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Les figures de la lutte contre les algues vertes en Bretagne préparent la relève

Les associations militantes des Côtes-d’Armor et du Finistère proposent une rencontre ce mercredi 18 février à 15 heures à Hillion, près de Saint-Brieuc, haut lieu de leur combat. Une pétition a été lancée.

Le 18 février 2025 à 17h33

Sur la  plage du Ris, à Douarnenez (Finistère), de gauche à droite, Jean Hascoët (Baie de Douarnenez Environnement), Yves-Marie Le Lay (Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre) et Jean-Yves Quéméneur (Force 5). Ensemble, ils luttent depuis 30 ans contre les marées vertes. LP/Nora Moreau

Sur la plage du Ris, à Douarnenez (Finistère), de gauche à droite, Jean Hascoët (Baie de Douarnenez Environnement), Yves-Marie Le Lay (Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre) et Jean-Yves Quéméneur (Force 5). Ensemble, ils luttent depuis 30 ans contre les marées vertes. LP/Nora Moreau

« Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre et moi, on va avoir 75 ans sous peu... », rappelle Jean-Yves Quéméneur, de l’association finistérienne Force 5, également vice-président de Défense des victimes des marées vertes, jeune association créée il y a deux ans pour faire entendre les familles des concernées par les dégâts des tristement fameuses algues vertes. Jean-Yves Quéméneur, appuyé par les 201 adhérents, travaille de concert avec son confrère costarmoricain pour faire entendre la problématique des marées vertes en Finistère, deuxième département le plus touché après les Côtes-d’Armor.

Depuis trente ans, Yves-Marie Le Lay, comme son allié André Ollivro, porte-parole de Défense des victimes des marées vertes et fondateur de Halte aux marées vertes, ou encore Jean Hascoët, d’Eaux et Rivières de Bretagne, qui oeuvre sans relâche en baie de Douarnenez, dont les écosystèmes sont très touchés par les nitrates, se battent contre l’Etat et des systèmes agricoles « démesurés et inadaptés » pour faire reconnaître des préjudices écologiques.



« On a fait quelques pas en avant ces derniers temps, reconnaît Jean-Yves Quéméneur. De prochaines décisions de justice pourraient bientôt faire bouger des actions en Finistère. Il faudra aussi faire reconnaître les gros problèmes de mortalité des coquillages chez les ostréiculteurs de la baie de Morlaix, un problème nouveau... »

Aussi sont-ils préoccupés de savoir si, demain, la relève sera au rendez-vous. « On cherche à être épaulés davantage, car on ne sera plus là un jour, c’est sûr, poursuit Jean-Yves. Un peu de renouvellement, du sang neuf, et un changement de regard, un peu de fraîcheur ferait le plus grand bien à cette lutte, loin d’être terminée. »

Une pétition en appelle aux parlementaires

Et le militant d’évoquer un projet de fanzine porté par un jeune graphiste de 22 ans, originaire de Plougasnou, Évariste Le Vot, qui a représenté le combat par une vague d’Hokusai verte face à un phare breton... « Ce genre d’action, c’est une lueur d’espoir, glisse le Finistérien. D’autant plus que l’ensemble est titré « On peut gagner ».

En attendant, pour sensibiliser à l’ensemble de cette problématique, une pétition est lancée sur cyberacteurs.org. Elle en appelle, cette fois, à « la représentation nationale pour qu’une commission parlementaire enquête sur la faillite (des plans anti-algues vertes) et étudie les modalités de nouvelles mesures pour en finir avec les algues vertes ».

https://www.leparisien.fr/finistere-29/les-figures-de-la-lutte-contre-les-algues-vertes-en-bretagne-preparent-la-releve-18-02-2025-YOWOVAMYBJFBJLW5GIYCVEX254.php

Diaporama :  Rassemblement Hillion dimanche 27 septembre 2009

 

Le Diben lundi 17 février 2025

Projection du film avec débat "LES ALGUES VERTES" le dimanche 23 février à la salle municipale rue de Primel.

Rappel

Le Diben jeudi 11 mai 2023

LES ALGUES VERTES - Bande-annonce

LES ALGUES VERTES - Bande annonce

LES ALGUES VERTES - Au cinéma le 12 juillet

https://youtu.be/KyRpq2eHvdg

André Ollivro

André Ollivro le 12 juillet 2022 à Hillion. Photo pyb29

André Ollivro le 12 juillet 2022 à Hillion. Photo pyb29

"Les algues vertes : 22 ans de combat que j'ai entrepris à la retraite de gazier. Je suis fier bien qu’épuisé qu'un film retrace une partie de ce combat semé d’embûches . Je remercie Inès Léraud d'avoir entrepris ce travail d'enquête sur les conséquences du plan Marshall en Bretagne au sortir de la guerre 39-45. Félicitations à Pierre Jolivet d'avoir réalisé ce film : Algues vertes, illustrant le travail d'enquête illustré dans la BD : Algues vertes, histoire interdite. Alors le 12 juillet allez dans les salles de cinéma applaudir ce film dont je vous laisse l'affiche."

Affiche Les Algues Vertes

Au cinéma le 12 juillet 2023

 

Le Diben dimanche 16 février 2025

La réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 20 février 2025 à 18H00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du jour :

– Appel nominal

– Désignation du secrétaire de séance

– Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du jeudi 12 décembre 2024

– Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES – ADMINISTRATION GENERALE

– Recrutement d’agents non-titulaires pour remplacer les agents momentanément absents et pour accroissement temporaire et saisonnier d’activités – Modification.

– Renouvellement du contrat d’assurance des risques statutaires avec le centre de gestion de la Fonction publique territoriale du Finistère.

– Modification du régime indemnitaire (RIFSEEP).

– Dispositif d’accompagnement de l’activité artisanale : Autorisation de signature d’un bail de location-accession.

– Demande de subvention DETR 2025– 2ème tranche de réaménagement et sécurisation des espaces publics de la rue Jean Jaurès du carrefour de l’impasse de Coubertin au carrefour de la Rue de Kerstephan.

– Demande de subvention au Département – Pacte Finistère 2030 Volet 1 pour la rénovation et le renouvellement des équipements sportifs.

– Engagement de la commune au titre du dispositif Territoires Numériques Educatifs.

– Demande de subvention au Fonds chaleur de la Région Bretagne dans le cadre de l’installation solaire thermique au camping municipal.

– Demande de subvention au titre du fonds d’accélération de la transition écologique « Fonds Vert » pour le projet de l’installation solaire thermique au camping municipal.

URBANISME, TRAVAUX

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle ZR 29.

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle BH 09.

– Convention de passage de réseau avec le SDEF – Parcelle YB 95.

– Convention de passage de réseau avec le SDEF – Parcelle YB 349, ZY 27 et ZY 62.

– Convention de mise à disposition du réseau de fibre optique avec Mégalis – Lotissement des Hortensias

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

– Dotations pour le fonctionnement et les projets pédagogiques des écoles publiques communales : Modification.

– Subvention à l’école de Kerenot pour la mise en place de cours d’initiation à la langue bretonne.

CULTURE

– Bibliothèque Municipale : Instauration de la gratuité.

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal-6/

 

Le Diben mardi 04 février 2025

Plougasnou. MATCH d'IMPRO Plougasnou samedi 1er février 2025

Organisé par l'association "La Pile d'Assiettes" le Match entre La Dim Trim de Morlaix et Le Colibri de Saint-Brieuc a ravi le public venu en nombre.

Diaporama : https://youtu.be/Zp8YEmf9jKs?si=NMtTWMCwlMLLrlWh

 

Ouest-France

À Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt, Maud Coail est la nouvelle correspondante Ouest-France !

Publié le

Maud Coail est la nouvelle correspondante Ouest-France pour les communes de Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). Elle sera en lien avec la rédaction de Morlaix.

Maud Coail est la nouvelle correspondante Ouest-France pour les communes de Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt (Finistère).

Maud Coail est la nouvelle correspondante Ouest-France pour les communes de Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). | OUEST-FRANCE

Maud Coail est la nouvelle correspondante Ouest-France pour les communes de Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). En lien avec la rédaction de Morlaix, elle va relater les actualités locales de ces deux communes.

Lire aussi : À Taulé, Jean-Luc Kokel est le nouveau correspondant Ouest-France

Être « le relais des actions locales »

Âgée de 43 ans, Maud Coail connaît bien le secteur, pour y être venue régulièrement, durant toute son enfance. « Ma famille est originaire de la baie de Morlaix, notamment de Garlan et Saint-Martin-des-Champs. Mon père est de Lannéanou », explique-t-elle. Après plusieurs années en région parisienne, elle est venue vivre dans le Trégor en 2020, avec son fils.

Maud Coail a un parcours riche, avec un prix au conservatoire national en musique classique. Elle a été de professeure de musique, musicienne, et possède aussi un brevet professionnel agricole d’ouvrière paysagiste. Elle a également travaillé dans le médico-social.

Elle a lancé il y a un an sa chaîne Youtube, intitulée Site et légende de Bretagne il y a un an environ. « Ici, chaque pierre, chaque lieu cache une légende », dit-elle.

Avec la correspondance, Maud Coail a à cœur de « contribuer à faire vivre les événements du secteur. Ça me plaît d’être le relais des actions locales », décrit-elle. La quadragénaire aime notamment rédiger des portraits. « Je suis passionnée des gens passionnés », résume-t-elle

Vous pouvez contacter Maud Coail via son adresse mail : maud.coail@icloud.com

Pour joindre la rédaction locale : redaction.morlaix@ouest-france.fr ou 02 98 63 88 20.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-et-saint-jean-du-doigt-maud-coail-est-la-nouvelle-correspondante-ouest-france-71f232a8-ce8d-11ef-9192-28a948307a0a

 

Le Diben jeudi 23 janvier 2025

A Plougasnou, sept médecins retraités reprennent du service !

Capture d'écran.

A Plougasnou, sept médecins retraités reprennent du service ! Alors que la commune n’a plus de médecin depuis un an, six médecins et un dermatologue à la retraite assurent tous les matins de semaine une permanence au centre municipal de santé. Les habitants sont soulagés. Un reportage d’Enora Le Notre

https://www.tebeo.bzh/video/plougasnou-sept-medecins-retraites-reprennent-du-service/

 

Le Diben jeudi 16 janvier 2025

Le Guerzit. Mais où est donc passé notre sable ?

Plage du Guerzit le mercredi 15 janvier 2025. Photo pyb29   Plage du Guerzit le mercredi 15 janvier 2025. Photo pyb29

Plage du Guerzit le mercredi 15 janvier 2025. Photos pyb29

 

Ouest-France

Sans médecin depuis un an, cette ville bretonne rouvre son centre de santé grâce à des retraités

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Plougasnou (Finistère) se prépare à accueillir de nouveau sa patientèle locale dès le 20 janvier 2025 dans le centre de santé communal. Les docteurs, tous retraités, sont très attendus.

Les Dr. Jean-Paul Lancigu, Christian Benay, Anne-Cécile Hervé, secrétaire médicale et coordinatrice santé au sein de la mairie, les Dr. Jean-Pierre Benhaim, Michel Biette et Luc Barcelo.

Les Dr. Jean-Paul Lancigu, Christian Benay, Anne-Cécile Hervé, secrétaire médicale et coordinatrice santé au sein de la mairie, les Dr. Jean-Pierre Benhaim, Michel Biette et Luc Barcelo. | OUEST-FRANCE

Les docteurs Jean-Paul Lancigu, Christian Benay, Jean-Pierre Benhaïm, Michel Biette, Luc Barcelo, Loïc Cleach et le dermatologue Alain Bouchardeau se préparent à revêtir de nouveau la blouse. Ce que la commune de Plougasnou a mis en place est inédit : sept médecins sortent de leur retraite pour assurer des consultations médicales, en attendant que deux généralistes actifs prennent le relais en septembre 2025.

« Les habitants nous connaissent »

« L’idée vient des Plougasnistes eux-mêmes, explique le docteur Biette. Nous travaillions tous les sept à Plougasnou ou autour, les habitants nous connaissent. On fait partie de leur vie depuis toujours et nous de la leur. C’est donc spontanément qu’ils nous parlent de leurs inquiétudes et qu’ils sollicitent notre aide. »

Depuis le départ des deux généralistes de la commune le 1er janvier 2024, la Ville tente d’attirer les professionnels de santé mais rien n’y fait : les Plouganistes n’ont plus aucun médecin traitant. « Nous sommes à la retraite depuis un à treize ans, ajoute le docteur Lancigu. Nous nous sommes concertés autour de ce besoin fondamental des Plouganistes, celui d’avoir un accès au soin. »

« Ça nous touche évidemment, intervient le docteur Benhaim. Nous avons en tête notre serment d’Hippocrate, nous aimons notre métier et nous avons naturellement eu envie de proposer nos services, en attendant que de jeunes médecins prennent leurs postes ici. »

Anne-Cécile Hervé, secrétaire médicale et coordinatrice santé pour la mairie, est alors missionnée pour réaliser ce projet fou : faire revenir partiellement les sept médecins en consultations alors qu’ils sont tous retraités. « Au départ, l’Ordre des médecins de Brest était un peu réticent à cette idée. Mais face à notre détermination et aux besoins des habitants, il a compris l’utilité d’une telle démarche, même si elle est complètement inédite ! »

Comment le centre va-t-il fonctionner ?

Les sept retraités seront salariés de la mairie et les six généralistes se relaieront de manière à assurer les horaires d’un seul médecin traitant actif du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h 30. Le docteur Bouchardeau, dermatologue, proposera des consultations en dermatologie deux demi-journées par mois.

« Pour les personnes qui n’ont pas de médecin traitant déclaré à la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie), explique Anne-Cécile Hervé, ce ne sera non pas l’un des six docteurs présents sur le site qui sera enregistré comme tel mais le centre de santé lui-même. Le site sera le médecin traitant officiel aux yeux des autorités de santé. »

La ligne téléphonique pour les prises de rendez-vous devait ouvrir le 13 janvier, « nous devions commencer les consultations le 15, précise-t-elle, mais un léger contretemps administratif repousse l’échéance de quelques jours encore. »

Que pouvons-nous leur souhaiter pour l’ouverture imminente de la maison de santé ? « Que nos patients soient patients, sourit le docteur Benhaim. Nous redoutons un peu la surdemande, nous comprenons le besoin de nos futurs consultants mais il faudra qu’ils s’adaptent aussi à ce tout nouveau fonctionnement. »

La maison de santé de Plougasnou ouvrira son carnet de rendez-vous à partir de ce mercredi 15 janvier, du lundi au jeudi de 14 h à 16 h 30 par téléphone. Les consultations commenceront le 20 janvier et se tiendront du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h 30. Paiement par carte bancaire uniquement.

https://www.ouest-france.fr/sante/sans-medecin-depuis-un-an-cette-ville-bretonne-rouvre-son-centre-de-sante-grace-a-des-retraites-09272710-d28e-11ef-a472-523f8d5502d1

 

Ouest-France

Après plus d’un an sans médecin, Plougasnou devrait en retrouver deux en septembre 2025

Zoé BOIRON et notre correspondante locale.

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Deux médecins devraient s’installer à Plougasnou (Finistère) en septembre 2025. Si cela se confirme, ce sera la fin d’un feuilleton d’un an et demi : la commune littorale avait perdu ses deux généralistes le 1er janvier 2024.

Le conseil municipal du 12 décembre a approuvé la création d’un centre communal de santé temporaire.

Le conseil municipal du 12 décembre a approuvé la création d’un centre communal de santé temporaire. | OUEST-FRANCE

La commune de Plougasnou (Finistère) devrait retrouver deux médecins en septembre 2025 : c’est en tout cas ce qu’espèrent la municipalité et ses 3 035 administrés, orphelins depuis le départ des deux généralistes le 1er janvier 2024.

Loyer gratuit

Ces derniers mois, la mairie a eu des contacts encourageants avec deux professionnels. « L’un a fait l’acquisition de sa maison, et nous avons revu le second à la période de Noël », confirme Nathalie Bernard, la maire, qui reste « prudente » tant qu’ils n’ont pas officiellement posé leurs valises à Plougasnou. Ces deux libéraux devraient bénéficier d’une gratuité de loyer pendant dix-huit mois.

En attendant, le centre de santé communal va accueillir sept médecins retraités. À partir du 20 janvier 2025, ils vont se relayer pour assurer des consultations les matins, en semaine.

« Une transition en douceur »

« Le centre de santé peut accueillir jusqu’à trois médecins, donc il y aura de quoi accueillir les deux nouveaux et les médecins retraités. Nous ferons une transition en douceur », se projette la maire. « Si on a encore besoin de nous, note le Dr Christian Benay, l’un des sept médecins du centre éphémère, nous répondrons présents, évidemment. »

Depuis le départ des deux médecins (l’un avec d’autres praticiens, le second à la retraite), la municipalité avait fait des pieds et des mains pour trouver des solutions. Les médecins de communes voisines, Plouezoc’h et Lanmeur, avaient accepté de reprendre la patientèle, dans la mesure du possible, et une cabine de téléconsultation avait été installée à la pharmacie.

https://www.ouest-france.fr/sante/apres-plus-dun-an-sans-medecin-plougasnou-devrait-en-retrouver-deux-en-septembre-2025-9a9d416a-d28f-11ef-a472-523f8d5502d1

 

Ouest-France

GR34 : Baie de Douarnenez environnement lance un recours au tribunal administratif

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L’association Baie de Douarnenez environnement (BDZE) avait interrogé le préfet à la suite d’une délibération votée par le conseil municipal, en septembre 2024. N’ayant pas eu de réponse, BDZE intente un recours au tribunal administratif.

En mai 2022, lors d’une marche à l’initiative de l’association Baie de Douarnenez environnement pour contester l’inaccessibilité du GR34 le long de la propriété de l’ex-colonie du Mans, aux Roches-Blanches.

En mai 2022, lors d’une marche à l’initiative de l’association Baie de Douarnenez environnement pour contester l’inaccessibilité du GR34 le long de la propriété de l’ex-colonie du Mans, aux Roches-Blanches. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Le préfet est responsable de l’application de la loi Littoral. » Jean Hascoët, président de l’association Baie de Douarnenez environnement (BDZE), motivait ainsi le courrier envoyé au préfet, en septembre 2024, à la suite d’une délibération votée par le conseil municipal.

En cause, la donation à la Ville de Douarnenez (Finistère) de deux parcelles de l’ex-colonie de la Ville du Mans, afin d’aménager un cheminement sécurisé pour les piétons en dehors du sentier côtier GR34. Ce dernier n’étant plus accessible le long du mur de la propriété, appartenant aujourd’hui à deux promoteurs. Jocelyne Poitevin, maire, ne souhaite pas l’application d’une servitude de passage car, de ce fait, selon elle, les frais importants de sécurisation incomberaient à la Ville.

Comme BDZE n’a pas eu de réponse du préfet à son courrier rédigé en septembre, l’association vient d’intenter un recours au tribunal administratif pour contester l’inaccessibilité au sentier côtier.

https://www.ouest-france.fr/environnement/gr34-baie-de-douarnenez-environnement-lance-un-recours-au-tribunal-administratif-4c6b937a-cdee-11ef-9192-28a948307a0a

 

Ouest-France

À Plougasnou, le centre municipal de santé ouvre le 15 janvier 2025

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La mairie de Plougasnou (Finistère) annonce l’ouverture de son centre municipal de santé mercredi 15 janvier 2025. Six médecins et un dermatologue sortent de leur retraite pour prendre en charge les patients. Les prises de rendez-vous seront possibles à partir du 13 janvier.

Le centre communal de santé ouvre mercredi 15 janvier 2025 à Plougasnou (Finistère). La commune n’avait plus de médecin depuis un an.

Le centre communal de santé ouvre mercredi 15 janvier 2025 à Plougasnou (Finistère). La commune n’avait plus de médecin depuis un an. | OUEST-FRANCE

Cela fait un an que les Plouganistes sont orphelins de médecin traitant. La mairie de Plougasnou (Finistère) annonce enfin la réouverture de son pôle médical, pour le plus grand soulagement de ses habitants.

Des consultations le matin

Six médecins généralistes sortiront de leur retraite et se relaieront à temps partiel sur le site. Ils assureront un accueil chaque matin du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30. Un dermatologue, lui aussi retraité, sera présent deux demi-journées par mois.

Lire aussi : Quand des habitants montent leur centre de santé communautaire : une première en Finistère

À découvrir

Les prises de rendez-vous se feront uniquement par téléphone et à partir du 13 janvier 2025 au 02 98 67 30 20, du lundi au vendredi de 14 h à 16 h.

À noter : les paiements se feront par carte bancaire uniquement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-le-centre-municipal-de-sante-ouvre-le-15-janvier-2025-1face4b4-c444-11ef-bba2-f7c457be7f94

 

Le Diben dimanche 22 décembre 2024

Plougasnou s'anime à Noël

  Photo pyb29

Diaporama : Plougasnou 20ème édition du Marché de Noël samedi 21 décembre 2024

 

Ouest-France

Elles sont les femmes de l’ombre derrière l’évènement le plus lumineux de Plougasnou

Les 21 et 22 décembre 2024, Plougasnou (Finistère) fête les 20 ans de son désormais célèbre marché de Noël. Dany Alric et Stéphane Thomas sont les créatrices des costumes de la crèche vivante et les têtes pensantes de l’évènement. Nouveauté cette année : les commerçants des chalets seront eux aussi habillés par leurs soins !

Stéphane Thomas (à gauche) Dany Alric, ont lancé le crèche vivante de Noël à Plougasnou (Finistère), en 2004, il y a 20 ans.

Stéphane Thomas (à gauche) Dany Alric, ont lancé le crèche vivante de Noël à Plougasnou (Finistère), en 2004, il y a 20 ans. | OUEST-FRANCE

Elles sont Plouganistes depuis toujours et font partie de ses âmes qui ont à cœur de faire vivre leur ville. « Nous, on aime la magie, faire rêver les gens, on fuse d’idées et ça fait 20 ans que ça dure ! », raconte l’une. « Oh, ça fait bien plus longtemps même ! », rétorque l’autre. Elles, ce sont Dany Alric et Stéphane Thomas. De l’association Plougasnou s’anime à Noël, elles sont les créatrices de la crèche vivante du marché qui se tiendra les 21 et 22 décembre 2024 dans la commune.

Une amitié qui remonte à 1988

De l’idée du thème jusqu’à la réalisation du spectacle, des lumières et des costumes qu’elles confectionnent elles-mêmes, elles sont fortes de leur complicité joyeuse et de leur énergie débordante. Au service du merveilleux.

« Nous nous sommes rencontrées en 1988 au spectacle Excalibur à Plougasnou, et nous sommes devenues amies. On a tout de suite eu envie de créer d’autres spectacles lumineux, c’est notre essence, on s’est toujours entendues », racontent-elles.

Dany Alric a toujours travaillé dans le milieu du spectacle, de l’opéra, ancienne professeur de danse, elle goûte aujourd’hui une retraite bien méritée, mais surtout active. Stéphane Thomas, elle, tient toujours les manettes de son magasin du centre-ville et lorsqu’on pousse la porte, c’est pour pénétrer un univers de décors et d’objets fantastiques qui invitent déjà au rêve, au bien-être.

«Il y en a toujours une pour faire revenir l’autre à la réalité»

Toutes deux illuminées ? Sûrement ! « Mais il y en a toujours une pour faire revenir l’autre à la réalité. Si l’idée émane du rêve, elle se fonde sur un grand sérieux, avec nos moyens, notre vécu, nos compétences et une bonne organisation », pointe Dany Alric. « Et puis notre atout à nous, ajoute Stéphane Thomas, c’est qu’on s’écoute ! ».

C’est en 2004 qu’elles lancent leur première crèche vivante. Avec l’accord de la mairie et sous le statut de leur toute nouvelle association Plougasnou s’anime à Noël , elles se challengent sur une idée folle : de vrais gens dans un tableau féérique représentant la naissance de Jésus. Le succès est immédiat. « Au début, on demandait à nos proches de jouer le jeu, une nièce, un voisin… amis et famille nous ont accompagnées pour remplir les rôles de Marie, Joseph, les rois mages et tous les personnages. Certaines années on avait même de vrais animaux ! Et aujourd’hui, une centaine de personnes participent », retracent-elles.

Est-ce que c’est un vrai Jésus, dans la crèche ?

À la question qui brûle les lèvres : et le petit Jésus, c’est un vrai ? Elles rient : « Mais bien sûr ! Et on le recrute dès l’été ! Aux beaux jours on scrute les femmes enceintes, et on les aborde pour savoir si ce projet pourrait les intéresser. Parfois le petit Jésus est une petite fille, mais chut, ça ne se remarque pas ! ».

L’association reçoit une subvention de la mairie pour cet évènement, qui se finance aussi grâce au stand des crêpes sur place. Pour respecter les budgets, les deux fondatrices ne sont pas à court d’idées non plus. Dès l’été elles fouinent en brocantes tissus et accessoires qui feront le spectacle.

À les écouter raconter leur histoire avec tant de malice et de joie, rien ne paraît faire de l’ombre à cette épopée. « Il faut dire qu’il n’y a pas d’enjeu financier, balaie d’un revers de mots Dany Alric. Tout le monde est bénévole et ça enlève une grosse chape de problèmes : ceux qui participent sont ceux qui ont le cœur et l’envie de participer. Parfois, il faut remédier aux petits soucis que l’on peut rencontrer, une personne qui est malade et qu’il faut remplacer au dernier moment par exemple, ça arrive, c’est normal ».

Et cette année alors ? « Le thème est Terre et Mer, les 40 personnages arriveront en parade. Tout est prêt, nous sommes sur les derniers essayages des costumes pour les artistes, mais aussi pour les commerçants des chalets de Noël et c’est la grande nouveauté ! ».

23 chalets au marché

Que peut-on souhaiter à Stéphane Thomas et Dany Alric pour ce fabuleux projet ? « Une belle météo » clament-elles en chœur.

En plus de la crèche vivante lumineuse, les artisans locaux proposeront leurs créations dans 23 chalets sur le parvis de l’église, et des ateliers à destination des enfants seront animés par des mamies Noël. Tout cela le samedi 21 et le dimanche 22 décembre, à partir de 14 h jusqu’à 20 h au centre-ville de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/societe/fetes/noel/elles-sont-les-femmes-de-lombre-derriere-levenement-le-plus-lumineux-de-plougasnou-e4a31250-bd6b-11ef-b01b-18b70b7523f7

 

Ouest-France

En Bretagne, des médecins sortent de leur retraite pour soigner les habitants d’une commune

Modifié le Publié le

Dans l’attente de deux médecins libéraux en septembre 2025, la commune de Plougasnou (Finistère) a réussi à ouvrir un centre communal de santé temporaire avec l’aide de sept praticiens à la retraite. Il manque seulement la convention avec la Caisse primaire d’assurance maladie.

Le conseil municipal du 12 décembre 2024 a approuvé la création d’un centre communal de santé temporaire à Plougasnou (Finistère).

Le conseil municipal du 12 décembre 2024 a approuvé la création d’un centre communal de santé temporaire à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

La commune de Plougasnou (Finistère) n’a plus de médecin depuis un an. Une situation « angoissante pour la population qui ne se soigne plus », comme l’explique la maire Nathalie Bernard, lors du conseil municipal du 12 décembre 2024.

Pourquoi créer un centre communal de santé temporaire ?

En attendant l’arrivée de deux médecins libéraux prévue en septembre 2025, l’équipe, municipale, a imaginé la création d’un centre de santé temporaire avec l’aide de médecins retraités et habitant dans la commune.

LIRE AUSSI : Dans cette ville du Finistère, pourquoi ça coince pour ouvrir un centre de santé éphémère ?

« Nous étions dans un marasme administratif, cela n’a pas été facile. C’est grâce à la coordinatrice de santé recrutée par la commune en novembre dernier que le dossier a pu aboutir auprès de l’Agence régionale de santé. Nous venons tout juste de recevoir le numéro d’immatriculation Finess. Il ne nous reste plus qu’à signer la convention avec la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Finistère, pour laquelle c’est une première. »

Quand ce centre de santé ouvrira-t-il ?

« Le 15 janvier 2025 et il fermera le 15 novembre de la même année », annonce Laurène Pasquier, adjointe déléguée à la santé. Elle et Claude Charles, conseiller municipal délégué, ont consulté les médecins retraités dans la commune : « Sept ont répondu présent, six généralistes et un dermatologue, qui ont tous accepté de suivre des formations ou d’aller en stage pour une remise à niveau en informatique ou autre. »

LIRE AUSSI : DÉCRYPTAGE. Médecins généralistes en Finistère : une hausse encourageante qui cache des disparités

Comment fonctionnera-t-il ?

Le centre de santé ouvrira tous les matins de 8 h 30 à 12 h, excepté le samedi. Les médecins fonctionneront en binôme et consulteront uniquement sur rendez-vous. « Avec une possibilité à titre exceptionnel de se rendre au domicile d’un patient dans le cadre d’un cas lourd », précise la maire. Deux des médecins assureront la coordination et la coordinatrice de santé assurera le secrétariat et la gestion des plannings.

Combien cela va coûter à la commune ?

Les patients paieront exclusivement par carte bancaire une consultation normale selon la nomenclature. La rémunération de chaque vacation du médecin sera fixée sur la base d’un taux horaire d’un montant brut de 27,25 €. « La commune sera à l’équilibre dans ce dossier, il est à noter que dans ce projet, les médecins sont solidaires et engagés. »

https://www.ouest-france.fr/sante/dans-le-finistere-des-medecins-sortent-de-leur-retraite-pour-soigner-les-habitants-dune-commune-e5b163fe-b956-11ef-a8ef-6a33ebd211b2?

 

Ouest-France

Pour sensibiliser aux algues vertes, ce Breton édite sa revue : « Je donne des clés pour s’engager »

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Pour Évariste Le Vot, la santé de la planète est une préoccupation majeure. Ce jeune habitant de Plougasnou (Finistère), 21 ans, vient de sortir un fanzine qui sensibilise d’une façon visuelle et percutante sur le fléau des algues vertes.

Le Plougasniste Évariste Le Vot a édité sur ses deniers un fanzine « Algues vertes, on peut gagner ! ».

Le Plougasniste Évariste Le Vot a édité sur ses deniers un fanzine « Algues vertes, on peut gagner ! ». | OUEST-FRANCE

À force de s’intoxiquer avec de nouvelles annonces sur les échouages et la prolifération d’algues vertes sur le littoral breton et notamment en baie de Morlaix, Évariste Le Vot, 21 ans, a bien capté d’où venait le problème. Il ne veut plus continuer à avaler les mauvaises nouvelles en attendant que le monde entier daigne percuter. Trop peu pour lui.

Lire aussi : Pollution à la plage du Ris à Kerlaz : cette association veut remédier au « manque de transparence »

Le jeune Plougasniste baigne dans la lutte contre les marées vertes depuis qu’il est petit. Aujourd’hui, il s’engage en publiant sur ses propres deniers, un fanzine (petite publication indépendante autoéditée) militant intitulée : « Algues vertes, on peut gagner ! »

Lire aussi : Algues vertes en baie de Morlaix : deux associations interpellent l’Agence régionale de santé

Comme beaucoup, l’illustrateur de story-board a ressenti une fatigue informationnelle sous l’abondance de publications sur le sujet : « Trop complexe à lire, j’ai alors cherché toute l’info concernant les algues vertes, pour la relayer de façon simple et concise, avec les moyens que j’ai, ma passion pour le graphisme et la maîtrise des outils informatiques. »

La force de l’image

Pour construire son sujet, il a rencontré les associations locales et a mené de nombreux entretiens avec plusieurs militants, comme Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor, ou encore Jean-Yves Quémeneur, président de l’association de défense de l’environnement, Force 5.

De quoi écrire vingt-cinq pages. Finalement, il en a tiré un fanzine de taille A3, replié en huit pages. Évariste réinterprète, à la lumière de son engagement, la puissante « Vague » de l’artiste Hokusai, menaçant ici un phare, et compte « sur la force de l’image pour toucher le grand public d’abord, j’ai aussi ajouté un collage de l’artiste Elso ».

Réduction drastique des rejets d’azote, transition agricole massive, gestion stricte des déchets agricoles, ou encore renforcement des contrôles et des sanctions… « J’ai pesé chaque mot pour que ce soit le plus précis possible. Cela permet d’avoir une vision globale du phénomène, de savoir pourquoi on se bat, qu’est-ce qu’on demande et à qui on le demande », souligne Évariste. « Je donne des clés pour s’engager et pour savoir, quand on va en manif contre les algues vertes, pourquoi on y va ! »

Le fanzine sera distribué aux associations, et est disponible sous la forme d’un document open office à imprimer, ainsi que dans les librairies et lieux alternatifs.

Instagram : Evariste_moz ; e-mail : levotevariste@gmail.com 

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/pour-sensibiliser-aux-algues-vertes-ce-breton-edite-sa-revue-je-donne-des-cles-pour-sengager-a9804fb4-b544-11ef-b52d-b1938f009d6b

Un tandem

Jean-Yves Quéméneur et Évariste Le Vot sur le marché de Plougasnou le mardi 20 août 2024. Photo pyb29

Jean-Yves Quéméneur et Évariste Le Vot sur le marché de Plougasnou le mardi 20 août 2024. Photo pyb29

 

Ouest-France

Viviers de Roscoff en liquidation : un accord entre anciens salariés et employeur a été trouvé

Zoé BOIRON.

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Le litige entre l’entreprise Les Viviers de Roscoff, liquidée, et une partie des anciens salariés, s’est réglée à l’amiable, à l’abri des regards au conseil des prud’hommes de Morlaix (Finistère), lundi 2 décembre 2024.

Les salariés, soutenus par la CGT, avaient manifesté en février.

Les salariés, soutenus par la CGT, avaient manifesté en février. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’entreprise Les Viviers de Roscoff (Finistère), spécialisée en mareyage, grossiste et expédition de produits de la mer, avait été placée en liquidation judiciaire, le 15 février 2024. Les onze salariés n’avaient pas perçu de salaire depuis le mois d’octobre.

Ils avaient manifesté dès le 6 février devant les grilles de l’entreprise, à l’appel de l’union locale CGT de Saint-Pol-de-Léon.

Portée devant la cour des prud’hommes de Morlaix par certains anciens salariés, l’affaire s’est réglée à huis clos, lors d’une audience de conciliation, lundi 2 décembre 2024.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/viviers-de-roscoff-en-liquidation-un-accord-entre-anciens-salaries-et-employeur-a-ete-trouve-28753b62-b3de-11ef-b127-6912475c9cda

 

Le Diben vendredi 06 décembre 2024

Ordre du jour du prochain Conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le Jeudi 12 décembre 2024 à 18H00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du jour :

SANTE ET SOLIDARITES

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal-5/

 

Ouest-France

Algues vertes en Bretagne. Quelles demandes d’analyses ont été faites aux laboratoires ?

Cédric ROGER-VASSELIN.

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Plusieurs associations souhaitent que le préfet des Côtes-d’Armor leur transmette les demandes d’analyses adressées aux laboratoires pour toutes les victimes d’algues vertes dans les baies de Saint-Brieuc et Lannion depuis les années 80, animaux et humains. Un rassemblement est prévu devant la préfecture avant Noël.

Le 3 septembre 2024, un sanglier était retrouvé mort sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, plage polluée par les algues vertes.

Le 3 septembre 2024, un sanglier était retrouvé mort sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, plage polluée par les algues vertes. | THOMAS BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE

L’association Défense des victimes des marées vertes (DVMV) tenait son assemblée générale, samedi 30 novembre 2024, à Pommeret (Côtes-d’Armor). Aux côtés d’autres associations (Sauvegarde du Trégor, Solidaires 22, Force 5), DVMV a décidé d’organiser un rassemblement devant la préfecture des Côtes-d’Armor avant Noël.

« On souhaite obtenir des informations au sujet des analyses faites en laboratoires sur les victimes d’algues vertes, animaux et humains », explique André Ollivro, président de l’association, qui a choisi de rester uniquement porte-parole, et a passé la main à deux vice-présidents, Gilles Monsillon et Nathalie Saur.

« Exclure les molécules embêtantes »

André Ollivro poursuit : « Notre demande concerne le sanglier retrouvé mort le 3 septembre sur la plage Saint-Maurice, polluée par les algues vertes, à Morieux, commune déléguée de Lamballe-Armor, puis les quatre autres sur les plages de la Grandville et de Bon-Abri, à Hillion, le 30 octobre, mais aussi toutes les victimes dans les baies de Saint-Brieuc et de Lannion depuis les années 80. »

Serge Le Quéau, de Solidaires 22, détaille : « Le préfet doit rendre public les demandes d’analyses transmises aux laboratoires, car toute la subtilité pour les autorités est d’exclure de ces demandes les molécules embêtantes. On ne trouve que ce qu’on recherche et si on ne cherche pas les bonnes molécules, on ne risque pas de les trouver ! »

Toujours pas d’éléments sur les autopsies

Dans un courrier du 5 novembre, le préfet des Côtes-d’Armor répondait à l’association DVMV, sur les résultats de l’autopsie du sanglier retrouvé mort en septembre : « Une enquête judiciaire est en cours sous l’autorité du procureur de la République de Brest (en charge du pôle régional des atteintes à l’environnement, N.D.L.R.), je vous invite à le solliciter. »

Ce dimanche 1er décembre, le procureur de Brest, Camille Miansoni, indique à Ouest-France « ne pas encore disposer d’éléments communicables en l’état ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/algues-vertes-en-bretagne-quelles-demandes-danalyses-ont-ete-faites-aux-laboratoires-25469cce-afe7-11ef-b968-56ee5c51c9ef

 

Ouest-France

Face à la montée des eaux, deux maisons devraient être rachetées et déconstruites en Bretagne

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La montée des eaux et le recul du trait de côte montrent leurs conséquences directes sur l’habitat littoral. Dans le Finistère, les élus du Pays bigouden s’apprêtent à valider le rachat de deux maisons, menacées par la hausse du niveau de la mer. Elles n’ont pour vocation que d’être déconstruites.

À Treffiagat, deux maisons devraient être rachetées pour être déconstruites, en raison de la montée des eaux.

À Treffiagat, deux maisons devraient être rachetées pour être déconstruites, en raison de la montée des eaux. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« La mer passera », c’est ce que répètent régulièrement les élus du Pays bigouden (Finistère). À Treffiagat, le recul du trait de côte provoqué par le réchauffement climatique a des conséquences directes sur l’habitat littoral. Si bien que lors du prochain conseil communautaire, prévu le 5 décembre 2024, les élus, en accord avec les propriétaires, devraient acter le rachat de deux maisons d’habitation située derrière la dune de Léhan.

En 2023, on estimait que dans cette zone, la mer avait déjà gagné une vingtaine de mètres sur la dune en une décennie. Les tempêtes récurrentes aggravent régulièrement le phénomène.

Les maisons seront déconstruites

Ces rachats, pris en charge à 70 % par l’État, s’inscrivent dans le cadre d’un plan d’actions de prévention des inondations. Ils sont estimés à 512 000 et 280 000 €. Une fois rachetées, ces maisons ont vocation à être déconstruites. À terme, cinq autres habitations sont concernées par ce dispositif dans le secteur. Ensuite, des travaux de renaturation auront lieu, et une digue rétro-littorale sera construite.

En attendant, d’importants travaux de renfort et de sécurisation des dunes sont régulièrement menés.

https://www.ouest-france.fr/environnement/montee-des-eaux/face-a-la-montee-des-eaux-deux-maisons-devraient-etre-rachetees-et-deconstruites-en-bretagne-7886d0e2-ae6c-11ef-bb0b-2fe80bd2ed0f

 

Ouest-France

À Locquirec, un jugement risque d’impacter les projets immobiliers sur le littoral

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Une décision de justice concernant un contentieux d’urbanisme entre deux particuliers et la commune de Locquirec (Finistère) risque d’impacter tous les projets sur la bande littorale des cent mètres. Le maire a décidé d’interjeter appel de ce jugement lors du conseil municipal, jeudi 21 novembre 2024.

Une décision du tribunal administratif risque d’impacter les projets immobiliers sur le littoral de la presqu’île, excepté dans la zone du bourg de Locquirec (Finistère).

Une décision du tribunal administratif risque d’impacter les projets immobiliers sur le littoral de la presqu’île, excepté dans la zone du bourg de Locquirec (Finistère). | OUEST-FRANCE

Par jugement du 18 octobre 2024, le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) a annulé les arrêts de constructions par rapport au permis de construire de démolition et de construction d’une maison contemporaine dans le secteur de Saint-Quirec, à Locquirec (Finistère). L’instance a été saisie dans le cadre d’un contentieux entre deux particuliers et la commune.

Le terrain n’est pas considéré comme « urbanisé »

Le tribunal s’est notamment basé sur l’article L. 121-16 du Code de l’urbanisme qui indique que les constructions sont interdites sur une bande littorale de cent mètres à compter de la limite haute du rivage. Sauf lorsqu’elles sont en continuité avec les agglomérations et villages existants. « Le terrain d’assiette de la construction est situé dans une zone de moins d’une dizaine de constructions, implantées sans cohérence entre elles et qui sont, pour plusieurs, seulement accessibles depuis des voies privées… Le terrain ne peut pas être regardé comme se situant dans un espace pouvant être qualifié d’être urbanisé », a estimé le tribunal.

LIRE AUSSI : En Bretagne, cette paillote de bord de mer est dans le collimateur d’une association

La bande littorale des cent mètres se fait à compter de la limite haute du rivage, ou des plus hautes eaux. | OUEST-FRANCE

Une décision préoccupante pour le développement de la commune, estime le maire Gwenolé Guyomarc’h. « Le tribunal a considéré que la loi Littoral devait s’appliquer dans cette zone U de Locquirec, poursuit le maire. Le tribunal estime aussi que les seuls endroits suffisamment densifiés sont le bourg et le quartier de Pennenez. Or, il se trouve que ce secteur visé est situé entre le Moguérou, la Nouvelle côte et Pors ar Villiec, on est largement au-dessus des huit maisons à l’hectare. »

« Il y aura une incertitude sur chaque dossier »

Au-delà de ce cas particulier, Gwenolé Guyomarc’h craint que la décision n’impacte toutes les constructions de maisons et d’abris de jardin, ou encore les projets d’extensions dans les cent mètres autour de la presqu’île, excepté au niveau du bourg. « Il y aura une incertitude juridique sur chaque dossier. Notre avocat du Cabinet Ares nous conseille d’interjeter appel de ce jugement, qui lui apparaît discutable sur plusieurs points. »

Par ailleurs, le maire fait remarquer que c’est « la première fois que le tribunal administratif de Rennes rend ce genre de décision ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/a-locquirec-un-jugement-risque-dimpacter-les-projets-immobiliers-sur-le-littoral-9d3abf5a-a9b4-11ef-9d2b-0af39f687f95

 

Tribunal de commerce : quatre liquidations et deux redressements prononcés en novembre dans le Pays de Morlaix

Depuis le début du mois, le tribunal de commerce de Brest a prononcé quatre liquidations et deux redressements judiciaires d’entreprises situées dans le Pays de Morlaix. Dont les Viviers de la Méloine, à Plougasnou.

Tribunal de commerce : quatre liquidations et deux redressements prononcés en novembre dans le Pays de Morlaix

(Jean-Luc Padellec)

Le 5 novembre 2024, le tribunal de commerce de Brest a prononcé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire à l’endroit de la SAS Les Viviers de La Méloine, à Plougasnou (un salarié). Basée au port du Diben et spécialisée dans le commerce de gros de poissons, mollusques et crustacés, la société (ex-Global Sea Food) a été rachetée en 2018 par le groupe Bezhin Breizh de Jean-François Jacob, ancien PDG de la Sica, via sa filiale roscovite Les Viviers de Roscoff. Une entreprise qui a elle-même été liquidée le 15 février dernier.
 
Par ailleurs, le tribunal de commerce de Brest a prononcé quatre liquidations, cette fois le 19 novembre : la SAS Grates (activités des agences de travail temporaire), située au 15, route de Saint-Pol, à Plouzévédé ; l’entreprise individuelle Yann Laurans (services d’aménagement paysager), à Plouescat ; la Sarl Eurl Marina Taxi (transport de voyageurs par taxi), située au 21, rue de la République, à Pleyber-Christ ; et la Sarl Eurl Bozec Elodi (restaurant L’Aromate), au 86, rue de la République, à Pleyber-Christ.

Par ailleurs, la Sarl Tym Distribution (commerce de gros alimentaire non spécialisé), rue Docteur-Quéré, à Guerlesquin, a été placée en redressement judiciaire à la même date.

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix-29600/tribunal-de-commerce-quatre-liquidations-et-deux-redressements-prononces-en-novembre-dans-le-pays-de-morlaix-6707372.php

 

Ouest-France

Une porcherie autorisée à s’agrandir sur le littoral de la baie de Douarnenez : voici pourquoi

Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ.

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Début novembre 2024, le conseil de gestion du Parc naturel marin d’Iroise (PNMI) a validé l’extension et la restructuration d’élevages porcins, situés sur le bassin-versant de la baie de Douarnenez (Finistère). Provoquant l’ire de l’association Baie de Douarnenez environnement. Le PNMI s’en explique.

Début novembre 2024, le conseil de gestion du Parc naturel marin d’Iroise a validé l’extension et la restructuration d’élevages porcins situés sur le bassin-versant de la baie de Douarnenez (Finistère). Ici, la plage de Trezmalaouen (photo d’illustration).

Début novembre 2024, le conseil de gestion du Parc naturel marin d’Iroise a validé l’extension et la restructuration d’élevages porcins situés sur le bassin-versant de la baie de Douarnenez (Finistère). Ici, la plage de Trezmalaouen (photo d’illustration). | THOMAS BRÉGARDIS / ARCHIVE OUEST-FRANCE

« À quoi bon un Parc naturel marin ? » Dans un communiqué diffusé dimanche 17 novembre 2024, l’association environnementale Baie de Douarnenez environnement (BDZE) étrille le conseil de gestion du Parc naturel marin d’Iroise (PNMI).

L’objet de son courroux ? Le 6 novembre, l’instance, composée de 48 membres (élus, scientifiques, représentants du monde économique et associations), a « une fois de plus » donné son feu vert à l’extension d’une porcherie, soit 1 500 cochons supplémentaires, et une consolidation d’élevage porcin, deux exploitations situées sur le bassin-versant de la baie de Douarnenez.

« Toujours plus de pollution »

Un vote « qui pose question », vilipende BDZE car la baie « subit depuis plusieurs années, des pollutions récurrentes dont les algues vertes sont la partie visible, pointe-t-elle. Leur prolifération est due aux excès de nitrate qui arrivent dans la baie en provenance des épandages des élevages intensifs très présents dans le bassin-versant. Les études et les rapports se succèdent et tous demandent une diminution forte de la pression azotée dans ce bassin-versant. La cour des comptes a encore récemment insisté sur ce point ».

Cette décision du conseil de gestion intervient, qui plus est, « quelques semaines après un bilan négatif de la saison algues vertes 2024 », relève l’association douarneniste.

Et de conclure : « Pourquoi nos élus, nombreux dans le conseil de gestion, votent-ils à l’unanimité, pour toujours plus de pollution ? Pourquoi les associations de défense de la nature se retrouvent-elles si seules à voter, avec leur deux voix sur 48, pour la préservation de notre environnement ? »

-37 % des flux azotés en dix-sept ans

Contacté par Ouest-France, le PNMI a adressé ses réponses par mail, ce lundi 18 novembre. « Deux éléments principaux » ont été pris en compte pour cet avis.

« D’abord, le fait avéré que les nitrates sont en baisse significative dans le secteur évoqué. Depuis la création du parc [en 2007, NDLR] , les flux azotés sur la baie de Douarnenez ont diminué de 37 %. L’objectif fixé initialement était de 30 %.  Les objectifs du Parc ont donc été largement dépassés […] », se défend l’organisme.

Deuxième élément : ces deux projets « se traduisent, in fine, par une baisse des nitrates rapportés au nombre d’hectare. Et donc une baisse de la pression ». Selon le PNMI, concernant la demande d’extension, « les quantités d’azote produites seront moindres que par le passé, de même que la pression azotée ». En cause : « L’augmentation du nombre de porcs est compensée par l’arrêt de l’activité laitière ». Concernant l’autre dossier, « l’exploitant développe son activité porcine mais arrête son activité laitière ».

« Fidèle à son rôle social »

Et d’ajouter : « Ce sont ces éléments précis et objectifs qui ont permis au conseil de gestion de se prononcer à plus de 95 % des votants en faveur de ces dossiers. Le PNMI est donc resté fidèle à son objet social consistant à préserver son environnement tout en prenant soin de ne pas induire une disparition de toute activité agricole raisonnable. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/une-porcherie-autorisee-a-sagrandir-sur-le-littoral-de-la-baie-de-douarnenez-voici-pourquoi-57793070-a5c5-11ef-831d-1ac76626b0a8

 

Ouest-France

En Bretagne, jolie commune littorale de 3 000 habitants recherche médecins généralistes

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La petite ville de Carantec (Finistère), près de Morlaix, va se positionner pour acheter un cabinet médical dans la commune. Elle cherche des médecins généralistes, pour en occuper les bureaux.

Alban Le Roux, premier adjoint à Carantec (Finistère), et Nicole Ségalen-Hamon, maire, travaillent à renforcer l’offre de santé dans la commune.

Alban Le Roux, premier adjoint à Carantec (Finistère), et Nicole Ségalen-Hamon, maire, travaillent à renforcer l’offre de santé dans la commune. | OUEST-FRANCE

Agir plutôt que subir : la municipalité de Carantec (Finistère) a choisi. En août 2024, l’un des deux médecins généralistes de la commune a annoncé quitter le cabinet dans lequel il travaillait jusqu’à présent. Et ce au 1er janvier 2025.

Si une affiche, sur le cabinet en question, indique qu’il recherche un autre local dans la commune, face à son départ, les propriétaires du bâtiment ont choisi de le mettre en vente.

Un cabinet « opérationnel, central, agréable »

La mairie de Carantec a décidé de se positionner pour l’acheter. Une délibération sera proposée au vote en ce sens, lors du conseil municipal du 14 novembre 2024. « On a été réactif, on a senti l’inquiétude de la population », note la maire, Nicole Ségalen-Hamon.

Cet achat permet à la commune de s’assurer que le lieu restera un cabinet médical. La maire espère que l’opération sera finalisée pour début 2025. Même si la commune se mobilise, l’élue souligne malgré tout que « la santé est une compétence régalienne, pas communale. »

Le cabinet médical dans la commune de Carantec (Finistère), pourrait être acheté par la mairie, afin d’assurer une pérennité dans l’offre médicale du territoire. | OUEST-FRANCE

En achetant le cabinet, qui est « opérationnel, central, agréable et qui peut être dans une continuité d’usage », la mairie envisage deux options. La première, c’est que deux médecins libéraux, en plus de celle déjà présente, viennent s’installer, puisque le cabinet compte trois bureaux, en plus d’un espace secrétariat, et même « un appartement, au-dessus du cabinet ». L’un des bureaux est déjà libre, et l’autre le sera dès le 1er janvier 2025, en raison du départ du médecin évoqué plus haut.

Lire aussi : Dans cette ville du Finistère, pourquoi ça coince pour ouvrir un centre de santé éphémère ?

L’autre option envisagée est la création d’un centre de santé, comme à Morlaix, « Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner ou Roscoff, avec la fondation Ildys, avec des médecins salariés. Mais cette solution est plus coûteuse pour la municipalité », pointe l’élue, qui veut éviter « une coupure », dans l’offre de santé dans la commune.

Lire aussi : Nouveau centre de santé à Morlaix : « Certains n’avaient plus de médecin traitant depuis longtemps »

Avec ses 3 200 habitants l’hiver, et encore plus l’été, la commune littorale, qui affiche une population vieillissante, sait l’enjeu d’avoir une offre de santé à la hauteur des besoins des habitants.

Un autre projet à moyen terme : une maison médicale

En parallèle, la municipalité travaille également, « à moyen terme », à la création d’une maison médicale. En juin, la maire avait réuni les professionnels de santé du secteur : infirmiers, infirmières, kinés, podologue… afin de mener une réflexion sur le sujet, avec l’installation potentielle sur un terrain près de l’Ehpad de Kerlizou.

« On n’abandonne pas du tout ce projet, appuie-t-elle. On sait qu’il y a une attente importante de la part des professionnels de santé de travailler ensemble », dit-elle. Alban Le Roux, premier adjoint, complète : « On sait aussi que la santé ne se limite pas uniquement à la présence de médecins généralistes. » Les médecins intéressés peuvent adresser un mail à accueil@ville-carantec.com

https://www.ouest-france.fr/sante/en-bretagne-jolie-commune-littorale-de-3-000-habitants-recherche-medecins-generalistes-1fc8486c-9e88-11ef-84c9-4bebe8d0c332

 

Ouest-France

Un an après la tempête Ciaran, cette commune bretonne veut créer une réserve de sécurité civile

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Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023, la commune de Plougasnou (Finistère) était durement touchée par la tempête Ciaran. Depuis, la maire, Nathalie Bernard, a décidé de lancer la création d’une réserve communale de sécurité civile. Explications.

Un an après la tempête Ciaran, la maire de Plougasnou (Finistère), Nathalie Bernard, veut lancer la création d’une réserve communale de sécurité civile.

Un an après la tempête Ciaran, la maire de Plougasnou (Finistère), Nathalie Bernard, veut lancer la création d’une réserve communale de sécurité civile. | OUEST-FRANCE

Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023, la tempête Ciaran soufflait fort, très fort dans le Finistère. La commune côtière de Plougasnou avait été fortement touchée. Arbres à terre, lignes électriques coupées, population sans téléphone, ni Internet, toitures envolées… « C’était compliqué », souffle la maire de la commune, Nathalie Bernard.

