Jean Giraud, également connu sous le pseudonyme Mœbius. « Après avoir commencé avec plein de trucs, comme Les Schtroumpfs dans les studios Hanna-Barbera. Je suis assez gosse moi-même », rigole Geof, colosse aux mains d’artiste.

L’aspect visuel de la trilogie Matrix

À cette époque, Lorraine est assistante-réalisatrice pour les films de Jacques Rivette et de Chantal Akerman : « J’ai eu de la chance de travailler avec des gens que j’aimais. » Elle réalise aussi plusieurs courts-métrages, et mûrit le projet d’un long-métrage, « une comédie avec des femmes, mais on est en 1994. Cela ne passe auprès des producteurs. Je n’étais pas à la bonne époque. » En 2004, elle réalise, pour Arte, le film Pas sages, sur les malaises et les rêves de quatre adolescents.

Shaolin Cow-boy est l’un des personnages sortis tout droit de l’esprit de Geof Darrow. | GEOF DARROW

Mais l’appel de l’Amérique est le plus fort : le couple s’installe à Chicago. En 2005, l’auteur de bande dessinée américain Frank Miller propose à Geof le dessin d’une de ses œuvres maîtresses, Hard boiled. Au cinéma, les frères Wachowski lui confient l’aspect visuel de la trilogie Matrix.

Tandis qu’il partage son temps entre la bande dessinée, l’illustration et le cinéma de Western et de samouraïs, Lorraine poursuit l’écriture de scénarios, se lance dans la traduction, enseigne l’écriture de scénario à Chicago et Baltimore et passe un Master of Fine Arts.

Crustacés et monstres géants

Toutes ces années aux États-Unis nourrissent Shaolin Cowboy, l’œuvre de toute une vie de Geof Darrow dont trois volumes ont été édités par Futuropolis. « Notamment, l’Amérique de Trump. »

Dans son atelier à Guimaëc, le dessinateur peaufine les dernières planches bourrées de détails d’un nouveau Shaolin Cowboy : une tribune absurde peuplée de crustacés, de monstres géants et de violence gratuite. Cruel to be Kin – qui met en scène des dragons de Komodo sur le thème de la parentalité, des monstruosités volantes surplombant le ciel d’une ville post-futuriste, et des combats à coups de squelettes de dinosaures – sortira au printemps 2023.

« Il y travaille huit heures par jour, Geof est un solitaire qui ne connaît ici que les marchés de Plougasnou et de Plestin, et la plage de Primel », s’amuse Lorraine. De son côté, elle poursuit l’écriture et l’enseignement à distance dans les écoles américaines.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/ce-couple-d-artistes-a-quitte-chicago-pour-s-installer-en-bretagne-caf84e14-86be-11ed-933b-f6b1fd00992d

 

Le Diben samedi 07 janvier 2023

Plougasnou. Ce soir le spectacle est dans le ciel

Lever de Lune sur l'Anse de Primel, à l'horizon on aperçoit le phare des Triagoz. Photo pyb29

Lever de Lune sur l'Anse de Primel, à l'horizon on aperçoit le phare des Triagoz. Photo pyb29

 

Ouest-France

En Finistère, un jeune phoque blessé par un filet de pêche s’échoue sur une plage

Publié le Éloïse LEVESQUE

Jeudi 5 janvier 2023, un jeune phoque blessé a été retrouvé par un des équipiers de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), sur la plage de Port-Blanc, à Plougasnou (Finistère). L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. Il a une entaille importante autour du cou à cause d’un filet de pêche.

Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un des équipiers de la SNSM sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné.

Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un des équipiers de la SNSM sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR

Marc Hollande, bénévole au sein de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) Primel-Plougasnou, ne s’attendait pas à cette découverte en descendant sur la plage de Port-Blanc, à Plougasnou (Finistère), jeudi 5 janvier 2023.

Aux alentours de 10 h, à marée basse, il a trouvé un jeune de phoque âgé de 4 mois, échoué dans les rochers. « Il avait un bout de filet de pêche autour du cou et une profonde entaille, raconte le canotier. C’est une femelle et elle était assez énergique. »

Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un de nos équipiers sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR

« De plus en plus d’adultes touchés »

Immédiatement prévenus, les pompiers sont intervenus pour récupérer le mammifère de 20 kg. Il a ensuite été transféré vers le centre de soins d’Océanopolis, à Brest. « L’animal va bien, mais la cicatrisation sera très longue, probablement plusieurs semaines. Il ne peut pas retourner à la mer avec une telle entaille », commente Christine Dumas, responsable du service mammifères marins à Océanopolis.

Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un de nos équipiers sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR

Une prise en charge qui reste « rare » pour un jeune phoque, mais la responsable se veut pessimiste : « Heureusement, ça n’arrive pas souvent. Les filets n’affectent pas forcément les jeunes phoques, car ces derniers sont de petite taille. En revanche, ces morceaux de plastique blessent de plus en plus d’adultes qu’on ne peut soigner car trop lourds pour être transportés. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/en-finistere-un-jeune-phoque-blesse-par-un-filet-de-peche-s-echoue-sur-une-plage-bd3e46c4-8dd6-11ed-8453-f833f2a73d4e

 

Ouest-France

Trégastel. Le projet d’extension de Belambra toujours contesté

Publié le Frédérique JOURDAA

Le village vacances Belambra devrait construire deux bâtiments abritant 45 logements sur un terrain situé rue des Calculots, à Trégastel (Côtes-d’Armor). La Fapel 22 demande toujours l’annulation du permis de construire accordé pour cette extension située près de la plage du Coz Pors.

Les associations attendent désormais la décision du Conseil d’État : quarante-cinq logements pourraient pousser en lieu et place de l’allée d’arbres que l’on peut voir sur la photo en direction du Coz Pors.

Les associations attendent désormais la décision du Conseil d’État : quarante-cinq logements pourraient pousser en lieu et place de l’allée d’arbres que l’on peut voir sur la photo en direction du Coz Pors. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

À Trégastel (Côtes-d’Armor), autour de la plage du Coz Pors, les maisons se sont taillé au fil du temps un espace entre les chaos rocheux. Les espaces « naturels » et construits cohabitent ainsi dans une forme d’harmonie, acceptée par certains, disputés par d’autres. C’est ainsi que Belambra Club, numéro un des clubs de vacances en France, s’est installé dans un ancien Castel sur le terrain duquel il a édifié, peu à peu, des bâtiments permettant de proposer des séjours de vacances très prisés sur la côte de Granit rose.

Pour poursuivre son développement, Belambra avait obtenu de la mairie de Trégastel, en 2019, un permis de construire pour deux bâtiments de 45 logements sur un terrain situé rue des Calculots, sur le lieu-dit du champ des sœurs. Ce que de nombreux riverains et la Fédération des associations de protection de l’environnement et du littoral 22 (Fapel 22) contestent vivement. Une pétition intitulée « Halte au bétonnage de la Côte de Granit rose a ainsi recueilli plus de 67 000 signatures pour demander le blocage de « ce projet d’une autre époque, à contretemps des urgences environnementales, mû uniquement par l’appât du gain » .

C’est sur le lieu-dit du « champ des sœurs », que les deux bâtiments pourraient sortir de terre. Ici, une image aérienne prise à l’aide d’un drone. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Proche du secteur classé de la Côte de granit rose

Les opposants ont porté l’affaire en justice. En février 2021, le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) a partiellement fait droit à leur demande en annulant l’autorisation accordée à l’un des bâtiments prévoyant dix logements, mais a confirmé l’autre de trois étages. Saisie à son tour, la cour administrative d’appel de Nantes a rejeté leur requête par un jugement du 22 mars 2022.

La Fapel revenait le jeudi 5 janvier 2023 devant le Conseil d’État pour demander à nouveau l’annulation des permis de construire. Le rapporteur public en charge de l’instruction du dossier a développé l’analyse des juges nantais : « La Fapel 22 se borne à soutenir que le terrain se trouve à 60 mètres du secteur classé de la côte de Granit rose – Sept-Îles et d’une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique et Floristique (ZNIEFF), mais la seule proximité d’une zone Natura 2000 ne suffit pas demander une évaluation des incidences », a-t-il souligné.

De même, comme le rappelle Belambra, « le projet comporte 1 200 mètres carrés d’espaces verts sur une surface totale de 1 629m² » et le corps principal est « d’une hauteur comparable, voire inférieure aux constructions voisines. » Le magistrat propose donc la non-admission du pourvoi et la validation du permis de construire. Le Conseil d’État rendra sa décision dans les prochaines semaines.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/tregastel-22730/tregastel-le-projet-d-extension-de-belambra-toujours-conteste-126f8d3e-8d18-11ed-ad33-57a87c2ccd46

 

Ouest-France

Une réunion « majeure » attendue au 1er trimestre 2023 pour évoquer l’accès au littoral à Crozon

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C’est l’une des annonces faites par le maire de Crozon en ce début d’année 2023. Une réunion « majeure » sur le thème de l’accès au littoral et afin de « voir comment améliorer ce qui a été décidé par la municipalité depuis deux ans », devrait se tenir dans le premier trimestre 2023. En mars, probablement.

La plage de la Palue et ses vagues réputées génèrent un afflux croissant de visiteurs. Depuis 2021, la commune de Crozon a pris des mesures pour limiter l’accès motorisé au littoral. Non sans polémique.

La plage de la Palue et ses vagues réputées génèrent un afflux croissant de visiteurs. Depuis 2021, la commune de Crozon a pris des mesures pour limiter l’accès motorisé au littoral. Non sans polémique. | OUEST-FRANCE

C’est l’une des annonces faites par le maire de Crozon en ce début d’année 2023. Une réunion « majeure » sur le thème de l’accès au littoral et afin de « voir comment améliorer ce qui a été décidé par la municipalité depuis deux ans », devrait se tenir dans le premier trimestre 2023. En mars, probablement.

« Pour l’ensemble du territoire, avec l’ensemble des usagers qui le souhaitent et avec l’objectif de travailler dans un intérêt général » souligne Patrick Berthelot.

« Se responsabiliser »

Avec les services de l’État et la sous-préfecture, seront invités les amateurs de sports de glisse, les écoles de surf, les habitants, les associations de défense du territoire, le Parc naturel régional d’Armorique, le Conservatoire du littoral, l’Architecte des bâtiments de France.

« Tout le monde est concerné. La Palue n’est qu’un épiphénomène. On met tout le monde autour de la table, on fait le constat de ce qui existe et on responsabilise chacun. Au bout, il y a le label Grand site de France piloté par la communauté de communes. Je suis convaincu que tout le monde va participer de façon positive », appelle de ses vœux le maire.

Kersiguenou, la Palue et ailleurs

Les dossiers s’annoncent nombreux puisque depuis deux saisons divers dispositifs ont été mis en place le temps de la saison. Après la restriction d’un accès véhiculé à l’aire de stationnement « du bas » de la plage de La Palue, en 2021, l’été 2022 a été marqué par la fermeture d’une aire de stationnement située au plus près de la dune de Kersiguenou au profit d’une aire enherbée temporaire plus éloignée.

Chaque décision a été fortement contestée par un collectif d’usagers. Une manifestation demandant plus de concertation, organisée en juin 2022, avait rassemblé 400 personnes à Morgat.

« Il n’y a quasiment pas de règles »

Lors de cette réunion 2023, il devrait aussi être question de l’appel d’offres lancé en décembre 2022 pour une étude paysagère du site naturel de La Palue et la possibilité d’un contournement du village.

Autre sujet possible, l’évolution des conditions de stationnements du côté de la plage de Kerloc’h où la falaise menace. « Il n’y a pas de décision prise, souligne le maire de Crozon. Mais s’il fallait oublier le parking actuel, la commune a déjà envisagé une solution avec des terrains au-dessus. »

De manière générale, il devrait être question de la régulation de l’accès au littoral pour les véhicules aménagés qui affluent en nombre en saison. « On n’est la seule région de France où il n’y a quasiment pas de règles », lance Patrick Berthelot. Une réunion qui promet d’être riche en discussions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/crozon-29160/une-reunion-majeure-attendue-au-1er-trimestre-2023-pour-evoquer-l-acces-au-littoral-a-crozon-f392b2aa-8b79-11ed-9caf-0ee455432178

 

Le Diben samedi 31 décembre 2022

Photo pyb29

"Bonne Année 2023, retraites, climat, mais surtout paix dans le monde et que tout le monde mange à sa faim"

André Ollivro

 

Ouest-France

Pêche. Soazig Palmer-Le Gall lâche la barre de l’Armement bigouden

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La patronne d’une des plus grosses entreprises de pêche de Bretagne – neuf chalutiers au Guilvinec (Finistère) – prend sa retraite et laisse les commandes à Christophe Collin. Changement de capitaine, mais pas de cap, assure-t-elle.

Retraitée, Soazig Palmer Le Gall, n’est plus à la barre de l’Armement bigouden mais reste au conseil de surveillance.

Retraitée, Soazig Palmer Le Gall, n’est plus à la barre de l’Armement bigouden mais reste au conseil de surveillance. | OUEST-FRANCE

En ce mercredi après-midi, au Guilvinec (Finistère), il y a rarement eu autant de marins à la salle des fêtes. En solo ou en famille, ils sont venus dire au revoir à leur patronne, Soazig Palmer-Le Gall, présidente du directoire de l’Armement bigouden (1) depuis 2009. Elle connaît tout le monde, serre les mains, fait la bise, tutoie les gars, un petit mot sympa à l’un, une pique amicale à l’autre. À 62 ans, elle fait valoir ses droits à la retraite. Mais elle reste actionnaire et siégera au conseil de surveillance.

