Les figures de la lutte contre les algues
vertes en Bretagne préparent la relève
Les associations militantes des Côtes-d’Armor
et du Finistère proposent une rencontre ce mercredi 18 février à 15 heures à
Hillion, près de Saint-Brieuc, haut lieu de leur combat. Une pétition a été
lancée.
Sur la plage du Ris, à Douarnenez
(Finistère), de gauche à droite, Jean Hascoët (Baie de Douarnenez
Environnement), Yves-Marie Le Lay (Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre) et
Jean-Yves Quéméneur (Force 5). Ensemble, ils luttent depuis 30 ans contre les
marées vertes. LP/Nora Moreau
Depuis trente ans, Yves-Marie Le Lay, comme son allié
André Ollivro, porte-parole de Défense des victimes des marées vertes et
fondateur de Halte aux marées vertes, ou encore Jean Hascoët, d’Eaux
et Rivières de Bretagne, qui oeuvre sans
relâche en baie de Douarnenez, dont les écosystèmes sont très touchés par les
nitrates, se battent contre l’Etat et des systèmes agricoles « démesurés et
inadaptés » pour faire reconnaître des préjudices écologiques.
« On a fait quelques pas en avant ces derniers temps,
reconnaît Jean-Yves Quéméneur.
De prochaines décisions de justice
pourraient bientôt faire bouger des actions en
Finistère. Il faudra aussi faire reconnaître les gros problèmes de mortalité
des coquillages chez les ostréiculteurs de la baie de Morlaix, un problème
nouveau... »
Aussi sont-ils préoccupés de savoir si, demain, la
relève sera au rendez-vous. « On cherche à être épaulés davantage, car on ne
sera plus là un jour, c’est sûr, poursuit Jean-Yves. Un peu de renouvellement,
du sang neuf, et un changement de regard, un peu de fraîcheur ferait le plus
grand bien à cette lutte, loin d’être terminée. »
Une pétition en appelle aux parlementaires
Et le militant d’évoquer un projet de fanzine porté par
un jeune graphiste de 22 ans, originaire de Plougasnou, Évariste Le Vot, qui a
représenté le combat par une vague d’Hokusai verte face à un phare breton... «
Ce genre d’action, c’est une lueur d’espoir, glisse le Finistérien. D’autant
plus que l’ensemble est titré « On peut gagner ».
En attendant, pour sensibiliser à l’ensemble de cette
problématique,
une pétition est lancée sur cyberacteurs.org.
Elle en appelle, cette fois, à « la représentation nationale pour qu’une
commission parlementaire enquête sur la faillite (des plans anti-algues
vertes) et étudie les modalités de nouvelles mesures pour en finir avec les
algues vertes ».
André Ollivro le 12 juillet
2022 à Hillion. Photo pyb29
"Les
algues vertes : 22 ans de combat que j'ai entrepris à la retraite de gazier. Je
suis fier bien qu’épuisé qu'un film retrace une partie de ce combat semé
d’embûches . Je remercie Inès Léraud d'avoir entrepris ce travail d'enquête sur
les conséquences du plan Marshall en Bretagne au sortir de la guerre 39-45.
Félicitations à Pierre Jolivet d'avoir réalisé ce film : Algues vertes,
illustrant le travail d'enquête illustré dans la BD : Algues vertes, histoire
interdite. Alors le 12 juillet allez dans les salles de cinéma applaudir ce film
dont je vous laisse l'affiche."
Au cinéma le 12 juillet 2023
Le Diben dimanche 16 février 2025
La réunion du Conseil Municipal se tiendra le :
Jeudi 20 février 2025 à 18H00 en mairie, salle du conseil municipal
Ordre du jour :
– Appel nominal
– Désignation du secrétaire de
séance
– Approbation du procès-verbal de
la séance du conseil municipal du jeudi 12 décembre 2024
– Information sur les décisions
prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au
Maire
FINANCES – ADMINISTRATION
GENERALE
– Recrutement d’agents
non-titulaires pour remplacer les agents momentanément absents et pour
accroissement temporaire et saisonnier d’activités – Modification.
– Renouvellement du contrat
d’assurance des risques statutaires avec le centre de gestion de la Fonction
publique territoriale du Finistère.
– Modification du régime
indemnitaire (RIFSEEP).
– Dispositif d’accompagnement de
l’activité artisanale : Autorisation de signature d’un bail de
location-accession.
– Demande de subvention DETR 2025–
2ème tranche de réaménagement et sécurisation des espaces publics de la rue
Jean Jaurès du carrefour de l’impasse de Coubertin au carrefour de la Rue de
Kerstephan.
– Demande de subvention au
Département – Pacte Finistère 2030 Volet 1 pour la rénovation et le
renouvellement des équipements sportifs.
– Engagement de la commune au titre
du dispositif Territoires Numériques Educatifs.
– Demande de subvention au Fonds
chaleur de la Région Bretagne dans le cadre de l’installation solaire
thermique au camping municipal.
– Demande de subvention au titre du
fonds d’accélération de la transition écologique « Fonds Vert » pour le projet
de l’installation solaire thermique au camping municipal.
URBANISME, TRAVAUX
– Convention de servitude avec
Mégalis – Parcelle ZR 29.
– Convention de servitude avec
Mégalis – Parcelle BH 09.
– Convention de passage de réseau
avec le SDEF – Parcelle YB 95.
– Convention de passage de réseau
avec le SDEF – Parcelle YB 349, ZY 27 et ZY 62.
– Convention de mise à disposition
du réseau de fibre optique avec Mégalis – Lotissement des Hortensias
PETITE ENFANCE, JEUNESSE,
AFFAIRES SCOLAIRES
– Dotations pour le fonctionnement
et les projets pédagogiques des écoles publiques communales : Modification.
– Subvention à l’école de Kerenot
pour la mise en place de cours d’initiation à la langue bretonne.
CULTURE
– Bibliothèque Municipale :
Instauration de la gratuité.
Maud Coail est
la nouvelle correspondante Ouest-France pour les communes de Plougasnou et
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). Elle sera en lien avec la rédaction de
Morlaix.
Maud Coail est la nouvelle correspondante
Ouest-France pour les communes de Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt
(Finistère). | OUEST-FRANCE
Maud Coail est la nouvelle correspondante
Ouest-France pour les communes de Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt
(Finistère). En lien avec la rédaction de Morlaix, elle va relater les
actualités locales de ces deux communes.
Âgée de 43 ans, Maud Coail connaît bien le secteur,
pour y être venue régulièrement, durant toute son enfance. « Ma
famille est originaire de la baie de Morlaix, notamment de Garlan et
Saint-Martin-des-Champs. Mon père est de Lannéanou »,
explique-t-elle. Après plusieurs années en région parisienne, elle est venue
vivre dans le Trégor en 2020, avec son fils.
Maud Coail a un parcours riche, avec un prix au
conservatoire national en musique classique. Elle a été de professeure de
musique, musicienne, et possède aussi un brevet professionnel agricole
d’ouvrière paysagiste. Elle a également travaillé dans le médico-social.
Elle a lancé il y a un an sa chaîne Youtube,
intitulée
Site et légende de Bretagne
il y a un an environ. « Ici, chaque pierre, chaque lieu cache une
légende », dit-elle.
Avec la correspondance, Maud Coail a à cœur de
« contribuer à faire vivre les événements du secteur. Ça me plaît
d’être le relais des actions locales », décrit-elle. La quadragénaire
aime notamment rédiger des portraits. « Je suis passionnée des gens
passionnés », résume-t-elle
A Plougasnou, sept médecins retraités reprennent
du service !
Capture d'écran.
A Plougasnou, sept médecins retraités reprennent du
service ! Alors que la commune n’a plus de médecin depuis un an, six médecins et
un dermatologue à la retraite assurent tous les matins de semaine une permanence
au centre municipal de santé. Les habitants sont soulagés. Un reportage d’Enora
Le Notre
Sans médecin depuis un an, cette ville
bretonne rouvre son centre de santé grâce à des retraités
Publié le
Plougasnou
(Finistère) se prépare à accueillir de nouveau sa patientèle locale dès le
20 janvier 2025 dans le centre de santé communal. Les docteurs, tous
retraités, sont très attendus.
Les Dr. Jean-Paul Lancigu, Christian Benay,
Anne-Cécile Hervé, secrétaire médicale et coordinatrice santé au sein de la
mairie, les Dr. Jean-Pierre Benhaim, Michel Biette et Luc Barcelo. |
OUEST-FRANCE
Les docteurs Jean-Paul Lancigu, Christian Benay,
Jean-Pierre Benhaïm, Michel Biette, Luc Barcelo, Loïc Cleach et le
dermatologue Alain Bouchardeau se préparent à revêtir de nouveau la blouse. Ce
que la commune de Plougasnou a mis en place est inédit :
sept médecins sortent de leur retraite
pour assurer des consultations médicales, en attendant que deux généralistes
actifs prennent le relais en septembre 2025.
« Les habitants nous connaissent »
« L’idée vient des Plougasnistes eux-mêmes,
explique le docteur Biette. Nous travaillions tous les sept à
Plougasnou ou autour, les habitants nous connaissent. On fait partie de leur
vie depuis toujours et nous de la leur. C’est donc spontanément qu’ils nous
parlent de leurs inquiétudes et qu’ils sollicitent notre aide. »
Depuis le
départ des deux généralistes de la commune le 1er janvier
2024, la Ville tente d’attirer les
professionnels de santé mais rien n’y fait : les Plouganistes n’ont plus aucun
médecin traitant. « Nous sommes à la retraite depuis un à treize ans,
ajoute le docteur Lancigu. Nous nous sommes concertés autour de ce
besoin fondamental des Plouganistes, celui d’avoir un accès au soin. »
« Ça nous touche évidemment,
intervient le docteur Benhaim. Nous avons en tête notre serment
d’Hippocrate, nous aimons notre métier et nous avons naturellement eu envie de
proposer nos services, en attendant que de jeunes médecins prennent leurs
postes ici. »
Anne-Cécile Hervé, secrétaire médicale et
coordinatrice santé pour la mairie, est alors missionnée pour réaliser ce
projet fou : faire revenir partiellement les sept médecins en consultations
alors qu’ils sont tous retraités. « Au départ, l’Ordre des médecins de
Brest était un peu réticent à cette idée. Mais face à notre détermination et
aux besoins des habitants, il a compris l’utilité d’une telle démarche, même
si elle est complètement inédite ! »
Comment le centre va-t-il fonctionner ?
Les sept retraités seront salariés de la mairie et
les six généralistes se relaieront de manière à assurer les horaires d’un seul
médecin traitant actif du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h 30. Le docteur
Bouchardeau, dermatologue, proposera des consultations en dermatologie deux
demi-journées par mois.
« Pour les personnes qui n’ont pas de médecin
traitant déclaré à la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie),
explique Anne-Cécile Hervé, ce ne sera non pas l’un des six
docteurs présents sur le site qui sera enregistré comme tel mais le centre de
santé lui-même. Le site sera le médecin traitant officiel aux yeux des
autorités de santé. »
La ligne téléphonique pour les prises de rendez-vous
devait ouvrir le 13 janvier, « nous
devions
commencer les consultations le 15,précise-t-elle, mais un léger
contretemps administratif repousse l’échéance de quelques jours encore. »
Que pouvons-nous leur souhaiter pour l’ouverture
imminente de la maison de santé ? « Que nos patients soient patients,
sourit le docteur Benhaim. Nous redoutons un peu la
surdemande, nous comprenons le besoin de nos futurs consultants mais il faudra
qu’ils s’adaptent aussi à ce tout nouveau fonctionnement. »
La maison de santé de Plougasnou ouvrira son carnet
de rendez-vous à partir de ce mercredi 15 janvier, du lundi au jeudi de 14 h à
16 h 30 par téléphone. Les consultations commenceront le 20 janvier et se
tiendront du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h 30. Paiement par carte
bancaire uniquement.
Après plus d’un an sans médecin,
Plougasnou devrait en retrouver deux en septembre 2025
Zoé BOIRON et notre
correspondante locale.
Publié le
Deux médecins
devraient s’installer à Plougasnou (Finistère) en septembre 2025. Si cela se
confirme, ce sera la fin d’un feuilleton d’un an et demi : la commune
littorale avait perdu ses deux généralistes le 1er janvier 2024.
Le conseil municipal du 12 décembre a
approuvé la création d’un centre communal de santé temporaire. | OUEST-FRANCE
La commune de Plougasnou (Finistère) devrait
retrouver deux médecins en septembre 2025 : c’est en tout cas ce qu’espèrent
la municipalité et ses 3 035 administrés, orphelins depuis le départ des deux
généralistes le 1er janvier 2024.
Loyer gratuit
Ces derniers mois, la mairie a eu
des contacts encourageants
avec deux professionnels. « L’un a fait l’acquisition de sa maison, et
nous avons revu le second à la période de Noël », confirme Nathalie
Bernard, la maire, qui reste « prudente » tant qu’ils n’ont
pas officiellement posé leurs valises à Plougasnou. Ces deux libéraux
devraient bénéficier d’une gratuité de loyer pendant dix-huit mois.
En attendant, le centre de santé communal va
accueillir
sept médecins retraités.
À partir du 20 janvier 2025, ils vont se relayer pour assurer des
consultations les matins, en semaine.
« Une transition en douceur »
« Le centre de santé peut accueillir jusqu’à
trois médecins, donc il y aura de quoi accueillir les deux nouveaux et les
médecins retraités. Nous ferons une transition en douceur », se
projette la maire. « Si on a encore besoin de nous, note le
Dr Christian Benay, l’un des sept médecins du centre éphémère, nous
répondrons présents, évidemment. »
GR34 : Baie de Douarnenez environnement
lance un recours au tribunal administratif
Publié le
L’association
Baie de Douarnenez environnement (BDZE) avait interrogé le préfet à la suite
d’une délibération votée par le conseil municipal, en septembre 2024. N’ayant
pas eu de réponse, BDZE intente un recours au tribunal administratif.
En mai 2022, lors d’une marche à
l’initiative de l’association Baie de Douarnenez environnement pour contester
l’inaccessibilité du GR34 le long de la propriété de l’ex-colonie du Mans, aux
Roches-Blanches. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
En cause, la donation à la Ville de Douarnenez
(Finistère) de deux parcelles de l’ex-colonie de la Ville du Mans, afin
d’aménager un cheminement sécurisé pour les piétons en dehors du sentier
côtier GR34. Ce dernier n’étant plus accessible le long du mur de la
propriété, appartenant aujourd’hui à deux promoteurs. Jocelyne Poitevin,
maire, ne souhaite pas l’application d’une servitude de passage car, de ce
fait, selon elle, les frais importants de sécurisation incomberaient à la
Ville.
Comme BDZE n’a pas eu de réponse du préfet à son
courrier rédigé en septembre, l’association vient d’intenter un recours au
tribunal administratif pour contester l’inaccessibilité au sentier côtier.
À Plougasnou, le centre municipal de
santé ouvre le 15 janvier 2025
Publié le
La mairie de
Plougasnou (Finistère) annonce l’ouverture de son centre municipal de santé
mercredi 15 janvier 2025. Six médecins et un dermatologue sortent de leur
retraite pour prendre en charge les patients. Les prises de rendez-vous seront
possibles à partir du 13 janvier.
Le centre communal de santé ouvre mercredi
15 janvier 2025 à Plougasnou (Finistère). La commune n’avait plus de médecin
depuis un an. | OUEST-FRANCE
Six médecins généralistes sortiront de leur retraite
et se relaieront à temps partiel sur le site. Ils assureront un accueil chaque
matin du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30. Un dermatologue, lui aussi
retraité, sera présent deux demi-journées par mois.
Elles sont les femmes de l’ombre derrière
l’évènement le plus lumineux de Plougasnou
Publié le
Les 21 et 22
décembre 2024, Plougasnou (Finistère) fête les 20 ans de son désormais célèbre
marché de Noël. Dany Alric et Stéphane Thomas sont les créatrices des costumes
de la crèche vivante et les têtes pensantes de l’évènement. Nouveauté cette
année : les commerçants des chalets seront eux aussi habillés par leurs
soins !
Stéphane Thomas (à gauche) Dany Alric, ont
lancé le crèche vivante de Noël à Plougasnou (Finistère), en 2004, il y a 20
ans. | OUEST-FRANCE
Elles sont Plouganistes depuis toujours et font
partie de ses âmes qui ont à cœur de faire vivre leur ville. « Nous,
on aime la magie, faire rêver les gens, on fuse d’idées et ça fait 20 ans que
ça dure ! », raconte l’une. « Oh, ça fait bien plus
longtemps même ! », rétorque l’autre. Elles, ce sont Dany Alric et
Stéphane Thomas. De l’association Plougasnou s’anime à Noël, elles
sont les créatrices
de la crèche vivante du marché
qui se tiendra les 21 et 22 décembre 2024 dans la commune.
Une amitié qui remonte à 1988
De l’idée du thème jusqu’à la réalisation du
spectacle, des lumières et des costumes qu’elles confectionnent elles-mêmes,
elles sont fortes de leur complicité joyeuse et de leur énergie débordante. Au
service du merveilleux.
« Nous nous sommes rencontrées en 1988 au
spectacle Excalibur à Plougasnou, et nous sommes devenues amies. On a tout de
suite eu envie de créer d’autres spectacles lumineux, c’est notre essence, on
s’est toujours entendues », racontent-elles.
Dany Alric a toujours travaillé dans le milieu du
spectacle, de l’opéra, ancienne professeur de danse, elle goûte aujourd’hui
une retraite bien méritée, mais surtout active. Stéphane Thomas, elle, tient
toujours les manettes de son magasin du centre-ville et lorsqu’on pousse la
porte, c’est pour pénétrer un univers de décors et d’objets fantastiques qui
invitent déjà au rêve, au bien-être.
«Il y en a toujours une pour faire revenir
l’autre à la réalité»
Toutes deux illuminées ? Sûrement ! « Mais il
y en a toujours une pour faire revenir l’autre à la réalité. Si l’idée émane
du rêve, elle se fonde sur un grand sérieux, avec nos moyens, notre vécu, nos
compétences et une bonne organisation », pointe Dany Alric.
« Et puis notre atout à nous, ajoute Stéphane Thomas,
c’est qu’on s’écoute ! ».
C’est en
2004 qu’elles lancent leur première crèche vivante.
Avec l’accord de la mairie et sous le statut de leur toute nouvelle
association Plougasnou s’anime à Noël, elles se
challengent sur une idée folle : de vrais gens dans un tableau féérique
représentant la naissance de Jésus. Le succès est immédiat. « Au
début, on demandait à nos proches de jouer le jeu, une nièce, un voisin… amis
et famille nous ont accompagnées pour remplir les rôles de Marie, Joseph, les
rois mages et tous les personnages. Certaines années on avait même de vrais
animaux ! Et aujourd’hui, une centaine de personnes participent »,
retracent-elles.
Est-ce que c’est un vrai Jésus, dans la crèche
?
À la question qui brûle les lèvres : et le petit
Jésus, c’est un vrai ? Elles rient : « Mais bien sûr ! Et on le
recrute dès l’été ! Aux beaux jours on scrute les femmes enceintes, et on les
aborde pour savoir si ce projet pourrait les intéresser. Parfois le petit
Jésus est une petite fille, mais chut, ça ne se remarque pas ! ».
L’association reçoit une subvention de la mairie pour
cet évènement, qui se finance aussi grâce au stand des crêpes sur place. Pour
respecter les budgets, les deux fondatrices ne sont pas à court d’idées non
plus. Dès l’été elles fouinent en brocantes tissus et accessoires qui feront
le spectacle.
À les écouter raconter leur histoire avec tant de
malice et de joie, rien ne paraît faire de l’ombre à cette épopée.
« Il faut dire qu’il n’y a pas d’enjeu financier, balaie d’un revers
de mots Dany Alric. Tout le monde est bénévole et ça enlève une grosse
chape de problèmes : ceux qui participent sont ceux qui ont le cœur et l’envie
de participer. Parfois, il faut remédier aux petits soucis que l’on peut
rencontrer, une personne qui est malade et qu’il faut remplacer au dernier
moment par exemple, ça arrive, c’est normal ».
Et cette année alors ? « Le thème est Terre
et Mer, les 40 personnages arriveront en parade. Tout est prêt, nous sommes
sur les derniers essayages des costumes pour les artistes, mais aussi pour les
commerçants des chalets de Noël et c’est la grande nouveauté ! ».
23
chalets au marché
Que peut-on souhaiter à Stéphane Thomas et Dany Alric
pour ce fabuleux projet ? « Une belle météo » clament-elles
en chœur.
En plus de la crèche vivante lumineuse, les artisans
locaux proposeront leurs créations dans 23 chalets sur le parvis de l’église,
et des ateliers à destination des enfants seront animés par des mamies Noël.
Tout cela le samedi 21 et le dimanche 22 décembre, à partir de 14 h jusqu’à
20 h au centre-ville de Plougasnou.
En Bretagne, des médecins sortent de leur
retraite pour soigner les habitants d’une commune
Modifié le
Publié le
Dans l’attente
de deux médecins libéraux en septembre 2025, la commune de Plougasnou
(Finistère) a réussi à ouvrir un centre communal de santé temporaire avec
l’aide de sept praticiens à la retraite. Il manque seulement la convention
avec la Caisse primaire d’assurance maladie.
Le conseil municipal du 12 décembre 2024 a
approuvé la création d’un centre communal de santé temporaire à Plougasnou
(Finistère). | OUEST-FRANCE
Pourquoi créer un centre communal de santé
temporaire ?
En attendant l’arrivée de deux médecins libéraux
prévue en septembre 2025, l’équipe, municipale, a imaginé la création d’un
centre de santé temporaire avec l’aide de médecins retraités et habitant dans
la commune.
« Nous étions dans un marasme administratif,
cela n’a pas été facile. C’est grâce à la coordinatrice de santé recrutée par
la commune en novembre dernier que le dossier a pu aboutir auprès de l’Agence
régionale de santé. Nous venons tout juste de recevoir le numéro
d’immatriculation Finess. Il ne nous reste plus qu’à signer la convention avec
la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Finistère, pour laquelle
c’est une première. »
Quand ce centre de santé ouvrira-t-il ?
« Le 15 janvier 2025 et il fermera le
15 novembre de la même année », annonce Laurène Pasquier, adjointe
déléguée à la santé. Elle et Claude Charles, conseiller municipal délégué, ont
consulté les médecins retraités dans la commune : « Sept ont répondu
présent, six généralistes et un dermatologue, qui ont tous accepté de suivre
des formations ou d’aller en stage pour une remise à niveau en informatique ou
autre. »
Le centre de santé ouvrira tous les matins de 8 h 30
à 12 h, excepté le samedi. Les médecins fonctionneront en binôme et
consulteront uniquement sur rendez-vous. « Avec une possibilité à
titre exceptionnel de se rendre au domicile d’un patient dans le cadre d’un
cas lourd », précise la maire. Deux des médecins assureront la
coordination et la coordinatrice de santé assurera le secrétariat et la
gestion des plannings.
Combien cela va coûter à la commune ?
Les patients paieront exclusivement par carte
bancaire une consultation normale selon la nomenclature. La rémunération de
chaque vacation du médecin sera fixée sur la base d’un taux horaire d’un
montant brut de 27,25 €. « La commune sera à l’équilibre dans ce
dossier, il est à noter que dans ce projet, les médecins sont solidaires et
engagés. »
Pour sensibiliser aux algues vertes, ce
Breton édite sa revue : « Je donne des clés pour s’engager »
Publié le
Pour Évariste
Le Vot, la santé de la planète est une préoccupation majeure. Ce jeune
habitant de Plougasnou (Finistère), 21 ans, vient de sortir un fanzine qui
sensibilise d’une façon visuelle et percutante sur le fléau des algues vertes.
Le Plougasniste Évariste Le Vot a édité sur
ses deniers un fanzine « Algues vertes, on peut gagner ! ». | OUEST-FRANCE
À force de s’intoxiquer avec de nouvelles annonces
sur les échouages et la prolifération d’algues
vertes sur le littoral breton et notamment en
baie de Morlaix, Évariste Le Vot, 21 ans, a bien capté d’où venait le
problème. Il ne veut plus continuer à avaler les mauvaises nouvelles en
attendant que le monde entier daigne percuter. Trop peu pour lui.
Le jeune Plougasniste baigne dans la lutte contre les
marées vertes depuis qu’il est petit. Aujourd’hui, il s’engage en publiant sur
ses propres deniers, un fanzine (petite publication indépendante autoéditée)
militant intitulée : « Algues vertes, on peut gagner ! »
Comme beaucoup, l’illustrateur de story-board a
ressenti une fatigue informationnelle sous l’abondance de publications sur le
sujet : « Trop complexe à lire, j’ai alors cherché toute l’info
concernant les algues vertes, pour la relayer de façon simple et concise, avec
les moyens que j’ai, ma passion pour le graphisme et la maîtrise des outils
informatiques. »
La force
de l’image
Pour construire son sujet, il a rencontré les
associations locales et a mené de nombreux entretiens avec plusieurs
militants, comme Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor, ou
encore Jean-Yves Quémeneur, président de l’association de défense de
l’environnement, Force 5.
De quoi écrire vingt-cinq pages. Finalement, il en a
tiré un fanzine de taille A3, replié en huit pages. Évariste réinterprète, à
la lumière de son engagement, la puissante « Vague » de l’artiste Hokusai,
menaçant ici un phare, et compte « sur la force de l’image pour
toucher le grand public d’abord, j’ai aussi ajouté un collage de l’artiste
Elso ».
Réduction drastique des rejets d’azote, transition
agricole massive, gestion stricte des déchets agricoles, ou encore
renforcement des contrôles et des sanctions… « J’ai pesé chaque mot
pour que ce soit le plus précis possible. Cela permet d’avoir une vision
globale du phénomène, de savoir pourquoi on se bat, qu’est-ce qu’on demande et
à qui on le demande », souligne Évariste. « Je donne des clés
pour s’engager et pour savoir, quand on va en manif contre les algues vertes,
pourquoi on y va ! »
Le fanzine sera distribué aux associations, et est
disponible sous la forme d’un document open office à imprimer, ainsi que dans
les librairies et lieux alternatifs.
Viviers de Roscoff en liquidation : un
accord entre anciens salariés et employeur a été trouvé
Zoé BOIRON.
Publié le
Le litige
entre l’entreprise Les Viviers de Roscoff, liquidée, et une partie des anciens
salariés, s’est réglée à l’amiable, à l’abri des regards au conseil des
prud’hommes de Morlaix (Finistère), lundi 2 décembre 2024.
Les salariés, soutenus par la CGT, avaient
manifesté en février. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’entreprise Les Viviers de Roscoff (Finistère),
spécialisée en mareyage, grossiste et expédition de produits de la mer, avait
été
placée en liquidation judiciaire,
le 15 février 2024. Les onze salariés n’avaient pas perçu de salaire depuis le
mois d’octobre.
Portée devant la cour des prud’hommes de Morlaix par
certains anciens salariés, l’affaire s’est réglée à huis clos, lors d’une
audience de conciliation, lundi 2 décembre 2024.
Algues vertes en Bretagne. Quelles
demandes d’analyses ont été faites aux laboratoires ?
Cédric ROGER-VASSELIN.
Publié le
Plusieurs
associations souhaitent que le préfet des Côtes-d’Armor leur transmette les
demandes d’analyses adressées aux laboratoires pour toutes les victimes
d’algues vertes dans les baies de Saint-Brieuc et Lannion depuis les années
80, animaux et humains. Un rassemblement est prévu devant la préfecture avant
Noël.
Le 3 septembre 2024, un sanglier était
retrouvé mort sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, plage polluée par les
algues vertes. | THOMAS BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE
L’association Défense des victimes des marées vertes
(DVMV) tenait son assemblée générale, samedi
30 novembre 2024, à Pommeret (Côtes-d’Armor). Aux côtés d’autres associations
(Sauvegarde du Trégor, Solidaires 22, Force 5), DVMV a décidé d’organiser un
rassemblement devant la préfecture des Côtes-d’Armor avant Noël.
« On souhaite obtenir des informations au
sujet des analyses faites en laboratoires sur les victimes d’algues vertes,
animaux et humains », explique André Ollivro, président de
l’association, qui a choisi de rester uniquement porte-parole, et a passé la
main à deux vice-présidents, Gilles Monsillon et Nathalie Saur.
Serge Le Quéau, de Solidaires 22, détaille :
« Le préfet doit rendre public les demandes d’analyses transmises aux
laboratoires, car toute la subtilité pour les autorités est d’exclure de ces
demandes les molécules embêtantes. On ne trouve que ce qu’on recherche et si
on ne cherche pas les bonnes molécules, on ne risque pas de les trouver ! »
Toujours pas d’éléments sur les autopsies
Dans un courrier du 5 novembre, le préfet des
Côtes-d’Armor répondait à l’association DVMV, sur les résultats de l’autopsie
du sanglier retrouvé mort en septembre : « Une enquête judiciaire est
en cours sous l’autorité du procureur de la République de Brest (en charge du
pôle régional des atteintes à l’environnement, N.D.L.R.), je vous invite à le
solliciter. »
Ce dimanche 1er décembre, le procureur de
Brest, Camille Miansoni, indique à Ouest-France« ne pas
encore disposer d’éléments communicables en l’état ».
La montée des
eaux et le recul du trait de côte montrent leurs conséquences directes sur
l’habitat littoral. Dans le Finistère, les élus du Pays bigouden s’apprêtent à
valider le rachat de deux maisons, menacées par la hausse du niveau de la mer.
Elles n’ont pour vocation que d’être déconstruites.
À Treffiagat, deux maisons devraient être
rachetées pour être déconstruites, en raison de la montée des eaux. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
« La
mer passera »,
c’est ce que répètent régulièrement les élus du Pays bigouden (Finistère). À
Treffiagat, le recul du trait de côte provoqué par le réchauffement climatique
a des conséquences directes sur l’habitat littoral. Si bien que lors du
prochain conseil communautaire, prévu le 5 décembre 2024, les élus, en accord
avec les propriétaires, devraient acter
le rachat de deux maisons d’habitation
située derrière la dune de Léhan.
En 2023, on estimait que dans cette zone, la mer
avait déjà gagné une vingtaine de mètres sur la dune en une décennie. Les
tempêtes récurrentes aggravent régulièrement le phénomène.
Les maisons seront déconstruites
Ces rachats, pris en charge à 70 % par l’État,
s’inscrivent dans le cadre d’un plan d’actions de prévention des inondations.
Ils sont estimés à 512 000 et 280 000 €.
Une fois rachetées, ces maisons ont vocation à être
déconstruites. À terme, cinq autres
habitations sont concernées par ce dispositif dans le secteur. Ensuite, des
travaux de renaturation auront lieu, et une digue rétro-littorale sera
construite.
À Locquirec, un jugement risque
d’impacter les projets immobiliers sur le littoral
Publié le
Une décision
de justice concernant un contentieux d’urbanisme entre deux particuliers et la
commune de Locquirec (Finistère) risque d’impacter tous les projets sur la
bande littorale des cent mètres. Le maire a décidé d’interjeter appel de ce
jugement lors du conseil municipal, jeudi 21 novembre 2024.
Une décision du tribunal administratif
risque d’impacter les projets immobiliers sur le littoral de la presqu’île,
excepté dans la zone du bourg de Locquirec (Finistère). | OUEST-FRANCE
Par jugement du 18 octobre 2024, le tribunal
administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) a annulé les arrêts de constructions
par rapport au permis de construire de démolition et de construction d’une
maison contemporaine dans le secteur de Saint-Quirec, à Locquirec (Finistère).
L’instance a été saisie dans le cadre d’un contentieux entre deux particuliers
et la commune.
Le terrain n’est pas considéré comme
« urbanisé »
Le tribunal s’est notamment basé sur
l’article L. 121-16 du Code de l’urbanisme
qui indique que les constructions sont interdites
sur une bande littorale de cent mètres à compter de la
limite haute du rivage. Sauf lorsqu’elles
sont en continuité avec les agglomérations et villages existants. « Le
terrain d’assiette de la construction est situé dans une zone de moins d’une
dizaine de constructions, implantées sans cohérence entre elles et qui sont,
pour plusieurs, seulement accessibles depuis des voies privées… Le terrain ne
peut pas être regardé comme se situant dans un espace pouvant être qualifié
d’être urbanisé », a estimé le tribunal.
La bande littorale des
cent mètres se fait à compter de la limite haute du rivage, ou des plus hautes
eaux. | OUEST-FRANCE
Une décision préoccupante pour le
développement de la commune, estime le maire Gwenolé Guyomarc’h. « Le
tribunal a considéré que la loi Littoral devait s’appliquer dans cette zone U
de Locquirec, poursuit le maire. Le tribunal estime aussi que les seuls
endroits suffisamment densifiés sont le bourg et le quartier de Pennenez. Or,
il se trouve que ce secteur visé est situé entre le Moguérou, la Nouvelle côte
et Pors ar Villiec, on est largement au-dessus des huit maisons à l’hectare. »
« Il y aura une incertitude sur
chaque dossier »
Au-delà de ce cas particulier,
Gwenolé Guyomarc’h craint que la décision n’impacte toutes les constructions
de maisons et d’abris de jardin, ou encore les projets d’extensions dans les
cent mètres autour de la presqu’île, excepté au niveau du bourg. « Il y
aura une incertitude juridique sur chaque dossier. Notre avocat du Cabinet
Ares nous conseille d’interjeter appel de ce jugement, qui lui apparaît
discutable sur plusieurs points. »
Par ailleurs, le maire fait
remarquer quec’est « la première fois que le tribunal administratif
de Rennes rend ce genre de décision ».
Tribunal de commerce :
quatre liquidations et deux redressements prononcés en novembre dans le
Pays de Morlaix
Depuis le début du mois, le
tribunal de commerce de Brest a prononcé quatre liquidations et deux
redressements judiciaires d’entreprises situées dans le Pays de Morlaix.
Dont les Viviers de la Méloine, à Plougasnou.
Par ailleurs, le tribunal de commerce de Brest a
prononcé quatre liquidations, cette fois le 19 novembre : la SAS Grates
(activités des agences de travail temporaire), située au 15, route de
Saint-Pol, à Plouzévédé ; l’entreprise individuelle Yann Laurans
(services d’aménagement paysager), à Plouescat ; la Sarl Eurl Marina
Taxi (transport de voyageurs par taxi), située au 21, rue de la
République, à Pleyber-Christ ; et la Sarl Eurl Bozec Elodi (restaurant
L’Aromate), au 86, rue de la
République, à Pleyber-Christ.
Par
ailleurs, la Sarl Tym Distribution (commerce de gros alimentaire non
spécialisé), rue Docteur-Quéré, à Guerlesquin, a été placée en
redressement judiciaire à la même date.
Une porcherie autorisée à s’agrandir sur
le littoral de la baie de Douarnenez : voici pourquoi
Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ.
Publié le
Début
novembre 2024, le conseil de gestion du Parc naturel marin d’Iroise (PNMI) a
validé l’extension et la restructuration d’élevages porcins, situés sur le
bassin-versant de la baie de Douarnenez (Finistère). Provoquant l’ire de
l’association Baie de Douarnenez environnement. Le PNMI s’en explique.
Début novembre 2024, le conseil de gestion
du Parc naturel marin d’Iroise a validé l’extension et la restructuration
d’élevages porcins situés sur le bassin-versant de la baie de Douarnenez
(Finistère). Ici, la plage de Trezmalaouen (photo d’illustration). | THOMAS
BRÉGARDIS / ARCHIVE OUEST-FRANCE
L’objet de son courroux ? Le 6 novembre, l’instance,
composée de 48 membres (élus, scientifiques, représentants du monde économique
et associations), a « une fois de plus » donné son feu vert à
l’extension d’une porcherie, soit 1 500 cochons supplémentaires, et une
consolidation d’élevage porcin, deux exploitations situées sur le
bassin-versant de la baie de Douarnenez.
« Toujours plus de pollution »
Un vote « qui pose question »,
vilipende BDZE car la baie « subit depuis
plusieurs années,
des pollutions récurrentes dont les algues vertes
sont la partie visible, pointe-t-elle.
Leur prolifération est due aux
excès de nitrate qui
arrivent dans la baie en provenance des épandages des élevages intensifs très
présents dans le bassin-versant. Les études et les rapports se succèdent et
tous demandent une diminution forte de la pression azotée dans ce
bassin-versant. La cour des comptes a encore récemment insisté sur ce point ».
Cette décision du conseil de gestion intervient, qui
plus est, « quelques semaines après un bilan négatif de la saison
algues vertes 2024 », relève l’association douarneniste.
Et de conclure : « Pourquoi nos élus,
nombreux dans le conseil de gestion, votent-ils à l’unanimité, pour toujours
plus de pollution ? Pourquoi les associations de défense de la nature se
retrouvent-elles si seules à voter, avec leur deux voix sur 48, pour la
préservation de notre environnement ? »
-37 % des flux azotés en dix-sept ans
Contacté par Ouest-France, le PNMI a adressé
ses réponses par mail, ce lundi 18 novembre. « Deux éléments
principaux » ont été pris en compte pour cet avis.
« D’abord, le fait avéré que les nitrates
sont en baisse significative dans le secteur évoqué.
Depuis la création du parc
[en 2007, NDLR]
, les flux azotés sur la baie de Douarnenez ont diminué de 37 %. L’objectif
fixé initialement était de 30 %. Les objectifs du Parc ont
donc été largement dépassés […] », se défend l’organisme.
Deuxième élément : ces deux projets « se
traduisent, in fine, par une baisse des nitrates rapportés au nombre
d’hectare. Et donc une baisse de la pression ». Selon le PNMI,
concernant la demande d’extension, « les quantités d’azote produites
seront moindres que par le passé, de même que la pression azotée ».
En cause : « L’augmentation du nombre de porcs est compensée par
l’arrêt de l’activité laitière ».Concernant l’autre
dossier, « l’exploitant développe son activité porcine mais arrête son
activité laitière ».
« Fidèle à son rôle social »
Et d’ajouter : « Ce sont ces éléments précis
et objectifs qui ont permis au conseil de gestion de se prononcer à plus de
95 % des votants en faveur de ces dossiers. Le PNMI est donc resté fidèle à
son objet social consistant à préserver son environnement tout en prenant soin
de ne pas induire une disparition de toute activité agricole raisonnable. »
La petite
ville de Carantec (Finistère), près de Morlaix, va se positionner pour acheter
un cabinet médical dans la commune. Elle cherche des médecins généralistes,
pour en occuper les bureaux.
Alban Le Roux, premier adjoint à Carantec
(Finistère), et Nicole Ségalen-Hamon, maire, travaillent à renforcer l’offre
de santé dans la commune. | OUEST-FRANCE
Agir plutôt que subir : la municipalité de Carantec
(Finistère) a choisi. En août 2024, l’un des deux
médecins généralistes
de la commune a annoncé quitter le cabinet dans lequel il travaillait jusqu’à
présent. Et ce au 1er janvier 2025.
Si une affiche, sur le cabinet en question, indique
qu’il recherche un autre local dans la commune, face à son départ, les
propriétaires du bâtiment ont choisi de le mettre en vente.
Un cabinet « opérationnel, central, agréable »
La mairie de Carantec a décidé de se positionner pour
l’acheter. Une délibération sera proposée au vote en ce sens, lors du conseil
municipal du 14 novembre 2024. « On a été réactif, on a senti
l’inquiétude de la population », note la maire, Nicole Ségalen-Hamon.
Cet achat permet à la commune de s’assurer que le
lieu restera un cabinet médical. La maire espère que l’opération sera
finalisée pour début 2025. Même si la commune se mobilise, l’élue souligne
malgré tout que « la santé est une compétence régalienne, pas
communale. »
Le cabinet médical dans la
commune de Carantec (Finistère), pourrait être acheté par la mairie, afin
d’assurer une pérennité dans l’offre médicale du territoire. | OUEST-FRANCE
En achetant le cabinet, qui est
« opérationnel, central, agréable et qui peut être dans une continuité
d’usage », la mairie envisage deux options. La première,
c’est que deux médecins libéraux,
en plus de celle déjà présente, viennent s’installer, puisque le cabinet
compte trois bureaux, en plus d’un espace secrétariat, et même « un
appartement, au-dessus du cabinet ». L’un des bureaux est déjà libre, et
l’autre le sera dès le 1er janvier 2025, en raison du départ du
médecin évoqué plus haut.
L’autre option envisagée est la création d’un centre
de santé, comme à Morlaix, « Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner ou Roscoff,
avec la fondation Ildys, avec des médecins salariés. Mais cette solution est
plus coûteuse pour la municipalité », pointe l’élue, qui veut éviter
« une coupure », dans l’offre de santé dans la commune.
Avec ses 3 200 habitants l’hiver, et encore plus
l’été, la commune littorale, qui affiche une population vieillissante, sait
l’enjeu d’avoir une offre de santé à la hauteur des besoins des habitants.
Un autre projet à moyen terme : une maison
médicale
En parallèle, la municipalité travaille également,
« à moyen terme », à la création d’une maison médicale. En
juin, la maire avait réuni les professionnels de santé du secteur :
infirmiers, infirmières, kinés, podologue… afin de mener une réflexion sur le
sujet, avec l’installation potentielle sur un terrain près de l’Ehpad de
Kerlizou.
« On n’abandonne pas du tout ce projet,
appuie-t-elle. On sait qu’il y a une attente importante de la part des
professionnels de santé de travailler ensemble », dit-elle. Alban Le
Roux, premier adjoint, complète : « On sait aussi que la santé ne se
limite pas uniquement à la présence de médecins généralistes. » Les
médecins intéressés peuvent adresser un mail à
accueil@ville-carantec.com
Dans la nuit
du 1er au 2 novembre 2023, la commune de Plougasnou (Finistère) était durement
touchée par la tempête Ciaran. Depuis, la maire, Nathalie Bernard, a décidé de
lancer la création d’une réserve communale de sécurité civile. Explications.
Un an après la tempête Ciaran, la maire de
Plougasnou (Finistère), Nathalie Bernard, veut lancer la création d’une
réserve communale de sécurité civile. | OUEST-FRANCE
Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023, la
tempête Ciaran soufflait fort, très fort dans le Finistère. La
commune côtière de Plougasnou avait été fortement touchée. Arbres à terre,
lignes électriques coupées, population sans téléphone, ni Internet, toitures
envolées… « C’était compliqué »,
souffle la maire de la commune, Nathalie Bernard.
Après cet épisode, comme d’autres municipalités, elle
a décidé de créer une réserve communale de sécurité civile. Mais qu’est-ce que
c’est ? À quoi ça sert ? On vous explique.
Cellule de crise à la
mairie de Plougasnou pour reloger les habitants sans électricité depuis cinq
jours, en 2023, après la tempête Ciaran. | OUEST-FRANCE
Pourquoi créer une réserve
communale de sécurité civile ?
L’épisode de la tempête, extrême, a
fait réaliser l’importance d’avoir des relais solides, dans les communes.
Habitants, agriculteurs, « majorité ou opposition municipale, tout le monde
a été partie prenante », pointe la maire, pour aller prendre des nouvelles
des personnes seules ou tenter de faciliter l’accès à certaines zones.
Avec une réserve communale de sécurité civile (RCSC),
cet élan de solidarité pourrait être plus organisé et faire face plus
rapidement en cas de nouveaux épisodes météorologiques exceptionnels.
À Plougasnou, les services
étaient à pied d’œuvre afin d’enlever les arbres tombés lors de la tempête
Ciaran. | OUEST-FRANCE
Une délibération a été votée lors
du conseil municipal, jeudi 24 octobre 2024. Les personnes qui souhaitent
faire partie de cette réserve auront plusieurs
missions, comme « informer la population face
aux risques, apporter du soutien, assurer
l’accueil ou le recensement des personnes,
aider à la logistique… », détaille Nathalie
Bernard.
Au Diben à Plougasnou, la
route de la Corniche a été fermée à la circulation, après le passage de la
tempête Ciaran, en novembre 2023. | OUEST-FRANCE
Par exemple, si un épisode
tempétueux se reproduisait, les bénévoles pourraient être mobilisés pour
accueillir dans des espaces communs les personnes n’ayant plus d’électricité
chez elles. Nathalie Bernard prévoit également de les intégrer dans la
création du plan communal de sauvegarde, « pour les tempêtes, les
incendies. Le volet littoral est déjà fait, et nous sommes moins concernés par
les risques d’incendie ».
Quelles sont les modalités ?
Tout d’abord, « il faut que les
personnes soient majeures et résident dans la commune », pose l’élue. En
général, les bénévoles s’engagent entre « un et cinq ans, selon les
communes. Nous n’avons pas encore rédigé le règlement intérieur, qui va
définir précisément le périmètre d’action de la réserve, les modalités. Nous
lancerons la procédure prochainement ». La maire envisage également de
mettre en place des formations pour les bénévoles.
Que faire si on est intéressé ?
Une réunion d’information devrait
avoir prochainement lieu. En attendant, les personnes intéressées peuvent
s’adresser à la mairie, au 02 98 67 30 06.
« C’était l’apocalypse » : un an après la
tempête Ciaran, ces maires du Finistère racontent
Zoé BOIRON et notre
correspondant de Carantec.