Après cet épisode, comme d’autres municipalités, elle a décidé de créer une réserve communale de sécurité civile. Mais qu’est-ce que c’est ? À quoi ça sert ? On vous explique.

Cellule de crise à la mairie de Plougasnou pour reloger les habitants sans électricité depuis cinq jours, en 2023, après la tempête Ciaran. | OUEST-FRANCE

Pourquoi créer une réserve communale de sécurité civile ?

L’épisode de la tempête, extrême, a fait réaliser l’importance d’avoir des relais solides, dans les communes. Habitants, agriculteurs, « majorité ou opposition municipale, tout le monde a été partie prenante », pointe la maire, pour aller prendre des nouvelles des personnes seules ou tenter de faciliter l’accès à certaines zones.

Avec une réserve communale de sécurité civile (RCSC), cet élan de solidarité pourrait être plus organisé et faire face plus rapidement en cas de nouveaux épisodes météorologiques exceptionnels.

À Plougasnou, les services étaient à pied d’œuvre afin d’enlever les arbres tombés lors de la tempête Ciaran. | OUEST-FRANCE

Lire aussi : À Plougasnou, certains habitants n’ont plus eau ni électricité après le passage de la tempête Ciaran

Comment ça se passe, pour créer une RCSC ?

Une délibération a été votée lors du conseil municipal, jeudi 24 octobre 2024. Les personnes qui souhaitent faire partie de cette réserve auront plusieurs missions, comme « informer la population face aux risques, apporter du soutien, assurer l’accueil ou le recensement des personnes, aider à la logistique… », détaille Nathalie Bernard.

Au Diben à Plougasnou, la route de la Corniche a été fermée à la circulation, après le passage de la tempête Ciaran, en novembre 2023. | OUEST-FRANCE

Par exemple, si un épisode tempétueux se reproduisait, les bénévoles pourraient être mobilisés pour accueillir dans des espaces communs les personnes n’ayant plus d’électricité chez elles. Nathalie Bernard prévoit également de les intégrer dans la création du plan communal de sauvegarde, « pour les tempêtes, les incendies. Le volet littoral est déjà fait, et nous sommes moins concernés par les risques d’incendie ».

Quelles sont les modalités ?

Tout d’abord, « il faut que les personnes soient majeures et résident dans la commune », pose l’élue. En général, les bénévoles s’engagent entre « un et cinq ans, selon les communes. Nous n’avons pas encore rédigé le règlement intérieur, qui va définir précisément le périmètre d’action de la réserve, les modalités. Nous lancerons la procédure prochainement ». La maire envisage également de mettre en place des formations pour les bénévoles.

Que faire si on est intéressé ?

Une réunion d’information devrait avoir prochainement lieu. En attendant, les personnes intéressées peuvent s’adresser à la mairie, au 02 98 67 30 06.

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/un-an-apres-la-tempete-ciaran-cette-commune-bretonne-veut-creer-une-reserve-de-securite-civile-f72f26ce-8fa4-11ef-8390-40b2162b6ed9

Diaporama : Tempête Ciaran en images Plougasnou

 

Ouest-France

« C’était l’apocalypse » : un an après la tempête Ciaran, ces maires du Finistère racontent

Zoé BOIRON et notre correspondant de Carantec.

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Des rafales de vent à 180 km/h sur le littoral, 160 km/h dans les terres : la tempête Ciaran a tout balayé sur son passage, dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. Mesures d’urgence, solidarité, désarroi... Un an plus tard, les maires de Carantec, sur la côte, et de Plounéour-Ménez, dans les monts d’Arrée, racontent comment ils l’ont vécu.

À Carantec, un arbre était tombé sur les courts de tennis. Sur la côte, des rafales de 180 km/h en moyenne avaient été relevées, contre 160 dans les terres.

À Carantec, un arbre était tombé sur les courts de tennis. Sur la côte, des rafales de 180 km/h en moyenne avaient été relevées, contre 160 dans les terres. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Un peu plus de trente kilomètres séparent ces communes du pays de Morlaix (Finistère). L’une est connue pour ses plages, la seconde pour son bocage et ses terres agricoles, mais aucune n’a été épargnée par les rafales de vent de la tempête Ciaran , dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. Un an plus tard, Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec, et Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez, reviennent sur cet épisode.

Comment votre commune s’était-elle préparée à la tempête ?

Nicole Ségalen-Hamon. Dès le 31 octobre, nous avons activé tous les moyens d’information de la population tels que Citykomi, le panneau lumineux à l’entrée de la commune, les sites internet et la page Facebook de la commune. Nous avons fermé au public le parc Claude-Goude, à la pointe de Pen-al-Lann, ainsi que le GR 34 qui fait le tour de la commune. Nous avons aussi annulé le marché prévu le jeudi matin, 2 novembre. Et nous avons, bien sûr, incité la population à limiter ses déplacements. Nous avons mis en place un numéro téléphonique d’astreinte à mon domicile. Dès 4 h du matin, le 1er novembre, j’ai reçu le premier appel évoquant des arcs électriques dans le secteur du port. Les services techniques étaient en alerte.

Sébastien Marie. On a mis un maximum de messages sur les réseaux sociaux pour avertir la population. J’avais des messages de la préfecture, de la gendarmerie sans arrêt. On savait que ça allait souffler fort, mais pas à ce point.

J’ai prévenu les services techniques de se tenir prêts et j’ai dit à l’agent d’astreinte de préparer le fourgon. Mais je leur ai aussi dit que je ne leur demanderai pas d’intervenir en pleine nuit et de risquer leur vie, sauf s’il y a des habitants en danger.

Quel souvenir gardez-vous de cet épisode ?

Nicole Ségalen-Hamon ressent une forte émotion à l'évocation du passage de la tempête Ciarant sur le territoire de la commune. | OUEST-FRANCE

Nicole Ségalen-Hamon. Le 2 novembre, dès 7 h du matin, j’ai fait le tour de la commune avec Antoine Morvan, responsable des services techniques. À la pointe de Pen-al-Lann et au parc Claude-Goude, c’était l’apocalypse. J’ai ressenti une très forte émotion. À Callot, dans le secteur de l’ancienne école, tout était à terre.

« Nous avons enregistré 200 appels téléphoniques »

— Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec (Finistère).

Notre premier souci a été de rassurer les gens. La solidarité s’est vite installée. La mairie a été ouverte le dimanche matin pour accueillir des sinistrés et des repas chauds leur ont été servis à l’Ehpad de Kerlizou. Nous avons enregistré 200 appels téléphoniques. Et nous avons apporté une aide technique aux particuliers chez lesquels des arbres menaçaient de tomber.

Sébastien Marie. Sur 95 hameaux, 85 étaient bloqués. C’était un domino d’arbres, partout. 100 % de la commune était sans électricité. Pour les plus petites durées, ça a été quatre jours, et le max, ça a été quatorze jours. Chez nous, certains habitants ont des captages d’eau privée, donc sans électricité, pas d’eau non plus. On a mis en place une base de vie dans une salle communale pour approvisionner en eau, permettre de se réchauffer, de recharger les téléphones.

Après la tempête Ciaran en novembre 2023, Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez (Finistère), retient avoir ressenti une certaine solitude face à l’ampleur de la tâche. | DR

« Au lendemain, tout le monde était en plein désarroi »

— Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez (Finistère).

Personnellement, j’en retiens surtout l’épuisement. Au quatrième jour, j’étais rincée. Les nerfs lâchaient. Au lendemain, tout le monde était en plein désarroi, et la commune n’a que trois agents de services techniques. Je n’avais pas d’électricité chez moi et en tant que maire, j’étais sur le pont jour et nuit, avec les agents, pour aider les habitants, des personnes âgées, des personnes handicapées, etc. Je retiens qu’en tant que maire, on se sent très seul. Heureusement, on est à la campagne, tout le monde a une tronçonneuse. Il y a eu un bel élan de solidarité de la population ou d’artisans qui ont mobilisé leurs engins.

Quels enseignements en tirez-vous ?

Nicole Ségalen-Hamon. Notre capacité de mobilisation m’a rassurée. Des agents municipaux en vacances sont venus spontanément à l’aide. Nous avons, dans les faits, anticipé la mise en place prochaine du Plan communal de sauvegarde (PCS). Les personnes en difficulté ont été suivies par nos soins pendant plusieurs semaines et le service communication de la mairie, avec Alban Le Roux, premier adjoint, a fait chaque jour des points de situation avec Enedis et Orange.

Sébastien Marie. Le premier enseignement : la mairie n’avait pas de groupe électrogène et il a fallu aller en chercher un du côté de Brest. La première chose que j’ai faite depuis, c’est d’en acheter un. Et si ça se reproduit, on sait désormais comment organiser une base de vie dans une salle. On sensibilise aussi au bocage et à ne pas laisser les arbres s’étendre sur les lignes électriques.

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/cetait-lapocalypse-un-an-apres-la-tempete-ciaran-ces-maires-du-finistere-racontent-087acfa8-9547-11ef-bba1-911d20d147e0

 

Le Diben mardi 29 octobre 2024

Plougasnou. Breton : "On a détruit la campagne et le monde paysan"

En vente dans toutes les bonnes maisons de la presse, donc, on le trouve au Relais de la Plume à Plougasnou. Bonne lecture.

 

Ouest-France

« Ce muret est une ineptie ! », souligne un élu de l’opposition

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En plein centre bourg de Plougasnou, le muret est une nouvelle fois par terre. C’est la troisième fois depuis sa construction en 2021.

Le muret devant la mairie a une nouvelle fois perdu quelques pierres au passage d’un véhicule.

Le muret devant la mairie a une nouvelle fois perdu quelques pierres au passage d’un véhicule. | OUEST-FRANCE

Construit en 2021, le muret situé à l’entrée du bourg, juste au niveau de la mairie, fait de nouveau parler de lui. « C’est la troisième fois qu’il est percuté par un automobiliste, pointe Jean Rouve, élu de l’opposition lors du dernier conseil municipal. Ce mur est dangereux, il est une ineptie. C’est un sujet majeur, un jour, il y aura un mort. »

La maire ne compte pas le supprimer : « Il est là pour marquer un rétrécissement de la chaussée. Nous sommes en zone 20, on veut contraindre les personnes à ne pas rouler vite. C’est un espace partagé, il faut faire attention. »

Nathalie Bernard concède une amélioration de la visualisation « avec un aménagement paysager pour accompagner en douceur le cheminement des voitures. » La maire rappelle que le cahier des charges de l’aménagement du bourg de faire ralentir les véhicules en entrée de bourg « était très clair. Ce muret y répond. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/ce-muret-est-une-ineptie-souligne-un-elu-de-lopposition-0b97529a-93af-11ef-9584-d56c57ed8897

 

Ouest-France

Une maison estimée à 300 000 € offerte en legs à cette petite commune du Finistère

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Lors de la dernière réunion du conseil municipal de Plougasnou (Finistère), les élus ont accepté le legs testamentaire de Madame Wasselin. Une maison estimée à 300 000 €.

La maison reçue en legs est située, rue de L’Oratoire.

La maison reçue en legs est située, rue de L’Oratoire. | OUEST-FRANCE

Le fait n’est pas courant et a été honoré par les élus. Décédée le 18 juillet 2024, Marie-Christine Wasselin, épouse Lasselin, a légué une maison dans une parcelle de près de 3 000 m², située rue de L’Oratoire à Plougasnou. Il s’agit d’une nue-propriété au regard de cette dame de faire disposer à son époux de l’usufruit de la propriété jusqu’à son décès.

« La maison est estimée par le notaire à 300 000 € », a précisé la maire Nathalie Bernard lors du conseil municipal du 24 octobre.

Laurène Pasquier, élue adjointe à la santé

« Il s’agit d’une permutation de fonctions d’adjoint. » La maire détaille les trois délibérations pour permettre à Laurène Pasquier chargée, depuis plusieurs mois, du dossier des médecins, de devenir adjointe chargée de la santé et de la solidarité. Muriel Foulon, auparavant adjointe aux affaires sociales, est nommée conseillère municipale déléguée chargée de la prévention auprès des personnes âgées et de la banque alimentaire. Ne comprenant pas cette décision, plusieurs élus de l’opposition et de la majorité se sont abstenus (huit abstentions) sur l’élection de la nouvelle adjointe élue avec treize voix.

Recrutement pour le centre de santé éphémère

Dans le cadre de la création d’un centre de santé éphémère en cours de montage, la maire propose au vote la création d’un poste temporaire pour la gestion de ce centre. « Cette personne sera chargée d’organiser les plannings des sept médecins retraités, elle sera la principale interlocutrice dans les relations avec la caisse d’assurance maladie, l’ARS, l’ordre de médecins. Ceci jusqu’à l’arrivée de deux médecins, courant de l’été 2025. »

Une réserve communale de sécurité civile

Cette réserve citoyenne, composée de bénévoles, sera un appui supplémentaire en cas d’événements climatiques, de crises sanitaires… La RCSC a vocation à intervenir uniquement pour des actions de soutien et l’assistance de la population. Elle peut aider à la prévention, à la sensibilisation et l’information. « Nous envisageons de constituer une équipe d’une vingtaine de personnes qui selon leurs compétences pourront agir. »

Une centrale photovoltaïque sur l’ancienne décharge

L’entreprise Orion énergies étudie la faisabilité d’un projet photovoltaïque au sol sur l’ancienne décharge de Kerdiny. Son installation est soumise à une promesse de bail entre Orion et la commune pour ce terrain avec un loyer annuel de 4 000 € par an sur 35 ans.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-maison-estimee-a-300-000-euros-offerte-en-legs-a-cette-petite-commune-du-finistere-c7503a26-92c7-11ef-9584-d56c57ed8897

 

Ouest-France

Haut Léon communauté préempte les locaux des viviers de Béganton et met fin à un projet immobilier

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Une déclaration d’intention d’aliéner a été portée à la connaissance de Haut Léon communauté pour un projet immobilier à Moguériec-Sibiril, près de Saint-Pol-de-Léon (Finistère). Les conseillers ont refusé cette idée. HLC va acquérir les viviers Béganton et décider de leur avenir.

Les anciens locaux des viviers de Béganton, à Sibiril (Finistère), n’étaient plus occupés depuis plusieurs années.

Les anciens locaux des viviers de Béganton, à Sibiril (Finistère), n’étaient plus occupés depuis plusieurs années. | OUEST-FRANCE

Déconstruire les locaux des viviers Béganton à Moguériec-Sibiril (Finistère) pour réaliser un projet immobilier, tel était le souhait d’un promoteur. Ce projet restera dans les cartons après la décision prise en conseil communautaire de Haut Léon communauté, mercredi 23 octobre 2024. La question, à l’ordre du jour, rapportée par Éric Le Bour, n’a souffert d’aucune contestation.

« Les sites de ce type sont rares en Finistère »

Une demande d’intention d’aliéner, d’un montant de 500 000 € pour les locaux des viviers Béganton à Moguériec-Sibiril, a été portée à la connaissance d’HLC. La surface de la propriété est de 1 984 m², dont 1 223 m² construits. Le souhait du promoteur était de déconstruire les bâtiments et ensuite d’édifier du foncier immobilier.

Lire aussi. Les conseillers communautaires de Haut Léon communauté s’inquiètent de l’avenir du foncier

« Ce site économique présente un fort potentiel de développement et de nombreux porteurs de projets sont à la recherche de ce type de site avec prise d’eau, a expliqué le rapporteur, Éric Le Bour. Il est compatible avec de nombreuses activités, de la recherche à la culture d’algues ou leur transformation. Les sites de ce type sont rares en Finistère et en Bretagne, compte tenu des difficultés administratives pour l’obtention d’un captage d’eau de mer. »

Un appel à manifestation d’intérêts dans les clous

« Nous ne pouvons nous contenter d’une mono économie autour du tourisme. Si aujourd’hui, le locatif saisonnier a le vent en poupe, qui sait ce qu’il sera à l’avenir », a renchéri Jacques Edern. « Avec les contingences pour l’écriture de notre Plui-h, nous devons anticiper tout changement ».

La démarche communautaire en faveur de l’économie maritime a été un argument pour la prise de décision. La communauté exerce son droit de préemption. « Nous lançons une réflexion sur le lancement d’un appel à manifestation d’intérêts pour une future affectation et cession de ces locaux », a conclu le président.

Les démarches administratives sont parties, les vendeurs et l’acquéreur avisés de la décision de HLC. L’assemblée a décidé d’inscrire, au budget, les crédits nécessaires à cette opération.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-pol-de-leon-29250/haut-leon-communaute-preempte-les-locaux-des-viviers-de-beganton-et-met-fin-a-un-projet-immobilier-8727e4e6-91df-11ef-bb26-b7fa0de77afa

Lire aussi : Plougasnou. Global Seafoods : la société reprise par Jean-François Jacob

Encore une bonne affaire pour Jean-François Jacob.

 

Ouest-France

Dans cette ville du Finistère, pourquoi ça coince pour ouvrir un centre de santé éphémère ?

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Le sujet revient régulièrement sur la table : à Plougasnou, commune littorale d’environ 2 800 habitants dans le Finistère, il n’y a plus de médecins depuis le 1er janvier 2024. La municipalité se mobilise, tente même d’ouvrir un centre de santé éphémère, mais cela coince.

À Plougasnou (Finistère), la commune n’a plus de médecin depuis le 1er janvier 2024.

À Plougasnou (Finistère), la commune n’a plus de médecin depuis le 1er janvier 2024. | ARCHIVES

Sur le papier, tout est là : un cadre de vie sympathique, des locaux quasiment neufs… Pourtant, dans le Finistère, la commune littorale de Plougasnou, environ 2 800 habitants l’hiver, beaucoup plus l’été, n’a plus de médecins généralistes depuis le 1er janvier 2024. Cela fait plusieurs mois que la municipalité se bouge, pour proposer des solutions.

Lire aussi : « Ouverts à toutes propositions » : cette commune du Finistère n’a plus de médecin depuis six mois

Une cabine de téléconsultation a été installée à la pharmacie, des professionnels de Lanmeur et Plouezoc’h assurent la continuité des soins… mais il n’y a toujours pas de généralistes dans la commune.

Sept médecins retraités pour assurer un temps plein

Deux médecins seraient intéressés pour venir à partir de l’été 2025, mais rien n’est encore acté. Et c’est encore loin. En attendant, la maire, Nathalie Bernard, a planché sur un projet de centre de santé éphémère.

La commune a recensé sept médecins retraités intéressés, qui pourraient assurer une permanence des soins dans la commune. « À sept, ils peuvent assurer un temps plein », détaille l’élue. La commune a des locaux prêts à être utilisés, mais c’est plutôt au niveau administratif que ça coince. « C’est très compliqué », confirme la maire en soupirant.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Pour ouvrir un centre de santé éphémère, « il faut l’adosser à une structure qui soit déjà dans l’accord-cadre national des centres de santé, décrit Nathalie Bernard. C’est ce qui nous permet de déposer un dossier de projet de santé de territoire, pour avoir un numéro de Finess, pour avoir un accord-cadre avec le CPAM, pour que les gens soient remboursés lors de leur consultation ».

Une question de rémunération

Le numéro de Finess est l’identifiant unique et définitif d’une entité juridique ou d’un établissement de santé. Il est donc essentiel. La maire a eu une « réunion fin septembre à la sous-préfecture avec le directeur départemental de l’Agence régionale de santé (ARS) », mais depuis, la situation n’avance pas. « On n’arrive pas à trouver une structure porteuse », explique-t-elle. Ce qui pose problème, notamment, c’est que les médecins retraités souhaitent être rémunérés en deçà du tarif qui correspond à leur convention collective.

Lire aussi : Morlaix communauté a lancé un diagnostic des besoins de la population concernant la santé

C’est ce qui permet au projet d’être viable, et de financer « le logiciel, le secrétariat, le matériel », décrit la maire, mais aussi d’éviter à certains d’être impactés sur leur retraite, par exemple.

Face à cela, la maire ne baisse pas les bras, mais s’agace : « On a un local, équipé, les médecins sont d’accord, on a un secrétariat, il nous manque juste un numéro administratif pour entrer dans les clous. Et ça, ça coince ! »

Du côté de l’ARS, « plusieurs pistes concrètes sont à l’étude »

Contactée, l’ARS revient sur l’échange qui s’est tenu en septembre entre la municipalité, la sous-préfète Françoise Plouviez-Diaz et Raphaël Lagarde, directeur départemental de l’ARS Bretagne.

Elle indique qu’à cette occasion, « l’ARS Bretagne a assuré l’élue de son soutien et de son entière mobilisation pour trouver une solution permettant de couvrir la demande de soins le temps que de nouveaux médecins s’installent. Depuis, plusieurs pistes concrètes sont à l’étude. Les travaux se poursuivent en lien avec la mairie afin de faciliter l’accès aux soins des Plouganistes. En attendant, l’ARS poursuit son soutien aux différentes structures permettant l’accès aux soins dans le secteur de Morlaix Communauté et du Pays de Morlaix ».

https://www.ouest-france.fr/sante/dans-cette-ville-du-finistere-pourquoi-ca-coince-pour-ouvrir-un-centre-de-sante-ephemere-05ffada4-8be0-11ef-9133-31ed8d3d7b40

 

Le Diben mardi 22 octobre 2024

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 24 octobre 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

- Remise du drapeau « devoir de mémoire » au CMJ

- Appel des conseillers municipaux

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 septembre 2024

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire

ADMINISTRATION GENERALE ET FINANCES

- Maintien ou non des fonctions d’Adjoint au Maire après retrait de l’ensemble de ces délégations

- Détermination du nombre d’Adjoint et fixation de l’ordre des Adjoints

- Election d’un nouvel Adjoint suite à une vacance de poste d’Adjoint

- Modification de la désignation des délégués dans les organismes extérieurs

- Modification du tableau des emplois : suppression, création de poste et modification de la durée hebdomadaire de service d’un agent

- Création d’un emploi temporaire pour la gestion d’un centre de santé éphémère

- Budget annexe « Lotissement Croas ar scrill » : Nouvelle modification de la délibération d’adoption du budget primitif 2024

- Adhésion au contrat cadre de fourniture de titres restaurant du Centre de gestion de la fonction publique territoriale du Finistère

- Mandat spécial pour la participation au congrès des maires et au salon des collectivités locales

- Demande de subvention au Département – Pacte Finistère 2030 Volet 1 pour la réalisation du terrain multisports du parc de la Métairie

- Morlaix Communauté – Convention de mise à disposition des locaux pour le relais petite enfance

- Morlaix Communauté – Approbation du rapport de la CLECT du 17 septembre 2024 – Transfert des équipements d’intérêt communautaire à Morlaix Communauté

- Acceptation du leg d’un bien immobilier

- Promesse de bail pour un projet d’implantation d’une centrale photovoltaïque

- Création d’une réserve communale de sécurité civile

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal-4/

 

Ouest-France

Le gouvernement annonce un parc éolien flottant en Bretagne nord : le projet fait déjà des vagues

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Le gouvernement a dévoilé, ce vendredi 18 octobre 2024, la cartographie des zones identifiées comme propices à l’’implantation de parcs éoliens en mer. En Bretagne, l’une de ces zones se situe au large de la baie de Morlaix. Les pêcheurs font déjà connaître leur « opposition ferme ».

Des rotors destinés à des éoliennes en mer stockés sur le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Des rotors destinés à des éoliennes en mer stockés sur le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). | OUEST-FRANCE

Le gouvernement a dévoilé, ce vendredi 18 octobre 2024 à Fécamp (Seine-Maritime), la cartographie des zones identifiées comme propices à l’’implantation de parcs éoliens en mer à l’horizon 2035 et 2050. Elle a été établie à l’issue d’un débat public qui s’est déroulé entre novembre 2023 et avril 2024.

Lire aussi : Éoliennes en mer : les cartes d’implantations prioritaires dévoilées vendredi

En Bretagne, une zone est retenue au large des Côtes-d’Armor et du Finistère pour accueillir « un projet d’éoliennes flottantes de 2 gigawatts (GW) qui pourra être mis à jour en fonction des résultats de la concertation, sans être inférieur à 1,2 GW », indique un texte paru ce vendredi 18 octobre au Journal officiel.

Située au large de la baie de Morlaix, cette zone se situe à cheval sur la limite extérieure de la mer territoriale, ou bande des douze milles. La concertation doit se poursuivre afin de réduire son périmètre à 350 km² d’ici à fin 2024.

Un appel d’offres début 2025

Baptisée Bretagne Nord-Ouest (BNO), c’est l’une des quatre zones qui feront l’objet du dixième appel d’offres pour l’éolien en mer en France. Cet appel d’offres devrait être lancé début 2025 pour une attribution à l’automne 2026, selon des indications données par les cabinets du ministre délégué de la Mer, Fabrice Loher, et de la ministre déléguée à l’énergie, Olga Givernet.

Située au large de la baie de Morlaix, cette zone se situe à cheval sur la limite extérieure de la mer territoriale, ou bande des douze milles. La concertation doit se poursuivre afin de réduire son périmètre à 350 km² d’ici à fin 2024.

Un appel d’offres début 2025

Baptisée Bretagne Nord-Ouest (BNO), c’est l’une des quatre zones qui feront l’objet du dixième appel d’offres pour l’éolien en mer en France. Cet appel d’offres devrait être lancé début 2025 pour une attribution à l’automne 2026, selon des indications données par les cabinets du ministre délégué de la Mer, Fabrice Loher, et de la ministre déléguée à l’énergie, Olga Givernet.

L’une, de 12 300 kilomètres carrés, baptisée Bretagne Grand Large (BGL), est définie comme prioritaire à l’horizon 2050. L’autre zone, de 2 200 kilomètres carrés, est baptisée Centre Atlantique Grand Large (CAGL). Elle pourrait voir le développement de l’éolien en mer « dès que les conditions technologiques le permettront (à horizon 2040). »

Deux parcs éoliens sont déjà en exploitation au large de la Bretagne, à Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Il s’agit d’éoliennes posées sur le fond de la mer. Un autre projet de parc, celui-ci d’éoliennes flottantes, est acté au large de Groix et Belle-Île.

Un projet déjà contesté par les pêcheurs

Cette cartographie était très attendue. Dès hier, le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) a fait connaître son « opposition ferme » au zonage proposé en Bretagne nord, « en particulier au large de la baie de Morlaix », et ce, « au regard des enjeux stratégiques pour les flottilles bretonnes ».

Malgré tout, le Comité régional des pêches maritimes « prend acte de la décision de l’État de la nécessité de poursuivre le processus de concertation, y compris au-delà des secteurs présentés aujourd’hui ». Par ailleurs, les comités des pêches bretons réaffirment leur détermination à être associés aux travaux dans le secteur des Roches Douvres, administrativement situé sur la façade Manche est – mer du Nord.

Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, se réjouit pour sa part que « la priorité soit donnée à l’éolien flottant dont le premier parc commercialisé d’Europe est déjà prévu en Bretagne Sud ». Pour ce qui concerne la Bretagne, sa priorité est de « conserver notre activité de pêche, tout en préservant notre environnement. Ce travail nécessite que les parcs soient installés plus loin de nos côtes. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plourin-les-morlaix-29600/le-gouvernement-annonce-un-parc-eolien-flottant-en-bretagne-nord-le-projet-fait-deja-des-vagues-1aa7be88-8d69-11ef-9d74-cdf49a297048

 

Ouest-France

Plougasnou. De nouvelles fresques sur les murs de Kérénot

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| OUEST-FRANCE

Depuis plusieurs années, l’artiste Nicolas Perruche partage sa vision du monde animal à l’intérieur de nombreux abribus de Plougasnou, au Diben, à Kerbabu ou encore en direction de Térénez. Cette fois-ci, c’est sur les murs d’enceinte de l’école de Kérénot que l’on peut découvrir les œuvres du peintre dessinateur. À la demande de l’école qui souhaitait marquer son identité, entre terre et mer, il a dessiné et peint les six animaux choisis par les enfants : renard, hérisson, bécasse, dauphin, homard et thon. De leur côté, les enfants ont peint toutes les ombres.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/de-nouvelles-fresques-sur-les-murs-de-kerenot-b87b659e-4dda-4235-b248-bf1c6e7c2389

Nicolas Perruche

 

Le Diben jeudi 10 octobre 2024

Plougasnou. Le GR34 fermé pour combien de temps ?

Photo pyb29  Photo pyb29

 

Le Diben mercredi 09 octobre 2024

Force 5 : Faune littorale bretonne menacée

 

Force 5 Association

Lire aussi : Algues vertes : la baie de Morlaix menacée, alerte une association (Reporterre)

Jean-Yves Quéméneur sur le marché de Morlaix. Photo pyb29.

Diaporama : Jean Yves Quéméneur, breton sentinelle de la nature

 

Le Diben jeudi 03 octobre 2024

Plougasnou. Info mairie

Enquête publique sur autorisation d’exploitation de cultures marines

https://www.plougasnou.fr/enquete-publique-sur-autorisation-dexploitation-de-cultures-marines/

Enquête à télécharger ICI

 

Le Diben mardi 01 octobre 2024

"Réunion publique – Elagage pour déploiement de la fibre optique.

Publié le 27 septembre 2024

Réunion d’informations sur l’élagage des plantations avançant sur le domaine public, dans le cadre du déploiement de la fibre optique.
Dans le cadre du projet de déploiement de la Fibre Optique, réalisé par le Syndicat Mixte Mégalis Bretagne, il est identifié que des plantations de végétaux empiètent sur la voie publique.
L’élagage des végétaux jouxtant les lignes téléphoniques étant à la charge des riverains, nous vous invitons à venir prendre connaissance des tronçons à traiter, lors d’une réunion qui se tiendra : le lundi 30 septembre 2024 à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.
Par ailleurs, les services de la Mairie restent bien sûr à votre disposition pour toute information complémentaire relative aux conditions de réalisation de ces opérations."

https://www.plougasnou.fr/reunion-publique-elagage-pour-deploiement-de-la-fibre-optique/ 

Petite participation de la population à cette réunion

Photos pyb29.

Courrier reçu par la population concernée

 

Le Diben lundi 23 septembre 2024

Tranches de vie de Jean-Yves Quéméneur mis en images par PED

Marché de Morlaix samedi 23 juillet 2016. Photo pyb29

Marché de Morlaix samedi 23 juillet 2016. Photo pyb29

Rencontre avec Jean-Yves Quéméneur, qui nous parle de sa jeunesse, de son travail de ses passions et de son engagement. Un projet Bobine en Bourg pour l'association Projets, Echanges & Développement, réalisé en mars 2024 lors d'un atelier vidéo.

Tranches de vie de Jean-Yves Quéméneur mis en images par PED

 

Ouest-France

Médecin, écoles, chantiers… La maire de Plougasnou fait le point sur les principaux dossiers

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Quels sont les effectifs dans les écoles ? Où en est la recherche d’un médecin ? Quand commence le chantier de la médiathèque ? La maire de Plougasnou (Finistère), Nathalie Bernard, fait le point sur l’actualité.

La maire, Nathalie Bernard, avec l’architecte du projet de la médiathèque, Thibaut Robert.

La maire, Nathalie Bernard, avec l’architecte du projet de la médiathèque, Thibaut Robert. | OUEST-FRANCE

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point sur les principaux dossiers de la rentrée 2024. Écoles, médecin, chantiers… Tour d’horizon.

Plus de 300 élèves scolarisés

Les effectifs des élèves scolarisés dans les deux écoles primaires (184) et au collège (119) se maintiennent. « Ils sont même en augmentation à l’école Marie-Thérèse-Prigent, se réjouissent la maire, Nathalie Bernard, et l’adjointe chargée des affaires scolaires, Françoise Réguer. On retrouve le même nombre dans la petite école de Kérénot qu’en 2023, soit 34 élèves, avec la particularité qu’il n’y a pas, cette année, de CM2. L’école du bourg compte 150 élèves. »

Les parents de la plus grosse école ont manifesté pour obtenir l’ouverture d’une classe en maternelle, afin de soulager celle de la directrice qui, outre les CP et CE1, a pris en charge les onze élèves de grande section maternelle. « Ce qui lui fait 27 élèves, détaillent les deux élues. Mais il fallait bien alléger la classe de maternelle. Sans cette solution, elle aurait eu 38 élèves. D’autant plus que d’autres enfants vont arriver à la Toussaint. »

Nathalie Bernard est attachée à la présence des deux écoles primaires dans la commune : « Nous maintiendrons celle de Kérénot tant qu’il y aura un nombre d’élèves suffisant. C’est sympa de pouvoir y offrir une pédagogie différente. »

À noter qu’une dizaine de jeunes ménages vont commencer la construction de leur maison dans le lotissement des Hortensias.

 

Dans le lotissement des Hortensias, les premières maisons sortent de terre. | OUEST-FRANCE

 

À quand un médecin ?

Le recrutement de deux médecins avance dans cette commune sans praticien depuis fin 2023. « Jeudi, il y a même eu une rencontre en visio avec les médecins retraités de la commune, relate la maire. Le chemin est long, mais c’est positif. Déjà, il faut que ces deux personnes vendent leur propre cabinet. »

En attendant, l’équipe municipale travaille à la création d’un centre de santé temporaire avec sept ou huit médecins retraités de Plougasnou qui assureront, ensemble, un temps plein.

« Certains suivent des stages de remise à niveau. Le dossier étant lié à un projet de santé du territoire, il nous faut aussi obtenir de l’ARS (Agence régionale de santé) un numéro Finess, destiné aux établissements de santé où les médecins sont salariés. Je n’ai pas de date, mais j’espère le plus tôt possible. »

Un dispositif pour accompagner les artisans

La commune a mis en place un dispositif d’accompagnement lui permettant de constituer des réserves foncières et immobilières, en appliquant un droit de préemption sur d’anciens bâtiments, comme l’ancien Point vert. « Ceci pour répondre à la demande d’artisans et dans la mesure où la zone d’activité économique (ZAC) ne dispose plus de surface disponible. »

Les autres projets

Concernant les chantiers à venir, celui de la médiathèque, rue de Primel, sera lancé à la mi-octobre. « Le projet a obtenu un financement du Fonds vert, ce qui porte les subventions à hauteur de 70 %. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/medecin-ecoles-chantiers-la-maire-de-plougasnou-fait-le-point-sur-les-principaux-dossiers-fe57e7d4-727a-11ef-b79d-a742fa838b5d

 

Le Diben mardi 03 septembre 2024

La réunion du Conseil Municipal se tiendra le Jeudi 5 septembre 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal.

Ordre du Jour :

– Présentation du bilan énergétique communale 2023 par HEOL

– Appel des conseillers municipaux

– Désignation du secrétaire de séance

– Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 11 juillet 2024

– Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire

ADMINISTRATION GENERALE ET FINANCES

– Budget annexe « Lotissement et ZA » : Rectificatif de la délibération d’adoption du budget primitif

– Budget annexe Lotissement de Croas ar scrill : Budget primitif 2024 – Annule et remplace

– Mise en place d’un dispositif d’accompagnement au maintien et au développement de l’activité artisanale et commerciale et création d’un budget annexe « Locaux commerciaux et artisanaux »

– Prise en charge des frais de déplacement de la cérémonie de passation de drapeau des communes médaillées de la Résistance

– Subvention exceptionnelle à l’UNPRG

– Avenant n°3 à la convention de partenariat relatives aux modalités de financement et d’exécution du service de bus estival

– Renouvellement de la convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services

– Aménagement de la Rue Jean Jaurès – Demande de participation financière à Morlaix Communauté pour la mise en accessibilité des arrêts de car

URBANISME ET TRAVAUX

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle CH 196

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle BT 171

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle CC 32

– Convention de servitude avec Mégalis – Parcelle CD 49

– Lotissement des Hortensias : Cession du macrolot n° 6 à Finistère Habitat

VIE ASSOCIATIVE, SPORTS

– Convention de partenariat avec l’association Projet Echanges et Développement

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal-3/

Pour info : UNPRG : Union Nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie

 

Le Diben mardi 27 août 2024

Plougasnou. Un portrait de Guy Larchevêque qui vient de nous quitter.

Montage photos pyb29

Le scaphandrier : Un portrait de Guy Larchevêque, ancien plongeur-scaphandrier, pionnier de la plongée en baie de Morlaix

Ouest-France : TÉMOIGNAGE. Ce lingot de l’âge du bronze découvert en 1978 motive des fouilles sous-marines au Diben

 

Ouest-France

Roscoff. Un mur s’effondre avec fracas au port de Bloscon

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Le mur s’est effondré sur plusieurs mètres.

Le mur s’est effondré sur plusieurs mètres. | OUEST-FRANCE

Une catastrophe a sans doute été évitée, samedi, au port de pêche de Roscoff-Bloscon. En milieu d’après-midi, un mur limitant le lieu de stockage du sable, ramené du gisement du plateau des Duons, a cédé, écrasant un véhicule et bloquant les caisses de filets. Il y a peu de temps, les autocars stationnaient le long du mur et les visiteurs de la criée cheminaient sur un tracé matérialisé. Seul le stationnement des véhicules de pêcheurs embarqués est toléré. Le bruit a alerté les usagers qui ont cru à une déflagration, avant de découvrir la scène. La réserve de sable était au plus haut.

Lundi, les employés de la chambre de commerce et d’industrie se sont hâtés, en dégageant le sable, pour vérifier l’absence de personnes. L’accès était interdit sauf aux professionnels.

https://www.ouest-france.fr/france/bretagne/roscoff/un-mur-seffondre-avec-fracas-au-port-de-bloscon-33655246-13bc-4a85-a368-97efc5bbaf85

Trop de prélèvements de sable au plateau des Duons !!!

Pilleur de sable en Baie de Morlaix

 

Le Diben vendredi 16 août 2024

Plougasnou. "Port en fête"

Port en Fête Le Diben jeudi 15 août 2024.Photo pyb29

Diaporama : Le "Port en Fête" Port de Primel Diben Jeudi 15 août 2024

 

Le Diben mercredi 14 août 2024

Plougasnou. Place aux mômes Plougasnou "TOUR DE LA PLACE"

Place aux mômes Plougasnou "TOUR DE LA PLACE". Photo pyb29

Photo pyb29

Un beau spectacle et une belle ambiance sur la la place de l'Église ce lundi soir.

Diaporama : Place aux mômes Plougasnou "TOUR DE LA PLACE" Lundi 12 août 2024

GIRO DELLA PIAZZA : Madame Rebiné

 

Le Diben vendredi 09 août 2024

Plougasnou. 80eme Anniversaire de la Libération de Plougasnou

80eme Anniversaire de la Libération de Plougasnou. Photo pyb29

Diaporama : 80eme Anniversaire de la Libération de Plougasnou

Discours pour la Libération de Plougasnou 09 août 1944

Je voudrais associer à cette journée commémorative de la libération de Plougasnou, les martyrs de juillet 1944, eux qui n’auront pas connu la joie de la Libération de leur patrie.

Car en juillet 1944, la répression mise en place par le IIIème Reich fait rage. De nombreux jeunes et moins jeunes, hommes et femmes de Plougasnou engagés dans la Résistance vont subir la violence de l’armée allemande.

Le 4 juillet 1944 à Ruffélic, Yvonne et Yves Jégaden, Isidore Masson, Charles Bescond sont happés dans la spirale répressive. Ils sont dénoncés, arrêtés, interrogés, torturés puis sans jugement, immédiatement fusillés.

Le 6 juillet 1944 à Pontplaincoat, Jean Scour, Alexis et Pierre Moal, ainsi que Claude Kerguiduff sont happés dans cette même spirale répressive. Ils sont dénoncés, arrêtés, interrogés, torturés puis sans jugement, immédiatement fusillés.

Des stèles ont été érigées à l’emplacement de leur calvaire pour immortaliser l’histoire de leur courage et de leur engagement. Des stèles en granit pour se souvenir éternellement que nous leur devons la liberté et sur lesquelles nous avons été nous recueillir à la date anniversaire de leur assassinat, avec les élus du conseil municipal des jeunes pour associer leur mémoire à la commémoration de la Libération de Plougasnou.

Comme le disait Pierre Brossolette, « les morts de la Résistance ne nous demandent pas de les plaindre, mais de continuer. Ils n’attendent pas de nous un regret mais un serment ; pas un sanglot, mais un élan. »

Aujourd’hui encore, 80 ans après le sacrifice de ces héros ordinaires mais dont les engagements et les actions furent extraordinaires, nous devons donner du sens à l’héritage de la Résistance, qui est aussi une leçon.

Alors que la guerre est de retour en Europe, nous devons transmettre aux jeunes générations le flambeau de ce combat pour la liberté et pour la tolérance.

Plus que d’autres, la commune de Plougasnou, ville Médaillée de la Résistance Française doit continuer à porter ce message transmis par nos aînés, aux plus jeunes générations.

N’oublions pas que la réconciliation franco-allemande et ensuite la construction européenne ont été les fruits de cette libération de l’oppression.

N’oublions pas que malgré l’adversité et les dissensions, les hommes et les femmes de la Résistance ont su surmonter leurs différences pour s’unir, pour combattre ensemble et élaborer le programme du Conseil National de la Résistance.

Souvenons-nous de l’héritage du Conseil National de la Résistance, de ces avancées sociales, de ces valeurs partagées sur lesquelles reposent encore notre contrat social.

Soyons fiers de cette histoire, soyons reconnaissants pour l’engagement de ces hommes et ces femmes et restons vigilants mais toujours ouverts sur le monde.

Nathalie BERNARD

Maire

 

Ouest-France

Plougasnou. Plougasnou se prépare à célébrer la Libération

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Des événements historiques importants se sont déroulés pendant la Seconde Guerre mondiale. Si bien qu’aujourd’hui, Plougasnou fait partie des dix-huit communes françaises médaillées de la Résistance.

Libérée dans la nuit du 8 au 9 août 1944, elle célébrera le 80eᵉ anniversaire, vendredi, place du Général-Leclerc.

Plusieurs rendez-vous vont ponctuer la journée : à 11 h, aura lieu cérémonie officielle avec des discours, les chants de la chorale Musika et un dépôt de gerbe au Monument aux morts. À 13 h 30, le film Paris brûle-t-il ? de René Clément, sera projeté à la salle municipale par l’association Ciné de la Baie.

À 14 h également, Maryvonne Moal, présidente des Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation (AFMD) du Finistère, et fille d’Émile Jégaden, déporté dans un camp de concentration, animera une visite guidée du Chemin de la mémoire au départ du parvis de l’église.

Des panneaux, répartis sur le sentier, présentent l’histoire des lieux (réservation auprès de l’Office de tourisme). À 19 h, la municipalité offrira le verre de la Libération (ouvert à tous).

Enfin, à 20 h 30, place à un bal populaire animé par le groupe Magic Beam Sisters avec des chansons d’après-guerre.

Toute la journée, sur le parvis, l’exposition, ils ont libéré Plougasnou sera visible et des véhicules d’époque seront présents.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-se-prepare-a-celebrer-la-liberation-40a93bc6-54ab-11ef-ac40-8f9eb1399b54

Diaporama : Les soixante cinq ans de la Libération de Plougasnou dimanche 9 Août 2009

Diaporama : D-Day 70e anniversaire Plougasnou 9 et 10 août 2014

 

Le Diben jeudi 01 août 2024

Plougasnou. Retour vers le passé

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"On fait les valises", André Ollivro, le défenseur de l'environnement, contraint de quitter son cabanon à cause des algues vertes

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André Ollivro fait ses bagages et quitte son cabanon. Les émanations de gaz issues des algues vertes le rendent malade.

Les volets roulants descendent doucement. Encore un instant et la petite maison qui surplombe la plage de la Grandville à Hillion sera close. André Ollivro a décidé de quitter les lieux. Les émanations de gaz issues des algues vertes en décomposition le rendent malade. Après 25 ans de lutte contre les marées vertes, celui que l’on surnomme le Che Guevara des Grèves, abandonne le bungalow qu’il avait construit de ses mains.

C’était son rêve d’enfance. Son petit paradis. Son coin à lui. La plage de la Grandville à Hillion dans les Côtes-d'Armor. Mais là, écrit-il, "Je n'en peux plus".............................

(avec Gilles Le Morvan)

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor/saint-brieuc/on-fait-les-valises-andre-ollivro-le-defenseur-de-l-environnement-contraint-de-quitter-son-cabanon-a-cause-des-algues-vertes-3012602.html

 

Ouest-France

Près de l’Île-de-Batz, une nouvelle opération de colmatage sur l’épave du pétrolier Tanio

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L’épave du pétrolier Tanio a connu, mercredi 17 juillet 2024, une intervention après que « plusieurs trous dans la coque laissant s’échapper de faibles quantités d’hydrocarbure » ont été repérés. Ce n’est pas la première fois qu’une telle opération est organisée sur le navire qui repose par 80 mètres de fonds depuis son naufrage, en 1980.

La partie arrière du « Tanio » flottant après la cassure et la perte de la partie avant.

La partie arrière du « Tanio » flottant après la cassure et la perte de la partie avant. | INFOMER

Il repose par 80 mètres de fonds et à 46 kilomètres des côtes de l’Île-de-Batz (Finistère) depuis son naufrage en 1980… Le pétrolier Tanio a subi, mercredi 17 juillet 2024, une opération de colmatage sur sa coque. Une décision prise par les autorités après que plusieurs fuites « en relation avec les fortes tempêtes hivernales » ont été décelées. « Une intervention visant à inspecter l’épave a été ordonnée. Lors de trois plongées, plusieurs trous dans la coque laissant s’échapper de faibles quantités d’hydrocarbure ont été observés », détaille la préfecture maritime de l’Atlantique.

Lire aussi : Bretagne. 41 ans après le naufrage, des oiseaux toujours touchés par le mazout du Tanio

Le Tanio, pétrolier malgache, s’est brisé en deux au nord de l’Île-de-Batz (Finistère), voici quarante ans. | INFOGRAPHIE : OUEST-FRANCE

La zone interdite aux activités de pêche

L’opération pour combler ces trous a été menée par les marins du Centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (Cephismer). Ces derniers, embarqués à bord du bâtiment de soutien et d’assistance affrété (BSAA) Sapeur, ont « apposé une nouvelle plaque obturatrice sur la cavité principale » à l’aide d’un véhicule sous-marin.

Ce n’est pas la première fois que l’épave du Tanio rejette des hydrocarbures. La Marine nationale est en effet intervenue sur le site en septembre 2020 « pour apposer des plaques obturatrices magnétiques sur dix orifices identifiés ». Un répit de courte durée puisqu’une opération de contrôle menée quelques mois plus tard, en janvier 2021, a montré « que 3 des 10 plaques installées » précédemment avaient « été arrachées par des engins de pêche », conduisant à « une nouvelle fuite intermittente d’hydrocarbures ». C’est d’ailleurs pour prévenir ce type d’incident qu’un arrêté interdit les activités de pêche dans un rayon de 500 mètres autour de l’épave depuis février 2021.

Le Naufrage du Tanio le 7 mars 1980 à 46 kilomètres de L’Ile-de-Batz (Finistère) | ARCHIVES OUEST FRANCE ARCHIVES

Voir aussi : EN IMAGES. Pétroliers, dock géant… Quand des monstres de fer s’échouaient sur les côtes du Finistère

Un site surveillé « de manière régulière »

Au moment de son naufrage en 1980, le Tanio transporte 28 600 tonnes de pétrole « dont environ 10 000 tonnes se déversent en mer, contaminant 200 kilomètres de littoral ». Si à l’époque la partie arrière du navire a pu être remorquée jusqu’au Havre, la partie avant a, elle, sombré. Différentes opérations ont permis de traiter une partie du pétrole, mais il en subsiste encore à l’intérieur de l’épave. « Nous surveillons le site de manière régulière », rappelle la préfecture maritime en évoquant « une vraie question écologique ».

Si les autorités restent vigilantes, les promeneurs et autres pratiquants d’activités en bord de littoral peuvent aussi avoir un rôle à jouer dans la détection d’une éventuelle fuite. « En cas de découverte de galets d’hydrocarbure par un particulier, il est nécessaire d’en informer le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre) basé à Brest. » Un petit geste qui pourrait permettre d’éviter une plus grande catastrophe.

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/pres-de-lile-de-batz-une-nouvelle-operation-de-colmatage-sur-lepave-du-petrolier-tanio-f0a22b92-4cdf-11ef-a622-0126aa35ae01

 

Le Diben dimanche 21 juillet 2024

Plougasnou. 14ème Voyages des Plantes en images.

Photos pyb29

14ème Voyage des Plantes Pointe de Primel Plougasnou.

 

Ouest-France

Le programme estival des Mardis de Plougasnou

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Les Mardis de Plougasnou (Finistère) permettent de découvrir tous styles de musique le temps d’une soirée.

Les musiciens d’Arthus Jazz animeront la première soirée des Mardis de Plougasnou.

Les musiciens d’Arthus Jazz animeront la première soirée des Mardis de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Chaque soirée des Mardis de Plougasnou est l’occasion de composer un univers particulier.

Voici les rendez-vous de juillet 2024 : mardi 16, c’est l’association Arthus Jazz (Saint-Jean-du-Doigt) qui convie le public au rythme singulier du jazz bossa, en compagnie des musiciens des Profiteroles & Co et Stéphane Fernandez trio, ainsi que du Alain Brunet quartet.

Le 23 juillet, rendez-vous avec le quatuor à cordes Aâlma Dili, « du rock doux entre musiques traditionnelles et influences western », indique Geoffrey Castel, adjoint en charge des animations.

Le 30, place au trio formé d’Hélène Brunet, Yuna Léon et Nolùen Le Buhé avec Thumette Léon, chorégraphe, danseuse et comédienne en langue des signes, quatre artistes féminines de la scène bretonne pour un concert voix, violon, guitare, laud et chansigne. En fin de soirée, le trio Fleuves, qui porte haut le renouveau des musiques bretonnes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-programme-estival-des-mardis-de-plougasnou-cfdc2fb4-41e2-11ef-bb35-337f783a35ab

 

Ouest-France

Pourquoi Plougasnou renonce au label Pavillon bleu ?

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Cela fait un an que le Pavillon bleu ne pavoise plus sur la plage de Primel. Un choix de la commune de Plougasnou (Finistère), qui préfère, cette année, concentrer ses efforts de sensibilisation à l’environnement dans le cadre d’un panel d’animations nature plus étoffé.

Le Pavillon bleu ne flotte plus sur la plage de Primel-Trégastel depuis l’année dernière.

Le Pavillon bleu ne flotte plus sur la plage de Primel-Trégastel depuis l’année dernière. | OUEST-FRANCE

Plougasnou n’a plus le label Pavillon bleu par l’association Teragir, depuis l’été 2023. Exit le label de la plage de Primel-Trégastel obtenu chaque année depuis dix ans. La municipalité le vit plutôt bien. Mieux, c’est elle qui l’a choisi.

Le précieux pavillon ne peut s’obtenir sans une candidature préalable de la commune. Candidature que la commune de Plougasnou n’a pas déposée depuis 2023.

Cela coûte entre 1 000 € et 2 500 € en fonction de la taille de la commune, même si ce label est symbole d’une qualité environnementale exemplaire. « Mais le dossier est complexe à monter », souligne la maire Nathalie Bernard, samedi 13 juillet 2024, lors du point presse de présentation des animations dans la commune.

Pour le décrocher, les municipalités doivent, en effet, « mener, de façon permanente, une politique de développement touristique durable. » Le Pavillon bleu garantit la propreté de la plage et la qualité de ses eaux, mais aussi la sécurité des baigneurs, grâce à la présence de sauveteurs de la SNSM. « Mais ce label ne nous amène pas plus de monde, les gens viennent ici sans cela, poursuit la maire. De toute manière, nous faisons déjà du tourisme durable. Il nous a semblé plus opportun de concentrer nos actions de sensibilisation, en investissant dans un programme plus étoffé d’animations nature sur le littoral, avec des animateurs professionnels de l’Ulamir-CPIE et Bretagne vivante. »

Cette année, la commune de Plougasnou propose une dizaine de sorties nature à la découverte du littoral et des oiseaux. | OUEST-FRANCE

Découverte à marée basse pour reconnaître les espèces, identification des oiseaux du bord de mer dont certains d’entre eux passent quasiment toute leur vie sur l’eau, tandis que d’autres ne se mouillent pas grâce à̀ leurs longues pattes, ou encore exploration du rôle écologique des algues brunes, rouges et vertes… En tout, une dizaine de rendez-vous qui est prévue en juillet et août. Tout le programme est sur le site de la commune et à l’office de tourisme.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pourquoi-plougasnou-renonce-au-label-pavillon-bleu-9d75f924-41ba-11ef-ae5b-bfe38155f8bc

 

Le Diben mercredi 09 juillet 2024

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 11 juillet 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal-2/

 

Le Diben lundi 08 juillet 2024

Plougasnou. Résultats du 2eme tour des législatives

Plougasnou : Résultats 2eme tour des législatives 2024 4ème circonscription

Montage photos pyb29.

Photos pyb29

 

Le Diben vendredi 05 juillet 2024

Plougasnou. Cérémonie à Ruffélic dans le cadre du 80ème anniversaire de la libération de Plougasnou

Cérémonie à Ruffélic dans le cadre du 80ème anniversaire de la libération de Plougasnou. Photos pyb29

Photos pyb29

Il y a 30 ans

Plougasnou le 9 août 1994. Photos archives Yvonne Berthou, montage pyb29.

Plougasnou le 09 août 1994

 

Le Diben mercredi 03 juillet 2024

Plougasnou. Stèle de Ruffélic

Stèle de Ruffélic. Montage photos pyb29

Le QR code sur la photo est fonctionnel.

 

Le Diben lundi 01 juillet 2024

Plougasnou. Résultats des législatives 1er tour

Plougasnou : Résultats 1er tour des législatives 2024 4ème circonscription

Legislatives 1er tour Plougasnou dimanche 07 juin 2024. Photos pyb29

Photos pyb29

 

Le Diben jeudi 27 juin 2024

Plougasnou. Le Côtes de Bretagne vide tranquillement la Baie de Morlaix de son sable

Photo pyb29

Photo prise cet après-midi de la Pointe Annalouesten.