Soazig Palmer-Le Gall n’en a donc pas fini avec le monde de la pêche. Elle est d’ailleurs encore présidente, jusqu’en juin, de l’organisation de producteurs Pêcheurs de Bretagne qui rassemble près de 700 navires, 3 500 marins et pêche 100 000 tonnes de poisson par an.

L’Armement bigouden, ce sont les fameux « Bara » (pain en breton ), des chalutiers hauturiers de près de 25 mètres. Le premier est sorti des chantiers Gléhen voisins. C’était le Bara Pemdez (le pain quotidien), en 1973. Thomas Le Gall, le père de Soazig était alors le patron. Soazig Palmer-Le Gall a débuté en 1986 comme secrétaire comptable. En 2009, elle a succédé à Alain Jadé à la présidente du directoire. Dans un milieu très masculin, elle a su imposer sa patte, avec conviction et fermeté.

Des bâtons dans l’hélice

Aujourd’hui, elle passe la main à Christophe Collin, présent depuis plus de huit ans dans l’armement. Elle part, « sereine », confiante « en l’équipe en place et avec de bons équipages ». Même s’il n’est pas facile de recruter. « Ce n’est pas évident d’avoir des gens efficaces. Dans le métier, on est obligé d’être bons. »

Un peu moins sereine par rapport au contexte général, à la politique européenne. « C’est un sentiment de frustration permanent, face à des administrations française et européenne déconnectées du terrain. On a l’impression qu’on nous met toujours des bâtons dans l’hélice. »

Des tempêtes, la patronne de l’Armement bigouden a traversé pas mal, ces dernières années : hausse du prix du gazole, baisse de la demande en période de Covid, quotas, normes environnementales… « Le carburant nous coûte 28 % de notre chiffre d’affaires et l’entretien des bateaux une grande part du reste. » Sans parler du Brexit et des plans de sortie de flotte. Pour le prochain, annoncé il y a quelques semaines, l’armement propose deux bateaux. La réponse arrivera peut-être mi-janvier.

Du poisson pour toutes les bourses

Côté humain, il y a eu des drames. Des moments qui restent à jamais gravés dans les mémoires, comme la perte de deux marins du Bara Mann en 2010, et la disparition d’un autre marin, du Bara Ar Vro, en 2014.

Et l’avenir ? Il s’agit toujours de « pêcher mieux en gardant notre terrain de chasse. Que les champs d’éoliennes soient pensés avec les pêcheurs. On nous accuse de tous les maux mais nous ne sommes qu’un petit bout de la chaîne. On oublie que la pollution des océans vient de la terre. » Et pas question d’opposer les gros bateaux aux petits. « Tout le monde peut avoir du poisson, pour toutes les bourses. Car, non, tout le monde ne peut pas se payer du bar ! »

Au sein de l’Armement bigouden, « on se serre les coudes même si parfois ça râle, on tient toujours bon. Même dans les moments creux, on garde le cap. »

Désormais, Soazig Palmer-Le Gall va pouvoir respirer. Se poser. Prendre du temps pour soi, faire des voyages. ​Après ce métier, plein de tensions », ​c’est désormais le moment de changer de rythme, d’y aller piano. D’ailleurs, elle pense bien s’y remettre… Au piano.

(1) Neuf chalutiers hauturiers en activité. Soixante-sept marins, dix-huit sédentaires. Chiffre d’affaires : 14 millions d’euros.

https://www.ouest-france.fr/mer/peche-soazig-palmer-le-gall-lache-la-barre-de-l-armement-bigouden-ba1a47f6-86db-11ed-b125-f14db4e4521b

 

Ouest-France

Lannion. Extraction de sable : la demande des élus déboutée par le Conseil d’État

Publié le Frédérique JOURDAA

Pour s’assurer que le projet d’exploitation de la dune de sable sous-marine soit bel et bien enterré, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor), des élus du Trégor demandaient au Conseil d’État à Paris de confirmer l’annulation des autorisations concédées à la Compagnie armoricaine de navigation (Can) jusqu’en 2030. Ce qu’il a refusé.

Plusieurs communes demandaient l’annulation de la concession d’extraction de sable qui avait été accordée à la Compagnie armoricaine de navigation. | ARCHIVES

Le 4 novembre 2021, la Compagnie armoricaine de navigation (Can) déclarait, auprès du préfet du Finistère, l’arrêt définitif des travaux d’extraction sur la concession de sables coquilliers à la Pointe d’Armor en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Actant ainsi l’abandon de l’exploitation de cette concession, signée en 2015 par un décret par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, qui accordait un volume d’extraction de 250 000 m3 par an, pour une durée de 15 ans.

Un combat au long cours pour les élus

L’annonce de cet abandon avait été accueillie avec soulagement par de nombreux élus, associations et particuliers opposés à ce projet depuis la demande déposée en 2010 par la Can, filiale du groupe Roullier. Douze ans plus tard, des élus du Trégor (*) n’en avaient pas complètement fini avec ce dossier : pour s’assurer que le projet était bien mort et enterré, ils se présentaient encore le jeudi 1 er décembre 2022 devant le Conseil d’État, à Paris, afin de demander l’annulation des arrêtés préfectoraux des 1 er et 14 décembre 2015. Lesquels autorisaient la CAN à « occuper temporairement le domaine public maritime en vue de l’exploitation de la concession de sables calcaires coquilliers de la Pointe d’Armor » jusqu’en 2030 . Ainsi que l’arrêté du 1 er décembre 2015 par lequel les préfets du Finistère et des Côtes-d’Armor avaient décidé la création d’une commission de suivi, d’information et de concertation.

Sur le sable fin de Trébeurden, les Trégorrois opposés au projet d’extraction de sable s’étaient une fois de plus mobilisés ici en novembre 2015 pour lancer un SOS. | ARCHIVES

La demande des élus rejetée

Pointant de nombreuses « insuffisances » tant dans « l’analyse de l’état initial du site concerné » que dans les « méthodes utilisées dans l’étude d’impact », ou encore dans « l’analyse des effets du projet et des mesures compensatoires », les requérantes relevaient aussi les risques de destruction de la population de lançons et de marsouins par exemple, d’augmentation de la turbidité et de l’érosion côtière…

Lors de l’audience, le rapporteur public en charge du dossier avait quant à lui rappelé que « l’étude d’impact comportait plus de 30 pages consacrées aux effets du projet » et qu’« il n’y a pas de raison d’étendre le principe de précaution à tous les sites d’extraction ».

Par une décision rendue ce mardi 27 décembre 2022, le Conseil d’État confirme ses conclusions et rejette le pourvoi. À ce stade, pour la baie de Lannion, c’est une affaire de principes qui ne rend pas pour autant la décision anodine : elle signifie que d’éventuels projets futurs d’extraction de sables marins ne pourront se fonder sur la jurisprudence des élus trégorrois pour appuyer leurs demandes.

(*) Les communautés d’agglomération Lannion-Trégor Communauté, Morlaix Communauté, les communes de Lannion, Locquirec, Louannec, Perros-Guirec, Plestin-les-Grèves, Trébeurden, Trégastel, Pleumeur-Bodou, Ploumilliau, Plouzélambre, Saint-Michel-en-Grève, Trédrez-Locquémeau, Tréduder et l’association Trébeurden patrimoine environnement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/extraction-de-sable/lannion-extraction-de-sable-la-demande-des-elus-deboutee-par-le-conseil-d-etat-28ca7bac-86a1-11ed-b125-f14db4e4521b

 

Ouest-France

Trébeurden. Permis annulé pour La Potinière : les associations environnementales satisfaites

Publié le 26/12/2022 à 08h01

Le Conseil d’État a annulé, le 15 décembre 2022, le permis de construire accordé en 2018, pour la rénovation de La Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor). Les associations environnementales se félicitent de cette décision.

Les associations environnementales se félicitent de la décision du Conseil d’État.

Les associations environnementales se félicitent de la décision du Conseil d’État. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Après la décision du Conseil d’État, du 15 décembre 2022, d’annuler le permis de construire délivré pour rénover La Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor), l’association Trébeurden patrimoine et environnement (TPE), n’a pas tardé à réagir : 1998 – 2022 un quart de siècle que la ruine La Potinière porte atteinte au développement et à l’environnement de Trébeurden.

Jean Le Gorju, président de l’association, estime que le propriétaire n’a jamais été en mesure, techniquement et financièrement, d’exécuter le premier permis de construire délivré le 14 décembre 1998. Si tel avait été le cas, aujourd’hui cette personne serait propriétaire d’un immeuble terminé et percevrait des loyers.

« Il est grand temps que ce dossier soit réglé »

Pour l’association, le propriétaire n’a jamais voulu suivre la demande de la Préfecture, de réduire l’importance de son projet pour le rendre compatible avec la proximité immédiate du site des Roches Blanches. Pendant vingt-cinq ans, de nombreux soubresauts ont émaillé les procédures liées à cette ruine, souvent à l’initiative du propriétaire.

TPE estime en outre que par sa décision, le Conseil d’État annule également le protocole signé, sous l’ancienne mandature, qui aurait eu une incidence financière importante pour la commune pendant de longues années. Contrairement aux déclarations de l’ancienne mandature, l’autorité administrative n’a jamais donné son accord à un engagement de garantie ».

La conclusion de l’association n’est pas vraiment une surprise : Il est grand temps, maintenant, que ce dossier soit réglé pour clore définitivement toute spéculation immobilière sur cette parcelle. Il conviendrait maintenant de rendre cette parcelle inconstructible et de raser cette ruine qui porte atteinte à Trébeurden.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/trebeurden-permis-annule-pour-la-potiniere-les-associations-environnementales-satisfaites-866121b6-8440-11ed-8dbc-e4a6603a839a

 

Ouest-France

Plougasnou. Elle redonne vie aux vieux abat-jours

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Isabelle Jouannolle propose des abat-jours de sa création ou réalisés sur mesure dans son atelier boutique.

Isabelle Jouannolle dans son atelier à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Originaire de Redon (Ille-et-Vilaine), Isabelle Jouannolle a ouvert son atelier boutique dans le centre-bourg en 2019, et propose ses créations ou des réalisations à la demande de ses clients.

 J’ai exercé comme décoratrice et home stager(embellir un bien à moindre coût pour revendre) à Montréal au Québec (Canada) avant de venir à Plougasnou en 2014, et je me consacre depuis plusieurs années maintenant à la création originale d’abat-jours. Mes créations sont influencées par mes voyages et par les régions dans lesquels j’ai pu résider, comme l’Italie, le Québec, le Sud de la France et, plus récemment, la Tanzanie ou l’Australie avec des motifs d’art aborigène magnifiques, édités par une communauté du centre de l’Australie. »

On retrouve ces influences dans le choix des motifs, des tissus et des papiers utilisés pour la confection des abat-jours, dont certains créés par de grands designers.  Je travaille souvent avec des papiers importés du Japon, faits à partir de feuilles de mûrier, sérigraphiés avec des motifs traditionnels », continue Isabelle Jouannolle.

Un artisanat d’art « made in Plougasnou »

Tous les abat-jours sont réalisés à l’atelier situé à l’arrière de la boutique, à partir d’armatures métalliques fabriquées en France.

 Beaucoup de clients ont des lampes de famille dont l’abat-jour a subi les vicissitudes du temps ou tout simplement ne va plus chez eux ». Isabelle les conseille pour la restauration ou la création d’un nouvel abat-jour, avec les formes, tailles, motifs et couleurs à choisir en fonction des goûts et des intérieurs.

 Passionnée d’objets chinés, je compose aussi des lampes à partir d’objets anciens restaurés, auxquels j’applique un nouvel abat-jour pour créer un objet unique et original », conclut Isabelle Jouannolle.

Atelier Lumisa a reçu le label Artisan d’art de la chambre des métiers du Finistère.

Contact : 06 26 56 94 92, ou www.atelierlumisa.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/elle-redonne-vie-aux-vieux-abat-jours-e46692d6-7e1f-11ed-9c00-2293853a1ee9

 

Ouest-France

Gestion du trait de côte à Penvénan : le diagnostic présenté au public

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Avec ses 17 km de côte et son sentier littoral, la commune de Penvénan (Côtes-d’Armor) ne peut qu’être préoccupée par l’impact du réchauffement climatique. Denis Gâteau, responsable d’études au Cerema Risques, eau et mer, a présenté au public un diagnostic détaillé.

À l’exposition très visitée sur le trait de côte jeudi 22 décembre 2022, Denise Prud’homm, maire ; Jean-Jacques Poudroux, ingénieur de la commune ; Pierre Simon, premier adjoint et Denis Gâteau, du Cerema.

À l’exposition très visitée sur le trait de côte jeudi 22 décembre 2022, Denise Prud’homm, maire ; Jean-Jacques Poudroux, ingénieur de la commune ; Pierre Simon, premier adjoint et Denis Gâteau, du Cerema. | OUEST-FRANCE

Jeudi 22 décembre 2022, les habitants de Penvénan (Côtes-d’Armor) ont pu se rendre à la salle des fêtes pour découvrir une exposition sur le trait de côte. Denis Gâteau, du Cerema Risques, eau et mer, a présenté le diagnostic au public.

Lire aussi : Penvénan. Protection du littoral : la population sera consultée

Quel est le but de l’exposition mise en place aujourd’hui à la salle des fêtes ?

Denis Gâteau : Il s’agit de faire un état des lieux de la partie littoral continentale, donc en excluant les îles, en partenariat avec la commune afin d’aider à définir une stratégie de gestion intégrée qui tienne compte des enjeux, du patrimoine, des intérêts et des usages divers. Notre but est d’accompagner la commune et de lui permettre de se projeter en matière d’évolution.

Qu’en est-il du sentier du littoral ?