Publié le
Des rafales de
vent à 180 km/h sur le littoral, 160 km/h dans les terres : la tempête Ciaran
a tout balayé sur son passage, dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. Mesures
d’urgence, solidarité, désarroi... Un an plus tard, les maires de Carantec,
sur la côte, et de Plounéour-Ménez, dans les monts d’Arrée, racontent comment
ils l’ont vécu.
À Carantec, un arbre était tombé sur les
courts de tennis. Sur la côte, des rafales de 180 km/h en moyenne avaient été
relevées, contre 160 dans les terres. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Un peu plus de trente kilomètres séparent ces
communes du pays de Morlaix (Finistère). L’une est connue pour ses plages, la
seconde pour son bocage et ses terres agricoles, mais aucune n’a été épargnée
par les
rafales de vent de la tempête Ciaran, dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023.
Un an plus tard, Nicole Ségalen-Hamon, maire de Carantec, et Sébastien Marie,
maire de Plounéour-Ménez, reviennent sur cet épisode.
Comment votre commune s’était-elle préparée à
la tempête ?
Nicole Ségalen-Hamon. Dès le 31
octobre, nous avons activé tous les moyens d’information de la population tels
que Citykomi, le panneau lumineux à l’entrée de la commune, les sites internet
et la page Facebook de la commune.
Nous avons fermé au public le parc Claude-Goude,
à la pointe de Pen-al-Lann, ainsi que le GR 34 qui fait le tour de la commune.
Nous avons aussi annulé le marché prévu le jeudi matin, 2 novembre. Et nous
avons, bien sûr, incité la population à limiter ses déplacements. Nous avons
mis en place un numéro téléphonique d’astreinte à mon domicile. Dès 4 h du
matin, le 1er novembre, j’ai reçu le premier appel évoquant des
arcs électriques dans le secteur du port. Les services techniques étaient en
alerte.
Sébastien Marie. On a mis un maximum
de messages sur les réseaux sociaux pour avertir la population. J’avais des
messages de la préfecture, de la gendarmerie sans arrêt. On savait que ça
allait souffler fort, mais pas à ce point.
J’ai prévenu les services techniques de se tenir
prêts et j’ai dit à l’agent d’astreinte de préparer le fourgon. Mais je leur
ai aussi dit que je ne leur demanderai pas d’intervenir en pleine nuit et de
risquer leur vie, sauf s’il y a des habitants en danger.
Quel souvenir gardez-vous de cet épisode ?
Nicole Ségalen-Hamon
ressent une forte émotion à l'évocation du passage de la tempête Ciarant sur
le territoire de la commune. | OUEST-FRANCE
Nicole Ségalen-Hamon. Le 2
novembre, dès 7 h du matin, j’ai fait le tour de la commune avec Antoine
Morvan, responsable des services techniques. À la pointe de Pen-al-Lann et au
parc Claude-Goude, c’était l’apocalypse. J’ai ressenti une très forte émotion.
À Callot, dans le secteur de l’ancienne école, tout était à terre.
« Nous avons enregistré
200 appels téléphoniques »
— Nicole Ségalen-Hamon, maire de
Carantec (Finistère).
Notre premier souci a été de
rassurer les gens. La solidarité s’est vite installée. La mairie a été ouverte
le dimanche matin pour accueillir des sinistrés et des repas chauds leur ont
été servis à l’Ehpad de Kerlizou. Nous avons enregistré 200 appels
téléphoniques. Et nous avons apporté une aide technique aux particuliers chez
lesquels des arbres menaçaient de tomber.
Sébastien Marie. Sur 95 hameaux, 85
étaient bloqués. C’était
un domino d’arbres,
partout. 100 % de la commune était sans électricité. Pour les plus petites
durées, ça a été quatre jours, et le max, ça a été quatorze jours. Chez nous,
certains habitants ont des captages d’eau privée, donc sans électricité, pas
d’eau non plus. On a mis en place une base de vie dans une salle communale
pour approvisionner en eau, permettre de se réchauffer, de recharger les
téléphones.
Après la tempête Ciaran en
novembre 2023, Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez (Finistère), retient
avoir ressenti une certaine solitude face à l’ampleur de la tâche. | DR
« Au lendemain, tout le
monde était en plein désarroi »
— Sébastien Marie, maire de
Plounéour-Ménez (Finistère).
Personnellement, j’en retiens
surtout l’épuisement. Au quatrième jour, j’étais rincée. Les nerfs lâchaient.
Au lendemain, tout le monde était en plein désarroi, et la commune n’a que
trois agents de services techniques. Je n’avais pas d’électricité chez moi et
en tant que maire, j’étais sur le pont jour et nuit, avec les agents, pour
aider les habitants, des personnes âgées, des personnes handicapées, etc. Je
retiens qu’en tant que maire, on se sent très seul. Heureusement, on est à la
campagne, tout le monde a une tronçonneuse. Il y a eu un bel
élan de solidarité de la population ou d’artisans
qui ont mobilisé leurs engins.
Quels enseignements en
tirez-vous ?
Nicole Ségalen-Hamon. Notre
capacité de mobilisation
m’a rassurée. Des agents municipaux en vacances sont venus spontanément à
l’aide. Nous avons, dans les faits, anticipé la mise en place prochaine du
Plan communal de sauvegarde (PCS). Les personnes en difficulté ont été suivies
par nos soins pendant plusieurs semaines et le service communication de la
mairie, avec Alban Le Roux, premier adjoint, a fait chaque jour des points de
situation avec Enedis et Orange.
Sébastien Marie. Le premier
enseignement : la mairie n’avait pas de groupe électrogène et il a fallu aller
en chercher un du côté de Brest. La première chose que j’ai faite depuis,
c’est d’en acheter un. Et si ça se reproduit, on sait désormais comment
organiser une base de vie dans une salle. On sensibilise aussi au bocage et à
ne pas laisser les arbres s’étendre sur les lignes électriques.
« Ce muret est une ineptie ! », souligne
un élu de l’opposition
Publié le
En plein
centre bourg de Plougasnou, le muret est une nouvelle fois par terre. C’est la
troisième fois depuis sa construction en 2021.
Le muret devant la mairie a une nouvelle
fois perdu quelques pierres au passage d’un véhicule. | OUEST-FRANCE
Construit en 2021, le muret situé à l’entrée du
bourg, juste au niveau de la mairie, fait de nouveau parler de lui. « C’est la troisième fois qu’il est percuté par un automobiliste,
pointe Jean Rouve, élu de l’opposition lors du dernier conseil municipal.
Ce mur est dangereux, il est une ineptie. C’est un sujet majeur, un jour, il y
aura un mort. »
La maire ne compte pas le supprimer : « Il
est là pour marquer un rétrécissement de la chaussée. Nous sommes en zone 20,
on veut contraindre les personnes à ne pas rouler vite. C’est un espace
partagé, il faut faire attention. »
Nathalie Bernard concède une amélioration de la
visualisation « avec un aménagement paysager pour accompagner en
douceur le cheminement des voitures. » La maire rappelle que le
cahier des charges de l’aménagement du bourg de faire ralentir les véhicules
en entrée de bourg « était très clair. Ce muret y répond. »
Une maison estimée à 300 000 € offerte en
legs à cette petite commune du Finistère
Modifié le
Publié le
Lors de la
dernière réunion du conseil municipal de Plougasnou (Finistère), les élus ont
accepté le legs testamentaire de Madame Wasselin. Une maison estimée à
300 000 €.
La maison reçue en legs est située, rue de
L’Oratoire. | OUEST-FRANCE
Le fait n’est pas courant et a été honoré par les
élus. Décédée le 18 juillet 2024, Marie-Christine Wasselin, épouse Lasselin, a
légué une maison dans une parcelle de près de 3 000 m², située rue de
L’Oratoire à Plougasnou. Il s’agit d’une nue-propriété au regard de cette dame
de faire disposer à son époux de l’usufruit de la propriété jusqu’à son décès.
« La maison est estimée par le notaire à
300 000 € », a précisé la maire Nathalie Bernard lors du conseil
municipal du 24 octobre.
Laurène Pasquier, élue adjointe à la
santé
« Il s’agit d’une permutation de fonctions
d’adjoint. » La maire détaille les trois délibérations pour permettre
à Laurène Pasquier chargée, depuis plusieurs mois, du dossier des médecins, de
devenir adjointe chargée de la santé et de la solidarité. Muriel Foulon,
auparavant adjointe aux affaires sociales, est nommée conseillère municipale
déléguée chargée de la prévention auprès des personnes âgées et de la banque
alimentaire. Ne comprenant pas cette décision, plusieurs élus de l’opposition
et de la majorité se sont abstenus (huit abstentions) sur l’élection de la
nouvelle adjointe élue avec treize voix.
Recrutement pour le centre de santé
éphémère
Dans le cadre de la création d’un centre de santé
éphémère en cours de montage, la maire propose au vote la création d’un poste
temporaire pour la gestion de ce centre. « Cette personne sera chargée
d’organiser les plannings des sept médecins retraités, elle sera la principale
interlocutrice dans les relations avec la caisse d’assurance maladie, l’ARS,
l’ordre de médecins. Ceci jusqu’à l’arrivée de deux médecins, courant de l’été
2025. »
Une réserve communale de sécurité
civile
Cette réserve citoyenne, composée de bénévoles, sera
un appui supplémentaire en cas d’événements climatiques, de crises sanitaires…
La RCSC a vocation à intervenir uniquement pour des actions de soutien et
l’assistance de la population. Elle peut aider à la prévention, à la
sensibilisation et l’information. « Nous envisageons de constituer une
équipe d’une vingtaine de personnes qui selon leurs compétences pourront
agir. »
Une centrale photovoltaïque sur
l’ancienne décharge
L’entreprise Orion énergies étudie la faisabilité
d’un projet photovoltaïque au sol sur l’ancienne décharge de Kerdiny. Son
installation est soumise à une promesse de bail entre Orion et la commune pour
ce terrain avec un loyer annuel de 4 000 € par an sur 35 ans.
Haut Léon communauté préempte les locaux
des viviers de Béganton et met fin à un projet immobilier
Publié le
Une
déclaration d’intention d’aliéner a été portée à la connaissance de Haut Léon
communauté pour un projet immobilier à Moguériec-Sibiril, près de
Saint-Pol-de-Léon (Finistère). Les conseillers ont refusé cette idée. HLC va
acquérir les viviers Béganton et décider de leur avenir.
Les anciens locaux des viviers de Béganton,
à Sibiril (Finistère), n’étaient plus occupés depuis plusieurs années. |
OUEST-FRANCE
Déconstruire les locaux des
viviers Béganton à Moguériec-Sibiril
(Finistère) pour réaliser un projet immobilier, tel était le souhait d’un
promoteur. Ce projet restera dans les cartons après la décision prise en
conseil communautaire de Haut Léon communauté, mercredi 23 octobre 2024. La
question, à l’ordre du jour, rapportée par Éric Le Bour, n’a souffert d’aucune
contestation.
« Les sites de ce type sont rares en
Finistère »
Une demande d’intention d’aliéner, d’un montant de
500 000 € pour les locaux des viviers Béganton à Moguériec-Sibiril, a été
portée à la connaissance d’HLC. La surface de la propriété est de 1 984 m²,
dont 1 223 m² construits. Le souhait du promoteur était de déconstruire les
bâtiments et ensuite d’édifier du foncier immobilier.
« Ce site économique présente un fort
potentiel de développement et de nombreux porteurs de projets sont à la
recherche de ce type de site avec prise d’eau, a expliqué le
rapporteur, Éric Le Bour. Il est compatible avec de nombreuses
activités, de la recherche à la culture d’algues ou leur transformation. Les
sites de ce type sont rares en Finistère et en Bretagne, compte tenu des
difficultés administratives pour l’obtention d’un captage d’eau de mer. »
Un appel à manifestation d’intérêts dans les
clous
« Nous ne pouvons nous contenter d’une mono
économie autour du tourisme. Si aujourd’hui, le locatif saisonnier a le vent
en poupe, qui sait ce qu’il sera à l’avenir », a renchéri Jacques
Edern. « Avec les contingences pour l’écriture de notre Plui-h, nous devons
anticiper tout changement ».
La démarche communautaire en faveur de l’économie
maritime a été un argument pour la prise de décision. La communauté exerce son
droit de préemption. « Nous lançons une réflexion sur le lancement
d’un appel à manifestation d’intérêts pour une future affectation et cession
de ces locaux », a conclu le président.
Les démarches administratives sont parties, les
vendeurs et l’acquéreur avisés de la décision de HLC. L’assemblée a décidé
d’inscrire, au budget, les crédits nécessaires à cette opération.
Le sujet
revient régulièrement sur la table : à Plougasnou, commune littorale d’environ
2 800 habitants dans le Finistère, il n’y a plus de médecins depuis le
1er janvier 2024. La municipalité se mobilise, tente même d’ouvrir un centre
de santé éphémère, mais cela coince.
À Plougasnou (Finistère), la commune n’a
plus de médecin depuis le 1er janvier 2024. | ARCHIVES
Sur le papier, tout est là : un cadre de vie
sympathique, des locaux quasiment neufs… Pourtant, dans le Finistère, la
commune littorale de Plougasnou, environ 2 800 habitants l’hiver, beaucoup
plus l’été, n’a plus de médecins généralistes depuis le 1er janvier
2024. Cela fait plusieurs mois que la municipalité se bouge, pour proposer des
solutions.
Sept médecins retraités pour assurer un temps
plein
Deux médecins seraient intéressés pour venir à partir
de l’été 2025, mais rien n’est encore acté. Et c’est encore loin. En
attendant, la maire, Nathalie Bernard, a planché sur un projet de centre de
santé éphémère.
La commune a recensé sept médecins retraités
intéressés, qui pourraient assurer une permanence des soins dans la commune.
« À sept, ils peuvent assurer un temps plein », détaille
l’élue. La commune a des locaux prêts à être utilisés, mais c’est plutôt au
niveau administratif que ça coince. « C’est très compliqué »,
confirme la maire en soupirant.
Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Pour ouvrir un centre de santé éphémère, « il
faut l’adosser à une structure qui soit déjà dans l’accord-cadre national des
centres de santé, décrit Nathalie Bernard. C’est ce qui nous
permet de déposer un dossier de projet de santé de territoire, pour avoir un
numéro de Finess, pour avoir un accord-cadre avec le CPAM, pour que les gens
soient remboursés lors de leur consultation ».
Une question de rémunération
Le numéro de Finess est l’identifiant unique et
définitif d’une entité juridique ou d’un établissement de santé. Il est donc
essentiel. La maire a eu une « réunion fin septembre à la
sous-préfecture avec le directeur départemental de l’Agence régionale de santé
(ARS) », mais depuis, la situation n’avance pas. « On
n’arrive pas à trouver une structure porteuse », explique-t-elle. Ce
qui pose problème, notamment, c’est que les médecins retraités souhaitent être
rémunérés en deçà du tarif qui correspond à leur convention collective.
C’est ce qui permet au projet d’être viable, et de
financer « le logiciel, le secrétariat, le matériel », décrit
la maire, mais aussi d’éviter à certains d’être impactés sur leur retraite,
par exemple.
Face à cela, la maire ne baisse pas les bras, mais
s’agace : « On a un local, équipé, les médecins sont d’accord, on a un
secrétariat, il nous manque juste un numéro administratif pour entrer dans les
clous. Et ça, ça coince ! »
Du côté de l’ARS, « plusieurs pistes concrètes
sont à l’étude »
Contactée, l’ARS revient sur l’échange qui s’est tenu
en septembre entre la municipalité, la sous-préfète Françoise Plouviez-Diaz
et Raphaël Lagarde, directeur départemental de l’ARS Bretagne.
Elle indique qu’à cette occasion,
« l’ARS Bretagne a assuré l’élue de son
soutien et de son entière mobilisation pour trouver une solution permettant de
couvrir la demande de soins le temps que de nouveaux médecins
s’installent. Depuis, plusieurs pistes concrètes sont à l’étude. Les travaux
se poursuivent en lien avec la mairie afin de faciliter l’accès aux soins des
Plouganistes. En attendant, l’ARS poursuit son soutien aux différentes
structures permettant l’accès aux soins dans le secteur de Morlaix Communauté
et du Pays de Morlaix ».
La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra
le : Jeudi 24 octobre 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal
Ordre du Jour :
- Remise du drapeau « devoir de
mémoire » au CMJ
- Appel des conseillers
municipaux
- Désignation du secrétaire de
séance
- Approbation du procès-verbal de
la séance du conseil municipal du 5 septembre 2024
- Information sur les décisions
prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au
maire
ADMINISTRATION GENERALE ET
FINANCES
- Maintien ou non des fonctions
d’Adjoint au Maire après retrait de l’ensemble de ces délégations
- Détermination du nombre
d’Adjoint et fixation de l’ordre des Adjoints
- Election d’un nouvel Adjoint
suite à une vacance de poste d’Adjoint
- Modification de la désignation
des délégués dans les organismes extérieurs
- Modification du tableau des
emplois : suppression, création de poste et modification de la durée
hebdomadaire de service d’un agent
- Création d’un emploi temporaire
pour la gestion d’un centre de santé éphémère
- Budget annexe « Lotissement
Croas ar scrill » : Nouvelle modification de la délibération d’adoption du
budget primitif 2024
- Adhésion au contrat cadre de
fourniture de titres restaurant du Centre de gestion de la fonction publique
territoriale du Finistère
- Mandat spécial pour la
participation au congrès des maires et au salon des collectivités locales
- Demande de subvention au
Département – Pacte Finistère 2030 Volet 1 pour la réalisation du terrain
multisports du parc de la Métairie
- Morlaix Communauté – Convention
de mise à disposition des locaux pour le relais petite enfance
- Morlaix Communauté –
Approbation du rapport de la CLECT du 17 septembre 2024 – Transfert des
équipements d’intérêt communautaire à Morlaix Communauté
- Acceptation du leg d’un bien
immobilier
- Promesse de bail pour un projet
d’implantation d’une centrale photovoltaïque
- Création d’une réserve
communale de sécurité civile
Le
gouvernement a dévoilé, ce vendredi 18 octobre 2024, la cartographie des zones
identifiées comme propices à l’’implantation de parcs éoliens en mer. En
Bretagne, l’une de ces zones se situe au large de la baie de Morlaix. Les
pêcheurs font déjà connaître leur « opposition ferme ».
Des rotors destinés à des éoliennes en mer
stockés sur le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). | OUEST-FRANCE
Le gouvernement a dévoilé, ce vendredi 18 octobre
2024 à Fécamp (Seine-Maritime), la cartographie des zones identifiées comme
propices à l’’implantation de parcs éoliens en mer à l’horizon 2035 et 2050.
Elle a été établie à l’issue d’un débat public qui s’est déroulé entre
novembre 2023 et avril 2024.
En Bretagne, une zone est retenue au large des
Côtes-d’Armor et du Finistère pour accueillir « un projet d’éoliennes
flottantes de 2 gigawatts (GW) qui pourra être mis à jour en fonction des
résultats de la concertation, sans être inférieur à 1,2 GW », indique
un texte paru ce vendredi 18 octobre au Journal officiel.
Située au large de la baie de Morlaix,
cette zone se situe à cheval sur la limite extérieure de la mer territoriale,
ou bande des douze milles. La concertation doit se poursuivre afin de réduire
son périmètre à 350 km² d’ici à fin 2024.
Un appel d’offres début 2025
Baptisée Bretagne Nord-Ouest (BNO), c’est l’une des
quatre zones qui feront l’objet du dixième appel d’offres pour l’éolien en mer
en France. Cet appel d’offres devrait être lancé début 2025 pour une
attribution à l’automne 2026, selon des indications données par les cabinets
du ministre délégué de la Mer, Fabrice Loher, et de la ministre déléguée à
l’énergie, Olga Givernet.
Située au large de la baie de Morlaix,
cette zone se situe à cheval sur la limite extérieure de la mer territoriale,
ou bande des douze milles. La concertation doit se poursuivre afin de réduire
son périmètre à 350 km² d’ici à fin 2024.
Un appel d’offres début 2025
Baptisée Bretagne Nord-Ouest (BNO), c’est l’une des
quatre zones qui feront l’objet du dixième appel d’offres pour l’éolien en mer
en France. Cet appel d’offres devrait être lancé début 2025 pour une
attribution à l’automne 2026, selon des indications données par les cabinets
du ministre délégué de la Mer, Fabrice Loher, et de la ministre déléguée à
l’énergie, Olga Givernet.
L’une, de 12 300 kilomètres carrés, baptisée Bretagne
Grand Large (BGL), est définie comme prioritaire à l’horizon 2050. L’autre
zone, de 2 200 kilomètres carrés, est baptisée Centre Atlantique Grand Large (CAGL). Elle
pourrait voir le développement de l’éolien en mer « dès que les
conditions technologiques le permettront (à horizon 2040). »
Deux parcs éoliens sont déjà en exploitation au large
de la Bretagne, à Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Il s’agit d’éoliennes posées
sur le fond de la mer. Un autre projet de parc, celui-ci d’éoliennes
flottantes, est acté au large de Groix et Belle-Île.
Un projet déjà contesté par les pêcheurs
Cette cartographie était très attendue. Dès hier, le
Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) a fait
connaître son « opposition ferme » au zonage proposé en
Bretagne nord, « en particulier au large de la baie de Morlaix »,
et ce, « au regard des enjeux stratégiques pour les
flottilles bretonnes ».
Malgré tout, le Comité régional des pêches maritimes
« prend acte de la décision de l’État de la nécessité de poursuivre le
processus de concertation, y compris au-delà des secteurs présentés
aujourd’hui ». Par ailleurs, les comités des pêches bretons
réaffirment leur détermination à être associés aux travaux dans le secteur des
Roches Douvres, administrativement situé sur la façade Manche est – mer du
Nord.
Loïg Chesnais-Girard, président de la Région
Bretagne, se réjouit pour sa part que « la priorité soit donnée à
l’éolien flottant dont le premier parc commercialisé d’Europe est déjà prévu
en Bretagne Sud ». Pour ce qui concerne la Bretagne, sa priorité est
de « conserver notre activité de pêche, tout en préservant notre
environnement. Ce travail nécessite que les parcs soient installés plus loin
de nos côtes. »
Plougasnou. De nouvelles fresques sur les murs
de Kérénot
Publié le
| OUEST-FRANCE
Depuis plusieurs années, l’artiste Nicolas Perruche
partage sa vision du monde animal à l’intérieur de nombreux abribus de
Plougasnou, au Diben, à Kerbabu ou encore en direction de Térénez. Cette
fois-ci, c’est sur les murs d’enceinte de l’école de Kérénot que l’on peut
découvrir les œuvres du peintre dessinateur. À la demande de l’école qui
souhaitait marquer son identité, entre terre et mer, il a dessiné et peint les
six animaux choisis par les enfants : renard, hérisson, bécasse, dauphin,
homard et thon. De leur côté, les enfants ont peint toutes les ombres.
"Réunion publique –
Elagage pour déploiement de la fibre optique.
Publié le 27 septembre 2024
Réunion d’informations sur
l’élagage des plantations avançant sur le domaine public, dans le cadre du
déploiement de la fibre optique. Dans le cadre du projet de déploiement de la Fibre Optique, réalisé par le
Syndicat Mixte Mégalis Bretagne, il est identifié que des plantations de
végétaux empiètent sur la voie publique.
L’élagage des végétaux jouxtant les lignes téléphoniques étant à la charge des
riverains, nous vous invitons à venir prendre connaissance des tronçons à
traiter, lors d’une réunion qui se tiendra : le lundi 30 septembre 2024 à
18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.
Par ailleurs, les services de la Mairie restent bien sûr à votre disposition
pour toute information complémentaire relative aux conditions de réalisation
de ces opérations."
Tranches de vie de Jean-Yves Quéméneur mis en images par PED
Marché de Morlaix samedi 23 juillet 2016.
Photo pyb29
Rencontre avec Jean-Yves Quéméneur, qui nous parle de
sa jeunesse, de son travail de ses passions et de son engagement. Un projet
Bobine en Bourg pour l'association Projets, Echanges & Développement, réalisé
en mars 2024 lors d'un atelier vidéo.
Médecin, écoles, chantiers… La maire de
Plougasnou fait le point sur les principaux dossiers
Publié le
Quels sont les
effectifs dans les écoles ? Où en est la recherche d’un médecin ? Quand
commence le chantier de la médiathèque ? La maire de Plougasnou (Finistère),
Nathalie Bernard, fait le point sur l’actualité.
La maire, Nathalie Bernard, avec
l’architecte du projet de la médiathèque, Thibaut Robert. | OUEST-FRANCE
Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère),
fait le point sur les principaux dossiers de la rentrée 2024. Écoles, médecin,
chantiers… Tour d’horizon.
Plus de 300 élèves scolarisés
Les effectifs des élèves scolarisés dans les deux
écoles primaires (184) et au collège (119) se maintiennent.
« Ils sont même en augmentation à l’école
Marie-Thérèse-Prigent,
se réjouissent la maire, Nathalie Bernard, et l’adjointe
chargée des affaires scolaires, Françoise Réguer. On retrouve le même
nombre dans la petite école de Kérénot qu’en 2023, soit 34 élèves, avec la
particularité qu’il n’y a pas, cette année, de CM2. L’école du bourg compte
150 élèves. »
Les parents de la plus grosse école ont manifesté
pour obtenir l’ouverture d’une classe en maternelle, afin de soulager celle de
la directrice qui, outre les CP et CE1, a pris en charge les onze élèves de
grande section maternelle. « Ce qui lui fait 27 élèves,
détaillent les deux élues. Mais il fallait bien alléger la classe de
maternelle. Sans cette solution, elle aurait eu 38 élèves. D’autant plus que
d’autres enfants vont arriver à la Toussaint. »
Nathalie Bernard est attachée à la présence des deux
écoles primaires dans la commune : « Nous maintiendrons celle de
Kérénot tant qu’il y aura un nombre d’élèves suffisant. C’est sympa de pouvoir
y offrir une pédagogie différente. »
À noter qu’une dizaine de jeunes ménages vont
commencer la construction de leur maison dans le lotissement des Hortensias.
Dans le lotissement des Hortensias, les
premières maisons sortent de terre. | OUEST-FRANCE
À quand un médecin ?
Le recrutement de deux médecins avance dans
cette commune sans praticien depuis fin 2023.
« Jeudi, il y a même eu une rencontre en visio avec les médecins
retraités de la commune, relate la maire. Le chemin est long,
mais c’est positif. Déjà, il faut que ces deux personnes vendent leur propre
cabinet. »
En attendant, l’équipe municipale travaille à la
création d’un centre de santé temporaire avec sept ou huit médecins retraités
de Plougasnou qui assureront, ensemble, un temps plein.
« Certains suivent des stages de remise à
niveau. Le dossier étant lié à un projet de santé du territoire, il nous faut
aussi obtenir de l’ARS (Agence régionale de santé)
un numéro Finess, destiné aux établissements de santé où les médecins sont
salariés. Je n’ai pas de date, mais j’espère le plus tôt possible. »
Un dispositif pour accompagner les
artisans
La commune a mis en place un dispositif
d’accompagnement lui permettant de constituer des réserves foncières et
immobilières, en appliquant un droit de préemption sur d’anciens bâtiments,
comme l’ancien Point vert. « Ceci pour répondre à la demande
d’artisans et dans la mesure où la zone d’activité économique
(ZAC) ne dispose plus de surface disponible. »
Les autres projets
Concernant les chantiers à venir, celui de la
médiathèque, rue de Primel, sera lancé à la mi-octobre. « Le projet a
obtenu un financement du Fonds vert, ce qui porte les subventions à hauteur de
70 %. »
La réunion du Conseil Municipal se tiendra
le Jeudi 5 septembre 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal.
Ordre du Jour :
– Présentation du bilan énergétique
communale 2023 par HEOL
– Appel des conseillers municipaux
– Désignation du secrétaire de
séance
– Approbation du procès-verbal de
la séance du conseil municipal du 11 juillet 2024
– Information sur les décisions
prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au
maire
ADMINISTRATION GENERALE ET
FINANCES
– Budget annexe « Lotissement et
ZA » : Rectificatif de la délibération d’adoption du budget primitif
– Budget annexe Lotissement de
Croas ar scrill : Budget primitif 2024 – Annule et remplace
– Mise en place d’un dispositif
d’accompagnement au maintien et au développement de l’activité artisanale et
commerciale et création d’un budget annexe « Locaux commerciaux et artisanaux
»
– Prise en charge des frais de
déplacement de la cérémonie de passation de drapeau des communes médaillées de
la Résistance
– Subvention exceptionnelle à l’UNPRG
– Avenant n°3 à la convention de
partenariat relatives aux modalités de financement et d’exécution du service
de bus estival
– Renouvellement de la convention
de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services
– Aménagement de la Rue Jean Jaurès
– Demande de participation financière à Morlaix Communauté pour la mise en
accessibilité des arrêts de car
URBANISME ET TRAVAUX
– Convention de servitude avec
Mégalis – Parcelle CH 196
– Convention de servitude avec
Mégalis – Parcelle BT 171
– Convention de servitude avec
Mégalis – Parcelle CC 32
– Convention de servitude avec
Mégalis – Parcelle CD 49
– Lotissement des Hortensias :
Cession du macrolot n° 6 à Finistère Habitat
VIE ASSOCIATIVE, SPORTS
– Convention de partenariat avec
l’association Projet Echanges et Développement
Roscoff. Un mur s’effondre avec fracas au port
de Bloscon
Publié le
Le mur s’est effondré sur plusieurs mètres.
| OUEST-FRANCE
Une catastrophe a sans doute été évitée, samedi, au
port de pêche de Roscoff-Bloscon. En milieu d’après-midi, un mur limitant le
lieu de stockage du sable, ramené du gisement du plateau des Duons, a cédé,
écrasant un véhicule et bloquant les caisses de filets. Il y a peu de temps,
les autocars stationnaient le long du mur et les visiteurs de la criée
cheminaient sur un tracé matérialisé. Seul le stationnement des véhicules de
pêcheurs embarqués est toléré. Le bruit a alerté les usagers qui ont cru à une
déflagration, avant de découvrir la scène. La réserve de sable était au plus
haut.
Lundi, les employés de la chambre de commerce et
d’industrie se sont hâtés, en dégageant le sable, pour vérifier l’absence de
personnes. L’accès était interdit sauf aux professionnels.
Je voudrais associer à cette
journée commémorative de la libération de Plougasnou, les martyrs de juillet
1944, eux qui n’auront pas connu la joie de la Libération de leur patrie.
Car en juillet 1944, la
répression mise en place par le IIIème Reich fait rage. De nombreux jeunes et
moins jeunes, hommes et femmes de Plougasnou engagés dans la Résistance vont
subir la violence de l’armée allemande.
Le 4 juillet 1944 à Ruffélic,
Yvonne et Yves Jégaden, Isidore Masson, Charles Bescond sont happés dans la
spirale répressive. Ils sont dénoncés, arrêtés, interrogés, torturés puis sans
jugement, immédiatement fusillés.
Le 6 juillet 1944 à
Pontplaincoat, Jean Scour, Alexis et Pierre Moal, ainsi que Claude Kerguiduff
sont happés dans cette même spirale répressive. Ils sont dénoncés, arrêtés,
interrogés, torturés puis sans jugement, immédiatement fusillés.
Des stèles ont été érigées à
l’emplacement de leur calvaire pour immortaliser l’histoire de leur courage et
de leur engagement. Des stèles en granit pour se souvenir éternellement que
nous leur devons la liberté et sur lesquelles nous avons été nous recueillir à
la date anniversaire de leur assassinat, avec les élus du conseil municipal
des jeunes pour associer leur mémoire à la commémoration de la Libération de
Plougasnou.
Comme le disait Pierre
Brossolette, « les morts de la Résistance ne nous demandent pas de les
plaindre, mais de continuer. Ils n’attendent pas de nous un regret mais un
serment ; pas un sanglot, mais un élan. »
Aujourd’hui encore, 80 ans après
le sacrifice de ces héros ordinaires mais dont les engagements et les actions
furent extraordinaires, nous devons donner du sens à l’héritage de la
Résistance, qui est aussi une leçon.
Alors que la guerre est de
retour en Europe, nous devons transmettre aux jeunes générations le flambeau
de ce combat pour la liberté et pour la tolérance.
Plus que d’autres, la commune de
Plougasnou, ville Médaillée de la Résistance Française doit continuer à porter
ce message transmis par nos aînés, aux plus jeunes générations.
N’oublions pas que la
réconciliation franco-allemande et ensuite la construction européenne ont été
les fruits de cette libération de l’oppression.
N’oublions pas que malgré
l’adversité et les dissensions, les hommes et les femmes de la Résistance ont
su surmonter leurs différences pour s’unir, pour combattre ensemble et
élaborer le programme du Conseil National de la Résistance.
Souvenons-nous de l’héritage du
Conseil National de la Résistance, de ces avancées sociales, de ces valeurs
partagées sur lesquelles reposent encore notre contrat social.
Soyons fiers de cette histoire,
soyons reconnaissants pour l’engagement de ces hommes et ces femmes et restons
vigilants mais toujours ouverts sur le monde.
Plougasnou. Plougasnou se prépare à célébrer la
Libération
Publié le
Des événements historiques importants se sont
déroulés pendant la Seconde Guerre mondiale. Si bien qu’aujourd’hui,
Plougasnou fait partie des dix-huit communes françaises médaillées de la
Résistance.
Libérée dans la nuit du 8 au 9 août 1944, elle
célébrera le 80eᵉ anniversaire, vendredi, place du Général-Leclerc.
Plusieurs rendez-vous vont ponctuer la journée : à
11 h, aura lieu cérémonie officielle avec des discours, les chants de la
chorale Musika et un dépôt de gerbe au Monument aux morts. À 13 h 30, le film
Paris brûle-t-il ? de René Clément, sera projeté à la salle
municipale par l’association Ciné de la Baie.
À 14 h également, Maryvonne Moal, présidente des Amis
de la fondation pour la mémoire de la déportation (AFMD) du Finistère, et
fille d’Émile Jégaden, déporté dans un camp de concentration, animera une
visite guidée du Chemin de la mémoire au départ du parvis de l’église.
Des panneaux, répartis sur le sentier, présentent
l’histoire des lieux (réservation auprès de l’Office de tourisme). À 19 h, la
municipalité offrira le verre de la Libération (ouvert à tous).
Enfin, à 20 h 30, place à un bal populaire animé par
le groupe Magic Beam Sisters avec des chansons d’après-guerre.
Toute la journée, sur le parvis, l’exposition,
ilsont libéré Plougasnou sera visible et des véhicules d’époque
seront présents.
Les volets roulants descendent doucement. Encore un
instant et la petite maison qui surplombe la plage de la Grandville à Hillion
sera close. André Ollivro a décidé de quitter les lieux. Les émanations de gaz
issues des algues vertes en décomposition le rendent malade. Après 25 ans de
lutte contre les marées vertes, celui que l’on surnomme le Che Guevara des
Grèves, abandonne le bungalow qu’il avait construit de ses mains.
C’était son rêve d’enfance. Son petit paradis. Son
coin à lui. La plage de la Grandville à Hillion dans les Côtes-d'Armor. Mais
là, écrit-il, "Je n'en peux plus".............................
Près de l’Île-de-Batz, une nouvelle
opération de colmatage sur l’épave du pétrolier Tanio
Publié le
L’épave du
pétrolier Tanio a connu, mercredi 17 juillet 2024, une intervention après que
« plusieurs trous dans la coque laissant s’échapper de faibles quantités
d’hydrocarbure » ont été repérés. Ce n’est pas la première fois qu’une telle
opération est organisée sur le navire qui repose par 80 mètres de fonds depuis
son naufrage, en 1980.
La partie arrière du « Tanio » flottant
après la cassure et la perte de la partie avant. | INFOMER
Il repose par 80 mètres de fonds et à 46 kilomètres
des côtes de l’Île-de-Batz (Finistère) depuis son naufrage en 1980… Le
pétrolier Tanio a subi, mercredi 17 juillet 2024,
une opération de colmatage sur sa coque. Une
décision prise par les autorités après que plusieurs fuites « en
relation avec les fortes tempêtes hivernales » ont été décelées.
« Une intervention visant à inspecter l’épave a été ordonnée. Lors de
trois plongées, plusieurs trous dans la coque laissant s’échapper de faibles
quantités d’hydrocarbure ont été observés », détaille la préfecture
maritime de l’Atlantique.
Le Tanio, pétrolier
malgache, s’est brisé en deux au nord de l’Île-de-Batz (Finistère), voici
quarante ans. | INFOGRAPHIE : OUEST-FRANCE
La zone interdite aux activités
de pêche
L’opération pour combler ces trous
a été menée par les marins du Centre expert plongée humaine et intervention
sous la mer (Cephismer). Ces derniers, embarqués à bord du bâtiment de soutien
et d’assistance affrété (BSAA) Sapeur, ont « apposé une nouvelle
plaque obturatrice sur la cavité principale » à l’aide d’un véhicule
sous-marin.
Ce n’est pas la première fois que l’épave du
Tanio rejette des hydrocarbures. La Marine nationale est en effet
intervenue sur le site en septembre 2020 « pour apposer des plaques
obturatrices magnétiques sur dix orifices identifiés ». Un répit de
courte durée puisqu’une opération de contrôle menée quelques mois plus tard,
en janvier 2021, a montré « que 3 des 10 plaques installées »
précédemment avaient « été arrachées par des engins de pêche »,
conduisant à « une nouvelle fuite intermittente d’hydrocarbures ». C’est
d’ailleurs pour prévenir ce type d’incident
qu’un arrêté interdit les activités de pêche dans un
rayon de 500 mètres autour de l’épave depuis février 2021.
Le Naufrage du Tanio le
7 mars 1980 à 46 kilomètres de L’Ile-de-Batz (Finistère) | ARCHIVES OUEST
FRANCE ARCHIVES
Au moment de son naufrage en 1980,
le Tanio transporte 28 600 tonnes de pétrole « dont
environ 10 000 tonnes se déversent en mer, contaminant 200 kilomètres de
littoral ». Si à l’époque la partie arrière du navire a pu être remorquée
jusqu’au Havre, la partie avant a, elle, sombré. Différentes opérations ont
permis de traiter une partie du pétrole, mais il en subsiste encore à
l’intérieur de l’épave. « Nous surveillons le site de manière régulière »,
rappelle la préfecture maritime en évoquant « une vraie question
écologique ».
Si les autorités restent vigilantes, les promeneurs
et autres pratiquants d’activités en bord de littoral peuvent aussi avoir un
rôle à jouer dans la détection d’une éventuelle fuite. « En cas de
découverte de galets d’hydrocarbure par un particulier, il est nécessaire d’en
informer le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur
les pollutions accidentelles des eaux (Cedre) basé à Brest. » Un
petit geste qui pourrait permettre d’éviter une plus grande catastrophe.
Les Mardis de
Plougasnou (Finistère) permettent de découvrir tous styles de musique le temps
d’une soirée.
Les musiciens d’Arthus Jazz animeront la
première soirée des Mardis de Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Chaque soirée des Mardis de Plougasnou est l’occasion
de composer un univers particulier.
Voici les rendez-vous de juillet 2024 : mardi 16,
c’est l’association
Arthus Jazz
(Saint-Jean-du-Doigt) qui convie le public au rythme singulier du jazz bossa,
en compagnie des musiciens des Profiteroles & Co et Stéphane Fernandez trio,
ainsi que du Alain Brunet quartet.
Le 23 juillet, rendez-vous avec le quatuor à cordes
Aâlma Dili, « du rock doux entre musiques traditionnelles et
influences western », indique Geoffrey Castel, adjoint en charge des
animations.
Le 30, place au trio formé d’Hélène Brunet, Yuna Léon
et Nolùen Le Buhé avec Thumette Léon, chorégraphe, danseuse et comédienne en
langue des signes, quatre artistes féminines de la scène bretonne pour un
concert voix, violon, guitare, laud et chansigne. En fin de soirée, le trio
Fleuves, qui porte haut le renouveau des musiques bretonnes.
Pourquoi Plougasnou renonce au label
Pavillon bleu ?
Publié le
Cela fait un
an que le Pavillon bleu ne pavoise plus sur la plage de Primel. Un choix de la
commune de Plougasnou (Finistère), qui préfère, cette année, concentrer ses
efforts de sensibilisation à l’environnement dans le cadre d’un panel
d’animations nature plus étoffé.
Le Pavillon bleu ne flotte plus sur la plage
de Primel-Trégastel depuis l’année dernière. | OUEST-FRANCE
Plougasnou n’a plus le label Pavillon bleu par
l’association Teragir, depuis l’été 2023. Exit le label de la plage de
Primel-Trégastel obtenu chaque année depuis dix ans. La municipalité le vit
plutôt bien. Mieux, c’est elle qui l’a choisi.
Le précieux pavillon ne peut s’obtenir sans une
candidature préalable de la commune. Candidature que la commune de Plougasnou
n’a pas déposée depuis 2023.
Cela coûte entre 1 000 € et 2 500 € en fonction de la
taille de la commune, même si ce label est symbole d’une qualité
environnementale exemplaire. « Mais le dossier est complexe à
monter », souligne la maire Nathalie Bernard, samedi 13 juillet 2024,
lors du point presse de présentation des animations dans la commune.
Pour le décrocher, les municipalités doivent, en
effet, « mener, de façon permanente, une politique de développement
touristique durable. » Le Pavillon bleu garantit la propreté de la
plage et la qualité de ses eaux, mais aussi la sécurité des baigneurs, grâce à
la présence de sauveteurs de la SNSM. « Mais ce label ne nous amène
pas plus de monde, les gens viennent ici sans cela, poursuit la
maire. De toute manière, nous faisons déjà du tourisme durable. Il
nous a semblé plus opportun de concentrer nos actions de sensibilisation, en
investissant dans un programme plus étoffé d’animations nature sur le
littoral, avec des animateurs professionnels de l’Ulamir-CPIE et Bretagne
vivante. »
Cette année, la commune de
Plougasnou propose une dizaine de sorties nature à la découverte du littoral
et des oiseaux. | OUEST-FRANCE
Découverte à marée basse pour
reconnaître les espèces, identification des oiseaux du bord de mer dont
certains d’entre eux passent quasiment toute leur vie sur l’eau, tandis que
d’autres ne se mouillent pas grâce à̀ leurs longues pattes, ou encore
exploration du rôle écologique des algues brunes, rouges et vertes… En tout,
une dizaine de rendez-vous qui est prévue en juillet et août. Tout le
programme est sur le site de la commune et à l’office de tourisme.
La réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi
11 juillet 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal
Ordre du Jour :
Désignation du secrétaire de séance
Approbation du procès-verbal de la séance du
conseil municipal du 23 mai 2024
Information sur les décisions prises dans le
cadre des délégations accordées par le conseil municipal
au maire ADMINISTRATION GENERALE ET FINANCES
Subventions aux associations : Association
sportive de Volley-ball et Primel animations
Demande de subvention au titre du fonds
d’accélération de la transition écologique «. Fonds Vert »
pour le projet de rénovation-extension de l’ancienne école pour y aménager
la médiathèque
municipale
Morlaix communauté : Création et adhésion au
groupement de commandes « formations hygiène-
sécurité » URBANISME ET TRAVAUX
Convention de servitude avec ENEDIS – Parcelle
CH 292
Convention de servitude avec ENEDIS – Parcelle
ZT 062 ENVIRONNEMENT, CADRE DE VIE, BIODIVERSITE ET PARTICIPATION
CITOYENNE
Inscription au plan départemental d’itinéraires
de promenade et de randonnée (PDIPR) d’itinéraires
de randonnée QUESTIONS ORALES INFORMATIONS DIVERSES
Pour Rivages en feu, suivez des habitants
passionnés à Plougasnou
Publié le
Errances
poétiques, exploration des chimères des grottes marines, balade autour de la
toponymie… Du 28 au 30 juin, des habitants de Plougasnou proposent de croiser
nos regards et nos imaginaires autour de l’histoire et de la métamorphose des
paysages sur le littoral.
Des habitants de Plougasnou en lien avec PED
(Projets, échanges et développement) proposent balades, lectures, enquêtes,
expositions en lien avec la métamorphose des lieux. | OUEST-FRANCE
Trois jours pour découvrir les métamorphoses des
paysages du littoral de Plougasnou et de Saint-Jean-du-Doigt. Du 28 au
30 juin, des habitants, en lien avec les membres de l’association PED,
proposent tout un tas d’animations autour du sensible et de la curiosité.
Voici les temps forts à ne pas manquer.
Avec Martin Mongin, enquêtez sur les mystères
de la thalassomancie
« On raconte que, à la fin du XVIIIe siècle,
devins et augures fréquentaient la pointe de Primel, où ils prédisaient
l’avenir en observant la surface de la mer et les vagues », détaille
le spéléologue qui propose d’enquêter sur cette pratique qui semble être une
spécificité de Plougasnou.
Vendredi 28 juin, à 14 h 30, devant l’église, pour
l’enquête collective dans les archives de la bibliothèque et privées.
Avec Oriane Germser, dressez une cartographie
imaginaire
La chorégraphe Oriane Germser et le musicien, Olivier
Depoix, proposent une exploration sensible du paysage du port du Diben,
« dans l’idée d’élaborer une cartographie imaginaire et un témoignage
poétique ».
Samedi 29, à 8 h et dimanche 30, à 8 h 30, au port.
Tel : 06 74 54 64 26.