Le pilleur de sable appartient à la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN), filiale maritime du Groupe Roullier.

Pilleur de sable en Baie de Morlaix

 

Le Diben mercredi 26 juin 2024

Plougasnou. Assemblée générale de Force 5

 

Photos pyb29

L’association Force 5 a tenu son assemblée générale ce mardi soir devant une vingtaine de personnes dans la grande salle municipale.

 

Ouest-France

Pour Rivages en feu, suivez des habitants passionnés à Plougasnou

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Errances poétiques, exploration des chimères des grottes marines, balade autour de la toponymie… Du 28 au 30 juin, des habitants de Plougasnou proposent de croiser nos regards et nos imaginaires autour de l’histoire et de la métamorphose des paysages sur le littoral.

Des habitants de Plougasnou en lien avec PED (Projets, échanges et développement) proposent balades, lectures, enquêtes, expositions en lien avec la métamorphose des lieux.

Des habitants de Plougasnou en lien avec PED (Projets, échanges et développement) proposent balades, lectures, enquêtes, expositions en lien avec la métamorphose des lieux. | OUEST-FRANCE

Trois jours pour découvrir les métamorphoses des paysages du littoral de Plougasnou et de Saint-Jean-du-Doigt. Du 28 au 30 juin, des habitants, en lien avec les membres de l’association PED, proposent tout un tas d’animations autour du sensible et de la curiosité. Voici les temps forts à ne pas manquer.

Avec Martin Mongin, enquêtez sur les mystères de la thalassomancie

« On raconte que, à la fin du XVIIIe siècle, devins et augures fréquentaient la pointe de Primel, où ils prédisaient l’avenir en observant la surface de la mer et les vagues », détaille le spéléologue qui propose d’enquêter sur cette pratique qui semble être une spécificité de Plougasnou.

Vendredi 28 juin, à 14 h 30, devant l’église, pour l’enquête collective dans les archives de la bibliothèque et privées.

Avec Oriane Germser, dressez une cartographie imaginaire

La chorégraphe Oriane Germser et le musicien, Olivier Depoix, proposent une exploration sensible du paysage du port du Diben, « dans l’idée d’élaborer une cartographie imaginaire et un témoignage poétique ».

Samedi 29, à 8 h et dimanche 30, à 8 h 30, au port. Tel : 06 74 54 64 26.

Avec Jean-Yves Quéméner, marchez pour l’écologie

Le représentant de l’association Force 5 vous emmène sur le sentier entre Térénez et le Dourduff-en-Mer. Il y sera question de l’extraction de sable coquillier, en baie de Morlaix, et des déchets de plastique présents tout le long de la côte.

Avec Pierre-Yves Andrieu, découvrez l’estran

Au cours de cette errance poétique, le naturaliste vous guidera sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean afin d’observer toute la diversité et la richesse dévoilées par la marée.

Samedi, à 15 h, côté Saint-Jean.

Avec Elsa Amsallem, dessinez les rochers de Primel

Dans le prolongement de la sortie toponymie du matin, entre géologie et paréidolie (tendance à trouver des formes familières dans des images désordonnées), les participants sont invités à dessiner les rochers de leur choix afin de faire ressortir visages et autres formes.

Dimanche, à 14 h 30, parking du Primel café.

Avec Catherine Postic, écoutez contes et légendes

Au cours du goûter (auberge espagnole) de clôture dans la grande prairie de Primel, la conteuse dira des légendes locales, qu’elle a recueillies auprès d’Annick Bozec, une autre habitante de Plougasnou, aujourd’hui décédée. Dimanche à 17 h.

Du 28 au 30 juin, tout le programme sur projets-echanges-developpement.net Renseignements auprès du 06 32 36 54 86.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pour-rivages-en-feu-suivez-ces-habitants-passionnes-a-plougasnou-dec50608-2ff5-11ef-bdf9-9b702c715c92

 

Ouest-France

Une aire de carénage sera expérimentée au port de Primel Le Diben à partir de septembre 2024

Zoé BOIRON. Publié le

Une aire de carénage collective sera expérimentée au port de Primel de Plougasnou (Finistère) à partir de septembre 2024, avant « un projet en dur ». L’accès sera tarifé.

Le carénage, qui consiste à nettoyer les coques de bateaux, fait s’échapper des substances toxiques lors du nettoyage des peintures dites "antifouling", utilisées pour protéger la coque.

Le carénage, qui consiste à nettoyer les coques de bateaux, fait s’échapper des substances toxiques lors du nettoyage des peintures dites "antifouling", utilisées pour protéger la coque. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Comment procéder au carénage d’un bateau sans que l’opération soit nocive pour l’environnement ? Après un avis défavorable des services de l’État concernant « les solutions submersives » et plusieurs concertations menés avec les usagers du port de Primel - Le Diben, Morlaix communauté souhaite mener une expérimentation collective.

Des bâches et un nettoyeur haute pression seraient mis à disposition, sur un espace situé à proximité du bureau du port. Ce système permettrait « de récupérer les eaux souillées et de les faire traiter ensuite », a développé Christophe Micheau, élu communautaire lors du conseil de lundi 24 juin 2024.

Un tarif forfaitaire de l’utilisation de l’aire de carénage d’un montant de 10 € par rendez-vous sera instauré. Cette aire de carénage sera accessible à partir de septembre 2024.

Un « projet en dur, sur un terre-plein » est envisagé à terme.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-aire-de-carenage-sera-experimentee-au-port-de-primel-le-diben-a-partir-de-septembre-2024-add75b3c-3300-11ef-bc20-1002f59f2c2c

 

Ouest-France

Plougasnou Plongée a cessé ses activités : les locaux attribués à une association... de plongée !

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Plougasnou Plongée a cessé ses activités au 1er avril. Un repreneur a été trouvé pour occuper les locaux qui étaient mis à sa disposition : il s’agit de l’association École de plongée de Plougasnou (Finistère).

L’association École de plongée de Plougasnou reprend les locaux de la société Plougasnou Plongée au port du Diben. Photo d’illustration.

L’association École de plongée de Plougasnou reprend les locaux de la société Plougasnou Plongée au port du Diben. Photo d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’entreprise individuelle Plougasnou Plongée a cessé ses activités au 1er avril 2024. Morlaix communauté mettait à disposition des locaux pour y installer ses bureaux, vestiaires et salle de réunion partagée. L’entreprise bénéficiait aussi d’une autorisation d’occupation temporaire sur le terre-plein nord du port, à savoir un séchoir et un espace de stockage de matériel.

De la plongée au Diben

Elle a trouvé un repreneur : l’association École de plongée de Plougasnou, affiliée à la fédération française d’études et de sports sous-marins (FFESSM). Elle souhaite poursuivre une activité de plongée à partir du port de Primel - Le Diben.

Les élus communautaires ont approuvé, lors du conseil de lundi 24 juin, le principe d’une nouvelle convention pour la mise à disposition des locaux et le transfert de l’AOT à l’École de plongée de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-plongee-a-cesse-ses-activites-les-locaux-attribues-a-une-association-de-plongee-57875c2e-32f5-11ef-bc20-1002f59f2c2c

 

Le Diben mardi 25 juin 2024

Morlaix. Conseil communautaire : aire de carénage du port du Diben

Photos pyb29 Consei communautaire du lundi 24 juin 2024. Photo pyb29

L’aire de carénage mobile sera installée pas très loin des bureaux du port, elle ne devrait pas satisfaire l’ensemble des usagers du port, les gros bateaux devront se rendre à Roscoff. Il sera demandé une participation financière de 10 € par carénage, pas très cher par rapport à un lavage de voiture. J’ai téléphoné jeudi matin au service littoral de Morlaix communauté pour avoir ces précisions, je les attends toujours, mais à l’APPBS nous y sommes habitués.

 

Ouest-France

Plougasnou. Le marché nocturne de Primel maintenu

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Le marché nocturne de Primel existe depuis 2009.

Le marché nocturne de Primel existe depuis 2009. | OUEST-FRANCE

L’association Primel Trégastel amitiés cesse son activité. Finis les concours de châteaux de plage, qui ont fait la joie des petits et des grands, chaque été, pendant trente ans, sur la grande plage de Primel. Et il n’y avait pas que ça »,décrit Olivier Madec, son président.

La fin de trente ans d’animations

L’association organisait aussi toutes sortes de jeux de plage, des concerts et le marché nocturne, tous les vendredis soir de l’été. « Nous sommes contraints de clore l’association par manque de bénévoles. Depuis trois ans, nous ne tournions plus qu’à trois, avec l’aide de nos familles. »

De son côté, la mairie de Plougasnou a sollicité plusieurs associations pour reprendre au moins le marché hebdomadaire.

C’est une autre association du quartier, Primel animations, qui désormais aura la charge de s’en occuper.

« Mercredi 12 juin, nous avons rencontré les commerçants, indiquent les responsables de cette dernière sur sa page Facebook. Nous leur avons précisé qu’ils pouvaient compter sur nous pour que le petit marché, créé en juillet 2009 et inauguré par monsieur Jean Kerdoncuff, perdure. »

« Notre association mettant fin, et ce ne fut pas une décision facile à prendre, à une longue et belle histoire commune, nous remercions toutes les personnes qui nous ont aidés dans notre activité, personnel technique, les amis bénévoles et les amis personnels », salue Olivier Madec, en se réjouissant de la reprise du marché.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-marche-nocturne-de-primel-maintenu-6835fca6-2cb5-11ef-94e8-820b9e9c1d0c

J'ai une pensée pour Mme Denise Lintanf et Daniel Cazoulat.

 

Ouest-France

« Où va-t-on aller ? » : Le magasin Point Vert de Plougasnou va fermer, fin juin

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La jardinerie Point Vert, située rue de l’Oratoire à Plougasnou (Finistère), va tirer ses rideaux de fer à la fin du mois de juin 2024. « Les locaux étaient devenus vétustes », souligne le réseau de distribution de la coopérative Eureden. Une fermeture inattendue par les Plouganistes.

Le magasin Point Vert à Plougasnou (Finistère) fermera ses grilles, le 29 juin 2024.

Le magasin Point Vert à Plougasnou (Finistère) fermera ses grilles, le 29 juin 2024. | OUEST-FRANCE

Sur les réseaux sociaux, les habitants de Plougasnou s’étonnent : « Mais pourquoi ? » , « Où va-t-on aller ? C’est un magasin agréable avec un choix de produits intéressants. »

La fermeture de la jardinerie Point Vert de Plougasnou (Finistère), annoncée pour le 29 juin 2024, est un coup dur pour les clients, qui devront se rendre à Lanmeur, à une dizaine de kilomètres, ou à Plestin-les-Grèves, dans les Côtes-d’Armor, pour acheter produits et outils pour leur jardin.

Lire aussi : Portage des repas : les élus de Plougasnou votent une subvention de 100 000 €

« Locaux vétustes »

L’aventure commerciale aura duré plusieurs décennies. « Mais les locaux du Point Vert de Plougasnou étaient devenus vétustes », indique Anne-Lise Gouriou, responsable relations médias de la coopérative Eureden, qui depuis quarante-cinq ans, a développé un réseau de 125 magasins dans les départements de la Bretagne et de la Vendée.

Lire aussi : Face à une forte demande, deux passionnés de littérature ont ouvert l’unique librairie de Roscoff

Pour décider de cette fermeture, le groupe agroalimentaire coopératif breton a pris en compte la forte densité de points de vente à proximité, avec les Point Vert de Lanmeur et de Plestin et des investissements d’agrandissement et de rénovation réalisés dans ces derniers.

Tous les collaborateurs sont déjà reclassés sur des postes équivalents, dans des magasins dans la région.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/ou-va-t-on-aller-le-magasin-point-vert-de-plougasnou-va-fermer-fin-juin-83786bf2-2ae9-11ef-94e8-820b9e9c1d0c

 

Le Diben jeudi 06 juin 2024

Plougasnou. La cale et la plage du Guerzit de nouveau accessible.

Photo fb29

La municipalité a enfin rendu la plage accessible à tous.

 

Ouest-France

« L’état du réseau cuivre est catastrophique »

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Pour soutenir les habitants en panne d’internet depuis plusieurs mois, le maire de Plouégat-Guérand (Finistère) a organisé un point presse, lundi 27 mai 2024. Si certains habitants viennent juste de retrouver leur connexion, d’autres sont encore en attente d’une réparation.

Les habitants sans connexion internet depuis plusieurs mois ont fait le point avec les élus de Plouégat-Guérand (Finistère).

Les habitants sans connexion internet depuis plusieurs mois ont fait le point avec les élus de Plouégat-Guérand (Finistère). | OUEST-FRANCE

« L’annonce d’un point presse a fait bouger les lignes auprès d’Orange, mais il reste encore des habitants sans connexion internet ni téléphone fixe », souligne le maire de Plouégat-Guérand (Finistère), Renaud de Clermont-Tonnerre, dans la soirée de lundi 27 mai 2024, lors de la réunion en mairie.

Christophe raconte la galère depuis la tempête Ciaran, dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. « J’avais réussi à me dépanner, mais en février 2024, alors que des techniciens intervenaient plus haut au niveau de Kerhalon, je n’avais plus aucune connexion, tout était coupé… Chez moi, le portable passe très mal, je suis obligé de sortir de la maison pour téléphoner. »

Exemple de câbles de téléphone retrouvés sur les bas-côtés des routes de Kerhalon, du Poder et du Fouennou. Ces câbles ont endommagé le matériel des services techniques qui ont mis beaucoup de temps à les extraire des machines. | OUEST-FRANCE

Il en a passé des coups de fil à son opérateur ou encore à Orange, propriétaire des lignes. Entre les promesses de venir réparer tel ou tel jour et les multiples rendez-vous manqués avec des techniciens qui ne trouvaient pas l’adresse, les mois s’écoulent jusqu’à la semaine dernière, « où une personne travaillant pour un sous-traitant d’Orange finit par tester ma ligne et trouve la panne au niveau de la rue de l’Oratoire. Je peux vous dire que, depuis, je regarde ma boxe comme du lait sur le feu. »

« Nos quatre lignes, coupées »

Albert, lui aussi, est soulagé, il a enfin récupéré sa ligne. « Ma femme est handicapée, c’était très angoissant de ne pas pouvoir compter sur la téléalarme en cas de problème. »

Mais ce n’est pas le cas de ses voisins du côté du Veuzit, un quartier à un peu plus d’un kilomètre du bourg. Alexandra témoigne : « Déjà avant Ciaran, ça marchait mal, mais la tempête n’a rien arrangé. Des réparateurs passent et ne reviennent pas, nous avons eu une nouvelle box qui a marché douze ou vingt-quatre heures, puis plus rien. Un technicien venu du sud de la France m’a dit qu’ici, l’état du réseau cuivre était catastrophique. »

Exemple de câbles de téléphone retrouvés sur les bas-côtés des routes de Kerhalon, du Poder et du Fouennou. Ces câbles ont endommagé le matériel des services techniques qui ont mis beaucoup de temps à les extraire des machines. | OUEST-FRANCE

Elle décrit les impacts sur sa vie quotidienne et sur son activité de gîte, « où des personnes espèrent pouvoir faire du télétravail ».

De son côté, Jean-Yves ironise : « Nos quatre lignes, dont celle de la ferme, ont été coupées, depuis qu’un technicien est intervenu au niveau d’un poteau, en février. On se débrouille avec le portable, j’en suis au stade d’avoir peur d’être réparé. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouegat-guerand-29620/letat-du-reseau-cuivre-est-catastrophique-52184086-1cc6-11ef-95fd-fa9c0382fd5d

 

Ouest-France

À Plougasnou, les horaires du bureau de Poste évoluent

Publié le 22/05/2024 à 19h17

À Plougasnou (Finistère), les horaires du bureau de poste changent. Le lieu ouvrira tous les matins, du mardi au samedi. En décembre 2023, certains craignaient que le service ne quitte la commune.

Le bureau de poste de Plougasnou (Finistère) ouvrira désormais le matin.

Le bureau de poste de Plougasnou (Finistère) ouvrira désormais le matin. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Depuis mercredi 22 mai 2024, le bureau de poste de Plougasnou (Finistère) ouvre le matin, du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h 30 « pour répondre aux besoins des habitants et mieux s’adapter à la vie du centre bourg », indique La Poste, dans un communiqué.

Des services qui ne bougent pas

Jusqu’à présent, le lieu ouvrait le mardi de 9 h 30 à 12 h 30, du mercredi au vendredi de 14 h à 17 h et le samedi de 9 h 30 à 12 h 30.

Sur place, si les horaires changent, l’amplitude reste la même, et le fonctionnement aussi. La Poste indique que « les habitants sont accueillis par une factrice guichetière, qui partage son temps entre la distribution des courriers et colis et la tenue du bureau de poste ».

À découvrir

Lire aussi : Pour clore la rumeur, la maire de Plougasnou dément la fermeture de la Poste

Les services proposés ne bougent pas non plus, avec notamment le dépôt de courriers, l’achat de timbres, l’affranchissement de lettres et colis et service de réexpédition du courrier, la téléphonie et la banque et assurance.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-les-horaires-du-bureau-de-poste-evoluent-881dd42e-182b-11ef-a4ab-f1862cfaf1f3

 

Le Diben lundi 20 mai 2024

Saint-Jean-du-Doigt. La "Fête du violon", une belle fête populaire.

Fête du violon Saint-Jesn-du-Doigt dimanche 19 mai 2024. Photo pyb29

Diaporama : Fête du violon Saint Jean du Doigt Dimanche 19 mai 2024

 

Ouest-France

Tensions au sein de Halte aux marées vertes en Côtes-d’Armor : « Lui redonner une légitimité »

Sonia TREMBLAIS. Publié le

Tensions, vous avez dit tensions ? Halte aux marées vertes (HAMV) est prise en tenaille entre deux oppositions, au sein même de l’association. Ce qui n’est pas du goût du président d’honneur, André Ollivro, qui a convoqué une « assemblée générale » à Pommeret (Côtes-d’Armor), samedi 18 mai 2024. Explications.

André Ollivro et Yves-Marie Le Lay travaillent ensemble depuis longtemps. « Les actions doivent reprendre et continuer. Les nouveaux venus doivent continuer le combat. »

André Ollivro et Yves-Marie Le Lay travaillent ensemble depuis longtemps. « Les actions doivent reprendre et continuer. Les nouveaux venus doivent continuer le combat. » | OUEST-FRANCE

« On veut redonner une légitimité à Halte aux marées vertes (HAMV) » , lance André Ollivro, président d’honneur de l’association des Côtes-d’Armor. Il avait pris du recul avec l’association voilà deux ans.

Devant  l’inactivité  de l’association durant plus d’un an, il se remet en selle.  Dans l’association, ça gesticule, ça cause mais il ne se passe rien, s’agace-t-il. Où est passée la lutte contre les algues vertes ? 

Lire aussi : Tensions au sein de Halte aux marées vertes : la coprésidente quitte l’association

L’association historique a pignon sur rue.  On lutte depuis des années. On a montré nos combats au public , rappelle-t-il.

C’est aussi pour tenter d’éteindre les «  tensions internes » qu’il a décidé de convoquer une  assemblée générale , samedi 18 mai 2024.

Des tensions qui existent depuis plus d’un an. En 2023, par exemple, la coprésidente avait quitté l’association. Une adhérente aujourd’hui parle d’agressivité.  On ne peut pas exposer ses idées… C’est trop tendu.  En février 2023, les adhérents renouvellent le bureau. Huit coprésidents tiennent la barre de l’association.

Deux oppositions au sein de l’association

 Huit coprésidents ? Ce n’est pas possible statutairement. La coprésidence au conseil d’administration, c’est deux personnes », assure Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, partenaire de toujours d’HAMV.

 Le souci c’est que quelques-unes font bande à part, explique André Ollivro. Elles sont dans un autre camp.  Yves-Marie Le Lay abonde :  Je ne peux rester indifférent à ce qui se passe. On se retrouve avec deux oppositions au sein d’une même association. 

Les personnes de l’autre opposition ont été invitées à venir dans un « esprit de conciliation. Personne n’est là », déplore-t-il.

Nous avons contacté Isabelle Volante, secrétaire d’HAMV. Elle fait partie de « l’autre opposition » et rappelle qu’en 2023,  deux coprésidences se bataillaient. On n’a pas voulu reproduire ça, d’où le mode de gouvernance à l’horizontale. 

Et de conclure :  Nous avons tout remis en conformité. L’AG de Halte aux marées vertes aura lieu le 1er juin 2024. 

L’assemblée générale du 18 mai 2024 n’aura pas permis de renouer le dialogue. Le divorce sera-t-il prononcé avec la tenue de l’assemblée générale d’HAMV, le 1er juin ?

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/tensions-au-sein-de-halte-aux-marees-vertes-en-cotes-darmor-lui-redonner-une-legitimite-4d7c5fd8-1534-11ef-a482-9d66515b057a

 

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La réunion du prochain Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 23 mai 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

– Désignation du secrétaire de séance

– Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 28 mars

– Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire

ADMINISTRATION GENERALE ET FINANCES

– Budget principal – Décision modificative N°1

– Subvention exceptionnelle au Centre Communal d’Action Sociale

– Subventions aux associations : Ciné de la baie : Festival 2024 et Canot Club de Primel

Demande de Subvention au Fond Départemental de Sécurité Routière pour l’aménagement de la Rue Jean Jaurès – 1ère tranche

– Demande de subvention à l’Agence Nationale de Développement du Sport pour la réalisation du terrain multisport du parc de la Métairie

– Approbation du principe de Délégation de Service Public : « Enfance et jeunesse »

– Instauration d’une amende contre les déjections canines

URBANISME ET TRAVAUX

– Convention de servitude avec ENEDIS – Parcelle ZY 27

– Convention de passage de réseau avec le SDEF– Parcelle ZR 52

SDEF : Programme 2024 de travaux de rénovation de l’éclairage public

– SDEF : Travaux d’effacement réseaux télécom en coordination avec les travaux de sécurisation de réseaux basse tension – Kermouster

– Désaffectation et déclassement de la parcelle CI 55

– Désaffectation et déclassement de la parcelle BV 115

– Désaffectation et déclassement de la parcelle CI 97

– Cession de la parcelle CI 97

– Cession de la parcelle ZV 09

– Dénomination de rues

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

– Subventions aux projets pédagogiques de l’école de Kerenot

– Forfait scolaire à l’école DIWAN

– Engagement de la commune au titre du dispositif Territoires Numériques Educatifs

– Renouvellement du dispositif « Argent de poche » avec le centre Keravel – PEP53

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal/

 

Ouest-France

Plougasnou. Des ateliers cuisine à destination des seniors

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La commune de Plougasnou et Vas-y, de la Fondation Ildys, proposent un atelier cuisine à destination des personnes à partir de 60 ans. Les séances se dérouleront les mardis entre le 28 mai et 18 juin, de 10 h 30 à 14 h, à la salle municipale. « Il s’agit de transmettre le plaisir de cuisiner et d’apprendre ce qui est favorable pour améliorer la qualité des repas, indiquent les organisateurs. Comme à chaque âge de la vie, les besoins nutritionnels de notre corps évoluent, mais avec l’âge les besoins alimentaires ne diminuent pas. » Une diététicienne de Défi Santé Nutrition, partenaire du Dispositif Vas-y, donnera des conseils au cours des trois premières séances. La quatrième sera animée par une chef cuisinier.

Cet atelier est gratuit, pour un même groupe de 12 personnes, sur inscription en mairie au 02 98 67 30 06.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/des-ateliers-cuisine-a-destination-des-seniors-82e66317-8a48-40b3-93dc-344dfaab8fc6

 

Ouest-France

Construite en 1982, la résidence autonomie de Plougasnou a été modernisée pour 2 millions d’euros

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À Plougasnou (Finistère), les travaux de réhabilitation de la résidence autonomie Keric an Oll ont duré deux ans et ont coûté près de deux millions d’euros. L’inauguration a eu lieu mardi 14 mai 2024.

Les travaux de restauration de la résidence autonomie ont été inaugurés le 14 mai 2024.

Les travaux de restauration de la résidence autonomie ont été inaugurés le 14 mai 2024. | OUEST-FRANCE

« Ça semble anodin, mais cela change la vie de l’établissement », souligne Katell Strasser, directrice de la résidence Keric an Oll, à Plougasnou (Finistère). Elle montre la bande de guidage au sol pour les déficients visuels, aux élus du territoire et aux membres du CCAS (Centre communal d’action sociale) présents, mardi 14 mai 2024, pour l’inauguration.

Au fil de la visite, on découvre toutes les différentes améliorations énergétiques et d’accessibilité, apportant un confort indéniable aux résidents de l’établissement.

Fenêtres à double vitrage, nouveau sol, chauffage performant, peintures blanches… La salle d’animation est beaucoup plus lumineuse et plus accueillante. | OUEST-FRANCE

Dans la salle d’animation, « la moquette a été remplacée par un sol en PVC plus facile à entretenir ». Les huisseries à double vitrage remplacent les vieilles fenêtres qui dataient de la construction de la résidence en 1982. « Et surtout, il y fait bon vivre. » Oubliés les radiateurs, aujourd’hui, tout le bâtiment est chauffé grâce à l’installation d’une chaudière collective au bois.

Volets roulants, nouveaux revêtements, isolation phonique… Le confort des logements a été amélioré. | OUEST-FRANCE

« Accueillir les habitants en cas de canicule »

Plus loin, la salle à manger a été climatisée. « C’est la deuxième salle, avec celle du conseil municipal, à pouvoir accueillir les habitants de la commune, en cas de canicule », indique la maire Nathalie Bernard.

Au niveau des cinquante logements, les améliorations portent sur les éléments de plomberie, l’isolation thermique ou encore le remplacement des anciens volets par des volets roulants motorisés, « une amélioration qui empêche les volets de claquer, et qui a été très appréciée au moment de la tempête Ciaran », poursuit la directrice.

 

Le patio et les cheminements extérieurs seront végétalisés. | OUEST-FRANCE

 

Le chantier de près de deux millions d’euros est subventionné par Morlaix Communauté, le Département, la Région la Carsat Bretagne et des fonds propres de BSB-Les Foyers, propriétaire du site.

« Ce chantier, qui a duré deux ans, a la particularité de s’être déroulé alors que le site était occupé », a rappelé l’architecte du cabinet Tommy-Martin de Lannion.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/construite-en-1982-la-residence-autonomie-de-plougasnou-a-ete-modernisee-pour-2-millions-deuros-3cf1ecf2-1208-11ef-8d28-8c843032621a

 

Ouest-France

Plougasnou. Ciné-débat sur la cohabitation intergénérationnelle

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À l’occasion des 20 ans de la Cohabitation intergénérationnelle solidaire, Morlaix Communauté, en partenariat avec l’association Projets, échanges et développement, de Plougasnou, et le dispositif Tiss’âges, proposent un ciné-débat sur le thème de la cohabitation.

Intitulé Ma coloc a 72 ans, le reportage de Florence Helleux, journaliste à France 2, raconte l’histoire de Martine, retraitée, 72 ans, et Benjamin, étudiant, 21 ans. Sans lien de parenté, ils ont 51 ans d’écart et vivent sous le même toit. Des colocataires heureux. Avec en France un habitant sur quatre de plus de 60 ans, la question du « bien vieillir » reste au cœur de l’actualité.

Ce reportage illustre l’action menée par la ville et l’agglomération de Morlaix qui, en partenariat avec l’association Ailes, déploient le dispositif Tiss’âges d’Habitat Partagé sur le territoire.

Jeudi 16 mai, à 18 h, à la maison des associations. Tél. 02 98 44 45 18 ; tissages@ailes29.org

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/cine-debat-sur-la-cohabitation-intergenerationnelle-40d1896b-da90-49cf-b447-f2bd20ed4fc7

 

Ouest-France

L’extraction de sable en baie de Lannion définitivement enterrée : retour sur 15 ans de lutte

Renée-Laure EUZEN. Publié le

L’extraction de sable en baie de Lannion (Côtes-d’Armor) n’aura plus jamais lieu. L’État a validé la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation à son droit d’exploitation minière de sable coquillier. Le point final de quatorze ans de combat menés par les associations et les élus, avec le soutien de la population du Trégor.

Dimanche 11 septembre 2016 : environ 4 000 personnes manifestent dans le centre de Lannion (Côtes-d’Armor) pour protester contre l’extraction de sable dans la baie par la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN).

Dimanche 11 septembre 2016 : environ 4 000 personnes manifestent dans le centre de Lannion (Côtes-d’Armor) pour protester contre l’extraction de sable dans la baie par la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN). | ARCHIVES OUEST FRANCE

On savait que le sujet n’était plus d’actualité… mais il est désormais officiellement clos. La preuve ? L’arrêté ministériel qui acte la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation (Can) à son droit d’exploitation minière de sable coquillier en baie de Lannion a été publié au Journal officiel le 25 avril 2024. Le point final d’un combat de près de quinze ans qui aura fait se lever le Trégor.

En novembre 2015, les manifestants ont formé un « SOS » sur la plage de Trébeurden. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Novembre 2010 voit la toute première manifestation contre le projet de la Can, filiale du groupe malouin Roullier, après une première réunion publique initiée par l’association Sauvegarde du Trégor. Le projet prévoit alors  l’extraction de 400 000 m³ pendant 20 ans . Si les premiers opposants ne sont qu’une cinquantaine, la contestation ne va cesser de s’étendre.

Le 21 janvier 2015, entre 5000 et 6 000 personnes défilent dans les rues de Lannion, les élus arborent leur écharpe tricolore. | ARCHIVES OUEST FRANCE.

En écho au collectif qui s’était élevé contre un projet du groupe Lafarge à Erdeven (Morbihan) Peuple des dunes en Trégor naît au début de l’année 2012 composé d’une trentaine d’associations. Au côté du monde associatif, la sphère politique est elle aussi vent debout. Parmi les plus farouches défenseurs du sable trégorrois, on trouve Joël Le Jeune, président de la communauté d’agglomération de Lannion, et maire de Trédrez-Locquémeau et Corinne Erhel (1), la députée, qui n’hésite pas à porter le dossier jusque dans les ministères.

Manifestation en mer contre l’extraction de sable le 17 septembre 2016. | OUEST-FRANCE

La crainte est forte, non seulement pour l’environnement mais aussi pour l’économie. Selon les opposants, ce sont 150 emplois directs qui sont menacés, et beaucoup plus d’emplois indirects. En janvier 2015, 6 000 personnes descendent dans la rue à Lannion contre l’extraction de sable.

Pour pouvoir lancer les opérations de pompage, la Can doit recevoir le feu vert de l’État. D’abord, c’est Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie qui signe, en septembre 2015, le décret autorisant l’extraction de sable. Les chiffres sont revus à la baisse : 250 000 m³ par an sur une concession de 15 ans. Les arrêtés préfectoraux du Finistère et des Côtes-d’Armor, les deux départements concernés, suivent deux mois plus tard. Les textes sont attaqués devant le tribunal administratif. L’affaire finira devant le Conseil d’État : les communes sont déboutées.

Lire aussi. Lannion. L’extraction de sable fait des vagues

Parmi les opposants, l’unité se fissure dans le collectif Peuple des dunes. Une divergence de vues sur les moyens à utiliser mènera à la création du Peuple des dunes de Batz à Bréhat en mars 2016.

Le sablier Côtes de Bretagne effectue son premier pompage le 7 septembre 2016. De nuit. Ce sera le seul. La réponse ne tarde pas. Une manifestation réunit quelque 4 000 personnes à Lannion.  Cette forte mobilisation a tout changé , assure avec le recul Yves-Marie Le Lay, dont l’association est membre de Peuple des dunes de Batz à Bréhat.

Élu à la présidence de la République, Emmanuel Macron annonce en 2018, que  les conditions d’exploitation ne sont pas satisfaisantes. Au printemps 2024, le Trégor peut souffler pour de bon. La lutte a payé. La Can qui a tenté d’obtenir une indemnisation devant la justice, sans succès, finit par renoncer à son droit minier. Pour Alain Bidal de Peuple des dunes, c’est grâce  à une solidarité territoriale sans faille ».

La « victoire » n’a pas apaisé les dissensions. Puisque les deux collectifs ont fêté la fin de l’extraction de sable. À quelques jours d’intervalle.

(1) Proche d’Emmanuel Macron, elle décède brutalement lors d’un meeting à Plouisy à la fin de la campagne électorale pour la présidentielle le 5 mai 2017.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/lextraction-de-sable-en-baie-de-lannion-definitivement-enterree-retour-sur-15-ans-de-lutte-8122f700-0c94-11ef-a774-30ba526539fb

Diaporama : Trébeurden Rassemblement des opposants à l'extraction de sable en Baie de Lannion le 13 août 2017

 

Le Diben jeudi 09 mai 2024

La "Télégramme Tresco Trophée" est en route pour Guernesey

Tresco 2024 mercredi 08 mai. Photo pyb29

Le Départ est donné. Photo pyb29

Diaporama : Demain le départ de la "Télégramme Tresco Trophée"

Diaporama : "Tresco 2024" sortie des écluses mercredi 08 mai

Diaporama : "Tresco 2024" En route pour le départ mercredi 08 mai

 

Ouest-France

Comment Capitaine Houat se retrouve dans la tempête

Delphine LANDAY. Publié le

Soixante-dix emplois sont menacés. Deux sites de la filiale du groupe Intermarché spécialisée dans le filetage de poisson vont fermer dans le cadre d’une restructuration. Les pertes sont colossales.

L’entreprise Capitaine Houat, spécialisée dans le filetage de poisson, a annoncé aux représentants syndicaux le 15 avril dernier qu’elle allait devoir se restructurer.

L’entreprise Capitaine Houat, spécialisée dans le filetage de poisson, a annoncé aux représentants syndicaux le 15 avril dernier qu’elle allait devoir se restructurer. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Depuis fin mars, les branches agroalimentaires du groupe Intermarché sont dans la tourmente. Parmi elles, l’entreprise Capitaine Houat, spécialisée dans le filetage de poisson a annoncé aux représentants syndicaux le 15 avril dernier qu’elle allait devoir se restructurer, entraînant la fermeture de deux sites en France, Frontignan (Hérault) et Bègles (Gironde). Soixante-dix salariés sont concernés.

20 millions d’euros de perte

« On nous a annoncé le 15 avril dernier que la situation économique de l’entreprise était catastrophique », relate une déléguée syndicale CFDT qui souhaite conserver l’anonymat pour ne pas compromettre les négociations à venir. « L’entreprise enregistre une perte de 20 millions d’euros », affirme-t-elle, même si le chiffre d’affaires réalisé en 2023 n’est pas encore rendu public. En 2022, Capitaine Houat avait essuyé des pertes de 10,33 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 331,9 millions d’euros (contre 358,3 millions en 2021).

Capitaine Houat compte deux unités de production à Lanester (330 salariés) et Boulogne (250 salariés) auxquelles sont adossées des bases logistiques situées à Lorient, Boulogne, Frontignan et Bègles. « Une organisation qui coûte cher, estime encore la représentante du personnel. Le site de Lorient qui emploie entre 40 et 50 personnes doit être transféré sur celui de Lanester. Ils ne sont pas concernés par ce plan. »

Début 2025

Un regroupement de site qui interroge, l’usine de Lanester « ne pourra pas accueillir tout le monde » estime cette déléguée. Cette fusion doit intervenir au début de l’année 2025. Les négociations de ce plan social doivent démarrer début juin. « On veut de bonnes conditions de départ pour nos collègues. »

Inflation, envolée des coûts de l’énergie expliquent la dégringolade. « La consommation a évolué, note aussi la syndicaliste, les consommateurs se détournent du rayon traditionnel au profit du libre-service. La construction de notre modèle économique est spécifique : avec la mer, le prix du lundi, ce n’est pas le prix du vendredi. »

Contactée, la direction n’a pas répondu à nos sollicitations.

https://www.ouest-france.fr/economie/comment-capitaine-houat-se-retrouve-dans-la-tempete-3968b560-0c5a-11ef-a774-30ba526539fb

 

Plougrescant. Une portion du chemin des douaniers emportée par la mer

A Plougrescant, le sentier des douaniers recule. Le parcours va devoir être modifié.

A partir de la gauche, Gérald Conan (ASVP), Michel Le Gall (services techniques), Roland Patézour (élu), Vincent Ferreira (DDTM), François Broudic (propriétaire riverain), Nadine Hall (DDTM), Mme Darodes de Tailly (propriétaire).

De la gauche : Gérald Conan (ASVP), Michel Le Gall (services techniques de Plougrescant), Roland Patézour (élu), Vincent Ferreira (DDTM), François Broudic, Nadine Hall (DDTM), Mme Darodes de Tailly. ©Hélène Mugnier

Par Rédaction Lannion Publié le

Après les multiples tempêtes de ces derniers mois et avant l’été et son nombre important de marcheurs qui arpentent le GR34, une délégation des services de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) s’est rendue récemment à Plougrescant, entre Poul Stripo et Pors Scaff. Ils étaient accompagnés d’élus, d’employés des services techniques et de riverains.

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« Décaler le sentier » des douaniers ?

À cet endroit, une portion du chemin des douaniers emportée par la mer, un muret de pierres sèches a été touché et a aussi impacté des terrains de Mme Darodes de Tailly et de François Broudic, compliquant l’accès des engins agricoles à ces parcelles.

Ce passage, devenu dangereux pour les randonneurs, va nécessiter une déviation avec sécurisation du franchissement du muret et, ensuite, une modification du sentier au titre de la SPPL (Servitude de passage piéton sur le littoral) qui prévoit une zone de 3 m par rapport au rivage. 

L’emprise de la mer impacte aussi d’autres secteurs du sentier comme au Varlen où une solution a également été trouvée.

« Faites une demande pour protéger le trait de côte et décaler le sentier », a conseillé le délégué de la DDTM Vincent Ferreira aux élus.

Pour mémoire, les enrochements ne sont pas autorisés et, en ce qui concerne le trait de côte, la stratégie est de « laisser faire la nature ».

Hélène Mugnier

https://actu.fr/bretagne/plougrescant_22218/plougrescant-une-portion-du-chemin-des-douaniers-emportee-par-la-mer_61030969.html

 

Ouest-France

Premier président de la Croix-Rouge à Carhaix, Georges Jouvin est décédé

Victoria GEFFARD avec notre correspondant. Modifié le Publié le

Georges Jouvin, premier président de la Croix-Rouge à Carhaix (Finistère), est décédé à l’âge de 87 ans. Il avait été décoré de la médaille de la Légion d’honneur en 2021, entouré d’élus et de ses proches.

Georges Jouvin, premier président de la Croix-Rouge à Carhaix (Finistère), a dédié 64 ans de sa vie à l’association.

Georges Jouvin, premier président de la Croix-Rouge à Carhaix (Finistère), a dédié 64 ans de sa vie à l’association. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Né à Mayenne, en Mayenne, Georges Jouvin a fondé la première équipe de secourisme à son arrivée à Carhaix (Finistère), en 1965. Il est le premier président de la Croix-Rouge dans la commune. Il est décédé à l’âge de 87 ans, en cette fin avril 2024.

L’homme avait été décoré officiellement de la médaille de la Légion d’honneur, en 2021, pour toutes ces années d’engagement auprès des autres. 64 ans, en tout.

Lire aussi : EN IMAGES. Georges Jouvin, premier président de la Croix-Rouge à Carhaix, a reçu sa Légion d’honneur

Il a été formé comme infirmier. Il a officié pendant la guerre d’Algérie pour soigner les blessés. Il est arrivé en 1965 en Bretagne, avec sa compagne Jacqueline. Il a travaillé comme aide de laboratoire pour accompagner les classes de physique et de chimie au lycée Paul-Sérusier à Carhaix (Finistère).

« C’est un grand homme qui nous quitte »

Son ami, Pierre Le Guen, musicien et lui-même ancien de la Croix-Rouge : « Georges arrivait voici presque cinquante ans, de la Mayenne, où là-bas, il participait aux activités de la Croix Rouge. [...] Il a développé alors la Croix-Rouge, en prenant contact avec Sylvette Lamy, correspondante locale, et on a tous les deux lancé les cours du soir, devenant nous-mêmes moniteurs, par un concours de circonstances ». Il ajoute : « C’est un grand homme qui nous quitte ».

« Cette force indicible »

Le maire régionaliste de Carhaix, Christian Troadec, lui rend hommage : « Georges Jouvin était le bénévole par exemple, toujours prêt à aider, à porter secours, aussi bien à l’Amicale des donneurs de sang qu’à la Croix-Rouge. Il était animé par cette force indicible pendant toute sa vie et sans lui les grandes animations carhaisiennes ne seraient pas ce qu’elles sont devenues ». Il salue un « homme de cœur ».

« Des dons à la Croix-Rouge »

Les obsèques auront lieu vendredi 3 mai, à 14 h à l’église de Carhaix. « Les fleurs étant réservées à la famille, merci de privilégier des dons à la Croix Rouge, au Don du Sang, et à la Ligue contre le cancer », précise la famille dans l’avis.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/premier-president-de-la-croix-rouge-a-carhaix-georges-jouvin-est-decede-5623431a-05fb-11ef-b06d-1aa5699c630f

Georges Le Hir et Georges Jouvin à l'AG de l'APPBS le 11 août 2022. Photo pyb29

Georges Le Hir et Georges Jouvin commissaires aux comptes l'APPBS à l'AG du 11 août 2022. Photo pyb29

 

Ouest-France

Manque de médecins dans le pays de Guingamp : la téléconsultation est-elle un remède ?

Fabienne MENGUY. Publié le

Le nombre de médecins généralistes est insuffisant dans le pays de Guingamp (Côtes-d’Armor), au regard des besoins de la population. Aussi, des pharmacies ont installé des cabines ou des bornes de téléconsultation médicale. Des équipements utiles en cas d’urgence, notamment.

Si les cabines ou bornes de téléconsultation, installées dans les pharmacies, s’avèrent utiles, leur finalité n’est pas de remplacer les médecins traitants.

Si les cabines ou bornes de téléconsultation, installées dans les pharmacies, s’avèrent utiles, leur finalité n’est pas de remplacer les médecins traitants. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

 Les nouveaux venus dans le territoire ont un mal fou à trouver un médecin traitant. C’est devenu un vrai parcours du combattant, pour ne pas dire mission impossible dans la plupart des cas , expose une pharmacienne installée dans le pays de Guingamp (Côtes-d’Armor). Aussi, depuis plus d’un an, elle a décidé d’installer une borne de téléconsultation médicale. Et juge que cet équipement peut être  efficace pour pallier le manque de médecins et les salles d’attente surchargées .

Lire aussi : DÉCRYPTAGE. Médecins généralistes : les chiffres qui disent tout de la situation de Guingamp-Paimpol

Mais, comment fonctionnent ces cabines ou ces bornes qui commencent à fleurir dans le territoire ? En tout premier lieu, les personnes souhaitant bénéficier d’une téléconsultation doivent absolument avoir sur elles  leur carte Vitale, une carte bancaire et une adresse mail , souligne la professionnelle.  Elles peuvent aussi se munir de leur carte de mutuelle. 

Visite en visioconférence

Si la borne ou la cabine est libre, le patient peut s’y installer puis lancer la connexion avec un médecin.  Il peut parfois y avoir un peu d’attente, signale-t-elle. Ensuite, c’est très simple : un ou une généraliste se connecte et la visite s’effectue en visioconférence.  Prise de la tension, de la température, auscultation cardiaque et pulmonaire, observation des lésions de la peau, mesure du niveau de saturation de l’oxygène dans le sang, ou bien encore examen des tympans et conduits auditifs externes sont à même d’être réalisés lors de cette visite.

Lire aussi : TÉMOIGNAGE. « En téléconsultation, on rend service aux gens », partage ce médecin du Trégor

 La borne, tout comme la cabine, est équipée d’appareils connectés, explique la pharmacienne. Tous sont numérotés. En cas de besoin, le médecin guide le patient pour l’usage d’un ou de plusieurs d’entre eux. 

Et les retours à ce sujet sont largement positifs.  Ça peut dérouter un peu dans un premier temps , livre une retraitée qui, après le départ à la retraite de son médecin traitant, ne parvient pas à trouver un remplaçant.  Mais, honnêtement, je n’ai pas trouvé ça sorcier et ça m’a surtout bien rendu service. 

« En dépannage, c’est bien »

Seul petit souci pour elle : fournir une adresse mail.  Je n’en ai pas, ni mon mari , concède-t-elle.  J’ai appelé ma fille pour savoir si je pouvais communiquer la sienne et elle a accepté.  La visite terminée, la machine lui a délivré un ticket doté d’un QR code.  Le docteur m’a dit de le présenter à la pharmacienne car ce ticket correspond à l’ordonnance. 

Lire aussi : Téléconsultation : « Ça peut dépanner, mais est-ce suffisant ? »

Quant au paiement de la visite, la Guingampaise n’a pas eu besoin de payer la part prise en charge par la Sécurité sociale.  Je n’ai eu que la part mutuelle à régler, car je n’avais pas ma carte avec moi , précise-t-elle.

Quant à savoir si elle va prendre l’habitude de telles téléconsultations, elle avoue d’emblée qu’elle préférerait trouver un médecin traitant.  En dépannage, c’est bien, mais c’est tout de même beaucoup mieux d’avoir un professionnel qui vous suit régulièrement , glisse-t-elle.

Un équipement qui a un coût

L’occasion pour la pharmacienne de souligner que bon nombre de personnes utilisant la borne ont recours à ce dispositif dans l’urgence.  Le samedi est la journée où nous avons le plus d’utilisateurs, car il est difficile d’obtenir un rendez-vous chez son médecin ce jour-là . Elle remarque, par ailleurs, que  les pathologies les plus fréquentes sont des otites chez les enfants, des infections urinaires, des gros rhumes ou migraines, ou bien encore des renouvellements d’ordonnances. 

Des pathologies qui nécessitent, dans la plupart des cas, une prescription d’antibiotiques.  Ce qu’en tant que pharmaciens, nous ne sommes pas habilités à prescrire , précise-t-elle. Avant de mettre en avant :  Si cet équipement s’avère une réponse efficace, en somme, on paie mensuellement pour pallier le manque de médecins… 

Cinq pharmacies du canton équipées

Comme elle, un de ses confrères observe :  Je préférerais ne pas avoir recours à un tel équipement et pouvoir orienter mes clients vers des médecins qui n’exercent pas en ligne. Mais, en attendant l’arrivée de nouveaux généralistes dans notre territoire, les téléconsultations depuis une borne ou une cabine sont plus qu’utiles. C’est un véritable service que l’on rend à notre clientèle. 

Dans le canton de Guingamp, cinq bornes ou cabines sont accessibles : dans les pharmacies du centre commercial E. Leclerc et de la rue des Ponts-Saint-Michel, à Guingamp ; du centre commercial Carrefour, à Grâces ; de la rue de la Poste, à Ploumagoar ; et du centre commercial Intermarché, à Saint-Agathon.

https://www.ouest-france.fr/sante/manque-de-medecins-dans-le-pays-de-guingamp-la-teleconsultation-est-elle-un-remede-839fd84a-04b0-11ef-b06d-1aa5699c630f

 

Extraction de sable en baie de Lannion : le 2e collectif reste vigilant

Alors que le Peuple des dunes en Trégor a acté sa dissolution, le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat juge que le dossier de l'extraction de sable en baie de Lannion n'est pas clos. 

Lannion Le Lay manif sable 2016

Le 11 septembre 2016 à Lannion, 4 000 personnes s'étaient rassemblées à l'appel du Peuple des dunes de Batz à Bréhat. En première ligne, Yves-Marie Le Lay, vice-président du Peuple des dunes de Batz à Bréhat. ©Archives

Par Rédaction Lannion Publié le

Jeudi 11 avril à la Maison de la mer à Trébeurden, le Peuple des dunes en Trégor a acté sa dissolution en remettant un chèque de 1 500€ à la LPO (Le Trégor du 18 avril). Le terme d’un combat de 8 années contre l’extraction de sable en baie de Lannion, soldé par un arrêté préfectoral du 20 juillet 2022 portant la fermeture définitive des travaux de la concession de la pointe d’Armor, a rappelé le président du collectif, Alain Bidal.

« Pas question de se dissoudre »

Issu d’une scission en 2016, le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat entend pour autant continuer à faire valoir sa différence : « Personnellement je reconnais à Alain Bidal un grand rôle dans notre lutte et je regrette sa décision », a réagi Loïc Cabel, son président. « Le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat peut sembler en sommeil, mais il continue à veiller car le décret signé le 14 septembre 2015 par les ministres Valls et Macron donne une concession d’exploitation de 15 ans, soit jusqu’en 2030. La Can s’est retirée mais en droit minier, il existe le droit de suite qui permet de céder ce type de concession à une autre société. C’est pour cette raison qu’il n’est pas question pour le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat de se dissoudre. Bien au contraire, le mot d’ordre reste la vigilance ». 

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« Ils ont réécrit l’histoire »                               

« Le prétendu collectif Peuple des Dunes s’est dissout. C’est son droit et c’est son choix », estime pour sa part Yves-Marie Le Lay, vice-président du Peuple des Dunes de Batz à Bréhat. Selon lui, « M. Bidal, M. Le Jeune et les élus autour de lui ont réécrit l’histoire de ce combat exemplaire et victorieux contre cette extraction de sable. Ils s’octroient à eux seuls l’initiative des différentes actions et la victoire finale. Ils passent totalement sous silence l’action décisive de nos associations à l’origine de ce combat et qui ont su organiser la manifestation décisive qui a dissuadé la compagnie Can et le groupe Roullier de continuer cette extraction ». 

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/extraction-de-sable-en-baie-de-lannion-le-2e-collectif-reste-vigilant_61005611.html

A regarder : Trébeurden Rassemblement des opposants à l'extraction de sable en Baie de Lannion le 13 août 2017

 

Ouest-France

« Les premiers à se mobiliser » : le monde associatif dans la lutte contre l’extraction de sable

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor revient sur le combat mené contre l’extraction de sable en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Une victoire entérinée en 2023 et qui doit beaucoup, d’abord, aux associations environnementales, selon lui.

Opération « Save our sand » plage de Tresmeur, 22 novembre 2015, contre le projet d’extraction de sable en baie de Lannion.

Opération « Save our sand » plage de Tresmeur, 22 novembre 2015, contre le projet d’extraction de sable en baie de Lannion. | ARCHIVES

Yves-Marie Le Lay n’était pas présent à la réunion du collectif Peuple des dunes qui s’est dissous officiellement lors d’une réunion qui s’est tenue le 11 avril 2024 à Trébeurden (Côtes-d’Armor). Et pour cause… Il a fait partie du courant dissident, qui s’est créé en 2016, et qui a donné lieu à Peuple des dunes de Batz à Bréhat.

 Sans aucune animosité , précise le président de l’association Sauvegarde du Trégor-Penthièvre-Goëlo (qui ne couvrait que le Trégor à l’époque) a tenu à  rétablir l’équilibre .  Les associations de défense de l’environnement ont été les premières à se mobiliser. Je me souviens très bien de la première manifestation qui s’est tenue fin novembre sous la neige. On était 80 et il n’y avait aucun élu. 

S’il reconnaît que le travail des élus a contribué à faire pencher la balance du bon côté, il estime que chacun a fait ce qu’il avait à faire.  Nous avons mené l’affaire en justice devant le Conseil d’État, comme l’ont fait les élus. Ces deux recours ont finalement été écartés par la justice. Ce qui a tout changé, c’est surtout la forte mobilisation du 11 septembre 2016. » Une bataille décisive.  La première, et d’ailleurs la seule, extraction a eu lieu le mardi… et le dimanche, on était 5 000 dans les rues de Lannion à dire non. 

Machine arrière

L’extraction de sable en baie de Lannion avait rencontré, dès 2009, une forte opposition tant de la population, que des associations environnementales et des élus locaux. Parmi eux, la députée Corinne Erhel, décédée brutalement en 2017. Le sujet était devenu un dossier politique. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, avait signé en 2015 le décret autorisant la Can à procéder à l’extraction, avant de faire machine arrière trois ans plus tard. Devenu Président de la République, il avait en effet annoncé, en 2018, que les conditions d’exploitation n’étaient pas satisfaisantes .

La Can avait porté l’affaire en justice, réclamant 4 millions d’indemnisation à l’État, estimant avoir subi un préjudice. Le 19 octobre 2020, le Conseil d’État l’a déboutée de sa demande. En 2023, la Can a renoncé définitivement à son titre minier.

https://www.ouest-france.fr/environnement/les-premiers-a-se-mobiliser-le-monde-associatif-dans-la-lutte-contre-lextraction-de-sable-6af3a68a-fcce-11ee-bd08-9ba0a6d2d69d

Diaporama : "SOS save our sand" Trébeurden 22 novembre 2015

 

Ouest-France

Extraction de sable à Lannion : le Peuple des dunes Trégor se dissout après des années d’âpre lutte

Victor GUILLAUD-LUCET. Publié le

L’association était née en 2012, du fait des projets de la Compagnie armoricaine de navigation (Can) d’extraire du sable coquillier en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Douze ans plus tard, l’association s’est dissoute lors d’un dernier rassemblement à Trébeurden (Côtes-d’Armor), jeudi 11 avril 2024, en remettant les 1 500 € restants de sa trésorerie à une association environnementale.

Élus locaux et membres du Peuple des dunes en Trégor ont dissous l’association après 12 ans de lutte, jeudi 11 avril 2024.

Élus locaux et membres du Peuple des dunes en Trégor ont dissous l’association après 12 ans de lutte, jeudi 11 avril 2024. | OUEST-FRANCE

Ils ont enterré douze ans de lutte acharnée en même temps que les statuts de leur association. Ne restent que les souvenirs de cette mobilisation d’ampleur nationale, et les amitiés créées lors des différentes manifestations organisées à Trébeurden ou Lannion (Côtes-d’Armor).