D.G . : En plusieurs endroits, il bouge. Parfois il recule et la collectivité devra souvent faire des choix : le stabiliser, le maintenir ou non, ou le tracer plus en retrait. Il est menacé par la montée du niveau de la mer, mais aussi par les eaux de ruissellement. L’impact n’est pas le même partout, mais, bonne nouvelle, la réglementation pourrait devenir un peu plus pragmatique dans ce domaine. Des secteurs comme celui de Diskenn an Aod sont préoccupants et il faudra sans doute assurer sa stabilité. Et il existe aussi des zones potentiellement submersibles qu’il faudra sans doute protéger.

À quel prix ?

D.G. : Là est la question ! Il faudra faire des choix et définir une stratégie de gestion. Tout au long du littoral on trouve des marais côtiers, des zones d’enrochement, des campings, des ports… Gérer tous ces intérêts n’est pas simple et c’est pourquoi le diagnostic que nous avons établi est présenté au public aujourd’hui.

Trois ateliers participatifs en 2023

Aujourd’hui, c’est un diagnostic. Comment se présente la suite ?

D.G. : Toujours en partenariat avec la commune, nous avons prévu trois ateliers participatifs au premier semestre 2023 : en février, avril et juin. Le Comité de pilotage mis en place avec Lannion Trégor communauté dès le début de cette étude y prendra part, bien sûr. Ce sera une nouvelle phase dans la mise en place d’un plan de gestion durable, qui sera aussi conditionné par le coût.

Quelle échéance est envisagée ?

D.G. : Il faudra échanger sur les enjeux pour se projeter à moyen, puis à long terme. De là à donner un calendrier…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/penvenan-22710/gestion-du-trait-de-cote-a-penvenan-le-diagnostic-presente-au-public-3e93bc72-81ed-11ed-910e-3a2526eaf604

 

Ouest-France

À Plougasnou, un groupe de passionné veut monter un ciné-club

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Un groupe de Plougasnistes (Finistère) passionnés de cinéma s’est lancé dans la création d’un ciné-club et d’un festival du cinéma Jeunesse.

Françoise et Jean-Marc Portolano, fondateurs du ciné-club de la baie.

Françoise et Jean-Marc Portolano, fondateurs du ciné-club de la baie. | OUEST-FRANCE

Il s’agit d’offrir au plus grand nombre, résidents permanents et occasionnels, un lieu de découverte, de partage et d’échanges autour d’un loisir universellement apprécié : le cinéma », dit Jean-Marc Portolano, un des porteurs du projet. Un groupe de Plougasnistes (Finistère) passionnés de cinéma s’est lancé dans la création d’un ciné-club et d’un festival du cinéma Jeunesse.

L’objectif du ciné-club est de renforcer le lien social et de ramener durablement les personnes isolées et les familles vers une pratique de visionnage des films dans des lieux partagés. Il présentera une programmation tournée vers la découverte des films des dernières années, riches, variés et souvent passés rapidement sur les écrans de cinéma compte tenu de la baisse dramatique de fréquentation des salles de cinéma observée depuis la pandémie.

Une programmation variée

L’offre respectera cinq critères combinés : deux tiers de films français et européens, un tiers de films étrangers présentés en version originale sous-titrée, 40 % au moins de films conçus par des réalisatrices, 10 % au moins de films de patrimoine et un film documentaire. Les films d’action, les drames et les comédies devraient cohabiter, avec une séance mensuelle la première année. Chaque projection sera précédée d’une présentation et suivie d’échanges.

Plusieurs lieux de projection ont été identifiés, reprend Yvon Busson, responsable des relations média. La salle de projection du collège François Charles, la salle municipale rénovée ou la chapelle du Diben, lieu des premières projections dans les années soixante. Nous choisirons en coordination avec la commune.

La réglementation très stricte qui régit la diffusion de films pour éviter une concurrence sauvage a été respectée, continue Jean-Marc Portolano. Notre approche et notre programmation sont complémentaires des cinémas et ciné-clubs de la région.

Un festival du film Jeunesse en juillet 2023

En créant un festival du film Jeunesse chaque été, nous souhaitons faire découvrir au jeune public, sur grand écran, des films à grand spectacle qu’ils n’ont pas pu voir en salles car ils sont sortis avant leur naissance. On peut citer les films d’animation de Miyazaki, Le roi et l’oiseau de Paul Grimault, Le ballon rouge d’Albert Lamorisse, Cinema paradiso de Giuseppe Tornatore, et tant d’autres.

Pour profiter de la beauté des paysages de Plougasnou, il est envisagé de projeter les films en plein air dans les lieux emblématiques de la commune, comme la pointe de Primel. La première édition est programmée pour les 19 et 20 juillet 2023, sur le thème Ciné, Amour et Fantaisie.

Une souscription pour le financement du ciné-club

L’association Ciné de la Baie a été créée et lance une souscription auprès des entreprises et du public pour réunir le financement, estimé à 25 000 €, dont un quart pour le système de projection et 20 % pour l’achat de films. Les dons sont déductibles fiscalement selon les règles en vigueur pour les associations d’intérêt général, et l’association fonctionnera en bénévolat intégral.

Elle a d’ores et déjà reçu le soutien de Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, de Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté, ainsi que de Jean-Jacques Aillagon et Marylise Lebranchu, anciens ministres.

L’adhésion au ciné-club sera de 20 € par an, 35 € pour un couple et 40 € pour une famille. Les places seront gratuites pour les adhérents et de 5 € pour les visiteurs.

Contact et inscription : cinedelabaie.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-un-groupe-de-passionne-veut-monter-un-cine-club-34c3837c-7f80-11ed-8f88-30cd959a66a5

 

Le Diben mercredi 21 décembre 2022

Plougasnou. Une bonne nouvelle pour finir l'année 2022

Photo pyb29

Enfin une bonne nouvelle pour Le Diben, le Café du Port devrait ouvrir en ce début d'année 2023 en proposant un service de bar et de restauration.

 

Ouest-France

Plougasnou. Ce vidéaste et pilote de drones expose ses clichés

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Aymeric Artus a créé SkyArt’s à Morlaix (Finistère). Le but de son entreprise : réaliser des tirages sur mesure de vues de la région. Il propose un jeu pour Noël permettant de gagner deux photos haute résolution.

Aymeric Artus, vidéaste et télé-pilote de drones.

Aymeric Artus, vidéaste et télé-pilote de drones. | OUEST-FRANCE

Installé à Morlaix (Finistère) depuis deux ans, Aymeric Artus a découvert la région en étudiant au lycée de Suscinio. Il est ensuite devenu technicien du son avant de devenir photographe, vidéaste, télé-pilote de drones et de créer son entreprise, SkyArt’s.

« Je travaille essentiellement avec des entreprises en réalisant des vidéos professionnelles de communication, dit Aymeric Artus. Je fais également des vidéos pour les collectivités, le tourisme, des événements ainsi que des clips musicaux pour les musiciens. Je fais également des prises sous l’eau et j’aimerais me développer dans le monde de la mer. »

Aymeric Artus dispose d’un permis de voler professionnel avec son drone. « Il y a cinq jours de formation sur place, avec également des cours à distance de pédagogie et de théorie. C’est presque une formation de pilote », raconte-t-il.

« Je partage régulièrement des photographies que j’ai prises dans la baie de Morlaix mais également partout en Bretagne, et je me suis inscrit depuis peu en tant qu’artiste-auteur pour pouvoir faire des tirages photographiques et les proposer au public », continue-t-il.

Six photos visibles à l’Abbesse

Six de ses tirages sont actuellement exposés au restaurant l’Abbesse au Diben, à Plougasnou, et sont disponibles à l’achat. Ils seront régulièrement complétés par de nouveaux tirages et de nouveaux paysages.

Pour Noël, il propose jusqu’au 24 décembre un jeu avec tirage au sort permettant à deux gagnants de recevoir un tirage soit du marché de Noël de Morlaix, soit de l’île Louet et du château du Taureau.

Pour jouer : facebook.com/skyartsproductionmorlaix ; Contact : 06 32 73 80 14, skyartsproduction.fr, ou info@skyartsproduction.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-ce-videaste-et-pilote-de-drones-expose-ses-cliches-45bda9ee-7c80-11ed-bb89-9c512e304800

 

Ouest-France

Carantec. Histoire et architecture en baie de Morlaix

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Les deux auteurs, Patrick Virion et Christian Millet, ont dédicacé leur ouvrage, le 11 décembre, à la librairie Dialogues à Morlaix.

Les deux auteurs, Patrick Virion et Christian Millet, ont dédicacé leur ouvrage, le 11 décembre, à la librairie Dialogues à Morlaix. | OUEST-FRANCE

Jeudi, en matinée, Patrick Virion, historien de l’art, et Christian Millet, architecte et président de l’association Patrimoine de Plougasnou, seront présents à la Maison de la presse de Stéphanie Le Troadec pour dédicacer leur ouvrage collectif Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiature, de la Belle Époque à aujourd’hui, paru aux éditions Skol Vreizh.

 Nous avons consulté les documents d’associations basées sur le littoral, de Locquirec à Roscoff. Nous avons également collecté des informations auprès du musée départemental breton à Quimper, ainsi que dans les ouvrages de l’historien Louis Le Guennec », rapportent les deux auteurs, qui ont aussi interrogé des habitants des communes concernées.

Leur ouvrage permet, non seulement de découvrir les visiteurs célèbres qui sont venus en villégiature dans la région à l’époque, mais aussi les constructions que ces personnages ont pu y faire réaliser. Avec, à l’appui, de très nombreuses illustrations, dont certaines méconnues.

Jeudi, le matin. Maison de la presse, 17, rue Albert-Louppe.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/histoire-et-architecture-en-baie-de-morlaix-829627cb-c19f-4d18-af04-2e69a95a034a

 

Le Diben dimanche 19 décembre 2022

Marché de Noël de Plougasnou samedi 17 décembre 2022

Photo pyb29

Diaporama : https://youtu.be/PdZjGtQ7SeU

 

Ouest-France

À Roscoff, une nouvelle brigade de gendarmerie maritime pour répondre aux besoins sur la Manche

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Située au milieu des brigades maritimes de Brest et de Saint-Malo, celle de Roscoff (Finistère), est désormais opérationnelle. Un tout nouveau ponton accueille sa vedette de vingt mètres. Huit gendarmes maritimes auront différentes missions, dont les enquêtes en mer, comme pour les pollutions, les naufrages, la pêche illégale ou la lutte contre l’immigration irrégulière sur la Manche.

Le major Arnaud Leblais commande la toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime de Roscoff. Celle-ci est opérationnelle depuis octobre 2022.

Le major Arnaud Leblais commande la toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime de Roscoff. Celle-ci est opérationnelle depuis octobre 2022. | OUEST-FRANCE

Le port du Bloscon accueille pour la première fois ce genre de navire. Une vedette côtière de 20 m appartient à la toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime. En réflexion depuis 1994 et après un projet avorté à Plougasnou, c’est finalement à Roscoff (Finistère) pour la partie intervention, et Saint-Pol-de-Léon pour l’administration, que les militaires de la Marine nationale ont jeté l’ancre.

Un positionnement stratégique situé à 65 nautiques des unités de Brest et 75 de celles de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). « Cela vient remplir un vide capacitaire dans la Manche. Cela permet aussi de réduire les délais d’intervention », insiste Olivier Lebas, préfet maritime et commandant en chef pour l’Atlantique.

Une autonomie de quatre jours en mer

La vedette Escaut date de 2006. Capable d’atteindre la vitesse maximale de 28 nœuds, elle peut couvrir jusqu’à 20 nautiques des côtes.

Pour accueillir la vedette de 20 m de la gendarmerie maritime, un tout nouveau ponton de 40 mètres a été créé au port du Bloscon, à Roscoff. | OUEST-FRANCE

Sept gendarmes maritimes, dont une femme, sont désormais sous le commandement du major Arnaud Leblais pour le fonctionnement de cette brigade. « Nous pouvons partir en mer jusqu’à quatre jours en autonomie. Notre secteur est vaste. Nous faisons des missions de surveillance maritime, des contrôles de bateau, du renseignement militaire des approches maritimes et des missions d’action de l’État en mer », énumère Arnaud Leblais.

Autre rôle aussi, moins connu, celui de « gardiens des zones Natura 2000, de la baie de Morlaix, de la réserve des Sept îles dans les Côtes-d’Armor », souligne le commandant de la gendarmerie maritime, Xavier Facquet. En effet, les militaires auront à leur charge les enquêtes en mer, comme les pollutions, les naufrages, la pêche illégale et les atteintes à l’environnement. Enfin, ils renforceront la lutte contre l’immigration illégale sur la Manche.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/a-roscoff-une-nouvelle-brigade-de-gendarmerie-maritime-pour-repondre-aux-besoins-sur-la-manche-6b43d9d4-7d27-11ed-a4bb-2b42c3ad45c9

Tramber à l'oeil.

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam doit être démontée, selon la cour d’appel de Rennes

Modifié le Publié le Mathilde LOEUILLE

La cour d’appel de Rennes a ordonné, mardi 6 décembre 2022, le démontage de la maison de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), située trop près du littoral. Les copropriétaires réfléchissent à un pourvoi en cassation.

L’avenir de la maison de Saint-Efflam est incertain depuis sa construction en 2012. Ce 6 décembre, la cour d’appel de Rennes a estimé qu’elle doit être démontée, confirmant une décision du tribunal de Saint-Brieuc en 2020.

L’avenir de la maison de Saint-Efflam est incertain depuis sa construction en 2012. Ce 6 décembre, la cour d’appel de Rennes a estimé qu’elle doit être démontée, confirmant une décision du tribunal de Saint-Brieuc en 2020. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Restera sur pieds, restera pas ? L’avenir de la maison en bois de Saint-Efflam (Plestin), feuilleton juridique qui agite le Trégor depuis une dizaine d’années, vient de connaître un nouveau rebondissement : le 6 décembre 2022, la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement rendu en février 2020 par le tribunal de Saint-Brieuc, ordonnant la démolition ou le démontage de la maison […] ainsi que la remise en état du site tel qu’il existait avant les travaux de construction​.

