Le Diben

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Le Diben vendredi 01 décembre 2023

Ordre du jour du Conseil Municipal du jeudi 7 décembre 2023

La réunion du Conseil Municipal se tiendra le Jeudi 7 décembre 2023 à 18H00 à la Mairie

ORDRE DU JOUR

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 octobre 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERAL

- Budget principal : Décision modificative 2023-03

- Budget annexe « Lotissement Croas ar scrill » : Décision modificative 2023-01

- Tarifs municipaux 2024

- Tarifs pour une animation du Conseil Municipal des Jeunes

- Autorisation d’engagement des dépenses d’investissement préalable au vote du budget primitif 2024 pour le budget principal et les budgets annexes

- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2022 sur la qualité et le prix du service « Eau potable »

- Morlaix Communauté : Approbation des rapports annuels 2022 sur la qualité et le prix des services Assainissement, SPANC et gestion des eaux pluviales

- Demande de subvention au département : Aménagement et sécurisation des itinéraires cyclables (programme 2023)

- Instauration de la prime de pouvoir d'achat exceptionnelle

URBANISME, TRAVAUX

- Renouvellement de la convention avec l'agence locale de l'énergie et du climat du pays de Morlaix (HEOL)

- Travaux de modification du tracé du ruisseau du Guerzit : Conventions

- Lotissement des Hortensias : Cession de la parcelle CA 123p

- Cession de la parcelle CL 49

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

Organisation du temps scolaire

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

Conséquence de la tempête CIARAN

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/0112-ordre-du-jour-du-conseil-municipal-du-jeudi-7-decembre-2023

 

Le Diben vendredi 01 décembre 2023

"Littoral, trait de côte, affaires maritimes… À Plougasnou, une conférence-débat gratuite"

Au premier plan Jean-Yves Quéméneur président de Force 5. Photo pyb29

Au premier plan Jean-Yves Quéméneur président de Force 5. Photo pyb29

Une conférence suivie par une cinquantaine de personnes qui a permis aux associations de s'exprimer. Morlaix communauté absente et peu d'élus présents.

Le pilleur de sable de la Baie de Morlaix travaille même le dimanche ! Photo pyb29

Pilleur de sable en Baie de Morlaix

 

Ouest-France

Plougasnou. Association nautique La Méloine : précision

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Dans notre édition d’hier, nous avons annoncé la tenue d’une conférence-débat autour des missions et des actions menées par le pôle littoral et affaires maritimes Brest-Morlaix, avec Nancy Léger, cheffe de ce pôle.

Cet événement est organisé par l’association nautique La Méloine.

Dominique Aymard, cité dans l’article, est responsable de la communication de l’association, et non président comme écrit par erreur.

Dominique Ropars préside cette association.

Aujourd’hui, de 18 h à 20 h, salle des fêtes de Plougasnou, 37, rue de Primel. Entrée gratuite et ouverte à tous.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/association-nautique-la-meloine-precision-291647b0-fd03-4c49-b121-6736685941fc

 

Ouest-France

Littoral, trait de côte, affaires maritimes… À Plougasnou, une conférence-débat gratuite jeudi

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L’association Nautique La Méloine organise jeudi 30 novembre 2023, de 18 h à 20 h, dans la salle des fêtes de Plougasnou (Finistère), avec Nancy Léger, cheffe du Pôle Littoral et Affaires maritimes Brest-Morlaix. L’entrée est gratuite et ouverte à tous.

En avril 2022, des toiles en chanvre avaient été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou (Finistère). Elles permettent de fixer la végétation et de renforcer la falaise.

En avril 2022, des toiles en chanvre avaient été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou (Finistère). Elles permettent de fixer la végétation et de renforcer la falaise. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’évolution du littoral et le recul du trait de côte sont des problématiques scrutées.

Jeudi 30 novembre 2023, de 18 h à 20 h, l’association Nautique La Méloine organise une conférence-débat, à Plougasnou (Finistère), autour des missions et des actions menées par le Pôle Littoral et Affaires maritimes Brest-Morlaix. Nancy Léger, cheffe de ce pôle, animera les discussions. « La conférence sera divisée en cinq parties : présentation de la DDTM, puis du pôle, le littoral et le trait de côte, les pêcheurs professionnels et les plaisanciers. Chaque partie sera suivie d’un débat », indique Dominique Aymard, responsable de la communication de l’association, présidée par Dominique Ropars.

L’entrée est gratuite et ouverte à tous. L’événement se déroulera dans la salle des fêtes de Plougasnou, 37, rue de Primel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/littoral-trait-de-cote-affaires-maritimes-a-plougasnou-une-conference-debat-gratuite-jeudi-91b36638-8e02-11ee-81ce-f12d7d2fb9c2

27 juillet 2022 Direction départementale

 

C'était en 2010

Littoral

La Bretagne en danger !

Littoral en danger

02 Juin 2010 Par julien dezecot

La loi « littoral », créée en 1986 pour limiter l'impact immobilier sur l'environnement en bord de mer, fait l'objet de contournements multiples. En Bretagne, la forte hausse de la population résidant en bord de mer a conduit à une importante urbanisation, parfois au détriment de la loi.

Le Finistère, l’un des départements les plus sauvages de France est, jusqu’à présent, l’un des plus préservés. Pourtant, même ici, « le littoral de la presqu’île bretonne est grignoté peu à peu, de manière insidieuse », s’insurge Jean-Yves Quémener, le président de l’Association Force 5 qui milite pour la préservation de l’environnement en baie de Morlaix. A Plougasnou, au lieu dit ''les Roches jaunes’’ de Saint-Samson, une vieille bâtisse construite historiquement sur l’estran et récemment agrandie, illustre bien cet appétit des promoteurs immobiliers, prêts à tout pour monétiser le littoral.
La brochure d’Odalys est pour le moins explicite : « Plougasnou est un village typiquement breton qui offre 17 km de côtes découpées et préservées, des richesses architecturales, des plages de sable fin et des criques rocheuses. La côte présente de nombreux points de vue sur la baie, notamment depuis la presqu’île de
Terenez. Un port de plaisance à flot, doté de 600 places et un projet à Plougasnou (Port de Primel) pour les amateurs de voiles… »
. Vous l’aurez compris, 17 km de potentiel à construire avec, en plus, des infrastructures qui vous satisferont - le Port de Primel, dont le nombre de places risque d'être moins important que l'espère Odalys reste un sujet polémique de par son impact potentiel sur l’environnement.

Une commune conciliante

Fi de tout cela pour les promoteurs, tout est bon pour accueillir les touristes parisiens « au pied d’une magnifique plage de sable fin, abritée des vents du large ». Comme
sur les cartes postales ! Et, pas de problème, la mairie de la commune est conciliante.
A Plougasnou, elle a d’ailleurs accordé son permis de construire, sans sourciller. Visiblement, la Préfecture n’a rien trouvé à dire non plus. Après tout, un garage en sous-sol qui a tout de même été annulé alors qu’on est au bord de l’eau (sic !), une piscine avec vue sur mer, une importante part de bâtiments neufs qui n’ont rien à voir avec l’ancien, le tout « au milieu d’une zone qui ne ressemble pas du tout à une zone
urbanisée »
, comme le détaille Blanche Magarinos-Rey, avocate spécialisée en urbanisme et environnement. Plus remarquable encore à Plougasnou : les Bâtiments de France ont, à l’époque de la demande de permis de construire, donné « un avis défavorable à la construction-rénovation de ce bâtiment ! », reprend Jean-Yves Quemener. « Ce type d’avertissement alerte d’habitude les élus communaux. Rares sont les permis de construire qui sont validés avec un avis défavorable des Bâtiments de
France »
, s’étonne encore Blanche Magarinos-Rey. L’avis de l’architecte des Bâtiments de France est pourtant très clair : « Le projet présenté, par ses volumes, sa densité… est de nature à porter atteinte à la qualité du site protégé. Les modifications proposées contribuent à appauvrir le projet » ! Pas de quoi s’inquiéter, visiblement, pour les élus que nous avons interrogé et autres hauts fonctionnaires qui n’ont pas hésité à donner leur aval sans tiquer. « Surtout que nous sommes incontestablement dans la bande des 100 mètres puisque le bâtiment est construit sur l’estran ! », conclut Blanche Magarinos-Rey. La bande des 100 mètres est un point majeur de la loi littoral.

Une loi détournée

Créée à l’initiative de Laurent Fabius, cette loi emblématique subit des contournements de toute part ces dernières années, avec l’explosion démographique sur le littoral breton. Comme le rappelle le chercheur au CNRS, Alain Merckelbagh, auteur de l’ouvrage récent Et si le littoral allait jusqu’à la mer ! : « La loi littoral, créée en 1986, constitue ''l’union du droit et de la nature’’. Elle s’inscrit dans la perspective du développement durable.» Plougasnou n’est pas la seule commune bretonne à se gausser de la loi littoral, pourtant créée afin de limiter l’impact de l’homme sur cette bande précieuse située entre terre et mer. Comme le rappelle le géographe Yves Lebahy, auteur du livre Le littoral agressé - Pour une politique volontariste de l’aménagement en Bretagne : « Depuis la fin des années 90, une pression touristique et de villégiature s’applique d’une manière difficilement contrôlable sur le littoral breton, tant l’attrait que celui-ci suscite est fort, répondant en cela à l’engouement de populations, souvent urbaines, conditionnées par les logiques d’une société de consommation. » Et d’ajouter : « Quand on sait qu’actuellement en zone littorale, c’est-à-dire là où résident les 2/3 de la population de la Région, la moitié des constructions réalisées sont des résidences secondaires, on peut s’interroger sur le bien-fondé d’un tel besoin. » S’interroger peut-être, mais agir pour limiter les constructions et autres rénovations de bâtisses qui contribuent à l’économie du territoire au détriment de la préservation de l’environnement, sûrement pas ! « D’ailleurs, de nombreuses communes du littoral n’ont pas rédigé leur Plan Local d’Urbanisme en prenant en compte la loi littoral », rebondit Muriel Fianna, membre très active de la Fédération de Défense de l’Environnement et du
Littoral (FADEL).

Un littoral convoité

Cette militante de longue date a fait, de cette lutte, son cheval de bataille. Elle déclare que sa Fédération a actuellement près d’une dizaine de procès en cours pour des histoires de contournement de la loi littoral, voire carrément « de situations dans lesquelles celle-ci est totalement bafouée ! ». C’est notamment le cas à Pléneuf Val-André (22), où une certaine Madame Flixot-Giscard d’Estaing a élu domicile, à la pointe du Becleu, non loin du port de Dahouet. Là-bas, deux petits bâtiments, d’une superficie totale de 55 m2, font face à la Manche, à moins de 100 mètres du bord de côte, dans une zone non urbanisée. L’éditeur Bernard Fixot et son épouse, une des filles de l’ex-président de la République, y louent une propriété depuis 2007. Malgré une demande de travaux refusée par la mairie par arrêté du 6 juillet 2007, cela n’a pas empêché le couple de les réaliser, estimant qu’il s’agissait de transformer ces
bâtiments en maison d’habitation. L’arrêté a été attaqué par le couple Fixot devant le tribunal administratif qui vient pourtant de rejeter sa requête. Plus abracadabrantesque encore, lors de l’achat de la maison, le Conservatoire du Littoral a tenté de préempter
pour préserver le site. Mais les héritiers de la propriété ont renoncé à vendre, préférant céder un bail emphytéotique de 99 ans, renouvelable à l’envi. « Car le Conservatoire achète un prix du foncier qui, évidemment, est beaucoup moins cher que le marché de l’immobilier. Et cette situation ne plaisait guère aux propriétaires », affirme Fianna Muriel. Un autre joli coup de contournement de la loi littoral !

La biodiversité menacée

Autre exemple d’acharnement sur le littoral, dans le Morbihan cette fois, une terre bien connue des promoteurs. D’ailleurs, Monique Cassé, directrice du Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan (SIAGM), qui mène le projet de Parc Naturel Régional) PNR, estimait il y a peu que « dans 40 ans, au rythme actuel, il n’y aura plus d’espaces naturels autour du golfe du Morbihan ». Mais, avec le
récent projet de Parc Naturel, certains optimistes pensaient que la frénésie des constructeurs serait altérée. Ce n’est en tout cas pas le scénario qui se déroule à Pénestin (56). Là aussi, encore une fois, la scène a lieu sur la fameuse « bande
des 100 mètres ». Marie-Armelle Echard, de l’Association Entre Mès et Vilaine a réussi à stopper (temporairement ?) la construction d’un immeuble inachevé sur le littoral. Sa
méthode ? Une grève de la faim qui a conduit à l’annulation en justice du projet immobilier « des Hauts de Vilaine » à Pénestin. « Cet immeuble, ainsi que les six maisons attenantes, ont été déclarés illégaux après une longue procédure, explique-t-
elle. Nous avons fait annuler les permis pour deux maisons, mais pour les deux autres, cette annulation n’a pas pu se faire pour des raisons de forme. »
Elle poursuit : « Ces bâtiments sont construits sur des réserves de grand intérêt biologique. Elles abritent
des espèces rares ! »

Et bien que les élus régionaux tentent de responsabiliser les acteurs, par le biais notamment de la récente charte du littoral, le mouvement semble ne pas s’arrêter ans ce contournement intempestif de la loi littoral.
Laissons conclure Yves Lebahy sur ce point : « Les zones littorales ont-elle vocation d’accueillir la moitié de la population de la planète quand on les sait si fragiles, si instables, si aléatoires sur de nombreux points ? Il ne pourra y avoir maintien et préservation de leur biodiversité qu’à la condition que nous acceptions d’y limiter notre pression anthropique et que celle-ci soit fonction de notre maîtrise des technicités visant
à les protéger de toute atteinte à leur équilibres. »
On en est loin. L’inexorable montée des eaux, due au réchauffement climatique, pourra peut-être bouleverser cette tendance, un scénario "vendéen", dont on a pu voir récemment les images de la bande annonce...

LOI LITTORAL : BILAN MITIGE

L’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) a dressé un constat alarmant de l’état du littoral en Europe. Quelques faits récurrents sur les littoraux européens y sont présentés : pression démographique et
artificialisation croissante, méconnaissance de la valeur et des services rendus des écosystèmes, érosion de la biodiversité... Il justifie également de poursuivre la mise en oeuvre de la loi littoral. Celle-ci précise de nombreuses modalités auxquelles doivent répondre les permis de construire sur le littoral. Dans son application,
malheureusement, elle reste largement contournée. Comme le souligne le chercheur au CNRS Alain Merckelbagh : « La loi littoral cristallise les mécontentements, tant de ceux qui veulent construire là
où la loi ne le permet pas, que de ceux qui veulent la sanctuariser ». Car, pour le scientifique, « à l’exception de la bande des 100 mètres (…), de nombreuses notions introduites dans la loi appartiennent à des
catégories sémantiques ouvertes à des interprétations multiples. » C’est tout le problème de la loi littoral qui se retrouve sujette à interprétation de la part des élus des communes littorales. S’ajoutent, à cette confusion, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) pas toujours rédigés en accord avec la loi et qui peuvent même se retrouver en contradiction avec celle-ci, notamment en permettant la construction de maisons dans des zones protégées par la loi littoral, une loi qui prime sur les PLU et qui peut même les faire invalider
dans certaines conditions.

La suite : http://www.mediapart.fr/club/blog/julien-dezecot/020610/littoral-en-danger

Julien Dézécot ( journaliste ) & Jean-Yves Quéméneur ( président de l’Association Force 5 ) à Saint-Samson. Photo pyb29

Julien Dézécot ( journaliste ) & Jean-Yves Quéméneur ( président de l’Association Force 5 ) à Saint-Samson. Photo pyb29

 

Le Diben mercredi 22 novembre 2023

Plougasnou. Réfection de la cale de l'ancien canot de sauvetage

 

On ne peut pas en être fier de cette "restauration". Le Loto du patrimoine n'a pas dû participer, pauvre patrimoine et pauvre Zone Natura 2000, c'est honteux !

RAPPEL

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Plougasnou. Cale en danger

Cale en danger. Photo pyb29

Photo pyb29 prise le 28 février 2023

La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.

 

Ouest-France

Préemptée en juin, la maison à l’entrée du bourg de Guimaëc a été achetée par un jeune couple

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Mardi 21 novembre 2023, le conseil municipal de Guimaëc (Finistère) a acté la vente de deux biens immobiliers : la maison à l’entrée du bourg, qui avait été préemptée en juin, et les locaux abritant la supérette.

Hent Lanmeur, la maison à l’entrée du bourg de Guimaëc (Finistère) a été achetée par un jeune couple pour y vivre à l’année.

Hent Lanmeur, la maison à l’entrée du bourg de Guimaëc (Finistère) a été achetée par un jeune couple pour y vivre à l’année. | OUEST-FRANCE

En juin, la commune de Guimaëc (Finistère) préemptait une maison et ses terrains (environ 2 000 m²), situés au 15, Hent Lanmeur. Une propriété alors convoitée par un investisseur luxembourgeois. L’acquisition s’était élevée à 60 000 €. « L’objectif était de permettre à des habitants locaux d’y vivre à l’année, rappelle le maire, Pierre Le Goff, lors du conseil municipal du mardi 21 novembre 2023. Nous avons eu deux candidatures. »

La maison en pierres sur cave, construite en 1935, et d’environ 700 m², a été vendue au prix de 50 000 € à un jeune couple souhaitant vivre à l’année dans la commune. « La clause est que cette maison soit habitée en résidence principale, pendant au moins cinq ans après la fin des travaux. »

Le reste des terrains, approximativement 1 200 m², sera loti en deux parcelles à construire. « L’occasion de densifier le bourg. »

À découvrir

Vente du bâtiment commercial

La commune se sépare du bâtiment commercial, d’une superficie de 468 m², situé derrière l’église. Prioritaire dans la transaction, car locataire des locaux depuis 2014, Nicolas Juin, gérant du Proxi, est intéressé. Les élus ont fixé le prix à 205 000 €. « C’est une façon de l’encourager, insiste le maire. Il est ouvert tous les jours, même le dimanche, où l’affluence est importante, surtout en été. »

Le bâtiment commercial a été vendu à Nicolas Juin, l’actuel gérant du Proxi. | OUEST-FRANCE

Élagage des arbres refacturé

Le lendemain de la tempête Ciaran des 1er et 2 novembre, la commune a procédé à de nombreux travaux d’élagage sur les voies communales et chemins ruraux. « Compte tenu de l’urgence de rétablir la circulation des véhicules, nous avons mandaté une société privée pour tronçonner ces arbres, a détaillé le maire. Nous allons refacturer à prix coûtant à leurs propriétaires à qui la commune demandait d’intervenir depuis longtemps. »

Ces interventions ont eu lieu dans le secteur de Christ et du Prajou. « Aujourd’hui, certains arbres restent dangereux » , ajoute le maire qui appelle à la plus grande vigilance.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/preemptee-en-juin-la-maison-a-lentree-du-bourg-de-guimaec-a-ete-achetee-par-un-jeune-couple-e9a6030c-8923-11ee-a303-e87a233718ee

 

Ouest-France

Après cinq ans d’aventure, il raconte son tour du monde à la voile

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Alain Le Normand, retraité de la SNCF à Plougasnou (Finistère), a fait un tour du monde en mer. De retour sur la terre ferme, il vient de publier le récit de son aventure de cinq ans à bord de son voilier Frankiz.

Alain Le Normand a navigué trente ans en Manche et en Méditerranée avant une traversée de l’Atlantique et un premier tour du monde de 2015 à 2020.

Alain Le Normand a navigué trente ans en Manche et en Méditerranée avant une traversée de l’Atlantique et un premier tour du monde de 2015 à 2020. |  OUEST-FRANCE

Passer cinq ans en mer sur un voilier de 12 mètres, s’offrir des escales dans des îles paradisiaques où il faut quand même présenter des tas de justificatifs pour y séjourner… C’est ce qu’a fait Alain Le Normand, un habitant de Plougasnou (Finistère), à bord de son bateau, un Oceanis 40, nommé Frankiz.

Alain Le Normand s’est initié très tôt à la navigation, lors de ses séjours en centre de vacances l’été et se prend de passion pour les bateaux. « Je préférais naviguer plutôt que jouer au foot », confie ce natif de la région de Guingamp (Côtes-d’Armor). C’est à la retraite, en 2008, que ce technicien du rail, décide de prendre le large.

Frankiz au mouillage à Huahine, îles Sous-le-Vent (Polynésie). | ALAIN LE NORMAND

Avec pas mal de sel

« Après avoir navigué quatre ans en Méditerranée et fait une traversée de l’Atlantique, j’avais depuis longtemps des vues sur les Marquises en Nouvelle-Zélande, je suis parti en 2015. »

Une aventure technique et humaine de cinq ans qu’il raconte presque au jour le jour dans un récit de près de trois cents pages et intitulé Frankiz face aux Océans.

Il y décrit, avec pas mal de sel, son périple loin d’être de tout repos, quand il faut braver la météo et les garde-côtes. Le passage du canal du Panama, les Galapagos, Tahiti ou encore les Marquises pour un séjour de plusieurs mois : « Six mois en tout. C’est un endroit mythique, complètement isolé et sans connexions, du moins en 2015. Les gens y sont vrais, un peu trop rudes parfois. »

Alain Le Normand relate son périple dans un récit qu’il a édité à compte d’auteur. | ALAIN LE NORMAND

« Le Pacifique est grand »

Il a bourlingué sur quasiment toutes les mers du globe, et évoque encore, émerveillé, ces dédales d’îles croisés au fil de ses escales, où son épouse Josiane le rejoint le plus souvent possible.

Plusieurs équipiers l’accompagnent, « des personnes avec lesquelles il a fallu composer. Certaines ont quitté le bateau quand ça n’allait pas ». Puis, il y a celles croisées sur les pontons et qui sont devenues des amies. Marie, originaire des Fidji (Nouvelle-Zélande), et Katy, la fidèle, née sur l’île Robinson Crusoé, à 600 km des côtes chiliennes. Toutes deux se révèlent d’excellentes navigatrices : « Elles ont de l’eau de mer dans les veines. »

Depuis qu’il a posé son sac à terre en mai 2020, une idée le taraude. « Trouver un autre bateau, il y a encore des régions à découvrir, comme les Fidji. Le Pacifique est grand », ajoute le navigateur qui n’exclut pas un deuxième tour du monde.

Il sera en dédicace, vendredi 24 novembre à 17 h 30, maison de la mer au Diben.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/apres-cinq-ans-daventure-il-raconte-son-tour-du-monde-a-la-voile-4d7745de-87db-11ee-b05b-89b789af0dc8

 

Ouest-France

La commune de Carantec recapitalise à nouveau le golf, en attendant sa reprise

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Le conseil municipal de Carantec (Finistère) a voté, à l’unanimité, jeudi 16 novembre 2023, un accord pour une nouvelle recapitalisation de la Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du golf de Carantec, maintenant nommé Golf de la baie de Morlaix. Il en coûte 78 876 € à la commune, alors que Morlaix communauté s’acquittera, elle, d’une somme de 96 408 €.

Le Golf de la baie de Morlaix, à Carantec.

Le Golf de la baie de Morlaix, à Carantec. | OUEST-FRANCE

Certains Carantécois s’inquiètent du côté « tonneau des Danaïdes » que représente la gestion de la Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix depuis des décennies. La structure, qui gère le Golf de la baie de Morlaix, est présidée depuis novembre 2020 par Yann Casteloot, conseiller municipal de la majorité, successeur de Jacques Autret, président depuis 2001.

Le fonctionnement du golf de Carantec, à 85 % public, génère, depuis sa création, des pertes très importantes qui ont déjà nécessité plusieurs recapitalisations par la commune et par Morlaix communauté. Le golf, pour l’instant, continue à vivre sous perfusion.

Et l’histoire n’est pas finie. Le conseil communautaire a donné son accord, lors de sa réunion du 13 novembre 2023, pour participer à hauteur de 96 408 € à une nouvelle recapitalisation. De leur côté, jeudi 16 novembre, les élus carantécois, réunis en conseil municipal, ont voté à l’unanimité et sans débat ni question la participation de la commune à la recapitalisation à hauteur de 78 876 €, après que la maire, Nicole Ségalen-Hamon, a demandé aux élus administrateurs et/ou actionnaires de la SEM de quitter la salle.

La dernière recapitalisation du golf de Carantec ?

 Il n’y aura plus de nouvelle recapitalisation à venir. Une reprise du golf par un groupe privé est en très bonne voie , a indiqué l’édile. Lors de sa séance du 28 septembre, le conseil municipal avait décidé de ne plus recourir à une délégation de service public pour gérer le golf. C’est-à-dire d’engager, avec les actionnaires de la SEM, la fin des activités de cette dernière. Une fin qui pourrait se situer en mai 2024, date de la fin du contrat d’affermage entre la commune et la SEM.

Maintenant, la question est posée : que se passera-t-il si un nouveau déficit apparaît lors de la fin des activités de la SEM ? Affaire à suivre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/la-commune-de-carantec-recapitalise-a-nouveau-le-golf-en-attendant-sa-reprise-6f47f294-853d-11ee-b05b-89b789af0dc8

 

Le Diben lundi 20 novembre 2023

Plougasnou. Le pilleur de sable travaille même le dimanche.

Le pilleur de sable de la Baie de Morlaix travaille même le dimanche ! Photo pyb29

Photo du "Côtes de Bretagne" prise dimanche après-midi au Port Blanc au Diben. Photo pyb29

Pilleur de sable en Baie de Morlaix

 

Ouest-France

Maison en bois de Saint-Efflam : Yves-Marie Le Lay répond à « l’entêtement » des familles

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Dans un communiqué de la dernière chance, transmis jeudi 16 novembre 2023, les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), demandaient aux associations environnementales de renoncer à la démolition de leur résidence. Samedi 18 novembre, l’association Sauvegarde du Trégor répond aux familles en rappelant les nombreuses décisions de justice qui les ont conduites à la situation actuelle.

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction.

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’était un peu leur baroud d’honneur, alors que l’échéance judiciaire approche : jeudi 16 novembre 2023, les familles Boudin, Cassin et Jamois, propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), envoyaient un communiqué de la dernière chance pour tenter de sauver leur résidence.

Dans cette lettre ouverte, les familles appelaient les associations environnementales à « renoncer » à l’application du jugement les enjoignant de démolir leur maison. Une démolition qui devrait avoir lieu début décembre 2023, selon la justice. Dans ce même courrier, les propriétaires demandaient aux Plestinais d’écrire directement aux présidents des associations environnementales pour demander « la préservation de la maison en bois de Saint-Efflam ».

Lire aussi : Plestin-les-Grèves. Destruction de la maison de Saint-Efflam : l’échéance approche pour les familles…

Un permis de construire jugé illégal plusieurs fois

Une lettre ouverte qui a fait bondir les associations concernées. Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor, envoie un nouveau courrier à la presse et aux familles, samedi 18 novembre 2023, dans lequel il fustige « l’entêtement » des propriétaires : « Plusieurs cours de justice ont annulé le permis de construire que le maire de Plestin-les-Grèves vous avait illégalement accordé en 2011 […], note Yves-Marie Le Lay. Quand un maire signe un permis de construire, c’est toujours sous réserve d’un éventuel recours. Qu’à cela ne tienne, votre entêtement vous a conduit à la situation actuelle après avoir épuisé tout recours, à l’exception de celui de la Cour de cassation que vous avez finalement renoncé à saisir. »

« Vous faites de nous des coupables ! »

Selon Sauvegarde du Trégor, le dernier courrier des familles s’apparente à un appel « à une forme de justice privée auprès de la population plestinaise. Vous faites de nous des coupables pour avoir nui à vos intérêts personnels. Vous ajoutez même le luxe de nous donner des leçons de morale et d’écologie ! »

Dans un contexte de tensions sociales exacerbées, le président d’association confie ses craintes face à cet appel des familles, « qui s’apparente à un lynchage, avec le risque que quelque excité passe à l’acte contre nos personnes ».

Faire payer les Plestinais : une « fiction »

Yves-Marie Le Lay tient également à répondre aux familles qui, dans leur lettre, insinuaient que la destruction de la maison en bois coûterait « des centaines de milliers d’euros » aux Plestinais. Une « fiction » selon le militant, qui affirme que « les frais de démontage doivent être assumés par vous seul(e)s, sauf pour vous à vous retourner contre le maire, ce que vous pouvez encore faire ».

Et de conclure en rappelant aux familles la « profonde détermination » de l’association dans ce dossier, ce qui « n’empêche pas le respect pour vos personnes ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/maison-en-bois-de-saint-efflam-yves-marie-le-lay-repond-a-lentetement-des-familles-1e9091d8-8620-11ee-9632-b62f00689e79

 

Ouest-France

À Plougasnou, ce pépiniériste a vu 5 de ses 7 serres malmenées par la tempête

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À Plougasnou, Christophe Le Gall, pépiniériste, a vu cinq de ses sept serres endommagées par le vent de la tempête Ciaran. Désormais, il attend de nouvelles bâches, pour réparer les dégâts.

Christophe Le Gall a une pépinière à Plougasnou, qui a été touchée par la tempête Ciaran, le 2 novembre 2023.

Christophe Le Gall a une pépinière à Plougasnou, qui a été touchée par la tempête Ciaran, le 2 novembre 2023. | OUEST-FRANCE

Christophe Le Gall, pépiniériste à Plougasnou, a vu cinq de ses sept serres être endommagées par le vent de la tempête Ciaran, dans la nuit de jeudi 2 novembre 2023.

Sous ces serres, il faisait pousser de nombreuses variétés de plantes, qui, malgré les fortes rafales, ont finalement été peu touchées par les vents.

En revanche, les arbustes dans son jardin « ont subi beaucoup de casse, explique-t-il. J’ai échangé avec d’autres professionnels du secteur, eux aussi ont été touchés », souligne-t-il.

Désormais, le pépiniériste attend de nouvelles bâches pour ses serres détruites. Il espère que l’état de catastrophe naturelle sera déclaré, afin « d’amortir les frais ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-ce-pepinieriste-a-vu-5-de-ses-7-serres-malmenees-par-la-tempete-376bf2a4-7a5b-11ee-a84d-f9a2b95aaf5c

Catastrophe naturelle

Date de publication : 13/10/2016

Définition

Une catastrophe naturelle est caractérisée par l'intensité anormale d'un agent naturel(inondation, coulée de boue, tremblement de terre, avalanche, sécheresse...) lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises. Un arrêté interministériel constate l'état de catastrophe naturelle. Il permet l'indemnisation des dommages directement causés aux biens assurés, en vertu de la loi du 13 juillet 1982, relative à l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles. Une catastrophe naturelle n'est déclarée que si elle occasionne des dommages non couverts par les contrats d'assurance habituels.

Les feux de forêts et dommages liés aux effets du vent ne sont pas couverts par la garantie catastrophe naturelle car ils sont assurables au titre de la garantie de base. Dans ce cas, aucun arrêté de catastrophe naturelle n'est pris même si des biens ont été détruits.

Remarque

Source : SOeS (site : http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr

https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1727

 

Ouest-France

Plouezoc'h. Une étude de faisabilité pour une aire de carénage

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Mardi, le conseil municipal ne comportait que trois questions à l’ordre du jour. La station de carénage a suscité les plus longs débats.

Daniel Guézennec, premier adjoint, a présenté le dossier. « Jusqu’en 2018, chaque plaisancier nettoyait son bateau par ses propres moyens. À cette date, le carénage sauvage est interdit. Il y a alors une prise de conscience du manque d’installation à proximité, que faire ? »

L’association des plaisanciers sollicite la municipalité pour la mise en place d’une aire de carénage à la Petite Grève. Des visites d’installations sont organisées. Le coût est élevé. Si l’association compte plus de deux cents adhérents, seuls une cinquantaine habite dans la commune. « Nous pensons que la commune ne peut pas assumer seule un investissement intercommunal », explique Jérôme Calmels, adjoint. Morlaix Communauté et l’Agence de l’eau sont sollicités. Il rappelle que Plougasnou avait aussi un projet sur le site du Diben. Bernard Lachiver confirme : « Beaucoup d’argent a été dépensé pour des études. Mais, à ce jour, rien de concret. Et de toute façon il ne s’agit pas du même type d’installation. »

Le souci de protéger les eaux de la baie de Morlaix de la pollution amène des évolutions face à cette question. Morlaix Communauté est plus attentive et l’Agence de l’eau aide à définir le cahier des charges et pourrait subventionner à hauteur de 70 %.

À l’unanimité le conseil autorise la maire à lancer une étude de faisabilité technique pour l’implantation d’une aire de carénage submersible zéro rejets, au lieu-dit « la Petite Grève ». Estimation : 40 000 €. Et de réaliser les demandes de subventions.

En bref

Tarifs communaux. Peu de changements par rapport à 2022.

Cantine et garderie. Augmentation du repas à 3,34 €. « Bien en deçà de l’inflation, c’est la commune qui prend en charge le reste », explique Jérôme Calmels.

Maison des associations. Il est mis en place un tarif été et hiver pour tenir compte des frais de chauffage.

Marché. Les tarifs sont maintenus avec l’espoir, qu’à l’avenir, ce service redevienne actif.

Port. La maintenance des corps-morts sera assurée par un prestataire ce qui motive l’augmentation des tarifs.

Budget lotissement. Un budget annexe avait été créé en 2003 pour regrouper les opérations comptables des différents lotissements. Ceci n’est plus autorisé. Le budget lotissement est clos. Le solde 47 394 € est versé au budget de la commune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/une-etude-de-faisabilite-pour-une-aire-de-carenage-0beb746a-8483-11ee-a734-df2049314fed?mgo_eu=893514&mgo_l=TeajUGiASeSIizKW54vd9w.5.2

 

Ouest-France

À Crozon, les plaisanciers regrettent la nouvelle hausse de tarifs des ports

Carole TYMEN Publié le

La commune de Crozon (Finistère) possède deux ports dont celui de la station balnéaire de Morgat. Les plaisanciers regrettent la hausse des tarifs annoncée par l’équipe municipale, lors du conseil portuaire du 7 novembre 2023. Parce qu’ils ont déjà connu une hausse en 2023, ils demandent un moratoire.

L’actuel port de Morgat, à Crozon (Finistère), a été artificiellement aménagé et demande des investissements pour se maintenir face aux éléments.

L’actuel port de Morgat, à Crozon (Finistère), a été artificiellement aménagé et demande des investissements pour se maintenir face aux éléments. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« On n’a pas tous des revenus extraordinaires. Une hausse de 7 % pour la seconde année consécutive, ce sont des budgets et un rythme qu’on ne peut pas suivre. »

Dans un communiqué du 15 novembre 2023, les représentants des plaisanciers des ports de Crozon (Finistère) se plaignent de la réévaluation des tarifs pour l’année 2024, annoncés par l’équipe municipale, lors du conseil portuaire du 7 novembre 2023.

« On demande une pause »

Ils regrettent notamment la hausse de 7 % des taxes d’amarrage et de manutention des ports. Elles avaient déjà fait l’objet d’une augmentation en 2023. À l’époque, elle avait été graduelle, de 7 % à 15 % selon la taille des bateaux. « Avant, on avait une hausse annuelle de plus ou moins 2 % et c’est d’accord. Là, on trouve que ça fait un peu trop, estiment-ils. On demande une pause pour les prochains investissements et l’engagement d’une réflexion sur un projet global structurel pour les années à venir. »

« Loisir historique »

Représentant plusieurs centaines de plaisanciers, les usagers élus depuis 2020 estiment que « ces augmentations successives entraînent une sélection par l’argent » et que « seuls les plus aisés pourront bientôt accéder à cette activité. » Ils invoquent aussi la « pêche comme tradition maritime et loisir historique pour beaucoup de familles du Fret et de Morgat ».

À découvrir

« On a plusieurs adhérents de nos associations qui ont mis leurs bateaux en vente en 2023, assurent-ils. On n’a pas envie d’aller dans d’autres ports. On est heureux ici, d’avoir notre bateau à deux pas de la maison et d’y aller au quotidien. »

L’inflation mais seulement

En mairie, on ne conteste pas l’attachement au port et à la tradition de la pêche loisirs. Mais on a aussi les yeux sur les lignes comptables. « Comme tout le monde, on subit l’inflation, explique l’adjoint au maire délégué aux ports, Yann Cusset. Nos matières premières sont le gasoil et les métaux. Ce n’est pas raisonnable de ne rien faire. La hausse est là. »

L’autre raison, invoquée par l’élu, tient au programme d’investissements en cours depuis trois ans. Il y a, entre autres, la rénovation de la capitainerie (1,3 million d’euros) et le changement de pontons à Morgat.

Avec un an de retard, lié à des malfaçons et à la stricte observation du respect des prix tels que négociés avant la pandémie de Covid-19, le bâtiment de la capitainerie et tous ses équipements rénovés devraient être en service au printemps 2024.

« Je ne connais pas un tel chantier négocié avant 2019 qui n’a pas subi de réévaluation », assure Yann Cusset, pour qui la hausse de 7 % est moindre qu’en 2023. « On avait alors décidé une hausse pondérée et proportionnelle à la taille des bateaux, on nous a opposé que ce n’était pas bien. On a entendu et mis la même hausse pour tout le monde en 2024. »

La capitainerie du port de Morgat, à Crozon (Finistère), fait l’objet d’un gros chantier de rénovation et modernisation. L’une des explications de la hausse des tarifs pour les usagers. | OUEST-FRANCE

Investir pour survivre

Surtout, il explique que les chantiers répondent à un constat et à des changements de pratiques : « Les installations vieillissent et souffrent. Sans ces investissements, c’est le port qui va disparaître. Le programme de rénovation des pontons s’adapte à l’évolution des bateaux, de plus en plus gros. Certains font 10-12 m et jusqu’à 10 tonnes. Il faut les équipements adaptés. On a une liste d’attente de 150 personnes. C’est que tout ce que l’on fait n’est pas négatif. »

Regrettant le refus en bloc des plaisanciers et sans proposition de leur part, Yann Cusset assure qu’il veut bien aller expliquer les enjeux dans les réunions d’adhérents des associations de plaisanciers.

Un projet ambitieux à 30 ou 40 ans

L’élu appelle, par ailleurs, à un projet collectif ambitieux à 30 ou 40 ans, « parce que notre port mérite mieux ».

Le hic ? Il faut avant cela étudier les évolutions possibles du trait de côte à l’échelle de la baie de Morgat et ce en lien avec les éboulements de Toul Car, les deux hivers derniers, ainsi que les recommandations de services de l’État. « Tant qu’on n’a pas fait ça, on ne peut pas faire autre chose au niveau du port. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/crozon-29160/a-crozon-les-plaisanciers-regrettent-la-nouvelle-hausse-de-tarifs-des-ports-ff9e1200-84a3-11ee-aabe-38ea97092852

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. Destruction de la maison de St-Efflam : l’échéance approche pour les familles…

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Le 1er décembre 2023, la démolition doit commencer pour cette maison devenue emblématique de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). L’estimant bâtie sur une zone non-constructible au regard de la loi Littoral, la cour d’appel de Rennes avait ordonné sa démolition comme le demandaient des associations environnementales qui avaient porté l’affaire en justice. À l’approche de l’échéance, les propriétaires expriment leur amertume et réagissent dans un communiqué « de la dernière chance ».

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction.

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction. | DR

Reportages TV, articles de presse ou réunions publiques n’y auront rien fait : à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), les copropriétaires de « la maison en bois de Saint-Efflam », comme elle se fait appeler depuis douze ans de procédure, ont plus que jamais sa déconstruction en ligne de mire : « La démolition de notre maison est prévue à partir du 1er décembre », informent ces trois familles dans une ultime tentative pour la sauver.

Dans un communiqué de la dernière chance, elles engagent leurs soutiens à « écrire immédiatement aux associations Plestin Environnement et Sauvegarde du Trégor en demandant sa préservation », avec l’espoir que « le bon sens l’emportera ».

Les familles haussent le ton

Reste qu’à l’approche de l’échéance et après avoir « toujours prôné le dialogue, la mesure et le respect de chacun », les familles Bourdin, Cassin et Jamois haussent le ton vis-à-vis des associations environnementales qui avaient porté l’affaire en justice et conduit à la décision de la cour d’appel de Rennes : en décembre 2022, celle-ci a ordonné la démolition de cette maison en bord de plage, située dans la bande des 100 mètres du rivage, estimant que la maison avait été bâtie en 2012 sur une zone non-constructible au regard de la loi Littoral.

À découvrir

Lire aussi : La maison de Saint-Efflam doit être démontée, selon la Cour d’appel de Rennes

« Plestin Environnement a souvent déclaré vouloir faire démolir notre maison pour l’exemple. Mais c’est surtout un contre-exemple. C’est la destruction d’une maison bioclimatique construite en respectant un permis de construire jugé illégal après coup, font valoir les familles, dont le terrain donnant sur la plage avait été acquis par leurs aïeux en 1895. Elle est entourée de constructions en béton, bien plus massives et visibles depuis la plage, que Plestin Environnement n’a pas attaquées. »

« Un acharnement injuste »

Dans le contexte du compte-à-rebours qui s’est enclenché, elles dénoncent « un acharnement injuste, aberrant sur le plan écologique et coûteux pour les Plestinais qui devront assumer des centaines de milliers d’euros pour détruire une maison ».

Ont-elles raison de fonder encore quelque espoir sur ce que ces familles décrivent comme le « bon sens » des associations environnementales ? Car au printemps déjà, Plestin Environnement et Sauvegarde du Trégor déclaraient ne pas avoir « le pouvoir de renoncer à cette démolition. Une fois que la décision de justice est tombée, elle est tombée, point ». Ce qui fait réagir les familles : « Contrairement à ce qu’elles répètent, les associations, bénéficiaires du jugement de démolition, peuvent renoncer à son application ».

Lire aussi : La maison de Saint-Efflam peut-elle échapper à son sort ?

De leur côté, ces associations avaient déploré dans ce dossier être « désignées comme les méchants écologistes qui vont mettre à la rue de gentilles familles. Mais nous les avons alertées 1 000 fois, elles ont persisté dans leur erreur, dans une voie sans issue ». Ce à quoi les trois familles répondent : « On peut nous accuser d’avoir été imprudents mais en aucun cas d’avoir agi illégalement ». Et elles en veulent pour preuve « l’indignation que soulève chez l’immense majorité des Plestinais la demande de démolition par ces associations ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/plestin-les-greves-destruction-de-la-maison-de-st-efflam-lecheance-approche-pour-les-familles-880347b0-8462-11ee-aabe-38ea97092852

 

Le Diben samedi 11 novembre 2023

Plougasnou. Cérémonie du 11 Novembre

Plougasnou 11 novembre 2023. Photo pyb29 Photo pyb29

Diaporama : Plougasnou Cérémonie du 11 Novembre 2023

 

C'était en 2014

Ouest-France

Pour que le nom d'Edward Jenkins sorte de l'oubli

Nicolas TROADEC. Modifié le Publié le

Il y a quelques semaines, une des plaques du monument aux morts était retirée temporairement. Ceci dans le but d'y inscrire le nom d'un jeune homme de 20 ans tué lors d'une offensive allemande en 1918.

Les Jenkins des générations suivantes, Catherine, Eddy et Jean-Claude (à droite), ont oeuvré pour la mémoire de leur oncle et grand-oncle. Edward Jenkins, ici à Brest.

Les Jenkins des générations suivantes, Catherine, Eddy et Jean-Claude (à droite), ont oeuvré pour la mémoire de leur oncle et grand-oncle. Edward Jenkins, ici à Brest. | DR

Témoignage

Dans l'ancienne école baptiste du Diben, qui sert maintenant de maison de vacances à la famille Roux-Jenkins, l'histoire côtoie le présent. L'ancienne salle de classe, aux fenêtres hautes pour que les élèves ne se distraient pas en regardant à l'extérieur, sert maintenant de salon. La cuisine est une ancienne écurie où M. Jenkins, pasteur baptiste, laissait son cheval pour donner ses cours.

Si Edward Jenkins a connu cette maison, c'est à Morlaix qu'il a vécu la plus large partie de son enfance. Une vie d'enfant de pasteur, même si c'est son grand frère Edgar qui était destiné à reprendre le flambeau pastoral.

Quand la Première Guerre mondiale éclate, Edward est trop jeune pour être mobilisé. Mais le conflit dure assez longtemps pour qu'il soit appelé en 1917. À Brest, il est incorporé au 124e régiment d'infanterie.

« En juillet 1918, il fait partie des Forces françaises qui subissent la dernière offensive allemande, sur les Monts de Champagne, explique sa petite-nièce, Catherine Jenkins. Cette bataille décisive est déclenchée dans la nuit du 14 juillet. »

Les Allemands pensaient que les Français ne seraient pas en état de se battre après la Fête nationale. Ils se trompaient : « Ce fut une bataille très dure. »

Déclaré « mort pour la France » en 1922

À 2 h du matin, le 15 juillet, Edward tombe sous le feu allemand. Ses camarades le voient touché, mais ils ne parviennent pas à le ramener derrière leurs lignes. Quand le jour revient, ils cherchent son corps, en vain. Le jour même, il est déclaré disparu.

« Il n'a été déclaré « mort pour la France » qu'en 1922, précise Catherine Jenkins, après le jugement du tribunal civil de Morlaix. Trop tard pour que son nom soit inscrit sur le monument, qui avait déjà été construit. »

À l'occasion de la commémoration de la déclaration du centenaire de la Grande Guerre, Catherine Jenkins a donc pensé que le moment était opportun pour réhabiliter la mémoire de son grand-oncle. Elle a adressé une lettre au maire Agnès Le Brun pour que son nom soit inscrit sur le monument aux morts de la ville. « C'était le 100e anniversaire de la guerre, c'était le moment d'y aller, c'était logique. »

La mairie a accédé à sa demande. Le nom du Morlaisien devrait être bientôt ajouté à la plaque, réintégrée au monument le temps qu'une société s'occupe de le graver.

De Edward Jenkins, on sait peu de chose. « Il avait apparemment beaucoup d'humour, dit sa petite-nièce. C'était un rigolo, cela peut se voir sur toutes les photos qu'on a de lui. Mais il est parti si jeune, on ne connaît de lui que son enfance. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pour-que-le-nom-dedward-jenkins-sorte-de-loubli-2874147

Un hommage sera rendu à Catherine lundi 13 novembre, à 9 heures, dans la salle des hommages du crématorium de Saint-Thégonnec .

Pour ne pas oublier

Catherine Jenkins à Trébeurden le 13 août 2017. Photo pyb29

Diaporama : Trébeurden Rassemblement des opposants à l'extraction de sable en Baie de Lannion le dimanche 13 août 2017

 

Ouest-France

Plougasnou. Émus par leur séjour à Verdun, ils témoigneront samedi

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De retour de leur voyage mémoriel sur les terres des Poilus, les membres du conseil municipal des jeunes de Plougasnou (Finistère), témoigneront de leur ressenti, samedi 11 novembre 2023, jour de la commémoration de l’armistice de la première guerre mondiale.

Lylou, Anaël, Mya, Arzhel, Maya, Camille, Joakim, Izelenne, Léopold, Eva, Livia et Lou sont revenus bouleversés de leur voyage à Verdun, sur les traces des Poilus.

Lylou, Anaël, Mya, Arzhel, Maya, Camille, Joakim, Izelenne, Léopold, Eva, Livia et Lou sont revenus bouleversés de leur voyage à Verdun, sur les traces des Poilus. | OUEST-FRANCE

« En allant à Verdun, nous avons voulu hommage à ceux qui sont morts et leur dire merci » et « Pour que ça ne revienne pas », témoignent Camille et Léopold, membres du CMJ de Plougasnou (Finistère). Avec dix autres camarades, ils ont participé au voyage mémoriel du 23 au 27 octobre 2023 à Verdun (Meuse) et sa région. Pour voir et comprendre la réalité et les horreurs de la première guerre mondiale.

À Béthincourt, ville médaillée de la Résistance, à l’instar de Plougasnou. | CMJ DE PLOUGASNOU

Ils ont visité de nombreux sites sur les pas des Poilus : les champs de bataille rive droite et rive gauche, la butte de Vauquois, le Fort de Vaux, Fleury. Et pour se rendre compte de l’hécatombe générée par la première guerre mondiale, ils ont vu les sites les plus emblématiques de cette période.

Lire aussi : « Un travail de titan » : le Souvenir français va recenser les tombes des morts pour la France

« C’est impressionnant »

Comme le musée mémorial de Verdun où, dotés d’un casque de réalité augmentée, ils ont pu se retrouver dans la peau d’un poilu dans la citadelle souterraine et assister virtuellement aux combats. Ils ont été impressionnés par les cratères, mais aussi par les ossuaires : « C’est impressionnant de voir toutes les personnes qui ont été tuées », souligne Izelenne. « Nous avons aussi visité le plus grand ossuaire américain en Europe, celui de Romagne-sous-Montfaucon », ajoute Arzhel.

Lire aussi : 11-Novembre. La petite histoire de la Grande Guerre sous la plume d’un abbé breton

Les adolescents de Plougasnou ont rencontré le CMJ de Verdun. | CMJ DE PLOUGASNOU

Un projet entamé il y a un an

Ces moments ont été ponctués de rencontres conviviales. Accueillis par le maire de Verdun, les jeunes du CMJ, accompagnés de Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, ont rencontré les jeunes du CMJ de la Ville. « Le lendemain, reçus par la maire de Béthincourt, commune médaillée de la résistance comme Plougasnou, nos jeunes élus ont participé au dépôt d’une gerbe au monument aux morts, détaille Jean-Luc André, élu plougasniste. Ce voyage fait partie d’une démarche entamée il y a un an, sur le devoir de mémoire. »

Les Plougasnistes ont fait un détour par Paris, où ils ont rallumé la flamme du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe. | CMJ DE PLOUGASNOU

Sur la route du retour, le groupe a fait une halte parisienne pour le ravivage de la flamme du Soldat inconnu à l’Arc de triomphe, point d’orgue de ce parcours empli d’émotions et de découvertes.

Ils ont rapporté plein de photos que l’on peut découvrir sur la Gazette, sur le site de la commune. Samedi, ils partageront le ressenti de leur séjour lors de la cérémonie du 11 novembre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-emus-par-leur-sejour-a-verdun-ils-temoigneront-samedi-079eb0c4-7f16-11ee-9165-78996b94e597

 

Ouest-France

La Ville de Morlaix fait l’acquisition de deux nouvelles œuvres

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Deux tableaux de Ricardo Cavallo vont rejoindre le musée de Morlaix (Finistère). Le diptyque Morlaix, le fleuve au milieu, acheté par la Ville et L’anse d’Ariane, offert par le peintre.

Morlaix, le fleuve au milieu de Ricardo Cavallo.

Morlaix, le fleuve au milieu de Ricardo Cavallo. | OUEST-FRANCE

Le musée des Jacobins a beau être en plein chantier, cela n’empêche pas l’acquisition de nouvelles œuvres. C’est ainsi que la Ville de Morlaix (Finistère) a acheté un diptyque de Ricardo Cavallo, nommé Morlaix, le fleuve au milieu. Fasciné par la ville, il a peint il y a huit ans, morceaux par morceaux, ses immeubles, son viaduc, ses rues ou encore ses jardins en terrasse suspendus aux flancs des collines. « Avec ma boîte à pouce, (sorte de grande boîte à cigares). Seurat l’utilisait, comme d’autres peintres du XIXsiècle. »

Lire aussi : Après une avant-première à Morlaix, un film sur le peintre Ricardo Cavallo sort le 15 novembre

« Révéler l’exceptionnelle force de paysages »

Il y installe de petits tableaux dessus qui mesurent en moyenne 30 cm par 30 cm. Après avoir esquissé son dessin, il démarre la toile en travaillant quatre petits tableaux par quatre. « Cela a demandé trois ans de travail. »

À découvrir

« Merci de révéler l’exceptionnelle force de paysages », lui a dit Jean-Paul Vermot, le maire de Morlaix, mercredi soir lors de la présentation des tableaux au public. Ce diptyque ainsi que L’anse d’Ariane, don du peintre aux Amis du Musée, rejoindront la collection du musée de Morlaix.

Lire aussi : Après six années, l’artiste Ricardo Cavallo expose enfin à Saint-Jean-du-Doigt

Le peintre est aux anges

Une place leur sera réservée dans la chapelle, première étape du chantier en cours attendue en 2025. En attendant, une salle d’exposition, sorte d’annexe du musée, doit ouvrir en 2024 dans l’ancienne manufacture, où sera programmée une première exposition consacrée au peintre. « Je suis tellement content », a tout simplement réagi Ricardo Cavallo, à l’annonce.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-ville-de-morlaix-fait-lacquisition-de-deux-nouvelles-uvres-fffa46ec-7f08-11ee-9165-78996b94e597

 

Ouest-France

Après une avant-première à Morlaix, un film sur le peintre Ricardo Cavallo sort le 15 novembre

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Présenté en avant-première, mercredi 8 novembre 2023, au soir, au cinéma La Salamandre, à Morlaix (Finistère), le film Ricardo et la peinture, est le portrait que nous propose Barbet Schroeder de son ami le peintre Ricardo Cavallo. Un film puissant et joyeux sur l’amitié et la peinture.

Ricardo Cavallo installe son chevalet au cœur des grottes des falaises de Saint-Jean-du-Doigt.

Ricardo Cavallo installe son chevalet au cœur des grottes des falaises de Saint-Jean-du-Doigt. | LES FILMS DU LOSANGE

S’approcher de la peinture : une gageure pour le cinéma. Un pari relevé et remporté par le grand cinéaste et producteur suisse Barbet Schroeder dans un film sur son ami et peintre Ricardo Cavallo. « Nous nous sommes rencontrés il y a quarante ans à Paris grâce à un ami galeriste, Karl Flinker, aujourd’hui décédé. Il m’a dit « J’ai rencontré un génie, je veux que tu le voies. »

Pendant deux ans, le fondateur de la société Les Films du Losange, filme son quotidien et invite le spectateur à plonger dans l’histoire de la peinture. Un portrait éclairant, intime et touchant, de ce peintre qui a posé son chevalet à Saint-Jean-du-Doigt il y a une vingtaine d’années.

Lire aussi : Après six années, l’artiste Ricardo Cavallo expose enfin à Saint-Jean-du-Doigt

Ricardo Cavallo avec le réalisateur Barbet Schroeder. | LES FILMS DU LOSANGE

Né en 1954 en Argentine, amoureux des livres sur l’histoire de l’art qu’il a soif de partager et de transmettre, l’artiste se dévoile généreusement devant les caméras. Un film habité où l’on suit Ricardo Cavallo, chevalet au dos, au cœur des grottes des falaises trégorroises que la marée basse découvre. Sa peinture n’est pas sans analogie avec le cinéma. « Fragmentée puis assemblée pour faire une toile », comme le dit lui-même le peintre dans le film. « C’est un amoureux de la réalité qu’il transfigure », reprend le cinéaste, mercredi soir, lors de l’avant-première du film à La Salamandre.

Lire aussi : Morlaix. Dans les souvenirs de la salle de cinéma La salamandre, qui fête ses 40 ans cette année

« J’ai encore tellement de choses à faire »

Tout au long du film, Ricardo Cavallo ne trouve son accomplissement que face aux paysages qui l’inspirent, mais aussi auprès de ses grands maîtres comme Velázquez. On suit les deux amis à Paris, dans la chambre atelier sous les toits, celles des débuts du peintre en 1976. Mais aussi dans les musées et les églises de la capitale. « C’est une activité que l’on partage à chacune de nos rencontres », souffle Ricardo Cavallo. Il est très touché par le film : « Une illustration fluide de quelque chose qui est en train de se dire. J’ai 69 ans, je suis en bonne forme, il me faut encore du temps, j’ai encore tellement de choses à faire. »

Le peintre et le réalisateur avec Apollinaire, élève de Ricardo et acteur dans le film. | LES FILMS DU LOSANGE

Le public s’est pressé pour les deux séances le 8 novembre. « On a refusé des centaines de personnes. » À La Salamandre, Véronique L’Allain rassure : « Le film sera programmé lors de sa sortie nationale à partir du 15 novembre avec un nombre de séances qui devrait satisfaire tous les curieux et amoureux du cinéma, de Barbet Schroeder et de la peinture de Ricardo Cavallo. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-le-film-lumineux-sur-le-peintre-ricardo-cavallo-sort-le-15-novembre-f11173ee-7f08-11ee-9165-78996b94e597

 

Le Diben mercredi 08 novembre 2023

Plougasnou. Cérémonie du 11 novembre

Cérémonie du 11 novembre 2018. Photo pyb29

Cérémonie du 11 novembre 2018. Photo pyb29

La cérémonie du 11 novembre aura lieu samedi à 11h au monument aux morts.

 

Ouest-France

Tempête Ciaran. Sans électricité, comment les maires du pays de Morlaix gèrent la crise

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Cinq jours après la tempête Ciaran, de nombreux foyers de Plougasnou et Lanmeur (Finistère) sont toujours sans électricité. Le point sur les solutions proposées par les communes pour soutenir les habitants.

Cellule de crise à la mairie de Plougasnou pour reloger les habitants sans électricité depuis cinq jours.

Cellule de crise à la mairie de Plougasnou pour reloger les habitants sans électricité depuis cinq jours. | OUEST-FRANCE

Sans électricité depuis cinq jours

Comment vit-on un cinquième réveil sans électricité ? « Les gens sont fatigués, souligne Françoise Crozafon-Genevois, adjointe à la mairie de Plougasnou. C’est à partir d’aujourd’hui que les gens craquent, au départ, ils ne voulaient par partir de chez eux. » Au sein de la cellule de crise, plusieurs élus recensent les possibilités d’hébergement, principalement dans les hôtels Au Temps des Voiles et La Part des Anges. « Nous allons les voir chez eux, ou alors ce sont des voisins qui nous signalent des situations. » La commune va ouvrir les douches du port du Diben, aux personnes qui en ont besoin. Plusieurs quartiers sont encore coupés du monde : de Milaudren à Tromelin, Le bois de pins, au Diben, Mesgouez, le haut de Mesquéau, ou encore du côté de la chapelle Saint-Nicolas et Kerbiguet. « Dimanche soir, Enedis n’a pas pu nous fournir de plannings. »

Au Diben à Plougasnou, la route de la Corniche est toujours fermée à la circulation. | OUEST-FRANCE

Pas simple du côté des eaux usées

La station d’épuration fonctionne mal, il y a eu des rejets à la mer, c’est la raison pour laquelle les plages sont interdites à la baignade et autres sports. « Les postes de relevage ont besoin d’électricité pour évacuer les eaux usées domestiques et industrielles, détaille la maire Nathalie Bernard. À Tromelin, par exemple, c’est un camion d’une entreprise extérieure qui vient pomper les eaux sales. » Pour l’eau du robinet, les élus rassurent, elle est bien potable. Du côté des entreprises, Primel Gastronomie fonctionne, mais plusieurs petites entreprises sont encore à la peine.

À Lanmeur, les élus sont inquiets pour le clocher de l’église. Des pierres sont tombées sous l’assaut des rafales. | OUEST-FRANCE

À Lanmeur, le clocher perd ses pierres

C’est la grosse inquiétude des élus de Lanmeur. Des pierres du clocher sont tombées sous les assauts du vent, et un périmètre de sécurité a été installé. « Nous savions que notre clocher qui date du XVIIIe, était bien malade, explique la maire, Cathy Lucas. Nous attendons la venue d’un expert. » Ce lundi, deux quartiers sont encore sans électricité à cause d’un problème de haute tension. « Nous avons aussi recensé 45 personnes très isolées, des repas chauds leur ont été fournis. Les pompiers ont prêté un groupe électrogène dans une exploitation agricole pour la traite des vaches. » Enfin, les habitants sont invités à venir déclarer leurs dégâts en mairie, sur un cahier.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/tempete-ciaran-sans-electricite-comment-les-maires-du-pays-de-morlaix-gerent-la-crise-9f8722a6-7cb2-11ee-a596-470e505b11c6

 

Ouest-France

Tempête Ciaran : en Bretagne, ces hôteliers offrent le gîte aux personnes dans le noir

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12 °C dans les maisons, pas d’électricité pour cuisiner des plats et alimenter le ballon d’eau chaude. Coupés du monde depuis jeudi 2 novembre 2023, après le passage de la tempête Ciaran, plusieurs habitants du Diben, à Plougasnou (Finistère), sont chaleureusement accueillis et hébergés gratuitement par les propriétaires de l’hôtel Aux Temps des Voiles.

Étienne et Paule Labrassine ont ouvert leur hôtel aux naufragés de la tempête Ciaran, à Plougasnou (Finistère).

Étienne et Paule Labrassine ont ouvert leur hôtel aux naufragés de la tempête Ciaran, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Samedi 4 novembre 2023, en soirée, dans l’anse du port du Diben, l’hôtel Au Temps des Voiles offre un havre lumineux. « Ils ont un groupe électrogène », informe Jean-Marc Portolano, en poussant la porte de l’établissement.

Lire aussi : Tempête Ciaran. À Morlaix la solidarité s’est organisée pour les habitants sans eau ni électricité

Tout à côté de l’hôtel, au n° 4 de la rue de l’Abbesse, sa maison est froide et dans le noir. « Vendredi, avec mon épouse Françoise, nous avons voulu louer une chambre. » Bonne surprise pour le couple de voisins .  « Paule et Étienne Labrassine, les propriétaires, nous l’offrent avec le petit-déjeuner, n’en revient toujours pas Jean-Marc Portolano. C’est ce qui a déclenché leur décision de proposer d’héberger les habitants privés de tout. »

« Vous êtes formidables ! »

« Nous avons la chance d’avoir de l’eau chaude et d’électricité… Nous vous proposons de venir chez nous, n’hésitez pas à nous téléphoner. » Publiée vendredi soir sur les réseaux sociaux, l’annonce fait le buzz chez les internautes, qui s’empressent de saluer cet élan de générosité : « Vous êtes formidables ! » ; « Un très beau geste d’humanité »…

Page Facebook : L'abbesse au temps des voiles

« On a la capacité de pouvoir chauffer l’hôtel : nous avons mis nos douze chambres à la disposition des habitants. C’était possible dans la mesure où ces chambres n’étaient pas louées. C’est naturel d’aider les gens dans la détresse », se défendent les hôteliers, étonnés de se voir ainsi mis en lumière.

