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Le Diben dimanche 21 juillet 2024

Plougasnou. 14ème Voyages des Plantes en images.

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14ème Voyage des Plantes Pointe de Primel Plougasnou.

 

Ouest-France

Le programme estival des Mardis de Plougasnou

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Les Mardis de Plougasnou (Finistère) permettent de découvrir tous styles de musique le temps d’une soirée.

Les musiciens d’Arthus Jazz animeront la première soirée des Mardis de Plougasnou.

Les musiciens d’Arthus Jazz animeront la première soirée des Mardis de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Chaque soirée des Mardis de Plougasnou est l’occasion de composer un univers particulier.

Voici les rendez-vous de juillet 2024 : mardi 16, c’est l’association Arthus Jazz (Saint-Jean-du-Doigt) qui convie le public au rythme singulier du jazz bossa, en compagnie des musiciens des Profiteroles & Co et Stéphane Fernandez trio, ainsi que du Alain Brunet quartet.

Le 23 juillet, rendez-vous avec le quatuor à cordes Aâlma Dili, « du rock doux entre musiques traditionnelles et influences western », indique Geoffrey Castel, adjoint en charge des animations.

Le 30, place au trio formé d’Hélène Brunet, Yuna Léon et Nolùen Le Buhé avec Thumette Léon, chorégraphe, danseuse et comédienne en langue des signes, quatre artistes féminines de la scène bretonne pour un concert voix, violon, guitare, laud et chansigne. En fin de soirée, le trio Fleuves, qui porte haut le renouveau des musiques bretonnes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-programme-estival-des-mardis-de-plougasnou-cfdc2fb4-41e2-11ef-bb35-337f783a35ab

 

Ouest-France

Pourquoi Plougasnou renonce au label Pavillon bleu ?

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Cela fait un an que le Pavillon bleu ne pavoise plus sur la plage de Primel. Un choix de la commune de Plougasnou (Finistère), qui préfère, cette année, concentrer ses efforts de sensibilisation à l’environnement dans le cadre d’un panel d’animations nature plus étoffé.

Le Pavillon bleu ne flotte plus sur la plage de Primel-Trégastel depuis l’année dernière.

Le Pavillon bleu ne flotte plus sur la plage de Primel-Trégastel depuis l’année dernière. | OUEST-FRANCE

Plougasnou n’a plus le label Pavillon bleu par l’association Teragir, depuis l’été 2023. Exit le label de la plage de Primel-Trégastel obtenu chaque année depuis dix ans. La municipalité le vit plutôt bien. Mieux, c’est elle qui l’a choisi.

Le précieux pavillon ne peut s’obtenir sans une candidature préalable de la commune. Candidature que la commune de Plougasnou n’a pas déposée depuis 2023.

Cela coûte entre 1 000 € et 2 500 € en fonction de la taille de la commune, même si ce label est symbole d’une qualité environnementale exemplaire. « Mais le dossier est complexe à monter », souligne la maire Nathalie Bernard, samedi 13 juillet 2024, lors du point presse de présentation des animations dans la commune.

Pour le décrocher, les municipalités doivent, en effet, « mener, de façon permanente, une politique de développement touristique durable. » Le Pavillon bleu garantit la propreté de la plage et la qualité de ses eaux, mais aussi la sécurité des baigneurs, grâce à la présence de sauveteurs de la SNSM. « Mais ce label ne nous amène pas plus de monde, les gens viennent ici sans cela, poursuit la maire. De toute manière, nous faisons déjà du tourisme durable. Il nous a semblé plus opportun de concentrer nos actions de sensibilisation, en investissant dans un programme plus étoffé d’animations nature sur le littoral, avec des animateurs professionnels de l’Ulamir-CPIE et Bretagne vivante. »

Cette année, la commune de Plougasnou propose une dizaine de sorties nature à la découverte du littoral et des oiseaux. | OUEST-FRANCE

Découverte à marée basse pour reconnaître les espèces, identification des oiseaux du bord de mer dont certains d’entre eux passent quasiment toute leur vie sur l’eau, tandis que d’autres ne se mouillent pas grâce à̀ leurs longues pattes, ou encore exploration du rôle écologique des algues brunes, rouges et vertes… En tout, une dizaine de rendez-vous qui est prévue en juillet et août. Tout le programme est sur le site de la commune et à l’office de tourisme.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pourquoi-plougasnou-renonce-au-label-pavillon-bleu-9d75f924-41ba-11ef-ae5b-bfe38155f8bc

 

Le Diben mercredi 09 juillet 2024

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 11 juillet 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal-2/

 

Le Diben lundi 08 juillet 2024

Plougasnou. Résultats du 2eme tour des législatives

Plougasnou : Résultats 2eme tour des législatives 2024 4ème circonscription

Montage photos pyb29.

Photos pyb29

 

Le Diben vendredi 05 juillet 2024

Plougasnou. Cérémonie à Ruffélic dans le cadre du 80ème anniversaire de la libération de Plougasnou

Cérémonie à Ruffélic dans le cadre du 80ème anniversaire de la libération de Plougasnou. Photos pyb29

Photos pyb29

Il y a 30 ans

Plougasnou 09 aout 1994. Montage photos pyb29

Plougasnou le 09 août 1994

 

Le Diben mercredi 03 juillet 2024

Plougasnou. Stèle de Ruffélic

Stèle de Ruffélic. Montage photos pyb29

Le QR code sur la photo est fonctionnel.

 

Le Diben lundi 01 juillet 2024

Plougasnou. Résultats des législatives 1er tour

Plougasnou : Résultats 1er tour des législatives 2024 4ème circonscription

Legislatives 1er tour Plougasnou dimanche 07 juin 2024. Photos pyb29

Photos pyb29

 

Le Diben jeudi 27 juin 2024

Plougasnou. Le Côtes de Bretagne vide tranquillement la Baie de Morlaix de son sable

Photo pyb29

Photo prise cet après-midi de la Pointe Annalouesten.

Le pilleur de sable appartient à la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN), filiale maritime du Groupe Roullier.

Pilleur de sable en Baie de Morlaix

 

Le Diben mercredi 26 juin 2024

Plougasnou. Assemblée générale de Force 5

 

Photos pyb29

L’association Force 5 a tenu son assemblée générale ce mardi soir devant une vingtaine de personnes dans la grande salle municipale.

 

Ouest-France

Pour Rivages en feu, suivez des habitants passionnés à Plougasnou

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Errances poétiques, exploration des chimères des grottes marines, balade autour de la toponymie… Du 28 au 30 juin, des habitants de Plougasnou proposent de croiser nos regards et nos imaginaires autour de l’histoire et de la métamorphose des paysages sur le littoral.

Des habitants de Plougasnou en lien avec PED (Projets, échanges et développement) proposent balades, lectures, enquêtes, expositions en lien avec la métamorphose des lieux.

Des habitants de Plougasnou en lien avec PED (Projets, échanges et développement) proposent balades, lectures, enquêtes, expositions en lien avec la métamorphose des lieux. | OUEST-FRANCE

Trois jours pour découvrir les métamorphoses des paysages du littoral de Plougasnou et de Saint-Jean-du-Doigt. Du 28 au 30 juin, des habitants, en lien avec les membres de l’association PED, proposent tout un tas d’animations autour du sensible et de la curiosité. Voici les temps forts à ne pas manquer.

Avec Martin Mongin, enquêtez sur les mystères de la thalassomancie

« On raconte que, à la fin du XVIIIe siècle, devins et augures fréquentaient la pointe de Primel, où ils prédisaient l’avenir en observant la surface de la mer et les vagues », détaille le spéléologue qui propose d’enquêter sur cette pratique qui semble être une spécificité de Plougasnou.

Vendredi 28 juin, à 14 h 30, devant l’église, pour l’enquête collective dans les archives de la bibliothèque et privées.

Avec Oriane Germser, dressez une cartographie imaginaire

La chorégraphe Oriane Germser et le musicien, Olivier Depoix, proposent une exploration sensible du paysage du port du Diben, « dans l’idée d’élaborer une cartographie imaginaire et un témoignage poétique ».

Samedi 29, à 8 h et dimanche 30, à 8 h 30, au port. Tel : 06 74 54 64 26.

Avec Jean-Yves Quéméner, marchez pour l’écologie

Le représentant de l’association Force 5 vous emmène sur le sentier entre Térénez et le Dourduff-en-Mer. Il y sera question de l’extraction de sable coquillier, en baie de Morlaix, et des déchets de plastique présents tout le long de la côte.

Avec Pierre-Yves Andrieu, découvrez l’estran

Au cours de cette errance poétique, le naturaliste vous guidera sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean afin d’observer toute la diversité et la richesse dévoilées par la marée.

Samedi, à 15 h, côté Saint-Jean.

Avec Elsa Amsallem, dessinez les rochers de Primel

Dans le prolongement de la sortie toponymie du matin, entre géologie et paréidolie (tendance à trouver des formes familières dans des images désordonnées), les participants sont invités à dessiner les rochers de leur choix afin de faire ressortir visages et autres formes.

Dimanche, à 14 h 30, parking du Primel café.

Avec Catherine Postic, écoutez contes et légendes

Au cours du goûter (auberge espagnole) de clôture dans la grande prairie de Primel, la conteuse dira des légendes locales, qu’elle a recueillies auprès d’Annick Bozec, une autre habitante de Plougasnou, aujourd’hui décédée. Dimanche à 17 h.

Du 28 au 30 juin, tout le programme sur projets-echanges-developpement.net Renseignements auprès du 06 32 36 54 86.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pour-rivages-en-feu-suivez-ces-habitants-passionnes-a-plougasnou-dec50608-2ff5-11ef-bdf9-9b702c715c92

 

Ouest-France

Une aire de carénage sera expérimentée au port de Primel Le Diben à partir de septembre 2024

Zoé BOIRON. Publié le

Une aire de carénage collective sera expérimentée au port de Primel de Plougasnou (Finistère) à partir de septembre 2024, avant « un projet en dur ». L’accès sera tarifé.

Le carénage, qui consiste à nettoyer les coques de bateaux, fait s’échapper des substances toxiques lors du nettoyage des peintures dites "antifouling", utilisées pour protéger la coque.

Le carénage, qui consiste à nettoyer les coques de bateaux, fait s’échapper des substances toxiques lors du nettoyage des peintures dites "antifouling", utilisées pour protéger la coque. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Comment procéder au carénage d’un bateau sans que l’opération soit nocive pour l’environnement ? Après un avis défavorable des services de l’État concernant « les solutions submersives » et plusieurs concertations menés avec les usagers du port de Primel - Le Diben, Morlaix communauté souhaite mener une expérimentation collective.

Des bâches et un nettoyeur haute pression seraient mis à disposition, sur un espace situé à proximité du bureau du port. Ce système permettrait « de récupérer les eaux souillées et de les faire traiter ensuite », a développé Christophe Micheau, élu communautaire lors du conseil de lundi 24 juin 2024.

Un tarif forfaitaire de l’utilisation de l’aire de carénage d’un montant de 10 € par rendez-vous sera instauré. Cette aire de carénage sera accessible à partir de septembre 2024.

Un « projet en dur, sur un terre-plein » est envisagé à terme.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-aire-de-carenage-sera-experimentee-au-port-de-primel-le-diben-a-partir-de-septembre-2024-add75b3c-3300-11ef-bc20-1002f59f2c2c

 

Ouest-France

Plougasnou Plongée a cessé ses activités : les locaux attribués à une association... de plongée !

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Plougasnou Plongée a cessé ses activités au 1er avril. Un repreneur a été trouvé pour occuper les locaux qui étaient mis à sa disposition : il s’agit de l’association École de plongée de Plougasnou (Finistère).

L’association École de plongée de Plougasnou reprend les locaux de la société Plougasnou Plongée au port du Diben. Photo d’illustration.

L’association École de plongée de Plougasnou reprend les locaux de la société Plougasnou Plongée au port du Diben. Photo d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’entreprise individuelle Plougasnou Plongée a cessé ses activités au 1er avril 2024. Morlaix communauté mettait à disposition des locaux pour y installer ses bureaux, vestiaires et salle de réunion partagée. L’entreprise bénéficiait aussi d’une autorisation d’occupation temporaire sur le terre-plein nord du port, à savoir un séchoir et un espace de stockage de matériel.

De la plongée au Diben

Elle a trouvé un repreneur : l’association École de plongée de Plougasnou, affiliée à la fédération française d’études et de sports sous-marins (FFESSM). Elle souhaite poursuivre une activité de plongée à partir du port de Primel - Le Diben.

Les élus communautaires ont approuvé, lors du conseil de lundi 24 juin, le principe d’une nouvelle convention pour la mise à disposition des locaux et le transfert de l’AOT à l’École de plongée de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-plongee-a-cesse-ses-activites-les-locaux-attribues-a-une-association-de-plongee-57875c2e-32f5-11ef-bc20-1002f59f2c2c

 

Le Diben mardi 25 juin 2024

Morlaix. Conseil communautaire : aire de carénage du port du Diben

Photos pyb29 Consei communautaire du lundi 24 juin 2024. Photo pyb29

L’aire de carénage mobile sera installée pas très loin des bureaux du port, elle ne devrait pas satisfaire l’ensemble des usagers du port, les gros bateaux devront se rendre à Roscoff. Il sera demandé une participation financière de 10 € par carénage, pas très cher par rapport à un lavage de voiture. J’ai téléphoné jeudi matin au service littoral de Morlaix communauté pour avoir ces précisions, je les attends toujours, mais à l’APPBS nous y sommes habitués.

 

Ouest-France

Plougasnou. Le marché nocturne de Primel maintenu

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Le marché nocturne de Primel existe depuis 2009.

Le marché nocturne de Primel existe depuis 2009. | OUEST-FRANCE

L’association Primel Trégastel amitiés cesse son activité. Finis les concours de châteaux de plage, qui ont fait la joie des petits et des grands, chaque été, pendant trente ans, sur la grande plage de Primel. Et il n’y avait pas que ça »,décrit Olivier Madec, son président.

La fin de trente ans d’animations

L’association organisait aussi toutes sortes de jeux de plage, des concerts et le marché nocturne, tous les vendredis soir de l’été. « Nous sommes contraints de clore l’association par manque de bénévoles. Depuis trois ans, nous ne tournions plus qu’à trois, avec l’aide de nos familles. »

De son côté, la mairie de Plougasnou a sollicité plusieurs associations pour reprendre au moins le marché hebdomadaire.

C’est une autre association du quartier, Primel animations, qui désormais aura la charge de s’en occuper.

« Mercredi 12 juin, nous avons rencontré les commerçants, indiquent les responsables de cette dernière sur sa page Facebook. Nous leur avons précisé qu’ils pouvaient compter sur nous pour que le petit marché, créé en juillet 2009 et inauguré par monsieur Jean Kerdoncuff, perdure. »

« Notre association mettant fin, et ce ne fut pas une décision facile à prendre, à une longue et belle histoire commune, nous remercions toutes les personnes qui nous ont aidés dans notre activité, personnel technique, les amis bénévoles et les amis personnels », salue Olivier Madec, en se réjouissant de la reprise du marché.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-marche-nocturne-de-primel-maintenu-6835fca6-2cb5-11ef-94e8-820b9e9c1d0c

J'ai une pensée pour Mme Denise Lintanf et Daniel Cazoulat.

 

Ouest-France

« Où va-t-on aller ? » : Le magasin Point Vert de Plougasnou va fermer, fin juin

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La jardinerie Point Vert, située rue de l’Oratoire à Plougasnou (Finistère), va tirer ses rideaux de fer à la fin du mois de juin 2024. « Les locaux étaient devenus vétustes », souligne le réseau de distribution de la coopérative Eureden. Une fermeture inattendue par les Plouganistes.

Le magasin Point Vert à Plougasnou (Finistère) fermera ses grilles, le 29 juin 2024.

Le magasin Point Vert à Plougasnou (Finistère) fermera ses grilles, le 29 juin 2024. | OUEST-FRANCE

Sur les réseaux sociaux, les habitants de Plougasnou s’étonnent : « Mais pourquoi ? » , « Où va-t-on aller ? C’est un magasin agréable avec un choix de produits intéressants. »

La fermeture de la jardinerie Point Vert de Plougasnou (Finistère), annoncée pour le 29 juin 2024, est un coup dur pour les clients, qui devront se rendre à Lanmeur, à une dizaine de kilomètres, ou à Plestin-les-Grèves, dans les Côtes-d’Armor, pour acheter produits et outils pour leur jardin.

Lire aussi : Portage des repas : les élus de Plougasnou votent une subvention de 100 000 €

« Locaux vétustes »

L’aventure commerciale aura duré plusieurs décennies. « Mais les locaux du Point Vert de Plougasnou étaient devenus vétustes », indique Anne-Lise Gouriou, responsable relations médias de la coopérative Eureden, qui depuis quarante-cinq ans, a développé un réseau de 125 magasins dans les départements de la Bretagne et de la Vendée.

Lire aussi : Face à une forte demande, deux passionnés de littérature ont ouvert l’unique librairie de Roscoff

Pour décider de cette fermeture, le groupe agroalimentaire coopératif breton a pris en compte la forte densité de points de vente à proximité, avec les Point Vert de Lanmeur et de Plestin et des investissements d’agrandissement et de rénovation réalisés dans ces derniers.

Tous les collaborateurs sont déjà reclassés sur des postes équivalents, dans des magasins dans la région.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/ou-va-t-on-aller-le-magasin-point-vert-de-plougasnou-va-fermer-fin-juin-83786bf2-2ae9-11ef-94e8-820b9e9c1d0c

 

Le Diben jeudi 06 juin 2024

Plougasnou. La cale et la plage du Guerzit de nouveau accessible.

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La municipalité a enfin rendu la plage accessible à tous.

 

Ouest-France

« L’état du réseau cuivre est catastrophique »

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Pour soutenir les habitants en panne d’internet depuis plusieurs mois, le maire de Plouégat-Guérand (Finistère) a organisé un point presse, lundi 27 mai 2024. Si certains habitants viennent juste de retrouver leur connexion, d’autres sont encore en attente d’une réparation.

Les habitants sans connexion internet depuis plusieurs mois ont fait le point avec les élus de Plouégat-Guérand (Finistère).

Les habitants sans connexion internet depuis plusieurs mois ont fait le point avec les élus de Plouégat-Guérand (Finistère). | OUEST-FRANCE

« L’annonce d’un point presse a fait bouger les lignes auprès d’Orange, mais il reste encore des habitants sans connexion internet ni téléphone fixe », souligne le maire de Plouégat-Guérand (Finistère), Renaud de Clermont-Tonnerre, dans la soirée de lundi 27 mai 2024, lors de la réunion en mairie.