Un an pour démolir

Les trois familles copropriétaires de cette maison secondaire ont un an pour s’y conformer, faute de quoi elles devront s’acquitter d’une amende de 2000 euros par mois de retard […] pendant un délai de huit moisà l’issue duquel le dossier pourra être à nouveau statué par le juge de l’exécution du tribunal judiciaire de Saint-Brieuc. Elles doivent également verser 2 000 € à chacune des trois associations qui avaient porté l’affaire en justice : Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22.

Joint par téléphone, Fabien Jamois, l’un des copropriétaires, explique que les familles sont abasourdiespar la nouvelle et se réservent le droit de se pourvoir en cassation.On nous parle de démontage mais le terme est biaisé, il laisse penser que l’on pourrait remonter la maison facilement ailleurs. Ce n’est pas le cas, il s’agirait bien d’une destruction.

La loi des 100 m pas respectée

Pour les associations, c’est une victoire : depuis 2011, les militants alertent sur la localisation de la maison, située dans la bande des 100 m à compter de la limite haute du rivage. Dans son arrêt, la cour d’appel rappelle que d’après le Code de l’urbanisme, les constructions peuvent être autorisées dans les communes littorales en continuité avec les agglomérations et villages existants […] mais en revanche, aucune construction ne peut être autorisée, même en continuité avec d’autres, dans les zones d’urbanisation diffuse éloignées de ces agglomérations et villages ».Dans le cas de la maison de Saint-Efflam, la cour d’appel a donc estimé qu’il s’agit d’une zone d’urbanisation diffuse, où la maison n’aurait pas dû être construite.

« Voie sans issue »

Dans son arrêt, la cour rappelle que la construction de la maison a eu lieu en 2012, alors que Plestin Environnement avait déjà lancé une action en justice pour faire annuler le permis de construire. On peut nous accuser de naïveté, d’imprudence, voire d’orgueil, mais nous n’avons jamais enfreint la loi​, souligne Fabien Jamois. Nous avions un certificat d’urbanisme qui disait que le terrain était constructible, un permis de construire, nous étions totalement persuadés qu’il n’y aurait aucun souci.

De son côté, Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor, blâme l’ancien maire qui n’aurait jamais dû délivrer le permis, c’est lui le premier responsable. Au lieu de ça, c’est nous, les membres des associations, qui sommes jetés en pâture, désignés comme les méchants écologistes qui vont mettre à la rue de gentilles familles. Mais nous les avons alertées 1 000 fois, elles ont persisté dans leur erreur, dans une voie sans issue.

Montée des eaux

« Nous faisons ça pour l’intérêt général. La loi vise à éviter la privatisation du littoral, à le préserver, mais elle sert aussi à prévenir la population qu’il faut se méfier de la montée des eaux. Ce problème va bientôt concerner de nombreuses maisons » ​, poursuit Yves-Marie Le Lay.

Le tribunal a d’ailleurs jugé les associations écologistes légitimes dans leur demande : La cour estime que la construction litigieuse sur la bande des 100 m, en violation de l’inconstructibilité des lieux, cause un préjudice personnel et direct aux associations intimées, au regard de leur objet social et des intérêts qu’elles défendent.

Les copropriétaires gardent l’espoir que les associations se satisfassentd’une victoire judiciaire qui fera jurisprudenceet renoncent à demander la démolition de la maison. Une solution qui n’est pas envisagée par Yves-Marie Le Lay : On n’a pas ce pouvoir. Une fois que la décision de justice est tombée, elle est tombée, point. Et par ailleurs, je le redis, nous avons klaxonné à de nombreuses reprises avant d’en arriver là. Aujourd’hui, ils doivent assumer leurs actes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/la-maison-de-saint-efflam-doit-etre-demontee-selon-la-cour-d-appel-de-rennes-53510c8e-77af-11ed-8b33-be46011093e6

 

Le Diben vendredi 09 décembre 2022

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le :

Jeudi 15 décembre 2022 à 18H00 à la Mairie

 Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 13 octobre 2022

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Morlaix communauté : Fond de coopération et de solidarité territoriale 2022/2026

- Morlaix Communauté : Renonciation à la perception de la taxe d’aménagement

- Morlaix communauté : Participation de la commune sous forme de fonds de concours aux travaux d’investissement de gestion des eaux pluviales

- Morlaix communauté : Approbation du rapport de la CLECT du 10 octobre 2022 – Gestion des Eaux Pluviales Urbaines

- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2021 sur la qualité et le prix du service « Eau potable »

- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2021 sur la qualité et le prix du service « Assainissement et SPANC »

- Budget général - Décision modificative 2022-03

- Tarifs municipaux 2023

- Autorisation d’engagement des dépenses d’investissement préalable au vote du budget primitif 2022 pour le budget principal et les budgets annexes

- Adoption de la nomenclature budgétaire et comptable M57 à compter du 1er janvier 2023

- Recensement 2023 de la population : Recrutement et rémunération des agents recenseurs

- Création d’un poste permanent de gérant du camping municipal

- Modification du RIFSEEP

- Avenant à la convention de partenariat avec l’Ordre de la Libération

URBANISME, TRAVAUX

- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Rétrocession des parcelles par Finistère Habitat à la commune

- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Viabilisation Basse Tension-Eclairage Public-France Telecom – Convention financière avec le SDEF

- Aménagement de l’entrée sud du bourg - Demande de participation financière à Morlaix Communauté pour la mise en accessibilité des arrêts de car

- Classement de la parcelle CH 292 dans le domaine public communal

- Instruction des autorisations du droit des sols - Renouvellement de l’adhésion au service commun de Morlaix Communauté

- Vente de bois – Etangs communaux de Kerdrénan

ECONOMIE, TOURISME, CULTURE, PATRIMOINE

- Projet de médiathèque municipale : Adoption du Projet Culturel Scientifique Educatif et Social (PCSES) et autorisation de lancement d’une mission de programmation et d’assistance à maitrise d’ouvrage

ENVIRONNEMENT-PARTICIPATION CITOYENNE

- Mise en place d’un budget participatif et adoption de son règlement.

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/9-decembre-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Ouest-France

Plougasnou. Les marées vertes étaient au cœur de la conférence de l’auteur Yves-Marie Le Lay

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L’auteur Yves-Marie Le Lay a présenté une conférence à Plougasnou (Finistère), mercredi 7 décembre 2022, sur le thème des algues vertes. Selon lui, les plans algues vertes en vigueur déploient beaucoup d’efforts sans apporter de solution.

Yves-Marie Le Lay a tenu conférence à Plougasnou (Finistère).

Yves-Marie Le Lay a tenu conférence à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Force 5, l’association de défense de l’environnement et de la santé publique basée à Plougasnou (Finistère), organisait mercredi 7 décembre 2022, une conférence de l’auteur Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, qui reprend le propos de son livre Algues vertes, un scandale d’État , paru aux éditions Libre et solidaire.

À lire aussi : Algues vertes. Une association bretonne estime que le nouveau plan de lutte est une « régression »

La responsable : une algue toxique

La responsable est une algue très fine, Ulva armoricana, qui n’a pas besoin de se fixer. Elle prolifère au large et s’accumule dans les baies où les marées la brassent et la déposent. Elle constitue des amas verts, puis blanchâtres qui pourrissent avec la chaleur en produisant de l’hydrogène sulfuré (H2S), responsable des odeurs fétides sur certaines plages mais aussi d’intoxications graves, car il se concentre en poches qu’un animal ou un promeneur peuvent percer. Seule cette algue est toxique, d’autres algues de couleur verte existent en abondance mais n’ont pas d’effets nocifs.

Ces marées vertes sont une menace pour la santé publique, mais aussi pour la biodiversité, car le H2S s’infiltre dans le sol et anéantit la vie animale en dessous, y compris dans des réserves naturelles », déclare Yves-Marie Le Lay.

50 ans de marées vertes

La première alerte a été émise en 1971 par le conseil municipal de Saint-Michel-en-Grève,continue Yves-Marie Le Lay.Depuis 2008, il n’y a, selon moi, plus de doute quant au danger pour l’environnement et les populations, comme le démontrent les accidents animaux et humains.

L’auteur continue sa conférence et aborde quelques points techniques : « Les marées vertes apparaissent dès que la concentration en nitrates dépasse 10 mg/l d’eau et on mesure en moyenne 30 mg/l dans les rivières des bassins-versants des huit baies bretonnes identifiées comme sujettes aux marées vertes.

Et revient sur l’action des pouvoirs publics : « Pour moi, les plans Algues vertes mis en œuvre par les pouvoirs publics ne résoudront pas le problème car, malgré des efforts importants, ils n’agissent pas sur la quantité de nitrates déversée. Je suis convaincu que la seule mesure crédible est de réduire le cheptel. Il reprend : Deux chiffres résument la difficulté : les terres qui contribuent au phénomène des marées vertes représentent à peine 7,5 % des terres agricoles bretonnes, mais plus de 50 % de la production porcine française », conclut Yves-Marie Le Lay.

À court terme, Yves-Marie Le Lay prépare la création d’une association de défense des victimes des marées vertes avec le soutien de Force 5.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-les-marees-vertes-etaient-au-coeur-de-la-conference-de-l-auteur-yves-marie-le-lay-cb6f8b9e-76df-11ed-bb87-77a7713d66c6

 

Perros-Guirec. Une nouvelle porte de 12 mètres de large pour le bassin à flot

À Perros-Guirec, l'idée d'une nouvelle porte de 12 m de largeur, pour un montant des travaux annoncé de 2,7 millions d'euros, a été validée lors du dernier conseil municipal.

La première ébauche du projet d'élargissement et d'automatisation de la porte du bassin à flot se chiffre à 2,7 millions d'euros HT.

La première ébauche du projet d'élargissement et d'automatisation de la porte du bassin à flot se chiffre à 2,7 millions d'euros HT. ©Archives Le Trégor

Par Jérémy Nédélec Publié le  

À Perros-Guirec, le dernier conseil municipal du 17 novembre avait à débattre concernant l’avant-projet d’une nouvelle porte pour le bassin à flot.

Porte plus grande et automatique

Deux objectifs structurent cet avant-projet : agrandir la porte, et l’automatiser. L’incident qui s’était produit début janvier, et la taille (5,85 m) jugée trop étroite pour accueillir certains bateaux motivent le projet de repenser la porte, qui est aussi en « bien mauvais état », souligne Yannick Cuvillier, l’adjoint aux ports et aux activités maritimes, avec des problèmes d’étanchéité.

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« On fait ça pour 50 ans »

L’idée est donc de travailler sur une nouvelle porte de 12 mètres de largeur, de sorte à faciliter aussi les manœuvres. Le montant des travaux, études et aléas est estimé à 2 786 529 € HT.

« On fait ça pour 50 ans », dit Erven Léon, le maire. Les échanges se sont attardés sur la largeur pertinente de cette porte : 12 ? 10 ?

« Faire une porte de 10 mètres au lieu de 12 mètres représenterait une économie de 70 000 €. Je ne suis pas sûr que cela soit pertinent »

Yannick Cuvillier, adjoint au port et aux activités maritimes

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L’idée d’une porte de 12 m a été approuvée au conseil portuaire. La minorité a émis le souhait d’une commission d’étude avec les personnes compétentes à ce sujet. « Cet organe de consultation existe, c’est le conseil portuaire », a répondu Erven Léon.

Le projet a été validé, avec 6 voix contre et une abstention.

https://actu.fr/bretagne/perros-guirec_22168/perros-guirec-une-nouvelle-porte-de-12-metres-de-large-pour-le-bassin-a-flot_55624876.html

 

Ouest-France

EN IMAGES. À quoi ressemblaient les bains de mer dans la baie de Morlaix au XIXe siècle ?

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Essor des bains de mer, recherche de l’exotisme… Depuis le milieu du XIXe siècle, le littoral de Roscoff à Locquirec (Finistère) a été le théâtre de nombreuses mutations architecturales et sociales. Patrick Virion, historien de l’art, et Christian Millet, architecte, ont coécrit l’ouvrage Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiatures de la Belle époque à nos jours, édité par Skol Vreizh.

Plage de Roch' Kroum à Roscoff.

Plage de Roch' Kroum à Roscoff. | CARTE POSTALE, COLL. PAT.

Un ouvrage vient de paraître aux éditions de Skol Vreizh, qui relate l’histoire des plages et des bains de mer en baie de Morlaix (Finistère). Voici cinq raisons d’aller l’acheter en librairie.

1. Pour comprendre l’engouement des bains de mer dans le nord de la Bretagne

Difficile de l’imaginer aujourd’hui, mais au milieu du XIXe siècle, il n’y a rien, ou presque, sur le littoral. « Il y avait la grève, un lieu peu attractif, d’ailleurs, la plupart des bourgs sont situés à quelques kilomètres de la mer , souligne Christian Millet, coauteur avec Patrick Virion, de l’ouvrage sur les bains de mer et villégiatures en baie de Morlaix, paru chez Skol Vreizh.

Scène de bain avant 1940. | COLLECTION MUSÉE VILLA MONTEBELLO, TROUVILLE-SUR-MER

Les préoccupations hygiénistes donnent au littoral breton une autre dimension pour accueillir et satisfaire la haute société parisienne avide de plaisirs iodés, de divertissements et d’exotisme. « La création d’une station de thérapie balnéaire à Roscoff est prémices d’un essor touristique qui se développe avec les premières pensions de familles et les hôtels de grand confort. »

2. Pour la grande richesse iconographique

Infatigables, professionnels et passionnés, les auteurs ont eu un plaisir fou à dénicher les perles rares, souvent méconnues, mais méritant d’être publiées.