Avec Jean-Yves Quéméner, marchez pour
l’écologie
Le représentant de l’association Force 5 vous emmène
sur le sentier entre Térénez et le Dourduff-en-Mer. Il y sera question de
l’extraction de sable coquillier, en baie de Morlaix, et des déchets de
plastique présents tout le long de la côte.
Avec Pierre-Yves Andrieu, découvrez l’estran
Au cours de cette errance poétique, le naturaliste
vous guidera sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean afin d’observer toute la
diversité et la richesse dévoilées par la marée.
Samedi, à 15 h, côté Saint-Jean.
Avec Elsa Amsallem, dessinez les rochers de
Primel
Dans le prolongement de la sortie toponymie du matin,
entre géologie et paréidolie (tendance à trouver des formes familières dans
des images désordonnées), les participants sont invités à dessiner les rochers
de leur choix afin de faire ressortir visages et autres formes.
Dimanche, à 14 h 30, parking du Primel café.
Avec Catherine Postic, écoutez contes et
légendes
Au cours du goûter (auberge espagnole) de clôture
dans la grande prairie de Primel, la conteuse dira des légendes locales,
qu’elle a recueillies auprès d’Annick Bozec, une autre habitante de
Plougasnou, aujourd’hui décédée. Dimanche à 17 h.
Du 28 au 30 juin, tout le programme sur
projets-echanges-developpement.net Renseignements auprès du 06 32 36 54 86.
Une aire de carénage sera expérimentée au
port de Primel Le Diben à partir de septembre 2024
Zoé
BOIRON. Publié
le
Une aire de
carénage collective sera expérimentée au port de Primel de Plougasnou
(Finistère) à partir de septembre 2024, avant « un projet en dur ». L’accès
sera tarifé.
Le carénage, qui consiste à nettoyer les coques
de bateaux, fait s’échapper des substances toxiques lors du nettoyage des
peintures dites "antifouling", utilisées pour protéger la coque. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Comment procéder au
carénage d’un bateau
sans que l’opération soit nocive pour l’environnement ? Après un avis
défavorable des services de l’État concernant « les solutions
submersives » et plusieurs concertations menés avec les usagers du
port de Primel - Le Diben, Morlaix communauté souhaite mener une
expérimentation collective.
Des bâches et un nettoyeur haute pression seraient
mis à disposition, sur un espace situé à proximité du bureau du port. Ce
système permettrait « de récupérer les eaux souillées et de les faire
traiter ensuite », a développé Christophe Micheau, élu communautaire
lors du conseil de lundi 24 juin 2024.
Un tarif forfaitaire de l’utilisation de l’aire de
carénage d’un montant de 10 € par rendez-vous sera instauré. Cette aire de
carénage sera accessible à partir de septembre 2024.
Un « projet en dur, sur un terre-plein » est
envisagé à terme.
Plougasnou Plongée a cessé ses
activités : les locaux attribués à une association... de plongée !
Publié le
Plougasnou
Plongée a cessé ses activités au 1er avril. Un repreneur a été trouvé pour
occuper les locaux qui étaient mis à sa disposition : il s’agit de
l’association École de plongée de Plougasnou (Finistère).
L’association École de plongée de Plougasnou
reprend les locaux de la société Plougasnou Plongée au port du Diben. Photo
d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’entreprise individuelle Plougasnou Plongée a cessé
ses activités au 1er avril 2024. Morlaix communauté mettait à
disposition des locaux pour y installer ses bureaux, vestiaires et salle de
réunion partagée. L’entreprise bénéficiait aussi d’une autorisation
d’occupation temporaire sur le terre-plein nord du port, à savoir un séchoir
et un espace de stockage de matériel.
De la
plongée au Diben
Elle a trouvé un repreneur : l’association École de
plongée de Plougasnou, affiliée à la fédération française d’études et de
sports sous-marins (FFESSM). Elle souhaite poursuivre
une activité de plongée
à partir du port de Primel - Le Diben.
Les élus communautaires ont approuvé, lors du conseil
de lundi 24 juin, le principe d’une nouvelle convention pour la mise à
disposition des locaux et le transfert de l’AOT à l’École de plongée de
Plougasnou.
Morlaix. Conseil
communautaire : aire de carénage du port du Diben
L’aire de carénage mobile sera
installée pas très loin des bureaux du port, elle ne devrait pas satisfaire
l’ensemble des usagers du port, les gros bateaux devront se rendre à Roscoff.
Il sera demandé une participation financière de 10 € par carénage, pas très
cher par rapport à un lavage de voiture. J’ai téléphoné jeudi matin au service
littoral de Morlaix communauté pour avoir ces précisions, je les attends
toujours, mais à l’APPBS nous y sommes habitués.
Le marché nocturne de Primel existe depuis
2009. | OUEST-FRANCE
L’association Primel Trégastel amitiés cesse son
activité. Finis les concours de châteaux de plage, qui ont fait la joie des
petits et des grands, chaque été, pendant trente ans, sur la grande plage de
Primel. Et il n’y avait pas que ça »,décrit Olivier Madec, son
président.
La fin de trente ans d’animations
L’association organisait aussi toutes sortes de jeux
de plage, des concerts et le marché nocturne, tous les vendredis soir de
l’été. « Nous sommes contraints de clore l’association par manque de
bénévoles. Depuis trois ans, nous ne tournions plus qu’à trois, avec l’aide de
nos familles. »
De son côté, la mairie de Plougasnou a sollicité
plusieurs associations pour reprendre au moins le marché hebdomadaire.
C’est une autre association du quartier, Primel
animations, qui désormais aura la charge de s’en occuper.
« Mercredi 12 juin, nous avons rencontré les
commerçants, indiquent les responsables de cette dernière sur
sa
page Facebook. Nous leur avons précisé qu’ils pouvaient
compter sur nous pour que le petit marché, créé en juillet 2009 et inauguré
par monsieur Jean Kerdoncuff, perdure. »
« Notre association mettant fin, et ce ne fut
pas une décision facile à prendre, à une longue et belle histoire commune,
nous remercions toutes les personnes qui nous ont aidés dans notre activité,
personnel technique, les amis bénévoles et les amis personnels »,
salue Olivier Madec, en se réjouissant de la reprise du marché.
« Où va-t-on aller ? » : Le magasin Point
Vert de Plougasnou va fermer, fin juin
Publié le
La jardinerie
Point Vert, située rue de l’Oratoire à Plougasnou (Finistère), va tirer ses
rideaux de fer à la fin du mois de juin 2024. « Les locaux étaient devenus
vétustes », souligne le réseau de distribution de la coopérative Eureden. Une
fermeture inattendue par les Plouganistes.
Le magasin Point Vert à Plougasnou
(Finistère) fermera ses grilles, le 29 juin 2024. | OUEST-FRANCE
Sur les réseaux sociaux, les habitants de Plougasnou
s’étonnent : « Mais pourquoi ? », « Où va-t-on
aller ? C’est un magasin agréable avec un choix de produits intéressants. »
La fermeture de la jardinerie Point Vert de
Plougasnou (Finistère), annoncée pour le 29 juin 2024, est un coup dur pour
les clients, qui devront se rendre à Lanmeur, à une dizaine de kilomètres, ou
à Plestin-les-Grèves, dans les Côtes-d’Armor, pour acheter produits et outils
pour leur jardin.
L’aventure commerciale aura duré plusieurs décennies.
« Mais les locaux du Point Vert de Plougasnou étaient devenus
vétustes », indique Anne-Lise Gouriou, responsable relations médias
de la coopérative Eureden, qui depuis quarante-cinq ans, a développé un réseau
de 125 magasins dans les départements de la Bretagne et de la Vendée.
Pour décider de cette fermeture, le groupe
agroalimentaire coopératif breton a pris en compte la forte densité de points
de vente à proximité, avec les Point Vert de Lanmeur et de Plestin et des
investissements d’agrandissement et de rénovation réalisés dans ces derniers.
Tous les collaborateurs sont déjà reclassés sur des
postes équivalents, dans des magasins dans la région.
Pour soutenir
les habitants en panne d’internet depuis plusieurs mois, le maire de
Plouégat-Guérand (Finistère) a organisé un point presse, lundi 27 mai 2024. Si
certains habitants viennent juste de retrouver leur connexion, d’autres sont
encore en attente d’une réparation.
Les habitants sans connexion internet depuis
plusieurs mois ont fait le point avec les élus de Plouégat-Guérand
(Finistère). | OUEST-FRANCE
« L’annonce d’un point presse a fait bouger
les lignes auprès d’Orange, mais il reste encore des habitants sans connexion
internet ni téléphone fixe », souligne le maire de Plouégat-Guérand
(Finistère), Renaud de Clermont-Tonnerre, dans la soirée de lundi 27 mai 2024,
lors de la réunion en mairie.
Christophe raconte la galère depuis la tempête Ciaran,
dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. « J’avais réussi à
me dépanner, mais en février 2024, alors que des techniciens intervenaient
plus haut au niveau de Kerhalon, je n’avais plus aucune connexion, tout était
coupé… Chez moi, le portable passe très mal, je suis obligé de sortir de la
maison pour téléphoner. »
Exemple de câbles de
téléphone retrouvés sur les bas-côtés des routes de Kerhalon, du Poder et du
Fouennou. Ces câbles ont endommagé le matériel des services techniques qui ont
mis beaucoup de temps à les extraire des machines. | OUEST-FRANCE
Il en a passé des coups de fil à
son opérateur ou encore à Orange, propriétaire des lignes. Entre les promesses
de venir réparer tel ou tel jour et les multiples rendez-vous manqués avec des
techniciens qui ne trouvaient pas l’adresse, les mois s’écoulent jusqu’à la
semaine dernière, « où une personne travaillant pour un sous-traitant
d’Orange finit par tester ma ligne et trouve la panne au niveau de la rue de
l’Oratoire. Je peux vous dire que, depuis, je regarde ma boxe comme du lait
sur le feu. »
« Nos quatre lignes,
coupées »
Albert, lui aussi, est soulagé, il
a enfin récupéré sa ligne. « Ma femme est handicapée, c’était très
angoissant de ne pas pouvoir compter sur la téléalarme en cas de problème. »
Mais ce n’est pas le cas de ses
voisins du côté du Veuzit, un quartier à un peu plus d’un kilomètre du bourg.
Alexandra témoigne : « Déjà avant Ciaran, ça marchait mal, mais la tempête
n’a rien arrangé. Des réparateurs passent et ne reviennent pas, nous avons eu
une nouvelle box qui a marché douze ou vingt-quatre heures, puis plus rien. Un
technicien venu du sud de la France m’a dit qu’ici, l’état du réseau cuivre
était catastrophique. »
Exemple de câbles de
téléphone retrouvés sur les bas-côtés des routes de Kerhalon, du Poder et du
Fouennou. Ces câbles ont endommagé le matériel des services techniques qui ont
mis beaucoup de temps à les extraire des machines. | OUEST-FRANCE
Elle décrit les impacts sur sa vie
quotidienne et sur son activité de gîte, « où des personnes espèrent
pouvoir faire du télétravail ».
De son côté, Jean-Yves ironise :
« Nos quatre lignes, dont celle de la ferme, ont été coupées, depuis qu’un
technicien est intervenu au niveau d’un poteau, en février. On se débrouille
avec le portable, j’en suis au stade d’avoir peur d’être réparé. »
À Plougasnou, les horaires du bureau de
Poste évoluent
Publié le 22/05/2024 à 19h17
À Plougasnou
(Finistère), les horaires du bureau de poste changent. Le lieu ouvrira tous
les matins, du mardi au samedi. En décembre 2023, certains craignaient que le
service ne quitte la commune.
Le bureau de poste de Plougasnou (Finistère)
ouvrira désormais le matin. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Depuis mercredi 22 mai 2024, le bureau de poste de
Plougasnou (Finistère) ouvre le matin, du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h 30
« pour répondre aux besoins des habitants et mieux s’adapter à la vie
du centre bourg », indique La Poste, dans un communiqué.
Des services qui ne bougent pas
Jusqu’à présent, le lieu ouvrait le mardi de 9 h 30 à
12 h 30, du mercredi au vendredi de 14 h à 17 h et le samedi de 9 h 30 à
12 h 30.
Sur place, si les horaires changent, l’amplitude
reste la même, et le fonctionnement aussi. La Poste indique que « les
habitants sont accueillis par une factrice guichetière, qui partage son temps
entre la distribution des courriers et colis et la tenue du bureau de poste ».
Les services proposés ne bougent pas non plus, avec
notamment le dépôt de courriers, l’achat de timbres, l’affranchissement de
lettres et colis et service de réexpédition du courrier, la téléphonie et la
banque et assurance.
Tensions, vous
avez dit tensions ? Halte aux marées vertes (HAMV) est prise en tenaille entre
deux oppositions, au sein même de l’association. Ce qui n’est pas du goût du
président d’honneur, André Ollivro, qui a convoqué une « assemblée générale »
à Pommeret (Côtes-d’Armor), samedi 18 mai 2024. Explications.
André Ollivro et Yves-Marie Le Lay
travaillent ensemble depuis longtemps. « Les actions doivent reprendre et
continuer. Les nouveaux venus doivent continuer le combat. » | OUEST-FRANCE
« On veut redonner une légitimité à Halte
aux marées vertes (HAMV) », lance André
Ollivro, président d’honneur de l’association des
Côtes-d’Armor. Il
avait pris du recul avec l’association voilà deux ans.
Devant l’inactivité de l’association
durant plus d’un an, il se remet en selle. Dans l’association, ça
gesticule, ça cause mais il ne se passe rien,
s’agace-t-il. Où est passée la lutte contre les algues vertes ?
L’association historique a pignon sur rue.
On lutte depuis des années. On a montré nos combats au public ,
rappelle-t-il.
C’est aussi pour tenter d’éteindre les « tensions internes » qu’il a
décidé de convoquer une assemblée générale , samedi 18 mai 2024.
Des tensions qui existent depuis plus d’un an. En
2023, par exemple, la coprésidente avait quitté l’association. Une
adhérente aujourd’hui parle d’agressivité. On ne peut pas exposer
ses idées… C’est trop tendu. En février 2023, les adhérents
renouvellent le bureau. Huit coprésidents tiennent la barre de
l’association.
Deux oppositions au sein de l’association
Huit coprésidents ? Ce n’est pas possible
statutairement. La coprésidence au conseil d’administration, c’est deux
personnes »,assure Yves-Marie Le Lay, président de l’association
Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, partenaire de toujours d’HAMV.
Le souci c’est que quelques-unes font
bande à part,explique André Ollivro.Elles sont dans un autre camp. Yves-Marie Le
Lay abonde : Je ne peux rester indifférent à ce qui se passe. On
se retrouve avec deux oppositions au sein d’une même association.
Les personnes de l’autre opposition ont été
invitées à venir dans un « esprit de conciliation. Personne n’est
là », déplore-t-il.
Nous avons contacté Isabelle Volante, secrétaire
d’HAMV. Elle fait partie de « l’autre opposition »
et rappelle qu’en 2023, deux coprésidences se bataillaient. On n’a
pas voulu reproduire ça, d’où le mode de gouvernance à l’horizontale.
Et de conclure :
Nous avons tout remis en conformité. L’AG de
Halte aux marées vertes
aura lieu le 1er juin 2024.
L’assemblée générale du 18 mai 2024 n’aura pas
permis de renouer le dialogue. Le divorce sera-t-il prononcé avec la tenue
de l’assemblée générale d’HAMV, le 1er juin ?
Plougasnou. Des ateliers cuisine à destination
des seniors
Publié le
La commune de Plougasnou et
Vas-y, de la
Fondation Ildys, proposent un atelier cuisine
à destination des personnes à partir de 60 ans. Les séances se dérouleront les
mardis entre le 28 mai et 18 juin, de 10 h 30 à 14 h, à la salle municipale.
« Il s’agit de transmettre le plaisir de cuisiner et d’apprendre
ce qui est favorable pour améliorer la qualité des repas, indiquent
les organisateurs. Comme à chaque âge de la vie, les besoins
nutritionnels de notre corps évoluent, mais avec l’âge les besoins
alimentaires ne diminuent pas. » Une diététicienne de Défi Santé
Nutrition, partenaire du Dispositif Vas-y, donnera des conseils au cours des
trois premières séances. La quatrième sera animée par une chef cuisinier.
Cet atelier est gratuit, pour un même groupe de
12 personnes, sur inscription en mairie au 02 98 67 30 06.
Construite en 1982, la résidence
autonomie de Plougasnou a été modernisée pour 2 millions d’euros
Publié le
À Plougasnou
(Finistère), les travaux de réhabilitation de la résidence autonomie Keric an
Oll ont duré deux ans et ont coûté près de deux millions d’euros.
L’inauguration a eu lieu mardi 14 mai 2024.
Les travaux de restauration de la résidence
autonomie ont été inaugurés le 14 mai 2024. | OUEST-FRANCE
« Ça semble anodin, mais cela change la vie
de l’établissement », souligne Katell Strasser, directrice de la
résidence Keric an Oll, à Plougasnou
(Finistère). Elle montre la bande de guidage au sol pour les déficients
visuels, aux élus du territoire et aux membres du CCAS (Centre communal
d’action sociale) présents, mardi 14 mai 2024, pour l’inauguration.
Au fil de la visite, on découvre toutes les
différentes améliorations énergétiques et d’accessibilité, apportant un
confort indéniable aux résidents de l’établissement.
Fenêtres à double vitrage,
nouveau sol, chauffage performant, peintures blanches… La salle d’animation
est beaucoup plus lumineuse et plus accueillante. | OUEST-FRANCE
Dans la salle d’animation, « la
moquette a été remplacée par un sol en PVC plus facile à entretenir ». Les
huisseries à double vitrage remplacent les vieilles fenêtres qui dataient de
la construction de la résidence en 1982. « Et surtout, il y fait bon
vivre. » Oubliés les radiateurs, aujourd’hui, tout le bâtiment est chauffé
grâce à l’installation d’une chaudière collective au bois.
Volets roulants, nouveaux
revêtements, isolation phonique… Le confort des logements a été amélioré. |
OUEST-FRANCE
« Accueillir les habitants en
cas de canicule »
Plus loin, la salle à manger a été
climatisée. « C’est la deuxième salle, avec celle du conseil municipal, à
pouvoir accueillir les habitants de la commune, en cas de canicule »,
indique la maire Nathalie Bernard.
Au niveau des cinquante logements,
les améliorations portent sur les éléments de plomberie, l’isolation thermique
ou encore le remplacement des anciens volets par des volets roulants
motorisés, « une amélioration qui empêche les volets de claquer, et qui a
été très appréciée au moment de la tempête Ciaran », poursuit la
directrice.
Le patio et les cheminements
extérieurs seront végétalisés. | OUEST-FRANCE
Le chantier de près de deux millions d’euros est
subventionné par Morlaix Communauté, le Département, la Région la Carsat
Bretagne et des fonds propres de BSB-Les Foyers, propriétaire du site.
« Ce chantier, qui a duré deux ans, a la
particularité de s’être déroulé alors que le site était occupé », a
rappelé l’architecte du cabinet Tommy-Martin de Lannion.
Plougasnou. Ciné-débat sur la cohabitation
intergénérationnelle
Publié le
À l’occasion des 20 ans de la Cohabitation
intergénérationnelle solidaire, Morlaix Communauté, en partenariat avec
l’association Projets, échanges et développement, de Plougasnou, et le
dispositif Tiss’âges, proposent un ciné-débat sur le thème de la cohabitation.
Intitulé Ma coloc a 72 ans, le reportage de
Florence Helleux, journaliste à France 2, raconte l’histoire
de Martine, retraitée, 72 ans, et Benjamin, étudiant, 21 ans. Sans lien de
parenté, ils ont 51 ans d’écart et vivent sous le même toit. Des colocataires
heureux. Avec en France un habitant sur quatre de plus de 60 ans, la question
du « bien vieillir » reste au cœur de l’actualité.
Ce reportage illustre l’action menée par la ville et
l’agglomération de Morlaix qui, en partenariat avec l’association Ailes,
déploient le dispositif Tiss’âges d’Habitat Partagé sur le territoire.
Jeudi 16 mai, à 18 h, à la maison des associations.
Tél. 02 98 44 45 18 ;
tissages@ailes29.org
L’extraction
de sable en baie de Lannion (Côtes-d’Armor) n’aura plus jamais lieu. L’État a
validé la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation à son droit
d’exploitation minière de sable coquillier. Le point final de quatorze ans de
combat menés par les associations et les élus, avec le soutien de la
population du Trégor.
Dimanche 11 septembre 2016 : environ
4 000 personnes manifestent dans le centre de Lannion (Côtes-d’Armor) pour
protester contre l’extraction de sable dans la baie par la Compagnie
Armoricaine de Navigation (CAN). | ARCHIVES OUEST FRANCE
On savait que le sujet n’était plus d’actualité… mais
il est désormais officiellement clos. La preuve ? L’arrêté ministériel qui
acte la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation (Can) à son
droit d’exploitation minière de sable coquillier en baie de Lannion a été
publié au Journal officiel le 25 avril 2024. Le point final d’un combat de
près de quinze ans qui aura fait se lever le Trégor.
En novembre 2015, les
manifestants ont formé un « SOS » sur la plage de Trébeurden. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Novembre 2010 voit la toute
première manifestation contre le projet de la Can, filiale du groupe malouin
Roullier, après une première réunion publique initiée par l’association
Sauvegarde du Trégor. Le projet prévoit alors l’extraction de 400 000 m³
pendant 20 ans . Si les premiers opposants ne sont qu’une cinquantaine, la
contestation ne va cesser de s’étendre.
Le 21 janvier 2015, entre
5000 et 6 000 personnes défilent dans les rues de Lannion, les élus arborent
leur écharpe tricolore. | ARCHIVES OUEST FRANCE.
En écho au collectif qui s’était
élevé contre un projet du groupe Lafarge à Erdeven (Morbihan) Peuple des dunes
en Trégor naît au début de l’année 2012 composé d’une trentaine
d’associations. Au côté du monde associatif, la sphère politique est elle
aussi vent debout. Parmi les plus farouches défenseurs du sable trégorrois, on
trouve Joël Le Jeune, président de la communauté d’agglomération de Lannion,
et maire de Trédrez-Locquémeau et
Corinne Erhel (1), la députée, qui n’hésite pas à porter
le dossier jusque dans les ministères.
Manifestation en mer contre
l’extraction de sable le 17 septembre 2016. | OUEST-FRANCE
La crainte est forte, non seulement
pour l’environnement mais aussi pour l’économie. Selon les opposants, ce sont
150 emplois directs qui sont menacés, et beaucoup plus d’emplois indirects. En
janvier 2015, 6 000 personnes descendent dans la rue à Lannion contre
l’extraction de sable.
Pour pouvoir lancer les opérations
de pompage, la Can doit recevoir le feu vert de l’État. D’abord, c’est
Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie qui signe, en septembre 2015, le
décret autorisant l’extraction de sable. Les chiffres sont revus à la baisse :
250 000 m³ par an sur une concession de 15 ans. Les arrêtés préfectoraux du
Finistère et des Côtes-d’Armor, les deux départements concernés, suivent deux
mois plus tard. Les textes sont attaqués devant le tribunal administratif.
L’affaire finira devant le Conseil d’État : les communes sont déboutées.
Parmi les opposants, l’unité se
fissure dans le collectif Peuple des dunes. Une divergence de vues sur les
moyens à utiliser mènera à
la création du Peuple des dunes de Batz à Bréhat
en mars 2016.
Le sablier Côtes de Bretagne
effectue son premier pompage le 7 septembre 2016. De nuit. Ce sera le seul. La
réponse ne tarde pas.
Une manifestation réunit quelque 4 000 personnes à
Lannion. Cette forte mobilisation a tout
changé , assure avec le recul Yves-Marie Le Lay, dont l’association est membre
de Peuple des dunes de Batz à Bréhat.
Élu à la présidence de la
République, Emmanuel Macron annonce en 2018, que les conditions
d’exploitation ne sont pas satisfaisantes. Au printemps 2024, le Trégor peut
souffler pour de bon. La lutte a payé. La Can qui a tenté d’obtenir une
indemnisation devant la justice, sans succès, finit par renoncer à son droit
minier. Pour
Alain Bidal de Peuple des dunes,
c’est grâce à une solidarité territoriale sans faille ».
La « victoire » n’a pas apaisé les
dissensions. Puisque les deux collectifs ont fêté la fin de l’extraction de
sable. À quelques jours d’intervalle.
(1) Proche d’Emmanuel Macron, elle
décède brutalement lors d’un meeting à Plouisy à la fin de la campagne
électorale pour la présidentielle le 5 mai 2017.
Comment Capitaine Houat se retrouve dans
la tempête
Delphine LANDAY. Publié le
Soixante-dix
emplois sont menacés. Deux sites de la filiale du groupe Intermarché
spécialisée dans le filetage de poisson vont fermer dans le cadre d’une
restructuration. Les pertes sont colossales.
L’entreprise Capitaine Houat, spécialisée
dans le filetage de poisson, a annoncé aux représentants syndicaux le 15 avril
dernier qu’elle allait devoir se restructurer. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« On nous a annoncé le 15 avril dernier
que la situation économique de l’entreprise était catastrophique »,
relate une déléguée syndicale CFDT qui souhaite conserver l’anonymat pour
ne pas compromettre les négociations à venir. « L’entreprise
enregistre une perte de 20 millions d’euros », affirme-t-elle,
même si le chiffre d’affaires réalisé en 2023 n’est pas encore rendu
public. En 2022, Capitaine Houat avait essuyé des pertes de 10,33 millions
d’euros pour un chiffre d’affaires de 331,9 millions d’euros (contre 358,3
millions en 2021).
Capitaine Houat compte deux unités de production
à
Lanester
(330 salariés) et Boulogne (250 salariés) auxquelles sont adossées des
bases logistiques situées à Lorient, Boulogne, Frontignan et Bègles.
« Une organisation qui coûte cher, estime encore la
représentante du personnel. Le site de Lorient qui emploie entre
40 et 50 personnes doit être transféré sur celui de Lanester. Ils ne sont
pas concernés par ce plan. »
Début 2025
Un regroupement de site qui interroge, l’usine de
Lanester « ne pourra pas accueillir tout le monde »
estime cette déléguée. Cette fusion doit intervenir au début de l’année
2025. Les négociations de ce plan social doivent démarrer début juin.
« On veut de bonnes conditions de départ pour nos collègues. »
Inflation, envolée des coûts de l’énergie
expliquent la dégringolade. « La consommation a évolué,
note aussi la syndicaliste, les consommateurs se détournent du
rayon traditionnel au profit du libre-service. La construction de notre
modèle économique est spécifique : avec la mer, le prix du lundi, ce n’est
pas le prix du vendredi. »
Contactée, la direction n’a pas répondu à nos
sollicitations.
Après les multiples tempêtes
de ces derniers mois et avant l’été et son nombre important de marcheurs qui
arpentent le GR34, une délégation des services de la DDTM (Direction
départementale des territoires et de la mer) s’est rendue récemment à
Plougrescant, entre Poul Stripo et Pors Scaff. Ils étaient accompagnés
d’élus, d’employés des services techniques et de riverains.
À cet endroit, une portion du
chemin des douaniers emportée par la mer, un muret de pierres sèches a été
touché et a aussi impacté des terrains de Mme Darodes de Tailly et de François
Broudic, compliquant l’accès des engins agricoles à ces parcelles.
Ce passage, devenu
dangereux pour les randonneurs, va nécessiter une déviation avec
sécurisation du franchissement du muret et, ensuite, une modification du
sentier au titre de la SPPL (Servitude de passage piéton sur le littoral) qui
prévoit une zone de 3 m par rapport au rivage.
L’emprise de la mer impacte
aussi d’autres secteurs du sentier comme au Varlen où une solution a
également été trouvée.
« Faites une demande pour
protéger le trait de côte et décaler le sentier », a conseillé le délégué
de la DDTM Vincent Ferreira aux élus.
Pour mémoire, les
enrochements ne sont pas autorisés et, en ce qui concerne le trait de côte, la
stratégie est de « laisser faire la nature ».
Georges Jouvin,
premier président de la Croix-Rouge à Carhaix (Finistère), est décédé à l’âge
de 87 ans. Il avait été décoré de la médaille de la Légion d’honneur en 2021,
entouré d’élus et de ses proches.
Georges Jouvin, premier président de la Croix-Rouge à Carhaix (Finistère), a
dédié 64 ans de sa vie à l’association. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Né à Mayenne, en Mayenne, Georges Jouvin a fondé
la première équipe de secourisme
à son arrivée à Carhaix (Finistère), en 1965. Il est le premier président de
la Croix-Rouge dans la commune. Il est décédé à l’âge de 87 ans, en cette fin
avril 2024.
L’homme avait été décoré officiellement de la
médaille de la Légion d’honneur,
en 2021, pour toutes ces années d’engagement auprès des autres. 64 ans, en
tout.
Il a été formé comme infirmier. Il a officié pendant
la guerre d’Algérie pour soigner les blessés. Il est arrivé en 1965 en
Bretagne, avec sa compagne Jacqueline. Il a travaillé comme aide de
laboratoire pour accompagner les classes de physique et de chimie au lycée
Paul-Sérusier à Carhaix (Finistère).
« C’est un grand homme qui nous quitte »
Son ami, Pierre Le Guen, musicien et lui-même ancien
de la Croix-Rouge : « Georges arrivait voici presque cinquante ans, de
la Mayenne, où là-bas, il participait aux activités de la Croix Rouge.
[...] Il a développé alors la Croix-Rouge, en prenant contact avec
Sylvette Lamy, correspondante locale, et on a tous les deux lancé les cours du
soir, devenant nous-mêmes moniteurs, par un concours de circonstances ».
Il ajoute : « C’est un grand homme qui nous quitte ».
«
Cette force indicible »
Le maire régionaliste de Carhaix, Christian Troadec,
lui rend hommage : « Georges Jouvin était le bénévole par exemple,
toujours prêt à aider, à porter secours, aussi bien à l’Amicale des donneurs
de sang qu’à la Croix-Rouge. Il était animé par cette force indicible pendant
toute sa vie et sans lui les grandes animations carhaisiennes ne seraient pas
ce qu’elles sont devenues ». Il salue un « homme de cœur ».
«
Des dons à la Croix-Rouge »
Les obsèques auront lieu vendredi 3 mai, à 14 h à
l’église de Carhaix. « Les fleurs étant réservées à la famille, merci
de privilégier des dons à la Croix Rouge, au Don du Sang, et à la Ligue contre
le cancer », précise la famille dans l’avis.
Manque de médecins dans le pays de
Guingamp : la téléconsultation est-elle un remède ?
Fabienne MENGUY. Publié le
Le nombre de
médecins généralistes est insuffisant dans le pays de Guingamp
(Côtes-d’Armor), au regard des besoins de la population. Aussi, des pharmacies
ont installé des cabines ou des bornes de téléconsultation médicale. Des
équipements utiles en cas d’urgence, notamment.
Si les cabines ou bornes de
téléconsultation, installées dans les pharmacies, s’avèrent utiles, leur
finalité n’est pas de remplacer les médecins traitants. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Les nouveaux venus dans le territoire ont un
mal fou à trouver un médecin traitant. C’est devenu un vrai parcours du
combattant, pour ne pas dire mission impossible dans la plupart des cas ,
expose une pharmacienne installée dans le pays de Guingamp (Côtes-d’Armor).
Aussi, depuis plus d’un an, elle a décidé d’installer une borne de
téléconsultation médicale. Et juge que cet équipement peut être
efficace pour pallier le manque de médecins et les salles d’attente
surchargées .
Mais, comment fonctionnent ces cabines ou ces bornes
qui commencent à fleurir dans le territoire ? En tout premier lieu, les
personnes souhaitant bénéficier d’une téléconsultation doivent absolument
avoir sur elles leur carte Vitale, une carte bancaire et une adresse
mail , souligne la professionnelle. Elles peuvent aussi se
munir de leur carte de mutuelle.
Visite en visioconférence
Si la borne ou la cabine est libre, le patient peut
s’y installer puis lancer la connexion avec un médecin. Il peut parfois
y avoir un peu d’attente, signale-t-elle.Ensuite, c’est très
simple : un ou une généraliste se connecte et la visite s’effectue en
visioconférence. Prise de la tension, de la température, auscultation
cardiaque et pulmonaire, observation des lésions de la peau, mesure du niveau
de saturation de l’oxygène dans le sang, ou bien encore examen des tympans et
conduits auditifs externes sont à même d’être réalisés lors de cette visite.
La borne, tout comme la cabine, est équipée
d’appareils connectés, explique la pharmacienne.Tous sont
numérotés. En cas de besoin, le médecin guide le patient pour l’usage d’un ou
de plusieurs d’entre eux.
Et les retours à ce sujet sont largement positifs. Ça peut dérouter un peu dans un premier temps , livre une
retraitée qui, après le départ à la retraite de son médecin traitant, ne
parvient pas à trouver un remplaçant. Mais, honnêtement, je n’ai pas
trouvé ça sorcier et ça m’a surtout bien rendu service.
« En
dépannage, c’est bien »
Seul petit souci pour elle : fournir une adresse
mail. Je n’en ai pas, ni mon mari , concède-t-elle. J’ai appelé
ma fille pour savoir si je pouvais communiquer la sienne et elle a accepté. La visite terminée, la machine lui a délivré un ticket doté d’un QR code. Le docteur m’a dit de le présenter à la pharmacienne car ce ticket
correspond à l’ordonnance.
Quant au paiement de la visite, la Guingampaise n’a
pas eu besoin de payer la part prise en charge par la Sécurité sociale.
Je n’ai eu que la part mutuelle à régler, car je n’avais pas ma carte avec
moi , précise-t-elle.
Quant à savoir si elle va prendre l’habitude de
telles téléconsultations, elle avoue d’emblée qu’elle préférerait trouver un
médecin traitant. En dépannage, c’est bien, mais c’est tout de même
beaucoup mieux d’avoir un professionnel qui vous suit régulièrement ,
glisse-t-elle.
Un équipement qui a un coût
L’occasion pour la pharmacienne de souligner que bon
nombre de personnes utilisant la borne ont recours à ce dispositif dans
l’urgence. Le samedi est la journée où nous avons le plus
d’utilisateurs, car il est difficile d’obtenir un rendez-vous chez son médecin
ce jour-là . Elle remarque, par ailleurs, que les pathologies
les plus fréquentes sont des otites chez les enfants, des infections
urinaires, des gros rhumes ou migraines, ou bien encore des renouvellements
d’ordonnances.
Des pathologies qui nécessitent, dans la plupart des
cas, une prescription d’antibiotiques. Ce qu’en tant que pharmaciens,
nous ne sommes pas habilités à prescrire , précise-t-elle. Avant de
mettre en avant : Si cet équipement s’avère une réponse efficace, en
somme, on paie mensuellement pour pallier le manque de médecins…
Cinq pharmacies du canton équipées
Comme elle, un de ses confrères observe : Je
préférerais ne pas avoir recours à un tel équipement et pouvoir orienter mes
clients vers des médecins qui n’exercent pas en ligne. Mais, en attendant
l’arrivée de nouveaux généralistes dans notre territoire, les
téléconsultations depuis une borne ou une cabine sont plus qu’utiles. C’est un
véritable service que l’on rend à notre clientèle.
Dans le canton de Guingamp, cinq bornes ou cabines
sont accessibles : dans les pharmacies du centre commercial E. Leclerc et de
la rue des Ponts-Saint-Michel, à Guingamp ; du centre commercial Carrefour, à
Grâces ; de la rue de la Poste, à Ploumagoar ; et du centre commercial
Intermarché, à Saint-Agathon.
Extraction de sable en baie de Lannion : le
2e collectif reste vigilant
Alors que le Peuple des dunes en Trégor a
acté sa dissolution, le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat juge que le dossier
de l'extraction de sable en baie de Lannion n'est pas clos.
Jeudi 11 avril à la Maison de
la mer à Trébeurden, le Peuple des dunes en Trégor a acté sa
dissolution en remettant un chèque de 1 500€ à la LPO (Le Trégor du 18
avril). Le terme d’un combat de 8 années contre l’extraction de sable en
baie de Lannion, soldé par un arrêté préfectoral du 20 juillet 2022
portant la fermeture définitive des travaux de la concession de la pointe
d’Armor, a rappelé le président du collectif, Alain Bidal.
« Pas question de
se dissoudre »
Issu d’une scission en 2016,
le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat entend pour autant continuer à
faire valoir sa différence : « Personnellement je reconnais à Alain Bidal un
grand rôle dans notre lutte et je regrette sa décision », a réagi Loïc Cabel,
son président. « Le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat peut sembler en sommeil,
mais il continue à veiller car le décret signé le 14 septembre 2015 par les
ministres Valls et Macron donne une concession d’exploitation de 15 ans,
soit jusqu’en 2030. La Can s’est retirée mais en droit minier, il existe le
droit de suite qui permet de céder ce type de concession à une autre société.
C’est pour cette raison qu’il n’est pas question pour le Peuple des Dunes de
Batz à Bréhat de se dissoudre. Bien au contraire, le mot d’ordre reste la
vigilance ».
« Le prétendu collectif
Peuple des Dunes s’est dissout. C’est son droit et c’est son choix », estime
pour sa part Yves-Marie Le Lay, vice-président du Peuple des Dunes de
Batz à Bréhat. Selon lui, « M. Bidal, M. Le Jeune et les élus autour de lui
ont réécrit l’histoire de ce combat exemplaire et victorieux contre cette
extraction de sable. Ils s’octroient à eux seuls l’initiative des différentes
actions et la victoire finale. Ils passent totalement sous silence l’action
décisive de nos associations à l’origine de ce combat et qui ont su
organiser la manifestation décisive qui a dissuadé la compagnie Can et le
groupe Roullier de continuer cette extraction ».
Yves-Marie Le
Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor revient sur le combat
mené contre l’extraction de sable en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Une
victoire entérinée en 2023 et qui doit beaucoup, d’abord, aux associations
environnementales, selon lui.
Opération « Save our sand » plage de
Tresmeur, 22 novembre 2015, contre le projet d’extraction de sable en baie de
Lannion. | ARCHIVES
Sans aucune animosité , précise
le président de l’association Sauvegarde du
Trégor-Penthièvre-Goëlo (qui ne couvrait que
le Trégor à l’époque) a tenu à rétablir l’équilibre . Les
associations de défense de l’environnement ont été les premières à se
mobiliser. Je me souviens très bien de la première manifestation qui s’est
tenue fin novembre sous la neige. On était 80 et il n’y avait aucun élu.
S’il reconnaît que le travail des élus a contribué à
faire pencher la balance du bon côté, il estime que chacun a fait ce qu’il
avait à faire. Nous avons mené l’affaire en justice devant le Conseil
d’État, comme l’ont fait les élus. Ces deux recours ont finalement été écartés
par la justice.Ce qui a tout changé, c’est surtout la forte
mobilisation du 11 septembre 2016. » Une bataille décisive. La
première, et d’ailleurs la seule, extraction a eu lieu le mardi… et le
dimanche, on était 5 000 dans les rues de Lannion à dire non.
Machine arrière
L’extraction de sable en baie de Lannion avait
rencontré, dès 2009, une forte opposition tant de la population, que des
associations environnementales et des élus locaux. Parmi eux, la députée
Corinne Erhel, décédée brutalement en 2017. Le sujet était devenu un dossier
politique. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, avait signé en 2015 le
décret autorisant la Can à procéder à l’extraction, avant de faire machine
arrière trois ans plus tard. Devenu Président de la République, il avait en
effet annoncé, en 2018, que les conditions d’exploitation n’étaient pas
satisfaisantes .
La Can avait porté l’affaire en justice, réclamant
4 millions d’indemnisation à l’État, estimant avoir subi un préjudice. Le
19 octobre 2020, le Conseil d’État l’a déboutée de sa demande. En 2023, la
Can a renoncé définitivement à son titre minier.
Extraction de sable à Lannion : le Peuple
des dunes Trégor se dissout après des années d’âpre lutte
Victor
GUILLAUD-LUCET. Publié le
L’association
était née en 2012, du fait des projets de la Compagnie armoricaine de
navigation (Can) d’extraire du sable coquillier en baie de Lannion
(Côtes-d’Armor). Douze ans plus tard, l’association s’est dissoute lors d’un
dernier rassemblement à Trébeurden (Côtes-d’Armor), jeudi 11 avril 2024, en
remettant les 1 500 € restants de sa trésorerie à une association
environnementale.
Élus locaux et membres du Peuple des dunes
en Trégor ont dissous l’association après 12 ans de lutte, jeudi 11 avril
2024. | OUEST-FRANCE
Ils ont enterré douze ans de lutte acharnée en même
temps que les statuts de leur association. Ne restent que les souvenirs de
cette mobilisation d’ampleur nationale, et les amitiés créées lors des
différentes manifestations organisées à Trébeurden ou Lannion (Côtes-d’Armor).
Réunis à la maison de la mer de Trébeurden, jeudi
11 avril 2024, élus locaux et membres du bureau du Peuple des dunes en Trégor
ont dissous l’association, après l’annulation définitive des travaux miniers
de la Compagnie armoricaine de navigation (Can), en 2022.
C’est en 2012 que le Peuple des dunes en Trégor
s’était constitué, en réaction au projet d’extraction de sable coquillier en
baie de Lannion. Un chantier minier d’ampleur situé entre deux zones Natura
2 000 qui aurait pu avoir
de lourdes conséquences environnementales
pour le Trégor côtier, rappellent les militants de l’époque : Il
y avait un enjeu économique certain, mais aussi des risques d’accentuation de
l’érosion côtière et des dégâts pour le vivant,
rappelle Alain Bidal, qui présidait l’association à l’époque. Il a
fallu se battre contre Roullier et de puissants lobbys, mais grâce à la
solidarité territoriale, nous sommes parvenus à les faire plier.
Joël Le Jeune ne dira pas autre chose. Aux côtés des
maires de Perros-Guirec, Trébeurden, Pleumeur-Bodou et Trébeurden, celui qui
était président de Lannion-Trégor communauté à l’époque se rappelle des
longues réunions en sous-préfecture en présence des autorités locales et
nationales : Durant ces réunions, on s’est véritablement frottés
aux puissants, et on a pu véritablement mesurer le poids des lobbys de
l’industrie, se remémore le maire de
Trédrez-Locquémeau. La lutte a été âpre, mais nous l’avons emporté,
et c’est formidable.
Et lorsqu’il évoque le rôle qu’a joué Corinne Erhel,
député de la circonscription d’alors et aujourd’hui décédée, la voix de
l’ancien président de l’Agglo se brise, et des larmes lui montent aux yeux : Elle avait un engagement sans faille pour cette cause, et sa proximité
avec le président de la République aura été déterminante dans notre victoire. Le reste de l’assemblée acquiesce solennellement.
1 500 €
pour la LPO
Afin de clôturer les comptes de l’association, le
Peuple des dunes en Trégor a remis un chèque de 1 500 € à la Ligue pour la
protection des oiseaux (LPO) : Ils nous avaient ouvert leur réseau, et
avaient fait en sorte de médiatiser notre combat à l’échelle du territoire.
C’est en partie grâce à eux que notre pétition avait réuni près de
154 000 signatures , justifie Alain Bidal.
À Plougasnou, le média breton Splann !
invité de l’association Force 5 vendredi 19 avril
Publié le
Association de
défense de l’environnement depuis plus de 20 ans, à Plougasnou, en baie de
Morlaix (Finistère), Force 5 accueille le média breton d’enquête Splann !
vendredi 19 avril, à 20 h.
La pointe de Primel à Plougasnou
(Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Bocage, élevages, méthanisation… Les enquêtes de
Splann ! portent sur des problématiques liées à l’environnement. Elles
sont publiées en français et en breton. Ce média, qui a le statut d’une
association, présentera son travail au public.
La conférence se déroulera à Plougasnou à la grande
salle municipale, à 20 h.
Jean-Yves Quéméneur président de Force5 distribuait des flyers pour annoncer
la conférence de Splann! vendredi soir à 20 h dans la grande salle municipale.
L’association
la Ronde des Arts tient son exposition de printemps à Primel, à Plougasnou
(Finistère) : peintures marines, sculptures sportives et créations textiles.
Jusqu’au 1er mai 2024.
Les artistes exposant à Primel du 14 avril
au 1er mai : Cris, présidente de l’association, Raphaële Goineau, peintre
officiel de la Marine, et André Michel, sculpteur. | OUEST-FRANCE
Raphaële Goineau, l’une des six femmes peintres
officiels de la Marine depuis 2021, a peint la maison des Belges à Port Blanc,
Térenez et le Diben pour l’exposition. « Avant de venir à Plougasnou,
j’étais à Sète pour peindre la Belle Poule, goélette vedette de la Marine, et
le Morgenster, voilier brick néerlandais, qui sont aussi exposés à Primel,
déclare-t-elle. J’ai passé mon enfance à
Saint-Pierre-et-Miquelon et je garde la passion des bateaux et des paysages
marins ». Elle peint à l’huile, principalement en extérieur, et elle
a aménagé un camion atelier qui lui permet d’aller ou bon lui semble pour
peindre des paysages ou des scènes de mer.