Christophe raconte la galère depuis la tempête Ciaran, dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. « J’avais réussi à me dépanner, mais en février 2024, alors que des techniciens intervenaient plus haut au niveau de Kerhalon, je n’avais plus aucune connexion, tout était coupé… Chez moi, le portable passe très mal, je suis obligé de sortir de la maison pour téléphoner. »

Exemple de câbles de téléphone retrouvés sur les bas-côtés des routes de Kerhalon, du Poder et du Fouennou. Ces câbles ont endommagé le matériel des services techniques qui ont mis beaucoup de temps à les extraire des machines. | OUEST-FRANCE

Il en a passé des coups de fil à son opérateur ou encore à Orange, propriétaire des lignes. Entre les promesses de venir réparer tel ou tel jour et les multiples rendez-vous manqués avec des techniciens qui ne trouvaient pas l’adresse, les mois s’écoulent jusqu’à la semaine dernière, « où une personne travaillant pour un sous-traitant d’Orange finit par tester ma ligne et trouve la panne au niveau de la rue de l’Oratoire. Je peux vous dire que, depuis, je regarde ma boxe comme du lait sur le feu. »

« Nos quatre lignes, coupées »

Albert, lui aussi, est soulagé, il a enfin récupéré sa ligne. « Ma femme est handicapée, c’était très angoissant de ne pas pouvoir compter sur la téléalarme en cas de problème. »

Mais ce n’est pas le cas de ses voisins du côté du Veuzit, un quartier à un peu plus d’un kilomètre du bourg. Alexandra témoigne : « Déjà avant Ciaran, ça marchait mal, mais la tempête n’a rien arrangé. Des réparateurs passent et ne reviennent pas, nous avons eu une nouvelle box qui a marché douze ou vingt-quatre heures, puis plus rien. Un technicien venu du sud de la France m’a dit qu’ici, l’état du réseau cuivre était catastrophique. »

Exemple de câbles de téléphone retrouvés sur les bas-côtés des routes de Kerhalon, du Poder et du Fouennou. Ces câbles ont endommagé le matériel des services techniques qui ont mis beaucoup de temps à les extraire des machines. | OUEST-FRANCE

Elle décrit les impacts sur sa vie quotidienne et sur son activité de gîte, « où des personnes espèrent pouvoir faire du télétravail ».

De son côté, Jean-Yves ironise : « Nos quatre lignes, dont celle de la ferme, ont été coupées, depuis qu’un technicien est intervenu au niveau d’un poteau, en février. On se débrouille avec le portable, j’en suis au stade d’avoir peur d’être réparé. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouegat-guerand-29620/letat-du-reseau-cuivre-est-catastrophique-52184086-1cc6-11ef-95fd-fa9c0382fd5d

 

Ouest-France

À Plougasnou, les horaires du bureau de Poste évoluent

Publié le 22/05/2024 à 19h17

À Plougasnou (Finistère), les horaires du bureau de poste changent. Le lieu ouvrira tous les matins, du mardi au samedi. En décembre 2023, certains craignaient que le service ne quitte la commune.

Le bureau de poste de Plougasnou (Finistère) ouvrira désormais le matin.

Le bureau de poste de Plougasnou (Finistère) ouvrira désormais le matin. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Depuis mercredi 22 mai 2024, le bureau de poste de Plougasnou (Finistère) ouvre le matin, du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h 30 « pour répondre aux besoins des habitants et mieux s’adapter à la vie du centre bourg », indique La Poste, dans un communiqué.

Des services qui ne bougent pas

Jusqu’à présent, le lieu ouvrait le mardi de 9 h 30 à 12 h 30, du mercredi au vendredi de 14 h à 17 h et le samedi de 9 h 30 à 12 h 30.

Sur place, si les horaires changent, l’amplitude reste la même, et le fonctionnement aussi. La Poste indique que « les habitants sont accueillis par une factrice guichetière, qui partage son temps entre la distribution des courriers et colis et la tenue du bureau de poste ».

À découvrir

Lire aussi : Pour clore la rumeur, la maire de Plougasnou dément la fermeture de la Poste

Les services proposés ne bougent pas non plus, avec notamment le dépôt de courriers, l’achat de timbres, l’affranchissement de lettres et colis et service de réexpédition du courrier, la téléphonie et la banque et assurance.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-les-horaires-du-bureau-de-poste-evoluent-881dd42e-182b-11ef-a4ab-f1862cfaf1f3

 

Le Diben lundi 20 mai 2024

Saint-Jean-du-Doigt. La "Fête du violon", une belle fête populaire.

Fête du violon Saint-Jesn-du-Doigt dimanche 19 mai 2024. Photo pyb29

Diaporama : Fête du violon Saint Jean du Doigt Dimanche 19 mai 2024

 

Ouest-France

Tensions au sein de Halte aux marées vertes en Côtes-d’Armor : « Lui redonner une légitimité »

Sonia TREMBLAIS. Publié le

Tensions, vous avez dit tensions ? Halte aux marées vertes (HAMV) est prise en tenaille entre deux oppositions, au sein même de l’association. Ce qui n’est pas du goût du président d’honneur, André Ollivro, qui a convoqué une « assemblée générale » à Pommeret (Côtes-d’Armor), samedi 18 mai 2024. Explications.

André Ollivro et Yves-Marie Le Lay travaillent ensemble depuis longtemps. « Les actions doivent reprendre et continuer. Les nouveaux venus doivent continuer le combat. »

André Ollivro et Yves-Marie Le Lay travaillent ensemble depuis longtemps. « Les actions doivent reprendre et continuer. Les nouveaux venus doivent continuer le combat. » | OUEST-FRANCE

« On veut redonner une légitimité à Halte aux marées vertes (HAMV) » , lance André Ollivro, président d’honneur de l’association des Côtes-d’Armor. Il avait pris du recul avec l’association voilà deux ans.

Devant  l’inactivité  de l’association durant plus d’un an, il se remet en selle.  Dans l’association, ça gesticule, ça cause mais il ne se passe rien, s’agace-t-il. Où est passée la lutte contre les algues vertes ? 

Lire aussi : Tensions au sein de Halte aux marées vertes : la coprésidente quitte l’association

L’association historique a pignon sur rue.  On lutte depuis des années. On a montré nos combats au public , rappelle-t-il.

C’est aussi pour tenter d’éteindre les «  tensions internes » qu’il a décidé de convoquer une  assemblée générale , samedi 18 mai 2024.

Des tensions qui existent depuis plus d’un an. En 2023, par exemple, la coprésidente avait quitté l’association. Une adhérente aujourd’hui parle d’agressivité.  On ne peut pas exposer ses idées… C’est trop tendu.  En février 2023, les adhérents renouvellent le bureau. Huit coprésidents tiennent la barre de l’association.

Deux oppositions au sein de l’association

 Huit coprésidents ? Ce n’est pas possible statutairement. La coprésidence au conseil d’administration, c’est deux personnes », assure Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, partenaire de toujours d’HAMV.

 Le souci c’est que quelques-unes font bande à part, explique André Ollivro. Elles sont dans un autre camp.  Yves-Marie Le Lay abonde :  Je ne peux rester indifférent à ce qui se passe. On se retrouve avec deux oppositions au sein d’une même association. 

Les personnes de l’autre opposition ont été invitées à venir dans un « esprit de conciliation. Personne n’est là », déplore-t-il.

Nous avons contacté Isabelle Volante, secrétaire d’HAMV. Elle fait partie de « l’autre opposition » et rappelle qu’en 2023,  deux coprésidences se bataillaient. On n’a pas voulu reproduire ça, d’où le mode de gouvernance à l’horizontale. 

Et de conclure :  Nous avons tout remis en conformité. L’AG de Halte aux marées vertes aura lieu le 1er juin 2024. 

L’assemblée générale du 18 mai 2024 n’aura pas permis de renouer le dialogue. Le divorce sera-t-il prononcé avec la tenue de l’assemblée générale d’HAMV, le 1er juin ?

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/tensions-au-sein-de-halte-aux-marees-vertes-en-cotes-darmor-lui-redonner-une-legitimite-4d7c5fd8-1534-11ef-a482-9d66515b057a

 

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La réunion du prochain Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 23 mai 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

– Désignation du secrétaire de séance

– Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 28 mars

– Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire

ADMINISTRATION GENERALE ET FINANCES

– Budget principal – Décision modificative N°1

– Subvention exceptionnelle au Centre Communal d’Action Sociale

– Subventions aux associations : Ciné de la baie : Festival 2024 et Canot Club de Primel

Demande de Subvention au Fond Départemental de Sécurité Routière pour l’aménagement de la Rue Jean Jaurès – 1ère tranche

– Demande de subvention à l’Agence Nationale de Développement du Sport pour la réalisation du terrain multisport du parc de la Métairie

– Approbation du principe de Délégation de Service Public : « Enfance et jeunesse »

– Instauration d’une amende contre les déjections canines

URBANISME ET TRAVAUX

– Convention de servitude avec ENEDIS – Parcelle ZY 27

– Convention de passage de réseau avec le SDEF– Parcelle ZR 52

SDEF : Programme 2024 de travaux de rénovation de l’éclairage public

– SDEF : Travaux d’effacement réseaux télécom en coordination avec les travaux de sécurisation de réseaux basse tension – Kermouster

– Désaffectation et déclassement de la parcelle CI 55

– Désaffectation et déclassement de la parcelle BV 115

– Désaffectation et déclassement de la parcelle CI 97

– Cession de la parcelle CI 97

– Cession de la parcelle ZV 09

– Dénomination de rues

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

– Subventions aux projets pédagogiques de l’école de Kerenot

– Forfait scolaire à l’école DIWAN

– Engagement de la commune au titre du dispositif Territoires Numériques Educatifs

– Renouvellement du dispositif « Argent de poche » avec le centre Keravel – PEP53

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.plougasnou.fr/ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal/

 

Ouest-France

Plougasnou. Des ateliers cuisine à destination des seniors

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La commune de Plougasnou et Vas-y, de la Fondation Ildys, proposent un atelier cuisine à destination des personnes à partir de 60 ans. Les séances se dérouleront les mardis entre le 28 mai et 18 juin, de 10 h 30 à 14 h, à la salle municipale. « Il s’agit de transmettre le plaisir de cuisiner et d’apprendre ce qui est favorable pour améliorer la qualité des repas, indiquent les organisateurs. Comme à chaque âge de la vie, les besoins nutritionnels de notre corps évoluent, mais avec l’âge les besoins alimentaires ne diminuent pas. » Une diététicienne de Défi Santé Nutrition, partenaire du Dispositif Vas-y, donnera des conseils au cours des trois premières séances. La quatrième sera animée par une chef cuisinier.

Cet atelier est gratuit, pour un même groupe de 12 personnes, sur inscription en mairie au 02 98 67 30 06.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/des-ateliers-cuisine-a-destination-des-seniors-82e66317-8a48-40b3-93dc-344dfaab8fc6

 

Ouest-France

Construite en 1982, la résidence autonomie de Plougasnou a été modernisée pour 2 millions d’euros

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À Plougasnou (Finistère), les travaux de réhabilitation de la résidence autonomie Keric an Oll ont duré deux ans et ont coûté près de deux millions d’euros. L’inauguration a eu lieu mardi 14 mai 2024.

Les travaux de restauration de la résidence autonomie ont été inaugurés le 14 mai 2024.

Les travaux de restauration de la résidence autonomie ont été inaugurés le 14 mai 2024. | OUEST-FRANCE

« Ça semble anodin, mais cela change la vie de l’établissement », souligne Katell Strasser, directrice de la résidence Keric an Oll, à Plougasnou (Finistère). Elle montre la bande de guidage au sol pour les déficients visuels, aux élus du territoire et aux membres du CCAS (Centre communal d’action sociale) présents, mardi 14 mai 2024, pour l’inauguration.

Au fil de la visite, on découvre toutes les différentes améliorations énergétiques et d’accessibilité, apportant un confort indéniable aux résidents de l’établissement.

Fenêtres à double vitrage, nouveau sol, chauffage performant, peintures blanches… La salle d’animation est beaucoup plus lumineuse et plus accueillante. | OUEST-FRANCE

Dans la salle d’animation, « la moquette a été remplacée par un sol en PVC plus facile à entretenir ». Les huisseries à double vitrage remplacent les vieilles fenêtres qui dataient de la construction de la résidence en 1982. « Et surtout, il y fait bon vivre. » Oubliés les radiateurs, aujourd’hui, tout le bâtiment est chauffé grâce à l’installation d’une chaudière collective au bois.

Volets roulants, nouveaux revêtements, isolation phonique… Le confort des logements a été amélioré. | OUEST-FRANCE

« Accueillir les habitants en cas de canicule »

Plus loin, la salle à manger a été climatisée. « C’est la deuxième salle, avec celle du conseil municipal, à pouvoir accueillir les habitants de la commune, en cas de canicule », indique la maire Nathalie Bernard.

Au niveau des cinquante logements, les améliorations portent sur les éléments de plomberie, l’isolation thermique ou encore le remplacement des anciens volets par des volets roulants motorisés, « une amélioration qui empêche les volets de claquer, et qui a été très appréciée au moment de la tempête Ciaran », poursuit la directrice.

Le patio et les cheminements extérieurs seront végétalisés. | OUEST-FRANCE

Le chantier de près de deux millions d’euros est subventionné par Morlaix Communauté, le Département, la Région la Carsat Bretagne et des fonds propres de BSB-Les Foyers, propriétaire du site.

« Ce chantier, qui a duré deux ans, a la particularité de s’être déroulé alors que le site était occupé », a rappelé l’architecte du cabinet Tommy-Martin de Lannion.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/construite-en-1982-la-residence-autonomie-de-plougasnou-a-ete-modernisee-pour-2-millions-deuros-3cf1ecf2-1208-11ef-8d28-8c843032621a

 

Ouest-France

Plougasnou. Ciné-débat sur la cohabitation intergénérationnelle

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À l’occasion des 20 ans de la Cohabitation intergénérationnelle solidaire, Morlaix Communauté, en partenariat avec l’association Projets, échanges et développement, de Plougasnou, et le dispositif Tiss’âges, proposent un ciné-débat sur le thème de la cohabitation.

Intitulé Ma coloc a 72 ans, le reportage de Florence Helleux, journaliste à France 2, raconte l’histoire de Martine, retraitée, 72 ans, et Benjamin, étudiant, 21 ans. Sans lien de parenté, ils ont 51 ans d’écart et vivent sous le même toit. Des colocataires heureux. Avec en France un habitant sur quatre de plus de 60 ans, la question du « bien vieillir » reste au cœur de l’actualité.

Ce reportage illustre l’action menée par la ville et l’agglomération de Morlaix qui, en partenariat avec l’association Ailes, déploient le dispositif Tiss’âges d’Habitat Partagé sur le territoire.

Jeudi 16 mai, à 18 h, à la maison des associations. Tél. 02 98 44 45 18 ; tissages@ailes29.org

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/cine-debat-sur-la-cohabitation-intergenerationnelle-40d1896b-da90-49cf-b447-f2bd20ed4fc7

 

Ouest-France

L’extraction de sable en baie de Lannion définitivement enterrée : retour sur 15 ans de lutte

Renée-Laure EUZEN. Publié le

L’extraction de sable en baie de Lannion (Côtes-d’Armor) n’aura plus jamais lieu. L’État a validé la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation à son droit d’exploitation minière de sable coquillier. Le point final de quatorze ans de combat menés par les associations et les élus, avec le soutien de la population du Trégor.

Dimanche 11 septembre 2016 : environ 4 000 personnes manifestent dans le centre de Lannion (Côtes-d’Armor) pour protester contre l’extraction de sable dans la baie par la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN).

Dimanche 11 septembre 2016 : environ 4 000 personnes manifestent dans le centre de Lannion (Côtes-d’Armor) pour protester contre l’extraction de sable dans la baie par la Compagnie Armoricaine de Navigation (CAN). | ARCHIVES OUEST FRANCE

On savait que le sujet n’était plus d’actualité… mais il est désormais officiellement clos. La preuve ? L’arrêté ministériel qui acte la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation (Can) à son droit d’exploitation minière de sable coquillier en baie de Lannion a été publié au Journal officiel le 25 avril 2024. Le point final d’un combat de près de quinze ans qui aura fait se lever le Trégor.

En novembre 2015, les manifestants ont formé un « SOS » sur la plage de Trébeurden. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Novembre 2010 voit la toute première manifestation contre le projet de la Can, filiale du groupe malouin Roullier, après une première réunion publique initiée par l’association Sauvegarde du Trégor. Le projet prévoit alors  l’extraction de 400 000 m³ pendant 20 ans . Si les premiers opposants ne sont qu’une cinquantaine, la contestation ne va cesser de s’étendre.

Le 21 janvier 2015, entre 5000 et 6 000 personnes défilent dans les rues de Lannion, les élus arborent leur écharpe tricolore. | ARCHIVES OUEST FRANCE.

En écho au collectif qui s’était élevé contre un projet du groupe Lafarge à Erdeven (Morbihan) Peuple des dunes en Trégor naît au début de l’année 2012 composé d’une trentaine d’associations. Au côté du monde associatif, la sphère politique est elle aussi vent debout. Parmi les plus farouches défenseurs du sable trégorrois, on trouve Joël Le Jeune, président de la communauté d’agglomération de Lannion, et maire de Trédrez-Locquémeau et Corinne Erhel (1), la députée, qui n’hésite pas à porter le dossier jusque dans les ministères.

Manifestation en mer contre l’extraction de sable le 17 septembre 2016. | OUEST-FRANCE

La crainte est forte, non seulement pour l’environnement mais aussi pour l’économie. Selon les opposants, ce sont 150 emplois directs qui sont menacés, et beaucoup plus d’emplois indirects. En janvier 2015, 6 000 personnes descendent dans la rue à Lannion contre l’extraction de sable.

Pour pouvoir lancer les opérations de pompage, la Can doit recevoir le feu vert de l’État. D’abord, c’est Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie qui signe, en septembre 2015, le décret autorisant l’extraction de sable. Les chiffres sont revus à la baisse : 250 000 m³ par an sur une concession de 15 ans. Les arrêtés préfectoraux du Finistère et des Côtes-d’Armor, les deux départements concernés, suivent deux mois plus tard. Les textes sont attaqués devant le tribunal administratif. L’affaire finira devant le Conseil d’État : les communes sont déboutées.

Lire aussi. Lannion. L’extraction de sable fait des vagues

Parmi les opposants, l’unité se fissure dans le collectif Peuple des dunes. Une divergence de vues sur les moyens à utiliser mènera à la création du Peuple des dunes de Batz à Bréhat en mars 2016.

Le sablier Côtes de Bretagne effectue son premier pompage le 7 septembre 2016. De nuit. Ce sera le seul. La réponse ne tarde pas. Une manifestation réunit quelque 4 000 personnes à Lannion.  Cette forte mobilisation a tout changé , assure avec le recul Yves-Marie Le Lay, dont l’association est membre de Peuple des dunes de Batz à Bréhat.

Élu à la présidence de la République, Emmanuel Macron annonce en 2018, que  les conditions d’exploitation ne sont pas satisfaisantes. Au printemps 2024, le Trégor peut souffler pour de bon. La lutte a payé. La Can qui a tenté d’obtenir une indemnisation devant la justice, sans succès, finit par renoncer à son droit minier. Pour Alain Bidal de Peuple des dunes, c’est grâce  à une solidarité territoriale sans faille ».

La « victoire » n’a pas apaisé les dissensions. Puisque les deux collectifs ont fêté la fin de l’extraction de sable. À quelques jours d’intervalle.

(1) Proche d’Emmanuel Macron, elle décède brutalement lors d’un meeting à Plouisy à la fin de la campagne électorale pour la présidentielle le 5 mai 2017.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/lextraction-de-sable-en-baie-de-lannion-definitivement-enterree-retour-sur-15-ans-de-lutte-8122f700-0c94-11ef-a774-30ba526539fb

Diaporama : Trébeurden Rassemblement des opposants à l'extraction de sable en Baie de Lannion le 13 août 2017

 

Le Diben jeudi 09 mai 2024

La "Télégramme Tresco Trophée" est en route pour Guernesey

Tresco 2024 mercredi 08 mai. Photo pyb29

Le Départ est donné. Photo pyb29

Diaporama : Demain le départ de la "Télégramme Tresco Trophée"

Diaporama : "Tresco 2024" sortie des écluses mercredi 08 mai

Diaporama : "Tresco 2024" En route pour le départ mercredi 08 mai

 

Ouest-France

Comment Capitaine Houat se retrouve dans la tempête

Delphine LANDAY. Publié le

Soixante-dix emplois sont menacés. Deux sites de la filiale du groupe Intermarché spécialisée dans le filetage de poisson vont fermer dans le cadre d’une restructuration. Les pertes sont colossales.