Baigneurs et cabines à Saint-Jean-du-Doigt. | COLLECTION PATRIMOINE DE PLOUGASNOU

Des scènes de bain pittoresques à Roscoff ou de familles en balade à Carantec et Plougasnou, de séminaristes en goguette sur la passerelle de la pointe de Primel, de baigneurs devant les cabines à Saint-Jean-du-Doigt, ou encore montrant l’arrivée du courrier à Locquirec… Et aussi plein de reproductions de peintures et dessins comme celui représentant le petit Charles Le Goffic (poète mort en 1932), sur les genoux de l’écrivain Alexandre Dumas.

3. Pour découvrir l’architecture

La recherche de la vue est à l’origine de la conquête du littoral. « Elle se fait parcelle par parcelle, maison par maison, non pas par l’intermédiaire de plans d’urbanisation comme ce fut le cas à La Baule, détaille Patrick Virion. Les gens y font construire des maisons de ville, généralement déformées pour profiter du paysage. Les familles s’y déplacent avec leurs domestiques. »

Peintre à Primel en 1897. | COLLECTION PATRIMOINE DE PLOUGASNOU

Les premières maisons comportent des éléments de toutes sortes, « On observe ensuite un glissement vers le régionalisme. »

4. Pour en savoir plus sur la baie de Morlaix, refuge des femmes libres

Dans cet ouvrage, on apprend que Liane de Pougy, une courtisane de la Belle Époque, et célèbre pour sa beauté, séjourna au Clos-Marie à Roscoff. La célèbre couturière, Nina Ricci, surnommée la Dame blanche, remodèle la villa Kerjannic sur la rivière de Morlaix. Dans les années 1930, Mélanie de Vilmorin, richissime et excentrique veuve, loue le château du Taureau qui devient alors le théâtre de parties fines.

5. Pour marcher sur les traces de personnages illustres

Venir à Roscoff, Carantec, Plougasnou ou Locquirec, c’est mettre ses pas dans ceux d’illustres personnages qui séjournèrent ici.

Patrick Virion, historien de l’art, et Christian Millet, architecte, coauteurs de l’ouvrage « Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiatures de la belle époque à nos jours », édité par Skol Vreizh. | OUEST-FRANCE

Riches industriels, hommes politiques, écrivains et peintres, les auteurs ont dressé une liste non exhaustive de près de 250 personnalités. « Georges Méliès réalisa des croquis de Primel qui servirent de décors dans ses films », raconte Christian Millet.

Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiature, de la Belle Époque à aujourd’hui, éditions Skol Vreizh. 20 € chez skolvreizh.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/en-images-a-quoi-ressemblaient-les-bains-de-mer-dans-la-baie-de-morlaix-au-xixe-siecle-9b5d95e0-6c9e-11ed-bb24-fc75ae20c224

 

Le Diben mercredi 23 novembre 2022

Plougasnou. Une petite balade dans la nature.

Travaux pratiques dans la vallée de Tromelin à la découverte du Ponplaincoat.

Montage photos pyb29

"Découverte de la biodiversité de la vallée de Tromelin et de l’estuaire du Diben en compagnie d’un groupe d’étudiants en BTS GPN de Suscinio, dans le cadre d’un projet tutoré par la mairie.

 

Ouest-France

Ports de Trébeurden : Un important déficit pour la partie communale

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Les responsables des ports communal et concédé de Trébeurden (Côtes-d’Armor) ont rencontré les plaisanciers, mercredi 16 novembre 2022, à l’occasion du CLUP (Comité local des usagers du port). L’occasion de présenter les bilans, perspectives et d’annoncer les futurs tarifs. Une trentaine de personnes ont assisté à la séance.

Guillaume Le Guen et Dominique Bernabé ont présenté les bilans des ports, communal et concédé.

Guillaume Le Guen et Dominique Bernabé ont présenté les bilans des ports, communal et concédé. | OUEST-FRANCE

Au niveau du port communal de Trébeurden, la situation ne s’arrange pas. Nous avons encore enregistré une baisse des effectifs, déplore Guillaume Le Guen, conseiller délégué en charge des ports, qui tente d’expliquer cette érosion à l’occasion du CLUP (Comité local des usagers du port), qui se tenait jeudi. Notre clientèle vieillit : certains arrêtent, d’autres rejoignent le port concédé pour plus de sécurité. La présence des cales fait aussi que beaucoup de petits bateaux sont mis à l’eau sur remorque.

Encore un déficit de 10 000 € cette année

Toujours est-il que le déficit financier se creuse, cette année encore, de 10 000 €. Nous avons réussi à le limiter grâce à la subvention Covid en 2021, et en faisant basculer, en 2022, 60 % du salaire du maître de port sur le budget communal. La suppression de plusieurs mouillages a permis aussi de limiter les frais de maintenance. Cette année, Guillaume Le Guen, malgré l’inflation, s’en tiendra au plan prévu, et proposera au conseil portuaire d’appliquer une hausse de 7 % des tarifs.

Port concédé : un ressenti satisfaisant

Du côté du port concédé, le discours est plus optimiste : nous avons enregistré une nouvelle augmentation. Près de 600 bateaux sont désormais amarrés sur les pontons à l’année, et 130 en saison, comptabilise Dominique Bernabé, directrice du port. Avec toutefois une déception récurrente : Le manque de grosses unités. La grande majorité des locations concerne des bateaux de mois de 7 mètres. Après avoir proposé une augmentation de 4 % des tarifs, la directrice revient sur l’enquête de satisfaction réalisée auprès de l’ensemble de nos clients. Elle fait part d’un résultat positif : Le ressenti de tous est satisfaisant, concernant l’accueil et le travail de l’équipe portuaire.

Quelques remarques plus négatives sont toutefois adressées par les plaisanciers : problématique récurrente au niveau du stationnement des automobiles, le procédé actuel ne donne pas satisfaction. Rayonnement du wifi, vétusté des sanitaires, vitesse excessive des bateaux dans le bassin, comme dans le chenal, absence ou presque d’activités commerciales à proximité du port, sont aussi montrés du doigt.

Dominique Bernabé conclut en présentant les projets en cours ou futurs prévus par les responsables du port : Remplacement de la cuve de la station d’avitaillement, dragage des fonds près des pontons F et G, et à la cale sud, acquisition d’une pompe d’aspiration des eaux usées des navires, sans oublier un sujet qui lui tient à cœur : progresser concernant la gestion environnementale.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/ports-de-trebeurden-un-important-deficit-pour-la-partie-communale-cbce5d96-676b-11ed-bd6c-e16dcc8e6e00

 

Ouest-France

Pour l’eau potable et l’assainissement, Morlaix Communauté met 250 millions d’euros sur la table

Publié le Sarah HUMBERT

La somme dédiée est énorme : 250 millions d’euros. Et les chantiers qui l’attendent tout autant. Lundi 14 novembre 2022, les élus de Morlaix Communauté ont voté deux schémas directeurs, l’un pour l’eau potable, l’autre pour l’assainissement. On vous explique ce que ça implique.

Fournir de l’eau potable à tous et préserver la qualité de l’eau de la baie de Morlaix sont deux des enjeux des nouveaux schémas directeurs votés lundi 14 novembre 2022 lors du conseil communautaire de Morlaix Communauté.

Fournir de l’eau potable à tous et préserver la qualité de l’eau de la baie de Morlaix sont deux des enjeux des nouveaux schémas directeurs votés lundi 14 novembre 2022 lors du conseil communautaire de Morlaix Communauté. | OUEST-FRANCE

Lors du conseil de Morlaix Communauté, lundi 14 novembre 2022, les élus ont adopté à l’unanimité un schéma directeur pour l’eau potable et pour l’assainissement. Au total, près de 250 millions d’euros vont être investis, sur 20 ans. Pourquoi autant d’argent ? À quoi ça va servir ? On fait le point.

À quoi vont servir ces deux schémas directeurs ?

À l’échelle de Morlaix Communauté, pour l’eau potable, on compte 1 860 km de réseaux, dont 70 % datent des années 1970 à 1980. « Nous avons des matériaux qui on fait leur temps », glisse Guy Pennec, vice-président en charge du grand et petit cycle de l’eau. Concernant l’assainissement, c’est 672 km de réseaux, avec 21 stations d’épuration. Afin de garantir un accès « pour tous à une eau de qualité », explique le vice-président, il est essentiel d’entretenir les réseaux d’eau potable, de les moderniser. C’est également vrai pour les structures assurant l’assainissement, car des fuites peuvent dégrader le milieu naturel.

L’investissement voté le 14 novembre 2022 par le conseil communautaire sur l’eau potable et l’assainissement va s’étaler sur 20 ans. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Pourquoi est-ce que c’est important, maintenant ?

Pour plusieurs raisons. Au sein de l’intercommunalité, « huit communes » sont déjà frappées par des interdictions temporaires d’urbanisation sur certaines zones, justement en raison de l’état du réseau d’assainissement. Il est donc impératif d’effectuer des travaux, pour pouvoir accueillir de nouveaux habitants et éventuellement de nouveaux acteurs industriels. Pour cela, il faut s’assurer que l’eau soit consommable et protéger le milieu naturel. Guy Pennec ajoute : « Si on a un usage parcimonieux de l’eau, on l’aura aussi sur les eaux usées. »

Comment ça va se traduire pour les habitants du secteur ?

Les tarifs de l’eau potable et de l’assainissement vont changer, mais pas de la même façon pour tout le monde. L’idée est d’égaliser le prix à l’échelle de la collectivité, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, puisqu’on « compte une vingtaine de tarifs sur le territoire, actuellement », précise Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté. En moyenne, l’augmentation sera de 2,4 % par an sur la facture d’eau potable, sur la période 2022-2041. « La facture moyenne de 75 m3 d’eau passera de 195 € TTC en 2022 à 299 € TTC en 2041, hors inflation », détaille Guy Pennec. Pour l’assainissement, cette augmentation sera de 2,8 % par an. Les habitants verront les premiers changements à partir de janvier 2023. Idéalement, d’ici 12 ans, tous les citoyens de la communauté de communes paieront le même prix pour ces services. 

Face à cette augmentation à venir, que peuvent faire les particuliers ?

Pour accompagner et amortir une partie des effets de la convergence tarifaire, Morlaix Communauté a décidé de doubler le budget alloué à l’aide au paiement des factures. Une enveloppe de 60 000 € est désormais dédiée.

Quels sont les principaux postes de dépenses ?

Pour le schéma directeur concernant l’eau potable, d’ici 2041, 148 560 674 € vont être investis, soit plus de 7 millions d’euros par an. Le principal poste de dépense sera le renouvellement et l’extension des réseaux (79,3 millions d’euros), puis, la sécurisation des réseaux (21,2 millions d’euros)

Concernant le schéma directeur pour l’assainissement, c’est 101 307 480 € qui vont être dépensés en 20 ans, environ. Là aussi, le renouvellement et l’extension des réseaux arrivent en tête, avec 52,4 millions d’euros. Le deuxième poste de dépense (22,7 millions d’euros), sera consacré à la lutte contre les déversements. Pour financer le tout, Morlaix Communauté a contracté un emprunt sur 50 ans.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pour-l-eau-potable-et-l-assainissement-morlaix-communaute-met-250-millions-d-euros-sur-la-table-cbc0fa2a-6441-11ed-9eef-273910f6f2a4

 

Ouest-France

Montée des eaux. Un an après, le chantier de sécurisation de la dune de Cléder « est un succès »

Publié le

Les travaux du GR34 et de renforcement du cordon dunaire au Roguennic, à Cléder (Finistère), se sont terminés en décembre 2021. La mairie se félicite de la réalisation, qui n’a pas bougé d’un poil depuis, et donc remplit pleinement sa mission. En décembre 2022, elle devrait planter 15 000 nouveaux oyats pour donner un coup de pouce supplémentaire à la dune.

À Cléder, les travaux se sont achevés en décembre 2021, plus de 25 000 oyats ont été plantés pour maintenir la dune et éviter son recul face à la montée des eaux.

À Cléder, les travaux se sont achevés en décembre 2021, plus de 25 000 oyats ont été plantés pour maintenir la dune et éviter son recul face à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE

« Depuis un an, on peut dire que c’est un vrai succès », se félicite Gérard Daniélou, maire de Cléder (Finistère). Il y a quasiment 12 mois, ce dernier concrétisait un vieux dossier présent sur sa table depuis 2008 : le chantier pour consolider un cordon dunaire. La dune, située entre Ode an Denved et Roguennic, était sacrément fragilisée à cause des piétinements du GR34.

Les rochers ont été stabilisés et repositionnés au niveau du Roguennic, à Cléder. Ici pendant le chantier, fin 2021. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Pendant quatre mois, des enrochements ont été repositionnés sur 600 m et 25 000 oyats ont été plantés derrière la dune. Les racines de ces derniers permettent de maintenir la dune en place. Enfin, le sentier côtier, a été reculé de trois mètres. Des travaux qui pressaient, aussi, face à l’enjeu de la montée des eaux.

Sans travaux, « un Xynthia bis »

« Sur un fort coefficient de marée, il y a ce qu’on appelle un phénomène de surcote atmosphérique. On peut gagner un mètre sur la dune. Et un mètre supplémentaire à cause du réchauffement climatique. Dans ce cas-là, la mer passe au-delà et parvient aux habitations. Sans travaux, on pourrait se trouver avec un Xynthia bis », insistait alors Christophe Stewart, d’A & T Ouest, maître d’œuvre du chantier.