Réunis à la maison de la mer de Trébeurden, jeudi 11 avril 2024, élus locaux et membres du bureau du Peuple des dunes en Trégor ont dissous l’association, après l’annulation définitive des travaux miniers de la Compagnie armoricaine de navigation (Can), en 2022.

Lire aussi : L’extraction de sable en baie de Lannion, c’est fini

La solidarité territoriale a payé

C’est en 2012 que le Peuple des dunes en Trégor s’était constitué, en réaction au projet d’extraction de sable coquillier en baie de Lannion. Un chantier minier d’ampleur situé entre deux zones Natura 2 000 qui aurait pu avoir de lourdes conséquences environnementales pour le Trégor côtier, rappellent les militants de l’époque :  Il y avait un enjeu économique certain, mais aussi des risques d’accentuation de l’érosion côtière et des dégâts pour le vivant, rappelle Alain Bidal, qui présidait l’association à l’époque. Il a fallu se battre contre Roullier et de puissants lobbys, mais grâce à la solidarité territoriale, nous sommes parvenus à les faire plier. 

Joël Le Jeune ne dira pas autre chose. Aux côtés des maires de Perros-Guirec, Trébeurden, Pleumeur-Bodou et Trébeurden, celui qui était président de Lannion-Trégor communauté à l’époque se rappelle des longues réunions en sous-préfecture en présence des autorités locales et nationales :  Durant ces réunions, on s’est véritablement frottés aux puissants, et on a pu véritablement mesurer le poids des lobbys de l’industrie, se remémore le maire de Trédrez-Locquémeau. La lutte a été âpre, mais nous l’avons emporté, et c’est formidable. 

Et lorsqu’il évoque le rôle qu’a joué Corinne Erhel, député de la circonscription d’alors et aujourd’hui décédée, la voix de l’ancien président de l’Agglo se brise, et des larmes lui montent aux yeux :  Elle avait un engagement sans faille pour cette cause, et sa proximité avec le président de la République aura été déterminante dans notre victoire.  Le reste de l’assemblée acquiesce solennellement.

1 500 € pour la LPO

Afin de clôturer les comptes de l’association, le Peuple des dunes en Trégor a remis un chèque de 1 500 € à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) :  Ils nous avaient ouvert leur réseau, et avaient fait en sorte de médiatiser notre combat à l’échelle du territoire. C’est en partie grâce à eux que notre pétition avait réuni près de 154 000 signatures , justifie Alain Bidal.

https://www.ouest-france.fr/environnement/extraction-de-sable-a-lannion-le-peuple-des-dunes-tregor-se-dissout-apres-des-annees-dapre-lutte-c65c127e-fbfb-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

À Plougasnou, le média breton Splann ! invité de l’association Force 5 vendredi 19 avril

Publié le

Association de défense de l’environnement depuis plus de 20 ans, à Plougasnou, en baie de Morlaix (Finistère), Force 5 accueille le média breton d’enquête Splann ! vendredi 19 avril, à 20 h.

La pointe de Primel à Plougasnou (Finistère).

La pointe de Primel à Plougasnou (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Force 5, association de défense de l’environnement, invite Splann ! , média d’investigation en Bretagne, vendredi 19 avril 2024.

Bocage, élevages, méthanisation… Les enquêtes de Splann ! portent sur des problématiques liées à l’environnement. Elles sont publiées en français et en breton. Ce média, qui a le statut d’une association, présentera son travail au public.

La conférence se déroulera à Plougasnou à la grande salle municipale, à 20 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-le-media-breton-splann-invite-de-lassociation-force-5-vendredi-19-avril-dc3ed8de-fcae-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Le Diben mardi 16 avril 2024

Plougasnou. Force5 de nouveau sur le marché

Jean-Yves Quéméneur président de Force5. Photo pyb29 Splann! 19 avril 2024

Photo pyb29

Jean-Yves Quéméneur président de Force5 distribuait des flyers pour annoncer la conférence de Splann! vendredi soir à 20 h dans la grande salle municipale.

 

Ouest-France

Une exposition de printemps à Plougasnou

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L’association la Ronde des Arts tient son exposition de printemps à Primel, à Plougasnou (Finistère) : peintures marines, sculptures sportives et créations textiles. Jusqu’au 1er mai 2024.

Les artistes exposant à Primel du 14 avril au 1er mai : Cris, présidente de l’association, Raphaële Goineau, peintre officiel de la Marine, et André Michel, sculpteur.

Les artistes exposant à Primel du 14 avril au 1er mai : Cris, présidente de l’association, Raphaële Goineau, peintre officiel de la Marine, et André Michel, sculpteur. | OUEST-FRANCE

Raphaële Goineau, l’une des six femmes peintres officiels de la Marine depuis 2021, a peint la maison des Belges à Port Blanc, Térenez et le Diben pour l’exposition. « Avant de venir à Plougasnou, j’étais à Sète pour peindre la Belle Poule, goélette vedette de la Marine, et le Morgenster, voilier brick néerlandais, qui sont aussi exposés à Primel, déclare-t-elle. J’ai passé mon enfance à Saint-Pierre-et-Miquelon et je garde la passion des bateaux et des paysages marins ». Elle peint à l’huile, principalement en extérieur, et elle a aménagé un camion atelier qui lui permet d’aller ou bon lui semble pour peindre des paysages ou des scènes de mer.

Des sculptures « dans l’esprit des Jeux olympiques »

André Michel, qui habite Binic (Côtes-d’Armor), réalise des modèles uniques de sculptures inspirées par le sport, en laiton soudé à l’argent. « Les grands sportifs d’hier et d’aujourd’hui, comme Raphaël Messi, Renaud Lavillenie ou Jean Borotra, ont inspiré par leurs positions et leurs gestes spectaculaires des sculptures stylisées, annonce-t-il. J’ai fait cette série de sculptures cette année 2024 dans l’esprit des Jeux olympiques. »

Cris, qui expose ses tableaux textiles, n’est autre que Christine Canchon, présidente de l’association la Ronde des Arts. « Nous proposons depuis plusieurs années deux expositions par an, au printemps et en été », rappelle-t-elle.

L’exposition a pour cadre l’ancien Hôtel de la Gare à Primel Trégastel, rue Fréhel, en bord de mer. « Nous avons aménagé cette maison, qui a été un hôtel et une colonie de vacances, pour accueillir des expositions », indique Mme Troussel, propriétaire de la maison.

L’exposition a lieu jusqu’au 1er mai 2024, de 14 h à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-exposition-de-printemps-a-plougasnou-13c1d28a-fa8d-11ee-8d39-b33496a753f6

 

Le Diben lundi 15 avril 2024

Plougasnou. Vernissage de l'exposition de printemps de la Ronde des Arts.

Vernissage Ronde des Arts dimanche 14 avril 2024. Photos pyb29

Photos pyb29

Vous pouvez y découvrir 3 artistes, Salle Fréhel à Primel Trégastel tous les jours de 14h à 18h du 15 Avril au 1er Mai 2024.

 

Ouest-France

Achats et dons enrichissent la collection du Musée de Morlaix

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Ricardo Cavallo, Kerga, Sérusier… Jeudi 11 avril, la ville de Morlaix a acté plusieurs dons et achats d’œuvres qui viennent compléter de façon significative la collection de son musée.

Le diptyque Le fleuve du milieu, huile sur panneaux de bois de Ricardo Cavallo.

Le diptyque Le fleuve du milieu, huile sur panneaux de bois de Ricardo Cavallo. | OUEST-FRANCE

Une vingtaine de nouvelles œuvres : voilà le produit des récents dons et acquisitions réalisés au bénéfice du Musée de Morlaix, en accord avec son projet scientifique et culturel.

Plusieurs des œuvres ont été acquises par la Ville avec une contribution de l’association des Amis du Musée. « C’est le cas du diptyque Le fleuve du milieu, de Ricardo Cavallo, une huile sur panneau de bois représentant la ville de Morlaix », indique André Laurent, adjoint à la culture. Il a été acheté par la Ville au prix de 10 000 €, avec une contribution des Amis du Musée de 1 000 €. Elle a aussi contribué à l’achat de deux tableaux encre et aquarelle de Charles de Kergariou, dit Kerga, à hauteur de 100 € chacun.

Parmi les autres pièces ayant fait l’objet d’un don des Amis du Musée, L’Anse d’Ariane, un grand tableau inspiré du littoral de Ricardo Cavallo, une gravure de Kerga intitulé Calvaire de la chapelle Pol de Brignogan, ainsi qu’une huile sur toile de Marie Piriou, La baie de Primel au temps des moissons. Un autre donateur, Bertrand Le Brun, a offert L’offrande, un dessin à la mine de plomb et fusain rehaussé d’aquarelle sur papier, de Paul Sérusier.

Le fonds Le Coz (Dominique et Thierry) comprend un ensemble de six dessins et une sculpture du visage du Christ dans l’Arbre de Goethe de Louis Le Gros, artiste rescapé de Buchenwald ainsi qu’un ensemble d’effets personnels ayant appartenu à Georges Le Coz, compagnon de déportation mort en camp de concentration.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/achats-et-dons-enrichissent-la-collection-du-musee-de-morlaix-f4cbd6e6-f8b6-11ee-8d39-b33496a753f6

 

Le Diben mercredi 10 avril 2024

Plougasnou. Le trait de côte attaqué

Le Guerzit. Photo pyb29  Le Guerzit. Photo pyb29

Une marée de coef 113, notre littoral est bien malmené.

Le Guerzit vers 1920 collection Hubert Doniol.jpg

Le Guerzit vers 1920 collection Hubert Doniol.

"Le Guerzit où l'on voit bien le trait de côte ou le puits qui existait à cette époque vient de resurgir après la dernière tempête Pierrick, on voit bien que l'érosion est caractéristique sur 100 ans et il n'est nul besoin de faire des relevés topométriques pour faire un tel constat." Hubert Doniol.

 

Le Diben dimanche 07 avril 2024

Conseil de Communauté Séance du lundi 8 avril 2024 à --h ?

(Espace du Roudour à Saint-Martin-des-Champs)

Ordre du jour

1. Approbation du procès-verbal de la séance du Conseil de Communauté du 11 mars 2024

2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT) Eau - Biodiversité

3. Convention de partenariat 2023-2025 avec les associations Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, Bretagne Vivante et ULAMIR CPIE Pays de Morlaix-Trégor : avenant et proposition de subventions pour l’année 2024

4. Plan de financement 2024 pour l'animation du site Natura 2000 de la Baie de Morlaix

Transition écologique et énergétique

5. Aides financières communautaires en faveur de la réduction des déchets

Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral

6. Bilan triennal du programme d’orientations et d’actions du plan local d’urbanisme inter-communal - habitat

7. Aides communautaires à l’habitat privé – Modification du règlement des aides commu-nautaires à l’habitat privé

8. Adhésion 2024 au Service d’Accompagnement à la Rénovation Énergétique

9. Institution du Droit de Préemption Urbain Renforcé (DPUR) dans le cadre de l'Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (OPAH-RU)

10. Délégation du Droit de Préemption Urbain Renforcé (DPUR) à la SEMPI _ Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (OPAH-RU)

11. Prescription de la révision n°2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal tenant lieu de Programme Local de l’Habitat (PLUi-H) - Arrêt des modalités de collaboration avec les communes membres - Définition des objectifs poursuivis - Modalités de concertation préalable

12. Définition des objectifs poursuivis et des modalités de concertation dans le cadre de la modification n°2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal valant Programme Local de l’Habitat (PLUi-H)

13. Port de Morlaix – Autorisation d’occupation temporaire au bénéfice de la subdivision des Phares et Balises de Brest pour installations électriques

14. Port de Primel – Avenant à Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice de la Co- opérative Armoricaine d’Avitaillement

15. Détermination du montant de la redevance pour l’implantation d’un abri vélos sur la partie nord du PEM – gare de Morlaix

16. Navettes estivales - Conventions de partenariat avec les communes de Carantec, Plougasnou et Locquirec - Avenant N° 3

17. Marché N°2017-033 avec Transdev -Services de transports publics collectifs réguliers de Morlaix-Lannion - lignes non urbaines - Protocole transactionnel

Economie - Tourisme - Commerce

18. Demande de subvention aux associations- Emploi, Formation, Insertion : GRETA ÉQUIPE EMPLOI

19. Demande de subvention aux associations- Emploi, Formation, Insertion : CIDFF

20. Clauses d’insertion - Bilan 2023, Projet 2024 et plan de financement associé

21. Subvention Centre des Monuments Nationaux – Cairn de Barnenez 2024

22. Gestion de la billetterie de l’Espace des Sciences de Morlaix : Convention de mandat et avenant n°01 à la convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens 2020-2024 entre Morlaix Communauté et l’Office de tourisme « Baie de Morlaix »

23. Perception de recettes de billetterie provenant de l’Espace des Sciences – précisions tarifaires

24. Partenariat projet EuroVélo4 – Vélomaritime : convention de partenariat local 2024 -2025 entre Tout Commence en Finistère et Morlaix Communauté

Cohésion sociale - Jeunesse - Liens intergenerationnels

25. Attribution de subventions Cohésion sociale 2024

26. Dispositif « Pass Engagement » pour les jeunes de 16 à 25 ans

27. Mise en place d’une aide aux initiatives pour les jeunes de 16 à 30 ans dans le cadre de la journée « Tremplin Jeunes »

Culture - Quartier de la manufacture

28. Retrait des élus communautaires des Conseils d’administration du Patio et de l’Espace des Sciences

29. Attribution de subventions de fonctionnement Culture - Année 2024

Ressources

30. Marché d’achat d’énergies (Gaz et électricité) lancé par le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère (SDEF) pour 2026-2028

31. Tableau des emplois

32. Mandat au centre de Gestion du Finistère pour engager le dialogue social et lancer la procédure de mise en concurrence en vue de conclure une convention de participation en matière de prévoyance

33. Équipement en vidéoprotection du Pôle d’Échanges Multimodal (PEM)

34. Sollicitation Dotation de Soutien à l'Investissement local (DSIL) 2024 et autres cofinancements

35. Sollicitation Fonds Vert "soutenir l’ingénierie des collectivités pour leurs projets de transition écologique"

https://www.morlaix-communaute.bzh/fileadmin/mediatheque/L_agglo/Gouvernance_et_instances/20240408_ODJ_VDEF.pdf

 

Ouest-France

Cette commune du Finistère n’a pas augmenté les impôts locaux depuis… 1985

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Bientôt quarante ans que Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) n’a pas augmenté ses taux d’imposition. La commune a réussi à maintenir un niveau constant de taxation pour ses habitants sans faire de compromis sur les investissements.

Le centre-bourg de Saint-Jean-du-Doigt.

Le centre-bourg de Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE

Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) font partie des chanceux : alors que les impôts locaux augmentent dans de nombreuses communes du pays de Morlaix, ceux de cette commune de près de 700 âmes n’ont pas connu de hausse depuis 1985. Ils vivent une situation quasiment unique dans l’Hexagone.

Lire aussi : Saint-Jean-du-Doigt. Une fresque urbaine pourrait-elle empêcher l’entrée d’un monument à l’Unesco ?

« Près de quarante ans que nous n’avons pas touché aux taux », a souligné la maire, Monique Nédelec, lors du conseil municipal. Celle qui a été secrétaire de mairie durant tout ce temps dans la commune sait de quoi elle parle. « Nous n’en avons jamais eu besoin. L’augmentation des bases au niveau national nous suffit. »

À découvrir

Certes, les bases appliquées à Saint-Jean-du-Doigt sont plus élevées que celles observées dans des communes de même strate plus éloignées de la mer.

Autofinancement

La commune a réussi à maintenir un niveau constant de taxation pour ses habitants sans faire de compromis sur les investissements. Les travaux de voirie, l’entretien des bâtiments communaux, la restauration de la salle Kasino, l’aménagement du bourg ou encore celui du camping ont tous été réalisés grâce à des subventions, à de l’autofinancement et à l’emprunt sans avoir à augmenter les taxes.

Il faut préciser que le bourg de Saint-Jean-du-Doigt est proche de celui de Plougasnou, ses habitants peuvent bénéficier des infrastructures de cette dernière, comme la maison médicale et la salle omnisports.

Éclairage à LED

En 2024, les investissements s’élèvent à 1,3 million € : « On va changer toutes les lanternes du centre-bourg pour les remplacer par d’autres lanternes plus économes qui fonctionneront avec des LED », détaille Monique Nédélec. Les autres dépenses concernent de nouveaux panneaux de voirie et la numérotation des maisons dans la campagne, les travaux du nouveau lotissement près du P’tit Saint-Jean avec la réalisation de quatre ou cinq logements à destination des personnes âgées, le chantier de la fontaine et des travaux de voirie pour terminer le lotissement du Rozigou et refaire un morceau de la côte de Pen ar C’hra.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/cette-commune-du-finistere-na-pas-augmente-les-impots-locaux-depuis-1985-558eb402-f359-11ee-80fa-13a54fbe31dc

 

Ouest-France

Renan Luce, tête d’affiche de la Fête du violon à Saint-Jean-du-Doigt

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À Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), la Fête du violon est programmée sur trois jours du 17 au 19 mai 2024. Les organisateurs ont révélé toute la programmation en annonçant la tête d’affiche, Renan Luce, et le parrain du festival, Laurent Vercambre, membre du groupe Malicorne dans les années 1970.

Le comité des fêtes de Saint-Jean, présidé par Jérôme L’Helgoualc’h, a prévu trois journées de concerts du 17 au 19 mai.

Le comité des fêtes de Saint-Jean, présidé par Jérôme L’Helgoualc’h, a prévu trois journées de concerts du 17 au 19 mai. | OUEST-FRANCE

La Fête du violon arrive bientôt. Alors que l’événement musical doit se tenir cette année sur trois jours à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), les organisateurs ont dévoilé la programmation.

Le comité des fêtes a vu grand en attirant d’un côté, Laurent Vercambre, membre du groupe Malicorne dans les années 1970, et aujourd’hui du duo Nyckels. « Laurent Vercambre a été violoniste au sein du groupe Le Quatuor », précise Anne-Marie Perrier. Il est également membre fondateur du groupe Malicorne, qu’il quitte en 1978 pour y revenir au début de l’année 2015. « Le duo Nyckels est vraiment surprenant, Laurent Vercambre et Jean Darbois, violoniste émérite du bluegrass, jouent une musique éclectique et décalée. »

Renan Luce sera la tête d’affiche de la Fête du violon, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE, VINCENT MOUCHEL

De l’autre côté, Renan Luce et le quatuor de Sinfonia Pop Orchestra, un orchestre symphonique choisi pour son format particulier, donnant ainsi une autre force à ses (jolis) mots. « Sur scène, quatre musiciens accompagneront Renan Luce lors du concert de clôture du festival, le dimanche 19 mai », précise Jérôme L’Helgoualc’h.

L’événement promet aux festivaliers une expérience inédite : des performances variées, avec un temps de musique beaucoup plus important, un élargissement du registre à l’électro, la pop, la variété ou encore au jazz, et le traditionnel rassemblement des violons sur la place.

Une randonnée concert

L’ouverture du festival aura lieu le vendredi 17 mai, à 21 h, à la salle Kasino, avec le trio Aroze et son spectacle Contrast.

Samedi 18 mai, la répétition des airs pour le rassemblement des violons du dimanche sera animée par la violoniste Hélène Boisard. Une randonnée-concert est prévue l’après-midi au départ du jardin public avec plusieurs scènes (Patrick Ewen, Amzelam, Crescendo, Cabaret Classique, Trio Jazz, Gérald Keraudy et Nyckel ). En soirée, des concerts seront proposés place Tanguy-Prigent avec Brice Maigné, Trio Jazz, Cabaret Classique, Gaviny, et une scène ouverte.

Dimanche, place au rassemblement des violons et aux concerts avec Amzelam, Duo Nar, Jean-Luc Thomas-Gabriel Faure, puis Nyckels ! (participation libre). Le concert de Renan Luce et du quatuor de Sinfonia Pop Orchestra est prévu à 21 h à la salle Kasino.

Prévente de billets pour tous les concerts, samedi 6 avril de 9 h à 12 h, salle du rez-de-chaussée de la mairie. Inscription pour les stages : comitedesfetes.saintjeandudoigt@gmail.com ; feteduviolon.wixsite.com/feteduviolon

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/renan-luce-tete-daffiche-de-la-fete-du-violon-a-saint-jean-du-doigt-ac327688-ec3b-11ee-acb3-3f1203281380

 

Ouest-France

Le budget voté au conseil municipal de Plougasnou, l’opposition monte au créneau

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Maison médicale, aménagement des lotissements, augmentation de l’impôt… Le budget de la commune de Plougasnou (Finistère) a été adopté après des échanges nourris entre la majorité et les oppositions.

Depuis le départ des médecins en décembre 2023, la maison médicale coûte cher à la commune.

Depuis le départ des médecins en décembre 2023, la maison médicale coûte cher à la commune. | OUEST-FRANCE

Maison médicale, aménagement des lotissements, augmentation de l’impôt… Le budget de la commune de Plougasnou a été adopté après des échanges nourris entre la majorité et les oppositions, lors du conseil municipal du 29 mars 2024.

+ 2,5 % sur l’impôt foncier

Le match a commencé au moment du vote de l’augmentation de 2,5 % du taux d’imposition des impôts fonciers (sauf le foncier agricole), jeudi 28 mars 2024, dans le cadre du conseil municipal. « Pourquoi augmenter l’impôt alors que la commune dégage des excédents énormes », s’inquiète Guy Féat, de la liste Tous unis pour Plougasnou. « Elle intervient après dix ans du gel des taux, détaille la maire, Nathalie Bernard. En dix ans, nous avons perdu plus de deux millions de dotations. Nous devons nous inscrire dans une recette fiscale dynamique, c’est notre seule alternative pour investir. » Quatre voix contre, une abstention.

Une maison médicale qui coûte cher

Au rang des critiques, la maison médicale qui, sans médecins depuis fin 2023, coûte cher à la commune. « Ce qui coûte, c’est le remboursement de l’emprunt par la commune, puisqu’il n’y a plus de loyers, explique la maire L’absence de médecins représente un coût important pour Plougasnou. »

Une politique de lotissement contestée

Le débat s’est instauré au moment de l’analyse des budgets des trois lotissements : Kerjob, Croas ar Scrill et celui envisagé à l’entrée du bourg, rue François-Charles. Des projets contestés par Jean Rouve, de la liste Ploug à vous 2020, qui regrette de voir la commune mitée de « façon irréversible » par ces lotissements. Il met en avant « l’absence de qualité architecturale des constructions, il faut engager une réflexion globale sur leur organisation ». Une réflexion appuyée en partie par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et élu de la majorité. « Entre le besoin de loger les gens, ceux de pas gâcher les terrains et de ne pas s’affranchir de la qualité architecturale, le débat est passionnant. »

De son côté, la maire souhaite une multiplicité d’offres à proposer aux habitants. « On travaille aussi sur de l’habitat groupé. »

2,588 M€ d’investissements

Parmi les investissements envisagés par la commune, la médiathèque dans l’ancienne école primaire, rue de Primel, une maison d’assistantes maternelles sur le terrain de la Métairie, un terrain multisport sur le terrain du tir à l’arc qui sera déplacé et d’importants travaux sur les routes. Sur le budget port, la restauration de la cale de Térénez. « Pour la maison des associations dans le nouveau quartier de la Métairie, l’enquête publique est close, la préfecture doit diligenter une expulsion du terrain pour cause d’utilité publique », précise la maire. Le budget primitif est adopté, cinq voix contre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-budget-vote-au-conseil-municipal-de-plougasnou-lopposition-monte-au-creneau-7583283a-edbc-11ee-b967-65d87de24ebb

 

Ouest-France

En Bretagne, dernier acte pour ce golf sous perfusion d’argent public depuis de nombreuses années ?

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Après les propos tenus par la maire, Nicole Ségalen-Hamon, lors du conseil municipal de novembre 2023, on pouvait penser que le « feuilleton » financier de la Société d’économie mixte (SEM) gestionnaire du golf de Carantec (Finistère) était terminé. Il n’en était rien. Lors du conseil municipal du 12 mars 2024, les élus ont voté une nouvelle recapitalisation d’un montant de 175 284 € (Morlaix communauté : 96 408 €, Carantec : 78 876 €).

Pour Nicole Ségalen-Hamon, « les ennuis ont commencé avec la création, non concertée, du Pitch and Putt (photo). La SEM a alors dérapé. Mais, à partir de mai 2024, le golf ne coûtera plus rien ni à la commune ni à Morlaix communauté ».

Pour Nicole Ségalen-Hamon, « les ennuis ont commencé avec la création, non concertée, du Pitch and Putt (photo). La SEM a alors dérapé. Mais, à partir de mai 2024, le golf ne coûtera plus rien ni à la commune ni à Morlaix communauté ». | OUEST-FRANCE

Encore une. Une nouvelle recapitalisation de la Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du terrain de golf de Carantec (Finistère) a été votée, mardi 12 mars 2024, par les élus de la commune. Morlaix communauté a fait de même lundi 11 mars.

Le montant s’élève à 175 284 € (Morlaix communauté : 96 408 €. Commune de Carantec : 78 876 €). La somme a été calculée suivant le montant nécessaire à l’exercice de ses fonctions d’exploitation jusqu’à la fin du contrat, ainsi que celui nécessaire à indemniser les salariés licenciés.

Une recapitalisation du même montant avait été votée fin 2023. Lors du conseil municipal du 28 septembre, la maire, Nicole Ségalen-Hamon, avait déclaré : « Il n’y aura plus de nouvelle recapitalisation du golf à venir .

La ville se retire

La commune venait d’acter la résiliation des baux passés avec la famille De Kermenguy, propriétaire du terrain, le contrat d’affermage entre la SEM et la commune devant se terminer le 17 mai 2024, avant la dissolution de la SEM. Mais, en ce printemps 2024, la SEM a cruellement besoin d’argent.

 Une projection de l’expert-comptable montre que la SEM n’a de fonds que pour assurer ses obligations jusqu’à fin mars 2024. C’est pourquoi, une recapitalisation est nécessaire », a expliqué la maire, mardi soir.

 Cela ne soldera pas toutes les dettes de la SEM, qui devra régler un prêt bancaire contracté à l’occasion des travaux du Pitch and Putt en 2014 et un Prêt garanti par l’État (PGE) contracté au moment du Covid , ajoutait l’édile, évoquant hors conseil une somme de plusieurs centaines de milliers d’euros.

Lors du vote acquis à l’unanimité, mardi soir, Philippe Auzou, conseiller membre de la majorité, a fait part de ses sentiments :  Je voterai favorablement la recapitalisation de la SEM car elle ouvre la voie à un avenir meilleur pour le golf de Carantec, grâce à une gestion privée. Cependant, je le fais avec une certaine amertume car je n’oublie pas que, sur les trois derniers budgets (2022-2023-2024), la commune a dépensé 236 000 € pour combler le déficit chronique du golf. Avec Morlaix communauté, ce seront, en tout, plus de 525 000 € qui auront été engloutis par la SEM ​.

Céline Pauchet, au nom de la minorité municipale, a interpellé la maire : « En septembre 2023, vous décidiez seuls de la résiliation du bail du golf et de la fin de délégation de service public. Nous n’avons pas partagé ces décisions. La cessation de l’activité de la SEM nous inquiète quant au devenir professionnel des sept salariés… ».

Des débats à Morlaix communauté

Dès 2020, le débat était bien lancé chez les élus de Morlaix communauté, actionnaire à 45 % de la SEM. « Est-ce qu’on a imaginé faire un dépôt de bilan ? » suggérait alors Jean-Laurent Hamon, maire de Plougonven, soufflant aussi de  trouver des partenaires extérieurs . De leur côté, à Carantec, les membres de la minorité municipale indiquaient qu’ils « verraient bien une privatisation ». Un point de vue non partagé par Solange Creignou, vice-présidente à l’économie à Morlaix communauté, ni par Nicole Ségalen-Hamon. Elles arguaient de la nécessité de trouver des pistes pour démocratiser la pratique du golf.

« Nous sommes en train de conclure les dernières négociations », indiquait Jean-Paul Vermot, lundi soir, lors du conseil communautaire.

Alain Moguérou, ex-président de l’association sportive du golf et pratiquant, a fait part à la sortie du conseil municipal, de  l’inquiétude des abonnés pour les mois de mars et avril  ​et a souligné que  le golf de Carantec est actuellement le deuxième des golfs 9 trous les plus chers de Bretagne ​.

Des chiffres éloquents

Trois ans après sa création en 1993, le golf enregistrait 300 000 € de pertes, entraînant une recapitalisation de 75 000 €. De 2000 à 2013, la situation se stabilise. Une recapitalisation est décidée en 2013 pour 131 000 €.

En 2014, la réalisation du Pitch and Putt (terrain d’initiation), sur 4 ha, pour un coût total de 400 000 €, est partiellement couverte par la SEM. En 2022, nouvelle recapitalisation à hauteur de 175 284 €. Sont ensuite venues celles de 2023 et de 2024, d’un montant de 175 284 € chacune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/en-bretagne-dernier-acte-pour-ce-golf-sous-perfusion-dargent-public-depuis-de-nombreuses-annees-f3f99566-e12b-11ee-a4e2-455de047cb3e

Chacun son boulet, Carantec a son golf, nous à Plougasnou nous avons les Viviers de la Méloine.

 

Le Diben jeudi 07 mars 2024

Plougasnou. "Le Guerzit" s'effrite

Le Guerzit Plougasnou le 07 mars 2024. Photo pyb29

Diaporama : https://youtu.be/3segNlieSXs?si=jBh4619fWdaMhlxh

 

Ouest-France

Maison de Saint-Efflam : « On ne défend pas d’intérêt privé, on veut juste que la loi s’applique »

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Une maison de vacances occupée par trois familles au lieu-dit Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) a été démolie après que le permis de construire a été invalidé par la justice. L’affaire a duré plus de dix ans. Tout est une question de respect de la loi Littoral, rappellent les associations de défense de l’environnement Sauvegarde du Trégor, la Fapel 22 et Plestin environnement.

De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace.

De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace. | OUEST-FRANCE

L’article que nous avons consacré aux réactions d’habitants de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), à la suite de la démolition de la maison de Saint-Efflam, a fait réagir les associations de défense de l’environnement qui ont porté l’affaire en justice. Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre rappelle :  Un précédent jugement, sur une parcelle proche, avait interdit toute construction au titre de la loi Littoral. Or, le maire de l’époque a malgré tout délivré le permis de construire.  C’était en 2011.

A Plestin comme à Trélévern

Pourtant, cinq ans auparavant, déjà, un permis avait été annulé, toujours en vertu de la loi Littoral. Cela concernait  la construction d’immeubles de 16 logements , précise Yves-Marie Le Lay qui poursuit :  On n’a pas d’intérêt privé. On a agi à Saint-Efflam, comme on a agi pour la piscine du camping de Trélévern, ou encore à Locquirec. Ce que l’on souhaite, c’est que la loi s’applique.  Quant aux autres constructions qui ont pu voir le jour dans le secteur, elles sont juste  passées au-dessous de nos radars, mais auraient dû être attaquées de la même façon. 

La Fapel 22 rappelle de son côté que malgré la procédure administrative initiée, les travaux de construction de la maison ont été poursuivis et que le jugement du tribunal administratif de Rennes en 2014 a annulé le permis de construire. Les co-propriétaires ont perdu en appel dans toutes les procédures engagées. L’association précise : N’étant nullement à l’origine de ces procédures, et pour éviter que de semblables circonstances se reproduisent dans les Côtes-d’Armor, la Fapel 22 tient à la parfaite exécution des décisions prises par les juges.

L’intérêt public prévaut

Étienne de Saint-Laurent, président d’honneur de Plestin environnement rappelle l’intérêt de cette loi.  Le littoral a besoin d’être protégé si l’on veut empêcher ce qui et arrivé sur la côte d’Azur, par exemple. Cette loi est évidemment très contraignante pour les particuliers, car elle place l’intérêt public au-dessus des intérêts privés. . Pas question pour autant de passer outre une décision de justice.  Pourquoi crier au scandale quand une association ose demander la simple application de destruction d’une maison dont le permis est définitivement annulé, même s’il s’agit d’une construction considérée comme peu dérangeante mais qui, en échappant à la sanction, rendrait légitimes bien d’autres dérogations à la loi ?  Aujourd’hui, la question ne se pose plus : seul un trou est visible à l’emplacement de l’habitation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/maison-de-saint-efflam-on-ne-defend-pas-dinteret-prive-on-veut-juste-que-la-loi-sapplique-71ab98d4-db04-11ee-97c7-e4301a9e69a2

 

Ouest-France

Comment fonctionne la cabine de téléconsultation en pharmacie à Plougasnou ? On fait le point !

Emma VILLEROY. Publié le

Pour pallier la pénurie de médecins à Plougasnou (Finistère), la commune a installé mi-février 2024 une cabine de téléconsultation dans la pharmacie de Poulbraou. Comment obtenir un rendez-vous ? À qui le dispositif est-il destiné ? On fait le point.

Depuis mi-février 2024 à Plougasnou (Finistère), la pharmacie de Poulbraou , accueille des patients en téléconsultations avec des médecins via une borne Médadom.

Depuis mi-février 2024 à Plougasnou (Finistère), la pharmacie de Poulbraou , accueille des patients en téléconsultations avec des médecins via une borne Médadom. | OUEST-FRANCE

À Plougasnou (Finistère), une cabine de téléconsultation Médadom a été installée depuis mi-février 2024 à la pharmacie de Poulbraou, en face du Supermarché Casino. Dans l’écran, les médecins prennent des consultations sans rendez-vous préalable. Mais concrètement, comment ça fonctionne ? On vous explique !

Pourquoi une cabine de téléconsultation en pharmacie ?

Depuis le début de l’année 2024, la commune de Plougasnou observe une pénurie de médecins. « Un groupe de travail s’est penché sur la problématique, explique Joffrey Castel, adjoint au maire. La cabine de téléconsultation a fait partie des demandes qui sont ressorties. » Parmi les pharmacies de la commune, celle de Poulbraou a accepté le projet. Myriam Friant, pharmacienne titulaire, y voit deux aspects positifs. « D’un côté, ça aide les habitants de la commune qui ne peuvent pas se déplacer. De l’autre, les patients vont acheter leur médicament dans notre pharmacie, c’est pratique d’avoir tout au même endroit. »

À partir de quel moment faut-il se rendre à un rendez-vous en téléconsultation ?

Les symptômes adaptés principalement à la téléconsultation sont les troubles digestifs, les maladies dermatologiques et oto-rhino-laryngologie (ORL, c’est-à-dire oreille-nez-gorge). « Il va aussi y avoir des cas d’usages comme les renouvellements d’ordonnance d’une durée d’un mois, les infections urinaires et le mal de dents par exemple. » Il ne faut cependant pas téléconsulter si c’est pour un enfant de moins de trois ans, une ordonnance sécurisée ou une prolongation d’arrêt de travail.

 

Les téléconsultations sont sans rendez-vous. | OUEST-FRANCE

 

Comment se passe un rendez-vous ?

Il faut se rendre en pharmacie lors des horaires d’ouverture et se présenter au guichet équipé de sa carte vitale et d’un téléphone. « Nous accompagnons les patients du début à la fin, sourit Myriam Friant. Nous aidons à créer un compte et à prendre contact avec un médecin. » Ces derniers peuvent être basés partout en France. En moyenne, les patients attendent 5 minutes à 10 minutes avant d’avoir une réponse, et jusqu’à 20 minutes les vendredis et les samedis. « Une fois que le patient est installé avec le casque, nous laissons le relais aux médecins. Ils sont assez détendus puisqu’ils n’ont pas la salle d’attente derrière. Ils peuvent prendre leur temps. » Des appareils connectés sont intégrés à la borne comme un thermomètre et un tensiomètre. « Les médecins vont très simplement guider les patients et ça se passe bien. » Une fois le rendez-vous terminé, le patient retourne au guichet. « Ils arrivent souvent stressés, mais repartent très satisfaits et très étonnés », acquiesce la pharmacienne.

 

 

Des appareils connectés sont intégrés à la borne. | OUEST-FRANCE

 

Est-ce une solution sur le long terme ?

Pour les habitants de la commune, ce fonctionnement est une bonne idée. « C’est bien pour les petits bobos comme le nez qui coule », décrit Yvon. « Il faut vivre avec son temps aussi, mais ça devrait plutôt soulager les médecins que les remplacer complètement. »

Pour Joffrey Castel, c’est une « solution temporaire et partielle ». La mairie a signé un contrat de location de trois ans renouvelable pour 10 500 € pour la borne de téléconsultation. Sur le manque de médecin dans la commune, il n’y a « rien de concret pour le moment, mais les choses évoluent doucement avec des discussions ».

Informations pratiques : les tarifs sont les mêmes qu’en consultation traditionnelle. Renseignements au 02 98 67 30 02 ou à pharmaciedepoulbraou@giphar.fr.

Les médecins de Lanmeur sont joignables au 02 98 67 51 03 et ceux de Plouezoc’h au 02 98 61 98 76. Il est aussi possible de prendre rendez-vous à la clinique de la baie auprès de Chronodoc, le samedi de 12 h à minuit, les dimanches et jours fériés, de 8 h à minuit ; ou se rendre, sans rendez-vous, à la maison médicale de garde du centre hospitalier des pays de Morlaix, de 20 h à minuit du lundi au vendredi, de 12 h à 20 h le samedi et de 8 h à 20 h le dimanche.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/comment-fonctionne-la-cabine-de-teleconsultation-en-pharmacie-a-plougasnou-on-fait-le-point-52b009b6-d88d-11ee-99ae-ccd25b6a9d42

 

Ouest-France

La maison de Saint-Efflam démolie mais regrettée par des habitants : « Elle ne dérangeait personne »

Kathleen PLAISANTIN. Publié le

Démolie, la maison en bois de Saint-Efflam a disparu du paysage de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), en ce début d’année 2024, conformément à une décision condamnée par l’ensemble des habitants interrogés sur le marché dominical.

" Les habitants parlent beaucoup de la maison de Saint-Efflam entre eux ", indique le patron du bar de la mairie, à Plestin-les-Grèves.

" Les habitants parlent beaucoup de la maison de Saint-Efflam entre eux ", indique le patron du bar de la mairie, à Plestin-les-Grèves. | OUEST FRANCE

 C’est scandaleux. Je pense qu’il y avait d’autres solutions , s’insurge Alain, en pleine discussion avec Hervé. Derrière un étal, Véronique confie, avec une moue de dépit :  On a un sentiment d’acharnement.  Assis au comptoir du bar de la mairie, Yann avance quant à lui que  tout le monde trouve cela inadmissible. 

En ce dimanche matin, les langues s’expriment sans détour, sur le marché de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Tous les habitants interrogés condamnent la démolition de la maison de Saint-Efflam, sur décision judiciaire, après plus de dix ans de procédure. Trois associations environnementales (Plestin environnement, Sauvegarde du Trégor, et la Fapel 22) jugeaient la construction de la bâtisse illégale, au regard de la loi Littoral.

« On a voulu faire un exemple »

 Il fallait s’y opposer tout de suite. L’instruction a été trop longue, et la destruction est arrivée trop tard , estiment Claudie, Chantal et Claudine. Les Plestinais consultés considèrent que l’habitation en bois était  parfaitement intégrée au paysage .  Vu de la plage, elle était jolie , assurent les trois amies.

À découvrir

Un avis partagé par Véronique :  Si elle avait ressemblé à un blockhaus hideux, j’aurais compris. Mais elle ne dérangeait personne.  La commerçante vante les vertus écologiques de la demeure :  À l’heure où l’on n’arrête pas de promouvoir les maisons autonomes qui se fondent dans la nature, raser celle de Saint-Efflam est une aberration.  Le résultat ne convainc pas Yann :  Aujourd’hui, il y a un gros trou sur le terrain. C’est moche. 

De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace dans la dune surplombant la mer. | OUEST-FRANCE

Beaucoup dénoncent une différence de traitement par rapport aux logements voisins :  Quand je vois le bunker situé à côté, avec son grand mur érigé autour du bâtiment, ça me fait rigoler , ironise Yann. À l’autre extrémité du comptoir, Rémi et Michel lâchent :  À ce moment-là, qu’on abatte toutes les maisons qui sont sur le littoral !  Après avoir fait la même remarque, Véronique s’interroge :  Et les gens qui ont procédé à des aménagements de murs et des vérandas dans cette même rue, pourquoi on les a laissés faire ?  Alain et Hervé sont quant à eux catégoriques :  On a voulu faire un exemple. 

Lire aussi : Saint-Efflam : « C’est la mort dans l’âme qu’on démolit notre maison »

Un autre sujet nourrit la contestation des habitants interrogés.  Qui va rembourser ? Je n’ai pas envie de voir l’argent de mes impôts utilisé pour une maison qui ne me dérangeait pas , s’agace Véronique. Les propriétaires demandent en effet à être dédommagés par la commune qui a accordé le permis de construire. Une facture pour la construction et la démolition qui pourrait s’élever à 400 000 €, selon certains.  On ne va pas payer pour des affaires privées , se récrient Claudie, Chantal et Claudine.

Yann, agent communal, défend la municipalité :  Elle va pâtir de tout cela aussi, il ne faut pas croire. Déjà que l’État n’aide plus les mairies comme avant, ça ne va rien arranger. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/la-maison-de-saint-efflam-demolie-mais-regrettee-par-des-habitants-elle-ne-derangeait-personne-1616b1ec-c91c-11ee-9a26-b3fe0ec43b85

 

Ouest-France

Pénurie de médecins en Trégor : l’ARS revoit sa copie pour faciliter leur installation

Étienne LANNUZEL. Publié le

Début décembre 2023, l’Agence régionale de santé (ARS) a actualisé la liste des zones de Bretagne « caractérisées par une offre de soins insuffisante », dans lesquelles les médecins peuvent bénéficier d’aides financières à l’installation. Dans les secteurs de Plestin-les-Grèves, Plouaret, Perros-Guirec, Bégard et Tréguier (Côtes-d’Armor), la cartographie est finalement plus avantageuse que ce qu’elle n’était dans sa version initiale, soumise à concertation en juillet.

Les médecins cherchant à s’installer dans la commune de Trégastel, sur le territoire de vie-santé de Perros-Guirec, pourront continuer à profiter d’aides à l’installation.

Les médecins cherchant à s’installer dans la commune de Trégastel, sur le territoire de vie-santé de Perros-Guirec, pourront continuer à profiter d’aides à l’installation. | OUEST-FRANCE

Quels sont les territoires de Bretagne sous-dotés en médecins généralistes et par conséquent éligibles aux aides à l’installation ? C’est l’objet du zonage de médecine générale, actualisée tous les deux ans par l’Agence régionale de santé (ARS). L’établissement public en a publié une nouvelle version le mercredi 13 décembre 2023.

Lire aussi : CARTES. Déserts médicaux : quelles sont les zones les plus défavorisées ?

Comment sont définies les zones sous-denses en médecins ?

L’ARS découpe la région en territoires de vie-santé, « construit en fonction des possibilités d’accès d’une population donnée aux équipements et services de santé les plus fréquents au quotidien », explique le site du ministère de la Santé.

En fonction du nombre de médecins généralistes proches de la retraite, du nombre de consultations et visites effectuées par les praticiens dans l’année, du temps d’accès aux professionnels de santé et du recours aux soins des habitants par classe d’âge, chaque territoire de vie-santé est classé en zone de vigilance (ZV), zone d’action complémentaire (ZAC), zone d’accompagnement régional (ZAR) ou zone d’intervention prioritaire (ZIP).

Que signifie chacune de ces catégories ?

La qualification des zones conditionne, de manière graduée, l’attribution d’aides financières aux médecins généralistes qui souhaitent s’y installer.

Les ZV ne sont pas éligibles aux aides à l’installation. Elles regroupent 55,55 % de la population bretonne.

Les ZAC sont éligibles aux aides de l’État issues du Pacte territoire santé (contrat d’engagement de service public permettant aux médecins en formation de percevoir une bourse en contrepartie d’une installation dans un territoire sous-doté à l’issue de leurs études, garantie de revenus pendant les deux premières années d’exercice de la profession…) et aux aides des collectivités territoriales.

Les ZAR sont éligibles aux aides de l’État issues du Pacte territoire santé, aux aides des collectivités territoriales et à une aide à l’installation complémentaire de 25 000 €.

Les territoires les plus sous-dotés, appelés ZIP, sont éligibles à l’ensemble des aides (aides de l’État, aides conventionnelles de l’assurance maladie, aides des collectivités territoriales, aides fiscales).

Quels sont les changements notables dans le Trégor ?

En juillet 2023, l’ARS a publié une première version du nouveau zonage de médecine générale, alors soumise à la concertation. Les territoires de vie-santé de Perros-Guirec et de Tréguier y étaient déclassés en ZV, et celui de Plouaret en ZAR. Une catégorisation moins avantageuse que celle en vigueur depuis 2021.

Lire aussi : Les médecins renoncent à leur projet de maison médicale à Pleumeur-Bodou et s’installent à Trégastel

Grâce à la mobilisation de deux élus de Lannion-Trégor communauté (LTC), l’ARS est finalement revenue sur cette classification. Perros-Guirec et Tréguier conservent leur statut de ZAC, Plouaret celui de ZIP.

Le territoire de Plestin-les-Grèves bascule par ailleurs en ZAC, et celui de Bégard (qui comprend des communes de LTC) en ZAR.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/penurie-de-medecins-en-tregor-lars-revoit-sa-copie-pour-faciliter-leur-installation-86bd98ca-82db-11ee-aabe-38ea97092852

 

Trébeurden. Les plages du Mouton et de Toëno « sacrifiées » ?

Un trou sur la plage du Mouton, un tuyau sur celle de Toëno, des crottes de chien... Sont-elles abandonnées par la municipalité de Trébeurden ? Réponses des acteurs concernés.

Le tuyau de pompage de l'Atelier de l'huître est à l'air libre depuis plusieurs mois, dans l'attente des autorisations pour l'enfouir à nouveau.

Le tuyau de pompage de l'Atelier de l'huître est à l'air libre depuis plusieurs mois, dans l'attente des autorisations pour l'enfouir à nouveau. ©MJ Mignot

Par Rédaction Lannion Publié le  

A Trébeurden, Anne-Marie, de Pleumeur-Bodou, est une habituée des plages du Mouton à l’entrée de l’Ile-Grande et de Toëno. « Y’en a marre de voir ces plages sacrifiées ! » commence-t-elle. « Un gros trou. Un tuyau sur la plage de Toëno. » Et qui plus est,  « les crottoirs du Trégor ! »

Gros trou au Mouton

Anne-Marie, qui a grandi dans l’hôtel au carrefour de l’Ile-Grande à Penvern, n’en peut plus :

Depuis des années que ça dure. Ce sont des plages fréquentées par la population locale et des touristes. Ces deux plages sont aussi des espaces remarquables.

Alors, en cette mi-février, elle a fait part de ses interrogations vis-à-vis de la collectivité à qui ces plages appartiennent : la commune de Trébeurden.

Le Mouton vient du marais de Noteno de l'autre côté de la route et s'écoule à travers une buse vers la plage du Mouton.

Le Mouton vient du marais de Noteno de l'autre côté de la route et s'écoule à travers une buse vers la plage du Mouton. ©MJ Mignot

« On est donc obligé d’intervenir »

Anne-Marie a observé des tractopelles de la commune venir régulièrement creuser ce trou dans le haut de la plage pour dégager une vieille buse. « J’ai ouï-dire que c’est fait pour assécher le terrain d’une construction en face. C’est dangereux la nuit. Ce n’est même pas signalé ! »

À Toëno, c’est un tuyau de pompage à l’air libre qui l’interpelle. « Ça dévisage le domaine public maritime. » Et d’enfoncer le clou, tout en comprenant qu’il y ait des nécessités : « Ces deux plages sont saccagées au profit de privés », estime-t-elle.

La maire de Trébeurden, Bénédicte Boiron, explique : « La buse sur la plage du Mouton sert d’exutoire au ruisseau du marais, le Mouton. Là depuis une trentaine d’années, elle est plus ou moins ensablée selon les marées. À cet endroit, le trait de côte avance. Si ça reste bouché, les propriétés sont inondées. On est donc obligé d’intervenir. »

Et l’élue de compléter :

Une reconfiguration de l’estuaire du Mouton est en projet et a été votée en conseil municipal. La canalisation sera enlevée. 

De nombreuses autorisations sont nécessaires pour intervenir sur le domaine public maritime. La phase de consultation des entreprises a démarré.

Enterrement du tuyau de Toëno

Le tuyau de Toëno appartient à l’Atelier de l’huître.

Ce tuyau de pompage existe depuis cinquante ans. Nous avons une concession et nous payons les redevances qui correspondent.

 

Julien Guignard, dirigeant de l’Atelier de l’huître.

 

Au fil des tempêtes successives et des marées, le tuyau a été mis à nu. « J’ai interdiction de faire intervenir un engin de chantier sur le domaine public maritime. »

Il a demandé depuis plus d’un an aux services de l’état (DDTM) à pouvoir remettre le tuyau en place, dans l’intérêt de tous. Il craint que quelqu’un se blesse ou que la canalisation soit endommagée.

Là encore, les délivrances d’autorisations sont très longues, d’autant plus que le site est une zone Natura 2000. « La balle est dans le camp des administrateurs. »

Des plages « crottoirs »

« C’est compliqué d’avoir des touristes et des chiens qui déboulent et viennent faire pipi sur les serviettes », constate Anne-Marie. Pourtant, elle prône la cohabitation, mais seon elle, celle-ci devient difficile quand il y en a trop.

Elle fait remarquer : 

Ce sont les deux seules plages autorisées aux chiens sur la côte. Y’a des gens qui débarquent avec quatre ou cinq chiens dans la voiture et qui viennent de loin. Je ne suis pas contre les chiens, mais il faut que les gens ramassent.

Elle suggère d’instaurer des horaires autorisés aux canins, tôt le matin et en fin d’après-midi.

La buse doit être régulièrement dégagée pour éviter des inondations de propriétés.

La buse doit être régulièrement dégagée pour éviter des inondations de propriétés. ©MJ Mignot

Du côté de la mairie

Bénédicte Boiron comprend les réflexions d’Anne-Marie. « Des propriétaires de chiens ne se comportent pas de façon responsable. » La maire remet en mémoire la vague de protestations chez ces derniers durant l’été 2023, suite à un article du Trégor du 15 juin. Elle s’étonne d’ailleurs de ne pas avoir reçu la pétition qui circulait à l’époque.

Elle ne veut pas laisser dire que ce sont des plages « délaissées ». Le service de propreté y passe. « On a bien régulé la circulation sur la plage du Mouton », conclut-elle.

Marie-José Mignot

https://actu.fr/bretagne/trebeurden_22343/trebeurden-les-plages-du-mouton-et-de-toeno-sacrifiees_60742251.html

 

Ouest-France

Pollutions dans les rivières et fleuves de Morlaix : qui est responsable et quelles solutions ?

Zoé BOIRON. Modifié le Publié le

Le problème n’est pas nouveau. Après de nouveaux déversements d’eaux usées dans les cours d’eau, l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPMA) du pays de Morlaix (Finistère) a porté plainte contre X, le 30 janvier 2024. Comment Morlaix communauté et sa régie An Dour comptent y remédier ? On fait le point.

L’estuaire du Douron dans l’anse de Locquirec. Ce fleuve côtier du Finistère et des Côtes-d’Armor, et les autres cours d’eau du pays de Morlaix sont régulièrement pollués par des eaux usées.

L’estuaire du Douron dans l’anse de Locquirec. Ce fleuve côtier du Finistère et des Côtes-d’Armor, et les autres cours d’eau du pays de Morlaix sont régulièrement pollués par des eaux usées. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Des odeurs nauséabondes s’élèvent des cours d’eau du pays de Morlaix (Finistère), selon Philippe Bras, président de l’AAPMA (Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique) du pays de Morlaix. La raison : des déversements récurrents d’eaux usées dans le milieu naturel.

Philippe Bras a donc porté plainte, contre X, le 30 janvier 2024, à la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon. Guy Pennec, président de la régie de l’eau An Dour, explique les moyens mis en œuvre.

Pourquoi l’AAPMA porte-t-elle plainte ?

À plusieurs reprises en 2022 et en 2023, Philippe Bras, lui-même, ou d’autres pêcheurs ont constaté des odeurs désagréables, émanant des cours d’eau du pays de Morlaix. Le président de l’AAPMA cite le Dourduff, le Douron, la Penzé, mais aussi le Queffleuth, et le Tromorgant, affluent du Jarlot.

Il a déposé plainte contre X, le 30 janvier 2024, à la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon, pour dénoncer ces pollutions dues à des déversements d’eaux usées dans les cours d’eau. L’association de pêche est aussi alertée, au même titre que les collectivités, par la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), « et les alertes de niveau 3, pour déversements d’eaux usées dans le milieu naturel, sont de plus en plus fréquentes », selon Philippe Bras.

Les conséquences, ce sont des contaminations bactériologiques, avec, par exemple, la présence d’Escherichia coli dans l’eau.

Comment ces eaux usées se retrouvent-elles dans les cours d’eau ?

Deux facteurs y contribuent : la vétusté des réseaux et les fortes précipitations. « Depuis le mois de juin, la quasi-totalité des stations d’épuration et points de relevage ont eu des débords d’eau », avance Philippe Bras. En citant celles de Plouégat-Moysan, Plouégat-Guérand et les stations de relevage de Plouigneau et Plougonven.

Des phénomènes connus et reconnus par les élus. Dont Guy Pennec, le « monsieur eau » de Morlaix communauté, président de la nouvelle régie publique communautaire de l’eau, An Dour, et aussi président du SAGE Léon-Trégor, l’un des trois syndicats du pays de Morlaix. « On sait que les réseaux, à la fois d’eau potable et d’eaux usées, fuient », reconnaît-il.