« C’est une question de protection »

« Le premier soir, nous avons accueilli plusieurs personnes, six chambres étaient occupées, ajoutent-ils. Des personnes qui ne sont pas forcément sur les réseaux, le bouche-à-oreille a fonctionné. Une personne de la station de sauvetage SNSM nous a envoyé un couple de personnes âgées : c’est une question de protection civile. Dans le noir, une personne peut faire une mauvaise chute. »

Lire aussi : À Plougasnou, certains habitants n’ont plus eau ni électricité après le passage de la tempête Ciaran

Ce samedi soir, le restaurant de cinquante places affichait complet : « On ne s’y attendait pas. Parmi les clients, des exposants du Salon de la gastronomie à Langolvas, mais aussi des personnes qui ont eu envie de manger un repas chaud. »

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/tempete-ciaran-en-bretagne-ces-hoteliers-offrent-le-gite-aux-personnes-dans-le-noir-5cd62c02-7be2-11ee-a596-470e505b11c6

 

Ouest-France

À Plougasnou, certains habitants n’ont plus eau ni électricité après le passage de la tempête Ciaran

Sarah HUMBERT. Publié le

À Plougasnou (Finistère), le passage de la tempête Ciaran a fait tomber de nombreux arbres. Certains habitants, ce jeudi 2 novembre 2023, dans l’après-midi, n’avaient plus ni eau, ni électricité.

Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023.

Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023. | OUEST-FRANCE

La tempête Ciaran a durement frappé Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), entre le 1er et le 2 novembre 2023. Dans cette commune littorale, « beaucoup de zones sont encore inaccessibles, des chemins sont obstrués par des arbres », indiquait vers 16 h, ce jeudi, Nathalie Bernard, la maire de la commune.

À Plougasnou, les services sont à pied d’œuvre afin d’enlever les arbres tombés lors de la tempête Ciaran. | OUEST-FRANCE

En priorité, « on essaie de dégager les grands axes », indique l’édile. La route entre Primel et le Diben est praticable, « lorsque j’ai quitté le terrain vers 14 h, les services allaient dégager celle entre le Diben et Saint-Samson, puis entre Térénez et Barnenez », détaille-t-elle.

Une résidence de vacances sans électricité

La circulation n’est pas le seul problème dans la commune. Une partie des habitants est privée d’électricité et d’eau. « Le bourg et Térénez ont l’électricité, mais à 14 h, Saint-Samson ne l’avait pas. La résidence Odalys, complète en cette semaine de vacances, n’a plus d’électricité non plus », note-t-elle. Là aussi, les services d’Enedis sont à pied d’œuvre pour remettre le courant. La maire estime que pour certaines zones, « il va peut-être falloir patienter deux ou trois jours avant d’avoir à nouveau l’électricité ».

Lire aussi : Île-de-Batz : le jardin Georges-Delaselle détruit « à 70 % » après le passage de la tempête Ciaran

L’usine d’eau potable qui alimente la commune, « située à Kerjean, à Plouezoc’h », a elle aussi été impactée par la tempête. Afin de la faire fonctionner à nouveau, un groupe électrogène devait être livré en fin de journée ce jeudi. À Plougasnou, les habitants sont donc invités, via un message de Veolia, l’exploitant, à ne pas consommer l’eau du robinet, jusqu’à 20 h. « La mairie peut distribuer quelques bouteilles », indique la maire.

« La salle omnisports est éventrée »

Au niveau des bâtiments, des dégâts sont également à déclarer. « La salle omnisports est éventrée. Sur l’un des pignons, tout le bardage est parti », indique Nathalie Bernard. La cantine, la chapelle du Diben et l’école de Kerenot ont vu leur toiture endommagée.

Lire aussi : À Morlaix, le toit d’une habitation s’envole à cause de la tempête Ciaran : « La maison a tremblé »

Au port, le toit du bâtiment de l’ancien mareyeur Dossal s’est envolé et a atterri entre deux bateaux. « On a eu de la chance », souffle la maire. Elle conclut : « On a pris un gros coup de vent, les dégâts sont importants. Cela ressemble à la tempête de 1999, c’est ce que les gens me disent. » Le travail des équipes devrait se poursuivre encore plusieurs jours, avant un retour à la normale.

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/a-plougasnou-certains-habitants-nont-plus-eau-ni-electricite-apres-le-passage-de-la-tempete-ciaran-2561648a-7994-11ee-8fc9-410e7fd09adf

Diaporama : Tempête Ciaran en images Plougasnou

 

Ouest-France

Tempête Ciaran. Port du Diben en alerte, liaisons maritimes… Comment le Pays de Morlaix s’organise

Zoé BOIRON avec nos correspondants. Publié le

Élus, services de transports sont dans l’expectative. La tempête Ciaran va venir frapper les côtes du Pays de Morlaix (Finistère) dans la nuit de mercredi 1er novembre à jeudi 2 novembre 2023. Aucune grosse mesure n’a été prise pour le moment, mais la prudence est de mise.

Au port du Diben à Plougasnou, Yann Rolland a gruté une quinzaine de bateaux, pour les mettre à l’abri dans son chantier.

Au port du Diben à Plougasnou, Yann Rolland a gruté une quinzaine de bateaux, pour les mettre à l’abri dans son chantier. | OUEST-FRANCE

« Vaut mieux se préparer ! » Depuis lundi matin, 30 octobre 2023, c’est le branle-bas de combat sur le quai du chantier naval du Diben à Plougasnou (Finistère) pour anticiper la tempête Ciaran. « J’ai avancé l’hivernage de mon bateau de quelques jours, en prévision de ce gros coup de tabac », témoigne Jean-Paul, sur son mousquetaire qu’il s’apprête à abriter sous le hangar du chantier naval. « Hier, c’était de la folie, ici. »

À l’instar de Jean-Paul, plusieurs plaisanciers ont préféré faire gruter leur bateau. « Une douzaine lundi, détaille Yann Rolland, le patron du chantier naval. On les amarre au sol. Tous les voiliers sont bridés par un système de poutres en béton coulées dans le sol. » Un système développé depuis le passage de la tempête Lothar en décembre 1999.

Lire aussi: Tempête Ciaran : une vigilance rouge « probable » jeudi dans l’Ouest

« Rien n’arrête le vent »

« On est inquiet. Pris dans la tempête, un bateau ne se renverse pas, il s’envole. Au corps-mort, le bateau est chahuté surtout si le vent tourne à l’ouest. Notamment à marée basse, c’est une vaste plaine, rien n’arrête le vent. Il va y avoir énormément de houle, le coefficient de marée sera de 71 au moment du passage de la tempête. On peut craindre une surcote d’un mètre à la haute mer. L’idéal pour les bateaux est quand l’événement se passe à mi-marée, mais on n’en sait rien encore, puisque les modèles météo annoncent les mêmes prévisions, mais avec un décalage de quatre heures. »

Jean-Paul a avancé de quelques jours, l’hivernage de son mousquetaire. | OUEST-FRANCE

Tout le monde est dans l’expectative. Élus de Morlaix communauté compris pour qui Le Port du Diben est « le gros point de vigilance ». Après avoir pris un premier arrêté interdisant l’accès au quai André-Déan (au bout de la rue du Port) lundi, la collectivité en a pris un second, ce mardi, pour étendre cette interdiction en se basant sur les données de Météo France. Le quai sera donc inaccessible de mercredi, 17 h 30, jusqu’à vendredi 3 novembre, 11 h.

Parc fermé à Carantec

À Carantec, le parc Claude-Goude sera fermé et le marché du jeudi matin est annulé. Il est aussi interdit d’emprunter le GR34 de mercredi, 18 h, jusqu’à vendredi, minuit. Gwenn Merrer, directeur du Centre nautique de Carantec (CNC), a décidé de stopper toutes les activités nautiques à partir de mercredi soir et jusqu’à dimanche soir. Voire au-delà car, selon lui, « le mauvais temps pourrait se prolonger en début de semaine prochaine ». Le gros bateau qui transporte habituellement les plongeurs sur site sera mis à l’abri dans le port de Morlaix et tous les petits bateaux (dériveurs etc.) qui restent sur parc au Kélenn vont être bien sécurisés.

À Locquirec, aucune disposition particulière n’est prise pour le moment. Ni à Roscoff. Les rochers installés quelques jours plus tôt en bas des ruelles habitées, le long de la côte, sont toujours en place. Mais le ferry de la Brittany ne fera pas de rotation jeudi. Il restera à Cork en Irlande et sera de retour vendredi, à 13 h.

Liaisons pour l’Île-de-Batz perturbées jeudi

Du côté des Vedettes de l’île de Batz, la journée de mercredi se déroulera normalement, mais « des perturbations sur les liaisons » entre Roscoff et l’île sont à prévoir jeudi.

Enfin, des communes comme Saint-Pol-de-Léon, Morlaix ou Saint-Martin-des-Champs ont annoncé fermer des rues à la circulation.

Dans la Cité du viaduc, on craint plus les vents que les inondations. Les arbres, encore très pourvus en feuilles, peuvent opposer une résistance ce qui accroît le risque de chutes. Dix agents seront d’astreinte sur la ville de Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/tempete-ciaran-port-du-diben-en-alerte-liaisons-maritimes-comment-le-pays-de-morlaix-sorganise-9ac61fac-77ed-11ee-8244-875977830c7e

Il faut éviter celà !

Photo prise le 05 décembre 2005 au chantier. Photo pyb29 Photo Pyb29

Photo prise le 05 décembre 2005 au chantier.

 

Ouest-France

Un livre rappelle « l’internement de tsiganes » pendant la Seconde Guerre mondiale dans le Finistère

Valentin CHOMIENNE. Publié le

Maryvonne Moal, présidente de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation du Finistère, a publié Les Tsiganes et la Seconde Guerre mondiale, samedi 30 septembre 2023. Cette habitante de Plougasnou, dans le pays de Morlaix, espère transmettre cette « histoire méconnue ».

Grâce à ce livre, publié fin septembre 2023, Maryvonne Moal, habitante du pays de Morlaix (Finistère), diffuse les témoignages de membres de "la communauté des Gens du voyage, des Voyageurs", comme elle les nomme.

Grâce à ce livre, publié fin septembre 2023, Maryvonne Moal, habitante du pays de Morlaix (Finistère), diffuse les témoignages de membres de "la communauté des Gens du voyage, des Voyageurs", comme elle les nomme. | OUEST-FRANCE

Un « camp d’internement pour Tsiganes », comme le désigne Maryvonne Moal, existait dans le Finistère, à Coray, à une vingtaine de kilomètres de Quimper, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Cette habitante de Plougasnou, dans le pays de Morlaix, présidente de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation dans le département, a publié un livre, samedi 30 septembre 2023, pour rappeler cet événement et les près de 200 personnes rassemblées en son sein. L’ouvrage, paru aux éditions Tirésias-Michel Reynaud, tente de sortir de l’oubli cette « histoire méconnue ».

« La communauté des Gens du voyage, des Voyageurs, tenait à la publication de ce livre, indique Maryvonne Moal. Ils ont participé à sa création en acceptant de me témoigner leur vécu. »

« Les gendarmes sont venus nous arrêter »

Ainsi, l’ouvrage porte notamment les paroles de Michel Lagrené, né fin août 1941 à Morlaix. Le désormais octogénaire, alors âgé de seulement quelques mois, se souvient : « Les gendarmes de la ville sont venus nous arrêter, mon père, ma mère et moi, ainsi que tous les membres de la famille présents, immédiatement, sans nous laisser prendre quelques affaires personnelles. »

Les entretiens entre les témoins et Maryvonne Moal, accompagnée dans son œuvre par plusieurs membres de son association, se sont tenus dans une salle de l’ancien tribunal de Morlaix, ou chez l’une des personnes interrogées, à Pleyber-Christ. « Ce travail, associé à celui de documentation a pris près de cinq années », précise l’autrice.

Près de 200 personnes pour 80 places

Cette retraitée de 75 ans souligne l’importance de l’aide apportée par les Archives départementales du Finistère dans ce projet. Grâce à cette dernière, le livre comporte des reproductions de documents importants, comme « l’arrêté d’ouverture d’un camp d’internement pour Tsigane dans le Finistère ».

Mais au-delà de pièces officielles, l’ouvrage exprime aussi la dureté du passage au camp de Coray, ouvert en 1940 et 1941 : « La promiscuité est insupportable, elle engendre des conflits, des peurs, une altération des comportements », dans un contexte où sa population accuse un important surnombre d’environ 200 personnes pour 80 places.

« Passeuse de mémoire »

À présent, cette nouvelle écrivaine espère poursuivre la transmission de ce récit, notamment lors de conférences à venir dans le département. Et, probablement, déjà active en milieu scolaire, Maryvonne Moal évoquera certainement ces événements à des élèves, prochainement.

Ce travail de « passeuse de mémoire » mettra en évidence cette histoire oubliée. À présent, le camp d’internement de Coray n’existe plus. Reste seulement « une espèce de hangar au fond d’un jardin privé ». Rien ne rappelle le passage de familles entières internées en son sein… sauf ce livre, désormais.

Pratique. Les Tsiganes et la Seconde Guerre mondiale. Regards sur le Finistère, de Maryvonne Moal, aux éditions Tirésias-Michel Reynaud, paru samedi 30 septembre 2023. Prix : 18 €.

https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/guerre-39-45/un-livre-rappelle-linternement-de-tsiganes-pendant-la-seconde-guerre-mondiale-dans-le-finistere-407ac54a-65e9-11ee-abae-2945a72a9f3a

Pour ne pas oublier

Ouest-France

Défendre la mémoire des orphelins de déportés et fusillés

Modifié le Publié le

Vendredi, une centaine de personnes ont assisté à l'assemblée générale de l'association des orphelins de déportés, fusillés et massacrés de France

Vendredi, une centaine de personnes ont assisté à l'assemblée générale de l'association des orphelins de déportés, fusillés et massacrés de France |

Vendredi à la salle Ar Sterenn, s'est déroulée l'assemblée générale de l'association des orphelins de déportés, fusillés et massacrés de France (AODFMF). De nombreuses personnalités civiles et militaires y ont participé ainsi que des représentants d'associations d'anciens combattants. L'AODFMF, créée en Bretagne en 2001 est présidée par Pierre Rochereuil, et se fixe pour objectif de défendre la mémoire des déportés, fusillés et massacrés de France et de soutenir leurs enfants.

Depuis l'année 2004, l'association lutte pour l'application d'un décret concernant la reconnaissance des résistants morts au combat durant l'occupation nazie. « A ces hommes là, on n'avait promis ni récompense, ni honneur, on ne leur avait offert que de la souffrance et la mort et pourtant, ils avaient accepté de ramasser les tronçons du glaive », a rappelé le président, reprenant une déclaration du général de Gaulle. « A ce jour on ne leur offre que l'oubli, le mépris, voire même l'ignorance de la Résistance ». En effet, les représentants de l'association ont été reçus, en novembre par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, mais déplorent n'avoir pas , à ce jour, eu connaissance des suites données à cet entretien.

Comme chaque année, il fut procédé à un dépôt de gerbes au monument aux morts de la place Saint-Michel et à la stèle des Américains. Le drapeau de l'association fut présenté solennellement, aux adhérents et aux invités avec la remise d'insignes de l'association par le président et le vice président.

Contact : 02 98 26 33 36.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateauneuf-du-faou-29520/defendre-la-memoire-des-orphelins-de-deportes-et-fusilles-3429722

Pierre Rochereuil président de l'AODFMF et Nathalie Bernard le 24 avril 2011 à Plougasnou. Photo pyb29

Pierre Rochereuil président de l'AODFMF et Nathalie Bernard le 24 avril 2011 à Plougasnou. Photo pyb29

 

Ouest-France

À Plougasnou, vers un projet de 31 logements, près du parc de la Métairie

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Ça bouge au niveau de l’immobilier à Plougasnou (Finistère). La commune prévoit la construction de 31 logements, dans le centre bourg, et pense au renouveau du bar l’Armorique, vide depuis longtemps.

Entre la rue François-Charles et le parc de la Métairie, un projet de 31 logements devrait voir le jour, à Plougasnou.

Entre la rue François-Charles et le parc de la Métairie, un projet de 31 logements devrait voir le jour, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

C’est l’un des projets de la seconde partie de la mandature : l’aménagement du quartier de la Métairie à Plougasnou, entre la rue François-Charles et le parc de la Métairie. Dans cette zone, « constitué de parking et de terres agricoles, sur environ 1,5 hectare », indique Nathalie Bernard, maire de la commune, d’après la programmation prévisionnelle, 31 logements, dont 16 intermédiaires, 11 maisons groupées et 4 lots libres sont prévus.

L’idée est de « densifier le bourg », confirme la maire. Elle espère obtenir « sous quelques semaines, un arrêté préfectoral pour le déclarer d’utilité publique ». La date de début des travaux n’est pas encore annoncée.

Vers un renouveau pour l’Armorique ?

Dans les locaux de l’Armorique, à Plougasnou (Finistère), la commune réfléchit à la nouvelle vie à apporter aux lieux. | OUEST-FRANCE

Toujours au niveau immobilier, concernant le bar l’Armorique, vide depuis longtemps, la commune « recherche un promoteur. On peut imaginer un commerce à l’intérieur, ou le diviser en plusieurs cellules. Nous en sommes aux prémices du projet », souligne Nathalie Bernard.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-vers-un-projet-de-31-logements-pres-du-parc-de-la-metairie-c31d7794-6806-11ee-a5bb-3c3a0f3f3a5e

 

Ouest-France

ENTRETIEN. Médecins, logements, démographie… On fait le point avec la maire de Plougasnou

Sarah HUMBERT. Publié le

Réélue en 2020 à la tête de la commune de Plougasnou (Finistère), Nathalie Bernard est déjà à la moitié de son mandat. On fait le point avec elle sur la vie de la commune.

Santé, logements, commerce… Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point dans la commune, environ trois ans après le début de son mandat.

Santé, logements, commerce… Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point dans la commune, environ trois ans après le début de son mandat. | OUEST-FRANCE

Réélue en 2020 à la tête de la commune de Plougasnou (Finistère), Nathalie Bernard fait un point de mi-mandat, environ trois ans après sa réélection. Santé, logement, démographie… Voici les sujets sur la table.

Qu’en est-il de la situation pour les médecins ?

Le départ des deux médecins installés à la maison médicale de Plougasnou est acté pour la fin de l’année. L’un prend sa retraite, et l’autre change de commune. C’est un vrai souci, il faut qu’on trouve des médecins pour s’installer ici. Il y a plusieurs options, soit des professionnels en libéral, soit des médecins salariés, et là, la fondation Ildys interviendrait. On ouvre toutes les options.

"J’espère très fort que d’ici quelques jours ou quelques semaines, l’ARS (Agence régionale de santé), nous classe en Zone d’accompagnement régional. Cela permettrait de débloquer une aide d’installation pour les médecins, qui peut aller jusqu’à 25 000 €."

— Nathalie Bernard, maire de Plougasnou

J’espère que d’ici quelques jours ou quelques semaines, l’ARS (Agence régionale de santé), nous classe, avec Lanmeur et Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), avec lesquelles nous sommes regroupées dans leur découpage, en zone d’accompagnement régional. Cela permettrait de débloquer une aide d’installation pour les médecins, qui peut aller jusqu’à 25 000 €. C’est un argument de plus pour faire venir des médecins.

À découvrir

Au 1er janvier 2024, si aucune solution n’est trouvée d’ici là, la commune de Plougasnou se retrouvera sans médecin, en raison du départ de deux d’entre eux. | OUEST-FRANCE

Lire aussi : En 5 chiffres, voilà pourquoi c’est compliqué d’avoir rendez-vous chez un docteur dans le pays de Morlaix

De quels autres leviers disposez-vous ?

La santé, ce n’est pas dans les compétences de la commune, mais on essaie d’attirer par l’accompagnement qu’on peut apporter, la qualité de vie, la mise à disposition de logement temporaire. L’enjeu est important, car notre population est vieillissante, et a besoin d’un accompagnement médical important.

Lire aussi : Manque de médecin dans le pays de Morlaix : retrouvez ici le dossier de la rédaction

Concernant la population, comment se porte-t-elle ?

D’après le recensement de 2020, nous sommes à 2 724 habitants. Nous attendons les chiffres de l’Insee car un recensement a eu lieu en 2023 et je m’attends à une augmentation.  Nous avons plus d’inscrits sur les listes électorales, dans les écoles. Une deuxième classe de 6e a ouvert au collège.

Qu’en est-il du logement ?

La situation est tendue, il y a plus de 40 % des résidences secondaires dans la commune, elle est classée station de tourisme, on a une liste d’attente importante pour les logements sociaux, il n’y a quasiment pas de biens à vendre. Malgré ça, nous ne sommes pas classés en zone tendue, nous n’avons donc pas certains leviers, comme l’augmentation de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.

"C’est un regret de ne pas être classé en zone tendue au niveau du logement."

— Nathalie Bernard, maire de Plougasnou.

C’est un regret de ne pas être en zone tendue, car même en augmentant un peu les revenus générés par les résidences secondaires, ça permettrait de récupérer des recettes, et d’augmenter la capacité d’investissement de la commune, pour des projets liés au logement.

Que faites-vous pour favoriser le logement à l’année ?

La commune fait un effort financier, pour favoriser les résidences principales dans la commune, mais aussi l’installation de primo-accédants. Récemment, pour le lotissement des Hortensias, sur les 26 lots, 21 étaient destinés aux résidences principales, et les 5 restants, à des résidences principales pour des primo-accédants. À ce jour sur les 21 lots, 11 sont déjà préréservés.

Rue Jean-Jaurès, vers le collège, trois lots étaient destinés aux primo-accédants en mars 2023.

On aurait pu appliquer des prix plus élevés (ndlr : les tarifs sont entre 60 € et 102 € le m²), mais c’est un choix de la commune que de favoriser l’habitat à l’année, pour les familles et ceux qui travaillent sur place. On essaie aussi de diversifier l’offre proposée.

Ce genre d’opération, pour faciliter l’arrivée de ménages à l’année, mais aussi de primo-accédants, pourrait être renouvelée, la commune dispose d’une réserve foncière constructible.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/entretien-medecins-logements-demographie-on-fait-le-point-avec-la-maire-de-plougasnou-0fbc8974-677a-11ee-a5bb-3c3a0f3f3a5e

 

Ouest-France

Rivière de la Penzé : la pêche de coquillages fouisseurs à nouveau autorisée

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Interdite depuis le 22 septembre 2023, la pêche aux coquillages fouisseurs est de nouveau autorisée, dans la zone de la rivière de Penzé, entre la pointe de Primel, à Plougasnou, et Locquirec (Finistère).

L’interdiction de la pêche de coquillages fouisseurs, dans la zone rivière de Penzé, près de Morlaix (Finistère), a été levée.

L’interdiction de la pêche de coquillages fouisseurs, dans la zone rivière de Penzé, près de Morlaix (Finistère), a été levée. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’interdiction de récolte et de consommation des coquillages fouisseurs du groupe 2, de la zone rivière de Penzé, qui va de la pointe de Primel à Locquirec (Finistère) a été levée, le 16 octobre 2023.

L’arrêté interdisant la pêche avait été pris le 22 septembre 2023.

Les résultats d’analyses favorables concernant les teneurs bactériennes (E. coli) sur les coques de la zone de production ont permis d’autoriser à nouveau la pêche et de commercialisation des coquillages fouisseurs de cette zone.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/taule-29670/riviere-de-la-penze-la-peche-de-coquillages-fouisseurs-a-nouveau-autorisee-2367d546-6c25-11ee-8fa0-55979078a607

 

Ouest-France

Quel est donc ce drôle de paysage aperçu sur les côtes de Plougasnou ?

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Déjà aperçu sur l’île de Batz et l’île Vierge, dans le Finistère, le phénomène, appelé fata morgana, a également eu lieu à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), le 9 octobre 2023. On vous explique.

Un autre exemple de fata morgana, aperçu à Plougasnou (Finistère), le 9 octobre 2023.

Un autre exemple de fata morgana, aperçu à Plougasnou (Finistère), le 9 octobre 2023. | PIERRE-YVON BOISNARD

C’est un peu comme si, au loin, parmi les flots, des falaises s’élevaient. Pourtant à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), l’air n’est pas vraiment montagnard. L’apparition de ces « falaises », le 9 octobre 2023, est due à un phénomène qui s’appelle fata morgana. Une combinaison de mirages. Il s’est également produit sur l’île de Batz et l’île Vierge, il y a quelques jours.

Ce phénomène se forme lorsque le temps est clair, et qu’une superposition d’air chaud et froid a lieu, venant perturber et déformer les rayons lumineux, comme l’indique le site Futura sciences. Ces conditions provoquent alors un mirage double, et l’apparition d’objet lointains superposés.

https://www.ouest-france.fr/insolite/quel-est-donc-ce-drole-de-paysage-apercu-sur-les-cotes-de-plougasnou-e1498c96-682c-11ee-a5bb-3c3a0f3f3a5e

 

Ouest-France

Avoir un hélicoptère au Sdis22 « pourrait attirer de jeunes médecins » pour ce médecin référent SNSM

Virginie GUENNEC. Publié le

Ludovic Devaux, médecin référent à la SNSM et médecin urgentiste à l’hôpital de Lannion, a écrit sa thèse en 2021 sur le déploiement d’une équipe médicale en mer dans les Côtes-

Actuellement, lorsqu’une intervention sur la côte costarmoricaine nécessite la mobilisation d’un hélicoptère, celui-ci peut venir de la Manche ou du Finistère.

Actuellement, lorsqu’une intervention sur la côte costarmoricaine nécessite la mobilisation d’un hélicoptère, celui-ci peut venir de la Manche ou du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les interventions sur la côte, Ludovic Devaux connaît. Médecin généraliste, mais aussi pompier, médecin référent SNSM et urgentiste à l’hôpital de Lannion (Côtes-d’Armor), il a déjà eu l’occasion d’en faire.

Alors que la section CGT des sapeurs-pompiers du SDIS22 a exprimé ce mardi 10 octobre leur souhait qu’un hélicoptère de la Sécurité civile soit déployé dans le département, il estime également que ce pourrait être une bonne chose côté médical.

L’hélicoptère du Smur n’a pas de treuil

Fin 2021, il avait d’ailleurs soutenu sa thèse de doctorant sur la faisabilité du déploiement d’une équipe médicale en mer localement. « À l’époque, je m’étais basé sur les moyens existants. Le souci, c’est le temps d’accès aux hélicoptères. Notre territoire est à mi-chemin entre Granville et Quimper où sont les appareils. L’hélicoptère du Smur ne peut pas faire d’intervention en milieu périlleux car il n’a pas de treuil », explique-t-il.

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Pour sa thèse, il avait imaginé la mobilisation de deux bateaux de secours en cas d’intervention, l’un engagé le plus vite possible, et l’autre qui amènerait le médecin sur place. « Ça aurait du sens, mais il faudrait être mobilisé H24. ». Pour lui, la solution la plus efficace serait finalement d’avoir un hélicoptère de la Sécurité civile localement.

Un plus pour attirer des médecins

« Nous travaillons déjà avec le Smur terrestre. L’idée serait de le faire aussi en mer. » D’après Ludovic Devaux, les interventions sur la côte peuvent être « très longues » et difficiles pour l’équipe hospitalière.

« Parfois jusqu’à cinq heures, et après on se met vite en difficulté pour la gestion des flux de personnes. » Il pointe également l’attrait que ces missions pourraient avoir pour attirer de nouveaux médecins dans le secteur. « Les interventions en mer ou sur le bord de mer sont très particulières, on est en milieu périlleux tout le temps. Pour un jeune médecin urgentiste, ça permet de sortir des sentiers battus. Ça demande une technicité. Ça permettrait d’attirer de jeunes médecins comme au Smur de Brest. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/avoir-un-helicoptere-au-sdis22-pourrait-attirer-de-jeunes-medecins-pour-ce-medecin-referent-snsm-1bcd3b48-677d-11ee-8a72-42dbd1a75b19

 

Ouest-France

« Il y aura quoi après la BD et le film ? » : les coulisses du débat sur les algues vertes d’Hillion

Gaëlle COLIN. Publié le

La commune des Côtes-d’Armor devait se prononcer en conseil municipal pour se laisser l’opportunité d’ester en justice le film « Les Algues Vertes » pour diffamation. Le vote s’est déroulé à bulletin secret. Hillion a délibéré en faveur de cette décision à treize voix pour, sept contre et six abstentions. Une décision hautement politique qui a été également déminée à huis clos avant la réunion publique.

Hillion fait partie des points noirs où de nombreuses algues vertes s’échouent sur ses plages.

Hillion fait partie des points noirs où de nombreuses algues vertes s’échouent sur ses plages. | ARCHIVES OUEST FRANCE

« Ce genre de vote, ça va laisser une trace, c’est sûr », commente un habitant d’Hillion venu assister au conseil municipal de ce lundi 9 octobre 2023. Comme lui, une dizaine de riverains a fait le déplacement pour suivre avec attention le dernier point à l’ordre du jour : faut-il que la commune porte plainte pour diffamation, contre le film Les Algues Vertes ? La réponse est potentiellement oui : le vote à bulletin secret a appuyé la décision par treize voix pour, sept contre et six abstentions. « Nous nous laissons ce droit si jamais ça va trop loin. C’est aussi notre rôle de protéger les élus », commente Annie Guennou, maire d’Hillion.

Lire aussi : En baie de Saint-Brieuc, le problème sans fin des algues vertes

Harcèlement sur les réseaux depuis la sortie du film

L’ancien maire et député Mickaël Cosson peut donc être soutenu par la commune s’il engage une procédure. Il expliquait à Ouest-France, il y a quelques jours, être victime de harcèlement sur les réseaux sociaux « tous les jours » depuis la sortie du film. Ce dernier est pourtant œuvre de fiction, basé sur la BD-enquête d’Inès Léraud.

Annie Guennou, maire d’Hillion, avec Mickaël Cosson, député, et ancien maire, lors du conseil municipal de lundi 9 octobre 2023. | OUEST-FRANCE

Si Hillion est bien citée dans le long-métrage, le personnage du maire se fait appeler, lui, Erwan. « Quel est l’intérêt d’attaquer maintenant une journaliste qui serait coupable de nuire gravement à la commune et ses élus ? Ce sont les algues vertes qui nuisent à nos concitoyens, pointe Philippe Carrière, élu d’opposition. L’ancien maire ne devrait-il pas craindre d’un effet Streisand en focalisant sur les quelques images où apparaît son double fictionnel l’intérêt amusé de nombreux spectateurs ? »

Lire aussi : « La responsabilité de l’État dans la prolifération des algues vertes a été reconnue par la justice »

Porter plainte serait « encore plus délétère »

Les rangs de la majorité ne sont pas tous d’accord entre eux. « Ce film a été vu par 400 000 spectateurs, je pense que ça sera encore plus délétère pour l’image de Mickaël que de porter plainte », se positionne Grégoire Kuntz, chargé de l’environnement. Ce dernier glisse au passage qu’il a vu le film, contrairement à certains autres conseillers amenés à voter. Même la maire botte en touche. « Je ne dirais pas si je l’ai vu ou pas. Je veux juste faire ce qui est bien pour les élus. Il y a eu la BD, maintenant le film, ça sera quoi après ? On n’a l’impression que ça ne s’arrête jamais. »

Lire aussi : Algues vertes. Dans les Côtes-d’Armor, le tournage du film adapté de la BD indispose les élus…

Vote secret et opacité

Le sujet est bien évidemment hautement politique. La majorité municipale avait d’ailleurs décidé de déminer ce dernier point à huis clos juste avant le conseil. Et pourtant, « on m’a fait comprendre que je ne serai pas solidaire si je ne votais pas oui », dévoile Grégoire Kuntz. En réponse à sa prise de parole, la maire a décidé d’accorder le vote à bulletin secret.

Un secret qui se cultive aussi dans l’intervention du député. Mickaël Cosson a choisi de prendre la parole lors d’une suspension de séance. Un moment où il a été demandé à la presse de ne pas prendre de notes et d’arrêter les caméras. « Mickaël Cosson n’avait pas le droit de débattre avec nous. Suspendre la séance lui a permis de s’exprimer », répond Annie Guennou.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/il-y-aura-quoi-apres-la-bd-et-le-film-les-coulisses-du-debat-sur-les-algues-vertes-dhillion-08522210-66b8-11ee-9659-698a0c40ce91

 

Ouest-France

Elle a sensibilisé à la qualité de l’eau sur le littoral du pays de Morlaix

Zoé BOIRON. Publié le

Jody Grollier, médiatrice sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologies au sein du SAGE Léon-Trégor, a mené une mission de cinq mois sur le littoral du pays de Morlaix (Finistère). De mai à septembre 2023, elle a sensibilité les usagers des plages, caravaniers, plaisanciers mais aussi propriétaires d’animaux, aux bons gestes pour préserver la qualité de l’eau.

Jody Grollier a mené une mission de médiation de mai à fin septembre 2023 pour le Sage Léon-Trégor, sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologiques, sur le littoral du Pays de Morlaix (Finistère).

Jody Grollier a mené une mission de médiation de mai à fin septembre 2023 pour le Sage Léon-Trégor, sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologiques, sur le littoral du Pays de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

De mai à septembre 2023, Jody Grollier a sillonné le pays de Morlaix et surtout son littoral, jusqu’à Plestin-les-Grèves (Finistère) pour informer le public sur la qualité de l’eau. Son rôle : médiatrice sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologies au sein du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Léon-Trégor.

De quel constat est né le projet de médiation du Sage Léon-Trégor ?

L’année 2022 a été marquée d’une part par la sécheresse durant l’été, et d’autre part, par plusieurs pics de pollutions microbiologiques. En février, les conchyliculteurs avaient manifesté, face à « la dégradation de la qualité des eaux littorales et à la présence d’Escherichia coli et de norovirus dans l’eau , rappellent Jody Grollier, médiatrice sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologies au sein du SAGE Léon-Trégor. Ces pollutions ont aussi entraîné des  fermetures récurrentes de plages , évoque aussi Guy Pennec, président de la commission locale de l’eau du Sage Léon-Trégor.

En quoi consistait la mission de Jody Grollier ?

Informer et sensibiliser le grand public sur les enjeux de la qualité de l’eau, de mai à fin septembre 2023, parfois au cours d’animations festives ou sur des marchés.  Le but était aussi d’essayer de comprendre et de changer les pratiques de certains publics qui peuvent avoir une influence sur la qualité microbiologique des eaux littorales : plaisanciers, caravanings, propriétaires de chiens et cavaliers , développe Jody Grollier, qui sillonné le payx de Morlaix et son littoral, jusqu’à Plestin-les-Grèves.

Selon l’Agence de l’eau Loire Bretagne, la déjection d’un chien est source d’une contamination en E. coli qui correspond à environ quatre habitants. Celle d’un cheval est équivalent à 0,2 habitant.

Quels sont les bons gestes à adopter ?

Quand on a un chien, c’est de respecter les arrêtés municipaux qui interdisent les chiens sur les plages l’été, et, a minima, de ramasser les déjections canines, explique Jody Grollier. Pour les plaisanciers, utiliser les pompes à eaux noires dans les ports et de même pour les pratiquants de caravanings, de faire les vidanges au niveau des bornes de service », poursuit-elle.  De façon générale, il ne faut pas rejeter les eaux de toilettes dans la nature

Et concernant les réseaux d’assainissement non conformes ?

 C’est aux communautés de communes et aux maires d’intervenir auprès des habitants , explique Guy Pennec, qui est aussi vice-président de Morlaix communauté.  On a donc décidé d’écarter ce public-là, car à part faire du porte-à-porte, c’est compliqué d’agir , confirme Jody Grollier.  Souvent, les gens veulent se mettre en conformité mais n’en ont pas les moyens , constate Guy Pennec.

Pourquoi la médiation n’est-elle axée que sur les « petits gestes » ?

 Il y a d’autres sources de pollutions plus importantes, mais elles dépendent de programmes de plus grande envergure , explique Jody Grollier.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/elle-a-sensibilise-a-la-qualite-de-leau-sur-le-littoral-du-pays-de-morlaix-5deb1e58-6437-11ee-84ee-9e4a9c99baa2

 

Ouest-France

Pollution du 26 juillet : la commune se porte partie civile

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En près de trois mois, l’anse du Diben à Plougasnou (Finistère) a subi deux pollutions. Jeudi 5 octobre 2023, le conseil municipal s’est constitué partie civile concernant la pollution industrielle du 26 juillet 2023.

L’anse du Diben touchée par deux pollutions, la première le 26 juillet causée par un rejet industriel, la seconde, le 6 octobre, après une panne majeure du système de traitement et de désinfection des effluents de la station d’épuration de Plougasnou-Saint Jean

L’anse du Diben touchée par deux pollutions, la première le 26 juillet causée par un rejet industriel, la seconde, le 6 octobre, après une panne majeure du système de traitement et de désinfection des effluents de la station d’épuration de Plougasnou-Saint Jean | OUEST-FRANCE

L’anse du Diben est touchée depuis le 6 octobre par une pollution causée par la panne majeure du système de traitement et de désinfection des effluents de la station d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean. La mairie de Plougasnou (Finistère) a dû prendre un arrêté interdisant la baignade et pêche à pied. Lors du conseil municipal qui s’est déroulé le 5 octobre, la Ville a décidé de se constituer partie civile pour la pollution intervenue le 26 juillet 2023.

Lire aussi : Baignade et pêche à pied interdites dans l’anse du Diben, de la pointe de Primel au port du Diben

Une pollution en série

L’incident intervient après la pollution du Pontplaincoat, le 26 juillet 2023, ayant décimé les populations de poissons sur environ deux kilomètres. L’enquête est toujours en cours, la position du conseil municipal du 5 octobre s’ajoute aux plaintes déposées par plusieurs associations et confirme l’engagement des élus dans la protection de l’environnement et de la biodiversité, défendu par l’adjointe Françoise Genevois-Crozafon.

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La résidence autonomie

Face aux difficultés financières grandissantes des Ehpad publics, Plougasnou s’associe aux élus du Finistère et des Côtes-d’Armor pour alerter sur les difficultés à recruter et à régler les factures d’énergie. « C’est très compliqué, la résidence autonomie de Plougasnou n’a pas bénéficié des revalorisations du prix journée, accordées aux Ehpad, détaille la maire, Nathalie Bernard. On subit de plein fouet toutes ces augmentations et les difficultés à recruter. 

Aide internationale

Le versement d’une aide d’urgence de deux fois 1 000 € aux populations victimes du séisme du Maroc et des inondations en Lybie, questionne Guy Féat, élu de l’opposition. J’ai l’impression qu’on paye trois fois, avec les aides versées par l’État et Morlaix communauté. Je m’interroge sur l’aide au Maroc après le renvoi de l’ambassadeur. 

Aménagement

Dans le cadre de l’aménagement du lotissement des Hortensias, des travaux d’effacement des réseaux éclairage public et télécoms sont en cours, rue de Kroaz-ar-Skrill, et rue Rhun-ar-Vugale. La part de la commune s’élève à 81 800 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pollution-du-26-juillet-la-commune-se-porte-partie-civile-2962fb9c-65bd-11ee-b549-d93e61112e93?mgo_eu=893514&mgo_l=zwRCH65rRo-szcBkKF65Kg.3.0

 

Ouest-France

Baignade et pêche à pied interdites dans l’anse du Diben, de la pointe de Primel au port du Diben

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Un arrêté a été pris ce vendredi 6 octobre 2023 par la commune de Plougasnou (Finistère) interdisant la baignade et la pêche à pied dans l’anse du Diben. En cause : une « panne majeure » à la station d’épuration de Plougasnou – Saint-Jean-du-Doigt.

Une panne majeure détectée à la station d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean (Finistère) a conduit la municipalité de Plougasnou à prendre un arrêté interdisant la baignade et la pêche à pied dans l’anse du Diben à compter du 6 octobre 2023.

Une panne majeure détectée à la station d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean (Finistère) a conduit la municipalité de Plougasnou à prendre un arrêté interdisant la baignade et la pêche à pied dans l’anse du Diben à compter du 6 octobre 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La baignade et la pêche à pied récréative et professionnelle sont interdites dans l’anse du Diben à compter de ce vendredi 6 octobre 2023.

La mairie de Saint-Jean-du-Doigt informe aussi sa population que la baignade, la pêche et les sports nautiques sont interdits sur la plage de la commune.

Panne « majeure » à la station d’épuration

La mairie de Plougasnou a pris un arrêté en ce sens, ce vendredi, après avoir été informée d’une « d ’une panne majeure du système de traitement et de désinfection des effluents de la station d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean », par les services de Morlaix Communauté, gestionnaire de la station.

Des analyses bactériologiques seront menées. La société Veolia, exploitante de la station d’épuration, est mobilisée pour assurer les réparations.

« Une casse importante du réacteur UV » a été constatée, indique Guy Pennec, vice-président de Morlaix communauté. Concrètement, l’étape de « désinfection finale » par ultraviolet, qui intervient après la clarification des eaux usées et en amont du rejet, et permet de débarrasser les eaux de bactéries de type E. Coli, n’a pas été réalisée. « Le rejet de sortie est déversé dans la rivière du Donnant », informe Guy Pennec.

On ignore à cette heure la quantité du déversement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/la-baignade-et-la-peche-a-pied-interdites-dans-lanse-du-diben-a-plougasnou-dcd56670-6459-11ee-84ee-9e4a9c99baa2

 

Ouest-France

Projet de maison de santé à Pleumeur-Bodou : pour l’Agglo, les médecins « ont tout en main »

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Les médecins installés au pôle Phoenix à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) vont-ils stopper leurs consultations en fin d’année ? C’est ce que redoutent les patients. En cause, un litige avec l’Agglo sur leur projet de maison de santé. Dans un communiqué commun, Lannion-Trégor communauté et la commune de Pleumeur-Bodou estiment que les médecins ont toutes les cartes en main… sans s’attarder sur les raisons du conflit.

À Pleumeur-Bodou, les médecins du pôle Phoenix ont signé un engagement d’acquérir ce terrain de quelque 4 000 m2 au prix de 175 000 €.

À Pleumeur-Bodou, les médecins du pôle Phoenix ont signé un engagement d’acquérir ce terrain de quelque 4 000 m2 au prix de 175 000 €. | OUEST-FRANCE

Un terrain dont le prix a été revu à la baisse, deux permis de construire délivrés et purgés de tout recours… voici en substance la situation dépeinte par Lannion-Trégor communauté et la commune de Pleumeur-Bodou quant au projet de maison de santé des médecins actuellement installés au pôle Phoenix. Les deux collectivités estiment d’ailleurs que  les porteurs de ce projet privé ont tout en main , pour le mener à bien.

Pourtant, les patients s’inquiètent de voir les praticiens stopper les consultations à compter du 31 décembre 2023. En cause un conflit avec l’Agglo dont on ne connaît toujours pas vraiment la teneur.

Ce projet consiste en  la construction d’un premier bâtiment accueillant la maison de santé, composée de huit cabinets de consultation, d’un accueil, d’une salle d’attente, de locaux techniques et de locaux du personnel à l’étage, pour une surface créée de 311 m2. Et d’un second « destiné à des logements de fonction ou locatifs, soit trois T3 et deux studios, pour une surface de 224 m2

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Propriétaire ou locataire

Selon l’Agglo et la commune de Pleumeur-Bodou,  les deux permis de construire étant purgés de recours juridique depuis le 3 février 2023, rien ne s’oppose au démarrage du chantier depuis maintenant huit mois. Les bâtiments peuvent être construits tel que les médecins l’ont voulu, sans restriction. 

Le litige ne serait donc pas d’ordre urbanistique, ni réglementaire. En attendant que le chantier soit terminé, les deux médecins, qui ont été rejoints par une collègue, sont locataires de Lannion-Trégor communauté, dans des locaux spécialement réaménagés au pôle Phoenix. Une situation qui dure depuis janvier 2022.  Aujourd’hui, rien ne s’oppose à ce qu’ils puissent y rester, ni l’Agence régionale de santé, ni LTC, avec qui ils ont un bail. 

Pour l’Agglo et la commune de Pleumeur-Bodou,  il revient aux médecins de décider en âme et conscience de poursuivre ou non leur projet et, le cas échéant, de s’en expliquer auprès de la population.  Les collectivités terminent en indiquant :  La commune et Lannion-Trégor communauté souhaitent, comme tous, que la Maison de santé se concrétise. Et restent à l’écoute et à la disposition des médecins pour que ce projet s’accomplisse tel que prévu.  Les 3 000 patients, potentielles victimes collatérales d’un conflit larvé, n’en sauront pas plus.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/projet-de-maison-de-sante-a-pleumeur-bodou-pour-lagglo-les-medecins-ont-tout-en-main-a6761eb6-6392-11ee-8587-76ae2bcd88b7

 

Ouest-France

RENCONTRE. Près de Morlaix, ces trois cousins assurent la relève des marins pêcheurs

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La saison de la pêche à la coquille Saint-Jacques a débuté lundi 2 octobre 2023. Au port du Diben, à Plougasnou (Finistère), les trois cousins, Yann Ollivier, Brendan et Laurent Postic ont rejoint la dizaine de bateaux sur le gisement « Morlaix large », chacun à bord de son bateau.

Laurent Postic, Yann Ollivier et Brendan Postic, à bord du chalutier « Les Tontons Flingueurs ».

Laurent Postic, Yann Ollivier et Brendan Postic, à bord du chalutier « Les Tontons Flingueurs ». | OUEST-FRANCE

Chacun à bord de son bateau, Brendan Postic, Laurent Postic et Yann Ollivier mettent le cap trois jours par semaine sur le gisement « Morlaix large », où les pêcheurs sont autorisés à draguer la coquille Saint-Jacques.

« Nous étions treize bateaux, lundi, pour l’ouverture de la coquille, dont dix du Diben », détaille Laurent. La période de pêche sur le gisement côtier est restreinte à un mois. « C’est ce que nous avons décidé afin de protéger la ressource, une décision validée par les comités régional et départemental des pêches. Ce matin, nous avons pêché chacun environ 700 kg, les cours varient entre 3 et 4 €, ce n’est pas assez compte tenu de la conjoncture. »

À 38 ans, Laurent est l’un des plus jeunes pêcheurs du Diben avec son frère Brendan, 29 ans, leur cousin Yann, 33 ans et aussi Steve Costiou, 29 ans. Un métier passionnant, mais difficile qu’ils ont choisi en connaissance de cause, car tous quatre sont issus d’une lignée de pêcheurs.

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Brendan, Yann et Laurent assurent la relève de la pêche avec Steve Costiou. | OUEST-FRANCE

« Je ne me destinais pas à la pêche, retrace Brendan. Après le lycée de Suscinio et autres boulots, j’ai repris L’Océanite, le bateau de mes parents pour la pêche en plongée et aux ormeaux. » Laurent a acheté le Liou an Amzer, un ancien fileyeur de l’île de Batz, pour la pêche au casier qu’il exerce avec sa femme, Perrine. Quant à Yann, passionné par la pêche depuis tout petit, il a repris, en 2022, le chalutier Les Tontons Flingueurs, un bateau qu’il connaît bien pour y avoir été matelot.

La façon de pêcher a changé…

La réduction des flottilles de bateaux de pêche dans les ports est un sujet d’inquiétude pour l’avenir de cette profession, pourtant au Diben, on compte encore treize bateaux. Un nombre relativement stable. « C’est la façon de pêcher qui a changé, relève Laurent. Les bateaux sont aussi plus petits, moins de dix mètres exceptés celui de Yann et le mien qui font presque douze mètres. »
 

Pour écouler leur pêche, tous trois vont à la criée, pratiquent la vente directe au bateau ou auprès des mareyeurs. Yann vend aussi son poisson à Saint-Jean-du-Doigt, le jeudi matin et à Plouezoc’h, le vendredi.

Ils disposent aussi de viviers pour les crustacés dans le nouveau bâtiment sur le quai : « Avec Morlaix communauté, nous réfléchissons à une maison de la pêche pour laquelle nous cherchons l’équilibre entre nos besoins et des équipements moins énergivores. » Les trois marins pêcheurs, sont confrontés, comme tous, à l’augmentation des coûts des carburants et d’électricité.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/rencontre-pres-de-morlaix-ces-trois-cousins-assurent-la-releve-des-marins-pecheurs-528dcec0-6388-11ee-88d9-87dc49c902f2

 

Ouest-France

Saint-Jean-du-Doigt. Circulation interdite route de la Plage, du 9 octobre au 17 novembre

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Le mur de pierres qui borde la route départementale n° 79, au lieu-dit route de la plage, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), va être démoli et remplacé. La circulation des automobilistes et des piétons sera donc interdite sur cet axe, du lundi 9 octobre au vendredi 17 novembre 2023.

Le mur de soutènement en pierres va être détruit et remplacé par un autre en béton armé, lors de travaux menés du lundi 7 octobre au vendredi 17 novembre 2023.

Le mur de soutènement en pierres va être détruit et remplacé par un autre en béton armé, lors de travaux menés du lundi 7 octobre au vendredi 17 novembre 2023. | CAPTURE D’ÉCRAN/GOOGLE MAP

Des travaux vont nécessiter la fermeture de la route départementale n° 79, au lieu-dit Route de la plage, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), et du chemin piétonnier qui le borde, du lundi 9 au vendredi 17 novembre 2023.

Le coût des travaux s’élève à 120 000 €

Très dégradé, le mur de soutènement, en pierres, va être démoli et remplacé par un autre, en béton armé. Le coût de ces travaux, menés par le Département, s’élève à 120 000 €.

Des déviations redirigeront les automobilistes vers les routes départementales 79A et 78, dans les deux sens de circulation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/saint-jean-du-doigt-circulation-interdite-route-de-la-plage-du-9-octobre-au-17-novembre-daa0a834-62c8-11ee-a967-6c7a8ab5d6cc

 

Ouest-France

Les trois médecins installés au pôle Phœnix quitteront-ils Pleumeur-Bodou en décembre ?

Victor GUILLAUD-LUCET. Publié le

Depuis quelques semaines, le bruit court concernant un éventuel départ des trois médecins généralistes installés temporairement au pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). Un conflit les opposant à l’Agglo mettrait en danger leur projet de maison médicale. Sans avancée notable dans le dossier, les médecins arrêteraient de recevoir leur patientèle à compter du dimanche 31 décembre 2023.

Installés au pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui semble prendre l’eau depuis quelques semaines, ce qui menace leur implantation pérenne dans la commune.

Installés au pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui semble prendre l’eau depuis quelques semaines, ce qui menace leur implantation pérenne dans la commune. | OUEST-FRANCE

Restera-t-il des médecins à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) en 2024 ? Un conflit opposant Lannion-Trégor communauté (LTC) aux trois médecins installés au sein du pôle Phœnix pourrait bien mettre un coup d’arrêt au projet de maison médicale porté par les praticiens. Un sujet inflammable, aussi bien pour les premiers concernés que pour l’Agglo, qui pousse les différents acteurs du dossier à rester discrets sur les causes de ce conflit.

Une maison médicale en projet

Tout commence le mardi 14 décembre 2021, lorsque le conseil d’Agglo délibère sur la demande de deux médecins originaires du Trégor, souhaitant construire une maison médicale à Pleumeur-Bodou. Les praticiens ambitionnent également de construire des logements à proximité immédiate de la maison médicale, afin de pouvoir proposer des habitations à des prix abordables aux médecins stagiaires qu’ils accueilleraient.

Un projet qui reçoit alors le soutien de l’Agence régionale de santé (ARS), et celui des élus de LTC, qui proposent aux médecins de s’installer sur une parcelle d’environ 4 000 m² appartenant à l’Agglo, située rue Boudilléo, au carrefour du Radôme. Selon la délibération de l’époque, le terrain est négocié à 175 000 €, et l’affaire conclue : les deux médecins, qui seront bientôt rejoints par un troisième, s’installeront temporairement au sein du pôle Phœnix, le temps de monter leur projet.

À découvrir

La parcelle d’environ 4 000 m² est encore en friche, près de deux ans après la délibération du conseil d’Agglo. Le permis de construire a pourtant été affiché sur le terrain le 3 novembre 2022. | OUEST-FRANCE

Une parcelle à la vocation contestée

Mais, deux ans plus tard, le terrain en question reste en friche. Des panneaux de permis de construire effacés par le temps figurent bien sur la grille de la parcelle : signés en date du 3 novembre 2022, ils sont d’ailleurs purgés de tout recours potentiel. Alors que se passe-t-il ? Le silence radio des premiers concernés, associé à l’ultimatum du 31 décembre 2023 posé par les médecins eux-mêmes, laisse place à de nombreuses rumeurs et théories.

Selon plusieurs sources concordantes, le nœud du problème résiderait dans le Plan local d’urbanisme (PLU) de la commune : sur les 4 000 m² proposés à la vente, 1 000 d’entre eux sont boisés. Un changement de vocation d’une partie de la parcelle bouleverserait les plans des médecins, et dans le même temps leur installation : sans ce projet de maison médicale, ils n’auraient pas de raisons de rester plus longtemps au sein du pôle Phœnix.

Est-ce le seul frein au développement du projet de maison de santé ? Difficile à dire à l’heure actuelle, puisque les différentes parties prenantes de ce dossier se murent dans le silence.

3 000 patients inquiets

L’arrêt annoncé des consultations au 31 décembre 2023 laisserait sur le carreau les 3 000 Trégorrois qui constituent la patientèle des trois médecins. Une perspective peu enviable, qui a entraîné la création d’un collectif citoyen.

Lundi 2 octobre 2023, ce collectif publiait une lettre ouverte à l’attention de Gervais Egault, président de LTC, des trois médecins et de Pierre Terrien, maire de Pleumeur-Bodou :  Nous connaissons toutes et tous les difficultés des Trégorroises et Trégorrois à trouver un généraliste , appuie le collectif, qui souhaite  vivement des précisions et des réponses de chacune des parties concernées ».

Contactés, les médecins affirment de nouveau ne pas vouloir s’exprimer par voie de presse. De son côté, l’Agglo affirme depuis plusieurs jours qu’elle communiquera prochainement, mais la réponse de Gervais Egault se fait toujours attendre à l’heure où nous publions cet article.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleumeur-bodou-22560/les-trois-medecins-installes-au-pole-phnix-quitteront-ils-pleumeur-bodou-en-decembre-d72e4746-6143-11ee-a34c-eb9c49c0487f

 

Le Diben lundi 02 octobre 2023

Le Conseil Municipal se réunira : Jeudi 5 octobre 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 6 juillet 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Modification des délégations accordées au Maire par le conseil municipal : Admission en non-valeur

- Budget principal : Décision modificative 2023-02

- Budget annexe Lotissement de la rue François Charles : Décision modificative 2023-01

- Prise en charge des frais pour le déplacement de la cérémonie de passation de drapeau des communes médaillées de la Résistance

- Mandat spécial pour la participation au congrès des maires

- Prise en charge des frais de voyage, d'hébergement et de restauration pour le voyage des conseillers municipaux jeunes à Verdun

- Participation de la commune à l'aide d'urgence pour les populations victimes du séisme au Maroc et des inondations en Lybie

URBANISME, TRAVAUX

- Cession d’une portion de la parcelle BS 28

- Cession de la parcelle CI 55

- Acquisition d'une portion de la parcelle CH 68

- Cession de délaissé du domaine public communal – Route de Kersaint

- Convention avec le SDEF pour l’effacement d’éclairage public et télécom rue Rhun Ar Vugale, Chemin des Hortensias et Rue de kroaz ar skrill,

- Convention avec le SDEF pour les travaux de génie civil, éclairage public et télécom dans le cadre de la viabilisation du lotissement communal les Hortensias.

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

- Mise en place d'atelier d'éveil sportif pour les 3-6 ans

- Avenant n°2 de prolongation de la convention avec l’associations PEP 53

SOLIDARITE, PERSONNES AGEES, SANTE

- Situation de crise des établissements d’accueil des personnes âgées- Motion

QUESTIONS ORALES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/0210-ordre-du-jour-conseil-municipal-du-5-octobre-2023-18h00%20

 

Ouest-France

Carantec. La taxe sur les résidences secondaires majorée

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Jeudi, lors du conseil municipal, les élus ont voté pour une majoration de 60 % de la part communale de la cotisation de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.

Taxe d’habitation sur les résidences secondaires

 C’est un vrai choix politique pour moi et mon équipe. Nous l’assumons courageusement, pour le bien-être de la population », a commenté la maire, Nicole Ségalen-Hamon. Le code des impôts autorise les conseils municipaux des  communes situées en zone tendue  à majorer, d’un pourcentage compris entre 5 % et 60 %, la part communale de la cotisation de base sur la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. C’est ainsi que les élus, à la majorité, ont décidé d’appliquer un pourcentage de 60 %. Les élus de la minorité s’y sont opposés (quatre voix contre et une abstention).

 Nous voulons accueillir des jeunes couples et des enfants. Actuellement, les ménages à revenus moyens ne peuvent pas s’installer dans la commune. La question du logement est une bombe à retardement », a ajouté l’édile. Aux questions de Jacques Autret et François de Goesbriand, de la minorité, sur le produit attendu et sur la destination de ce futur produit, la maire répond : « Une somme de 420 000 €, intégrée au budget général de la commune, servira à la construction de logements et à la réalisation d’investissements d’accueil. »

Mise en lumière de la chapelle

Les élus, à l’unanimité, ont accepté le projet de mise en lumière de la chapelle de Callot et autorisé la maire à signer une convention avec le Syndicat départemental d’électricité du Finistère (Sdef) prévoyant un financement à hauteur de 15 000 € pour le syndicat et de 36 000 € pour la commune.  Nous prenons cette décision également pour des raisons économiques car la consommation d’électricité devrait passer de 1 600 Kwa à 430 Kwa grâce à ce nouveau système », a expliqué Alban Le Roux, premier adjoint, ajoutant qu’une souscription allait être lancée par la Fondation du patrimoine.

Effacement de réseaux

Grâce à une convention qui va être signée avec le SDEF, le financement de l’effacement de réseaux, rue du Garros, sera pris en charge à hauteur de 142 000 € par le SDEF et la participation communale est estimée à 46 850 €. Sont également concernés par le chantier les postes raccordés de la rue de Tourville et de Pen-al-Lann.

Conteneurs enterrés

Le conseil, à l’unanimité, a donné son accord pour programmer en 2024 l’implantation de conteneurs avenue des Français-Libres (trois cuves), rue André-Colin (deux), rond-point de Pen-ar-Guer (cinq) et rue de Kerrot (deux).  Si besoin, l’implantation au rond-point de Pen-ar-Guer pourrait être reportée à 2025 », a précisé Alan Le Roux, annonçant aussi que l’implantation débutera fin 2023 pour se terminer fin 2025.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/la-taxe-sur-les-residences-secondaires-majoree-4134c87a-662c-45b4-a6dd-6bbd83157415

 

Ouest-France

La commune de Lanmeur achète une maison en plein centre-bourg

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Acquisition d’un immeuble, remise en question d’une limitation de vitesse, suivi des assainissements non collectifs… Toutes ces questions ont été évoquées, jeudi 28 septembre, par le conseil municipal de Lanmeur.

Près de la mairie, l’immeuble Bourhis entre dans le patrimoine communal.

Près de la mairie, l’immeuble Bourhis entre dans le patrimoine communal. | OUEST-FRANCE

La commune de Lanmeur achète la maison Bourhis. Situé dans le prolongement de la mairie, à l’angle de la place de la Mairie et de la rue de La Libération, l’immeuble comprend deux appartements. Son coût : 230 000 €. Cette acquisition nécessite d’inscrire cette dépense au budget 2023. « Nous n’avons pas de projet de défini sur l’utilisation de ce nouveau bâtiment qui va devenir communal », précise la maire, Cathy Lucas, lors du conseil municipal du jeudi 28 septembre 2023.

Toujours en matière d’urbanisme, la maire informe les élus que les bâtiments de la zone artisanale de Kervoac ont été vendus à une entreprise.

« Le panneau 50 est une erreur ! »

En charge de la voirie, Jean-Paul Le Duff annonce que le panneau de limitation de vitesse à 50 km/h installé depuis le début de l’été, juste en sortie d’agglomération après la Toupie, en direction de Plougasnou, est une erreur du Département. « Les automobilistes ne comprenaient pas l’utilité de cette limitation de vitesse sur près de deux kilomètres. Le département changera le panneau de place pour le poser juste au niveau des entreprises Le Normand et Dossal et du futur passage d’un chemin de randonnée. »

À découvrir

Dès que le département aura fait le changement, les usagers de cette départementale pourront rouler à 80 km/h sur la portion d’un kilomètre entre la sortie de l’agglomération et Land Kervern.

Installé depuis le début de l’été, après la Toupie, en direction de Plougasnou, le panneau de limitation de vitesse à 50 km/h, est, selon la mairie, une erreur. | OUEST-FRANCE

Par ailleurs, l’élu informe que les stops du carrefour de la Toupie ont été avancés pour une meilleure visibilité. Une réflexion est en cours pour améliorer la sécurité des piétons autour des deux ronds-points de l’axe Morlaix-Lannion.

30 assainissements à mettre aux normes

Les propriétaires d’une maison équipée d’un assainissement individuel défectueux vont recevoir un nouveau courrier leur demandant de faire les travaux sous deux mois. Une non-exécution entraînera une pénalité de 660 €. « Nous avons expliqué aux services de Morlaix communauté, que la plupart de ces personnes habitent en zone rurale et bénéficient souvent d’une petite retraite. Ce qui est important, c’est de donner des nouvelles des travaux en cours ou du moins de fournir un devis. Une tolérance sera appliquée au niveau du délai des travaux, on sait que cela peut prendre du temps. » Trente assainissements sont à mettre aux normes. La maire explique qu’il existe des aides financières de l’ordre de 2 500 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/la-commune-de-lanmeur-achete-une-maison-en-plein-centre-bourg-0bab0bf0-5ec7-11ee-817b-1434a51207b9

 

Ouest-France

Entre Plougasnou et Carantec, huit panneaux pour redécouvrir le château du Taureau

Sarah HUMBERT. Publié le

C’est une façon de mieux le connaître, sans y mettre les pieds. Entre Plougasnou et Carantec, le parcours d’interprétation dédié au château du Taureau vient d’être refait, pour parler de cet édifice emblématique du secteur, situé au milieu des flots.

De nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours d’interprétation du château du Taureau, sur le GR34, entre Plougasnou et Carantec.

De nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours d’interprétation du château du Taureau, sur le GR34, entre Plougasnou et Carantec. | DR

Pour les curieux qui aiment se balader dans la baie de Morlaix, avec vue sur le château du Taureau s’il vous plaît, de nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours d’interprétation dédié à l’édifice, sur le GR34, en cette fin d’été 2023.