Des sculptures « dans l’esprit des Jeux
olympiques »
André Michel, qui habite Binic (Côtes-d’Armor),
réalise des modèles uniques de sculptures inspirées par le sport, en laiton
soudé à l’argent. « Les grands sportifs d’hier et d’aujourd’hui, comme
Raphaël Messi, Renaud Lavillenie ou Jean Borotra, ont inspiré par leurs
positions et leurs gestes spectaculaires des sculptures stylisées,
annonce-t-il. J’ai fait cette série de sculptures cette année 2024
dans l’esprit des Jeux olympiques. »
Cris, qui expose ses tableaux textiles, n’est autre
que Christine Canchon, présidente de l’association la Ronde des Arts.
« Nous proposons depuis plusieurs années deux expositions par an, au printemps
et en été », rappelle-t-elle.
L’exposition a pour cadre l’ancien Hôtel de la Gare à
Primel Trégastel, rue Fréhel, en bord de mer. « Nous avons aménagé
cette maison, qui a été un hôtel et une colonie de vacances, pour accueillir
des expositions », indique Mme Troussel, propriétaire de la maison.
L’exposition a lieu jusqu’au 1er mai 2024,
de 14 h à 18 h.
Achats et dons enrichissent la collection
du Musée de Morlaix
Publié le
Ricardo
Cavallo, Kerga, Sérusier… Jeudi 11 avril, la ville de Morlaix a acté plusieurs
dons et achats d’œuvres qui viennent compléter de façon significative la
collection de son musée.
Le diptyque Le fleuve du milieu, huile sur
panneaux de bois de Ricardo Cavallo. | OUEST-FRANCE
Une vingtaine de nouvelles œuvres : voilà le produit
des récents dons et acquisitions réalisés au bénéfice du
Musée de Morlaix, en
accord avec son projet scientifique et culturel.
Plusieurs des œuvres ont été acquises par la Ville
avec une contribution de l’association des Amis du Musée. « C’est le
cas du diptyque Le fleuve du milieu, de Ricardo Cavallo, une huile
sur panneau de bois représentant la ville de Morlaix », indique André
Laurent, adjoint à la culture. Il a été acheté par la Ville au prix de
10 000 €, avec une contribution des Amis du Musée de 1 000 €. Elle a
aussi contribué à l’achat de deux tableaux encre et aquarelle de Charles de
Kergariou, dit Kerga, à hauteur de 100 € chacun.
Parmi les autres pièces ayant fait l’objet d’un don
des Amis du Musée, L’Anse d’Ariane, un grand tableau inspiré du
littoral de Ricardo Cavallo, une gravure de Kerga intitulé Calvaire de la
chapelle Pol de Brignogan, ainsi qu’une huile sur toile de Marie Piriou,
La baie de Primel au temps des moissons. Un autre donateur, Bertrand Le
Brun, a offert L’offrande, un dessin à la mine de plomb et fusain
rehaussé d’aquarelle sur papier, de Paul Sérusier.
Le fonds Le Coz (Dominique et Thierry) comprend un
ensemble de six dessins et une sculpture du visage du Christ dans l’Arbre de
Goethe de Louis Le Gros, artiste rescapé de Buchenwald ainsi qu’un ensemble
d’effets personnels ayant appartenu à Georges Le Coz, compagnon de déportation
mort en camp de concentration.
Une marée de coef 113, notre littoral est bien
malmené.
Le Guerzit vers 1920 collection Hubert
Doniol.
"Le Guerzit où l'on voit bien le trait de côte ou le
puits qui existait à cette époque vient de resurgir après la dernière tempête
Pierrick, on voit bien que l'érosion est caractéristique sur 100 ans et il
n'est nul besoin de faire des relevés topométriques pour faire un tel
constat." Hubert Doniol.
Le Diben dimanche 07 avril 2024
Conseil de Communauté
Séance du lundi 8 avril 2024 à --h ?
(Espace du Roudour à
Saint-Martin-des-Champs)
Ordre du jour
1. Approbation du procès-verbal de
la séance du Conseil de Communauté du 11 mars 2024
2. Information relative aux
décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT) Eau - Biodiversité
3. Convention de partenariat
2023-2025 avec les associations Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, Bretagne
Vivante et ULAMIR CPIE Pays de Morlaix-Trégor : avenant et proposition de
subventions pour l’année 2024
4. Plan de financement 2024 pour
l'animation du site Natura 2000 de la Baie de Morlaix
Transition écologique et
énergétique
5. Aides financières communautaires
en faveur de la réduction des déchets
Aménagement - Habitat -
Mobilités - Mer et littoral
6. Bilan triennal du programme
d’orientations et d’actions du plan local d’urbanisme inter-communal - habitat
7. Aides communautaires à l’habitat
privé – Modification du règlement des aides commu-nautaires à l’habitat privé
8. Adhésion 2024 au Service
d’Accompagnement à la Rénovation Énergétique
9. Institution du Droit de
Préemption Urbain Renforcé (DPUR) dans le cadre de l'Opération Programmée
d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (OPAH-RU)
10. Délégation du Droit de
Préemption Urbain Renforcé (DPUR) à la SEMPI _ Opération Programmée
d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (OPAH-RU)
11. Prescription de la révision n°2
du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal tenant lieu de Programme Local de
l’Habitat (PLUi-H) - Arrêt des modalités de collaboration avec les communes
membres - Définition des objectifs poursuivis - Modalités de concertation
préalable
12. Définition des objectifs
poursuivis et des modalités de concertation dans le cadre de la modification
n°2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal valant Programme Local de
l’Habitat (PLUi-H)
13. Port de Morlaix – Autorisation
d’occupation temporaire au bénéfice de la subdivision des Phares et Balises de
Brest pour installations électriques
14. Port de Primel – Avenant à
Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice de la Co- opérative
Armoricaine d’Avitaillement
15. Détermination du montant de la
redevance pour l’implantation d’un abri vélos sur la partie nord du PEM – gare
de Morlaix
16. Navettes estivales -
Conventions de partenariat avec les communes de Carantec, Plougasnou et
Locquirec - Avenant N° 3
17. Marché N°2017-033 avec Transdev
-Services de transports publics collectifs réguliers de Morlaix-Lannion -
lignes non urbaines - Protocole transactionnel
Economie - Tourisme - Commerce
18. Demande de subvention aux
associations- Emploi, Formation, Insertion : GRETA ÉQUIPE EMPLOI
19. Demande de subvention aux
associations- Emploi, Formation, Insertion : CIDFF
20. Clauses d’insertion - Bilan
2023, Projet 2024 et plan de financement associé
21. Subvention Centre des Monuments
Nationaux – Cairn de Barnenez 2024
22. Gestion de la billetterie de
l’Espace des Sciences de Morlaix : Convention de mandat et avenant n°01 à la
convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens 2020-2024 entre Morlaix
Communauté et l’Office de tourisme « Baie de Morlaix »
23. Perception de recettes de
billetterie provenant de l’Espace des Sciences – précisions tarifaires
24. Partenariat projet EuroVélo4 –
Vélomaritime : convention de partenariat local 2024 -2025 entre Tout Commence
en Finistère et Morlaix Communauté
Cohésion sociale - Jeunesse -
Liens intergenerationnels
25. Attribution de subventions
Cohésion sociale 2024
26. Dispositif « Pass Engagement »
pour les jeunes de 16 à 25 ans
27. Mise en place d’une aide aux
initiatives pour les jeunes de 16 à 30 ans dans le cadre de la journée «
Tremplin Jeunes »
Culture - Quartier de la
manufacture
28. Retrait des élus communautaires
des Conseils d’administration du Patio et de l’Espace des Sciences
29. Attribution de subventions de
fonctionnement Culture - Année 2024
Ressources
30. Marché d’achat d’énergies (Gaz
et électricité) lancé par le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement
du Finistère (SDEF) pour 2026-2028
31. Tableau des emplois
32. Mandat au centre de Gestion du
Finistère pour engager le dialogue social et lancer la procédure de mise en
concurrence en vue de conclure une convention de participation en matière de
prévoyance
33. Équipement en vidéoprotection
du Pôle d’Échanges Multimodal (PEM)
34. Sollicitation Dotation de
Soutien à l'Investissement local (DSIL) 2024 et autres cofinancements
35. Sollicitation Fonds Vert
"soutenir l’ingénierie des collectivités pour leurs projets de transition
écologique"
Cette commune du Finistère n’a pas
augmenté les impôts locaux depuis… 1985
Publié le
Bientôt
quarante ans que Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) n’a pas augmenté ses taux
d’imposition. La commune a réussi à maintenir un niveau constant de taxation
pour ses habitants sans faire de compromis sur les investissements.
Le centre-bourg de Saint-Jean-du-Doigt. |
OUEST-FRANCE
Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) font
partie des chanceux : alors que les impôts locaux augmentent dans de
nombreuses communes du pays de Morlaix, ceux de cette commune de près de
700 âmes n’ont pas connu de hausse depuis 1985. Ils vivent une situation
quasiment unique dans l’Hexagone.
« Près de quarante ans que nous n’avons pas
touché aux taux », a souligné la maire, Monique Nédelec, lors du
conseil municipal. Celle qui a été secrétaire de mairie durant tout ce temps
dans la commune sait de quoi elle parle. « Nous n’en avons jamais eu
besoin. L’augmentation des bases au niveau national nous suffit. »
Certes, les bases appliquées à Saint-Jean-du-Doigt
sont plus élevées que celles observées dans des communes de même strate plus
éloignées de la mer.
Autofinancement
La commune a réussi à maintenir un niveau constant de
taxation pour ses habitants sans faire de compromis sur les investissements.
Les travaux de voirie, l’entretien des bâtiments communaux, la restauration de
la salle Kasino, l’aménagement du bourg ou encore celui du camping ont tous
été réalisés grâce à des subventions, à de l’autofinancement et à l’emprunt
sans avoir à augmenter les taxes.
Il faut préciser que le bourg de Saint-Jean-du-Doigt
est proche de celui de Plougasnou, ses habitants peuvent bénéficier des
infrastructures de cette dernière, comme la maison médicale et la salle
omnisports.
Éclairage à
LED
En 2024, les investissements s’élèvent à 1,3 million
€ : « On va changer toutes les lanternes du centre-bourg pour les
remplacer par d’autres lanternes plus économes qui fonctionneront avec des LED »,
détaille Monique Nédélec. Les autres dépenses concernent de nouveaux panneaux
de voirie et la numérotation des maisons dans la campagne, les travaux du
nouveau lotissement près du P’tit Saint-Jean avec la réalisation de quatre ou
cinq logements à destination des personnes âgées, le chantier de la fontaine
et des travaux de voirie pour terminer le lotissement du Rozigou et refaire un
morceau de la côte de Pen ar C’hra.
Renan Luce, tête d’affiche de la Fête du
violon à Saint-Jean-du-Doigt
Publié le
À
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), la Fête du violon est programmée sur trois
jours du 17 au 19 mai 2024. Les organisateurs ont révélé toute la
programmation en annonçant la tête d’affiche, Renan Luce, et le parrain du
festival, Laurent Vercambre, membre du groupe Malicorne dans les années 1970.
Le comité des fêtes de Saint-Jean, présidé
par Jérôme L’Helgoualc’h, a prévu trois journées de concerts du 17 au 19 mai.
| OUEST-FRANCE
La Fête du violon arrive bientôt. Alors que
l’événement musical doit se tenir cette année sur trois jours à
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), les organisateurs ont dévoilé la
programmation.
Le comité des fêtes a vu grand en attirant d’un côté,
Laurent Vercambre, membre du groupe Malicorne dans les années 1970, et
aujourd’hui du duo Nyckels. « Laurent Vercambre a été violoniste au
sein du groupe Le Quatuor », précise Anne-Marie Perrier. Il est
également membre fondateur du groupe Malicorne, qu’il quitte en 1978 pour y
revenir au début de l’année 2015. « Le duo Nyckels est vraiment
surprenant, Laurent Vercambre et Jean Darbois, violoniste émérite du bluegrass,
jouent une musique éclectique et décalée. »
Renan Luce sera la tête
d’affiche de la Fête du violon, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). | ARCHIVES
OUEST-FRANCE, VINCENT MOUCHEL
De l’autre côté, Renan Luce et le
quatuor de Sinfonia Pop Orchestra, un orchestre symphonique choisi pour son
format particulier, donnant ainsi une autre force à ses (jolis) mots. « Sur
scène, quatre musiciens accompagneront Renan Luce lors du concert de clôture
du festival, le dimanche 19 mai », précise Jérôme L’Helgoualc’h.
L’événement promet aux festivaliers
une expérience inédite : des performances variées, avec un temps de musique
beaucoup plus important, un élargissement du registre à l’électro, la pop, la
variété ou encore au jazz, et le traditionnel rassemblement des violons sur la
place.
Une randonnée concert
L’ouverture du festival aura lieu
le vendredi 17 mai, à 21 h, à la salle Kasino, avec le trio Aroze et son
spectacle Contrast.
Samedi 18 mai, la répétition des
airs pour le rassemblement des violons du dimanche sera animée par la
violoniste Hélène Boisard. Une randonnée-concert est prévue l’après-midi au
départ du jardin public avec plusieurs scènes (Patrick Ewen, Amzelam,
Crescendo, Cabaret Classique, Trio Jazz, Gérald Keraudy et Nyckel ). En
soirée, des concerts seront proposés place Tanguy-Prigent avec Brice Maigné,
Trio Jazz, Cabaret Classique, Gaviny, et une scène ouverte.
Dimanche, place au rassemblement
des violons et aux concerts avec Amzelam, Duo Nar, Jean-Luc Thomas-Gabriel
Faure, puis Nyckels ! (participation libre). Le concert de Renan Luce et du
quatuor de Sinfonia Pop Orchestra est prévu à 21 h à la salle Kasino.
Le budget voté au conseil municipal de
Plougasnou, l’opposition monte au créneau
Publié le
Maison
médicale, aménagement des lotissements, augmentation de l’impôt… Le budget de
la commune de Plougasnou (Finistère) a été adopté après des échanges nourris
entre la majorité et les oppositions.
Depuis le départ des médecins en
décembre 2023, la maison médicale coûte cher à la commune. | OUEST-FRANCE
Maison médicale, aménagement des lotissements,
augmentation de l’impôt… Le budget de la commune de Plougasnou a été
adopté après des échanges nourris entre la majorité et les oppositions,
lors du conseil municipal du 29 mars 2024.
+ 2,5 % sur l’impôt foncier
Le match a commencé au moment du vote de
l’augmentation de 2,5 % du taux d’imposition des impôts fonciers (sauf le
foncier agricole), jeudi 28 mars 2024, dans le cadre du conseil municipal.
« Pourquoi augmenter l’impôt alors que la commune dégage des
excédents énormes », s’inquiète Guy Féat, de la liste Tous unis
pour Plougasnou. « Elle intervient après dix ans du gel des taux,
détaille la maire, Nathalie Bernard. En dix ans, nous avons perdu
plus de deux millions de dotations. Nous devons nous inscrire dans une
recette fiscale dynamique, c’est notre seule alternative pour investir. »
Quatre voix contre, une abstention.
Une maison médicale qui coûte cher
Au rang des critiques, la maison médicale qui,
sans médecins depuis fin 2023,
coûte cher à la commune. « Ce qui coûte, c’est le remboursement de
l’emprunt par la commune, puisqu’il n’y a plus de loyers,
explique la maire L’absence de médecins représente un coût
important pour Plougasnou. »
Une politique de lotissement
contestée
Le débat s’est instauré au moment de l’analyse
des budgets des trois lotissements : Kerjob, Croas ar Scrill et
celui envisagé à l’entrée du bourg, rue
François-Charles. Des projets contestés
par Jean Rouve, de la liste Ploug à vous 2020, qui regrette de voir la
commune mitée de « façon irréversible » par ces
lotissements. Il met en avant « l’absence de qualité
architecturale des constructions, il faut engager une réflexion globale
sur leur organisation ». Une réflexion appuyée en partie par
Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et élu de la
majorité. « Entre le besoin de loger les gens, ceux de pas gâcher
les terrains et de ne pas s’affranchir de la qualité architecturale, le
débat est passionnant. »
De son côté, la maire souhaite une multiplicité
d’offres à proposer aux habitants. « On travaille aussi sur de
l’habitat groupé. »
2,588 M€ d’investissements
Parmi les investissements envisagés par la
commune, la médiathèque dans l’ancienne école primaire, rue de Primel, une
maison d’assistantes maternelles sur le terrain de la Métairie, un terrain
multisport sur le terrain du tir à l’arc qui sera déplacé et d’importants
travaux sur les routes. Sur le budget port, la restauration de la cale de
Térénez. « Pour la maison des associations dans le nouveau
quartier de la Métairie, l’enquête publique est close, la préfecture doit
diligenter une expulsion du terrain pour cause d’utilité publique »,
précise la maire. Le budget primitif est adopté, cinq voix contre.
En Bretagne, dernier acte pour ce golf
sous perfusion d’argent public depuis de nombreuses années ?
Publié le
Après les
propos tenus par la maire, Nicole Ségalen-Hamon, lors du conseil municipal de
novembre 2023, on pouvait penser que le « feuilleton » financier de la Société
d’économie mixte (SEM) gestionnaire du golf de Carantec (Finistère) était
terminé. Il n’en était rien. Lors du conseil municipal du 12 mars 2024, les
élus ont voté une nouvelle recapitalisation d’un montant de 175 284 € (Morlaix
communauté : 96 408 €, Carantec : 78 876 €).
Pour Nicole Ségalen-Hamon, « les ennuis ont
commencé avec la création, non concertée, du Pitch and Putt (photo). La SEM a
alors dérapé. Mais, à partir de mai 2024, le golf ne coûtera plus rien ni à la
commune ni à Morlaix communauté ». | OUEST-FRANCE
Encore une. Une nouvelle recapitalisation de la
Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du terrain de
golf de Carantec (Finistère) a été votée, mardi 12 mars 2024, par les élus de
la commune.
Morlaix communauté a fait de même lundi 11 mars.
Le montant s’élève à 175 284 € (Morlaix communauté :
96 408 €. Commune de Carantec : 78 876 €). La somme a été calculée suivant le
montant nécessaire à l’exercice de ses fonctions d’exploitation jusqu’à la fin
du contrat, ainsi que celui nécessaire à indemniser les salariés licenciés.
La commune venait d’acter la résiliation des baux
passés avec la famille De Kermenguy, propriétaire du terrain, le contrat
d’affermage entre la SEM et la commune devant se terminer le 17 mai 2024,
avant la dissolution de la SEM. Mais, en ce printemps 2024, la SEM a
cruellement besoin d’argent.
Une projection de l’expert-comptable montre que
la SEM n’a de fonds que pour assurer ses obligations jusqu’à fin mars 2024.
C’est pourquoi, une recapitalisation est nécessaire », a expliqué la
maire, mardi soir.
Cela ne soldera pas toutes les dettes de la SEM,
qui devra régler un prêt bancaire contracté à l’occasion des travaux du Pitch
and Putt en 2014 et un Prêt garanti par l’État (PGE) contracté au moment du
Covid , ajoutait l’édile, évoquant hors conseil une somme de plusieurs
centaines de milliers d’euros.
Lors du vote acquis à l’unanimité, mardi soir,
Philippe Auzou, conseiller membre de la majorité, a fait part de ses
sentiments : Je voterai favorablement la recapitalisation de la SEM car
elle ouvre la voie à un avenir meilleur pour le golf de Carantec, grâce à une
gestion privée. Cependant, je le fais avec une certaine amertume car je
n’oublie pas que, sur les trois derniers budgets (2022-2023-2024), la commune
a dépensé 236 000 € pour combler le déficit chronique du golf. Avec Morlaix
communauté, ce seront, en tout, plus de 525 000 € qui auront été engloutis par
la SEM .
Céline Pauchet, au nom de la minorité municipale, a
interpellé la maire : « En septembre 2023, vous décidiez seuls de la
résiliation du bail du golf et de la fin de délégation de service public. Nous
n’avons pas partagé ces décisions. La cessation de l’activité de la SEM nous
inquiète quant au devenir professionnel des sept salariés… ».
Des débats à Morlaix communauté
Dès 2020, le débat était bien lancé chez les élus de
Morlaix communauté, actionnaire à 45 % de la SEM. « Est-ce qu’on a
imaginé faire un dépôt de bilan ? » suggérait alors Jean-Laurent
Hamon, maire de Plougonven, soufflant aussi de trouver des partenaires
extérieurs . De leur côté, à Carantec, les membres de la minorité
municipale indiquaient qu’ils « verraient bien uneprivatisation ».
Un point de vue non partagé par Solange Creignou, vice-présidente à l’économie
à Morlaix communauté, ni par Nicole Ségalen-Hamon. Elles arguaient de la
nécessité de trouver des pistes pour démocratiser la pratique du golf.
« Nous sommes en train de conclure les
dernières négociations », indiquait Jean-Paul Vermot, lundi soir,
lors du conseil communautaire.
Alain Moguérou, ex-président de l’association
sportive du golf et pratiquant, a fait part à la sortie du conseil municipal,
de l’inquiétude des abonnés pour les mois de mars et avril et a
souligné que le golf de Carantec est actuellement le deuxième des golfs
9 trous les plus chers de Bretagne .
Des
chiffres éloquents
Trois ans après sa création en 1993, le golf
enregistrait 300 000 € de pertes, entraînant une recapitalisation de 75 000 €.
De 2000 à 2013, la situation se stabilise. Une recapitalisation est décidée en
2013 pour 131 000 €.
En 2014, la réalisation du Pitch and Putt (terrain
d’initiation), sur 4 ha, pour un coût total de 400 000 €, est partiellement
couverte par la SEM. En
2022, nouvelle recapitalisation à hauteur de 175 284 €.
Sont ensuite venues celles de 2023 et de 2024, d’un montant de 175 284 €
chacune.
Une maison de
vacances occupée par trois familles au lieu-dit Saint-Efflam, à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) a été démolie après que le permis de
construire a été invalidé par la justice. L’affaire a duré plus de dix ans.
Tout est une question de respect de la loi Littoral, rappellent les
associations de défense de l’environnement Sauvegarde du Trégor, la Fapel 22
et Plestin environnement.
De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne
reste qu’une trace. | OUEST-FRANCE
L’article que nous avons consacré
aux réactions d’habitants
de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor),
à la suite de la démolition
de la maison de Saint-Efflam, a fait réagir les associations de défense de
l’environnement qui ont porté l’affaire en justice. Yves-Marie Le Lay,
président de Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre rappelle : Un
précédent jugement, sur une parcelle proche, avait interdit toute construction
au titre de la loi Littoral. Or, le maire de l’époque a malgré tout délivré le
permis de construire. C’était en 2011.
A Plestin comme à Trélévern
Pourtant, cinq ans auparavant, déjà, un permis avait
été annulé, toujours en vertu de la loi Littoral. Cela concernait la
construction d’immeubles de 16 logements , précise Yves-Marie Le Lay
qui poursuit : On n’a pas d’intérêt privé. On a agi à Saint-Efflam,
comme on a agi pour la piscine du camping de Trélévern, ou encore à Locquirec.
Ce que l’on souhaite, c’est que la loi s’applique. Quant aux autres
constructions qui ont pu voir le jour dans le secteur, elles sont juste passées au-dessous de nos radars, mais auraient dû être attaquées
de la même façon.
La Fapel 22 rappelle de son côté quemalgré la
procédure administrative initiée, les travaux de construction de la maison ont
été poursuivis et que le jugement du tribunal administratif de Rennes en 2014
a annulé le permis de construire. Les co-propriétaires ont perdu en
appel dans toutes les procédures engagées. L’association précise :
N’étant nullement à l’origine de ces procédures, et pour éviter que de
semblables circonstances se reproduisent dans les Côtes-d’Armor, la Fapel 22
tient à la parfaite exécution des décisions prises par les juges.
L’intérêt public prévaut
Étienne de Saint-Laurent, président d’honneur de
Plestin environnement rappelle l’intérêt de cette loi. Le littoral a
besoin d’être protégé si l’on veut empêcher ce qui et arrivé sur la côte
d’Azur, par exemple. Cette loi est évidemment très contraignante pour les
particuliers, car elle place l’intérêt public au-dessus des intérêts privés. .
Pas question pour autant de passer outre une décision de justice.
Pourquoi crier au scandale quand une association ose demander la simple
application de destruction d’une maison dont le permis est définitivement
annulé, même s’il s’agit d’une construction considérée comme peu dérangeante
mais qui, en échappant à la sanction, rendrait légitimes bien d’autres
dérogations à la loi ? Aujourd’hui, la question ne se pose plus :
seul un trou est visible à l’emplacement de l’habitation.
Comment fonctionne la cabine de
téléconsultation en pharmacie à Plougasnou ? On fait le point !
Emma
VILLEROY.
Publié le
Pour pallier la pénurie
de médecins à Plougasnou (Finistère), la commune a installé mi-février 2024
une cabine de téléconsultation dans la pharmacie de Poulbraou. Comment obtenir
un rendez-vous ? À qui le dispositif est-il destiné ? On fait le point.
Depuis mi-février 2024 à Plougasnou
(Finistère), la pharmacie de Poulbraou , accueille des patients en
téléconsultations avec des médecins via une borne Médadom. | OUEST-FRANCE
À Plougasnou
(Finistère), une cabine de téléconsultation Médadom a été installée
depuis mi-février 2024 à la pharmacie de Poulbraou, en face du Supermarché
Casino. Dans l’écran, les médecins prennent des consultations sans rendez-vous
préalable. Mais concrètement, comment ça fonctionne ? On vous explique !
Pourquoi une cabine de téléconsultation en
pharmacie ?
Depuis le début de l’année 2024, la commune de
Plougasnou observe
une pénurie de médecins.
« Un groupe de travail s’est penché sur la problématique,
explique Joffrey Castel, adjoint au maire. La cabine de
téléconsultation a fait partie des demandes qui sont ressorties. »
Parmi les pharmacies de la commune, celle de Poulbraou a accepté le projet.
Myriam Friant, pharmacienne titulaire, y voit deux aspects positifs.
« D’un côté, ça aide les habitants de la commune qui ne peuvent pas se
déplacer. De l’autre, les patients vont acheter leur médicament dans notre
pharmacie, c’est pratique d’avoir tout au même endroit. »
À partir de quel moment faut-il se rendre à
un rendez-vous en téléconsultation ?
Les symptômes adaptés principalement à la
téléconsultation sont les troubles digestifs, les maladies dermatologiques et
oto-rhino-laryngologie (ORL, c’est-à-dire oreille-nez-gorge). « Il va
aussi y avoir des cas d’usages comme les renouvellements d’ordonnance d’une
durée d’un mois, les infections urinaires et le mal de dents par exemple. »
Il ne faut cependant pas téléconsulter si c’est pour un enfant de
moins de trois ans, une ordonnance sécurisée ou une prolongation d’arrêt de
travail.
Les téléconsultations sont sans
rendez-vous. | OUEST-FRANCE
Comment se passe un rendez-vous ?
Il faut se rendre en pharmacie lors des horaires
d’ouverture et se présenter au guichet équipé de sa carte vitale et d’un
téléphone. « Nous accompagnons les patients du début à la fin,
sourit Myriam Friant. Nous aidons à créer un compte et à prendre
contact avec un médecin. » Ces derniers peuvent être basés partout en
France. En moyenne, les patients attendent 5 minutes à 10 minutes avant
d’avoir une réponse, et jusqu’à 20 minutes les vendredis et les samedis.
« Une fois que le patient est installé avec le casque, nous laissons le relais
aux médecins. Ils sont assez détendus puisqu’ils n’ont pas la salle d’attente
derrière. Ils peuvent prendre leur temps. » Des appareils connectés
sont intégrés à la borne comme un thermomètre et un tensiomètre. « Les
médecins vont très simplement guider les patients et ça se passe bien. »
Une fois le rendez-vous terminé, le patient retourne au guichet. « Ils
arrivent souvent stressés, mais repartent très satisfaits et très étonnés »,
acquiesce la pharmacienne.
Des appareils connectés sont
intégrés à la borne. | OUEST-FRANCE
Est-ce une solution sur le long terme ?
Pour les habitants de la commune, ce fonctionnement
est une bonne idée. « C’est bien pour les petits bobos comme le nez
qui coule », décrit Yvon. « Il faut vivre avec son temps
aussi, mais ça devrait plutôt soulager les médecins que les remplacer
complètement. »
Pour Joffrey Castel, c’est une « solution
temporaire et partielle ». La mairie a signé un contrat de location
de trois ans renouvelable pour 10 500 € pour la borne de téléconsultation. Sur
le manque de médecin dans la commune, il n’y a « rien de concret pour
le moment, mais les choses évoluent doucement avec des discussions ».
Informations pratiques : les tarifs
sont les mêmes qu’en consultation traditionnelle. Renseignements au
02 98 67 30 02 ou à
pharmaciedepoulbraou@giphar.fr.
Les médecins de Lanmeur
sont joignables au 02 98 67 51 03 et ceux de Plouezoc’h au 02 98 61 98 76. Il
est aussi possible de prendre rendez-vous à la clinique de la baie auprès de
Chronodoc, le samedi de 12 h à minuit, les dimanches et jours fériés, de 8 h à
minuit ; ou se rendre, sans rendez-vous, à la maison médicale de garde du
centre hospitalier des pays de Morlaix, de 20 h à minuit du lundi au vendredi,
de 12 h à 20 h le samedi et de 8 h à 20 h le dimanche.
La maison de Saint-Efflam démolie mais
regrettée par des habitants : « Elle ne dérangeait personne »
Kathleen PLAISANTIN. Publié le
Démolie, la maison en
bois de Saint-Efflam a disparu du paysage de Plestin-les-Grèves
(Côtes-d’Armor), en ce début d’année 2024, conformément à une décision
condamnée par l’ensemble des habitants interrogés sur le marché dominical.
" Les habitants parlent beaucoup de la
maison de Saint-Efflam entre eux ", indique le patron du bar de la mairie, à
Plestin-les-Grèves. | OUEST FRANCE
C’est scandaleux. Je pense qu’il y avait
d’autres solutions , s’insurge Alain, en pleine discussion avec Hervé.
Derrière un étal, Véronique confie, avec une moue de dépit : On a un
sentiment d’acharnement. Assis au comptoir du bar de la mairie, Yann
avance quant à lui que tout le monde trouve cela inadmissible.
Il fallait s’y opposer tout de suite.
L’instruction a été trop longue, et la destruction est arrivée trop tard ,
estiment Claudie, Chantal et Claudine. Les Plestinais consultés
considèrent que l’habitation en bois était parfaitement intégrée au
paysage . Vu de la plage, elle était jolie , assurent les
trois amies.
Un avis partagé par Véronique : Si elle avait
ressemblé à un blockhaus hideux, j’aurais compris. Mais elle ne dérangeait
personne. La commerçante vante les vertus écologiques de la demeure :
À l’heure où l’on n’arrête pas de promouvoir les maisons autonomes qui
se fondent dans la nature, raser celle de Saint-Efflam est une aberration.
Le résultat ne convainc pas Yann : Aujourd’hui, il y a un gros trou sur
le terrain. C’est moche.
De la maison en bois de
Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace dans la dune surplombant la mer. |
OUEST-FRANCE
Beaucoup dénoncent une différence
de traitement par rapport aux logements voisins : Quand je vois le bunker
situé à côté, avec son grand mur érigé autour du bâtiment, ça me fait
rigoler , ironise Yann. À l’autre extrémité du comptoir, Rémi et Michel
lâchent : À ce moment-là, qu’on abatte toutes les maisons qui sont sur le
littoral ! Après avoir fait la même remarque, Véronique s’interroge :
Et les gens qui ont procédé à des aménagements de murs et des vérandas dans
cette même rue, pourquoi on les a laissés faire ? Alain et Hervé sont
quant à eux catégoriques : On a voulu faire un exemple.
Un autre sujet nourrit la
contestation des habitants interrogés. Qui va rembourser ? Je n’ai pas
envie de voir l’argent de mes impôts utilisé pour une maison qui ne me
dérangeait pas , s’agace Véronique. Les propriétaires demandent en effet à
être dédommagés par la commune qui a accordé le permis de construire. Une
facture pour la construction et la démolition qui pourrait s’élever à
400 000 €, selon certains. On ne va pas payer pour des affaires privées ,
se récrient Claudie, Chantal et Claudine.
Yann, agent communal, défend la
municipalité : Elle va pâtir de tout cela aussi, il ne faut pas croire.
Déjà que l’État n’aide plus les mairies comme avant, ça ne va rien arranger.
Pénurie de médecins en Trégor : l’ARS
revoit sa copie pour faciliter leur installation
Étienne LANNUZEL. Publié le
Début
décembre 2023, l’Agence régionale de santé (ARS) a actualisé la liste des
zones de Bretagne « caractérisées par une offre de soins insuffisante », dans
lesquelles les médecins peuvent bénéficier d’aides financières à
l’installation. Dans les secteurs de Plestin-les-Grèves, Plouaret,
Perros-Guirec, Bégard et Tréguier (Côtes-d’Armor), la cartographie est
finalement plus avantageuse que ce qu’elle n’était dans sa version initiale,
soumise à concertation en juillet.
Les médecins cherchant à s’installer dans la
commune de Trégastel, sur le territoire de vie-santé de Perros-Guirec,
pourront continuer à profiter d’aides à l’installation. | OUEST-FRANCE
Quels sont les territoires de Bretagne sous-dotés en
médecins généralistes et par conséquent éligibles aux aides à l’installation ?
C’est l’objet du zonage de médecine générale, actualisée tous les deux ans par
l’Agence régionale de santé (ARS). L’établissement public en a publié une
nouvelle version le mercredi 13 décembre 2023.
Comment sont définies les zones sous-denses en
médecins ?
L’ARS découpe la région en territoires de vie-santé,
« construit en fonction des possibilités d’accès d’une population
donnée aux équipements et services de santé les plus fréquents au quotidien »,
explique
le site du ministère de la Santé.
En fonction du nombre de médecins généralistes
proches de la retraite, du nombre de consultations et visites effectuées par
les praticiens dans l’année, du temps d’accès aux professionnels de santé et
du recours aux soins des habitants par classe d’âge, chaque territoire de
vie-santé est classé en zone de vigilance (ZV), zone d’action complémentaire
(ZAC), zone d’accompagnement régional (ZAR) ou zone d’intervention prioritaire
(ZIP).
Que signifie chacune de ces catégories ?
La qualification des zones conditionne, de manière
graduée, l’attribution d’aides financières aux médecins généralistes qui
souhaitent s’y installer.
Les ZV ne sont pas éligibles aux aides à
l’installation. Elles regroupent 55,55 % de la population bretonne.
Les ZAC sont éligibles aux aides de l’État issues du
Pacte territoire
santé (contrat
d’engagement de service public permettant aux médecins en formation de
percevoir une bourse en contrepartie d’une installation dans un territoire
sous-doté à l’issue de leurs études, garantie de revenus pendant les deux
premières années d’exercice de la profession…) et aux aides des collectivités
territoriales.
Les ZAR sont éligibles aux aides de l’État issues du
Pacte territoire santé, aux aides des collectivités territoriales et à une
aide à l’installation complémentaire de 25 000 €.
Les territoires les plus sous-dotés, appelés ZIP,
sont éligibles à l’ensemble des aides (aides de l’État, aides conventionnelles
de l’assurance maladie, aides des collectivités territoriales, aides
fiscales).
Quels sont les changements notables dans le
Trégor ?
En juillet 2023, l’ARS a publié une première version
du nouveau zonage de médecine générale, alors soumise à la concertation. Les
territoires de vie-santé de Perros-Guirec et de Tréguier y étaient déclassés
en ZV, et celui de Plouaret en ZAR. Une catégorisation moins avantageuse que
celle en vigueur depuis 2021.
Grâce à la mobilisation de deux élus de
Lannion-Trégor communauté (LTC), l’ARS est finalement revenue sur cette
classification. Perros-Guirec et Tréguier conservent leur statut de ZAC,
Plouaret celui de ZIP.
Le territoire de Plestin-les-Grèves bascule par
ailleurs en ZAC, et celui de Bégard (qui comprend des communes de LTC) en ZAR.
Trébeurden. Les plages du Mouton et de
Toëno « sacrifiées » ?
Un trou sur la plage du Mouton, un tuyau sur
celle de Toëno, des crottes de chien... Sont-elles abandonnées par la
municipalité de Trébeurden ? Réponses des acteurs concernés.
A Trébeurden, Anne-Marie, de Pleumeur-Bodou,
est une habituée des plages du Mouton à l’entrée de l’Ile-Grande et de
Toëno. « Y’en a marre de voir ces plages sacrifiées ! »
commence-t-elle. « Un gros trou. Un tuyau sur la plage de Toëno. » Et qui plus
est, « les crottoirs du Trégor ! »
Gros trou au Mouton
Anne-Marie, qui a grandi dans l’hôtel au carrefour de
l’Ile-Grande à Penvern, n’en peut plus :
Depuis des années que ça dure. Ce sont des
plages fréquentées par la population locale et des touristes. Ces deux
plages sont aussi des espaces remarquables.
Alors, en cette mi-février, elle a fait part de ses
interrogations vis-à-vis de la collectivité à qui ces plages appartiennent :
la commune de Trébeurden.
Anne-Marie a observé des tractopelles de la commune
venir régulièrement creuser ce trou dans le haut de la plage pour dégager une
vieille buse. « J’ai ouï-dire que c’est fait pour assécher le terrain d’une
construction en face. C’est dangereux la nuit. Ce n’est même pas
signalé ! »
À Toëno, c’est un tuyau de pompage à l’air libre
qui l’interpelle. « Ça dévisage le domaine public maritime. » Et d’enfoncer le
clou, tout en comprenant qu’il y ait des nécessités : « Ces deux plages sont
saccagées au profit de privés », estime-t-elle.
La maire de Trébeurden, Bénédicte Boiron, explique :
« La buse sur la plage du Mouton sert d’exutoire au ruisseau du marais,
le Mouton. Là depuis une trentaine d’années, elle est plus ou moins ensablée
selon les marées. À cet endroit, le trait de côte avance. Si ça reste bouché,
les propriétés sont inondées. On est donc obligé d’intervenir. »
Et l’élue de compléter :
Une reconfiguration de l’estuaire du
Mouton est en projet et a été votée en conseil municipal. La canalisation
sera enlevée.
De nombreuses autorisations sont nécessaires pour
intervenir sur le domaine public maritime. La phase de consultation des
entreprises a démarré.
Enterrement du tuyau de Toëno
Le tuyau de Toëno appartient à l’Atelier de l’huître.
Ce tuyau de pompage existe depuis
cinquante ans. Nous avons une concession et nous payons les redevances qui
correspondent.
Au fil des tempêtes successives et des marées, le
tuyau a été mis à nu. « J’ai interdiction de faire intervenir un engin de
chantier sur le domaine public maritime. »
Il a demandé depuis plus d’un an aux services de
l’état (DDTM) à pouvoir remettre le tuyau en place, dans l’intérêt de tous. Il
craint que quelqu’un se blesse ou que la canalisation soit endommagée.
Là encore, les délivrances d’autorisations sont très
longues, d’autant plus que le site est une zone Natura 2000. « La balle est
dans le camp des administrateurs. »
Des plages « crottoirs »
« C’est compliqué d’avoir des touristes et des chiens
qui déboulent et viennent faire pipi sur les serviettes », constate
Anne-Marie. Pourtant, elle prône la cohabitation, mais seon elle, celle-ci
devient difficile quand il y en a trop.
Elle fait remarquer :
Ce sont les deux seules plages autorisées
aux chiens sur la côte. Y’a des gens qui débarquent avec quatre ou cinq
chiens dans la voiture et qui viennent de loin. Je ne suis pas contre les
chiens, mais il faut que les gens ramassent.
Elle suggère d’instaurer des horaires autorisés aux
canins, tôt le matin et en fin d’après-midi.
Bénédicte Boiron comprend les réflexions
d’Anne-Marie. « Des propriétaires de chiens ne se comportent pas de façon
responsable. » La maire remet en mémoire la vague de protestations chez ces
derniers durant l’été 2023, suite à un article du Trégor du 15 juin.
Elle s’étonne d’ailleurs de ne pas avoir reçu la pétition qui circulait à
l’époque.
Elle ne veut pas laisser dire que ce sont des plages
« délaissées ». Le service de propreté y passe. « On a bien régulé la
circulation sur la plage du Mouton », conclut-elle.
Pollutions dans les rivières et fleuves
de Morlaix : qui est responsable et quelles solutions ?
Zoé
BOIRON. Modifié
le
Publié le
Le problème
n’est pas nouveau. Après de nouveaux déversements d’eaux usées dans les cours
d’eau, l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique
(AAPMA) du pays de Morlaix (Finistère) a porté plainte contre X, le 30 janvier
2024. Comment Morlaix communauté et sa régie An Dour comptent y remédier ? On
fait le point.
L’estuaire du Douron dans l’anse de
Locquirec. Ce fleuve côtier du Finistère et des Côtes-d’Armor, et les autres
cours d’eau du pays de Morlaix sont régulièrement pollués par des eaux usées.
| ARCHIVES OUEST-FRANCE
Des odeurs nauséabondes s’élèvent des cours d’eau du
pays de Morlaix (Finistère), selon Philippe Bras, président de l’AAPMA
(Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique) du pays de
Morlaix. La raison : des déversements récurrents d’eaux usées dans le milieu
naturel.
Philippe Bras a donc porté plainte, contre X, le
30 janvier 2024, à la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon. Guy Pennec, président
de la régie de l’eau An Dour, explique les moyens mis en œuvre.
Pourquoi l’AAPMA porte-t-elle plainte ?
À plusieurs reprises en 2022 et en 2023, Philippe
Bras, lui-même, ou d’autres pêcheurs ont constaté des odeurs désagréables,
émanant des cours d’eau du pays de Morlaix. Le président de l’AAPMA cite le
Dourduff, le Douron, la Penzé, mais aussi le Queffleuth, et
le Tromorgant, affluent
du Jarlot.
Il a déposé plainte contre X, le 30 janvier 2024, à
la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon, pour dénoncer
ces pollutions dues à
des déversements d’eaux usées dans les cours d’eau. L’association de pêche est
aussi alertée, au même titre que les collectivités, par la Direction
départementale des territoires et de la mer (DDTM), « et les alertes
de niveau 3, pour déversements d’eaux usées dans le milieu naturel, sont de
plus en plus fréquentes », selon Philippe Bras.
Comment ces eaux usées se retrouvent-elles dans
les cours d’eau ?
Deux facteurs y contribuent : la vétusté des réseaux
et les fortes précipitations. « Depuis le mois de juin, la
quasi-totalité des stations d’épuration et points de relevage ont eu des
débords d’eau », avance Philippe Bras. En citant celles de
Plouégat-Moysan, Plouégat-Guérand et les stations de relevage de Plouigneau et
Plougonven.
Des phénomènes connus et reconnus par les élus. Dont
Guy Pennec, le « monsieur eau » de Morlaix communauté, président de la
nouvelle régie publique communautaire de l’eau, An Dour,
et aussi président du SAGE Léon-Trégor, l’un des trois syndicats du pays de
Morlaix. « On sait que les réseaux, à la fois d’eau potable et d’eaux
usées, fuient », reconnaît-il.
Contrairement aux réseaux d’eau potable qui sont sous
pression, les réseaux d’eaux usées se chargent en eaux parasites, lorsque les
fortes pluies font monter les nappes phréatiques, « dans lesquelles
baignent les tuyaux », explique-t-il. « C’est dû autant au
simple particulier mal raccordé à la voirie, qu’à l’état des réseaux. »
Qui est
responsable ?
Les investissements pour installer et rénover ces
réseaux sont à la charge des collectivités, communes ou syndicats. Mais
« elles n’avaient pas les moyens financiers suffisants ».
« Le contribuable paie pour ces réseaux »,
pointe cependant Philippe Bras. « Les maires n’ont pas porté
l’attention qu’ils devraient y mettre », regrette-t-il. Avec cette
plainte déposée fin janvier, Philippe Bras voulait justement remettre la
lumière sur cette problématique. « Pourquoi les moyens n’ont-ils pas
été mis avant de passer en régie (au 1er janvier) ? »,
interroge-t-il.
Les moyens ont déjà été mis sur la table, répond Guy
Pennec. Mais quand les réseaux ont été créés entre les années 1960 et 1980 –
« à Morlaix, ils ont 100 ans » -, « les coûts qu’on
a fait payer aux usagers ont été calculés au plus juste au départ, sans tenir
compte du vieillissement des installations. »
Les délégataires n’étaient en charge que de la
maintenance, avec de menues réparations, et l’exploitation.
La rivière de la Penzé entre
Saint-Pol-de-Léon et Carantec. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Alors, quels sont ces moyens mis en œuvre ?
Face au manque de moyens, les lois de
décentralisation (Maptam et NOTRe) ont poussé « les intercommunalités
à se saisir de ces compétences et ont fait en sorte qu’elles disposent de
moyens plus importants », souligne Guy Pennec. Le but de la régie An
Dour est d’« investir, de faire une gestion patrimoniale de l’ensemble
des réseaux d’eau potable et d’assainissement et d’eaux pluviales. »
Un plan pluriannuel d’investissement a été adopté. Un
contrat lie Morlaix communauté et l’Agence de l’eau,
dans lequel 13,8 millions d’euros étaient
engagés entre 2022 et 2024. Sur les 250 millions prévus pour l’eau et
l’assainissement, Guy Pennec pense finalement que 300 millions seront
nécessaires. Ces investissements vont se poursuivre sur quinze ans, au moins.