L’entreprise Capitaine Houat, spécialisée dans le filetage de poisson, a annoncé aux représentants syndicaux le 15 avril dernier qu’elle allait devoir se restructurer.

L’entreprise Capitaine Houat, spécialisée dans le filetage de poisson, a annoncé aux représentants syndicaux le 15 avril dernier qu’elle allait devoir se restructurer. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Depuis fin mars, les branches agroalimentaires du groupe Intermarché sont dans la tourmente. Parmi elles, l’entreprise Capitaine Houat, spécialisée dans le filetage de poisson a annoncé aux représentants syndicaux le 15 avril dernier qu’elle allait devoir se restructurer, entraînant la fermeture de deux sites en France, Frontignan (Hérault) et Bègles (Gironde). Soixante-dix salariés sont concernés.

20 millions d’euros de perte

« On nous a annoncé le 15 avril dernier que la situation économique de l’entreprise était catastrophique », relate une déléguée syndicale CFDT qui souhaite conserver l’anonymat pour ne pas compromettre les négociations à venir. « L’entreprise enregistre une perte de 20 millions d’euros », affirme-t-elle, même si le chiffre d’affaires réalisé en 2023 n’est pas encore rendu public. En 2022, Capitaine Houat avait essuyé des pertes de 10,33 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 331,9 millions d’euros (contre 358,3 millions en 2021).

Capitaine Houat compte deux unités de production à Lanester (330 salariés) et Boulogne (250 salariés) auxquelles sont adossées des bases logistiques situées à Lorient, Boulogne, Frontignan et Bègles. « Une organisation qui coûte cher, estime encore la représentante du personnel. Le site de Lorient qui emploie entre 40 et 50 personnes doit être transféré sur celui de Lanester. Ils ne sont pas concernés par ce plan. »

Début 2025

Un regroupement de site qui interroge, l’usine de Lanester « ne pourra pas accueillir tout le monde » estime cette déléguée. Cette fusion doit intervenir au début de l’année 2025. Les négociations de ce plan social doivent démarrer début juin. « On veut de bonnes conditions de départ pour nos collègues. »

Inflation, envolée des coûts de l’énergie expliquent la dégringolade. « La consommation a évolué, note aussi la syndicaliste, les consommateurs se détournent du rayon traditionnel au profit du libre-service. La construction de notre modèle économique est spécifique : avec la mer, le prix du lundi, ce n’est pas le prix du vendredi. »

Contactée, la direction n’a pas répondu à nos sollicitations.

https://www.ouest-france.fr/economie/comment-capitaine-houat-se-retrouve-dans-la-tempete-3968b560-0c5a-11ef-a774-30ba526539fb

 

Plougrescant. Une portion du chemin des douaniers emportée par la mer

A Plougrescant, le sentier des douaniers recule. Le parcours va devoir être modifié.

A partir de la gauche, Gérald Conan (ASVP), Michel Le Gall (services techniques), Roland Patézour (élu), Vincent Ferreira (DDTM), François Broudic (propriétaire riverain), Nadine Hall (DDTM), Mme Darodes de Tailly (propriétaire).

De la gauche : Gérald Conan (ASVP), Michel Le Gall (services techniques de Plougrescant), Roland Patézour (élu), Vincent Ferreira (DDTM), François Broudic, Nadine Hall (DDTM), Mme Darodes de Tailly. ©Hélène Mugnier

Par Rédaction Lannion Publié le

Après les multiples tempêtes de ces derniers mois et avant l’été et son nombre important de marcheurs qui arpentent le GR34, une délégation des services de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) s’est rendue récemment à Plougrescant, entre Poul Stripo et Pors Scaff. Ils étaient accompagnés d’élus, d’employés des services techniques et de riverains.

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« Décaler le sentier » des douaniers ?

À cet endroit, une portion du chemin des douaniers emportée par la mer, un muret de pierres sèches a été touché et a aussi impacté des terrains de Mme Darodes de Tailly et de François Broudic, compliquant l’accès des engins agricoles à ces parcelles.

Ce passage, devenu dangereux pour les randonneurs, va nécessiter une déviation avec sécurisation du franchissement du muret et, ensuite, une modification du sentier au titre de la SPPL (Servitude de passage piéton sur le littoral) qui prévoit une zone de 3 m par rapport au rivage. 

L’emprise de la mer impacte aussi d’autres secteurs du sentier comme au Varlen où une solution a également été trouvée.

« Faites une demande pour protéger le trait de côte et décaler le sentier », a conseillé le délégué de la DDTM Vincent Ferreira aux élus.

Pour mémoire, les enrochements ne sont pas autorisés et, en ce qui concerne le trait de côte, la stratégie est de « laisser faire la nature ».

Hélène Mugnier

https://actu.fr/bretagne/plougrescant_22218/plougrescant-une-portion-du-chemin-des-douaniers-emportee-par-la-mer_61030969.html

 

Ouest-France

Manque de médecins dans le pays de Guingamp : la téléconsultation est-elle un remède ?

Fabienne MENGUY. Publié le

Le nombre de médecins généralistes est insuffisant dans le pays de Guingamp (Côtes-d’Armor), au regard des besoins de la population. Aussi, des pharmacies ont installé des cabines ou des bornes de téléconsultation médicale. Des équipements utiles en cas d’urgence, notamment.

Si les cabines ou bornes de téléconsultation, installées dans les pharmacies, s’avèrent utiles, leur finalité n’est pas de remplacer les médecins traitants.

Si les cabines ou bornes de téléconsultation, installées dans les pharmacies, s’avèrent utiles, leur finalité n’est pas de remplacer les médecins traitants. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

 Les nouveaux venus dans le territoire ont un mal fou à trouver un médecin traitant. C’est devenu un vrai parcours du combattant, pour ne pas dire mission impossible dans la plupart des cas , expose une pharmacienne installée dans le pays de Guingamp (Côtes-d’Armor). Aussi, depuis plus d’un an, elle a décidé d’installer une borne de téléconsultation médicale. Et juge que cet équipement peut être  efficace pour pallier le manque de médecins et les salles d’attente surchargées .

Lire aussi : DÉCRYPTAGE. Médecins généralistes : les chiffres qui disent tout de la situation de Guingamp-Paimpol

Mais, comment fonctionnent ces cabines ou ces bornes qui commencent à fleurir dans le territoire ? En tout premier lieu, les personnes souhaitant bénéficier d’une téléconsultation doivent absolument avoir sur elles  leur carte Vitale, une carte bancaire et une adresse mail , souligne la professionnelle.  Elles peuvent aussi se munir de leur carte de mutuelle. 

Visite en visioconférence

Si la borne ou la cabine est libre, le patient peut s’y installer puis lancer la connexion avec un médecin.  Il peut parfois y avoir un peu d’attente, signale-t-elle. Ensuite, c’est très simple : un ou une généraliste se connecte et la visite s’effectue en visioconférence.  Prise de la tension, de la température, auscultation cardiaque et pulmonaire, observation des lésions de la peau, mesure du niveau de saturation de l’oxygène dans le sang, ou bien encore examen des tympans et conduits auditifs externes sont à même d’être réalisés lors de cette visite.

Lire aussi : TÉMOIGNAGE. « En téléconsultation, on rend service aux gens », partage ce médecin du Trégor

 La borne, tout comme la cabine, est équipée d’appareils connectés, explique la pharmacienne. Tous sont numérotés. En cas de besoin, le médecin guide le patient pour l’usage d’un ou de plusieurs d’entre eux. 

Et les retours à ce sujet sont largement positifs.  Ça peut dérouter un peu dans un premier temps , livre une retraitée qui, après le départ à la retraite de son médecin traitant, ne parvient pas à trouver un remplaçant.  Mais, honnêtement, je n’ai pas trouvé ça sorcier et ça m’a surtout bien rendu service. 

« En dépannage, c’est bien »

Seul petit souci pour elle : fournir une adresse mail.  Je n’en ai pas, ni mon mari , concède-t-elle.  J’ai appelé ma fille pour savoir si je pouvais communiquer la sienne et elle a accepté.  La visite terminée, la machine lui a délivré un ticket doté d’un QR code.  Le docteur m’a dit de le présenter à la pharmacienne car ce ticket correspond à l’ordonnance. 

Lire aussi : Téléconsultation : « Ça peut dépanner, mais est-ce suffisant ? »

Quant au paiement de la visite, la Guingampaise n’a pas eu besoin de payer la part prise en charge par la Sécurité sociale.  Je n’ai eu que la part mutuelle à régler, car je n’avais pas ma carte avec moi , précise-t-elle.

Quant à savoir si elle va prendre l’habitude de telles téléconsultations, elle avoue d’emblée qu’elle préférerait trouver un médecin traitant.  En dépannage, c’est bien, mais c’est tout de même beaucoup mieux d’avoir un professionnel qui vous suit régulièrement , glisse-t-elle.

Un équipement qui a un coût

L’occasion pour la pharmacienne de souligner que bon nombre de personnes utilisant la borne ont recours à ce dispositif dans l’urgence.  Le samedi est la journée où nous avons le plus d’utilisateurs, car il est difficile d’obtenir un rendez-vous chez son médecin ce jour-là . Elle remarque, par ailleurs, que  les pathologies les plus fréquentes sont des otites chez les enfants, des infections urinaires, des gros rhumes ou migraines, ou bien encore des renouvellements d’ordonnances. 

Des pathologies qui nécessitent, dans la plupart des cas, une prescription d’antibiotiques.  Ce qu’en tant que pharmaciens, nous ne sommes pas habilités à prescrire , précise-t-elle. Avant de mettre en avant :  Si cet équipement s’avère une réponse efficace, en somme, on paie mensuellement pour pallier le manque de médecins… 

Cinq pharmacies du canton équipées

Comme elle, un de ses confrères observe :  Je préférerais ne pas avoir recours à un tel équipement et pouvoir orienter mes clients vers des médecins qui n’exercent pas en ligne. Mais, en attendant l’arrivée de nouveaux généralistes dans notre territoire, les téléconsultations depuis une borne ou une cabine sont plus qu’utiles. C’est un véritable service que l’on rend à notre clientèle. 

Dans le canton de Guingamp, cinq bornes ou cabines sont accessibles : dans les pharmacies du centre commercial E. Leclerc et de la rue des Ponts-Saint-Michel, à Guingamp ; du centre commercial Carrefour, à Grâces ; de la rue de la Poste, à Ploumagoar ; et du centre commercial Intermarché, à Saint-Agathon.

https://www.ouest-france.fr/sante/manque-de-medecins-dans-le-pays-de-guingamp-la-teleconsultation-est-elle-un-remede-839fd84a-04b0-11ef-b06d-1aa5699c630f

 

Extraction de sable en baie de Lannion : le 2e collectif reste vigilant

Alors que le Peuple des dunes en Trégor a acté sa dissolution, le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat juge que le dossier de l'extraction de sable en baie de Lannion n'est pas clos. 

Lannion Le Lay manif sable 2016

Le 11 septembre 2016 à Lannion, 4 000 personnes s'étaient rassemblées à l'appel du Peuple des dunes de Batz à Bréhat. En première ligne, Yves-Marie Le Lay, vice-président du Peuple des dunes de Batz à Bréhat. ©Archives

Par Rédaction Lannion Publié le

Jeudi 11 avril à la Maison de la mer à Trébeurden, le Peuple des dunes en Trégor a acté sa dissolution en remettant un chèque de 1 500€ à la LPO (Le Trégor du 18 avril). Le terme d’un combat de 8 années contre l’extraction de sable en baie de Lannion, soldé par un arrêté préfectoral du 20 juillet 2022 portant la fermeture définitive des travaux de la concession de la pointe d’Armor, a rappelé le président du collectif, Alain Bidal.

« Pas question de se dissoudre »

Issu d’une scission en 2016, le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat entend pour autant continuer à faire valoir sa différence : « Personnellement je reconnais à Alain Bidal un grand rôle dans notre lutte et je regrette sa décision », a réagi Loïc Cabel, son président. « Le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat peut sembler en sommeil, mais il continue à veiller car le décret signé le 14 septembre 2015 par les ministres Valls et Macron donne une concession d’exploitation de 15 ans, soit jusqu’en 2030. La Can s’est retirée mais en droit minier, il existe le droit de suite qui permet de céder ce type de concession à une autre société. C’est pour cette raison qu’il n’est pas question pour le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat de se dissoudre. Bien au contraire, le mot d’ordre reste la vigilance ». 

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« Ils ont réécrit l’histoire »                               

« Le prétendu collectif Peuple des Dunes s’est dissout. C’est son droit et c’est son choix », estime pour sa part Yves-Marie Le Lay, vice-président du Peuple des Dunes de Batz à Bréhat. Selon lui, « M. Bidal, M. Le Jeune et les élus autour de lui ont réécrit l’histoire de ce combat exemplaire et victorieux contre cette extraction de sable. Ils s’octroient à eux seuls l’initiative des différentes actions et la victoire finale. Ils passent totalement sous silence l’action décisive de nos associations à l’origine de ce combat et qui ont su organiser la manifestation décisive qui a dissuadé la compagnie Can et le groupe Roullier de continuer cette extraction ». 

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/extraction-de-sable-en-baie-de-lannion-le-2e-collectif-reste-vigilant_61005611.html

A regarder : Trébeurden Rassemblement des opposants à l'extraction de sable en Baie de Lannion le 13 août 2017

 

Ouest-France

« Les premiers à se mobiliser » : le monde associatif dans la lutte contre l’extraction de sable

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor revient sur le combat mené contre l’extraction de sable en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Une victoire entérinée en 2023 et qui doit beaucoup, d’abord, aux associations environnementales, selon lui.

Opération « Save our sand » plage de Tresmeur, 22 novembre 2015, contre le projet d’extraction de sable en baie de Lannion.

Opération « Save our sand » plage de Tresmeur, 22 novembre 2015, contre le projet d’extraction de sable en baie de Lannion. | ARCHIVES

Yves-Marie Le Lay n’était pas présent à la réunion du collectif Peuple des dunes qui s’est dissous officiellement lors d’une réunion qui s’est tenue le 11 avril 2024 à Trébeurden (Côtes-d’Armor). Et pour cause… Il a fait partie du courant dissident, qui s’est créé en 2016, et qui a donné lieu à Peuple des dunes de Batz à Bréhat.

 Sans aucune animosité , précise le président de l’association Sauvegarde du Trégor-Penthièvre-Goëlo (qui ne couvrait que le Trégor à l’époque) a tenu à  rétablir l’équilibre .  Les associations de défense de l’environnement ont été les premières à se mobiliser. Je me souviens très bien de la première manifestation qui s’est tenue fin novembre sous la neige. On était 80 et il n’y avait aucun élu. 

S’il reconnaît que le travail des élus a contribué à faire pencher la balance du bon côté, il estime que chacun a fait ce qu’il avait à faire.  Nous avons mené l’affaire en justice devant le Conseil d’État, comme l’ont fait les élus. Ces deux recours ont finalement été écartés par la justice. Ce qui a tout changé, c’est surtout la forte mobilisation du 11 septembre 2016. » Une bataille décisive.  La première, et d’ailleurs la seule, extraction a eu lieu le mardi… et le dimanche, on était 5 000 dans les rues de Lannion à dire non. 

Machine arrière

L’extraction de sable en baie de Lannion avait rencontré, dès 2009, une forte opposition tant de la population, que des associations environnementales et des élus locaux. Parmi eux, la députée Corinne Erhel, décédée brutalement en 2017. Le sujet était devenu un dossier politique. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, avait signé en 2015 le décret autorisant la Can à procéder à l’extraction, avant de faire machine arrière trois ans plus tard. Devenu Président de la République, il avait en effet annoncé, en 2018, que les conditions d’exploitation n’étaient pas satisfaisantes .

La Can avait porté l’affaire en justice, réclamant 4 millions d’indemnisation à l’État, estimant avoir subi un préjudice. Le 19 octobre 2020, le Conseil d’État l’a déboutée de sa demande. En 2023, la Can a renoncé définitivement à son titre minier.

https://www.ouest-france.fr/environnement/les-premiers-a-se-mobiliser-le-monde-associatif-dans-la-lutte-contre-lextraction-de-sable-6af3a68a-fcce-11ee-bd08-9ba0a6d2d69d

Diaporama : "SOS save our sand" Trébeurden 22 novembre 2015

 

Ouest-France

Extraction de sable à Lannion : le Peuple des dunes Trégor se dissout après des années d’âpre lutte

Victor GUILLAUD-LUCET. Publié le

L’association était née en 2012, du fait des projets de la Compagnie armoricaine de navigation (Can) d’extraire du sable coquillier en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Douze ans plus tard, l’association s’est dissoute lors d’un dernier rassemblement à Trébeurden (Côtes-d’Armor), jeudi 11 avril 2024, en remettant les 1 500 € restants de sa trésorerie à une association environnementale.

Élus locaux et membres du Peuple des dunes en Trégor ont dissous l’association après 12 ans de lutte, jeudi 11 avril 2024.

Élus locaux et membres du Peuple des dunes en Trégor ont dissous l’association après 12 ans de lutte, jeudi 11 avril 2024. | OUEST-FRANCE

Ils ont enterré douze ans de lutte acharnée en même temps que les statuts de leur association. Ne restent que les souvenirs de cette mobilisation d’ampleur nationale, et les amitiés créées lors des différentes manifestations organisées à Trébeurden ou Lannion (Côtes-d’Armor).

Réunis à la maison de la mer de Trébeurden, jeudi 11 avril 2024, élus locaux et membres du bureau du Peuple des dunes en Trégor ont dissous l’association, après l’annulation définitive des travaux miniers de la Compagnie armoricaine de navigation (Can), en 2022.

Lire aussi : L’extraction de sable en baie de Lannion, c’est fini

La solidarité territoriale a payé

C’est en 2012 que le Peuple des dunes en Trégor s’était constitué, en réaction au projet d’extraction de sable coquillier en baie de Lannion. Un chantier minier d’ampleur situé entre deux zones Natura 2 000 qui aurait pu avoir de lourdes conséquences environnementales pour le Trégor côtier, rappellent les militants de l’époque :  Il y avait un enjeu économique certain, mais aussi des risques d’accentuation de l’érosion côtière et des dégâts pour le vivant, rappelle Alain Bidal, qui présidait l’association à l’époque. Il a fallu se battre contre Roullier et de puissants lobbys, mais grâce à la solidarité territoriale, nous sommes parvenus à les faire plier. 

Joël Le Jeune ne dira pas autre chose. Aux côtés des maires de Perros-Guirec, Trébeurden, Pleumeur-Bodou et Trébeurden, celui qui était président de Lannion-Trégor communauté à l’époque se rappelle des longues réunions en sous-préfecture en présence des autorités locales et nationales :  Durant ces réunions, on s’est véritablement frottés aux puissants, et on a pu véritablement mesurer le poids des lobbys de l’industrie, se remémore le maire de Trédrez-Locquémeau. La lutte a été âpre, mais nous l’avons emporté, et c’est formidable. 