Lors de leur balade, les curieux pourront désormais admirer le château du Taureau, mais aussi, en apprendre davantage sur lieu, grâce aux nouveaux panneaux installés. | OUEST-FRANCE

Huit panneaux pour redécouvrir le château du Taureau

L’ancien parcours datait du début des années 2000. L’objectif de ces nouveaux panneaux, qui sont au nombre de huit, est de présenter « l’histoire du château du Taureau dans son environnement : contexte historique, géographique, économique et naturel. Chaque point aborde un aspect de l’histoire du château », explique Morlaix communauté dans un communiqué de presse. Sur ces larges panneaux, « les autres informations traitées sont en rapport avec l’environnement du point. Par exemple, à Kerarmel avec une présentation de l’ostréiculture. »

Le parcours compte huit panneaux, situés entre Plougasnou et Carantec, pour mettre à l’honneur le château du Taureau, dans la baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE

À lire aussi : RÉCIT. Fort, prison, école de voile… Voici l’histoire du château du Taureau, près de Morlaix

Si le contenu d’origine a été en grande partie conservé, quelques informations sont venues augmenter le discours initial, comme des fiches naturalistes sur les espèces locales, ainsi qu’une partie dédiée aux jeunes publics. Selon l’emplacement du point sur le parcours, une découpe permettra aux enfants de voir le château du Taureau au travers du panneau.

Les randonneurs pourront retrouver ces éléments à Carantec, Taulé, Plouezoc’h et Plougasnou, en français, en anglais et en breton.

Un budget à plus de 150 000 €

Ce renouvellement a été financé grâce au projet Experience, un projet européen, visant à développer et encourager un tourisme expérientiel, durable et hors-saison, dans les six régions pilotes de la zone Manche. Il est cofinancé par le fonds européen de développement régional (Feder) à hauteur de 69 % via le programme Interreg France (Manche) Angleterre. Le coût de l’opération total s’élève à 151 797 €, avec un reste à charge estimé à 74 797 € pour Morlaix communauté, après l’aide du projet Experience.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/entre-plougasnou-et-carantec-huit-panneaux-pour-redecouvrir-le-chateau-du-taureau-ba401a7a-5931-11ee-adb1-e294c8f9b9fa

Panneau de la Pointe Annalouesten. Photo pyb29

Panneau de la Pointe Annalouesten. Photo pyb29

 

Ouest-France

« On se sent démunis » : les maires de Morlaix communauté inquiets face à la pénurie de médecins

Zoé BOIRON. Publié le

Les élus de Morlaix communauté (Finistère) se sentent délaissés par l’État face aux déserts médicaux qui touchent le territoire et laissent leurs administrés dans l’angoisse. Lundi 25 septembre 2023, réunis en conseil, ils ont notamment approuvé une demande d’aide auprès de l’Agence régionale de santé de Bretagne.

L’avis sur le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires, lundi soir, lors du conseil de Morlaix communauté. L’accès aux soins inquiète.

L’avis sur le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires, lundi soir, lors du conseil de Morlaix communauté. L’accès aux soins inquiète. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Nous ne resterons pas sans agir, bien que la compétence sur la santé relève de l’État. Je tiens à rappeler les graves manquements qui font, qu’au niveau local, nos concitoyens subissent des difficultés d’accès aux soins », a déclaré Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, en amont du conseil de ce lundi 25 septembre 2023.

« Nous n’avons pas les cartes en main », a abondé Gilles Créach, maire de Taulé, au sujet de la libre installation des médecins.

Un appel auprès de l’ARS

L’avis sur le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires, lundi soir. Si la mise en place d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) est bien accueillie, la cartographie de l’ARS pose, en revanche, problème aux élus.

Morlaix communauté demande donc à l’ARS de placer les 26 communes du territoire en zone d’accompagnement régional, pour qu’elles puissent bénéficier d’aides de l’État et de l’ARS, en s’appuyant sur la situation actuelle de la commune de Plougasnou. Cette commune de 3 000 habitants risque de se retrouver sans praticiens à la fin de l’année 2023, après le départ annoncé des deux généralistes de la maison de santé.

« Les médecins qui sont là ne pourront pas tout assumer »

Des départs qui vont affecter tout le petit Trégor et fragiliser aussi le foyer logement et l’Ehpad du territoire. « Les médecins qui sont là ne pourront pas tout assumer », a relevé Anne-Catherine Lucas, conseillère communautaire et maire de Lanmeur.

« Nous sommes laissés seuls face à ce manque cruel de médecins et la population demande des réponses, a réagi Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. Même s’il y aura sans doute un accompagnement financier de l’ARS, je trouve qu’il manque un accompagnement tout court sur la démographie médicale. »  «  On se sent vraiment démunis, poursuit-elle, même si on a une maison médicale. On nous a demandé de mettre tout gratuit, de payer le secrétariat, de mettre le logement à disposition… Mais je trouve qu’il y a une limite à trouver au sein même du territoire. »

« La règle du chacun pour soi est, de toute façon, mortifère », a répondu Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté. « La réponse communautaire est essentielle. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/on-se-sent-demunis-les-maires-de-morlaix-communaute-inquiets-face-a-la-penurie-de-medecins-ba65b8f2-5c6f-11ee-8334-fe725d6dd7cc

L'appel auprès de l’ARS

Avis sur le Projet Regional de Sante 2023-2028.

 

Le Diben jeudi 21 septembre 2023

Conseil de Communauté Séance du lundi 25 septembre 2023
Chambre de Commerce et d'Industrie - Salle des conférences à 18h00

Ordre du jour

https://www.morlaix-communaute.bzh/ 

 

Ouest-France

« Ce projet a été une évidence » : l’histoire de la restauration de l’ancien presbytère de Locquirec

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De l’avis des visiteurs nombreux, samedi 16 septembre 2023, pour l’inauguration, la réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec (Finistère) est une grande réussite. Christophe Fagault, l’un des architectes, revient sur la philosophie du projet entre patrimoine et contemporain.

Christophe Fagault, architecte patrimoine du cabinet Ylex architecture de Dinan, était associé à Matthieu Douane, architecte du cabinet Original de Tréguier, qui s’est occupé de toute la partie contemporaine.

Christophe Fagault, architecte patrimoine du cabinet Ylex architecture de Dinan, était associé à Matthieu Douane, architecte du cabinet Original de Tréguier, qui s’est occupé de toute la partie contemporaine. | OUEST-FRANCE

De l’avis des visiteurs nombreux, samedi 16 septembre 2023, pour l’inauguration, la réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec (Finistère) est une grande réussite. Christophe Fagault, l’un des architectes, revient sur la philosophie du projet entre patrimoine et contemporain.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans la réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec ?

Ce qui nous a plu, c’est la possibilité d’écrire un projet entre écriture contemporaine et valorisation du patrimoine. Pour Matthieu Douane, architecte du cabinet Original de Tréguier et moi-même, ce projet a été une évidence. En venant sur le site, nous avons été séduits par le côté architectural vernaculaire entre les ardoises de Locquirec et le jardin. Il y a encore de nombreux presbytères comme celui-ci, en attente d’une seconde vie. Pour nous, le patrimoine doit continuer à vivre tout en le préservant avec le sel qui fait son architecture.

Le presbytère « a retrouvé toute l’élégance qui caractérise le XVIIIe siècle ». | OUEST-FRANCE

Quels ont été vos choix ?

Nous avons restauré le bâti ancien avec les matériaux d’origine, comme la chaux et le chêne massif pour les menuiseries de la façade sud du presbytère, qui a retrouvé toute l’élégance qui caractérise le XVIIIe siècle. Les toitures de Locquirec constituent un paysager particulier, que l’on retrouve au niveau de l’ensemble Ar presbital. On a réussi à récupérer des ardoises de Locquirec pour la partie visible de la rue et utilisé des ardoises de Sizun pour l’ancien garage. Sur l’ensemble des toitures, la pose au clou, dite brouillée, a été privilégiée, ceci pour retrouver cet effet d’échelle caractéristique des toits ici.

À découvrir

Côté jardin, la tour du XVIe jouxte une partie contemporaine. Le jeu des toitures s’inscrit dans le paysage caractéristique des toits de Locquirec. | OUEST-FRANCE

Et pour les parties contemporaines ?

Les huisseries sont en alu, et nous avons utilisé du béton pour les fondations de la nouvelle salle. Au niveau visuel, la toiture de la grande salle posée sur un mur de verre semble flotter. Nous avons cherché à ce que les travaux ne perturbent pas l’équilibre de l’existant et nous avons eu la chance de travailler avec des entreprises spécialisées comme ART et l’Atelier des jardins.

Restaurée dans son jus, l’ancienne école des filles, est destinée aux expositions artistiques. | OUEST-FRANCE

Le chantier a été réfléchi jusque dans les moindres détails…

Dans l’ancien presbytère, tout a été fait pour le confort des coworkers, ceux qui, par exemple, souhaitent allier surf et travail, pourront prendre une douche après une séance sur l’eau. Il y a même un bac pour rincer les combis. Il y a aussi une cabine qui permet de s’isoler pour téléphoner.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/ce-projet-a-ete-une-evidence-lhistoire-de-la-restauration-de-lancien-presbytere-de-locquirec-49b1e57c-553f-11ee-99c9-81435f3ad3a1

 

Ouest-France

Locquirec. La réhabilitation de l’ancien presbytère est terminée

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Nicolas Botros, adjoint, a suivi tout le chantier depuis sa mise en œuvre, il y a deux ans et demi.

Nicolas Botros, adjoint, a suivi tout le chantier depuis sa mise en œuvre, il y a deux ans et demi. | OUEST-FRANCE

Il y a deux ans et demi débutait le chantier de réhabilitation de l’ancien presbytère. « Ça a été un défi, je suis heureux d’avoir conduit ce chantier », a déclaré l’adjoint Nicolas Botros, samedi, lors de l’inauguration. « Il y a eu des coups de stress liés à l’état du bâtiment, mais qui nous ont révélé les secrets de la bâtisse », a poursuivi l’élu. La réhabilitation de l’ancien presbytère revient à 1 852 000 € auxquels s’ajoutent 115 000 € pour les différents équipements informatiques et mobiliers. Les avenants, dus à plusieurs aléas au cours du chantier, comme la découverte de la mérule dans l’ancienne école des filles, s’élèvent à 181 833 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/la-rehabilitation-de-lancien-presbytere-est-terminee-67589bf6-d29a-48c4-bca4-31500423bb6f

 

Ouest-France

« La digue est construite sur une carie » Quel avenir pour le moulin à marée de Ploumanac’h ?

Victor GUILLAUD-LUCET. Modifié le Publié le

Une partie de la digue soutenant le moulin à marée de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), s’est effondrée en janvier 2023. Est-ce là un phénomène exceptionnel ? Pourquoi cet édifice est-il si fragile ? Quelles solutions pourraient être envisagées pour la réfection du moulin rouge ? On fait le point avec Odile Guérin, membre de la société géologique et minéralogique de Bretagne.

Odile Guérin, membre de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, démontre que la géologie même de Ploumanac’h est responsable de la fragilité du moulin à marée.

Odile Guérin, membre de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, démontre que la géologie même de Ploumanac’h est responsable de la fragilité du moulin à marée. | OUEST-FRANCE

Dimanche 17 septembre 2023, lors de la Journée du patrimoine, la géologue, Odile Guérin, est revenue sur l’histoire du Milin Ruz (moulin rouge en breton), le moulin à marée de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). Selon la scientifique, les récents effondrements survenus sur le mur de soutènement n’ont rien d’exceptionnel : les fondations mêmes de l’ouvrage seraient en cause. Retour en quatre points sur les causes de cet incident, ainsi que sur son potentiel avenir.

Qu’est-il arrivé au moulin à marée de Ploumanac’h ?

En janvier 2023, une partie du mur de soutènement du moulin à marée s’est effondrée. Dans un communiqué, la mairie de Perros-Guirec avançait à l’époque que les fortes précipitations du mois de janvier avaient fragilisé l’édifice, qui avait fini par céder. Depuis, un arrêté municipal interdit la traversée de la digue, sur laquelle passe le sentier de randonnée GR34.

En vue de la réfection du monument, la mairie avait contacté un bureau d’études quelques jours après l’incident. Erven Léon, maire de Perros-Guirec, affirmait en février 2023 rechercher des subventions pour aider au financement des travaux de réfection.

À découvrir

Une partie du mur de soutènement du moulin à marée de Ploumanac’h s’est effondrée en janvier 2023. La mairie a chargé un cabinet d’étude d’établir un diagnostic précis de l’ouvrage et des travaux à mener. | OUEST-FRANCE

À quelle époque a-t-il été construit ?

Si de nombreuses sources sur internet affirment que le moulin à marée de Ploumanac’h remonte au XVe siècle, il n’en est rien, affirme Odile Guérin. Preuves à l’appui, la géologue qui a monté tout un dossier géologique à propos de l’édifice affirme que sa construction remonte au XIXe siècle :  Celui du grand Taouïero, à Trégastel, remonte bien au XVe siècle. Mais celui de Ploumanac’h n’a été construit qu’en 1833. 

D’après les documents compilés par la patiente géologue, il aurait été construit par Jacques Perrot, un cultivateur du cru, pour y installer sa fille et son gendre. Et, toujours selon des sources historiques, le moulin aurait changé de main en 1882, vendu pour une bouchée de pain à un certain Pierre Geffroy :  À peine 50 ans après sa construction, le moulin tombait déjà en ruine, assure Odile Guérin. La question de sa solidité n’est pas nouvelle ! 

Lire aussi : Perros-Guirec. « Ploumanac’h ne sera pas un port d’échouage »

Pourquoi cet édifice est-il si fragile ?

La clef du problème réside dans les fondations de l’ouvrage, prêche en convaincue la géologue. La digue aurait été construite sur une arène granitique, fracturée il y a de ça des millions d’années. Ces multiples fissures auraient tracé un chemin préférentiel pour les écoulements d’eau qui, à force de circuler à ces endroits, auraient altéré le granit, le rendant fragile et friable.

Une sorte de dent creuse, illustre Odile Guérin, en affirmant que  la digue est construite sur une carie.  Une carie sur laquelle sont construites les fondations de la digue et du moulin rendant de facto les édifices fragiles. Une théorie qui expliquerait les nombreux travaux réalisés sur l’ouvrage au fil des siècles, poursuit la géologue.

Des fondations peu fiables, auxquelles s’ajoutent les effets des marées et du ressac, peu tendres avec l’ouvrage.

Quelles solutions pour le préserver ?

Odile Guérin est formelle : il faut préserver ce moulin à marée, véritable symbole de Ploumanac’h. Mais il faudra envisager  des solutions durables pour sauver ce bâtiment, surtout dans un contexte de réchauffement climatique.  Pas question de tenter de renforcer l’ouvrage en y injectant du béton :  Si les fondations sont pourries, ça ne sera qu’un pansement sur une jambe de bois. 

Si elle admet sortir de son champ de compétences, Odile Guérin ne voit qu’une seule solution :  Démonter le moulin et la digue pour creuser la dent creuse, et y implanter de nouvelles fondations avant de remonter l’ensemble à sa place.  Une méthode ambitieuse, qui permettrait de rehausser la digue, en anticipant le réchauffement climatique et la montée des eaux :  Ça serait forcément un peu plus onéreux qu’une réparation de façade, mais l’investissement permettrait de ne plus avoir à se préoccuper du moulin de Ploumanac’h pendant les 100 prochaines années. 

Reconstruire le passé tout en participant à protéger l’avenir ? Odile Guérin propose ici un projet ambitieux, certes, peut-être même déraisonnable, mais à la puissante portée symbolique.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/la-digue-est-construite-sur-une-carie-quel-avenir-pour-le-moulin-a-maree-de-ploumanach-eeef528e-5550-11ee-b55d-68f068d3efb5

 

Le Diben vendredi 15 septembre 2023

Plougasnou. Réunion publique SOS médecins

Photos pyb29

Photos pyb29

La population était bien au rendez-vous ce vendredi soir. Plougasnou est passé en zone prioritaire avec l'ARS et la mairie a plusieurs pistes : des médecins salariés par le biais de la Fondation Ildys ou des médecins libéraux. Des appels ont été lancés dans les facs de médecine, chez les médecins militaires à la retraire mais assez jeunes pour encore exercer quelques années, le bouche à oreille etc... La chasse est ouverte.

Pour info Yann, Odalys n'a pas la même vocation qu'Ildys.

Être médecin sur le littoral breton !

 

Le Diben jeudi 14 septembre 2023

RAPPEL

Plougasnou - Réunion publique sur l'offre médicale de la commune

Réunion publique sur l’offre médicale de la commune

Suite à l’annonce du départ programmé des deux médecins, la mairie organise une réunion publique sur l’offre médicale dans la commune, l’état des lieux, la situation actuelle et à venir, les pistes de travail envisagées.

Le vendredi 15 septembre à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/5-septembre-reunion-publique-sur-loffre-medicale-de-la-commune

SOS médecins. Photo pyb29

SOS médecins. Photo pyb29

 

Ouest-France

Dans cette petite commune de Bretagne, le médecin qui arrive était à la retraite depuis dix ans

Publié le

Sans médecin généraliste depuis juillet 2022, la commune de Plonévez-du-Faou (Finistère) va voir l’installation prochaine d’un nouveau professionnel de santé. Celui-ci a déjà exercé pendant trente-sept ans dans la commune et était à la retraite depuis dix ans.

Un médecin va s’installer dans la commune (photo d’illustration).

Un médecin va s’installer dans la commune (photo d’illustration). | ARCHIVES JOEL LE GALL/OUEST-FRANCE

l'actualité de la santé

Ce mardi 12 septembre 2023, Marguerite Bleuzen, maire de Plonévez-du-Faou (Finistère), a confirmé avec enthousiasme l’arrivée d’un médecin généraliste dans la commune, qui en est dépourvue depuis fin juillet 2022. Enfin, nouveau, le médecin qui s’installe ne l’est pas tout à fait. Il a déjà exercé pendant trente-sept ans dans la commune, avant de prendre sa retraite, il y a dix ans.

 Il est venu rencontrer la municipalité il y a environ trois mois, pour faire part de son projet de reprendre du service,explique l’édile.Il veut venir en aide et se rendre utile auprès de la population sans médecin traitant, dans la commune et celles limitrophes, mais sans empiéter sur les professionnels de santé déjà installés sur le territoire. 

Mardi 12 septembre 2023, Marguerite Bleuzen, maire de Plonévez-du-Faou (Finistère), a confirmé avec enthousiasme l’arrivée d’un médecin généraliste dans la commune. | OUEST-FRANCE

Marguerite Bleuzen salue cet investissement :  Il a plus de 70 ans, c’est très courageux de sa part. Comme il le dit, il est médecin et ne sait faire que ça ! 

Lire aussi : Recruter des médecins salariés dans les déserts médicaux, le casse-tête des assos de santé

« Un réel soulagement »

Après de nombreuses recherches de remplaçant, toutes infructueuses,  cette installation est un réel soulagement, déclare Marguerite Bleuzen.Il apporte beaucoup à la commune. Nous sommes à ses côtés pour l’aider au mieux, notamment Isabelle Le Gall et Jean Pierre Hémon, référents santé du Pays Cob ».

Pour préparer son arrivée, le médecin généraliste a effectué un stage auprès d’un professionnel de la santé à Loctudy et est repassé devant le conseil de l’ordre des médecins, à Brest.  Le 7 septembre, il a eu l’approbation et toutes les habilitations pour exercer, précise la maire. Il intégrera la nouvelle maison de santé dès son ouverture et devrait officier trois après-midi par semaine. 

Lire aussi : Comment sera l’offre de soin en 2050 dans le Finistère ?

Les travaux de la maison de santé sont encore en cours et devraient être achevés à la mi-octobre pour une installation des professionnels de santé en novembre.  Le parking est en cours d’achèvement et le bitume sera réalisé jeudi 14 et vendredi 15 septembre 2023 », indique Marguerite Bleuzen.

Elle espère aussi que l’arrivée de ce nouveau généraliste  donne envie à d’autres de s’installer. Le but est de faire venir deux, voire trois médecins. Ce serait l’idéal ».

https://www.ouest-france.fr/sante/dans-cette-petite-commune-de-bretagne-le-medecin-qui-arrive-etait-a-la-retraite-depuis-dix-ans-f1bc1256-5175-11ee-81df-75b0cf3061f7

 

Ouest-France

En septembre 2023, du changement à la rédaction Ouest-France de Morlaix

Publié le

Des changements sont à noter à la rédaction Ouest-France de Morlaix, depuis le 1er septembre 2023. Sarah Humbert, en poste depuis février 2022, devient cheffe d’agence. Zoé Boiron complète l’effectif, après le départ de Gaëlle Colin.

Sarah Humbert est désormais cheffe d’agence à Morlaix et Zoé Boiron, localière, complète l’effectif.

Sarah Humbert est désormais cheffe d’agence à Morlaix et Zoé Boiron, localière, complète l’effectif. | OUEST-FRANCE

Depuis le 1er septembre 2023, Sarah Humbert a pris la tête de l’agence Ouest-France de Morlaix. Originaire de Franche-Comté, Sarah Humbert a rejoint le journal en 2020, en passant par les rédactions de Carhaix, Douarnenez (Finistère), Rennes (Ille-et-Vilaine) ou encore Ancenis (Loire-Atlantique). Elle est localière dans la cité du viaduc depuis février 2022.

Un secteur de 59 communes

Zoé Boiron, elle, est originaire de l’Isère. Salariée au sein de Ouest-France depuis 2019, elle a auparavant travaillé dans les rédactions de La Roche-sur-Yon (Vendée), Caen, Lisieux (Calvados), et du Mans (Sarthe).

Ce nouveau binôme, ainsi que notre réseau de correspondants, couvre l’actualité de 59 communes, du secteur de Morlaix, Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon. Les deux jeunes femmes souhaitent « traiter de sujets au cœur des préoccupations des habitants du Pays de Morlaix, et proposer des angles et des traitements innovants pour les différentes actualités du secteur » .

À découvrir

Gaëlle Colin, cheffe d’agence entre septembre 2020 et août 2023 est désormais cheffe de rédaction à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Pour nous contacter : 02 98 63 88 20, redaction.morlaix@ouest-france.fr ou sur la page Facebook de Ouest-France Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/en-septembre-2023-du-changement-a-la-redaction-ouest-france-de-morlaix-6f36bc10-4977-11ee-8875-f76dc2467048

 

Le Diben vendredi 08 septembre 2023

Plougasnou. Devenez une sentinelle du littoral à Plougasnou

Julie Billy chargée de mission à Vigipol. Photo pyb29

Julie Billy au centre, chargée de mission à Vigipol. Photo pyb29

Petite participation ce soir des promeneurs et des personnes sensibles à la sauvegarde de l’environnement, c'est bien dommage !

"À qui s’adresse cette formation ?

Aux promeneurs et aux personnes sensibles à la sauvegarde de l’environnement. En devenant vigipolite, on pourra signaler des arrivages de produits déversés dans le milieu marin ou échoués à la côte, du plus inoffensif au plus dangereux, comme les fûts et bidons, les conteneurs, les produits manufacturés, les hydrocarbures, les animaux pollués… Face à un arrivage dangereux, il faut savoir qui appeler, quels services prévenir, pompiers, gendarmes, station LPO, mairie. C’est selon la nature de l’arrivage."

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/devenez-une-sentinelle-du-littoral-d08a8f5a-47ec-11ee-8a67-1cf645ac5ae4

Vigipol

Dépliant Vigipolites

Pollution maritime : la Bretagne, du risque à l'action

 

Ouest-France

Trégastel sans médecins généralistes jusqu’à début novembre : et après ?

Étienne LANNUZEL. Publié le

Deux des trois médecins généralistes installés à Trégastel (Côtes-d’Armor) ont quitté la commune cet été. Le troisième est en arrêt maladie jusqu’à début novembre 2023. La municipalité cherche des remplaçants pour ces deux prochains mois et accompagne, à plus long terme, l’installation de nouveaux praticiens dans la commune, pour pallier le manque d’offre de soins.

La mairie de Trégastel a affiché ses besoins en recrutement aux entrées de ville.

La mairie de Trégastel a affiché ses besoins en recrutement aux entrées de ville. | OUEST-FRANCE

Ils étaient encore trois médecins généralistes domiciliés à Trégastel (Côtes-d’Armor) au début de l’été 2023. Mais tout a basculé ces deux derniers mois. Le docteur Hirst, arrivé il y a seulement trois ans dans la commune, a rejoint l’hôpital psychiatrique de Bégard. Le docteur Hardy, de son côté, s’est installé à Perros-Guirec. Le dernier généraliste, docteur Mothé, est, quant à lui, contraint de s’arrêter pendant deux mois à la suite d’une opération chirurgicale.

Des remplaçants à court terme

En attendant son retour début novembre, la municipalité s’active pour lui trouver des remplaçants. « On peut les loger », promet le premier édile, Xavier Martin.

Mais ces solutions palliatives ne régleront en rien le problème de fond : Trégastel, qui voit sa population passer de 2 600 habitants à plus de 15 000 en période estivale, a besoin « d’au moins trois généralistes, quatre idéalement », évalue le maire. Alors même que, concours de circonstances, l’Agence régionale de santé, dans la réactualisation du zonage de médecine générale publié début juillet (une partition pour le moment soumise à la concertation), a estimé que le canton de Perros-Guirec était suffisamment pourvu, et qu’à ce titre, il n’était pas éligible aux aides à l’installation prévues par l’État.

Lire aussi : Santé en Côtes-d’Armor. Il manque des médecins généralistes dans le département

Comment attirer de nouveaux médecins ?

Les deux professionnels de santé partants libèrent déjà deux locaux médicaux dans la zone de Poul Palud. « Un espace de 100 mètres carrés, situé à proximité, pourrait accueillir deux à trois praticiens supplémentaires », imagine Xavier Martin, qui envisage par ailleurs la création d’un cabinet en centre-ville, place Sainte-Anne.

Des projets ambitieux, mais qui ne pourraient sortir de terre qu’à partir du printemps 2024. Si et seulement si des médecins consentent à s’installer dans ces cabinets privés. Car la « concurrence territoriale » fait rage, regrette Xavier Martin.

Xavier Martin, le maire de Trégastel, fait face à une pénurie de médecins généralistes sur sa commune en cette rentrée 2023. | OUEST-FRANCE

Pour attirer de nouveaux praticiens, le maire de Trégastel réfléchit à la mise en place d’un logiciel de gestion et d’un secrétariat médical mutualisés. Des à-côtés qui, à l’heure où le profil et les aspirations des médecins évoluent, apparaissent nécessaires pour séduire les postulants. « On a de plus en plus de mal à trouver des médecins qui souhaitent s’installer seuls, confirme Élise Bureau, coordinatrice de la maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) de Perros-Guirec. Ils ne veulent plus assumer individuellement tous ces frais annexes. »

L’idée de faire du pôle perrosien une « structure multisites », qui coordonnerait l’offre de soins des deux communes (même système d’information, absences suppléées par un confrère de la MSP, etc.), est aussi évoquée, mais en est encore qu’au stade des discussions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/tregastel-22730/tregastel-sans-medecins-generalistes-jusqua-debut-novembre-et-apres-1e7e4d20-4d63-11ee-90c9-6337e94e3b07

 

Ouest-France

La maison de santé d’Henvic a été inaugurée

Publié le

La création du centre de santé était « la réalisation de ces deux derniers mandats », a souligné Christophe Micheau, maire, lors de son discours d’inauguration. Trois médecins généralistes, un neurologue, une diététicienne, un ostéopathe et une psychologue ont intégré la structure, à Henvic (Finistère).

Les soignants de la toute nouvelle maison de santé d’Henvic, entourés des élus de la commune et du département.

Les soignants de la toute nouvelle maison de santé d’Henvic, entourés des élus de la commune et du département. | OUEST-FRANCE

Samedi 2 septembre 2023, la nouvelle maison de santé a été inaugurée en présence de nombreux élus du Finistère, de la population de la commune, de ses élus, ainsi que l’ensemble des soignants déjà installés.

Tour à tour, Jean-Luc Fichet, sénateur, Raymond Messager, vice-président du conseil départemental et Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de Morlaix Communauté, ont salué la création du centre de santé en proclamant son importance et sa nécessité dans l’espace des déserts médicaux actuels dans l’ensemble de tous les territoires.

Un « objectif rempli »

Puis, Christophe Micheau, maire, lors de son discours, soulignait :  Dans la vie d’une équipe municipale, il y a un temps pour étudier une question, un temps pour chercher des solutions et en trouver, pour enfin, un jour, voir le résultat de tout ce processus. Aujourd’hui est un jour comme celui-là. Bien entendu, compte tenu de la nature de la réalisation que nous inaugurons, ce jour a une importance très particulière. Nous pouvons presque dire qu’il s’agit de la réalisation de ces deux derniers mandats .

Aujourd’hui, la maison de santé accueille trois médecins généralistes : les docteurs Blondiau, Godeau et Oishi ; un neurologue, docteur Godeau ; une diététicienne, Nathalie Sibiril ; un ostéopathe, Neil Maidment ; une psychologue, Kathleen Paugam et très prochainement une sophrologue, Laurence Baron-Witzmann.

Christophe Micheau conclut :  Depuis le début de cette histoire, nous avions l’ambition de garantir à l’ensemble des habitants de notre territoire un accès à une offre de soin de proximité. Nous estimons avoir rempli cet objectif ! 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/henvic-29670/la-maison-de-sante-dhenvic-a-ete-inauguree-f0b59dc0-4b51-11ee-ae86-ae60aff6047a

 

Le Diben mercredi 06 septembre 2023

Plougasnou - Réunion publique sur l'offre médicale de la commune

Réunion publique sur l’offre médicale de la commune

Suite à l’annonce du départ programmé des deux médecins, la mairie organise une réunion publique sur l’offre médicale dans la commune, l’état des lieux, la situation actuelle et à venir, les pistes de travail envisagées.

Le vendredi 15 septembre à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/5-septembre-reunion-publique-sur-loffre-medicale-de-la-commune

RAPPEL

Ouest-France

À Plougasnou, la maison de santé est opérationnelle

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La mise en route de ce projet a été retardé à cause de la mise en service des lignes téléphoniques. La maison de santé de Plougasnou (Finistère) accueille deux médecins et des infirmiers. Un autre docteur les rejoindra, ainsi qu’un podologue et une sophrologue au printemps 2021.

La maison de santé est enfin opérationnelle à Plougasnou. Elle accueille deux médecins – bientôt trois, deux cabinets infirmiers. Un podologue et une sophrologue arriveront au printemps.

La maison de santé est enfin opérationnelle à Plougasnou. Elle accueille deux médecins – bientôt trois, deux cabinets infirmiers. Un podologue et une sophrologue arriveront au printemps. | OUEST-FRANCE

La première pierre avait été posée le 13 février 2020. Désormais, la maison de santé de Plougasnou (Finistère) est opérationnelle. Protocole sanitaire oblige, Nathalie Bernard, maire, a procédé à la remise des clés en petit comité, samedi 30 janvier 2021. Ce dernier représente les professionnels de santé qui officieront dans cette nouvelle structure.

Les élus et les praticiens qui officieront dans la maison de santé, avec Nathalie Bernard, la maire (deuxième à droite). | OUEST-FRANCE

Pourquoi l’ouverture a-t-elle été retardée ?

Ce pôle santé pluridisciplinaire est actuellement opérationnel, et la maire, Nathalie Bernard avait reçu les clés le 20 novembre 2020. Un problème au niveau de la mise en service des lignes téléphoniques a retardé l’ouverture. Le souci est quasiment réglé, affirme la municipalité.

Combien de professionnels y exercent ?

Pour le moment deux médecins y sont installés. Un troisième doit rejoindre ses confrères prochainement. Deux cabinets infirmiers viennent de s’y installer. Un podologue et une sophrologue arriveront respectivement en avril et au printemps.

Le secrétariat est assuré par deux personnes pour un poste à temps plein.

Pourquoi réaliser ce projet ?

Ce pôle médical permet « aux professionnels de santé d’accueillir leurs patients dans des locaux répondants aux normes en vigueur. Tant pour la réglementation thermique que l’accès aux personnes en situation de handicap », souligne Nathalie Bernard.

Combien cela a-t-il coûté ?

647 000 €. La maison de santé s’étale sur une surface de plancher d’environ 330 m². Les cellules des médecins (168 m²), dont la mairie est propriétaire sont louées par ceux-ci. Les autres cellules paramédicales (25,10 m²) appartiennent à ces praticiens.

À noter que chaque médecin dispose d’une salle d’attente avec une entrée et une sortie.

Le parking sera-t-il agrandi ?

Oui, un projet d’extension du parking est prévu. Le chantier de la rue François-Charles commencera en septembre, pour ne pas perturber la saison estivale. Cela comportera des places de parking supplémentaires pour les patients des cabinets infirmiers et podologue.

Pôle santé, 29 rue François-Charles, à Plougasnou. Horaires et numéros de téléphone des praticiens inchangés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-maison-de-sante-est-operationnelle-7138528

 

Trégastel désormais sans médecins : le maire cherche des solutions

Trégastel rejoint brutalement la longue liste des communes confrontées à une pénurie de médecins. Le maire, Xavier Martin, examine d'ores et déjà plusieurs solutions.

Trégastel médecin

Comme dans bien des communes, des banderoles ont fait leur apparition. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

A Trégastel, septembre aura sonné l’absence de médecins. Les docteurs Hirth et Hardy quittent la commune et le docteur Loïc Mothé doit être en arrêt pendant au moins deux mois à la suite d’une opération chirurgicale prévue début septembre. Reste à savoir s’il aura un remplaçant…

La pénurie de médecins à l’échelle nationale a donc désormais atteint Trégastel. Un problème qui inquiète bien évidemment les habitants et notamment le maire, Xavier Martin. Qui s’empare du dossier :

Plusieurs possibilités et projets sont proposés par la municipalité et vont ouvrir à discussion et débats.

Xavier Martin, maire de Trégastel

À lire aussi

Des logements à disposition ?

A court terme, le maire suggère « la possibilité de mettre à disposition différents logements propriétés de la commune pour accueillir des remplaçants ponctuels ou bien pour une préinstallation de nouveaux médecins ».

Une réflexion pour la mise en place d’un secrétariat médical avec installation informatique par la mairie est également en cours. « Il faut rappeler que les deux cabinets médicaux sont désormais libres à Poul Palud ».

A moyen terme, la création d’une structure multisite en coordination avec la maison de santé de Perros-Guirec est évoquée.

Une première discussion a eu lieu avec Élise Bureau, coordinatrice de la maison de santé de Perros-Guirec. Elle stipule être dans l’attente du nouveau zonage de l’ARS (Agence régionale de santé) qui doit paraître fin septembre.

Xavier Martin, maire

Un pôle santé à Sainte-Anne ?

Le maire indique que « cela infléchira les prises de décision des politiques locaux, mais tout cela ne pourra fonctionner qu’avec la synergie des praticiens présents et à venir sur le territoire ».

Également dans ce projet à moyen terme, « faire intervenir des médecins stagiaires en accompagnement des médecins titulaires ».

En projet à plus long terme, Xavier Martin envisage « d’intégrer un pôle santé dans le projet centre-ville place Sainte-Anne, qui pourrait voir le jour en partenariat avec tous les professionnels ». 

L’urgence est maintenant de mise et les Trégastellois attendent un dénouement rapide de ce problème.

Pénurie de médecins

Pour Xavier Martin, maire de Trégastel, plusieurs pistes peuvent être explorées afin de faire face à la pénurie de médecins dans la commune. ©Le Trégor

https://actu.fr/bretagne/tregastel_22353/tregastel-desormais-sans-medecins-le-maire-cherche-des-solutions_60035225.html

 

Ouest-France

Cette commune bretonne met en vente 26 terrains à partir de 25 440 €, à deux pas de la mer

Sarah HUMBERT. Publié le

Afin de favoriser l’accession au logement aux primo-accédants dans un secteur tendu, la commune littorale de Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), met des lots en vente à des prix abordables. Une façon d’attirer une population plus jeune, à l’année.

La plage de Saint-Samson, à Plougasnou (Finistère), près de Morlaix.

La plage de Saint-Samson, à Plougasnou (Finistère), près de Morlaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Près de Morlaix (Finistère), la petite commune littorale de Plougasnou poursuit sa politique pour favoriser l’accession à la propriété des jeunes ménages et de résidents permanents.

Le plan des lots commercialisés à Plougasnou (Finistère). | DR

À partir du 4 septembre 2023, 14h, 26 lots seront ouverts à la commercialisation. Cinq d’entre eux sont destinés aux primo-accédants et/ou aux propriétaires de petits logements qui souhaitent acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en résidence principale, au prix de 60 €/m² (sous réserve du respect des critères d’attribution). Les 21 autres lots sont en accession libre au prix de 95 €/m². Tous sont viabilisés et libre de constructeur.

À lire aussi : Qui veut acheter un terrain à 26 340 € pour construire sa maison à deux kilomètres de la mer ?

Ce lotissement communal s’appellera Les Hortensias. Les terrains vont de 424 à 742 m². Les dossiers de candidature et de pré-réservation sont à retirer uniquement en mairie, service Urbanisme. Aucun dossier ne sera remis par mail ou courrier.

Une solution pour dynamiser la commune

Dans un communiqué de presse, la commune indique : « Dans un contexte d’augmentation des prix du foncier et de l’immobilier, qui constitue un frein important à l’installation de jeunes ménages et à l’évolution des parcours résidentiels des habitants déjà installés, la municipalité crée une offre d’acquisition foncière à prix abordable pour permettre l’accession à la propriété des jeunes ménages et des résidents permanents en vue de leur établissement en résidence principale. »

À noter, d’après l’Insee, la commune perd régulièrement des habitants depuis 1990. Selon les chiffres de 2020, elle comptait 2 724 habitants cette année-là, contre 3 530 il y a 30 ans. La majorité des habitants a entre 60 et 74 ans. Plougasnou compte également un taux important de résidences secondaires : 43,9 % en 2020.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/cette-commune-bretonne-met-en-vente-26-terrains-a-partir-de-25-440-euros-a-deux-pas-de-la-mer-393f0426-47ee-11ee-bce2-f20034b4a036

 

Ouest-France

Plougasnou. Pourquoi la localisation de l’aire fait débat ?

Gaëlle COLIN. Publié le

Cette aire a été annoncée en 2018 dans le projet de réaménagement du port du Diben, et aurait dû être livrée en 2021. C’est une zone incontournable qui encadre le nettoyage, ponçage ou décapage de la couche superficielle des coques de bateaux. Généralement, cet entretien est nécessaire une fois par an. Cela ne peut pas se faire n’importe où et il n’y a que deux zones dédiées en baie de Morlaix : au port de la ville centre, mais il faut remonter toute la rivière, et au Bloscon, à Roscoff, assez éloigné du Diben.

Un temps, il avait été envisagé qu’elle s’établisse au sud des ex-établissements Lequertier, une zone humide protégée pour sa biodiversité. Deux associations, Pour un petit port breton sympa (APPBS) et les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP) s’y opposent formellement. Pour temporiser, Morlaix communauté a créé un comité de pilotage, qui a retardé le début des travaux. Et qui distille les informations au compte-gouttes…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pourquoi-la-localisation-de-laire-fait-debat-e5f68625-fab8-4377-b0d0-b9a5c6d8e1d0

 

Ouest-France

Plougasnou. « La DDTM dit : “pas plus de cale submersible” »

Publié le

« Les associations des pêcheurs et plaisanciers souhaitent un carénage submersible au fond de l’anse du Diben, à la fois pratique et au plus près des bateaux, ce que je comprends, souligne Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. Mais il faudra l’accord de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Or, celle-ci vient de fixer une nouvelle orientation qui dit qu’il ne faut plus de cale submersible sur le territoire. Elle se base sur les expertises réglementaires de la police de l’eau. Cette dernière a, en effet, relevé des accidents de pollution. »

Les services de Morlaix communauté suivent le dossier : « La décision sera prise d’ici à la fin de l’année, je l’espère, poursuit Nathalie Bernard. Le plan B est une aire de carénage sur le terre-plein du port. Elle nécessitera un grutage. Ce qui n’est pas satisfaisant pour les petits bateaux. Si le coût est rédhibitoire, les pêcheurs plaisanciers continueront à caréner sur l’estran. À nous de proposer un tarif accessible à tous. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/la-ddtm-dit-pas-plus-de-cale-submersible-dde756f1-58f1-4c35-b786-68bbaf5940d2

Lire aussi : Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel

 

Ouest-France

Les plaisanciers défendent l’aire de carénage submersible de Plougasnou

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La police de l’eau est défavorable à une aire de carénage au fond de l’anse du Diben. Pour les plaisanciers de La Méloine, à Plougasnou (Finistère), l’aire submersible est pourtant la solution qui donnera satisfaction aux 300 propriétaires de bateaux. Ils expliquent pourquoi.

Dominique Ropars et Dominique Aymard, de l’association des pêcheurs plaisanciers de La Méloine, forte de 175 membres.

Dominique Ropars et Dominique Aymard, de l’association des pêcheurs plaisanciers de La Méloine, forte de 175 membres. | OUEST-FRANCE

L’association des pêcheurs plaisanciers La Méloine souhaite créer une aire de carénage au fond de l’anse du Diben, à Plougasnou. Mais la police de l’eau s’oppose à ce projet, qui serait, selon l’association, plus écologique. Rencontre avec Dominique Ropars et Dominique Aymard, de La Méloine.

En quoi consiste le carénage d’un bateau ?

Le carénage est une étape importante dans l’entretien d’un bateau. Éliminer les algues et les coquillages préserve l’hydrodynamie et maintient la vitesse de navigation en évitant la surconsommation de carburant. Il faut nettoyer et si besoin, poncer ou décaper la couche superficielle et repeindre la carène. Cet entretien est nécessaire au moins une fois par an pour des plaisanciers. La vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est carénée tous les deux mois.

Sans équipement, où carènent les bateaux ?

Chacun fait comme il peut. Les professionnels utilisent les aires de carénage à sec à Roscoff ou à Morlaix. Sur les 300 bateaux de plaisance du Diben, dix sont capables de s’y rendre. On ne peut pas jeter la pierre aux autres bateaux dont la plupart font moins de cinq mètres. Tout d’abord, c’est consommateur de gasoil, ce qui n’est pas écolo. Entre le grutage et la remise à l’eau, il faut compter près de 300 €, ce qui est coûteux. Les plaisanciers n’ont d’autres solutions que de nettoyer leur bateau chez eux ou alors dans le port.

Le carénage sauvage est une source de pollution…

C’est évident. Pour un carénage complet de la coque avec nettoyage et pose d’un antifouling, les plaisanciers utilisent de l’eau de javel et des produits beaucoup plus toxiques. Cela fait des années que l’on réclame cette aire de carénage, cela devient urgent.

Vous défendez le projet d’une aire submersible dans l’anse du Diben, pourquoi ?

C’est le meilleur projet. La police de l’eau a émis un avis défavorable, mais ce n’est qu’un avis. La maire de Plougasnou nous a bien dit que l’emplacement choisi sur les cailloux n’était pas concerné par la zone humide. Une aire bien contrôlée n’entraîne pas de rejets. S’il y a un accident, ce n’est rien à côté des résidus rejetés continuellement dans l’anse du Diben. Par rapport à une aire à sec sur le quai, elle est beaucoup plus accessible et ne nécessite aucun grutage.

Vous avez fourni tous ces éléments à Morlaix communauté…

Oui, en juin dernier. Tous ces éléments disent que nous sommes dans une démarche écologique. Il serait judicieux de profiter des études de faisabilité de l’aire submersible envisagée au niveau de la Petite grève en Plouezoc’h pour lancer celles concernant l’anse du Diben. À Plougasnou, toutes les associations en lien avec le port sont d’accord, sauf celle du Petit port sympa, historiquement contre tous les projets.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-plaisanciers-defendent-laire-de-carenage-submersible-de-plougasnou-e11146dc-466d-11ee-a7f1-2ea2b24d5149

L'ARAP dérape ???

Lire aussi : Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel

 

Ouest-France

Devenez une sentinelle du littoral à Plougasnou

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Créé en 1978 après la marée noire de l’Amoco Cadiz, le syndicat mixte Vigipol veut créer à Plougasnou, un réseau d’observateurs sur le littoral, dédié aux pollutions maritimes et aux échouages. Un atelier est proposé le 8 septembre 2023, à la salle des fêtes.

François Vogel, ancien capitaine de marine marchande, et conseiller délégué Mer et littoral, souhaite créer un réseau de personnes vigilantes aux pollutions du littoral.

François Vogel, ancien capitaine de marine marchande, et conseiller délégué Mer et littoral, souhaite créer un réseau de personnes vigilantes aux pollutions du littoral. | OUEST-FRANCE

Trois questions à François Vogel, conseiller délégué Mer et littoral et représentant de Vigipol

C’est quoi les vigipolites ?

Créé en 1978, après la marée noire de l’Amoco Cadiz, Vigipol est un syndicat mixte de communes, qui a pour but de les préparer à lutter contre les pollutions maritimes. C’est dans ce cadre, qu’en 2022, Vigipol met en place un réseau de vigipolites dont les objectifs sont d’alerter sur des pollutions en cours­, connaître la réalité des arrivages, informer sur les risques, former pour éviter les prises de risque, accompagner les acteurs du littoral et diffuser des outils.

Pourquoi est-ce important ?

Le but de la formation proposée le 8 septembre 2023 à Plougasnou, est de créer un réseau d’informateurs fiables, afin de pouvoir prendre au plus vite les mesures appropriées. La course au gigantisme, avec des porte-conteneurs qui embarquent jusqu’à 24 000 boîtes et des bateaux de croisière de plus en plus énormes, fait courir des risques de pollution de plus en plus importants et La Manche est un lieu à haut risque où des catastrophes se sont déjà déroulées

À qui s’adresse cette formation ?

Aux promeneurs et aux personnes sensibles à la sauvegarde de l’environnement. En devenant vigipolite, on pourra signaler des arrivages de produits déversés dans le milieu marin ou échoués à la côte, du plus inoffensif au plus dangereux, comme les fûts et bidons, les conteneurs, les produits manufacturés, les hydrocarbures, les animaux pollués… Face à un arrivage dangereux, il faut savoir qui appeler, quels services prévenir, pompiers, gendarmes, station LPO, mairie. C’est selon la nature de l’arrivage.

Réunion d’information, vendredi 8 septembre 2023, de 16 h à 18 h, à la salle municipale. On peut s’inscrire au 02 98 67 30 06 ou auprès de l’accueil en mairie.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/devenez-une-sentinelle-du-littoral-d08a8f5a-47ec-11ee-8a67-1cf645ac5ae4?mgo_eu=893514&mgo_l=BbcmDgtLTtO9IPD-WOIJ2w.3.0

Et les prélèvements de sable on laisse faire !!!

 

Ouest-France

« Atteindre le meilleur niveau possible » : l’École de sport du club nautique de Carantec est née

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C’est un évènement dans le monde de la voile carantécoise. Le club nautique de Carantec vient de créer une École de sport, pour mettre en place « une passerelle entre l’école de voile (Carantec Nautisme) et la compétition en régates ». Cette école doit permettre d’assurer la pérennité dans le recrutement des jeunes coureurs. Une porte ouverte à de futurs jeunes compétiteurs.

Hugo Madec, Baptiste Madec, Nathaël Cabon, licenciés au club nautique de Carantec (CNC) Jean-Baptiste Patault, président du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de la voile légère.

Hugo Madec, Baptiste Madec, Nathaël Cabon, licenciés au club nautique de Carantec (CNC) Jean-Baptiste Patault, président du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de la voile légère. | OUEST-FRANCE

Mardi 29 août 2023, dans l’enceinte du centre nautique du Kélenn, les responsables du club nautique de Carantec (CNC) ont procédé au lancement de la nouvelle structure : l’École de sport du CNC. La présence, à leurs côtés, de trois jeunes coureurs talentueux, licenciés au club, a permis de donner un impact plus important au message que Jean-Baptiste Patault, président du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de la voile légère, ont voulu faire passer.

Trois jeunes coureurs talentueux en Optimist

Hugo Madec, 13 ans, champion de Bretagne 2023, 2e aux championnats de France 2023, et 29e (sur 260 concurrents) aux championnats du monde 2023, est l’exemple même du jeune coureur qui a « fait ses classes » au CNC. Il a débuté son parcours dans la baie de Morlaix, en Départementale 3, « la base pour apprendre la régate » , relève Mathieu Percier.

Hugo Madec vit sa dernière année en Optimist cadet. Il va tenter les qualifications pour les championnats d’Europe et du monde en dériveur double. Son frère Baptiste Madec, 10 ans, pourrait suivre la même trajectoire : il court déjà en Départemental Benjamins 2e année. « J’adore être sur mon bateau », précise-t-il.

Nathaël Cabon, 12 ans, a commencé l’Optimist en 2020. Il passe en Minimes. « Mon cousin, Jocelyn Le Goff, licencié à Locquirec (Finistère), m’a donné envie de pratiquer la voile de compétition. Il a terminé 16e aux championnats du monde Optimist 2022. Moi, j’aime être sur l’eau et retrouver mes copains coureurs », raconte-t-il.

Comment va fonctionner l’École de sport ?

« Elle est ouverte aux filles et garçons dès 7 ans. Elle permet la découverte de la régate au niveau de la baie de Morlaix. Le support principal de navigation est l’Optimist. L’École se fait en partenariat avec l’association Carantec Nautisme, qui prêtera le matériel. Notre principal objectif est d’assurer une continuité au niveau des jeunes régatiers et de leur permettre d’atteindre le meilleur niveau possible », ont expliqué les responsables du CNC. « La régate est un sport de pleine nature alliant le physique, le courage et la réflexion, un sport de valeurs, telles que la solidarité, l’esprit d’équipe et le respect des règles. »

Les entraînements se dérouleront à la base nautique du Kélenn, le samedi.

Pratique : Renseignements lors du Forum des associations, samedi 9 septembre, ou par téléphone au 07 68 67 66 42.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/atteindre-le-meilleur-niveau-possible-lecole-de-sport-du-club-nautique-de-carantec-est-nee-3b98ce26-4660-11ee-a7f1-2ea2b24d5149

 

Le Diben lundi 28 août 2023

Plouézoc’h. Les Rues en Scène Dimanche 27 août 2023

Les rues en scène 2023 Plouézoc'h. Photo pyb29

Un beau spectacle et le public était bien au rendez-vous. Photo pyb29

Diaporama : Plouézoc’h. Les Rues en Scène Dimanche 27 août 2023

 

Ouest-France

À Plougasnou, la saison s’est déroulée sans accrocs pour les gendarmes et sauveteurs

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Une météo douce, une saison sans accrocs et de plus en plus de sudistes dans la petite station. Alors que les vacances touchent à leur fin, les nageurs sauveteurs et gendarmes font le bilan de leur été à Plougasnou (Finistère), jeudi 24 août 2023.

Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou (Finistère) a accueilli les sauveteurs et gendarmes, présents cet été dans la commune, jeudi 24 août.

Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou (Finistère) a accueilli les sauveteurs et gendarmes, présents cet été dans la commune, jeudi 24 août. | OUEST-FRANCE

« C’est sûr, on a peu utilisé de crème solaire », souligne Tristan Vassal. « Il y a bien eu des jours où le soleil tapait dur, et aussi de la brume de mer qui surprend tout le monde. C’est le climat typique du nord Finistère. L’avantage est qu’on dort bien. » Chef du poste de secours sur la plage de Primel-Trégastel à Plougasnou (Finistère), il dresse avec ses collègues nageurs sauveteurs et les gendarmes de la commune, le bilan de leur saison, lors du pot des saisonniers à la mairie, jeudi 24 août.

Vives, malaises et température

Au niveau des interventions, les sauveteurs rapportent des piqûres de vives et des malaises. « Dimanche 20 août, nous sommes intervenus au niveau du Primel Café, où un marcheur s’est évanoui. On est les seuls à être équipés pour agir tout de suite. »

17 à 18°. C’est la température de l’eau relevée cet été à Primel. « Nous la prenons à trente mètres du bord et en profondeur, précise Tristan Vassal. Il y a une belle différence avec les 22 ° relevés dans les dix mètres par certains baigneurs équipés d’un thermomètre. »

Un plan d’eau sécurisé

L’équipe des trois nageurs sauveteurs supervise la baignade sur une portion de la plage, chaque jour de 12 h à 18 h 30. Le balisage au niveau de la zone et du sens de la baignade est apprécié par les plagistes. Les professionnels sont d’accord pour dire à quel point les baigneurs sont respectueux. C’est moins le cas pour les propriétaires de chiens qui ne tiennent pas compte de l’interdiction de la plage aux chiens jusqu’au 30 septembre. « Certaines personnes essaient de gruger en passant par les rochers. »

Des bateaux près de la zone de baignade

« Ça arrive assez souvent, des voiliers et bateaux à moteur viennent mouiller à proximité de la zone de baignade alors que c’est interdit, poursuit Tristan Vassal. On y va en paddle pour leur demander de partir. Mais de façon générale, c’est assez calme, et bien différent des plages du sud de la France où nous sommes souvent confrontés à des problèmes de trafic de stupéfiants et à des bagarres. »

Plus de sudistes

« C’est ce qui a changé depuis dix-huit ans que je viens à Plougasnou, les gens fuient les grosses chaleurs et se réfugient plus au nord », constate Kévin, gendarme réserviste en juillet et août dans la commune. « Sinon, la commune ne change pas beaucoup, elle reste familiale, on retrouve les gens qui viennent, chaque année, passer leurs vacances dans les maisons de famille. C’est une station bon enfant. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-saison-sest-deroulee-sans-accrocs-pour-les-gendarmes-et-sauveteurs-311b961c-4314-11ee-9f1c-5079ba01e1f8

 

Ouest-France

L’Ordre des médecins «dément catégoriquement» le départ de 40 praticiens des Côtes-d’Armor fin 2023

Pauline LAUNAY. Publié le

Dans une lettre ouverte, un élu de Guingamp a évoqué le possible départ de quarante médecins libéraux des Côtes-d’Armor fin 2023. L’Ordre des médecins du département « dément catégoriquement » cette information. Explications.

Des mutations et départs à la retraite sont prévus cette année dans les Côtes-d’Armor, mais pas le départ de 40 praticiens libéraux, assure l’Ordre des médecins.

Des mutations et départs à la retraite sont prévus cette année dans les Côtes-d’Armor, mais pas le départ de 40 praticiens libéraux, assure l’Ordre des médecins. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Tout est parti d’une lettre ouverte, écrite par un élu de la minorité de Guingamp, Gaël Roblin, à destination du Conseil départemental des Côtes-d’Armor. Un document transmis aux médias, samedi 19 août 2023 dans l’après-midi, et dans lequel l’élu de la gauche indépendantiste écrit :  Lors du conseil municipal (de Guingamp N.D.L.R.) du 3 juillet dernier, j’ai appris par la voix de Mr le maire, Philippe Le Goff […] que 40 médecins libéraux cesseraient leur activité dans le département à la fin de l’année 2023. 

Lire aussi : Du nouveau pour le système de santé dans les pays de Guingamp et Paimpol

Contacté par Ouest-France, le maire de Guingamp  confirme cette information  dont il a eu connaissance en juin 2023, lors d’une réunion. Une information  abracadabrantesque  rétorque pourtant l’Ordre des médecins des Côtes-d’Armor, joint par téléphone, qui parle d’une  imprécation anxiogène .  Nous démentons catégoriquement le départ de quarante médecins libéraux d’ici la fin de l’année , poursuit le président, le Dr Nicolas Leichtmaneger-Lepitre.

Un tableau des forces médicales en présence

 Il n’y a que nous qui puissions savoir de façon précise quels sont les mouvements et les ressources médicales du département , explique-t-il. Grâce à un tableau répertoriant les praticiens présents et actualisé chaque mois.  Si l’Ordre des médecins considère que ces chiffres ne sont pas bons, dont acte , fait savoir le maire de Guingamp.

Le 3 juillet, lors de la dernière réunion du conseil avant la pause estivale,  j’alertais sur des éléments qui m’ont été donnés, indique Philippe Le Goff. Des éléments, que j’ai pu avoir, montraient qu’un département perdait quarante médecins, et qu’il s’agissait des Côtes-d’Armor. 

Lire aussi : Cette commune bretonne finance les études de son futur médecin généraliste

L’Ordre des médecins ne cache pas, toutefois, qu’il y a des mutations et des départs à la retraite.  Il y a des dispositions légales qui préjugent de ces départs.  Mais il l’assure :  Il n’y a aucune notion de départ groupé dans les Côtes-d’Armor. 

Ce que corrobore la CPAM des Côtes-d’Armor, également contactée par Ouest-France. La Caisse primaire d’assurance maladie précise, qu’à la date du 18 août 2023, 30 installations et 27 cessations d’action (dont dix départs à la retraite) ont été relevées parmi les médecins libéraux, généralistes et spécialistes confondus. En 2022, il y avait eu 38 installations et 43 cessations d’activités.

https://www.ouest-france.fr/sante/lordre-des-medecins-dement-categoriquement-le-depart-de-40-praticiens-des-cotes-darmor-fin-2023-7e0a74f6-4329-11ee-ac21-50173a5f08fe

 

Ouest-France

Et le lauréat du concours de nouvelles de Plougasnou est…

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C’est à La Part des Anges à Plougasnou qu’a eu lieu, dimanche 20 août 2023, cette sympathique cérémonie de remise de prix aux lauréats du concours de nouvelles. Le jury en avait reçu 108, venant du monde entier.

Dominique Aymard remporte le premier prix pour sa dystopie, un récit fictionnel entre terre et mer. Il partage sa vie entre Paris et Le Diben à Plougasnou.

Dominique Aymard remporte le premier prix pour sa dystopie, un récit fictionnel entre terre et mer. Il partage sa vie entre Paris et Le Diben à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

C’est toujours comme une bouteille à la mer, cette aventure, imaginée depuis 2022 par Primel Animations. Finalement, le retour est excellent, puisque les (bonnes) nouvelles sont arrivées pour participer aux concours qui a lieu dans la commune de Plougasnou. Elles venaient de nombreuses régions et d’un peu partout dans le monde. D’Australie, des États-Unis, du Canada, de plusieurs pays d’Europe, de Suisse et d’Algérie !

Thème du bain de mer

Patrick Guinamant, président de l’association, n’en revient pas : « Nous avons reçu 108 textes contre 64 lors de la première édition en 2022. Le thème du bain de mer a inspiré les écrivains. Le plus jeune a 10 ans, et la doyenne est une dame de 92 ans, et il y a eu presque autant d’hommes que de femmes. »

Dimanche 20 août, à La Part des Anges, face à la mer, le jury présidé par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac, et conseiller municipal de Plougasnou, et Tiphaine Guinamant, 17 ans, organisatrice du concours, a annoncé le palmarès.

Mathieu Mescam, de Plourin, l’un des finalistes du 2e concours de nouvelles de Primel Animations. Ici, avec Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et habitant de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

« D’autres étaient plus intimistes »

Tous ont salué la qualité des nouvelles : « Il y a eu beaucoup de textes très sombres, souligne Cathy Givaja, de la librairie Dialogues de Morlaix, et animatrice du Prix des Embouquineurs. J’ai beaucoup aimé les textes contenant des légendes, d’autres étaient plus intimistes. » Elle raconte avoir remarqué la construction du texte de Daphnée, 15 ans, et intitulé Les larmes sont salées : « Elle aborde d’une manière extraordinaire la mort du père, celui-ci adorait la poésie, c’est ce qui sauve le héros. » Cette jeune fille a reçu, le second prix dans la catégorie Jeunesse.

Dans la catégorie Adulte, Dominique Aymard, résidant une grande partie de l’année au Diben, remporte le premier prix. « C’est une première pour moi », confie l’auteur qui vient du secteur de la presse magazine. « J’avais coécrit avec Eric Jouan, Les Miscellanées du Docteur Le Dantec qui regroupe, tout ce qu’il faut savoir sur la Bretagne (Éditions Ouest-France – 2012), mais jamais de nouvelles. L’idée est arrivée très vite, il s’agit d’une dystopie, un récit entre deux mondes, la terre et la mer, séparés par une muraille. »

Éloi Louboutin (Brest) remporte le prix enfant, et Alix Maire (Saint-Julien dans le Var), le prix jeunesse.

L’association fera éditer un recueil de toutes ces nouvelles, qui sera disponible dans quelques mois à la bibliothèque de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/et-le-laureat-du-concours-de-nouvelles-de-plougasnou-est-c83cb840-4022-11ee-9424-22c16fe64533

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Le Diben lundi 21 août 2023

Mairie de Plougasnou

La commune de Plougasnou recherche activement des médecins généralistes.

Face à l’annonce du départ de leurs deux médecins généralistes à compter du 31 décembre 2023, la commune de Plougasnou lance un plan d’urgence pour trouver des médecins.

Conscient de l’enjeu prioritaire que constitue l’accès aux soins de ses habitants, la commune de Plougasnou mène un travail de fond pour attirer des médecins. La commune travaille en étroite collaboration avec les partenaires institutionnels du domaine de la santé (Agence Régionale de Santé, Contrat Local de Santé, centre hospitalier, médecins du territoire, etc).

L’équipe municipale avait anticipé la possibilité de carence des médecins puisqu’elle en a fait une priorité depuis plusieurs années et avait d’ailleurs alerté l’ARS en juin 2022 après les départs en retraite sur quelques années de plusieurs médecins en place.

En 2019, Plougasnou s’est dotée d’une Maison de santé. Pour rappel, ce projet a vu le jour grâce à l’étroite collaboration entre des citoyens engagés, les élus de la commune et les médecins afin de leur permettre d’avoir des locaux neufs pour exercer. Cet espace se compose de trois bureaux de médecins, deux salles d’attente, une salle de soins ambulatoires, un pôle d’accueil/secrétariat, 2 espaces d’archivages et une salle de pause partagée avec les autres professionnels de santé. Le coût de cet investissement s’est monté à 500 000€ financés par un emprunt de la commune. Les élus s’étaient engagés dès le départ, à rester sur le même montant de loyer que dans l’ancien centre médical, à savoir 500€ mensuel par médecin. Le cabinet est accolé à un centre paramédical pluridisciplinaire.

En 2022, face au faible nombre de candidats se présentant pour travailler au sein de l’équipe du cabinet de médecine libérale en place, la Maire a souhaité créé une délégation dédiée à la santé en attribuant ce dossier à une conseillère municipale.