15 000 nouveaux oyats bientôt plantés

Les enrochements n’ont pourtant pas toujours la cote. Mais pour la municipalité, « c’était indispensable, rappelle Jean-Noël Edern, adjoint à l’urbanisme. Tout a été validé en préfecture, il fallait trouver une solution pour limiter l’érosion de la dune. Les rochers n’ont pas bougé depuis. C’est vrai que nous n’avons pas connu depuis d’épisode de tempête couplé à des grandes marées. On espère que les enracinements des oyats seront suffisamment profonds pour que, quand cela survient, ils fassent leur effet et maintiennent la dune. »

Concernant ces fameuses plantes, la mairie ne compte pas s’arrêter là. Elle prévoit d’en planter 15 000 nouveaux, courant décembre. En tout, il y en aura donc 40 000.

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/montee-des-eaux-un-an-apres-le-chantier-de-securisation-de-la-dune-de-cleder-est-un-succes-467a07e4-600e-11ed-8153-075575826619

 

Ouest-France

Densifier, reloger… comment les communes près de Morlaix anticipent l’érosion et la montée de l’eau

Publié le Gaëlle COLIN et Sarah HUMBERT

On le sait, l’eau grignote la côte et monte. Dans le pays de Morlaix (Finistère), plusieurs communes sont concernées, à plus ou moins long terme. Face à cela, les élus tentent de s’adapter.

La route du port, à Plouezoc’h (Finistère) fait partie des points sensibles face à la montée des eaux.

La route du port, à Plouezoc’h (Finistère) fait partie des points sensibles face à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE

« Dans cinquante ans, certaines projections montrent que Barnenez deviendrait une île », souffle Daniel Guézennec. Des scénarios qui semblent inimaginables pour l’adjoint chargé du littoral de Plouezoc’h (Finistère). Pourtant, l’enjeu de la montée des eaux touche aussi sa commune, qui a la particularité de n’avoir que des grèves, pas de plages. « La falaise a déjà reculé, ça se voit. Les anciens habitants nous le font remarquer. On est très exposés à l’érosion », enchérit Brigitte Mel, la maire. 

« C’est un sujet qui nous intéresse, avec tout le flou que cela comporte »

Comment anticiper ce futur proche, où les contours d’une ville ou d’un village peuvent complètement évoluer ? « C’est un sujet qui nous intéresse évidemment, avec tout le flou que cela comporte, poursuit l’édile. Nous sommes une commune littorale et le plan local d’urbanisme intercommunal nous pousse à configurer l’habitat dans le centre. Des habitats disséminés sur la côte, c’est passé. » La priorité du mandat, c’est donc la redynamisation du bourg. « On a acheté du foncier pour créer le lotissement du Stérec et ses 37 maisons. On projette de continuer ainsi. »

Brigitte Mel, maire de Plouezoc’h, avec son premier adjoint chargé du littoral, Daniel Guézennec. | OUEST-FRANCE

Certains points noirs ont déjà été identifiés, comme la route du port, au Dourduff, où les maisons sont près de la mer. Une installation avec enrochements a été choisie, « mais lorsqu’elle a été réhabilitée, on a ouvert des portes pour laisser passer l’eau et éviter l’effet de choc », continue la maire. D’autres travaux y sont envisagés, mais la partie portuaire appartient au Domaine public maritime.

Autre endroit sensible : Kerarmel et la Palud du même nom, où se trouvent quelques habitations. Sur la question du relogement des habitants côtiers lésés, les deux élus misent, peut-être, sur « la réhabilitation ou le rachat des maisons du bourg ».

Dans le Léon aussi, des communes concernées

Du côté du Léon, la commune de Carantec est elle aussi concernée par ces problématiques. Elle fait même partie, tout comme Plougasnou, Saint-Martin-des-Champs et Locquirec, des 126 communes désignée par le gouvernement, en avril 2022, « dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l’érosion du littoral ».

Communes devant s'adapter en priorité à l'érosion du littoral

Pour ces communes, des études sur les risques à 30 ans, puis à 100 ans vont être menées. Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, indique : « ça m’intéresse, avant d’entreprendre des travaux. J’attends beaucoup de cette étude ». Pour Alban Le Roux, 1er adjoint à Carantec, « cela va permettre d’identifier avec plus de précisions les endroits qui seront concernés. On en connaît déjà certains, il y en a peut-être d’autres ».

Au niveau de la Chaise du curé, à Carantec (Finistère), le paysage pourrait se modifier dans les prochaines années. | OUEST-FRANCE

À Carantec, c’est notamment « l’île Callot et la Chaise du curé », explique-t-il. Pour ces deux zones, l’action de l’eau est clairement établie : « en dessous de la Chaise du curé, l’eau grignote la roche, et pour Callot, on sait qu’un jour, l’île sera certainement coupée en deux ». Alors, la municipalité active différents leviers, même si tout ne dépend pas d’elle. Sur l’île par exemple, « on essaie de canaliser les cheminements, de sanctuariser certaines zones. L’isthme, au bas de la chapelle, a été sécurisé avec de petits poteaux. On sait que c’est un endroit très sensible à l’érosion et à l’augmentation du niveau de la mer », détaille-t-il.

Alban Le Roux, 1er adjoint à Carantec (Finistère), fait le point sur les actions de la commune face à l’érosion du littoral et à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE

En raison de l’érosion et de la montée de l’eau, à Carantec (Finistère), l’île Callot pourrait un jour être séparée en deux. | OUEST-FRANCE

Au niveau de l’immobilier, sur l’île, il est désormais impossible de construire, ni même de faire des extensions. Sur le continent, la commune est « sur une politique de préemption, en faisant appel à l’établissement public foncier, pour nous accompagner », explique Alban Le Roux.

Tout l’enjeu, pour ces villes et les différents acteurs impliqués, est de prendre les bonnes décisions aujourd’hui, pour vivre sereinement demain.

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/densifier-reloger-comment-les-communes-pres-de-morlaix-anticipent-l-erosion-et-la-montee-de-l-eau-f31f7b34-6034-11ed-8153-075575826619

 

Le Diben mardi 08 novembre 2022

Morlaix communauté. Réunion du comité de pilotage du port de Primel-Diben

Morlaix Communauté a invité cet après-midi les associations parties prenantes (limités à une personne par association) à participer à un comité de pilotage pour la réalisation du volet les "infrastructures portuaires". Malgré les avertissements des associations (l'APPBS, l'ARAP, Force5), le service littoral de MX CO propose de réaliser une cale au fond de l'Anse de Primel en pleine zone humide reconnue en appel au Tribunal de Nantes. C'est du foutage de gueule ! N'y aurait-il pas là conflit d’intérêt ?

Économisons l'argent du contribuable, il y a une aire de carénage sur le port de Roscoff où certains bateaux de Primel se refont déjà une beauté : Port de plaisance de Roscoff Bloscon Aire de carénage

 RAPPEL 

Ouest-France

Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel

Nouveauté, dans l’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère) : le poste de ravitaillement en carburant doit être installé au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui donnerait un indice sur l’implantation de la future aire de carénage. Deux associations protestent.

Le port du Diben va faire l’objet d’un lifting à 15 millions d’euros. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben continue de faire des remous, à Plougasnou (Finistère). Un comité de pilotage va être créé, avec la commune, les professionnels, les financeurs, les riverains ou encore les associations.

Marc Rousic, conseiller chargé du littoral pour Morlaix communauté, a rencontré les associations pour un petit port breton sympa (APPBS) et les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP).

Une zone humide très riche

Or, celles-ci ont appris que le poste de ravitaillement en carburant serait positionné au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui indiquerait le potentiel endroit de la future aire de carénage. Les deux associations y sont formellement opposées, puisqu’il s’agit d’une « zone humide très riche en biodiversité, et répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement ».

Les associations demandent à Morlaix communauté de « surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-des-associations-toujours-contre-une-aire-de-carenage-au-fond-de-l-anse-de-primel-20a8a4ee-e08f-11eb-9be0-01246e2ebe9b

 

Ouest-France

Marie-Pierre Tréguier, ancienne secrétaire de la rédaction de Morlaix, nous a quittés

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Secrétaire de l’agence Ouest-France de Morlaix de 1976 à 2014, Marie-Pierre Tréguier est décédée mardi 1er novembre 2022. Pilier du journal pendant trente-huit ans, elle a marqué la vie de la rédaction de son caractère bien trempé, de son humour et de sa bonne humeur.

Marie-Pierre Tréguier a assuré le secrétariat d’Ouest-France Morlaix pendant trente-huit ans. Retraitée depuis 2014, elle est décédée des suites d’une maladie, mardi 1er novembre.

Marie-Pierre Tréguier a assuré le secrétariat d’Ouest-France Morlaix pendant trente-huit ans. Retraitée depuis 2014, elle est décédée des suites d’une maladie, mardi 1er novembre. | ARCHIVE

« C’était une figure de Ouest-France », résume sobrement Dominique Kerriou, correspondant local de Morlaix (Finistère). Il fait référence à celle qui était l’incontournable occupante du secrétariat de la rédaction, quand elle était encore située rampe Saint-Mélaine. Marie-Pierre Tréguier, qui a été à ce poste de 1976 à 2014, est décédée mardi 1er novembre 2022. Malade, elle était âgée de 68 ans.

Pilier de la rédaction, « Marie » a vu défiler les journalistes et travaillé avec une douzaine de chefs de rédaction. « C’était une vraie camarade, qui avait toujours le mot pour rigoler tout en restant sérieuse au travail. Elle aimait beaucoup aller se baigner à la plage de Saint-Jean-du-Doigt », poursuit Dominique Kerriou.

« Une oreille et un regard fin »

En trente-huit ans de carrière, cette mère de jumeaux et mamie de deux petits-enfants, a connu un grand nombre d’évolutions techniques au sein du journal. De la machine à écrire à l’ordinateur, du « hors sac » pour transmettre les photos à Rennes à la photo numérique instantanée…

Derrière son bureau, nombreux sont les lecteurs et les anonymes à s’être arrêtés discuter. « Tout le monde l’appréciait, c’était une oreille et un regard fin. Elle était très psychologue et très empathique », salue Françoise Le Borgne, journaliste à la rédaction jusqu’en 2011.

Pour chacun, Marie s’est montrée attentive, patiente et concernée. « C’était une femme épatante, qui prenait toujours le bon côté de la vie, décrit Aude Kerdraon, secrétaire de 1994 à 2010, aujourd’hui reporter d’édition du secteur de Landerneau. Marie-Pierre avait un profond respect pour les gens. Elle distribuait ses conseils d’une manière directe, aidait toujours à prendre du recul. Et toujours avec la banane. Une vraie battante, quoi. »

D’un naturel rieur et protecteur, dotée d’un caractère bien trempé, Marie-Pierre Tréguier était un moteur, une référence, pour les journalistes comme pour les correspondants locaux. Beaucoup sont devenus des amis. Ouest-France exprime à sa famille et ses proches ses plus sincères condoléances.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/marie-pierre-treguier-ancienne-secretaire-de-la-redaction-de-morlaix-nous-a-quittes-4f8a569e-5abf-11ed-8bfd-8dba71fb0669

 

Le Diben mercredi 02 novembre 2022

Plougasnou. L'aire de carénage refait surface

Port de plaisance de Roscoff Bloscon Aire de carénage

Port du Moulin Blanc Brest Aire de carénage  

 

Ouest-France

Saint-Jean-du-Doigt. Il ouvre son restaurant dans le bourg

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Romain Labrassine vient d’ouvrir « Au goût du monde » à Saint-Jean-du-Doigt et propose des plats des cuisines du monde avec des ingrédients locaux.

Romain Labrassine devant le restaurant « Au goût du monde »

Romain Labrassine devant le restaurant « Au goût du monde » | OUEST-FRANCE

Romain Labrassine vient d’une famille de restaurateurs : ses parents tiennent le restaurant « l’Abbesse », au Diben, et son frère est établi près de Dinant, en Belgique.

Ce Belge de 24 ans a vécu quinze ans à Plougasnou. « Je me suis destiné un temps à être infographiste, dit-il. Le virus de la cuisine et de la restauration m’a pris en travaillant avec mes parents, en cuisine, puis j’ai acquis de l’expérience en salle avec mon frère, avant de me sentir prêt à m’installer. Un bon emplacement est apparu à Saint-Jean-du-Doigt, avec un appartement tout proche pour me loger. »

Le restaurant « Au goût du monde » est situé place du Père-Robert-Le-Meur, à deux pas de l’enclos paroissial, dans un local loué par la commune, qui a fait récemment installer une hotte pour la cuisine. La décoration est moderne et chaleureuse, avec des éléments évoquant le voyage.

« Je souhaitais présenter une offre originale, et la diversité des restaurants et des cuisines qu’on peut trouver dans les villes belges m’a orienté pour proposer des plats des cuisines du monde : Gréce, Inde, Thaïlande, Japon, selon les produits et l’inspiration, continue-t-il. Je les prépare avec des ingrédients locaux en m’approvisionnant auprès des maraîchers et des pêcheurs de Saint-Jean et de Plougasnou, et avec des fournisseurs bretons pour les autres produits. »

Romain Labrassine précise que les épices et le piment sont dosés modérément pour que les plats gardent leur personnalité sans emporter le palais, et qu’une option est toujours prête pour les végétariens. Le restaurant est ouvert midi et soir du mercredi au dimanche.

Contact : www.au-goutdumonde.fr, 02 98 24 40 53. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/saint-jean-du-doigt-il-ouvre-son-restaurant-dans-le-bourg-d1b3e78a-5695-11ed-be8f-fa967cb55d5e

 

Ouest-France

Morlaix. « La pression pour le logement sur l’île est forte »

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Le comité du pays de Morlaix pour le logement organise une manifestation pour l’accès au logement samedi. Éric Grall, maire de l’île de Batz, fait le point sur la situation et évoque des solutions.

Sur l’Île-de-Batz, la pression immobilière est déjà présente. Les prix sont élevés, ce qui ne facilite pas l’arrivée de nouveaux habitants, notamment les jeunes.