Et lorsqu’il évoque le rôle qu’a joué Corinne Erhel, député de la circonscription d’alors et aujourd’hui décédée, la voix de l’ancien président de l’Agglo se brise, et des larmes lui montent aux yeux :  Elle avait un engagement sans faille pour cette cause, et sa proximité avec le président de la République aura été déterminante dans notre victoire.  Le reste de l’assemblée acquiesce solennellement.

1 500 € pour la LPO

Afin de clôturer les comptes de l’association, le Peuple des dunes en Trégor a remis un chèque de 1 500 € à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) :  Ils nous avaient ouvert leur réseau, et avaient fait en sorte de médiatiser notre combat à l’échelle du territoire. C’est en partie grâce à eux que notre pétition avait réuni près de 154 000 signatures , justifie Alain Bidal.

https://www.ouest-france.fr/environnement/extraction-de-sable-a-lannion-le-peuple-des-dunes-tregor-se-dissout-apres-des-annees-dapre-lutte-c65c127e-fbfb-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Ouest-France

À Plougasnou, le média breton Splann ! invité de l’association Force 5 vendredi 19 avril

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Association de défense de l’environnement depuis plus de 20 ans, à Plougasnou, en baie de Morlaix (Finistère), Force 5 accueille le média breton d’enquête Splann ! vendredi 19 avril, à 20 h.

La pointe de Primel à Plougasnou (Finistère).

La pointe de Primel à Plougasnou (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Force 5, association de défense de l’environnement, invite Splann ! , média d’investigation en Bretagne, vendredi 19 avril 2024.

Bocage, élevages, méthanisation… Les enquêtes de Splann ! portent sur des problématiques liées à l’environnement. Elles sont publiées en français et en breton. Ce média, qui a le statut d’une association, présentera son travail au public.

La conférence se déroulera à Plougasnou à la grande salle municipale, à 20 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-le-media-breton-splann-invite-de-lassociation-force-5-vendredi-19-avril-dc3ed8de-fcae-11ee-9b3d-44ca7a681769

 

Le Diben mardi 16 avril 2024

Plougasnou. Force5 de nouveau sur le marché

Jean-Yves Quéméneur président de Force5. Photo pyb29 Splann! 19 avril 2024

Photo pyb29

Jean-Yves Quéméneur président de Force5 distribuait des flyers pour annoncer la conférence de Splann! vendredi soir à 20 h dans la grande salle municipale.

 

Ouest-France

Une exposition de printemps à Plougasnou

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L’association la Ronde des Arts tient son exposition de printemps à Primel, à Plougasnou (Finistère) : peintures marines, sculptures sportives et créations textiles. Jusqu’au 1er mai 2024.

Les artistes exposant à Primel du 14 avril au 1er mai : Cris, présidente de l’association, Raphaële Goineau, peintre officiel de la Marine, et André Michel, sculpteur.

Les artistes exposant à Primel du 14 avril au 1er mai : Cris, présidente de l’association, Raphaële Goineau, peintre officiel de la Marine, et André Michel, sculpteur. | OUEST-FRANCE

Raphaële Goineau, l’une des six femmes peintres officiels de la Marine depuis 2021, a peint la maison des Belges à Port Blanc, Térenez et le Diben pour l’exposition. « Avant de venir à Plougasnou, j’étais à Sète pour peindre la Belle Poule, goélette vedette de la Marine, et le Morgenster, voilier brick néerlandais, qui sont aussi exposés à Primel, déclare-t-elle. J’ai passé mon enfance à Saint-Pierre-et-Miquelon et je garde la passion des bateaux et des paysages marins ». Elle peint à l’huile, principalement en extérieur, et elle a aménagé un camion atelier qui lui permet d’aller ou bon lui semble pour peindre des paysages ou des scènes de mer.

Des sculptures « dans l’esprit des Jeux olympiques »

André Michel, qui habite Binic (Côtes-d’Armor), réalise des modèles uniques de sculptures inspirées par le sport, en laiton soudé à l’argent. « Les grands sportifs d’hier et d’aujourd’hui, comme Raphaël Messi, Renaud Lavillenie ou Jean Borotra, ont inspiré par leurs positions et leurs gestes spectaculaires des sculptures stylisées, annonce-t-il. J’ai fait cette série de sculptures cette année 2024 dans l’esprit des Jeux olympiques. »

Cris, qui expose ses tableaux textiles, n’est autre que Christine Canchon, présidente de l’association la Ronde des Arts. « Nous proposons depuis plusieurs années deux expositions par an, au printemps et en été », rappelle-t-elle.

L’exposition a pour cadre l’ancien Hôtel de la Gare à Primel Trégastel, rue Fréhel, en bord de mer. « Nous avons aménagé cette maison, qui a été un hôtel et une colonie de vacances, pour accueillir des expositions », indique Mme Troussel, propriétaire de la maison.

L’exposition a lieu jusqu’au 1er mai 2024, de 14 h à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-exposition-de-printemps-a-plougasnou-13c1d28a-fa8d-11ee-8d39-b33496a753f6

 

Le Diben lundi 15 avril 2024

Plougasnou. Vernissage de l'exposition de printemps de la Ronde des Arts.

Vernissage Ronde des Arts dimanche 14 avril 2024. Photos pyb29

Photos pyb29

Vous pouvez y découvrir 3 artistes, Salle Fréhel à Primel Trégastel tous les jours de 14h à 18h du 15 Avril au 1er Mai 2024.

 

Ouest-France

Achats et dons enrichissent la collection du Musée de Morlaix

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Ricardo Cavallo, Kerga, Sérusier… Jeudi 11 avril, la ville de Morlaix a acté plusieurs dons et achats d’œuvres qui viennent compléter de façon significative la collection de son musée.

Le diptyque Le fleuve du milieu, huile sur panneaux de bois de Ricardo Cavallo.

Le diptyque Le fleuve du milieu, huile sur panneaux de bois de Ricardo Cavallo. | OUEST-FRANCE

Une vingtaine de nouvelles œuvres : voilà le produit des récents dons et acquisitions réalisés au bénéfice du Musée de Morlaix, en accord avec son projet scientifique et culturel.

Plusieurs des œuvres ont été acquises par la Ville avec une contribution de l’association des Amis du Musée. « C’est le cas du diptyque Le fleuve du milieu, de Ricardo Cavallo, une huile sur panneau de bois représentant la ville de Morlaix », indique André Laurent, adjoint à la culture. Il a été acheté par la Ville au prix de 10 000 €, avec une contribution des Amis du Musée de 1 000 €. Elle a aussi contribué à l’achat de deux tableaux encre et aquarelle de Charles de Kergariou, dit Kerga, à hauteur de 100 € chacun.

Parmi les autres pièces ayant fait l’objet d’un don des Amis du Musée, L’Anse d’Ariane, un grand tableau inspiré du littoral de Ricardo Cavallo, une gravure de Kerga intitulé Calvaire de la chapelle Pol de Brignogan, ainsi qu’une huile sur toile de Marie Piriou, La baie de Primel au temps des moissons. Un autre donateur, Bertrand Le Brun, a offert L’offrande, un dessin à la mine de plomb et fusain rehaussé d’aquarelle sur papier, de Paul Sérusier.

Le fonds Le Coz (Dominique et Thierry) comprend un ensemble de six dessins et une sculpture du visage du Christ dans l’Arbre de Goethe de Louis Le Gros, artiste rescapé de Buchenwald ainsi qu’un ensemble d’effets personnels ayant appartenu à Georges Le Coz, compagnon de déportation mort en camp de concentration.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/achats-et-dons-enrichissent-la-collection-du-musee-de-morlaix-f4cbd6e6-f8b6-11ee-8d39-b33496a753f6

 

Le Diben mercredi 10 avril 2024

Plougasnou. Le trait de côte attaqué

Le Guerzit. Photo pyb29  Le Guerzit. Photo pyb29

Une marée de coef 113, notre littoral est bien malmené.

Le Guerzit vers 1920 collection Hubert Doniol.jpg

Le Guerzit vers 1920 collection Hubert Doniol.

"Le Guerzit où l'on voit bien le trait de côte ou le puits qui existait à cette époque vient de resurgir après la dernière tempête Pierrick, on voit bien que l'érosion est caractéristique sur 100 ans et il n'est nul besoin de faire des relevés topométriques pour faire un tel constat." Hubert Doniol.

 

Le Diben dimanche 07 avril 2024

Conseil de Communauté Séance du lundi 8 avril 2024 à --h ?

(Espace du Roudour à Saint-Martin-des-Champs)

Ordre du jour

1. Approbation du procès-verbal de la séance du Conseil de Communauté du 11 mars 2024

2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT) Eau - Biodiversité

3. Convention de partenariat 2023-2025 avec les associations Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, Bretagne Vivante et ULAMIR CPIE Pays de Morlaix-Trégor : avenant et proposition de subventions pour l’année 2024

4. Plan de financement 2024 pour l'animation du site Natura 2000 de la Baie de Morlaix

Transition écologique et énergétique

5. Aides financières communautaires en faveur de la réduction des déchets

Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral

6. Bilan triennal du programme d’orientations et d’actions du plan local d’urbanisme inter-communal - habitat

7. Aides communautaires à l’habitat privé – Modification du règlement des aides commu-nautaires à l’habitat privé

8. Adhésion 2024 au Service d’Accompagnement à la Rénovation Énergétique

9. Institution du Droit de Préemption Urbain Renforcé (DPUR) dans le cadre de l'Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (OPAH-RU)

10. Délégation du Droit de Préemption Urbain Renforcé (DPUR) à la SEMPI _ Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (OPAH-RU)

11. Prescription de la révision n°2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal tenant lieu de Programme Local de l’Habitat (PLUi-H) - Arrêt des modalités de collaboration avec les communes membres - Définition des objectifs poursuivis - Modalités de concertation préalable

12. Définition des objectifs poursuivis et des modalités de concertation dans le cadre de la modification n°2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal valant Programme Local de l’Habitat (PLUi-H)

13. Port de Morlaix – Autorisation d’occupation temporaire au bénéfice de la subdivision des Phares et Balises de Brest pour installations électriques

14. Port de Primel – Avenant à Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice de la Co- opérative Armoricaine d’Avitaillement

15. Détermination du montant de la redevance pour l’implantation d’un abri vélos sur la partie nord du PEM – gare de Morlaix

16. Navettes estivales - Conventions de partenariat avec les communes de Carantec, Plougasnou et Locquirec - Avenant N° 3

17. Marché N°2017-033 avec Transdev -Services de transports publics collectifs réguliers de Morlaix-Lannion - lignes non urbaines - Protocole transactionnel

Economie - Tourisme - Commerce

18. Demande de subvention aux associations- Emploi, Formation, Insertion : GRETA ÉQUIPE EMPLOI

19. Demande de subvention aux associations- Emploi, Formation, Insertion : CIDFF

20. Clauses d’insertion - Bilan 2023, Projet 2024 et plan de financement associé

21. Subvention Centre des Monuments Nationaux – Cairn de Barnenez 2024

22. Gestion de la billetterie de l’Espace des Sciences de Morlaix : Convention de mandat et avenant n°01 à la convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens 2020-2024 entre Morlaix Communauté et l’Office de tourisme « Baie de Morlaix »

23. Perception de recettes de billetterie provenant de l’Espace des Sciences – précisions tarifaires

24. Partenariat projet EuroVélo4 – Vélomaritime : convention de partenariat local 2024 -2025 entre Tout Commence en Finistère et Morlaix Communauté

Cohésion sociale - Jeunesse - Liens intergenerationnels

25. Attribution de subventions Cohésion sociale 2024

26. Dispositif « Pass Engagement » pour les jeunes de 16 à 25 ans

27. Mise en place d’une aide aux initiatives pour les jeunes de 16 à 30 ans dans le cadre de la journée « Tremplin Jeunes »

Culture - Quartier de la manufacture

28. Retrait des élus communautaires des Conseils d’administration du Patio et de l’Espace des Sciences

29. Attribution de subventions de fonctionnement Culture - Année 2024

Ressources

30. Marché d’achat d’énergies (Gaz et électricité) lancé par le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère (SDEF) pour 2026-2028

31. Tableau des emplois

32. Mandat au centre de Gestion du Finistère pour engager le dialogue social et lancer la procédure de mise en concurrence en vue de conclure une convention de participation en matière de prévoyance

33. Équipement en vidéoprotection du Pôle d’Échanges Multimodal (PEM)

34. Sollicitation Dotation de Soutien à l'Investissement local (DSIL) 2024 et autres cofinancements

35. Sollicitation Fonds Vert "soutenir l’ingénierie des collectivités pour leurs projets de transition écologique"

https://www.morlaix-communaute.bzh/fileadmin/mediatheque/L_agglo/Gouvernance_et_instances/20240408_ODJ_VDEF.pdf

 

Ouest-France

Cette commune du Finistère n’a pas augmenté les impôts locaux depuis… 1985

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Bientôt quarante ans que Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) n’a pas augmenté ses taux d’imposition. La commune a réussi à maintenir un niveau constant de taxation pour ses habitants sans faire de compromis sur les investissements.

Le centre-bourg de Saint-Jean-du-Doigt.

Le centre-bourg de Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE

Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) font partie des chanceux : alors que les impôts locaux augmentent dans de nombreuses communes du pays de Morlaix, ceux de cette commune de près de 700 âmes n’ont pas connu de hausse depuis 1985. Ils vivent une situation quasiment unique dans l’Hexagone.

Lire aussi : Saint-Jean-du-Doigt. Une fresque urbaine pourrait-elle empêcher l’entrée d’un monument à l’Unesco ?

« Près de quarante ans que nous n’avons pas touché aux taux », a souligné la maire, Monique Nédelec, lors du conseil municipal. Celle qui a été secrétaire de mairie durant tout ce temps dans la commune sait de quoi elle parle. « Nous n’en avons jamais eu besoin. L’augmentation des bases au niveau national nous suffit. »

À découvrir

Certes, les bases appliquées à Saint-Jean-du-Doigt sont plus élevées que celles observées dans des communes de même strate plus éloignées de la mer.

Autofinancement

La commune a réussi à maintenir un niveau constant de taxation pour ses habitants sans faire de compromis sur les investissements. Les travaux de voirie, l’entretien des bâtiments communaux, la restauration de la salle Kasino, l’aménagement du bourg ou encore celui du camping ont tous été réalisés grâce à des subventions, à de l’autofinancement et à l’emprunt sans avoir à augmenter les taxes.

Il faut préciser que le bourg de Saint-Jean-du-Doigt est proche de celui de Plougasnou, ses habitants peuvent bénéficier des infrastructures de cette dernière, comme la maison médicale et la salle omnisports.

Éclairage à LED

En 2024, les investissements s’élèvent à 1,3 million € : « On va changer toutes les lanternes du centre-bourg pour les remplacer par d’autres lanternes plus économes qui fonctionneront avec des LED », détaille Monique Nédélec. Les autres dépenses concernent de nouveaux panneaux de voirie et la numérotation des maisons dans la campagne, les travaux du nouveau lotissement près du P’tit Saint-Jean avec la réalisation de quatre ou cinq logements à destination des personnes âgées, le chantier de la fontaine et des travaux de voirie pour terminer le lotissement du Rozigou et refaire un morceau de la côte de Pen ar C’hra.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/cette-commune-du-finistere-na-pas-augmente-les-impots-locaux-depuis-1985-558eb402-f359-11ee-80fa-13a54fbe31dc

 

Ouest-France

Renan Luce, tête d’affiche de la Fête du violon à Saint-Jean-du-Doigt

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À Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), la Fête du violon est programmée sur trois jours du 17 au 19 mai 2024. Les organisateurs ont révélé toute la programmation en annonçant la tête d’affiche, Renan Luce, et le parrain du festival, Laurent Vercambre, membre du groupe Malicorne dans les années 1970.

Le comité des fêtes de Saint-Jean, présidé par Jérôme L’Helgoualc’h, a prévu trois journées de concerts du 17 au 19 mai.

Le comité des fêtes de Saint-Jean, présidé par Jérôme L’Helgoualc’h, a prévu trois journées de concerts du 17 au 19 mai. | OUEST-FRANCE

La Fête du violon arrive bientôt. Alors que l’événement musical doit se tenir cette année sur trois jours à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), les organisateurs ont dévoilé la programmation.

Le comité des fêtes a vu grand en attirant d’un côté, Laurent Vercambre, membre du groupe Malicorne dans les années 1970, et aujourd’hui du duo Nyckels. « Laurent Vercambre a été violoniste au sein du groupe Le Quatuor », précise Anne-Marie Perrier. Il est également membre fondateur du groupe Malicorne, qu’il quitte en 1978 pour y revenir au début de l’année 2015. « Le duo Nyckels est vraiment surprenant, Laurent Vercambre et Jean Darbois, violoniste émérite du bluegrass, jouent une musique éclectique et décalée. »

Renan Luce sera la tête d’affiche de la Fête du violon, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE, VINCENT MOUCHEL

De l’autre côté, Renan Luce et le quatuor de Sinfonia Pop Orchestra, un orchestre symphonique choisi pour son format particulier, donnant ainsi une autre force à ses (jolis) mots. « Sur scène, quatre musiciens accompagneront Renan Luce lors du concert de clôture du festival, le dimanche 19 mai », précise Jérôme L’Helgoualc’h.

L’événement promet aux festivaliers une expérience inédite : des performances variées, avec un temps de musique beaucoup plus important, un élargissement du registre à l’électro, la pop, la variété ou encore au jazz, et le traditionnel rassemblement des violons sur la place.

Une randonnée concert

L’ouverture du festival aura lieu le vendredi 17 mai, à 21 h, à la salle Kasino, avec le trio Aroze et son spectacle Contrast.

Samedi 18 mai, la répétition des airs pour le rassemblement des violons du dimanche sera animée par la violoniste Hélène Boisard. Une randonnée-concert est prévue l’après-midi au départ du jardin public avec plusieurs scènes (Patrick Ewen, Amzelam, Crescendo, Cabaret Classique, Trio Jazz, Gérald Keraudy et Nyckel ). En soirée, des concerts seront proposés place Tanguy-Prigent avec Brice Maigné, Trio Jazz, Cabaret Classique, Gaviny, et une scène ouverte.

Dimanche, place au rassemblement des violons et aux concerts avec Amzelam, Duo Nar, Jean-Luc Thomas-Gabriel Faure, puis Nyckels ! (participation libre). Le concert de Renan Luce et du quatuor de Sinfonia Pop Orchestra est prévu à 21 h à la salle Kasino.

Prévente de billets pour tous les concerts, samedi 6 avril de 9 h à 12 h, salle du rez-de-chaussée de la mairie. Inscription pour les stages : comitedesfetes.saintjeandudoigt@gmail.com ; feteduviolon.wixsite.com/feteduviolon

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/renan-luce-tete-daffiche-de-la-fete-du-violon-a-saint-jean-du-doigt-ac327688-ec3b-11ee-acb3-3f1203281380

 

Ouest-France

Le budget voté au conseil municipal de Plougasnou, l’opposition monte au créneau

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Maison médicale, aménagement des lotissements, augmentation de l’impôt… Le budget de la commune de Plougasnou (Finistère) a été adopté après des échanges nourris entre la majorité et les oppositions.

Depuis le départ des médecins en décembre 2023, la maison médicale coûte cher à la commune.

Depuis le départ des médecins en décembre 2023, la maison médicale coûte cher à la commune. | OUEST-FRANCE

Maison médicale, aménagement des lotissements, augmentation de l’impôt… Le budget de la commune de Plougasnou a été adopté après des échanges nourris entre la majorité et les oppositions, lors du conseil municipal du 29 mars 2024.