La commune tient à rappeler qu’elle n’était pas éligible aux aides à l’installation et à l’investissement car non considérée comme zone prioritaire au regard des critères définis par l’ARS. Afin d’obtenir des financements de la part de cette dernière, les élus ont donc proposé leur soutien aux professionnels de santé dans l’écriture d’un projet de santé de territoire afin de décrire précisément nos besoins. Les professionnels de santé sont les seuls légitimes à pouvoir écrire ce projet de santé de territoire.

De la même manière, la Mairie a réuni à plusieurs reprises les professionnels de santé pour échanger sur leurs besoins et tenter de définir conjointement une ligne conductrice pour attirer des médecins. Plus récemment, en présence de la coordinatrice du Contrat Local de Santé du Pays de Morlaix, l’objectif était de présenter les différentes possibilités d’organisation d’un centre de santé avec l’idée d’ouvrir les champs des possibles.

En septembre 2022, Plougasnou associée à deux autres communes du territoire a répondu à l’appel à manifestation d’intérêt de l’Agence Régionale de Santé concernant le recrutement de médecins en lien avec la Clinique de la Baie. Ce projet n’a malheureusement pas été retenu par l’ARS.

La commune de Plougasnou communique depuis plus d’un an sur les journaux de jeunes médecins libéraux, sur des sites spécialisés comme celui d’Office Santé et a mis une annonce à la faculté de médecin. Ce plan de communication va être renforcé via des contacts avec la faculté de médecine de Brest, l’Ordre des médecins et tous les réseaux en lien avec de jeunes médecins généralistes ou des médecins souhaitant faire des remplacements.

Jusqu’à présent notre objectif était d’aider les praticiens en place à chercher un troisième médecin pour compléter l’offre médicale à la Maison de santé. Ils sont les principaux acteurs à avoir l’accès direct à leurs confrères via leur réseau professionnel et l’accueil de stagiaires et/ou de remplaçants.

Devant l’urgence de la situation, la commune de Plougasnou a décidé de renforcer son action avec les propositions suivantes :

• Continuer et renforcer la recherche active de médecins libéraux en ouvrant les possibilités d’accueil (par exemple : possibilité de disposer d’un logement de fonction temporaire avant une installation définitive, acquisition de matériels médicaux couteux par la commune en usage partagé par les médecins, …)

• Suite à la rencontre organisée avec la Fondation ILDYS, la création d’un centre de santé municipal, avec des médecins salariés, pourrait voir le jour en 2024 avec la mise à disposition de médecins par la fondation ILDYS (il faut cependant que l’ARS place la commune en « zone d’accompagnement régional » afin de pouvoir bénéficier des aides à l’installation : cette demande a été faite mais la décision ne sera prise que cet automne).

• Une communication plus visible par le public au-delà de la communication actuelle faite sur les médias spécialisés (une banderole annonçant la recherche de médecins a été commandée et sera déployée très prochainement, une vidéo de promotion de la commune est en préparation, …)

• Un groupe de travail de professionnels de santé était déjà en place, mais il sera élargi à tous les habitants qui souhaitent s’investir sur ce projet. La première réunion sera organisée d’ici la fin du mois.

Une réunion publique sur ce sujet se tiendra le vendredi 15 septembre à 18h à la salle municipale.

https://www.facebook.com/mairiedeplougasnou

 

Ouest-France

À Henvic, le voilier et protecteur de la baie de Morlaix, Even de Kergariou, est décédé

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Il a passé des décennies à veiller sur les oiseaux en baie de Morlaix (Finistère). Even de Kergariou s’est éteint samedi 19 août 2023, à l’âge de 82 ans, à Henvic.

Even de Kergariou et Michel Querné dans la caravelle qui, pendant des années, a servi à la protection de la baie.

Even de Kergariou et Michel Querné dans la caravelle qui, pendant des années, a servi à la protection de la baie. | BRETAGNE VIVANTE

Connu pour sa voilerie, Even de Kergariou l’était également pour son engagement dans la protection de l’environnement. Habitant au Pont de la Corde à Henvic (Finistère), il s’est éteint samedi 19 août 2023, à l’âge de 82 ans.

Il s’était bénévolement chargé de la conservation de la réserve ornithologique de la baie de Morlaix, de 1978 à 2007. Grâce à son inlassable travail de gestion et de surveillance, les sternes étaient revenues nicher à l’île aux Dames.

Voilier et marin

« À une époque où l’importance du patrimoine naturel n’était pas largement reconnue, il a passé des milliers d’heures à dissuader les pêcheurs de crevettes de ne pas déranger les oiseaux nicheurs, à compter les oiseaux hivernants, à poser des panneaux et à partager et transmettre sa passion », souligne l’association Bretagne vivante, qui depuis a pris le relais de son travail.

Vainqueur dans la catégorie Caravelle en 1976 et 1977 des « Vingt-quatre heures du Taureau », c’était un parfait connaisseur de la baie de Morlaix. Les régatiers se souviendront de ce marin pour ses voiles réputées, frappées d’un « K » majuscule.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/henvic-29670/a-henvic-le-voilier-et-protecteur-de-la-baie-de-morlaix-even-de-kergariou-est-decede-3f58a882-3f68-11ee-8187-e1bad13d6d7c

 

Ouest-France

PORTRAIT. Sophie Häfner : de la biologie moléculaire à la voile classique à Brest

Maxime BERTAIL. Publié le

Chercheuse en biologie à Copenhague, Sophie Häfner a changé de vie pour intégrer cette année l’équipage du voilier classique Mariquita, à Brest (Finistère). Rencontre après une journée d’entraînement en amont de la régate Brest Finistère Classic.

À bord du Mariquita au repos, quai Malbert à Brest (Finistère).

À bord du Mariquita au repos, quai Malbert à Brest (Finistère). | OUEST-FRANCE

« Prêt à monter à bord du plus beau bateau du monde ? » Pour Sophie Häfner, sur le ponton du quai Commandant Malbert à Brest (Finistère), ce ne sont pas des paroles en l’air. Ses yeux bleus pétillent quand elle parle de Mariquita, le voilier classique dont elle est membre d’équipage depuis avril 2023.

« Récupérée sur le quai avec ma valise »

Rien ne semblait destiner la trentenaire d’origine allemande à la navigation, elle qui, jusqu’à cette année, était chercheuse en biologie moléculaire à Copenhague (Danemark). Elle grandit à Berlin (Allemagne), loin de la mer, et étudie à Strasbourg et à Paris avant de rejoindre le Danemark. La voile lui tombe dessus lors d’un semestre de master à Barcelone (Espagne), quand des amis en croisière lui proposent de les rejoindre. « Ils m’ont récupérée sur le quai, avec ma valise et mes deux plantes. Les plantes en pot, c’était une mauvaise idée, mais pour la voile, c’était l’amour fou tout de suite », s’amuse Sophie Häfner d’un rire franc et volontiers.

Les années qui suivent, elle continue à naviguer quand elle peut, en loisir. En février de cette année, fatiguée par la précarité des contrats, elle décide de laisser tomber la recherche. Au fond d’une crise existentielle surgit l’opportunité : une amie lui apprend que Marie Tabarly, fille du navigateur, recrute des équipiers pour le Pen Duick VI. Sa candidature est acceptée. Lors d’une navigation, elle croise la route des plans Fife, dont le Mariquita : c’est le coup de cœur. « Simplement de les voir, ça m’a motivée à sortir de ma zone de confort, à passer les permis et devenir skippeuse moi-même. »

« Un patchwork de profils »

Au fil des rencontres, son discours passionné sur la mer lui vaut d’être recommandée à Jacques Caraës, qui pilote la team Fife à Brest (Mariquita, Moonbeam IV, Moonbeam). « Quand j’ai été acceptée, j’étais convaincue que c’était une erreur. Mais l’équipage est un patchwork de profils. Il y a de tout, de l’ancien tromboniste au skipper olympique. C’est le talent de Jacques : recruter des personnes motivées qui pourront travailler ensemble au mieux. »

Élégant mais sportif, Mariquita, 38 mètres de long et un mât, conçu pour la course côtière en 1911 par l’architecte écossais William Fife, exige une coopération plus intense qu’ailleurs. Chaque manœuvre est faite à la main, par une vingtaine de marins en régate. « C’est une chorégraphie très orchestrée, c’est majestueux ! »

Promouvoir la place des femmes

Responsable des hautes bastaques (câbles réglables qui maintiennent le mât et contrebalancent l’effort du vent), Sophie Häfner fait partie d’une minorité de femmes parmi les trois équipages. « La voile est comme la science, un milieu traditionnellement masculin. Il y a un effort conscient pour promouvoir la place des femmes, heureusement, mais c’est aussi à double tranchant. On veut être sélectionnée pour ses compétences de marin, pas pour remplir un quota ».

Après chaque journée passée à s’entraîner dans la rade, infatigable, Sophie Häfner profite à fond de sa nouvelle vie brestoise : randonnée sur le GR34 ou navigation sur les voiliers des collègues le week-end, escalade le soir, ou comme aujourd’hui, apéro avec l’équipage. On est marin ou on ne l’est pas.

https://www.ouest-france.fr/mer/portrait-sophie-haefner-de-la-biologie-moleculaire-a-la-voile-classique-a-brest-1c18fffa-3dc1-11ee-9733-6ec1a60d0098

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Port de Brest le 07 août 2023. Photos pyb29

 

Ouest-France

Plougasnou craint de se retrouver sans médecins à la fin de l’année 2023

Juliette PENN. Publié le

Au début de l’été 2023, les deux généralistes de la commune ont annoncé leur départ pour la fin de l’année. Une surprise pour la mairie, qui face au risque de pénurie, lance un plan d’urgence pour trouver rapidement des professionnels de santé.

Au sein de communes de Morlaix communauté, on compte 7,9 médecins généralistes pour 10 000 habitants, d’après les chiffres de l’ARS.

Au sein de communes de Morlaix communauté, on compte 7,9 médecins généralistes pour 10 000 habitants, d’après les chiffres de l’ARS. | ARCHIVES OUEST FRANCE

« On se retrouve le couteau sous la gorge, à devoir trouver une solution en urgence », s’alarme Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère). Au début de cet été 2023, la commune a appris le départ de tous ses médecins à la fin de l’année 2023. Résultat, ce n’est plus un, mais trois généralistes que la mairie cherche pour répondre aux besoins de ses habitants.

Des besoins médicaux importants

Le problème, cela fait bien trois années que les élus le prennent à bras-le-corps. En 2019, alors qu’un des docteurs part, la commune se dote d’une maison de santé « pour attirer des professionnels en leur proposant de bonnes conditions de travail », relate Nathalie Bernard. L’année suivante, un poste d’élu spécialement dédié à la question est mis en place. Mais malgré tous les efforts, la commune ne trouve pas de troisième médecin.

Alors, quand les deux généralistes annoncent au début de l’été partir à la fin de l’année 2023, l’un à la retraite et l’autre, pour rejoindre des consœurs à Henvic, c’est l’inquiétude qui monte. « Nous sommes une commune de 3 000 habitants à l’année et 10 000 l’été. Notre population est vieillissante, les besoins médicaux sont donc importants », souligne-t-elle.

Pour pallier le plus rapidement le manque à venir, la mairie a lancé un plan d’urgence. Selon l’édile de la commune, il y a deux solutions. La première : « Chercher des médecins libéraux. Mais, cela fait trois ans que nous peinons à en trouver un, alors trois, ça risque d’être compliqué. » Elle reste cependant positive, pointant que « trois places vacantes, cela peut attirer des groupes d’amis qui souhaitent s’installer ensemble ».

Devenir zone prioritaire

Seconde solution envisagée : « Collaborer avec la Fondation Ildys et travailler avec des médecins salariés. Les coûts seraient en revanche relativement plus importants. » Il faudrait alors impérativement que l’ARS revoie sa cartographie pour que la commune du Trégor passe en zone prioritaire et puisse bénéficier d’aides.

Le problème, « c’est qu’avec le pôle santé à Lanmeur et la maison de santé à Plouezoc’h, nous ne sommes pas considérés comme une zone en tension. Pourtant, les médecins des deux communes ne prennent plus de nouveaux patients », s’exaspère Nathalie Bernard.

Le 15 septembre, la mairie organise une réunion publique « pour informer nos concitoyens sur le sujet et montrer que nous sommes mobilisés sur la question », précise la maire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-craint-de-se-retrouver-sans-medecins-a-la-fin-de-lannee-2023-9493dae4-3e6c-11ee-aab4-50feae189cfb

Photo Michel Biette

Michel se fait des cheveux blancs depuis cette photo.

Plougasnou recherche médecins désespérément ! Photo pyb29

Plougasnou recherche médecins désespérément ! Photo pyb29

 

Ouest-France

Depuis cinquante-trois ans, ils défendent les espaces fragiles du littoral de Crozon

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L’association de Crozon (Finistère) a pour but de défendre l’environnement local. Ses membres échangent avec la municipalité et ont réussi à mener à bien certaines actions.

Malgré cinquante-trois ans, l’association est toujours très active.

Malgré cinquante-trois ans, l’association est toujours très active. | OUEST-FRANCE

Déjà cinquante-trois ans que l’association Adeliso existe, suite à une histoire d’eau sale sur une plage. Depuis, les membres défendent le littoral du cap de la Chèvre, à Crozon (Finistère). « Nous voulons conserver un cadre de vie esthétique et propre pour les habitants et les visiteurs et favoriser librement l’accès à tous à un littoral protégé. » Marie-Christine Ledernez est la présidente depuis 1994, elle succède à sa mère, Cécile Kerdreux, présidente depuis 1972.

Assainissement, urbanisme et cadre de vie

Lors de l’assemblée générale dimanche 13 août 2023, Marie-Christine Ledernez est revenue sur leurs différents combats : « Nous avons obtenu, après vingt-huit ans de combat contre les municipalités successives, la fin des rejets de la station d’épuration sur la plage de Lostmarc’h. »

En matière d’urbanisme, avec l’Urbe (Unité de recherche en biologie environnementale et évolutive), l’association a fait stopper des constructions qui s’érigeaient au-dessus de l’île Vierge, en faisant appel au tribunal administratif : « Cela a permis d’assurer la continuité du chemin de randonnée », a précisé la présidente.

Les adhérents défendent les espaces fragiles du littoral de la circulation automobile et « l’authenticité des villages » par le respect des règles de construction et la réglementation générale.

Gare à l’attractivité

Pour les membres de l’association, c’est tout un travail de veille sur les évolutions des documents d’urbanisme, les autorisations accordées, le respect de l’environnement ou encore la performance du système d’assainissement : « Aujourd’hui, nous vivons le changement climatique et des changements sociaux qui ont pour première conséquence d’augmenter l’attractivité du climat breton et entraîner une surfréquentation. »

Echanges avec la municipalité

Adeliso est associée aux réflexions de la municipalité sur la préservation du littoral et suit de près le projet d’aménagement du site de la Palue, qui a été confié à un bureau d’études : « L’omniprésence de la voiture aux abords des plages pose la question des mobilités. »

Elle suit aussi avec attention l’évolution du projet Grand site de France, « qui devrait permettre un meilleur accueil du public mais qui risque aussi d’augmenter la fréquentation. »

L’association échange fréquemment avec l’équipe municipale et certaines de leurs propositions ont été retenues, comme l’idée d’un parking relais en amont de Brégoulou et la mise en place d’une navette estivale : « Le dispositif s’avère efficace et a permis au mois d’août d’éviter le chaos dans le village de la Palue, confronté à un afflux de véhicules. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/crozon-29160/depuis-cinquante-trois-ans-ils-defendent-les-espaces-fragiles-du-littoral-de-crozon-5a225668-3a9a-11ee-b4c3-e9deafad0f71

 

Ouest-France

« C’est mieux qu’à la télé » : magistrat au tribunal de Morlaix pendant 12 ans, il raccroche la robe

Gaëlle COLIN. Publié le

Jean-Luc Crozafon a passé douze ans au tribunal de Morlaix (Finistère). D’abord juge de proximité puis magistrat temporaire, il aura rendu près de 2000 décisions, qui contiennent leurs lots d’anecdotes touchantes. Arrivé en bout de mandat, il doit raccrocher la robe, pour se consacrer à une nouvelle activité pas si éloignée : médiateur civil, administratif et social.

Jean-Luc Crozafon a été pendant douze ans juge de proximité puis magistrat à titre temporaire au tribunal de Morlaix. Après avoir rendu près de 2000 décisions, il raccroche la robe pour se consacrer à la médiation civile à partir de septembre 2023.

Jean-Luc Crozafon a été pendant douze ans juge de proximité puis magistrat à titre temporaire au tribunal de Morlaix. Après avoir rendu près de 2000 décisions, il raccroche la robe pour se consacrer à la médiation civile à partir de septembre 2023. | OUEST-FRANCE

« Je quitte la fonction à regret. Le tribunal de proximité, c’est mieux que la télé, surtout dans un décorum tel qu’à Morlaix », sourit Jean-Luc Crozafon.

Après avoir passé douze ans dans la vieille bâtisse rectangulaire de l’allée du Poan-Ben, le magistrat temporaire raccroche la robe. Pas pour la retraite, mais parce que son mandat s’est achevé sur sa dernière audience, le 4 juillet 2023. « J’ai rendu environ 2 000 décisions de justice, essentiellement des litiges civils, entre particuliers. Pourtant, je n’étais pas magistrat de carrière ! »

Du déclin du tribunal à son renouveau

La fonction de juge de proximité a été créée en 2002, dans le but d’ouvrir le corps à des non-professionnels. Six ans plus tard, Jean-Luc Crozafon endossait l’épitoge au tribunal de Morlaix, alors installé dans l’ancien lycée de filles de Kerneguès. « J’ai fait des études de droit mais je travaillais dans les ressources humaines. J’ai déposé un CV, passé un entretien à la cour d’appel, puis j’ai eu une formation. J’ai vécu le déclin du tribunal de Morlaix, lorsqu’il a fusionné avec celui de Brest, avec la réforme Dati. Mais aussi son renouveau, avec la compétence de nouveaux contentieux et les réaménagements », poursuit celui qui est ensuite devenu magistrat temporaire en 2018.

Robe de mariée tachée, sangliers et conflits de voisinage

Cette justice civile ne fait pas vraiment les choux gras. Pourtant elle représente « l’essentiel » de ce qui est traité à Morlaix. « Ces audiences sont des moments imprévisibles et touchants. Les gens présents en ont gros sur la patate, n’ont pas forcément d’avocats. Je me souviens en particulier, d’un père qui avait posé sur la table la robe de mariée de sa fille. Il la considérait souillée et en voulait à une teinturière. Ou encore un propriétaire qui demandait l’expulsion de sa locataire car elle vivait avec… deux sangliers. »

Pendant ces 12 ans, Jean-Luc Crozafon a vu l’émergence de nouvelles affaires, comme des contentieux autour de signatures électroniques ou encore d’arnaques sur Le Bon Coin. Mais la justice civile, c’est aussi des conflits où des bailleurs expulsent des locataires, des situations de surendettement ou des voisins qui se déchirent à cause d’une malheureuse haie. « C’est vraiment le quotidien des gens. Le seul reproche que l’on pourrait faire, c’est que l’on tranche sur des conflits, mais on ne les résout pas. Les voisins pourraient continuer de se haïr après la décision. »

« Trouver une solution ensemble »

Son mandat de cinq ans terminé, Jean-Luc Crozafon se tourne désormais vers la médiation civile. L’étape qui doit résoudre le conflit avant qu’il ne se termine au tribunal… « Le but est de réunir les parties et de trouver une solution ensemble. Elles sont actives et cela permet de purger les désaccords. Une évolution souhaitable de notre système serait de favoriser ces modes de règlement des litiges », défend l’homme de 65 ans. Il commencera à écrire le nouveau chapitre de sa vie à partir du 1er septembre 2023.

Contact pour la médiation civile : j.crozafon@wanadoo.fr ou au 06 30 09 59 97.

https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/gens-d-ici/cest-mieux-qua-la-tele-magistrat-au-tribunal-de-morlaix-pendant-12-ans-il-raccroche-la-robe-1d6b7c88-306b-11ee-88f0-37c5cf28e831

 

Le Diben lundi 14 août 2023

Plougasnou. Le Port du Diben en Fête ce dimanche 13 août 2023

"Enez Glaz" de Locquirec croisant la vedette "Président Michel Morvan" de Roscoff. Photo pyb29

"Enez Glaz" de Locquirec croisant la vedette "Président Michel Morvan" de Roscoff. Photo pyb29

Diaporama : Le Port du Diben en Fête ce dimanche 13 août 2023

 

Ouest-France

Plougasnou. Une exposition estivale, face à la mer et aux rochers

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Les membres de l’association La Ronde des arts organisent l’exposition à la salle Fréhel.

Les membres de l’association La Ronde des arts organisent l’exposition à la salle Fréhel. | OUEST-FRANCE

La Ronde des arts, association artistique et culturelle, fêtera ses 10 ans l’an prochain. Elle organise régulièrement des expositions au printemps et en été, face à la mer et aux rochers.  Nous accueillons entre trois et quatre artistes à chaque exposition : en général, un peintre ou deux, un sculpteur ou photographe… »,explique Françoise Doher, secrétaire de l’association.

Pour cette exposition d’été, trois artistes ont été invités : le premier est Padraig Creston, peintre. Ses acryliques sur toiles, sur le thème des forces d’eau et de lumière, glissant du figuratif vers l’abstrait, sont en parfaite harmonie avec le cadre de mer et de rochers de Primel-Trégastel.

Pauline Bétin, sculpteuse verrière, en associant pâte de verre et sérigraphie, évoque des paysages urbains, des friches industrielles, des espaces portuaires…

Francis Bacon, photographe, attire notre regard sur des Grandes et Basses Marées, ramenant l’homme à sa juste dimension.

Jusqu’au dimanche 27 août, tous les jours de 15 h à 19 h, à la salle Fréhel, à Primel-Trégastel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-exposition-estivale-face-a-la-mer-et-aux-rochers-32888e69-147c-4ea2-acaf-dfc9d451d998

Diaporama vernissage : Ronde des Arts Plougasnou Exposition été 2023

 

Le Diben mercredi 09 août 2023

Retour vres le passé, c'était en 2015

Ouest-France

Plougasnou : « Le Port en Fête » ce dimanche au Diben

Samedi 08 août 2015 18:36 - Plougasnou

Dès 14 h, les visiteurs pourront assister à divers exercices de secours réalisés par les équipages de la SNSM. © Ouest-France

Dimanche, après le Pardon du Diben, un collectif d'association organise la première édition du « Port en Fête ».

La SNSM, l’association Nautique de la Méloine, l’association « Les Copains d@ bord », et le Canot Club ont œuvré ensemble pour mettre en place l'événement.

Dès 12 h 30, embarquement des offices religieuses à bord de la vedette SNS 271 Notre Dame du Trégor, accompagnée du SR 29193, du curnic de la SNSM de Primel, du tout temps Yvon Salaun, de l’Enez Glaz de Locquirec et du Président Michel Morvan de Roscoff pour la bénédiction de la mer.

Après le repas « moules frites » sur le port, dès 14 h, les visiteurs pourront assister à divers exercices de secours réalisés par les équipages de la SNSM mais également monter à bord pour une balade en mer.

En parallèle, l’association « Les Copains d@ bord » proposeront une exposition sur le patrimoine maritime dans les anciens établissements Lequertier. L’animation musicale, des chants de marins, sera assurée à partir de 16 h par le groupe « Marins de légendes ».

Dimanche 9 août, le Diben, Plougasnou. Entrée gratuite.

https://quimper.maville.com/actu/actudet_-plougasnou-le-port-en-fete-ce-dimanche-au-diben_6-2811134_actu.Htm

Depuis, l'association « Les Copains d@ bord » n'a jamais renouvelé sa participation à cet événement.

 

Ouest-France

Une plainte déposée contre Primel Gastronomie après la pollution d’une rivière de Plougasnou

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Une pollution a été constatée dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), le 26 juillet 2023. Sur deux kilomètres environ, les poissons sont morts. Une enquête a été ouverte. L’association Force 5 a porté plainte contre Primel Gastronomie, ce jeudi 3 août 2023. Le fabricant de plats surgelés est implanté non loin de là où s’est produit le déversement de soude dans l’eau.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le 26 juillet 2023, un déversement de soude s’est produit dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère). Sur deux kilomètres environ, à partir du pont de la route qui enjambe la rivière, les poissons sont morts.

Une enquête ouverte

Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Brest. Les investigations sont menées par l’office français de la biodiversité.

C’est dans ce cadre-là que le président de l’association de protection de l’environnement, Force 5, Jean-Yves Quéméneur, a porté plainte. Elle a été déposée ce jeudi 3 août 2023, à la compagnie de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix.

Des dégâts piscicoles très importants

Dans le procès-verbal, l’association vise nommément la société de production de plats surgelés Primel Gastronomie, implantée non loin de là où la pollution a eu lieu. Jean-Yves Quéméneur précise qu’il souhaite également se porter partie civile, pour saisir un juge d’instruction.

À la suite de l’écoulement survenu il y a quasiment une semaine, la préfecture du Finistère évaluait les dégâts « piscicoles très importants ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/une-plainte-deposee-contre-primel-gastronomie-apres-la-pollution-dune-riviere-de-plougasnou-e60469e2-31e8-11ee-ba4e-16cd12815b8f

Photos pyb29

Pontplaincoat Tromelin 23 novembre 2022. Photos pyb29

Plainte Force5 jeudi 03 aout 2023  Plainte Force5 jeudi 03 aout 2023

Plainte Force5 jeudi 03 aout 2023

 

Le Diben samedi 29 juillet 2023

Plougasnou. Concours de pêche "no-kill".

Photo pyb29 Robert Menquet & Jean-René Lamanda. Photo pyb29

Photos souvenirs du concours de pêche organisé par Robert Menquet et Les copains d@bord le 2 octobre 2012

 

Ouest-France

« Il faut que ça cesse » : des associations réagissent à la pollution d’un cours d’eau à Plougasnou

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Une pollution à la soude a causé la mort de poissons sur plus de 2 km le long du Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), mercredi 26 juillet 2023. Il faudra plusieurs années pour que le ruisseau retrouve une faune et une flore riches, selon des associations.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE

Pour que le cours d’eau de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), se restaure et retrouve une faune et une flore riches, « il va falloir au moins cinq ans, si ce n’est plus. Tout est mort ». Le président de l’Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) du pays de Morlaix, Philippe Bras, se désole après la pollution à la soude constatée dans le cours d’eau, mercredi 26 juillet 2023.

Truites et anguilles ont péri sur plus de 2 km, tout comme de nombreuses espèces invertébrées qui constituent la nourriture des poissons.

« Un travail anéanti »

L’AAPPMA et la Fédération de pêche du Finistère ont l’intention de déposer une plainte commune. « Ça fait des années que de l’argent public est investi dans la restauration de ce ruisseau, et tout ce travail est anéanti, appuie Patrick Clérin, vice-président de la Fédération de pêche 29. Il y a un mois, on a eu le même problème à Carhaix, il faut que ça cesse ».

De la soude avait été rejetée dans la rivière de l’Hyères, après un incident survenu dans l’usine Nutri’Babig de Carhaix, en juin 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/il-faut-que-ca-cesse-des-associations-reagissent-a-la-pollution-dun-cours-deau-a-plougasnou-8bae9dfe-2c8a-11ee-af2f-cffc1593ec3f

Le piège, de l'eau de soude venant de là haut et l'eau de vaisselle en bas....

 

Le Diben jeudi 27 juillet 2023

Plougasnou. Territoires d'Amour & d'Art

Marie Halopeau, Maryvonne Jeanne Garrault et Jean-Pierre Garrault. Photo pyb29 Photo pyb29

Belle affluence hier soir à la projection du film "Territoires d'Amour & d'Art" de Marie Halopeau retraçant la longue carrière de Maryvonne Jeanne Garrault et Jean-Pierre Garrault à la salle municipale.

 

Ouest-France

À Plougasnou, une pollution dans le Pontplaincoat provoque la mort des poissons sur 2 km

Sarah HUMBERT. Publié le

Une pollution a été constatée dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), mercredi 26 juillet 2023. Sur 2 km environ, les poissons sont morts. Un arrêté a été pris, pour interdire temporairement la baignade et la pêche à pied, dans la rivière et l’anse du Diben.

Dans la rivière de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère) une pollution a provoquéla mort de poissons sur environ 2 km, à partir du pont de la route de Pontplaincoat.

Dans la rivière de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère) une pollution a provoquéla mort de poissons sur environ 2 km, à partir du pont de la route de Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE

Une pollution dans le Pontplaincoat a été constatée, mercredi 26 juillet 2023, à Plougasnou (Finistère).

C’est une riveraine qui a donné l’alerte « vers midi  , précise Françoise Genevois-Crozafon, adjointe dans la commune, en charge de l’environnement.

Des prélèvements sur place

Sur place, sur 2 km environ, à partir du pont de la route de Pontplaincoat qui enjambe la rivière, les poissons sont morts. L’adjointe décrit : « A priori, il ne s’agit pas de lisier, l’eau présentait une couleur normale, il n’y avait pas d’odeur, c’est vraiment la présence des poissons morts qui a alerté : des anguilles, des truites… »

Dans un communiqué de presse, la préfecture parle « de dégâts piscicoles très importants ».

La pollution a été signalée vers 12 h, mercredi 26 juillet 2023, dans la rivièrede Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère). La présence de poissons morts a alerté une riveraine. | OUEST-FRANCE

Rapidement, des représentants de Morlaix communauté, de l’AAPPMA (Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques), la gendarmerie ainsi que l’office français de la biodiversité (OFB) et la direction départementale de la protection des populations, ont été mobilisés. La préfecture indique que « les investigations conduites par l’OFB se poursuivront vendredi 27 juillet, à la fois pour contrôler une éventuelle évolution de l’impact sur le milieu et confirmer l’origine présumée et les conditions de cette pollution. »

D’après les premiers éléments, il s’agit d’un déversement important de soude, ponctuel. Selon nos informations, ce dernier proviendrait de l’entreprise Primel Gastronomie, implantée non loin.

Un arrêté pour interdire la pêche et la baignade

Face à cela, la municipalité a pris un arrêté temporaire, afin d’interdire la pêche à pied et la baignade dans la rivière et l’anse du Diben. D’après les prélèvements effectués dans cette zone, où débouche le Pontplaincoat, aucune pollution n’a été constatée. Il s’agit « d’un arrêté temporaire », prévu jusqu’au 28 juillet 2023, appuie Françoise Genevois-Crozafon.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou,jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE

L’adjointe glisse : « On est désolé de la situation. Ici, c’est un cours d’eau emblématique. »

La situation est d’autant plus regrettable que d’importants travaux ont été menés récemment dans le bassin-versant du Pontplaincoat, justement pour remédier à l’état des eaux de la rivière et favoriser le retour de la biodiversité.

À lire aussi : EN IMAGES. Pourquoi deux étangs sont totalement asséchés à Plougasnou ?

De son côté, le président de l’AAPPMA de Morlaix, Philippe Bras, présent sur place, indique qu’il souhaite porter plainte. « Le préjudice est trop important  , souligne-t-il. Il estime que « les efforts de plusieurs années ont été réduits à néant ».

La préfecture indique « u’il n’y a aucun impact sur l’eau potable », et qu’une « enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Brest ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-une-pollution-dans-le-pontplaincoat-provoque-la-mort-des-poissons-sur-2-km-48c24c5a-2bce-11ee-a27a-fd4b2e445b21

Arrêté Temporaire du 26 juillet 2023

 

Plougasnou. L'APPBS est rassurée sur le projet d'aire de carénage !

L’assemblée générale de Force5 s’est déroulée le soir de la fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes.

L’association environnementale APPBS était représentée par son président Éric Robillot et son secrétaire. Au moment des questions diverses, ils ont été confortés par les précisions de Françoise Genevois, 2e ajointe de la commune, chargée de l’environnement, sur l’emplacement de l’aire de carénage.

En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage décision.

Pierre-Yvon Boisnard | Eric Robillot au micro à l'AG de Force5 le 21 juin 2023 à Plougasnou

Et oui ! Nous voilà arrivés à l’assemblée générale ordinaire de l’APPBS qui se déroulera le jeudi 3 août à 18 h dans la salle municipale, un moment important de la vie associative qui nous permet de nous retrouver et d’échanger.

https://infolocale.ouest-france.fr/associations/organisme-appbs-association-pour-un-petit-port-breton-sympa-94477/article-plougasnou-lappbs-est-rassuree-sur-le-projet-daire-de-carenage-52532?int_source=ouest-france&int_medium=display&int_campaign=teasers-publications

 

Le Diben lundi 24 juillet 2023

L'aveu du préfet.

Tentative d'envasement ? dans l'embouchure du Gouessant nous démontrâmes Yves-Marie et moi devant les journalistes de M6 la pollution à l'H2S avec nos appareils réciproques . Au moment de la prise de vue le bord du ruisseau s'effonfra, je m'écroula dans la vase toxique mais Dieu le Père était là, et Yves-Marie relayé par les journalistes me tira d'affaire toxique. Mais le Préfet regarde la Télé,l'émission "le monde d'après", et vient donc de me gronder d'avoir mis ma vie en danger. Quel Aveu ! de la part d'un pivot de la République. Merci à lui.

André Ollivro

Archive André Ollivro

Capture d'écran "Le monde d'après"

Diaporama et +: Nous te souhaitons un bon anniversaire André

Diaporama : Maël Plestivien Coat Maël 28 septembre 2022

Lire aussi : À Paimpol, débat ce mardi soir autour du film Les algues vertes

De dangereux lanceurs d'alerte

André Pochon, André Ollivro et Etienne de Saint-Laurent à Saint-Brieuc.. Photo pyb29

André Pochon, André Ollivro et Etienne de Saint-Laurent à Saint-Brieuc. Photo pyb29

 

Le Diben dimanche 23 juillet 2023

Plougasnou. Le 13ème Voyage des Plantes Pointe de Primel samedi 22 juillet 2023 en images

Diaporama : 13ème Voyage des Plantes Pointe de Primel samedi 22 juillet 2023

 

Ouest-France

À Pleumeur-Bodou, Michel Quéméner est le Géo Trouvetou de la godille

Victor GUILLAUD-LUCET. Publié le

Pour beaucoup de plaisanciers, godiller jusqu’à son bateau est une corvée. Pour Michel Quéméner aussi. Ce plaisancier de l’Île-Grande, en Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), a mis au point une godille électrique et économique pour se simplifier la vie.

À bord de son annexe, Michel Quéméner n’a pas besoin de godiller : sa God’elec le fait pour lui !

À bord de son annexe, Michel Quéméner n’a pas besoin de godiller : sa God’elec le fait pour lui ! | OUEST-FRANCE

Lorsqu’il n’est pas par monts et par vaux pour couvrir l’actualité pour Ouest-France, Michel Quéméner passe des heures dans son atelier pour mettre au point de petites bricoles qui lui simplifient la vie. Plaisancier bien connu du port Saint-Sauveur de l’Île-Grande, en Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), Michel est parti d’un constat simple pour mettre au point sa nouvelle invention : « Le moment embêtant pour les plaisanciers, c’est de rejoindre son bateau avec la plate, avant de devoir la remonter sur le pont », explique le retraité.

Une « God’elec » pour se faciliter la vie

Pour ce faire, la plupart des propriétaires de bateaux se procurent de petits moteurs au prix fort, qu’ils installent au bout de leur annexe, afin de s’éviter l’effort de la godille. Mais pour Michel, les solutions ne s’achètent pas, elles s’inventent : « J’ai mis au point une godille électrique, que j’appelle la God’elec », lâche-t-il dans un franc sourire.

La God’elec de Michel est composée d’une tige filetée en inox, d’un tube d’aluminium, d’un roulement à billes et d’une hélice. Le tout actionné par une perceuse, qui se charge de la propulsion. | OUEST-FRANCE

Ce dispositif astucieux est composé d’une tige filetée en inox, qu’il a insérée dans un tube d’aluminium. Un roulement à billes permet à la tige de tourner à l’intérieur du tube sans rencontrer de frictions, grâce à la puissance déployée par… une simple perceuse de 18 volts.

Installée au bout de la tige mobile, une hélice se charge du sale boulot de propulsion. Quelques écrous permettent enfin de maintenir l’ensemble en place, laissant Michel en pleine forme pour aller remonter ses casiers, une fois à bord de son bateau : « J’ai mis un peu de temps à réfléchir à cette solution, mais elle fonctionne très bien, et pour pas cher ! »

30 € sans la perceuse

Pour construire votre propre God’elec, comptez environ 30 € de matériel, sans compter la perceuse : « Il existe d’autres godilles électriques comme celle-ci dans le commerce, reconnaît le plaisancier, mais ce sont souvent des dispositifs très technologiques, qui coûtent tout de suite 1 500 € ! » À ce prix, autant avoir quelques courbatures dues à la godille… Ou aimer bricoler.

Michel n’est pas peu fier de sa petite invention, qui lui facilite la vie au quotidien. S’il ne souhaite pas commercialiser l’engin, il est prêt à aider quiconque souhaiterait construite sa propre God’elec. Les personnes intéressées peuvent le retrouver au port Saint-Sauveur de l’Île-Grande pour bénéficier de ses précieux conseils.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleumeur-bodou-22560/a-pleumeur-bodou-michel-quemener-est-le-geo-trouvetou-de-la-godille-2f4ff916-2007-11ee-aaa7-17557ce412e6

 

Le Diben dimanche 16 août 2023

Communiqué de l'APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa)

Assemblée Générale ordinaire à la grande salle municipale au 37 Rue de Primel, 29630 Plougasnou

Et oui ! nous voilà arriver à l'assemblée générale ordinaire de l'APPBS le jeudi 03 août à 18h00 moment important de la vie associative qui permet de se retrouver et d'échanger.

A cet effet, veuillez trouver ci-joint la convocation accompagnée des documents annexes (procuration-cotisation-candidature conseil d'administration).

Avec l'espoir de vous accueillir à notre assemblée générale ordinaire, je vous adresse mes sincères et cordiales salutations.

Eric Robillot

Président de l'APPBS

Ordre du jour : ici

Fiche d'adhésion : ici

RAPPEL

Le Diben jeudi 22 juin 2023

Plougasnou. Images de l'Assemblée Générale de Force 5

Photo pyb29 Jean-Yves Quéméneur président de Force5. Photo pyb29 Photo pyb29

Au micro Eric Robillot président de l'APPBS. Photo pyb29 Au micro Françoise Genevois. Photo pyb29.

Photos pyb29

L’AG de Force5 s’est déroulée le soir de la Fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes. La presse locale était représentée par Philippe Bescond du Télégramme qui n’a donc pas pu participer artistiquement à la Fête de la musique sur la place de l’Église comme prévu. Il ne manquera pas de vous relater cette AG dans son article. De Plougasnou, l'association environnementale "APPBS" était représentée par son président Éric Robillot et son secrétaire qui au moment des questions diverses, ont été réconfortés par les précisions de Françoise Genevois représentante de la commune (2ème ajointe à l’environnement…) sur l’emplacement de l’aire de carénage. En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage décision.

 

Le Diben dimanche 16 juillet 2023

Plougasnou. Vernissage de l'exposition "Art en Plougasnou"

Vernissage de l'exposition "Art en Plougasnou" samedi 15 juillet 2029. Photo pyb29

Diaporama: Vernissage Art en Plougasnou samedi 15 juillet 2023

 

Le Diben mercredi 12 juillet 2023

André Ollivro, InèsLéraud et Céline Sallette. Archive André Ollivro

Diaporama et +: Nous te souhaitons un bon anniversaire André

Diaporama : Maël Plestivien Coat Maël 28 septembre 2022

 

Ouest-France

L’entrée du bourg de Plougasnou inaugurée après trois ans de déviations

Publié le

Ouverte à la circulation depuis avril 2023, l’entrée principale du bourg de Plougasnou (Finistère), a été inaugurée, vendredi 7 juillet 2023. L’occasion de faire le point sur ce chantier gigantesque de 3,7 millions d’euros.

Les élus et les représentants des différentes entreprises du chantier ont parcouru le kilomètre d’aménagements routiers et paysagers, entre le rond-point de la Croix-Neuve et la mairie.

Les élus et les représentants des différentes entreprises du chantier ont parcouru le kilomètre d’aménagements routiers et paysagers, entre le rond-point de la Croix-Neuve et la mairie. | OUEST-FRANCE

Évacuer les eaux pluviales

Les inondations de mai 2016, avaient révélé que les collecteurs devaient être redimensionnés. Les diagnostics complémentaires ont décelé la nécessité de renouveler les réseaux d’eaux usées et d’eau potable.

« Un chantier qui s’inscrit dans le souhait de la municipalité de réaménager totalement son entrée de bourg sud située sur la route départementale 79A », a rappelé la maire de Plougasnou, Nathalie Bernard, vendredi 7 juillet 2023, lors de l’inauguration de cet énorme chantier de trois années sur le terrain.

De la place de l’église au giratoire de la Croix Neuve

Ce que l’on retient de ce chantier, ce sont les déviations de la circulation et autres perturbations qui ont fluctué ces derniers mois. De la place de l’église jusqu’à la mairie, fin 2020, avec la création d’une zone de rencontre, puis de la mairie jusqu’à la maison de santé, début 2021. De l’espace CMB/Citroën, à l’automne 2021, avec de nouvelles zones 30, et la réorganisation de la circulation en double sens avec deux mini-giratoires.

La dernière partie, jusqu’au giratoire de la Croix Neuve, s’est déroulée en deux temps, entre le printemps 2022 et le 1er trimestre 2023. Après les travaux de séparation des flux véhicules/piétons, l’aménagement de chicanes et la création de deux quais pour les bus, Morlaix communauté est intervenue sur les réseaux d’eau potable et d’assainissement.

Un chantier de 3 780 €

Ce chantier d’ampleur de plus d’un kilomètre a coûté 3 780 €, dont 1 314 € dédiés à toute la partie réseaux d’eau potable et eaux usées, assurée par Morlaix communauté.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/lentree-du-bourg-de-plougasnou-inauguree-apres-trois-ans-de-deviations-1536ccd0-1fc6-11ee-b41a-cc4b86dc5da6

 

Ouest-France

Les Algues vertes, un scandale sanitaire… et un film qui sort ce mercredi 12 juillet 2023

Presse Océan Recueilli par Théophile Péchon Publié le

Des plages d’algues vertes : c’est le même constat chaque année en Bretagne. Le réalisateur Pierre Jolivet revient sur ce désastre écologique et social dans une fiction au cinéma.

Pierre Jolivet, le réalisateur.

Pierre Jolivet, le réalisateur. | PHOTO PRESSE OCÉAN-THÉOPHILE PÉCHON

Le film Les Algues vertes sort en salle ce mercredi 12 juillet 2023. Sujet sensible en Bretagne, adapté de la bande dessinée Algues vertes, l’histoire interdite, d’Inès Léraud, le film retrace les trois années d’enquête de la journaliste et lanceuse d’alerte. Inès Léraud est coscénariste du film. Le tournage a duré six semaines. Rencontre avec Pierre Jolivet, le réalisateur.

Presse Océan : qu’est-ce qui vous a amené à traiter du phénomène des algues vertes ?

Pierre Jolivet : « Mon challenge était de faire de la réalité de ce phénomène une fiction. Il y avait les morts, le suspense, une omerta et le destin d’une jeune femme. Il y avait tout ce qu’il fallait pour faire un bon film. La bande dessinée d’Inès a été une source fantastique d’information. Inès a apporté une humanité à la bande dessinée. Elle m’a raconté des situations qu’elle n’avait pas décrites dans sa BD et qui lui étaient arrivés à titre personnel. Il fallait que je sélectionne les plus intéressantes pour la narration afin d’en faire un vrai film de cinéma ».

Parler des algues vertes en Bretagne, est-ce un tabou ?

« En Bretagne, les algues vertes sont un schisme. C’est un vrai problème et cela fracture la Bretagne. Une grande partie des habitants vivent de l’agro-industrie et une grande partie souffrent de cette agro-industrie. Cela rend la région assez douloureuse. »

Avez-vous eu des difficultés de tournage ?

« C’est mon dix-huitième film. C’est la première fois de ma vie qu’on m’a interdit de tourner dans plusieurs endroits. En Bretagne, il ne faut plus parler des algues vertes. Durant le tournage, j’ai assisté à un conseil municipal. À l’intérieur, il y a des membres de l’agro-industrie, de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles). Je n’ai jamais fait un tournage aussi compliqué mais aussi exaltant. »

Plus on vous interdisait, plus cela vous galvanisait ?

« Tout à fait. C’était stressant parce qu’on nous supprimait des décors. Alors on en inventait d’autres. J’ai voulu tourner dans une porcherie industrielle. J’avais découpé toute la scène. J’avais rencontré le propriétaire qui m’avait autorisé à tourner. À 48 heures du tournage, il a reçu un coup de téléphone de la coopérative le menaçant. Quand tout le monde savait que je souhaitais tourner dans une porcherie industrielle, elles ont toutes fermé leurs portes. »

Comment avez-vous fait pour éviter l’opposition entre agriculteurs et écologistes ?

« Les agriculteurs sont des otages du système. Ils ne peuvent pas parler. Ils ne veulent pas parler. Ils souffrent du système parce qu’ils sont endettés. Ils sont incités à produire toujours plus et c’est terriblement mortifère. En France, deux agriculteurs se suicident par jour. Les sols et les eaux sont pollués. L’eau du robinet n’est plus potable. Mais le problème n’est pas local, il est national. C’est le ministère de l’agriculture et la FNSEA qui sont responsables et le lobby industriel qui est d’une puissance incroyable. Les élus locaux ne peuvent rien faire. C’est effrayant et suicidaire pour la région. »

A lire aussi : Les algues vertes : un silence qui tue

Diriez-vous que c’est un film angoissant ?

« Le film n’est pas si effrayant. J’ai essayé de ne pas faire un film anxiogène mais un film combattant. Le combat est un remède à l’angoisse. C’est toujours tellement plus beau d’agir que de subir. »

Le cri d’alarme de la LPO, partenaire du film

 Le film montre très bien les problématiques des algues vertes. Il désigne un mauvais fonctionnement de la société , réagit Guy Bourlès, président de la LPO Loire-Atlantique. L’association a participé au scénario. L’agriculture biologique représente 10 % du modèle, l’agriculture industrielle 90 %.  Il faut inverser ces chiffres et lutter contre l’agriculture industrielle et ses excès. 

Selon le dernier rapport du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l’agriculture industrielle et les pesticides sont responsables de la disparition de 40 % des populations d’oiseaux en vingt ans.  Il faut revoir tout le système agricole. C’est un sacré challenge. C’est un travail de dix, quinze ou vingt ans , prévient Guy Bourlès.

Présente lors des avant-premières, la LPO était également au Parlement européen le 4 juillet 2023 pour alerter sur les menaces de l’agriculture intensive et présenter ses solutions.

Des algues vertes sur la côte… | PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN

Une catastrophe sanitaire

Chaque année, entre 75 et 115 sites sont touchés par les marées vertes et près de 50 communes ramassent des algues échouées. Un coût évalué à 500 000 € par an et par commune. En cause : l’agriculture intensive mise en place dans la région. Suite au remembrement des terres agricoles causé par l’élevage intensif, les nitrates, provenant des engrais et des lisiers animaux, se déversent dans les rivières et dans la mer, entraînant une prolifération des algues vertes. En décomposition, ces algues dégagent de l’hydrogène sulfuré, aussi appelé H2S, l’un des gaz les plus toxiques. Respiré, il peut entraîner de graves conséquences sur la santé.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/les-algues-vertes-un-scandale-sanitaire-et-un-film-qui-sort-ce-mercredi-12-juillet-2023-e21fd2fc-1588-11ee-ae57-25b1d1d54a03

 

Ouest-France

Pontplaincoat à Plougasnou : « Il est important de reconstruire les zones humides »

Publié le

Fortement transformé et abîmé, le bassin-versant du Pontplaincoat à Plougasnou (Finistère), retrouve petit à petit ses fonctions. Dernier chantier en date, la restauration de la vallée de Creac’h Quellec. Elle a été réceptionnée, vendredi 7 juillet 2023, par les élus et l’Agence de l’eau.

Lors de la réception du chantier de restauration du Pontplaincoat et des zones humides de Creac’h Quellec.

Lors de la réception du chantier de restauration du Pontplaincoat et des zones humides de Creac’h Quellec. | OUEST-FRANCE

Vendredi 7 juillet 2023 a eu lieu la réception des travaux de restauration hydromorphologique de la vallée de Creac’h Quellec à Plougasnou (Finistère). Un terme plutôt rébarbatif, pour désigner une des étapes de la restitution du milieu aquatique de Pontplaincoat : un cours d’eau typique des côtiers Bretons.

Un énorme chantier de réhabilitation de ses fonctions a été lancé il y a cinq ans. Depuis, des réalisations importantes ont eu lieu au niveau du pont routier de Kerlohou en 2019 et de la vallée de Kerprigent en 2021 et 2022.

Le pont de type cadre sous la route départementale D46, comprend un passage pour la faune. | OUEST-FRANCE

Réparer les erreurs du passé

Dans la vallée de Creac’h Quellec, les travaux réalisés portent sur la réhabilitation du cours d’eau en fond de vallée et sur la suppression des étangs « creusés pour l’exploitation de minerai d’étain dans les années 1960-1970 ». Selon Jérôme Martin de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, il est important de « reconstruire les zones humides et reméandrer les cours d’eau. Il s’avère que construire des barrages pour stocker l’eau n’est pas la meilleure solution. Il est urgent de réparer les erreurs du passé. »

Le chantier (1) a duré six mois et s’est déroulé en concertation avec les riverains « sensibilisés à la qualité du cours d’eau », précise Guy Pennec, en charge de l’eau à Morlaix Communauté. Les agents qui ont réalisé ces travaux ont installé trois ponts de type cadre au lieu-dit de Creac’h Quellec et un autre sous la route départementale. Ils ont également effacé deux étangs. « Nous interviendrons de nouveau en 2023-2024 pour le reméandrage de la rivière en aval de la route », précise Sébastien Le Goff, technicien.

Le tracé du nouveau cours d’eau, en lieu et place des étangs. | OUEST-FRANCE

Un parc arboré

« L’opération a permis d’assurer la continuité écologique au niveau des quatre ouvrages, poursuit le technicien. La faune et la flore colonisent rapidement le site, comme c’est déjà le cas à Kerprigent où aulnes et saules repoussent. »

Dans ce site proche du camping de Mesqueau, Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou, y verrait bien un parc arboré : « Nous sommes ici dans le périmètre de l’atlas de la biodiversité. »

(1) Le coût de ces travaux s’élève 383 382 €, ils sont financés à 60 % par l’Agence de l’eau, 20 % par le Conseil départemental et 10 % par Morlaix Communauté.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pontplaincoat-a-plougasnou-il-est-important-de-reconstruire-les-zones-humides-12f5351e-1d97-11ee-a01b-166bff887be0

 

Ouest-France

Dans ce lotissement de Plougasnou, les lots sont réservés aux habitants à l’année

Publié le

À Plougasnou (Finistère), où le nombre de résidences secondaires frôle les 44 % des logements de la commune, la mairie vend 21 lots à bâtir pour de la résidence principale. Cinq lots sont destinés aux primo-accédants. « Le prix du m² est en dessous du marché », a précisé la maire, Nathalie Bernard, jeudi 6 juillet 2023.

Dans cette commune littorale, le prix des terrains du lotissement des Hortensias a été fixé à 95 € le m² et à 60 € pour les primo-accédants.

Dans cette commune littorale, le prix des terrains du lotissement des Hortensias a été fixé à 95 € le m² et à 60 € pour les primo-accédants. | OUEST-FRANCE

Pourquoi privilégier la résidence principale dans ce nouveau lotissement à Plougasnou (Finistère) ?

Le nouveau lotissement communal des Hortensias vise à encourager l’installation de nouveaux jeunes ménages et à faire évoluer « les parcours résidentiels des habitants déjà installés ». Il n’est en effet pas question pour la municipalité de Plougasnou de favoriser la résidence secondaire, dont le nombre frôle les 44 % des logements de la commune. Elle veut inverser la tendance : « Ce lotissement n’est pas pour but de faire de la location saisonnière », insiste la maire, Nathalie Bernard lors du conseil municipal du 7 juillet 2023.

Quels outils ont été mis en place pour réserver ces lots à usage de résidence principale ?

Le règlement voté par les élus précise les conditions de vente, telles que les droits et les engagements des acquéreurs dont la clause de sauvegarde, les dispositions concernant la vente des lots à usage de résidence secondaires, ainsi que les conditions pour éviter toute spéculation en cas de revente.

Combien de lots seront disponibles à la vente ?

Vingt et un lots sont en accession libre, cinq lots sont réservés aux primo-accédants, propriétaires de petits logements et résidents permanents. Les travaux de viabilisation sont presque terminés, la commercialisation des terrains débutera le 4 septembre 2023. « Au moment de la précommercialisation, nous avons reçu près de soixante demandes », indique la maire.

Combien faudra-t-il débourser pour acquérir un terrain ?

Le budget total de l’opération (acquisition, travaux de viabilisation…) monte à 1 479 000 €. La commune, via son budget principal, verse une subvention de près de 160 000 €. La différence sera financée par la vente des lots. Déduction faite de la participation aux réseaux de Morlaix Communauté, le coût de revient s’établit à 102 € le m².

Pour les 21 lots en accession libre, les élus fixent le prix du m² à 95 € (46 075 € pour 485 m², par exemple). Pour les cinq lots réservés aux primo-accédants, le m² est établi à 60 € (24 960 € pour 416², par exemple). « Si la commune fait un effort financier, ce n’est pas pour faire du gîte genre Airbnb », résume la maire de Plougasnou.

Claude Charles, nouveau conseiller municipal

Claude Charles, nouveau conseiller municipal. | OUEST-FRANCE

Claude Charles a été installé conseiller municipal, jeudi. Il remplace Nicole Cueff démissionnaire : « Ce n’est pas une surprise, Nicole avait annoncé, en 2020, qu’elle arrêterait à mi-mandat », informe la maire. Conseiller municipal durant le premier mandat, Claude Charles n’est pas inconnu. « Maintenant que je dispose d’un peu plus de temps, je suis heureux de rejoindre l’équipe. Les affaires sociales au CCAS, la culture et le patrimoine m’intéressent beaucoup. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/dans-ce-lotissement-de-plougasnou-les-lots-sont-reserves-aux-habitants-a-lannee-0c3bb86e-1cbc-11ee-882e-4c6e112cc7f2

 

Locquirec. Projet à l'ancien presbytère : Sauvegarde du Trégor-Goëlo déboutée

L'association Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, opposée au projet porté par la mairie de Locquirec à l'ancien presbytère, a été déboutée au tribunal administratif de Rennes.

locquirec presbytère

Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, opposée au projet à l’ancien presbytère de Locquirec, a été déboutée. L’association peut faire appel du jugement jusqu’au 3 septembre. ©Archives Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Le tribunal administratif de Rennes a débouté pour un vice de forme Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, qui voulait faire annuler le permis de construire accordé en juin 2020 par le maire de Locquirec à sa commune pour édifier « un espace de coworking » et une salle polyvalente à la place de l’ancien presbytère.

La préoccupation du jardin du curé

La commune de Locquirec envisage en fait de réhabiliter son ancien presbytère en édifiant « une extension au nord », en procédant à la « réfection de la salle d’exposition » et en créant « une salle polyvalente ».

« Les associations ne se sont jamais opposées à ce que l’ancien presbytère soit réhabilité et devienne un espace de coworking », avait réagi à ce sujet le président de la fédération d’associations, dans un communiqué de presse transmis après l’audience du 16 juin 2023, où il n’était ni présent ni représenté par un avocat.

« Au contraire, cette réhabilitation du presbytère a été saluée comme une initiative heureuse de la commune », avait insisté Yves-Marie Le Lay. « Les associations avaient comme seul souci de préserver le jardin du curé : il était menacé de destruction par l’édification d’une salle polyvalente supplémentaire alors que la commune en dispose déjà suffisamment. »

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Pas de permis de construire séparé

Mais Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre « n’a eu d’autres choix » que de contester le projet d’ensemble : il avait fait l’objet d’un « permis de construire unique » alors que la fédération d’associations avait demandé « avant cette audience » au maire Gwénolé Guyomarc’h de « refaire un permis séparé pour la salle polyvalente » : elle avait l’intention de le « porter devant les tribunaux ».

« Mais cette demande n’a jamais eu de suite », avait regretté Yves-Marie Le Lay dans son communiqué de presse.

Reste que le tribunal administratif de Rennes a finalement rejeté la requête de la fédération d’associations pour un problème de forme, comme l’avait préconisé le rapporteur public à l’audience.

« L’association a produit un procès-verbal de la réunion de son conseil d’administration habilitant son président à introduire un recours à l’encontre du permis de construire litigieux », commencent par rappeler les juges dans un jugement en date du 3 juillet 2023.

« Cependant, alors que le procès-verbal ne mentionne pas le nom du président, l’association n’a pas justifié, en dépit d’une mesure d’instruction en ce sens, du nom du président habilité à la représenter. »

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Un argument valable sur le fond…

Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre a bien produit avec sa requête ses « statuts modifiés », enregistrés en préfecture le 31 juillet 2020. Mais « ils ne peuvent pas être pris en compte », souligne le tribunal administratif de Rennes : l’affichage de la demande de permis de construire en mairie de Locquirec était « déjà intervenu depuis le 28 février 2020 ».

Les juges ont donc fait droit à la « fin de non-recevoir » qui avait été soulevée par l’avocat de la commune.

L’association – qui a été condamnée à verser 200 € à la commune pour ses frais de justice – a jusqu’au 3 septembre 2023 pour faire appel du jugement : lors de l’audience, le rapporteur public avait trouvé un argument valable sur le fond du dossier.

En effet, l’ancien presbytère est situé à proximité d’un « bâtiment historique », puisque l’église de Locquirec est « classée » aux Monuments historiques. L’architecte des Bâtiments de France (ABF) avait « donné son accord le 3 mars 2020 », mais le permis litigieux n’a pas été « précédé d’un permis de démolir le préau existant » pour en faire des « sanitaires », avait-il expliqué.

https://actu.fr/bretagne/locquirec_29133/locquirec-projet-a-lancien-presbytere-sauvegarde-du-tregor-goelo-deboutee_59816323.html

 

Ouest-France

« J’ai baigné dans le cinéma » : Marie Portolano préside un ciné-club associatif en Finistère

Étienne LANNUZEL. Publié le

La célèbre journaliste est présidente de l’association Ciné de la Baie, un tout jeune ciné-club fondé par ses parents, à Plougasnou (Finistère). Elle détaille la programmation du festival du film jeunesse, qui aura lieu le mercredi 19 et le jeudi 20 juillet 2023, entre la salle municipale et la pointe de Primel.

Marie Portolano était présente pour la sixième projection de l’association, le film d’animation Josep, le dimanche 25 juin 2023, à Plougasnou.

Marie Portolano était présente pour la sixième projection de l’association, le film d’animation Josep, le dimanche 25 juin 2023, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Comment Marie Portolano, passée par le Canal Football Club et récemment nommée animatrice de Télématin, sur France 2, a-t-elle pu devenir présidente de l’association Ciné de la Baie, à Plougasnou (Finistère) ? La journaliste raconte. 

Comment êtes-vous arrivée à la tête du ciné-club de Plougasnou ?

Mes parents (Françoise Camet et Jean-Marc Portolano, N.D.L.R.) y habitent depuis 18 ans et je suis très attaché à la commune. J’y ai d’ailleurs moi aussi acheté une maison.

Lorsqu’ils ont créé l’association Ciné de la Baie, fin 2022, ma mère souhaitait qu’une femme et que quelqu’un de plus jeune prenne la présidence. Ceci dit, j’ai bientôt 40 ans, je ne sais pas si cela montre une image jeune (rires).

Lire aussi : Leur ciné-club décolle, ils organisent un festival dédié aux films jeunesse à Plougasnou cet été

Mes parents sont fans de cinéma. Lorsque j’étais enfant, ils me forçaient à regarder les films d’Akira Kurosawa ou de François Truffaut. Puis j’ai suivi pendant trois ans des cours dans une faculté de cinéma. J’ai toujours baigné dans cet univers.

Pourquoi vous investir dans cette association ?

On voulait d’abord faire quelque chose de commun avec mes parents. Et je trouve ça hyper intéressant pour la culture, dans une commune où il n’y a pas de cinéma (les premières salles sont situées à Morlaix et Plestin-les-Grèves, à plus de quinze kilomètres, N.D.L.R). On veut ramener la jeunesse dans les salles et leur permettre de se forger une cinéphilie.

On espère que le festival va nous propulser encore plus dans les communes environnantes, notamment Locquirec, qui dispose d’un public assez jeune.

Lire aussi : David Marsais, du Palmashow, invité d’un ciné-club dans le Finistère

Parlez-nous justement du Festival du film jeunesse, en juillet.

Trois films seront projetés en plein air, sur la prairie de la pointe de Primel. E.T., l’extra-terrestre, le premier soir, un film qui rassemble et touche petits et grands, L’Enfant lion, un conte africain sur l’amitié entre l’Homme et l’animal, et un très beau court-métrage, Fanfare. Deux autres longs-métrages, Wadjda et Le Chant de la Mer, seront diffusés dans la salle municipale.

Il y aura aussi des rencontres avec des réalisateurs et des scénaristes. De nombreux élèves du collège François-Charles seront investis comme bénévoles, grâce à l’investissement du principal, Hervé Simon. Et il y aura même un atelier gratuit sur le maquillage et les effets spéciaux au cinéma.

Pratique. Ciné de la Baie organise le premier Festival du film jeunesse de Plougasnou, le mercredi 19 et le jeudi 20 juillet 2023. Projections à 19 h et 22 h 30. Prix : 10 € les deux jours.

https://www.ouest-france.fr/cinema/jai-baigne-dans-le-cinema-marie-portolano-preside-un-cine-club-associatif-en-finistere-5764ece0-1346-11ee-8442-6654b36662d6

 

Le Diben lundi 03 juillet 2023

Plougasnou. Rassemblement devant la mairie de Plougasnou à l'appel des maires de France

Photos pyb29

Une quarantaine de personnes ont participé au rassemblement devant la mairie de Plougasnou suite à l'appel des maires de France.