Côté installations, les travaux de la
nouvelle station d’épuration du Cloître-Saint-Thégonnec se
sont achevés avant l’été 2023, pour un coût de plus d’un million d’euros.
Suivront
celles de Plounéour-Ménez,
Guerlesquin,
Plouégat-Guérand et Botsorhel, complète Guy Pennec. « On va aussi
apporter des améliorations notoires sur le fonctionnement de la station de
Keranroux à Morlaix », pour un coût de 5,5 millions d’euros.
Enfin, « au niveau de la baie, on travaille
sur de la modélisation des rejets, pour voir les impacts en fonction de la
marée, avec un contrôle continu de limitation des effets Escherichia coli (E.
coli). »
« Stereden », voilier construit pour
l’école de la marine marchande de Paimpol, de retour cet été
Marie
DESEVEDAVY.
Publié le
À son tour, le bateau
Stereden participera à la Fête des vieux gréements de Paimpol (Côtes-d’Armor),
du 23 au 25 août 2024. Ce voilier était destiné à l’École nationale de la
marine marchande de Paimpol, à la fin des années 1950. Depuis 2004, c’est à
Marseille qu’il est basé.
La commande pour la construction du bateau
« Stereden » a été faite en 1957, au chantier naval de primel, à Plougasnou
(Finistère). Le voilier était destiné à l’École nationale de la marine
marchande de Paimpol (Côtes-d’Armor). | FOURNIE PAR PHILIPPE DERAIN
Stereden met le cap sur Paimpol
(Côtes-d’Armor). Ce voilier, d’une longueur de 8,50 m et d’une largeur de
2,90 m, rejoint l’Étoile et participera, lui aussi, à
la Fête des vieux gréements,
du 23 au 25 août 2024. C’est formidable ce qui nous arrive là , se
réjouit Michel Le Coquil, président de l’association organisatrice.
Car Stereden
n’est pas un inconnu des habitants de la cité des
Islandais. Son histoire remonte aux années
1957, lorsque l’administration des Affaires maritimes passe commande, auprès
du chantier Rolland, à Plougasnou, d’un bateau pour
l’école nationale de la marine marchande de Paimpol.
Le chantier de mongrand-père et de mon père était très connu à Paimpol,
car on construisait déjà des vedettes pour Bréhat », rappelle Yann Roland,
qui se dit ravi de voir le gréement revenir dans le coin.
C’était un gros dossier pour l’époque et un
vrai honneur d’avoir ce bateau
L’administration voulait quelque chose qui reste
classique, traditionnel, marin, solide et qui se rapproche le plus des bateaux
de pêche, de travail,décrit celui qui assure la
troisième génération à la tête du chantier familial.Elle ne voulait
pas un bateau de plaisance.
Pour y parvenir, son père et son grand-père
ressortent les gabarits d’un bateau construit par ce dernier, en 1936.
C’était un gros dossier pour l’époque et un vrai honneur d’avoir ce bateau.
Il y avait cette envie de travailler pour l’administration , souligne Yann
Rolland, qui s’est replongé dans les archives.
Le bateau est resté dans son jus
Lorsque l’école fermera ses portes, en 1988, le
voilier sera affecté à l’école de l’administration des Affaires maritimes de
Bordeaux. Basé à Arcachon, il est désarmé et vendu aux enchères en 1990,
rembobine Philippe Derain, propriétaire de
Stereden depuis 2004. Il a depuis, comme port d’attache, le vieux port
de Marseille.
Et pour la première fois depuis cette année-là, le
voilier quittera la cité phocéenne pour participer à la
Fête des vieux gréements.
Philippe Derain insiste : Le bateau est resté dans son jus, on ne l’a pas
modifié.
Ce samedi 24 février 2024,
l’association organisatrice de la Fête des vieux gréements tiendra son
assemblée générale, à 18 h 30, à la salle des fêtes de Plourivo.
À Saint-Jean-du-Doigt, pourquoi un
parapluie de fer sur la fontaine de l’enclos ?
Publié le
La fontaine de
l’enclos paroissial de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) est recouverte d’un
immense parapluie d’aluminium bâché. Le chantier du monument de style
Renaissance entre dans le dur, et doit se prolonger jusqu’au mois de mai.
La fontaine monumentale est sous cloche,
c’est parti pour trois mois de travaux. | OUEST-FRANCE
Dans le cœur historique du bourg de
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), l’heure est aux grandes manœuvres. Il s’agit
de recouvrir la fontaine d’un immense « parapluie » de fer au cœur de l’enclos
paroissial. Dit comme cela, tout paraît simple.
Sa restauration devenait nécessaire :
au fil des années, le granit de Kersanton de la fontaine s’est érodé à cause
des intempéries et des algues recouvrant en partie le monument. Plusieurs des
figurines de plomb, représentant le baptême dans le Jourdain, se sont aussi
décrochées ou ont été déposées par mesure de préservation.
Classée monument historique dès
1886, la fontaine est un joyau patrimonial. | OUEST-FRANCE
La fontaine, qui date de 1691, a été construite par
Jacques Lespagnol, maître sculpteur à Morlaix. Dès 1886, date de son
classement au titre des Monuments historiques, l’intérêt de cette fontaine à
candélabre est remarqué pour son architecture originale, une réalisation
unique au regard de la technique utilisée en pierre et plomb. La fontaine est
toujours alimentée par la même source, située à 50 mètres d’altitude sur les
hauteurs de Plougasnou, ce qui explique le fort débit du jet d’eau.
Parlons sous et calendrier. Dans un premier temps,
l’entreprise Coadou, pour un montant de 160 660 € HT, va démonter toutes les
parties ornementales en plomb pour une restauration en atelier. Des maçons du
groupe Villemain prendront le relais pour restaurer le socle en pierre, la
colonne et les vasques, pour environ 57 000 € HT.
Les travaux de restauration vont durer trois mois. La
commune a reçu le soutien de la Fondation du patrimoine, et la campagne
d’appel aux dons, lancée en juillet 2021, a permis de collecter 11 910 €. Elle
est toujours ouverte.
Une fois toute la fontaine et ses statues en plomb
restaurées, la fontaine sera remise en eau fin mai. Tout devrait être prêt
pour
la fête du pardon, fin
juin.
Dominique
Ropars est le nouveau président du comité départemental du Finistère de la
FNPP, la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer. Basé à
Plougasnou (Finistère), il explique en quoi consiste la fédération.
Dominique Ropars est le président du comité
départemental du Finistère de la Fédération nationale de la plaisance et des
pêches en mer. Il est basé à Plougasnou, près de Morlaix. | OUEST-FRANCE
Dominique Ropars est le nouveau président du comité
départemental du Finistère de la FNPP, la Fédération nationale de la plaisance
et des pêches en mer. Il a pris ses fonctions à la mi-janvier. Lui qui habite
à
Plougasnou (Finistère)
est également le président de l’Amicale
nautique de la Méloine.
«On défend, mais pas n’importe comment »
Avec la fédération, « l’objectif est de
défendre la liberté de naviguer pour les plaisanciers et les pêcheurs,
résume-t-il. On défend, mais pas n’importe comment. »
L’organisation, qui regroupe environ 40 000 membres dont près de 4 000 dans le
Finistère, « a le mérite d’exister et d’être entendue »,
appuie-t-il.
La FNPP est membre de l’European Anglers Alliance, et
à ce titre, participe aux travaux menés au sein de la commission européenne,
dans le cadre de la Politique commune des pêches (PCP).
Dominique Ropars attire l’attention sur une
problématique : le repos biologique du lieu jaune. « Je suis favorable
à l’équité et à la suppression du 48e parallèle »,
détaille le président. En effet, au Nord de ce dernier, il est possible de
pêcher le lieu jaune sans restriction, tandis qu’au Sud, les pêcheurs sont
limités. « Notre fédération est favorable au repos biologique, pour
tout le monde », souligne le président.
« J’ai toujours été passionné »
Dominique Ropars navigue depuis son plus jeune âge.
« J’ai débuté avec mon père, retrace-t-il. J’ai
toujours été passionné. » Avec la présidence du comité départemental,
« je me suis lancé pour compléter mes connaissances du milieu »,
explique-t-il. Lui qui a été responsable de sécurité à l’hôpital de Morlaix
est aussi « très impliqué dans le respect des règles de sécurité. »
Son mandat devrait durer trois ans.
Après une vie tournée vers la mer au
Conquet, Jean-Pierre Clochon s’est éteint
Publié le
Passionné du
monde maritime, Jean-Pierre Clochon s’est éteint à 77 ans après une vie riche
en iode, ondes, sauvetages et histoires au Conquet (Finistère). Avec son
départ, c’est un pan entier de la mémoire de cette commune qui disparaît.
Jean-Pierre Clochon lors des Fêtes maritimes
de Brest, en 2008. | S.N.S.M LE CONQUET
Figure du Conquet (Finistère),
Jean-Pierre Clochon s’est éteint à l’âge de 77 ans. Né en 1946 à Brest, il a
pratiqué
la voile au Centre nautique du Moulin Blanc
(CFNB), avant de devenir moniteur au Centre nautique de Moulin Mer, sous la
houlette de Jacques Kerhoas (1925-1992), dans les années 1960. Son service
militaire et sa vie professionnelle l’appelant, il s’éloigne, sans jamais
vraiment le quitter, du monde de la plaisance. Nommé opérateur
du centre de radio maritime Radio-Conquet en avril 1968, il y devient une voix
familière pour les pêcheurs et marins croisant au large de la mer d’Iroise.
Au service des marins, des îliens ou des
terriens
En 1988, il entre comme simple adhérent à la Société
nationale de sauvetage en mer (SNSM) du Conquet. Il fait visiter le canot de
sauvetage lors d’ouvertures publiques, avant d’embarquer comme radio de bord
en 1992. Commence alors une seconde vie, toujours au service des marins, des
îliens ou des terriens emportés par les flots impétueux. Jean-Pierre Clochon
navigue et porte assistance en mer sur les canots Patron Aristide Lucas,
Jeanne-Pierre etLa
Louve
, jusqu’à être atteint
par la limite d’âge.
Humble et rigoureux, il ne cherchait pas la gloire,
lui qui détient pourtant le record du nombre de sorties en mer de la station,
depuis sa création en 1868. Station qu’il anima fortement en tant que
vice-président à partir de 1994, jusqu’au passage de relais avec François
Kersaudy. Il était également l’instigateur du musée dédié au sauvetage en mer
qui se trouve dans l’ancien abri du canot de sauvetage sur le port du Conquet.
Son engagement fut récompensé en 2011, par sa nomination au rang de Chevalier
dans l’ordre du Mérite maritime.
Incollable sur l’histoire du Conquet et plus
généralement du milieu maritime, Jean-Pierre Clochon était le gardien de la
mémoire et l’historien émérite de sa commune. De ses recherches commencées en
1970, il partageait abondamment ses connaissances, aux travers de rencontres,
conférences et sur son blog personnel ouvert en 2009.
Auteur de plusieurs articles
dans la revue d’histoire brestoise Les Cahiers
d’Iroise, il avait publié à compteur
d’auteur et de façon locale pour le 50e anniversaire de la
Libération, Le Conquet dans la Guerre 1939-1945, avant de contribuer
à l’ouvrage d’Alain Tanguy sur Le Conquet, paru en 2001.
Adhérent et administrateur d’Aux Marins, il
avait piloté la commission de recherches historiques aux premières heures de
cette association. Jean-Pierre Clochon laisse dans son sillage, de nombreux
amis et une œuvre capitale… qu’il faudra maintenir à flot, contre vents et
marées.
La cérémonie d’obsèques aura lieu vendredi 23 février
2024, à 14 h 15, au Vern à Brest.
Port du Diben en Finistère : 20 ans
d’études, et après ? Un élu d’opposition interpelle la majorité
Publié le 16/02/2024 à 17h00
Qu’en est-il du port du
Diben en baie de Morlaix (Finistère) ? C’est la question posée par l’élu
d’opposition Jean Rouve, jeudi 15 février 2024 lors du conseil municipal de
Plougasnou (Finistère) alors que les études se sont multipliées au fil des
ans. Quai André-Déan, bâtiment Lequertier, zone des anciens viviers de La
Méloine (Viviers de Roscoff) : l’élu a demandé une information complète et
annoncé son intention de saisir la Chambre régionale des comptes.
Le port du Diben avec à droite, les anciens
bâtiments Dossal et Lequertier. | OUEST-FRANCE
« Plusieurs réunions relatives au port du
Diben ont eu lieu avec Morlaix communauté. Force et de constater que
l’information sur ce sujet n’est pas un point fort », constate Jean
Rouve, élu d’opposition dans le cadre d’une question orale au conseil
municipal de Plougasnou (Finistère), jeudi 15 février 2024. « L’Agglo
a investi 550 000 € dans l’ancien bâtiment Lequertier : où en sont l’aire de
carénage, le quai Déan et les viviers de la Méloine (devenus les
Viviers de Roscoff, placés en liquidation judiciaire ce
même jeudi 15 février), dont la
situation économique semble compliquée ? »
Deux millions d’euros d’argent public
L’élu de la liste « Ploug à vous 2020 » pointe une
somme de 2 millions d’euros d’argent public investis en études et autres
depuis vingt ans. « Pour des dépenses qui sont sans résultat, ça
interroge. Pour moi, c’est du gaspillage, je pense saisir la Chambre régionale
des comptes », a-t-il annoncé.
Les anciens viviers de la Méloine (aujourd’hui
viviers de Roscoff) sont en difficulté. | OUEST-FRANCE
Sans avoir toutes les réponses au niveau des sommes investies, la maire,
Nathalie Bernard, fournit quelques explications concernant les différents
points : « Morlaix communauté n’a pas renouvelé l’autorisation
d’occupation temporaire (AOT) des anciens viviers de la Méloine aux viviers
Jacob de Roscoff dont la situation économique est très difficile. Un délai
leur a été fixé pour déménager le matériel, les 500 000 € versés correspondent
à une avance remboursable. C’est une question de semaines. »
Vue d’ensemble
du bâtiment Lequertier devenu une Maison de la pêche pour les professionnels
du Diben et de Locquémeau. | OUEST-FRANCE
Concernant le quai André-Déan, la maire indique que
Morlaix Communauté travaille sur le cahier des charges pour une réfection de
la cale qui passera par le rehaussement du quai et un agrandissement :
« Ce qui sera très long. » Elle annonce aussi qu’une
aire de carénage va
être expérimentée sur le terre-plein.
Le dernier point soulevé par Jean Rouve concerne les
anciens bâtiments Lequertier et Dossal.
« Pour le premier, nous avons validé le projet d’une
Maison de la pêche en décembre dernier,
pour une utilisation par les pêcheurs professionnels de Plougasnou et de
Locquémeau,et avons inscrit
450 000 € pour les équipements. On a aussi récupéré le bâtiment Dossal, un
diagnostic a été réalisé pour identifier tous les usagers du port. Le projet
englobera la capitainerie, les services aux plaisanciers et des commerces en
lien avec la mer. »
En Bretagne, le mareyeur Les Viviers de
Roscoff a été placé en liquidation judiciaire
Publié le 16/02/2024 à
11h52
Le tribunal de
commerce de Brest a placé en liquidation judiciaire Les Viviers de Roscoff,
entreprise spécialisée en mareyage, grossiste et expédition de produits de la
mer. Cette décision du jeudi 15 février 2024 fait suite au placement de
l’entreprise en cessation d’activité depuis le mois de décembre 2023.
Le 6 février, les salariés avaient manifesté au
côté de la CGT. | OUEST-FRANCE
Les onze salariés de l’entreprise n’avaient pas perçu
leurs salaires depuis le mois d’octobre 2023.
Ils avaient manifesté devant les grilles de leur établissement le 6 février, à
l’appel de l’union locale CGT de Saint-Pol-de-Léon. Contacté par téléphone le
jour même, Jean-François Jacob, le président de la SAS
Bezhin Breizh, qui a
repris l’affaire en mai 2018, précisait : Nous sommes dans une position
inconfortable. J’ai obtenu des reports du tribunal de commerce. Je comprends
les préoccupations des salariés. J’ai fait le nécessaire pour une levée
importante de fonds. Les procédures administratives sont longues. J’espère une
réponse pour la fin de la semaine. Par défaut, je prendrai des
responsabilités.
Le dossier ne semble pas avoir abouti. Quelques
salariés avouaient ne plus vouloir retourner bosser tant que les
garanties ne seraient pas acquises . Aujourd’hui, ils vont pouvoir
lancer les démarches puisqu’ils sont sans emploi.
Plougasnou. Conseil municipal du jeudi 15
février 2024
Conseil municipal du 15 février 2024. Photo
pyb29
Un conseil municipal enrichissant ce jeudi soir. Je tiens à remercier le
conseiller municipal Jean Rouve pour ses questions orales qui nous ont permis
d'avoir des précisions sur l'Anse de Primel , son port et son infrastructure.
En effet ça bouge. Nous avons appris que l'ex entrepôt Lequertier appelé "bâtiment
aquacole" par Morlaix communauté"
allait accueillir peut-être les pêcheurs de Locquémeau, le nom d'Éric Vallée a
aussi été prononcé.... et que les Viviers de La Méloine ne se portent pas bien
du tout et la confirmation est dans Le Télégramme
de ce soir (Deux
entreprises du pays de Morlaix placées en liquidation judiciaire),
ils sont en liquidation judiciaire. Une aire de carénage amovible
expérimentale devrait être opérationnelle sur le terre plein du port dès cet
été... On attend toujours les médecins, l'avenir nous le dira.
Plougasnou. Budget participatif : réception
des projets jusqu’en mars
Publié le 14/02/2024 à 05h26
C’est le deuxième budget participatif du mandat dans
la commune. L’objectif ? « Favoriser la citoyenneté active, leur
permettre de proposer des projets qui répondent à l’intérêt général »,
définit la Ville. Les projets proposés par les habitants doivent
concerner les domaines du cadre de vie, de la culture et du patrimoine, du
développement durable et l’environnement et du bien vivre ensemble.
Ces actions seront mises en place directement par les
porteurs du projet pendant l’année, avec le soutien financier et technique de
la mairie. L’enveloppe se monte à 5 000 €. Les projets proposés ne devront pas
dépasser cette somme.
Une fiche projet est téléchargeable sur le site
internet communal ou disponible à l’accueil de la mairie. Cette fiche devra
être remplie et renvoyée avant la fin du mois de mars. En avril, une
commission se réunira pour vérifier la recevabilité des projets candidats et
les communiquer au public.
La campagne de vote pour désigner les lauréats aura
lieu en mai. Les habitants pourront voter par voie électronique, par envoi
postal ou par le biais de l’urne qui sera mise en place à l’accueil de la
mairie.
Plougasnou. La Casa del Mar change de patron
et rouvre pour la Saint-Valentin
Publié le 13/02/2024 à 07h30
À Plougasnou, l’établissement mythique de
Primel (Finistère) mise sur le bar ambiance à bloc ! C’est ce qui a séduit
Fabrice Le Dain et sa compagne Lucie, en reprenant La Casa del Mar qu’ils
rouvrent dès le mercredi 14 février 2024.
Sur la terrasse paradisiaque de La Casa, Fabrice Le Dain, avec Lucie, sa
compagne. | OUEST-FRANCE
La fête ne s’arrêtera (presque) jamais à Primel. C’est ce que promet Fabrice
Le Dain, à la tête de la Casa del Mar, le bar mythique de la rue du
Grand-Large. Tout sera prêt mercredi, jour de la Saint-Valentin, et aussi jour
de l’ouverture officielle, « avec un menu spécial pour les amoureux » ,
annonce le nouveau gérant. Ensuite, l’établissement, qui fait aussi glacier,
aux beaux jours, sera ouvert en hiver, tous les jours à partir de 17 h sauf le
mercredi et en continu sept jours sur sept, en été. « On sert à manger bien
après 21 h, des pavés de bœuf, des brochettes Saint-Jacques-gambas, des
salades, pizzas et burgers. »
Parasols, tables sous les palmiers,
restaurant à l’abri, ambiance musicale et, mais aussi, des concerts, un bar
chaleureux quand il fait plus frais et la mer toute proche : Ici, ce sont
les vacances en permanence, apprécie le restaurateur. J’aime quand ça
bouge, d’ailleurs, je n’ai pas l’impression de travailler, les gens sont là
dans une ambiance familiale. Nous l’avons constaté samedi dernier lors la
préouverture où nous avons accueilli 250 personnes. C’est un bon départ qui
nous donne confiance pour la suite.
En hiver, La Casa del Mar
ouvre tous les jours, à partir de 17 h (sauf le mercredi). | OUEST-FRANCE
« Pas question de laisser tomber
nos clients de Saint-Pol »
Ce n’est pas un hasard si Fabrice
et sa compagne Lucie ont eu un coup de foudre pour l’endroit. « Nous avons
été séduits », poursuit Fabrice Le Dain, qui a tenu La Parenthèse à
Morlaix, officié comme chef cuisinier à L’Europe, ou encore travaillé comme
boulanger à La Reine Anne, toujours à Morlaix. « Je connais l’endroit
depuis des années, lorsqu’il s’appelait Le Boujaron sous la responsabilité
d’Alain puis d’Eric. C’est David Prigent qui l’a nommé La Casa. Je prends la
suite de Mathieu Le Bell qui l’a tenu sept ans. »
Déjà gérant du Kreisker, la
brasserie du centre à Saint-Pol-de-Léon, Fabrice partagera son temps entre les
deux établissements. Lucie précise : « Il sera le plus souvent à Primel, et
moi, je serai en renfort à Primel et à partir de 17 h, dans le Léon. Il n’est
pas question de laisser tomber nos clients de Saint-Pol. C’est ma ville. »
La Casa del Mar, à Primel,
2, rue du Grand-Large (Plougasnou). Ouvert tous les jours, à partir de 17 h
même en hiver, excepté le mercredi. Sur
Facebook et Instagram. Tél : 06 20 28 03 69.
Conseil de Communauté Séance
du lundi 12 février 2024 à 18h Espace du Roudour Saint-Martin-des-Champs
Ordre du jour
1. Approbation du procès-verbal des
séances du Conseil de Communauté du 13 novembre 2023 et 18 décembre 2023
2. Information relative aux
décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)
3. Modifications de désignations
dans les commissions intercommunales
4. Modification des désignations
des représentants de la commune de Sainte-Sève au sein de la commission locale
d’évaluation des charges transférées (CLECT) Morlaix Communauté et ses
habitants au cœur des transitions pour un territoire dynamique solidaire
durable
5. Débat d’orientations budgétaires
2024
6. Attributions de compensations
définitives et provisoires
Aménagement - Habitat -
Mobilités - Mer et littoral
7. Convention de partenariat 2024 –
2026 entre Héol et Morlaix Communauté
8. Plan Local d'Urbanisme
intercommunal de Morlaix Communauté tenant lieu de Programme Local de
l'Habitat – Révision n°1 - Approbation
9. Délégation du Droit de
Préemption Urbain Renforcé (DPUR) à l’Établissement Public Foncier (EPF) de
Bretagne - 22 rue de Paris à Morlaix - parcelle AT n° 42
10. Études pré opérationnelles en
vue de la réouverture de la rivière de Morlaix : groupement de commande /
mandat de maîtrise d’ouvrage / perception des subventions
Eau - Biodiversité
11. Modification des statuts du
Syndicat Mixte de l’Horn suite à la prise de compétences Eau et Assainissement
par la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau
13. Demande de subvention du Pôle
Économie Sociale et Solidaire (ESS) du Pays de
Morlaix pour le financement du
fonctionnement du tiers-lieu des transitions en Pays de Morlaix
14. Convention "cadre" avec la
Région Bretagne : participation à l’aide aux projets de R&D structurants et
aux projets de R&D collaboratifs labellisés par les Pôles de Compétitivité
(2024-2027)
Culture - Quartier de la
manufacture
15. Espace des Sciences -
Convention d'objectifs et de moyens 2024-2027
16. Signature d’un Contrat
territoire-lecture entre la Direction régionale des Affaires culturelles
(DRAC) Bretagne et Morlaix Communauté
17. Schéma communautaire de
développement de la langue et de la culture bretonnes
18. Modification du catalogue des
tarifs année 2024 (Musée des Jacobins)
La réunion du prochain
Conseil Municipal se tiendra le Jeudi 15 février 2024 à 18H00 à la Mairie
Ordre du jour :
- Présentation du séjour à Verdun par les jeunes du CMJ
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 7 décembre
2023
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées
par le conseil municipal au Maire
URBANISME, TRAVAUX
- Approbation de l’Avant-Projet Définitif du projet de rénovation-extension de
l’ancienne école pour y aménager la médiathèque municipale
- Acquisition de la parcelle BD 136
- Désaffectation de la parcelle CI 55
- Désaffectation de la parcelle CI 97
- Désaffectation de la parcelle BV 115
FINANCES - ADMINISTRATION
GENERALE
- Création d’un poste de responsable de la Médiathèque
- Recrutement d’agents non-titulaires pour remplacer les agents momentanément
absents et pour accroissement temporaire et saisonnier d’activités -
Modification
TOURISME, ECONOMIE, ANIMATIONS,
MER ET LITTORAL
- Renouvellement de la convention d’objectifs et de moyens avec la Société des
Régates de Terenez
- Mise à jour du règlement intérieur et adoption des conditions générales de
vente du camping municipal de la mer
VIE ASSOCIATIVE ET SPORTS
- Participation à la Redadeg 2024 - Subvention
Les Viviers de Roscoff ont vu le jour en 1995, après
la fermeture de La Langouste, entreprise familiale créée en 1957. Le siège de
la société est basé à Roscoff. Les Viviers font du commerce de gros (commerce
interentreprises) de poissons, crustacés et mollusques.
En reprenant l’entreprise initiale, les salariés
avaient conservé les statuts de société à responsabilité limitée plutôt que
d’opter pour la création d’une société coopérative de production. Gaël
Quillévéré en était alors le président. L’actionnariat s’est amenuisé avec le
temps et les départs à la retraite, jusqu’à ne compter qu’une poignée
d’employés.
En mai 2018, la SAS Bezhin Breizh, au siège social
saint-politain, avec comme actionnaire unique Jean-François Jacob, a acquis
les actions des Viviers de Roscoff. Gaël Quillévéré a été nommé directeur
général. Les effectifs salariés ont continué de décroître, avec les départs
volontaires et les retraites. Aujourd’hui, onze salariés composent l’effectif.
Un film sur le Trégor finistérien bientôt
projeté au cinéma le Douron à Plestin-les-Grèves
Publié le
Le nouveau
film de TV Trégor, Le Trégor finistérien, petit territoire, grande histoire,
sera diffusé dimanche 11 février 2024, à 17 h, au cinéma Le Douron à
Plestin-les-Grèves.
Loïc Chapron, réalisateur, filmant
Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture (1996-2002), sur
l’architecture religieuse du Trégor finistérien. Ici à Saint-Jean-du-Doigt. |
OUEST-FRANCE
Surfant sur le succès de
La saga de la Trégor valley,
qui relate l’aventure des télécoms dans le Trégor, TV-Trégorprésente, en partenariat avec LTW Bretagne
culture diversité, un nouveau film qui braque ses caméras sur la partie ouest
du Trégor.
Olivier Caillebot, Jean-Jacques Monnier et Loïc
Chapron viennent en effet d’achever Le Trégor, petit territoire, grande
histoire. Un film documentaire historique, d’un peu plus d’une heure, qui
sera diffusé pour la première fois au cinéma Le Douron à Plestin-les-Grèves
(Côtes-d’Armor), dimanche 11 février 2024.
La parole à quatorze grands connaisseurs du
territoire
« Ce film de 64 minutes, aux moyens humains
et financiers, plus réduits que ceux de La saga, comprend les
interviews de spécialistes réputés qui mettent en avant le riche patrimoine de
cette partie du Trégor. Ils éclairent ainsi son histoire méconnue »,
a expliqué Jean-Jacques Monnier, en préambule de l’assemblée générale de
TV Trégor, vendredi 2 février 2024, à l’espace Sainte-Anne
Il précise encore qu’entre Douron et rivière de
Morlaix, une petite vingtaine de communes se trouvent dans le Trégor et non
dans le Léon. « Elles portent la marque d’une histoire particulière,
qui commence il y a 6 500 ans, à Barnenez. » Il campe un peu plus le
décor en précisant que ce film « parcourt le secteur, des monts
d’Arrée à la mer, sans oublier Morlaix ouest et donne la parole à quatorze
grands connaisseurs du territoire, dont Jean-Jacques Barry Cunliffe, Christian
Millet, Christian Bougeard, Henri Bideau ».
Ce documentaire très vivant se veut un vrai portrait
d’une petite région aux facettes multiples à travers les âges. La caméra s’est
promenée entre préhistoire active, patrimoine très riche, zone légumière
ancienne et une côte en mutation.
Dimanche 11 février, à 17 h, au
cinéma Le Douron, à Plestin-les-Grèves, le film sera diffusé, pour la première
fois. Il sera présenté par ses auteurs et sera suivi d’un échange avec les
intervenants.
Dans le Nord-Finistère, ces employés sont
privés de salaire depuis trois mois
Publié le
Alors qu’ils
ont reçu leurs bulletins de salaires, les onze employées de viviers de Roscoff
(Finistère) souhaiteraient voir apparaître les virements sur leur compte. Ils
se sont mobilisés, ce mardi 6 février 2024. La situation pourrait se débloquer
en fin de semaine.
Les salariés, soutenus par la CGT, espèrent
percevoir leurs salaires au plus vite. | OUEST-FRANCE
« Nous avons été alarmés quand l’électricité
a été coupée dans l’entreprise le 30 novembre. Aussitôt, il nous a été demandé
de rester chez nous », déplorent ces salariés. Ces derniers étaient,
mardi 6 février 2024, devant les grilles fermées des Viviers de Roscoff
(Finistère).
La cause ? Des bulletins de salaires reçus jusqu’à
fin décembre 2023, mais pas de virement pour autant. Les onze employés de
viviers de Roscoff pourraient croire à un mauvais rêve. Inquiets pour leur
avenir, ils se sont tournés vers l’union locale CGT de Saint-Pol-de-Léon.
« Le tribunal de commerce a été saisi »
« Les salaires de septembre sont arrivés en
compte le 25 octobre, indiquent-ils. Ceux d’octobre ont été
réglés le 4 décembre. Depuis, rien n’a été viré, alors que les bulletins de
salaire ont été émis. » Les salariés expriment leur désarroi : Le
tribunal de commerce a été saisi, mais à ce jour, aucune liquidation ou autre
décision n’est prise. Sophie, salariée depuis 1995, s’inquiète de l’état
de santé de l’entreprise spécialisée dans le traitement du poisson et des
fruits de mer. Sans client désormais, faute de vendeurs, que
pouvons-nous espérer ?
Le directeur général, Gaël Quillévéré, ne saurait
répondre. En contact avec le président de la SAS Bezhin Breizh, qui a repris
l’affaire en mai 2018, il souhaite une régularisation des salaires. Je
suis dans le même cas que mes collègues. Notre président, Jean-François Jacob,
cherche des solutions. La masse salariale due est de l’ordre de
100 000 €.
« J’espère une réponse pour la fin de semaine »
Contacté par téléphone, le président confirme :
Nous sommes dans une position inconfortable. J’ai obtenu des reports du
tribunal de commerce. Je comprends les préoccupations des salariés. J’ai fait
le nécessaire pour une levée importante de fonds. Les procédures
administratives sont longues. J’espère une réponse pour la fin de la semaine.
Par défaut, je prendrai des responsabilités ».
Jean-Jacques Labous, au nom de la CGT qui a été
appelée pour aider les salariés, dénonce la situation : Les salariés ne
sont pas licenciés, juste sans travail. Ils ne sont pas licenciés non plus.
Ils ne peuvent rien entreprendre pour faire valoir leur droit ou contacter
France Travail. Nous faisons le nécessaire auprès du tribunal des prud’hommes.
Un avocat a été sollicité pour y voir plus clair.
Quelques salariés avouent ne plus vouloir retourner bosser tant que les garanties ne seront pas acquises. Certains
affichent une longévité dans ces lieux, avec trente ans d’activités.
Métiers de la mer en
Finistère : la friche de l’ex-chantier naval Sibiril Technologies va renaître
Publié le 29/01/2024 à 15h32
C’est un
évènement dans le paysage économique du territoire du Nord-Finistère. En ce
mois de janvier 2024, Morlaix communauté préempte l’ex-chantier naval Sibiril
Technologies, à Carantec. Le but : accueillir des activités économiques
nécessitant un accès direct à la mer, dans les trois bâtiments d’une surface
de 300 m², 940 m² et 580 m². L’entreprise Sibiril Technologies avait été mise
en liquidation judiciaire en 2022.
La friche de l’ex-chantier naval de Carantec (Finistère),
Sibiril Technologies, va connaître une seconde vie. Les bâtiments de
l’entreprise, rue Lamotte-Piquet, près de la zone ostréicole du Varquez,
étaient restés la propriété de Georges Sibiril, l’ancien PDG de l’entreprise.
Ce dernier les ayant récemment mis en vente, les services de Morlaix
communauté ont décidé de les préempter, en ce mois de janvier 2024.
Sollicité ce lundi 29 janvier 2024, Alban Le Roux,
vice-président de Morlaix communauté et premier adjoint à la maire de
Carantec, Nicole Ségalen-Hamon, a expliqué les raisons de la préemption :
« L’affaire est en cours avec le propriétaire depuis octobre 2023, mais elle
vient de se concrétiser la semaine dernière. Morlaix communauté a souhaité
préempter pour accueillir et accompagner les entreprises porteuses de projets
en lien avec des activités économiques nécessitant un accès direct à la mer,
ce qui est le cas ici. Et aussi, afin de créer un maximum d’emplois à vocation
maritime. »
« L’identité du site » sera conservée : il comprend
trois bâtiments d’une surface de 300 m², 940 m² et 580 m².
Des entreprises du secteur déjà candidates
Alban Le Roux,
vice-président de Morlaix communauté et 1er adjoint à Carantec (Finistère). |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
« Des
entreprises du secteur se sont déjà manifestées. Pour l’instant, il est
prématuré de révéler leur identité. Morlaix communauté s’en chargera le moment
venu », indique Alban Le Roux.
Les professionnels de santé s’unissent à
l’échelle de l’agglo de Saint-Brieuc
Emmanuelle MÉTIVIER. Publié le
La communauté
professionnelle du territoire de santé (CPTS) Baie d’Armor vient de se
constituer. Objectif : améliorer l’accès aux soins, la prévention et les
parcours de santé.
Matthieu Saint-Cast, président de la CPTS
Bais d'Armor. | OUEST-FRANCE
La communauté professionnelle de territoire de santé
(CPTS) créée en 2021 dans le Sud-Goëlo,
s’étend maintenant aux 32 communes de Saint-Brieuc Armor agglomération
(Côtes-d’Armor). Elle passe ainsi de communauté de taille 2 à communauté
de taille 3, avec des financements accrus de l’Agence régionale de santé
(ARS), en fonction de ses projets. Matthieu Saint-Cast, son président,
répond à nos questions.
À quoi sert une communauté
professionnelle de santé ?
Notre objectif est de coller aux enjeux de santé
du territoire, d’être au plus près de la population pour prévenir et
dépister des pathologies les plus fréquentes. Cela passe par
l’amélioration de l’accès au soin (c’est dans ce cadre que le projet de « médicobus »
est mis en place), redonner du temps médical aux médecins, et soigner en
réseaux interprofessionnels en créant des parcours de soins. Des parcours
sont déjà en place autour du cancer, du maintien à domicile, des troubles
cognitifs, de la bronchite chronique.
Fabienne Pelletier,
directrice santé à l’Agglo de Saint-Brieuc ; Thierry Simelière, vice-président
de Saint-Brieuc Armor agglomération (SBAA) ; Matthieu Saint-Cast, président de
la communauté professionnelle de territoire de santé Baie d’Armor et Astrid
Blomart, chargée de mission à la démographie médicale pour SBAA. |
OUEST-FRANCE
Les projets en matière de
prévention ?
En 2024, nous allons développer la
« pair-aidance » en santé mentale. Nos actions de prévention porteront aussi
sur le risque cardio vasculaire, le risque lombalgique et les cancers (du
sein, de la peau, du poumon et les cancers masculins). Également, nous allons
aussi mettre en place une formation interprofessionnelle certifiante en
éducation thérapeutique du patient.
Votre communauté se
professionnalise ?
Nous avons recruté une
coordinatrice, en 2022, et une chargée des communications interne et externe
vient de prendre fonctions. La CPTS pourra aussi embaucher une personne
chargée de coordonner le médicobus.
D’ici un mois, nous disposerons
bureaux fonctionnels, à Eleusis, à Plérin, qui pourront être mis à disposition
des associations de santé. Notre CPTS compte actuellement 160 membres. Nous
invitons tous ceux du territoire à nous appeler.
Le centre de santé Trégueux Saint-Brieuc, qui ouvre la semaine prochaine,
va adhérer.
Pour protester, le marin-pêcheur breton
vendra du bar sur le marché au prix de la criée
Publié le
Pour Serge
Caër, marin pêcheur à Trébeurden (Côtes-d’Armor), le métier ne sera pas facile
en ce début d’année. Pour protester, notamment contre les directives
européennes, le professionnel a choisi une action symbolique : il vendra des
bars au prix de la criée, sur le marché de Pleumeur-Bodou, samedi 27 janvier
2024. Il affiche aussi son soutien au mouvement social agricole.
À bord de l’Enez-Aval, Serge Caër s’attend à
un début d’année compliqué au niveau de son activité, dans la baie de Lannion
(Côtes-d’Armor). | OUEST-FRANCE
Serge Caër pratique la pêche côtière au filet et aux
casiers depuis des années, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor)
et au-delà. Si la raréfaction de certaines espèces pose problème, il se plaint
surtout des règles définies par l’Union européenne.
Des interdictions de pêche
Ces règles pourrissent le métier, sans compter
les décisions incompréhensibles prises par des technocrates qui ne connaissent
visiblement pas la petite pêche côtière , s’énerve le pêcheur
professionnel de Trébeurden. Cette année encore, il devra arrêter de pêcher le
bar de février à fin mars.
Nouveauté pour ce début 2024 : Je n’ai pas le
droit de pêcher le lieu de janvier à fin mars, pour le moment. Les
pêcheurs faisant partie d’une organisation de producteurs (OP) ont encore le
droit, même si leurs quotas ont énormément baissé . Pour le
Trébeurdinais, la question ne se pose pas, mon adhésion à l’OP n’a pas
été acceptée .
Il ne comprend pas les décisions : Je n’ai
rien contre les plaisanciers, mais, après avoir craint un moratoire total ou
un quota de deux lieus par jour, ils auront toujours le droit de pêcher toute
l’année, sans quota. On marche sur la tête .
Serge Caër fait le point : Qu’est-ce qu’il me
reste ? Il n’y a pas de rougets, la sole est partie au large… Je peux pêcher
la raie brunette , mais là encore, la règle est prohibitive :
Je n’ai pas le droit de vendre ce poisson en direct, uniquement en criée. Si
je pêche quatre ou cinq raies, ce n’est évidemment pas rentable de faire
l’aller-retour à Saint-Quay-Portieux pour les vendre à petit prix.
Le pêcheur pointe un autre problème : Je pêche
avec des mailles de 100 étirées, il peut arriver que j’aie des lieus dans mes
filets, il faut que je les remette à l’eau, morts, en remplissant la colonne
“rejet de ma fiche journalière”. Bravo l’écologie !
Solidarité avec le monde paysan
Pour protester contre tous ces problèmes, et
aussi pour marquer ma solidarité avec le monde agricole, on est tous dans le
même bateau , le marin pêcheur a décidé d’une action symbolique.
Sur le marché de Pleumeur-Bodou, ce samedi 27 janvier 2024, je vendrai le bar
au prix de la criée, environ 6 € le kilo. Une initiative qui devrait
être appréciée par les habitués du marché.
Nathalie
Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a présenté ses vœux à la population,
dimanche 21 janvier 2024. Voici ce qu’il faut retenir, des projets réalisés et
de ceux à venir !
Dimanche 21 janvier 2024, Nathalie Bernard a
présenté ses vœux à la population, en compagnie des élus et du conseil
municipal jeune de la commune. | OUEST-FRANCE
Dimanche 21 janvier 2024, Nathalie Bernard, maire de
Plougasnou (Finistère), a présenté ses vœux à la population. Tempête, médecin,
logement : voici ce qu’il faut retenir.
1. La tempête Ciaran a durablement marqué la
commune
L’élue a commencé son discours en évoquant
la tempête Ciaran, qui a sévi dans la nuit du 1er au
2 novembre 2023. « Les conséquences
de ces évènements climatiques exceptionnels seront longues à réparer,
souligne la maire. Encore aujourd’hui, des habitants n’ont toujours
pas de connexion Internet ni de téléphone. Il faut être patient et je peux le
dire d’autant plus facilement, car je suis moi-même sans téléphone ni internet
depuis la tempête de novembre. »
Elle a adressé ses remerciements aux habitants, pour
leur solidarité, mais aussi au personnel de la commune, élus, agents, qui se
sont mobilisés.
2. Vers une réserve communale de sécurité
civile
Pour Nathalie Bernard, il faut « tirer les
enseignements » de la tempête. Elle a annoncé la création d’une
réserve communale de sécurité civile, « afin de répondre aux
conséquences des évènements climatiques violents qui seront de plus en plus
fréquents ». Concrètement, il s’agit de citoyens volontaires et
bénévoles, qui apportent leur aide à la municipalité, en cas de crise.
Nathalie Bernard, maire de Plougasnou
(Finistère), a présenté ses vœux à la population, dimanche 21 janvier 2024.
Elle a fait le point sur les projets à venir. | OUEST-FRANCE
Cette réserve s’inscrira dans le futur Plan communal
de sauvegarde « dont seul le volet maritime (Infra-Polmar) est
actuellement formalisé ».
3. Le projet de médiathèque tiers lieu prend
forme
Le
projet de médiathèque-tiers lieu,
lancé en 2023, « sera présenté prochainement en conseil municipal sur
son volet architectural, indique la maire. Le chantier situé
dans l’ancienne école de la rue de Primel, se déroulera sur 2024 et 2025. »
Toujours dans le volet des réalisations prévues pour
2024, « le terrain multisport prévu non loin de la grande salle
municipale, devrait voir sa concrétisation avant la fin de cette année 2024, à
côté du terrain de foot ».
Enfin, l’aménagement de voirie et de sécurisation
piétonne de la rue Jean-Jaurès commencera à l’automne.
4. La maison des assistantes maternelles
devient plus concrète
Au niveau du parc de la Métairie, une Maison
des assistantes maternelles devrait sortir de terre.
« Un travail de définition des besoins avec les assistantes
maternelles à l’origine du projet est en cours de rédaction pour une
validation du dossier en cours d’année », détaille la maire.
5. Pour le moment, pas de nouvelles des
médecins
Malgré d’intenses recherches, la
commune n’a plus de médecin, depuis le 1er janvier
2024. Nathalie Bernard explique :
« La commune est ouverte à toutes les demandes y compris de médecin salarié.
L’accompagnement se fera au cas par cas en fonction des profils qui pourraient
se présenter mais je reste optimiste car nous avons beaucoup d’atouts. […] En
attendant de trouver un duo ou trio de médecins, je remercie sincèrement les
médecins de Lanmeur et de Plouezoc’h qui nous permettent de proposer à la
population une solution dans la continuité des soins. »
Dans un autre volet, les « mesures strictes
d’économie et de sobriété énergétique », prises l’année dernière,
face à l’augmentation des coûts de l’énergie, « ont permis
d’économiser près de 80 000 € sur la facture énergétique de la commune. Ces
mesures seront encore en vigueur en 2024 mais avec une approche plus souple. »
La commune va également poursuivre le changement de
l’éclairage public par des Led.
7. La commune renoue avec la croissance
démographique
Entre 2017 et 2023, la commune est passée de
2 776 habitants à 3 192 habitants. Il faudra encore attendre quelques années
avant de voir apparaître cela dans les données de l’Insee, mais cela traduit
l’attractivité de la commune. La maire pointe que « la commune
bénéficie d’une augmentation de sa population de plus de 14 % entre 2017
et 2023, alors même que le solde naturel est négatif de -304 sur la même
période. Cela signifie qu’aujourd’hui en janvier 2024, presque un quart de la
population de la commune (22,5 %) n’habitait pas à Plougasnou en 2017. »
En écho à cette augmentation du nombre d’habitants,
« les constructions neuves se poursuivent dans la commune. Nous avons
enregistré 40 permis de construire et 161 déclarations préalables pour de la
rénovation ou de l’extension », détaille la maire.
Démontage maison de Saint-Efflam. Photo Plestin
Environnement
Chacun doit savoir qu'un recours contre un permis de
construire illégal n'est pas suspensif.
Mais chacun doit aussi savoir que le bénéficiaire de ce permis qui construit
sans attendre les jugements des tribunaux prend de gros risques!
En effet la loi prévoit expressément la démolition de la maison si le permis
est définitivement annulé.
C'est ce qui s'est produit à Saint Efflam.
Les contrevenants soutenus par le maire hurlent contre ce qu'ils considèrent
comme un acharnement judiciaire.
Dura lex sed lex!!