+ 2,5 % sur l’impôt foncier

Le match a commencé au moment du vote de l’augmentation de 2,5 % du taux d’imposition des impôts fonciers (sauf le foncier agricole), jeudi 28 mars 2024, dans le cadre du conseil municipal. « Pourquoi augmenter l’impôt alors que la commune dégage des excédents énormes », s’inquiète Guy Féat, de la liste Tous unis pour Plougasnou. « Elle intervient après dix ans du gel des taux, détaille la maire, Nathalie Bernard. En dix ans, nous avons perdu plus de deux millions de dotations. Nous devons nous inscrire dans une recette fiscale dynamique, c’est notre seule alternative pour investir. » Quatre voix contre, une abstention.

Une maison médicale qui coûte cher

Au rang des critiques, la maison médicale qui, sans médecins depuis fin 2023, coûte cher à la commune. « Ce qui coûte, c’est le remboursement de l’emprunt par la commune, puisqu’il n’y a plus de loyers, explique la maire L’absence de médecins représente un coût important pour Plougasnou. »

Une politique de lotissement contestée

Le débat s’est instauré au moment de l’analyse des budgets des trois lotissements : Kerjob, Croas ar Scrill et celui envisagé à l’entrée du bourg, rue François-Charles. Des projets contestés par Jean Rouve, de la liste Ploug à vous 2020, qui regrette de voir la commune mitée de « façon irréversible » par ces lotissements. Il met en avant « l’absence de qualité architecturale des constructions, il faut engager une réflexion globale sur leur organisation ». Une réflexion appuyée en partie par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et élu de la majorité. « Entre le besoin de loger les gens, ceux de pas gâcher les terrains et de ne pas s’affranchir de la qualité architecturale, le débat est passionnant. »

De son côté, la maire souhaite une multiplicité d’offres à proposer aux habitants. « On travaille aussi sur de l’habitat groupé. »

2,588 M€ d’investissements

Parmi les investissements envisagés par la commune, la médiathèque dans l’ancienne école primaire, rue de Primel, une maison d’assistantes maternelles sur le terrain de la Métairie, un terrain multisport sur le terrain du tir à l’arc qui sera déplacé et d’importants travaux sur les routes. Sur le budget port, la restauration de la cale de Térénez. « Pour la maison des associations dans le nouveau quartier de la Métairie, l’enquête publique est close, la préfecture doit diligenter une expulsion du terrain pour cause d’utilité publique », précise la maire. Le budget primitif est adopté, cinq voix contre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-budget-vote-au-conseil-municipal-de-plougasnou-lopposition-monte-au-creneau-7583283a-edbc-11ee-b967-65d87de24ebb

 

Ouest-France

En Bretagne, dernier acte pour ce golf sous perfusion d’argent public depuis de nombreuses années ?

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Après les propos tenus par la maire, Nicole Ségalen-Hamon, lors du conseil municipal de novembre 2023, on pouvait penser que le « feuilleton » financier de la Société d’économie mixte (SEM) gestionnaire du golf de Carantec (Finistère) était terminé. Il n’en était rien. Lors du conseil municipal du 12 mars 2024, les élus ont voté une nouvelle recapitalisation d’un montant de 175 284 € (Morlaix communauté : 96 408 €, Carantec : 78 876 €).

Pour Nicole Ségalen-Hamon, « les ennuis ont commencé avec la création, non concertée, du Pitch and Putt (photo). La SEM a alors dérapé. Mais, à partir de mai 2024, le golf ne coûtera plus rien ni à la commune ni à Morlaix communauté ».

Pour Nicole Ségalen-Hamon, « les ennuis ont commencé avec la création, non concertée, du Pitch and Putt (photo). La SEM a alors dérapé. Mais, à partir de mai 2024, le golf ne coûtera plus rien ni à la commune ni à Morlaix communauté ». | OUEST-FRANCE

Encore une. Une nouvelle recapitalisation de la Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du terrain de golf de Carantec (Finistère) a été votée, mardi 12 mars 2024, par les élus de la commune. Morlaix communauté a fait de même lundi 11 mars.

Le montant s’élève à 175 284 € (Morlaix communauté : 96 408 €. Commune de Carantec : 78 876 €). La somme a été calculée suivant le montant nécessaire à l’exercice de ses fonctions d’exploitation jusqu’à la fin du contrat, ainsi que celui nécessaire à indemniser les salariés licenciés.

Une recapitalisation du même montant avait été votée fin 2023. Lors du conseil municipal du 28 septembre, la maire, Nicole Ségalen-Hamon, avait déclaré : « Il n’y aura plus de nouvelle recapitalisation du golf à venir .

La ville se retire

La commune venait d’acter la résiliation des baux passés avec la famille De Kermenguy, propriétaire du terrain, le contrat d’affermage entre la SEM et la commune devant se terminer le 17 mai 2024, avant la dissolution de la SEM. Mais, en ce printemps 2024, la SEM a cruellement besoin d’argent.

 Une projection de l’expert-comptable montre que la SEM n’a de fonds que pour assurer ses obligations jusqu’à fin mars 2024. C’est pourquoi, une recapitalisation est nécessaire », a expliqué la maire, mardi soir.

 Cela ne soldera pas toutes les dettes de la SEM, qui devra régler un prêt bancaire contracté à l’occasion des travaux du Pitch and Putt en 2014 et un Prêt garanti par l’État (PGE) contracté au moment du Covid , ajoutait l’édile, évoquant hors conseil une somme de plusieurs centaines de milliers d’euros.

Lors du vote acquis à l’unanimité, mardi soir, Philippe Auzou, conseiller membre de la majorité, a fait part de ses sentiments :  Je voterai favorablement la recapitalisation de la SEM car elle ouvre la voie à un avenir meilleur pour le golf de Carantec, grâce à une gestion privée. Cependant, je le fais avec une certaine amertume car je n’oublie pas que, sur les trois derniers budgets (2022-2023-2024), la commune a dépensé 236 000 € pour combler le déficit chronique du golf. Avec Morlaix communauté, ce seront, en tout, plus de 525 000 € qui auront été engloutis par la SEM ​.

Céline Pauchet, au nom de la minorité municipale, a interpellé la maire : « En septembre 2023, vous décidiez seuls de la résiliation du bail du golf et de la fin de délégation de service public. Nous n’avons pas partagé ces décisions. La cessation de l’activité de la SEM nous inquiète quant au devenir professionnel des sept salariés… ».

Des débats à Morlaix communauté

Dès 2020, le débat était bien lancé chez les élus de Morlaix communauté, actionnaire à 45 % de la SEM. « Est-ce qu’on a imaginé faire un dépôt de bilan ? » suggérait alors Jean-Laurent Hamon, maire de Plougonven, soufflant aussi de  trouver des partenaires extérieurs . De leur côté, à Carantec, les membres de la minorité municipale indiquaient qu’ils « verraient bien une privatisation ». Un point de vue non partagé par Solange Creignou, vice-présidente à l’économie à Morlaix communauté, ni par Nicole Ségalen-Hamon. Elles arguaient de la nécessité de trouver des pistes pour démocratiser la pratique du golf.

« Nous sommes en train de conclure les dernières négociations », indiquait Jean-Paul Vermot, lundi soir, lors du conseil communautaire.

Alain Moguérou, ex-président de l’association sportive du golf et pratiquant, a fait part à la sortie du conseil municipal, de  l’inquiétude des abonnés pour les mois de mars et avril  ​et a souligné que  le golf de Carantec est actuellement le deuxième des golfs 9 trous les plus chers de Bretagne ​.

Des chiffres éloquents

Trois ans après sa création en 1993, le golf enregistrait 300 000 € de pertes, entraînant une recapitalisation de 75 000 €. De 2000 à 2013, la situation se stabilise. Une recapitalisation est décidée en 2013 pour 131 000 €.

En 2014, la réalisation du Pitch and Putt (terrain d’initiation), sur 4 ha, pour un coût total de 400 000 €, est partiellement couverte par la SEM. En 2022, nouvelle recapitalisation à hauteur de 175 284 €. Sont ensuite venues celles de 2023 et de 2024, d’un montant de 175 284 € chacune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/en-bretagne-dernier-acte-pour-ce-golf-sous-perfusion-dargent-public-depuis-de-nombreuses-annees-f3f99566-e12b-11ee-a4e2-455de047cb3e

Chacun son boulet, Carantec a son golf, nous à Plougasnou nous avons les Viviers de la Méloine.

 

Le Diben jeudi 07 mars 2024

Plougasnou. "Le Guerzit" s'effrite

Le Guerzit Plougasnou le 07 mars 2024. Photo pyb29

Diaporama : https://youtu.be/3segNlieSXs?si=jBh4619fWdaMhlxh

 

Ouest-France

Maison de Saint-Efflam : « On ne défend pas d’intérêt privé, on veut juste que la loi s’applique »

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Une maison de vacances occupée par trois familles au lieu-dit Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) a été démolie après que le permis de construire a été invalidé par la justice. L’affaire a duré plus de dix ans. Tout est une question de respect de la loi Littoral, rappellent les associations de défense de l’environnement Sauvegarde du Trégor, la Fapel 22 et Plestin environnement.

De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace.

De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace. | OUEST-FRANCE

L’article que nous avons consacré aux réactions d’habitants de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), à la suite de la démolition de la maison de Saint-Efflam, a fait réagir les associations de défense de l’environnement qui ont porté l’affaire en justice. Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre rappelle :  Un précédent jugement, sur une parcelle proche, avait interdit toute construction au titre de la loi Littoral. Or, le maire de l’époque a malgré tout délivré le permis de construire.  C’était en 2011.

A Plestin comme à Trélévern

Pourtant, cinq ans auparavant, déjà, un permis avait été annulé, toujours en vertu de la loi Littoral. Cela concernait  la construction d’immeubles de 16 logements , précise Yves-Marie Le Lay qui poursuit :  On n’a pas d’intérêt privé. On a agi à Saint-Efflam, comme on a agi pour la piscine du camping de Trélévern, ou encore à Locquirec. Ce que l’on souhaite, c’est que la loi s’applique.  Quant aux autres constructions qui ont pu voir le jour dans le secteur, elles sont juste  passées au-dessous de nos radars, mais auraient dû être attaquées de la même façon. 

La Fapel 22 rappelle de son côté que malgré la procédure administrative initiée, les travaux de construction de la maison ont été poursuivis et que le jugement du tribunal administratif de Rennes en 2014 a annulé le permis de construire. Les co-propriétaires ont perdu en appel dans toutes les procédures engagées. L’association précise : N’étant nullement à l’origine de ces procédures, et pour éviter que de semblables circonstances se reproduisent dans les Côtes-d’Armor, la Fapel 22 tient à la parfaite exécution des décisions prises par les juges.

L’intérêt public prévaut

Étienne de Saint-Laurent, président d’honneur de Plestin environnement rappelle l’intérêt de cette loi.  Le littoral a besoin d’être protégé si l’on veut empêcher ce qui et arrivé sur la côte d’Azur, par exemple. Cette loi est évidemment très contraignante pour les particuliers, car elle place l’intérêt public au-dessus des intérêts privés. . Pas question pour autant de passer outre une décision de justice.  Pourquoi crier au scandale quand une association ose demander la simple application de destruction d’une maison dont le permis est définitivement annulé, même s’il s’agit d’une construction considérée comme peu dérangeante mais qui, en échappant à la sanction, rendrait légitimes bien d’autres dérogations à la loi ?  Aujourd’hui, la question ne se pose plus : seul un trou est visible à l’emplacement de l’habitation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/maison-de-saint-efflam-on-ne-defend-pas-dinteret-prive-on-veut-juste-que-la-loi-sapplique-71ab98d4-db04-11ee-97c7-e4301a9e69a2

 

Ouest-France

Comment fonctionne la cabine de téléconsultation en pharmacie à Plougasnou ? On fait le point !

Emma VILLEROY. Publié le

Pour pallier la pénurie de médecins à Plougasnou (Finistère), la commune a installé mi-février 2024 une cabine de téléconsultation dans la pharmacie de Poulbraou. Comment obtenir un rendez-vous ? À qui le dispositif est-il destiné ? On fait le point.

Depuis mi-février 2024 à Plougasnou (Finistère), la pharmacie de Poulbraou , accueille des patients en téléconsultations avec des médecins via une borne Médadom.

Depuis mi-février 2024 à Plougasnou (Finistère), la pharmacie de Poulbraou , accueille des patients en téléconsultations avec des médecins via une borne Médadom. | OUEST-FRANCE

À Plougasnou (Finistère), une cabine de téléconsultation Médadom a été installée depuis mi-février 2024 à la pharmacie de Poulbraou, en face du Supermarché Casino. Dans l’écran, les médecins prennent des consultations sans rendez-vous préalable. Mais concrètement, comment ça fonctionne ? On vous explique !

Pourquoi une cabine de téléconsultation en pharmacie ?

Depuis le début de l’année 2024, la commune de Plougasnou observe une pénurie de médecins. « Un groupe de travail s’est penché sur la problématique, explique Joffrey Castel, adjoint au maire. La cabine de téléconsultation a fait partie des demandes qui sont ressorties. » Parmi les pharmacies de la commune, celle de Poulbraou a accepté le projet. Myriam Friant, pharmacienne titulaire, y voit deux aspects positifs. « D’un côté, ça aide les habitants de la commune qui ne peuvent pas se déplacer. De l’autre, les patients vont acheter leur médicament dans notre pharmacie, c’est pratique d’avoir tout au même endroit. »

À partir de quel moment faut-il se rendre à un rendez-vous en téléconsultation ?

Les symptômes adaptés principalement à la téléconsultation sont les troubles digestifs, les maladies dermatologiques et oto-rhino-laryngologie (ORL, c’est-à-dire oreille-nez-gorge). « Il va aussi y avoir des cas d’usages comme les renouvellements d’ordonnance d’une durée d’un mois, les infections urinaires et le mal de dents par exemple. » Il ne faut cependant pas téléconsulter si c’est pour un enfant de moins de trois ans, une ordonnance sécurisée ou une prolongation d’arrêt de travail.

Les téléconsultations sont sans rendez-vous. | OUEST-FRANCE

Comment se passe un rendez-vous ?

Il faut se rendre en pharmacie lors des horaires d’ouverture et se présenter au guichet équipé de sa carte vitale et d’un téléphone. « Nous accompagnons les patients du début à la fin, sourit Myriam Friant. Nous aidons à créer un compte et à prendre contact avec un médecin. » Ces derniers peuvent être basés partout en France. En moyenne, les patients attendent 5 minutes à 10 minutes avant d’avoir une réponse, et jusqu’à 20 minutes les vendredis et les samedis. « Une fois que le patient est installé avec le casque, nous laissons le relais aux médecins. Ils sont assez détendus puisqu’ils n’ont pas la salle d’attente derrière. Ils peuvent prendre leur temps. » Des appareils connectés sont intégrés à la borne comme un thermomètre et un tensiomètre. « Les médecins vont très simplement guider les patients et ça se passe bien. » Une fois le rendez-vous terminé, le patient retourne au guichet. « Ils arrivent souvent stressés, mais repartent très satisfaits et très étonnés », acquiesce la pharmacienne.

 

Des appareils connectés sont intégrés à la borne. | OUEST-FRANCE

Est-ce une solution sur le long terme ?

Pour les habitants de la commune, ce fonctionnement est une bonne idée. « C’est bien pour les petits bobos comme le nez qui coule », décrit Yvon. « Il faut vivre avec son temps aussi, mais ça devrait plutôt soulager les médecins que les remplacer complètement. »

Pour Joffrey Castel, c’est une « solution temporaire et partielle ». La mairie a signé un contrat de location de trois ans renouvelable pour 10 500 € pour la borne de téléconsultation. Sur le manque de médecin dans la commune, il n’y a « rien de concret pour le moment, mais les choses évoluent doucement avec des discussions ».

Informations pratiques : les tarifs sont les mêmes qu’en consultation traditionnelle. Renseignements au 02 98 67 30 02 ou à pharmaciedepoulbraou@giphar.fr.

Les médecins de Lanmeur sont joignables au 02 98 67 51 03 et ceux de Plouezoc’h au 02 98 61 98 76. Il est aussi possible de prendre rendez-vous à la clinique de la baie auprès de Chronodoc, le samedi de 12 h à minuit, les dimanches et jours fériés, de 8 h à minuit ; ou se rendre, sans rendez-vous, à la maison médicale de garde du centre hospitalier des pays de Morlaix, de 20 h à minuit du lundi au vendredi, de 12 h à 20 h le samedi et de 8 h à 20 h le dimanche.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/comment-fonctionne-la-cabine-de-teleconsultation-en-pharmacie-a-plougasnou-on-fait-le-point-52b009b6-d88d-11ee-99ae-ccd25b6a9d42

 

Ouest-France

La maison de Saint-Efflam démolie mais regrettée par des habitants : « Elle ne dérangeait personne »

Kathleen PLAISANTIN. Publié le

Démolie, la maison en bois de Saint-Efflam a disparu du paysage de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), en ce début d’année 2024, conformément à une décision condamnée par l’ensemble des habitants interrogés sur le marché dominical.

" Les habitants parlent beaucoup de la maison de Saint-Efflam entre eux ", indique le patron du bar de la mairie, à Plestin-les-Grèves.

" Les habitants parlent beaucoup de la maison de Saint-Efflam entre eux ", indique le patron du bar de la mairie, à Plestin-les-Grèves. | OUEST FRANCE

 C’est scandaleux. Je pense qu’il y avait d’autres solutions , s’insurge Alain, en pleine discussion avec Hervé. Derrière un étal, Véronique confie, avec une moue de dépit :  On a un sentiment d’acharnement.  Assis au comptoir du bar de la mairie, Yann avance quant à lui que  tout le monde trouve cela inadmissible. 

En ce dimanche matin, les langues s’expriment sans détour, sur le marché de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Tous les habitants interrogés condamnent la démolition de la maison de Saint-Efflam, sur décision judiciaire, après plus de dix ans de procédure. Trois associations environnementales (Plestin environnement, Sauvegarde du Trégor, et la Fapel 22) jugeaient la construction de la bâtisse illégale, au regard de la loi Littoral.

« On a voulu faire un exemple »

 Il fallait s’y opposer tout de suite. L’instruction a été trop longue, et la destruction est arrivée trop tard , estiment Claudie, Chantal et Claudine. Les Plestinais consultés considèrent que l’habitation en bois était  parfaitement intégrée au paysage .  Vu de la plage, elle était jolie , assurent les trois amies.

À découvrir

Un avis partagé par Véronique :  Si elle avait ressemblé à un blockhaus hideux, j’aurais compris. Mais elle ne dérangeait personne.  La commerçante vante les vertus écologiques de la demeure :  À l’heure où l’on n’arrête pas de promouvoir les maisons autonomes qui se fondent dans la nature, raser celle de Saint-Efflam est une aberration.  Le résultat ne convainc pas Yann :  Aujourd’hui, il y a un gros trou sur le terrain. C’est moche. 

De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace dans la dune surplombant la mer. | OUEST-FRANCE

Beaucoup dénoncent une différence de traitement par rapport aux logements voisins :  Quand je vois le bunker situé à côté, avec son grand mur érigé autour du bâtiment, ça me fait rigoler , ironise Yann. À l’autre extrémité du comptoir, Rémi et Michel lâchent :  À ce moment-là, qu’on abatte toutes les maisons qui sont sur le littoral !  Après avoir fait la même remarque, Véronique s’interroge :  Et les gens qui ont procédé à des aménagements de murs et des vérandas dans cette même rue, pourquoi on les a laissés faire ?  Alain et Hervé sont quant à eux catégoriques :  On a voulu faire un exemple. 