 

Le Diben lundi 03 juillet 2023

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 6 juillet 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 8 juin 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Installation d’un nouveau conseiller municipal

- Modification de la composition des commissions municipales

- CCAS : Remplacement d’un membre démissionnaire et modification du nombre des membres du conseil d’administration

- Budget principal ; décision modificative 2023-01

- Subvention complémentaire à l’association des anciens combattants

- Subvention au Réseau d’Aides Spécialisées Aux Elèves en Difficultés

- Subvention aux projets pédagogiques des écoles

  • Recrutement d’un Volontaire Territorial en Administration
  • Renouvellement de la convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services
  • Modification des tarifs du camping

URBANISME, TRAVAUX

- Lotissement communal des Hortensias : Prix de vente définitif des lots, adoption du règlement d’attribution des lots à bâtir, des conditions relatives à la vente et modification du règlement du lotissement

- Cession de délaissés de voirie – LE LOGIS BRETON : Résidence Léonce Pierre Le Gall

- Convention de cession immobilière et de travaux VRD – ARMORIQUE HABITAT

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRE

- Modification du règlement des services périscolaires et de la tarification sociale du restaurant scolaire

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/3-juillet-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Le Diben lundi 03 juillet 2023

Pleyber-Christ. Images du vernissage de l'exposition des dessins de François Avril le 1er juillet.

Photos pyb29

Le soleil était au rendez-vous. L'exposition est ouverte tous les jours à la Salle Anne de Bretagne du 02 juillet au 31 août de 10h à 12h et de 14h à 18h sauf le dimanche matin, l'entrée est libre.

 

Ouest-France

Prairie, bord de mer, site naturel protégé… Le top 5 des cinémas en plein air en Finistère

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Dans un parc ou en bord de mer, le cinéma se savoure aussi en plein air en Finistère. Voici notre sélection pour se faire une toile, à l’extérieur, en juillet et en août 2023.

À Plonéour-Lanvern, le cinéma s’apprécie en plein cœur du parc Raphalen durant l’été.

À Plonéour-Lanvern, le cinéma s’apprécie en plein cœur du parc Raphalen durant l’été. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Saint-Évarzec, Tréméven, Braspart, Trégunc… En Finistère, une vingtaine de communes proposeront au public, en juillet et en août 2023, de se faire une toile, la tête sous les étoiles. Découvrez notre top 5 des cinémas en plein air dans le département.

1 - Le Cinéma dans la prairie, à Quimperlé

Véritable institution à Quimperlé, le Cinéma dans la prairie Saint-Nicolas invite le public, depuis plus de vingt ans, à apprécier le 7e art dans une ambiance champêtre, au bord de la Laïta. Durant six jeudis, en juillet et en août, un long-métrage sera projeté à la tombée de la nuit.

2 - Cinéma plein air, à Porspoder

L’initiative, lancée en 2021, a trouvé ses adeptes. Cinéma plein air proposera deux projections, avec vue sur mer, dimanche 16 juillet et lundi 14 août.

3 - Le festival Ciné de la baie, à Plougasnou

« Ciné, amour et fantaisie », tel est le thème de la première édition du festival Ciné de la baie, axé plutôt jeune public. Les projections – quatre longs et un court-métrage – auront lieu dans le cadre idyllique de la pointe de Primel, site naturel protégé, à Plougasnou, mercredi 19 et jeudi 20 juillet.

4 - Le cinéma revient à Plonéour-Lanvern

Plonéour-Lanvern lancera la saison du cinéma en plein air en Finistère, samedi 1er juillet, au parc Raphalen. Une session de rattrapage aura lieu vendredi 18 août.

5 - La Nuit tous les chats sont gris, à Fouesnant

La classe armoricaine ! L’association La Nuit tous les chats sont gris programmera une séance de cinéma en drive-in, chaque mercredi, sur le site de Kerchann, à Beg-Meil. Piétons admis. Le premier rendez-vous est prévu le 26 juillet et le dernier, le 23 août.

https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme/guide-ete/prairie-bord-de-mer-site-naturel-protege-le-top-5-des-cinemas-en-plein-air-en-finistere-f95e3d38-e4e5-11ed-996f-20d54156ce51

 

Le Diben dimanche 02 juillet 2023

Du 15 juillet au 15 août 2023 42° Salon de peinture d’Art en Plougasnou

L’association Art en Plougasnou vous invite au 42e Salon de peinture de Plougasnou. 24 artistes, peintres, sculpteurs, céramistes, graveurs, designers et photographe présenteront leurs nouvelles créations sur les deux niveaux de l’ancienne Maison Prévôtale.

Peintres : Françoise Baume, Jean Charles Bourven, Hervé Château, Thierry Citron, Bernard Marie Collet, Marie Détrée Hourrière (Peintre officiel de la Marine), Jean-Pierre Garrault, Catherine d’Hautefeuille, Élisabeth Even, Maryvonne Jeanne-Garrault, Pierre Jégou, Danielle Le Bricquir, Patricia Mavromatis, Nicolas Tréanton, Agnès Trintzac

Sculpteurs - céramistes : Gwenäelle Paland, Sylvie Reynard-Bellec, Standarts

Graveurs : Martine Guégan, Marielle Le Fur, Éric Saignes

Designers : François Levy, Nicolas Rabant

Photographe : Nathalie Mazeas

Affiche Art en Plougasnou 2023

 

Ouest-France

Après Plougasnou et Carantec, Morlaix candidate pour devenir station classée de tourisme

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Moins de 500 villes en France sont aujourd’hui des stations classées de tourisme. Localement, on compte Plougasnou, Carantec ou encore Roscoff et Plouescat. La Ville de Morlaix veut mieux commercialiser ses activités touristiques.

Morlaix dépose un dossier de candidature pour devenir station classée de tourisme.

Morlaix dépose un dossier de candidature pour devenir station classée de tourisme. | ARCHIVES VINCENT MOUCHEL/OUEST FRANCE

Elle devrait avoir des nouvelles de sa candidature après l’été. La Ville de Morlaix va déposer un dossier pour devenir station classée de tourisme, comme ses voisines littorales Plougasnou ou encore Carantec (Finistère).

Moins de 500 communes le sont à l’échelle de la France. « Cela permettrait de mieux commercialiser les activités touristiques », justifie le maire, Jean-Paul Vermot.

Des offres hôtelières à muscler à l’avenir ?

Pour candidater, il faut donc que la ville puisse s’appuyer sur plusieurs critères, comme l’offre commerciale, d’accessibilité, de proposer le wifi à certains endroits, etc. « Le seul critère où l’on est un peu juste mais suffisant, c’est l’offre hôtelière, car nous disposons de 72,3 % d’unités classées ».

En effet, l’hôtel Saint-Melaine a fermé définitivement ses portes et les annonces Airbnb, concurrentielles, ont explosé. Elles sont au nombre de 264 et ne sont comptées dans ces critères.

« Le but est de faire rester les gens le plus longtemps possible à Morlaix, qu’ils ne soient pas une clientèle uniquement de passage », complète le premier adjoint, Patrick Gambache.

https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme/apres-plougasnou-et-carantec-morlaix-candidate-pour-devenir-station-classee-de-tourisme-9e6e8ca8-16a8-11ee-ae57-25b1d1d54a03

 

Ouest-France

Pourquoi Morlaix communauté soutient une compagnie d’aviation alors que la crise climatique est là ?

Gaëlle COLIN. Publié le

C’est le débat qui a animé les discussions du conseil communautaire de ce lundi 26 juin 2023. La question a été soulevée lors du vote pour la nouvelle avance remboursable de 500 000 € à destination de la jeune compagnie d’aviation Celeste. Pour rappel, celle-ci ne fait pas encore voler d’avions et c’est la deuxième avance dont elle bénéficie de Morlaix communauté. Les élus ont justifié ce choix, dans le contexte de réchauffement climatique.

Les élus de Morlaix communauté ont voté une nouvelle avance remboursable de 500 000 € pour la future compagnie d’aviation Celeste, lundi 26 juin 2023. Cela a suscité un long débat. Photo d’illustration.

Les élus de Morlaix communauté ont voté une nouvelle avance remboursable de 500 000 € pour la future compagnie d’aviation Celeste, lundi 26 juin 2023. Cela a suscité un long débat. Photo d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« C’est un débat nécessaire », qualifie l’élue communautaire Nathalie Barnet. Pendant une vingtaine de minutes, les conseillers de Morlaix communauté ont échangé quant aux 500 000 € d’avances remboursables octroyés à la compagnie d’aviation naissante, Celeste, lundi 26 juin 2023. En tout, Morlaix communauté lui prête 2 millions d’euros, dont 300 000 € déjà versés. Et si le projet de Celeste échoue, la collectivité ne reverra pas cet argent.

Dans un contexte de réchauffement climatique, l’argent public doit-il soutenir un secteur qui « émet presque 3 % des gaz à effets de serre ? »

Les arguments contre : « C’est du green washing »

De quoi faire réagir l’élue de Pleyber-Christ, Nolwenn Malengreau. « Quels sont les enjeux d’une telle compagnie, qui se positionne sur une ligne déjà opérée par une autre ? Céleste s’était engagée à créer 60 emplois mais il n’y en aura, en réalité, que 28 équivalents temps plein, à Morlaix. On leur propose 2 millions d’euros à taux zéro, que l’on n’utilisera pas pour d’autres projets. »

Et l’élue de poursuivre : « Je ne peux que me réjouir de cette reconstruction de l’écosystème (du secteur aérien). Mais ces acteurs qui affirment être dans la transition écologique et la décarbonation, c’est du green washing ! Le réchauffement climatique est une réalité et le secteur aérien en aussi responsable. » Nolwenn Malengreau a donc voté contre.

Les arguments nuancés : « Des billets de train plus chers »

Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez, rappelle que « notre souci, dans le Finistère, c’est l’enclavement. On a créé la 2x2 voies pour garder nos jeunes travailler chez nous. J’attends beaucoup de l’État concernant le ferroviaire. En attendant, je fais le choix de voter pour cette aide. »

Pour le maire Insoumis de Pleyber-Christ, Julien Kerguillec, il n’est « pas évident de se positionner sur le sujet. On a une ligne de train grande vitesse, et ce n’est pas normal que les billets de train soient plus chers que ceux de l’avion ». Il s’est abstenu lors du vote.

Enfin, l’élue morlaisienne Nathalie Barnet, même si elle travaillait auparavant chez HOP !, ne peut pas se « réjouir de l’augmentation de 4 % des flux des passagers dans les avions. Il ne faut pas oublier d’accompagner aussi la transition de l’économie locale, sociale et solidaire. »

Les arguments pour : « Accompagner la transition de l’aérien »

L’argument de développement a été avancé notamment par la vice-présidente chargée de l’économie Solange Creignou. « Le transport aérien est en croissance, on doit être en capacité de répondre à ses attentes. Nous avons déjà mobilisé de l’argent public pour aider des entreprises d’agroalimentaires, sans savoir si cela serait un succès ou pas. » Elle espère d’ailleurs que Celeste fera voler ses premiers avions « en septembre 2023 ».

Le maire de Plouégat-Guérand, Renaud de Clermont-Tonnerre, est optimiste. « Je crois en notre capacité à trouver les solutions grâce au progrès. La transition ne peut pas se faire d’un coup et l’action à mener sur l’aérien est plus globale. » Des propos appuyés par le président de Morlaix communauté, Jean-Paul Vermot. « En votant cela, j’espère qu’on aura bien accompagné la transition de l’aérien. C’est le but, le seul. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/pourquoi-morlaix-communaute-soutient-une-compagnie-daviation-alors-que-la-crise-climatique-est-la-1381a7d0-14c1-11ee-84f1-0960f4dbada5

 

Ouest-France

David Marsais, du Palmashow, invité d’un ciné-club dans le Finistère

Publié le

L’humoriste, qui prête sa voix au film d’animation Josep, projeté le dimanche 25 juin 2023 à Plougasnou (Finistère), était invité par l’association Ciné de la Baie.

Françoise Camet, l’une des fondatrices du ciné-club Ciné de la Baie, à Plougasnou, Aurel, réalisateur du film d’animation « Josep », et David Marsais, du Palmashow.

Françoise Camet, l’une des fondatrices du ciné-club Ciné de la Baie, à Plougasnou, Aurel, réalisateur du film d’animation « Josep », et David Marsais, du Palmashow. | OUEST-FRANCE

Journée de stars, ce dimanche 25 juin 2023, à Plougasnou (Finistère). David Marsais, le célèbre humoriste du duo Palmashow, était présent dans la salle municipale pour la projection du film Josep, proposée par l’association Ciné de la Baie.

Marie Portolano et Grégoire Ludig également présents

Le comédien prête en effet sa voix dans ce long-métrage qui retrace « la partie la plus française » de la vie de Josep Bartoli, un dessinateur et homme politique espagnol. Le réalisateur, Aurel, avait aussi fait le déplacement pour parler de son film.

La journaliste Marie Portolano, présidente du ciné-club de Plougasnou, était également présente avec son compagnon, Grégoire Ludig, qui se trouve être l’autre moitié du Palmashow.

Ciné de la Baie organise son premier festival du film jeunesse, les 19 et 20 juillet prochains, avec notamment des projections de films en plein air, sur la prairie de la pointe de Primel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/david-marsais-du-palmashow-invite-dun-cine-club-dans-le-finistere-c0fd4e60-1385-11ee-8442-6654b36662d6

 

Ouest-France

Pour renforcer la sécurité en mer, la gendarmerie maritime de Roscoff livre ses conseils

Étienne LANNUZEL. Publié le

Samedi 24 juin 2023, l’amicale nautique La Méloine a convié, à Plougasnou (Finistère), la brigade de gendarmerie maritime de Roscoff, pour deux heures de prévention. L’occasion de rappeler quelques règles de sécurité aux plaisanciers.

Une quinzaine de bateaux ont participé à l’opération de prévention, au port du Diben.

Une quinzaine de bateaux ont participé à l’opération de prévention, au port du Diben. | OUEST-FRANCE

La saison touristique est lancée. Comme chaque été, la fréquentation devrait être dense sur le littoral breton. Pour rappeler les règles élémentaires de sécurité en mer, l’association nautique La Méloine, à Plougasnou (Finistère), a organisé une opération de prévention sur le port du Diben, le samedi 24 juin 2023, en collaboration avec la brigade de gendarmerie maritime de Roscoff, entrée en service en septembre 2022.

Lire aussi : À Roscoff, une nouvelle brigade de gendarmerie maritime pour répondre aux besoins sur la Manche

Porter une brassière de flottabilité

La division 240 réglementant les activités de plaisance a évolué en 2019. Les plaisanciers n’ont pas obligation de porter leur brassière de flottabilité tout au long de leur sortie en mer. Mais ceci est fortement conseillé. En cas de chute à l’eau, si la personne est inconsciente ou blessée, le gilet de sauvetage permet de « maintenir les voies aériennes dégagées », et d’éviter les noyades.

Le gendarme Milon et le maréchal des logis chef Gosselin, de la brigade maritime de Roscoff, ont animé l’opération de prévention. | OUEST-FRANCE

S’équiper d’un second coupe-circuit

Le coupe-circuit permet de stopper l’alimentation du bateau en cas d’éjection du pilote. La présence d’un second coupe-circuit à bord permet aux accompagnants de redémarrer l’embarcation et de venir secourir la personne éjectée.

La vedette Escaut de la brigade maritime de Roscoff était présente au port du Diben. | OUEST-FRANCE

Immatriculer sa bouée de sauvetage

Lors des contrôles, la brigade maritime constate trop souvent que l’immatriculation du bateau ne figure pas sur les bouées de sauvetage. Lorsqu’une bouée est retrouvée en mer, la présence du matricule permet pourtant aux gendarmes de vérifier rapidement auprès du Cross (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) s’il s’agit d’une perte ou d’un besoin urgent de secours.

La liste complète des matériels d’armement et de sécurité à avoir impérativement sur son bateau est consultable sur le site du gouvernement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/pour-renforcer-la-securite-en-mer-la-gendarmerie-maritime-de-roscoff-livre-ses-conseils-7613a2bc-1332-11ee-8442-6654b36662d6

 

Le Diben jeudi 22 juin 2023

Plougasnou. Images de l'Assemblée Générale de Force 5

Photo pyb29 Jean-Yves Quéméneur président de Force5. Photo pyb29 Photo pyb29

Au micro Eric Robillot président de l'APPBS. Photo pyb29 Au micro Françoise Genevois. Photo pyb29.

Photos pyb29

L’AG de Force5 s’est déroulée le soir de la Fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes. La presse locale était représentée par Philippe Bescond du Télégramme qui n’a donc pas pu participer artistiquement à la Fête de la musique sur la place de l’Église comme prévu. Il ne manquera pas de vous relater cette AG dans son article. De Plougasnou, l'association environnementale "APPBS" était représentée par son président Éric Robillot et son secrétaire qui au moment des questions diverses, ont été réconfortés par les précisions de Françoise Genevois représentante de la commune (2ème ajointe à l’environnement…) sur l’emplacement de l’aire de carénage. En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage décision.

 

Le Diben dimanche 18 juin 2023

Plougasnou. Commémoration de l’appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940.

18 juin 2023. Photo pyb29

La cérémonie organisée par l’association "Les Copains d’@bord" s'est déroulée au Port du Diben à 11h, au pied du rocher portant la stèle "Oiseau de la tempête". La jeunesse de notre commune n'était pas représentée.

Lire aussi : Appel du 18 juin. 80 élèves finistériens rendent hommage aux résistants de l'île de Sein

 

Ouest-France

EN IMAGES. Surtout ne jetez rien, la mer commence ici dans le bourg de Plougasnou

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Du bourg de Plougasnou (Finistère) à la plage de Primel, tel peut être le trajet d’un mégot jeté par terre. Mercredi 14 juin, les membres du conseil municipal des jeunes ont bombé des messages à côté d’avaloirs, pour rappeler aux habitants qu’« Ici commence la mer ».

« Ici commence la mer », inscrit au pochoir par les jeunes du CMJ, devant la boulangerie, en centre bourg.

« Ici commence la mer », inscrit au pochoir par les jeunes du CMJ, devant la boulangerie, en centre bourg. | OUEST-FRANCE

Pour une fois qu’ils ont eu le droit d’utiliser des bombes, ils ne s’en sont pas privés. Mercredi 14 juin, des enfants du CMJ (conseil municipal des jeunes) ont concrètement lancé l’opération « Ici commence la mer », portée par le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Léon-Trégor, et relayée par la commission environnement-biodiversité de Plougasnou.

Rue des Martyrs, à Plougasnou, les pochoirs sont réalisés avec une bombe de peinture non polluante. | OUEST-FRANCE

En matière de pollution, la jeune Maya résume bien la situation : « Les gens font attention à ne plus jeter leurs bouteilles en plastique, mais les mégots, parce qu’ils sont petits, sont jetés dans la rue. Ils finissent dans la mer. »

Mégots, papiers et hier, les masques prennent insidieusement le chemin de la grande bleue par les bouches d’égouts. Ce moyen pédagogique de sensibilisation vise à rappeler la différence entre les eaux usées, qui sont traitées, et les eaux pluviales qui ne le sont pas.

Au moins une trentaine de mégots

Devant la boulangerie, ou encore devant le bar-tabac, les enfants taguent le slogan à la bombe de peinture non polluante.

« Une bonne chose, souligne Antoine, serveur au bar La Terrasse. Tous les soirs, quand je balaie, je ramasse au moins une trentaine de mégots. On va les mettre dans un bocal en verre afin de sensibiliser les fumeurs à ne plus jeter leurs mégots par terre. »

Livia montre des mégots dans le caniveau, devant le bar-tabac. | OUEST-FRANCE

Des pochoirs ont ainsi été bombés dans le bourg, à Poulbraou, au Diben, à proximité des anciens viviers et du café ou encore à Térénez.

Devant le Kfé du port au Diben, les enfants préparent le terrain avant l’opération de peinture au pochoir. | OUEST-FRANCE

D’autres actions de sensibilisation sont prévues. « Nous reviendrons ramasser les mégots qui traînent », souligne Françoise Réguer, adjointe à la jeunesse.

De son côté, le SAGE a prévu une sensibilisation, le mardi matin, sur le marché de Plougasnou. « Le message le plus important est que les déjections canines, les déchets, les solvants ou encore les graisses ne doivent plus être jetés directement dans les avaloirs », précisent les membres de la commission.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/en-images-surtout-ne-jetez-rien-la-mer-commence-ici-dans-le-bourg-de-plougasnou-5e244080-0acc-11ee-8465-47ca48f5c6e5

A Plougasnou, nous avons beaucoup de retard à l'allumage et Morlaix CO nous propose une aire de carénage au fond de l'Anse de Primel ?

Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les avaloirs dans plusieurs quartiers de la commune.  Photo pyb29  Photo pyb29

Ces avaloirs sont déjà présents depuis plusieurs années dans certaines communes de notre département.

 

Ouest-France

Un été en mode guinguette au chantier naval de Plougasnou

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Yann Roland accueille sur le terre-plein de son chantier naval, au port du Diben, à Plougasnou (Finistère), le food truck de Johanna Nelson. On peut aussi y jouer au palet ou au croquet.

Le food truck de Johanna Nelson, sur le chantier naval de Yann Roland.

Le food truck de Johanna Nelson, sur le chantier naval de Yann Roland. | OUEST-FRANCE

Elle entame sa première saison aux commandes d’un food truck, au bord de l’eau, au port du Diben, à Plougasnou (Finistère). Avec bonheur. Originaire des Bouches-du-Rhône, Johanna Nelson en parle avec le regard pétillant et le sourire jusqu’aux oreilles.

Elle est installée entre le chantier naval, avec ses hangars à bateaux, et le fond de l’anse du Diben, où sont échoués L’Etreom, vieux chalutier désarmé en 1996 et le Kalinka, un palangrier construit en 1964.

« Au départ, je voulais m’installer à Locquirec, avec mon camion », explique la jeune femme qui a travaillé quatre années au restaurant La dame de nage sur le port de la presqu’île. « Sans aucune réponse de la commune, je ne savais pas où m’installer. Yann Roland m’a proposé de venir sur le terre-plein de son chantier. Je ne le regrette pas. J’étais loin d’imaginer un tel accueil. »

Une ambiance de guingette !

La clientèle, rassemble les locaux, les randonneurs, les touristes à vélo et les gens qui travaillent. C’est ce qui ravit Johanna : « C’est très convivial. Les gens s’assoient à table ou au bord du quai, face aux bateaux, à la bonne franquette, et en profitent pour faire une partie de palets. » Une ambiance… de port !

« Les enfants font du coloriage et jouent dans l’annexe prêtée par le chantier naval. On va même pouvoir boire un verre autour d’un bateau en bois qui va servir de bar. Ça fait guinguette ! »

La carte du Pap’oyo – nom inspiré par son chat – propose des burgers, wraps et autres feuilletés, des salades italiennes et de la mer ou encore des spaghetti de légumes. Des spécialités variées et gourmandes qu’elle prépare elle-même.

Service jusqu’à 22 h

« Je sers en continu jusqu’à 22 h », précise Johanna qui souhaite proposer une offre de restauration et de buvette décalée à des moments où les restaurants classiques sont notamment fermés. « J’ai toujours trouvé dommage de ne plus servir les clients après 13 h 30 ou le soir après 21 h. En été, les gens aiment bien manger plus tard. »

Pap’oyo, 6, rue de l’Abbesse au Diben. Parking dans un espace enherbé situé en fac, de l’autre côté de la route. Ouvert tous les jours de 11 h 30 à 22 h, fermé les mercredis et jeudi en juin, et seulement le mardi en juillet et août. Contact : 06 03 13 79 88 - papoyotruck@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/un-ete-en-mode-guinguette-au-chantier-naval-de-plougasnou-8d794bd2-0b71-11ee-9a4e-8d3defe17cca

 

Le Diben jeudi 15 juin 2023

Plougasnou. Trégor Marine Service

Tregor Marine Services

La SARL "Trégor Maine Services" est implantée à Kermébel à Plougasnou, elle est spécialisée dans le secteur d'activité de la réparation et la maintenance navale.

tregormarine.s@gmail.com 

 

Ouest-France

Originaire de Morlaix, Charlotte Yven suit les traces des grandes navigatrices

Étienne LANNUZEL. Publié le

Victorieuse de la Transat Paprec, en mai 2023, Charlotte Yven a pris goût à la voile en baie de Morlaix (Finistère), où elle a grandi. La navigatrice est aujourd’hui membre du Pôle Finistère Course au Large, à Port-la-Forêt, haut lieu du sport professionnel.

Charlotte Yven, 26 ans, a intégré le Programme Skipper Macif, en 2022.

Charlotte Yven, 26 ans, a intégré le Programme Skipper Macif, en 2022. | PIERRE BOURAS

Charlotte Yven n’avait jamais passé plus de cinq nuits sur un bateau. Mais pour sa première transatlantique, en mai 2023, la Finistérienne de 26 ans a dû passer dix-huit jours en mer pour rallier Saint-Barthélemy depuis Concarneau, lors de la Transat Paprec, raflant au passage son premier titre dans une course au large.

Charlotte Yven et Loïs Berrehar ont remporté la seizième édition de la Transat Paprec. | TRANSAT PAPREC

Une performance qu’elle attribue d’abord à un « travail d’équipe » et à l’expérience de son coéquipier, Loïs Berrehar, plutôt qu’à son talent, forgé en baie de Morlaix (Finistère).

De l’Optimist à la course au large

Sur le papier, rien ne la prédestinait à une carrière professionnelle. Fille d’un gérant de grande surface et d’une institutrice, Charlotte Yven fait ses classes à la Société des Régates de Térénez, à Plougasnou, qu’elle intègre à l’âge de dix ans : « J’ai toujours été proche de la mer. Ma famille avait un bateau, nous partions les week-ends. Je faisais de la pêche à pied, des balades sur la côte », raconte l’ancienne élève du collège du Château.

De beaux résultats sur Optimist la conduisent jusqu’au championnat de France. Après un an sur laser, elle découvre le 420 en section sports études au Pôle France Voile de Brest. Et pense déjà au plus haut niveau : « C’est l’esprit lorsqu’on entre dans ce genre de cursus. » Une formation d’élite qu’elle poursuit en parallèle de ses études d’ingénieur à l’INSA de Rennes, avant de virer de bord pour la course au large, en 2019.

Dans les pas des plus grands

La jeune skippeuse multiplie les convoyages, avant d’être sélectionnée par la Team Vendée Formation, en 2021. Elle rejoint Saint-Gilles-Croix-de-Vie et prend le départ de ses premières courses longue distance, en solitaire : « La mer peut être hostile, partage Charlotte Yven. Est-ce que le large allait vraiment me plaire ? Je cochais des cases. Une nuit, puis une course, puis deux nuits. À chaque fois, j’accrochais. »

Charlotte Yven à bord d’un Figaro Beneteau 3. | JEAN-BAPTISTE D’ENQUIN

Elle prend part à la mythique Solitaire du Figaro, dans le cadre des championnats de France, lors desquelles seules quelques femmes concourent face à une trentaine d’hommes. Bis repetita l’année suivante : « Une course particulière, départagée au cumul de temps. Tout le monde navigue sur le même bateau : c’est le choix du marin qui fait la différence. »

À l’automne 2022, dans le cadre du Programme Skipper Macif, elle rejoint le Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt, « d’où sont sortis les plus grands : Armel Le Cléac’h, François Gabart, etc. ».

Lire aussi : Finistère. Port-la-Forêt, un écrin de choix pour les grands navigateurs

Une carrière construite « étape par étape », dans le sillon d’illustres voileux. Charlotte Yven prépare le Tour de Bretagne, début juillet, avant une nouvelle Solitaire du Figaro, en août. Avant un nouveau passage de cap ? « Je veux continuer à naviguer et à faire ce métier, répond modestement la Morlaisienne. Quand je suis en mer, je suis bien. »

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/originaire-de-morlaix-charlotte-yven-suit-les-traces-des-grandes-navigatrices-305b22b8-0833-11ee-b7eb-87c3ecdb3c7c

 

Le Diben mardi 14 juin 2023

Morlaix. Assemblée Générale du RESAM dans les locaux du 2 D voie d’accès au port en images

Photos pyb29

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Aucune association de Plougasnou n'était présente à cette AG.

Assemblée générale ordinaire du Résam

https://www.resam.net/assemblee-generale-ordinaire-du-resam-657.html

 

Ouest-France

Plougasnou. Le conseil municipal des jeunes « tague » les avaloirs

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Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les avaloirs dans plusieurs quartiers de la commune.

Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les avaloirs dans plusieurs quartiers de la commune. | OUEST-FRANCE

Demain, les membres du conseil municipal des jeunes vont « taguer » (en toute légalité) des avaloirs préalablement préparés par les services techniques de la commune de Plougasnou. « Ce sera dans différents endroits de la commune, au bourg, à Poulbraou, à Primel-Trégastel, au Diben, à Térénez, Saint-Samson et Kermouster, détaille Jean-Luc André, conseiller municipal. Les avaloirs recueillent les eaux pluviales qui alimentent les ruisseaux et les rivières. Jetés sur la chaussée ou dans l’avaloir, les mégots, emballages, solvants, produits chimiques ou encore déjections canines, arrivent directement dans la rivière, puis en pleine mer. Par cette action, les jeunes souhaitent sensibiliser la population. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-conseil-municipal-des-jeunes-tague-les-avaloirs-52a80448-cdf6-4e31-95bd-7c8f82da8b22

Ils auraient pu faire d'une pierre deux coups

Photo pyb29

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Ouest-France

Plougasnou va créer sa médiathèque dans l’ancienne école : ouverture prévue fin 2025

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La commune de Plougasnou (Finistère) lance son projet de médiathèque dans l’ancienne école, rue de Primel. D’un peu plus de deux millions d’euros, ce projet phare de la mandature devrait ouvrir au public, fin 2025.

Rue de Primel, l’ancienne école et le logement de fonction des instituteurs, vont muer en médiathèque.

Rue de Primel, l’ancienne école et le logement de fonction des instituteurs, vont muer en médiathèque. | OUEST-FRANCE

Où en est le projet de médiathèque à Plougasnou ?

La future médiathèque est l’un des projets phares des années à venir. En réflexion depuis plusieurs mois, l’étude de faisabilité a été présentée jeudi 8 juin au conseil municipal par Aurélie Pichon, du cabinet Eilad. La réflexion est partie de l’inadaptabilité de l’actuelle bibliothèque aux attentes des habitants.

Que dit cette étude ?

L’idée est d’installer le nouvel équipement dans les locaux de l’ancienne école, rue de Primel, à mi-chemin entre le centre-bourg et la salle municipale. « La cour permet d’envisager une extension des bâtiments existants, l’ensemble pourra être connecté au réseau de chaleur de l’école. »

À quoi faudra-t-il s’attendre ?

Ce nouvel espace, à destination de trois mille habitants, se répartira sur 400 m², il offrira des espaces pour les collections adultes, ados, jeunesse et petite enfance, un espace numérique et des lieux d’animation et de travail. « Nous intégrerons un petit jardin dans la cour, on pourra se garer sur les deux parkings de la rue de Primel, prévoit Nathalie Bernard, maire. Le réaménagement de la rue entre le cabinet des kinés et l’office de tourisme est envisagé, mais, ce sera pour plus tard. »

Quelles sont les difficultés de ce chantier ?

Le bâtiment des années 70 est ancien, il comprend de l’amiante notamment au niveau des canalisations. On ne sait pas si l’empoutrement actuel supportera le bois des rayonnages. Par ailleurs, il n’est pas certain que la charpente en l’état puisse permettre l’installation de panneaux photovoltaïques. La restructuration mettra en œuvre des matériaux biosourcés, le niveau thermique RE2020 sera visé.

Combien ça va coûter ?

Plus de deux millions TTC. Montant pour lequel la commune sollicitera les subventions auprès de l’État, de la Région, du Conseil départemental et de Morlaix communauté. « Nous pouvons espérer 67 % d’aides, souligne la maire. Ce projet qui reviendra à environ 650 000 € HT, à la commune, sera travaillé en parallèle du réseau des médiathèques de Morlaix communauté. » Jean-Luc André, conseiller municipal de l’opposition, tout en soulignant « le beau projet », fait remarquer qu’il ne sera pas neutre, « 219 € par habitant. »

Quand sera-t-il livré ?

La consultation de maîtrise d’œuvre sera lancée en juillet prochain. « Le planning est ambitieux, il prévoit une ouverture au public en décembre 2025 », précise Nathalie Bernard.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-va-amenager-sa-mediatheque-dans-lancienne-ecole-ouverture-prevue-fin-2025-59c530c6-06ad-11ee-aa0a-1d1320bf352b

 

Ouest-France

Coupe des ajoncs, coiffes apprêtées… Tout sera prêt pour le pardon de Saint-Jean-du-Doigt

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À Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), la préparation du pardon du 25 juin mobilise les habitants. Samedi 3 juin, les hommes coupaient les ajoncs qui vont servir à construire le tandad (feu), tandis que les femmes apprenaient à plier les coiffes.

Jean-Yves Masson (au centre) montre aux nouveaux bénévoles, comment ficeler un fagot d’ajoncs.

Jean-Yves Masson (au centre) montre aux nouveaux bénévoles, comment ficeler un fagot d’ajoncs. | OUEST-FRANCE

C’est une tradition de plus de cinq cents ans. La coupe de la lande a lieu le premier samedi de juin, à l’approche de la Saint-Jean et de son grand pardon du 25 juin.

Sur les hauteurs de Saint-Jean-du-Doigt, face à la mer, une vingtaine de bénévoles se sont retrouvés pour confectionner les trois cents fagots qui seront brûlés pour le tantad. Jean-Yves Masson dirige l’équipe, il a préparé les ficelles : « Il y a beaucoup de nouveaux, des retraités et pas mal de jeunes à qui il faut montrer la technique. »

Jean-Yves Masson avec Guy Mougeot, un nouvel habitant, ravi de participer à cette coupe de la lande. | OUEST-FRANCE

Pour la réussite de l’opération, il faut une bonne lande, pas trop grosse pour la faucheuse. Une fourche de fortune pour tenir les ajoncs, une serpe et surtout de bons gants pour se prémunir des piquants. Les plus prudents ont revêtu une cotte de travail.

« Les fagots seront laissés à sécher à sur place, nous viendrons les chercher la veille du pardon. » Le bûcher de plus de cinq mètres sera monté à Pen ar C’hra. « Il ne faut pas qu’il penche, c’est toute une technique. »

Des châles noirs pour les femmes mariées

De leur côté, les femmes préparent activement le défilé d’avant la messe. « Une coiffe ne se pose pas n’importe comment, elle exige une pose en plusieurs étapes. » Un savoir-faire que maîtrise parfaitement Denis L’Higuinen, venu expliquer comment la poser. Policier à Morlaix, il vit pleinement de sa passion. Il brode et collectionne les costumes qu’il restaure.

Denis L’Higuinen explique comment plier la coiffe que porteront les femmes. | OUEST-FRANCE

« C’est comme pour les châles, poursuit Denis. Dans la tradition, ces derniers pouvaient être colorés mais obligatoirement noirs si la dame était mariée ou en deuil. »

Jupe noire longue, corsage blanc ou noir avec boutonnage jusqu’en haut, chaussures noires fermées, tablier, châle et broche pour les dames. Les hommes porteront le bragou bras ou le pantalon foncé, une chemise blanche à manches longues et des souliers noirs. « Mais toutes personnes qui possèdent des costumes d’autres régions seront les bienvenues », précise celui qui, le jour du pardon, revêtira la redingote, apparue en 1910.

Dimanche 25 juin, quatre-vingts personnes défileront derrière les bannières et croix des paroisses voisines. « Si des personnes veulent nous rejoindre, pas de problème, il nous reste des costumes. » Il suffit de contacter Ghislaine, au 02 98 72 41 55.

Pardon de Saint-jean-du-Doigt, dimanche 25 juin à partir de 14 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/coupe-des-ajoncs-coiffes-appretees-tout-sera-pret-pour-le-pardon-de-saint-jean-du-doigt-d8c44698-051b-11ee-82a1-9220309bcc3b

 

Ouest-France

Hôtel emblématique de Saint-Jean-du-Doigt, le Ty Pont est à vendre

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Fermé depuis 2007, l’hôtel-restaurant du Ty Pont est à vendre. Retour sur l’histoire de ce lieu emblématique, qui a marqué la commune de Saint-Jean-du-Doigt au cours du XXe siècle.

L’hôtel-restaurant du Ty Pont se trouve à 600 mètres de la plage.

L’hôtel-restaurant du Ty Pont se trouve à 600 mètres de la plage. |  OUEST-FRANCE

Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt ont peut-être pu apercevoir, aux fenêtres d’une grande bâtisse près du pont, une pancarte rouge et blanche sur laquelle sont inscrits les mots « à vendre ». L’ancien hôtel-restaurant Le Ty Pont est de nouveau en vente et cherche acquéreur.

C’est un lieu emblématique qui fait partie du paysage, une institution. « Tout est parti du bar-épicerie ouvert en 1920, par ma grand-mère, Perrine, se souvient Françoise Cléach. En 1931, la famille construit une nouvelle maison avec un bar, une petite salle, et au-dessus, quatorze chambres. Mon père est mort en mer en 1957, j’avais neuf ans. Puis ma mère, Marie, et mon oncle François, alors cuisinier, agrandissent l’établissement. Il y a eu jusqu’à 46 chambres, et un grand grenier dans lequel on jouait. »

« Les vacances de Monsieur Hulot »

Un paisible hôtel familial qui accueille les vacanciers à une époque où les vacances à la mer deviennent un rite annuel, sous l’impulsion des congés payés. « C’est tout à fait le film Les vacances de Monsieur Hulot de Jaques Tati, poursuit Françoise Cléach. À l’époque, les gens venaient quinze jours ou un mois, et arrivaient avec le car depuis la gare de Morlaix. Ils prenaient tous leurs repas à l’hôtel, l’été, certains nous emmenaient à la plage. »

L’histoire de l’hôtel est liée à celle de Marie Remeur, décédée à l’âge de 103 ans, en 2016. Elle était connue sous le nom affectueux de Marie Typont ou Mamie blanche, à cause de son tablier. « Elle a eu des épreuves et a beaucoup travaillé. Pour elle, le client était roi. Il y avait l’été et l’époque des communions et des mariages. J’adorais ces samedis de fête, il y avait du monde partout, le soir, la grande salle se transformait en piste de danse, maman semait des paillettes de cire et le bal commençait. Toute la vie sociale passait par le Ty Pont ! »

Marie Remeur, dans la salle de restaurant en 1973. | DR

Puis, Jean-Paul, le fils de Marie, et Maria, son épouse, ont repris l’affaire de 1975 à 2007. Le nombre de chambres est réduit et le confort amélioré « pour un classement deux étoiles », se remémore Jean-Paul Rumeur. C’est le temps des banquets. Si l’établissement est toujours un hôtel-restaurant, la clientèle a évolué, le marché de l’hôtellerie aussi avec des séjours plus courts. « Les gens ne restaient plus que deux ou trois jours, c’était aussi l’époque des voyages en car des clubs du 3e âge. Mais c’est révolu, j’y verrai bien une résidence de tourisme et un restaurant. Tout est à refaire. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/hotel-emblematique-de-saint-jean-du-doigt-le-ty-pont-est-a-vendre-bf450382-0454-11ee-991f-2782abd6e672

 

Le Diben lundi 05 juin 2023

Plougasnou. « Art en Plougasnou »

Les élèves attentifs et intéressés à La Passerelle et au Centre Botanique, photo Y. Douguet  Les élèves attentifs et intéressés à La Passerelle et au Centre Botanique, photo Y. Douguet

Les élèves attentifs et intéressés à La Passerelle et au Centre Botanique, photos Y. Douguet

À l’invitation de l’association « Art en Plougasnou », 24 élèves de 4 ie du collège François Charles ont visité à Brest, le 12 mai, le Centre d’Art Contemporain "La Passerelle" et le Centre Botanique national. Ils étaient accompagnés de leur professeur d'art plastique, M. Gestin, de Jean Rouve, président d’Art en Plougasnou, d’Yves Douguet et de Françoise Terret-Daniel vice-présidents.
Les jeunes sont revenus enchantés de cette initiation à l’art contemporain et de la découverte du Centre Botanique.
Le 42 ie Salon « Art en Plougasnou » se tiendra cette année du 15 juillet au 15 août à la Maison Prévôtale.
Vous y serez les bienvenus.

Art en Plougasnou

 

Le Diben dimanche 04 juin 2023

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 8 juin 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 11 mai 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Mandat au Centre de Gestion du Finistère pour le contrat groupe de titres restaurant

URBANISME, TRAVAUX

- Présentation de l’étude de faisabilité et de programmation architecturale du projet de médiathèque - Autorisation de lancement de l’appel d’offre du marché de maîtrise d’œuvre

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/2-juin-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Ouest-France

REPORTAGE. Callac a accueilli la première du film Les Algues vertes : « Il se passe un truc »

Donovan GOUGEON. Publié le

Les Algues vertes, le film, a été présenté pour la première fois en avant-première, ce vendredi 2 juin 2023, à Callac (Côtes-d’Armor). Un film dont on a beaucoup parlé sur un sujet qui divise. Le retour de la salle a été excellent.

Inès Léraud et Pierre Jolivet, co-scénaristes du film « Les Algues vertes », l’ont présenté pour la première fois, en avant-première à Callac, (Côtes-d’Armor), vendredi 2 juin 2023.

Inès Léraud et Pierre Jolivet, co-scénaristes du film « Les Algues vertes », l’ont présenté pour la première fois, en avant-première à Callac, (Côtes-d’Armor), vendredi 2 juin 2023. | OUEST-FRANCE

« J’ai refusé plein d’avant-premières à Paris, le faire en Bretagne est naturel », lance Pierre Jolivet, le réalisateur, tout sourire ce vendredi 2 juin 2023.

C’est dans le petit cinéma associatif de Callac, commune de 2 200 habitants à trente minutes au sud ouest de Guingamp (Côtes-d’Armor), que le film Les Algues vertes est diffusé pour la première fois. « Une avant-première mondiale ! » Les places, 150 dans la salle, se sont arrachées. « Le cinéma est en ébullition depuis une semaine », sourit Erwan Floch’lay, le salarié.

Cette diffusion à Callac, c’est un retour de nombreux mois en arrière. « C’est ici qu’on nous a accueillis pour visionner les premiers rushs du film en grand écran. De bons souvenirs. Inès habite aussi à côté. » Bien installés dans les sièges rouges, beaucoup de proches, « mes parents, voisins, sources de mes enquêtes », glisse Inès Léraud, celle qui a inspiré le film avec sa BD à remous Les Algues vertes, l’histoire interdite . Elle est co-scénariste du film.

Dans les pas de la journaliste Inès Léraud

Pierre Jolivet se souvient du moment où il a lu la BD. « Je ne savais pas quel film je pouvais en faire mais en réfléchissant, je me disais que ce qui m’intéresserait le plus est de raconter l’histoire de celle qui a fait cette bande dessinée. Comment on passe trois ans de sa vie à faire ce travail. »

Inès Léraud, ici entre Pierre Jolivet et Rosy Auffray, voit sa BD adaptée au cinéma dans un film sur les algues vertes. | OUEST-FRANCE

Le film est puissant, invite le spectateur à embarquer dans les pas de la journaliste de radio, Inès Léraud, récemment installée en Bretagne, qui cherche à faire éclater la vérité sur plusieurs morts : celles d’animaux, celle de Thierry Morfoisse, chauffeur mort d’un infarctus en 2009, à Binic, après avoir transporté des algues vertes, et celle de Jean-René Auffray, décédé en 2016, lors d’un jogging le long de la rivière Le Gouessant, entre Hillion et Morieux.

L’épouse de ce dernier, Rosy Auffray, est présente dans la salle, à Callac. Dans le film, son rôle est central et interprété par l’actrice Julie Ferrier. Les noms n’ont pas été changés. « On a seulement changé ceux des adversaires, pour éviter un référé à 48 heures de la sortie du film », explique Pierre Jolivet, animé tout au long du tournage par la recherche de la bonne distance « pour faire du cinéma sans trahir l’esprit, la vérité ».

Des difficultés pour tourner

L’équipe est copieusement applaudie à l’issue de la diffusion. « Je l’ai trouvé très, très beau ce film. Il traite de notre Bretagne depuis les années 1950 », salue Didier. Un long échange s’est ouvert sur les conditions de tournage, « il y a plein d’endroits où on n’a pas eu le droit », et les stratagèmes, parfois, pour les contourner. « On avait un double plan de travail en permanence. Pour tourner dans les rues, on ne pouvait pas toujours arrêter les voitures alors les assistants simulaient des faux accidents de vélo pour gagner du temps. Ça n’a pas non plus été facile de trouver l’argent, car c’est un film qui dérange un peu. »

La salle du cinéma de Callac était pleine, ce vendredi 2 juin. 150 personnes ont assisté à la première avant-première du film « Les Algues vertes ». | OUEST-FRANCE

Des scènes n’ont pas pu se faire. « On avait écrit une grande séquence avec Inès tirée d’un podcast dans une porcherie industrielle, on nous avait accueillis, puis ça a été annulé quelques jours avant. On n’en a trouvé aucune autre en France, ni en Belgique. Les réseaux sociaux marchent dans tous les sens ! »

Mais Pierre Jolivet voulait faire ce film coûte que coûte « pour trois raisons : le travail d’Inès, l’omerta au niveau d’une région, je n’avais jamais rencontré cela, et l’emblème de l’histoire du monde : on a créé, produit et là, avec les algues vertes, on voit qu’on a été trop loin. » Le film sortira le 12 juillet au cinéma : « Le distributeur a une demande colossale. Il se passe un truc. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/reportage-callac-a-accueilli-la-premiere-du-film-les-algues-vertes-il-se-passe-un-truc-ffb103ae-01e2-11ee-b5c6-52f8a689b95a

Merci

Maël Pestivien Coat Maël le  28 septembre 2022 : Céline Sallette, Pierre Jolivet & Inès Léraud. Photo pyb29

Maël Pestivien Coat Maël le  28 septembre 2022 : Céline Sallette, Pierre Jolivet & Inès Léraud. Photo pyb29

 

http://fdata.over-blog.com/1/07/36/47/header_article_tmpphpWQfzdx.jpg
1 juin 2023

Ça commence demain!!!

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http://goutal.over-blog.com/2023/06/ca-commence-demain.html

 

Lanmeur. Les élus régularisent le stand de tir

Le conseil municipal de Lanmeur a approuvé la création d'une zone de loisirs à Saint-Fiacre où est implanté le centre de tir de l'ASPTT. 

La maire a assuré que les fores de l'ordre ne viendraient plus s'entrainer au centre de tir de Kervern à Saint-Fiacre.

La maire a assuré que les forces de l’ordre ne viendraient plus s’entrainer au centre de tir à Saint-Fiacre Lanmeur. ©Christine Varési

Par Rédaction Lannion Publié le  

Le conseil municipal de Lanmeur, ce 25 mai, a approuvé le classement des parcelles où se trouve le centre de tir de Kerven, sur la zone des anciens blockhaus de Saint-Fiacre, à proximité d’un quartier d’habitations de Guimaëc.

Ce classement a été proposé par Morlaix communauté dans le cadre de la révision du PLUi-H.

Ces terrains ont été fléchés pour sortir de la zone « terrains agricoles » et intégrer le zonage « Stecal » (secteur de taille et capacité d’accueil limitées) et passent à un zonage spécifique NST à vocation de pratique du tir sportif.

Réservé aux licenciés

Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette activité en place depuis 46 ans, en précisant les règles à respecter pour une bonne intégration des bâtiments et la réduction des nuisances.

« Le centre de tir sera remis aux normes par l’ASPTT, un hangar insonorisé sera construit ce qui diminuera les bruits pour le voisinage. »

Cathy Lucas, maire

La maire veut rassurer les riverains

En mars dernier, les riverains du stand de tir, réunis en collectif, ainsi que l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo, avaient fait part de leurs inquiétudes, sur les nuisances qui pourraient s’aggraver.

En cause, l’ouverture du centre à l’entraînement des policiers, gendarmes et douaniers du département.

À lire aussi

La maire rassure : « Le centre de tir sera réservé aux 240 licenciés du club. La gendarmerie et police ne viendront plus y tirer comme cela avait été le cas durant les confinements. C’est une garantie. »

https://actu.fr/bretagne/lanmeur_29113/lanmeur-les-elus-regularisent-le-stand-de-tir_59660259.html

 

Le Diben mardi 30 mai 2023

Saint-Jean-du-Doigt. Diaporama de l'exposition du peintre Ricardo Cavallo

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à la Maison des Peintres. Photo Pyb29

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à "La Maison des Peintres". Photo pyb29

Vernissage de l'exposition de Ricardo Cavallo le 12 juillet 2014. Photo pyb29

Vernissage de l'exposition de Ricardo Cavallo à la salle Kasino de Saint-Jean-du-Doigt le 12 juillet 2014. Photo pyb29

Diaporama : Ricardo Cavallo Saint Jean du Doigt Exposition 2023

 

Des randonnées nature en pays de Morlaix

31 circuits de randonnée figurent sur un nouveau dépliant pour sillonner une douzaine de communes, dont Guerlesquin, Botsorhel, Plouégat-Moysan et Plouigneau.

Joëlle Hervet, conseillère, Caroline Le Roy-Deniel, directrice de l’association au Fil du Queffleuth et la Penzé et Yves Irrien, adjoint vie citoyenne et communication, présentent le projet de Rando nature en pays de Morlaix.

Joëlle Hervet, conseillère, Caroline Le Roy-Deniel, directrice de l’association au Fil du Queffleuth et la Penzé et Yves Irrien, adjoint vie citoyenne et communication, présentent le projet de Rando nature en pays de Morlaix. ©Angelika Arnaud

Par Rédaction Lannion Publié le  

«Lors d’échanges informels entre plusieurs élus du pays de Morlaix, nous nous sommes rendu compte que les chemins de randonnée et de promenade sont un patrimoine important, mais finalement peu valorisé, explique Yves Irrien, adjoint de Plourin. Ces chemins qui sillonnent la campagne et qui sont un véritable patrimoine historique et naturel».

Suite à ce constat, un groupe de projet s’est formé en novembre dernier, composé de représentants de communes qui disposent de chemins de randonnée, soit des chemins en conformité aux normes de la Fédération française de randonnée, soit en cours de création ou de remise en état.

À lire aussi

31 circuits

Une première action vient de prendre forme. Celle d’un dépliant intitulé Rando nature en pays de Morlaix. Sept communes, dont Plouigneau, ont collaboré à cette première initiative de communication, en invitant à la promenade sur un ensemble de 31 circuits.

Plouigneau a intitulé sa rando nature «entre chapelles et plan d’eau» avec trois circuits. L’un vers la Chapelle-du-Mur de 15 km et deux variantes de 5 et 9 km. Les sentiers peuvent être de petite promenade, des sentiers labellisés Grande Randonnée Pays du pays de Morlaix et des monts d’Arrée et des sentiers VTT. Soit près de 250 km de sentiers pédestres et 150 km de chemins pour les VTT.

La rando est également à l’heure numérique. Un code-barre sur le dépliant permet d’accéder aux sites internet des communes pour mieux s’orienter. L’association Au fil du Queffleuth et de la Penzé et sa directrice, Caroline Le Roy-Deniel, collaborent au projet. L’équipe a conçu le dépliant.

Nous avons fait imprimer 3 000 dépliants distribués en une seule fois, un one-shot, aux randonneurs du Tro Menez Are.

Caroline Le Roy-Deniel.

Un topoguide ?

Yves Irrien met également l’accent sur «d’autres éléments territoriaux à valoriser à travers ce projet rando nature, comme des simples sentiers de promenade, des cheminements doux, le patrimoine naturel et historique et aussi les productions locales, l’offre de restauration ou d’hébergement».

En résumé, c’est un projet en construction. «C’est un petit truc que nous voulons étendre. Nous sommes ainsi à la recherche de partenaires financiers qui sont intéressés par notre initiative», lance Yves Irrien. Des idées continuent à fuser.

Caroline Le Roy-Deniel avance «la création d’un topoguide». Yves Irrien émet également l’idée «de guides, des retraités et passionnés de nature et histoire locale ou la création d’une grande boucle, un grand chemin qui passe par les douze communes».

Angelika Arnaud

https://actu.fr/bretagne/plouigneau_29199/des-randonnees-nature-en-pays-de-morlaix_59658388.html

 

Autour de Lannion. Extraction de sable : c'est bien fini

Les élus de Lannion Trégor communauté ont validé la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation à ses droits d'extraire du sable coquillier en baie de Lannion.

extraction sable

La mobilisation des élus, des associations et des habitants du Trégor a fini par payer après quelque 10 ans de combat. ©archives

Par Philippe Gestin Publié le   mis à jour le 28 Mai 23 à 8:35

C’est évidemment à l’unanimité que les élus, lors du dernier conseil de Lannion Trégor communauté, ont donné un avis favorable à la renonciation définitive de la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) à ses droits d’exploitation de la concession de sables coquilliers en baie de Lannion.

Voilà qui met un point final au dossier d’extraction de sable. Si l’arrêt des travaux était effectif, la filiale du groupe Roullier «restait détentrice d’un titre minier qui courait jusqu’en 2030», a rappelé Annie Bras-Denis, vice-présidente à l’environnement. 

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« Une mobilisation extraordinaire du Trégor »

«C’est une belle conclusion à un combat de presque dix ans, une belle victoire pour le Trégor», a salué Joël Le Jeune, président de l’Agglo, en première ligne de l’opposition à ce projet. «Il y a eu une mobilisation extraordinaire du Trégor», a t-il dit, évoquant Corinne Ehrel, Alain Bidal et Philippe Soufflet du Peuple des Dunes, Stéphane Guiguen et le service environnement de LTC…

«Cette renonciation montre qu’il y a une prise de conscience du groupe Roullier des dommages faits aux côtes bretonnes auparavant. C’est un coup d’arrêt à ces autorisations d’extraction. Mais il ne faut pas oublier qu’il existe beaucoup d’autres endroits dans le monde où l’on extraie encore du sable», analyse Joël Le Jeune.

L’ancien président de l’Agglo a été salué et applaudi à son tour par l’assemblée, à l’invite de Gervais Egault : «Merci pour ton obstination».

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/autour-de-lannion-extraction-de-sable-cest-bien-fini_59657345.html

Photos :

Le Peuple de Dunes en Trégor Trébeurden 12 juillet 2013

"SOS save our sand" Trébeurden 22 novembre 2015

Manifestation contre l'extraction de sable à Trébeurden le 17 septembre 2016

"Pas touche au sable" Trébeurden dimanche 30 octobre 2016

 

Ouest-France

Lanmeur. Kervern : le centre de tir en cours de régularisation

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Jeudi, le conseil municipal a approuvé la création d’une zone de loisirs à Saint-Fiacre, où est implanté le centre de tir. La maire a assuré que les forces de l’ordre ne viendraient plus y tirer.

Dans le collimateur d’un collectif de riverains, le centre de tir de Kerven, zone de Saint-Fiacre, va être régularisé.

Dans le collimateur d’un collectif de riverains, le centre de tir de Kerven, zone de Saint-Fiacre, va être régularisé. | OUEST-FRANCE

Jeudi, conseil municipal a approuvé le classement des parcelles où se trouve le centre de tir de Kerven (zone de Saint-Fiacre) proposé par Morlaix communauté dans le cadre de la révision du PLUi-H. Ces terrains ont été fléchés pour sortir de la zone « terrains agricoles » et intégrer le zonage « Stecal » (secteur de taille et capacité d’accueil limitées) et passent d’une zone NL à un zonage spécifique NST à vocation de pratique du tir sportive.

Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette activité ; en place depuis 46 ans, en précisant les règles à respecter pour une bonne intégration des bâtiments et la réduction des nuisances. « Le centre de tir sera remis aux normes par l’ASPTT, un hangar sera construit, ce qui diminuera les bruits pour le voisinage », a indiqué la maire, Cathy Lucas.

En mars, les riverains du stand de tir, réunis en collectif, ainsi que l’association Sauvegarde du Trégor, avaient fait part de leurs inquiétudes, sur les nuisances qui pourraient s’aggraver. La maire rassure : « Le centre de tir sera réservé aux 240 licenciés du club, la gendarmerie et la police ne viendront plus y tirer comme cela avait été le cas durant les confinements. C’est une garantie. »

Le projet de PLUi-H après validation de tous les conseils municipaux, sera soumis à enquête publique. De son côté, la commune a fait nettoyer la petite déchetterie en contrebas du site : « Les plastiques ont été ôtés, nous y planterons des arbres. »

Six mois pour réserver à Castel Dour

Les tranches 2 et 3 du lotissement de Castel Dour (au pied du château d’eau) sont en cours de viabilisation. Un courrier a été transmis aux futurs acquéreurs pour leur demander la signature d’un compromis chez le notaire pour le 21 juillet.

« La commune a engagé 800 000 € de travaux, elle doit rentrer dans ses fonds, indique la maire. Les acquéreurs auront ensuite six mois pour payer le terrain, même s’ils ne font pas construire tout de suite. »

Ce lotissement comprend 46 lots. À Poul-an-Od, les travaux de renouvellement du réseau d’eaux usées et d’eaux pluviales doivent durer huit semaines, jusqu’à fin juin.

« Ensuite, nous ferons l’enrobé, rue Ty Pistel et au niveau du virage de La toupie », annonce Jean-Paul Le Duff, adjoint. Durant les travaux dans son bâtiment en centre-bourg, Charline Monot, esthéticienne, s’installera au rez-de-chaussée de l’ancienne perception, du 1er août au 30 juin 2024, moyennant un loyer de 250 € à la commune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/kervern-le-centre-de-tir-en-cours-de-regularisation-74c6f6d2-fba6-11ed-848f-5b4ebdf62753

 

Ouest-France

« Il était fier de son métier » : à Roscoff, l’émotion après le décès d’un pêcheur côtier en mer

Gaëlle COLIN. Publié le

Un homme a eu un accident à bord de son bateau, « Ninja II », alors qu’il était parti pêcher en mer, au large de Roscoff (Finistère), ce mercredi 24 mai 2023 au matin. Il n’a pas survécu à ses blessures. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons du décès du pêcheur de 55 ans.

À Roscoff, le bateau du pêcheur de 55 ans décédé a été sorti de l’eau pour être installé sur l’aire de carénage.

À Roscoff, le bateau du pêcheur de 55 ans décédé a été sorti de l’eau pour être installé sur l’aire de carénage. | OUEST-FRANCE

« C’était quelqu’un de très sympa, très vivant », souffle la gorgée nouée, un plaisancier du port de Bloscon. La journée de ce mercredi 24 mai a commencé par un drame, survenu au large de Roscoff (Finistère).

Un ligneur de 8,90 m, Ninja II, est parti en mer, tôt dans la matinée. Les conditions étaient belles. Philippe Le Bihan, propriétaire du petit côtier à la coque bleue, navigue seul. Comme à son habitude.

Pour des raisons indéterminées, l’homme de 55 ans se serait ensuite coincé dans le treuil de son filet de pêche. En voyant le bateau tourner sur lui-même, d’autres plaisanciers et pêcheurs ont prévenu les secours. Avant que les trois équipiers de la SNSM arrivent pour lui prodiguer les gestes de premiers secours, deux autres personnes étaient à bord pour débrayer le bateau.

« Il y a toujours des risques en mer »

Vers 8 h 30, le navire a été ramené à terre, au port du Bloscon, à Roscoff, où quatre pompiers ont pris en charge la victime. Eux aussi ont tenté de réanimer l’homme qui était en arrêt cardio respiratoire. En vain.

Philippe Le Bihan était un visage familier du port et alentour. Membre actif des Ligneurs de la pointe bretonne, « il était fier de son métier, relève Ken Kawahara, secrétaire général de l’association. Il défendait la protection de la ressource, comme le bar. C’était quelqu’un d’intègre ».

Les accidents de ce type sur les ligneurs demeurent rares, « car il y a moins de manipulations de chalut. Ou pour aller chercher des lançons, qui servent d’appâts pour la pêche au bar. Ce n’est vraiment pas un métier facile : il y a toujours des risques en mer, surtout seul à bord », rappelle Ken Kawahara.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour éclaircir les conditions du drame. Une autopsie va être réalisée par l’institut médico-légal de Brest.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/il-etait-fier-de-son-metier-a-roscoff-lemotion-apres-le-deces-dun-pecheur-cotier-en-mer-f6098cf6-fa38-11ed-a003-8290333685fd

 

Ouest-France

Morlaix communauté adhère à une association pour soutenir le développement des filières algues

Sarah HUMBERT. Publié le

Pour soigner, pour manger… Les algues peuvent avoir de multiples usages et sur le secteur de Morlaix communauté, plusieurs entreprises travaillent avec. Pour soutenir cela, l’agglomération a adhéré à une association : Cluster Algue Bretagne.

Les algues ont de nombreux usages, pour l’alimentation ou encore la santé et plusieurs entreprises de Morlaix communauté travaillent avec cette matière (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST FRANCE ARCHIVE

Les algues étaient au menu du conseil de Morlaix communauté, lundi 22 mai 2023 au soir. Les élus ont voté l’adhésion de l’agglomération à l’association Cluster Algues Bretagne.

Alimentation, santé, culture…

Sur le territoire, plusieurs entreprises de ce secteur sont présentes et « projettent de se développer », indique Solange Creignou, vice-présidente en charge de l’économie à Morlaix communauté. On peut par exemple citer Hemarina, un laboratoire biopharmaceutique, Algue Service, pour les produits alimentaires de la marque Bord à Bord, BretAlg, producteur d’algues alimentaires, ou encore WealSea.

La vice-présidente souligne que « c’est une opportunité pour le territoire de pouvoir adhérer à ce cluster régional, pour pouvoir porter conjointement les innovations et les développements d’une filière structurée sur la Bretagne. »

La délibération a été adoptée. L’adhésion à l’association s’élève à 1 000 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-adhere-a-une-association-pour-soutenir-le-developpement-des-filieres-algues-a9935f2c-fa07-11ed-a003-8290333685fd

WealSea c'est cela : https://www.wealsea.com/la-marque-wealsea/

Photo pyb29

Une pompe à subventions !

 

Ouest-France

À Carantec, une étude va être lancée pour modifier le tracé du sentier côtier

Sarah HUMBERT. Publié le

Après l’effondrement d’une partie du sentier côtier à Carantec, en 2019, une étude va être lancée afin de modifier le tracé du sentier. C’est une première sur le territoire.

Une partie du sentier côtier de Carantec (Finistère) s’est effondrée en 2019.