Contrairement aux réseaux d’eau potable qui sont sous pression, les réseaux d’eaux usées se chargent en eaux parasites, lorsque les fortes pluies font monter les nappes phréatiques, « dans lesquelles baignent les tuyaux », explique-t-il. « C’est dû autant au simple particulier mal raccordé à la voirie, qu’à l’état des réseaux. »

Qui est responsable ?

Les investissements pour installer et rénover ces réseaux sont à la charge des collectivités, communes ou syndicats. Mais « elles n’avaient pas les moyens financiers suffisants ».

« Le contribuable paie pour ces réseaux », pointe cependant Philippe Bras. « Les maires n’ont pas porté l’attention qu’ils devraient y mettre », regrette-t-il. Avec cette plainte déposée fin janvier, Philippe Bras voulait justement remettre la lumière sur cette problématique. « Pourquoi les moyens n’ont-ils pas été mis avant de passer en régie (au 1er janvier) ? », interroge-t-il.

Les moyens ont déjà été mis sur la table, répond Guy Pennec. Mais quand les réseaux ont été créés entre les années 1960 et 1980 – « à Morlaix, ils ont 100 ans » -, « les coûts qu’on a fait payer aux usagers ont été calculés au plus juste au départ, sans tenir compte du vieillissement des installations. »

Les délégataires n’étaient en charge que de la maintenance, avec de menues réparations, et l’exploitation.

 

La rivière de la Penzé entre Saint-Pol-de-Léon et Carantec. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

 

Alors, quels sont ces moyens mis en œuvre ?

Face au manque de moyens, les lois de décentralisation (Maptam et NOTRe) ont poussé « les intercommunalités à se saisir de ces compétences et ont fait en sorte qu’elles disposent de moyens plus importants », souligne Guy Pennec. Le but de la régie An Dour est d’« investir, de faire une gestion patrimoniale de l’ensemble des réseaux d’eau potable et d’assainissement et d’eaux pluviales. »

Un plan pluriannuel d’investissement a été adopté. Un contrat lie Morlaix communauté et l’Agence de l’eau, dans lequel 13,8 millions d’euros étaient engagés entre 2022 et 2024. Sur les 250 millions prévus pour l’eau et l’assainissement, Guy Pennec pense finalement que 300 millions seront nécessaires. Ces investissements vont se poursuivre sur quinze ans, au moins.

Côté installations, les travaux de la nouvelle station d’épuration du Cloître-Saint-Thégonnec se sont achevés avant l’été 2023, pour un coût de plus d’un million d’euros. Suivront celles de Plounéour-Ménez, Guerlesquin, Plouégat-Guérand et Botsorhel, complète Guy Pennec. « On va aussi apporter des améliorations notoires sur le fonctionnement de la station de Keranroux à Morlaix », pour un coût de 5,5 millions d’euros.

Enfin, « au niveau de la baie, on travaille sur de la modélisation des rejets, pour voir les impacts en fonction de la marée, avec un contrôle continu de limitation des effets Escherichia coli (E. coli). »

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/pollutions-dans-les-rivieres-et-fleuves-du-pays-de-morlaix-quels-moyens-pour-y-remedier-f2b1fe10-d239-11ee-b1bc-6aaac57ff91a

 

Ouest-France

« Stereden », voilier construit pour l’école de la marine marchande de Paimpol, de retour cet été

Marie DESEVEDAVY. Publié le

À son tour, le bateau Stereden participera à la Fête des vieux gréements de Paimpol (Côtes-d’Armor), du 23 au 25 août 2024. Ce voilier était destiné à l’École nationale de la marine marchande de Paimpol, à la fin des années 1950. Depuis 2004, c’est à Marseille qu’il est basé.

La commande pour la construction du bateau « Stereden » a été faite en 1957, au chantier naval de primel, à Plougasnou (Finistère). Le voilier était destiné à l’École nationale de la marine marchande de Paimpol (Côtes-d’Armor).

La commande pour la construction du bateau « Stereden » a été faite en 1957, au chantier naval de primel, à Plougasnou (Finistère). Le voilier était destiné à l’École nationale de la marine marchande de Paimpol (Côtes-d’Armor). | FOURNIE PAR PHILIPPE DERAIN

Stereden met le cap sur Paimpol (Côtes-d’Armor). Ce voilier, d’une longueur de 8,50 m et d’une largeur de 2,90 m, rejoint l’Étoile et participera, lui aussi, à la Fête des vieux gréements, du 23 au 25 août 2024.  C’est formidable ce qui nous arrive là , se réjouit Michel Le Coquil, président de l’association organisatrice.

Lire aussi : « L’Étoile » participera à la Fête des vieux gréements : quel est ce bateau de la Marine nationale ?

Car Stereden n’est pas un inconnu des habitants de la cité des Islandais. Son histoire remonte aux années 1957, lorsque l’administration des Affaires maritimes passe commande, auprès du chantier Rolland, à Plougasnou, d’un bateau pour l’école nationale de la marine marchande de Paimpol.  Le chantier de mongrand-père et de mon père était très connu à Paimpol, car on construisait déjà des vedettes pour Bréhat », rappelle Yann Roland, qui se dit  ravi  de voir le gréement revenir dans le coin.

 C’était un gros dossier pour l’époque et un vrai honneur d’avoir ce bateau 

 L’administration voulait quelque chose qui reste classique, traditionnel, marin, solide et qui se rapproche le plus des bateaux de pêche, de travail, décrit celui qui assure la troisième génération à la tête du chantier familial. Elle ne voulait pas un bateau de plaisance. 

Lire aussi : Où acheter des billets pour assister à la 8e édition de la Fête des vieux gréements à Paimpol ?

Pour y parvenir, son père et son grand-père ressortent les gabarits d’un bateau construit par ce dernier, en 1936.  C’était un gros dossier pour l’époque et un vrai honneur d’avoir ce bateau. Il y avait cette envie de travailler pour l’administration , souligne Yann Rolland, qui s’est replongé dans les archives.

 Le bateau est resté dans son jus 

Lorsque l’école fermera ses portes, en 1988, le voilier sera affecté à l’école de l’administration des Affaires maritimes de Bordeaux.  Basé à Arcachon, il est désarmé et vendu aux enchères en 1990, rembobine Philippe Derain, propriétaire de Stereden depuis 2004. Il a depuis, comme port d’attache, le vieux port de Marseille. 

Et pour la première fois depuis cette année-là, le voilier quittera la cité phocéenne pour participer à la Fête des vieux gréements. Philippe Derain insiste :  Le bateau est resté dans son jus, on ne l’a pas modifié. 

Ce samedi 24 février 2024, l’association organisatrice de la Fête des vieux gréements tiendra son assemblée générale, à 18 h 30, à la salle des fêtes de Plourivo.

https://www.ouest-france.fr/mer/stereden-voilier-construit-pour-lecole-de-la-marine-marchande-de-paimpol-de-retour-cet-ete-1b3a2120-cfdb-11ee-bb1e-59012ec94aef

 

Ouest-France

À Saint-Jean-du-Doigt, pourquoi un parapluie de fer sur la fontaine de l’enclos ?

Publié le

La fontaine de l’enclos paroissial de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) est recouverte d’un immense parapluie d’aluminium bâché. Le chantier du monument de style Renaissance entre dans le dur, et doit se prolonger jusqu’au mois de mai.

La fontaine monumentale est sous cloche, c’est parti pour trois mois de travaux.

La fontaine monumentale est sous cloche, c’est parti pour trois mois de travaux. | OUEST-FRANCE

Dans le cœur historique du bourg de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), l’heure est aux grandes manœuvres. Il s’agit de recouvrir la fontaine d’un immense « parapluie » de fer au cœur de l’enclos paroissial. Dit comme cela, tout paraît simple. Sa restauration devenait nécessaire : au fil des années, le granit de Kersanton de la fontaine s’est érodé à cause des intempéries et des algues recouvrant en partie le monument. Plusieurs des figurines de plomb, représentant le baptême dans le Jourdain, se sont aussi décrochées ou ont été déposées par mesure de préservation.

 

 

Classée monument historique dès 1886, la fontaine est un joyau patrimonial. | OUEST-FRANCE

 

 

La fontaine, qui date de 1691, a été construite par Jacques Lespagnol, maître sculpteur à Morlaix. Dès 1886, date de son classement au titre des Monuments historiques, l’intérêt de cette fontaine à candélabre est remarqué pour son architecture originale, une réalisation unique au regard de la technique utilisée en pierre et plomb. La fontaine est toujours alimentée par la même source, située à 50 mètres d’altitude sur les hauteurs de Plougasnou, ce qui explique le fort débit du jet d’eau.

À lire sur le sujet : Saint-Jean-du-Doigt. Le rôle d’Anne de Bretagne dans la construction chaotique de l’église

Soutien de la Fondation de France

Parlons sous et calendrier. Dans un premier temps, l’entreprise Coadou, pour un montant de 160 660 € HT, va démonter toutes les parties ornementales en plomb pour une restauration en atelier. Des maçons du groupe Villemain prendront le relais pour restaurer le socle en pierre, la colonne et les vasques, pour environ 57 000 € HT.

Les travaux de restauration vont durer trois mois. La commune a reçu le soutien de la Fondation du patrimoine, et la campagne d’appel aux dons, lancée en juillet 2021, a permis de collecter 11 910 €. Elle est toujours ouverte.

Une fois toute la fontaine et ses statues en plomb restaurées, la fontaine sera remise en eau fin mai. Tout devrait être prêt pour la fête du pardon, fin juin.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/a-saint-jean-du-doigt-pourquoi-un-parapluie-de-fer-sur-la-fontaine-de-lenclos-7532b44e-cfd6-11ee-9f82-af005fb2f6fc

 

Ouest-France

À Plougasnou, Dominique Ropars veut « défendre la liberté de naviguer »

Sarah HUMBERT. Publié le

Dominique Ropars est le nouveau président du comité départemental du Finistère de la FNPP, la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer. Basé à Plougasnou (Finistère), il explique en quoi consiste la fédération.

Dominique Ropars est le président du comité départemental du Finistère de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer. Il est basé à Plougasnou, près de Morlaix.

Dominique Ropars est le président du comité départemental du Finistère de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer. Il est basé à Plougasnou, près de Morlaix. | OUEST-FRANCE

Dominique Ropars est le nouveau président du comité départemental du Finistère de la FNPP, la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer. Il a pris ses fonctions à la mi-janvier. Lui qui habite à Plougasnou (Finistère) est également le président de l’Amicale nautique de la Méloine.

«On défend, mais pas n’importe comment »

Avec la fédération, « l’objectif est de défendre la liberté de naviguer pour les plaisanciers et les pêcheurs, résume-t-il. On défend, mais pas n’importe comment. » L’organisation, qui regroupe environ 40 000 membres dont près de 4 000 dans le Finistère, « a le mérite d’exister et d’être entendue », appuie-t-il.

La FNPP est membre de l’European Anglers Alliance, et à ce titre, participe aux travaux menés au sein de la commission européenne, dans le cadre de la Politique commune des pêches (PCP).

Dominique Ropars attire l’attention sur une problématique : le repos biologique du lieu jaune. « Je suis favorable à l’équité et à la suppression du 48e parallèle », détaille le président. En effet, au Nord de ce dernier, il est possible de pêcher le lieu jaune sans restriction, tandis qu’au Sud, les pêcheurs sont limités. « Notre fédération est favorable au repos biologique, pour tout le monde », souligne le président.

« J’ai toujours été passionné »

Dominique Ropars navigue depuis son plus jeune âge. « J’ai débuté avec mon père, retrace-t-il. J’ai toujours été passionné. » Avec la présidence du comité départemental, « je me suis lancé pour compléter mes connaissances du milieu », explique-t-il. Lui qui a été responsable de sécurité à l’hôpital de Morlaix est aussi « très impliqué dans le respect des règles de sécurité. » Son mandat devrait durer trois ans.

Contact : fnppcd29@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-dominique-ropars-veut-defendre-la-liberte-de-naviguer-da4a6508-cefe-11ee-ae65-ae2b32b20025

Voudra-t-il préserver l'Anse de Primel du bétonnage ?

 

Ouest-France

Après une vie tournée vers la mer au Conquet, Jean-Pierre Clochon s’est éteint

Publié le

Passionné du monde maritime, Jean-Pierre Clochon s’est éteint à 77 ans après une vie riche en iode, ondes, sauvetages et histoires au Conquet (Finistère). Avec son départ, c’est un pan entier de la mémoire de cette commune qui disparaît.

Jean-Pierre Clochon lors des Fêtes maritimes de Brest, en 2008.

Jean-Pierre Clochon lors des Fêtes maritimes de Brest, en 2008. | S.N.S.M LE CONQUET

Figure du Conquet (Finistère), Jean-Pierre Clochon s’est éteint à l’âge de 77 ans. Né en 1946 à Brest, il a pratiqué la voile au Centre nautique du Moulin Blanc (CFNB), avant de devenir moniteur au Centre nautique de Moulin Mer, sous la houlette de Jacques Kerhoas (1925-1992), dans les années 1960. Son service militaire et sa vie professionnelle l’appelant, il s’éloigne, sans jamais vraiment le quitter, du monde de la plaisance. Nommé opérateur du centre de radio maritime Radio-Conquet  en avril 1968, il y devient une voix familière pour les pêcheurs et marins croisant au large de la mer d’Iroise.

Au service des marins, des îliens ou des terriens

En 1988, il entre comme simple adhérent à la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) du Conquet. Il fait visiter le canot de sauvetage lors d’ouvertures publiques, avant d’embarquer comme radio de bord en 1992. Commence alors une seconde vie, toujours au service des marins, des îliens ou des terriens emportés par les flots impétueux. Jean-Pierre Clochon navigue et porte assistance en mer sur les canots Patron Aristide Lucas, Jeanne-Pierre et La Louve , jusqu’à être atteint par la limite d’âge.

Humble et rigoureux, il ne cherchait pas la gloire, lui qui détient pourtant le record du nombre de sorties en mer de la station, depuis sa création en 1868. Station qu’il anima fortement en tant que vice-président à partir de 1994, jusqu’au passage de relais avec François Kersaudy. Il était également l’instigateur du musée dédié au sauvetage en mer qui se trouve dans l’ancien abri du canot de sauvetage sur le port du Conquet. Son engagement fut récompensé en 2011, par sa nomination au rang de Chevalier dans l’ordre du Mérite maritime.

À découvrir

Lire aussi : En 2024, la SNSM du Finistère se donne rendez-vous à Camaret-sur-Mer

Historien émérite de sa commune

Incollable sur l’histoire du Conquet et plus généralement du milieu maritime, Jean-Pierre Clochon était le gardien de la mémoire et l’historien émérite de sa commune. De ses recherches commencées en 1970, il partageait abondamment ses connaissances, aux travers de rencontres, conférences et sur son blog personnel ouvert en 2009.

Auteur de plusieurs articles dans la revue d’histoire brestoise Les Cahiers d’Iroise, il avait publié à compteur d’auteur et de façon locale pour le 50e anniversaire de la Libération, Le Conquet dans la Guerre 1939-1945, avant de contribuer à l’ouvrage d’Alain Tanguy sur Le Conquet, paru en 2001.

Adhérent et administrateur d’Aux Marins, il avait piloté la commission de recherches historiques aux premières heures de cette association. Jean-Pierre Clochon laisse dans son sillage, de nombreux amis et une œuvre capitale… qu’il faudra maintenir à flot, contre vents et marées.

La cérémonie d’obsèques aura lieu vendredi 23 février 2024, à 14 h 15, au Vern à Brest.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/le-conquet-29217/apres-une-vie-tournee-vers-la-mer-au-conquet-jean-pierre-clochon-sest-eteint-9df27aa2-cf56-11ee-b994-55ef7507c674

 

Ouest-France

Port du Diben en Finistère : 20 ans d’études, et après ? Un élu d’opposition interpelle la majorité

Publié le 16/02/2024 à 17h00

Qu’en est-il du port du Diben en baie de Morlaix (Finistère) ? C’est la question posée par l’élu d’opposition Jean Rouve, jeudi 15 février 2024 lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère) alors que les études se sont multipliées au fil des ans. Quai André-Déan, bâtiment Lequertier, zone des anciens viviers de La Méloine (Viviers de Roscoff) : l’élu a demandé une information complète et annoncé son intention de saisir la Chambre régionale des comptes.

Le port du Diben avec à droite, les anciens bâtiments Dossal et Lequertier. | OUEST-FRANCE

« Plusieurs réunions relatives au port du Diben ont eu lieu avec Morlaix communauté. Force et de constater que l’information sur ce sujet n’est pas un point fort », constate Jean Rouve, élu d’opposition dans le cadre d’une question orale au conseil municipal de Plougasnou (Finistère), jeudi 15 février 2024. « L’Agglo a investi 550 000 € dans l’ancien bâtiment Lequertier : où en sont l’aire de carénage, le quai Déan et les viviers de la Méloine (devenus les Viviers de Roscoff, placés en liquidation judiciaire ce même jeudi 15 février), dont la situation économique semble compliquée ? »

Deux millions d’euros d’argent public

L’élu de la liste « Ploug à vous 2020 » pointe une somme de 2 millions d’euros d’argent public investis en études et autres depuis vingt ans. « Pour des dépenses qui sont sans résultat, ça interroge. Pour moi, c’est du gaspillage, je pense saisir la Chambre régionale des comptes », a-t-il annoncé.

Les anciens viviers de la Méloine (aujourd’hui viviers de Roscoff) sont en difficulté. | OUEST-FRANCE

Sans avoir toutes les réponses au niveau des sommes investies, la maire, Nathalie Bernard, fournit quelques explications concernant les différents points : « Morlaix communauté n’a pas renouvelé l’autorisation d’occupation temporaire (AOT) des anciens viviers de la Méloine aux viviers Jacob de Roscoff dont la situation économique est très difficile. Un délai leur a été fixé pour déménager le matériel, les 500 000 € versés correspondent à une avance remboursable. C’est une question de semaines. »

Vue d’ensemble du bâtiment Lequertier devenu une Maison de la pêche pour les professionnels du Diben et de Locquémeau. | OUEST-FRANCE

Concernant le quai André-Déan, la maire indique que Morlaix Communauté travaille sur le cahier des charges pour une réfection de la cale qui passera par le rehaussement du quai et un agrandissement : « Ce qui sera très long. » Elle annonce aussi qu’une aire de carénage va être expérimentée sur le terre-plein.

Le dernier point soulevé par Jean Rouve concerne les anciens bâtiments Lequertier et Dossal. « Pour le premier, nous avons validé le projet d’une Maison de la pêche en décembre dernier, pour une utilisation par les pêcheurs professionnels de Plougasnou et de Locquémeau, et avons inscrit 450 000 € pour les équipements. On a aussi récupéré le bâtiment Dossal, un diagnostic a été réalisé pour identifier tous les usagers du port. Le projet englobera la capitainerie, les services aux plaisanciers et des commerces en lien avec la mer. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/port-du-diben-en-finistere-20-ans-detudes-et-apres-un-elu-dopposition-interpelle-la-majorite-ea99644c-ccc7-11ee-b994-55ef7507c674

 

Ouest-France

En Bretagne, le mareyeur Les Viviers de Roscoff a été placé en liquidation judiciaire

Publié le 16/02/2024 à 11h52

Le tribunal de commerce de Brest a placé en liquidation judiciaire Les Viviers de Roscoff, entreprise spécialisée en mareyage, grossiste et expédition de produits de la mer. Cette décision du jeudi 15 février 2024 fait suite au placement de l’entreprise en cessation d’activité depuis le mois de décembre 2023.

Le 6 février, les salariés avaient manifesté au côté de la CGT. | OUEST-FRANCE

Le tribunal de commerce de Brest a placé en liquidation judiciaire Les viviers de Roscoff, entreprise spécialisée en mareyage, grossiste et expédition de produits de la mer. Cette décision du jeudi 15 février 2024 fait suite au placement de l’entreprise en cessation d’activité depuis le mois de décembre 2023.

Pas de salaire depuis octobre

Les onze salariés de l’entreprise n’avaient pas perçu leurs salaires depuis le mois d’octobre 2023. Ils avaient manifesté devant les grilles de leur établissement le 6 février, à l’appel de l’union locale CGT de Saint-Pol-de-Léon. Contacté par téléphone le jour même, Jean-François Jacob, le président de la SAS Bezhin Breizh, qui a repris l’affaire en mai 2018, précisait :  Nous sommes dans une position inconfortable. J’ai obtenu des reports du tribunal de commerce. Je comprends les préoccupations des salariés. J’ai fait le nécessaire pour une levée importante de fonds. Les procédures administratives sont longues. J’espère une réponse pour la fin de la semaine. Par défaut, je prendrai des responsabilités. 

Le dossier ne semble pas avoir abouti. Quelques salariés avouaient  ne plus vouloir retourner bosser tant que les garanties ne seraient pas acquises . Aujourd’hui, ils vont pouvoir lancer les démarches puisqu’ils sont sans emploi.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/en-bretagne-le-mareyeur-les-viviers-de-roscoff-a-ete-place-en-liquidation-judiciaire-920cb5d2-ccb7-11ee-ae65-ae2b32b20025

Lire aussi : Plougasnou. Global Seafoods rachetée, Bezhin Breizh veut investir le marché de l’algue

 

Le Diben jeudi 15 février 2024

Plougasnou. Conseil municipal du jeudi 15 février 2024

Conseil municipal du 15 février 2024. Photo pyb29

Conseil municipal du 15 février 2024. Photo pyb29

Un conseil municipal enrichissant ce jeudi soir. Je tiens à remercier le conseiller municipal Jean Rouve pour ses questions orales qui nous ont permis d'avoir des précisions sur l'Anse de Primel , son port et son infrastructure. En effet ça bouge. Nous avons appris que l'ex entrepôt Lequertier appelé "bâtiment aquacole" par Morlaix communauté" allait accueillir peut-être les pêcheurs de Locquémeau, le nom d'Éric Vallée a aussi été prononcé.... et que les Viviers de La Méloine ne se portent pas bien du tout et la confirmation est dans Le Télégramme de ce soir (Deux entreprises du pays de Morlaix placées en liquidation judiciaire), ils sont en liquidation judiciaire. Une aire de carénage amovible expérimentale devrait être opérationnelle sur le terre plein du port dès cet été... On attend toujours les médecins, l'avenir nous le dira.

Lire aussi : Plougasnou. Global Seafoods rachetée, Bezhin Breizh veut investir le marché de l’algue

Lire aussi : À Plougasnou, bientôt une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben à 450 000 €

Question : Il y a-t-il toujours un salarié aux Viviers de la Méloine et perçoit-il toujours son salaire ?

 

Ouest-France

Plougasnou. Budget participatif : réception des projets jusqu’en mars

Publié le 14/02/2024 à 05h26

C’est le deuxième budget participatif du mandat dans la commune. L’objectif ? « Favoriser la citoyenneté active, leur permettre de proposer des projets qui répondent à l’intérêt général », définit la Ville. Les projets proposés par les habitants doivent concerner les domaines du cadre de vie, de la culture et du patrimoine, du développement durable et l’environnement et du bien vivre ensemble.

Ces actions seront mises en place directement par les porteurs du projet pendant l’année, avec le soutien financier et technique de la mairie. L’enveloppe se monte à 5 000 €. Les projets proposés ne devront pas dépasser cette somme.

Une fiche projet est téléchargeable sur le site internet communal ou disponible à l’accueil de la mairie. Cette fiche devra être remplie et renvoyée avant la fin du mois de mars. En avril, une commission se réunira pour vérifier la recevabilité des projets candidats et les communiquer au public.

La campagne de vote pour désigner les lauréats aura lieu en mai. Les habitants pourront voter par voie électronique, par envoi postal ou par le biais de l’urne qui sera mise en place à l’accueil de la mairie.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/budget-participatif-reception-des-projets-jusquen-mars-0c91be4a-08ef-4605-be50-1ce24fdd8b62

 

Ouest-France

Plougasnou. La Casa del Mar change de patron et rouvre pour la Saint-Valentin

Publié le 13/02/2024 à 07h30

À Plougasnou, l’établissement mythique de Primel (Finistère) mise sur le bar ambiance à bloc ! C’est ce qui a séduit Fabrice Le Dain et sa compagne Lucie, en reprenant La Casa del Mar qu’ils rouvrent dès le mercredi 14 février 2024.

Sur la terrasse paradisiaque de La Casa, Fabrice Le Dain, avec Lucie, sa compagne. | OUEST-FRANCE

La fête ne s’arrêtera (presque) jamais à Primel. C’est ce que promet Fabrice Le Dain, à la tête de la Casa del Mar, le bar mythique de la rue du Grand-Large. Tout sera prêt mercredi, jour de la Saint-Valentin, et aussi jour de l’ouverture officielle, « avec un menu spécial pour les amoureux » , annonce le nouveau gérant. Ensuite, l’établissement, qui fait aussi glacier, aux beaux jours, sera ouvert en hiver, tous les jours à partir de 17 h sauf le mercredi et en continu sept jours sur sept, en été. « On sert à manger bien après 21 h, des pavés de bœuf, des brochettes Saint-Jacques-gambas, des salades, pizzas et burgers. »

LIRE AUSSI : À Plougasnou, les patients pourront consulter les médecins de Lanmeur et Plouezoc’h : explications

Parasols, tables sous les palmiers, restaurant à l’abri, ambiance musicale et, mais aussi, des concerts, un bar chaleureux quand il fait plus frais et la mer toute proche : Ici, ce sont les vacances en permanence, apprécie le restaurateur. J’aime quand ça bouge, d’ailleurs, je n’ai pas l’impression de travailler, les gens sont là dans une ambiance familiale. Nous l’avons constaté samedi dernier lors la préouverture où nous avons accueilli 250 personnes. C’est un bon départ qui nous donne confiance pour la suite.

En hiver, La Casa del Mar ouvre tous les jours, à partir de 17 h (sauf le mercredi). | OUEST-FRANCE

« Pas question de laisser tomber nos clients de Saint-Pol »

Ce n’est pas un hasard si Fabrice et sa compagne Lucie ont eu un coup de foudre pour l’endroit. « Nous avons été séduits », poursuit Fabrice Le Dain, qui a tenu La Parenthèse à Morlaix, officié comme chef cuisinier à L’Europe, ou encore travaillé comme boulanger à La Reine Anne, toujours à Morlaix. « Je connais l’endroit depuis des années, lorsqu’il s’appelait Le Boujaron sous la responsabilité d’Alain puis d’Eric. C’est David Prigent qui l’a nommé La Casa. Je prends la suite de Mathieu Le Bell qui l’a tenu sept ans. »

LIRE AUSSI : « Arrivés ici un peu par hasard », ils rouvrent ce restaurant aux pieds dans l’eau à Locquirec

Déjà gérant du Kreisker, la brasserie du centre à Saint-Pol-de-Léon, Fabrice partagera son temps entre les deux établissements. Lucie précise : « Il sera le plus souvent à Primel, et moi, je serai en renfort à Primel et à partir de 17 h, dans le Léon. Il n’est pas question de laisser tomber nos clients de Saint-Pol. C’est ma ville. »

La Casa del Mar, à Primel, 2, rue du Grand-Large (Plougasnou). Ouvert tous les jours, à partir de 17 h même en hiver, excepté le mercredi. Sur Facebook et Instagram. Tél : 06 20 28 03 69.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-la-casa-del-mar-change-de-patron-et-rouvre-pour-la-saint-valentin-853eb1b0-c9ca-11ee-a23a-e63ab014481b

 

Le Diben samedi 10 février 2024

Conseil de Communauté Séance du lundi 12 février 2024 à 18h Espace du Roudour Saint-Martin-des-Champs

Ordre du jour

1. Approbation du procès-verbal des séances du Conseil de Communauté du 13 novembre 2023 et 18 décembre 2023

2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)

3. Modifications de désignations dans les commissions intercommunales

4. Modification des désignations des représentants de la commune de Sainte-Sève au sein de la commission locale d’évaluation des charges transférées (CLECT) Morlaix Communauté et ses habitants au cœur des transitions pour un territoire dynamique solidaire durable

5. Débat d’orientations budgétaires 2024

6. Attributions de compensations définitives et provisoires

Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral

7. Convention de partenariat 2024 – 2026 entre Héol et Morlaix Communauté

8. Plan Local d'Urbanisme intercommunal de Morlaix Communauté tenant lieu de Programme Local de l'Habitat – Révision n°1 - Approbation

9. Délégation du Droit de Préemption Urbain Renforcé (DPUR) à l’Établissement Public Foncier (EPF) de Bretagne - 22 rue de Paris à Morlaix - parcelle AT n° 42

10. Études pré opérationnelles en vue de la réouverture de la rivière de Morlaix : groupement de commande / mandat de maîtrise d’ouvrage / perception des subventions

Eau - Biodiversité

11. Modification des statuts du Syndicat Mixte de l’Horn suite à la prise de compétences Eau et Assainissement par la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau

12. Projet convention remboursement Morlaix Communauté – participation financière Syndi- cat eau Horn

Economie - Tourisme - Commerce

13. Demande de subvention du Pôle Économie Sociale et Solidaire (ESS) du Pays de

Morlaix pour le financement du fonctionnement du tiers-lieu des transitions en Pays de Morlaix

14. Convention "cadre" avec la Région Bretagne : participation à l’aide aux projets de R&D structurants et aux projets de R&D collaboratifs labellisés par les Pôles de Compétitivité (2024-2027)

Culture - Quartier de la manufacture

15. Espace des Sciences - Convention d'objectifs et de moyens 2024-2027

16. Signature d’un Contrat territoire-lecture entre la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) Bretagne et Morlaix Communauté

17. Schéma communautaire de développement de la langue et de la culture bretonnes

18. Modification du catalogue des tarifs année 2024 (Musée des Jacobins)

Ressources

19. Tableau des emplois

https://www.morlaix-communaute.bzh/fileadmin/mediatheque/L_agglo/Gouvernance_et_instances/20240212_ODJ_VDEF.pdf

 

Le Diben samedi 10 février 2024

Ordre du jour du prochain Conseil Municipal

La réunion du prochain Conseil Municipal se tiendra le Jeudi 15 février 2024 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :
- Présentation du séjour à Verdun par les jeunes du CMJ
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 7 décembre 2023
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

URBANISME, TRAVAUX
- Approbation de l’Avant-Projet Définitif du projet de rénovation-extension de l’ancienne école pour y aménager la médiathèque municipale
- Acquisition de la parcelle BD 136
- Désaffectation de la parcelle CI 55
- Désaffectation de la parcelle CI 97
- Désaffectation de la parcelle BV 115

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Création d’un poste de responsable de la Médiathèque
- Recrutement d’agents non-titulaires pour remplacer les agents momentanément absents et pour accroissement temporaire et saisonnier d’activités - Modification

TOURISME, ECONOMIE, ANIMATIONS, MER ET LITTORAL
- Renouvellement de la convention d’objectifs et de moyens avec la Société des Régates de Terenez
- Mise à jour du règlement intérieur et adoption des conditions générales de vente du camping municipal de la mer

VIE ASSOCIATIVE ET SPORTS
- Participation à la Redadeg 2024 - Subvention

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/9-fevrier-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Ouest-France

Roscoff. L’historique des Viviers de Roscoff

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Les Viviers de Roscoff ont vu le jour en 1995, après la fermeture de La Langouste, entreprise familiale créée en 1957. Le siège de la société est basé à ‌Roscoff. Les Viviers font du commerce de gros (commerce interentreprises) de poissons, crustacés et mollusques.

En reprenant l’entreprise initiale, les salariés avaient conservé les statuts de société à responsabilité limitée plutôt que d’opter pour la création d’une société coopérative de production. Gaël Quillévéré en était alors le président. L’actionnariat s’est amenuisé avec le temps et les départs à la retraite, jusqu’à ne compter qu’une poignée d’employés.

En mai 2018, la SAS Bezhin Breizh, au siège social saint-politain, avec comme actionnaire unique Jean-François Jacob, a acquis les actions des Viviers de Roscoff. Gaël Quillévéré a été nommé directeur général. Les effectifs salariés ont continué de décroître, avec les départs volontaires et les retraites. Aujourd’hui, onze salariés composent l’effectif.

https://www.ouest-france.fr/france/bretagne/roscoff/lhistorique-des-viviers-de-roscoff-c9555774-b730-44a2-8c57-d2b61d8ac250

 

Ouest-France

Un film sur le Trégor finistérien bientôt projeté au cinéma le Douron à Plestin-les-Grèves

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Le nouveau film de TV Trégor, Le Trégor finistérien, petit territoire, grande histoire, sera diffusé dimanche 11 février 2024, à 17 h, au cinéma Le Douron à Plestin-les-Grèves.

Loïc Chapron, réalisateur, filmant Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture (1996-2002), sur l’architecture religieuse du Trégor finistérien. Ici à Saint-Jean-du-Doigt.

Loïc Chapron, réalisateur, filmant Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture (1996-2002), sur l’architecture religieuse du Trégor finistérien. Ici à Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE

Surfant sur le succès de La saga de la Trégor valley, qui relate l’aventure des télécoms dans le Trégor, TV-Trégor présente, en partenariat avec LTW Bretagne culture diversité, un nouveau film qui braque ses caméras sur la partie ouest du Trégor.

Olivier Caillebot, Jean-Jacques Monnier et Loïc Chapron viennent en effet d’achever Le Trégor, petit territoire, grande histoire. Un film documentaire historique, d’un peu plus d’une heure, qui sera diffusé pour la première fois au cinéma Le Douron à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), dimanche 11 février 2024.

La parole à quatorze grands connaisseurs du territoire

« Ce film de 64 minutes, aux moyens humains et financiers, plus réduits que ceux de La saga, comprend les interviews de spécialistes réputés qui mettent en avant le riche patrimoine de cette partie du Trégor. Ils éclairent ainsi son histoire méconnue », a expliqué Jean-Jacques Monnier, en préambule de l’assemblée générale de TV Trégor, vendredi 2 février 2024, à l’espace Sainte-Anne

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Il précise encore qu’entre Douron et rivière de Morlaix, une petite vingtaine de communes se trouvent dans le Trégor et non dans le Léon. « Elles portent la marque d’une histoire particulière, qui commence il y a 6 500 ans, à Barnenez. » Il campe un peu plus le décor en précisant que ce film « parcourt le secteur, des monts d’Arrée à la mer, sans oublier Morlaix ouest et donne la parole à quatorze grands connaisseurs du territoire, dont Jean-Jacques Barry Cunliffe, Christian Millet, Christian Bougeard, Henri Bideau ».

Ce documentaire très vivant se veut un vrai portrait d’une petite région aux facettes multiples à travers les âges. La caméra s’est promenée entre préhistoire active, patrimoine très riche, zone légumière ancienne et une côte en mutation.

Dimanche 11 février, à 17 h, au cinéma Le Douron, à Plestin-les-Grèves, le film sera diffusé, pour la première fois. Il sera présenté par ses auteurs et sera suivi d’un échange avec les intervenants.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/un-film-sur-le-tregor-finisterien-bientot-projete-au-cinema-le-douron-a-plestin-les-greves-cc97604e-c37f-11ee-8c69-893fe8266e7b

 

Ouest-France

Dans le Nord-Finistère, ces employés sont privés de salaire depuis trois mois

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Alors qu’ils ont reçu leurs bulletins de salaires, les onze employées de viviers de Roscoff (Finistère) souhaiteraient voir apparaître les virements sur leur compte. Ils se sont mobilisés, ce mardi 6 février 2024. La situation pourrait se débloquer en fin de semaine.

Les salariés, soutenus par la CGT, espèrent percevoir leurs salaires au plus vite.

Les salariés, soutenus par la CGT, espèrent percevoir leurs salaires au plus vite. | OUEST-FRANCE

« Nous avons été alarmés quand l’électricité a été coupée dans l’entreprise le 30 novembre. Aussitôt, il nous a été demandé de rester chez nous », déplorent ces salariés. Ces derniers étaient, mardi 6 février 2024, devant les grilles fermées des Viviers de Roscoff (Finistère).

La cause ? Des bulletins de salaires reçus jusqu’à fin décembre 2023, mais pas de virement pour autant. Les onze employés de viviers de Roscoff pourraient croire à un mauvais rêve. Inquiets pour leur avenir, ils se sont tournés vers l’union locale CGT de Saint-Pol-de-Léon.

« Le tribunal de commerce a été saisi »

« Les salaires de septembre sont arrivés en compte le 25 octobre, indiquent-ils. Ceux d’octobre ont été réglés le 4 décembre. Depuis, rien n’a été viré, alors que les bulletins de salaire ont été émis. » Les salariés expriment leur désarroi :  Le tribunal de commerce a été saisi, mais à ce jour, aucune liquidation ou autre décision n’est prise. Sophie, salariée depuis 1995, s’inquiète de l’état de santé de l’entreprise spécialisée dans le traitement du poisson et des fruits de mer.  Sans client désormais, faute de vendeurs, que pouvons-nous espérer ? 

Lire aussi : À Morlaix, cette association propose un soutien pour les futurs entrepreneurs et entrepreneuses

Le directeur général, Gaël Quillévéré, ne saurait répondre. En contact avec le président de la SAS Bezhin Breizh, qui a repris l’affaire en mai 2018, il souhaite une régularisation des salaires.  Je suis dans le même cas que mes collègues. Notre président, Jean-François Jacob, cherche des solutions.  La masse salariale due est de l’ordre de 100 000 €.

« J’espère une réponse pour la fin de semaine »

Contacté par téléphone, le président confirme :  Nous sommes dans une position inconfortable. J’ai obtenu des reports du tribunal de commerce. Je comprends les préoccupations des salariés. J’ai fait le nécessaire pour une levée importante de fonds. Les procédures administratives sont longues. J’espère une réponse pour la fin de la semaine. Par défaut, je prendrai des responsabilités ».

Jean-Jacques Labous, au nom de la CGT qui a été appelée pour aider les salariés, dénonce la situation :  Les salariés ne sont pas licenciés, juste sans travail. Ils ne sont pas licenciés non plus. Ils ne peuvent rien entreprendre pour faire valoir leur droit ou contacter France Travail. Nous faisons le nécessaire auprès du tribunal des prud’hommes. Un avocat a été sollicité pour y voir plus clair. 

Quelques salariés avouent ne plus vouloir retourner  bosser tant que les garanties ne seront pas acquises.  Certains affichent une longévité dans ces lieux, avec trente ans d’activités.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/dans-le-nord-finistere-ces-employes-sont-prives-de-salaire-depuis-trois-mois-52189f48-c4da-11ee-bfe6-fbc37e462228

Les Viviers de la Méloine au Diben ne sont pas près de revivre !

 

Le Diben lundi 05 février 2024

Plougasnou. Panneau d'interprétation de la pointe Annalouesten

Plougasnou magazine janvier 2024 page 22  Panneau d'interprétation de la pointe Annalouesten. Photo pyb29. Photo pyb29

Plougasnou magazine janvier 2024 page 22.

Le panneau de la pointe Annalouesten n'a pas résisté à la tempête Ciaran.

 

Le Diben jeudi 01 février 2024

Lanmeur. La réunion publique sur la mutuelle intercommunale a reçu un accueil favorable de la population

Réunion mutuelle intercommunale à Lanmeur mardi 30 janvier 2024. Photo pyb29  Renseignements...

Réunion mutuelle intercommunale à Lanmeur mardi 30 janvier 2024. Photos pyb29

La mutuelle intercommunale sera disponible pour tous à partir du 5 février sur tout le Pays de Morlaix.

 

Ouest-France

Métiers de la mer en Finistère : la friche de l’ex-chantier naval Sibiril Technologies va renaître

Publié le 29/01/2024 à 15h32

C’est un évènement dans le paysage économique du territoire du Nord-Finistère. En ce mois de janvier 2024, Morlaix communauté préempte l’ex-chantier naval Sibiril Technologies, à Carantec. Le but : accueillir des activités économiques nécessitant un accès direct à la mer, dans les trois bâtiments d’une surface de 300 m², 940 m² et 580 m². L’entreprise Sibiril Technologies avait été mise en liquidation judiciaire en 2022.

L’ex chantier naval Sibiril devrait rapidement retrouver vie.

L’ex chantier naval Sibiril devrait rapidement retrouver vie. | OUEST-FRANCE

La friche de l’ex-chantier naval de Carantec (Finistère), Sibiril Technologies, va connaître une seconde vie. Les bâtiments de l’entreprise, rue Lamotte-Piquet, près de la zone ostréicole du Varquez, étaient restés la propriété de Georges Sibiril, l’ancien PDG de l’entreprise. Ce dernier les ayant récemment mis en vente, les services de Morlaix communauté ont décidé de les préempter, en ce mois de janvier 2024.

La SNSM, principal client, s’était désengagée

Dirigé par Jean-Pierre Le Goff, président du conseil de surveillance, Sibiril Technologies avait été placée en redressement judiciaire le 14 décembre 2021. Puis en liquidation judiciaire le 22 février 2022, alors qu’elle employait 22 salariés. Le principal client de l’entreprise, la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), avait signé, en 2019, un contrat d’exclusivité avec l’entreprise Naval Group en Gironde pour le renouvellement de sa flotte, soit au moins 70 navires pendant dix ans.  Cela s’est cumulé avec une perte de productivité, des retards de livraison et une évolution des prix , déclarait alors Jean-Pierre Le Goff.

« Créer un maximum d’emplois »

Sollicité ce lundi 29 janvier 2024, Alban Le Roux, vice-président de Morlaix communauté et premier adjoint à la maire de Carantec, Nicole Ségalen-Hamon, a expliqué les raisons de la préemption : « L’affaire est en cours avec le propriétaire depuis octobre 2023, mais elle vient de se concrétiser la semaine dernière. Morlaix communauté a souhaité préempter pour accueillir et accompagner les entreprises porteuses de projets en lien avec des activités économiques nécessitant un accès direct à la mer, ce qui est le cas ici. Et aussi, afin de créer un maximum d’emplois à vocation maritime. »

« L’identité du site » sera conservée : il comprend trois bâtiments d’une surface de 300 m², 940 m² et 580 m².

Des entreprises du secteur déjà candidates

Alban Le Roux, vice-président de Morlaix communauté et 1er adjoint à Carantec (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Des entreprises du secteur se sont déjà manifestées. Pour l’instant, il est prématuré de révéler leur identité. Morlaix communauté s’en chargera le moment venu », indique Alban Le Roux.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/metiers-de-la-mer-en-finistere-la-friche-de-lex-chantier-naval-sibiril-technologies-va-renaitre-32fdfcac-bea9-11ee-9585-6393a6758e42

 

Ouest-France

Les professionnels de santé s’unissent à l’échelle de l’agglo de Saint-Brieuc

Emmanuelle MÉTIVIER. Publié le

La communauté professionnelle du territoire de santé (CPTS) Baie d’Armor vient de se constituer. Objectif : améliorer l’accès aux soins, la prévention et les parcours de santé.

Matthieu Saint-Cast, président de la CPTS Bais d'Armor.

Matthieu Saint-Cast, président de la CPTS Bais d'Armor. | OUEST-FRANCE

La communauté professionnelle de territoire de santé (CPTS) créée en 2021 dans le Sud-Goëlo, s’étend maintenant aux 32 communes de Saint-Brieuc Armor agglomération (Côtes-d’Armor). Elle passe ainsi de communauté de taille 2 à communauté de taille 3, avec des financements accrus de l’Agence régionale de santé (ARS), en fonction de ses projets. Matthieu Saint-Cast, son président, répond à nos questions.

Lire aussi : Santé en Côtes-d’Armor. En Sud-Goëlo, ils s’organisent pour donner du temps médical aux médecins

À quoi sert une communauté professionnelle de santé ?

Notre objectif est de coller aux enjeux de santé du territoire, d’être au plus près de la population pour prévenir et dépister des pathologies les plus fréquentes. Cela passe par l’amélioration de l’accès au soin (c’est dans ce cadre que le projet de « médicobus » est mis en place), redonner du temps médical aux médecins, et soigner en réseaux interprofessionnels en créant des parcours de soins. Des parcours sont déjà en place autour du cancer, du maintien à domicile, des troubles cognitifs, de la bronchite chronique.

Fabienne Pelletier, directrice santé à l’Agglo de Saint-Brieuc ; Thierry Simelière, vice-président de Saint-Brieuc Armor agglomération (SBAA) ; Matthieu Saint-Cast, président de la communauté professionnelle de territoire de santé Baie d’Armor et Astrid Blomart, chargée de mission à la démographie médicale pour SBAA. | OUEST-FRANCE

Les projets en matière de prévention ?

En 2024, nous allons développer la « pair-aidance » en santé mentale. Nos actions de prévention porteront aussi sur le risque cardio vasculaire, le risque lombalgique et les cancers (du sein, de la peau, du poumon et les cancers masculins). Également, nous allons aussi mettre en place une formation interprofessionnelle certifiante en éducation thérapeutique du patient.

Votre communauté se professionnalise ?

Nous avons recruté une coordinatrice, en 2022, et une chargée des communications interne et externe vient de prendre fonctions. La CPTS pourra aussi embaucher une personne chargée de coordonner le médicobus.

D’ici un mois, nous disposerons bureaux fonctionnels, à Eleusis, à Plérin, qui pourront être mis à disposition des associations de santé. Notre CPTS compte actuellement 160 membres. Nous invitons tous ceux du territoire à nous appeler. Le centre de santé Trégueux Saint-Brieuc, qui ouvre la semaine prochaine, va adhérer.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/les-professionnels-de-sante-sunissent-a-lechelle-de-lagglo-de-saint-brieuc-a425dcb6-bc5a-11ee-8a7d-fa3ec2db0626

 

Ouest-France

Pour protester, le marin-pêcheur breton vendra du bar sur le marché au prix de la criée

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Pour Serge Caër, marin pêcheur à Trébeurden (Côtes-d’Armor), le métier ne sera pas facile en ce début d’année. Pour protester, notamment contre les directives européennes, le professionnel a choisi une action symbolique : il vendra des bars au prix de la criée, sur le marché de Pleumeur-Bodou, samedi 27 janvier 2024. Il affiche aussi son soutien au mouvement social agricole.

À bord de l’Enez-Aval, Serge Caër s’attend à un début d’année compliqué au niveau de son activité, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor).

À bord de l’Enez-Aval, Serge Caër s’attend à un début d’année compliqué au niveau de son activité, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor). | OUEST-FRANCE

Serge Caër pratique la pêche côtière au filet et aux casiers depuis des années, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor) et au-delà. Si la raréfaction de certaines espèces pose problème, il se plaint surtout des règles définies par l’Union européenne.

Des interdictions de pêche

 Ces règles pourrissent le métier, sans compter les décisions incompréhensibles prises par des technocrates qui ne connaissent visiblement pas la petite pêche côtière , s’énerve le pêcheur professionnel de Trébeurden. Cette année encore, il devra arrêter de pêcher le bar de février à fin mars.

Nouveauté pour ce début 2024 :  Je n’ai pas le droit de pêcher le lieu de janvier à fin mars, pour le moment.  Les pêcheurs faisant partie d’une organisation de producteurs (OP) ont encore le droit,  même si leurs quotas ont énormément baissé . Pour le Trébeurdinais, la question ne se pose pas,  mon adhésion à l’OP n’a pas été acceptée .

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Lire aussi : Quotas 2024 : les pêcheurs entre colère et incompréhension

Il ne comprend pas les décisions :  Je n’ai rien contre les plaisanciers, mais, après avoir craint un moratoire total ou un quota de deux lieus par jour, ils auront toujours le droit de pêcher toute l’année, sans quota. On marche sur la tête .

Lire aussi : Pêche loisir : les plaisanciers de Trébeurden soulagés pour la pêche au lieu

« Qu’est-ce qu’il me reste ? »

Serge Caër fait le point :  Qu’est-ce qu’il me reste ? Il n’y a pas de rougets, la sole est partie au large… Je peux pêcher la raie brunette , mais là encore, la règle est prohibitive :  Je n’ai pas le droit de vendre ce poisson en direct, uniquement en criée. Si je pêche quatre ou cinq raies, ce n’est évidemment pas rentable de faire l’aller-retour à Saint-Quay-Portieux pour les vendre à petit prix. 

Le pêcheur pointe un autre problème :  Je pêche avec des mailles de 100 étirées, il peut arriver que j’aie des lieus dans mes filets, il faut que je les remette à l’eau, morts, en remplissant la colonne “rejet de ma fiche journalière”. Bravo l’écologie ! 

Solidarité avec le monde paysan

Pour protester contre tous ces problèmes,  et aussi pour marquer ma solidarité avec le monde agricole, on est tous dans le même bateau , le marin pêcheur a décidé d’une action symbolique.  Sur le marché de Pleumeur-Bodou, ce samedi 27 janvier 2024, je vendrai le bar au prix de la criée, environ 6 € le kilo.  Une initiative qui devrait être appréciée par les habitués du marché.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/pour-protester-le-marin-pecheur-breton-vendra-du-bar-sur-le-marche-au-prix-de-la-criee-315aa192-bc39-11ee-9585-6393a6758e42

 

Ouest-France

À Plougasnou, la commune va se doter d’une réserve communale de sécurité civile

Sarah HUMBERT. Publié le

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a présenté ses vœux à la population, dimanche 21 janvier 2024. Voici ce qu’il faut retenir, des projets réalisés et de ceux à venir !

Dimanche 21 janvier 2024, Nathalie Bernard a présenté ses vœux à la population, en compagnie des élus et du conseil municipal jeune de la commune.

Dimanche 21 janvier 2024, Nathalie Bernard a présenté ses vœux à la population, en compagnie des élus et du conseil municipal jeune de la commune. | OUEST-FRANCE

Dimanche 21 janvier 2024, Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a présenté ses vœux à la population. Tempête, médecin, logement : voici ce qu’il faut retenir.

1. La tempête Ciaran a durablement marqué la commune

L’élue a commencé son discours en évoquant la tempête Ciaran, qui a sévi dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. « Les conséquences de ces évènements climatiques exceptionnels seront longues à réparer, souligne la maire. Encore aujourd’hui, des habitants n’ont toujours pas de connexion Internet ni de téléphone. Il faut être patient et je peux le dire d’autant plus facilement, car je suis moi-même sans téléphone ni internet depuis la tempête de novembre. »

Lire aussi : Tempête Ciaran : en Bretagne, ces hôteliers offrent le gîte aux personnes dans le noir

Elle a adressé ses remerciements aux habitants, pour leur solidarité, mais aussi au personnel de la commune, élus, agents, qui se sont mobilisés.

2. Vers une réserve communale de sécurité civile

Pour Nathalie Bernard, il faut « tirer les enseignements » de la tempête. Elle a annoncé la création d’une réserve communale de sécurité civile, « afin de répondre aux conséquences des évènements climatiques violents qui seront de plus en plus fréquents ». Concrètement, il s’agit de citoyens volontaires et bénévoles, qui apportent leur aide à la municipalité, en cas de crise.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a présenté ses vœux à la population, dimanche 21 janvier 2024. Elle a fait le point sur les projets à venir. | OUEST-FRANCE

Cette réserve s’inscrira dans le futur Plan communal de sauvegarde « dont seul le volet maritime (Infra-Polmar) est actuellement formalisé ».

3. Le projet de médiathèque tiers lieu prend forme

Le projet de médiathèque-tiers lieu, lancé en 2023, « sera présenté prochainement en conseil municipal sur son volet architectural, indique la maire. Le chantier situé dans l’ancienne école de la rue de Primel, se déroulera sur 2024 et 2025. »

Toujours dans le volet des réalisations prévues pour 2024, « le terrain multisport prévu non loin de la grande salle municipale, devrait voir sa concrétisation avant la fin de cette année 2024, à côté du terrain de foot ».

Enfin, l’aménagement de voirie et de sécurisation piétonne de la rue Jean-Jaurès commencera à l’automne.

4. La maison des assistantes maternelles devient plus concrète

Au niveau du parc de la Métairie, une Maison des assistantes maternelles devrait sortir de terre. « Un travail de définition des besoins avec les assistantes maternelles à l’origine du projet est en cours de rédaction pour une validation du dossier en cours d’année », détaille la maire.

5. Pour le moment, pas de nouvelles des médecins

Malgré d’intenses recherches, la commune n’a plus de médecin, depuis le 1er janvier 2024. Nathalie Bernard explique : « La commune est ouverte à toutes les demandes y compris de médecin salarié. L’accompagnement se fera au cas par cas en fonction des profils qui pourraient se présenter mais je reste optimiste car nous avons beaucoup d’atouts. […] En attendant de trouver un duo ou trio de médecins, je remercie sincèrement les médecins de Lanmeur et de Plouezoc’h qui nous permettent de proposer à la population une solution dans la continuité des soins. »

6. En 2023, plusieurs projets ont abouti

L’année 2023 aura également été marquée par la fin des aménagements des rues de l’entrée de la commune, rue François-Charles et rue Mendès-France, « après les travaux sur la totalité des réseaux d’eau et d’assainissement sur ces axes principaux », précise la maire.

Dans un autre volet, les « mesures strictes d’économie et de sobriété énergétique », prises l’année dernière, face à l’augmentation des coûts de l’énergie, « ont permis d’économiser près de 80 000 € sur la facture énergétique de la commune. Ces mesures seront encore en vigueur en 2024 mais avec une approche plus souple. » La commune va également poursuivre le changement de l’éclairage public par des Led.