Lire aussi : Saint-Efflam : « C’est la mort dans l’âme qu’on démolit notre maison »

Un autre sujet nourrit la contestation des habitants interrogés.  Qui va rembourser ? Je n’ai pas envie de voir l’argent de mes impôts utilisé pour une maison qui ne me dérangeait pas , s’agace Véronique. Les propriétaires demandent en effet à être dédommagés par la commune qui a accordé le permis de construire. Une facture pour la construction et la démolition qui pourrait s’élever à 400 000 €, selon certains.  On ne va pas payer pour des affaires privées , se récrient Claudie, Chantal et Claudine.

Yann, agent communal, défend la municipalité :  Elle va pâtir de tout cela aussi, il ne faut pas croire. Déjà que l’État n’aide plus les mairies comme avant, ça ne va rien arranger. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/la-maison-de-saint-efflam-demolie-mais-regrettee-par-des-habitants-elle-ne-derangeait-personne-1616b1ec-c91c-11ee-9a26-b3fe0ec43b85

 

Ouest-France

Pénurie de médecins en Trégor : l’ARS revoit sa copie pour faciliter leur installation

Étienne LANNUZEL. Publié le

Début décembre 2023, l’Agence régionale de santé (ARS) a actualisé la liste des zones de Bretagne « caractérisées par une offre de soins insuffisante », dans lesquelles les médecins peuvent bénéficier d’aides financières à l’installation. Dans les secteurs de Plestin-les-Grèves, Plouaret, Perros-Guirec, Bégard et Tréguier (Côtes-d’Armor), la cartographie est finalement plus avantageuse que ce qu’elle n’était dans sa version initiale, soumise à concertation en juillet.

Les médecins cherchant à s’installer dans la commune de Trégastel, sur le territoire de vie-santé de Perros-Guirec, pourront continuer à profiter d’aides à l’installation.

Les médecins cherchant à s’installer dans la commune de Trégastel, sur le territoire de vie-santé de Perros-Guirec, pourront continuer à profiter d’aides à l’installation. | OUEST-FRANCE

Quels sont les territoires de Bretagne sous-dotés en médecins généralistes et par conséquent éligibles aux aides à l’installation ? C’est l’objet du zonage de médecine générale, actualisée tous les deux ans par l’Agence régionale de santé (ARS). L’établissement public en a publié une nouvelle version le mercredi 13 décembre 2023.

Lire aussi : CARTES. Déserts médicaux : quelles sont les zones les plus défavorisées ?

Comment sont définies les zones sous-denses en médecins ?

L’ARS découpe la région en territoires de vie-santé, « construit en fonction des possibilités d’accès d’une population donnée aux équipements et services de santé les plus fréquents au quotidien », explique le site du ministère de la Santé.

En fonction du nombre de médecins généralistes proches de la retraite, du nombre de consultations et visites effectuées par les praticiens dans l’année, du temps d’accès aux professionnels de santé et du recours aux soins des habitants par classe d’âge, chaque territoire de vie-santé est classé en zone de vigilance (ZV), zone d’action complémentaire (ZAC), zone d’accompagnement régional (ZAR) ou zone d’intervention prioritaire (ZIP).

Que signifie chacune de ces catégories ?

La qualification des zones conditionne, de manière graduée, l’attribution d’aides financières aux médecins généralistes qui souhaitent s’y installer.

Les ZV ne sont pas éligibles aux aides à l’installation. Elles regroupent 55,55 % de la population bretonne.

Les ZAC sont éligibles aux aides de l’État issues du Pacte territoire santé (contrat d’engagement de service public permettant aux médecins en formation de percevoir une bourse en contrepartie d’une installation dans un territoire sous-doté à l’issue de leurs études, garantie de revenus pendant les deux premières années d’exercice de la profession…) et aux aides des collectivités territoriales.

Les ZAR sont éligibles aux aides de l’État issues du Pacte territoire santé, aux aides des collectivités territoriales et à une aide à l’installation complémentaire de 25 000 €.

Les territoires les plus sous-dotés, appelés ZIP, sont éligibles à l’ensemble des aides (aides de l’État, aides conventionnelles de l’assurance maladie, aides des collectivités territoriales, aides fiscales).

Quels sont les changements notables dans le Trégor ?

En juillet 2023, l’ARS a publié une première version du nouveau zonage de médecine générale, alors soumise à la concertation. Les territoires de vie-santé de Perros-Guirec et de Tréguier y étaient déclassés en ZV, et celui de Plouaret en ZAR. Une catégorisation moins avantageuse que celle en vigueur depuis 2021.

Lire aussi : Les médecins renoncent à leur projet de maison médicale à Pleumeur-Bodou et s’installent à Trégastel

Grâce à la mobilisation de deux élus de Lannion-Trégor communauté (LTC), l’ARS est finalement revenue sur cette classification. Perros-Guirec et Tréguier conservent leur statut de ZAC, Plouaret celui de ZIP.

Le territoire de Plestin-les-Grèves bascule par ailleurs en ZAC, et celui de Bégard (qui comprend des communes de LTC) en ZAR.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/penurie-de-medecins-en-tregor-lars-revoit-sa-copie-pour-faciliter-leur-installation-86bd98ca-82db-11ee-aabe-38ea97092852

 

Trébeurden. Les plages du Mouton et de Toëno « sacrifiées » ?

Un trou sur la plage du Mouton, un tuyau sur celle de Toëno, des crottes de chien... Sont-elles abandonnées par la municipalité de Trébeurden ? Réponses des acteurs concernés.

Le tuyau de pompage de l'Atelier de l'huître est à l'air libre depuis plusieurs mois, dans l'attente des autorisations pour l'enfouir à nouveau.

Le tuyau de pompage de l'Atelier de l'huître est à l'air libre depuis plusieurs mois, dans l'attente des autorisations pour l'enfouir à nouveau. ©MJ Mignot

Par Rédaction Lannion Publié le  

A Trébeurden, Anne-Marie, de Pleumeur-Bodou, est une habituée des plages du Mouton à l’entrée de l’Ile-Grande et de Toëno. « Y’en a marre de voir ces plages sacrifiées ! » commence-t-elle. « Un gros trou. Un tuyau sur la plage de Toëno. » Et qui plus est,  « les crottoirs du Trégor ! »

Gros trou au Mouton

Anne-Marie, qui a grandi dans l’hôtel au carrefour de l’Ile-Grande à Penvern, n’en peut plus :

Depuis des années que ça dure. Ce sont des plages fréquentées par la population locale et des touristes. Ces deux plages sont aussi des espaces remarquables.

Alors, en cette mi-février, elle a fait part de ses interrogations vis-à-vis de la collectivité à qui ces plages appartiennent : la commune de Trébeurden.

Le Mouton vient du marais de Noteno de l'autre côté de la route et s'écoule à travers une buse vers la plage du Mouton.

Le Mouton vient du marais de Noteno de l'autre côté de la route et s'écoule à travers une buse vers la plage du Mouton. ©MJ Mignot

« On est donc obligé d’intervenir »

Anne-Marie a observé des tractopelles de la commune venir régulièrement creuser ce trou dans le haut de la plage pour dégager une vieille buse. « J’ai ouï-dire que c’est fait pour assécher le terrain d’une construction en face. C’est dangereux la nuit. Ce n’est même pas signalé ! »

À Toëno, c’est un tuyau de pompage à l’air libre qui l’interpelle. « Ça dévisage le domaine public maritime. » Et d’enfoncer le clou, tout en comprenant qu’il y ait des nécessités : « Ces deux plages sont saccagées au profit de privés », estime-t-elle.

La maire de Trébeurden, Bénédicte Boiron, explique : « La buse sur la plage du Mouton sert d’exutoire au ruisseau du marais, le Mouton. Là depuis une trentaine d’années, elle est plus ou moins ensablée selon les marées. À cet endroit, le trait de côte avance. Si ça reste bouché, les propriétés sont inondées. On est donc obligé d’intervenir. »

Et l’élue de compléter :

Une reconfiguration de l’estuaire du Mouton est en projet et a été votée en conseil municipal. La canalisation sera enlevée. 

De nombreuses autorisations sont nécessaires pour intervenir sur le domaine public maritime. La phase de consultation des entreprises a démarré.

Enterrement du tuyau de Toëno

Le tuyau de Toëno appartient à l’Atelier de l’huître.

Ce tuyau de pompage existe depuis cinquante ans. Nous avons une concession et nous payons les redevances qui correspondent.

Julien Guignard, dirigeant de l’Atelier de l’huître.

Au fil des tempêtes successives et des marées, le tuyau a été mis à nu. « J’ai interdiction de faire intervenir un engin de chantier sur le domaine public maritime. »

Il a demandé depuis plus d’un an aux services de l’état (DDTM) à pouvoir remettre le tuyau en place, dans l’intérêt de tous. Il craint que quelqu’un se blesse ou que la canalisation soit endommagée.

Là encore, les délivrances d’autorisations sont très longues, d’autant plus que le site est une zone Natura 2000. « La balle est dans le camp des administrateurs. »

Des plages « crottoirs »

« C’est compliqué d’avoir des touristes et des chiens qui déboulent et viennent faire pipi sur les serviettes », constate Anne-Marie. Pourtant, elle prône la cohabitation, mais seon elle, celle-ci devient difficile quand il y en a trop.

Elle fait remarquer : 

Ce sont les deux seules plages autorisées aux chiens sur la côte. Y’a des gens qui débarquent avec quatre ou cinq chiens dans la voiture et qui viennent de loin. Je ne suis pas contre les chiens, mais il faut que les gens ramassent.

Elle suggère d’instaurer des horaires autorisés aux canins, tôt le matin et en fin d’après-midi.

La buse doit être régulièrement dégagée pour éviter des inondations de propriétés.

La buse doit être régulièrement dégagée pour éviter des inondations de propriétés. ©MJ Mignot

Du côté de la mairie

Bénédicte Boiron comprend les réflexions d’Anne-Marie. « Des propriétaires de chiens ne se comportent pas de façon responsable. » La maire remet en mémoire la vague de protestations chez ces derniers durant l’été 2023, suite à un article du Trégor du 15 juin. Elle s’étonne d’ailleurs de ne pas avoir reçu la pétition qui circulait à l’époque.

Elle ne veut pas laisser dire que ce sont des plages « délaissées ». Le service de propreté y passe. « On a bien régulé la circulation sur la plage du Mouton », conclut-elle.

Marie-José Mignot

https://actu.fr/bretagne/trebeurden_22343/trebeurden-les-plages-du-mouton-et-de-toeno-sacrifiees_60742251.html

 

Ouest-France

Pollutions dans les rivières et fleuves de Morlaix : qui est responsable et quelles solutions ?

Zoé BOIRON. Modifié le Publié le

Le problème n’est pas nouveau. Après de nouveaux déversements d’eaux usées dans les cours d’eau, l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPMA) du pays de Morlaix (Finistère) a porté plainte contre X, le 30 janvier 2024. Comment Morlaix communauté et sa régie An Dour comptent y remédier ? On fait le point.

L’estuaire du Douron dans l’anse de Locquirec. Ce fleuve côtier du Finistère et des Côtes-d’Armor, et les autres cours d’eau du pays de Morlaix sont régulièrement pollués par des eaux usées.

L’estuaire du Douron dans l’anse de Locquirec. Ce fleuve côtier du Finistère et des Côtes-d’Armor, et les autres cours d’eau du pays de Morlaix sont régulièrement pollués par des eaux usées. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Des odeurs nauséabondes s’élèvent des cours d’eau du pays de Morlaix (Finistère), selon Philippe Bras, président de l’AAPMA (Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique) du pays de Morlaix. La raison : des déversements récurrents d’eaux usées dans le milieu naturel.

Philippe Bras a donc porté plainte, contre X, le 30 janvier 2024, à la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon. Guy Pennec, président de la régie de l’eau An Dour, explique les moyens mis en œuvre.

Pourquoi l’AAPMA porte-t-elle plainte ?

À plusieurs reprises en 2022 et en 2023, Philippe Bras, lui-même, ou d’autres pêcheurs ont constaté des odeurs désagréables, émanant des cours d’eau du pays de Morlaix. Le président de l’AAPMA cite le Dourduff, le Douron, la Penzé, mais aussi le Queffleuth, et le Tromorgant, affluent du Jarlot.

Il a déposé plainte contre X, le 30 janvier 2024, à la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon, pour dénoncer ces pollutions dues à des déversements d’eaux usées dans les cours d’eau. L’association de pêche est aussi alertée, au même titre que les collectivités, par la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), « et les alertes de niveau 3, pour déversements d’eaux usées dans le milieu naturel, sont de plus en plus fréquentes », selon Philippe Bras.

Les conséquences, ce sont des contaminations bactériologiques, avec, par exemple, la présence d’Escherichia coli dans l’eau.

Comment ces eaux usées se retrouvent-elles dans les cours d’eau ?

Deux facteurs y contribuent : la vétusté des réseaux et les fortes précipitations. « Depuis le mois de juin, la quasi-totalité des stations d’épuration et points de relevage ont eu des débords d’eau », avance Philippe Bras. En citant celles de Plouégat-Moysan, Plouégat-Guérand et les stations de relevage de Plouigneau et Plougonven.

Des phénomènes connus et reconnus par les élus. Dont Guy Pennec, le « monsieur eau » de Morlaix communauté, président de la nouvelle régie publique communautaire de l’eau, An Dour, et aussi président du SAGE Léon-Trégor, l’un des trois syndicats du pays de Morlaix. « On sait que les réseaux, à la fois d’eau potable et d’eaux usées, fuient », reconnaît-il.

Contrairement aux réseaux d’eau potable qui sont sous pression, les réseaux d’eaux usées se chargent en eaux parasites, lorsque les fortes pluies font monter les nappes phréatiques, « dans lesquelles baignent les tuyaux », explique-t-il. « C’est dû autant au simple particulier mal raccordé à la voirie, qu’à l’état des réseaux. »

Qui est responsable ?

Les investissements pour installer et rénover ces réseaux sont à la charge des collectivités, communes ou syndicats. Mais « elles n’avaient pas les moyens financiers suffisants ».

« Le contribuable paie pour ces réseaux », pointe cependant Philippe Bras. « Les maires n’ont pas porté l’attention qu’ils devraient y mettre », regrette-t-il. Avec cette plainte déposée fin janvier, Philippe Bras voulait justement remettre la lumière sur cette problématique. « Pourquoi les moyens n’ont-ils pas été mis avant de passer en régie (au 1er janvier) ? », interroge-t-il.

Les moyens ont déjà été mis sur la table, répond Guy Pennec. Mais quand les réseaux ont été créés entre les années 1960 et 1980 – « à Morlaix, ils ont 100 ans » -, « les coûts qu’on a fait payer aux usagers ont été calculés au plus juste au départ, sans tenir compte du vieillissement des installations. »

Les délégataires n’étaient en charge que de la maintenance, avec de menues réparations, et l’exploitation.

La rivière de la Penzé entre Saint-Pol-de-Léon et Carantec. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Alors, quels sont ces moyens mis en œuvre ?

Face au manque de moyens, les lois de décentralisation (Maptam et NOTRe) ont poussé « les intercommunalités à se saisir de ces compétences et ont fait en sorte qu’elles disposent de moyens plus importants », souligne Guy Pennec. Le but de la régie An Dour est d’« investir, de faire une gestion patrimoniale de l’ensemble des réseaux d’eau potable et d’assainissement et d’eaux pluviales. »

Un plan pluriannuel d’investissement a été adopté. Un contrat lie Morlaix communauté et l’Agence de l’eau, dans lequel 13,8 millions d’euros étaient engagés entre 2022 et 2024. Sur les 250 millions prévus pour l’eau et l’assainissement, Guy Pennec pense finalement que 300 millions seront nécessaires. Ces investissements vont se poursuivre sur quinze ans, au moins.

Côté installations, les travaux de la nouvelle station d’épuration du Cloître-Saint-Thégonnec se sont achevés avant l’été 2023, pour un coût de plus d’un million d’euros. Suivront celles de Plounéour-Ménez, Guerlesquin, Plouégat-Guérand et Botsorhel, complète Guy Pennec. « On va aussi apporter des améliorations notoires sur le fonctionnement de la station de Keranroux à Morlaix », pour un coût de 5,5 millions d’euros.

Enfin, « au niveau de la baie, on travaille sur de la modélisation des rejets, pour voir les impacts en fonction de la marée, avec un contrôle continu de limitation des effets Escherichia coli (E. coli). »

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/pollutions-dans-les-rivieres-et-fleuves-du-pays-de-morlaix-quels-moyens-pour-y-remedier-f2b1fe10-d239-11ee-b1bc-6aaac57ff91a

 

Ouest-France

« Stereden », voilier construit pour l’école de la marine marchande de Paimpol, de retour cet été

Marie DESEVEDAVY. Publié le

À son tour, le bateau Stereden participera à la Fête des vieux gréements de Paimpol (Côtes-d’Armor), du 23 au 25 août 2024. Ce voilier était destiné à l’École nationale de la marine marchande de Paimpol, à la fin des années 1950. Depuis 2004, c’est à Marseille qu’il est basé.

La commande pour la construction du bateau « Stereden » a été faite en 1957, au chantier naval de primel, à Plougasnou (Finistère). Le voilier était destiné à l’École nationale de la marine marchande de Paimpol (Côtes-d’Armor).

La commande pour la construction du bateau « Stereden » a été faite en 1957, au chantier naval de primel, à Plougasnou (Finistère). Le voilier était destiné à l’École nationale de la marine marchande de Paimpol (Côtes-d’Armor). | FOURNIE PAR PHILIPPE DERAIN

Stereden met le cap sur Paimpol (Côtes-d’Armor). Ce voilier, d’une longueur de 8,50 m et d’une largeur de 2,90 m, rejoint l’Étoile et participera, lui aussi, à la Fête des vieux gréements, du 23 au 25 août 2024.  C’est formidable ce qui nous arrive là , se réjouit Michel Le Coquil, président de l’association organisatrice.

Lire aussi : « L’Étoile » participera à la Fête des vieux gréements : quel est ce bateau de la Marine nationale ?

Car Stereden n’est pas un inconnu des habitants de la cité des Islandais. Son histoire remonte aux années 1957, lorsque l’administration des Affaires maritimes passe commande, auprès du chantier Rolland, à Plougasnou, d’un bateau pour l’école nationale de la marine marchande de Paimpol.  Le chantier de mongrand-père et de mon père était très connu à Paimpol, car on construisait déjà des vedettes pour Bréhat », rappelle Yann Roland, qui se dit  ravi  de voir le gréement revenir dans le coin.

 C’était un gros dossier pour l’époque et un vrai honneur d’avoir ce bateau 

 L’administration voulait quelque chose qui reste classique, traditionnel, marin, solide et qui se rapproche le plus des bateaux de pêche, de travail, décrit celui qui assure la troisième génération à la tête du chantier familial. Elle ne voulait pas un bateau de plaisance. 

Lire aussi : Où acheter des billets pour assister à la 8e édition de la Fête des vieux gréements à Paimpol ?

Pour y parvenir, son père et son grand-père ressortent les gabarits d’un bateau construit par ce dernier, en 1936.  C’était un gros dossier pour l’époque et un vrai honneur d’avoir ce bateau. Il y avait cette envie de travailler pour l’administration , souligne Yann Rolland, qui s’est replongé dans les archives.