Une partie du sentier côtier de Carantec (Finistère) s’est effondrée en 2019. | OUEST-FRANCE

À Carantec (Finistère), une étude va être lancée afin de, si cela est possible, déplacer un bout du sentier côtier du GR34, qui s’est éboulé à la fin de l’hiver 2019. Ce dernier est situé au sud du lieu-dit Roch-Glaz sur une parcelle privée.

Une modification de la servitude de passage

Depuis, le secteur est fermé, car « l’absence d’emprise physique ne permet pas la mise en œuvre d’un nouvel aménagement cohérent », indique Sébastien Marie, conseiller communautaire.

Les négociations avec le propriétaire de la parcelle concernées n’ont pas abouti. Une procédure de modification de la servitude de passage des piétons le long du littoral a donc été lancée.

La commune de Plougasnou également concernée

Afin de faire aboutir ce projet, une étude va donc être enclenchée, « il s’agit d’une première pour le territoire », souligne Sébastien Marie.

Nathalie Bernard, vice-présidente en charge du tourisme et maire de Plougasnou, indique : « J’espère que la commune pourra bénéficier du même dispositif, car aujourd’hui, une partie du GR34 doit passer par la route départementale ».

Le coût de l’étude devrait être inférieur à 10 000 € et le projet devrait prendre ou moins 18 mois.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/a-carantec-une-etude-va-etre-lancee-pour-modifier-le-trace-du-sentier-cotier-d33f460a-f968-11ed-b43f-8b3773bbbed4

 

Ouest-France

Après six années, l’artiste Ricardo Cavallo expose enfin à Saint-Jean-du-Doigt

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Sur l’invitation et l’incitation de la commune de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), Ricardo Cavallo, artiste reconnu, présente le résultat de son travail de six ans sur le littoral trégorrois.

Ricardo Cavallo, devant un de ses grands formats, réalisé d’après nature, en plein air, au rythme des marées et au gré des saisons.

Ricardo Cavallo, devant un de ses grands formats, réalisé d’après nature, en plein air, au rythme des marées et au gré des saisons. | OUEST-FRANCE

Ricardo Cavallo est né en Argentine. Après une longue carrière à Paris, il a choisi, en 2003, de s’installer à Saint-Jean-du-Doigt.  Pour la pureté et la radicalité d’un paysage sans concession, sans aucune trace de l’homme : comme la terre à son origine. Ma création s’inspire des rochers, du ciel, de l’eau, de la lumière. 

La particularité de l’œuvre peinte est sa méthode de fragmentation par plaques : il utilise des panneaux de bois entoilés sur lesquels il peint ses compositions, lui permettant ainsi de réaliser de grands formats. Il travaille ses compositions parfois pendant plusieurs années, enrichissant sa peinture et créant un dialogue entre les plaques, jusqu’à leur assemblage final.

Sur les côtes du Trégor, entre Saint-Jean et Guimaëc, il travaille sur site, au rythme des marées. Ses lieux de prédilection sont les rochers de gabbro du nom d’un géologue florentin.  Ces roches sont fascinantes de formes et de couleurs !  s’enthousiasme-t-il.

En parallèle de son travail de création, il anime également l’école d’art Bleimor avec le soutien de la commune qui met à disposition une maison en plein bourg.

L’exposition inédite

Pour la première fois, Ricardo Cavallo présentera au public une trentaine de ses œuvres réalisées entre 2016 et 2022. C’est également la première fois qu’il exposera en Bretagne depuis son exposition en 2016 sur le paysage urbain morlaisien, au musée des Jacobins. Cette nouvelle exposition sera aussi l’occasion de participer à des ateliers de dessins et portraits, animés par l’artiste et ses amis de l’école Bleimor.

 Le vaste volume de la salle du Kasino permet d’accueillir de grands formats. Certaines de mes créations atteignent des dimensions importantes : 2m50 de hauteur sur 4m50 pour certaines », se réjouit l’artiste.

Exposition du 18 au 24 mai, de 14 h à 18 h 30, à la salle Kasino de Saint-Jean-du-Doigt. Contact : 02 98 67 85 61 ; www.ricardocavallo.fr/category/bio/

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/apres-six-annees-lartiste-ricardo-cavallo-expose-enfin-a-saint-jean-du-doigt-0d5df4fa-f3fe-11ed-af0a-80937ed2dc94

 

Le Diben jeudi 18 mai 2023

Saint-Jean-du-Doigt. Ricardo Cavallo expose ses œuvres inédites jusqu'au 24 mai 2023.

Vernissage expo Ricardo Cavallo. Photo pyb29  Michel Cleach et Ricardo Cavallo. Photo pyb29 

Michel Cleac'h adjoint à la culture de St Jean-du-Doigt et Ricardo Cavallo ont présenté l'exposition au public. Photos pyb29

350 visites avant le vernissage qui a réuni beaucoup de monde ce jeudi soir au "Kasino" de Saint-Jean-du-Doigt, c'est un bon début pour cette exposition qui regroupe une trentaine d'œuvres inédites de Ricardo Cavallo.

Site inernet : Ricardo Cavallo 

Diaporama : Ecole Blei Mor Ricardo Cavallo Saint-Jean-du-Doigt 12 avril 2017

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à la Maison des Peintres. Photo Pyb29

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à la Maison des Peintres. Photo Pyb29

 

Plestin. Le retour du public au cinéma le Douron

Le public revient au cinéma. Le Douron a Plestin devrait atteindre les 40 000 entrées. 

Le Conseil d'Administration du Cinéma Le Douron.

Le conseil d’administration du cinéma Le Douron au rebond après le Covid. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Lors de l’assemblée générale de l’Association culturelle cinématographique du cinéma Le Douron, la présidente Marie-Thé Lepape a dressé, samedi 29 avril, les bilans de l’année, en présence d’une cinquantaine de personnes .

 « L’année 2022 fut difficile en termes d’entrées, mais la tendance 2023 est meilleure. » 

Marie-Thé Lepape

Objectif 40 000 entrées

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La fréquentation reprend après la période Covid, de sorte que l’objectif de 38 000 à 40 000 entrées, cette année, pourrait être atteint. Pour mémoire, en 2022, le Douron a réalisé 29 685 entrées pour 307 films en 1 500 séances, soit une moyenne de près de 20 spectateurs par séance.

 « Une reprise de la fréquentation du public vers nos salles est amorcée « 

40 bénévoles

La présidente a tenu à remercier les bénévoles pour leur dévouement :  » Votre implication est nécessaire pour faire avancer ce cinéma qui anime notre commune et les environs ». L’association compte actuellement 40 bénévoles, dont 13 projectionnistes.

Label recherche et découvertes

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L’ACC Le Douron escompte obtenir le Label recherche et découvertes, qui signale une programmation en faveur d’une importante diversité des films présentés.

L’activité prévoit une action de soutien aux courts-métrages, la progression des films Art et essai, de poursuivre le Cycle répertoire.

Le conseil d’administration a été reconduit soit Tanguy Prigent, Jacky Ravoux, Sylvie Cornic, Eric Le Pape et Joelle Dudous, un mandat est vacant.

https://actu.fr/bretagne/plestin-les-greves_22194/plestin-le-retour-du-public-au-cinema-le-douron_59622169.html

 

Trélévern. La cale de Pors Garo va-t-elle disparaître ?

Au petit mouillage de Pors Garo à Trélévern, la cale de mise à l'eau se dégrade de saison en saison.

La petite cale de Pors Garo en piteux état

La petite cale de Pors Garo en piteux état. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Au petit mouillage de Pors Garo à Trélévern, la cale de mise à l’eau se dégrade de saison en saison.

La force des marées

Ce petit port est prisé de quelques plaisanciers qui déplorent l’état de la cale d’accès qui s’affaisse progressivement. L’ouvrage est soutenu par de grandes traverses (poteaux EDF) mais la force des marées déplace les rochers de soubassement, et creuse dangereusement sous le revêtement.

Faute d’entretien

« Cette dégradation nous inquiète, nous craignons que, faute d’entretien, elle disparaisse »

Emmanuel Divet, plaisancier

Il a coutume d’amarrer son bateau dans cette crique très prisée, bien protégée des vents et orientée sud-ouest.

https://actu.fr/bretagne/trelevern_22363/trelevern-la-cale-de-pors-garo-va-t-elle-disparaitre_59615988.html

RAPPEL

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Plougasnou. Cale en danger

Cale en danger. Photo pyb29

Photo pyb29 prise le 28 février 2023

La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.

 

Ouest-France

Plougasnou. Pour ces cavistes, « ce n’est pas toujours évident »

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À Plougasnou (Finistère), commune de 3 000 habitants, la présence de deux cavistes est unique. Mais ils doivent sans cesse se renouveler pour tenir.

Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B, à l’entrée du bourg de Plougasnou, avec Evan, l’un de ses fils.

Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B, à l’entrée du bourg de Plougasnou, avec Evan, l’un de ses fils. | OUEST-FRANCE

« Nos clients ont fréquemment l’impression que le petit commerce marche bien, mais ce n’est pas toujours évident, témoigne Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B à l’entrée du bourg. On se rend compte que les ventes additionnelles dans d’autres commerces qui ne sont pas des caves font beaucoup de tort aux boutiques spécialisées. Comme si la boulangerie vendait du vin, par exemple. »

Le caviste raconte aussi comment le Covid a rebattu les cartes : « Si les gens ont consommé local pendant un moment, le naturel est revenu au galop. Beaucoup restent chez eux et commandent du vin sur internet. »

Depuis trois générations

Implantée depuis trois générations, la cave Bellec se réjouit d’avoir pu lancer, en 2021, une brasserie : « Ce qui a permis de pérenniser l’emploi de mon fils Quentin, mais aussi d’attirer une clientèle plus jeune. Sans cette activité, j’aurais dû travailler seul, ce qui aurait été plus lourd, nous travaillons beaucoup avec les associations qui organisent des fêtes avec buvette. »

Plougasnou qui compte plus de 3 000 habitants au dernier recensement de février 2023, déroge à la règle d’une cave à vin pour trois mille habitants. Mais c’est une ville côtière qui, l’été, héberge jusqu’à plus de 10 000 personnes. « Nous avons bien marché durant les vacances de printemps comme en pleine saison. Mais il faut sans cesse se renouveler, les clients qui reviennent en vacances recherchent de nouveaux produits. »

« De plus en plus féminins dans leurs goûts »

Ce que confirme Jéraud Alric, le patron du Cellier depuis 2019, une cave créée par Aline Paugam, il y a trois décennies.

« Notre force est notre relation directe avec le producteur. On a une offre qualificative que nous reconnaissent les clients. On est des spécialistes, mais si la grande distribution faisait la même chose que nous, ce serait plus difficile. »

Tous les jours, il doit répondre à une clientèle exigeante et curieuse : « Les gens sont de plus en plus féminins dans leurs goûts, et de plus en plus demandeurs de saisonnalité, c’est à nous de trouver ce qu’ils souhaitent par le conseil et la dégustation. Je vends aussi du charbon, du gaz et de l’eau, je suis un bougnat. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/plougasnou-pour-ces-cavistes-ce-nest-pas-toujours-evident-f753c22e-f0e3-11ed-9fe3-dc437efb8883

 

Ouest-France

Algues vertes en Bretagne. L’association Défense des victimes des marées vertes est créée

Véronique CONSTANCE. Publié le

André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux piliers de la lutte contre les algues vertes depuis plus de vingt ans, ont présenté, ce samedi 13 mai, les statuts de la nouvelle association Défense des victimes des marées vertes. Ils seront déposés prochainement.

Lors de l’assemblée constitutive pour la création de l’association Défense des victimes des marées vertes, ce samedi 13 mai 2023. Au premier plan, de gauche à droite, André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux lanceurs d’alerte historiques dans le dossier des algues vertes.

Lors de l’assemblée constitutive pour la création de l’association Défense des victimes des marées vertes, ce samedi 13 mai 2023. Au premier plan, de gauche à droite, André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux lanceurs d’alerte historiques dans le dossier des algues vertes. | OUEST-FRANCE

Le projet était dans les cartons depuis fin 2022. La Défense des victimes des marées vertes s’est constituée ce samedi 13 mai 2023, les statuts seront déposés en préfecture la semaine prochaine.

La création de cette association fait suite à une demande, en novembre 2022, d’André Ollivro et Yves-Marie Lelay. Les lanceurs d’alerte, bien connus pour leur combat au sein des associations Halte aux marées vertes et Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre depuis 20 ans, déploraient : « Nous sommes sur le terrain et nos expertises ne sont pas prises en compte. » Raison pour laquelle ils ont envoyé une lettre au président du tribunal administratif de Rennes pour être reconnus experts en algues et marées vertes et ainsi être sollicités par le tribunal « pour toute affaire instruite concernant les algues vertes ».

Accompagner les victimes des algues vertes

Ce samedi, lors d’un point presse organisé à la salle des associations de Pommeret, entre Lamballe et Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), les militants associatifs ont réuni une douzaine de membres fondateurs : Halte aux marées vertes, Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre et Force 5 (association finistérienne) pour constituer « le socle de DVMV, appelée à être plus importante ».

Avec cette association, les membres fondateurs veulent accompagner toutes les victimes des algues vertes, physiques et morales : des proches de victimes décédées à l’impact sur la biodiversité.

En 2021, le tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) de Saint-Brieuc a rejeté la « faute inexcusable » de l’employeur de Thierry Morfoisse, chauffeur décédé d’un infarctus en 2009 à Binic (Côtes-d’Armor) après avoir déchargé des algues vertes, mais confirmé son caractère professionnel. Le 24 mai la Cour d’appel de Rennes, saisie par le comité de soutien de la famille Morfoisse, rendra son jugement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lamballe-armor-22400/algues-vertes-en-bretagne-lassociation-defense-des-victimes-des-marees-vertes-est-creee-377b1fc8-f19d-11ed-910f-98a40b09db7e

Saint-Brieuc 1er juillet 2021

Saint-Brieuc 1er juillet 2021.j Photos pyb29

 

Ouest-France

Plougasnou. Jean-François Jaouen, adjoint à la vie associative

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Jean-Paul Bellec a démissionné de son poste d’adjoint et de conseiller municipal. Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a été élu 5e adjoint municipal de Plougasnou (Finistère), chargé de la vie associative et les sports.

La maire Nathalie Bernard (à droite) a remis l’écharpe d’adjoint à Jean-François Jaouen.

La maire Nathalie Bernard (à droite) a remis l’écharpe d’adjoint à Jean-François Jaouen. | OUEST-FRANCE

Jean-Paul Bellec vient de démissionner de son poste d’adjoint et de conseiller municipal « pour raisons personnelles », a indiqué Nathalie Bernard.

La maire de Plougasnou (Finistère) a salué « sa force de proposition dans le projet de médiathèque et pour le classement de Plougasnou en station de tourisme ».

Virginie Guillermic, nouvelle élue

Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a été élu 5e adjoint, il supervisera la vie associative et les sports.

Virginie Guillermic, candidate de la liste de Nathalie Bernard aux dernières élections municipales, a rejoint l’équipe du conseil municipal. Elle est âgée de 49 ans et est fonctionnaire de police à Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-jean-francois-jaouen-adjoint-a-la-vie-associative-f980ce62-f0ec-11ed-b3db-c8bebec95e1d

 

Ouest-France

Plougasnou risque de manquer de médecin

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Plougasnou (Finistère) n’arrive pas à trouver un médecin pour anticiper un départ à la retraite. « Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’Agence régionale de santé et refuse de nous accompagner », ont indiqué les élus, lors du conseil municipal du 11 mai.

Ouverte en 2021, la maison de santé peut héberger jusqu’à trois médecins.

Ouverte en 2021, la maison de santé peut héberger jusqu’à trois médecins. | OUEST-FRANCE

Plougasnou (Finistère), avec ses 3 000 habitants – 10 000 en été – son littoral et ses plages : le décor a de quoi faire rêver. Pourtant, la pénurie médicale vient assombrir ce joli tableau. C’est bien simple, la commune, à la population vieillissante – la majorité de la population a entre 60 et 74 ans – ne compte plus que deux généralistes (quatre, il y a dix ans) dont un partira à la retraite dans quelque temps. La municipalité a créé des conditions d’accueil, avec l’ouverture de sa maison de santé en 2021, pouvant accueillir trois médecins libéraux.

Pas une priorité pour l’ARS

« Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’ARS (Agence régionale de santé), indique Laurène Pasquier, élue en charge du dossier, lors du conseil municipal du 11 mai. D’après elle, nous ne sommes pas un territoire en tension, car il y a un pôle santé à Lanmeur et une maison de santé à Plouezoc’h, il n’y aura ni aide, ni accompagnement de leur part. De notre côté, nous avons essayé de construire un projet de territoire, mais c’est difficile sans l’implication des médecins en place. »

Pour la maire Nathalie Bernard, la crainte, c’est le risque de ne pas se faire soigner, ou trop tard, une crainte renforcée par l’éloignement des structures de soins. « Une urgence au regard des lotissements à venir », insiste Jean-Yves André, élu de l’opposition.

La municipalité se sent démunie. Malgré les annonces de la mairie auprès du Syndicat national des jeunes médecins, « on s’aperçoit que les médecins se recrutent entre pairs, ce n’est pas facile ». Les candidatures sont rares : « Un médecin de Haute-Savoie était intéressé, mais il demandait aussi un poste pour son épouse, professeur des écoles », ajoute Laurène Pasquier.

« Mais on ne désespère pas ! »

L’idée de salarier un médecin a bien été envisagée : « Mais la mairie n’a juridiquement pas le droit d’intégrer leur SCM (Société Civile de Moyens) » précise Nathalie Bernard. « L’été dernier, la Clinique de la baie, à Morlaix, avait répondu avec Plougasnou, Plouigneau et Pleyber-Christ, à un appel à projet de l’ARS sur les soins de proximité. Mais celle-ci a refusé notre projet de temps partagé des trois généralistes recrutés par la clinique. On compte aujourd’hui sur la fondation Ildys, qui travaille sur le pôle de santé à Morlaix. Ce dossier est une grosse épine compliquée à résoudre », conclut la maire. « Mais on ne désespère pas ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-risque-de-manquer-de-medecin-6d673bca-f0ae-11ed-9fe3-dc437efb8883

 

Le Diben vendredi 12 mai 2023

Plougasnou. Conseil municipal

Conseil municipal du 11 mai 2023. Photo pyb29  Conseil municipal du 11 mai 2023. Photo pyb29

Ce jeudi soir le conseil municipal accueille une nouvelle conseillère, Virginie Guillermic et Jean-François Jaouen est élu au poste de 5e adjoint suite à la démission de Jean-Paul Bellec.

Compte rendu du conseil municipal du 23 03 2023.pdf

 

Le Diben jeudi 11 mai 2023

LES ALGUES VERTES - Bande-annonce

LES ALGUES VERTES - Bande annonce

LES ALGUES VERTES - Au cinéma le 12 juillet

https://youtu.be/KyRpq2eHvdg

André Ollivro

André Ollivro le 12 juillet 2022 à Hillion. Photo pyb29

André Ollivro le 12 juillet 2022 à Hillion. Photo pyb29

"Les algues vertes : 22 ans de combat que j'ai entrepris à la retraite de gazier. Je suis fier bien qu’épuisé qu'un film retrace une partie de ce combat semé d’embûches . Je remercie Inès Léraud d'avoir entrepris ce travail d'enquête sur les conséquences du plan Marshall en Bretagne au sortir de la guerre 39-45. Félicitations à Pierre Jolivet d'avoir réalisé ce film : Algues vertes, illustrant le travail d'enquête illustré dans la BD : Algues vertes, histoire interdite. Alors le 12 juillet allez dans les salles de cinéma applaudir ce film dont je vous laisse l'affiche."

Affiche Les Algues Vertes

Au cinéma le 12 juillet 2023

 

Ouest-France

Leur ciné-club décolle, ils organisent un festival dédié aux films jeunesse à Plougasnou cet été

Gaëlle COLIN. Publié le

La toute jeune association de six mois a déjà enregistré 205 adhérents. Cinedelabaie diffuse un film mensuel et prépare activement son festival du 19 et 20 juillet 2023. Au programme, des projections à la tombée de la nuit sur la pointe de Primel (Finistère), des ateliers de maquillages et d’effets spéciaux, et bien d’autres surprises.

Marc Bescond et Yves Busson, membres actifs de l’association Cinedelabaie de Plougasnou. Cet été, un festival dédié aux films jeunesse aura lieu dans la commune, avec comme point d’orgue, des projections en plein air à Primel.

Marc Bescond et Yves Busson, membres actifs de l’association Cinedelabaie de Plougasnou. Cet été, un festival dédié aux films jeunesse aura lieu dans la commune, avec comme point d’orgue, des projections en plein air à Primel. | OUEST-FRANCE

Cinedelabaie a beau ne pas encore avoir un an d’existence, le succès est déjà là. « Nous avons enregistré 205 adhérents », souligne avec satisfaction Marc Bescond, membre de l’association de Plougasnou (Finistère).

La structure veut faire de la commune trégorroise la « capitale du cinéma pendant deux jours », cet été, grâce à son festival de film jeunesse.

Trois premières projections à succès

Cinedelabaie propose des films au public qui sont, pour la plupart, sortis pendant la crise sanitaire et qui n’ont pas eu l’écho « qu’ils méritaient », glisse Yves Busson, pour l’association. Du classique Certains l’aiment chaud, à Portrait de la jeune fille en feu en passant par la dernière séance des Intranquilles, les thématiques abordées sont larges. « Il y a eu 118 personnes pour le dernier film. On constate aussi que les gens restent discuter, après la projection, c’est très positif. »

Deux films à venir

Les prochains films à l’affiche du ciné-club ? Gagarine, qui sera sur l’écran de la salle de cinéma du collège François-Charles, le 28 mai 2023 à 17 h, qui ne « parle pas de l’astronaute mais bien de la cité » et Josep, un animé réalisé par Aurel, à découvrir dimanche 25 juin 2023, à 17 h, dans la salle municipale.

« Durant cette séance, on proposera aussi un court-métrage de Bobine en bourg, sur les migrants espagnols de Plougasnou qui sont arrivés en 1939. On a invité le réalisateur du film et David Marsais, qui assure le doublage et qui est la moitié du duo d’humoristes Palmashow », présente Yves Busson.

Un festival film jeunesse

Il démarrera mercredi 19 juillet 2023, à 14 h, par des ateliers de maquillages et d’effets spéciaux dans le bourg. Les places seront limitées à 25 personnes. Des barnums seront installés dans la ville pour présenter le festival estival, dont la thématique 2023 sera « ciné, amour et fantaisie », à destination de tous les publics. Tous les mineurs et les adhérents du ciné-club auront un accès gratuit à l’événement.

En tout, quatre longs-métrages et un court-métrage seront à l’affiche et des discussions seront organisées avec les équipes des films projetés. Deux séances seront prévues dans la salle municipale, à 19 h, avant la séance nocturne en extérieur.

Deux séances en plein air sur la pointe de Primel

« C’est original et c’est un pari », décrit Marc Bescond. Deux films, pas encore dévoilés, seront projetés au niveau de la prairie de la pointe de Primel, à partir de 22 h 30, les 19 et 20 juillet 2023. Chacun devra emmener de quoi s’asseoir en fonction de son confort personnel.

Un écrin sublime pour lequel « nous avons obtenu toutes les autorisations nécessaires. Nous devrons rendre le site aussi propre que nous le trouverons. » L’écran s’étendra sur 150 m² installés avec des lests.

« La programmation sera jeunesse, mais nous ne diffuserons pas de Disney », préviennent les deux hommes. Les organisateurs estiment la fréquentation maximale à un millier de spectateurs par soir. En cas d’intempéries, les séances plein air seront rapatriées dans la salle municipale, avec une jauge restreinte.

Renseignements : www.cinedelabaie.com

https://www.ouest-france.fr/cinema/leur-cine-club-decolle-ils-organisent-un-festival-dedie-aux-films-jeunesse-a-plougasnou-cet-ete-88a5fa94-ef40-11ed-94e0-8a414d87c70a

Réfugiés : de l'Espagne à Plougasnou  https://youtu.be/xIH6WFulT0M

 

Le Diben mercredi 10 mai 2023

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 11 mai 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 23 mars 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Installation d’un nouveau conseiller municipal

- Election d’un nouvel adjoint au Maire

- Modification des indemnités de fonctions des membres du conseil municipal

- Majoration des indemnités de fonctions

- Modification de la composition des commissions municipales

- Modification de la désignation des délégués dans les organismes extérieurs

- Versement du forfait scolaire communal à l’école DIWAN de Morlaix

- Mise à disposition d’un agent communal à la station de sauvetage SNSM de Primel-Plougasnou

- Subventions aux projets pédagogiques des écoles

- Subvention à la fondation de la résistance – 80ème anniversaire du Conseil National de la Résistance

- Instauration de tarifs pour la vente de boissons et de friandises par le Conseil Municipal des Jeunes

- Instauration de tarifs pour l’épicerie du camping municipal

URBANISME, TRAVAUX

- Lotissement des Hortensias : Permis d’aménager modificatif n°2

- Convention de servitude avec ENEDIS - Parcelle ZI 207

ANIMATIONS, VIE ASSOCIATIVE, SPORTS

- Modalités de mise à disposition des locaux communaux aux associations

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

- Renouvellement du dispositif « Argent de poche » avec le Centre Keravel - PEP 53

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

Liste actualités

 

Le Diben dimanche 30 avril 2023

Plougasnou. Commémoration de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation

Photo pyb29

Diaporama : https://youtu.be/YZd2ruNe4pI

Jean Ferrat-Nuit et brouillard

Photo pyb29

Une pensée pour Pierre Rochereuil qui est à l'origine de la commémoration de cet événement dans notre commune.

 

Ouest-France

Dans le Finistère, la Fondation du patrimoine au secours de Martine, un voilier emblématique

Julia TOUSSAINT. Publié le

Le cotre goémonier Martine est l’un des derniers représentants du passé maritime des Abers. Sauvé de la casse, ce petit voilier est au service de l’insertion et de la navigation pour tous. Mais il a grandement besoin d’une restauration. La Fondation du patrimoine était à Landéda (Finistère), samedi 29 avril 2023, pour ouvrir une cagnotte de dons.

Le cotre goémonier « Martine » est de toutes les animations et fêtes maritimes en Finistère, pour faire découvrir son histoire et transmettre la pratique de la voile traditionnelle

Le cotre goémonier « Martine » est de toutes les animations et fêtes maritimes en Finistère, pour faire découvrir son histoire et transmettre la pratique de la voile traditionnelle | ASSOCIATION MARTINE

Ses voiles rouges traditionnelles sont bien connues dans le pays des Abers (Finistère). On y distingue deux mains tendues l’une vers l’autre, symbole de l’entraide et du partage qui animent l’association Martine depuis sa création, il y a 20 ans. Sans cette solidarité, Martine serait parti à la casse depuis bien longtemps.

Ce cotre (voilier à mât unique équipé de plusieurs voiles d’avant triangulaires) a servi à la petite pêche et la récolte du goémon pendant trente ans, de 1971 à 2002.  Enfant, j’ai le souvenir d’entendre le bruit de son moteur monocylindre quand il partait en mer , raconte Hervé Le Goff. C’est lui qui sauva le bateau une première fois.

Fibres maritime et sociale

 Son propriétaire l’avait laissé à l’abandon, je voyais la coque dépérir sur la grève, à l’aber Benoit , dépeint-il. Alors encadrant à l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) Les Genêts d’or, à Ploudalmézeau, il propose de retaper l’embarcation, avec l’aide d’adultes en situation de handicap. Bingo, Martine lui est cédée gracieusement, le partenariat avec l’Esat est lancé, et le voilier rénové sera mis à l’eau pour la première fois en 2006.

Hervé le Goff fut le premier président de l’association Martine. C’est lui qui a voulu sauver ce cotre goémonier de la casse. | OUEST-FRANCE

Aujourd’hui, Martine a grand besoin d’un chantier de restauration. « Le bois est abîmé, les membrures sont en mauvais état et il y a des entrées d’eau, décrit Jean-Louis Cleguer, membre de l’association. On a été obligé de mettre le bateau au sec, sinon c’était la fin. »

Les travaux sur la charpente et l’installation d’un nouveau moteur prendront six mois, pour un budget estimé à 37 500 €. Et une fois encore, ce petit voilier a su fédérer autour de lui pour créer un élan de solidarité.

« De Notre-Dame aux petites chaloupes »

Une cagnotte Kengo a déjà permis de récolter 7 000 € de dons, principalement versés par des locaux qui veulent sauver ce bateau emblématique du coin.

Mais le sort de Martine a aussi attiré l’attention de la Fondation du patrimoine, qui va ouvrir un appel aux dons, à compter de mai 2023.  De la cathédrale Notre-Dame aux petites chaloupes bretonnes, nous sommes là pour sauver le patrimoine , lâche François Cocco, délégué territorial de la Fondation du patrimoine.

Le 29 avril 2023, à Landéda, la fondation du patrimoine a signé une convention avec l’association pour ouvrir un appel aux dons afin de sauver le voilier « Martine » | OUEST-FRANCE

Cette nouvelle cagnotte vise 6 000 € collectés, de quoi aider l’association à financer le chantier qui sera réalisé au port du Vilh, à Landéda. Le centre de voile (CVL) de l’Aber Wrac’h a ouvert les dons, avec un chèque de 500 €.

Objectif Brest 2024

 Vingt ans après, je ne pensais pas qu’on arriverait jusque-là , s’émeut Hervé Le Goff, bien décidé à sauver une fois encore  le dernier cotre goémonier de l’aber Benoit. L’objectif est de remettre Martine à l’eau officiellement pour les grandes Fêtes Maritimes de Brest 2024, puis de continuer à faire découvrir ce patrimoine navigant et la voile traditionnelle au plus grand nombre.

https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/dans-le-finistere-la-fondation-du-patrimoine-au-secours-de-martine-un-voilier-emblematique-9147daf0-e694-11ed-adcb-99204cede4ed

 

Ouest-France

EN IMAGES. Plan de sortie de flotte : la démolition des bateaux de pêche a démarré à Brest

Mickaël LOUÉDEC. Publié le

Rien que dans le Finistère, 24 à 25 bateaux sont concernés par le plan de sortie de flotte. Leur démolition a démarré, au port de Brest (Finistère).

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit.

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Au port de Brest (Finistère), la forme de radoub n° 1 a des allures de petit cimetière à bateaux. À l’ombre de l’ Abeille Languedoc , à qui le même sort est réservé, six bateaux de pêche finistériens attendent d’être déconstruits par les mains expertes des ouvriers de Navaleo. La même entreprise, qui s’était déjà occupée de l’épave du Bugaled Breizh il y a quelques jours.

L’Ar Voaleden, le Buccin, L’Horizon, le Bara Dous (tous du quartier maritime du Guilvinec), l’Île de Sieck et l’Étoile du Berger (immatriculés à Morlaix) semblent prostrés, au sec, pendant qu’autour d’eux les grues descendent le matériel qui servira à leur déconstruction.

24 à 25 bateaux finistériens

Tous sont présents car leur propriétaire a répondu à l’appel du plan de sortie de flotte. En clair, la déconstruction des bateaux en échange d’une indemnité, dans le cadre d’un accord post-Brexit.

Lire aussi : Quels bateaux au plan de sortie de flotte ?

Combien sont-ils dans ce cas ? Difficile à dire. Plus d’une trentaine recensés en février, rien que pour le Finistère. Yannick Calvez, président du comité des pêches départemental, divulgue désormais d’autres chiffres : « 20 ou 21 bateaux au Guilvinec et sans doute quatre sur Morlaix ».

Aucune liste n’a été communiquée. « On ne l’a pas non plus », souligne Yannick Calvez.

L’acier sera fondu

Trois autres bateaux, tous Bigoudens, sont déjà passés par la case déconstruction. Six autres attendent un peu plus loin dans le port de Brest. Ils sont Malouins ou Normands. À l’échelle nationale, 90 bateaux seraient concernés par le plan de sortie de flotte. Dont la moitié en Bretagne.

Lire aussi : La pêche et son avenir, un enjeu très politique

Leur déconstruction, à proprement parler, ne prendra que « trois à quatre jours », selon Émile Ferrand, chargé de développement chez Navaleo. Ce sont les opérations de dépollution et de tri des matériaux qui prennent le plus de temps.

Ce qu’il reste des bateaux de pêche part ensuite vers des centres de traitement. L’acier, par exemple, va être acheminé vers une usine spécialisée et sera fondu. Il pourra servir de nouveau ensuite.

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

« Ce n’est pas avec ça qu’on pérennise une filière »

« Dix à quinze personnes travaillent spécifiquement sur les bateaux de pêche qui ont bénéficié du plan de sortie de flotte », précise Emile Ferrand. Mais, selon lui, cela ne représente pas non plus une aubaine considérable pour l’entreprise : « Ce n’est pas avec ça qu’on pérennise une filière. Un chalutier, ça pèse 150 t, contre 1 800 pour une Abeille… »

Au total, Navaleo devrait déconstruire au moins 25 bateaux de pêche, venus d’un peu partout. Peut-être davantage.

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Yannick Calvez jette un dernier coup d’œil aux six épaves. Son bateau, le Kreiz Ar Mor, fait partie des prochains à être « croqués » par la pelle de démolition. Il a une pensée pour son équipage. « On était régulièrement sept à bord. Heureusement, tous les gars ont retrouvé du travail. On a quand même des problèmes de recrutement dans la pêche, donc très peu de marins se sont retrouvés sur le carreau. »

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/en-images-plan-de-sortie-de-flotte-la-demolition-des-bateaux-de-peche-a-demarre-a-brest-4a05a772-e5d0-11ed-a421-d61b66109416

 

Ouest-France

« On s’y sent bien » : ces anciens agriculteurs dans les Pyrénées ont repris l’épicerie à Plougasnou

Publié le

Laurène et Damien Crouhy ont repris l’épicerie fine au centre-bourg de Plougasnou (Finistère). Un sacré changement pour ce couple d’agriculteurs venus des Pyrénées-Orientales.

L’épicerie de Laurène et Damien Crouhy, à droite, ne désemplit pas à Plougasnou. Ils sont aidés des deux salariés.

L’épicerie de Laurène et Damien Crouhy, à droite, ne désemplit pas à Plougasnou. Ils sont aidés des deux salariés. | OUEST-FRANCE

Un peu plus de mille kilomètres les séparent de leur ancienne vie : « On a signé la vente de notre affaire dans les Pyrénées-Orientales, le soir, même, nous étions ici », sourit Laurène Crouhy. Elle et Damien, leurs deux enfants, les trois chiens et les deux perroquets sont arrivés en décembre 2022, à Plougasnou (Finistère). Objectif : reprendre l’épicerie d’Agnès Postic.

Un véritable challenge pour ces trentenaires : « Nous étions agriculteurs en bio, où nous produisions de petits fruits, et tenions un gîte. »

« Tous les clients sont adorables »

Mais le Covid et ses normes d’hygiène de plus en plus prégnantes, la somme de travail ont eu raison de leur enthousiasme. « Nous avons éprouvé le besoin de changer de vie, notre souhait était de trouver une épicerie dans un village calme n’importe où en France. »

Leur vœu s’exauce avec la reprise de l’épicerie fine, alimentation générale et légumes en plein centre-bourg de la commune trégorroise. Et ils ne le regrettent pas : « On s’y sent bien, tous les clients sont adorables », glisse Laurène Crouhy, tout en servant une dame. « La nouvelle enseigne s’appelle Les Délices de Tylou, un nom tiré des prénoms de nos deux garçons : Tyméo et Loukas. Elle sera posée cette semaine. »

Panier anti-gaspi

Sur les rayons, plein de nouveautés, les confitures du Mas de Canigou – leur ancienne exploitation – des olives et « la meilleure bière du monde, la Cap d’Ona, une brasserie d’Argelès-sur-Mer ».

Une des fortes demandes de la clientèle est celle des légumes de saison et de tout ce qui est produit localement : « Nous travaillons avec une petite vingtaine de nouveaux producteurs de la région, du miel de Plougasnou, des glaces à la ferme, les produits lactés de Restegen… Et un beau choix de fromages. »

Le couple propose aussi des paniers anti-gaspi, des légumes et fruits hors calibres ou un peu fanés et moins chers, pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Une maison à louer en plein centre

La famille Crouhy n’a pas de regrets : « C’est serein ici, on est au cœur du bourg. C’est bien pour nos garçons de 7 et 11 ans. D’ailleurs, on aimerait bien trouver une maison à louer en plein centre. »

Elle a aussi pris ses marques avec les joueurs de pétanque de la commune. Laurène Crouhy exprime encore un petit pincement au cœur en pensant au lever du soleil sur le Canigou (massif oriental de la chaîne des Pyrénées) : « Mais c’est beau aussi, ici, il y a la mer », assure-t-elle.

Les Délices de Tylou, ouvert du mardi au samedi et le dimanche matin. Livraisons les mardis et vendredis. Contacts sur Facebook – tél. 02 98 67 89 03.

https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/on-sy-sent-bien-ces-anciens-agriculteurs-dans-les-pyrenees-ont-repris-lepicerie-a-plougasnou-d8617cd8-e276-11ed-8fba-d043309999eb

 

Ouest-France

Golden Globe Race. Kirsten Neuschäfer : « Un moment de ma vie qui est extraordinaire... »

Bruno POIRIER. Publié le

Golden Globe Race. Le temps de boire une gorgée de champagne et surtout, d’avaler un pot de glace à l’intérieur de son bateau, Kirsten Neuschäfer (Minnehaha) a répondu à quelques questions face au public, venu l’accueillir, hier soir, aux Sables d’Olonne... Puis, après un moment avec sa famille et ses proches, elle est retournée dormir sur son bateau...

Kirsten Neuschäfer, la nouvelle héroïne de la course au large…

Kirsten Neuschäfer, la nouvelle héroïne de la course au large… | BRUNO POIRIER

Kirsten, de la solitude au milieu des vagues à cette foule aux Sables d’Olonne, est-ce que vous réalisez ce que vous avez accompli…

Je pense que je ne réalise pas encore (rires). Mais en voyant tout ce monde, dans cette ambiance incroyable, je suis pleine de joie. Je suis émue et très honorée d’être ici. C’est un moment de ma vie qui est extraordinaire. Je remercie tout le monde. Même si j’étais en solitaire, c’est grâce à tout ce monde, à tous ces gens qui ont rêvé avec moi, que j’ai pu réaliser ce tour du monde. Finalement, je ne l’ai pas fait toute seule, il y avait beaucoup de monde qui m’a accompagné. Cela a fait une grande différence dans les moments difficiles.

À quel moment avez-vous compris que vous aviez gagné le Golden Globe Race ?

Juste avant de rentrer dans la pétole, en voyant les Sables d’Olonne… Un premier bateau était venu me saluer, mais je pensais encore qu’il y avait une possibilité que quelqu’un soit déjà arrivé… C’est pour cela que j’ai forcé durant toute la journée, afin d’arriver le plus vite possible. C’est lorsque j’ai vu tous les autres bateaux qui arrivaient que j’ai compris…

Remporter le Golden Globe Race était votre objectif. Au fil des jours, face aux difficultés, est-ce que c’est devenu un challenge ?

Dès le moment où je me suis inscrite à cette course, j’ai voulu gagner. Dans une compétition, soit l’on veut participer, soit l’on veut gagner. Dès le début de la préparation du bateau, gagner est ce que je voulais.

Quel est le moment qui vous a le plus marqué, durant ce tour du monde ?

Je pense que c’est l’arrivée de la course. Avec l’accueil du public, l’enthousiasme des gens. C’est vraiment un moment incroyable.

Kirsten dans les bras de Annette, sa mère, lors de son arrivée, hier soir, aux Sables d'Olonne. | LES SABLES D'OLONNE

À l’arrivée, vous êtes tombée dans les bras d’Annette, votre mère. Que lui avez-vous dit ?

Je ne me rappelle même plus (rires). Ah si, je lui ai dit en afrikaans : « Tu es la meilleure mère… » À la fin de ce tour du monde, c’est la personne à qui je pensais le plus, la personne que je voulais revoir le plus vite possible… Je savais qu’elle était là. Je voulais la voir. C’était le plus important pour moi.

Vous venez de gagner un tour du monde en solitaire, sans escale, ni assistance. Vous l’avez gagné en tant que femme ou comme skipper ?

C’est très simple. Je suis avant tout un skipper. Je ne voulais pas gagner le Golden Globe Race, parce que j’étais une femme, mais en donnant le meilleur de moi-même. C’était mon challenge. Je ne voulais pas être classée dans une catégorie. Je suis pour l’égalité dans la voile. Homme ou femme, dans une course, nous sommes tous des skippers.

Dès le départ, puis pendant la course, vous avez toujours dit que Minnehaha, votre bateau, avait une âme. Quel a été votre relation, durant ce tour du monde ?

C’était mon compagnon. J’ai beaucoup parlé avec mon bateau. Parfois, je me suis fâché contre lui. Mais je l’aime beaucoup. Il est beau. C’est un bateau élégant et rapide. Pendant son refit, j’ai travaillé un an sur lui, avec une personne incroyable : Eddie Arsenault. Sans lui, je ne pense que Minnehaha aurait été aussi extraordinaire.

Durant les vacations du Golden Globe Race, vous étiez le marin qui était le plus dans la contemplation. Faire corps avec la nature, c’est important pour vous ?

Depuis que je suis toute petite, dès ma première aventure, la nature a été très importante pour moi. Je fais partie de la nature. Même en traversant l’Afrique à vélo. Regarder étoiles, la mer, les animaux, les nuages, comment le ciel change… Dans une aventure, c’est le plus important. C’est la nature. C’est ma nature.

Avec cette victoire, avez-vous conscience que votre vie va changer…

Je n’ai pas encore pensé à mon futur lointain... (Sourire). Par contre, je pense que je vais rapidement partir en brousse avec mon chien (Dwesa). Pendant quelques semaines, je vais faire une grande randonnée, afin d’être dans la nature… en solitaire. (Grand rire de Kirsten).

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/golden-globe-race/golden-globe-race-kirsten-neuschaefer-un-moment-de-ma-vie-qui-est-extraordinaire-698a5d52-e541-11ed-996f-20d54156ce51

André Gentil André Gentil

"YESSSSS ..YESSSS.. Kirsten ! Première femme à avoir gagné une course en solitaire par les trois caps . ENORME ! CRAZY !"

Pyb29 : Un milieu où la navigation n'est pas toujours facile pour une femme, bravo !!!

Vidéo : André Gentil. SOUVENIR DU GRAND SUD. Par Alain Kalita

 

Ouest-France

À Plougasnou, trop d’activités sur la pointe de Primel inquiètent les élus

Publié le

À Plougasnou (Finistère), les élus s’inquiètent de la surfréquentation de la pointe de Primel, qui, avec son paysage entre terre et mer, attire. Marcheurs ou encore grimpeurs sont concernés.

Comment concilier la fréquentation (parfois la surfréquentation) de la pointe de Primel à Plougasnou (Finistère), avec sa nécessaire conservation écologique ?

Comment concilier la fréquentation (parfois la surfréquentation) de la pointe de Primel à Plougasnou (Finistère), avec sa nécessaire conservation écologique ? | OUEST-FRANCE

D’en haut, on y voit la mer, à la couleur changeante et les rochers qui la surplombent. À Plougasnou (Finistère), la pointe de Primel est un régal pour les amateurs d’activités extérieures, comme la marche, la course à pied, ou encore, l’escalade.

Mais cette fréquentation, élevée, n’est pas sans conséquence, pour le milieu naturel. Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à la mairie, en charge de l’environnement, explique que ce lieu subit « une pression humaine importante ».

« Nous n’avons rien contre l’escalade »

Fin mars 2023, Les Danseurs du roc, association d’escalade morlaisienne, a sollicité une subvention auprès de la commune, ce qui a ouvert le débat entre les élus. Malgré les engagements du club, la subvention n’a pas été accordée. Françoise Genevois-Crozafon justifie : « Nous n’avons rien contre l’escalade, mais cette activité pratiquée sur les rochers de Primel perturbe notamment la nidification », affirme-t-elle. D’après elle, le crave à bec rouge, petit corvidé au plumage noir, aux pattes et au bec rouge vermillon, en raison de l’activité humaine, n’y niche plus.

Les marcheurs sont invités à rester sur les sentiers, pour ne pas piétiner la végétation ou encore déranger la nidification. Mais du côté des grimpeurs aussi, des actions sont menées, selon l’association.

Patrick Gauthier, coprésident du club Les Danseurs du Roc, explique : « Il y a certains sites qui peuvent être sensibles, et on sait que de telle date à telle date, on ne doit pas y aller », par exemple, pour respecter les périodes de nidification. Les grimpeurs du club ne se rendent pas non plus sur l’îlot terminal de la pointe, qui appartient à un privé. « Il y a deux ans, la propriétaire qui souhaite sanctuariser le site, en a interdit toute pratique, l’autre partie appartient au département », précise l’adjointe.

Des sorties sans grimper pour entretenir le milieu

Patrick Gauthier poursuit : « Une réflexion est menée sur les lieux où nous nous rendons, et il y a même des endroits où, de nous-même, nous choisissons de ne pas grimper. » La nature, « c’est notre terrain de jeu, si on ne la respecte pas, on ne pourra plus faire de l’escalade, souligne-t-il. Cela arrive même qu’on organise des sorties sans grimper, juste pour nettoyer les sites. »

Même si le club se mobilise, « il n’y a pas que les Danseurs du Roc qui viennent. L’été, le site ouvert à tous est fréquenté par un nombre important de mordus de cette activité venant de toute la France », souligne Françoise Genevois-Crozafon. À Primel, on compte une centaine de voies d’escalade, qui attirent.

Marcheurs, grimpeurs ou encore cyclistes, c’est la responsabilité de tous, de préserver ces milieux.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-trop-dactivites-sur-la-pointe-de-primel-inquietent-les-elus-576bc34c-d919-11ed-b8c0-355f1b6e674c

Pointe de Primel-Trégatel le 29 janvier 2015. Photo pyb29

Pointe de Primel-Trégatel le 29 janvier 2015. Photo pyb29

Pointe de Primel le 21 avril 2023. Photo pyb29

Pointe de Primel le 21 avril 2023. Photo pyb29

 

Ouest-France

Penvénan. Cinq corps-morts plus écologiques expérimentés à Port-Blanc

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À Penvénan (Côtes-d’Armor), dans sa partie ouest, le port de Port-Blanc va être le théâtre d’une expérimentation destinée à préserver les zostères, champs d’herbes marines particulièrement fragiles et capitales pour la reproduction des espèces. Des corps-morts d’un nouveau genre ont été installés ce mercredi 26 avril 2023.

Sur la barge du port, les trois plongeurs ouessantins de la société Scaph’Eusa, Hervé Le Thomas, Arnaud Boété et Emmanuelle Tranchant. À leurs pieds, l’un des mouillages écologiques.

Sur la barge du port, les trois plongeurs ouessantins de la société Scaph’Eusa, Hervé Le Thomas, Arnaud Boété et Emmanuelle Tranchant. À leurs pieds, l’un des mouillages écologiques. | OUEST-FRANCE

Ce mercredi matin, 26 avril 2023, dans la grisaille et la fraîcheur, la cale du port de Port-Blanc, à Penvénan (Côtes-d’Armor) a connu une activité inhabituelle. Arnaud Boété, maître de port, son adjoint, Hervé Le Thomas et Emmanuelle Tranchant, adjointe en charge des ports et de l’environnement, ont accueilli trois plongeurs de la société Scaph’Eusa, entreprise de travaux sous-marins basée sur l’île d’Ouessant.

Il s’agissait de fixer à des blocs cinq corps-morts écologiques d’un type nouveau. « Le corps-mort est fixé au bloc par une manille et prolongé par un bout en nylon d’un type très particulier. Ce bout est lui-même prolongé par un système extensible, capable de s’étirer de cinq fois sa longueur. Une bouée termine le dispositif et le bateau s’amarre sur le dessus de la bouée », ont expliqué les responsables du port.

« Les chaînes ne traînent plus au fond de l’eau »

Le bout en nylon est  multibrins , c’est-à-dire que le nylon s’écarte et se rétracte sous la traction :  Ceci permet d’éviter que les algues et les moules se fixent dessus et coupent petit à petit le cordage.  Les champs de zostères se situent dans la partie ouest du port, c’est donc dans cette zone qu’ont été installés les corps-morts, tout au long de la matinée.

Ce dispositif est produit par la société Temano de Ploemeur, dans le Morbihan :  Breton de A à Z », se réjouit Arnaud Boété. Chaque corps-mort coûte environ 1 000 €, une dépense subventionnée à 80 %, totalement justifiée :  Les chaînes ne traînent plus au fond de l’eau et ne détruiront plus les zostères, où se reproduisent de nombreuses espèces », apprécie Emmanuelle Tranchant. Le dispositif demeure toutefois expérimental et sera surveillé de près, mais d’ores et déjà, il séduit les responsables du port qui  peut accueillir des bateaux de 15 m, surtout en été. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/penvenan-22710/penvenan-cinq-corps-morts-plus-ecologiques-experimentes-a-port-blanc-0ce3367e-e405-11ed-8524-29ce201091af

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam peut-elle échapper à son sort ?

Anne HERVIOU. Publié le

Les propriétaires de la maison en bois qui donne sur la plage de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) tentent de sauver leur habitation de la destruction. En face, les associations refusent les négociations.

Prêts à tout pour sauver leur résidence secondaire de la démolition, les propriétaires ont apposé un panneau sur la rue résumant l’histoire de leur terrain familial. Ils estiment qu’une démolition serait « une aberration écologique, injuste, inutile et coûteuse. »

Prêts à tout pour sauver leur résidence secondaire de la démolition, les propriétaires ont apposé un panneau sur la rue résumant l’histoire de leur terrain familial. Ils estiment qu’une démolition serait « une aberration écologique, injuste, inutile et coûteuse. » | OUEST-FRANCE

Le compte à rebours est lancé pour les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). D’ici février 2024, la résidence secondaire bâtie sur un terrain qui donne directement sur la plage de Saint-Efflam devra disparaître du paysage. En effet, portée en justice par trois associations (Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22) l’affaire a connu sa conclusion en décembre 2022, quand la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement du tribunal de Saint-Brieuc de février 2020, ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation.

« Le chemin de la plage »

Depuis cette décision, les trois familles copropriétaires étaient restées discrètes. Samedi 22 avril 2023, elles sont sorties du silence et ont lancé un SOS en proposant de céder une parcelle de leur terrain qui permettrait d’élargir le passage donnant accès à la plage.  Les associations ont gagné la bataille juridique, c’est indéniable. Pour autant, elles ont la possibilité de ne pas faire appliquer le fruit de leur gain, soit la destruction de la maison. 

La maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) est devenue emblématique de la complexité de la loi Littoral. Les propriétaires veulent tenter l’opération de la dernière chance en proposant des négociations. Les associations refusent tout net. | ARCHIVES

Pour Yann Cassin, un des copropriétaires, cette décision faisant jurisprudence,  la loi littorale sera désormais respectée. Les mairies et préfectures sont très tatillonnes pour délivrer les permis de construire . En d’autres termes, il estime que les associations environnementales pourraient se contenter de cette victoire juridique.  On a fait une erreur , admet-il. Erreur qui pourrait être en partie réparée par une sorte d’arrangement nommé  Le chemin de la plage et qui permettrait à la municipalité de faire des aménagements : réaliser un accès à la plage plus large, installer des douches, planter des arbres…  et qui selon lui permettrait  de sortir de cette affaire de façon positive .

« Le jugement a été rendu, il doit être exécuté »

Leurs espoirs risquent d’être douchés bien avant la réunion publique que les familles ont prévu d’animer samedi 29 avril, à la salle des fêtes de Plestin-les-Grèves. Les trois associations invitées à y participer ont déjà décliné et envoyé un courrier aux familles.  Nous ferons un point presse aux abords de la maison, ce mercredi 26 avril, pour nous en expliquer , prévient Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor qui estime la proposition  farfelue .

 Le jugement a été rendu, il doit être exécuté. On nous fait porter la responsabilité de tout. Nous sommes pointés du doigt comme des bourreaux et ceux qui ont perdu passent pour des victimes, s’agace-t-il. Cette opération est juste une manœuvre dilatoire pour ne pas appliquer le jugement. 

Un panneau apposé sur les grilles de la propriété raconte une histoire veille de plus d’un siècle. Les arrières-arrières petits enfants tentent de sauver leur maison en proposant de céder une parcelle de terrain à la municipalité de Plestin-les-Grèves. | OUEST-FRANCE

Du côté de l’avenue de la Lieue-de-Grève, les familles ont apposé un panneau qui retrace l’histoire de ce terrain familial depuis 1893, puis celle du parcours juridique qui est arrivé à son terme fin 2022. Si la clémence des trois associations semble leur échapper, ils espèrent au moins le soutien de la population.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/plestin-les-greves-la-maison-de-saint-efflam-peut-elle-echapper-a-son-sort-b92e7cc0-e29f-11ed-b514-8dd13d8be671

Lire aussi : Lannion. Trois maisons démolies à proximité du centre Leclerc

Vidéo : Démolition de la villa Portocarero 28 juin 2018

 

Plestin. Un "chemin de la plage" pour sauver la maison en bois de Saint-Efflam

Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam organisent une réunion publique pour présenter un projet alternatif à la démolition prononcée par la Justice.

Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves ont réalisé un dessin de leur projet de chemin de plage.

Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves ont réalisé un dessin de leur projet de chemin de plage. ©DR

Un « chemin de la plage » aménagé et ouvert à tous à Plestin-les-Grèves : c’est la proposition des trois familles propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, pour éviter sa démolition, décidée par la Justice, saisie par trois associations de défense de l’environnement.

Elles organisent pour présenter leur projet une réunion publique samedi 29 avril, soit 298 jours avant sa démolition.

La démolition ordonnée pour février 2024

En décembre 2022 en effet, la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement du tribunal de Saint-Brieuc du 27 février 2020, ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation d’ici février 2024. Sans quoi les propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard.

« Peu de gens semblent y croire mais cette fois-ci, il convient d’être alarmiste car les jours de cette maison sont comptés. »

Yann Cassin

Un appel vain aux associations

maison Saint Efflam

La justice a ordonné la démolition de la maison de Saint-Efflam à Plestin. ©Erwann HIREL

Les propriétaires ont appelé les associations concernées (Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor-Goëlo et la Fapel 22) à ne pas exiger la démolition. En pure perte, les associations souhaitant faire de ce dossier un exemple de défense de la loi Littoral.

À lire aussi

Dès l’annonce de ce jugement définitif, les familles Bourdin, Cassin et Jamois avaient évoqué un projet permettant de « sortir de cette affaire de façon positive ».

« Le projet est destiné à améliorer l’accès à la plage et offrir divers services à ses usagers. »

Les propriétaires

Un chemin élargi vers la plage

Le chemin longeant leur terrain est « étroit, peu visible, et indigne de la baie et de son environnement. Il est pourtant utilisé quotidiennement à la belle saison par les vacanciers du camping comme par les promeneurs et riverains », décrivent les propriétaires.

Ils proposent de céder à la commune une bande de terrain pour créer un plus large chemin d’accès à la plage. « Le sol, en matériaux naturels perméables, permettrait le passage des poussettes et des fauteuils roulants. »

maison bois Saint Efflam

Les propriétaires proposent de céder à la commune une bande de terrain pour créer un plus large chemin d'accès à la plage. ©Erwann HIREL

Des services et des plantations

Les familles vont plus loin en proposant sur la plage « divers équipements mis à la disposition des baigneurs et autres usagers » : casiers sécurisés, douche de rinçage, arceaux pour vélos.

Sans oublier une « plantation de cyprès de Lambert » fixant la dune à la sortie du chemin.

« Ainsi, les associations contribueraient à une amélioration de l’environnement, la mairie offrirait un service nouveau aux Plestinais et aux touristes, les familles de conserveraient une maison qu’ils ont construites en respectant le permis de construire. »

Les propriétaires

Le maire contre la démolition

On attend désormais la réaction des associations à cette proposition, alors qu’elles campaient sur leur position en janvier dernier, lorsque le maire de Plestin, Christian Jeffroy, les avait lui aussi appelées à renoncer à cette démolition.

À lire aussi
Réunion publique à la salle de fêtes de Plestin-les-Grèves, samedi 29 avril, à 17h 30. Suivie d’un pot de l’amitié.Contact : maisonsaintefflam@gmail.com

https://actu.fr/bretagne/plestin-les-greves_22194/plestin-un-chemin-de-la-plage-pour-sauver-la-maison-en-bois-de-saint-efflam_59150828.html

 

Le Diben samedi 21 avril 2023

Entre Terre & Mer 2023

Entre Terre & Mer 2023. Photo pyb29

Diaporama : Entre Terre & Mer 2013

 

Ouest-France

À Guimaëc, le bar associatif ouvre aux horaires du musée rural

Publié le

Après les années Covid, le bar associatif Le Dilestran, à Guimaëc (Finistère), retrouve du souffle. Il est désormais ouvert du mercredi au dimanche et propose plusieurs activités comme la cuisine japonaise pour les enfants, ce samedi 22 avril 2023.

Les gérants Manuel Ferreiro et Aurélia Santos, avec Marjorie Chabert qui, en plus du brunch du dimanche, ouvre le bistrot du mercredi au samedi.

Les gérants Manuel Ferreiro et Aurélia Santos, avec Marjorie Chabert qui, en plus du brunch du dimanche, ouvre le bistrot du mercredi au samedi. | OUEST-FRANCE

Ça fait bientôt quatre ans qu’a ouvert ce lieu hybride, mêlant l’activité d’un bar ­restaurant de village à une programmation culturelle associative. C’était juste avant le Covid : deux longues années qui ont freiné l’élan du café-restaurant Le Dilestran situé à proximité du Musée rural à Guimaëc. Les gérants Manuel et Aurélia n’ont jusqu’à présent pas pu mettre en place toutes les animations prévues. Seul le brunch du dimanche qui a toujours fait le plein, est devenu un rendez-vous incontournable.

La réflexion s’est portée sur une plus grande ouverture du café : « Le but est d’ouvrir dans le cadre des horaires d’ouverture du musée, du mercredi après-midi au dimanche », indique la gérante, Aurélia Santos.

C’est Marjorie Chabert qui assurera ces nouvelles plages horaires de 15 h à 21 h, tandis que Manuel Ferreiro continuera de proposer le brunch du dimanche, de 11 h à 18 h.

Cuisine japonaise pour les enfants

« L’objectif est aussi de démarrer les activités prévues avant le confinement », poursuit la gérante. L’association privilégie ainsi une ouverture de façon partagée avec des personnes qui ont des propositions d’ateliers originaux « et aussi y intégrer les bonnes volontés créatives ».

Les propositions seront variées : de l’atelier artistique enfant à des ateliers « dégustation » ou rencontre « zéro déchet » en passant par des petits concerts, en lien avec Son ar Mein mais aussi d’autres groupes.

Dès samedi 22 avril, de 10 h à 12 h 30, Lola Oberson animera un atelier cuisine japonaise ; « Viens cuisiner des onigiris (sandwich de riz) et les manger », (15 € par enfant à partir de 7 ans). Marjorie Chabert proposera un cours de yoga et de danse indienne, le mercredi 26 avril à 17 h 30.

Réservation, renseignements, propositions par mail : dilestran.bzh@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/a-guimaec-le-bar-associatif-ouvre-aux-horaires-du-musee-rural-655ef0fa-df68-11ed-bde1-d2efbec1215e

 

Ouest-France

« C’est à nous de montrer l’exemple » : à Plougasnou, les élus visent la sobriété énergétique

Sarah HUMBERT. Publié le

Isolation, chauffage, optimisation… À Plougasnou (Finistère), depuis plusieurs années, la commune est engagée pour réduire sa consommation d’énergie. Et cela porte ses fruits. Voici trois chiffres à retenir, sur les actions de la commune.

Hervé Le Ruz, Françoise Genevois-Crozafon et David Colcanap expliquent ce qui a été mis en place dans la commune de Plougasnou pour viser la sobriété énergétique.

Hervé Le Ruz, Françoise Genevois-Crozafon et David Colcanap expliquent ce qui a été mis en place dans la commune de Plougasnou pour viser la sobriété énergétique. | OUEST-FRANCE

Il y a quelques semaines, Plougasnou (Finistère) accueillait une visite d’élus sur le thème de l’énergie, organisée par le réseau Bruded.

Depuis des années, la commune d’environ 3 000 habitants est engagée dans une transition énergétique qui porte ses fruits. « En 2022, notre consommation en énergie est quasiment équivalente à celle de 2012, mais avec 20 % de surface supplémentaire chauffée », souligne Hervé le Ruz, premier adjoint en charge des travaux. Alors, comment la commune a-t-elle fait ?

Pour le patrimoine bâti, 67 % de gaz à effet de serre en moins

« Le constat, c’était que la commune avait du patrimoine bâti vieillissant et énergivore, alors, un gros programme de rénovation a été lancé », indique David Colcanap, responsable du service technique. La commune a ensuite fait réaliser des isolations extérieures et changer les chaudières fioul par des chaudières avec des granulés bois.

En dix ans, pour le patrimoine bâti, la commune a réussi à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 67 %, mais aussi à réduire de 24 % sa consommation d’énergie, avec correction climatique et de surface chauffée.

De ce fait, les dépenses en énergie, malgré la crise, sont restées stables, autour de 96 000 €. « Avec de petits gestes, on peut optimiser la gestion des bâtiments », appuie le responsable. Par exemple, en plus des travaux, un planning d’occupation des salles a été instauré, afin de chauffer uniquement lorsque cela est nécessaire. Un plan de sobriété a d’ailleurs été mis en place, depuis octobre 2022.

Pour l’éclairage, -41 % de consommation entre 2021 et 2022

L’éclairage public joue aussi un rôle. Depuis plusieurs mois, celui-ci a été réduit. « Aujourd’hui, plus de 30 % de l’éclairage est en LED », détaille Françoise Genevois-Crozafon, 2e adjointe chargée de l’environnement.

L’idée est de continuer à équiper la commune, mais aussi, en fonction des besoins, de supprimer des points lumineux. « Désormais, on n’allumera plus comme avant, on est passé dans une autre époque », appuie l’adjointe.

Au-delà des économies générées par ces mesures, cela permet également de donner plus de place à la biodiversité, de moins perturber le rythme de la faune, « et des humains », glisse Françoise Genevois-Crozafon.

Bilan de ces mesures : une consommation en baisse de 41 % en deux ans, ce qui permet, malgré la hausse des coûts de l’énergie, de stabiliser les dépenses à 24 000 € environ.