Sur l’Île-de-Batz, la pression immobilière est déjà présente. Les prix sont élevés, ce qui ne facilite pas l’arrivée de nouveaux habitants, notamment les jeunes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Entretien

Au niveau du logement, quels sont problèmes sur l’île ?

Sur l’île, il y a environ deux tiers de résidences secondaires. Souvent, lorsque des biens se vendent, les gens les achètent pour des résidences secondaires. On rentre dans des prix assez incroyables, autour de 7 000 € ou 8 000 € le m2. Sur l’île, nos principaux actifs ont des emplois liés à la mer, l’agriculture ou le tourisme. On n’est pas dans des salaires qui permettent d’acheter ça.

Parmi les propriétaires de résidence secondaires qui ne louent pas à l’année, qu’est-ce qui les retient ?

Souvent, ceux qui ont des gîtes ou louent de manière saisonnière accueillent aussi leur famille durant certaines périodes. J’en connais qui seraient prêt à louer à l’année, mais comme ils souhaitent héberger leur famille, ne le font pas. Ce ne sont pas des sujets simples. Ce sont des cas particuliers qui, quand on les empile, donnent la situation qu’on a aujourd’hui.

À l’échelle de la commune, que pouvez-vous faire ?

On essaie de trouver des solutions pour l’accession à la propriété. L’approche qui retient le plus l’attention, c’est celle avec les Offices fonciers solidaires (OFS), avec un bail réel solidaire. L’idée, c’est que l’OFS achète le terrain. Celui qui construit une maison ou un immeuble, ou achète, est propriétaire du bâti, mais pas du terrain. Il paye son bâti, et pour le terrain, il aura un loyer assez modeste. Ça permet d’abaisser le coût d’accession à la propriété. Avec ce système, les gens ne peuvent acheter qu’une résidence principale. Enfin, le prix de revente du bien est fixé à l’avance, il suit l’indice de la construction chaque année, ce qui évite la spéculation. C’est un dispositif extrêmement puissant, qui doit être bien encadré.

Est-ce que cette option est envisagée sur l’île ?

Ici, on suit quelques dossiers qui pourraient nous permettre de lancer des opérations similaires. Notre projet, c’est de compléter ce qu’on a déjà par une opération de ce type-là. On pense à quatre ou cinq logements en accession, via ce dispositif.

Quelles autres solutions peuvent être mobilisées ?

Un amendement a été voté ces derniers jours, dans le cadre de la loi Finance. Il permettrait, dans des zones dîtes tendues de moins de 50 000 habitants, d’augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Ça permettra de créer un revenu additionnel aux communes, qui serait utilisé pour des projets en faveur du logement à l’année.

La situation des îles est particulière, mais les tensions sur le logement guettent aussi les communes du continent…

Je pense que nos députés commencent à comprendre que la pression au niveau du logement sur les îles est simplement en avance par rapport aux autres communes. Ça va leur arriver aussi. La différence, par rapport à nous, c’est que les actifs peuvent encore acheter un peu moins cher, à l’intérieur des terres.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-pression-pour-le-logement-sur-lile-est-forte-ccd585c9-4f36-4fa7-88d1-256045d23158

 

Ouest-France

Le corps d’Erwan Martin, le jeune pêcheur porté disparu dans le Finistère, a été retrouvé

Modifié le Publié le Gaëlle COLIN

Erwan Martin était porté disparu depuis le 16 octobre 2022, à Plougasnou (Finistère). Le corps du jeune homme, domicilié à Morlaix, a été retrouvé dans les roches, à Port-Blanc, à Plougasnou, là où son véhicule était stationné. Depuis plusieurs jours, sa famille, des proches et de nombreux bénévoles sillonnaient inlassablement la côte.

Le corps de la victime a été rapatrié sur la cale du port du Diben, à Plougasnou.

Le corps de la victime a été rapatrié sur la cale du port du Diben, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Cela faisait plus d’une semaine qu’Erwan Martin était porté disparu. Le corps du jeune homme a été retrouvé dans l’eau, ce lundi 24 octobre 2022, par un plongeur amateur, près des rochers au nord de l’anse du Port-Blanc, à Plougasnou (Finistère), non loin du port du Diben. Une zone très difficile d’accès à pied.

Une vedette SNSM, un canot des pompiers et des gendarmes se sont déplacés sur les lieux pour rapatrier le corps. L’identité d’Erwan Martin a été confirmée par les gendarmes.

Une autopsie demandée

Le corps a ensuite été transféré vers l’institut médico-légal de Brest, afin de mener une autopsie. Elle permettra de préciser les circonstances du décès du jeune homme.

La gendarmerie s’est rendue au camping de Locquirec pour rencontrer les proches et la famille présentes sur place. C’est à cet endroit que la base de recherches avait été installée.

La victime, âgée de 20 ans et domiciliée à Morlaix, était activement recherchée depuis dimanche 16 octobre 2022. C’est depuis cette date qu’Erwan Martin a cessé de donner des nouvelles, alors qu’il était parti pêcher à pied. Sa voiture avait été retrouvée, dans un premier temps, stationnée au parking de Port-Blanc. Un sac contenant ses affaires avait été, lui, repêché dans l’eau.

Des bénévoles en nombre mobilisés

Une enquête a depuis été ouverte par la gendarmerie de Plougasnou, et les recherches se poursuivaient. De son côté, la famille et l’entourage du jeune homme, essentiellement originaires de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) s’étaient organisés pour sillonner le secteur, à pied et en barque.

Ces derniers avaient réussi à mettre la main sur le couteau et la boîte à hameçons du jeune homme, dimanche 23 octobre 2022.

On a besoin d’yeux, de bras, de pieds, pour ratisser tous les environs et trouver Erwan », décrivait son entourage sur le groupe Facebook créé en ce sens. Encore ce lundi 24 octobre au matin, des plongeurs annonçaient leur sortie en mer pour donner un coup de main, du côté de l’Aber-Wrac’h, à Landéda.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/finistere-le-corps-du-jeune-pecheur-porte-disparu-a-ete-retrouve-a-plougasnou-3600c0c0-5392-11ed-a9d9-dcaf5efb85ba

 

Ouest-France

Plougasnou. Jean-Jacques Aillagon démissionne de ses fonctions de conseiller à Morlaix Communauté

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L’ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac était depuis 2020, conseiller communautaire à Morlaix Communauté. Jean-Jacques Aillagon a annoncé officiellement sa démission de l’Agglo lors du conseil municipal de Plougasnou, jeudi 13 octobre 2022. Il reste cependant élu dans la commune.

Jean-Jacques Aillagon a démissionné de ses fonctions de conseiller communautaire à Morlaix communauté.

Jean-Jacques Aillagon a démissionné de ses fonctions de conseiller communautaire à Morlaix communauté. | ARCHIVES THOMAS BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE

« Il n’y a aucun désaccord », précise d’emblée Jean-Jacques Aillagon, contacté par téléphone. L’ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac a officiellement annoncé son retrait de Morlaix Communauté, lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère), jeudi 13 octobre 2022.

Ce dernier était conseiller communautaire depuis 2020, et suivait de près les dossiers culturels de l’Agglo. Il reste cependant élu au conseil municipal de Plougasnou.

« Plus assez de temps »

« J’ai une surabondance d’activités, entre le professionnel à Paris, le dossier de candidature à l’Unesco des enclos paroissiaux et le conseil municipal : je n’avais plus assez de temps pour me consacrer pleinement à cette mission de conseiller communautaire. Mais je reste totalement disponible s’il faut sur les questions culturelles de l’Agglo. Notamment le musée de Morlaix, qui m’est cher. »

Il sera donc remplacé par Hervé Le Ruz à Morlaix Communauté. Il est actuellement premier adjoint à Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/jean-jacques-aillagon-demissionne-de-ses-fonctions-de-conseiller-a-morlaix-communaute-5546ac8e-4ef0-11ed-b832-30b1043f3243

 

Le Diben dimanche 16 octobre 2022

Mairie de Plougasnou

Anse de Primel Bonjour, le PV du conseil municipal du 5 juillet 2022 a été mis en ligne ce matin sur le site internet communal. Cordialement.

Compte rendu du conseil municipal du 05 07 2022.pdf

Merci.

 

Le Diben vendredi 14 octobre 2022

« Quelles ressources du Pays de Morlaix pour surmonter les enjeux et défis d'aujourd'hui et de demain ?

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Photos pyb29

La soirée débat organisée par le Conseil de Développement du Pays de Morlaix s'est déroulée jeudi soir à la CCI de Morlaix. Les intervenants et le public ont pu échanger librement durant toute la soirée animée par Christophe Boucher de Tébéo.

Prospective de l’attractivité du Pays de Morlaix 2030

 

Ouest-France

Morlaix. Le Scot comprend une partie maritime

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Henri Billon, Jean-Paul Vermot et Jacques Edern, du Pays de Morlaix.

Henri Billon, Jean-Paul Vermot et Jacques Edern, du Pays de Morlaix. | OUEST-FRANCE

Le Pays de Morlaix naissait il y a vingt ans. Lundi, lors d’un rassemblement des 59 maires qui le compose, les élus ont décidé de faire de cette date, un moment charnière.  Nous fêtons les vingt ans de cette entité territoriale, créée par Adrien Kervella, ancien maire de Saint-Pol-de-Léon et Georges Tigreat, ancien maire de Landivisiau , souligne son président Jean-Paul Vermot (Morlaix).

L’une des décisions prises lors de cette conférence :  Le lancement du premier Schéma de cohérence territoriale (Scot) , poursuit-il.

Que permettra ce Scot ?

 Dans ce contexte de crise, le Scot va permettre de créer une synergie pour faire avancer le pays, et donner l’envie d’y venir, d’y travailler et d’y rester, explique Henri Billon, vice-président (Landivisiau).On sort là des considérations politiques. 

Les gros volets du Scot concernent la gestion des espaces et de l’urbanisme, l’agriculture et le tourisme.

Pour quels enjeux ?

Dès mars 2023, la conférence nationale définira le nombre d’hectares à urbaniser.  9 500 ha en dix ans pour toute la Bretagne, détaille Jacque Edern (Haut Léon Communauté). Nous devrons être très précis dans nos objectifs. Pour la première fois, le Scot comprend une partie maritime sur les premiers milles nautiques, c’est important pour l’éolien. Côté énergies, chaque création de parking devra être équipée de panneaux énergétiques. 

Le Scot devra être prêt au 31 décembre 2025, c’est un enjeu considérable ! .

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-scot-comprend-une-partie-maritime-69d29824-4979-11ed-8da3-410856ccb182

 

Ouest-France

Face à la montée des eaux en Bretagne, « il faut se préparer à quitter le bord de mer »

Modifié le Publié le

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’à l’horizon 2100, la mer aura gagné environ un mètre si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites. En Bretagne, la loi oblige désormais 41 communes à adapter leur politique d’urbanisme à l’érosion du littoral. Alain Hénaff, géomorphologue à l’université de Bretagne occidentale (UBO), explique pourquoi il faut parler « de ce qu’il adviendra des constructions de l’homme » dans les zones exposées.

Jour de tempête dans le port de Lomener à Ploemeur (Morbihan).

Jour de tempête dans le port de Lomener à Ploemeur (Morbihan). | ARCHIVES OUEST-FRANCE/THIERRY CREUX

Alain Hénaff est enseignant-chercheur à l’université de Bretagne occidentale (UBO). Ce spécialiste de géomorphologie littorale a travaillé notamment sur les programmes de recherche Osirisc et Osirisc + destinés à mieux connaître les risques côtiers. Ces travaux ont permis de créer un observatoire intégré des risques côtiers d’érosion submersion et l’application OSI de cartographie en ligne. Il a donné une conférence, mercredi 12 octobre 2022, à Lancieux (Côtes-d’Armor), sur les risques d’érosion du trait de côte et de submersion marine en Bretagne. Il explique pourquoi les travaux de digue ou d’enrochement « ne sont pas toujours la panacée » face à l’érosion du trait de côte.

La baie de Lancieux fait partie de dix sites pilotes français retenus pour tester une gestion souple du trait de côte dans cette zone reconnue vulnérable depuis 2015. Objectif : rendre progressivement plusieurs hectares à la mer, sur ce site poldérisé dont le conservatoire naturel du littoral est en partie propriétaire.

41 communes bretonnes devront adapter leur politique d’aménagement à l’érosion du littoral. | INFOGRAPHIE OUEST-FRANCE

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’à l’horizon 2100, la mer aura gagné environ un mètre si nous ne réduisons pas les émissions de gaz à effet de serre. Vous confirmez ?

Ce sont ces données que nous utilisons pour travailler. Il s’agit d’une élévation de 2 à 3 mm par an à l’échelle mondiale, en fonction des endroits. Nous essayons de voir quels seront les impacts sur les littoraux bien que ce soit difficile de l’imaginer. Un littoral n’est pas fait d’un substrat rigide. C’est difficile de dire comment un cordon de galets, une plage ou une falaise vont se comporter dans l’avenir.

Le géomorphologue brestois, Alain Hénaff : « On a longtemps cru que la mer allait régénérer notre stock de sable, héritage de la période périglaciaire, mais le stock s’est épuisé. » | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Lire aussi : EN IMAGES. Montée des eaux : quel visage aura la Bretagne en 2100 ?

En 2020, une carte du groupe de réflexion Climate Central montrait les zones exposées au risque de submersions fréquentes, en fonction de différents scénarios de montée des eaux. Selon ces simulations, certains endroits de la Bretagne seraient rayés de la carte comme l’île de Saint-Cado (Morbihan). Vous paraissent-elles fiables ?