7. La commune renoue avec la croissance démographique

Entre 2017 et 2023, la commune est passée de 2 776 habitants à 3 192 habitants. Il faudra encore attendre quelques années avant de voir apparaître cela dans les données de l’Insee, mais cela traduit l’attractivité de la commune. La maire pointe que « la commune bénéficie d’une augmentation de sa population de plus de 14 % entre 2017 et 2023, alors même que le solde naturel est négatif de -304 sur la même période. Cela signifie qu’aujourd’hui en janvier 2024, presque un quart de la population de la commune (22,5 %) n’habitait pas à Plougasnou en 2017. »

Lire aussi : Qu’est-ce qui se cache derrière les chiffres de l’Insee, à Plougasnou ? On vous explique

En écho à cette augmentation du nombre d’habitants, « les constructions neuves se poursuivent dans la commune. Nous avons enregistré 40 permis de construire et 161 déclarations préalables pour de la rénovation ou de l’extension », détaille la maire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-commune-va-se-doter-dune-reserve-communale-de-securite-civile-a4106096-b851-11ee-b555-02d8a57a04de

Vidéo YouTube mairie de Plougasnou : La commune de Plougasnou recherche des médecins

 

Le Diben samedi 20 janvier 2024

Démolition d'une maison illégale

Maison Saint-Efflam. Photo Plestin environnement.

Démontage maison de Saint-Efflam. Photo Plestin Environnement

Chacun doit savoir qu'un recours contre un permis de construire illégal n'est pas suspensif.
Mais chacun doit aussi savoir que le bénéficiaire de ce permis qui construit sans attendre les jugements des tribunaux prend de gros risques!
En effet la loi prévoit expressément la démolition de la maison si le permis est définitivement annulé.
C'est ce qui s'est produit à Saint Efflam.
Les contrevenants soutenus par le maire hurlent contre ce qu'ils considèrent comme un acharnement judiciaire.
Dura lex sed lex!!

Etienne de Saint-Laurent

Vidéo d'une démolition : Démolition de la villa Portocarero 28 juin 2018 

 

Le Diben vendredi 19 janvier 2024

La commune de Plougasnou recherche des médecins

Capture d'écran.

Vidéo Youtube mairie de Plougasnou : La commune de Plougasnou recherche des médecins

 

Ouest-France

Locquirec. « Recensez-vous ! Chaque résident représente environ 1 000 € pour la commune »

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Démographie, recensement, projets dans les quartiers… Focus sur quelques-uns des sujets abordés par le maire de Locquirec, Gwenolé Guyomarc’h, lors de la cérémonie des vœux pour 2024, samedi 13 janvier.

Le maire Gwenolé Guyomarc’h a associé son équipe à sa présentation de ses vœux 2024.

Le maire Gwenolé Guyomarc’h a associé son équipe à sa présentation de ses vœux 2024. | OUEST-FRANCE

« Imaginions-nous qu’en pariant sur Ar Presbital, nous aurions aujourd’hui vingt cowokers inscrits et plus de vingt-cinq réservations pour des séminaires d’entreprise et autres activités ? » C’est par ces mots et une référence à l’inauguration des espaces associatifs et économiques de l’ancien presbytère, en septembre 2023, que Gwenolé Guyomarc’h, maire de Locquirec (Finistère), a dressé le bilan des douze derniers mois lors des vœux aux habitants, le samedi 13 janvier 2024.

« Recensez-vous ! »

Le maire a particulièrement insisté sur l’importance du recensement « contributif » pour la commune. Il commencera le jeudi 18 janvier 2024. « Pour financer les projets, il y a les subventions. On peut aussi augmenter les impôts, ce que personne ne souhaite. Alors, recensez-vous ! Chaque résident représente environ 1 000 € pour la commune. Nous ne sommes pas une commune de résidents secondaires, nous disposons de tous les services et d’une école. Si nous ne nous comptons pas, nous ne sommes plus rien. »

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyNDAxMDMxODZkZjM3OTUyMGZiZGQ3YjBhM2E2ODUzYjQ5YTY?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=88a4f462241a30e6a9667d81b39e464b7df9bfe5be8e7532503836c911cda9ad

 

À l’entrée de la salle Bilzic, le maire présente ses vœux à chacun des habitants de Locquirec. | OUEST-FRANCE

 

« Nous allons continuer à parier sur l’avenir. » Le maire évoque différents projets : le quartier de Pennenez, avec l’implantation d’une boulangerie et la création de logements, la zone artisanale de Trougourezou, où un artisan envisage de s’installer. S’ajoute le projet associatif de Keraël, en lien avec la SNSM, ou encore le bâtiment associatif de Moguérou, destiné à l’association des pêcheurs plaisanciers et au comité d’animation.

 

Samedi 13 janvier, la salle était comble pour les vœux du maire Gwenolé Guyomarc’h. | OUEST-FRANCE

 

Une commune qui rajeunit

Selon les derniers chiffres de l’Insee, la commune compte 1 529 habitants. « On peut considérer que nous nous maintenons et que la population rajeunit. »

Pour illustrer son propos, le maire évoque le nombre de décès autour de trente depuis 2018 (25 en 2023), et surtout le nombre de naissances (douze en 2023). « Soit une augmentation de trois enfants par année depuis 2021. Une augmentation relative qui permet d’assurer le maintien de l’école, avec ses quatre classes. Je parie sur l’augmentation du nombre de résidences principales, perceptible par ce rajeunissement. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/locquirec-recensez-vous-chaque-resident-represente-environ-1-000-euros-pour-la-commune-78edd41e-b2cc-11ee-842a-d71dadc0cc96

 

Ouest-France

Pêche loisir : les plaisanciers de Trébeurden soulagés pour la pêche au lieu

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Finalement, les plaisanciers du Nord Bretagne pourront continuer à pêcher le lieu jaune sans quota. Soulagement chez les amateurs de canne à pêche de Trébeurden (Côtes-d’Armor).

La pêche au lieu jaune dans le Finistère avec le ligneur Laurent Maréchal.

La pêche au lieu jaune dans le Finistère avec le ligneur Laurent Maréchal. | JOEL LE GALL / OUEST FRANCE

Les quelques rares plaisanciers à se promener sur les pontons du port de plaisance avaient le sourire ce week-end. Après de nombreux articles circulant sur internet et les réseaux sociaux depuis le conseil des ministres européens mi-décembre, annonçant une fermeture de la pêche du lieu jaune, les spéculations allaient bon train.

Des poissons morts remis à l’eau

Les amateurs de pêche loisir avaient plutôt le moral dans les bottes ces dernières semaines :  On nous annonçait finalement une interdiction de pêche jusqu’à fin avril, et ensuite un quota de deux lieux par personne, comme pour le bar.  Une mesure que de nombreux plaisanciers trouvaient ridicule.  La première raison, c’est que lorsqu’on remonte un lieu de 50 ou 60 mètres, il est mort. Le bar, lui, peut être relâché.  Beaucoup estimaient que cette loi engendrerait  des poissons morts remis à l’eau. 

Finalement, un nouveau coup de théâtre a changé la donne, après la mise à jour du Journal Officiel de l’Union européenne, le 10 janvier : au nord du 48°parallèle (Audierne), le quota est de deux bars par pêcheur et par jour et la pêche de loisir du bar est fermée du 1er février au 31 mars 2024. Le « No kil » reste autorisé. Au sud du 48°N, le quota est d’un bar par pêcheur et par jour toute l’année 2024.

À découvrir

Pas de changement pour le nord du 48e N

Concernant la pêche au lieu, rien ne change pour le nord du 48e N : il sera possible de pêcher du lieu jaune toute l’année et sans limitation. En revanche, au sud d’Audierne, la pêche du lieu jaune est fermée du 1er janvier au 30 avril et un quota de deux lieus par pêcheur et par jour est fixé le reste de l’année.  Même si on ne comprend pas toutes les raisons de ce revirement, c’est plutôt une bonne chose pour nous , soulignent un groupe de copains dont l’un évoquait il y a quelques jours encore  la possibilité de vendre mon bateau. 

Une pêche respectueuse

Beaucoup ont commencé à préparer leur matériel avec entrain.  On ne sait pas comment évoluera la situation en 2025, on va en profiter cette année , estime un pêcheur à la canne, qui ajoute :  Ce qui aurait été bien, c’est de relever la taille des prises, pour ne prélever que des gros poissons.  Au sein le l’ATPP, plusieurs membres du bureau se réjouissent de la décision, en appelant toutefois les plaisanciers  à effectuer une pêche respectueuse, pour la pérennité de leur loisir.  Une bonne nouvelle aussi pour les chantiers navals, magasins d’accastillage, et d’articles de pêche, qui voient s’éloigner une baisse de leurs chiffres d’affaires.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/peche-loisir-les-plaisanciers-soulages-pour-la-peche-au-lieu-478013a0-b2cd-11ee-842a-d71dadc0cc96

 

Ouest-France

Le 19 janvier, Geneviève Héry-Arnaud évoquera le microbiote à Plougasnou

Publié le

À Plougasnou (Finistère), l’association Patrimoine convie Geneviève Héry-Arnaud, une grande spécialiste des micro-organismes. « Ils sont partout : sur notre peau, nos muqueuses, dans notre estomac, notre foie… Bref, dans tout notre corps. »

Geneviève Héry-Arnaud est professeure des Universités de bactériologie à l’UFR de Médecine et des sciences de la santé.

Geneviève Héry-Arnaud est professeure des Universités de bactériologie à l’UFR de Médecine et des sciences de la santé. | OUEST-FRANCE

Geneviève Héry-Arnaud dirige actuellement le groupe Microbiota au sein de l’unité UMR 1078 (« Génétique, génomique fonctionnelle et biotechnologies ») de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), à Brest (Finistère). Ses activités de recherche portent sur l’écosystème respiratoire, dans le cadre des infections bactériennes et virales en pathologies chroniques (mucoviscidose, broncho-pneumopathie chronique obstructive) et aiguës (pneumopathie acquise sous ventilation mécanique).

« Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes qui nous habitent, et qu’on appelait autrefois microflore, indique Geneviève Héry-Arnaud, également praticienne hospitalière au laboratoire de bactériologie du CHU de Brest et professeure des Universités de bactériologie à l’UFR de Médecine et des sciences de la santé. L’Homme est un être hybride composé pour moitié de cellules humaines et pour l’autre, de micro-organismes qui le colonisent. On hérite des bactéries de notre mère, dès la naissance, puis on se constitue les siennes. C’est un allié santé extraordinaire. »

Des microbes pas si dangereux, bien au contraire

Invitée par l’association Patrimoine, de Plougasnou, elle expliquera, par exemple, que le plus sain n’est pas forcément le plus propre, que la mise en place d’un microbiote intestinal équilibré dans les premières années de vie est fondamentale pour l’adulte en devenir, que nos poumons pour être sains ne doivent pas être stériles, ou encore que les microbes de notre peau nous protègent des agresseurs extérieurs.

À découvrir

Au cours de cette conférence, Geneviève Héry-Arnaud racontera la vie de cette « faune » microbienne qui fait corps avec nos organes, et nous expliquera comment les microbes tant décriés depuis des années sont en train d’acquérir leurs lettres de noblesse en médecine.

Vendredi 19 janvier 2024, à 10 h, à la salle municipale de Plougasnou (Finistère). Entrée libre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-19-janvier-genevieve-hery-arnaud-evoquera-le-microbiote-a-plougasnou-82fd43ec-aedd-11ee-85b1-72e2ffcf0aaa

 

Ouest-France

Saint-Efflam : « C’est la mort dans l’âme qu’on démolit notre maison »

Virginie GUENNEC. Publié le

La maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), au cœur d’un feuilleton juridique depuis plusieurs années, est en cours de démolition. Les propriétaires se disent « atterrés et dégoûtés ».

La démolition de la maison en bois de Saint-Efflam doit se poursuivre jusqu’à fin février. Faute de quoi les propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard.

La démolition de la maison en bois de Saint-Efflam doit se poursuivre jusqu’à fin février. Faute de quoi les propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard. | OUEST-FRANCE

« C’est la fin d’un rêve, d’un lien de famille », souffle Yan Cassin, l’un des copropriétaires de la fameuse maison en bois de Saint-Efflam. Cette bâtisse construite sur un terrain appartenant à la famille depuis 1894, doit être démolie sur décision de justice, après plus de dix ans de procédure judiciaire liée à la loi Littorale et initié par trois associations (Plestin environnement, Sauvegarde du Trégor, et la Fapel 22).

Le chantier de démolition a commencé en décembre et doit être terminé au plus tard fin février. Faute de quoi les propriétaires (les familles Boudin, cassin et Jamois) devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard. « Nous n’avons pas le cœur à venir sur place, explique encore Yan Cassin. C’est la mort dans l’âme qu’on démolit la maison. » Depuis début janvier, les ouvriers ont retiré tout revêtement extérieur, tandis que l’intérieur n’est plus habitable.

« Une manière de faire exécrable »

Des poursuites que ne comprennent toujours pas les propriétaires de la maison : « Les associations ont eu une manière de faire exécrable, ils ont laissé construire des extensions à côté. Ils font deux poids deux mesures », lancent amer le copropriétaire. En dernier recours, la famille demande, à présent, à être dédommagée par la commune de Plestin qui avait validé le permis de construire. « À l’époque, les documents d’urbanisme le permettaient », rappelle l’actuel maire, Christian Jeffroy, qui regrette que la démolition ait été ordonnée. « Je suis navré pour les propriétaires. C’est désolant. Les Plestinais sont choqués. Tout le monde est abasourdi. » Le maire confirme qu’un recours indemnitaire a été engagé par la famille. « On va vers un jugement », souffle l’édile qui reproche aux associations d’avoir voulu faire un exemple.

Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor, lui n’est pas de cet avis. « C’est la faillite de tous les services publics qui ont permis la délivrance du permis de construire », insiste le militant. « Ils ont joué la politique du fait accompli, avec la complicité des élus. » Mais l’homme admet que cette victoire n’est pas heureuse. « C’est un épisode malheureux pour la famille. On ne peut pas se réjouir », admet néanmoins Yves-Marie Le Lay.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/saint-efflam-cest-la-mort-dans-lame-quon-demolit-notre-maison-96794b86-b136-11ee-889e-f4c642b1c23a

Vidéo : Démolition de la villa Portocarero 28 juin 2018 

 

Ouest-France

EN IMAGES. Dans le Finistère, ils ont tenté de rafler les 1 000 euros

Publié le 10/01/2024 à 15h42

Un monument de la culture française, le Jeu des 1 000 euros, a fait étape, mardi 9 janvier 2024, à Saint-Jean-du-Doigt, près de Morlaix (Finistère). Trouver le minéral le plus dur sur l’échelle de Mohs, le nom du buisson ardent ou nommer l’actuel Premier ministre du Royaume-Uni… La tâche n’est pas facile pour les cinq binômes sélectionnés. Ambiance.

Nicolas Stoufflet pose les questions, les enfants les plus rapides seront sélectionnés.

Nicolas Stoufflet pose les questions, les enfants les plus rapides seront sélectionnés. | OUEST-FRANCE

Il est 17 h, mardi 9 janvier 2024. La foule est au rendez-vous dans la salle Kasino, au cœur du village « si inspirant » de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), dixit Nicolas Stoufflet, le sympathique animateur du Jeu des 1 000 euros.

Les amateurs friands de ce jeu radiophonique n’auraient pas raté ce rendez-vous convivial, que diffuse France Inter depuis 1958.

Une salle bondée (500 personnes) et enthousiaste. | OUEST-FRANCE

« Chers amis, bonjour », lance l’animateur. Celui qui veut tenter sa chance, se lance et répond à une pluie de questions.

Il faudra être le plus rapide et répondre à des devinettes aussi variées : « Quel est le nom de la mesure, l’opposition d’un circuit électrique au passage d’un courant alternatif ? » ou « Quel est le terme pour désigner une épicerie au Japon ? » Un lycéen et un élève de CE1 sont également sélectionnés pour l’émission « spéciale jeunes » du mercredi 24 janvier.

Dans la salle, les habitués de l’émission sont nombreux à avoir fait le déplacement. Comme Joseph et Odile, de Morlaix, fidèles auditeurs. D’autres sont venus de plus loin, à l’instar de ces candidats venus de Brest, Douarnenez ou Châteaulin, mais aussi de Plouezoc’h.

À la rescousse des candidats Léa et Jean-Pierre, Marie-France gagne un tee-shirt pour sa bonne réponse sur le viaduc de Millau. | OUEST-FRANCE

Les candidats se lâchent

Les profils sont divers et parfois surprenants, à l’instar de Léa, professeure d’anglais qui rêve de devenir conductrice de train ; Philippe, ornithologue et journaliste, ou encore Marie-France, retraitée de l’agroalimentaire, bretonnante et choriste de l’Ensemble choral du Bout du Monde, du Folgoët.

Drôles, attachants, décontractés, les candidats se lâchent, butent sur des mots comme « Pyracantha », communément appelé « buisson ardent », une plante à fleurs de la famille des Rosaceae.

Parmi le public, Marine et Frédérique, de Brest et Lopérec. | OUEST-FRANCE

Léa et Jean-Pierre, Pascale et Marie-France, Aude et Philippe, Florence et Ollivier « avec deux L », se frottent aux questions rigoureuses des auditeurs. Avec plus ou moins de chance. Le public se passionne, jubile face aux maîtres de cérémonie, Nicolas Stouffet et Yann Pailleret, le réalisateur de l’émission.

Souakou, 7 ans, et Pol, 15 ans, ont réalisé un beau parcours. | OUEST-FRANCE

Nous ne dévoilerons rien sur le banco et le super banco. Les enregistrements seront diffusés du 22 au 26 janvier. Il ne faudra surtout pas manquer la prestation du duo improbable, mais étonnant, formé par Souakou, 7 ans, et Pol, 15 ans, sur les ondes, mercredi 24 janvier.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/en-images-dans-le-finistere-ils-ont-tente-de-rafler-les-1-000-euros-b6385a16-afb0-11ee-85b1-72e2ffcf0aaa

Diaporama : Saint Jean du Doigt le jeu des 1 000 € France Inter mardi 09 janvier 2024

 

Le Diben lundi 08 janvier 2024

Hier dimanche 7 janvier 2024, j'ai photographié mon dernier départ de course autour du monde à la voile !

Thierry Martinez Brest le 25 aout 2023. Photo pyb29.

Thierry Martinez Brest le 25 août 2023. Photo pyb29.

Depuis 1987 , j'ai eu la chance inouï d'en photographier un grand nombre, que je suis incapable d'en dire le montant exact...

Quel pied ce job, quelles galères ce job, mais une chose est sure j'adore ce job!

Merci à Samuel Tual et le Team Actual pour la confiance depuis les 17 ans ou Yves Le Blevec à gagné la Mini , Merci au team du Trimaran SVR Lazartigue , et également un énorme merci à tous les teams, skippers avec qui j'ai collaboré , depuis mes premières photos de bateaux au départ de la mini en 1987 , en passant par les Whitbread Round the World, VolvoOceanRace, America's Cup, BOC, Around Alone, GOR, Vendée Globe, Jeux Olympiques, MEDCUP, etc... J'ai eu beaucoup de chance , elle se gagne ! J'ai toujours agit avec respect envers les gens que je photographie, et surtout envers les autres photographes aux cotés des quels j'ai partagé, hélicos, bateaux, et salles de presse. Certains particulièrement mon fait le plaisir de m'accepter comme ami, Carlo , Ellen, Nathalie, Philippe, Vincent LP, Thomas, Yvan, Boidu, Jaco, Benoit, ... désolé si j'en oublie.

La vie continue, et je serais encore de temps en temps sur des courses, mais les aventures vont être différentes pour moi, car début mars, je vais quitter la Bretagne pour retourner en Islande pendant 4 mois, y refaire des photos et vidéos, que vous pourrez retrouver sur le blog de mon web https://www.galeriedugolfe.com/-/galleries/blog

Plus de photos du départ de ARKEA ULTIM CHALLENGE-Brest sont aussi ici: https://www.galeriedugolfe.com/.../2024-arkea-ultim...

A bientôt !

Thierry Martinez

https://www.facebook.com/ThierryMartinezPhoto

Galerie du Golf

"ADAGIO" Arkéa Ultim Challenge Brest 12 décembre 2023

 

Perros-Guirec. De lourds travaux au port pour attirer de plus gros bateaux

A Perros-Guirec, une nouvelle porte de 12 mètres de large va être installée au port pour près de 3 millions d'euros.

Une nouvelle porte automatisée sera construite en 2024 pour faciliter l'accès au bassin à flot du Linkin

Une nouvelle porte automatisée sera construite en 2024 pour faciliter l'accès au bassin à flot du Linkin. ©C. Pigny

Par Rédaction Lannion Publié le  

Perros-Guirec affiche ses ambitions pour ses ports. « Nous avons de nouvelles ambitions pour les ports. L’objectif est de satisfaire les besoins des usagers et de s’inscrire dans un développement pour capter d’autres types de clientèle. La nouvelle porte du bassin à flot rentre totalement dans cette perspective », a annoncé dernièrement le maire Erven Léon en conseil municipal.

De plus gros bateaux

Le chantier, estimé à 2,9 M€, de remplacement de la porte actuelle par une porte basculante automatisée de 12 m de large, débutera en janvier pour une livraison prévue en octobre. La nouvelle porte sera construite dans la continuité de l’ancienne, garantissant ainsi l’accès au bassin pendant les travaux.

Cette porte devrait, non seulement sécuriser les usagers, mais aussi attirer une clientèle possédant de plus gros bateaux.

Le financement de l’investissement sera assuré, entre autres, par un emprunt de 1,9 M€.

À lire aussi

15 000 m3 de sédiments à évacuer à Ploumanac’h

L’autre grosse opération concerne le désenvasement du port de Ploumanac’h. « L’opération sera lancée en fin 2024. Les 15 000 m3 de sédiments à évacuer le seront en trois phases de 5 000 m3 chacune ».

Le montant total de l’opération est estimé à 1,5 M€. Le désenvasement du port était demandé depuis plusieurs années par les usagers, dont quelques-uns étaient présents au conseil.

Hausse des tarifs

Les plaisanciers qui dénoncent la hausse des tarifs portuaires n’auront pas eu gain de cause. « La hausse des tarifs est nécessaire pour l’équilibre du budget annexe et pour tenir compte de la réalité des dépenses et n’a rien à voir avec le financement de la porte du bassin à flot. En moyenne, la hausse représente 62 € à l’année pour Ploumanac’h et 100 € pour le bassin à flot ».

https://actu.fr/bretagne/perros-guirec_22168/perros-guirec-de-lourds-travaux-au-port-pour-attirer-de-plus-gros-bateaux_60532113.html

 

Ouest-France

Le jeu des 1 000 € arrive près de Morlaix, voici comment faire pour participer 

Publié le

C’est un rendez-vous radiophonique qui existe depuis 1958. Le jeu des 1 000 € sera à Saint-Jean-du-Doigt, près de Morlaix (Finistère), mardi 9 janvier 2024. Voici comment participer.

Michel et Françoise Cléach sont à l’initiative de la venue du célèbre jeu radiophonique de « France Inter » à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), mardi 9 janvier 2024.

Michel et Françoise Cléach sont à l’initiative de la venue du célèbre jeu radiophonique de « France Inter » à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), mardi 9 janvier 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La commune de Saint-Jean-du-Doigt, près de Morlaix (Finistère), sera bientôt à l’honneur sur France Inter.

Mardi 9 janvier 2024, le Jeu des 1 000 € va poser ses micros dans ce petit village, pour enregistrer l’émission.

Le principe est simple : Nicolas Stoufflet, l’animateur, pose des questions, et les candidats répondent. Au total ce jour-là, cinq émissions seront enregistrées. Pour participer, rien de plus simple : les sélections puis les enregistrements auront lieu dès 17 h, pour les adultes. À 18 h 30, une autre session aura lieu, pour les adultes et les jeunes, de 10 à 18 ans.

Des habitants qui ont sollicité l’émission

Si l’émission a choisi de venir à Saint-Jean-du-Doigt, c’est grâce à Françoise et Michel Cleach, des habitants de la commune qui écoutent le Jeu des 1 000 €, et ont monté tout un dossier. « On aime bien le jeu animé par Nicolas Stoufflet, qui passe à l’heure du déjeuner, expliquaient-ils en novembre 2023 dans Ouest-France. On s’amuse à répondre aux questions. Il y a des jours où ça nous paraît plus facile. On savait que c’était aux communes de candidater, alors on a écrit à l’émission par le biais du conseil municipal, en janvier 2022. »

Le binôme a eu raison !

Pour assister à l’émission, ou même participer, rendez-vous à la salle Kasino. L’entrée est gratuite.

https://www.ouest-france.fr/medias/radio/le-jeu-des-1-000-euros-arrive-pres-de-morlaix-voici-comment-faire-pour-participer-9ae99704-abdf-11ee-aeab-9ccdc43864cb

 

Le Diben jeudi 04 janvier 2024

Plougasnou. Le Guerzit les pieds dans l'eau

Le Guerzit jeudi 04 janvier 2024. Photo pyb29  Le Guerzit jeudi 04 janvier 2024. Photo pyb29

Le Guerzit jeudi 04 janvier 2024. Photo pyb29  Le Guerzit jeudi 04 janvier 2024. Photo pyb29

Le bas du Guerzit est sous l'eau, on peut imaginer avec un fort coef à marée haute les conséquences.

 

Le Diben mercredi 03 janvier 2024

Plougasnou. AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE

Acquisition par voie d'expropriation d'unités foncières dans le secteur de la Métairie à Plougasnou (DUP et parcellaire)

Avis d'enqquête publique. Photo pyb29

ENQUÊTE PUBLIQUE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D’UTILITÉ PUBLIQUE ET ENQUÊTE PARCELLAIRE RELATIVES A L’ACQUISITION PAR VOIE D’EXPROPRIATION D’UNITÉS FONCIÈRES SUR LE SECTEUR DE LA MÉTAIRIE

https://www.finistere.gouv.fr/Publications/Publications-legales/Enquetes-publiques/Acquisition-par-voie-d-expropriation-d-unites-foncieres-dans-le-secteur-de-la-Metairie-a-Plougasnou-DUP-et-parcellaire

Bientôt peut-être un avis de réquisition de médecins ?

 

À Plougasnou, les patients pourront consulter les médecins de Lanmeur et Plouezoc’h : explications

Zoé BOIRON. Publié le

Cela fait des mois que l’épée de Damoclès plane au-dessus des patients de Plougasnou : au 1er janvier 2024, la commune n’aura plus de médecin. À partir de cette date, des professionnels de Lanmeur et Plouezoc’h proposeront des consultations « en dépannage ». Comment cela va-t-il s’organiser ? Explications.

La maison de santé et les patients de Plougasnou (Finistère) se retrouvent sans médecin au 1er janvier 2024. Les praticiens de Plouezoc’h et de Lanmeur ont proposé des consultations « en dépannage ».

La maison de santé et les patients de Plougasnou (Finistère) se retrouvent sans médecin au 1er janvier 2024. Les praticiens de Plouezoc’h et de Lanmeur ont proposé des consultations « en dépannage ». | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Une solution de « dépannage » a été trouvée pour les patients de Plougasnou (Finistère) qui se retrouvent sans médecin au 1er janvier 2024. Trois médecins du cabinet médical de Lanmeur et les deux de la maison de santé de Plouezoc’h proposeront des consultations « en dépannage, pour assurer la continuité des soins, en attendant une organisation plus pérenne dans le centre médical de Plougasnou », informe la maire, Nathalie Bernard.

Les rendez-vous dépendront de chaque médecin

« En tant que médecins, ils nous ont dit qu’ils ne laisseront pas la population sans réponse. » Toutefois, ils ne prendront aucun patient en qualité de médecin traitant et ne feront aucune visite à domicile, étant eux-mêmes déjà très pris par leur patientèle. « Mais il y aura un suivi pour les patients qui ont besoin de renouveler régulièrement leurs ordonnances. »

Les créneaux proposés dépendront de chaque médecin. Au cabinet de Lanmeur, deux des médecins sont habilités à recevoir des internes, qui pourront aussi être sollicités.

De la téléconsultation en pharmacie

Par ailleurs, la municipalité de Plougasnou finance l’installation d’une cabine de téléconsultation à la pharmacie de Poulbraou. Installée courant janvier, cette cabine permettra des consultations à distance, pour des examens basiques, avec des médecins rémunérés par l’entreprise Medadom. « L’accompagnement sera assuré par le personnel de la pharmacie. » Faute d’effectifs suffisants, la Pharmacie du centre n’en sera pas équipée.

Les médecins de Lanmeur et Plouezoc’h se sont aussi engagés à visiter les patients de la résidence autonomie Kéric an Oll, de Plougasnou, et reprendront entièrement la patientèle de l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Lanmeur, « qui était suivie par les deux médecins de Plougasnou ». Ce seront les seuls déplacements qu’ils effectueront.

Cette organisation a été décidée au cours d’une réunion mercredi 20 décembre 2023, où l’ensemble des professionnels de santé étaient présents (kinésithérapeutes, infirmiers, pharmaciens, médecins…). « On va continuer à travailler avec eux : on a un nouveau rendez-vous fin janvier, avec aussi l’Ordre des médecins, pour voir comment affiner cette continuité des soins. »

À l’heure actuelle, aucune solution durable n’a été trouvée pour doter Plougasnou de médecins. « Il y a eu des prises de contact, mais rien de concret », indique Nathalie Bernard.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a rencontré les professionnels de santé de Plougasnou, Lanmeur et Plouezoc’h, mercredi 20 décembre 2023, pour étudier les solutions possibles afin d’assurer la continuité des soins. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Contact par téléphone

Les médecins de Lanmeur sont joignables au 02 98 67 51 03 et ceux de Plouezoc’h au 02 98 61 98 76.

Les patients peuvent aussi prendre rendez-vous à la clinique de la baie auprès de Chronodoc, le samedi de 12 h à minuit, les dimanches et jours fériés de 8 h à minuit ; ou se rendre, sans rendez-vous, à la maison médicale de garde du centre hospitalier des pays de Morlaix, de 20 h à minuit du lundi au vendredi, de 12 h à 20 h le samedi et de 8 h à 20 h le dimanche.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-les-patients-pourront-consulter-les-medecins-de-lanmeur-et-plouezoch-explications-178e06c0-a7e7-11ee-beb0-a2616ceacbea

 

Ouest-France

En pays de Morlaix, la tempête Géraldine a-t-elle aggravé les dégâts de Ciaran chez vous ?

Zoé BOIRON. Publié le

À côté de la tempête Ciaran, le coup de vent lié à la dépression Géraldine a été, somme toute, assez banal pour la saison, cette nuit du 30 au 31 décembre 2023. Mais il a pu aggraver les dégâts de Ciaran. Les branches brisées, perchées en hauteur, sont-elles tombées ? Vos toitures ont-elles été encore fragilisées ? Racontez-nous votre situation depuis Ciaran dans le formulaire ci-dessous.

Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023.

Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Bourrasques, pluie et tonnerre : le coup de vent lié à la dépression Géraldine a agité le Finistère et le pays de Morlaix, cette nuit du 30 au 31 décembre 2023. Mais ce n’était rien comparé à la puissance de la tempête Ciaran du 2 novembre !

Plutôt d’intensité normale pour la saison, le coup de vent de cette nuit a, néanmoins, pu aggraver certains dégâts occasionnés par Ciaran. Des branches, cassées depuis le 2 novembre et perchées en équilibre, qui jusqu’ici ne menaçaient pas la sécurité, ont pu tomber. Les toitures amochées n’ont peut-être pas été réparées, laissant les habitations plus vulnérables aux éléments.

Est-ce votre cas ? Y a-t-il encore, chez vous, des stigmates de la tempête Ciaran que ce coup de vent de fin 2023 aurait aggravés ? Avez-vous revu votre programme pour le soir du Réveillon ? Racontez-nous votre situation depuis Ciaran. Vos témoignages nous intéressent.

À découvrir

Vous pouvez nous écrire en remplissant le formulaire ci-dessous (attention, s’il ne s’affiche pas, il faut désactiver momentanément votre bloqueur de publicités dans les paramètres de votre navigateur).

Vous pouvez aussi nous envoyer vos photos à l’adresse mail : redaction.morlaix@ouest-france.fr

2 000 foyers étaient privés d’électricité dans le Finistère, ce dimanche matin.

À Morlaix et ses alentours, la nuit semble avoir été calme. Deux petits événements ont été signalés à Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de la communauté de communes, avant minuit : une bouche de collecteur d’eaux pluviales, située rue Straja à Morlaix, a débordé et quelques pierres se sont éboulées dans la zone du pont de Dourduff-en-Mer, en direction de Plouezoc’h, placée sous la responsabilité du Département. L’Agence technique départementale en a donc été avisée.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/en-pays-de-morlaix-la-tempete-geraldine-a-t-elle-aggrave-les-degats-de-ciaran-chez-vous-dc1686fe-a7c7-11ee-beb0-a2616ceacbea

 

Ouest-France

« C’est un marin aguerri » : à 23 ans, ce skipper breton veut participer à la Solitaire du Figaro

Publié le

Passionné de voile depuis tout petit, Hugo Le Clech ambitionne de participer à l’une des plus grandes courses au large : la Solitaire du Figaro. La commune de Plougasnou (Finistère) soutient le jeune skipper de Térénez, qui est prêt à réaliser son rêve. Il est soutenu par le célèbre navigateur Armel Le Cléac’h.

Licencié depuis son plus jeune âge à l’école de voile de Térénez, Hugo Le Clech se passionne pour la course au large.

Licencié depuis son plus jeune âge à l’école de voile de Térénez, Hugo Le Clech se passionne pour la course au large. | OUEST-FRANCE

À seulement 23 ans, Hugo Le Clech étonne par des performances plus que prometteuses, au point d’envisager la course au large. Pas tout à fait un hasard.

Cet étudiant en management du sport est aussi le digne héritier d’une famille de marins, issue de la baie de Morlaix (Finistère) : son père, Ewen Le Clech, navigateur ; son cousin Yannick Le Clech… Mais aussi son « arrière-grand-père (Alfred Le Clech), qui a créé l’école de voile de Térénez. J’ai été bercé par ça très jeune et j’y suis attaché. »

Le large ? « Tout petit, j’étais déjà sûr de vouloir en faire. Entre mon père toujours en course et ma mère hôtesse de l’air, je ne pouvais pas être autrement », sourit le jeune homme.

 

Hugo Le Clech en double mixte avec Aloïse Retornaz en août 2023. | SAILING ENERGY

 

Hugo Le Clech a connu une grosse déception fin 2022 : l’arrêt contraint de son projet double mixte en vue des Jeux olympiques 2024. Mais, grâce à son tempérament incisif, il a connu une saison 2023 remarquable de régularité, avec un enchaînement de podiums.

Il a notamment participé à plusieurs courses estivales sur différents supports, avec deux championnats de France : la classe Cormoran à Douarnenez (Finistère) et l’open 5.70 à La Rochelle (Charente-Maritime), avec Pierrig de Kerdrel, de Roscoff, et Joseph Cloarec, de Carantec. Il a également formé un duo avec la Brestoise Aloïse Retornaz, en 470, pour le championnat du monde à La Haye (Pays-Bas), « sans entraînement particulier ».

250 000 euros recherchés

Désormais, il souhaite s’aligner sur la Solitaire du Figaro, l’une des trois plus grandes courses au large en solitaire avec le Vendée Globe et la Route du Rhum. Pour participer à cet événement, il recherche des sponsors. « Cela engendre des retombées médiatiques et économiques importantes, j’ai déjà quelques touches. »

Pour ce projet « professionnel et personnel, dans la logique de réaliser une performance sportive », il doit réunir 250 000 € en 2024.

« Mettre en avant ma région »

Maintenant que le cadre est posé, il doit s’entourer d’une équipe : « Mon ambition est de mettre en avant ma région et mes valeurs environnementales », ajoute le skipper, qui a réussi à convaincre la commune de Plougasnou de le suivre dans son aventure.

De grands navigateurs le soutiennent, comme Armel Le Cléac’h. « J’ai découvert un marin aguerri, à l’aise au large, passionné de performance, souligne le skipper de l’Ultime Banque Populaire. C’est également un technicien rigoureux, parfaitement conscient que la mise au point d’un bateau de course est un facteur clé de performance. »

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/cest-un-marin-aguerri-a-23-ans-ce-skipper-breton-veut-participer-a-la-solitaire-du-figaro-13c37052-a4cc-11ee-9099-053e290c3a7d

 

Ouest-France

Après un film, un livre sur Ricardo Cavallo : le peintre est décidément inspirant

Pascale VERGEREAU. Publié le

Après le documentaire « Ricardo et la peinture », de son ami Barbet Schroeder, l’artiste argentin Ricardo Cavallo, installé dans le Finistère, a inspiré un livre pour enfants à l’auteur François Place. Il a pour titre « L’enfant, le peintre et la mer. »

« L’enfant, le peintre et la mer » est signé François Place.

« L’enfant, le peintre et la mer » est signé François Place. | DR

Décidément, Ricardo Cavallo inspire. Le 15 novembre sortait dans les salles de cinéma le documentaire Ricardo et la peinture. Un fascinant portrait du peintre argentin par le cinéaste Barbet Schroeder, son ami depuis quarante ans.

Un livre pour enfants évoque également cette étonnante personnalité. L’enfant, le peintre et la mer est signé François Place, auteur-illustrateur de nombreux albums jeunesse (Le dernier géants, Lou Pilouface) et collaborateur d’écrivains comme Michael Morpurgo ou Timothée de Fombelle (Tobie Lolness).

Une rencontre avec Ricardo

D’un trait vif rempli de couleurs tendres, François Place relate entre ses pages la rencontre d’un jeune garçon prénommé Paul avec « l’artiste des falaises », qui descend chaque jour peindre dans une grotte de Saint-Jean-du-Doigt, près de Morlaix (Finistère).

« Avec un léger accent et une sorte de sourire au fond de la voix », Ricardo va inviter l’adolescent à le regarder travailler. Puis à dessiner des figurines d’animaux dans l’école de peinture gratuite qu’il a ouverte dans le village, pour petits et grands. Paul va y découvrir l’amour de l’art et l’amour tout court. Un bel hommage au sens du partage d’un adorable fou de peinture.

L’enfant, le peintre et la mer, Pastel, 56 pages, 15 €, à partir de 6 ans.

https://www.ouest-france.fr/culture/livres/apres-un-film-un-livre-sur-ricardo-cavallo-le-peintre-est-decidement-inspirant-b0444d86-9f48-11ee-9839-768f8ee105c7

 

Ouest-France

Qu’est-ce qui se cache derrière les chiffres de l’Insee, à Plougasnou ? On vous explique

Sarah HUMBERT. Publié le

Depuis plusieurs années, d’après les chiffres de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), Plougasnou (Finistère), perd des habitants. Pourtant, un recensement mené en 2023 indique que la commune a franchi la barre des 3 000 habitants. Explications.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point sur les chiffres de l’Insee dans sa commune.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point sur les chiffres de l’Insee dans sa commune. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Entre 2015 et 2021, selon les chiffres de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), qui serviront de valeur officielle au 1er janvier 2024, la commune de Plougasnou est passée de 2 999 habitants à 2878, soit une diminution de -0,7 % et 121 habitants en moins (1).

En 2023, 3 192 habitants au recensement

Pourtant, il convient de nuancer un peu ces chiffres. Nathalie Bernard, la maire de la commune, explique : « Nous n’avons pas été recensés entre 2017 et 2023. » La diminution de la population enregistrée en 2017, a été lissée sur plusieurs années.

Lire aussi : ENTRETIEN. Médecins, logements, démographie… On fait le point avec la maire de Plougasnou

D’après le recensement mené en 2023, la commune comptait « 3 192 habitants », indique la maire. Mais là aussi, cette augmentation va être lissée, sur plusieurs années, ce qui explique que les chiffres de la population, entre 2015 et 2021, indiquent une diminution.

Lire aussi : TÉMOIGNAGES. Plutôt que la location courte durée, elles ont choisi l’échange de maisons

Pour Nathalie Bernard, ces données, qui laissent entrevoir une évolution positive, ne sont pas une surprise. « Dès 2019, nous avons senti l’arrivée de nouveaux habitants, et ça s’est accéléré après le Covid-19 », dit-elle. Élément qui confirme cela : « On a vu les inscriptions sur les listes électorales augmenter, mais aussi les effectifs à l’école, ce qui laisse entendre que de jeunes familles sont venues s’installer. »

Favoriser l’arrivée de nouveaux habitants

En parallèle, la commune, qui compte environ 44 % de résidences secondaires, a mis en place une politique intéressante au niveau du logement, afin de faciliter l’arrivée de nouveaux ménages. « Nous avions mis en vente huit terrains destinés aux primo-accédants, qui ont tous trouvé preneur », souligne la maire. Dans la commune, 21 autres lots, destinés à des résidences principales, sont également en train d’être attribués.

Malgré tout, il faudra encore attendre encore un peu, pour que ces arrivées se ressentent dans les chiffres de l’Insee.

(1) Ce sont les populations municipales au 1er janvier 2021 ayant une valeur officielle au 1er janvier 2024.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/quest-ce-qui-se-cache-derriere-les-chiffres-de-linsee-a-plougasnou-on-vous-explique-8057596a-a407-11ee-91af-aa99425ba6b8

 

Ouest-France

Depuis 60 ans, ils n’ont de cesse de dessiner et peindre le bord de mer à Plougasnou

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Peintre et architecte, Ghislaine et Eddy Roux ont consacré une grande partie de leur vie à dessiner le littoral trégorrois. Pour la première fois, un livre et une exposition présentent 60 ans de dessins en bord de mer, à Plougasnou (Finistère). Un style qui n’appartient qu’à eux.

Ghislaine et Eddy Roux couchent inlassablement dans leurs carnets les émotions visuelles que leur offrent le port du Diben et les rochers de Primel à Plougasnou.

Ghislaine et Eddy Roux couchent inlassablement dans leurs carnets les émotions visuelles que leur offrent le port du Diben et les rochers de Primel à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

« Le Jour de l’an arrivait… avec les cartes de vœux d’Eddy et Ghislaine Roux. À travers leurs dessins, nous respirions le bon air marin du Diben », relate Christian Millet, président de Patrimoine de Plougasnou (Finistère). Sous l’impulsion de Jean-François Joly, l’association livre un ouvrage intitulé Eddy Roux, Rochers – Plougasnou et propose une exposition Plougasnou, 60 ans de dessins en bord de mer, des dessins et peintures du couple.

Une exposition dont le fil commun qui relie leurs créations, constitue une célébration de leur port d’attache, lové à l’entrée de la baie de Morlaix.

60 ans qu’Eddy Roux dessine. L’homme âgé de 96 ans n’a de cesse de coucher inlassablement sur ses carnets, ses émotions visuelles. « Combien de fois avons-nous croisé Eddy sur les chemins, son carnet de croquis à la main, et dans la poche un crayon et une lame de rasoir pour « biftecker » la pointe », poursuit Christian Millet.

À découvrir

 

Eddy Roux au Diben en 2011. | FAMILLE ROUX

 

Dessiner, croquer, faire le relevé d’un bâtiment, c’est un réflexe né de l’enseignement des architectes de sa génération. « Il est de ceux qui ont connu l’ancienne école des Beaux-Arts, dans un atelier où le dessin était primordial. Le croquis, il l’a découvert en Grèce, et depuis, il n’a jamais abandonné. » Un trait de crayon simple et efficace qui livre son attachement, presque obsessionnel, aux rochers de Plougasnou.

 

Le port du Diben, au stylo-bille d’Eddy Roux. | OUEST-FRANCE

 

C’est en le suivant sur les sentiers côtiers, que Ghislaine, son épouse, aujourd’hui âgée de 91 ans, se prend au jeu du dessin et tombe en amour pour la région. Attirée par la peinture, elle y consacrera quasiment toute sa vie avec la création à Paris, d’une école de peinture inspirée de la pédagogie Martenot qui défend l’épanouissement de la personne par l’art. « C’était un grand bonheur de le suivre ! », précise-t-elle.

 

Les deux maisons, huile sur toile de Ghislaine Roux. | OUEST-FRANCE

 

« Tout cela nous laissait entrevoir une riche production, des dizaines de carnets de dessin et des toiles que nous avons récemment découvertes », témoigne Jean-François Joly qui a mis un an pour choisir avec le couple les œuvres pour illustrer l’ouvrage et l’exposition. Chez eux au Diben, dans l’ancienne maison des aïeux d’Eddy, la famille du pasteur Jenkins, venue du pays de Galles au milieu du XIXe siècle. « De la cave au grenier, il y en avait partout ». 

Plougasnou, 60 ans de dessins en bord de mer d’Eddy et Ghislaine Roux, est à découvrir du 26 au 29 décembre à la Maison Prévôtale à Plougasnou

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/depuis-60-ans-ils-nont-de-cesse-de-dessiner-et-peindre-le-bord-de-mer-a-plougasnou-5c47d9b2-a0ad-11ee-917e-b8e2eb645641

60 ans de dessins en bord de mer.

 

Le Diben dimanche 24 décembre 2023

Joyeux Noël

Joyeux Noel 2023. Photo pyb29

 

Le Diben vendredi 22 décembre 2023

Plougasnou. Vernissage de l'exposition "Dessins en bord de mer" d'Eddy et Ghislaine Roux

Vernissage Eddy et Ghislaine Roux mercredi 20 décembtre 2023. Photos pyb29

Le vernissage de l'exposition s'est déroulé mercredi 20 décembre dans une ambiance chaleureuse.

60 ans de dessins en bord de mer.  

 

Ouest-France

Et si on offrait une expérience unique, à vivre en baie de Morlaix ?

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L’Office de tourisme Baie de Morlaix (Finistère) propose des bons cadeaux originaux : la possibilité de vivre des expériences uniques par le prisme d’ateliers créatifs, culinaires ou d’une session de simulation de pilotage d’un avion A320. C’est à réserver auprès des offices de tourisme.

Au sein de sa voilerie à Plouezoc’h (Finistère), Laurence Jeandot souhaite partager ses savoir-faire. Elle propose un atelier de création de tote-bag, de trousses de toilette ou encore d’un grand sac de sport.

Au sein de sa voilerie à Plouezoc’h (Finistère), Laurence Jeandot souhaite partager ses savoir-faire. Elle propose un atelier de création de tote-bag, de trousses de toilette ou encore d’un grand sac de sport. | OUEST-FRANCE

Ateliers créatifs, culinaires ou session de simulation de pilotage d’un avion A320 : l’Office de tourisme Baie de Morlaix (Finistère) propose de vivre des expériences uniques grâce à des bons cadeaux originaux.

En quoi consistent ces bons cadeaux 100 % Baie de Morlaix ?

Cette offre originale émane de l’Office de tourisme Baie de Morlaix. L’idée est de pouvoir offrir à ceux que l’on aime, l’occasion de vivre des expériences inoubliables. « De quoi se créer de bons souvenirs au cœur d’une voilerie ou de vivre des sensations incroyables au sein d’un cockpit, bref des expériences uniques, détaille l’équipe de l’Office de tourisme. Trois de nos partenaires, avec lesquels nous travaillons toute l’année, ont imaginé des formules exclusives. »

Lire aussi : L’office de tourisme de la baie de Morlaix propose plus d’activités écolo

À découvrir

Pour Noël, l’équipe de l’office de tourisme Baie de Morlaix propose des bons cadeaux pour vivre des expériences uniques.s | OUEST-FRANCE

Quelles sont ces offres ?

Elles sont au nombre de trois. Au sein de sa voilerie à Plouezoc’h, Laurence Jeandot propose un atelier de création de tote-bag, de trousses de toilette ou encore d’un grand sac de sport (selon la formule choisie).  Sur un plancher traditionnel, vous tracerez et découperez votre création en voile recyclée issue de la plaisance », explique-t-elle.

La deuxième offre concerne un atelier culinaire animé par un chef professionnel. Ces ateliers sucrés ou salés sont programmés tout au long de l’année dans la cuisine du magasin O’Panier des Saveurs à Lanmeur. La dernière expérience est pour le moins originale car elle propose de passer une demi-journée au cœur du centre de formation Icare à l’aéroport de Morlaix et comprend une séance sur un simulateur de vol.

Accompagné de Laurence Jeandot, vous tracerez, découperez, et assemblerez votre propre sac en voile recyclée. | OUEST-FRANCE

Où réserver ?

Ces bons cadeaux, dont les prix vont de 60 € à 200 €, peuvent être achetés auprès des offices de tourisme, à Morlaix, Plougasnou, Carantec et Locquirec. Ils sont valables un an.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/et-si-on-offrait-une-experience-unique-a-vivre-en-baie-de-morlaix-80246b8c-99d4-11ee-8c0c-39439450f6ad?mgo_eu=893514&mgo_l=-aQjupA7Q7CI6ZrHlFfpkA.2.0

 

Ouest-France

Les tarifs des ports de Trébeurden en augmentation

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À l’ordre du jour du conseil municipal, lundi 18 décembre 2023, les tarifs des ports de Trébeurden (Côtes-d’Armor) ont été évoqués par Guillaume Le Guen. Les plaisanciers se verront une nouvelle fois appliquer une hausse de 6 % de leur emplacement en communal, 3 et 2 % pour la partie concédée.

Le port communal, sans bateau l’hiver, jouxte le port concédé. Les plaisanciers des deux côtés se verront appliquer une hausse des tarifs pour 2024.

Le port communal, sans bateau l’hiver, jouxte le port concédé. Les plaisanciers des deux côtés se verront appliquer une hausse des tarifs pour 2024. | OUEST-FRANCE

 Nous continuons dans la démarche d’une augmentation de 25 % sur trois ans, décidée pour équilibrer le budget du port public , explique Guillaume Le Guen, élu en charge des ports.  Même avec cette hausse, nous avons du mal à trouver l’équilibre, sachant que nous avons une perte de fréquentation de 2 à 3 % tous les ans. 

Guillaume Le Guen se veut pourtant optimiste :  On commence à se stabiliser, même s’il reste un déficit de 5 000 € cette année. Il faudra encore trouver des solutions.  Mathieu Langlais, de la minorité, questionne :  S’est-on comparé au port de l’Île-Grande, qui semble bien rempli ? 

Les plaisanciers sont vieillissants

La réponse de Guillaume Le Guen est préparée. Nous avons à Trébeurden des Zones de mouillages et d’équipements légers (ZMEL), notamment au Toeno, qui est 100 % complète.  Le problème du port de Trébeurden est particulier : la proximité du port de plaisance concédé de 700 places, qui accueille aux deux tiers des bateaux de 6 à 9 mètres. Ceux-là devraient se retrouver dans le port communal. Le port concédé devrait avoir des bateaux de 10, 11 mètres, voire plus.  Guillaume Le Guen continue son analyse :  Les plaisanciers sont vieillissants et préfèrent plus de service et pouvoir accéder à pied à leur bateau. Cela explique qu’on soit dans une dynamique décroissante. 

Trente ans de déficit

L’élu évoque les statuts :  Pour contrer cela, le port concédé devrait verser 50 % de ses bénéfices à la mairie. Sauf que depuis 1990, la société du port, à part une année, a toujours déclaré des déficits en fin d’année. 

Mathieu Langlais, de la minorité, s’étonne sur les comptes du port concédé :  Une entreprise qui ne fait que des déficits depuis trente ans. On a qu’à regarder leur comptabilité  ; Guillaume Le Guen acquiesce, en mettant en avant les postes des salaires et les honoraires : « La comptabilité a déjà été vérifiée. Ils se débrouillent pour arriver à un peu moins de l’équilibre. La solution serait d’augmenter les recettes. La mairie pourrait les aider dans ce sens. 

« Trouver un projet constructif »

Concernant le port concédé, l’élu remarque que les tarifs des petits bateaux augmentent plus que ceux des gros bateaux. Augmentation de 3 % pour les bateaux de 0 à 9 mètres, 2 % pour les autres.  Une volonté affichée de faire venir les plus gros bateaux, mais qui ne marche pas , analyse Guillaume Le Guen. Le budget du port concédé reste à 40 000 € de déficit cette année,  donc pas loin de l’équilibre. 

Mathieu Langlais s’interroge sur  une grosse société qui fait des transferts.  Bénédicte Boiron, maire, intervient :  La relation de la commune avec le concessionnaire a déjà été regardée de près par le tribunal et la chambre des comptes, sans suite. Il faudra se réinterroger sur notre relation et trouver un projet constructif avec la société du port.  La concession est prévue jusqu’en 2040. Les tarifs sont adoptés à l’unanimité.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/les-tarifs-des-ports-de-trebeurden-en-augmentation-ea58ea9c-9f41-11ee-a169-9bbb45ead370

 

Ouest-France

À Plougasnou, bientôt une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben à 450 000 €

Sarah HUMBERT. Publié le

Des bacs en plus, une machine à glace… À Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), une véritable Maison de la pêche va s’installer dans un bâtiment aquacole qui a déjà été rénové par Morlaix communauté.

La Maison de la pêche du port de Primel – Le Diben va s’installer dans un bâtiment aquacole rénové par Morlaix communauté (Finistère).

La Maison de la pêche du port de Primel – Le Diben va s’installer dans un bâtiment aquacole rénové par Morlaix communauté (Finistère). | OUEST-FRANCE

Le renouveau du bâtiment aquacole Lequertier, à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère) se poursuit. Lundi 18 décembre 2023, lors du conseil communautaire, les élus ont voté une délibération en ce sens.

Près de 450 000 € vont être investis pour créer une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben, à Plougasnou, dans un bâtiment déjà existant. | OUEST-FRANCE

Le bâtiment a déjà été rénové et va voir s’installer une Maison de la pêche du port

Le bâtiment a déjà été rénové et va voir s’installer une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben. En 2021 et 2022, une étude avait été menée et une expérimentation notamment en concertation « avec les pêcheurs professionnels du site afin de répertorier les usagers potentiels et leurs besoins, préciser et dimensionner les outils proposés et définir l’aménagement et les modalités d’exploitation du site », a indiqué Marc Rousic, conseillé délégué mer, littoral et port.