Locquirec. « Recensez-vous ! Chaque
résident représente environ 1 000 € pour la commune »
Publié le
Démographie,
recensement, projets dans les quartiers… Focus sur quelques-uns des sujets
abordés par le maire de Locquirec, Gwenolé Guyomarc’h, lors de la cérémonie
des vœux pour 2024, samedi 13 janvier.
Le maire Gwenolé Guyomarc’h a associé son
équipe à sa présentation de ses vœux 2024. | OUEST-FRANCE
« Imaginions-nous qu’en pariant sur Ar
Presbital, nous aurions aujourd’hui vingt cowokers inscrits et plus de
vingt-cinq réservations pour des séminaires d’entreprise et autres
activités ? » C’est par ces mots et une référence à l’inauguration
des espaces associatifs et économiques de l’ancien presbytère, en
septembre 2023, que Gwenolé Guyomarc’h, maire de Locquirec (Finistère), a
dressé le bilan des douze derniers mois lors des vœux aux habitants, le samedi
13 janvier 2024.
« Recensez-vous ! »
Le maire a particulièrement insisté sur l’importance
du recensement « contributif » pour la commune. Il commencera
le jeudi 18 janvier 2024. « Pour financer les projets, il y a les
subventions. On peut aussi augmenter les impôts, ce que personne ne souhaite.
Alors, recensez-vous ! Chaque résident représente environ 1 000 € pour la
commune. Nous ne sommes pas une commune de résidents secondaires, nous
disposons de tous les services et d’une école. Si nous ne nous comptons pas,
nous ne sommes plus rien. »
À l’entrée de la salle Bilzic, le
maire présente ses vœux à chacun des habitants de Locquirec. | OUEST-FRANCE
« Nous allons continuer à parier sur
l’avenir. » Le maire évoque différents projets : le quartier de
Pennenez, avec l’implantation d’une boulangerie et la création de logements,
la zone artisanale de Trougourezou, où un artisan envisage de s’installer.
S’ajoute le projet associatif de Keraël, en lien avec la SNSM, ou encore le
bâtiment associatif de Moguérou, destiné à l’association des pêcheurs
plaisanciers et au comité d’animation.
Samedi 13 janvier, la salle était comble
pour les vœux du maire Gwenolé Guyomarc’h. | OUEST-FRANCE
Une
commune qui rajeunit
Selon les derniers chiffres de l’Insee, la commune
compte 1 529 habitants. « On peut considérer que nous nous maintenons
et que la population rajeunit. »
Pour illustrer son propos, le maire évoque le nombre
de décès autour de trente depuis 2018 (25 en 2023), et surtout le nombre de
naissances (douze en 2023). « Soit une augmentation de trois enfants
par année depuis 2021. Une augmentation relative qui permet d’assurer le
maintien de l’école, avec ses quatre classes. Je parie sur l’augmentation du
nombre de résidences principales, perceptible par ce rajeunissement. »
Pêche loisir : les plaisanciers de
Trébeurden soulagés pour la pêche au lieu
Publié le
Finalement,
les plaisanciers du Nord Bretagne pourront continuer à pêcher le lieu jaune
sans quota. Soulagement chez les amateurs de canne à pêche de Trébeurden
(Côtes-d’Armor).
La pêche au lieu jaune dans le Finistère
avec le ligneur Laurent Maréchal. | JOEL LE GALL / OUEST FRANCE
Les quelques rares plaisanciers à se promener sur les
pontons du port de plaisance avaient le sourire ce week-end. Après de nombreux
articles circulant sur internet et les réseaux sociaux depuis le conseil des
ministres européens mi-décembre, annonçant une fermeture de la
pêche du lieu jaune,
les spéculations allaient bon train.
Des poissons morts remis à l’eau
Les amateurs de pêche loisir avaient plutôt le moral
dans les bottes ces dernières semaines : On nous annonçait finalement
une interdiction de pêche jusqu’à fin avril, et ensuite un quota de deux lieux
par personne, comme pour le bar. Une mesure que de nombreux
plaisanciers trouvaient ridicule. La première raison, c’est que
lorsqu’on remonte un lieu de 50 ou 60 mètres, il est mort. Le bar, lui, peut
être relâché. Beaucoup estimaient que cette loi engendrerait
des poissons morts remis à l’eau.
Finalement, un nouveau coup de théâtre a changé la
donne, après la mise à jour du Journal Officiel de l’Union européenne, le
10 janvier : au nord du 48°parallèle (Audierne), le quota est de deux bars par
pêcheur et par jour et la pêche de loisir du bar est fermée du 1er février
au 31 mars 2024. Le « No kil » reste autorisé. Au sud du 48°N, le quota est
d’un bar par pêcheur et par jour toute l’année 2024.
Concernant la pêche au lieu, rien ne change pour le
nord du 48e N : il sera possible de pêcher du lieu jaune toute
l’année et sans limitation. En revanche, au sud d’Audierne, la pêche du lieu
jaune est fermée du 1er janvier au 30 avril et un quota de deux
lieus par pêcheur et par jour est fixé le reste de l’année. Même si on
ne comprend pas toutes les raisons de ce revirement, c’est plutôt une bonne
chose pour nous , soulignent un groupe de copains dont l’un évoquait
il y a quelques jours encore la possibilité de vendre mon bateau.
Une pêche respectueuse
Beaucoup ont commencé à préparer leur matériel avec
entrain. On ne sait pas comment évoluera la situation en 2025, on va en
profiter cette année , estime un pêcheur à la canne, qui ajoute : Ce qui aurait été bien, c’est de relever la taille des prises, pour ne
prélever que des gros poissons. Au sein le l’ATPP, plusieurs membres
du bureau se réjouissent de la décision, en appelant toutefois les
plaisanciers à effectuer une pêche respectueuse, pour la pérennité de
leur loisir. Une bonne nouvelle aussi pour les chantiers navals,
magasins d’accastillage, et d’articles de pêche, qui voient s’éloigner une
baisse de leurs chiffres d’affaires.
Le 19 janvier, Geneviève Héry-Arnaud
évoquera le microbiote à Plougasnou
Publié le
À Plougasnou
(Finistère), l’association Patrimoine convie Geneviève Héry-Arnaud, une grande
spécialiste des micro-organismes. « Ils sont partout : sur notre peau, nos
muqueuses, dans notre estomac, notre foie… Bref, dans tout notre corps. »
Geneviève Héry-Arnaud est professeure des Universités de bactériologie à l’UFR
de Médecine et des sciences de la santé. | OUEST-FRANCE
Geneviève Héry-Arnaud dirige actuellement le groupe
Microbiota au sein de l’unité UMR 1078 (« Génétique, génomique fonctionnelle
et biotechnologies ») de l’Inserm (Institut national de la santé et de la
recherche médicale), à
Brest (Finistère).
Ses activités de recherche portent sur l’écosystème respiratoire, dans le
cadre des infections bactériennes et virales en pathologies chroniques
(mucoviscidose, broncho-pneumopathie chronique obstructive) et aiguës
(pneumopathie acquise sous ventilation mécanique).
« Le microbiote est l’ensemble des
micro-organismes qui nous habitent, et qu’on appelait autrefois microflore,
indique Geneviève Héry-Arnaud, également praticienne hospitalière au
laboratoire de bactériologie du CHU de Brest et professeure des Universités de
bactériologie à l’UFR de Médecine et des sciences de la santé. L’Homme
est un être hybride composé pour moitié de cellules humaines et pour l’autre,
de micro-organismes qui le colonisent. On hérite des bactéries de notre mère,
dès la naissance, puis on se constitue les siennes. C’est un allié santé
extraordinaire. »
Des microbes pas si dangereux, bien au
contraire
Invitée par l’association Patrimoine, de
Plougasnou, elle
expliquera, par exemple, que le plus sain n’est pas forcément le plus propre,
que la mise en place d’un microbiote intestinal équilibré dans les premières
années de vie est fondamentale pour l’adulte en devenir, que nos poumons pour
être sains ne doivent pas être stériles, ou encore que les microbes de notre
peau nous protègent des agresseurs extérieurs.
Au cours de cette conférence, Geneviève Héry-Arnaud
racontera la vie de cette « faune » microbienne qui fait corps avec nos
organes, et nous expliquera comment les microbes tant décriés depuis des
années sont en train d’acquérir leurs lettres de noblesse en médecine.
Vendredi 19 janvier 2024, à 10 h, à
la salle municipale de Plougasnou (Finistère). Entrée libre.
Saint-Efflam : « C’est la mort dans l’âme
qu’on démolit notre maison »
Virginie GUENNEC. Publié le
La maison en
bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), au cœur d’un
feuilleton juridique depuis plusieurs années, est en cours de démolition. Les
propriétaires se disent « atterrés et dégoûtés ».
La démolition de la maison en bois de
Saint-Efflam doit se poursuivre jusqu’à fin février. Faute de quoi les
propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard.
| OUEST-FRANCE
« C’est la fin d’un rêve, d’un lien de
famille », souffle Yan Cassin, l’un des copropriétaires de la fameuse
maison en bois de Saint-Efflam. Cette bâtisse construite sur un terrain
appartenant à la famille depuis 1894, doit être démolie sur décision de
justice, après
plus de dix ans de procédure judiciaire
liée à la loi Littorale et initié par trois associations (Plestin
environnement, Sauvegarde du Trégor, et la Fapel 22).
Le chantier de démolition a commencé en décembre et
doit être terminé au plus tard fin février. Faute
de quoi les propriétaires (les familles Boudin, cassin et Jamois) devront
s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard. « Nous n’avons
pas le cœur à venir sur place, explique encore Yan Cassin.
C’est la mort dans l’âme qu’on démolit la maison. » Depuis début
janvier, les ouvriers ont retiré tout revêtement extérieur, tandis que
l’intérieur n’est plus habitable.
« Une manière de faire exécrable »
Des poursuites que ne comprennent toujours pas les
propriétaires de la maison : « Les associations ont eu une manière de
faire exécrable, ils ont laissé construire des extensions à côté. Ils font
deux poids deux mesures », lancent amer le copropriétaire. En dernier
recours, la famille demande, à présent, à être dédommagée par la commune de
Plestin qui avait validé le permis de construire. « À l’époque, les
documents d’urbanisme le permettaient », rappelle l’actuel maire,
Christian Jeffroy, qui regrette que la démolition ait été ordonnée.
« Je suis navré pour les propriétaires. C’est désolant. Les Plestinais sont
choqués. Tout le monde est abasourdi. » Le maire confirme qu’un
recours indemnitaire a été engagé par la famille. « On va vers un
jugement », souffle l’édile qui reproche aux associations d’avoir
voulu faire un exemple.
Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor, lui n’est
pas de cet avis. « C’est la faillite de tous les services publics qui
ont permis la délivrance du permis de construire », insiste le
militant. « Ils ont joué la politique du fait accompli, avec la
complicité des élus. » Mais l’homme admet que cette victoire n’est
pas heureuse. « C’est un épisode malheureux pour la famille. On ne
peut pas se réjouir », admet néanmoins Yves-Marie Le Lay.
EN IMAGES. Dans le Finistère, ils ont tenté de
rafler les 1 000 euros
Publié le 10/01/2024 à 15h42
Un monument de la culture française, le Jeu des
1 000 euros, a fait étape, mardi 9 janvier 2024, à Saint-Jean-du-Doigt, près
de Morlaix (Finistère). Trouver le minéral le plus dur sur l’échelle de Mohs,
le nom du buisson ardent ou nommer l’actuel Premier ministre du Royaume-Uni…
La tâche n’est pas facile pour les cinq binômes sélectionnés. Ambiance.
Nicolas Stoufflet pose les questions, les
enfants les plus rapides seront sélectionnés. | OUEST-FRANCE
Il est
17 h, mardi 9 janvier 2024. La foule est au rendez-vous dans la salle Kasino,
au cœur du village « si inspirant » de
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère),
dixit Nicolas Stoufflet, le sympathique animateur du Jeu des 1 000 euros.
Les
amateurs friands de ce jeu radiophonique n’auraient pas raté ce rendez-vous
convivial, que diffuse France Inter depuis 1958.
Une salle bondée (500 personnes) et
enthousiaste. | OUEST-FRANCE
« Chers amis, bonjour », lance l’animateur. Celui qui veut tenter sa
chance, se lance et répond à une pluie de questions.
Il
faudra être le plus rapide et répondre à des devinettes aussi variées :
« Quel est le nom de la mesure, l’opposition d’un circuit électrique au
passage d’un courant alternatif ? » ou « Quel est le terme pour
désigner une épicerie au Japon ? » Un lycéen et un élève de CE1 sont
également sélectionnés pour l’émission « spéciale jeunes » du mercredi
24 janvier.
Dans la
salle, les habitués de l’émission sont nombreux à avoir fait le déplacement.
Comme Joseph et Odile, de Morlaix, fidèles auditeurs. D’autres sont venus de
plus loin, à l’instar de ces candidats venus de Brest, Douarnenez ou
Châteaulin, mais aussi de Plouezoc’h.
À la rescousse des candidats Léa et
Jean-Pierre, Marie-France gagne un tee-shirt pour sa bonne réponse sur le
viaduc de Millau. | OUEST-FRANCE
Les
candidats se lâchent
Les
profils sont divers et parfois surprenants, à l’instar de Léa, professeure
d’anglais qui rêve de devenir conductrice de train ; Philippe, ornithologue et
journaliste, ou encore Marie-France, retraitée de l’agroalimentaire,
bretonnante et choriste de l’Ensemble choral du Bout du Monde, du Folgoët.
Drôles,
attachants, décontractés, les candidats se lâchent, butent sur des mots comme
« Pyracantha », communément appelé « buisson ardent », une plante à
fleurs de la famille des Rosaceae.
Parmi le public, Marine et Frédérique, de
Brest et Lopérec. | OUEST-FRANCE
Léa et
Jean-Pierre, Pascale et Marie-France, Aude et Philippe, Florence et Ollivier
« avec deux L », se frottent aux questions rigoureuses des auditeurs.
Avec plus ou moins de chance. Le public se passionne, jubile face aux maîtres
de cérémonie, Nicolas Stouffet et Yann Pailleret, le réalisateur de
l’émission.
Souakou, 7 ans, et Pol, 15 ans, ont réalisé un
beau parcours. | OUEST-FRANCE
Nous ne
dévoilerons rien sur le banco et le super banco. Les enregistrements seront
diffusés du 22 au 26 janvier. Il ne faudra surtout pas manquer la prestation
du duo improbable, mais étonnant, formé par Souakou, 7 ans, et Pol, 15 ans,
sur les ondes, mercredi 24 janvier.
Thierry Martinez Brest le 25 août 2023.
Photo pyb29.
Depuis 1987
, j'ai eu la chance inouï d'en photographier un grand nombre, que je suis
incapable d'en dire le montant exact...
Quel pied ce job, quelles
galères ce job, mais une chose est sure j'adore ce job!
Merci à Samuel Tual et le
Team Actual pour la confiance depuis les 17 ans
ou
Yves Le Blevec à gagné la Mini , Merci au team
du
Trimaran SVR Lazartigue , et également un énorme
merci à tous les teams, skippers avec qui j'ai collaboré , depuis mes
premières photos de bateaux au départ de la mini en 1987 , en passant par
les
Whitbread Round the World,
VolvoOceanRace,
America's Cup, BOC, Around Alone, GOR,
Vendée Globe, Jeux Olympiques, MEDCUP, etc...
J'ai eu beaucoup de chance , elle se gagne ! J'ai toujours agit avec
respect envers les gens que je photographie, et surtout envers les autres
photographes aux cotés des quels j'ai partagé, hélicos, bateaux, et salles
de presse. Certains particulièrement mon fait le plaisir de m'accepter
comme ami, Carlo , Ellen, Nathalie, Philippe, Vincent LP, Thomas, Yvan,
Boidu, Jaco, Benoit, ... désolé si j'en oublie.
La vie continue, et je serais
encore de temps en temps sur des courses, mais les aventures vont être
différentes pour moi, car début mars, je vais quitter la Bretagne pour
retourner en Islande pendant 4 mois, y refaire des photos et vidéos, que
vous pourrez retrouver sur le blog de mon web
https://www.galeriedugolfe.com/-/galleries/blog
Perros-Guirec affiche ses ambitions pour ses
ports. « Nous avons de nouvelles ambitions pour les ports. L’objectif est de
satisfaire les besoins des usagers et de s’inscrire dans un développement pour
capter d’autres types de clientèle. La nouvelle porte du bassin à flot
rentre totalement dans cette perspective », a annoncé dernièrement le maire
Erven Léon en conseil municipal.
De plus gros bateaux
Le chantier, estimé à 2,9 M€, de remplacement de
la porte actuelle par une porte basculante automatisée de 12 m de large,
débutera en janvier pour une livraison prévue en octobre. La nouvelle porte
sera construite dans la continuité de l’ancienne, garantissant ainsi l’accès
au bassin pendant les travaux.
Cette porte devrait, non seulement sécuriser les
usagers, mais aussi attirer une clientèle possédant de plus gros bateaux.
Le financement de l’investissement sera assuré, entre
autres, par un emprunt de 1,9 M€.
L’autre grosse opération concerne le désenvasement du
port de Ploumanac’h. « L’opération sera lancée en fin 2024. Les 15 000 m3
de sédiments à évacuer le seront en trois phases de 5 000 m3
chacune ».
Le montant total de l’opération est estimé à 1,5 M€.
Le désenvasement du port était demandé depuis plusieurs années par les
usagers, dont quelques-uns étaient présents au conseil.
Hausse des tarifs
Les plaisanciers qui dénoncent la hausse des tarifs
portuaires n’auront pas eu gain de cause. « La hausse des tarifs est
nécessaire pour l’équilibre du budget annexe et pour tenir compte de la
réalité des dépenses et n’a rien à voir avec le financement de la porte du
bassin à flot. En moyenne, la hausse représente 62 € à l’année pour
Ploumanac’h et 100 € pour le bassin à flot ».
Le jeu des 1 000 € arrive près de
Morlaix, voici comment faire pour participer
Publié le
C’est un
rendez-vous radiophonique qui existe depuis 1958. Le jeu des 1 000 € sera à
Saint-Jean-du-Doigt, près de Morlaix (Finistère), mardi 9 janvier 2024. Voici
comment participer.
Michel et Françoise Cléach sont à
l’initiative de la venue du célèbre jeu radiophonique de « France Inter » à
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), mardi 9 janvier 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
La commune de
Saint-Jean-du-Doigt,
près de Morlaix (Finistère), sera bientôt à l’honneur sur France Inter.
Mardi 9 janvier 2024, le
Jeu des 1 000 € va
poser ses micros dans ce petit village, pour enregistrer l’émission.
Le principe est simple : Nicolas Stoufflet,
l’animateur, pose des questions, et les candidats répondent. Au total ce
jour-là, cinq émissions seront enregistrées. Pour participer, rien de plus
simple : les sélections puis les enregistrements auront lieu dès 17 h, pour
les adultes. À 18 h 30, une autre session aura lieu, pour les adultes et les
jeunes, de 10 à 18 ans.
Des habitants qui ont sollicité l’émission
Si l’émission a choisi de venir à
Saint-Jean-du-Doigt, c’est grâce à
Françoise et Michel Cleach, des habitants de la commune
qui écoutent le Jeu des 1 000 €, et ont monté tout un dossier. « On
aime bien le jeu animé par Nicolas Stoufflet, qui passe à l’heure du déjeuner,
expliquaient-ils en novembre 2023 dans Ouest-France. On
s’amuse à répondre aux questions. Il y a des jours où ça nous paraît plus
facile. On savait que c’était aux communes de candidater, alors on a écrit à
l’émission par le biais du conseil municipal, en janvier 2022. »
Le binôme a eu raison !
Pour assister à l’émission, ou même participer,
rendez-vous à la salle Kasino. L’entrée est gratuite.
Le bas du Guerzit est sous l'eau, on peut imaginer avec un fort coef à marée
haute les conséquences.
Le Diben mercredi 03 janvier 2024
Plougasnou. AVIS D’ENQUÊTE
PUBLIQUE
Acquisition par voie d'expropriation
d'unités foncières dans le secteur de la Métairie à Plougasnou (DUP et
parcellaire)
ENQUÊTE PUBLIQUE PRÉALABLE À LA
DÉCLARATION D’UTILITÉ PUBLIQUE ET ENQUÊTE PARCELLAIRE RELATIVES A L’ACQUISITION
PAR VOIE D’EXPROPRIATION D’UNITÉS FONCIÈRES SUR LE SECTEUR DE LA MÉTAIRIE
Bientôt peut-être un
avis de réquisition de médecins ?
À Plougasnou, les patients pourront
consulter les médecins de Lanmeur et Plouezoc’h : explications
Zoé
BOIRON. Publié
le
Cela fait des
mois que l’épée de Damoclès plane au-dessus des patients de Plougasnou : au
1er janvier 2024, la commune n’aura plus de médecin. À partir de cette date,
des professionnels de Lanmeur et Plouezoc’h proposeront des consultations « en
dépannage ». Comment cela va-t-il s’organiser ? Explications.
La maison de santé et les patients de
Plougasnou (Finistère) se retrouvent sans médecin au 1er janvier 2024. Les
praticiens de Plouezoc’h et de Lanmeur ont proposé des consultations « en
dépannage ». | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Une solution de « dépannage » a été
trouvée pour les patients de
Plougasnou (Finistère) qui se retrouvent sans médecin au
1er janvier 2024. Trois médecins
du cabinet médical de Lanmeur et les deux de la maison de santé de
Plouezoc’h proposeront des consultations « en dépannage, pour assurer
la continuité des soins, en attendant une organisation plus pérenne dans le
centre médical de Plougasnou », informe la maire, Nathalie Bernard.
Les rendez-vous dépendront de chaque médecin
« En tant que médecins, ils nous ont dit
qu’ils ne laisseront pas la population sans réponse. » Toutefois, ils
ne prendront aucun patient en qualité de médecin traitant et ne feront aucune
visite à domicile, étant eux-mêmes déjà très pris par leur patientèle.
« Mais il y aura un suivi pour les patients qui ont besoin de renouveler
régulièrement leurs ordonnances. »
Les créneaux proposés dépendront de chaque médecin.
Au cabinet de Lanmeur, deux des médecins sont habilités à recevoir des
internes, qui pourront aussi être sollicités.
De la téléconsultation en pharmacie
Par ailleurs, la municipalité de Plougasnou finance
l’installation d’une cabine de téléconsultation à la pharmacie de Poulbraou.
Installée courant janvier, cette cabine permettra des consultations à
distance, pour des examens basiques, avec des
médecins rémunérés par l’entreprise Medadom.« L’accompagnement
sera assuré par le personnel de la pharmacie. » Faute d’effectifs
suffisants, la Pharmacie du centre n’en sera pas équipée.
Les médecins de Lanmeur et Plouezoc’h se sont aussi
engagés à visiter les patients de la résidence autonomie Kéric an Oll, de
Plougasnou, et reprendront entièrement la patientèle de l’Ehpad (établissement
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Lanmeur, « qui
était suivie par les deux médecins de Plougasnou ». Ce seront les
seuls déplacements qu’ils effectueront.
Cette organisation a été décidée au cours d’une
réunion mercredi 20 décembre 2023, où l’ensemble des professionnels de santé
étaient présents (kinésithérapeutes, infirmiers, pharmaciens, médecins…).
« On va continuer à travailler avec eux : on a un nouveau rendez-vous
fin janvier, avec aussi l’Ordre des médecins, pour voir comment affiner cette
continuité des soins. »
Nathalie
Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a rencontré les professionnels de
santé de Plougasnou, Lanmeur et Plouezoc’h, mercredi 20 décembre 2023, pour
étudier les solutions possibles afin d’assurer la continuité des soins. |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
Contact par téléphone
Les médecins de Lanmeur sont joignables au
02 98 67 51 03 et ceux de Plouezoc’h au 02 98 61 98 76.
Les patients peuvent aussi prendre rendez-vous à la
clinique de la baie auprès de Chronodoc, le samedi de 12 h à minuit, les
dimanches et jours fériés de 8 h à minuit ; ou se rendre, sans rendez-vous, à
la
maison médicale de garde du centre hospitalier des pays
de Morlaix, de 20 h à minuit du lundi au
vendredi, de 12 h à 20 h le samedi et de 8 h à 20 h le dimanche.
En pays de Morlaix, la tempête Géraldine
a-t-elle aggravé les dégâts de Ciaran chez vous ?
Zoé
BOIRON. Publié
le
À côté de la
tempête Ciaran, le coup de vent lié à la dépression Géraldine a été, somme
toute, assez banal pour la saison, cette nuit du 30 au 31 décembre 2023. Mais
il a pu aggraver les dégâts de Ciaran. Les branches brisées, perchées en
hauteur, sont-elles tombées ? Vos toitures ont-elles été encore fragilisées ?
Racontez-nous votre situation depuis Ciaran dans le formulaire ci-dessous.
Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est
envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a
frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Bourrasques, pluie et tonnerre : le coup de vent lié
à la dépression Géraldine a agité le Finistère et le pays de Morlaix,
cette nuit du 30 au 31 décembre 2023. Mais ce n’était rien comparé à
la puissance de la tempête Ciaran du
2 novembre !
Plutôt d’intensité normale pour la saison, le coup de
vent de cette nuit a, néanmoins, pu aggraver certains dégâts occasionnés par
Ciaran.
Des branches, cassées depuis le 2 novembre et perchées
en équilibre, qui jusqu’ici ne menaçaient pas
la sécurité, ont pu tomber. Les
toitures amochées n’ont
peut-être pas été réparées, laissant les habitations plus vulnérables aux
éléments.
Est-ce votre cas ? Y a-t-il encore, chez vous, des
stigmates de la tempête Ciaran que ce coup de vent de fin 2023 aurait
aggravés ? Avez-vous revu votre programme pour le soir du Réveillon ?
Racontez-nous votre situation depuis Ciaran. Vos témoignages nous
intéressent.
Vous pouvez nous écrire en remplissant le formulaire
ci-dessous (attention, s’il ne s’affiche pas, il faut désactiver momentanément
votre bloqueur de publicités dans les paramètres de votre navigateur).
Vous pouvez aussi nous envoyer vos photos à l’adresse
mail : redaction.morlaix@ouest-france.fr
À Morlaix et ses alentours, la nuit semble avoir été
calme. Deux petits événements ont été signalés à Jean-Paul Vermot, maire de
Morlaix et président de la communauté de communes, avant minuit : une bouche
de collecteur d’eaux pluviales, située rue Straja à Morlaix, a débordé et
quelques pierres se sont éboulées dans la zone du pont de Dourduff-en-Mer, en
direction de Plouezoc’h, placée sous la responsabilité du Département.
L’Agence technique départementale en a donc été avisée.
« C’est un marin aguerri » : à 23 ans, ce
skipper breton veut participer à la Solitaire du Figaro
Publié le
Passionné de
voile depuis tout petit, Hugo Le Clech ambitionne de participer à l’une des
plus grandes courses au large : la Solitaire du Figaro. La commune de
Plougasnou (Finistère) soutient le jeune skipper de Térénez, qui est prêt à
réaliser son rêve. Il est soutenu par le célèbre navigateur Armel Le Cléac’h.
Licencié depuis son plus jeune âge à l’école de
voile de Térénez, Hugo Le Clech se passionne pour la course au large. |
OUEST-FRANCE
À seulement 23 ans, Hugo Le Clech étonne par des
performances plus que prometteuses, au point d’envisager la course au
large. Pas tout à fait un hasard.
Cet
étudiant en management du sport est aussi le digne héritier d’une famille
de marins, issue de la baie de Morlaix (Finistère) : son père, Ewen Le
Clech, navigateur ; son cousin Yannick Le Clech… Mais aussi son
« arrière-grand-père (Alfred Le Clech), qui a créé
l’école de voile de Térénez. J’ai été bercé par ça très jeune et j’y suis
attaché. »
Le large ? « Tout petit, j’étais déjà sûr
de vouloir en faire. Entre mon père toujours en course et ma mère hôtesse
de l’air, je ne pouvais pas être autrement », sourit le jeune
homme.
Hugo Le Clech en double mixte avec
Aloïse Retornaz en août 2023. | SAILING ENERGY
Hugo Le Clech a connu une grosse déception fin 2022 :
l’arrêt contraint de son projet double mixte en vue des Jeux olympiques 2024.
Mais, grâce à son tempérament incisif, il a connu une saison 2023 remarquable
de régularité, avec un enchaînement de podiums.
Il a notamment participé à plusieurs courses
estivales sur différents supports, avec deux championnats de France :
la classe Cormoran à Douarnenez (Finistère)
et l’open 5.70 à La Rochelle (Charente-Maritime), avec Pierrig de Kerdrel, de
Roscoff, et Joseph Cloarec, de Carantec. Il a également formé un duo avec la
Brestoise Aloïse Retornaz, en 470, pour le championnat du monde à La Haye
(Pays-Bas), « sans entraînement particulier ».
250
000 euros recherchés
Désormais, il souhaite s’aligner sur la Solitaire du
Figaro, l’une des trois plus grandes courses au large en solitaire avec
le Vendée Globe et la Route du Rhum. Pour participer à cet événement, il
recherche des sponsors. « Cela engendre des retombées médiatiques et
économiques importantes, j’ai déjà quelques touches. »
Pour ce projet « professionnel et personnel,
dans la logique de réaliser une performance sportive », il doit
réunir 250 000 € en 2024.
« Mettre en avant ma région »
Maintenant que le cadre est posé, il doit s’entourer
d’une équipe : « Mon ambition est de mettre en avant ma région et mes
valeurs environnementales », ajoute le skipper, qui a réussi à
convaincre la commune de Plougasnou de le suivre dans son aventure.
De grands navigateurs le soutiennent, comme
Armel Le Cléac’h.
« J’ai découvert un marin aguerri, à l’aise au large, passionné de
performance, souligne le skipper de l’Ultime Banque Populaire.
C’est également un technicien rigoureux, parfaitement conscient que la
mise au point d’un bateau de course est un facteur clé de performance. »
Après un film, un livre sur Ricardo
Cavallo : le peintre est décidément inspirant
Pascale VERGEREAU. Publié le
Après le
documentaire « Ricardo et la peinture », de son ami Barbet Schroeder,
l’artiste argentin Ricardo Cavallo, installé dans le Finistère, a inspiré un
livre pour enfants à l’auteur François Place. Il a pour titre « L’enfant, le
peintre et la mer. »
« L’enfant, le peintre et la mer » est signé
François Place. | DR
Décidément, Ricardo Cavallo inspire. Le 15 novembre
sortait dans les salles de cinéma
le documentaire
Ricardo et la peinture.Un fascinant portrait du peintre argentin
par le cinéaste Barbet Schroeder, son ami depuis quarante ans.
D’un trait vif rempli de couleurs tendres, François
Place relate entre ses pages la rencontre d’un jeune garçon prénommé Paul avec
« l’artiste des falaises », qui descend chaque jour peindre dans une grotte de
Saint-Jean-du-Doigt,
près de Morlaix (Finistère).
« Avec un léger accent et une sorte de
sourire au fond de la voix », Ricardo va inviter l’adolescent à le
regarder travailler. Puis à dessiner des figurines d’animaux dans l’école de
peinture gratuite qu’il a ouverte dans le village, pour petits et grands. Paul
va y découvrir l’amour de l’art et l’amour tout court. Un bel hommage au sens
du partage d’un adorable fou de peinture.
L’enfant, le peintre et la mer, Pastel,
56 pages, 15 €, à partir de 6 ans.
Depuis
plusieurs années, d’après les chiffres de l’Insee (Institut national de la
statistique et des études économiques), Plougasnou (Finistère), perd des
habitants. Pourtant, un recensement mené en 2023 indique que la commune a
franchi la barre des 3 000 habitants. Explications.
Nathalie Bernard, maire de Plougasnou
(Finistère), fait le point sur les chiffres de l’Insee dans sa commune. |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
Entre 2015 et 2021, selon les chiffres de l’Insee
(Institut national de la statistique et des études économiques), qui serviront
de valeur officielle au 1er janvier 2024, la commune de Plougasnou
est passée de 2 999 habitants à 2878, soit une diminution de -0,7 % et
121 habitants en moins (1).
En 2023, 3 192 habitants au recensement
Pourtant, il convient de nuancer un peu ces chiffres.
Nathalie Bernard, la maire de la commune, explique : « Nous n’avons
pas été recensés entre 2017 et 2023. » La diminution de la population
enregistrée en 2017, a été lissée sur plusieurs années.
D’après le recensement mené en 2023, la commune
comptait « 3 192 habitants », indique la maire. Mais là
aussi, cette augmentation va être lissée, sur plusieurs années, ce qui
explique que les chiffres de la population, entre 2015 et 2021, indiquent une
diminution.
Pour Nathalie Bernard, ces données, qui laissent
entrevoir une évolution positive, ne sont pas une surprise. « Dès
2019, nous avons senti l’arrivée de nouveaux habitants, et ça s’est accéléré
après le Covid-19 », dit-elle. Élément qui confirme cela :
« On a vu les inscriptions sur les listes électorales augmenter, mais aussi
les effectifs à l’école, ce qui laisse entendre que de jeunes familles sont
venues s’installer. »
Depuis 60 ans, ils
n’ont de cesse de dessiner et peindre le bord de mer à Plougasnou
Publié
le
Peintre et architecte,
Ghislaine et Eddy Roux ont consacré une grande partie de leur vie à dessiner
le littoral trégorrois. Pour la première fois, un livre et une exposition
présentent 60 ans de dessins en bord de mer, à Plougasnou (Finistère). Un
style qui n’appartient qu’à eux.
Ghislaine et Eddy
Roux couchent inlassablement dans leurs carnets les émotions visuelles que
leur offrent le port du Diben et les rochers de Primel à Plougasnou. |
OUEST-FRANCE
« Le Jour de l’an
arrivait… avec les cartes de vœux d’Eddy et Ghislaine Roux. À travers leurs
dessins, nous respirions le bon air marin du Diben », relate
Christian Millet, président de Patrimoine de Plougasnou (Finistère). Sous
l’impulsion de Jean-François Joly, l’association livre un ouvrage intitulé
Eddy Roux, Rochers – Plougasnou et propose une exposition Plougasnou,
60 ans de dessins en bord de mer, des dessins et peintures du couple.
Une exposition dont le fil
commun qui relie leurs créations, constitue une célébration de leur port
d’attache, lové à l’entrée de la baie de Morlaix.
60 ans qu’Eddy Roux dessine.
L’homme âgé de 96 ans n’a de cesse de coucher inlassablement sur ses carnets,
ses émotions visuelles. « Combien de fois avons-nous croisé Eddy sur
les chemins, son carnet de croquis à la main, et dans la poche un crayon et
une lame de rasoir pour « biftecker » la pointe », poursuit Christian
Millet.
Dessiner, croquer, faire le
relevé d’un bâtiment, c’est un réflexe né de l’enseignement des architectes de
sa génération. « Il est de ceux qui ont connu l’ancienne école des
Beaux-Arts, dans un atelier où le dessin était primordial. Le croquis, il l’a
découvert en Grèce, et depuis, il n’a jamais abandonné. » Un trait de
crayon simple et efficace qui livre son attachement, presque obsessionnel, aux
rochers de Plougasnou.
Le port du
Diben, au stylo-bille d’Eddy Roux. | OUEST-FRANCE
C’est en le suivant sur les
sentiers côtiers, que Ghislaine, son épouse, aujourd’hui âgée de 91 ans, se
prend au jeu du dessin et tombe en amour pour la région. Attirée par la
peinture, elle y consacrera quasiment toute sa vie avec la création à Paris,
d’une école de peinture inspirée de la pédagogie Martenot qui défend
l’épanouissement de la personne par l’art. « C’était un grand bonheur
de le suivre ! », précise-t-elle.
Les deux
maisons, huile sur toile de Ghislaine Roux. | OUEST-FRANCE
« Tout cela nous
laissait entrevoir une riche production, des dizaines de carnets de dessin et
des toiles que nous avons récemment découvertes », témoigne
Jean-François Joly qui a mis un an pour choisir avec le couple les œuvres pour
illustrer l’ouvrage et l’exposition. Chez eux au Diben, dans l’ancienne maison
des aïeux d’Eddy, la famille du pasteur Jenkins, venue du pays de Galles au
milieu du XIXe siècle. « De la cave au grenier, il y en
avait partout ».
Plougasnou, 60 ans de
dessins en bord de mer d’Eddy et Ghislaine Roux, est à découvrir du 26 au
29 décembre à la Maison Prévôtale à Plougasnou
Et si on offrait une expérience unique, à
vivre en baie de Morlaix ?
Publié le
L’Office de
tourisme Baie de Morlaix (Finistère) propose des bons cadeaux originaux : la
possibilité de vivre des expériences uniques par le prisme d’ateliers
créatifs, culinaires ou d’une session de simulation de pilotage d’un avion
A320. C’est à réserver auprès des offices de tourisme.
Au sein de sa voilerie à Plouezoc’h
(Finistère), Laurence Jeandot souhaite partager ses savoir-faire. Elle propose
un atelier de création de tote-bag, de trousses de toilette ou encore d’un
grand sac de sport. | OUEST-FRANCE
Ateliers créatifs, culinaires ou session de
simulation de pilotage d’un avion A320 : l’Office de tourisme Baie de Morlaix
(Finistère) propose de vivre des expériences uniques grâce à des bons cadeaux
originaux.
En quoi consistent ces bons cadeaux 100 % Baie
de Morlaix ?
Cette offre originale émane de l’Office de tourisme
Baie de Morlaix. L’idée est de pouvoir offrir à ceux que l’on aime, l’occasion
de vivre des expériences inoubliables. « De quoi se créer de bons
souvenirs au cœur d’une voilerie ou de vivre des sensations incroyables au
sein d’un cockpit, bref des expériences uniques, détaille l’équipe de
l’Office de tourisme. Trois de nos partenaires, avec lesquels nous
travaillons toute l’année, ont imaginé des formules exclusives. »
Pour Noël, l’équipe de l’office de tourisme
Baie de Morlaix propose des bons cadeaux pour vivre des expériences
uniques.s | OUEST-FRANCE
Quelles sont ces offres ?
Elles sont au nombre de trois. Au sein de sa
voilerie à Plouezoc’h, Laurence Jeandot propose un atelier de création de
tote-bag, de trousses de toilette ou encore d’un grand sac de sport (selon
la formule choisie). Sur un plancher traditionnel, vous tracerez et
découperez votre création en voile recyclée issue de la plaisance »,
explique-t-elle.
La deuxième offre concerne un atelier culinaire
animé par un chef professionnel. Ces ateliers sucrés ou salés sont
programmés tout au long de l’année dans la cuisine du magasin O’Panier des
Saveurs à Lanmeur. La dernière expérience est pour le moins originale car
elle propose de passer une demi-journée au cœur du centre de formation Icare
à l’aéroport de Morlaix et comprend une séance sur un simulateur de vol.
Accompagné de Laurence Jeandot, vous
tracerez, découperez, et assemblerez votre propre sac en voile recyclée. |
OUEST-FRANCE
Où réserver ?
Ces bons cadeaux, dont les prix vont de 60 € à
200 €, peuvent être achetés auprès des offices de tourisme, à Morlaix,
Plougasnou, Carantec et Locquirec. Ils sont valables un an.
Les tarifs des ports de Trébeurden en
augmentation
Publié le
À l’ordre du
jour du conseil municipal, lundi 18 décembre 2023, les tarifs des ports de
Trébeurden (Côtes-d’Armor) ont été évoqués par Guillaume Le Guen. Les
plaisanciers se verront une nouvelle fois appliquer une hausse de 6 % de leur
emplacement en communal, 3 et 2 % pour la partie concédée.
Le port communal, sans bateau l’hiver,
jouxte le port concédé. Les plaisanciers des deux côtés se verront appliquer
une hausse des tarifs pour 2024. | OUEST-FRANCE
Nous continuons dans la démarche d’une
augmentation de 25 % sur trois ans, décidée pour équilibrer le budget du
port public , explique Guillaume Le Guen, élu en charge des ports. Même avec cette hausse, nous avons du mal à trouver l’équilibre,
sachant que nous avons une perte de fréquentation de 2 à 3 % tous les
ans.
Guillaume Le Guen se veut
pourtant optimiste : On commence à se stabiliser, même s’il reste
un déficit de 5 000 € cette année. Il faudra encore trouver des
solutions. Mathieu Langlais, de la minorité, questionne :
S’est-on comparé au port de l’Île-Grande, qui semble bien rempli ?
Les plaisanciers sont vieillissants
La réponse de Guillaume Le Guen est préparée.
Nous avons à
Trébeurden des Zones de mouillages et d’équipements
légers (ZMEL), notamment au Toeno, qui
est 100 % complète. Le problème du port de Trébeurden est
particulier : la proximité du port de plaisance concédé de 700 places, qui
accueille aux deux tiers des bateaux de 6 à 9 mètres. Ceux-là devraient se
retrouver dans le port communal. Le port concédé devrait avoir des bateaux
de 10, 11 mètres, voire plus. Guillaume Le Guen continue son
analyse : Les plaisanciers sont vieillissants et préfèrent plus de
service et pouvoir accéder à pied à leur bateau. Cela explique qu’on soit
dans une dynamique décroissante.
L’élu évoque les statuts :
Pour contrer cela, le port concédé devrait verser
50 % de ses bénéfices à la mairie. Sauf que depuis 1990, la
société du port, à
part une année, a toujours déclaré des déficits en fin d’année.
Mathieu Langlais, de la minorité, s’étonne sur
les comptes du port concédé : Une entreprise qui ne fait que des
déficits depuis trente ans. On a qu’à regarder leur comptabilité ;
Guillaume Le Guen acquiesce, en mettant en avant les postes des
salaires et les honoraires : « La comptabilité a déjà été vérifiée.
Ils se débrouillent pour arriver à un peu moins de l’équilibre. La
solution serait d’augmenter les recettes. La mairie pourrait les aider
dans ce sens.
« Trouver un projet constructif »
Concernant le port concédé, l’élu remarque que
les tarifs des petits bateaux augmentent plus que ceux des gros bateaux.
Augmentation de 3 % pour les bateaux de 0 à 9 mètres, 2 % pour les autres. Une volonté affichée de faire venir les plus gros bateaux, mais qui ne
marche pas , analyse Guillaume Le Guen. Le budget du port concédé
reste à 40 000 € de déficit cette année, donc pas loin de
l’équilibre.
Mathieu Langlais s’interroge sur une
grosse société qui fait des transferts. Bénédicte Boiron, maire,
intervient : La relation de la commune avec le concessionnaire a
déjà été regardée de près par le tribunal et la chambre des comptes, sans
suite. Il faudra se réinterroger sur notre relation et trouver un projet
constructif avec la société du port. La concession est prévue
jusqu’en 2040. Les tarifs sont adoptés à l’unanimité.
Des bacs en
plus, une machine à glace… À Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), une
véritable Maison de la pêche va s’installer dans un bâtiment aquacole qui a
déjà été rénové par Morlaix communauté.
La Maison de la pêche du port de Primel – Le
Diben va s’installer dans un bâtiment aquacole rénové par Morlaix communauté
(Finistère). | OUEST-FRANCE
Près de 450 000 € vont être investis
pour créer une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben, à Plougasnou,
dans un bâtiment déjà existant. | OUEST-FRANCE
Le bâtiment a déjà été rénové et va voir s’installer une Maison de la pêche du
port
Le
bâtiment a déjà été rénové
et va voir s’installer une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben.
En 2021 et 2022, une étude avait été menée et une expérimentation notamment en
concertation « avec les pêcheurs professionnels du site afin de
répertorier les usagers potentiels et leurs besoins, préciser et dimensionner
les outils proposés et définir l’aménagement et les modalités d’exploitation
du site », a indiqué Marc Rousic, conseillé délégué mer, littoral et
port.
Deux
bassins en plus
Il en est ressorti que le bâtiment, avec ses cinq
bassins en béton, satisfaisait
autant les usagers que
les services sanitaires. Ils seront donc « pérennisés et complétés par
la création de deux bassins supplémentaires ainsi que quatre containers
modulables », dédiés à la pêche à pied professionnelle.
Ces bassins pourront fonctionner en circuit fermé,
afin de pouvoir faire face, en cas de pollution du milieu marin. Une machine à
glace sera également installée, et, « dans une logique d’optimisation
foncière, la Maison de la pêche permettra d’accueillir une chambre froide
négative pour le stockage des appâts, en substitution des équipements
individuels actuellement positionnés sur le terre-plein portuaire ».
Tout est mis en place pour les pêcheurs, au sein de leur maison.
Une association comme interlocutrice
Ces derniers ont même créé une association, Diben
Pors Pesket, qui sera donc l’interlocutrice de Morlaix communauté pour la
gestion de l’outil.
Le coût, pour mettre en place ce projet, est estimé à
450 000 €.
Lors du
conseil communautaire, lundi 18 décembre 2023, les élus de Morlaix communauté
ont voté une subvention de 42 500 € à la station SNSM de Plougasnou
(Finistère). Ils se sont également prononcés en faveur d’un soutien plus
permanent aux stations du territoire.
Fin 2023, la station SNSM de
Primel-Plougasnou a reçu un nouveau bateau, le « Baz Garo ». | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Pour soutenir la Société nationale de sauvetage en
mer (SNSM), Morlaix communauté met la main à la poche.