Ces simulateurs donnent une image de la situation en 2 100 avec les littoraux actuels. Or, ces derniers vont se modifier. Avec l’élévation du niveau de la mer, une dune peut progresser à l’intérieur des terres ou se rompre brutalement. Les phénomènes météo interviennent aussi. Nous n’avons pas les moyens de prédire la modification du régime des houles, les tempêtes et l’urbanisation qui fait évoluer un trait de côte. Ces simulations ont un intérêt : elles font réfléchir les gens. Mais à raison de 3 mm par an, on a des décennies pour s’adapter.

Lire aussi : CARTE. Quelles sont les 126 communes classées prioritaires face à l’érosion côtière ?

Le Bureau de recherches et de géologie minière (BRGM) a dressé une carte des zones exposées à l’élévation du niveau de la mer à marée haute avec des données topographiques plus précises. Même si la Bretagne est moins exposée que d’autres régions, cette carte montre les points les plus vulnérables : Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), l’Ile-Tudy (Finistère), la presqu’île de Gâvres (Morbihan), certains endroits du golfe du Morbihan, du Finistère sud, la Ria d’Etel… Combien de Bretons sont-ils menacés ?

En France, 850 000 personnes vivent en zones basses. En Finistère, plus de 9 500 personnes sont concernées par les risques submersion. Sur l’Ile-Tudy, à Saint-Malo, à Gâvres, ce sont des menaces bien marquées et la prise de conscience est déjà là.

La difficulté est de faire prendre conscience aux habitants et aux gestionnaires que le littoral est mobile. Le trait de côte bouge depuis 18 000 ans. On a massivement urbanisé le littoral depuis 100 à 150 ans et on a oublié que ce trait de côte n’a jamais cessé d’évoluer, les travaux scientifiques l’ont toujours montré. On a les capacités de fixer ce trait de côte par des ouvrages mais les travaux n’ont jamais été la panacée car leurs conséquences sont parfois pires.

On a longtemps cru que la mer allait régénérer notre stock de sable, héritage de la période périglaciaire, mais le stock s’est épuisé. On voit des cordons de dunes dépassés par les tempêtes. Certaines plages sont en déficit de sable, d’autres voient le sable partir parfois à cause d’un enrochement. La compréhension de ces mécanismes s’est faite au fil des années.

Lire aussi : Montée des eaux : quelles solutions en Bretagne ?

La loi impose désormais à 41 communes bretonnes d’adapter leur politique d’aménagement à l’érosion du littoral. Ces communes devront notamment intégrer les zones exposées au recul du trait de côte à l’horizon de trente ans dans leurs documents d’urbanisme. Comment sensibiliser les gens qui habitent dans ces zones ?

Sensibiliser les gens, c’est d’une complexité absolue. À Lancieux, on va parler de risques littoraux mais sur ce sujet, on a tendance à parler des phénomènes naturels et à oublier les enjeux pour l’homme. En baie d’Audierne (Finistère), par exemple, ça peut reculer de 100 m par tempête, l’impact est négligeable pour les populations. À Saint-Malo, le phénomène enfonce les digues et il y a un vrai impact pour les habitants. Parler des enjeux à l’horizon 50, c’est parler de ce qu’il adviendra des constructions de l’homme.

La difficulté, c’est de dire aux gens qui habitent en bord de mer : « Les gars, il va falloir migrer vers l’intérieur des terres ». On peut toujours faire des grosses digues mais mine de rien, c’est beaucoup de travaux engagés par les collectivités. On va de toute façon vers des désagréments. Il va falloir se préparer à quitter le bord de mer. On doit réfléchir sur le long terme. Première étape : limiter les constructions sur le littoral. Deuxième étape : réfléchir à comment on va supprimer les existantes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/face-a-la-montee-des-eaux-en-bretagne-il-faut-se-preparer-a-quitter-le-bord-de-mer-805c2206-458a-11ed-8c28-88bd89a03c81

 

Le Diben mardi 11 octobre 2022

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le jeudi 13 octobre 2022 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Installation du Conseil Municipal des Jeunes
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 juillet 2022
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Budget général : Décision modificative 2022-02
- Budget annexe port de Terenez : Décision modificative 2022-02
- Transfert d’actif du budget annexe port de Terenez au budget principal
- Créances éteintes
- Convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services itinérante
- Mandat au centre de gestion pour les négociations collectives dans le domaine de la protection sociale complémentaire
- Modification du règlement intérieur du conseil municipal : dématérialisation des envois des documents
- Nomination d’un correspondant « incendie et secours »

URBANISME, TRAVAUX
- Convention de servitude avec ENEDIS - Parcelle YB 130
- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Détermination du prix de vente prévisionnel des lots et pré-commercialisation
- Lotissement communal des hortensias : Convention de transfert de maîtrise ouvrage pour les travaux de création du réseau d'eaux pluviales avec Morlaix Communauté
- Lotissement communal des hortensias : Détermination du prix de vente prévisionnel des lots et pré-commercialisation
- Lotissement communal des Hortensias : Modification du permis d’aménager et du règlement du lotissement

ECONOMIE, TOURISME, CULTURE, PATRIMOINE
- Camping municipal : Modification de règlement intérieur - Accueil des camping-cars en basse saison

MOTION
- Tarif de l’énergie – Demandes de mesures d’urgence

QUESTIONS ORALES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/11-octobre-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

"Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 juillet 2022", où peut-on trouver le PV du dernier conseil municipal ? On ne trouve plus que la liste des délibérations sur le site de la mairie : https://www.mairie-plougasnou.fr/sites/default/files/upload/2022.07.05_liste_des_deliberations.pdf

 

Ouest-France

Plougasnou. Première réunion du conseil municipal des jeunes

Publié le

Le conseil municipal des jeunes nouvellement élu.

Le conseil municipal des jeunes nouvellement élu. | OUEST-FRANCE

Le conseil municipal des jeunes (CMJ), élu pour la période 2022-2024, a tenu sa première réunion jeudi, en mairie, avec Jean-Luc André, conseiller municipal chargé du CMJ, Françoise Reguer, adjointe au maire pour les affaires scolaires, et Isabelle Guilbault, animatrice.

Les jeunes élus étaient tous présents et ont débattu à propos de l‘organisation des réunions, de la préparation de la journée Octobre Rose le 16 octobre, au profit de la lutte contre le cancer du sein. Cette réunion était une première pour la plupart des participants.

Leur intronisation officielle aura lieu lors du prochain conseil municipal le 13 octobre

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/premiere-reunion-du-conseil-municipal-des-jeunes-3236c396-c592-435b-b689-d2bc157c1f4d

Comment se fait-il que nous n'avons plus de compte rendu du conseil municipal sur le site de la municipalité ?

Conseils municipaux et PV des conseils

Ce n'est pas un PV de conseil municipal !!!

 

Ouest-France

Finistère. Le Département va consacrer 2,5 millions d’euros pour préserver les zones humides

Publié le Rose-Marie DUGUEN

Ce vendredi 30 septembre 2022, le Département du Finistère a annoncé mettre 2,5 millions d’euros sur la table, entre 2022 et 2028, pour préserver et mettre en valeur les zones humides.

Maël de Calan, président du Département du Finistère, aux côtés de Jérôme Bignon, président de Ramsar France, vendredi 30 septembre 2022 à Quimper.

Le 14e séminaire national des sites Ramsar s’est tenu les 29 et 30 septembre 2022 dans le Finistère. Un site Ramsar est « une zone humide reconnue d’importance internationale pour son caractère représentatif, rare ou unique et pour sa richesse biologique », décrit Eau France, le service public d’information sur l’eau.

Une seule zone Ramsar, bientôt d’autres ?

À l’échelle de la planète, il existe 2 400 zones Ramsar, réparties dans 170 pays. Cinquante-deux de ces zones sont situées en France, métropolitaine et d’Outre-mer. Une seule est dans le Finistère : les dunes et paluds bigoudènes. Deux autres sites pourraient, peut-être un jour, obtenir le même label si les collectivités locales œuvrent en ce sens : les monts d’Arrée (pour ses tourbières notamment) et la baie de Morlaix.

Acquérir 100 hectares de zones humides en plus

À cette occasion, Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère, a dévoilé un plan d’actions pour les zones humides. Montant du budget alloué : 2,5 millions d’euros pour la période 2022-2028. Avec plusieurs objectifs : « Acquérir 100 hectares de zones humides supplémentaires » (le Département est actuellement propriétaire d’un peu plus de 700 hectares de zones humides) ; « restaurer au moins une zone humide majeure » ; « développer notre activité de conseils aux collectivités dans leurs projets locaux », projette Maël de Calan.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/finistere-le-departement-va-consacrer-2-5-millions-d-euros-pour-preserver-les-zones-humides-95c32da2-40b1-11ed-89be-3116781a5058

C'est bon pour l'Anse de Primel, on ne va quand même pas nous mettre une aire de carénage en pleine zone humide au fond de l'Anse.

 

Ouest-France

Comment attirer les médecins ? Libéral, salarié… À Plougasnou, la commune cherche des solutions

Publié le Sarah HUMBERT

Commune littorale du Finistère dont la population triple l’été, Plougasnou recherche un troisième médecin, pour compléter l’équipe déjà présente au sein de la maison de santé. Mais la commune peine à trouver des candidats, alors, elle réfléchit à plusieurs options, pour attirer.

Nathalie Bernard est maire de Plougasnou (Finistère) depuis 2014. Aujourd’hui, face à la difficulté à recruter des médecins, elle envisage plusieurs possibilités. 

Nathalie Bernard est maire de Plougasnou (Finistère) depuis 2014. Aujourd’hui, face à la difficulté à recruter des médecins, elle envisage plusieurs possibilités.  | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Plougasnou, commune littorale du Finistère, possède une maison de santé depuis le printemps 2021. Malheureusement, l’une des cellules censée accueillir un médecin généraliste reste vide. Face à cela, la municipalité envisage plusieurs solutions.

Que se passe-t-il au sein de la maison de santé de Plougasnou ?

Depuis le printemps 2021, la commune de Plougasnou possède une maison de santé, dans laquelle elle accueille notamment « deux cabinets infirmiers, un podologue et trois cellules pour des médecins généralistes », détaille Nathalie Bernard, maire. Mais pour le moment, seules deux cellules sont occupées par des généralistes, la troisième est vacante. « On a vraiment besoin d’une troisième médecin pour la commune, mais pour le moment, on ne trouve pas », regrette l’édile. Mais elle ne baisse pas les bras.

Quelles sont les options envisagées par la municipalité ?

« Nous sommes en train de répondre à un appel à manifestation d’intérêt de l’ARS Bretagne (Agence régionale de santé), en lien avec des acteurs locaux, comme d’autres communes et la Clinique de la baie, pour voir quelle réponse on peut apporter. L’idée, c’est de poser tous les éléments », explique-t-elle.

Parmi les options envisagées, « on pourrait trouver un médecin qui souhaite s’installer en libéral, voire avec d’autres partenaires, ou alors que la municipalité salarie un médecin ». Cette dernière solution va d’ailleurs être mise en place à Morlaix, lors de l’ouverture d’un centre communal de santé. À terme, entre trois et cinq docteurs y seraient employés par la mairie.

Qu’est-ce que ça pourrait changer ?

« On a beaucoup de questions juridiques et financières, c’est pour cela qu’on a besoin d’être accompagné. C’est une démarche de longue haleine », glisse Nathalie Bernard. Concrètement, salarier un médecin a évidemment un coût, pour une commune, « conséquent », souligne l’élue. Mais cela rend le poste attractif. Souvent, être salarié permet aux professionnels de santé d’avoir des horaires fixes, et plus de stabilité dans l’exercice du métier, par exemple.

Pourquoi est-ce si compliqué de trouver des médecins aujourd’hui ?

Nathalie Bernard a plusieurs hypothèses : « Il n’y a pas assez de médecins de formés, et ils ne veulent plus travailler comme avant, parfois 10 ou 12 h par jour, sept jours sur sept, et on peut les comprendre », dit-elle. Certains, pour privilégier leur qualité de vie « veulent des temps partiels, ou alors, travailler à plusieurs ».

Pourquoi est-ce que c’est important pour la commune, d’avoir un troisième médecin ?

« C’est un service essentiel pour une commune, que d’avoir des professionnels de santé, appuie la maire. En période estivale, la population triple, ici ». À l’année, environ 2 750 personnes résident dans la commune. Entre les petits bobos du quotidien et les suivis plus réguliers, la patientèle est large.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/comment-attirer-les-medecins-liberal-salarie-a-plougasnou-la-commune-cherche-des-solutions-d4e415b8-3bee-11ed-96be-e8064f8bb07a

 

Ouest-France

Plougasnou. L’association Force 5 a fêté ses 20 ans à Saint Samson

Publié le

Fête de l’association Force 5 au bord de la plage de Saint Samson.

Fête de l’association Force 5 au bord de la plage de Saint Samson. | OUEST-FRANCE

L’association de protection de l’environnement Force 5 a fêté ses 20 ans dimanche au bord de la plage de Saint Samson, devant les paysages magnifiques révélés par la grande marée.

 Nous sommes très mobilisés en ce moment , déclare Jean-Yves Quémeneur, président de l’association.  Nous interpellons les pouvoirs publics pour dénoncer la subvention publique à la centrale à gaz de Landivisiau, qui selon nous n’a plus de raison d’être, et nous attendons les résultats de l’enquête de gendarmerie sur la décharge sauvage près de Lanmeur constatée en juin dernier pour envisager ou non une action .

L’association, qui s’est spécialisée dans les questions de santé publique, a vu ses adhérents progresser en 2022.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/lassociation-force-5-a-fete-ses-20-ans-a-saint-samson-01d5d94f-a590-4d79-ad2f-6810032eca6b

 

Le Diben jeudi 08 septembre 2022

Plougasnou. Vente aux ench