Deux bassins en plus

Il en est ressorti que le bâtiment, avec ses cinq bassins en béton, satisfaisait autant les usagers que les services sanitaires. Ils seront donc « pérennisés et complétés par la création de deux bassins supplémentaires ainsi que quatre containers modulables », dédiés à la pêche à pied professionnelle.

Ces bassins pourront fonctionner en circuit fermé, afin de pouvoir faire face, en cas de pollution du milieu marin. Une machine à glace sera également installée, et, « dans une logique d’optimisation foncière, la Maison de la pêche permettra d’accueillir une chambre froide négative pour le stockage des appâts, en substitution des équipements individuels actuellement positionnés sur le terre-plein portuaire ». Tout est mis en place pour les pêcheurs, au sein de leur maison.

Une association comme interlocutrice

Ces derniers ont même créé une association, Diben Pors Pesket, qui sera donc l’interlocutrice de Morlaix communauté pour la gestion de l’outil.

Le coût, pour mettre en place ce projet, est estimé à 450 000 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-bientot-une-maison-de-la-peche-du-port-primel-le-diben-a-450-000-euros-d732dcd8-9e7f-11ee-bd2f-c995ab88b3c3

 

Ouest-France

Pour la SNSM de Plougasnou, Morlaix communauté vote une subvention de 42 500 €

Sarah HUMBERT. Publié le

Lors du conseil communautaire, lundi 18 décembre 2023, les élus de Morlaix communauté ont voté une subvention de 42 500 € à la station SNSM de Plougasnou (Finistère). Ils se sont également prononcés en faveur d’un soutien plus permanent aux stations du territoire.

Fin 2023, la station SNSM de Primel-Plougasnou a reçu un nouveau bateau, le « Baz Garo ».

Fin 2023, la station SNSM de Primel-Plougasnou a reçu un nouveau bateau, le « Baz Garo ». | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Pour soutenir la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), Morlaix communauté met la main à la poche.

Lundi 18 décembre 2023 au soir, lors du conseil communautaire, les élus ont voté en faveur d’une subvention de 42 500 € pour la station SNSM de Primel-Plougasnou, qui est « actuellement confrontée à de lourds investissements liés à la nécessité de renouveler son semi-rigide et d’assurer la remise à neuf à mi-vie de sa vedette, pour un montant prévisionnel de travaux de 425 000 € » , a indiqué Marc Rousic, conseiller délégué à la mer et au littoral, ports et rapporteur de la délibération.

Les stations SNSM du territoire de Morlaix communauté sont concernées

Les élus se sont également prononcés en faveur de la mise en place « d’une action permanente de soutien aux stations SNSM du territoire, se traduisant par une intervention financière à hauteur de 10 % des dépenses prévisionnelles liées au renouvellement ou au maintien en activité à mi-vie de leurs navires ».

Cela signifie qu’à quelques vagues de Plougasnou, la station SNSM de Locquirec pourra aussi solliciter un accompagnement financier.

https://www.ouest-france.fr/mer/snsm/pour-la-snsm-de-plougasnou-morlaix-communaute-vote-une-subvention-de-42-500-euros-ff71b4a2-9dcc-11ee-83ae-1fd73f8e6449

 

Le Diben mardi 19 décembre 2023

Plougasnou. Exposition à venir

60 ans de dessins en bord de mer.  

Eddy Roux le 18 décembre 2011. Photo pyb29

Eddy Roux le 18 décembre 2011. Photo pyb29

 

Le Diben mardi 19 décembre 2023

mise à jour le 23 décembre 2023

Morlaix. Conseil communautaire du lundi 18 décembre 2023

Dernier conseil communautaire de l'année 2023. Photo pyb29  Marc Rousic au micro. Photo pyb29

Conseil communautaire, Marc Rousic au micro. Photos pyb29

Dernier conseil de l'année et un beau cadeau de Noël à la Maison de la Pêche et à la SNSM de Plougasnou.

Une aire de carénage mobile expérimentale sera déployée sur le terre-plein Lequertier en 2024.

 

Ouest-France

En images : On a adoré le bestiaire fabuleux sur la place de Plougasnou

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Samedi à Plougasnou, les déambulations d’animaux fantastiques ont enchanté le public. Un voyage onirique et tendre pour plonger dans la magie de Noël et qui se poursuit ce dimanche.

Tendres et malicieux, le lion et le chat ouvrent la parade des animaux fantastiques.

Tendres et malicieux, le lion et le chat ouvrent la parade des animaux fantastiques. | OUEST-FRANCE

Elles sont les stars du jour. Bienvenue dans ce magnifique domaine peuplé d’animaux féeriques sortis des livres de contes. Et sûrement les préférés du Père Noël. Samedi 16 décembre, sur la place du bourg de Plougasnou, les animaux règnent en maître, hypnotisent et pour la circonstance, tous préparent Noël.

La parade des animaux est un moment inoubliable pour les visiteurs | OUEST-FRANCE

« C’est tout simplement fantastique », commente une maman venue avec ses deux enfants. Sur les épaules de leurs parents, les plus petits ne perdent une miette des fabuleux costumes préparés par Dany Alric qui, forte d’une inépuisable imagination, réinvente avec ingéniosité la magie de puisée dans l’univers de Charles Perrault et d’autres contes.

Dany Alric, costumière et créatrice, règle les derniers détails avant la parade au milieu du public. | OUEST-FRANCE

Tous les bénévoles ont passé plusieurs mois à créer des masques d’animaux, à concevoir les costumes des personnages de la crèche et de la vingtaine d’artisans du marché venus présenter des jouets en bois, des créations verre ou en tissu, en papier, ou encore des objets en céramique.

 

Dame souris ferme le bal. | OUEST-FRANCE

 

Du maquillage, des couronnes, de la pâtisserie, tout est perfection et émerveillement ! Toute cette créativité pleine de magie et de lumières invite à se projeter vers Noël. On peut encore en profiter ce dimanche toute la journée.

Ce dimanche, le marché de Noël est ouvert de 10 h à 20 h. Crèche vivante et défilé féerique à partir de 17 h. Chorale à 15 h. Parkings autour de l’église.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/en-images-on-a-adore-le-bestiaire-fabuleux-sur-la-place-de-plougasnou-3b819cd8-9c41-11ee-883f-3154893459e6

 

Le Diben dimanche 17 décembre 2023

Plougasnou une nuit de décembre.

Plougasnou une nuit de décembre. Photo pyb29

Cet événement se reproduit que deux fois par an au mois de décembre.

Diaporama : Marché de Noël Plougasnou samedi 16 décembre 2023

 

Le Diben vendredi 15 décembre 2023

Ordre du jour - Conseil de Communauté du 18 décembre 2023

Salle Armor - Espace du Roudour - Saint-Martin-des-Champs

A quelle heure ?

https://www.morlaix-communaute.bzh/community/showPDF/404573/4443101/version/1/file/20231218_ODJ_VDEF.pdf

 

Le Diben vendredi 15 décembre 2023

Plougasnou. Réunion publique de la liste "plougasnou solidaire" chez Yvette Masson au Diben

Ghez Yvette le 14 mars 2014. Photo pyb29 Photo pyb29

Réunion publique de la liste "Plougasnou solidaire" le 14 mars 2014, au premier plan Christine Loussot et Didier Strasser.

Lire aussi : Les vœux marqués par deux hommages

Lire aussi : Plougasnou. Un nouveau bureau élu au foyer rural

 

Ouest-France

À Pleumeur-Bodou, les médecins porteurs d’une maison de santé jettent l’éponge

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« Nous avons pris la décision difficile mais nécessaire de nous orienter vers une nouvelle initiative. » C’est par ces mots que les médecins porteurs du projet de maison de santé à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), en litige avec l’Agglo à l’automne, annoncent finalement ce vendredi 15 décembre 2023 que le projet tourne court.

Installés au Pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui a pris l’eau…

Installés au Pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui a pris l’eau… | OUEST-FRANCE

C’est par un communiqué sibyllin que les médecins porteurs du dossier de maison de santé à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) annoncent finalement « une nouvelle orientation » à leur projet, ce vendredi 15 décembre 2023.

Alors qu’on en était resté à la reprise récente du dialogue entre ces médecins et les représentants de l’Agglo, en litige autour de ce projet de construction, on apprend dans un texte cosigné des docteurs Guillou, Deunf et Bonicel, que ces discussions ont finalement tourné court.

Lire aussi : Pour l’Agglo, les médecins « ont tout en main »

« Décision difficile »

« Nous annonçons aujourd’hui une évolution significative de notre engagement pour une maison de santé sur le territoire de Lannion-Trégor communauté. Après trois années de dévouement à notre projet initial à Pleumeur-Bodou, nous avons pris la décision difficile mais nécessaire de nous orienter vers une nouvelle initiative », écrivent-ils, sans à aucun moment, la préciser.

Mais le tournant est évoqué entre les lignes par un « changement de cap faisant suite à une période prolongée de lassitude et de défis », ainsi que la « fatigue profonde au sein de notre équipe », décrivent ces médecins.

Lire aussi : Dans le conflit qui les oppose à l’Agglomération, les médecins de Pleumeur-Bodou s’expriment enfin

« Des propositions arrivées trop tardivement »

« De récentes propositions, bien que répondant en grande partie à nos besoins, sont arrivées trop tardivement dans un contexte poussif où la confiance mutuelle n’avait pas pu s’établir de manière solide », relèvent les intéressés, qui quitteront bien les locaux du Pôle Phoenix le 31 décembre.

Ils effleurent l’idée d’un « nouveau projet qui fera l’objet d’une communication spécifique en temps voulu ». Mais se veulent rassurants auprès leurs « patients et collègues […], nous nous engageons à garantir la continuité des soins à compter du 1er janvier 2024 ». À ce stade, comprenne qui pourra…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleumeur-bodou-22560/a-pleumeur-bodou-les-medecins-porteurs-dune-maison-de-sante-jettent-leponge-e6371b3c-9b7c-11ee-83ae-1fd73f8e6449

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. Ricardo Cavallo au cœur de la peinture

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Le peintre, Ricardo Cavallo, est venu présenter, dimanche, le film de Barbet Schroeder consacré, entre autres, à son œuvre.

Le peintre, Ricardo Cavallo, est venu présenter, dimanche, le film de Barbet Schroeder consacré, entre autres, à son œuvre. | OUEST-FRANCE

C’est une salle comble qui est venue acclamer la projection du nouveau film du réalisateur Barbet Schroeder, consacré au peintre Ricardo Cavallo, à ses œuvres magistrales et grand format, et à l’amour qu’il porte à ses illustres prédécesseurs, Claude Monet, Diego Velázquez, Pablo Picasso, Georges Braque, etc.

Ricardo Cavallo habite, aujourd’hui, à Saint-Jean-du-Doigt où il tient une école de dessin ouverte à toutes et à tous, grands et petits, et ce, pour le simple plaisir de transmettre, et de dire que pour se sentir vivant il faut s’exprimer : « Si vous créez, vous construirez le monde… »

C’est avec flamme, passion et amour que Ricardo Cavallo a répondu aux nombreuses questions qui fusaient de la salle.

Le peintre confesse ne plus aller au cinéma, mais dimanche après-midi, face à une salle émerveillée par un bain de couleurs et de vie, il se sentait bien : « Nous sommes comme dans un cocon, et grâce au film de Barbet Schroeder nous sommes au plus près de la vibration réconfortante des couleurs… »

Dimanche, Ricardo et la peinture, documentaire de Barbet Schroeder, à 14 h 45, cinéma Le Douron.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/ricardo-cavallo-au-cur-de-la-peinture-4b43e012-9617-4478-8d93-79b02ea216b1

Hervé Alexandre producteur et coprésident du festival Armoricourt et Ricardo Cavallo au cinéma Le Douron présentent le film "Ricardo et la peinture" au public. Photo pyb29

Photo pyb29

Hervé Alexandre producteur et coprésident du festival Armoricourt et Ricardo Cavallo au cinéma Le Douron présentent le film "Ricardo et la peinture" au public.

 

Ouest-France

Plougasnou. Le ruisseau du Guerzit va être détourné

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À Plougasnou (Finistère), le ruisseau qui serpente des hauteurs de Kérénot en direction du Guerzit déborde souvent. Son tracé sera modifié pour remédier aux inondations qui frappent les habitations.

Au Guerzit, des travaux vont être engagés pour détourner le ruisseau le long de la route et améliorer la qualité des milieux aquatiques.

Au Guerzit, des travaux vont être engagés pour détourner le ruisseau le long de la route et améliorer la qualité des milieux aquatiques. | OUEST-FRANCE

Cela fait quelques années, que le site du Guerzit, à Plougasnou (Finistère), est sous surveillance. À cause d’une action conjuguée de plusieurs phénomènes, des pluies abondantes, de coefficients de marées élevés et l’action du vent, le ruisseau du Guerzit déborde fréquemment, inondant les habitations situées au niveau de son embouchure, en bordure de la route qui descend à la plage.

Cela en dépit des travaux de curage réguliers du fossé de voirie pour maintenir les conditions d’évacuation hydrauliques sur son cheminement sur près de six cents mètres. « Ce qui avait pour effet de perturber l’installation de la vie aquatique et de modifier les habitats piscicoles, indique la municipalité. Dans ce ruisseau qui se jette dans la Manche, des anguilles y ont été observées, une espèce à valeur patrimoniale. »

Un nouveau tracé

C’est pourquoi la commune prévoit de déplacer le cours d’eau actuellement situé en bordure de route et menant à la plage sur deux cents mères, dans les parcelles pâturées attenantes où s’écoule déjà l’un des deux bras du cours d’eau.

Les travaux envisagés vont nécessiter l’installation d’une buse de franchissement de diamètre de 800 mm, ceci afin de maintenir l’accès aux parcelles.

Ce nouveau tracé qui répond au Code de l’environnement fait l’objet d’une convention avec les deux propriétaires des différentes parcelles. Les travaux seront réalisés par les services techniques de la commune, ils n’ont pas encore été chiffrés. « Ces travaux vont permettre de favoriser la présence des anguilles sur le site. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-le-ruisseau-du-guerzit-va-etre-detourne-146ace08-9818-11ee-b272-8726d29c568a

 

Ouest-France

Le Cormoran – Cent ans de régate : un livre sur ce petit voilier, emblématique de la baie de Morlaix

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Le livre, baptisé Le Cormoran – Cent ans de régate, conçu et réalisé par le Carantécois Loïc Mével et le Plougasniste Jonathan Florent, a été édité fin novembre 2023, après des mois de travail pour ces deux passionnés du petit voilier, emblématique de la baie de Morlaix (Finistère) depuis 1922 ! Un véritable livre objet agrémenté de photos et de croquis retraçant l’histoire du petit bijou de 4,50 m de long qui entame allègrement son deuxième siècle de vie.

Loïc Mével éprouve une grande satisfaction à présenter l’oeuvre collective qui lui tient à coeur. Peut-être la première d’une série ?….

Loïc Mével éprouve une grande satisfaction à présenter l’oeuvre collective qui lui tient à coeur. Peut-être la première d’une série ?…. | OUEST-FRANCE

Loïc Mével et Jonathan Florent étaient destinés à se rencontrer. Le premier, propriétaire du Cormoran n° 206 baptisé Disvare est le fils de François Mével, ancien constructeur de bateaux, et le vice-président de l’Association nationale de la classe Cormoran (ANCC) et président de l’Amicale des propriétaires de Cormoran de la baie de Morlaix.

Le second, Jonathan Florent, est le propriétaire du Cormoran Noli. Il est aussi l’un des plus jeunes artistes peintres à avoir été élu Peintre officiel de la Marine en 2021, à l’âge de 34 ans. Et aujourd’hui, il est le premier invité d’honneur du Salon d’hiver 2023 de Carantec (peintures et sculptures), qui va bientôt ouvrir ses portes. Ses études artistiques à l’école Pivaut de Nantes (Loire-Atlantique) lui ont permis de maîtriser l’art de la mise en page, un savoir-faire bien utile au moment de réaliser l’ouvrage avec Loïc Mével qui, lui, a écrit les textes.

Une longue gestation

« Ce travail m’a pris six mois, recherches comprises. Et Jonathan a dû travailler une dizaine de mois pour sa réalisation. Nous avons bénéficié, notamment, des superbes photographies de Paul Reunavot, dit “Polo”, d’André Scornet du Studio André, et de Manon Le Guen. À l’origine, nous avions lancé une souscription qui nous a permis de prévendre 165 livres. Notre œuvre est tout à fait collective et bénévole et nous ne tirerons personnellement aucun bénéfice financier de l’opération. Les potentiels profits reviendront intégralement à l’ANCC », relève Loïc Mével. Le livre a récemment été édité par l’imprimerie Chirat de Saint-Just-la-Pendue (Loire), une entreprise du Patrimoine vivant.

Comment se le procurer ?

L’ouvrage de 160 pages, au prix de 35 €, est disponible à la librairie-bar Le Troadec à Carantec (dédicace le 21 décembre), puis à la librairie Livres in room de Saint-Pol-de-Léon, et au studio André, à Morlaix. Le lecteur y découvrira toute la vie du Cormoran.  Un petit classique de 4,50 m qui a décidément tout d’un grand », selon les mots de Jonathan Florent. Ainsi apprend-on tout sur les origines du Cormoran, ses modes de construction, sa période d’éclipse et sa renaissance, jusqu’au Cormoran du XXIe siècle. Un petit voilier bien vivant, dont  une centaine navigue à ce jour et, cela est à noter, une arrivée très remarquée de jeunes régatiers », se réjouissent Loïc Mével et Jacques Lemétayer, président de l’association nationale.

Rendez-vous maintenant sur l’eau pour les championnats de France de la classe Cormoran en juillet 2024 à Brest !

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/le-cormoran-cent-ans-de-regate-un-livre-sur-ce-petit-voilier-emblematique-de-la-baie-de-morlaix-0189bc3c-941b-11ee-b24b-a448fcca4c9e

 

Ouest-France

Une filière algues pour l’industrie agroalimentaire

Presse Océan Dominique BLOYET Publié le

Conchyliculteurs et pêcheurs réfléchissent ensemble à la mise en place d’une nouvelle filière dédiée aux algues. Une façon de sécuriser leurs entreprises et l’approvisionnement de l’industrie agroalimentaire.

Conchyliculteurs et pêcheurs s’unissent pour créer une filière française d’algues pour l’industrie agroalimentaire.

Conchyliculteurs et pêcheurs s’unissent pour créer une filière française d’algues pour l’industrie agroalimentaire. | PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN

Les pêcheurs comme les conchyliculteurs sont aujourd’hui dans le même bateau. Les deux filières sont confrontées aux aléas climatiques aux conséquences parfois désastreuses pour leurs activités, mais aussi à de nouvelles réglementations qui mettent à mal leur modèle actuel. Sans compter une désaffectation de la part des consommateurs des rayons frais. Face à ces nouvelles problématiques très prégnantes, le Comité national de la conchyliculture et le Comité national des pêches et des élevages marins se sont donc rapprochés et travaillent sur la mise en place d’une filière algues.

Des algues toute l’année

Leurs présidents respectifs, Philippe Le Gal (CNC) et Olivier Le Nézet (CNPMEM), s’en sont ouverts le mercredi 29 novembre 2023 lors des 18es Assises de l’économie de la mer qui se sont tenues à Nantes.  Il s’agit de créer une structure qui proposerait des algues toute l’année à l’industrie agroalimentaire qui recherche une continuité d’approvisionnement », précise Philippe Le Gal.

 C’est un sacré défi dans un contexte où la filière existe depuis longtemps et est en plein développement , reconnaît Olivier Le Nézet, le président du CNPMEM. Et de rappeler que la Bretagne occupe la première place européenne en tonnage pour la pêche d’algues sauvages, avec 80 000 à 100 000 tonnes par an. Elle est en deuxième ou troisième position au niveau mondial.  Le Japon a longtemps occupé la première place mais ça s’est arrêté après Fukushima. 

Les perspectives de développement de la filière algues sont particulièrement intéressantes car il existe deux grands acteurs historiques en France spécialisés dans la transformation des algues pour l’alimentation, la cosmétique… Algaia à Lannilis (Finistère) et le groupe JRS qui a repris le précédent.  Ces entreprises travaillent 365 jours sur 365 et 24 heures sur 24 . Les attentes et les besoins sont forts. 

« Garder la valeur ajoutée aux producteurs »

Le potentiel est important, pour les pêcheurs comme pour les conchyliculteurs qui y trouvent là matière à se diversifier.  C’est une alliance entre cousins. Les pêcheurs sont de très bons marins et les conchyliculteurs de très bons éleveurs. Le plan de développement de la filière nationale algues est déjà écrit et il va être déposé sous peu.  Pour le professionnel lorientais, ce plan s’inscrit dans le cadre de l’évolution de la planification de l’espace maritime et de l’éolien en mer et peut ouvrir de nouveaux horizons à échéance 2030 ou 2050 ,  sachant que l’on sera très au large et que ça nécessitera des investissements particuliers . Il doit permettre de pousser la réflexion avec des objectifs et un calendrier.  Il faut qu’on s’empare du sujet pour garder la valeur ajoutée aux producteurs. Et ça permettra peut-être d’attirer des jeunes vers nos métiers. 

https://www.ouest-france.fr/environnement/protection-oceans/une-filiere-algues-pour-lindustrie-agroalimentaire-3fea6c3a-950e-11ee-a573-1d8641f728fa

 

Ouest-France

Pour clore la rumeur, la maire de Plougasnou dément la fermeture de la Poste

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Depuis plusieurs semaines, une rumeur circule concernant la fermeture du bureau de poste à Plougasnou. Ce que, Nathalie Bernard, la maire, dément formellement. Lors d’une rencontre avec la direction départementale, elle a réussi à négocier une ouverture du guichet le matin, au lieu de l’après-midi.

La Poste de Plougasnou restera ouverte en 2024.

La Poste de Plougasnou restera ouverte en 2024. | OUEST-FRANCE

« Il se dit au marché de Plougasnou (Finistère) que la Poste envisage de fermer le bureau de poste, et que des négociations sont en cours avec la commune », s’inquiètent les élus des deux groupes d’opposition, jeudi 7 décembre, au moment des questions orales de fin de conseil municipal. « C’est vrai qu’en 2022, nous nous étions inquiétés de la réduction des horaires du bureau de poste, avec une ouverture les après-midi », relate la maire, Nathalie Bernard. Alors, qu’en est-il réellement ?

« Dernièrement, nous avons réagi à une communication du président de la Poste, proposant de rencontrer les communes. Nous avons fait valoir qu’une ouverture du bureau était nécessaire aux entreprises. Nous avons été entendus par la direction départementale qui a été très claire : il n’y aura pas de fermeture de la Poste en 2024, on restera à 18 heures d’ouverture, et ce sera tous les matins. » La mairie attend un courrier confirmant cette annonce.

Quelle aide pour un candidat médecin militaire ?

Dans le cadre du plan d’urgence municipal pour rechercher des médecins, Guy Féat, élu de l’opposition, est en contact avec un médecin militaire prenant sa retraite et qui pourrait éventuellement venir exercer à Plougasnou. « Pourra-t-il bénéficier de l’accompagnement à l’installation au niveau de logement et de l’exonération du loyer pour la maison de santé ? S’installant pour la première fois en libéral, bénéficiera-t-il de la subvention de l’Agence régionale de santé ? »

La maire précise que la commune accompagnera tous les candidats « au mieux ». La réponse est complétée par Laurène Pasquier, élue en charge du dossier : « On ne peut pas faire une réponse globale, mais au cas par cas. Nous communiquerons prochainement sur le dispositif avec un panel de réponses, pour permettre de remédier à l’absence de médecins. On travaille avec tous les professionnels de la santé. »

Le conseil en bref

Les élus augmentent de 4,50 % les tarifs communaux. « Cela concerne surtout les repas à la cantine, détaille la maire. Un repas revient à 11,19 €, on fait payer aux familles, selon le quotient familial, entre 1 et 4,30 €. L’augmentation se situe entre 15 et 30 centimes le repas. » Cinq élus de l’opposition jugent cette augmentation trop élevée « alors que les ménages sont sous pression financière. »

Afin d’amortir le choc de l’inflation, le conseil municipal instaure la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle pour le personnel communal. Son coût : 270 000 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pour-clore-la-rumeur-la-maire-de-plougasnou-dement-la-fermeture-de-la-poste-a5910896-95d1-11ee-b272-8726d29c568a

 

Ouest-France

Déserts médicaux : comment le Centre-Bretagne tente de séduire les futurs médecins

Maxime LAVENANT. Publié le

Une quarantaine d’étudiants ont participé à une journée de découverte de la médecine rurale, ce jeudi 7 décembre 2023, à Gourin (Morbihan). Une opération séduction pour inciter ces futurs généralistes à s’installer dans le Centre-Bretagne, touché par une désertification médicale.

Nawale et Marie, deux futures internes de la faculté de médecine de Brest, ont participé à la journée de découverte de la médecine rurale, organisée jeudi 7 décembre 2023 à Gourin (Morbihan).

Nawale et Marie, deux futures internes de la faculté de médecine de Brest, ont participé à la journée de découverte de la médecine rurale, organisée jeudi 7 décembre 2023 à Gourin (Morbihan). | OUEST-FRANCE

 On est dans le centre, mais on n’est quand même pas loin de la côte !   La campagne, c’est formidable, il n’y a pas que la mer dans la vie !  Ce jeudi 7 décembre 2023, les formules chocs, façon slogans publicitaires, se sont succédées au domaine de Tronjoly, à Gourin (Morbihan), où étaient réunis une quarantaine d’étudiants en médecine.

Ces futurs généralistes participaient à une  journée professionnelle de découverte de la médecine en milieu rural , organisé par les collectivités locales et l’Université de Brest. Une opération séduction pour promouvoir le Centre-Bretagne, touché de plein fouet par la désertification médicale.

Rien que dans le territoire de Roi Morvan Communauté (RMCom), qui réunit 21 communes du nord-ouest du Morbihan, à cheval entre le Finistère et les Côtes-d’Armor,  on est en capacité d’accueillir tout de suite une quinzaine de généralistes , calcule rapidement sa présidente, Renée Courtel.

Sur une table, l’élue a pris soin d’exposer une photo aérienne flatteuse du centre bourg de Guiscriff, dont elle est maire.  Il faut donner envie, montrer que ce territoire n’est pas gris ! 

« Qualité de vie »

La commune disposera bientôt d’une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP), où se côtoieront médecins, kinés, infirmières, etc. Un modèle qui a le vent en poupe auprès des jeunes.  Les cabinets classiques, c’est le passé , affirment plusieurs d’entre eux. Et l’aspect médecine rurale n’est pas pour déplaire à certains.  En ville, les actes sont moins diversifiés, il y a plus de bobologie, les relations avec les patients sont moins agréables , estime Andréa.

Un point de vue enthousiaste assez partagé par les étudiants interrogés, mais pondéré par une autre réalité :  Pour nous, c’est la qualité de vie qui prime , tranchent tout net Nawale et Marie, deux futures internes. Depuis le bac, nous faisons beaucoup de sacrifices,appuie Marie. Nous ne pourrons jamais rattraper ce temps. »

Leurs aînés le savent bien, et évitent d’ailleurs de leur jeter de la poudre aux yeux. Comme le pharmacien Kilian Le Coz, 30 ans, installé à Gourin :  Pour réussir une installation, il faut un territoire qui vous corresponde. Si vous avez besoin de faire du shopping tous les samedis, ne venez pas ici ! 

« Compétition »

À défaut d’y vivre, Sandra et Andréa s’imaginent, par exemple, habiter en ville et faire le trajet quotidiennement.  Il y a des facilités de mobilité aujourd’hui, ce n’est plus comme quand je suis arrivée ici il y a vingt ans , relève Gaëlle Menard, pharmacienne à l’hôpital du Faouët, situé à une quinzaine de kilomètres plus au sud.

Mais, pour Jean-Pierre Hémon, président de la commission santé du Pays Centre Ouest Bretagne (1), la lutte contre la désertification médicale du territoire passera aussi par une réforme administrative. Une large partie du territoire est aujourd’hui rattachée à l’Université de Rennes, restreignant les possibilités de stages et d’internat des étudiants brestois, pourtant géographiquement plus proches.

Ce jeudi, dans la salle, seuls cinq étudiants rennais avaient d’ailleurs fait le déplacement.  Il y a quelques années, avec une délégation d’élus, dont Richard Ferrand, nous étions allés frapper à la porte du ministère de la Santé pour réclamer la création d’une zone mixte , rappelle Jean-Pierre Hémon. En vain.

 Les lignes bougent doucement,dit-il. Et il faut relativiser. Faire un stage n’entraîne pas automatiquement une installation. Par contre, ce qui est vrai, c’est qu’un médecin n’ira pas dans un territoire qu’il ne connaît pas. »

(1) Une entité fédérant les cinq communautés de communes du Centre-Bretagne

https://www.ouest-france.fr/bretagne/deserts-medicaux-comment-le-centre-bretagne-tente-de-seduire-les-futurs-medecins-86d14c3a-9514-11ee-a573-1d8641f728fa

 

Le Diben mercredi 06 décembre 2023

C'était en 2008

Plougasnou pour tous 2008

Plougasnou pour tous 2008.

 

Ouest-France

Plougasnou. Atlas de la biodiversité : le rapport final présenté samedi

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Samedi, Françoise Genevois-Crozafon, adjointe, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, présenteront l’Atlas de la biodiversité.

Samedi, Françoise Genevois-Crozafon, adjointe, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, présenteront l’Atlas de la biodiversité. | OUEST-FRANCE

Depuis 2022, la municipalité s’est engagée dans un vaste projet écologique : l’Atlas de la biodiversité communale. Les habitants sont invités à une restitution, samedi, à la salle municipale.

Les objectifs de cette démarche étaient d’acquérir les connaissances nécessaires pour assurer la préservation de la biodiversité, sensibiliser et mobiliser les citoyens et acteurs locaux, mais aussi créer une vision stratégique du territoire afin d’élaborer un plan d’actions.

Les bénévoles et salariés des associations Bretagne vivante et Au fil du Queffleuth et de la Penzé, et les étudiants en BTS gestion protection de la nature de Suscinio prévoient un dernier temps fort. Samedi, de 14 h à 16 h, plusieurs ateliers seront proposés : cuisine de plantes sauvages, avec Capucine Laur ; découverte des oiseaux des jardins ; initiation à l’ornithologie (en salle puis en extérieur), avec Karine Viseur.

À 16 h 15, Quentin Rochas, chargé de mission à Bretagne vivante, et plusieurs élues présenteront le rapport final de l’Atlas de la biodiversité.

Pratique : inscription à l’office de tourisme. Tél. 02 98 67 35 46.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/atlas-de-la-biodiversite-le-rapport-final-presente-samedi-94688243-d708-45e6-a39b-75df62efccd6

 

Ouest-France

La flotte des Abeilles International bientôt vendue à un fonds de pension ?

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Le groupe Econocom ne souhaiterait pas garder dans son giron la société « Les Abeilles International ». C’est ce qu’indique l’association Mor Glaz, dans un communiqué.

L’Abeille Bourbon appareillant pour rejoindre la zone d’Ouessant.

L’Abeille Bourbon appareillant pour rejoindre la zone d’Ouessant. | OUEST-FRANCE

Les Abeilles International, soit une flotte de six remorqueurs, bientôt vendues à un fonds de pension ? Ce serait dans les tuyaux, selon nos informations.

Sans surprise, la nouvelle fait bondir l’association Mor Glaz, spécialisée dans la défense de la mer et des marins. Selon l’association, un tel rachat « n’est pas cohérent avec la Mission des Abeilles et son modèle économique ». Selon l’association, la mission des Abeilles serait bien le sauvetage, sans calcul financier.

Mor Glaz souhaite que la Marine Nationale reprenne la main sur ces marchés : « Les utilisateurs sont les Préfets Maritimes. »

Six remorqueurs

Les Abeilles international, ce sont six remorqueurs ( Abeille Bourbon, basée à Brest, Liberté, Méditerranée, Normandie, Jason, Abeille Horizon), mais également 170 personnes, marins et sédentaires. Les Abeilles c’est aussi plus de 21 catastrophes équivalentes à celle du pétrolier Amoco Cadiz évitées.

Les Abeilles International sont dans le giron du groupe Econocom depuis 2020. « Nous pensions que le voyage durerait bien plus longtemps, que la croisière serait clémente, et bénéfique », soupire-t-on du côté de Mor Glaz.

Contacté ce lundi 4 décembre 2023, le groupe Abeilles International n’a pas donné suite, pour l’heure, à nos sollicitations.

https://www.ouest-france.fr/mer/les-abeilles-international-vendues-a-un-fonds-de-pension-bf369050-9292-11ee-8dbe-6f5de331dde4

 

Le Diben Lundi 04 décembre 2023

Plouézoc'h. Marché de Créateurs Traon Nevez

Marché de Créateurs Traon Nevez Plouézoc'h. Photo pyb29

Marché de Créateurs Traon Nevez Plouézoc'h. Photo pyb29

Diaporama : Marché de Créateurs Traon Nevez Plouézoc'h dimanche 3 décembre 2023

 

Le Diben vendredi 01 décembre 2023

Ordre du jour du Conseil Municipal du jeudi 7 décembre 2023

La réunion du Conseil Municipal se tiendra le Jeudi 7 décembre 2023 à 18H00 à la Mairie

ORDRE DU JOUR

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 octobre 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERAL

- Budget principal : Décision modificative 2023-03

- Budget annexe « Lotissement Croas ar scrill » : Décision modificative 2023-01

- Tarifs municipaux 2024

- Tarifs pour une animation du Conseil Municipal des Jeunes

- Autorisation d’engagement des dépenses d’investissement préalable au vote du budget primitif 2024 pour le budget principal et les budgets annexes

- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2022 sur la qualité et le prix du service « Eau potable »

- Morlaix Communauté : Approbation des rapports annuels 2022 sur la qualité et le prix des services Assainissement, SPANC et gestion des eaux pluviales

- Demande de subvention au département : Aménagement et sécurisation des itinéraires cyclables (programme 2023)

- Instauration de la prime de pouvoir d'achat exceptionnelle

URBANISME, TRAVAUX

- Renouvellement de la convention avec l'agence locale de l'énergie et du climat du pays de Morlaix (HEOL)

- Travaux de modification du tracé du ruisseau du Guerzit : Conventions

- Lotissement des Hortensias : Cession de la parcelle CA 123p

- Cession de la parcelle CL 49

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

Organisation du temps scolaire

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

Conséquence de la tempête CIARAN

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/0112-ordre-du-jour-du-conseil-municipal-du-jeudi-7-decembre-2023

 

Le Diben vendredi 01 décembre 2023

"Littoral, trait de côte, affaires maritimes… À Plougasnou, une conférence-débat gratuite"

Au premier plan Jean-Yves Quéméneur président de Force 5. Photo pyb29

Au premier plan Jean-Yves Quéméneur président de Force 5. Photo pyb29

Une conférence suivie par une cinquantaine de personnes qui a permis aux associations de s'exprimer. Morlaix Communauté grande absente de cette soirée et peu d'élus présents.

Le pilleur de sable de la Baie de Morlaix travaille même le dimanche ! Photo pyb29

Pilleur de sable en Baie de Morlaix

 

Ouest-France

Plougasnou. Association nautique La Méloine : précision

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Dans notre édition d’hier, nous avons annoncé la tenue d’une conférence-débat autour des missions et des actions menées par le pôle littoral et affaires maritimes Brest-Morlaix, avec Nancy Léger, cheffe de ce pôle.

Cet événement est organisé par l’association nautique La Méloine.

Dominique Aymard, cité dans l’article, est responsable de la communication de l’association, et non président comme écrit par erreur.

Dominique Ropars préside cette association.

Aujourd’hui, de 18 h à 20 h, salle des fêtes de Plougasnou, 37, rue de Primel. Entrée gratuite et ouverte à tous.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/association-nautique-la-meloine-precision-291647b0-fd03-4c49-b121-6736685941fc

 

Ouest-France

Littoral, trait de côte, affaires maritimes… À Plougasnou, une conférence-débat gratuite jeudi

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L’association Nautique La Méloine organise jeudi 30 novembre 2023, de 18 h à 20 h, dans la salle des fêtes de Plougasnou (Finistère), avec Nancy Léger, cheffe du Pôle Littoral et Affaires maritimes Brest-Morlaix. L’entrée est gratuite et ouverte à tous.

En avril 2022, des toiles en chanvre avaient été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou (Finistère). Elles permettent de fixer la végétation et de renforcer la falaise.

En avril 2022, des toiles en chanvre avaient été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou (Finistère). Elles permettent de fixer la végétation et de renforcer la falaise. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’évolution du littoral et le recul du trait de côte sont des problématiques scrutées.

Jeudi 30 novembre 2023, de 18 h à 20 h, l’association Nautique La Méloine organise une conférence-débat, à Plougasnou (Finistère), autour des missions et des actions menées par le Pôle Littoral et Affaires maritimes Brest-Morlaix. Nancy Léger, cheffe de ce pôle, animera les discussions. « La conférence sera divisée en cinq parties : présentation de la DDTM, puis du pôle, le littoral et le trait de côte, les pêcheurs professionnels et les plaisanciers. Chaque partie sera suivie d’un débat », indique Dominique Aymard, responsable de la communication de l’association, présidée par Dominique Ropars.

L’entrée est gratuite et ouverte à tous. L’événement se déroulera dans la salle des fêtes de Plougasnou, 37, rue de Primel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/littoral-trait-de-cote-affaires-maritimes-a-plougasnou-une-conference-debat-gratuite-jeudi-91b36638-8e02-11ee-81ce-f12d7d2fb9c2

27 juillet 2022 Direction départementale

 

Littoral

La Bretagne en danger !

Littoral en danger

02 Juin 2010 Par julien dezecot

La loi « littoral », créée en 1986 pour limiter l'impact immobilier sur l'environnement en bord de mer, fait l'objet de contournements multiples. En Bretagne, la forte hausse de la population résidant en bord de mer a conduit à une importante urbanisation, parfois au détriment de la loi.

Le Finistère, l’un des départements les plus sauvages de France est, jusqu’à présent, l’un des plus préservés. Pourtant, même ici, « le littoral de la presqu’île bretonne est grignoté peu à peu, de manière insidieuse », s’insurge Jean-Yves Quémener, le président de l’Association Force 5 qui milite pour la préservation de l’environnement en baie de Morlaix. A Plougasnou, au lieu dit ''les Roches jaunes’’ de Saint-Samson, une vieille bâtisse construite historiquement sur l’estran et récemment agrandie, illustre bien cet appétit des promoteurs immobiliers, prêts à tout pour monétiser le littoral.
La brochure d’Odalys est pour le moins explicite : « Plougasnou est un village typiquement breton qui offre 17 km de côtes découpées et préservées, des richesses architecturales, des plages de sable fin et des criques rocheuses. La côte présente de nombreux points de vue sur la baie, notamment depuis la presqu’île de
Terenez. Un port de plaisance à flot, doté de 600 places et un projet à Plougasnou (Port de Primel) pour les amateurs de voiles… »
. Vous l’aurez compris, 17 km de potentiel à construire avec, en plus, des infrastructures qui vous satisferont - le Port de Primel, dont le nombre de places risque d'être moins important que l'espère Odalys reste un sujet polémique de par son impact potentiel sur l’environnement.

Une commune conciliante

Fi de tout cela pour les promoteurs, tout est bon pour accueillir les touristes parisiens « au pied d’une magnifique plage de sable fin, abritée des vents du large ». Comme
sur les cartes postales ! Et, pas de problème, la mairie de la commune est conciliante.
A Plougasnou, elle a d’ailleurs accordé son permis de construire, sans sourciller. Visiblement, la Préfecture n’a rien trouvé à dire non plus. Après tout, un garage en sous-sol qui a tout de même été annulé alors qu’on est au bord de l’eau (sic !), une piscine avec vue sur mer, une importante part de bâtiments neufs qui n’ont rien à voir avec l’ancien, le tout « au milieu d’une zone qui ne ressemble pas du tout à une zone
urbanisée »
, comme le détaille Blanche Magarinos-Rey, avocate spécialisée en urbanisme et environnement. Plus remarquable encore à Plougasnou : les Bâtiments de France ont, à l’époque de la demande de permis de construire, donné « un avis défavorable à la construction-rénovation de ce bâtiment ! », reprend Jean-Yves Quemener. « Ce type d’avertissement alerte d’habitude les élus communaux. Rares sont les permis de construire qui sont validés avec un avis défavorable des Bâtiments de
France »
, s’étonne encore Blanche Magarinos-Rey. L’avis de l’architecte des Bâtiments de France est pourtant très clair : « Le projet présenté, par ses volumes, sa densité… est de nature à porter atteinte à la qualité du site protégé. Les modifications proposées contribuent à appauvrir le projet » ! Pas de quoi s’inquiéter, visiblement, pour les élus que nous avons interrogé et autres hauts fonctionnaires qui n’ont pas hésité à donner leur aval sans tiquer. « Surtout que nous sommes incontestablement dans la bande des 100 mètres puisque le bâtiment est construit sur l’estran ! », conclut Blanche Magarinos-Rey. La bande des 100 mètres est un point majeur de la loi littoral.

Une loi détournée

Créée à l’initiative de Laurent Fabius, cette loi emblématique subit des contournements de toute part ces dernières années, avec l’explosion démographique sur le littoral breton. Comme le rappelle le chercheur au CNRS, Alain Merckelbagh, auteur de l’ouvrage récent Et si le littoral allait jusqu’à la mer ! : « La loi littoral, créée en 1986, constitue ''l’union du droit et de la nature’’. Elle s’inscrit dans la perspective du développement durable.» Plougasnou n’est pas la seule commune bretonne à se gausser de la loi littoral, pourtant créée afin de limiter l’impact de l’homme sur cette bande précieuse située entre terre et mer. Comme le rappelle le géographe Yves Lebahy, auteur du livre Le littoral agressé - Pour une politique volontariste de l’aménagement en Bretagne : « Depuis la fin des années 90, une pression touristique et de villégiature s’applique d’une manière difficilement contrôlable sur le littoral breton, tant l’attrait que celui-ci suscite est fort, répondant en cela à l’engouement de populations, souvent urbaines, conditionnées par les logiques d’une société de consommation. » Et d’ajouter : « Quand on sait qu’actuellement en zone littorale, c’est-à-dire là où résident les 2/3 de la population de la Région, la moitié des constructions réalisées sont des résidences secondaires, on peut s’interroger sur le bien-fondé d’un tel besoin. » S’interroger peut-être, mais agir pour limiter les constructions et autres rénovations de bâtisses qui contribuent à l’économie du territoire au détriment de la préservation de l’environnement, sûrement pas ! « D’ailleurs, de nombreuses communes du littoral n’ont pas rédigé leur Plan Local d’Urbanisme en prenant en compte la loi littoral », rebondit Muriel Fianna, membre très active de la Fédération de Défense de l’Environnement et du
Littoral (FADEL).

Un littoral convoité

Cette militante de longue date a fait, de cette lutte, son cheval de bataille. Elle déclare que sa Fédération a actuellement près d’une dizaine de procès en cours pour des histoires de contournement de la loi littoral, voire carrément « de situations dans lesquelles celle-ci est totalement bafouée ! ». C’est notamment le cas à Pléneuf Val-André (22), où une certaine Madame Flixot-Giscard d’Estaing a élu domicile, à la pointe du Becleu, non loin du port de Dahouet. Là-bas, deux petits bâtiments, d’une superficie totale de 55 m2, font face à la Manche, à moins de 100 mètres du bord de côte, dans une zone non urbanisée. L’éditeur Bernard Fixot et son épouse, une des filles de l’ex-président de la République, y louent une propriété depuis 2007. Malgré une demande de travaux refusée par la mairie par arrêté du 6 juillet 2007, cela n’a pas empêché le couple de les réaliser, estimant qu’il s’agissait de transformer ces
bâtiments en maison d’habitation. L’arrêté a été attaqué par le couple Fixot devant le tribunal administratif qui vient pourtant de rejeter sa requête. Plus abracadabrantesque encore, lors de l’achat de la maison, le Conservatoire du Littoral a tenté de préempter
pour préserver le site. Mais les héritiers de la propriété ont renoncé à vendre, préférant céder un bail emphytéotique de 99 ans, renouvelable à l’envi. « Car le Conservatoire achète un prix du foncier qui, évidemment, est beaucoup moins cher que le marché de l’immobilier. Et cette situation ne plaisait guère aux propriétaires », affirme Fianna Muriel. Un autre joli coup de contournement de la loi littoral !

La biodiversité menacée

Autre exemple d’acharnement sur le littoral, dans le Morbihan cette fois, une terre bien connue des promoteurs. D’ailleurs, Monique Cassé, directrice du Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan (SIAGM), qui mène le projet de Parc Naturel Régional) PNR, estimait il y a peu que « dans 40 ans, au rythme actuel, il n’y aura plus d’espaces naturels autour du golfe du Morbihan ». Mais, avec le
récent projet de Parc Naturel, certains optimistes pensaient que la frénésie des constructeurs serait altérée. Ce n’est en tout cas pas le scénario qui se déroule à Pénestin (56). Là aussi, encore une fois, la scène a lieu sur la fameuse « bande
des 100 mètres ». Marie-Armelle Echard, de l’Association Entre Mès et Vilaine a réussi à stopper (temporairement ?) la construction d’un immeuble inachevé sur le littoral. Sa
méthode ? Une grève de la faim qui a conduit à l’annulation en justice du projet immobilier « des Hauts de Vilaine » à Pénestin. « Cet immeuble, ainsi que les six maisons attenantes, ont été déclarés illégaux après une longue procédure, explique-t-
elle. Nous avons fait annuler les permis pour deux maisons, mais pour les deux autres, cette annulation n’a pas pu se faire pour des raisons de forme. »
Elle poursuit : « Ces bâtiments sont construits sur des réserves de grand intérêt biologique. Elles abritent
des espèces rares ! »

Et bien que les élus régionaux tentent de responsabiliser les acteurs, par le biais notamment de la récente charte du littoral, le mouvement semble ne pas s’arrêter ans ce contournement intempestif de la loi littoral.
Laissons conclure Yves Lebahy sur ce point : « Les zones littorales ont-elle vocation d’accueillir la moitié de la population de la planète quand on les sait si fragiles, si instables, si aléatoires sur de nombreux points ? Il ne pourra y avoir maintien et préservation de leur biodiversité qu’à la condition que nous acceptions d’y limiter notre pression anthropique et que celle-ci soit fonction de notre maîtrise des technicités visant
à les protéger de toute atteinte à leur équilibres. »
On en est loin. L’inexorable montée des eaux, due au réchauffement climatique, pourra peut-être bouleverser cette tendance, un scénario "vendéen", dont on a pu voir récemment les images de la bande annonce...

LOI LITTORAL : BILAN MITIGE

L’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) a dressé un constat alarmant de l’état du littoral en Europe. Quelques faits récurrents sur les littoraux européens y sont présentés : pression démographique et
artificialisation croissante, méconnaissance de la valeur et des services rendus des écosystèmes, érosion de la biodiversité... Il justifie également de poursuivre la mise en oeuvre de la loi littoral. Celle-ci précise de nombreuses modalités auxquelles doivent répondre les permis de construire sur le littoral. Dans son application,
malheureusement, elle reste largement contournée. Comme le souligne le chercheur au CNRS Alain Merckelbagh : « La loi littoral cristallise les mécontentements, tant de ceux qui veulent construire là
où la loi ne le permet pas, que de ceux qui veulent la sanctuariser ». Car, pour le scientifique, « à l’exception de la bande des 100 mètres (…), de nombreuses notions introduites dans la loi appartiennent à des
catégories sémantiques ouvertes à des interprétations multiples. » C’est tout le problème de la loi littoral qui se retrouve sujette à interprétation de la part des élus des communes littorales. S’ajoutent, à cette confusion, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) pas toujours rédigés en accord avec la loi et qui peuvent même se retrouver en contradiction avec celle-ci, notamment en permettant la construction de maisons dans des zones protégées par la loi littoral, une loi qui prime sur les PLU et qui peut même les faire invalider
dans certaines conditions.

La suite : http://www.mediapart.fr/club/blog/julien-dezecot/020610/littoral-en-danger

Julien Dézécot ( journaliste ) & Jean-Yves Quéméneur ( président de l’Association Force 5 ) à Saint-Samson. Photo pyb29

Julien Dézécot ( journaliste ) & Jean-Yves Quéméneur ( président de l’Association Force 5 ) à Saint-Samson. Photo pyb29

 

Le Diben mercredi 22 novembre 2023

Plougasnou. Réfection de la cale de l'ancien canot de sauvetage

 

On ne peut pas en être fier de cette "restauration". Le Loto du patrimoine n'a pas dû participer, pauvre patrimoine et pauvre Zone Natura 2000, c'est honteux !

RAPPEL

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Plougasnou. Cale en danger

Cale en danger. Photo pyb29

Photo pyb29 prise le 28 février 2023

La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.

 

Ouest-France

Préemptée en juin, la maison à l’entrée du bourg de Guimaëc a été achetée par un jeune couple

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Mardi 21 novembre 2023, le conseil municipal de Guimaëc (Finistère) a acté la vente de deux biens immobiliers : la maison à l’entrée du bourg, qui avait été préemptée en juin, et les locaux abritant la supérette.

Hent Lanmeur, la maison à l’entrée du bourg de Guimaëc (Finistère) a été achetée par un jeune couple pour y vivre à l’année.

Hent Lanmeur, la maison à l’entrée du bourg de Guimaëc (Finistère) a été achetée par un jeune couple pour y vivre à l’année. | OUEST-FRANCE

En juin, la commune de Guimaëc (Finistère) préemptait une maison et ses terrains (environ 2 000 m²), situés au 15, Hent Lanmeur. Une propriété alors convoitée par un investisseur luxembourgeois. L’acquisition s’était élevée à 60 000 €. « L’objectif était de permettre à des habitants locaux d’y vivre à l’année, rappelle le maire, Pierre Le Goff, lors du conseil municipal du mardi 21 novembre 2023. Nous avons eu deux candidatures. »

La maison en pierres sur cave, construite en 1935, et d’environ 700 m², a été vendue au prix de 50 000 € à un jeune couple souhaitant vivre à l’année dans la commune. « La clause est que cette maison soit habitée en résidence principale, pendant au moins cinq ans après la fin des travaux. »

Le reste des terrains, approximativement 1 200 m², sera loti en deux parcelles à construire. « L’occasion de densifier le bourg. »

À découvrir

Vente du bâtiment commercial

La commune se sépare du bâtiment commercial, d’une superficie de 468 m², situé derrière l’église. Prioritaire dans la transaction, car locataire des locaux depuis 2014, Nicolas Juin, gérant du Proxi, est intéressé. Les élus ont fixé le prix à 205 000 €. « C’est une façon de l’encourager, insiste le maire. Il est ouvert tous les jours, même le dimanche, où l’affluence est importante, surtout en été. »

 

 

Le bâtiment commercial a été vendu à Nicolas Juin, l’actuel gérant du Proxi. | OUEST-FRANCE

 

 

Élagage des arbres refacturé

Le lendemain de la tempête Ciaran des 1er et 2 novembre, la commune a procédé à de nombreux travaux d’élagage sur les voies communales et chemins ruraux. « Compte tenu de l’urgence de rétablir la circulation des véhicules, nous avons mandaté une société privée pour tronçonner ces arbres, a détaillé le maire. Nous allons refacturer à prix coûtant à leurs propriétaires à qui la commune demandait d’intervenir depuis longtemps. »

Ces interventions ont eu lieu dans le secteur de Christ et du Prajou. « Aujourd’hui, certains arbres restent dangereux » , ajoute le maire qui appelle à la plus grande vigilance.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/preemptee-en-juin-la-maison-a-lentree-du-bourg-de-guimaec-a-ete-achetee-par-un-jeune-couple-e9a6030c-8923-11ee-a303-e87a233718ee

 

Ouest-France

Après cinq ans d’aventure, il raconte son tour du monde à la voile

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Alain Le Normand, retraité de la SNCF à Plougasnou (Finistère), a fait un tour du monde en mer. De retour sur la terre ferme, il vient de publier le récit de son aventure de cinq ans à bord de son voilier Frankiz.

Alain Le Normand a navigué trente ans en Manche et en Méditerranée avant une traversée de l’Atlantique et un premier tour du monde de 2015 à 2020.

Alain Le Normand a navigué trente ans en Manche et en Méditerranée avant une traversée de l’Atlantique et un premier tour du monde de 2015 à 2020. |  OUEST-FRANCE

Passer cinq ans en mer sur un voilier de 12 mètres, s’offrir des escales dans des îles paradisiaques où il faut quand même présenter des tas de justificatifs pour y séjourner… C’est ce qu’a fait Alain Le Normand, un habitant de Plougasnou (Finistère), à bord de son bateau, un Oceanis 40, nommé Frankiz.

Alain Le Normand s’est initié très tôt à la navigation, lors de ses séjours en centre de vacances l’été et se prend de passion pour les bateaux. « Je préférais naviguer plutôt que jouer au foot », confie ce natif de la région de Guingamp (Côtes-d’Armor). C’est à la retraite, en 2008, que ce technicien du rail, décide de prendre le large.

 

 

Frankiz au mouillage à Huahine, îles Sous-le-Vent (Polynésie). | ALAIN LE NORMAND

 

 

Avec pas mal de sel

« Après avoir navigué quatre ans en Méditerranée et fait une traversée de l’Atlantique, j’avais depuis longtemps des vues sur les Marquises en Nouvelle-Zélande, je suis parti en 2015. »

Une aventure technique et humaine de cinq ans qu’il raconte presque au jour le jour dans un récit de près de trois cents pages et intitulé Frankiz face aux Océans.