Avec le fauchage tardif, 27 % de gasoil non routier consommé

Autre initiative de la commune : la mise en place d’un fauchage tardif, pour les bords de route, depuis 2 ans. Le tracteur pour faucher passe moins souvent, ce qui diminue la consommation de carburant tout en préservant la visibilité.

Cela permet aussi « de réguler la biodiversité », souligne Françoise Genevois-Crozafon. Entre 2021 et 2022, la consommation de gazole non routier (GNR) a diminué de 27 %.

Pour ses différentes actions, la commune a été accompagnée par des acteurs, comme Heol.

« C’est à nous aussi, en tant que commune, de montrer l’exemple », conclut Hervé Le Ruz.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/cest-a-nous-de-montrer-lexemple-a-plougasnou-les-elus-visent-la-sobriete-energetique-aca10130-db88-11ed-be5e-43bf12d1e7a7

 

Ouest-France

Attention aux courants de baïne qui peuvent emporter vers le large, même sur la côte nord bretonne

Gaëlle COLIN. Publié le

Ce phénomène assez répandu dans le sud-ouest, existe aussi dans les spots de baignades et de surfs de la baie de Morlaix (Finistère). Notamment du côté de Locquirec. Surfeurs et sauveteurs en mer distillent les bons conseils pour profiter de la mer en toute sécurité.

Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec, avec Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM de Locquirec, sensibilisent sur les pièges à contourner sur les différents spots de baignade et de surf.

Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec, avec Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM de Locquirec, sensibilisent sur les pièges à contourner sur les différents spots de baignade et de surf. | OUEST-FRANCE

Quand on parle de baïne, ce mot fait directement penser au sud-ouest de la France, moins à nos plages de la côte nord bretonne. Pourtant, ces types de courant existent aussi, notamment du côté du Moulin de la rive, à Locquirec (Finistère), spot privilégié des surfeurs.

Mais c’est quoi exactement une baïne ?

Le courant de baïne est intense, étroit et dirigé vers le large, que l’on rencontre « sur l’immense majorité des littoraux sableux exposés aux houles océaniques. Le moteur principal de ce courant est le déferlement des vagues et se produit à marée montante », précise l’université de Bordeaux.

Localement, « dès que l’on trouve une pointe rocheuse chez nous, on trouve une baïne, contextualise Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec. Il y a un creux de sable qui se forme autour d’un rocher, qui va créer une sorte de canal. Ce courant-là emporte vers le large. » C’est pourquoi on en trouve, entre autres, au niveau du Moulin de la rive ou encore sur la droite, à Pors-ar-Villiec, des spots appréciés par les surfeurs.

Est-ce que la baïne du Moulin de la rive, à Locquirec a provoqué des accidents ?

« Nous n’avons jamais été sollicités dans ce cadre-là. De mémoire, depuis que je suis président, il n’y a jamais eu d’accident lié à une baïne », répond notamment Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM. Pour les surfeurs, la baïne va surtout servir « d’ascenseur », pour aller plus loin «  sans avoir trop à ramer », poursuit Yoann Chardonnet.

Le Moulin de la rive, spot privilégié par les surfeurs à Locquirec, a des courants de baïne. | OUEST-FRANCE

En revanche, ce sont pour les baigneurs que cela peut devenir dangereux. « À chaque saison, il y a des gens qui sont pris dans ces courants et qui cherchent absolument à lutter contre. Ils se font emporter et s’épuisent. Peu de personnes savent qu’il y en a ici. On peut aller  récupérer cinq personnes par semaine comme ça. Avec nos planches, il y a moins ce risque de fatigue. »

Lorsqu’on se retrouve dans ce type de courant, que faut-il faire ?

Il ne faut surtout pas essayer de nager contre le courant. « Les nageurs vont s’épuiser, on ne gagne jamais contre la mer », souligne Jean-Yves Pontailler.

Pour s’en sortir, il faut plutôt essayer de se décaler sur le côté pour sortir de ce couloir d’eau qui peut aller jusqu’à quelques dizaines de mètres de large. Quitte à se déporter un peu vers le large.

Quels sont les éventuels autres pièges à contourner localement ?

« Il faut aussi faire attention aux courants deux heures après la marée basse, même si l’on a pied », soutient le président de la SNSM. À Locquirec, les plages comportent peu de pente, et l’eau remonte en moyenne de « quatre centimètres par minute. Ça va vite et c’est comme ça qu’on peut se faire piéger ». Quand la marée est descendante, les courants restent moins dangereux.

Finalement, pour bien vivre sa séance de surf, à quoi faut-il penser ?

Au respect des règles de « bienveillance. On est là pour prendre du plaisir. Pour que tout se déroule bien, même quand on est cent dans l’eau, c’est respecter le code, comme celui de la route », enchérit Yoann Chardonnet.

Soit un surfeur par vague, celui qui est le plus proche de là où elle casse est prioritaire. Ceux qui sont dans le chemin doivent le laisser passer. Il faut aussi éviter de surfer seul. Pour le reste, « on se gère entre nous, s’il y a un souci. Il ne faut pas hésiter à venir nous voir demander des conseils ».

Renseignements : il y a deux écoles de surfs à Locquirec : Surfing Locquirec, 06 27 06 48 87 ; ou Surf Playa, 06 26 60 45 02.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/attention-aux-courants-de-baine-qui-peuvent-emporter-vers-le-large-meme-sur-la-cote-nord-bretonne-c7bc0b58-ddcd-11ed-8fc1-343705cdae16

 

Ouest-France

Côtes-d’Armor : une femme en urgence absolue après une chute de 8 m au gouffre de Plougrescant

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Dans l’après-midi du lundi 17 avril 2023, une femme de 40 ans a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant (Côtes-d’Armor), au niveau de Castel Meur. Elle a été remontée par les équipes du Grimp, et héliportée vers l’hôpital de Brest en urgence absolue.

La victime a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant. Les pompiers du Grimp ont réussi à lui porter secours, avant de l’héliporter vers Brest.

La victime a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant. Les pompiers du Grimp ont réussi à lui porter secours, avant de l’héliporter vers Brest. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Il est 15 h 35, lundi 17 avril, lorsque les pompiers de Paimpol (Côtes-d’Armor) sont prévenus qu’une femme de 40 ans vient de chuter dans les rochers, au niveau du Gouffre de Plougrescant. Une vingtaine de pompiers de différentes casernes environnantes est déployée sur place pour tenter de lui porter secours.

Une intervention délicate

La victime a chuté dans une faille, huit mètres plus bas. L’intervention dans ce milieu escarpé est délicate, et plusieurs moyens d’assistance sont déployés simultanément : des pompiers se préparent à intervenir depuis la mer, tandis qu’un hélicoptère survole la zone, cherchant un moyen d’atteindre la victime.

Ce sont finalement les hommes du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) qui ont réussi à atteindre la victime depuis la corniche. Remontée vers 17 h 20, elle a été héliportée vers l’hôpital de Brest en urgence absolue.

Un lieu connu des secours

Ce n’est pas la première fois qu’un tel accident se produit sur ce site hautement touristique : le 26 juin 2021, par exemple, un adolescent de 17 ans avait fait une chute mortelle au Trou du diable. Des accidents récurrents qui poussent les pompiers du Grimp à s’entraîner régulièrement sur les façades escarpées du Gouffre, afin de bien connaître les spécificités du lieu.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/cotes-darmor-une-femme-en-urgence-absolue-apres-une-chute-de-8-m-dans-le-gouffre-a-plougrescant-2873f73c-dd36-11ed-918a-b6ae5ea8d348

 

Le Diben lundi 17 avril 2023

Plougasnou. Dimanche jour de repos

Photo pyb29  La sieste. Photo pyb29

Jeune phoque gris profitant du soleil de la Baie de Morlaix.

 

Ouest-France

Trébeurden. La Potinière : le temps des négociations est venu

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Outre le rachat des Chandelles à Trébeurden (Côtes-d’Armor), l’homme d’affaires Didier Tabary s’intéresse à la Potinière dont il s’était porté acquéreur de 50 % du bâtiment il y a quelques mois. L’issue est-elle proche avec un nouveau projet ? Le temps est encore aux négociations…

La saga de la Potinière trouvera-t-elle une fin heureuse dans quelques mois ? L’avenir le dira.

La saga de la Potinière trouvera-t-elle une fin heureuse dans quelques mois ? L’avenir le dira. | OUEST-FRANCE

Didier Tabary, homme d’affaires et amoureux de Trébeurden (Côtes-d’Armor), vient de racheter les Chandelles. Le propriétaire de Kresk Immobilier s’intéresse aussi à la Potinière : il y a quelques mois, il s’était porté acquéreur de 50 % du bâtiment, rachetés à Bertrand Menguy et Yann Ropars, gérants de la société Yola, comme nous l’évoquions en décembre dernier. Les autres 50 % restant la propriété d’Hubert Duboisbaudry, gérant de la société Eolarmor.

« Rien n’est fait pour l’instant »

Le temps est encore aux négociations. Dans un communiqué, Alexandre Foulon, administrateur de Kresk immobilier, affirme que  notre objectif est de trouver une solution pour ce dossier qui empoisonne Trébeurden depuis 20 ans, et dénature les abords de Tresmeur ​. Joint au téléphone, Didier Tabary précise sa volonté  d’essayer de trouver une solution qui puisse convenir à tous . Voulant  aller de l’avant rapidement ​, le responsable de Kresk entend toutefois  monter le projet dans le consensus, avec Hubert Duboisbaudry, la mairie, et les associations environnementales ​. L’idée étant bien sûr de  déposer dans les prochains mois un permis de construire dans le cadre du PLU ​.

Interrogée, Bénédicte Boiron, maire de Trébeurden, se réjouit  si une solution est enfin trouvée au problème de la Potinière . Elle précise toutefois :  J’espère un projet qui respecte le site classé des Roches blanches, dans une volumétrie proche de celle de l’actuel bâtiment. 

Par téléphone, le gérant de la société Eolarmor précise pour sa part :  Rien n’est fait pour l’instant. J’espère que les négociations aboutiront dans l’intérêt de tous. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/trebeurden-la-potiniere-le-temps-des-negociations-est-venu-2dca54b2-db95-11ed-b03b-a24ac48d154d

 

Le chanteur Hervé débute sa grande tournée nationale dans le Trégor 

Hervé, révélé aux Victoires de la musique en 2021, sort un nouvel album et entame une grande tournée qui débute à Morlaix, chez lui ou presque. 

Hervé sort son nouvel album

Hervé sort son nouvel album, Intérieur vie. ©DR

Par Christophe Ganne Publié le  

Est-ce la nostalgie ou les souvenirs d’enfance que vous avez voulu chanter ? 

Je me suis remémoré effectivement tous ces moments-là entre l’enfance, l’adolescence, en fait tout le chemin jusque-là.  J’avais besoin de me livrer plus dans ce disque. C’est pourquoi dans le premier single, je parle vraiment de ma famille, du chemin de la Bretagne à Paris et ensuite au fur et à mesure de l’album je rentre plus dans le détail. 

Il y a cette phrase : « Des coupes au bol aux gueules de bois », qu’avez-vous voulu dire ? 

Entre les deux, il y a quelques années d’écart (rires) mais c’est passé super vite en fait. Comme pour tout le monde ma vie a changé à cette époque-là. C’est une période qui est positive pour moi. Ce sont des périodes précieuses et essentielles pour la suite. 

"A 16 ans j’ai décroché du lycée. Avec la musique j’avais trouvé mon truc."

Dans la chanson Tout autour de moi vous parlez de l’importance des sons. Qu’est-ce que la musique a changé dans votre vie ?

A la fin de l’adolescence, je voyais que l’école ça ne me parlait pas. Aller bosser ça me va parce que j’ai commencé hyper tôt. J’ai commencé à 16 ans. J’ai un peu abandonné le lycée après mais j’ai quand même passé mon bac en candidat libre. Avec la musique j’avais enfin trouvé mon truc, la chanson c’est une métaphore pour dire que ça m’a sauvé la vie. 

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Il y avait aussi le foot pour vous à cet âge-là ? 

Carrément, j’ai une énorme passion pour le foot, j’y passais énormément de temps. J’ai toujours besoin de faire plein plein de choses et quand j’ai décroché, avec le temps dont je disposais, je me suis mis à la musique et là je ne voyais plus le temps passer. C’était une dimension nouvelle pour moi. 

Comment avez-vous abordé la musique ? 

En fait j’ai beaucoup appris devant mon ordinateur. Tout de suite je pouvais faire des sons directement à la maison. Je pouvais faire le son d’à peu près tous les instruments comme je fais encore aujourd’hui. Cet album, je l’ai fait tout seul  avec juste des samples, des boucles de batterie, j’ai joué toutes les basses et les claviers. 

Est-ce ce côté artisanal qui vous plaît ? 

Carrément, c’est complètement ça, c’est de l’artisanat. C’est ma façon de voir la vie et la musique. J’aime bien comprendre, bricoler? décortiquer les productions des autres pour voir comment ils ont fait 

L’adrénaline que ressent un joueur de foot en entrant sur le terrain, est-ce la même que quand vous entrez en scène ? 

Ah oui complètement, il y a en fait une pierre angulaire qui est le fait de tout donner, toujours  Dès que je monte sur scène j’ai à coeur de tout donner. Avec cet album j’aurai plus de relief sur scène et beaucoup d’énergie pour transmettre le maximum d’émotion. 

"Sur scène comme sur les albums, je donne tout."

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De qui vous êtes-vous entouré pour cet album ? 

C’est la même équipe de tournée que lors du premier album. On a tous pris beaucoup, beaucoup de plaisir à le faire. On s’est régalé à le produire, à l’écrire et à rassembler de nouvelles influences pour ne pas se répéter. Je ne fais pas d’occupation de terrain, je donne tout. Jamais de la vie je ne ferai un disque pour faire un disque et une tournée ensuite de façon alimentaire. Il vaut mieux changer de métier à ce moment-là. 

Tout a été très vite pour vous depuis les débuts ? 

C’est sûr, mais en faisant un premier album on ne sait pas comment il va être reçu et là l’accueil du public a été formidable. Et je le sens encore maintenant. C’est toujours l’exigence de proposer quelque chose de nouveau artistiquement et les contenus les plus forts possible qui doit nous pousser. 

Que verra-t-on sur scène ? 

Sur la première tournée, il n’y avait pas du tout de scénographie. Là on prépare un gros show, il y a une scénographie qui va me permettre de m’éclater aussi et les morceaux prennent une autre dimension, c’est vraiment cool. Pour D’où je viens, par exemple, le son prend vraiment une autre dimension encore et c’est tout le but. Sur scène je serai accompagné d’un batteur et d’un bassiste. Mais je n’en dis pas plus, ça doit rester une surprise. 

A Morlaix vous serez à domicile ? 

Oui, vraiment j’espère que le public sera au rendez-vous. J’ai vraiment hâte tout simplement.

En concert au Sew, samedi 15 avril à Morlaix à 21 h.Nouvel album Intérieur vie (Romance musique)

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/le-chanteur-herve-debute-sa-grande-tournee-nationale-dans-le-tregor_58963793.html

 

Ouest-France

ENTRETIEN. La navigatrice Maud Fontenoy transmet l’amour de la mer aux enfants

Recueilli parMarion DURAND. Publié le

Ambassadrice du gouvernement pour l’éducation à la mer, la navigatrice Maud Fontenoy sensibilise les plus jeunes à la protection des océans. Grâce à la fondation qui porte son nom, elle a remis les classes de mer au goût du jour.

Pour Maud Fontenoy, « l’éducation des enfants est la clé du changement. »

Pour Maud Fontenoy, « l’éducation des enfants est la clé du changement. » | RICCARDO TINELL, MAUD FONTENOY FOUNDATION

Navigatrice, en solitaire, à la rame et à la voile, Maud Fontenoy mène depuis vingt ans des actions de sensibilisation à la protection de la planète. Depuis février 2020, elle est ambassadrice du gouvernement pour l’éducation à la mer. Via sa fondation éponyme, elle tente de redonner une seconde vie aux classes de mer. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle souhaite également qu’un dialogue s’ouvre avec tous les acteurs de la pêche pour protéger le fond des océans.

Pour mener votre combat en faveur de la planète, vous avez choisi de vous adresser aux enfants. Pourquoi ?

J’ai passé plus de la moitié de ma vie sur les océans, je ressens un amour viscéral pour la mer. Le fait d’y passer autant de temps m’a permis de voir à quel point ce milieu se dégrade, ce qui fait naître une volonté farouche de le protéger. Je me suis posé la question de la meilleure façon d’agir. On peut le faire dans les livres, les films… Pour moi, l’éducation des enfants est la clé du changement. J’en ai quatre, j’ai un lien très fort avec eux. Mes premiers engagements se sont faits envers la jeunesse : j’ai créé, à 18 ans, ma première association autour de la réinsertion des enfants par la voile.

VIDÉO : Économie des océans : rencontre avec la navigatrice Maud Fontenoy à Brest

Vous pilotez un programme éducatif à destination des écoles. Quel est-il ?

Depuis la création de l’association (Maud Fontenoy Foundation), je travaille avec le ministère de l’Education nationale pour créer des programmes éducatifs autour de la préservation de l’environnement à destination des écoles, collèges et lycées. Ils sont gratuits, facultatifs et permettent aux enseignants d’aborder la thématique des océans dans de nombreuses matières. Je me rends chaque semaine dans un établissement différent, je suis enthousiaste et surprise de voir un tel travail des professeurs et bluffée par l’engagement des enfants.

« Relancer les classes de mer »

Vous avez emmené certains d’entre eux voir la mer pour la première fois…

L’une des volontés du ministère était de relancer les classes de mer. En France, trois millions d’enfants n’ont jamais vu la mer. Nous avons financé des programmes à destination des enfants scolarisés en zones prioritaires pour leur offrir cette possibilité. La Fondation et le Secours populaire ont aussi organisé l’opération « Les oubliés des vacances » pour permettre à des enfants de prendre le large sur mon voilier Tahia, celui avec lequel j’avais fait mon tour du monde.

Quels souvenirs gardez-vous de ce tour du monde bouclé en 2007 ?

À chacune de mes aventures en mer, j’ai voulu prouver qu’avec de la volonté, on vient à bout de tout, que l’on soit en solitaire sur un voilier à contre-courant ou sur un bateau à la rame. Quand j’interviens dans les écoles, c’est aussi pour dire aux enfants d’avoir un rêve, ne pas le laisser tomber, même s’il faut parfois tirer des bords pour y arriver. Je voulais montrer qu’on pouvait être une femme, vouloir être maman et se lancer malgré tout dans ces aventures.

« La mer reste un milieu d’hommes »

Le fait d’être une femme a-t-il été un frein ?

Même si les choses changent, il n’y a toujours pas autant de femmes que d’hommes sur les bateaux, la Marine nationale s’ouvre mais n’est pas égalitaire, comme le domaine de la pêche. La mer reste un milieu où les femmes ne sont pas attendues. J’ai choisi des aventures qui avaient été réalisées seulement par des hommes pour montrer que c’était possible. J’entendais quand même des réflexions comme « Celle-là, ce n’est pas une vraie femme » ou « Elle en a… ». Il ne faut pas y prêter attention et continuer coûte que coûte.

N’est-il pas difficile d’être engagée en faveur des océans et confrontée à la lenteur politique ?

Je me sens charnellement liée à l’océan, je travaille avec de nombreux scientifiques, j’ai conscience de l’urgence de protéger ce milieu et je fais passer ce message au grand public. Mais, il y a un gap, c’est vrai, entre ce que je vis et le temps nécessaire pour que ce sujet soit réellement embrassé par nos dirigeants. Il reste des ponts à construire.

Le gouvernement agit-il suffisamment ?

Des décisions politiques sont prises. Le gouvernement a mis en place le One Ocean Summit à Brest, un sommet s’organise en Polynésie, Nice accueille en 2025 la conférence des Nations unies sur les océans… Mais ça ne va jamais assez vite pour les spécialistes. Je mise sur l’engagement des citoyens pour encourager les dirigeants à faire de la mer une priorité.

L’État s’est prononcé contre l’interdiction du chalutage de fond dans les aires marines protégées (1), une mesure proposée par la Commission européenne. Regrettez-vous ce choix ?

Je pense qu’il faut plus d’accompagnement et de pédagogie. Cette interdiction dans les aires marines protégées ne portait pas sur une réglementation mais sur un encouragement. L’idée était de pousser les États à mettre en place des démarches pour mieux préserver ces zones. On s’est affolé sur un sujet sans avoir réellement compris les intentions de la Commission européenne. Ces débats soulèvent des questions : quelle pêche veut-on ? Quel type de bateau ?

« Dialoguer avec les pêcheurs »

Quelles solutions préconisez-vous ?

Il y a une réflexion à mener sur les chalutiers géants. On ne peut plus racler les fonds marins sans distinguer les espèces, il faut dialoguer et ouvrir les débats avec tous les acteurs de la pêche. Je reviens d’un tournage à Tahiti, les Polynésiens pratiquent le rahui, en créant des réserves où il est interdit de pêcher (durant une période donnée pour permettre à la biodiversité de se régénérer). Les pêcheurs eux-mêmes se sont accordés sur ces zones protégées. Il faut aller dans ce sens et expliquer les enjeux sans les stigmatiser.

Qu’attendez-vous du prochain One Planet Summit organisé en Polynésie en 2023 ?

J’attends que les chefs d’État agissent en faveur de la non-exploitation des fonds marins, pour une meilleure gestion de la pêche industrielle, pour davantage de protection des espèces menacées… Alors qu’on continue à tuer des baleines et des requins. Il se passe encore beaucoup de choses incohérentes avec l’urgence climatique et il faut se mettre autour de la table pour en parler. Sans l’océan, nous n’aurions pas de passé et sans le préserver, on se prive d’avenir.

(1) Le chalutage de fond consiste à racler le plancher océanique avec de lourds engins tractés. Peu sélective, très énergivore, c’est l’une des techniques de pêche les plus destructrices.

https://www.ouest-france.fr/mer/entretien-la-navigatrice-maud-fontenoy-transmet-lamour-de-la-mer-aux-enfants-19507338-d931-11ed-b175-4c5fc605e272

 

Logement. Résidences secondaires : à Lannion, une exposition sur les "maisons endormies" fait polémique

L'artiste Maxime Voidy expose à l'Imagerie de Lannion des photos sous le titre "Maisons endormies". Les propriétaires dénoncent une atteinte à leurs biens et menacent la galerie.

L'exposition est présentée dans la vitrine de la galerie l'Imagerie dans le centre de Lannion.

L'exposition est présentée dans la vitrine de la galerie l'Imagerie, dans le centre-ville de Lannion. ©Christophe GANNE

Par Christophe Ganne Publié le  

Dans la vitrine de la galerie photo L’Imagerie, rue Jean-Savidan à Lannion, les photos de Maxime Voidy sont exposées depuis le début du mois de mars. Des photos de résidences secondaires aux volets clos, sous le titre « Les Maisons endormies ».

« Une manière un peu piquante »

Interviewé début mars lors du vernissage de l’exposition, l’artiste photographe a dit avoir voulu montrer la problématique du logement sur la côte de Granit rose. Il a repris pour ce faire les codes des agences immobilières avec même un numéro de téléphone pour contacter une supposée Sleeping House Agency. 

C’est une manière un peu piquante de faire prendre conscience de la problématique du logement.

Maxime Voidy

Sans l’accord des propriétaires

L’artiste a sillonné la côte de Granit rose pour photographier les demeures. Problème, les photos des habitations ont été prises sans l’accord des propriétaires. 

Dans un courrier adressé à notre journal ainsi qu’à la direction de l’Imagerie, des propriétaires n’ont pas tardé à faire part de leur mécontentement :

Présenter des photos de leurs résidences comme des maisons endormies dont l’inoccupation temporaire serait cause d’abus présente un danger certain d’atteintes à leur bien (cambriolages, squatters…)

Les propriétaires

Un préjudice ?

Ces propriétaires mettent en avant aussi le préjudice causé :

Cette exposition cause un préjudice en les présentant comme responsables des difficultés de logement permanent sur la côte, alors que le développement du tourisme et de constructions, notamment de résidences secondaires, ont été souhaités par les autorités locales, régulièrement élues, depuis plus d’un siècle.

Les propriétaires

« Il est dans son plein droit »

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Du côté de la galerie d’exposition, on reste très calme. 

L’artiste a déjà été menacé lors de la même exposition à Rennes. Juridiquement, il est dans son plein droit. Il n’est pas entré sur les propriétés pour prendre les photos. 

L’Imagerie

Maxime Voidy, devant l'Imagerie, le jour du vernissage de l'exposition.

Maxime Voidy devant l'Imagerie le jour du vernissage de l'exposition. ©Isabelle Philippet

Il vise à montrer l’état du littoral en basse saison. Il ne le fait pas gratuitement. L’idée est d’atteindre le public avec les codes des agences immobilières pour lui faire se poser des questions sur cette situation.

L’imagerie.

« La galerie pourrait être mise en cause »

Sur le plan juridique, les choses semblent en fait un peu plus complexes. Interrogée, une juriste précise : 

Peu importe si les maisons sont ouvertes ou fermées. La galerie pourrait être mise en cause si les conséquences de cette exposition entraînaient des dégradations du bien.

Une chose est sûre, dans leur courrier, les propriétaires menacent de poursuite les responsables de la galerie ainsi que les journaux qui ont relayé l’information. 

Nous vous tiendrons responsables de toute atteinte à nos biens et notre honorabilité.

Les propriétaires

La galerie l’Imagerie n’a pas du tout l’intention de retirer l’exposition, qui est présentée jusqu’au 3 juin au centre de Lannion

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/logement-residences-secondaires-a-lannion-une-exposition-sur-les-maisons-endormies-fait-polemique_58607366.html

 

Le Diben samedi 25 mars 2023

Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel est terminé

Photo pyb29  Photo pyb29

Photo pyb29  Photo pyb29

Les Viviers le 23 décembre 2006. Photo pyb29

Photos pyb29

 

Ouest-France

Pour limiter les afflux d’azote, l’État multiplie les incitations aux agriculteurs en Finistère

Publié le Carole TYMEN

Les agriculteurs du Finistère ont plusieurs programmes incitatifs à leur disposition pour participer à la réduction collective des fuites d’azote dans les cours d’eau. La nouvelle Politique agricole commune (PAC) et le Plan de lutte contre les algues vertes en font partie.

Les agriculteurs des cinq baies « algues vertes » du Finistère, comme celle de Douarnenez, ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel. 

Les agriculteurs des cinq baies « algues vertes » du Finistère, comme celle de Douarnenez, ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel.  | YVES-MARIE QUEMENER / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les agriculteurs présents dans les cinq baies « algues vertes » du Finistère (1) ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel.

Les enjeux sont la réduction des fuites d’azote sous les parcelles agricoles, grâce à une fertilisation encore plus précise, la diminution de la pression au pâturage, l’amélioration de la couverture des sols et la restauration des zones humides et cours d’eau.

130 millions d’euros pour cinq ans

Pour cela, l’État, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Région Bretagne, les Départements des Côtes-d’Armor et du Finistère, les collectivités locales et la chambre d’agriculture de Bretagne ont budgété 130 millions d’euros sur cinq ans.

Les sommes allouées serviront à financer les mesures agro-environnementales et climatiques (Maec) que les exploitants de ces zones s’engagent à tenir dans le cadre de la nouvelle Politique agricole commune (PAC). « Elles sont des aides principalement issues du budget de la PAC, concède la préfecture du Finistère. Mais elles sont complétées par des budgets de l’État ou des partenaires. Le montant d’aide du fonds Feader (PAC) représente moins de 30 millions sur les 130 millions du Plan algues vertes. »

S’engager, oui mais…

La Maec « Algues vertes », encore floue il y a peu, « incite les exploitations, quelle que soit leur production, à réduire leur niveau d’apports azotés, mais également de produits phytosanitaires, en fonction du niveau retenu par l’agriculteur », précise la préfecture. D’autres mesures dans le même esprit sont disponibles.

« Il faut que les agriculteurs sachent à quoi ils s’engagent, alertait, en décembre 2022, la vice-présidente de la chambre d’agriculture du Finistère, Sophie Jézéquel. Les dossiers à monter peuvent être complexes. Tout ça demande une connaissance et une formation. Le risque, c’est que les agriculteurs renoncent et qu’ils ne soient plus sous contrôle. »

Lire aussi : Autour de la baie de Douarnenez, le monde agricole de demain redessine le bocage

Lire aussi : Une vaste étude inédite en baie de Douarnenez pour mieux comprendre les « marées vertes »

Le dispositif des Paiements pour service environnemental (PSE), qui rémunère les agriculteurs pour des actions qui contribuent à restaurer ou maintenir des écosystèmes, a permis, en 2022, d’accompagner 96 exploitations finistériennes, à quoi il faut ajouter les 28 exploitations déjà accompagnées en 2021.

Pour la baie de Douarnenez, cela représente 17 exploitations en 2022 et 15 en 2021. « Si besoin, on a bien plus de volontaires », assure le président de l’établissement public d’aménagement de la baie de Douarnenez, Joël Blaize.

Plus de suivi demain

En complément de ces dispositions volontaires, les agriculteurs de ces baies vont recevoir, d’ici là mi-avril 2023, un courrier avec leurs données personnelles relatives aux indicateurs « algues vertes ».

Cette démarche est mise en œuvre par les services de l’État. « Les premiers amenés à recevoir ces courriers sont ceux qui ont des efforts particuliers à faire en matière de fertilisation », explique la préfecture.

Après le délai des contrats passés avec les exploitants, l’État promet de durcir le ton en cas de non-réalisation des efforts. La police de l’eau vient de recruter deux agents supplémentaires. D’autres seraient en cours de recrutement.

(1) La baie de Douarnenez, la baie de la Fôret (pays Fouesnantais), la baie de l’Horn – Guilliec (pays de Morlaix), la baie du douron et du Lieue de la grève (pays de Morlaix), les bassins-versants du Quilimadec et de l’Alanan (pays de Brest).

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/pour-limiter-les-afflux-dazote-letat-multiplie-les-incitations-aux-agriculteurs-en-finistere-6f13b822-ca7a-11ed-a96e-000ee1405726

 

Ouest-France

Ce qu’il faut retenir du budget 2023, à Plougasnou

Publié le

La prudence reste de mise. À l’heure d’acter le budget de la commune pour l’année 2023, jeudi 23 mars, les élus du conseil municipal de Plougasnou veulent continuer à le maîtriser. Ils misent sur l’amélioration du cadre de vie des habitants.

Après quelques travaux, la chapelle du Diben, propriété de la commune depuis 2022, sera dédiée aux animations associatives et autres concerts.

Après quelques travaux, la chapelle du Diben, propriété de la commune depuis 2022, sera dédiée aux animations associatives et autres concerts. | OUEST-FRANCE

À l’heure de l’examen des comptes administratifs, la maire, Nathalie Bernard, précise ne pas avoir eu beaucoup recours à l’emprunt : « la trésorerie a permis les investissements. » Par ailleurs, le ratio de désendettement est maîtrisé, « avec un résultat de clôture de 548 000 €, on peut continuer à investir. »

Cependant, les incertitudes liées au contexte international sont pesantes : il va falloir faire avec l’inflation, et la hausse des coûts de l’énergie de 227 % : « L’idée est de trouver des économies à faire dans le domaine de l’isolation thermique des bâtiments. Le changement de la chaudière (écoles, mairie, salle des fêtes) commence à porter ses fruits, en dépit de l’augmentation du pellet. »

Pas touche à l’impôt

Pour faire fonctionner la commune, les élus ont inscrit 3 779 000 €. Les charges de personnel mobilisent 51 % des dépenses.

Cette trajectoire, la majorité veut la conserver sans toucher aux impôts locaux. Le taux de la taxe foncière ne bougera pas. « L’État augmente ses bases d’un peu plus de 7 %, c’est important, poursuit la maire. On voulait augmenter la taxe d’habitation des résidences secondaires qui représentent 40 % du parc immobilier, mais elle est corrélée à la taxe foncière. Nous n’avons pas voulu infliger dans ce contexte difficile une double peine aux Plougasnistes qui vivent ici à l’année. »

Chapelle du Diben, maison de la mer, éclairage…

Du côté des investissements, soit 2 460 000 €, il faudra attendre 2024 pour le gros projet de médiathèque. « Cette année, nous allons travailler sur le cadre de vie des habitants » : le schéma vélo et les déplacements doux (50 000 €), le programme signalétique et mobilier urbain (75 000 €), le remplacement des 240 poteaux en bois, aujourd’hui pourris, rue de La Méloine, les travaux sur les bâtiments publics (chapelle du Diben, maison de la mer, éclairage… ) et sur la voirie. Une nouvelle réserve incendie va être créée.

« Quelle part est dédiée à l’activité économique ? » demande Jean Rouve, élu de l’opposition qui préfère s’abstenir. « Les zones artisanales sont du ressort de Morlaix Communauté, qui, par ailleurs, va accompagner le développement d’une grosse entreprise de la commune », lui répond la maire.

Au niveau des budgets annexes, le budget du camping est suffisant pour les travaux et l’achat d’une cabane. 1 363 000 € ont été inscrits pour viabiliser les nouveaux lotissements de Croas ar Scrill et Jaurès. Enfin, des travaux non chiffrés sont à prévoir pour la cale et un muret au port de Térénez.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/ce-quil-faut-retenir-du-budget-2023-a-plougasnou-99f61472-ca3e-11ed-9710-52a9979f1032

Une présentation du budget, des subventions aux associations...., en présence du Ouest-France et du Télégramme, une seule personne dans le public, une seule association représentée par ma présence "l'APPBS",  qui elle ne demande pas de subvention.

Conseil muniocipal du 23 mars 2023

Photo pyb29

 

Le Diben mardi 21 mars 2023

Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel continue

Photos pyb29

Photos pyb29

Ouest-France : Les anciens viviers situés sur l’estran du Diben vont être démolis, jugés trop « dangereux »

Vidéo : https://www.facebook.com/pyb29/videos/176321728540936

 

Ouest-France

Trébeurden. Au tribunal administratif, le vent continue de souffler sur la Potinière

Publié le

En février 2023, un copropriétaire de la Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor), avait attaqué l’arrêté municipal de mise en sécurité du bâtiment désaffecté. Le tribunal administratif de Rennes a rejeté cette requête.

L’immeuble de la Potinière, à proximité des Roches Blanches et de la plage de Tresmeur, connaîtra encore un avenir incertain en 2023.

L’immeuble de la Potinière, à proximité des Roches Blanches et de la plage de Tresmeur, connaîtra encore un avenir incertain en 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le feuilleton judiciaire de la Potinière, le bar-restaurant désaffecté de Trébeurden (Côtes-d’Armor), continue. Le 16 février 2023, une audience se déroulait au tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine). L’un des deux copropriétaires du bâtiment avait attaqué l’arrêté municipal de mise en sécurité des lieux, pris par la maire Bénédicte Boiron début 2021. Le tribunal a rendu sa décision jeudi 9 mars 2023, donnant raison à la municipalité.

Un danger « extrinsèque »

Ce procès fait remonter la saga de la Potinière en décembre 2020 : la tempête Bella frappe le littoral Trégorrois, et la charpente de la Potinière subit de plein fouet les assauts du vent. Elle finit par céder. La maire de Trébeurden dépose saisit alors le tribunal administratif pour sommer les propriétaires à faire des travaux, qui permettraient de sécuriser la structure et la voie publique.

Trois ans plus tard, l’avocat de la société Eolarmor soutient que « le prétendu danger imminent qui menacerait l’immeuble ne résulte pas d’une cause qui lui est propre, mais de causes qui lui sont extérieures ». Un argument qui vise à rendre l’arrêté municipal caduc, en montrant que la société n’a pas à assumer le coût de cette dégradation « extrinsèque ».

« 20 ans sans entretien »

Un argument irrecevable, selon l’avocat de la commune, qui précise que « la situation de danger […] ne résulte pas d’un phénomène extérieur, mais bien d’une cause intrinsèque au bâtiment lui-même, faisant suite à son importante dégradation et son absence de toiture ». Par ailleurs, des expertises menées sur le bâtiment tendent à prouver que des risques de chutes de pierres existaient bel et bien. Un risque qui justifiait en soi l’adoption de cet arrêté.

Par ailleurs, les études parcourues par le tribunal mettent en avant le fait que « les désordres affectant l’immeuble […] résultent directement de son état de vétusté, en l’absence d’entretien depuis près de 20 ans ». De ce fait, la seule existence d’un différend entre Eolarmor et la commune de Trébeurden quant au futur de l’immeuble « ne pouvait exonérer la société des obligations d’entretien de l’immeuble, qui lui incombent en tant que propriétaire ».

Le tribunal a rejeté les requêtes d’Eolarmor, et ordonne à la société le versement de 2 000 € à la commune de Trébeurden au titre des frais exposés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/trebeurden-au-tribunal-administratif-le-vent-continue-de-souffler-sur-la-potiniere-7f86254c-c4d9-11ed-93d7-4c4cd65beb9c

 

Le Diben lundi 20 mars 2023

Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel a commencé

Photo pyb29  Photo pyb29

Photos pyb29

Ces viviers ont été cédé à Intermarché pour 1 Franc symbolique en novembre 1996, combien auront-ils coûté aux contribuables depuis ?

 

Le Diben lundi 20 mars 2023

RAPPEL

Ouest-France

Plougasnou. Global Seafoods rachetée, Bezhin Breizh veut investir le marché de l’algue

Publié le 10/01/2019 à 16h36 Mickaël LOUÉDEC.

Jean-François Jacob, ex-patron de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, se tourne vers un secteur en pleine expansion. La demande internationale en algue serait particulièrement forte.

Les viviers de la Méloine, à Plougasnou, viennent d’être rachetés par Bezhin Breizh.

Les viviers de la Méloine, à Plougasnou, viennent d’être rachetés par Bezhin Breizh. | ARCHIVES

Bezhin Breizh, c’est quoi ?

Traduisez l’algue de Bretagne , en français. C’est le nom de la société lancée par Jean-François Jacob, ancien patron de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, il y a un an. Une trentaine de personnes y sont salariées.

Quel est son objectif ?

La jeune société est déjà lourdement capitalisée. « On a pu démarrer grâce à l’appui de la région Bretagne et d’Arkéa » , glisse Jean-François Jacob. Le but est notamment de travailler dans le secteur de l’algue. D’exporter l’algue finistérienne à l’international, mais aussi de la vendre sur le sol français. « On veut pouvoir en distribuer aux industriels du monde entier, quel que soit le secteur. »

Pourquoi l’algue ?

L’algue est un secteur en pleine expansion. Cosmétique, gastronomie… La demande est forte. « La macroalgue, ici, a une qualité que tout le monde nous envie » , lance le patron de Bezhin Breizh. Il détaille : « Sur le plan international, la demande monte en puissance, mais avant de vendre, il faut avoir une macroalgue de bonne qualité. » Dans l’objectif de disposer d’une eau de mer de qualité, Bezhin Breizh dispose déjà d’une filiale, les Viviers de Roscoff. L’entreprise se tourne aussi vers la culture sous serres, notamment pour garder une température d’eau optimale.

Des nouveaux investissements

Pour une somme que Jean-François Jacob ne souhaite pas dévoiler, les Viviers de la Méloine (devenus Global Seafoods), à Plougasnou, viennent également d’être rachetés. L’entreprise était en difficulté et avait du se séparer d’une partie de son personnel. « Le site dispose de l’ancien bâtiment de cuisson d’Intermarché. Celui-ci va nous servir à préparer des algues. Cela nécessitait un bâtiment agroalimentaire connecté à l’eau de mer. Ici, c’est déjà le cas. » Bezhin Breizh assure vouloir recruter de nouveaux salariés dès 2019. En coculture, la société va aussi tenter une incursion sur le marché de la crevette.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/plougasnou-global-seafoods-rachetee-bezhin-breizh-veut-investir-le-marche-de-l-algue-6166082

Morlaix communauté renouvellera-t-elle la concession à Jean-François Jacob ?

Nous sommes en 2023, ou est-il rendu dans son aventure financée par les contribuables ?

 

Ouest-France

Figure de Trébeurden et amoureux du patrimoine, Philippe Soufflet est décédé

Publié le

Philippe Soufflet avait 79 ans. Il est décédé mercredi 15 mars 2023 d’une rupture d’anévrisme. Ses obsèques seront célébrées mardi 21 mars, à 10 h 30, en l’église de Trébeurden (Côtes-d’Armor).

Philipe Soufflet va laisser un grand vide dans le milieu culturel de Trébeurden

Philipe Soufflet va laisser un grand vide dans le milieu culturel de Trébeurden | OUEST-FRANCE

Philippe Soufflet est décédé brutalement, d’une rupture d’anévrisme, mercredi 15 mars 2023. La nouvelle a été synonyme de tristesse et de consternation, au sein de sa famille et de ses nombreux amis.

Cet habitant de Trébeurden (Côtes-d’Armor) était un grand défenseur des vieilles pierres en général, et du patrimoine religieux en particulier. Sa première action a été de participer à la restauration du chemin de croix, autour de l’église de Servel, à Lannion, il était d’ailleurs président de l’association.

« Un homme volontaire et efficace »

Il a aussi œuvré pour la restauration de la chapelle Saint-Loup de Lanvellec, la restauration du retable de la chapelle de Penvern. Il avait également réussi à collecter les 5 000 € nécessaires à la restauration du tableau de l’abbé Luyer, actuellement accroché sur le mur de la salle du conseil municipal, à, la mairie.

Noël Lefort, président de l’Association des amis du patrimoine religieux de Trébeurden (APRT), évoque  un homme volontaire et efficace dans toutes ses actions, qui mettait son engagement et ses capacités au service des équipes, sans jamais se mettre en avant ​.

Homme de conviction, Philippe Soufflet a aussi été un ardent et actif opposant à la lutte contre l’extraction de sable en baie de Lannion.

Le président tu Yacht-club, Michel Guillemain, son  meilleur ami de soixante ans ​, effondré  par ce décès trop brutal , a tenu à rappeler  la passion de Philippe pour la mer et Trébeurden. Il était toujours attentif à ce qui se passait dans la commune ​.

À 79 ans, Philippe Soufflet restait d’ailleurs très actif dans ses missions.

Ses obsèques seront célébrées, mardi 21 mars, à 10 h 30, à l’église de Trébeurden.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/figure-de-trebeurden-et-amoureux-du-patrimoine-philippe-soufflet-est-decede-ab0665d0-c586-11ed-ae5b-52c5d283a619

Philipe Soufflet à Trébeurden le dimanche 30 octobre 2016. Photo pyb29

Philipe Soufflet à Trébeurden le dimanche 30 octobre 2016. Photo pyb29

 Diaporama : Manifestation des opposants au projet d’extraction de sable en baie de Lannion 08.06.15

 

Le Diben vendredi 17 mars 2023

Plougasnou. La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 23 mars 2023 à 14h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 16 février 2023

ADMINISTRATION GENERALE

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire

FINANCES :

- Approbation du compte de gestion et du compte administratif 2022 du budget principal

- Approbation des comptes de gestion et des comptes administratifs 2022 des budgets annexes :

- Affectation des résultats du budget principal

- Affectation des résultats des budgets annexes :

- Vote des taux d’imposition 2023

- Budget primitif 2023 du budget principal

- Budgets primitifs 2023 des budgets annexes :

- Passage à la nomenclature M57 - Mise en place de la fongibilité des crédits en section de fonctionnement et d’investissement

- Fixation du mode de gestion des amortissements à compter du 1er janvier 2023

- Subventions 2023 aux associations

- Subventions aux projets pédagogiques des écoles publiques

URBANISME, TRAVAUX

- Dénomination de rues

- Cession d’une portion de la parcelle BS 28

- Mise à jour de l’inventaire des zones humides

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

- Avenant à la convention 2020-2022 avec le centre Keravel PEP 53

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/17-mars-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Ouest-France

Une portion du sentier côtier va être sécurisée, du côté de Plougasnou

Publié le Gaëlle COLIN

Le GR 34 est un sentier très fréquenté des promeneurs. À Plougasnou (Finistère), la portion qui relie Ker Maria à Primel a été estimée prioritaire, dans le programme de travaux de sécurisation pour 2023. En effet, les marches y étaient devenues très glissantes, et le bois de la passerelle et des mains courantes avait pourri.

Pour les agents des services techniques de Plougasnou qui s’occupent des travaux de sécurisation du sentier côtier, la difficulté principale reste l’accessibilité : impossible d’amener les engins de chantier au plus près pour transporter les matériaux.

Pour les agents des services techniques de Plougasnou qui s’occupent des travaux de sécurisation du sentier côtier, la difficulté principale reste l’accessibilité : impossible d’amener les engins de chantier au plus près pour transporter les matériaux. | OUEST-FRANCE

Il faut descendre et longer le sentier côtier, par le chemin de Lézouard, sur quelques mètres à partir de Ker Maria, à Plougasnou (Finistère), avant de pouvoir observer les changements. Des travaux de sécurisation du GR34 sont actuellement entrepris par la mairie, avec vue sur la plage Saint-Jean-du-Doigt/Plougasnou.

Qu’est-ce qui est refait au niveau du sentier côtier de Ker Maria à Primel ?

La passerelle de la pointe de Ruffelic sera refaite, tout comme les marches et les mains courantes de Ker Maria. Certaines portions du sentier, comme à Primel, vont devoir être décalées, du fait des affaissements. « Nous prévoyons vingt-deux jours de travail, jusqu’au 17 mars, détaille Nathalie Bernard, la maire. Pendant ce temps, les promeneurs peuvent accéder au sentier, sauf quand la passerelle sera changée. »

Pourquoi ces travaux sont-ils nécessaires ?

Certaines marches des escaliers sont devenues très glissantes. D’autres n’ont pas été changées depuis vingt ans. C’est donc dangereux, alors que le GR 34 est très fréquenté. « Nous l’avons placé en priorité pour l’année 2023 car il était urgent de le sécuriser et de protéger les risques de chutes. L’enjeu est de bien l’aménager sans le dénaturer. C’est pourquoi des matériaux comme le bois ont été privilégiés. »

Quelle est la difficulté principale pour les agents chargés de cette sécurisation ?

L’accessibilité. En effet, les engins de transports ne peuvent pas se garer à proximité. Les agents doivent donc descendre le sentier à pied, en portant les outils et les menuiseries sur au moins 700 m aller-retour. Pas forcément aisé !

Combien coûtent ce chantier à la mairie ?

8 000 € en comptant l’activité des quatre agents des services techniques mobilisés.

En quoi cela s’inscrit dans un projet à long terme pour la commune ?

Le tronçon du GR34 qui fait peau neuve a la vue sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE

« Plougasnou a 17 km de GR. Nous devons toujours réfléchir à comment l’entretenir, l’aménager le moins possible. Il faut aussi que les promeneurs s’habituent à ce que le chemin ne soit plus forcément côtier, mais davantage reculé », glisse Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement. La commune souhaite s’inscrire au dispositif « France vue sur mer », pour mieux appréhender les enjeux d’érosion.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-portion-du-sentier-cotier-va-etre-securisee-du-cote-de-plougasnou-55147f4e-be89-11ed-9958-ce650855cbcb

 

Ouest-France

Carantec. Conseil : un budget mouillages excédentaire

Publié le

Lors du conseil municipal vendredi, Philippe Auzou, conseiller municipal délégué au nautisme et en charge du dossier mouillages de la commune, a fait part de sa satisfaction à la lecture des chiffres du compte administratif 2022 du budget mouillages.

La section de fonctionnement a dégagé un excédent de 1 794 €, et celle d’investissement de 16 354 €. Une bonne nouvelle, après un compte administratif 2021 à l’équilibre, mais dont la section fonctionnement présentait un déficit de 2 420 €. Et après des années 2019 et 2020 qui, elles, étaient déficitaires.

Dans la foulée, le budget primitif 2023 a été voté à l’unanimité sur un chiffre de 123 793 € en section de fonctionnement et de 41 854 € en section d’investissement.

La commune de Carantec, qui dispose de 700 mouillages, est la station balnéaire ayant la plus grande capacité d’autorisations d’occupation temporaire (AOT) du domaine public maritime de la baie de Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/conseil-un-budget-mouillages-excedentaire-43d29f4e-df90-405f-84e8-4e4d47e4c178

 

Ouest-France

Les anciens viviers situés sur l’estran du Diben vont être démolis, jugés trop « dangereux »

Publié le

D’anciens bassins de bigorneaux, inutilisés depuis des années, se trouvent sur l’estran du port de Plougasnou (Finistère). En mauvais état, ils vont être démolis du 20 au 25 mars 2023.

Les anciens viviers situés sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou, seront démolis du 20 au 25 mars 2023.

Les anciens viviers situés sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou, seront démolis du 20 au 25 mars 2023. | OUEST-FRANCE

D’anciens bassins de bigorneaux se trouvent sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère).

Situés au nord du terre-plein dit de La Méloine, au fond de l’anse, ils sont à l’état d’abandon depuis de très nombreuses années. Des premières opérations de désamiantage ont été réalisées en décembre 2022.

Des engins de chantier sur l’estran

Morlaix communauté enclenche la seconde vitesse et opérera leurs démolitions. « Ils sont très dangereux et situés proches d’habitation. C’est du béton armé avec des morceaux de ferrailles, rouillés par l’eau de mer », explique Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou. Des engins de chantiers se trouveront donc sur l’estran, pour mener à bien cette intervention, du 20 au 25 mars 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-anciens-viviers-situes-sur-lestran-du-diben-vont-etre-demolis-juges-trop-dangereux-b88bd83e-b84d-11ed-a6d8-fca93d3c5f9b

Rappel

Le Diben samedi 11 février 2023

Plousgasnou. Nos friches industrielles sont toujours là

Pyb29

Photo pyb29  Pyb29

Photos pyb29

Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?

 

Ouest-France

Des microbilles en plastique trouvées sur une plage du Finistère, de nouvelles pourraient s’échouer

Publié le Gaëlle COLIN

Rien à voir avec les importantes pollutions survenues depuis novembre 2022 sur les côtes atlantiques, mais quelques microbilles en plastique ont été trouvées sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. Avec de plus importants coefficients de marée dans les jours à venir, de nouveaux échouages sont envisageables.

Quelques larmes de sirènes, des billes de plastique, ont été retrouvées échouées en petite quantité sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023.

Quelques larmes de sirènes, des billes de plastique, ont été retrouvées échouées en petite quantité sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. | MAIRIE DE PLOUGASNOU

Surnommées larmes de sirènes, elles n’ont pourtant rien de joli. Des microbilles en plastique se sont échouées sur la plage de Primel, à Plougasnou (Finistère). Une promeneuse en a trouvé quelques-unes, dimanche 5 mars 2023.

Rien à voir avec le raz-de-marée survenu sur les côtes atlantiques depuis fin novembre 2022, mais le phénomène arrive désormais par la Manche. Ces petites billes, de moins de 5 millimètres, n’étaient d’ailleurs plus visibles ce mercredi 8 mars 2023. Avec de plus importants coefficients de marées dans les jours à venir, il est possible de voir de nouveaux échouages.

« C’est la première fois que ça arrive chez nous »

« La pollution était très diffuse, précise Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. C’est la première fois que cela arrive chez nous. Il est impossible de les prélever ou d’envisager un nettoyage. »

Déterminer l’origine de ces granulés plastiques industriels est compliqué : ce type de pollution est chronique, sur les plages françaises. Compliqué de remonter jusqu’à un pollueur en particulier. Ces pellets sont conditionnés en sac de 25 kg (contenant un million de billes chacun) et entrent dans la fabrication de la plupart des objets en plastique, du pare-chocs de voiture au saladier.

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/des-microbilles-en-plastique-trouvees-sur-une-plage-du-finistere-de-nouvelles-pourraient-sechouer-a81299ae-bdc8-11ed-b928-590434b4ed14

 

Le Diben samedi 04 mars 2023

Plougasnou. Viviers de la Méloine ça va peut-être bouger ?

Photo pyb29  Photo pyb29

Milon-Isolation : https://milon-isolation.com/

 

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Plougasnou. Cale en danger

Cale en danger. Photo pyb29

Photo pyb29 prise le 28 février 2023

La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.

 

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Bonne nouvelle

Démolition des anciens viviers au Diben (info mairie)

Suite aux opérations de désamiantage réalisées en décembre 2022, la démolition des anciens viviers situés sur l'estran du port de Primel - Le Diben, au nord du terre-plein dit de La Méloine, aura lieu du 20 au 25 mars 2023.

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/28-fevrier-demolition-des-anciens-viviers-au-diben

Rappel

Le Diben samedi 11 février 2023

Plousgasnou. Nos friches industrielles sont toujours là

Pyb29

Photo pyb29  Pyb29

Photos pyb29

Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?

 

Ouest-France

Qui veut acheter un terrain à 26 340 € pour construire sa maison à deux kilomètres de la mer ?

Publié le

Alors que se loger devient de moins en moins accessible dans les communes côtières, Plougasnou (Finistère) met en vente trois lots destinés aux primo-accédants ou propriétaires de petits logements, à des prix abordables. Les terrains du lotissement communal seront commercialisés à partir de ce mercredi 1er mars 2023, et il faut remplir un dossier de candidature.

La commune de Plougasnou commercialise trois terrains situés à proximité du bourg et non loin de la côte. Ils seront vendus à des primo-accédants ou à des propriétaires de petits logements pour qu’ils y construisent leurs résidences principales.

La commune de Plougasnou commercialise trois terrains situés à proximité du bourg et non loin de la côte. Ils seront vendus à des primo-accédants ou à des propriétaires de petits logements pour qu’ils y construisent leurs résidences principales. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les trois parcelles se trouvent à moins de deux kilomètres de la mer. Se loger, notamment dans les communes côtières, est de moins en moins accessible.

La municipalité de Plougasnou (Finistère) tente d’inverser cette tendance, pour encourager l’installation de « nouveaux jeunes ménages » et pour voir évoluer « des parcours résidentiels des habitants déjà installés ».

Entre 26 340 € et 31 260 € le terrain

Le nombre de résidences secondaires frôle les 44 % dans cette commune littorale du Trégor. La mairie va ainsi commercialiser trois lots, situés rue de Jean-Jaurès, destinés aux primo-accédants et aux propriétaires de petits logements qui « souhaitent acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en résidence principale », précise la municipalité.

Il faut compter entre 26 340 € pour le terrain viabilisé de 439 m² ; 30 540 € pour celui de 509 m² et enfin 31 260 € pour celui de 521 m². Ils sont libres de constructeur.

En parallèle, un autre lotissement communal est en projet, qui verra la création de quatorze logements.

Renseignements : 02 98 67 87 87 ; urbanisme@plougasnou.fr. Dossier de candidature à retirer en mairie, à partir de mercredi 1er mars 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/qui-veut-acheter-un-terrain-a-26-340-pour-construire-sa-maison-a-deux-kilometres-de-la-mer-1c9ceab0-b6b0-11ed-8162-65d84108a21b

 

Ouest-France

Une enquête publique pour les travaux de l’estacade de Roscoff

Publié le

Une demande d’autorisation environnementale est présentée par la Région dans le cadre des travaux de réfection de l’estacade de Roscoff (Finistère). Du lundi 13 mars 2023 au vendredi 14 avril 2023, une enquête publique unique sera lancée. Une commissaire enquêtrice a été nommée. Depuis 2011, l’estacade est interdite aux véhicules et a fait l’objet de plusieurs diagnostics, études et de changements d’intervenants pour mener les dossiers. L’issue est peut-être proche.

L’estacade est interdite aux véhicules depuis 2011.

L’estacade est interdite aux véhicules depuis 2011. | OUEST-FRANCE

L’estacade de Roscoff (Finistère) va-t-elle enfin être l’objet de travaux de rénovation ?

Jugée en mauvais état en 2011, elle est interdite aux véhicules depuis. En 2016, il avait été envisagé d’interdire ou limiter l’accès aux piétons. Des travaux de rénovation étaient envisagés en 2017. Douze ans après les premières mesures, une enquête publique laisse présager un chantier à venir.

Construite en 1968

Construite en 1968, pour permettre l’embarquement des passagers pour l’île de Batz à marée basse, l’estacade avait fait l’objet d’un diagnostic en 2011.

Celui-ci faisait état de fissures, décollements et déformations sur la structure, ainsi que d’altérations sur plusieurs piliers. Le poids autorisé sur l’ouvrage avait été réduit de moitié : de 600 kg par m² , il était passé à 300 kg/m2.

Deux autres diagnostics en 2016

En 2016, sur demande du sous-préfet de Morlaix, deux nouveaux diagnostics ont été conduits. Le premier, pour indiquer au maire de Roscoff « si un arrêté d’interdiction totale de la circulation s’imposait ».

Le second, lui, devait « faire le point, dès le début de la saison estivale, sur les mesures de sécurité à prendre », pour l’utilisation par les piétons.

Quatre millions d’euros de travaux

Un listage des travaux avait même été dressé, pour un coût de 4 millions d’euros, dont une partie à la charge de la commune de Roscoff, délégataire de l’infrastructure. Le Département étant, lui, concessionnaire.

En 2017, une nouvelle étude a fait ressortir que, depuis le diagnostic de 2011, l’ouvrage n’avait pas bougé. Exit le remplacement du tablier du dessus et le renforcement des 44 piliers. La Région, devenue concessionnaire des ports bretons, avait écarté provisoirement le dossier.

33 jours d’enquête publique

Depuis le 1er janvier 2022, la commune est délégataire des infrastructures du vieux port, pour une durée de dix ans. L’estacade est sortie de la concession, le temps des travaux prévus, financés à 100 % par la Région.

Du lundi 13 mars 2023, 9 h, au vendredi 14 avril 2023, 17 h, une enquête publique unique va être lancée.

Son dossier en version papier, comportant l’étude d’incidences environnementales, sera consultable pendant les 33 jours de l’enquête, aux heures d’ouverture, dans les mairies de Roscoff et de l’île de Batz.

Cinq permanences

Le dossier d’enquête en version numérique est également consultable soit sur un poste informatique en mairie de Roscoff, soit à la rubrique « Publications-Publications légales-Enquêtes publiques » du site internet des services départementaux de l’État (www.finistere.gouv.fr), soit sur le site internet de la Région Bretagne (ports.bretagne.bzh)

L’enquêtrice Maryvonne Martin, juriste à la retraite, désignée en qualité de commissaire enquêteur par le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine), sera présente en mairie de Roscoff, à quatre reprises : lundi 13 mars 2023, de 10 h à 12 h ; mercredi 22 mars 2023, de 9 h à 12 h ; samedi 1er avril 2023, de 9 h 30 à 11 h 30 ; et vendredi 14 avril 2023, de 14 h à 17 h. Et en mairie de l’Île-de-Batz, mardi 11 avril 2023, de 14 h à 16 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/une-enquete-publique-pour-les-travaux-de-l-estacade-de-roscoff-3d638ba4-b378-11ed-b64f-67079c83ea46

 

Ouest-France

Roscoff. 238 000 € d’avenants pour le chantier du centre nautique

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Le budget du chantier du centre nautique a été complété par des avenants.

Le budget du chantier du centre nautique a été complété par des avenants. | OUEST-FRANCE

À l’ordre du jour du conseil municipal de jeudi, des avenants ont été présentés pour le chantier du centre nautique. Après l’étude des sols effectuée et les rapports en découlant, un avenant de 49 670 € supplémentaires est proposé pour le terrassement du vide sanitaire, et l’ajout d’un géotextile sous la voirie et le parvis.

Un avenant de 56 832 € est proposé pour un terrassement complémentaire pour la pose de pièces de charpente, diverses études et adaptations constructives.

Un avenant de 94 427 € est soumis pour le système d’extraction et de recyclage des gaz nécessaire dans le vide sanitaire. Pour ce dernier poste, une moins-value sur le marché de base (- 60 245 €) ramène le coût engendré à + 30 122 €.

Un quatrième avenant de 3 350 € pour une reprise de talutage côté rue est soumis.

Enfin, un dernier avenant de 28 734 € a été soumis pour des travaux de purge de blocs de pierre et de préforage des pieux de fondation.

Tous les avenants ont été adoptés, même si les cinq conseillers d’opposition ont voté contre. L’adjoint aux finances, Michel Autret, a évoqué le chiffre de 994 000 € espérés au titre des subventions.

https://www.ouest-france.fr/france/bretagne/roscoff/238-000-davenants-pour-le-chantier-du-centre-nautique-5b90077a-592b-4067-a7bb-eb6c0a5171f0

 

Le Diben dimanche 26 février 2023

Saint-Jean-du-Doigt. Les résultats de l'élection municipale partielle complémentaire du 26 février 2023

Photo pyb29  Photo pyb29

Les résultats

Inscrits : 596 ; votants : 264 (44,3 %) ; blancs : 7 ; nuls : 8 ; exprimés : 249 (41,8 %).

Marc Boizard : 247

Anaïs Murla : 246

Marie-France Rolland : 244

 

Le Diben dimanche 26 février 2023

Plougasnou. Assemblée Générale d'ART EN PLOUGASNOU

Photo pyb29  Photo pyb29

L’association "ART EN PLOUGASNOU » s’est réunie pour son assemblée générale le vendredi 24 février à 18heures à la Maison des Associations à Plougasnou.
Le président, Jean Rouve, a fait le bilan du salon 2022 où se sont retrouvés 3000 visiteurs et 23 artistes exposés. Les ventes ont été nombreuses et le rapport financier est favorable.
Pierre Reynard, trésorier, a remercié de leur soutien, la Mairie de Plougasnou et M. Jean-Paul Bellec, adjoint délégué à la culture qui était présent. Une vidéo de l’exposition 2022 a été projetée Le 42 ièm Salon se tiendra à la Maison Prévôtale du 15 juillet au 15 août 2023. Les artistes sont très nombreux à postuler et la sélection difficile car " Art en Plougasnou » reste très soucieuse sur la qualité des oeuvres (peinture, sculpture, céramique, design) à montrer au public.
La réunion s’est terminée autour d’un verre amical.

 

Ouest-France

« On veut standardiser la campagne » : cette commune bretonne refuse de franciser ses 140 lieux-dits

Publié le Laetitia JACQ-GALDEANO

En Bretagne, Plouégat-Guérand, cette petite commune du Finistère nord, compte 140 lieux-dits baptisés en breton et témoins de son histoire. Comme toutes les communes de moins de 2 000 habitants, elle est obligée par la loi d’harmoniser ses adresses. Mais elle refuse « de détruire la notion de lieu-dit » en ajoutant « rue » ou « chemin » en français.