 Le bateau est resté dans son jus 

Lorsque l’école fermera ses portes, en 1988, le voilier sera affecté à l’école de l’administration des Affaires maritimes de Bordeaux.  Basé à Arcachon, il est désarmé et vendu aux enchères en 1990, rembobine Philippe Derain, propriétaire de Stereden depuis 2004. Il a depuis, comme port d’attache, le vieux port de Marseille. 

Et pour la première fois depuis cette année-là, le voilier quittera la cité phocéenne pour participer à la Fête des vieux gréements. Philippe Derain insiste :  Le bateau est resté dans son jus, on ne l’a pas modifié. 

Ce samedi 24 février 2024, l’association organisatrice de la Fête des vieux gréements tiendra son assemblée générale, à 18 h 30, à la salle des fêtes de Plourivo.

https://www.ouest-france.fr/mer/stereden-voilier-construit-pour-lecole-de-la-marine-marchande-de-paimpol-de-retour-cet-ete-1b3a2120-cfdb-11ee-bb1e-59012ec94aef

 

Ouest-France

À Saint-Jean-du-Doigt, pourquoi un parapluie de fer sur la fontaine de l’enclos ?

Publié le

La fontaine de l’enclos paroissial de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) est recouverte d’un immense parapluie d’aluminium bâché. Le chantier du monument de style Renaissance entre dans le dur, et doit se prolonger jusqu’au mois de mai.

La fontaine monumentale est sous cloche, c’est parti pour trois mois de travaux.

La fontaine monumentale est sous cloche, c’est parti pour trois mois de travaux. | OUEST-FRANCE

Dans le cœur historique du bourg de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), l’heure est aux grandes manœuvres. Il s’agit de recouvrir la fontaine d’un immense « parapluie » de fer au cœur de l’enclos paroissial. Dit comme cela, tout paraît simple. Sa restauration devenait nécessaire : au fil des années, le granit de Kersanton de la fontaine s’est érodé à cause des intempéries et des algues recouvrant en partie le monument. Plusieurs des figurines de plomb, représentant le baptême dans le Jourdain, se sont aussi décrochées ou ont été déposées par mesure de préservation.

 

Classée monument historique dès 1886, la fontaine est un joyau patrimonial. | OUEST-FRANCE

 

La fontaine, qui date de 1691, a été construite par Jacques Lespagnol, maître sculpteur à Morlaix. Dès 1886, date de son classement au titre des Monuments historiques, l’intérêt de cette fontaine à candélabre est remarqué pour son architecture originale, une réalisation unique au regard de la technique utilisée en pierre et plomb. La fontaine est toujours alimentée par la même source, située à 50 mètres d’altitude sur les hauteurs de Plougasnou, ce qui explique le fort débit du jet d’eau.

À lire sur le sujet : Saint-Jean-du-Doigt. Le rôle d’Anne de Bretagne dans la construction chaotique de l’église

Soutien de la Fondation de France

Parlons sous et calendrier. Dans un premier temps, l’entreprise Coadou, pour un montant de 160 660 € HT, va démonter toutes les parties ornementales en plomb pour une restauration en atelier. Des maçons du groupe Villemain prendront le relais pour restaurer le socle en pierre, la colonne et les vasques, pour environ 57 000 € HT.

Les travaux de restauration vont durer trois mois. La commune a reçu le soutien de la Fondation du patrimoine, et la campagne d’appel aux dons, lancée en juillet 2021, a permis de collecter 11 910 €. Elle est toujours ouverte.

Une fois toute la fontaine et ses statues en plomb restaurées, la fontaine sera remise en eau fin mai. Tout devrait être prêt pour la fête du pardon, fin juin.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/a-saint-jean-du-doigt-pourquoi-un-parapluie-de-fer-sur-la-fontaine-de-lenclos-7532b44e-cfd6-11ee-9f82-af005fb2f6fc

 

Ouest-France

À Plougasnou, Dominique Ropars veut « défendre la liberté de naviguer »

Sarah HUMBERT. Publié le

Dominique Ropars est le nouveau président du comité départemental du Finistère de la FNPP, la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer. Basé à Plougasnou (Finistère), il explique en quoi consiste la fédération.

Dominique Ropars est le président du comité départemental du Finistère de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer. Il est basé à Plougasnou, près de Morlaix.

Dominique Ropars est le président du comité départemental du Finistère de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer. Il est basé à Plougasnou, près de Morlaix. | OUEST-FRANCE

Dominique Ropars est le nouveau président du comité départemental du Finistère de la FNPP, la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer. Il a pris ses fonctions à la mi-janvier. Lui qui habite à Plougasnou (Finistère) est également le président de l’Amicale nautique de la Méloine.

«On défend, mais pas n’importe comment »

Avec la fédération, « l’objectif est de défendre la liberté de naviguer pour les plaisanciers et les pêcheurs, résume-t-il. On défend, mais pas n’importe comment. » L’organisation, qui regroupe environ 40 000 membres dont près de 4 000 dans le Finistère, « a le mérite d’exister et d’être entendue », appuie-t-il.

La FNPP est membre de l’European Anglers Alliance, et à ce titre, participe aux travaux menés au sein de la commission européenne, dans le cadre de la Politique commune des pêches (PCP).

Dominique Ropars attire l’attention sur une problématique : le repos biologique du lieu jaune. « Je suis favorable à l’équité et à la suppression du 48e parallèle », détaille le président. En effet, au Nord de ce dernier, il est possible de pêcher le lieu jaune sans restriction, tandis qu’au Sud, les pêcheurs sont limités. « Notre fédération est favorable au repos biologique, pour tout le monde », souligne le président.

« J’ai toujours été passionné »

Dominique Ropars navigue depuis son plus jeune âge. « J’ai débuté avec mon père, retrace-t-il. J’ai toujours été passionné. » Avec la présidence du comité départemental, « je me suis lancé pour compléter mes connaissances du milieu », explique-t-il. Lui qui a été responsable de sécurité à l’hôpital de Morlaix est aussi « très impliqué dans le respect des règles de sécurité. » Son mandat devrait durer trois ans.

Contact : fnppcd29@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-dominique-ropars-veut-defendre-la-liberte-de-naviguer-da4a6508-cefe-11ee-ae65-ae2b32b20025

Voudra-t-il préserver l'Anse de Primel du bétonnage ?

 

Ouest-France

Après une vie tournée vers la mer au Conquet, Jean-Pierre Clochon s’est éteint

Publié le

Passionné du monde maritime, Jean-Pierre Clochon s’est éteint à 77 ans après une vie riche en iode, ondes, sauvetages et histoires au Conquet (Finistère). Avec son départ, c’est un pan entier de la mémoire de cette commune qui disparaît.

Jean-Pierre Clochon lors des Fêtes maritimes de Brest, en 2008.

Jean-Pierre Clochon lors des Fêtes maritimes de Brest, en 2008. | S.N.S.M LE CONQUET

Figure du Conquet (Finistère), Jean-Pierre Clochon s’est éteint à l’âge de 77 ans. Né en 1946 à Brest, il a pratiqué la voile au Centre nautique du Moulin Blanc (CFNB), avant de devenir moniteur au Centre nautique de Moulin Mer, sous la houlette de Jacques Kerhoas (1925-1992), dans les années 1960. Son service militaire et sa vie professionnelle l’appelant, il s’éloigne, sans jamais vraiment le quitter, du monde de la plaisance. Nommé opérateur du centre de radio maritime Radio-Conquet  en avril 1968, il y devient une voix familière pour les pêcheurs et marins croisant au large de la mer d’Iroise.

Au service des marins, des îliens ou des terriens

En 1988, il entre comme simple adhérent à la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) du Conquet. Il fait visiter le canot de sauvetage lors d’ouvertures publiques, avant d’embarquer comme radio de bord en 1992. Commence alors une seconde vie, toujours au service des marins, des îliens ou des terriens emportés par les flots impétueux. Jean-Pierre Clochon navigue et porte assistance en mer sur les canots Patron Aristide Lucas, Jeanne-Pierre et La Louve , jusqu’à être atteint par la limite d’âge.

Humble et rigoureux, il ne cherchait pas la gloire, lui qui détient pourtant le record du nombre de sorties en mer de la station, depuis sa création en 1868. Station qu’il anima fortement en tant que vice-président à partir de 1994, jusqu’au passage de relais avec François Kersaudy. Il était également l’instigateur du musée dédié au sauvetage en mer qui se trouve dans l’ancien abri du canot de sauvetage sur le port du Conquet. Son engagement fut récompensé en 2011, par sa nomination au rang de Chevalier dans l’ordre du Mérite maritime.

À découvrir

Lire aussi : En 2024, la SNSM du Finistère se donne rendez-vous à Camaret-sur-Mer

Historien émérite de sa commune

Incollable sur l’histoire du Conquet et plus généralement du milieu maritime, Jean-Pierre Clochon était le gardien de la mémoire et l’historien émérite de sa commune. De ses recherches commencées en 1970, il partageait abondamment ses connaissances, aux travers de rencontres, conférences et sur son blog personnel ouvert en 2009.

Auteur de plusieurs articles dans la revue d’histoire brestoise Les Cahiers d’Iroise, il avait publié à compteur d’auteur et de façon locale pour le 50e anniversaire de la Libération, Le Conquet dans la Guerre 1939-1945, avant de contribuer à l’ouvrage d’Alain Tanguy sur Le Conquet, paru en 2001.

Adhérent et administrateur d’Aux Marins, il avait piloté la commission de recherches historiques aux premières heures de cette association. Jean-Pierre Clochon laisse dans son sillage, de nombreux amis et une œuvre capitale… qu’il faudra maintenir à flot, contre vents et marées.

La cérémonie d’obsèques aura lieu vendredi 23 février 2024, à 14 h 15, au Vern à Brest.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/le-conquet-29217/apres-une-vie-tournee-vers-la-mer-au-conquet-jean-pierre-clochon-sest-eteint-9df27aa2-cf56-11ee-b994-55ef7507c674

 

Ouest-France

Port du Diben en Finistère : 20 ans d’études, et après ? Un élu d’opposition interpelle la majorité

Publié le 16/02/2024 à 17h00

Qu’en est-il du port du Diben en baie de Morlaix (Finistère) ? C’est la question posée par l’élu d’opposition Jean Rouve, jeudi 15 février 2024 lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère) alors que les études se sont multipliées au fil des ans. Quai André-Déan, bâtiment Lequertier, zone des anciens viviers de La Méloine (Viviers de Roscoff) : l’élu a demandé une information complète et annoncé son intention de saisir la Chambre régionale des comptes.

Le port du Diben avec à droite, les anciens bâtiments Dossal et Lequertier. | OUEST-FRANCE

« Plusieurs réunions relatives au port du Diben ont eu lieu avec Morlaix communauté. Force et de constater que l’information sur ce sujet n’est pas un point fort », constate Jean Rouve, élu d’opposition dans le cadre d’une question orale au conseil municipal de Plougasnou (Finistère), jeudi 15 février 2024. « L’Agglo a investi 550 000 € dans l’ancien bâtiment Lequertier : où en sont l’aire de carénage, le quai Déan et les viviers de la Méloine (devenus les Viviers de Roscoff, placés en liquidation judiciaire ce même jeudi 15 février), dont la situation économique semble compliquée ? »

Deux millions d’euros d’argent public

L’élu de la liste « Ploug à vous 2020 » pointe une somme de 2 millions d’euros d’argent public investis en études et autres depuis vingt ans. « Pour des dépenses qui sont sans résultat, ça interroge. Pour moi, c’est du gaspillage, je pense saisir la Chambre régionale des comptes », a-t-il annoncé.

Les anciens viviers de la Méloine (aujourd’hui viviers de Roscoff) sont en difficulté. | OUEST-FRANCE

Sans avoir toutes les réponses au niveau des sommes investies, la maire, Nathalie Bernard, fournit quelques explications concernant les différents points : « Morlaix communauté n’a pas renouvelé l’autorisation d’occupation temporaire (AOT) des anciens viviers de la Méloine aux viviers Jacob de Roscoff dont la situation économique est très difficile. Un délai leur a été fixé pour déménager le matériel, les 500 000 € versés correspondent à une avance remboursable. C’est une question de semaines. »

Vue d’ensemble du bâtiment Lequertier devenu une Maison de la pêche pour les professionnels du Diben et de Locquémeau. | OUEST-FRANCE

Concernant le quai André-Déan, la maire indique que Morlaix Communauté travaille sur le cahier des charges pour une réfection de la cale qui passera par le rehaussement du quai et un agrandissement : « Ce qui sera très long. » Elle annonce aussi qu’une aire de carénage va être expérimentée sur le terre-plein.

Le dernier point soulevé par Jean Rouve concerne les anciens bâtiments Lequertier et Dossal. « Pour le premier, nous avons validé le projet d’une Maison de la pêche en décembre dernier, pour une utilisation par les pêcheurs professionnels de Plougasnou et de Locquémeau, et avons inscrit 450 000 € pour les équipements. On a aussi récupéré le bâtiment Dossal, un diagnostic a été réalisé pour identifier tous les usagers du port. Le projet englobera la capitainerie, les services aux plaisanciers et des commerces en lien avec la mer. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/port-du-diben-en-finistere-20-ans-detudes-et-apres-un-elu-dopposition-interpelle-la-majorite-ea99644c-ccc7-11ee-b994-55ef7507c674

 

Ouest-France

En Bretagne, le mareyeur Les Viviers de Roscoff a été placé en liquidation judiciaire

Publié le 16/02/2024 à 11h52

Le tribunal de commerce de Brest a placé en liquidation judiciaire Les Viviers de Roscoff, entreprise spécialisée en mareyage, grossiste et expédition de produits de la mer. Cette décision du jeudi 15 février 2024 fait suite au placement de l’entreprise en cessation d’activité depuis le mois de décembre 2023.

Le 6 février, les salariés avaient manifesté au côté de la CGT. | OUEST-FRANCE

Le tribunal de commerce de Brest a placé en liquidation judiciaire Les viviers de Roscoff, entreprise spécialisée en mareyage, grossiste et expédition de produits de la mer. Cette décision du jeudi 15 février 2024 fait suite au placement de l’entreprise en cessation d’activité depuis le mois de décembre 2023.

Pas de salaire depuis octobre

Les onze salariés de l’entreprise n’avaient pas perçu leurs salaires depuis le mois d’octobre 2023. Ils avaient manifesté devant les grilles de leur établissement le 6 février, à l’appel de l’union locale CGT de Saint-Pol-de-Léon. Contacté par téléphone le jour même, Jean-François Jacob, le président de la SAS Bezhin Breizh, qui a repris l’affaire en mai 2018, précisait :  Nous sommes dans une position inconfortable. J’ai obtenu des reports du tribunal de commerce. Je comprends les préoccupations des salariés. J’ai fait le nécessaire pour une levée importante de fonds. Les procédures administratives sont longues. J’espère une réponse pour la fin de la semaine. Par défaut, je prendrai des responsabilités. 

Le dossier ne semble pas avoir abouti. Quelques salariés avouaient  ne plus vouloir retourner bosser tant que les garanties ne seraient pas acquises . Aujourd’hui, ils vont pouvoir lancer les démarches puisqu’ils sont sans emploi.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/en-bretagne-le-mareyeur-les-viviers-de-roscoff-a-ete-place-en-liquidation-judiciaire-920cb5d2-ccb7-11ee-ae65-ae2b32b20025

Lire aussi : Plougasnou. Global Seafoods rachetée, Bezhin Breizh veut investir le marché de l’algue

 

Le Diben jeudi 15 février 2024

Plougasnou. Conseil municipal du jeudi 15 février 2024

Conseil municipal du 15 février 2024. Photo pyb29

Conseil municipal du 15 février 2024. Photo pyb29

Un conseil municipal enrichissant ce jeudi soir. Je tiens à remercier le conseiller municipal Jean Rouve pour ses questions orales qui nous ont permis d'avoir des précisions sur l'Anse de Primel , son port et son infrastructure. En effet ça bouge. Nous avons appris que l'ex entrepôt Lequertier appelé "bâtiment aquacole" par Morlaix communauté" allait accueillir peut-être les pêcheurs de Locquémeau, le nom d'Éric Vallée a aussi été prononcé.... et que les Viviers de La Méloine ne se portent pas bien du tout et la confirmation est dans Le Télégramme de ce soir (Deux entreprises du pays de Morlaix placées en liquidation judiciaire), ils sont en liquidation judiciaire. Une aire de carénage amovible expérimentale devrait être opérationnelle sur le terre plein du port dès cet été... On attend toujours les médecins, l'avenir nous le dira.

Lire aussi : Plougasnou. Global Seafoods rachetée, Bezhin Breizh veut investir le marché de l’algue

Lire aussi : À Plougasnou, bientôt une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben à 450 000 €

Question : Il y a-t-il toujours un salarié aux Viviers de la Méloine et perçoit-il toujours son salaire ?

 

Ouest-France

Plougasnou. Budget participatif : réception des projets jusqu’en mars

Publié le 14/02/2024 à 05h26

C’est le deuxième budget participatif du mandat dans la commune. L’objectif ? « Favoriser la citoyenneté active, leur permettre de proposer des projets qui répondent à l’intérêt général », définit la Ville. Les projets proposés par les habitants doivent concerner les domaines du cadre de vie, de la culture et du patrimoine, du développement durable et l’environnement et du bien vivre ensemble.

Ces actions seront mises en place directement par les porteurs du projet pendant l’année, avec le soutien financier et technique de la mairie. L’enveloppe se monte à 5 000 €. Les projets proposés ne devront pas dépasser cette somme.

Une fiche projet est téléchargeable sur le site internet communal ou disponible à l’accueil de la mairie. Cette fiche devra être remplie et renvoyée avant la fin du mois de mars. En avril, une commission se réunira pour vérifier la recevabilité des projets candidats et les communiquer au public.

La campagne de vote pour désigner les lauréats aura lieu en mai. Les habitants pourront voter par voie électronique, par envoi postal ou par le biais de l’urne qui sera mise en place à l’accueil de la mairie.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/budget-participatif-reception-des-projets-jusquen-mars-0c91be4a-08ef-4605-be50-1ce24fdd8b62

 

Ouest-France

Plougasnou. La Casa del Mar change de patron et rouvre pour la Saint-Valentin

Publié le 13/02/2024 à 07h30

À Plougasnou, l’établissement mythique de Primel (Finistère) mise sur le bar ambiance à bloc ! C’est ce qui a séduit Fabrice Le Dain et sa compagne Lucie, en reprenant La Casa del Mar qu’ils rouvrent dès le mercredi 14 février 2024.

Sur la terrasse paradisiaque de La Casa, Fabrice Le Dain, avec Lucie, sa compagne. | OUEST-FRANCE

La fête ne s’arrêtera (presque) jamais à Primel. C’est ce que promet Fabrice Le Dain, à la tête de la Casa del Mar, le bar mythique de la rue du Grand-Large. Tout sera prêt mercredi, jour de la Saint-Valentin, et aussi jour de l’ouverture officielle, « avec un menu spécial pour les amoureux » , annonce le nouveau gérant. Ensuite, l’établissement, qui fait aussi glacier, aux beaux jours, sera ouvert en hiver, tous les jours à partir de 17 h sauf le mercredi et en continu sept jours sur sept, en été. « On sert à manger bien après 21 h, des pavés de bœuf, des brochettes Saint-Jacques-gambas, des salades, pizzas et burgers. »

LIRE AUSSI : À Plougasnou, les patients pourront consulter les médecins de Lanmeur et Plouezoc’h : explications

Parasols, tables sous les palmiers, restaurant à l’abri, ambiance musicale et, mais aussi, des concerts, un bar chaleureux quand il fait plus frais et la mer toute proche : Ici, ce sont les vacances en permanence, apprécie le restaurateur. J’aime quand ça bouge, d’ailleurs, je n’ai pas l’impression de travailler, les gens sont là dans une ambiance familiale. Nous l’avons constaté samedi dernier lors la préouverture où nous avons accueilli 250 personnes. C’est un bon départ qui nous donne confiance pour la suite.