Lundi 18 décembre 2023 au soir, lors du conseil
communautaire, les élus ont voté en faveur d’une subvention de 42 500 € pour
la station
SNSM de Primel-Plougasnou,
qui est « actuellement confrontée à de lourds investissements liés à
la nécessité de renouveler son semi-rigide et d’assurer la remise à neuf à
mi-vie de sa vedette, pour un montant prévisionnel de travaux de 425 000 € », a indiqué Marc Rousic, conseiller délégué à la mer et au
littoral, ports et rapporteur de la délibération.
Les stations SNSM du territoire de Morlaix
communauté sont concernées
Les élus se sont également prononcés en faveur de la
mise en place « d’une action permanente de soutien aux stations SNSM
du territoire, se traduisant par une intervention financière à hauteur de 10 %
des dépenses prévisionnelles liées au renouvellement ou au maintien en
activité à mi-vie de leurs navires ».
Cela signifie qu’à quelques vagues de Plougasnou, la
station SNSM de Locquirec pourra aussi solliciter un accompagnement financier.
En images : On a adoré le bestiaire
fabuleux sur la place de Plougasnou
Publié le
Samedi à
Plougasnou, les déambulations d’animaux fantastiques ont enchanté le public.
Un voyage onirique et tendre pour plonger dans la magie de Noël et qui se
poursuit ce dimanche.
Tendres et malicieux, le lion et le chat
ouvrent la parade des animaux fantastiques. | OUEST-FRANCE
Elles sont les stars du jour. Bienvenue dans ce
magnifique domaine peuplé d’animaux féeriques sortis des livres de contes. Et
sûrement les préférés du Père Noël. Samedi 16 décembre, sur la place du bourg
de Plougasnou, les animaux règnent en maître, hypnotisent et pour la
circonstance, tous préparent Noël.
La parade des animaux est un moment
inoubliable pour les visiteurs | OUEST-FRANCE
« C’est tout simplement fantastique », commente une maman venue avec ses deux
enfants. Sur les épaules de leurs parents, les plus petits ne perdent une
miette des fabuleux costumes préparés par Dany Alric qui, forte d’une
inépuisable imagination, réinvente avec ingéniosité la magie de puisée dans
l’univers de Charles Perrault et d’autres contes.
Dany Alric, costumière et
créatrice, règle les derniers détails avant la parade au milieu du public. |
OUEST-FRANCE
Tous les bénévoles ont passé
plusieurs mois à créer des masques d’animaux, à concevoir les costumes des
personnages de la crèche et de la vingtaine d’artisans du marché venus
présenter des jouets en bois, des créations verre ou en tissu, en papier, ou
encore des objets en céramique.
Dame souris ferme le bal. |
OUEST-FRANCE
Du maquillage, des couronnes, de la pâtisserie, tout
est perfection et émerveillement ! Toute cette créativité pleine de magie et
de lumières invite à se projeter vers Noël. On peut encore en profiter ce
dimanche toute la journée.
Ce dimanche, le marché de Noël est ouvert de 10 h à
20 h. Crèche vivante et défilé féerique à partir de 17 h. Chorale à 15 h.
Parkings autour de l’église.
À Pleumeur-Bodou, les médecins porteurs
d’une maison de santé jettent l’éponge
Publié le
« Nous avons
pris la décision difficile mais nécessaire de nous orienter vers une nouvelle
initiative. » C’est par ces mots que les médecins porteurs du projet de maison
de santé à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), en litige avec l’Agglo à l’automne,
annoncent finalement ce vendredi 15 décembre 2023 que le projet tourne court.
Installés au Pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou
depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison
médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui a pris l’eau… | OUEST-FRANCE
C’est par un communiqué sibyllin que les médecins
porteurs du dossier de maison de santé à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor)
annoncent finalement « une nouvelle orientation » à leur
projet, ce vendredi 15 décembre 2023.
« Nous annonçons aujourd’hui une évolution
significative de notre engagement pour une maison de santé sur le territoire
de Lannion-Trégor communauté. Après trois années de dévouement à notre projet
initial à Pleumeur-Bodou, nous avons pris la décision difficile mais
nécessaire de nous orienter vers une nouvelle initiative »,
écrivent-ils, sans à aucun moment, la préciser.
Mais le tournant est évoqué entre les lignes par un
« changement de cap faisant suite à une période prolongée de lassitude et de
défis », ainsi que la « fatigue profonde au sein de notre
équipe », décrivent ces médecins.
« De récentes propositions, bien que
répondant en grande partie à nos besoins, sont arrivées trop tardivement dans
un contexte poussif où la confiance mutuelle n’avait pas pu s’établir de
manière solide », relèvent les intéressés, qui quitteront bien les
locaux du Pôle Phoenix le 31 décembre.
Ils effleurent l’idée d’un « nouveau projet
qui fera l’objet d’une communication spécifique en temps voulu ».
Mais se veulent rassurants auprès leurs « patients et collègues […],
nous nous engageons à garantir la continuité des soins à compter du 1er janvier
2024 ». À ce stade, comprenne qui pourra…
Plestin-les-Grèves. Ricardo Cavallo au cœur de
la peinture
Publié le
Le peintre, Ricardo Cavallo, est venu
présenter, dimanche, le film de Barbet Schroeder consacré, entre autres, à son
œuvre. | OUEST-FRANCE
C’est une salle comble qui est venue acclamer la
projection du nouveau film du réalisateur Barbet Schroeder, consacré au
peintre Ricardo Cavallo, à ses œuvres magistrales et grand format, et à
l’amour qu’il porte à ses illustres prédécesseurs, Claude Monet, Diego
Velázquez, Pablo Picasso, Georges Braque, etc.
Ricardo Cavallo habite, aujourd’hui, à
Saint-Jean-du-Doigt où il tient une école de dessin ouverte à toutes et à
tous, grands et petits, et ce, pour le simple plaisir de transmettre, et de
dire que pour se sentir vivant il faut s’exprimer : « Si vous créez,
vous construirez le monde… »
C’est avec flamme, passion et amour que Ricardo
Cavallo a répondu aux nombreuses questions qui fusaient de la salle.
Le peintre confesse ne plus aller au cinéma, mais
dimanche après-midi, face à une salle émerveillée par un bain de couleurs et
de vie, il se sentait bien : « Nous sommes comme dans un cocon, et
grâce au film de Barbet Schroeder nous sommes au plus près de la vibration
réconfortante des couleurs… »
Dimanche, Ricardo et la peinture,
documentaire de Barbet Schroeder, à 14 h 45, cinéma Le Douron.
Plougasnou. Le
ruisseau du Guerzit va être détourné
Publié le
À Plougasnou (Finistère),
le ruisseau qui serpente des hauteurs de Kérénot en direction du Guerzit
déborde souvent. Son tracé sera modifié pour remédier aux inondations qui
frappent les habitations.
Au Guerzit, des travaux vont être engagés pour détourner le ruisseau le long
de la route et améliorer la qualité des milieux aquatiques. | OUEST-FRANCE
Cela fait quelques années, que le site du Guerzit, à
Plougasnou
(Finistère), est sous
surveillance. À cause d’une action conjuguée de plusieurs phénomènes, des
pluies abondantes, de coefficients de marées élevés et l’action du vent, le
ruisseau du Guerzit déborde fréquemment, inondant les habitations situées au
niveau de son embouchure, en bordure de la route qui descend à la plage.
Cela en dépit des travaux de curage réguliers du
fossé de voirie pour maintenir les conditions d’évacuation hydrauliques sur
son cheminement sur près de six cents mètres. « Ce qui avait pour
effet de perturber l’installation de la vie aquatique et de modifier les
habitats piscicoles, indique la municipalité. Dans ce
ruisseau qui se jette dans la Manche, des anguilles y ont été observées, une
espèce à valeur patrimoniale. »
Un nouveau tracé
C’est pourquoi la commune prévoit de déplacer le
cours d’eau actuellement situé en bordure de route et menant à la plage sur
deux cents mères, dans les parcelles pâturées attenantes où s’écoule déjà l’un
des deux bras du cours d’eau.
Les travaux envisagés vont nécessiter l’installation
d’une buse de franchissement de diamètre de 800 mm, ceci afin de maintenir
l’accès aux parcelles.
Ce nouveau tracé qui répond au Code de
l’environnement fait l’objet d’une convention avec les deux propriétaires des
différentes parcelles. Les travaux seront réalisés par les services techniques
de la commune, ils n’ont pas encore été chiffrés. « Ces travaux vont
permettre de favoriser la présence des anguilles sur le site. »
Le Cormoran – Cent ans de régate : un
livre sur ce petit voilier, emblématique de la baie de Morlaix
Publié le
Le livre,
baptisé Le Cormoran – Cent ans de régate, conçu et réalisé par le Carantécois
Loïc Mével et le Plougasniste Jonathan Florent, a été édité fin novembre 2023,
après des mois de travail pour ces deux passionnés du petit voilier,
emblématique de la baie de Morlaix (Finistère) depuis 1922 ! Un véritable
livre objet agrémenté de photos et de croquis retraçant l’histoire du petit
bijou de 4,50 m de long qui entame allègrement son deuxième siècle de vie.
Loïc Mével éprouve une grande satisfaction à
présenter l’oeuvre collective qui lui tient à coeur. Peut-être la première
d’une série ?…. | OUEST-FRANCE
Loïc Mével et Jonathan Florent étaient destinés à se
rencontrer. Le premier, propriétaire du Cormoran n° 206 baptisé Disvare
est le fils de François Mével, ancien constructeur de bateaux, et le
vice-président de l’Association nationale de la classe Cormoran (ANCC) et
président de l’Amicale des propriétaires de Cormoran de la baie de Morlaix.
Le second, Jonathan Florent, est le propriétaire du
Cormoran Noli. Il est aussi l’un des plus jeunes artistes peintres à
avoir été élu Peintre officiel de la Marine en 2021, à l’âge de 34 ans. Et
aujourd’hui, il est le premier invité d’honneur du Salon d’hiver 2023 de
Carantec (peintures et sculptures), qui va bientôt ouvrir ses portes. Ses
études artistiques à l’école Pivaut de Nantes (Loire-Atlantique) lui ont
permis de maîtriser l’art de la mise en page, un savoir-faire bien utile au
moment de réaliser l’ouvrage avec Loïc Mével qui, lui, a écrit les textes.
Une longue gestation
« Ce travail m’a pris six mois, recherches
comprises. Et Jonathan a dû travailler une dizaine de mois pour sa
réalisation. Nous avons bénéficié, notamment, des superbes photographies de
Paul Reunavot, dit “Polo”, d’André Scornet du Studio André, et de Manon Le
Guen. À l’origine, nous avions lancé une souscription qui nous a permis de
prévendre 165 livres. Notre œuvre est tout à fait collective et bénévole et
nous ne tirerons personnellement aucun bénéfice financier de l’opération. Les
potentiels profits reviendront intégralement à l’ANCC », relève Loïc
Mével. Le livre a récemment été édité par l’imprimerie Chirat de
Saint-Just-la-Pendue (Loire), une entreprise du Patrimoine vivant.
Comment se le procurer ?
L’ouvrage de 160 pages, au prix de 35 €, est
disponible à la librairie-bar Le Troadec à Carantec (dédicace le 21 décembre),
puis à la librairie Livres in room de Saint-Pol-de-Léon, et au studio André, à
Morlaix. Le lecteur y découvrira toute
la vie du Cormoran. Un petit classique de 4,50 m qui a décidément tout d’un grand »,
selon les mots de Jonathan Florent. Ainsi apprend-on tout sur les origines du
Cormoran, ses modes de construction, sa période d’éclipse et sa renaissance,
jusqu’au Cormoran du XXIe siècle.
Un petit voilier bien vivant,
dont une centaine navigue à ce jour et, cela est à noter, une arrivée
très remarquée de jeunes régatiers »,se réjouissent Loïc Mével et
Jacques Lemétayer, président de l’association nationale.
Rendez-vous maintenant sur l’eau pour les
championnats de France de la classe Cormoran en juillet 2024 à Brest !
Conchyliculteurs et pêcheurs réfléchissent ensemble à la mise en place d’une
nouvelle filière dédiée aux algues. Une façon de sécuriser leurs entreprises
et l’approvisionnement de l’industrie agroalimentaire.
Conchyliculteurs et pêcheurs s’unissent pour
créer une filière française d’algues pour l’industrie agroalimentaire. | PHOTO
ARCHIVES PRESSE OCÉAN
Les pêcheurs comme les conchyliculteurs sont
aujourd’hui dans le même bateau. Les deux filières sont confrontées aux aléas
climatiques aux conséquences parfois désastreuses pour leurs activités, mais
aussi à de nouvelles réglementations qui mettent à mal leur modèle actuel.
Sans compter une désaffectation de la part des consommateurs des rayons frais.
Face à ces nouvelles problématiques très prégnantes, le Comité national de la
conchyliculture et le Comité national des pêches et des élevages marins se
sont donc rapprochés et travaillent sur la mise en place d’une filière algues.
Des
algues toute l’année
Leurs présidents respectifs, Philippe Le Gal (CNC) et
Olivier Le Nézet (CNPMEM), s’en sont ouverts le mercredi 29 novembre 2023 lors
des 18es Assises de l’économie de la mer qui se sont tenues à
Nantes. Il s’agit de créer une structure qui proposerait des algues
toute l’année à l’industrie agroalimentaire qui recherche une continuité
d’approvisionnement », précise Philippe Le Gal.
C’est un sacré défi dans un contexte où la
filière existe depuis longtemps et est en plein développement ,
reconnaît Olivier Le Nézet, le président du CNPMEM. Et de rappeler que la
Bretagne occupe la première place européenne en tonnage pour la pêche d’algues
sauvages, avec 80 000 à 100 000 tonnes par an. Elle est en deuxième ou
troisième position au niveau mondial. Le Japon a longtemps occupé la
première place mais ça s’est arrêté après Fukushima.
Les perspectives de développement de la filière
algues sont particulièrement intéressantes car il existe deux grands acteurs
historiques en France spécialisés dans la transformation des algues pour
l’alimentation, la cosmétique… Algaia à Lannilis (Finistère) et le groupe JRS
qui a repris le précédent. Ces entreprises travaillent 365 jours sur
365 et 24 heures sur 24. Les attentes et les besoins sont forts.
« Garder la valeur ajoutée aux producteurs »
Le potentiel est important, pour les pêcheurs comme
pour les conchyliculteurs qui y trouvent là matière à se diversifier.
C’est une alliance entre cousins. Les pêcheurs sont de très bons marins et
les conchyliculteurs de très bons éleveurs. Le plan de développement de la
filière nationale algues est déjà écrit et il va être déposé sous peu. Pour le professionnel lorientais, ce plan s’inscrit dans le cadre de
l’évolution de la planification de l’espace maritime et de l’éolien en mer et
peut ouvrir de nouveaux horizons à échéance 2030 ou 2050 , sachant
que l’on sera très au large et que ça nécessitera des investissements
particuliers . Il doit permettre de pousser la réflexion avec des
objectifs et un calendrier. Il faut qu’on s’empare du sujet pour garder
la valeur ajoutée aux producteurs. Et ça permettra peut-être d’attirer des
jeunes vers nos métiers.
Pour clore la rumeur, la maire de
Plougasnou dément la fermeture de la Poste
Publié le
Depuis
plusieurs semaines, une rumeur circule concernant la fermeture du bureau de
poste à Plougasnou. Ce que, Nathalie Bernard, la maire, dément formellement.
Lors d’une rencontre avec la direction départementale, elle a réussi à
négocier une ouverture du guichet le matin, au lieu de l’après-midi.
La Poste de Plougasnou restera ouverte en
2024. | OUEST-FRANCE
« Il se dit au marché de Plougasnou
(Finistère) que la Poste envisage de fermer le bureau de poste, et que des
négociations sont en cours avec la commune », s’inquiètent les élus
des deux groupes d’opposition, jeudi 7 décembre, au moment des questions
orales de fin de conseil municipal. « C’est vrai qu’en 2022, nous nous
étions inquiétés de la réduction des horaires du bureau de poste, avec une
ouverture les après-midi », relate la maire, Nathalie Bernard. Alors,
qu’en est-il réellement ?
« Dernièrement, nous avons réagi à une
communication du président de la Poste, proposant de rencontrer les communes.
Nous avons fait valoir qu’une ouverture du bureau était nécessaire aux
entreprises. Nous avons été entendus par la direction départementale qui a été
très claire : il n’y aura pas de fermeture de la Poste en 2024, on restera à
18 heures d’ouverture, et ce sera tous les matins. » La mairie attend
un courrier confirmant cette annonce.
Quelle aide pour un candidat médecin
militaire ?
Dans le cadre du plan d’urgence municipal pour
rechercher des médecins, Guy Féat, élu de l’opposition, est en contact avec un
médecin militaire prenant sa retraite et qui pourrait éventuellement venir
exercer à Plougasnou. « Pourra-t-il bénéficier de l’accompagnement à
l’installation au niveau de logement et de l’exonération du loyer pour la
maison de santé ? S’installant pour la première fois en libéral,
bénéficiera-t-il de la subvention de l’Agence régionale de santé ? »
La maire précise que la commune accompagnera tous les
candidats « au mieux ». La réponse est complétée par Laurène
Pasquier, élue en charge du dossier : « On ne peut pas faire une
réponse globale, mais au cas par cas. Nous communiquerons prochainement sur le
dispositif avec un panel de réponses, pour permettre de remédier à l’absence
de médecins. On travaille avec tous les professionnels de la santé. »
Le conseil en bref
Les élus augmentent de 4,50 % les tarifs communaux.
« Cela concerne surtout les repas à la cantine, détaille la maire.
Un repas revient à 11,19 €, on fait payer aux familles, selon le quotient
familial, entre 1 et 4,30 €. L’augmentation se situe entre 15 et 30 centimes
le repas. » Cinq élus de l’opposition jugent cette augmentation trop
élevée « alors que les ménages sont sous pression financière. »
Afin d’amortir le choc de l’inflation, le conseil
municipal instaure la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle pour le
personnel communal. Son coût : 270 000 €.
Déserts médicaux : comment le
Centre-Bretagne tente de séduire les futurs médecins
Maxime
LAVENANT.
Publié le
Une
quarantaine d’étudiants ont participé à une journée de découverte de la
médecine rurale, ce jeudi 7 décembre 2023, à Gourin (Morbihan). Une opération
séduction pour inciter ces futurs généralistes à s’installer dans le
Centre-Bretagne, touché par une désertification médicale.
Nawale et Marie, deux futures internes de la
faculté de médecine de Brest, ont participé à la journée de découverte de la
médecine rurale, organisée jeudi 7 décembre 2023 à Gourin (Morbihan). |
OUEST-FRANCE
On est dans le centre, mais on n’est quand
même pas loin de la côte ! La campagne, c’est formidable,
il n’y a pas que la mer dans la vie ! Ce jeudi 7 décembre 2023,
les formules chocs, façon slogans publicitaires, se sont succédées au
domaine de Tronjoly, à
Gourin (Morbihan),
où étaient réunis une quarantaine d’étudiants en médecine.
Ces futurs généralistes participaient à une
journée professionnelle de découverte de la médecine en milieu rural ,
organisé par les collectivités locales et l’Université de Brest. Une
opération séduction pour promouvoir le Centre-Bretagne, touché de plein
fouet par la désertification médicale.
Rien que dans le territoire de Roi Morvan
Communauté (RMCom), qui réunit 21 communes du nord-ouest du Morbihan, à
cheval entre le
Finistère et les
Côtes-d’Armor, on est en capacité d’accueillir tout de suite une quinzaine de
généralistes , calcule rapidement sa présidente, Renée Courtel.
Sur une table, l’élue a pris soin d’exposer une
photo aérienne flatteuse du centre bourg de Guiscriff, dont elle est
maire. Il faut donner envie, montrer que ce territoire n’est pas
gris !
« Qualité
de vie »
La commune disposera bientôt d’une maison de
santé pluriprofessionnelle (MSP), où se côtoieront médecins, kinés,
infirmières, etc. Un modèle qui a le vent en poupe auprès des jeunes. Les cabinets classiques, c’est le passé , affirment plusieurs
d’entre eux. Et l’aspect médecine rurale n’est pas pour déplaire à
certains. En ville, les actes sont moins diversifiés, il y a plus
de bobologie, les relations avec les patients sont moins agréables ,
estime Andréa.
Un point de vue enthousiaste assez partagé par
les étudiants interrogés, mais pondéré par une autre réalité : Pour
nous, c’est la qualité de vie qui prime , tranchent tout net
Nawale et Marie, deux futures internes. Depuis le bac, nous faisons
beaucoup de sacrifices,appuie Marie.
Nous ne pourrons jamais rattraper ce
temps. »
Leurs aînés le savent bien, et évitent d’ailleurs
de leur jeter de la poudre aux yeux. Comme le pharmacien Kilian Le Coz,
30 ans, installé à Gourin : Pour réussir une installation, il faut un
territoire qui vous corresponde. Si vous avez besoin de faire du shopping
tous les samedis, ne venez pas ici !
« Compétition »
À défaut d’y vivre, Sandra et Andréa s’imaginent,
par exemple, habiter en ville et faire le trajet quotidiennement.
Il y a des facilités de mobilité aujourd’hui, ce n’est plus comme quand
je suis arrivée ici il y a vingt ans , relève Gaëlle Menard,
pharmacienne à l’hôpital du Faouët, situé à une quinzaine de kilomètres
plus au sud.
Mais, pour Jean-Pierre Hémon, président de la
commission santé du Pays Centre Ouest Bretagne (1), la lutte contre la
désertification médicale du territoire passera aussi par une réforme
administrative. Une large partie du territoire est aujourd’hui rattachée à
l’Université de Rennes, restreignant les possibilités de stages et
d’internat des étudiants brestois, pourtant géographiquement plus proches.
Ce jeudi, dans la salle, seuls cinq étudiants rennais
avaient d’ailleurs fait le déplacement. Il y a quelques années, avec
une délégation d’élus, dont Richard Ferrand, nous étions allés frapper à la
porte du ministère de la Santé pour réclamer la création d’une zone mixte ,
rappelle
Jean-Pierre Hémon. En
vain.
Les lignes bougent doucement,dit-il.
Et il faut relativiser. Faire un stage
n’entraîne pas automatiquement une installation. Par contre, ce qui est vrai,
c’est qu’un médecin n’ira pas dans un territoire qu’il ne connaît pas. »
(1) Une entité fédérant les cinq communautés de
communes du Centre-Bretagne
Plougasnou. Atlas de la biodiversité : le
rapport final présenté samedi
Publié le
Samedi, Françoise Genevois-Crozafon, adjointe,
et Florence Laperrouse, conseillère municipale, présenteront l’Atlas de la
biodiversité. | OUEST-FRANCE
Depuis 2022, la municipalité s’est engagée dans un
vaste projet écologique : l’Atlas de la biodiversité communale. Les habitants
sont invités à une restitution, samedi, à la salle municipale.
Les objectifs de cette démarche étaient d’acquérir
les connaissances nécessaires pour assurer la préservation de la biodiversité,
sensibiliser et mobiliser les citoyens et acteurs locaux, mais aussi créer une
vision stratégique du territoire afin d’élaborer un plan d’actions.
Les bénévoles et salariés des associations Bretagne
vivante et Au fil du Queffleuth et de la Penzé, et les étudiants en BTS
gestion protection de la nature de Suscinio prévoient un dernier temps fort.
Samedi, de 14 h à 16 h, plusieurs ateliers seront proposés : cuisine de
plantes sauvages, avec Capucine Laur ; découverte des oiseaux des jardins ;
initiation à l’ornithologie (en salle puis en extérieur), avec Karine Viseur.
À 16 h 15, Quentin Rochas, chargé de mission à
Bretagne vivante, et plusieurs élues présenteront le rapport final de l’Atlas
de la biodiversité.
Pratique : inscription à l’office de
tourisme. Tél. 02 98 67 35 46.
La flotte des Abeilles International
bientôt vendue à un fonds de pension ?
Publié le
Le groupe
Econocom ne souhaiterait pas garder dans son giron la société « Les Abeilles
International ». C’est ce qu’indique l’association Mor Glaz, dans un
communiqué.
L’Abeille Bourbon appareillant pour
rejoindre la zone d’Ouessant. | OUEST-FRANCE
Les Abeilles International, soit une flotte de six
remorqueurs, bientôt vendues à un fonds de pension ? Ce serait dans les
tuyaux, selon nos informations.
Sans surprise, la nouvelle fait bondir l’association
Mor Glaz, spécialisée dans la défense de la mer et des marins. Selon
l’association, un tel rachat « n’est pas cohérent avec la Mission des
Abeilles et son modèle économique ». Selon l’association, la mission
des Abeilles serait bien le sauvetage, sans calcul financier.
Mor Glaz souhaite que la Marine Nationale reprenne la
main sur ces marchés : « Les utilisateurs sont les Préfets
Maritimes. »
Six
remorqueurs
Les Abeilles international, ce sont six remorqueurs (
Abeille Bourbon,
basée à Brest, Liberté, Méditerranée,
Normandie, Jason, Abeille Horizon), mais également 170 personnes, marins
et sédentaires. Les Abeilles c’est aussi plus de 21 catastrophes équivalentes
à celle du pétrolier
Amoco Cadizévitées.
Les Abeilles International sont dans le giron du
groupe Econocom depuis 2020. « Nous pensions que le voyage durerait
bien plus longtemps, que la croisière serait clémente, et bénéfique »,
soupire-t-on du côté de Mor Glaz.
Contacté ce lundi 4 décembre 2023, le groupe Abeilles
International n’a pas donné suite, pour l’heure, à nos sollicitations.
- Tarifs pour une animation du
Conseil Municipal des Jeunes
- Autorisation d’engagement des
dépenses d’investissement préalable au vote du budget primitif 2024 pour le
budget principal et les budgets annexes
- Morlaix Communauté : Approbation
du rapport annuel 2022 sur la qualité et le prix du service « Eau potable »
- Morlaix Communauté : Approbation
des rapports annuels 2022 sur la qualité et le prix des services
Assainissement, SPANC et gestion des eaux pluviales
- Demande de subvention au
département : Aménagement et sécurisation des itinéraires cyclables (programme
2023)
- Instauration de la prime de
pouvoir d'achat exceptionnelle
URBANISME, TRAVAUX
- Renouvellement de la convention
avec l'agence locale de l'énergie et du climat du pays de Morlaix (HEOL)
- Travaux de modification du tracé
du ruisseau du Guerzit : Conventions
- Lotissement des Hortensias :
Cession de la parcelle CA 123p
"Littoral, trait de côte, affaires maritimes… À
Plougasnou, une conférence-débat gratuite"
Au premier plan Jean-Yves Quéméneur président
de Force 5. Photo pyb29
Une conférence suivie par une cinquantaine de personnes qui a permis aux
associations de s'exprimer. Morlaix Communauté grande absente de cette soirée
et peu d'élus présents.
Plougasnou. Association nautique La
Méloine : précision
Publié le
Dans notre édition d’hier, nous avons annoncé la
tenue d’une conférence-débat autour des missions et des actions menées par le
pôle littoral et affaires maritimes Brest-Morlaix, avec Nancy Léger, cheffe de
ce pôle.
Cet événement est organisé par l’association nautique
La Méloine.
Dominique Aymard, cité dans l’article, est
responsable de la communication de l’association, et non président comme écrit
par erreur.
Dominique Ropars préside cette association.
Aujourd’hui, de 18 h à 20 h, salle des fêtes de
Plougasnou, 37, rue de Primel. Entrée gratuite et ouverte à tous.
Littoral, trait de côte, affaires
maritimes… À Plougasnou, une conférence-débat gratuite jeudi
Publié le
L’association
Nautique La Méloine organise jeudi 30 novembre 2023, de 18 h à 20 h, dans la
salle des fêtes de Plougasnou (Finistère), avec Nancy Léger, cheffe du Pôle
Littoral et Affaires maritimes Brest-Morlaix. L’entrée est gratuite et ouverte
à tous.
En avril 2022, des toiles en chanvre avaient
été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou
(Finistère). Elles permettent de fixer la végétation et de renforcer la
falaise. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Jeudi 30 novembre 2023, de 18 h à 20 h, l’association
Nautique La Méloine organise une conférence-débat, à Plougasnou (Finistère),
autour des missions et des actions menées par le Pôle Littoral et Affaires
maritimes Brest-Morlaix.
Nancy Léger, cheffe de ce pôle,
animera les discussions. « La conférence sera divisée en cinq
parties : présentation de la DDTM, puis du pôle, le littoral et le trait de
côte, les pêcheurs professionnels et les plaisanciers. Chaque partie sera
suivie d’un débat », indique Dominique Aymard, responsable de la
communication de l’association, présidée par Dominique Ropars.
L’entrée est gratuite et ouverte à tous. L’événement
se déroulera dans la salle des fêtes de Plougasnou, 37, rue de Primel.
La loi « littoral », créée en 1986 pour limiter
l'impact immobilier sur l'environnement en bord de mer, fait l'objet de
contournements multiples. En Bretagne, la forte hausse de la population
résidant en bord de mer a conduit à une importante urbanisation, parfois au
détriment de la loi.
Le Finistère, l’un des départements les plus sauvages
de France est, jusqu’à présent, l’un des plus préservés. Pourtant, même ici,
« le littoral de la presqu’île bretonne est grignoté peu à peu, de manière
insidieuse », s’insurge Jean-Yves Quémener, le président de l’Association
Force 5 qui milite pour la préservation de l’environnement en baie de Morlaix.
A Plougasnou, au lieu dit ''les Roches jaunes’’ de Saint-Samson, une vieille
bâtisse construite historiquement sur l’estran et récemment agrandie, illustre
bien cet appétit des promoteurs immobiliers, prêts à tout pour monétiser le
littoral.
La brochure d’Odalys est pour le moins explicite : « Plougasnou est un
village typiquement breton qui offre 17 km de côtes découpées et préservées,
des richesses architecturales, des plages de sable fin et des criques
rocheuses. La côte présente de nombreux points de vue sur la baie, notamment
depuis la presqu’île de
Terenez. Un port de plaisance à flot, doté de 600 places et un projet à
Plougasnou (Port de Primel) pour les amateurs de voiles… ». Vous l’aurez
compris, 17 km de potentiel à construire avec, en plus, des infrastructures
qui vous satisferont - le Port de Primel, dont le nombre de places risque
d'être moins important que l'espère Odalys reste un sujet polémique de par son
impact potentiel sur l’environnement.
Une commune conciliante
Fi de tout cela pour les promoteurs, tout est bon
pour accueillir les touristes parisiens « au pied d’une magnifique plage de
sable fin, abritée des vents du large ». Comme
sur les cartes postales ! Et, pas de problème, la mairie de la commune est
conciliante.
A Plougasnou, elle a d’ailleurs accordé son permis de construire, sans
sourciller. Visiblement, la Préfecture n’a rien trouvé à dire non plus. Après
tout, un garage en sous-sol qui a tout de même été annulé alors qu’on est au
bord de l’eau (sic !), une piscine avec vue sur mer, une importante part de
bâtiments neufs qui n’ont rien à voir avec l’ancien, le tout « au milieu
d’une zone qui ne ressemble pas du tout à une zone
urbanisée », comme le détaille Blanche Magarinos-Rey, avocate spécialisée
en urbanisme et environnement. Plus remarquable encore à Plougasnou : les
Bâtiments de France ont, à l’époque de la demande de permis de construire,
donné « un avis défavorable à la construction-rénovation de ce bâtiment ! »,
reprend Jean-Yves Quemener. « Ce type d’avertissement alerte d’habitude les
élus communaux. Rares sont les permis de construire qui sont validés avec un
avis défavorable des Bâtiments de
France », s’étonne encore Blanche Magarinos-Rey. L’avis de l’architecte
des Bâtiments de France est pourtant très clair : « Le projet présenté, par
ses volumes, sa densité… est de nature à porter atteinte à la qualité du site
protégé. Les modifications proposées contribuent à appauvrir le projet » !
Pas de quoi s’inquiéter, visiblement, pour les élus que nous avons interrogé
et autres hauts fonctionnaires qui n’ont pas hésité à donner leur aval sans
tiquer. « Surtout que nous sommes incontestablement dans la bande des 100
mètres puisque le bâtiment est construit sur l’estran ! », conclut Blanche
Magarinos-Rey. La bande des 100 mètres est un point majeur de la loi littoral.
Une loi détournée
Créée à l’initiative de Laurent Fabius, cette loi
emblématique subit des contournements de toute part ces dernières années, avec
l’explosion démographique sur le littoral breton. Comme le rappelle le
chercheur au CNRS, Alain Merckelbagh, auteur de l’ouvrage récent Et si le
littoral allait jusqu’à la mer ! : « La loi littoral, créée en 1986,
constitue ''l’union du droit et de la nature’’. Elle s’inscrit dans la
perspective du développement durable.» Plougasnou n’est pas la seule
commune bretonne à se gausser de la loi littoral, pourtant créée afin de
limiter l’impact de l’homme sur cette bande précieuse située entre terre et
mer. Comme le rappelle le géographe Yves Lebahy, auteur du livre Le
littoral agressé - Pour une politique volontariste de l’aménagement en
Bretagne : « Depuis la fin des années 90, une pression touristique et de
villégiature s’applique d’une manière difficilement contrôlable sur le
littoral breton, tant l’attrait que celui-ci suscite est fort, répondant en
cela à l’engouement de populations, souvent urbaines, conditionnées par les
logiques d’une société de consommation. » Et d’ajouter : « Quand on
sait qu’actuellement en zone littorale, c’est-à-dire là où résident les 2/3 de
la population de la Région, la moitié des constructions réalisées sont des
résidences secondaires, on peut s’interroger sur le bien-fondé d’un tel
besoin. » S’interroger peut-être, mais agir pour limiter les constructions
et autres rénovations de bâtisses qui contribuent à l’économie du territoire
au détriment de la préservation de l’environnement, sûrement pas ! «
D’ailleurs, de nombreuses communes du littoral n’ont pas rédigé leur Plan
Local d’Urbanisme en prenant en compte la loi littoral », rebondit Muriel
Fianna, membre très active de la Fédération de Défense de l’Environnement et
du
Littoral (FADEL).
Un littoral convoité
Cette militante de longue date a fait, de cette
lutte, son cheval de bataille. Elle déclare que sa Fédération a actuellement
près d’une dizaine de procès en cours pour des histoires de contournement de
la loi littoral, voire carrément « de situations dans lesquelles celle-ci
est totalement bafouée ! ». C’est notamment le cas à Pléneuf Val-André
(22), où une certaine Madame Flixot-Giscard d’Estaing a élu domicile, à la
pointe du Becleu, non loin du port de Dahouet. Là-bas, deux petits bâtiments,
d’une superficie totale de 55 m2, font face à la Manche, à moins de 100 mètres
du bord de côte, dans une zone non urbanisée. L’éditeur Bernard Fixot et son
épouse, une des filles de l’ex-président de la République, y louent une
propriété depuis 2007. Malgré une demande de travaux refusée par la mairie par
arrêté du 6 juillet 2007, cela n’a pas empêché le couple de les réaliser,
estimant qu’il s’agissait de transformer ces
bâtiments en maison d’habitation. L’arrêté a été attaqué par le couple Fixot
devant le tribunal administratif qui vient pourtant de rejeter sa requête.
Plus abracadabrantesque encore, lors de l’achat de la maison, le Conservatoire
du Littoral a tenté de préempter
pour préserver le site. Mais les héritiers de la propriété ont renoncé à
vendre, préférant céder un bail emphytéotique de 99 ans, renouvelable à
l’envi. « Car le Conservatoire achète un prix du foncier qui, évidemment,
est beaucoup moins cher que le marché de l’immobilier. Et cette situation ne
plaisait guère aux propriétaires », affirme Fianna Muriel. Un autre joli
coup de contournement de la loi littoral !
La biodiversité menacée
Autre exemple d’acharnement sur le littoral, dans le
Morbihan cette fois, une terre bien connue des promoteurs. D’ailleurs, Monique
Cassé, directrice du Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan
(SIAGM), qui mène le projet de Parc Naturel Régional) PNR, estimait il y a peu
que « dans 40 ans, au rythme actuel, il n’y aura plus d’espaces naturels
autour du golfe du Morbihan ». Mais, avec le
récent projet de Parc Naturel, certains optimistes pensaient que la frénésie
des constructeurs serait altérée. Ce n’est en tout cas pas le scénario qui se
déroule à Pénestin (56). Là aussi, encore une fois, la scène a lieu sur la
fameuse « bande
des 100 mètres ». Marie-Armelle Echard, de l’Association Entre Mès et Vilaine
a réussi à stopper (temporairement ?) la construction d’un immeuble inachevé
sur le littoral. Sa
méthode ? Une grève de la faim qui a conduit à l’annulation en justice du
projet immobilier « des Hauts de Vilaine » à Pénestin. « Cet immeuble,
ainsi que les six maisons attenantes, ont été déclarés illégaux après une
longue procédure, explique-t-
elle. Nous avons fait annuler les permis pour deux maisons, mais pour les deux
autres, cette annulation n’a pas pu se faire pour des raisons de forme. »
Elle poursuit : « Ces bâtiments sont construits sur des réserves de grand
intérêt biologique. Elles abritent
des espèces rares ! »
Et bien que les élus régionaux tentent de responsabiliser les acteurs, par le
biais notamment de la récente charte du littoral, le mouvement semble ne pas
s’arrêter ans ce contournement intempestif de la loi littoral.
Laissons conclure Yves Lebahy sur ce point : « Les zones littorales
ont-elle vocation d’accueillir la moitié de la population de la planète quand
on les sait si fragiles, si instables, si aléatoires sur de nombreux points ?
Il ne pourra y avoir maintien et préservation de leur biodiversité qu’à la
condition que nous acceptions d’y limiter notre pression anthropique et que
celle-ci soit fonction de notre maîtrise des technicités visant
à les protéger de toute atteinte à leur équilibres. » On en est loin.
L’inexorable montée des eaux, due au réchauffement climatique, pourra
peut-être bouleverser cette tendance, un scénario "vendéen", dont on a pu voir
récemment les images de la bande annonce...
LOI LITTORAL : BILAN MITIGE
L’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) a dressé
un constat alarmant de l’état du littoral en Europe. Quelques faits récurrents
sur les littoraux européens y sont présentés : pression démographique et
artificialisation croissante, méconnaissance de la valeur et des services
rendus des écosystèmes, érosion de la biodiversité... Il justifie également de
poursuivre la mise en oeuvre de la loi littoral. Celle-ci précise de
nombreuses modalités auxquelles doivent répondre les permis de construire sur
le littoral. Dans son application,
malheureusement, elle reste largement contournée. Comme le souligne le
chercheur au CNRS Alain Merckelbagh : « La loi littoral cristallise les
mécontentements, tant de ceux qui veulent construire là
où la loi ne le permet pas, que de ceux qui veulent la sanctuariser ». Car,
pour le scientifique, « à l’exception de la bande des 100 mètres (…), de
nombreuses notions introduites dans la loi appartiennent à des
catégories sémantiques ouvertes à des interprétations multiples. » C’est tout
le problème de la loi littoral qui se retrouve sujette à interprétation de la
part des élus des communes littorales. S’ajoutent, à cette confusion, les
Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) pas toujours rédigés en accord avec la loi et
qui peuvent même se retrouver en contradiction avec celle-ci, notamment en
permettant la construction de maisons dans des zones protégées par la loi
littoral, une loi qui prime sur les PLU et qui peut même les faire invalider
dans certaines conditions.
Julien Dézécot ( journaliste ) &
Jean-Yves Quéméneur ( président de l’Association Force 5 ) à Saint-Samson.
Photo pyb29
Le Diben mercredi 22 novembre 2023
Plougasnou. Réfection de la cale de l'ancien
canot de sauvetage
On ne peut pas en être fier de cette "restauration".
Le Loto du patrimoine n'a pas dû participer, pauvre patrimoine et pauvre Zone
Natura 2000, c'est honteux !
RAPPEL
Le Diben mercredi 01 mars 2023
Plougasnou. Cale en danger
Photo pyb29 prise le 28 février 2023
La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que
l'on veuille bien s'occuper d'elle.
Préemptée en juin, la maison à l’entrée
du bourg de Guimaëc a été achetée par un jeune couple
Publié le
Mardi
21 novembre 2023, le conseil municipal de Guimaëc (Finistère) a acté la vente
de deux biens immobiliers : la maison à l’entrée du bourg, qui avait été
préemptée en juin, et les locaux abritant la supérette.
Hent Lanmeur, la maison à l’entrée du bourg
de Guimaëc (Finistère) a été achetée par un jeune couple pour y vivre à
l’année. | OUEST-FRANCE
En juin, la commune de Guimaëc (Finistère) préemptait
une maison et ses terrains (environ 2 000 m²), situés au 15, Hent Lanmeur. Une
propriété alors convoitée par un investisseur luxembourgeois. L’acquisition
s’était élevée à 60 000 €. « L’objectif était de permettre à des
habitants locaux d’y vivre à l’année, rappelle le maire, Pierre Le
Goff, lors du conseil municipal du mardi 21 novembre 2023. Nous avons
eu deux candidatures. »
La maison en pierres sur cave, construite en 1935, et
d’environ 700 m², a été vendue au prix de 50 000 € à un jeune couple
souhaitant vivre à l’année dans la commune. « La clause est que cette
maison soit habitée en résidence principale, pendant au moins cinq ans après
la fin des travaux. »
Le reste des terrains, approximativement 1 200 m²,
sera loti en deux parcelles à construire. « L’occasion de densifier le
bourg. »
La commune se sépare du bâtiment commercial, d’une
superficie de 468 m², situé derrière l’église. Prioritaire dans la
transaction, car locataire des locaux depuis 2014, Nicolas Juin, gérant du
Proxi, est intéressé. Les élus ont fixé le prix à 205 000 €. « C’est
une façon de l’encourager, insiste le maire. Il est ouvert
tous les jours, même le dimanche, où l’affluence est importante, surtout en
été. »
Le bâtiment commercial a été vendu à Nicolas
Juin, l’actuel gérant du Proxi. | OUEST-FRANCE
Élagage des arbres refacturé
Le lendemain de la tempête Ciaran des 1er et
2 novembre, la commune a procédé à de nombreux travaux d’élagage sur les voies
communales et chemins ruraux. « Compte tenu de l’urgence de rétablir
la circulation des véhicules, nous avons mandaté une société privée pour
tronçonner ces arbres, a détaillé le maire. Nous allons
refacturer à prix coûtant à leurs propriétaires à qui la commune demandait
d’intervenir depuis longtemps. »
Ces interventions ont eu lieu dans le secteur de
Christ et du Prajou. « Aujourd’hui, certains arbres restent
dangereux », ajoute le maire qui appelle à la plus
grande vigilance.
Après cinq ans d’aventure, il raconte son
tour du monde à la voile
Publié le
Alain Le
Normand, retraité de la SNCF à Plougasnou (Finistère), a fait un tour du monde
en mer. De retour sur la terre ferme, il vient de publier le récit de son
aventure de cinq ans à bord de son voilier Frankiz.
Alain Le Normand a navigué trente ans en
Manche et en Méditerranée avant une traversée de l’Atlantique et un premier
tour du monde de 2015 à 2020. | OUEST-FRANCE
Passer cinq ans en mer sur un voilier de 12 mètres,
s’offrir des escales dans des îles paradisiaques où il faut quand même
présenter des tas de justificatifs pour y séjourner… C’est ce qu’a fait Alain
Le Normand, un habitant de Plougasnou (Finistère), à bord de son bateau, un
Oceanis 40, nommé Frankiz.
Alain Le Normand s’est initié très tôt à la
navigation, lors de ses séjours en centre de vacances l’été et se prend de
passion pour les bateaux. « Je préférais naviguer plutôt que jouer au
foot », confie ce natif de la région de Guingamp (Côtes-d’Armor).
C’est à la retraite, en 2008, que ce technicien du rail, décide de prendre le
large.
Frankiz au mouillage à Huahine,
îles Sous-le-Vent (Polynésie). | ALAIN LE NORMAND
Avec pas
mal de sel
« Après avoir navigué quatre ans en
Méditerranée et fait une traversée de l’Atlantique, j’avais depuis longtemps
des vues sur les Marquises en Nouvelle-Zélande, je suis parti en 2015. »
Une aventure technique et humaine de cinq ans qu’il
raconte presque au jour le jour dans un récit de près de trois cents pages et
intitulé Frankiz face aux Océans.
Il y décrit, avec pas mal de sel, son périple loin
d’être de tout repos, quand il faut braver la météo et les garde-côtes. Le
passage du canal du Panama, les Galapagos, Tahiti ou encore les Marquises pour
un séjour de plusieurs mois : « Six mois en tout. C’est un endroit
mythique, complètement isolé et sans connexions, du moins en 2015. Les gens y
sont vrais, un peu trop rudes parfois. »
Alain Le Normand relate son périple
dans un récit qu’il a édité à compte d’auteur. | ALAIN LE NORMAND
« Le
Pacifique est grand »
Il a bourlingué sur quasiment toutes les mers du
globe, et évoque encore, émerveillé, ces dédales d’îles croisés au fil de ses
escales, où son épouse Josiane le rejoint le plus souvent possible.