Plouégat-Guérand, une commune du Finistère (17 km2), possède 140 lieux-dits qui portent des noms bretons. La municipalité refuse de les modifier. Le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre (à droite sur la photo), et Claude Siche, adjoint chargé des affaires scolaires, estiment qu’ils font partie du patrimoine local.

Plouégat-Guérand, une commune du Finistère (17 km2), possède 140 lieux-dits qui portent des noms bretons. La municipalité refuse de les modifier. Le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre (à droite sur la photo), et Claude Siche, adjoint chargé des affaires scolaires, estiment qu’ils font partie du patrimoine local. | OUEST-FRANCE

Kerhalon bihan, Kerhalon braz, Penquer Kerbuel, Kervennou Corvez… Toute l’histoire de Plouégat-Guérand résonne dans ces lieux-dits. Cette petite commune de 1 065 habitants, située entre Morlaix et Locquirec (Finistère), en possède 140 au hasard de ses 50 km de chemins creux. « Ils représentent 20 % de nos adresses et ils parlent à tous les Plouégatais. Ils ont une valeur charnelle pour les habitants, résume le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre. Dans notre commune où l’on a encore des familles d’agriculteurs, les parents, les grands-parents, les enfants vivent tous dans le même périmètre. Ils sont très attachés à l’histoire du pays et de ses lieux-dits. »

C’est au nom du « respect de ce patrimoine » que le conseil municipal de Plouégat-Guérand, pourtant « très légaliste », fait de la résistance. Il a purement et simplement retoqué le projet de dénomination et de numérotation des rues présenté par La Poste qu’il avait pourtant missionnée pour 10 000 €.

Lire aussi : Noms de lieux en breton. Le président de la Région demande à La Poste des éclaircissements

« Au nom de l’efficacité, il ne faut pas oublier la poésie »

Comme toutes les communes de moins de 2 000 habitants, Plouégat-Guérand est contrainte par la loi 3DS à « l’obligation d’adressage » (donner un nom aux voies et lieux-dits et numéroter toutes les maisons) avant janvier 2026. Pour réaliser ce travail, 342 communes bretonnes ont fait appel, depuis 2015, à La Poste qui a déjà finalisé 237 adressages.

« Sur le fond, résume l’adjoint chargé des affaires scolaires, Claude Siche, on comprend bien que c’est nécessaire pour la sécurité, pour les ambulances et les pompiers, pour les transports et pour l’identification de chaque point de connexion de la fibre. Nous avions choisi La Poste pour nous aider à faire ce travail dans les délais impartis. »

Mais aux yeux des élus unanimes, celle-ci a « standardisé toute la campagne de Plouégat-Guérand » en faisant apparaître des chemins, des routes ou des allées dans tous les lieux-dits. « On ne disait plus Traon Dour, mais route de Traon Dour, résume Claude Siche. Mais enfin, route de Traon Dour, ça veut dire que l’on va à Traon Dour alors qu’on y est déjà ! Quelque part, on détruisait la notion même de lieu-dit. »

Lire aussi : Les noms de lieux bretons menacés ?

À Plouégat-Guérand, l’adjoint Claude Siche et le maire Renaud de Clermont-Tonnerre face aux cartes de la commune, obligée par la loi d’harmoniser ses adresses avant janvier 2026. | OUEST-FRANCE

À Plouégat-Moysan, une mise en règle « un peu à marche forcée »

« Absurde, peste Renaud de Clermont-Tonnerre. Au nom de l’efficacité, il ne faut pas oublier la poésie. Nous avions proposé d’utiliser « hent » (en breton) plutôt que « chemin » ou de donner un numéro à chaque maison dans les lieux-dits. On nous a dit que nous n’avions pas le choix. Puis nous avons découvert le guide du Pays de Brest qui montre que l’on peut faire autrement. Nous avons donc demandé à La Poste de revoir sa copie. »

Ce Guide recommande de « sauvegarder et valoriser […] ces millions de dénominations, témoins plusieurs fois séculaires des rapports culturels des Bretons aux paysages ». Il conseille notamment de « ne pas introduire la catégorisation « lieu-dit » devant un lieu-dit car il ne fait pas partie du nom propre ».

Un an après avoir fait finaliser l’adressage de sa commune par La Poste, François Girotto, le maire de Plouégat-Moysan, située à neuf kilomètres de Plouégat-Guérand, « regrette une chose : ne pas l’avoir fait après Plouégat-Guérand. C’est évident que si l’on avait pu faire autrement, on aurait juste mis un numéro devant le nom de nos lieux-dits, témoigne l’élu. À l’époque, on s’est conformé aux directives, un peu à marche forcée, même si cela ne nous plaisait pas trop. On a mis beaucoup d’impasses ou de rues devant le nom de nos lieux-dits de façon à les rendre identifiables en français. »

Tous les hameaux ou lieux-dits de Plouégat-Guérand ont des noms en breton. | OUEST-FRANCE

Lire aussi : Plouezoc’h. L’adressage, une opération complexe présentée aux habitants

« Il ne faut pas en rajouter une couche »

Plouégat-Moysan s’apprête désormais à financer « environ 2 000 € » pour changer toutes ses plaques de rues. À Plouégat-Guérand, la facture sera moins salée. La commune modifiera seulement les adresses dans le gros lotissement de Kermaria « qui peut poser problème aux secours ». Pour le reste, elle est décidée à ne pas s’en laisser conter. Elle s’appuiera notamment sur un document de l’Agence nationale de la cohésion des territoires « qui indique que chaque commune a le choix », fait valoir Claude Siche.

Le message a visiblement été reçu. Dans un communiqué, La Poste annonce qu’elle « s’adaptera » aux décisions de la commune, « le choix final des nouvelles adresses relevant de la compétence de la commune ». Elle « remettra au conseil municipal le projet final correspondant pour validation ».

« On voit les services publics partir les uns après les autres, se désole Renaud de Clermont-Tonnerre. Il ne faut pas en rajouter une couche. Et celle-là, c’est une couche irritante car tout ce qui est culturel touche à la sensibilité des gens. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/on-veut-standardiser-la-campagne-cette-commune-bretonne-refuse-de-franciser-ses-140-lieux-dits-fda889fe-b20c-11ed-ba64-e3ccf507e177

 

Ouest-France

Dans le Finistère, les tourteaux ont disparu et c’est « catastrophique » pour les pêcheurs

Publié le Julia TOUSSAINT

La quantité de tourteaux débarqués en France a été divisée par trois entre 2017 et 2022. Le Finistère subit de plein fouet cette soudaine disparition : six gros caseyeurs du département vont stopper leur activité. Bactérie ou réchauffement de l’eau, le phénomène reste difficilement explicable pour les scientifiques.

Confronté à la mystérieuse raréfaction du tourteau en Manche et golfe de Gascogne, le comité des pêches du Finistère a confié une étude à l’Ifremer

Confronté à la mystérieuse raréfaction du tourteau en Manche et golfe de Gascogne, le comité des pêches du Finistère a confié une étude à l’Ifremer | ARCHIVES

Yannick Calvez est à la retraite depuis quinze jours. Un repos bien mérité pour ce nord-finistérien qui pêchait le tourteau depuis 1985, mais qui lui laisse un goût amer : « J’aurais préféré partir dans d’autres circonstances », souffle-t-il. Car son bateau, et c’est le crève-cœur de tout marin, va devoir partir à la casse faute d’avoir trouvé un repreneur.

Il faut dire que le Kreizh Ar Mor ne remontait plus grand-chose dans ses casiers. Le tourteau a presque disparu des eaux du golfe de Gascogne et de la Manche.

« On a perdu 70 % des tonnages »

Le crabe a commencé à se faire plus rare en 2016, et les choses n’ont fait qu’empirer depuis. « On a perdu 70 % des tonnages », constate aujourd’hui Yannick Calvez. En tant que président du comité des pêches du Finistère, premier département pour la production de tourteaux, il centralise les échos des autres caseyeurs de la zone.

Et leur constat n’est pas plus optimiste : « Certaines marées ne couvrent même pas les frais. Il n’y a plus de tourteaux au large, et plus à la côte non plus », rapporte-t-il. Manière de dire qu’on ne trouve plus d’adultes, ni de juvéniles. « C’est catastrophique », se désole l’ancien armateur.

Une licence est obligatoire pour la pêche au tourteau. La majorité des débarquements français se fait en Bretagne, dans le Finistère. La France importe aussi beaucoup depuis le Royaume-Uni | ARCHIVES

Ce phénomène se lit dans les chiffres : jusqu’en 2017, la France débarquait entre 5000 et 6 000 tonnes de tourteaux par an. En 2022, la production est tombée à 2 000 tonnes. Le Finistère est en première ligne. Le tonnage au quartier maritime de Brest est passé de 657 à 316 tonnes entre 2017 et 2021. À Morlaix, de 1 815 à 784 tonnes.

Au Guilvinec, qui débarquait encore 562 tonnes en 2017, impossible d’avoir les chiffres récents car l’espèce n’est plus référencée dans le top 15 des plus pêchées en valeur. Confronté à cette menace, le comité des pêches a confié une étude à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).

La surpêche écartée

« C’est une pêcherie extrêmement bien gérée, grâce aux licences. L’effort de pêche est maîtrisé depuis trente ans », entame Martial Laurens, chercheur au laboratoire de biologie halieutique de l’Ifremer. La surpêche est donc écartée des causes de la raréfaction du « dormeur ». De même que l’invasion du poulpe, qui n’est pas véritablement un prédateur pour cette espèce. Le scientifique, dont les recherches se poursuivent, penche plutôt pour l’apparition d’un parasite qui aggraverait la mortalité du crabe.

Un nouveau parasite ?

Serait-ce l’hématodinium sp, déjà apparu dans les années 1990 ? « Peut-être, mais ce parasite n’est pas forcément mortel », tempère Martial Laurens. Il évoque les travaux de chercheurs anglais qui ont identifié un nouveau parasite touchant particulièrement les jeunes tourteaux : « Son apparition pourrait être liée au changement climatique, sans certitude. »

Le biologiste évoque une autre hypothèse : « Le réchauffement de l’eau pourrait altérer l’alimentation des larves et mettre leur survie en péril. »

Les caseyeurs hauturiers représentent la majorité des captures de tourteaux | OUEST FRANCE

Si les causes de la disparition du tourteau au large du Finistère sont vagues, ses conséquences sont, elles, bien réelles. « La hausse du prix au kilo n’a pas suffi à compenser la perte d’activité », explique Yannick Calvez. D’autant que les pêcheurs ne sont pas indemnisés, puisqu’il n’y a pas eu de baisse de quotas comme pour la sole du golfe de Gascogne, par exemple.

Les caseyeurs désarment

Six gros caseyeurs du département vont profiter du plan de sortie de flotte pour stopper leur activité. Il n’en restera que deux, rattachés aux viviers Béganton de Roscoff. « On a investi pour l’avenir », déclare son directeur, Eric Garin. Optimiste, il rapporte que ses pêcheurs observent un retour des tourteaux juvéniles à la côte. Une fine lueur d’espoir dans un océan d’inquiétudes.

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/dans-le-finistere-les-tourteaux-ont-disparu-et-c-est-catastrophique-pour-les-pecheurs-487925ee-ac7f-11ed-b6e3-38da84828b93

 

Ouest-France

À Saint-Jean-du-Doigt, les candidats aux élections municipales partielles veulent « être utiles »

Publié le Sarah HUMBERT

En raison de plusieurs démissions au sein du conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), des élections municipales partielles sont organisées, le 26 février 2023. Pour les trois sièges vacants, trois candidats se présentent. Voici leurs motivations.

Anaïs Murla, Marie-France Rolland et Marc Boizard sont candidats pour être conseillers municipaux à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère).

Anaïs Murla, Marie-France Rolland et Marc Boizard sont candidats pour être conseillers municipaux à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). | OUEST-FRANCE

Anaïs Murla, Marc Boizard et Maire-France Rolland sont les trois seuls candidats, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), pour compléter le conseil municipal, au sein duquel il manque trois élus, à la suite de démissions.

Le 26 février 2023, les habitants de la commune sont appelés aux urnes, pour des élections complémentaires partielles.

Anaïs Murla, 36 ans, est infirmière libérale. Elle habite dans la commune depuis 2013. Maman de deux enfants, elle a déjà participé à la vie de la commune, notamment en étant membre de l’association des parents d’élèves. Il s’agit de sa première candidature à une élection. « C’est vraiment une découverte pour moi. Je me présente dans l’idée de participer à la vie du village », décrit-elle.

Des candidats sollicités

Ses deux camarades avancent dans le même sens. Marc Boizard, 66 ans, est retraité après avoir été éducateur en milieu marin pendant quinze ans à Plougasnou, et responsable de l’école de voile de Locquirec, pendant vingt ans. Il vit à Saint-Jean-du-Doigt depuis 1983. Lui, avait été candidat, sans être élu, aux élections de 1989. Après ça, « je m’étais dit que plus jamais je ne me représenterai », glisse-t-il.

Pourtant, lorsque des membres de l’actuel conseil lui ont proposé, comme aux deux autres candidates, de se présenter pour compléter le conseil, il a accepté. « C’est aussi pour rendre service à l’équipe en place que je fais ça », indique-t-il. Grâce à son activité professionnelle, « j’ai toujours été axé sur l’environnement, c’est quelque chose qui me tient à cœur, tout comme le sport », dit-il. Il conclut : « Je vais essayer d’apporter ce que je peux au sein du conseil. »

« Que Saint-Jean reste une commune attractive »

Enfin, Marie-France Rolland, 66 ans, vient compléter le trio. Elle a quasiment vécu toute sa vie à Saint-Jean-du-Doigt. Retraitée, elle a notamment été « formatrice en insertion professionnelle à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), puis cheffe de projet du contrat de transition professionnelle, qui visait à l’insertion, l’accompagnement et la prise en charge des salariés licenciés économiquement », explique-t-elle. Elle se présente avec « l’envie d’être utile à la commune, de faire des choses pour que Saint-Jean reste une commune accueillante ». Elle non plus, ne s’est jamais présentée à une élection municipale.

Des citoyens appelés à voter

Anaïs Murla indique, avec un sourire : « On va faire un demi-mandat, pour tester. »

Afin d’être élus dès le premier tour, les candidats doivent obtenir la majorité absolue des scrutins exprimés, et un nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits.

Si les deux conditions ne sont pas remplies, alors, les citoyens devront retourner voter, le 5 mars 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/a-saint-jean-du-doigt-les-candidats-aux-elections-municipales-partielles-veulent-etre-utiles-81bb1812-aee6-11ed-bf2b-d38d35d717ba

 

Ouest-France

À Plougasnou, la question d’une prise de compétence de Morlaix communauté fait débat

Publié le Sarah HUMBERT

Lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère), les prises de compétences de Morlaix communauté ont été questionnées par les élus. Cela en inquiète certains. D’autres points, comme le sentier côtier, ou la solidarité avec la Turquie et la Syrie après le séisme, ont également été évoqués.

Des travaux vont être menés sur le sentier côtier, à Plougasnou (Finistère).

Des travaux vont être menés sur le sentier côtier, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Parmi la dizaine de délibérations à l’ordre du jour, lors du conseil municipal de Plougasnou, jeudi 16 février 2023, c’est celle qui a suscité le plus de débats. Les élus devaient voter la prise de compétence Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipement culturels et sportifs d’intérêt communautaire, par Morlaix communauté.

« Une super structure administrative »

Concrètement, il s’agit de redéfinir la compétence actuelle de Morlaix communauté à ce niveau, notamment pour « définir ce qu’est l’intérêt communautaire, afin d’établir une liste d’équipements qui correspondraient à cette définition », détaille la maire, Nathalie Bernard. En revanche, cela n’actera pas forcément leur transfert.

Pour le cinquième adjoint, Jean-Paul Bellec, au-delà du vote de cette délibération, « les transferts de compétences vers Morlaix communauté sont de plus en plus nombreux et conduisent à une réflexion simple sur la disparition future, lente et progressive de la gestion communale des communes au profit d’une super structure administrative ».

Pour l’élu, Morlaix communauté assure des missions importantes, cependant, selon lui, un transfert de compétences trop important pourrait « éloigner les habitants de chaque des communes des instances de décision, voire des services communaux et ne pas forcément correspondre aux intérêts locaux. »

Les conseillers ont débattu plusieurs dizaines de minutes sur ce sujet et malgré dix abstentions, le conseil a approuvé cette délibération.

D’autres sujets à l’ordre du jour

Lors du conseil, les élus ont également voté à l’unanimité pour accorder une aide financière d’un montant de 5 000 € au fond d’action extérieure des collectivités territoriales pour l’aide d’urgence, pour les populations victimes du double tremblement de terre, en Turquie et en Syrie.

La commune prévoit également, en 2023, la création d’une réserve incendie à l’espace Coubertin, en plus de celles situées à Kermebel et Tour ar Gall. Pour cela, elle va solliciter une subvention de 40 000 € au Département.

Des travaux sur le sentier côtier

Enfin, les élus se sont également penchés sur la question du sentier côtier (GR34), qui longe la commune sur 17 km. La commune va solliciter l’accompagnement du centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), pour tenter d’inscrire la commune dans le dispositif « France vue sur mer », afin d’aménager, gérer le sentier littoral, et améliorer la continuité et l’accessibilité. Des travaux vont également être menés, sur plusieurs portions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-question-d-une-prise-de-competence-de-morlaix-communaute-fait-debat-00e8542c-aead-11ed-b5a9-62d0f4df3e4b

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Conseil municipal du 16 février 2023. Photo pyb29

 

Ouest-France

Plan de sortie de flotte. En Bretagne, quarante-cinq bateaux vont partir à la casse

Publié le Rose-Marie DUGUEN

Ce vendredi 17 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État à la Mer, a officialisé le nombre de bateaux retenus dans le plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national. Et la moitié exactement – c’est-à-dire 45 - sont bretons.

Dans le port du Guilvinec, dans le sud Finistère.

Dans le port du Guilvinec, dans le sud Finistère. | VINCENT MOUCHEL/ARCHIVES OUEST-FRANCE

Ce vendredi 17 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État à la mer, a officialisé le nombre de bateaux retenus dans le plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national.

Un bateau sur deux retenu est breton

Et l’équation est simple : un sur deux – soit quarante-cinq – sont bretons. Le ministère précise qu’il y a, en Bretagne, « 1 238 bateaux ». C’est la région de la façade atlantique où il y en a le plus. « 64 » demandes avaient été déposées pour bénéficier du plan de sortie de flotte ; « 53 » de ces bateaux étaient éligibles et « 45 » donc, ont été retenus. Avec cette précision qui vaut pour l’ensemble du territoire national : à date d’aujourd’hui, « 77 % des armements retenus ont accepté le PAI, 14 % sont encore en réflexion, et 8 % se sont désistés ».

Des départements bretons, le Finistère est en première ligne, et notamment le pays bigouden, avec de nombreux bateaux concernés.

4 % de la flotte bretonne

Hervé Berville rappelle que ces 90 navires représentent « 3 % » du total des 2 860 bateaux que comptent la France. En Bretagne, les 45 bateaux qui seront déconstruits représentent « 4 % » de la flotte. Le secrétaire d’Etat rappelle aussi avoir « mandaté les différents préfets pour voir comment on va continuer à développer la filière ».

https://www.ouest-france.fr/mer/plan-de-sortie-de-flotte-en-bretagne-quarante-cinq-bateaux-vont-partir-a-la-casse-bcc38882-aec2-11ed-bf2b-d38d35d717ba

 

Ouest-France

Élections municipales à Saint-Jean-du-Doigt : les candidats sont connus

Publié le Sarah HUMBERT

Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt, dans le Finistère, vont retourner aux urnes, dimanche 26 février 2023. Trois conseillers municipaux sont à élire, et trois candidats se sont fait connaître.

Le conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt sera bientôt en partie renouvelé, avec des élections prévues le 26 février 2023.

Le conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt sera bientôt en partie renouvelé, avec des élections prévues le 26 février 2023. | OUEST-FRANCE

En raison de plusieurs démissions parmi les élus de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), depuis le début du mandat, les habitants sont à nouveau appelés aux urnes dimanche 26 février 2023, pour des élections municipales partielles complémentaires. Il s’agit d’élire trois conseillers municipaux.

Des élections le 26 février

Depuis mercredi 15 février, on connaît le nom des candidats, qui sont au nombre de trois. Il s’agit de Marc Boizard, Anaïs Murla et Marie-France Rolland. Avec trois candidats pour trois sièges vacants, le suspense quant à l’issue des élections est limité.

Cependant, pour être élus au premier tour, les candidats doivent obtenir « la majorité absolue des scrutins exprimés, et un nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits », indique la préfecture dans un arrêté. Si cela n’était pas le cas au premier tour, alors un second scrutin aura lieu, le 5 mars 2023.

Les élections auront lieu à la salle Kasino, de 8 h à 18 h.

Bientôt un nouvel édile

Pour rappel, avec les démissions de Denis Seité en septembre 2021, celle de Virginie Jubeau en octobre 2022 et celle de Maryse Tocquer, maire, en janvier 2023, le conseil municipal était tombé à douze élus seulement, alors « que l’effectif est légalement fixé à quinze personnes », souligne la préfecture.

Une fois les nouveaux conseillers élus, le conseil municipal, au complet, pourra alors procéder à l’élection d’un nouveau ou d’une nouvelle maire. En attendant, avec le départ de Maryse Tocquer, c’est Monique Nedellec, première adjointe, qui assure l’intérim.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/elections-municipales-a-saint-jean-du-doigt-les-candidats-sont-connus-5fba953e-ad11-11ed-a71b-f0de2f009cfe

 

Ouest-France

Un protocole à l’étude face aux araignées de mer ?

Publié le Marie CAROF-GADEL

L’Ifremer va conduire en Bretagne une étude face à la prédation des araignées de mer sur les moules de bouchots. Les mytiliculteurs manchois espèrent des solutions plus rapides.

Les araignées de mer ont jeté leur dévolu sur les moules de bouchots.

Les araignées de mer ont jeté leur dévolu sur les moules de bouchots. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Est-ce un début de réponse apporté par le secrétariat d’État à la mer face à l’invasion des araignées de mer sur les parcs de moules de bouchots ? Vendredi 10 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la mer a annoncé le lancement d’un « protocole scientifique expérimental avec l’appui de l’Ifremer pour mieux comprendre le phénomène de prédation des araignées de mer sur les cultures de moules de bouchots et rechercher des dispositifs d’effarouchement ».

Des recherches sur les araignées de mer menées dans les Côtes-d’Armor

Ce protocole de recherche se déroulera dans la baie de l’Arguenon dans les Côtes-d’Armor, près de Saint-Cast-le-Guildo, à partir de l’été 2023. « Par arrêté préfectoral, les professionnels ont la possibilité, depuis plusieurs années, de mettre en œuvre des moyens de piégeage des araignées de mer, par filet ou casier, afin de les relâcher au large. Toutefois, on constate aujourd’hui l’insuffisance de ces méthodes avec des pertes jusqu’à 70 % de la production de moules. »

« Réguler l’espèce »

Pour les mytiliculteurs manchois, ce n’est qu’un début. « C’est bien que le ministère commence à se réveiller au bout de trois ans, souligne Loïc Maine, mytiliculteur à Bricqueville-sur-Mer. Mais on sait que de telles études durent longtemps. Or ce que nous espérions, c’était une réaction rapide afin de pouvoir réguler l’espèce. Combien de temps nos entreprises vont-elles pouvoir tenir ? »

« Nous demandons d’avoir un principe général de protection de nos élevages »

Loïc Maine espère toujours des solutions. « On se demande pourquoi certains réclament des licences de pêche aux crustacés et ne les obtiennent pas. Parfois, les réponses apportées sont un peu déconnectées du terrain. »

Président du comité régional de la conchyliculture Normandie mer du Nord, Thierry Hélie note un point positif : « Il est enfin acté que les moyens qu’on nous donne depuis des années sont insuffisants face à une prédation persistante. Je note aussi que c’est une réflexion nationale qui est enclenchée. Désormais nous demandons d’avoir un principe général de droit de protection de nos élevages. Et la biodiversité y gagnera. »

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/un-protocole-a-l-etude-face-aux-araignees-de-mer-e7d898b6-abb4-11ed-b416-85851c2fbb45

 

Ouest-France

Tensions au sein d’Halte aux marées vertes : la coprésidente quitte l’association

Publié le Sonia TREMBLAIS

Halte aux marées vertes (HAMV) a tenu son assemblée générale, dans une ambiance tendue, samedi 11 février 2023, à Andel (Côtes-d’Armor). La coprésidente, Annie Le Guilloux, a quitté l’association. Explications.

Annie Le Guilloux (3e en partant de la gauche) a quitté la coprésidence d’Halte aux marées vertes, samedi 11 février 2023, à Andel.

Annie Le Guilloux (3e en partant de la gauche) a quitté la coprésidence d’Halte aux marées vertes, samedi 11 février 2023, à Andel. | OUEST-FRANCE

« La coprésidence n’a pas fonctionné », regrettent certains adhérents en sortant de l’assemblée générale de l’association Halte aux marées vertes (HAMV) basée à Hillion (Côtes-d’Armor), samedi 11 février 2023, à huis clos, sans la présence de la presse, à Andel (Côtes-d’Armor).

Le débat a été « houleux. Pas moyen de parler », s’agace une adhérente. « C’est trop politisé », ajoute un autre. « Ce n’est pas une super image de l’asso », enchérit une autre, déçue.

Des membres de l’association Halte aux marées vertes, ici avec Alain Goutal, dessinateur lors de la présentation de l’événement Dérivages 2 à Planguenoual, en septembre 2022. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Des tensions couvaient au sein de l’association entre Annie Le Guilloux, coprésidente et Gilles Monsillon, coprésident depuis 2021. Elles se sont exprimées lors de cette assemblée générale. Deux coprésidents, deux orientations et… deux sons de cloche.

Du côté d’Annie Le Guilloux

« On sait qu’une présidence, c’est une lourde charge. D’où notre coprésidence. Ça se passait bien au début, puis j’ai bien vu un certain manque de travail sur certains dossiers. Je suis dans l’association depuis longtemps. Je me suis donc retrouvée porte-parole », relate Annie Le Guilloux.

« Des gens se sont éloignés de l’association car certains trouvent que c’est une annexe de LFI (La France insoumise) ! Je me bats pour l’indépendance politique de HAMV. Elle doit accueillir des gens de toute sensibilité. »

Et maintenant ? « Je quitte cette association mais je vais poursuivre la lutte contre l’agriculture industrielle. Je vais investir mon énergie militante dans des associations plus jeunes ».

Un regret ? « On n’a pas eu la transparence souhaitée ».

Du côté de Gilles Monsillon

« On revendique la même chose. C’est le fonctionnement qui ne va pas. Notre coprésidente était trop présente. On ne nous impliquait pas réellement sur certains dossiers. La préparation de la manifestation Dérivages 2 n’a pas arrangé les choses. Normalement, on doit partager les tâches. Elle s’était mise en retrait du CA ensuite », raconte Gilles Monsillon.

« Quand je milite pour dans un mouvement politique, je le fais dans d’autres circonscriptions et pas à HAMV. Nous, nous allons continuer à travailler et à construire ».

Gilles Monsillon (à gauche) et des membres de l’association Halte aux marées vertes. « L’enjeu, maintenant, est de faire un vrai groupe. » | OUEST-FRANCE

Et maintenant ? « Nous allons travailler avec André Ollivro. On va se rapprocher d’Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre. »

Un regret ? « Je pensais qu’on aurait pu régler toutes ces tensions entre adhérents. Ça n’a pas été le cas ».

Un nouveau bureau sera élu lors de la prochaine réunion du conseil d’administration de HAMV.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/andel-22400/tensions-au-sein-d-halte-aux-marees-vertes-la-copresidente-quitte-l-association-a6c8568a-aa0c-11ed-a5a8-4766dd2753ae

Regarder aussi : Algues vertes. André Ollivro élu breton de l'année 2009

Dérivage 2 : Planguenoual Dérivages II samedi 24 septembre 2022

André Ollivro le 12 juillet 2022. Photo pyb29

André Ollivro le 12 juillet 2022. Photo pyb29

OLLIVRO André

"Infatigable militant écologique, Président de l’association environnementale Sauvegarde du Penthièvre, André Ollivro lutte depuis des années contre la pollution toxique des algues vertes sur le littoral breton. Élu Breton de l’année 2009 pour ce combat, il n’a de cesse de faire entendre sa voix tant par ses actions que dans ses publications : La Bretagne est-elle une porcherie ? ou Le scandale des algues vertes."

https://www.etonnants-voyageurs.com/OLLIVRO-Andre.html

 

 

Le Diben samedi 11 février 2023

Plousgasnou. Nos friches industrielles là

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Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?

 

Ouest-France

Plan de sortie de flotte : le Finistère représente un tiers du plan, deux missions confiées

Publié le Rosemary BERTHOLOM

Le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville, a confié une mission au préfet du Finistère et une autre au préfet de Région. Le Finistère est le département le plus concerné par le plan de sortie de flotte.

Dans le cadre du plan de sortie de flotte, plusieurs armateurs du pays Bigouden ont candidaté. En Finistère, des bateaux de Concarneau et de Roscoff ont également déposé des dossiers.

Dans le cadre du plan de sortie de flotte, plusieurs armateurs du pays Bigouden ont candidaté. En Finistère, des bateaux de Concarneau et de Roscoff ont également déposé des dossiers. | VINCENT MOUCHEL

En Finistère, 34 bateaux de pêche (dont deux immatriculés à Concarneau) sont retenus dans le cadre du plan de sortie de flotte post-Brexit. Selon nos informations, une quarantaine aurait été sélectionnée à l’échelle de la Bretagne. Au national, l’enveloppe globale se chiffre à 65 millions d’euros pour 90 dossiers avec une compensation financière pouvant atteindre 500 000 € à 800 000 € par bateau.

Pour rappel, deux timings sont à respecter dans le cadre légal de ce plan de sortie de flotte : à compter de la réception de la convention, le demandeur dispose de 15 jours ouvrés pour la retourner signée ; à compter de la notification de la convention attributive, le demandeur aura un délai de 90 à 120 jours pour sortir son navire de flotte.

Deux missions pour deux représentants de l’État en Finistère

En Bretagne, deux missions ont été confiées à des représentants de l’État. La première, au préfet du Finistère. Le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville, a demandé à Philippe Mahé de mesurer les impacts. Charge à lui d’évaluer toutes les sorties de flotte et d’opérer directement à des mesures d’accompagnement de la filière, notamment la reconversion, et autres mesures de compensation sur le territoire.

Un emploi en mer équivaut à quatre sur terre

Un défi, notamment à l’échelle du quartier maritime du Guilvinec où environ 150 marins pourraient être concernés. Et où une donnée est mise en avant : un emploi en mer équivaut à quatre sur terre. Sur ce territoire, 26 bateaux pourraient sortir mais certains ont déjà annoncé vouloir se rétracter. L’évaluation de la perte de la valeur et de tonnage dans les criées est un enjeu. Quid, également, de la redistribution des licences.

Armateurs, mareyeurs, chambres consulaires (notamment la CCI métropolitaine Bretagne ouest qui gère 11 ports de pêche et représente les acteurs économiques du territoire), conseil départemental (le Département est à la tête du syndicat mixte des ports pêche et plaisance de Cornouaille), sont consultés…

« Transparence sur les impacts en Finistère » , c’est la consigne du secrétaire d’État à la Mer. Une des tâches du préfet sera de trouver, les outils et autres leviers pour conserver l’attractivité de la filière. Mais aussi de repérer les besoins en emplois et autres formations. Le préfet du Finistère aura un mois pour rendre sa copie.

Puis, au 1er juillet 2023, dans la continuité du travail du préfet du Finistère, le préfet de Région, Emmanuel Berthier, aura une mission : l’élaboration d’un schéma régional portuaire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/plan-de-sortie-de-flotte-le-finistere-represente-un-tiers-du-plan-deux-missions-confiees-a0ede19e-a197-11ed-b727-95140ec04a42

 

Le Diben mercredi 01 février 2023

Morlaix. Comité de pilotage pour la réalisation du volet " infrastructure portuaire du schéma d'orientation du port de Primel-Diben

Diaporama : Port de plaisance de Roscoff Bloscon aire de carénage 

Diaporama : Port du Moulin Blanc Brest Aire de carénage vendredi 23 août 2019

Le comité de pilotage se réunissait aujourd'hui à 14h au siège de Morlaix Communauté dans la salle Cathédrale, il semblerait que "La Méloine" ne respecte pas les règles imposées aux associations, c'est à dire "Comme lors de sa précédente réunion, ce comité sera limité à une personne par association". Bravo !!! Les passe-droits pour cette association sont donc toujours en vigueur. Ils se croient tout permis, nous y sommes habitués.

RAPPEL

Le Diben vendredi 09 juillet 2021

Communiqué de l'APPBS et de l'ARAP

Associations APPBS et ARAP – Site portuaire de Primel - Le Diben

Création d’un Comité de pilotage mais…..

A l’initiative de monsieur Marc ROUSIC, Conseiller Délégué au service Littoral de Morlaix Communauté, une rencontre a eu lieu le 16 juin 2021 avec les associations APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa) et ARAP (Amis et Riverains de l’Anse de Primel) concernant l’aménagement du site portuaire de Primel – Le Diben, la digue et l’emplacement de l’aire de carénage en particulier…

Les représentants de l’APPBS et de l’ARAP ont été informés de la volonté de Morlaix Communauté de respecter l’environnement, et de maîtriser harmonieusement l’usage de la digue et future aire de carénage par les utilisateurs. Cette volonté déclarée s’appuiera sur la création d’un Comité de pilotage réunissant la commune – les professionnels – les financeurs – les riverains – les associations – etc…

Pour l’APPBS et l’ARAP, rien à redire sur la procédure de mise en place de ce Comité de pilotage, mais nous avons été surpris d’apprendre en fin de réunion le déplacement prévu sans concertation du poste de ravitaillement en carburant au sud des ex-établissements Lequertier. Ceci hypothéquant de fait une implantation possible à cet endroit de la future aire de carénage.

Nous rappelons que les Associations sont formellement opposées à une aire de carénage au fond de l’anse de Primel où une large zone humide très riche en biodiversité est répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement.

En conséquence, les associations APPBS et ARAP, demandent instamment au service Littoral de Morlaix Communauté, de surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage.

APPBS - Association Petit Port Breton Sympa
http://appbs.blog.free.fr

ARAP -Amis & Riverains de l'Anse de Primel
http://arapdiben.free.fr

Lire aussi : Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel (Ouest-France 11.07.2021)

 

Ouest-France

À Carantec, il n’y aura pas de camping-cars la nuit au Kélenn, cet été

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La maire de Carantec (Finistère), Nicole Ségalen-Hamon, est revenue sur la question du stationnement des camping-cars pour la prochaine saison. Un sujet abordé à l’assemblée générale de CAP Carantec (Commerçants, Artisans, Professionnels), il y a quelques jours. Les avis des professionnels sur la question sont partagés.

Des camping-cars stationnés près du château d’eau, sur le parking du Ménéyer, à Carantec. Ils ne pourront plus se garer à côté de la salle du Kélenn, la nuit, cet été 2023.

Des camping-cars stationnés près du château d’eau, sur le parking du Ménéyer, à Carantec. Ils ne pourront plus se garer à côté de la salle du Kélenn, la nuit, cet été 2023. | OUEST-FRANCE

 

Ouest-France

Le pays de Morlaix reçoit 1,8 million d’euros pour ses projets en lien avec le monde maritime

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L’Union européenne et la Région Bretagne mettent 1,8 million d’euros sur la table pour financer des projets en lien avec le secteur maritime du pays de Morlaix, jusqu’en 2027. Cette somme sera gérée par le groupe d’action locale pour la pêche et l’aquaculture du pays de Morlaix.

Yannick Calvez et Marie-Claire Hénaff sont respectivement vice-président et présidente de la commission mer et littoral, pour le pays de Morlaix.

Yannick Calvez et Marie-Claire Hénaff sont respectivement vice-président et présidente de la commission mer et littoral, pour le pays de Morlaix. | DR

Le nom est long, mais les actions, concrètes. Depuis janvier 2023, le pays de Morlaix est désormais un Galpa (Groupe d’action locale pour la pêche et l’aquaculture) et bénéficie d’une enveloppe de 943 552 € de la part du fonds européen pour les affaires maritimes de la pêche et l’aquaculture (Feampa), pour 2021-2027. La Région ajoute à cette enveloppe la même somme, portant le budget, pour cette période et dans le territoire, à plus d’1,8 million d’euros. Jusqu’à présent, le Feampa n’était pas géré par le Galpa mais par d’autres instances.

Des projets structurants pour le territoire

Concrètement, cela signifie que le pays de Morlaix peut désormais recevoir des demandes de subvention pour le fonds européen dans le secteur, pour des projets qui visent, par exemple, à la valorisation des productions et métiers maritimes, au soutien de certaines filières maritimes, à la préservation des milieux marins, ou à la cohabitation sur le littoral. La commission mer et littorale (CML) est l’instance décisionnaire, pour l’accord des subventions.

Lundi 30 janvier 2023, Marie-Claire Hénaff a été élue présidente de la commission, et Yannick Calvez, vice-présidente. La première est, depuis des années, l’élue référente aux fonds européens du pays de Morlaix, et le second, président du comité des pêches du Finistère.

Sur la période précédente, le fonds a, par exemple, été mobilisé pour « la rénovation de la galerie de visite criée de Roscoff. Nous avions aussi financé la couverture d’un canal afin de limiter l’infection des truites par le parasite déclenchant la maladie dite de l’hépatonéphrite », détaille le binôme à la tête de la CML.

Un état des lieux des risques de submersion marine et d’érosion du trait de côte dans le territoire de Morlaix Communauté a également été mené grâce à ce dispositif.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-vougay-29440/le-pays-de-morlaix-recoit-1-8-million-d-euros-pour-ses-projets-en-lien-avec-le-monde-maritime-449a0cbe-a0ad-11ed-a11b-e98c72bb00dc

 

Ouest-France

L’avenir du port de Tréguier a mobilisé un panel d’usagers et riverains

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Guirec Arhant, le maire de Tréguier (Côtes-d’Armor), et Laurence Pérotin, directrice générale adjointe des services, n’avaient pas espéré une telle mobilisation des Trécorrois, samedi matin 28 janvier 2023, à la réunion de concertation pour l’avenir du port.

Une soixantaine de Trécorrois a planché samedi matin 28 janvier 2023 dans la salle des fêtes lors d’un atelier de réflexions sur l’avenir du port de Tréguier.

Une soixantaine de Trécorrois a planché samedi matin 28 janvier 2023 dans la salle des fêtes lors d’un atelier de réflexions sur l’avenir du port de Tréguier. | OUEST-FRANCE

Dans le cadre du projet de la municipalité « Tréguier demain », ​afin de dynamiser et de mettre en valeur les atouts de la Petite cité de caractère des Côtes-d’Armor, le réaménagement et la revalorisation de l’espace portuaire sont sur les rails.

Samedi matin, dans la salle des fêtes, Guirec Arhant, le maire, avait invité les Trécorrois à une réunion interactive, dans le but de recueillir leurs réflexions et propositions, avec pour finalité d’établir un schéma directeur du réaménagement du port​. Une étude était dans les cartons depuis 2019, victime du confinement. Le maire reprend l’image employée lors de la cérémonie des vœux : Le site est un diamant brut. Il reste à faire le polissage !

Les objectifs de l’étude pour le devenir du port

Le maire plante le décor. Nous avons la chance d’avoir un foncier important, pour le développement du port, mal traité aujourd’hui ! Au niveau du nautisme, le commerce de proximité, les quais et les activités de fret.

​Il assure : Je suis convaincu que le cabotage a beaucoup d’avenir.Lucile Fauviaux, du cabinet d’études Commun accord​, et Caroline Boisgontier, de l’agence Univers​, animent ce premier atelier de concertation​.

Assistées d’une vidéo, elles présentent les objectifs de l’étude : Concilier les activités économiques portuaires avec celles de loisirs et tourisme ; repenser les espaces publics piétons tout en préservant une capacité de stationnement ; réorganiser les usages nautiques ; apaiser et favoriser les perméabilités sur la route départementale 70.

Depuis le 1er janvier 2023, la gestion du port est répartie entre : la SPL Eskale d’Armor pour le port de plaisance ; la ville de Tréguier pour les espaces publics ; la Chambre de commerce et d’industrie (CCI22) pour la zone industrialo-portuaire.

Après avoir rempli une fiche individuelle atouts et faiblesses du port et de la ville​, les participants sont descendus sur les quais pour une balade urbaine​.

Réunion publique le 25 mai 2023

Après cette première étape, le calendrier de l’étude se déroulera jusqu’à fin mai 2024​.

Mars 2023, diagnostic urbain, paysager, architectural, la voirie, les réseaux, le nautisme et tourisme.

Mars à fin mai, enjeux et orientation d’aménagements, faisabilité technique.Réunion publique, prochain atelier le 25 mai 2023.

Juin à octobre : élaboration du schéma directeur, phasage, programme d’actions, premier bilan financier.

Fin octobre à fin mai 2024 : plan avant projet, chiffrage et calendrier opérationnel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/treguier-22220/l-avenir-du-port-de-treguier-a-mobilise-un-panel-d-usagers-et-riverains-bc0aab0c-a079-11ed-8031-f20170f3bde0

Une concertation, une ouverture que Morlaix Communauté ignore : il est précisé dans l'invitation au prochain comité de pilotage qui se tiendra le 01 février 2023 "Comme lors de sa précédente réunion, ce comité sera limité à une personne par association", ce qui est regrettable.....

 

Le Diben lundi 30 janvier 2023

Plougasnou. Voeux de la municipalité à la population

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La cérémonie s'est déroulée dans la salle municipale en cour de finition, les travaux devrait être terminés au mois d'avril.

 

Ouest-France

Une physalie a été trouvée sur la plage de Primel à Plougasnou

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Attention, elles sont très urticantes, il ne faut pas les toucher. Une physalie a été vue sur la plage de Primel, à Plougasnou, il y a quelques jours.

Une physalie vue sur la plage de Primel, à Plougasnou. Les physalies ou galères portugaises sont originaires des tropiques et leur contact provoque de vives douleurs.

Une physalie vue sur la plage de Primel, à Plougasnou. Les physalies ou galères portugaises sont originaires des tropiques et leur contact provoque de vives douleurs. | OUEST-FRANCE

Les physalies, ces invertébrés marins, proches des méduses, sont de retour sur les plages du Finistère. Ce samedi 21 et dimanche 22 janvier 2023, elles ont envahi la plage de La Torche, à Plomeur (Finistère). Quelques jours après, d’autres ont été trouvées sur la plage de Primel, à Plougasnou.

++ LIRE AUSSI : CARTE. Retour des physalies en Finistère : voici les lieux où vous les avez aperçues

Même morte, elle reste très dangereuse

Forte d’une poche d’air d’environ 10 cm sur le dessus de son corps, la physalie peut flotter à la surface. Son flotteur naturel, alimenté par une petite crête, lui a d’ailleurs valu le surnom de galère portugaise. Elle se déplace en bancs de milliers d’individus dans les mers tropicales et subtropicales et se nourrit de plancton, qu’elle attrape grâce à ses grands filaments. C’est d’ailleurs cette partie du corps qui constitue le plus grand danger : toucher ces filaments peut parfois provoquer des syncopes.

Même morte, elle reste très dangereuse.

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/une-physalie-a-ete-trouvee-sur-la-plage-de-primel-a-plougasnou-aec0571e-9f37-11ed-a432-ebc342db539e

 

Ouest-France

Plougasnou. Comité de jumelage : des élus en visite à Würselen

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Des élus du pays de Morlaix en visite à Würselen (Allemagne).

Des élus du pays de Morlaix en visite à Würselen (Allemagne). | OUEST-FRANCE

À l’invitation du comité de Jumelage franco-allemand de Würselen, une délégation d’élus et représentants du jumelage a participé, dimanche, à Würselen (Allemagne), à une manifestation commémorative du 60e anniversaire du Traité de l’Élysée.

Le document avait été signé, entre la France et l’Allemagne, par le Général de Gaulle et Konrad Adenauer, scellant l’amitié franco-allemande au travers de divers objectifs économiques, culturels et sociaux.

Cette manifestation fut l’occasion d’une rencontre entre Roger Niessen, maire de Würselen, Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, Sandrine Autret, adjointe au maire de Saint-Martin-des-Champs, et Jean-Paul Bellec, adjoint au maire de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/comite-de-jumelage-des-elus-en-visite-a-wuerselen-00fb7ec9-9a10-455e-9119-2d129e117b78

 

Le Diben vendredi 27 janvier 2023

Plougasnou. Inauguration du Kfé du port en images

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Diaporama : Inauguration du Kfé du port au Diben jeudi 26 janvier 2023

 

Ouest-France

Plougasnou. Le chantier de restauration du cours du Pontplaincoat reprend

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Les travaux commencés en 2017 près de l’embouchure continuent à partir de fin février 2023 avec l’assèchement des étangs de Kerdrenan, à Plougasnou (Finistère).

Les étangs de Kerdrenan après déboisement.

Les étangs de Kerdrenan après déboisement. | OUEST-FRANCE

Le programme de restauration du cours original du Pontplaincoat, qui va de Lanmeur au fond de l’anse du Diben, reprend fin février, faisant suite aux travaux de 2021 sur les étangs de Kerprigent à Saint-Jean-du-Doigt et au déboisement en 2022. Le projet d’ensemble, financé à 70 % par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, vise à remédier à l’état des eaux de la rivière, un des plus alarmants de Bretagne.

Un milieu naturel très dégradé

De 1967 à 1973, il a été extrait 200 tonnes d’étain et 10 tonnes d’or du cours initial du Pontplaincoat, qui a été détourné pour les besoins de l’extraction du minerai. Les étangs de Kerdrenan et Mesquéau ont été creusés alors. Si ce dernier a vocation à être préservé, les eaux des premiers sont devenues trop chaudes et trop acides, ce qui a entraîné la quasi-disparition des batraciens endémiques et l’apparition d’espèces invasives comme la renouée du Japon, plante indésirable et, après une action humaine, des écrevisses de Nouvelle-Guinée qui vivent enfouies dans la vase.

Lire aussi : Saint-Jean-du-Doigt. La restauration du Pontplaincoat est en pause (17 décembre 2021)
Lire aussi : Plougasnou. Troisième inventaire piscicole du Pontplaincoat (27 juillet 2021)

Des travaux en plusieurs étapes

Le chantier vise à assécher les étangs, en filtrer l’eau, puis créer un passage temporaire du Pontplaincoat sous la RD 46 qui va de Plougasnou à Morlaix. Celle-ci sera coupée en mars et avril 2023 pour refaire le pont cadre. Le cours et les méandres du Pontplaincoat seront reconstitués au plus près du cours originel tel que le montrent les documents d’avant la fin des années 60.

Après la fin de cette phase en juin 2023, le site sera laissé en repos pour que le terrain puisse se tasser. Il sera ensuite mis en eau, végétalisé et paysagé en septembre 2024.

Une déviation sera mise en place par Lanmeur sur la RD 46 pendant les deux mois de construction du pont cadre, pour le trafic principal.

Le budget de ces travaux est de 450 000 €.

Un retour de la biodiversité originelle

L’objectif du projet est aussi de retrouver la faune et la flore endémiques. En sus des batraciens, des poissons comme la truite fario ou l’anguille, qui ne pouvaient pas remonter le Pontplaincoat du fait des obstacles sur leur parcours, devraient in fine se trouver et se reproduire sur tout le cours. Ces espèces feront l’objet d’un suivi scientifique pour mesurer les améliorations.

Une pêche de sauvegarde aura lieu avant l’assèchement des étangs, et la faune aquatique compatible sera déposée dans l’étang de Mesquéau. Le cas des écrevisses de Nouvelle-Guinée, espèce invasive ici mais en voie de disparition en Australie, est en cours d’étude.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-le-chantier-de-restauration-du-cours-du-pontplaincoat-reprend-ce44274c-9d6a-11ed-9616-5696692cf2d9

 

Ouest-France

Plougasnou. Des projets proposés et choisis par les citoyens

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Un appel à volontaires est lancé pour participer, en mars, à la commission de sélection des projets qui seront soumis à un vote populaire.

Françoise Genevois-Crozafon, ajointe au maire, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, qui coordonneront les projets participatifs

Françoise Genevois-Crozafon, ajointe au maire, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, qui coordonneront les projets participatifs | OUEST-FRANCE

La commune a mis en place un processus pour réaliser en 2022 des projets d’intérêt général, dans les thématiques du cadre de vie, de la culture et du patrimoine, de l’environnement et du bien vivre ensemble.

Les Plougasnistes sont appelés à proposer des projets à l’aide de fiches téléchargeables sur le site de la commune ou à retirer en mairie, où elles doivent être déposées avant le 28 février.

Une enveloppe de 5 000 € a été définie pour un ou plusieurs projets, dans une démarche pilote. « Ces projets doivent être proposés par des citoyens majeurs, indique Françoise Genevois-Crozafon, adjointe au maire en charge de la participation citoyenne. Les associations, qui bénéficient de subventions, ne pourront pas porter de projets. Les sujets doivent être distincts des actions en cours dans la commune. » En particulier, des sujets d’actualité comme l’éclairage public sont exclus de ce cadre.

« Les budgets n’incluent pas les coûts liés au travail des employés communaux, mais ils seront sélectionnés pour ne pas faire peser de charges excessives sur eux, que ce soit pour le déploiement ou l’entretien futur », précise la maire.

« La commune de Saint-Martin-des-Champs a mis en œuvre cette démarche depuis trois ans et prévoit un budget de 40 000 €, et Saint-Thégonnec, commune de taille comparable à Plougasnou, se lance cette année avec le même budget, continue Florence Laperrouse, conseillère municipale. Tous les projets entrepris à ce jour à Saint Martin concernent le cadre de vie : aires de pique-nique, espaces de jeux. »

Une commission composée d’élus municipaux de toutes tendances et de trois citoyens volontaires siégera en mars pour étudier, évaluer et sélectionner les projets. Un appel est lancé pour que des candidats se présentent d’ici à fin février.

Un vote populaire aura lieu en avril pour désigner les projets lauréats. Il se fera par voie électronique, par bulletin postal ou remis dans une urne qui sera mise en place en mairie.

Il restera dès lors à réaliser les projets entre mai et décembre.

Contact : www.mairie-plougasnou.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/des-projets-proposes-et-choisis-par-les-citoyens-17d84948-9cc0-11ed-b5c6-d56f89737e84

 

Ouest-France

À Plougasnou, la boucherie située place du général Leclerc a fermé ses portes

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La boucherie située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), qui avait été reprise en 2021, a fermé ses portes.

La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère) a fermé ses portes.

La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère) a fermé ses portes. | OUEST-FRANCE

La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), a fermé ses portes. Le rideau était baissé depuis plusieurs semaines.

Commerce placé en liquidation judiciaire mardi 24 janvier 2023

Elle a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de Brest, mardi 24 janvier 2023. Pour rappel, une liquidation judiciaire est une procédure de cessation de l’activité ou de dissolution d’une entreprise. La boucherie avait été reprise en 2021.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-boucherie-situee-place-du-general-leclerc-a-ferme-ses-portes-4b7eefde-9cc2-11ed-92eb-e890e5f5f960

 

Le Diben mercredi 25 janvier 2023

Plougasnou. Ouverture du Kfé du Port vendredi 27 janvier

Photo pyb29  Kfé du Port. Photo pyb29

Inauguration jeudi 26 janvier de 18h à 21h

Diaporama : Kfé du Port Le Diben

Heures d'ouverture
Lundi 08h-21h
Mardi 08h-21h
Mercredi Fermé
Jeudi 08h-21h
Vendredi 08h-01h
Samedi 10h-01h
Dimanche 10h-21h

 

Le Diben lundi 23 janvier 2023

Plougasnou. Aller Voir Ailleurs ?

Contact : chol05@orange.fr

 

Ouest-France

Ce couple a repris le café du Diben à Plougasnou, qui était fermé depuis 2020

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Maud Leguerinel et Malik Gardin redonnent vie au café-restaurant du Diben, à Plougasnou (Finistère). L’établissement, fermé depuis 2020, devrait accueillir une salle de jeux avec un billard, des fléchettes, mais aussi un dépôt de pain, la presse régionale, une petite restauration et une épicerie. Ouverture prévue le 26 janvier 2023.

Malik Gardin et Maud Leguerinel sont les nouveaux gérants du Kfé du Port, au Diben, à Plougasnou.

Malik Gardin et Maud Leguerinel sont les nouveaux gérants du Kfé du Port, au Diben, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Il y aura bientôt à nouveau un bar-restaurant et commerce de proximité au Diben. Le Kfé du Port, situé près des anciens viviers de la Méloine, à Plougasnou (Finistère) était fermé depuis 2020. Il a été repris par Maud Leguerinel et Malik Gardin, un couple de Malouins récemment installés au Diben. Les deux travaillent d’arrache-pied à préparer l’ouverture le 26 janvier.

Des « services indispensables sur place »

« J’ai fait toute ma carrière dans la restauration, au service et en cuisine, raconte Malik Gardin. Avec Maud, nous voulions ouvrir notre propre affaire en Bretagne et nous avons choisi de venir au Diben ».

Outre le café bar, le Kfé du Port proposera un dépôt de pain, la presse régionale, une petite restauration et une épicerie. « Nous cherchons à offrir aux habitants du Diben, aux usagers du port et aux vacanciers les services indispensables sur place », ajoute Maud Leguerinel.

Ils comptent ouvrir, en mars 2023, une brasserie avec un menu ouvrier, qui sera servi le midi toute l’année et midi et soir pendant l’été. Le jour de fermeture sera le mercredi.

Salle de jeux et diffusion des événements sportifs

« Il y a tout ce qu’il faut en animations pour toutes les générations : nous avons installé une grande salle de jeux avec un billard américain, un tableau de darts [fléchettes] permettant de jouer en réseau, et un grand poste de télévision pour les événements sportifs », continue Malik Gardin.

Le couple de gérants a pu reprendre la licence IV de leurs prédécesseurs, « mais il a fallu installer une cuisine aux normes. L’installation pendant la période des fêtes n’a pas été de tout repos, ajoute Maud Leguerinel. Ce qui nous encourage, ce sont les gens qui passent nous voir, il y a une attente des habitants pour des services de proximité. »

L’inauguration aura lieu le 26 janvier de 18 h à 21 h, avec le chanteur Fanch Le Marrec et le groupe les Zapeuprès.

Contact : kfeduport@gmail.com, tel. 06 30 75 83 01.

https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/ce-couple-a-repris-le-cafe-du-diben-a-plougasnou-qui-etait-ferme-depuis-2020-3f5ced50-98c6-11ed-89de-7320c1f0b76f

Le Diben mercredi 21 décembre 2022

Rappel

Plougasnou. Une bonne nouvelle pour finir l'année 2022

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Enfin une bonne nouvelle pour Le Diben, le Café du Port devrait ouvrir en ce début d'année 2023 en proposant un service de bar et de restauration.

 

Ouest-France

Quelles sont les quatre meilleures nouveautés de Produit en Bretagne pour 2023 ?

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Chaque année, la marque Produit en Bretagne met en valeur quatre nouveaux produits, parmi tous ceux qui sont créés par ses adhérents. Pour 2023, les lauréats sont un gratin de légumes, un sablé au café, un coulis de cacao et une purée à la pomme et ananas. Les lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à Quimper (Finistère).

Les représentants des entreprises qui ont inventé les meilleures nouveautés 2023 de la marque Produit en Bretagne.

Les représentants des entreprises qui ont inventé les meilleures nouveautés 2023 de la marque Produit en Bretagne. | OUEST-FRANCE

Moins il y a de produits sur l’étiquette, mieux c’est. On privilégie les produits locaux. Et, comme on est en Bretagne, un peu de crème ou de beurre, ça plaît forcément. Ces trois leitmotivs sont autant de points communs entre les quatre meilleures nouveautés de la marque Produit en Bretagne pour 2023. Les lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à Quimper (Finistère).

Il y a d’abord le coulis Délice cacao à la crème bretonne, de la Maison Brieuc, à Yffiniac (Côtes d’Armor). C’est la 4e fois que cette entreprise, où toute la fabrication est manuelle, sans automatisation, reçoit le prix de la meilleure nouveauté.

En carton recyclable

Il y a aussi le Crakoise au café, inventé par La Trinitaine, à Saint-Philibert (Morbihan). Les clients apprécient déjà ce sablé à la texture croustillante et aérienne, pas trop sucré. La Trinitaine vendait ses biscuits dans des barquettes en plastique. Bonne nouvelle : désormais, elles sont en carton recyclable.

Produit en Bretagne a aussi récompensé la purée aux pommes et ananas de Cototerra, à Remouillé (Loire-Atlantique). La marque cultive des fruits depuis 1943 autour de Nantes, majoritairement en bio. Cette nouvelle purée (comme de la compote, mais sans sucre ajouté) est vendue sous la marque Planet Bio.

« Un beau plat pour le quotidien »

En plus de ces trois gourmandises, il y a le gratin surgelé aux légumes verts et deux quinoas, créé par l’entreprise Primel Gastronomie, à Plougasnou (Finistère). Le légume vert est a priori moins sexy, mais il a plu aux 170 testeurs. « C’est un beau plat pour le quotidien, on peut le manger sans se restreindre. »

La marque Produit en Bretagne, créée à Brest en 1993, rassemble aujourd’hui 494 entreprises. Près de 66 % de ses produits sont vendus hors de la région. En trente ans, près de 130 nouveautés ont été mises en valeur, certaines sont devenues emblématiques, comme des chips Brets ou des plats au poisson de Guydaer.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quelles-sont-les-quatre-meilleures-nouveautes-de-produit-en-bretagne-pour-2023-bb88d6d6-9660-11ed-a0e2-3c14145668d8

 

Perros-Guirec. Le port s'était vidé : le collectif des sinistrés met fin à ses activités

Le collectif des sinistrés a pu négocier avec la mairie de Perros-Guirec sur plusieurs points après la vidange accidentelle du port, le 4 janvier 2022.

Le collectif des sinistrés du port lors de sa création en janvier 2022.

Le collectif des sinistrés du port lors de sa création en janvier 2022. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Le collectif des sinistrés est une initiative spontanée de plaisanciers, ouverte à tout propriétaire de bateau du port du Linkin, à Perros-Guirec. Objectif, peser sur les décisions de la mairie faisant suite au sinistre survenu le 4 janvier 2022 et veiller à ce que les propriétaires de bateau du Linkin soient indemnisés au bon niveau sur l’ensemble du périmètre des conséquences subies.

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Des aides sans frais

Selon les représentants du collectif, quatre réunions se sont tenues avec le maire et le directeur général des services avec informations vers le Comité local des usagers permanents du port (Clupp).

Ces réunions ont permis de négocier avec la mairie plusieurs points : le grutage et l’expertise sans frais pour les bateaux concernés par le sinistre et l’échouage, l’aménagement de trois emplacements supplémentaires sur l’aire de carénage dédiés à la réparation des bateaux, la sollicitation de l’organisation d’une réunion concernant l’assureur du port.

Mais aussi le non-paiement par les propriétaires des manœuvres de manutention (grutage, mise sur ber) tant que les propriétaires ne sont pas indemnisés par leur assurance, et après l’aboutissement des recours, l’obtention d’un grutage et l’accès à l’aire de carénage 72 h gratuitement pour 2023, pour compenser partiellement la perte de jouissance des bateaux immobilisés par les réparations.

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La hausse des tarifs passe mal

Le collectif a soulevé d’autres sujets avec la mairie qui dépassent le cadre strict du sinistre du 4 janvier 2022 et qui concernent le Clupp. Il évoque une « demande non satisfaite concernant la mise en œuvre d’un batardeau afin de pallier toute future défaillance de la porte du bassin : l’assureur de l’exercice 2022 a été résilié, quelle est la situation pour 2023 concernant l’assurance du port ? »

Enfin, le collectif déplore, « après une année frustrante pour les usagers, nous avons eu la mauvaise surprise de l’augmentation de 9 % des tarifs du port pour l’année 2023″.

https://actu.fr/bretagne/perros-guirec_22168/perros-guirec-le-port-setait-vide-le-collectif-des-sinistres-met-fin-a-ses-activites_56643250.html

 

Ouest-France

Plougasnou. Une année clé pour relancer les échanges des jeunes avec Helston

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Le comité de jumelage de Plougasnou (Finistère) a tenu son assemblée générale et réaffirmé son objectif de développer les liens, malgré le Brexit.

Christine Bon (à droite), présidente du comité de jumelage, lors d’un voyage vers l’Angleterre.

Christine Bon (à droite), présidente du comité de jumelage, lors d’un voyage vers l’Angleterre. | OUEST-FRANCE

Plougasnou est jumelée avec Helston, ville de 10 000 habitants située en Cornouaille, à la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Le comité de jumelage, qui compte 80 membres, a tenu son assemblée générale, dimanche 8 janvier 2023. « Nous sommes à un tournant, a indiqué Christine Bon, présidente du comité. Si les échanges ont bien repris en 2022, l’enjeu de cette nouvelle année sera de renforcer les liens entre les jeunes de Plougasnou et ceux de Helston. Les freins ne sont pas dus qu’aux contraintes imposées par le Brexit, l’enseignement de la langue française est en perte de vitesse au Royaume-Uni.

Voyage en Irlande

Si le voyage des collégiens plougasnistes aura lieu en Irlande pour des raisons pratiques, un groupe d’élèves de Helston visitera Plougasnou en avril. Le comité organise un voyage en covoiturage à Helston pour Flora Day, grande fête traditionnelle qui a lieu le 8 mai.

Lors de l’assemblée générale, le comité est revenu sur les événements qui ont marqué l’année écoulée. « Nous avons été lauréats d’une bourse de 10 000 £ de l’ambassade britannique en France, soit environ 12 000 €, en réponse à un appel d’offres relatif à la préservation de la biodiversité, la lutte pour la réduction de l’empreinte carbone et contre le réchauffement climatique », poursuit Christine Bon.

Partenariat avec Grain de Sail

Cette bourse a permis de financer un voyage d’étude permettant de porter des regards croisés, dont le rapport a été remis à l’ambassade. Les enseignements en termes de bonnes pratiques seront bientôt partagés avec le public. Cet échange a été l’occasion, pour le comité, d’initier un partenariat avec l’entreprise Grain de Sail, de Morlaix, qui se poursuivra cette année.

Par ailleurs, les cafés « langue »