Il y décrit, avec pas mal de sel, son périple loin d’être de tout repos, quand il faut braver la météo et les garde-côtes. Le passage du canal du Panama, les Galapagos, Tahiti ou encore les Marquises pour un séjour de plusieurs mois : « Six mois en tout. C’est un endroit mythique, complètement isolé et sans connexions, du moins en 2015. Les gens y sont vrais, un peu trop rudes parfois. »

 

Alain Le Normand relate son périple dans un récit qu’il a édité à compte d’auteur. | ALAIN LE NORMAND

 

« Le Pacifique est grand »

Il a bourlingué sur quasiment toutes les mers du globe, et évoque encore, émerveillé, ces dédales d’îles croisés au fil de ses escales, où son épouse Josiane le rejoint le plus souvent possible.

Plusieurs équipiers l’accompagnent, « des personnes avec lesquelles il a fallu composer. Certaines ont quitté le bateau quand ça n’allait pas ». Puis, il y a celles croisées sur les pontons et qui sont devenues des amies. Marie, originaire des Fidji (Nouvelle-Zélande), et Katy, la fidèle, née sur l’île Robinson Crusoé, à 600 km des côtes chiliennes. Toutes deux se révèlent d’excellentes navigatrices : « Elles ont de l’eau de mer dans les veines. »

Depuis qu’il a posé son sac à terre en mai 2020, une idée le taraude. « Trouver un autre bateau, il y a encore des régions à découvrir, comme les Fidji. Le Pacifique est grand », ajoute le navigateur qui n’exclut pas un deuxième tour du monde.

Il sera en dédicace, vendredi 24 novembre à 17 h 30, maison de la mer au Diben.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/apres-cinq-ans-daventure-il-raconte-son-tour-du-monde-a-la-voile-4d7745de-87db-11ee-b05b-89b789af0dc8

 

Ouest-France

La commune de Carantec recapitalise à nouveau le golf, en attendant sa reprise

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Le conseil municipal de Carantec (Finistère) a voté, à l’unanimité, jeudi 16 novembre 2023, un accord pour une nouvelle recapitalisation de la Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du golf de Carantec, maintenant nommé Golf de la baie de Morlaix. Il en coûte 78 876 € à la commune, alors que Morlaix communauté s’acquittera, elle, d’une somme de 96 408 €.

Le Golf de la baie de Morlaix, à Carantec.

Le Golf de la baie de Morlaix, à Carantec. | OUEST-FRANCE

Certains Carantécois s’inquiètent du côté « tonneau des Danaïdes » que représente la gestion de la Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix depuis des décennies. La structure, qui gère le Golf de la baie de Morlaix, est présidée depuis novembre 2020 par Yann Casteloot, conseiller municipal de la majorité, successeur de Jacques Autret, président depuis 2001.

Le fonctionnement du golf de Carantec, à 85 % public, génère, depuis sa création, des pertes très importantes qui ont déjà nécessité plusieurs recapitalisations par la commune et par Morlaix communauté. Le golf, pour l’instant, continue à vivre sous perfusion.

Et l’histoire n’est pas finie. Le conseil communautaire a donné son accord, lors de sa réunion du 13 novembre 2023, pour participer à hauteur de 96 408 € à une nouvelle recapitalisation. De leur côté, jeudi 16 novembre, les élus carantécois, réunis en conseil municipal, ont voté à l’unanimité et sans débat ni question la participation de la commune à la recapitalisation à hauteur de 78 876 €, après que la maire, Nicole Ségalen-Hamon, a demandé aux élus administrateurs et/ou actionnaires de la SEM de quitter la salle.

La dernière recapitalisation du golf de Carantec ?

 Il n’y aura plus de nouvelle recapitalisation à venir. Une reprise du golf par un groupe privé est en très bonne voie , a indiqué l’édile. Lors de sa séance du 28 septembre, le conseil municipal avait décidé de ne plus recourir à une délégation de service public pour gérer le golf. C’est-à-dire d’engager, avec les actionnaires de la SEM, la fin des activités de cette dernière. Une fin qui pourrait se situer en mai 2024, date de la fin du contrat d’affermage entre la commune et la SEM.

Maintenant, la question est posée : que se passera-t-il si un nouveau déficit apparaît lors de la fin des activités de la SEM ? Affaire à suivre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/la-commune-de-carantec-recapitalise-a-nouveau-le-golf-en-attendant-sa-reprise-6f47f294-853d-11ee-b05b-89b789af0dc8

 

Le Diben lundi 20 novembre 2023

Plougasnou. Le pilleur de sable travaille même le dimanche.

Le pilleur de sable de la Baie de Morlaix travaille même le dimanche ! Photo pyb29

Photo du "Côtes de Bretagne" prise dimanche après-midi au Port Blanc au Diben. Photo pyb29

Pilleur de sable en Baie de Morlaix

 

Ouest-France

Maison en bois de Saint-Efflam : Yves-Marie Le Lay répond à « l’entêtement » des familles

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Dans un communiqué de la dernière chance, transmis jeudi 16 novembre 2023, les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), demandaient aux associations environnementales de renoncer à la démolition de leur résidence. Samedi 18 novembre, l’association Sauvegarde du Trégor répond aux familles en rappelant les nombreuses décisions de justice qui les ont conduites à la situation actuelle.

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction.

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’était un peu leur baroud d’honneur, alors que l’échéance judiciaire approche : jeudi 16 novembre 2023, les familles Boudin, Cassin et Jamois, propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), envoyaient un communiqué de la dernière chance pour tenter de sauver leur résidence.

Dans cette lettre ouverte, les familles appelaient les associations environnementales à « renoncer » à l’application du jugement les enjoignant de démolir leur maison. Une démolition qui devrait avoir lieu début décembre 2023, selon la justice. Dans ce même courrier, les propriétaires demandaient aux Plestinais d’écrire directement aux présidents des associations environnementales pour demander « la préservation de la maison en bois de Saint-Efflam ».

Lire aussi : Plestin-les-Grèves. Destruction de la maison de Saint-Efflam : l’échéance approche pour les familles…

Un permis de construire jugé illégal plusieurs fois

Une lettre ouverte qui a fait bondir les associations concernées. Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor, envoie un nouveau courrier à la presse et aux familles, samedi 18 novembre 2023, dans lequel il fustige « l’entêtement » des propriétaires : « Plusieurs cours de justice ont annulé le permis de construire que le maire de Plestin-les-Grèves vous avait illégalement accordé en 2011 […], note Yves-Marie Le Lay. Quand un maire signe un permis de construire, c’est toujours sous réserve d’un éventuel recours. Qu’à cela ne tienne, votre entêtement vous a conduit à la situation actuelle après avoir épuisé tout recours, à l’exception de celui de la Cour de cassation que vous avez finalement renoncé à saisir. »

« Vous faites de nous des coupables ! »

Selon Sauvegarde du Trégor, le dernier courrier des familles s’apparente à un appel « à une forme de justice privée auprès de la population plestinaise. Vous faites de nous des coupables pour avoir nui à vos intérêts personnels. Vous ajoutez même le luxe de nous donner des leçons de morale et d’écologie ! »

Dans un contexte de tensions sociales exacerbées, le président d’association confie ses craintes face à cet appel des familles, « qui s’apparente à un lynchage, avec le risque que quelque excité passe à l’acte contre nos personnes ».

Faire payer les Plestinais : une « fiction »

Yves-Marie Le Lay tient également à répondre aux familles qui, dans leur lettre, insinuaient que la destruction de la maison en bois coûterait « des centaines de milliers d’euros » aux Plestinais. Une « fiction » selon le militant, qui affirme que « les frais de démontage doivent être assumés par vous seul(e)s, sauf pour vous à vous retourner contre le maire, ce que vous pouvez encore faire ».

Et de conclure en rappelant aux familles la « profonde détermination » de l’association dans ce dossier, ce qui « n’empêche pas le respect pour vos personnes ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/maison-en-bois-de-saint-efflam-yves-marie-le-lay-repond-a-lentetement-des-familles-1e9091d8-8620-11ee-9632-b62f00689e79

 

Ouest-France

À Plougasnou, ce pépiniériste a vu 5 de ses 7 serres malmenées par la tempête

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À Plougasnou, Christophe Le Gall, pépiniériste, a vu cinq de ses sept serres endommagées par le vent de la tempête Ciaran. Désormais, il attend de nouvelles bâches, pour réparer les dégâts.

Christophe Le Gall a une pépinière à Plougasnou, qui a été touchée par la tempête Ciaran, le 2 novembre 2023.

Christophe Le Gall a une pépinière à Plougasnou, qui a été touchée par la tempête Ciaran, le 2 novembre 2023. | OUEST-FRANCE

Christophe Le Gall, pépiniériste à Plougasnou, a vu cinq de ses sept serres être endommagées par le vent de la tempête Ciaran, dans la nuit de jeudi 2 novembre 2023.

Sous ces serres, il faisait pousser de nombreuses variétés de plantes, qui, malgré les fortes rafales, ont finalement été peu touchées par les vents.

En revanche, les arbustes dans son jardin « ont subi beaucoup de casse, explique-t-il. J’ai échangé avec d’autres professionnels du secteur, eux aussi ont été touchés », souligne-t-il.

Désormais, le pépiniériste attend de nouvelles bâches pour ses serres détruites. Il espère que l’état de catastrophe naturelle sera déclaré, afin « d’amortir les frais ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-ce-pepinieriste-a-vu-5-de-ses-7-serres-malmenees-par-la-tempete-376bf2a4-7a5b-11ee-a84d-f9a2b95aaf5c

Catastrophe naturelle

Date de publication : 13/10/2016

Définition

Une catastrophe naturelle est caractérisée par l'intensité anormale d'un agent naturel(inondation, coulée de boue, tremblement de terre, avalanche, sécheresse...) lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises. Un arrêté interministériel constate l'état de catastrophe naturelle. Il permet l'indemnisation des dommages directement causés aux biens assurés, en vertu de la loi du 13 juillet 1982, relative à l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles. Une catastrophe naturelle n'est déclarée que si elle occasionne des dommages non couverts par les contrats d'assurance habituels.

Les feux de forêts et dommages liés aux effets du vent ne sont pas couverts par la garantie catastrophe naturelle car ils sont assurables au titre de la garantie de base. Dans ce cas, aucun arrêté de catastrophe naturelle n'est pris même si des biens ont été détruits.

Remarque

Source : SOeS (site : http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr

https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1727

 

Ouest-France

Plouezoc'h. Une étude de faisabilité pour une aire de carénage

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Mardi, le conseil municipal ne comportait que trois questions à l’ordre du jour. La station de carénage a suscité les plus longs débats.

Daniel Guézennec, premier adjoint, a présenté le dossier. « Jusqu’en 2018, chaque plaisancier nettoyait son bateau par ses propres moyens. À cette date, le carénage sauvage est interdit. Il y a alors une prise de conscience du manque d’installation à proximité, que faire ? »

L’association des plaisanciers sollicite la municipalité pour la mise en place d’une aire de carénage à la Petite Grève. Des visites d’installations sont organisées. Le coût est élevé. Si l’association compte plus de deux cents adhérents, seuls une cinquantaine habite dans la commune. « Nous pensons que la commune ne peut pas assumer seule un investissement intercommunal », explique Jérôme Calmels, adjoint. Morlaix Communauté et l’Agence de l’eau sont sollicités. Il rappelle que Plougasnou avait aussi un projet sur le site du Diben. Bernard Lachiver confirme : « Beaucoup d’argent a été dépensé pour des études. Mais, à ce jour, rien de concret. Et de toute façon il ne s’agit pas du même type d’installation. »

Le souci de protéger les eaux de la baie de Morlaix de la pollution amène des évolutions face à cette question. Morlaix Communauté est plus attentive et l’Agence de l’eau aide à définir le cahier des charges et pourrait subventionner à hauteur de 70 %.

À l’unanimité le conseil autorise la maire à lancer une étude de faisabilité technique pour l’implantation d’une aire de carénage submersible zéro rejets, au lieu-dit « la Petite Grève ». Estimation : 40 000 €. Et de réaliser les demandes de subventions.

En bref

Tarifs communaux. Peu de changements par rapport à 2022.

Cantine et garderie. Augmentation du repas à 3,34 €. « Bien en deçà de l’inflation, c’est la commune qui prend en charge le reste », explique Jérôme Calmels.

Maison des associations. Il est mis en place un tarif été et hiver pour tenir compte des frais de chauffage.

Marché. Les tarifs sont maintenus avec l’espoir, qu’à l’avenir, ce service redevienne actif.

Port. La maintenance des corps-morts sera assurée par un prestataire ce qui motive l’augmentation des tarifs.

Budget lotissement. Un budget annexe avait été créé en 2003 pour regrouper les opérations comptables des différents lotissements. Ceci n’est plus autorisé. Le budget lotissement est clos. Le solde 47 394 € est versé au budget de la commune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/une-etude-de-faisabilite-pour-une-aire-de-carenage-0beb746a-8483-11ee-a734-df2049314fed?mgo_eu=893514&mgo_l=TeajUGiASeSIizKW54vd9w.5.2

 

Ouest-France

À Crozon, les plaisanciers regrettent la nouvelle hausse de tarifs des ports

Carole TYMEN Publié le

La commune de Crozon (Finistère) possède deux ports dont celui de la station balnéaire de Morgat. Les plaisanciers regrettent la hausse des tarifs annoncée par l’équipe municipale, lors du conseil portuaire du 7 novembre 2023. Parce qu’ils ont déjà connu une hausse en 2023, ils demandent un moratoire.

L’actuel port de Morgat, à Crozon (Finistère), a été artificiellement aménagé et demande des investissements pour se maintenir face aux éléments.

L’actuel port de Morgat, à Crozon (Finistère), a été artificiellement aménagé et demande des investissements pour se maintenir face aux éléments. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« On n’a pas tous des revenus extraordinaires. Une hausse de 7 % pour la seconde année consécutive, ce sont des budgets et un rythme qu’on ne peut pas suivre. »

Dans un communiqué du 15 novembre 2023, les représentants des plaisanciers des ports de Crozon (Finistère) se plaignent de la réévaluation des tarifs pour l’année 2024, annoncés par l’équipe municipale, lors du conseil portuaire du 7 novembre 2023.

« On demande une pause »

Ils regrettent notamment la hausse de 7 % des taxes d’amarrage et de manutention des ports. Elles avaient déjà fait l’objet d’une augmentation en 2023. À l’époque, elle avait été graduelle, de 7 % à 15 % selon la taille des bateaux. « Avant, on avait une hausse annuelle de plus ou moins 2 % et c’est d’accord. Là, on trouve que ça fait un peu trop, estiment-ils. On demande une pause pour les prochains investissements et l’engagement d’une réflexion sur un projet global structurel pour les années à venir. »

« Loisir historique »

Représentant plusieurs centaines de plaisanciers, les usagers élus depuis 2020 estiment que « ces augmentations successives entraînent une sélection par l’argent » et que « seuls les plus aisés pourront bientôt accéder à cette activité. » Ils invoquent aussi la « pêche comme tradition maritime et loisir historique pour beaucoup de familles du Fret et de Morgat ».

À découvrir

« On a plusieurs adhérents de nos associations qui ont mis leurs bateaux en vente en 2023, assurent-ils. On n’a pas envie d’aller dans d’autres ports. On est heureux ici, d’avoir notre bateau à deux pas de la maison et d’y aller au quotidien. »

L’inflation mais seulement

En mairie, on ne conteste pas l’attachement au port et à la tradition de la pêche loisirs. Mais on a aussi les yeux sur les lignes comptables. « Comme tout le monde, on subit l’inflation, explique l’adjoint au maire délégué aux ports, Yann Cusset. Nos matières premières sont le gasoil et les métaux. Ce n’est pas raisonnable de ne rien faire. La hausse est là. »

L’autre raison, invoquée par l’élu, tient au programme d’investissements en cours depuis trois ans. Il y a, entre autres, la rénovation de la capitainerie (1,3 million d’euros) et le changement de pontons à Morgat.

Avec un an de retard, lié à des malfaçons et à la stricte observation du respect des prix tels que négociés avant la pandémie de Covid-19, le bâtiment de la capitainerie et tous ses équipements rénovés devraient être en service au printemps 2024.

« Je ne connais pas un tel chantier négocié avant 2019 qui n’a pas subi de réévaluation », assure Yann Cusset, pour qui la hausse de 7 % est moindre qu’en 2023. « On avait alors décidé une hausse pondérée et proportionnelle à la taille des bateaux, on nous a opposé que ce n’était pas bien. On a entendu et mis la même hausse pour tout le monde en 2024. »

La capitainerie du port de Morgat, à Crozon (Finistère), fait l’objet d’un gros chantier de rénovation et modernisation. L’une des explications de la hausse des tarifs pour les usagers. | OUEST-FRANCE

Investir pour survivre

Surtout, il explique que les chantiers répondent à un constat et à des changements de pratiques : « Les installations vieillissent et souffrent. Sans ces investissements, c’est le port qui va disparaître. Le programme de rénovation des pontons s’adapte à l’évolution des bateaux, de plus en plus gros. Certains font 10-12 m et jusqu’à 10 tonnes. Il faut les équipements adaptés. On a une liste d’attente de 150 personnes. C’est que tout ce que l’on fait n’est pas négatif. »

Regrettant le refus en bloc des plaisanciers et sans proposition de leur part, Yann Cusset assure qu’il veut bien aller expliquer les enjeux dans les réunions d’adhérents des associations de plaisanciers.

Un projet ambitieux à 30 ou 40 ans

L’élu appelle, par ailleurs, à un projet collectif ambitieux à 30 ou 40 ans, « parce que notre port mérite mieux ».

Le hic ? Il faut avant cela étudier les évolutions possibles du trait de côte à l’échelle de la baie de Morgat et ce en lien avec les éboulements de Toul Car, les deux hivers derniers, ainsi que les recommandations de services de l’État. « Tant qu’on n’a pas fait ça, on ne peut pas faire autre chose au niveau du port. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/crozon-29160/a-crozon-les-plaisanciers-regrettent-la-nouvelle-hausse-de-tarifs-des-ports-ff9e1200-84a3-11ee-aabe-38ea97092852

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. Destruction de la maison de St-Efflam : l’échéance approche pour les familles…

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Le 1er décembre 2023, la démolition doit commencer pour cette maison devenue emblématique de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). L’estimant bâtie sur une zone non-constructible au regard de la loi Littoral, la cour d’appel de Rennes avait ordonné sa démolition comme le demandaient des associations environnementales qui avaient porté l’affaire en justice. À l’approche de l’échéance, les propriétaires expriment leur amertume et réagissent dans un communiqué « de la dernière chance ».

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction.

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction. | DR

Reportages TV, articles de presse ou réunions publiques n’y auront rien fait : à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), les copropriétaires de « la maison en bois de Saint-Efflam », comme elle se fait appeler depuis douze ans de procédure, ont plus que jamais sa déconstruction en ligne de mire : « La démolition de notre maison est prévue à partir du 1er décembre », informent ces trois familles dans une ultime tentative pour la sauver.

Dans un communiqué de la dernière chance, elles engagent leurs soutiens à « écrire immédiatement aux associations Plestin Environnement et Sauvegarde du Trégor en demandant sa préservation », avec l’espoir que « le bon sens l’emportera ».

Les familles haussent le ton

Reste qu’à l’approche de l’échéance et après avoir « toujours prôné le dialogue, la mesure et le respect de chacun », les familles Bourdin, Cassin et Jamois haussent le ton vis-à-vis des associations environnementales qui avaient porté l’affaire en justice et conduit à la décision de la cour d’appel de Rennes : en décembre 2022, celle-ci a ordonné la démolition de cette maison en bord de plage, située dans la bande des 100 mètres du rivage, estimant que la maison avait été bâtie en 2012 sur une zone non-constructible au regard de la loi Littoral.

À découvrir

Lire aussi : La maison de Saint-Efflam doit être démontée, selon la Cour d’appel de Rennes

« Plestin Environnement a souvent déclaré vouloir faire démolir notre maison pour l’exemple. Mais c’est surtout un contre-exemple. C’est la destruction d’une maison bioclimatique construite en respectant un permis de construire jugé illégal après coup, font valoir les familles, dont le terrain donnant sur la plage avait été acquis par leurs aïeux en 1895. Elle est entourée de constructions en béton, bien plus massives et visibles depuis la plage, que Plestin Environnement n’a pas attaquées. »

« Un acharnement injuste »

Dans le contexte du compte-à-rebours qui s’est enclenché, elles dénoncent « un acharnement injuste, aberrant sur le plan écologique et coûteux pour les Plestinais qui devront assumer des centaines de milliers d’euros pour détruire une maison ».

Ont-elles raison de fonder encore quelque espoir sur ce que ces familles décrivent comme le « bon sens » des associations environnementales ? Car au printemps déjà, Plestin Environnement et Sauvegarde du Trégor déclaraient ne pas avoir « le pouvoir de renoncer à cette démolition. Une fois que la décision de justice est tombée, elle est tombée, point ». Ce qui fait réagir les familles : « Contrairement à ce qu’elles répètent, les associations, bénéficiaires du jugement de démolition, peuvent renoncer à son application ».

Lire aussi : La maison de Saint-Efflam peut-elle échapper à son sort ?

De leur côté, ces associations avaient déploré dans ce dossier être « désignées comme les méchants écologistes qui vont mettre à la rue de gentilles familles. Mais nous les avons alertées 1 000 fois, elles ont persisté dans leur erreur, dans une voie sans issue ». Ce à quoi les trois familles répondent : « On peut nous accuser d’avoir été imprudents mais en aucun cas d’avoir agi illégalement ». Et elles en veulent pour preuve « l’indignation que soulève chez l’immense majorité des Plestinais la demande de démolition par ces associations ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/plestin-les-greves-destruction-de-la-maison-de-st-efflam-lecheance-approche-pour-les-familles-880347b0-8462-11ee-aabe-38ea97092852

 

Le Diben samedi 11 novembre 2023

Plougasnou. Cérémonie du 11 Novembre

Plougasnou 11 novembre 2023. Photo pyb29 Photo pyb29

Diaporama : Plougasnou Cérémonie du 11 Novembre 2023

 

C'était en 2014

Ouest-France

Pour que le nom d'Edward Jenkins sorte de l'oubli

Nicolas TROADEC. Modifié le Publié le

Il y a quelques semaines, une des plaques du monument aux morts était retirée temporairement. Ceci dans le but d'y inscrire le nom d'un jeune homme de 20 ans tué lors d'une offensive allemande en 1918.

Les Jenkins des générations suivantes, Catherine, Eddy et Jean-Claude (à droite), ont oeuvré pour la mémoire de leur oncle et grand-oncle. Edward Jenkins, ici à Brest.

Les Jenkins des générations suivantes, Catherine, Eddy et Jean-Claude (à droite), ont oeuvré pour la mémoire de leur oncle et grand-oncle. Edward Jenkins, ici à Brest. | DR

Témoignage

Dans l'ancienne école baptiste du Diben, qui sert maintenant de maison de vacances à la famille Roux-Jenkins, l'histoire côtoie le présent. L'ancienne salle de classe, aux fenêtres hautes pour que les élèves ne se distraient pas en regardant à l'extérieur, sert maintenant de salon. La cuisine est une ancienne écurie où M. Jenkins, pasteur baptiste, laissait son cheval pour donner ses cours.

Si Edward Jenkins a connu cette maison, c'est à Morlaix qu'il a vécu la plus large partie de son enfance. Une vie d'enfant de pasteur, même si c'est son grand frère Edgar qui était destiné à reprendre le flambeau pastoral.

Quand la Première Guerre mondiale éclate, Edward est trop jeune pour être mobilisé. Mais le conflit dure assez longtemps pour qu'il soit appelé en 1917. À Brest, il est incorporé au 124e régiment d'infanterie.

« En juillet 1918, il fait partie des Forces françaises qui subissent la dernière offensive allemande, sur les Monts de Champagne, explique sa petite-nièce, Catherine Jenkins. Cette bataille décisive est déclenchée dans la nuit du 14 juillet. »

Les Allemands pensaient que les Français ne seraient pas en état de se battre après la Fête nationale. Ils se trompaient : « Ce fut une bataille très dure. »

Déclaré « mort pour la France » en 1922

À 2 h du matin, le 15 juillet, Edward tombe sous le feu allemand. Ses camarades le voient touché, mais ils ne parviennent pas à le ramener derrière leurs lignes. Quand le jour revient, ils cherchent son corps, en vain. Le jour même, il est déclaré disparu.

« Il n'a été déclaré « mort pour la France » qu'en 1922, précise Catherine Jenkins, après le jugement du tribunal civil de Morlaix. Trop tard pour que son nom soit inscrit sur le monument, qui avait déjà été construit. »

À l'occasion de la commémoration de la déclaration du centenaire de la Grande Guerre, Catherine Jenkins a donc pensé que le moment était opportun pour réhabiliter la mémoire de son grand-oncle. Elle a adressé une lettre au maire Agnès Le Brun pour que son nom soit inscrit sur le monument aux morts de la ville. « C'était le 100e anniversaire de la guerre, c'était le moment d'y aller, c'était logique. »

La mairie a accédé à sa demande. Le nom du Morlaisien devrait être bientôt ajouté à la plaque, réintégrée au monument le temps qu'une société s'occupe de le graver.

De Edward Jenkins, on sait peu de chose. « Il avait apparemment beaucoup d'humour, dit sa petite-nièce. C'était un rigolo, cela peut se voir sur toutes les photos qu'on a de lui. Mais il est parti si jeune, on ne connaît de lui que son enfance. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pour-que-le-nom-dedward-jenkins-sorte-de-loubli-2874147

Un hommage sera rendu à Catherine lundi 13 novembre, à 9 heures, dans la salle des hommages du crématorium de Saint-Thégonnec .

Pour ne pas oublier

Catherine Jenkins à Trébeurden le 13 août 2017. Photo pyb29

Diaporama : Trébeurden Rassemblement des opposants à l'extraction de sable en Baie de Lannion le dimanche 13 août 2017

 

Ouest-France

Plougasnou. Émus par leur séjour à Verdun, ils témoigneront samedi

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De retour de leur voyage mémoriel sur les terres des Poilus, les membres du conseil municipal des jeunes de Plougasnou (Finistère), témoigneront de leur ressenti, samedi 11 novembre 2023, jour de la commémoration de l’armistice de la première guerre mondiale.

Lylou, Anaël, Mya, Arzhel, Maya, Camille, Joakim, Izelenne, Léopold, Eva, Livia et Lou sont revenus bouleversés de leur voyage à Verdun, sur les traces des Poilus.

Lylou, Anaël, Mya, Arzhel, Maya, Camille, Joakim, Izelenne, Léopold, Eva, Livia et Lou sont revenus bouleversés de leur voyage à Verdun, sur les traces des Poilus. | OUEST-FRANCE

« En allant à Verdun, nous avons voulu hommage à ceux qui sont morts et leur dire merci » et « Pour que ça ne revienne pas », témoignent Camille et Léopold, membres du CMJ de Plougasnou (Finistère). Avec dix autres camarades, ils ont participé au voyage mémoriel du 23 au 27 octobre 2023 à Verdun (Meuse) et sa région. Pour voir et comprendre la réalité et les horreurs de la première guerre mondiale.

À Béthincourt, ville médaillée de la Résistance, à l’instar de Plougasnou. | CMJ DE PLOUGASNOU

Ils ont visité de nombreux sites sur les pas des Poilus : les champs de bataille rive droite et rive gauche, la butte de Vauquois, le Fort de Vaux, Fleury. Et pour se rendre compte de l’hécatombe générée par la première guerre mondiale, ils ont vu les sites les plus emblématiques de cette période.

Lire aussi : « Un travail de titan » : le Souvenir français va recenser les tombes des morts pour la France

« C’est impressionnant »

Comme le musée mémorial de Verdun où, dotés d’un casque de réalité augmentée, ils ont pu se retrouver dans la peau d’un poilu dans la citadelle souterraine et assister virtuellement aux combats. Ils ont été impressionnés par les cratères, mais aussi par les ossuaires : « C’est impressionnant de voir toutes les personnes qui ont été tuées », souligne Izelenne. « Nous avons aussi visité le plus grand ossuaire américain en Europe, celui de Romagne-sous-Montfaucon », ajoute Arzhel.

Lire aussi : 11-Novembre. La petite histoire de la Grande Guerre sous la plume d’un abbé breton

Les adolescents de Plougasnou ont rencontré le CMJ de Verdun. | CMJ DE PLOUGASNOU

Un projet entamé il y a un an

Ces moments ont été ponctués de rencontres conviviales. Accueillis par le maire de Verdun, les jeunes du CMJ, accompagnés de Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, ont rencontré les jeunes du CMJ de la Ville. « Le lendemain, reçus par la maire de Béthincourt, commune médaillée de la résistance comme Plougasnou, nos jeunes élus ont participé au dépôt d’une gerbe au monument aux morts, détaille Jean-Luc André, élu plougasniste. Ce voyage fait partie d’une démarche entamée il y a un an, sur le devoir de mémoire. »

Les Plougasnistes ont fait un détour par Paris, où ils ont rallumé la flamme du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe. | CMJ DE PLOUGASNOU

Sur la route du retour, le groupe a fait une halte parisienne pour le ravivage de la flamme du Soldat inconnu à l’Arc de triomphe, point d’orgue de ce parcours empli d’émotions et de découvertes.

Ils ont rapporté plein de photos que l’on peut découvrir sur la Gazette, sur le site de la commune. Samedi, ils partageront le ressenti de leur séjour lors de la cérémonie du 11 novembre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-emus-par-leur-sejour-a-verdun-ils-temoigneront-samedi-079eb0c4-7f16-11ee-9165-78996b94e597

 

Ouest-France

La Ville de Morlaix fait l’acquisition de deux nouvelles œuvres

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Deux tableaux de Ricardo Cavallo vont rejoindre le musée de Morlaix (Finistère). Le diptyque Morlaix, le fleuve au milieu, acheté par la Ville et L’anse d’Ariane, offert par le peintre.

Morlaix, le fleuve au milieu de Ricardo Cavallo.

Morlaix, le fleuve au milieu de Ricardo Cavallo. | OUEST-FRANCE

Le musée des Jacobins a beau être en plein chantier, cela n’empêche pas l’acquisition de nouvelles œuvres. C’est ainsi que la Ville de Morlaix (Finistère) a acheté un diptyque de Ricardo Cavallo, nommé Morlaix, le fleuve au milieu. Fasciné par la ville, il a peint il y a huit ans, morceaux par morceaux, ses immeubles, son viaduc, ses rues ou encore ses jardins en terrasse suspendus aux flancs des collines. « Avec ma boîte à pouce, (sorte de grande boîte à cigares). Seurat l’utilisait, comme d’autres peintres du XIXsiècle. »

Lire aussi : Après une avant-première à Morlaix, un film sur le peintre Ricardo Cavallo sort le 15 novembre

« Révéler l’exceptionnelle force de paysages »

Il y installe de petits tableaux dessus qui mesurent en moyenne 30 cm par 30 cm. Après avoir esquissé son dessin, il démarre la toile en travaillant quatre petits tableaux par quatre. « Cela a demandé trois ans de travail. »

À découvrir

« Merci de révéler l’exceptionnelle force de paysages », lui a dit Jean-Paul Vermot, le maire de Morlaix, mercredi soir lors de la présentation des tableaux au public. Ce diptyque ainsi que L’anse d’Ariane, don du peintre aux Amis du Musée, rejoindront la collection du musée de Morlaix.

Lire aussi : Après six années, l’artiste Ricardo Cavallo expose enfin à Saint-Jean-du-Doigt

Le peintre est aux anges

Une place leur sera réservée dans la chapelle, première étape du chantier en cours attendue en 2025. En attendant, une salle d’exposition, sorte d’annexe du musée, doit ouvrir en 2024 dans l’ancienne manufacture, où sera programmée une première exposition consacrée au peintre. « Je suis tellement content », a tout simplement réagi Ricardo Cavallo, à l’annonce.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-ville-de-morlaix-fait-lacquisition-de-deux-nouvelles-uvres-fffa46ec-7f08-11ee-9165-78996b94e597

 

Ouest-France

Après une avant-première à Morlaix, un film sur le peintre Ricardo Cavallo sort le 15 novembre

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Présenté en avant-première, mercredi 8 novembre 2023, au soir, au cinéma La Salamandre, à Morlaix (Finistère), le film Ricardo et la peinture, est le portrait que nous propose Barbet Schroeder de son ami le peintre Ricardo Cavallo. Un film puissant et joyeux sur l’amitié et la peinture.

Ricardo Cavallo installe son chevalet au cœur des grottes des falaises de Saint-Jean-du-Doigt.

Ricardo Cavallo installe son chevalet au cœur des grottes des falaises de Saint-Jean-du-Doigt. | LES FILMS DU LOSANGE

S’approcher de la peinture : une gageure pour le cinéma. Un pari relevé et remporté par le grand cinéaste et producteur suisse Barbet Schroeder dans un film sur son ami et peintre Ricardo Cavallo. « Nous nous sommes rencontrés il y a quarante ans à Paris grâce à un ami galeriste, Karl Flinker, aujourd’hui décédé. Il m’a dit « J’ai rencontré un génie, je veux que tu le voies. »

Pendant deux ans, le fondateur de la société Les Films du Losange, filme son quotidien et invite le spectateur à plonger dans l’histoire de la peinture. Un portrait éclairant, intime et touchant, de ce peintre qui a posé son chevalet à Saint-Jean-du-Doigt il y a une vingtaine d’années.

Lire aussi : Après six années, l’artiste Ricardo Cavallo expose enfin à Saint-Jean-du-Doigt

Ricardo Cavallo avec le réalisateur Barbet Schroeder. | LES FILMS DU LOSANGE

Né en 1954 en Argentine, amoureux des livres sur l’histoire de l’art qu’il a soif de partager et de transmettre, l’artiste se dévoile généreusement devant les caméras. Un film habité où l’on suit Ricardo Cavallo, chevalet au dos, au cœur des grottes des falaises trégorroises que la marée basse découvre. Sa peinture n’est pas sans analogie avec le cinéma. « Fragmentée puis assemblée pour faire une toile », comme le dit lui-même le peintre dans le film. « C’est un amoureux de la réalité qu’il transfigure », reprend le cinéaste, mercredi soir, lors de l’avant-première du film à La Salamandre.

Lire aussi : Morlaix. Dans les souvenirs de la salle de cinéma La salamandre, qui fête ses 40 ans cette année

« J’ai encore tellement de choses à faire »

Tout au long du film, Ricardo Cavallo ne trouve son accomplissement que face aux paysages qui l’inspirent, mais aussi auprès de ses grands maîtres comme Velázquez. On suit les deux amis à Paris, dans la chambre atelier sous les toits, celles des débuts du peintre en 1976. Mais aussi dans les musées et les églises de la capitale. « C’est une activité que l’on partage à chacune de nos rencontres », souffle Ricardo Cavallo. Il est très touché par le film : « Une illustration fluide de quelque chose qui est en train de se dire. J’ai 69 ans, je suis en bonne forme, il me faut encore du temps, j’ai encore tellement de choses à faire. »

Le peintre et le réalisateur avec Apollinaire, élève de Ricardo et acteur dans le film. | LES FILMS DU LOSANGE

Le public s’est pressé pour les deux séances le 8 novembre. « On a refusé des centaines de personnes. » À La Salamandre, Véronique L’Allain rassure : « Le film sera programmé lors de sa sortie nationale à partir du 15 novembre avec un nombre de séances qui devrait satisfaire tous les curieux et amoureux du cinéma, de Barbet Schroeder et de la peinture de Ricardo Cavallo. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-le-film-lumineux-sur-le-peintre-ricardo-cavallo-sort-le-15-novembre-f11173ee-7f08-11ee-9165-78996b94e597

 

Le Diben mercredi 08 novembre 2023

Plougasnou. Cérémonie du 11 novembre

Cérémonie du 11 novembre 2018. Photo pyb29

Cérémonie du 11 novembre 2018. Photo pyb29

La cérémonie du 11 novembre aura lieu samedi à 11h au monument aux morts.

 

Ouest-France

Tempête Ciaran. Sans électricité, comment les maires du pays de Morlaix gèrent la crise

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Cinq jours après la tempête Ciaran, de nombreux foyers de Plougasnou et Lanmeur (Finistère) sont toujours sans électricité. Le point sur les solutions proposées par les communes pour soutenir les habitants.

Cellule de crise à la mairie de Plougasnou pour reloger les habitants sans électricité depuis cinq jours.

Cellule de crise à la mairie de Plougasnou pour reloger les habitants sans électricité depuis cinq jours. | OUEST-FRANCE

Sans électricité depuis cinq jours

Comment vit-on un cinquième réveil sans électricité ? « Les gens sont fatigués, souligne Françoise Crozafon-Genevois, adjointe à la mairie de Plougasnou. C’est à partir d’aujourd’hui que les gens craquent, au départ, ils ne voulaient par partir de chez eux. » Au sein de la cellule de crise, plusieurs élus recensent les possibilités d’hébergement, principalement dans les hôtels Au Temps des Voiles et La Part des Anges. « Nous allons les voir chez eux, ou alors ce sont des voisins qui nous signalent des situations. » La commune va ouvrir les douches du port du Diben, aux personnes qui en ont besoin. Plusieurs quartiers sont encore coupés du monde : de Milaudren à Tromelin, Le bois de pins, au Diben, Mesgouez, le haut de Mesquéau, ou encore du côté de la chapelle Saint-Nicolas et Kerbiguet. « Dimanche soir, Enedis n’a pas pu nous fournir de plannings. »

Au Diben à Plougasnou, la route de la Corniche est toujours fermée à la circulation. | OUEST-FRANCE

Pas simple du côté des eaux usées

La station d’épuration fonctionne mal, il y a eu des rejets à la mer, c’est la raison pour laquelle les plages sont interdites à la baignade et autres sports. « Les postes de relevage ont besoin d’électricité pour évacuer les eaux usées domestiques et industrielles, détaille la maire Nathalie Bernard. À Tromelin, par exemple, c’est un camion d’une entreprise extérieure qui vient pomper les eaux sales. » Pour l’eau du robinet, les élus rassurent, elle est bien potable. Du côté des entreprises, Primel Gastronomie fonctionne, mais plusieurs petites entreprises sont encore à la peine.

À Lanmeur, les élus sont inquiets pour le clocher de l’église. Des pierres sont tombées sous l’assaut des rafales. | OUEST-FRANCE

À Lanmeur, le clocher perd ses pierres

C’est la grosse inquiétude des élus de Lanmeur. Des pierres du clocher sont tombées sous les assauts du vent, et un périmètre de sécurité a été installé. « Nous savions que notre clocher qui date du XVIIIe, était bien malade, explique la maire, Cathy Lucas. Nous attendons la venue d’un expert. » Ce lundi, deux quartiers sont encore sans électricité à cause d’un problème de haute tension. « Nous avons aussi recensé 45 personnes très isolées, des repas chauds leur ont été fournis. Les pompiers ont prêté un groupe électrogène dans une exploitation agricole pour la traite des vaches. » Enfin, les habitants sont invités à venir déclarer leurs dégâts en mairie, sur un cahier.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/tempete-ciaran-sans-electricite-comment-les-maires-du-pays-de-morlaix-gerent-la-crise-9f8722a6-7cb2-11ee-a596-470e505b11c6

 

Ouest-France

Tempête Ciaran : en Bretagne, ces hôteliers offrent le gîte aux personnes dans le noir

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12 °C dans les maisons, pas d’électricité pour cuisiner des plats et alimenter le ballon d’eau chaude. Coupés du monde depuis jeudi 2 novembre 2023, après le passage de la tempête Ciaran, plusieurs habitants du Diben, à Plougasnou (Finistère), sont chaleureusement accueillis et hébergés gratuitement par les propriétaires de l’hôtel Aux Temps des Voiles.

Étienne et Paule Labrassine ont ouvert leur hôtel aux naufragés de la tempête Ciaran, à Plougasnou (Finistère).

Étienne et Paule Labrassine ont ouvert leur hôtel aux naufragés de la tempête Ciaran, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Samedi 4 novembre 2023, en soirée, dans l’anse du port du Diben, l’hôtel Au Temps des Voiles offre un havre lumineux. « Ils ont un groupe électrogène », informe Jean-Marc Portolano, en poussant la porte de l’établissement.

Lire aussi : Tempête Ciaran. À Morlaix la solidarité s’est organisée pour les habitants sans eau ni électricité

Tout à côté de l’hôtel, au n° 4 de la rue de l’Abbesse, sa maison est froide et dans le noir. « Vendredi, avec mon épouse Françoise, nous avons voulu louer une chambre. » Bonne surprise pour le couple de voisins .  « Paule et Étienne Labrassine, les propriétaires, nous l’offrent avec le petit-déjeuner, n’en revient toujours pas Jean-Marc Portolano. C’est ce qui a déclenché leur décision de proposer d’héberger les habitants privés de tout. »

« Vous êtes formidables ! »

« Nous avons la chance d’avoir de l’eau chaude et d’électricité… Nous vous proposons de venir chez nous, n’hésitez pas à nous téléphoner. » Publiée vendredi soir sur les réseaux sociaux, l’annonce fait le buzz chez les internautes, qui s’empressent de saluer cet élan de générosité : « Vous êtes formidables ! » ; « Un très beau geste d’humanité »…

Page Facebook : L'abbesse au temps des voiles

« On a la capacité de pouvoir chauffer l’hôtel : nous avons mis nos douze chambres à la disposition des habitants. C’était possible dans la mesure où ces chambres n’étaient pas louées. C’est naturel d’aider les gens dans la détresse », se défendent les hôteliers, étonnés de se voir ainsi mis en lumière.

« C’est une question de protection »

« Le premier soir, nous avons accueilli plusieurs personnes, six chambres étaient occupées, ajoutent-ils. Des personnes qui ne sont pas forcément sur les réseaux, le bouche-à-oreille a fonctionné. Une personne de la station de sauvetage SNSM nous a envoyé un couple de personnes âgées : c’est une question de protection civile. Dans le noir, une personne peut faire une mauvaise chute. »

Lire aussi : À Plougasnou, certains habitants n’ont plus eau ni électricité après le passage de la tempête Ciaran

Ce samedi soir, le restaurant de cinquante places affichait complet : « On ne s’y attendait pas. Parmi les clients, des exposants du Salon de la gastronomie à Langolvas, mais aussi des personnes qui ont eu envie de manger un repas chaud. »

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/tempete-ciaran-en-bretagne-ces-hoteliers-offrent-le-gite-aux-personnes-dans-le-noir-5cd62c02-7be2-11ee-a596-470e505b11c6

 

Ouest-France

À Plougasnou, certains habitants n’ont plus eau ni électricité après le passage de la tempête Ciaran

Sarah HUMBERT. Publié le

À Plougasnou (Finistère), le passage de la tempête Ciaran a fait tomber de nombreux arbres. Certains habitants, ce jeudi 2 novembre 2023, dans l’après-midi, n’avaient plus ni eau, ni électricité.

Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023.

Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023. | OUEST-FRANCE

La tempête Ciaran a durement frappé Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), entre le 1er et le 2 novembre 2023. Dans cette commune littorale, « beaucoup de zones sont encore inaccessibles, des chemins sont obstrués par des arbres », indiquait vers 16 h, ce jeudi, Nathalie Bernard, la maire de la commune.

À Plougasnou, les services sont à pied d’œuvre afin d’enlever les arbres tombés lors de la tempête Ciaran. | OUEST-FRANCE

En priorité, « on essaie de dégager les grands axes », indique l’édile. La route entre Primel et le Diben est praticable, « lorsque j’ai quitté le terrain vers 14 h, les services allaient dégager celle entre le Diben et Saint-Samson, puis entre Térénez et Barnenez », détaille-t-elle.

Une résidence de vacances sans électricité

La circulation n’est pas le seul problème dans la commune. Une partie des habitants est privée d’électricité et d’eau. « Le bourg et Térénez ont l’électricité, mais à 14 h, Saint-Samson ne l’avait pas. La résidence Odalys, complète en cette semaine de vacances, n’a plus d’électricité non plus », note-t-elle. Là aussi, les services d’Enedis sont à pied d’œuvre pour remettre le courant. La maire estime que pour certaines zones, « il va peut-être falloir patienter deux ou trois jours avant d’avoir à nouveau l’électricité ».

Lire aussi : Île-de-Batz : le jardin Georges-Delaselle détruit « à 70 % » après le passage de la tempête Ciaran

L’usine d’eau potable qui alimente la commune, « située à Kerjean, à Plouezoc’h », a elle aussi été impactée par la tempête. Afin de la faire fonctionner à nouveau, un groupe électrogène devait être livré en fin de journée ce jeudi. À Plougasnou, les habitants sont donc invités, via un message de Veolia, l’exploitant, à ne pas consommer l’eau du robinet, jusqu’à 20 h. « La mairie peut distribuer quelques bouteilles », indique la maire.

« La salle omnisports est éventrée »

Au niveau des bâtiments, des dégâts sont également à déclarer. « La salle omnisports est éventrée. Sur l’un des pignons, tout le bardage est parti », indique Nathalie Bernard. La cantine, la chapelle du Diben et l’école de Kerenot ont vu leur toiture endommagée.

Lire aussi : À Morlaix, le toit d’une habitation s’envole à cause de la tempête Ciaran : « La maison a tremblé »

Au port, le toit du bâtiment de l’ancien mareyeur Dossal s’est envolé et a atterri entre deux bateaux. « On a eu de la chance », souffle la maire. Elle conclut : « On a pris un gros coup de vent, les dégâts sont importants. Cela ressemble à la tempête de 1999, c’est ce que les gens me disent. » Le travail des équipes devrait se poursuivre encore plusieurs jours, avant un retour à la normale.

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/a-plougasnou-certains-habitants-nont-plus-eau-ni-electricite-apres-le-passage-de-la-tempete-ciaran-2561648a-7994-11ee-8fc9-410e7fd09adf

Diaporama : Tempête Ciaran en images Plougasnou

 

Ouest-France

Tempête Ciaran. Port du Diben en alerte, liaisons maritimes… Comment le Pays de Morlaix s’organise

Zoé BOIRON avec nos correspondants. Publié le

Élus, services de transports sont dans l’expectative. La tempête Ciaran va venir frapper les côtes du Pays de Morlaix (Finistère) dans la nuit de mercredi 1er novembre à jeudi 2 novembre 2023. Aucune grosse mesure n’a été prise pour le moment, mais la prudence est de mise.

Au port du Diben à Plougasnou, Yann Rolland a gruté une quinzaine de bateaux, pour les mettre à l’abri dans son chantier.

Au port du Diben à Plougasnou, Yann Rolland a gruté une quinzaine de bateaux, pour les mettre à l’abri dans son chantier. | OUEST-FRANCE

« Vaut mieux se préparer ! » Depuis lundi matin, 30 octobre 2023, c’est le branle-bas de combat sur le quai du chantier naval du Diben à Plougasnou (Finistère) pour anticiper la tempête Ciaran. « J’ai avancé l’hivernage de mon bateau de quelques jours, en prévision de ce gros coup de tabac », témoigne Jean-Paul, sur son mousquetaire qu’il s’apprête à abriter sous le hangar du chantier naval. « Hier, c’était de la folie, ici. »

À l’instar de Jean-Paul, plusieurs plaisanciers ont préféré faire gruter leur bateau. « Une douzaine lundi, détaille Yann Rolland, le patron du chantier naval. On les amarre au sol. Tous les voiliers sont bridés par un système de poutres en béton coulées dans le sol. » Un système développé depuis le passage de la tempête Lothar en décembre 1999.

Lire aussi: Tempête Ciaran : une vigilance rouge « probable » jeudi dans l’Ouest

« Rien n’arrête le vent »

« On est inquiet. Pris dans la tempête, un bateau ne se renverse pas, il s’envole. Au corps-mort, le bateau est chahuté surtout si le vent tourne à l’ouest. Notamment à marée basse, c’est une vaste plaine, rien n’arrête le vent. Il va y avoir énormément de houle, le coefficient de marée sera de 71 au moment du passage de la tempête. On peut craindre une surcote d’un mètre à la haute mer. L’idéal pour les bateaux est quand l’événement se passe à mi-marée, mais on n’en sait rien encore, puisque les modèles météo annoncent les mêmes prévisions, mais avec un décalage de quatre heures. »

Jean-Paul a avancé de quelques jours, l’hivernage de son mousquetaire. | OUEST-FRANCE

Tout le monde est dans l’expectative. Élus de Morlaix communauté compris pour qui Le Port du Diben est « le gros point de vigilance ». Après avoir pris un premier arrêté interdisant l’accès au quai André-Déan (au bout de la rue du Port) lundi, la collectivité en a pris un second, ce mardi, pour étendre cette interdiction en se basant sur les données de Météo France. Le quai sera donc inaccessible de mercredi, 17 h 30, jusqu’à vendredi 3 novembre, 11 h.

Parc fermé à Carantec

À Carantec, le parc Claude-Goude sera fermé et le marché du jeudi matin est annulé. Il est aussi interdit d’emprunter le GR34 de mercredi, 18 h, jusqu’à vendredi, minuit. Gwenn Merrer, directeur du Centre nautique de Carantec (CNC), a décidé de stopper toutes les activités nautiques à partir de mercredi soir et jusqu’à dimanche soir. Voire au-delà car, selon lui, « le mauvais temps pourrait se prolonger en début de semaine prochaine ». Le gros bateau qui transporte habituellement les plongeurs sur site sera mis à l’abri dans le port de Morlaix et tous les petits bateaux (dériveurs etc.) qui restent sur parc au Kélenn vont être bien sécurisés.

À Locquirec, aucune disposition particulière n’est prise pour le moment. Ni à Roscoff. Les rochers installés quelques jours plus tôt en bas des ruelles habitées, le long de la côte, sont toujours en place. Mais le ferry de la Brittany ne fera pas de rotation jeudi. Il restera à Cork en Irlande et sera de retour vendredi, à 13 h.

Liaisons pour l’Île-de-Batz perturbées jeudi

Du côté des Vedettes de l’île de Batz, la journée de mercredi se déroulera normalement, mais « des perturbations sur les liaisons » entre Roscoff et l’île sont à prévoir jeudi.

Enfin, des communes comme Saint-Pol-de-Léon, Morlaix ou Saint-Martin-des-Champs ont annoncé fermer des rues à la circulation.

Dans la Cité du viaduc, on craint plus les vents que les inondations. Les arbres, encore très pourvus en feuilles, peuvent opposer une résistance ce qui accroît le risque de chutes. Dix agents seront d’astreinte sur la ville de Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/tempete-ciaran-port-du-diben-en-alerte-liaisons-maritimes-comment-le-pays-de-morlaix-sorganise-9ac61fac-77ed-11ee-8244-875977830c7e

Il faut éviter celà !

Photo prise le 05 décembre 2005 au chantier. Photo pyb29 Photo Pyb29

Photo prise le 05 décembre 2005 au chantier.

 

Ouest-France

Un livre rappelle « l’internement de tsiganes » pendant la Seconde Guerre mondiale dans le Finistère

Valentin CHOMIENNE. Publié le

Maryvonne Moal, présidente de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation du Finistère, a publié Les Tsiganes et la Seconde Guerre mondiale, samedi 30 septembre 2023. Cette habitante de Plougasnou, dans le pays de Morlaix, espère transmettre cette « histoire méconnue ».

Grâce à ce livre, publié fin septembre 2023, Maryvonne Moal, habitante du pays de Morlaix (Finistère), diffuse les témoignages de membres de "la communauté des Gens du voyage, des Voyageurs", comme elle les nomme.

Grâce à ce livre, publié fin septembre 2023, Maryvonne Moal, habitante du pays de Morlaix (Finistère), diffuse les témoignages de membres de "la communauté des Gens du voyage, des Voyageurs", comme elle les nomme. | OUEST-FRANCE

Un « camp d’internement pour Tsiganes », comme le désigne Maryvonne Moal, existait dans le Finistère, à Coray, à une vingtaine de kilomètres de Quimper, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Cette habitante de Plougasnou, dans le pays de Morlaix, présidente de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation dans le département, a publié un livre, samedi 30 septembre 2023, pour rappeler cet événement et les près de 200 personnes rassemblées en son sein. L’ouvrage, paru aux éditions Tirésias-Michel Reynaud, tente de sortir de l’oubli cette « histoire méconnue ».

« La communauté des Gens du voyage, des Voyageurs, tenait à la publication de ce livre, indique Maryvonne Moal. Ils ont participé à sa création en acceptant de me témoigner leur vécu. »

« Les gendarmes sont venus nous arrêter »

Ainsi, l’ouvrage porte notamment les paroles de Michel Lagrené, né fin août 1941 à Morlaix. Le désormais octogénaire, alors âgé de seulement quelques mois, se souvient : « Les gendarmes de la ville sont venus nous arrêter, mon père, ma mère et moi, ainsi que tous les membres de la famille présents, immédiatement, sans nous laisser prendre quelques affaires personnelles. »

Les entretiens entre les témoins et Maryvonne Moal, accompagnée dans son œuvre par plusieurs membres de son association, se sont tenus dans une salle de l’ancien tribunal de Morlaix, ou chez l’une des personnes interrogées, à Pleyber-Christ. « Ce travail, associé à celui de documentation a pris près de cinq années », précise l’autrice.

Près de 200 personnes pour 80 places

Cette retraitée de 75 ans souligne l’importance de l’aide apportée par les Archives départementales du Finistère dans ce projet. Grâce à cette dernière, le livre comporte des reproductions de documents importants, comme « l’arrêté d’ouverture d’un camp d’internement pour Tsigane dans le Finistère ».

Mais au-delà de pièces officielles, l’ouvrage exprime aussi la dureté du passage au camp de Coray, ouvert en 1940 et 1941 : « La promiscuité est insupportable, elle engendre des conflits, des peurs, une altération des comportements », dans un contexte où sa population accuse un important surnombre d’environ 200 personnes pour 80 places.

« Passeuse de mémoire »