Plusieurs équipiers l’accompagnent, « des
personnes avec lesquelles il a fallu composer. Certaines ont quitté le bateau
quand ça n’allait pas ». Puis, il y a celles croisées sur les pontons
et qui sont devenues des amies. Marie, originaire des Fidji
(Nouvelle-Zélande), et Katy, la fidèle, née sur l’île Robinson Crusoé, à
600 km des côtes chiliennes. Toutes deux se révèlent d’excellentes
navigatrices : « Elles ont de l’eau de mer dans les veines. »
Depuis qu’il a posé son sac à terre en mai 2020, une
idée le taraude. « Trouver un autre bateau, il y a encore des régions
à découvrir, comme les Fidji. Le Pacifique est grand », ajoute le
navigateur qui n’exclut pas un deuxième tour du monde.
Il sera en dédicace, vendredi 24 novembre à 17 h 30,
maison de la mer au Diben.
La commune de Carantec recapitalise à
nouveau le golf, en attendant sa reprise
Publié le
Le conseil
municipal de Carantec (Finistère) a voté, à l’unanimité, jeudi 16 novembre
2023, un accord pour une nouvelle recapitalisation de la Société d’économie
mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du golf de Carantec, maintenant
nommé Golf de la baie de Morlaix. Il en coûte 78 876 € à la commune, alors que
Morlaix communauté s’acquittera, elle, d’une somme de 96 408 €.
Le Golf de la baie de Morlaix, à Carantec. |
OUEST-FRANCE
Certains Carantécois s’inquiètent du côté « tonneau
des Danaïdes » que représente la gestion de la Société d’économie mixte (SEM)
des Pays de Morlaix depuis des décennies. La structure, qui gère le Golf de la
baie de Morlaix, est présidée depuis novembre 2020 par Yann Casteloot,
conseiller municipal de la majorité, successeur de Jacques Autret, président
depuis 2001.
Et l’histoire n’est pas finie. Le conseil
communautaire a donné son accord, lors de sa réunion du 13 novembre 2023, pour
participer à hauteur de 96 408 € à une nouvelle recapitalisation. De leur
côté, jeudi 16 novembre, les élus carantécois, réunis en conseil municipal,
ont voté à l’unanimité et sans débat ni question la participation de la
commune à la recapitalisation à hauteur de 78 876 €, après que la maire,
Nicole Ségalen-Hamon, a demandé aux élus administrateurs et/ou actionnaires de
la SEM de quitter la salle.
La dernière recapitalisation du golf de
Carantec ?
Il n’y aura plus de nouvelle recapitalisation à
venir. Une reprise du golf par un groupe privé est en très bonne voie , a
indiqué l’édile. Lors de sa séance du 28 septembre, le conseil municipal avait
décidé de ne plus recourir à une délégation de service public pour gérer le
golf. C’est-à-dire d’engager, avec les actionnaires de la SEM, la fin des
activités de cette dernière. Une fin qui pourrait se situer en mai 2024, date
de la fin du contrat d’affermage entre la commune et la SEM.
Maintenant, la question est posée : que se
passera-t-il si un nouveau déficit apparaît lors de la fin des activités de la
SEM ? Affaire à suivre.
Maison en bois de Saint-Efflam :
Yves-Marie Le Lay répond à « l’entêtement » des familles
Publié le
Dans un
communiqué de la dernière chance, transmis jeudi 16 novembre 2023, les
propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves
(Côtes-d’Armor), demandaient aux associations environnementales de renoncer à
la démolition de leur résidence. Samedi 18 novembre, l’association Sauvegarde
du Trégor répond aux familles en rappelant les nombreuses décisions de justice
qui les ont conduites à la situation actuelle.
À partir du 1er décembre 2023, la maison
bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction. |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
C’était un peu leur baroud d’honneur, alors que
l’échéance judiciaire approche : jeudi 16 novembre 2023, les familles Boudin,
Cassin et Jamois, propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor),
envoyaient un communiqué de la dernière chance pour
tenter de sauver leur résidence.
Dans cette lettre ouverte, les familles appelaient
les associations environnementales à « renoncer » à
l’application du jugement les enjoignant de démolir leur maison. Une
démolition
qui devrait avoir lieu début décembre 2023, selon la
justice. Dans ce même courrier, les
propriétaires demandaient aux Plestinais d’écrire directement aux présidents
des associations environnementales pour demander « la préservation de
la maison en bois de Saint-Efflam ».
Un permis de construire jugé illégal plusieurs
fois
Une lettre ouverte qui a fait bondir les associations
concernées. Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du
Trégor, envoie un nouveau courrier à la presse et aux familles, samedi
18 novembre 2023, dans lequel il fustige « l’entêtement » des
propriétaires : « Plusieurs cours de justice ont annulé le permis de
construire que le maire de Plestin-les-Grèves vous avait illégalement accordé
en 2011 […], note Yves-Marie Le Lay. Quand un maire signe un
permis de construire, c’est toujours sous réserve d’un éventuel recours. Qu’à
cela ne tienne, votre entêtement vous a conduit à la situation actuelle après
avoir épuisé tout recours, à l’exception de celui de la Cour de cassation que
vous avez finalement renoncé à saisir. »
« Vous faites de nous des coupables ! »
Selon Sauvegarde du Trégor, le dernier courrier des
familles s’apparente à un appel « à une forme de justice privée auprès
de la population plestinaise. Vous faites de nous des coupables pour avoir nui
à vos intérêts personnels. Vous ajoutez même le luxe de nous donner des leçons
de morale et d’écologie ! »
Dans un contexte de tensions sociales exacerbées, le
président d’association confie ses craintes face à cet appel des familles,
« qui s’apparente à un lynchage, avec le risque que quelque excité
passe à l’acte contre nos personnes ».
Faire payer les Plestinais : une « fiction »
Yves-Marie Le Lay tient également à répondre aux
familles qui, dans leur lettre, insinuaient que la destruction de la maison en
bois coûterait « des centaines de milliers d’euros » aux
Plestinais. Une « fiction » selon le militant, qui affirme
que « les frais de démontage doivent être assumés par vous seul(e)s,
sauf pour vous à vous retourner contre le maire, ce que vous pouvez encore
faire ».
Et de conclure en rappelant aux familles la
« profonde détermination » de l’association dans ce dossier, ce qui
« n’empêche pas le respect pour vos personnes ».
À Plougasnou, ce pépiniériste a vu 5 de
ses 7 serres malmenées par la tempête
Publié le
À Plougasnou,
Christophe Le Gall, pépiniériste, a vu cinq de ses sept serres endommagées par
le vent de la tempête Ciaran. Désormais, il attend de nouvelles bâches, pour
réparer les dégâts.
Christophe Le Gall a une pépinière à
Plougasnou, qui a été touchée par la tempête Ciaran, le 2 novembre 2023. |
OUEST-FRANCE
Sous ces serres, il faisait pousser de nombreuses
variétés de plantes, qui, malgré les fortes rafales, ont finalement été peu
touchées par les vents.
En revanche, les arbustes dans son jardin
« ont subi beaucoup de casse, explique-t-il. J’ai échangé
avec d’autres professionnels du secteur, eux aussi ont été touchés »,
souligne-t-il.
Désormais, le pépiniériste attend de nouvelles bâches
pour ses serres détruites. Il espère que l’état
de catastrophe naturelle sera déclaré, afin
« d’amortir les frais ».
Une catastrophe naturelle est
caractérisée par l'intensité anormale d'un agent naturel(inondation, coulée de
boue, tremblement de terre, avalanche, sécheresse...) lorsque les mesures
habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur
survenance ou n'ont pu être prises. Un arrêté interministériel constate l'état
de catastrophe naturelle. Il permet l'indemnisation des dommages directement
causés aux biens assurés, en vertu de la loi du 13 juillet 1982, relative à
l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles. Une catastrophe
naturelle n'est déclarée que si elle occasionne des dommages non couverts par
les contrats d'assurance habituels.
Les feux de forêts et dommages liés
aux effets du vent ne sont pas couverts par la garantie catastrophe naturelle
car ils sont assurables au titre de la garantie de base. Dans ce cas, aucun
arrêté de catastrophe naturelle n'est pris même si des biens ont été détruits.
Plouezoc'h. Une étude de faisabilité pour
une aire de carénage
Publié le
Mardi, le
conseil municipal ne comportait que trois questions à l’ordre du jour. La
station de carénage a suscité les plus longs débats.
Daniel Guézennec, premier adjoint, a présenté le
dossier. « Jusqu’en 2018, chaque plaisancier nettoyait son bateau par
ses propres moyens. À cette date, le carénage sauvage est interdit. Il y a
alors une prise de conscience du manque d’installation à proximité, que
faire ? »
L’association des plaisanciers sollicite la
municipalité pour la mise en place d’une aire de carénage à la Petite Grève.
Des visites d’installations sont organisées. Le coût est élevé. Si
l’association compte plus de deux cents adhérents, seuls une cinquantaine
habite dans la commune. « Nous pensons que la commune ne peut pas
assumer seule un investissement intercommunal », explique Jérôme
Calmels, adjoint. Morlaix Communauté et l’Agence de l’eau sont sollicités. Il
rappelle que Plougasnou avait aussi un projet sur le site du Diben. Bernard
Lachiver confirme : « Beaucoup d’argent a été dépensé pour des études.
Mais, à ce jour, rien de concret. Et de toute façon il ne s’agit pas du même
type d’installation. »
Le souci de protéger les eaux de la baie de Morlaix
de la pollution amène des évolutions face à cette question. Morlaix Communauté
est plus attentive et l’Agence de l’eau aide à définir le cahier des charges
et pourrait subventionner à hauteur de 70 %.
À l’unanimité le conseil autorise la maire à lancer
une étude de faisabilité technique pour l’implantation d’une aire de carénage
submersible zéro rejets, au lieu-dit « la Petite Grève ». Estimation :
40 000 €. Et de réaliser les demandes de subventions.
En bref
Tarifs communaux. Peu de changements
par rapport à 2022.
Cantine et garderie. Augmentation du
repas à 3,34 €. « Bien en deçà de l’inflation, c’est la commune qui
prend en charge le reste », explique Jérôme Calmels.
Maison des associations. Il est mis
en place un tarif été et hiver pour tenir compte des frais de chauffage.
Marché. Les tarifs sont maintenus
avec l’espoir, qu’à l’avenir, ce service redevienne actif.
Port. La maintenance des corps-morts
sera assurée par un prestataire ce qui motive l’augmentation des tarifs.
Budget lotissement. Un budget annexe
avait été créé en 2003 pour regrouper les opérations comptables des différents
lotissements. Ceci n’est plus autorisé. Le budget lotissement est clos. Le
solde 47 394 € est versé au budget de la commune.
La commune de
Crozon (Finistère) possède deux ports dont celui de la station balnéaire de
Morgat. Les plaisanciers regrettent la hausse des tarifs annoncée par l’équipe
municipale, lors du conseil portuaire du 7 novembre 2023. Parce qu’ils ont
déjà connu une hausse en 2023, ils demandent un moratoire.
L’actuel port de Morgat, à Crozon
(Finistère), a été artificiellement aménagé et demande des investissements
pour se maintenir face aux éléments. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« On n’a pas tous des revenus
extraordinaires. Une hausse de 7 % pour la seconde année consécutive, ce sont
des budgets et un rythme qu’on ne peut pas suivre. »
Dans un communiqué du 15 novembre 2023, les
représentants des plaisanciers des ports de Crozon (Finistère) se plaignent de
la réévaluation des tarifs pour l’année 2024, annoncés par l’équipe
municipale, lors du conseil portuaire du 7 novembre 2023.
Représentant plusieurs centaines de plaisanciers, les
usagers élus depuis 2020 estiment que « ces augmentations successives
entraînent une sélection par l’argent » et que « seuls les
plus aisés pourront bientôt accéder à cette activité. » Ils invoquent
aussi la « pêche comme tradition maritime et loisir historique pour
beaucoup de familles du Fret et de Morgat ».
« On a plusieurs adhérents de nos
associations qui ont mis leurs bateaux en vente en 2023,
assurent-ils. On n’a pas envie d’aller dans d’autres ports. On est
heureux ici, d’avoir notre bateau à deux pas de la maison et d’y aller au
quotidien. »
L’inflation mais seulement
En mairie, on ne conteste pas l’attachement au port
et à la tradition de la pêche loisirs. Mais on a aussi les yeux sur les lignes
comptables. « Comme tout le monde, on subit l’inflation,
explique l’adjoint au maire délégué aux ports, Yann Cusset. Nos
matières premières sont le gasoil et les métaux. Ce n’est pas raisonnable de
ne rien faire. La hausse est là. »
Avec un an de retard, lié à des malfaçons et à la
stricte observation du respect des prix tels que négociés avant la pandémie de
Covid-19, le bâtiment de la capitainerie et tous ses équipements rénovés
devraient être en service au printemps 2024.
« Je ne connais pas un tel chantier négocié
avant 2019 qui n’a pas subi de réévaluation », assure Yann Cusset,
pour qui la hausse de 7 % est moindre qu’en 2023. « On avait alors
décidé une hausse pondérée et proportionnelle à la taille des bateaux, on nous
a opposé que ce n’était pas bien. On a entendu et mis la même hausse pour tout
le monde en 2024. »
La capitainerie du port de Morgat, à Crozon
(Finistère), fait l’objet d’un gros chantier de rénovation et modernisation.
L’une des explications de la hausse des tarifs pour les usagers. |
OUEST-FRANCE
Investir pour survivre
Surtout, il explique que les chantiers répondent à un
constat et à des changements de pratiques :
« Les installations vieillissent et souffrent. Sans ces
investissements, c’est le port qui va disparaître.
Le
programme de rénovation des pontons s’adapte à
l’évolution des bateaux, de plus en plus
gros. Certains font 10-12 m et jusqu’à 10 tonnes. Il faut les équipements
adaptés. On a une liste d’attente de 150 personnes. C’est que tout ce que l’on
fait n’est pas négatif. »
Regrettant le refus en bloc des plaisanciers et sans
proposition de leur part, Yann Cusset assure qu’il veut bien aller expliquer
les enjeux dans les réunions d’adhérents des associations de plaisanciers.
Un projet ambitieux à 30 ou 40 ans
L’élu appelle, par ailleurs, à un projet collectif
ambitieux à 30 ou 40 ans, « parce que notre port mérite mieux ».
Le hic ? Il faut avant cela étudier les évolutions
possibles du trait de côte à l’échelle de la baie de Morgat et ce en lien avec
les éboulements de Toul Car, les deux hivers derniers, ainsi que les
recommandations de services de l’État. « Tant qu’on n’a pas fait ça,
on ne peut pas faire autre chose au niveau du port. »
Plestin-les-Grèves. Destruction de la
maison de St-Efflam : l’échéance approche pour les familles…
Publié le
Le
1er décembre 2023, la démolition doit commencer pour cette maison devenue
emblématique de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). L’estimant bâtie sur une
zone non-constructible au regard de la loi Littoral, la cour d’appel de Rennes
avait ordonné sa démolition comme le demandaient des associations
environnementales qui avaient porté l’affaire en justice. À l’approche de
l’échéance, les propriétaires expriment leur amertume et réagissent dans un
communiqué « de la dernière chance ».
À partir du 1er décembre 2023, la maison
bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction. | DR
Reportages TV, articles
de presse ou réunions publiques n’y auront rien fait : à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor),
les copropriétaires de « la maison en bois de Saint-Efflam »,
comme elle se fait appeler depuis douze ans de procédure, ont plus que jamais
sa déconstruction en ligne de mire :
« La démolition de notre maison est prévue à partir du 1er décembre »,
informent ces trois familles dans une ultime tentative pour la sauver.
Dans un communiqué de la dernière chance, elles
engagent leurs soutiens à « écrire immédiatement aux associations
Plestin Environnement et Sauvegarde du Trégor en demandant sa préservation »,
avec l’espoir que « le bon sens l’emportera ».
Les familles haussent le ton
Reste qu’à l’approche de l’échéance et après avoir
« toujours prôné le dialogue, la mesure et le respect de chacun »,
les familles Bourdin, Cassin et Jamois
haussent le ton vis-à-vis des associations environnementales qui avaient porté
l’affaire en justice et conduit à la décision de la cour d’appel de Rennes :
en décembre 2022, celle-ci a ordonné la démolition de cette maison en bord de
plage, située dans la bande des 100 mètres du rivage, estimant que la maison
avait été bâtie en 2012 sur une zone non-constructible au regard de la loi
Littoral.
« Plestin Environnement a souvent déclaré
vouloir faire démolir notre maison pour l’exemple. Mais c’est surtout un
contre-exemple. C’est la destruction d’une maison bioclimatique construite en
respectant un permis de construire jugé illégal après coup, font
valoir les familles, dont le terrain donnant sur la plage avait été acquis par
leurs aïeux en 1895. Elle est entourée de constructions en béton, bien
plus massives et visibles depuis la plage, que Plestin Environnement n’a pas
attaquées. »
« Un
acharnement injuste »
Dans le contexte du compte-à-rebours qui s’est
enclenché, elles dénoncent « un acharnement injuste, aberrant sur le
plan écologique et coûteux pour les Plestinais qui devront assumer des
centaines de milliers d’euros pour détruire une maison ».
Ont-elles raison de fonder encore quelque espoir sur
ce que ces familles décrivent comme le « bon sens » des
associations environnementales ? Car au printemps déjà, Plestin Environnement
et Sauvegarde du Trégor déclaraient ne pas avoir « le pouvoir de
renoncer à cette démolition. Une fois que la décision de justice est tombée,
elle est tombée, point ». Ce qui fait réagir les familles :
« Contrairement à ce qu’elles répètent, les associations, bénéficiaires du
jugement de démolition, peuvent renoncer à son application ».
De leur côté, ces associations avaient déploré dans
ce dossier être « désignées comme les méchants écologistes qui vont
mettre à la rue de gentilles familles. Mais nous les avons alertées
1 000 fois, elles ont persisté dans leur erreur, dans une voie sans issue ».
Ce à quoi les trois familles répondent : « On peut nous accuser
d’avoir été imprudents mais en aucun cas d’avoir agi illégalement ».
Et elles en veulent pour preuve « l’indignation que soulève chez
l’immense majorité des Plestinais la demande de démolition par ces
associations ».
Il y a
quelques semaines, une des plaques du monument aux morts était retirée
temporairement. Ceci dans le but d'y inscrire le nom d'un jeune homme de 20
ans tué lors d'une offensive allemande en 1918.
Les Jenkins des générations suivantes,
Catherine, Eddy et Jean-Claude (à droite), ont oeuvré pour la mémoire de leur
oncle et grand-oncle. Edward Jenkins, ici à Brest. | DR
Témoignage
Dans l'ancienne école baptiste du Diben, qui sert
maintenant de maison de vacances à la famille Roux-Jenkins, l'histoire côtoie
le présent. L'ancienne salle de classe, aux fenêtres hautes pour que les
élèves ne se distraient pas en regardant à l'extérieur, sert maintenant de
salon. La cuisine est une ancienne écurie où M. Jenkins, pasteur baptiste,
laissait son cheval pour donner ses cours.
Si Edward Jenkins a connu cette maison, c'est à
Morlaix qu'il a vécu la plus large partie de son enfance. Une vie d'enfant de
pasteur, même si c'est son grand frère Edgar qui était destiné à reprendre le
flambeau pastoral.
Quand la Première Guerre mondiale éclate, Edward est
trop jeune pour être mobilisé. Mais le conflit dure assez longtemps pour qu'il
soit appelé en 1917. À Brest, il est incorporé au 124e régiment
d'infanterie.
« En juillet 1918, il fait partie des Forces
françaises qui subissent la dernière offensive allemande, sur les Monts de
Champagne, explique sa petite-nièce, Catherine Jenkins. Cette bataille
décisive est déclenchée dans la nuit du 14 juillet. »
Les Allemands pensaient que les Français ne seraient
pas en état de se battre après la Fête nationale. Ils se trompaient : « Ce
fut une bataille très dure. »
Déclaré « mort pour la France » en 1922
À 2 h du matin, le 15 juillet, Edward tombe sous le
feu allemand. Ses camarades le voient touché, mais ils ne parviennent pas à le
ramener derrière leurs lignes. Quand le jour revient, ils cherchent son corps,
en vain. Le jour même, il est déclaré disparu.
« Il n'a été déclaré « mort pour la France
» qu'en 1922, précise Catherine Jenkins, après le jugement du
tribunal civil de Morlaix. Trop tard pour que son nom soit inscrit sur le
monument, qui avait déjà été construit. »
À l'occasion de la commémoration de la déclaration du
centenaire de la Grande Guerre, Catherine Jenkins a donc pensé que le moment
était opportun pour réhabiliter la mémoire de son grand-oncle. Elle a adressé
une lettre au maire Agnès Le Brun pour que son nom soit inscrit sur le
monument aux morts de la ville. « C'était le 100e
anniversaire de la guerre, c'était le moment d'y aller, c'était logique. »
La mairie a accédé à sa demande. Le nom du Morlaisien
devrait être bientôt ajouté à la plaque, réintégrée au monument le temps
qu'une société s'occupe de le graver.
De Edward Jenkins, on sait peu de chose. « Il
avait apparemment beaucoup d'humour, dit sa petite-nièce. C'était un
rigolo, cela peut se voir sur toutes les photos qu'on a de lui. Mais il est
parti si jeune, on ne connaît de lui que son enfance. »
Plougasnou. Émus par leur séjour à
Verdun, ils témoigneront samedi
Publié le
De retour de
leur voyage mémoriel sur les terres des Poilus, les membres du conseil
municipal des jeunes de Plougasnou (Finistère), témoigneront de leur ressenti,
samedi 11 novembre 2023, jour de la commémoration de l’armistice de la
première guerre mondiale.
Lylou, Anaël, Mya, Arzhel, Maya, Camille,
Joakim, Izelenne, Léopold, Eva, Livia et Lou sont revenus bouleversés de leur
voyage à Verdun, sur les traces des Poilus. | OUEST-FRANCE
« En allant à Verdun, nous avons voulu
hommage à ceux qui sont morts et leur dire merci » et « Pour
que ça ne revienne pas », témoignent Camille et Léopold, membres du
CMJ de Plougasnou (Finistère). Avec dix autres camarades, ils ont participé au
voyage mémoriel du 23 au 27 octobre 2023 à Verdun (Meuse) et sa région. Pour
voir et comprendre la réalité et les horreurs de la première guerre mondiale.
À Béthincourt, ville médaillée de la
Résistance, à l’instar de Plougasnou. | CMJ DE PLOUGASNOU
Ils ont visité de nombreux sites sur les pas des
Poilus : les champs de bataille rive droite et rive gauche, la butte de
Vauquois, le Fort de Vaux, Fleury. Et pour se rendre compte de l’hécatombe
générée par la première guerre mondiale, ils ont vu les sites les plus
emblématiques de cette période.
Comme le musée mémorial de Verdun où, dotés d’un
casque de réalité augmentée, ils ont pu se retrouver dans la peau d’un poilu
dans la citadelle souterraine et assister virtuellement aux combats. Ils ont
été impressionnés par les cratères, mais aussi par les ossuaires :
« C’est impressionnant de voir toutes les personnes qui ont été tuées »,
souligne Izelenne. « Nous avons aussi visité le plus grand ossuaire
américain en Europe, celui de Romagne-sous-Montfaucon », ajoute
Arzhel.
Les adolescents de Plougasnou ont rencontré
le CMJ de Verdun. | CMJ DE PLOUGASNOU
Un projet entamé il y a un an
Ces moments ont été ponctués de rencontres
conviviales. Accueillis par le maire de Verdun, les jeunes du CMJ, accompagnés
de Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, ont rencontré les jeunes du CMJ de
la Ville. « Le lendemain, reçus par la maire de Béthincourt, commune
médaillée de la résistance comme Plougasnou, nos jeunes élus ont participé au
dépôt d’une gerbe au monument aux morts, détaille Jean-Luc André, élu
plougasniste. Ce voyage fait partie d’une démarche entamée il y a un
an, sur le devoir de mémoire. »
Les Plougasnistes ont fait un détour par
Paris, où ils ont rallumé la flamme du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe.
| CMJ DE PLOUGASNOU
Sur la route du retour, le groupe a fait une halte
parisienne pour le ravivage de la flamme du Soldat inconnu à l’Arc de
triomphe, point d’orgue de ce parcours empli d’émotions et de découvertes.
Ils ont rapporté plein de photos que l’on peut
découvrir sur la Gazette, sur le site de la commune. Samedi, ils
partageront le ressenti de leur séjour lors de la cérémonie du 11 novembre.
La Ville de Morlaix fait l’acquisition de
deux nouvelles œuvres
Publié le
Deux tableaux
de Ricardo Cavallo vont rejoindre le musée de Morlaix (Finistère). Le diptyque
Morlaix, le fleuve au milieu, acheté par la Ville et L’anse d’Ariane, offert
par le peintre.
Morlaix, le fleuve au milieu de Ricardo
Cavallo. | OUEST-FRANCE
Le musée des Jacobins a beau être en plein chantier,
cela n’empêche pas l’acquisition de nouvelles œuvres. C’est ainsi que la Ville
de Morlaix (Finistère) a acheté un diptyque de Ricardo Cavallo, nommé
Morlaix, le fleuve au milieu. Fasciné par la ville, il a peint il y a
huit ans, morceaux par morceaux, ses immeubles, son viaduc, ses rues ou encore
ses jardins en terrasse suspendus aux flancs des collines. « Avec ma
boîte à pouce, (sorte de grande boîte à cigares). Seurat
l’utilisait, comme d’autres peintres du XIXe siècle. »
Il y installe de petits tableaux dessus qui mesurent
en moyenne 30 cm par 30 cm. Après avoir esquissé son dessin, il démarre la
toile en travaillant quatre petits tableaux par quatre. « Cela a
demandé trois ans de travail. »
« Merci de révéler l’exceptionnelle force de
paysages », lui a dit Jean-Paul Vermot, le maire de Morlaix, mercredi
soir lors de la présentation des tableaux au public. Ce diptyque ainsi que
L’anse d’Ariane, don du peintre aux Amis du Musée, rejoindront la
collection du musée de Morlaix.
Une place leur sera réservée dans la chapelle,
première étape du chantier en cours attendue en 2025. En attendant, une salle
d’exposition, sorte d’annexe du musée, doit ouvrir en 2024 dans l’ancienne
manufacture, où sera programmée une première exposition consacrée au peintre.
« Je suis tellement content », a tout simplement réagi
Ricardo Cavallo, à l’annonce.
Après une avant-première à Morlaix, un
film sur le peintre Ricardo Cavallo sort le 15 novembre
Publié le
Présenté en
avant-première, mercredi 8 novembre 2023, au soir, au cinéma La Salamandre, à
Morlaix (Finistère), le film Ricardo et la peinture, est le portrait que nous
propose Barbet Schroeder de son ami le peintre Ricardo Cavallo. Un film
puissant et joyeux sur l’amitié et la peinture.
Ricardo Cavallo installe son chevalet au
cœur des grottes des falaises de Saint-Jean-du-Doigt. | LES FILMS DU LOSANGE
S’approcher de la peinture : une gageure pour le
cinéma. Un pari relevé et remporté par le grand cinéaste et producteur
suisse Barbet Schroeder dans un film sur son ami et peintre Ricardo
Cavallo. « Nous nous sommes rencontrés il y a quarante ans à Paris
grâce à un ami galeriste, Karl Flinker, aujourd’hui décédé. Il m’a dit
« J’ai rencontré un génie, je veux que tu le voies. »
Pendant deux ans, le fondateur de la société Les
Films du Losange, filme son quotidien et invite le spectateur à plonger
dans l’histoire de la peinture. Un portrait éclairant, intime et touchant,
de ce peintre qui a posé son chevalet à Saint-Jean-du-Doigt il y a une
vingtaine d’années.
Ricardo Cavallo avec le réalisateur Barbet
Schroeder. | LES FILMS DU LOSANGE
Né en 1954 en Argentine, amoureux des livres sur
l’histoire de l’art qu’il a soif de partager et de transmettre, l’artiste se
dévoile généreusement devant les caméras. Un film habité où l’on suit Ricardo
Cavallo, chevalet au dos, au cœur des grottes des falaises trégorroises que la
marée basse découvre. Sa peinture n’est pas sans analogie avec le cinéma.
« Fragmentée puis assemblée pour faire une toile », comme le dit
lui-même le peintre dans le film. « C’est un amoureux de la réalité
qu’il transfigure », reprend le cinéaste, mercredi soir, lors de
l’avant-première du film à La Salamandre.
Tout au long du film, Ricardo Cavallo ne trouve son
accomplissement que face aux paysages qui l’inspirent, mais aussi auprès de
ses grands maîtres comme Velázquez. On suit les deux amis à Paris, dans la
chambre atelier sous les toits, celles des débuts du peintre en 1976. Mais
aussi dans les musées et les églises de la capitale. « C’est une
activité que l’on partage à chacune de nos rencontres », souffle
Ricardo Cavallo. Il est très touché par le film : « Une illustration
fluide de quelque chose qui est en train de se dire. J’ai 69 ans, je suis en
bonne forme, il me faut encore du temps, j’ai encore tellement de choses à
faire. »
Le peintre et le réalisateur avec
Apollinaire, élève de Ricardo et acteur dans le film. | LES FILMS DU LOSANGE
Le public s’est pressé pour les deux séances le
8 novembre. « On a refusé des centaines de personnes. » À La
Salamandre, Véronique L’Allain rassure : « Le film sera programmé lors
de sa sortie nationale à partir du 15 novembre avec un nombre de séances qui
devrait satisfaire tous les curieux et amoureux du cinéma, de Barbet Schroeder
et de la peinture de Ricardo Cavallo. »
Tempête Ciaran. Sans électricité, comment
les maires du pays de Morlaix gèrent la crise
Publié le
Cinq jours
après la tempête Ciaran, de nombreux foyers de Plougasnou et Lanmeur
(Finistère) sont toujours sans électricité. Le point sur les solutions
proposées par les communes pour soutenir les habitants.
Cellule de
crise à la mairie de Plougasnou pour reloger les habitants sans électricité
depuis cinq jours. | OUEST-FRANCE
Sans électricité depuis cinq jours
Comment vit-on un cinquième réveil sans électricité ?
« Les gens sont fatigués, souligne Françoise Crozafon-Genevois,
adjointe à la mairie de Plougasnou. C’est à partir d’aujourd’hui que
les gens craquent, au départ, ils ne voulaient par partir de chez eux. »
Au sein de la cellule de crise, plusieurs élus recensent les possibilités
d’hébergement, principalement dans les hôtels Au Temps des Voiles et La Part
des Anges. « Nous allons les voir chez eux, ou alors ce sont des
voisins qui nous signalent des situations. » La commune va ouvrir
les douches du port du Diben, aux personnes qui en ont besoin. Plusieurs
quartiers sont encore coupés du monde : de Milaudren à Tromelin, Le bois de
pins, au Diben, Mesgouez, le haut de Mesquéau, ou encore du côté de la
chapelle Saint-Nicolas et Kerbiguet. « Dimanche soir, Enedis n’a pas
pu nous fournir de plannings. »
Au Diben à
Plougasnou, la route de la Corniche est toujours fermée à la circulation. |
OUEST-FRANCE
Pas simple du côté des eaux usées
La station d’épuration fonctionne mal, il y a eu des
rejets à la mer, c’est la raison pour laquelle les plages sont interdites à la
baignade et autres sports. « Les postes de relevage ont besoin
d’électricité pour évacuer les eaux usées domestiques et industrielles,
détaille la maire Nathalie Bernard. À Tromelin, par exemple, c’est un
camion d’une entreprise extérieure qui vient pomper les eaux sales. »
Pour l’eau du robinet, les élus rassurent, elle est bien potable. Du côté des
entreprises, Primel Gastronomie fonctionne, mais plusieurs petites entreprises
sont encore à la peine.
À Lanmeur, les
élus sont inquiets pour le clocher de l’église. Des pierres sont tombées sous
l’assaut des rafales. | OUEST-FRANCE
À Lanmeur, le clocher perd ses pierres
C’est la grosse inquiétude des élus de Lanmeur. Des
pierres du clocher sont tombées sous les assauts du vent, et un périmètre de
sécurité a été installé. « Nous savions que notre clocher qui date du
XVIIIe, était bien malade, explique la maire, Cathy Lucas.
Nous attendons la venue d’un expert. » Ce lundi, deux quartiers sont
encore sans électricité à cause d’un problème de haute tension. « Nous
avons aussi recensé 45 personnes très isolées, des repas chauds leur ont été
fournis. Les pompiers ont prêté un groupe électrogène dans une exploitation
agricole pour la traite des vaches. » Enfin, les habitants sont
invités à venir déclarer leurs dégâts en mairie, sur un cahier.
Tempête Ciaran : en Bretagne, ces
hôteliers offrent le gîte aux personnes dans le noir
Publié le
12 °C dans les
maisons, pas d’électricité pour cuisiner des plats et alimenter le ballon
d’eau chaude. Coupés du monde depuis jeudi 2 novembre 2023, après le passage
de la tempête Ciaran, plusieurs habitants du Diben, à Plougasnou (Finistère),
sont chaleureusement accueillis et hébergés gratuitement par les propriétaires
de l’hôtel Aux Temps des Voiles.
Étienne et Paule Labrassine ont ouvert leur
hôtel aux naufragés de la tempête Ciaran, à Plougasnou (Finistère). |
OUEST-FRANCE
Samedi 4 novembre 2023, en soirée, dans l’anse du
port du Diben,
l’hôtel Au Temps des Voiles
offre un havre lumineux. « Ils ont un groupe électrogène »,
informe Jean-Marc Portolano, en poussant la porte de l’établissement.
Tout à côté de l’hôtel, au n° 4 de la rue de
l’Abbesse, sa maison est froide et dans le noir. « Vendredi, avec mon
épouse Françoise, nous avons voulu louer une chambre. » Bonne
surprise pour le couple de voisins .
« Paule et Étienne Labrassine, les propriétaires, nous l’offrent avec le
petit-déjeuner, n’en revient toujours pas Jean-Marc Portolano.
C’est ce qui a déclenché leur décision de proposer d’héberger les
habitants privés de tout. »
« Vous
êtes formidables ! »
« Nous avons la chance d’avoir de l’eau
chaude et d’électricité… Nous vous proposons de venir chez nous, n’hésitez pas
à nous téléphoner. » Publiée vendredi soir sur les réseaux sociaux,
l’annonce fait le buzz chez les internautes, qui s’empressent de saluer cet
élan de générosité : « Vous êtes formidables ! » ; « Un très beau
geste d’humanité »…
« On a la capacité de pouvoir chauffer
l’hôtel : nous avons mis nos douze chambres à la disposition des habitants.
C’était possible dans la mesure où ces chambres n’étaient pas louées. C’est
naturel d’aider les gens dans la détresse », se défendent les
hôteliers, étonnés de se voir ainsi mis en lumière.
« C’est une question de protection »
« Le premier soir, nous avons accueilli
plusieurs personnes, six chambres étaient occupées, ajoutent-ils.
Des personnes qui ne sont pas forcément sur les réseaux, le
bouche-à-oreille a fonctionné. Une personne de la station de sauvetage SNSM
nous a envoyé un couple de personnes âgées : c’est une question de protection
civile. Dans le noir, une personne peut faire une mauvaise chute. »
Ce samedi soir, le restaurant de cinquante places
affichait complet : « On ne s’y attendait pas. Parmi les clients, des
exposants du Salon de la gastronomie à Langolvas, mais aussi des personnes qui
ont eu envie de manger un repas chaud. »
À Plougasnou
(Finistère), le passage de la tempête Ciaran a fait tomber de nombreux arbres.
Certains habitants, ce jeudi 2 novembre 2023, dans l’après-midi, n’avaient
plus ni eau, ni électricité.
Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est
envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a
frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023. | OUEST-FRANCE
La tempête Ciaran a durement frappé Plougasnou, près
de Morlaix (Finistère), entre le 1er et le 2 novembre 2023. Dans
cette commune littorale, « beaucoup de zones sont encore
inaccessibles, des chemins sont obstrués par des arbres », indiquait
vers 16 h, ce jeudi, Nathalie Bernard, la maire de la commune.
À Plougasnou, les services sont à pied
d’œuvre afin d’enlever les arbres tombés lors de la tempête Ciaran. |
OUEST-FRANCE
En priorité, « on essaie de dégager les
grands axes », indique l’édile. La route entre Primel et le Diben est
praticable, « lorsque j’ai quitté le terrain vers 14 h, les services
allaient dégager celle entre le Diben et Saint-Samson, puis entre Térénez et
Barnenez », détaille-t-elle.
Une résidence de vacances sans électricité
La circulation n’est pas le seul problème dans la
commune. Une partie des habitants est privée d’électricité et d’eau.
« Le bourg et Térénez ont l’électricité, mais à 14 h, Saint-Samson ne l’avait
pas. La résidence Odalys, complète en cette semaine de vacances, n’a plus
d’électricité non plus », note-t-elle. Là aussi, les services d’Enedis
sont à pied d’œuvre pour remettre le courant. La maire estime que pour
certaines zones, « il va peut-être falloir patienter deux ou trois
jours avant d’avoir à nouveau l’électricité ».
L’usine d’eau potable qui alimente la commune,
« située à Kerjean, à Plouezoc’h », a elle aussi été
impactée par la tempête. Afin de la faire fonctionner à nouveau, un groupe
électrogène devait être livré en fin de journée ce jeudi. À Plougasnou, les
habitants sont donc invités, via un message de Veolia, l’exploitant, à ne pas
consommer l’eau du robinet, jusqu’à 20 h. « La mairie peut distribuer
quelques bouteilles », indique la maire.
« La salle omnisports est éventrée »
Au niveau des bâtiments, des dégâts sont également à
déclarer. « La salle omnisports est éventrée. Sur l’un des pignons,
tout le bardage est parti », indique Nathalie Bernard. La cantine, la
chapelle du Diben et l’école de Kerenot ont vu leur toiture endommagée.
Au port, le toit du bâtiment de l’ancien mareyeur
Dossal s’est envolé et a atterri entre deux bateaux. « On a eu de la
chance », souffle la maire. Elle conclut : « On a pris un
gros coup de vent, les dégâts sont importants. Cela ressemble à la tempête de
1999, c’est ce que les gens me disent. » Le travail des équipes
devrait se poursuivre encore plusieurs jours, avant un retour à la normale.
Tempête Ciaran. Port du Diben en alerte,
liaisons maritimes… Comment le Pays de Morlaix s’organise
Zoé
BOIRON avec nos correspondants. Publié le
Élus, services
de transports sont dans l’expectative. La tempête Ciaran va venir frapper les
côtes du Pays de Morlaix (Finistère) dans la nuit de mercredi 1er novembre à
jeudi 2 novembre 2023. Aucune grosse mesure n’a été prise pour le moment, mais
la prudence est de mise.
Au port du Diben à Plougasnou, Yann Rolland
a gruté une quinzaine de bateaux, pour les mettre à l’abri dans son chantier.
| OUEST-FRANCE
«
Vaut mieux se préparer
! »
Depuis lundi matin, 30 octobre 2023, c’est le branle-bas de combat sur le quai
du chantier naval du Diben à Plougasnou (Finistère) pour anticiper la tempête
Ciaran. « J’ai avancé l’hivernage de mon bateau de quelques
jours, en prévision de ce gros coup de tabac », témoigne Jean-Paul,
sur son mousquetaire qu’il s’apprête à abriter sous le hangar du chantier
naval. « Hier, c’était de la folie, ici. »
À l’instar de Jean-Paul, plusieurs plaisanciers ont
préféré faire gruter leur bateau. « Une douzaine lundi,
détaille Yann Rolland, le patron du chantier naval. On les amarre au
sol. Tous les voiliers sont bridés par un système de poutres en béton coulées
dans le sol. » Un système développé depuis le passage de la tempête
Lothar en décembre 1999.
« On est inquiet. Pris dans la tempête, un
bateau ne se renverse pas, il s’envole. Au corps-mort, le bateau est chahuté
surtout si le vent tourne à l’ouest. Notamment à marée basse, c’est une vaste
plaine, rien n’arrête le vent. Il va y avoir énormément de houle, le
coefficient de marée sera de 71 au moment du passage de la tempête. On peut
craindre une surcote d’un mètre à la haute mer. L’idéal pour les bateaux est
quand l’événement se passe à mi-marée, mais on n’en sait rien encore, puisque
les modèles météo annoncent les mêmes prévisions, mais avec un décalage de
quatre heures. »
Jean-Paul a avancé de quelques jours,
l’hivernage de son mousquetaire. | OUEST-FRANCE
Tout le monde est dans l’expectative. Élus de Morlaix
communauté compris pour qui Le Port du Diben est « le gros point de
vigilance ». Après avoir pris un premier arrêté interdisant l’accès
au quai André-Déan (au bout de la rue du Port) lundi, la collectivité en a
pris un second, ce mardi, pour étendre cette interdiction en se basant sur les
données de Météo France.
Le quai sera donc inaccessible de mercredi, 17 h 30, jusqu’à vendredi 3
novembre, 11 h.
Parc
fermé à Carantec
À Carantec, le parc Claude-Goude sera fermé et le
marché du jeudi matin est annulé. Il est aussi interdit d’emprunter le GR34 de
mercredi, 18 h, jusqu’à vendredi, minuit. Gwenn Merrer, directeur du Centre
nautique de Carantec (CNC), a décidé de stopper toutes les activités nautiques
à partir de mercredi soir et jusqu’à dimanche soir. Voire au-delà car, selon
lui, « le mauvais temps pourrait se prolonger en début de semaine
prochaine ». Le gros bateau qui transporte habituellement les
plongeurs sur site sera mis à l’abri dans le port de Morlaix et tous les
petits bateaux (dériveurs etc.) qui restent sur parc au Kélenn vont être bien
sécurisés.
À Locquirec, aucune disposition particulière n’est
prise pour le moment. Ni à Roscoff. Les rochers installés quelques jours plus
tôt en bas des ruelles habitées, le long de la côte, sont toujours en place.
Mais le ferry de la Brittany ne fera pas de rotation jeudi. Il restera à Cork
en Irlande et sera de retour vendredi, à 13 h.
Liaisons pour l’Île-de-Batz perturbées jeudi
Du côté des Vedettes de l’île de Batz, la journée de
mercredi se déroulera normalement, mais « des perturbations sur les
liaisons » entre Roscoff et l’île sont à prévoir jeudi.
Dans la Cité du viaduc, on craint plus les vents que
les inondations. Les arbres, encore très pourvus en feuilles, peuvent opposer
une résistance ce qui accroît le risque de chutes. Dix agents seront
d’astreinte sur la ville de Morlaix.
Un livre rappelle « l’internement de
tsiganes » pendant la Seconde Guerre mondiale dans le Finistère
Valentin CHOMIENNE. Publié le
Maryvonne Moal,
présidente de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la
déportation du Finistère, a publié Les Tsiganes et la Seconde Guerre mondiale,
samedi 30 septembre 2023. Cette habitante de Plougasnou, dans le pays de
Morlaix, espère transmettre cette « histoire méconnue ».
Grâce à ce livre, publié fin septembre 2023,
Maryvonne Moal, habitante du pays de Morlaix (Finistère), diffuse les
témoignages de membres de "la communauté des Gens du voyage, des Voyageurs",
comme elle les nomme. | OUEST-FRANCE
Un « camp d’internement pour Tsiganes »,
comme le désigne Maryvonne Moal,existait dans le Finistère,
à Coray, à une vingtaine de kilomètres de Quimper, au cours de la Seconde
Guerre mondiale. Cette habitante de Plougasnou, dans le pays de Morlaix,
présidente de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la
déportation dans le département, a publié un livre, samedi 30 septembre 2023,
pour rappeler cet événement et les près de 200 personnes rassemblées en son
sein. L’ouvrage, paru aux éditions Tirésias-Michel Reynaud, tente de sortir de
l’oubli cette « histoire méconnue ».
« La communauté des Gens du voyage, des
Voyageurs, tenait à la publication de ce livre, indique Maryvonne
Moal. Ils ont participé à sa création en acceptant de me témoigner
leur vécu. »
« Les gendarmes sont venus nous arrêter »
Ainsi, l’ouvrage porte notamment les paroles de
Michel Lagrené, né fin août 1941 à Morlaix. Le désormais octogénaire, alors
âgé de seulement quelques mois, se souvient : « Les gendarmes de la
ville sont venus nous arrêter, mon père, ma mère et moi, ainsi que tous les
membres de la famille présents, immédiatement, sans nous laisser prendre
quelques affaires personnelles. »
Les entretiens entre les témoins et Maryvonne Moal,
accompagnée dans son œuvre par plusieurs membres de son association, se sont
tenus dans une salle de l’ancien tribunal de Morlaix, ou chez l’une des
personnes interrogées, à Pleyber-Christ. « Ce travail, associé à
celui de documentation a pris près de cinq années », précise l’autrice.
Près de 200 personnes pour 80 places
Cette retraitée de 75 ans souligne l’importance de
l’aide apportée par les Archives départementales du Finistère dans ce projet.
Grâce à cette dernière, le livre comporte des reproductions de documents
importants, comme « l’arrêté d’ouverture d’un camp d’internement pour
Tsigane dans le Finistère ».
Mais au-delà de pièces officielles, l’ouvrage exprime
aussi la dureté du passage au camp de Coray, ouvert en 1940 et 1941 :
« La promiscuité est insupportable, elle engendre des conflits, des peurs, une
altération des comportements », dans un contexte où sa population
accuse un important surnombre d’environ 200 personnes pour 80 places.