En hiver, La Casa del Mar ouvre tous les jours, à partir de 17 h (sauf le mercredi). | OUEST-FRANCE

« Pas question de laisser tomber nos clients de Saint-Pol »

Ce n’est pas un hasard si Fabrice et sa compagne Lucie ont eu un coup de foudre pour l’endroit. « Nous avons été séduits », poursuit Fabrice Le Dain, qui a tenu La Parenthèse à Morlaix, officié comme chef cuisinier à L’Europe, ou encore travaillé comme boulanger à La Reine Anne, toujours à Morlaix. « Je connais l’endroit depuis des années, lorsqu’il s’appelait Le Boujaron sous la responsabilité d’Alain puis d’Eric. C’est David Prigent qui l’a nommé La Casa. Je prends la suite de Mathieu Le Bell qui l’a tenu sept ans. »

LIRE AUSSI : « Arrivés ici un peu par hasard », ils rouvrent ce restaurant aux pieds dans l’eau à Locquirec

Déjà gérant du Kreisker, la brasserie du centre à Saint-Pol-de-Léon, Fabrice partagera son temps entre les deux établissements. Lucie précise : « Il sera le plus souvent à Primel, et moi, je serai en renfort à Primel et à partir de 17 h, dans le Léon. Il n’est pas question de laisser tomber nos clients de Saint-Pol. C’est ma ville. »

La Casa del Mar, à Primel, 2, rue du Grand-Large (Plougasnou). Ouvert tous les jours, à partir de 17 h même en hiver, excepté le mercredi. Sur Facebook et Instagram. Tél : 06 20 28 03 69.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-la-casa-del-mar-change-de-patron-et-rouvre-pour-la-saint-valentin-853eb1b0-c9ca-11ee-a23a-e63ab014481b

 

Le Diben samedi 10 février 2024

Conseil de Communauté Séance du lundi 12 février 2024 à 18h Espace du Roudour Saint-Martin-des-Champs

Ordre du jour

1. Approbation du procès-verbal des séances du Conseil de Communauté du 13 novembre 2023 et 18 décembre 2023

2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)

3. Modifications de désignations dans les commissions intercommunales

4. Modification des désignations des représentants de la commune de Sainte-Sève au sein de la commission locale d’évaluation des charges transférées (CLECT) Morlaix Communauté et ses habitants au cœur des transitions pour un territoire dynamique solidaire durable

5. Débat d’orientations budgétaires 2024

6. Attributions de compensations définitives et provisoires

Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral

7. Convention de partenariat 2024 – 2026 entre Héol et Morlaix Communauté

8. Plan Local d'Urbanisme intercommunal de Morlaix Communauté tenant lieu de Programme Local de l'Habitat – Révision n°1 - Approbation

9. Délégation du Droit de Préemption Urbain Renforcé (DPUR) à l’Établissement Public Foncier (EPF) de Bretagne - 22 rue de Paris à Morlaix - parcelle AT n° 42

10. Études pré opérationnelles en vue de la réouverture de la rivière de Morlaix : groupement de commande / mandat de maîtrise d’ouvrage / perception des subventions

Eau - Biodiversité

11. Modification des statuts du Syndicat Mixte de l’Horn suite à la prise de compétences Eau et Assainissement par la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau

12. Projet convention remboursement Morlaix Communauté – participation financière Syndi- cat eau Horn

Economie - Tourisme - Commerce

13. Demande de subvention du Pôle Économie Sociale et Solidaire (ESS) du Pays de

Morlaix pour le financement du fonctionnement du tiers-lieu des transitions en Pays de Morlaix

14. Convention "cadre" avec la Région Bretagne : participation à l’aide aux projets de R&D structurants et aux projets de R&D collaboratifs labellisés par les Pôles de Compétitivité (2024-2027)

Culture - Quartier de la manufacture

15. Espace des Sciences - Convention d'objectifs et de moyens 2024-2027

16. Signature d’un Contrat territoire-lecture entre la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) Bretagne et Morlaix Communauté

17. Schéma communautaire de développement de la langue et de la culture bretonnes

18. Modification du catalogue des tarifs année 2024 (Musée des Jacobins)

Ressources

19. Tableau des emplois

https://www.morlaix-communaute.bzh/fileadmin/mediatheque/L_agglo/Gouvernance_et_instances/20240212_ODJ_VDEF.pdf

 

Le Diben samedi 10 février 2024

Ordre du jour du prochain Conseil Municipal

La réunion du prochain Conseil Municipal se tiendra le Jeudi 15 février 2024 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :
- Présentation du séjour à Verdun par les jeunes du CMJ
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 7 décembre 2023
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

URBANISME, TRAVAUX
- Approbation de l’Avant-Projet Définitif du projet de rénovation-extension de l’ancienne école pour y aménager la médiathèque municipale
- Acquisition de la parcelle BD 136
- Désaffectation de la parcelle CI 55
- Désaffectation de la parcelle CI 97
- Désaffectation de la parcelle BV 115

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Création d’un poste de responsable de la Médiathèque
- Recrutement d’agents non-titulaires pour remplacer les agents momentanément absents et pour accroissement temporaire et saisonnier d’activités - Modification

TOURISME, ECONOMIE, ANIMATIONS, MER ET LITTORAL
- Renouvellement de la convention d’objectifs et de moyens avec la Société des Régates de Terenez
- Mise à jour du règlement intérieur et adoption des conditions générales de vente du camping municipal de la mer

VIE ASSOCIATIVE ET SPORTS
- Participation à la Redadeg 2024 - Subvention

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/9-fevrier-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Ouest-France

Roscoff. L’historique des Viviers de Roscoff

Publié le

Les Viviers de Roscoff ont vu le jour en 1995, après la fermeture de La Langouste, entreprise familiale créée en 1957. Le siège de la société est basé à ‌Roscoff. Les Viviers font du commerce de gros (commerce interentreprises) de poissons, crustacés et mollusques.

En reprenant l’entreprise initiale, les salariés avaient conservé les statuts de société à responsabilité limitée plutôt que d’opter pour la création d’une société coopérative de production. Gaël Quillévéré en était alors le président. L’actionnariat s’est amenuisé avec le temps et les départs à la retraite, jusqu’à ne compter qu’une poignée d’employés.

En mai 2018, la SAS Bezhin Breizh, au siège social saint-politain, avec comme actionnaire unique Jean-François Jacob, a acquis les actions des Viviers de Roscoff. Gaël Quillévéré a été nommé directeur général. Les effectifs salariés ont continué de décroître, avec les départs volontaires et les retraites. Aujourd’hui, onze salariés composent l’effectif.

https://www.ouest-france.fr/france/bretagne/roscoff/lhistorique-des-viviers-de-roscoff-c9555774-b730-44a2-8c57-d2b61d8ac250

 

Ouest-France

Un film sur le Trégor finistérien bientôt projeté au cinéma le Douron à Plestin-les-Grèves

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Le nouveau film de TV Trégor, Le Trégor finistérien, petit territoire, grande histoire, sera diffusé dimanche 11 février 2024, à 17 h, au cinéma Le Douron à Plestin-les-Grèves.

Loïc Chapron, réalisateur, filmant Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture (1996-2002), sur l’architecture religieuse du Trégor finistérien. Ici à Saint-Jean-du-Doigt.

Loïc Chapron, réalisateur, filmant Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture (1996-2002), sur l’architecture religieuse du Trégor finistérien. Ici à Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE

Surfant sur le succès de La saga de la Trégor valley, qui relate l’aventure des télécoms dans le Trégor, TV-Trégor présente, en partenariat avec LTW Bretagne culture diversité, un nouveau film qui braque ses caméras sur la partie ouest du Trégor.

Olivier Caillebot, Jean-Jacques Monnier et Loïc Chapron viennent en effet d’achever Le Trégor, petit territoire, grande histoire. Un film documentaire historique, d’un peu plus d’une heure, qui sera diffusé pour la première fois au cinéma Le Douron à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), dimanche 11 février 2024.

La parole à quatorze grands connaisseurs du territoire

« Ce film de 64 minutes, aux moyens humains et financiers, plus réduits que ceux de La saga, comprend les interviews de spécialistes réputés qui mettent en avant le riche patrimoine de cette partie du Trégor. Ils éclairent ainsi son histoire méconnue », a expliqué Jean-Jacques Monnier, en préambule de l’assemblée générale de TV Trégor, vendredi 2 février 2024, à l’espace Sainte-Anne

À découvrir

Il précise encore qu’entre Douron et rivière de Morlaix, une petite vingtaine de communes se trouvent dans le Trégor et non dans le Léon. « Elles portent la marque d’une histoire particulière, qui commence il y a 6 500 ans, à Barnenez. » Il campe un peu plus le décor en précisant que ce film « parcourt le secteur, des monts d’Arrée à la mer, sans oublier Morlaix ouest et donne la parole à quatorze grands connaisseurs du territoire, dont Jean-Jacques Barry Cunliffe, Christian Millet, Christian Bougeard, Henri Bideau ».

Ce documentaire très vivant se veut un vrai portrait d’une petite région aux facettes multiples à travers les âges. La caméra s’est promenée entre préhistoire active, patrimoine très riche, zone légumière ancienne et une côte en mutation.

Dimanche 11 février, à 17 h, au cinéma Le Douron, à Plestin-les-Grèves, le film sera diffusé, pour la première fois. Il sera présenté par ses auteurs et sera suivi d’un échange avec les intervenants.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/un-film-sur-le-tregor-finisterien-bientot-projete-au-cinema-le-douron-a-plestin-les-greves-cc97604e-c37f-11ee-8c69-893fe8266e7b

 

Ouest-France

Dans le Nord-Finistère, ces employés sont privés de salaire depuis trois mois

Publié le

Alors qu’ils ont reçu leurs bulletins de salaires, les onze employées de viviers de Roscoff (Finistère) souhaiteraient voir apparaître les virements sur leur compte. Ils se sont mobilisés, ce mardi 6 février 2024. La situation pourrait se débloquer en fin de semaine.

Les salariés, soutenus par la CGT, espèrent percevoir leurs salaires au plus vite.

Les salariés, soutenus par la CGT, espèrent percevoir leurs salaires au plus vite. | OUEST-FRANCE

« Nous avons été alarmés quand l’électricité a été coupée dans l’entreprise le 30 novembre. Aussitôt, il nous a été demandé de rester chez nous », déplorent ces salariés. Ces derniers étaient, mardi 6 février 2024, devant les grilles fermées des Viviers de Roscoff (Finistère).

La cause ? Des bulletins de salaires reçus jusqu’à fin décembre 2023, mais pas de virement pour autant. Les onze employés de viviers de Roscoff pourraient croire à un mauvais rêve. Inquiets pour leur avenir, ils se sont tournés vers l’union locale CGT de Saint-Pol-de-Léon.

« Le tribunal de commerce a été saisi »

« Les salaires de septembre sont arrivés en compte le 25 octobre, indiquent-ils. Ceux d’octobre ont été réglés le 4 décembre. Depuis, rien n’a été viré, alors que les bulletins de salaire ont été émis. » Les salariés expriment leur désarroi :  Le tribunal de commerce a été saisi, mais à ce jour, aucune liquidation ou autre décision n’est prise. Sophie, salariée depuis 1995, s’inquiète de l’état de santé de l’entreprise spécialisée dans le traitement du poisson et des fruits de mer.  Sans client désormais, faute de vendeurs, que pouvons-nous espérer ? 

Lire aussi : À Morlaix, cette association propose un soutien pour les futurs entrepreneurs et entrepreneuses

Le directeur général, Gaël Quillévéré, ne saurait répondre. En contact avec le président de la SAS Bezhin Breizh, qui a repris l’affaire en mai 2018, il souhaite une régularisation des salaires.  Je suis dans le même cas que mes collègues. Notre président, Jean-François Jacob, cherche des solutions.  La masse salariale due est de l’ordre de 100 000 €.

« J’espère une réponse pour la fin de semaine »

Contacté par téléphone, le président confirme :  Nous sommes dans une position inconfortable. J’ai obtenu des reports du tribunal de commerce. Je comprends les préoccupations des salariés. J’ai fait le nécessaire pour une levée importante de fonds. Les procédures administratives sont longues. J’espère une réponse pour la fin de la semaine. Par défaut, je prendrai des responsabilités ».

Jean-Jacques Labous, au nom de la CGT qui a été appelée pour aider les salariés, dénonce la situation :  Les salariés ne sont pas licenciés, juste sans travail. Ils ne sont pas licenciés non plus. Ils ne peuvent rien entreprendre pour faire valoir leur droit ou contacter France Travail. Nous faisons le nécessaire auprès du tribunal des prud’hommes. Un avocat a été sollicité pour y voir plus clair. 

Quelques salariés avouent ne plus vouloir retourner  bosser tant que les garanties ne seront pas acquises.  Certains affichent une longévité dans ces lieux, avec trente ans d’activités.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/dans-le-nord-finistere-ces-employes-sont-prives-de-salaire-depuis-trois-mois-52189f48-c4da-11ee-bfe6-fbc37e462228

Les Viviers de la Méloine au Diben ne sont pas près de revivre !

 

Le Diben lundi 05 février 2024

Plougasnou. Panneau d'interprétation de la pointe Annalouesten

Plougasnou magazine janvier 2024 page 22  Panneau d'interprétation de la pointe Annalouesten. Photo pyb29. Photo pyb29

Plougasnou magazine janvier 2024 page 22.

Le panneau de la pointe Annalouesten n'a pas résisté à la tempête Ciaran.

 

Le Diben jeudi 01 février 2024

Lanmeur. La réunion publique sur la mutuelle intercommunale a reçu un accueil favorable de la population

Réunion mutuelle intercommunale à Lanmeur mardi 30 janvier 2024. Photo pyb29  Renseignements...

Réunion mutuelle intercommunale à Lanmeur mardi 30 janvier 2024. Photos pyb29

La mutuelle intercommunale sera disponible pour tous à partir du 5 février sur tout le Pays de Morlaix.

 

Ouest-France

Métiers de la mer en Finistère : la friche de l’ex-chantier naval Sibiril Technologies va renaître

Publié le 29/01/2024 à 15h32

C’est un évènement dans le paysage économique du territoire du Nord-Finistère. En ce mois de janvier 2024, Morlaix communauté préempte l’ex-chantier naval Sibiril Technologies, à Carantec. Le but : accueillir des activités économiques nécessitant un accès direct à la mer, dans les trois bâtiments d’une surface de 300 m², 940 m² et 580 m². L’entreprise Sibiril Technologies avait été mise en liquidation judiciaire en 2022.

L’ex chantier naval Sibiril devrait rapidement retrouver vie.

L’ex chantier naval Sibiril devrait rapidement retrouver vie. | OUEST-FRANCE

La friche de l’ex-chantier naval de Carantec (Finistère), Sibiril Technologies, va connaître une seconde vie. Les bâtiments de l’entreprise, rue Lamotte-Piquet, près de la zone ostréicole du Varquez, étaient restés la propriété de Georges Sibiril, l’ancien PDG de l’entreprise. Ce dernier les ayant récemment mis en vente, les services de Morlaix communauté ont décidé de les préempter, en ce mois de janvier 2024.

La SNSM, principal client, s’était désengagée

Dirigé par Jean-Pierre Le Goff, président du conseil de surveillance, Sibiril Technologies avait été placée en redressement judiciaire le 14 décembre 2021. Puis en liquidation judiciaire le 22 février 2022, alors qu’elle employait 22 salariés. Le principal client de l’entreprise, la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), avait signé, en 2019, un contrat d’exclusivité avec l’entreprise Naval Group en Gironde pour le renouvellement de sa flotte, soit au moins 70 navires pendant dix ans.  Cela s’est cumulé avec une perte de productivité, des retards de livraison et une évolution des prix , déclarait alors Jean-Pierre Le Goff.

« Créer un maximum d’emplois »

Sollicité ce lundi 29 janvier 2024, Alban Le Roux, vice-président de Morlaix communauté et premier adjoint à la maire de Carantec, Nicole Ségalen-Hamon, a expliqué les raisons de la préemption : « L’affaire est en cours avec le propriétaire depuis octobre 2023, mais elle vient de se concrétiser la semaine dernière. Morlaix communauté a souhaité préempter pour accueillir et accompagner les entreprises porteuses de projets en lien avec des activités économiques nécessitant un accès direct à la mer, ce qui est le cas ici. Et aussi, afin de créer un maximum d’emplois à vocation maritime. »

« L’identité du site » sera conservée : il comprend trois bâtiments d’une surface de 300 m², 940 m² et 580 m².

Des entreprises du secteur déjà candidates

Alban Le Roux, vice-président de Morlaix communauté et 1er adjoint à Carantec (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Des entreprises du secteur se sont déjà manifestées. Pour l’instant, il est prématuré de révéler leur identité. Morlaix communauté s’en chargera le moment venu », indique Alban Le Roux.

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/metiers-de-la-mer-en-finistere-la-friche-de-lex-chantier-naval-sibiril-technologies-va-renaitre-32fdfcac-bea9-11ee-9585-6393a6758e42

 

Ouest-France

Les professionnels de santé s’unissent à l’échelle de l’agglo de Saint-Brieuc

Emmanuelle MÉTIVIER. Publié le

La communauté professionnelle du territoire de santé (CPTS) Baie d’Armor vient de se constituer. Objectif : améliorer l’accès aux soins, la prévention et les parcours de santé.

Matthieu Saint-Cast, président de la CPTS Bais d'Armor.

Matthieu Saint-Cast, président de la CPTS Bais d'Armor. | OUEST-FRANCE

La communauté professionnelle de territoire de santé (CPTS) créée en 2021 dans le Sud-Goëlo, s’étend maintenant aux 32 communes de Saint-Brieuc Armor agglomération (Côtes-d’Armor). Elle passe ainsi de communauté de taille 2 à communauté de taille 3, avec des financements accrus de l’Agence régionale de santé (ARS), en fonction de ses projets. Matthieu Saint-Cast, son président, répond à nos questions.

Lire aussi : Santé en Côtes-d’Armor. En Sud-Goëlo, ils s’organisent pour donner du temps médical aux médecins

À quoi sert une communauté professionnelle de santé ?

Notre objectif est de coller aux enjeux de santé du territoire, d’être au plus près de la population pour prévenir et dépister des pathologies les plus fréquentes. Cela passe par l’amélioration de l’accès au soin (c’est dans ce cadre que le projet de « médicobus » est mis en place), redonner du temps médical aux médecins, et soigner en réseaux interprofessionnels en créant des parcours de soins. Des parcours sont déjà en place autour du cancer, du maintien à domicile, des troubles cognitifs, de la bronchite chronique.

Fabienne Pelletier, directrice santé à l’Agglo de Saint-Brieuc ; Thierry Simelière, vice-président de Saint-Brieuc Armor agglomération (SBAA) ; Matthieu Saint-Cast, président de la communauté professionnelle de territoire de santé Baie d’Armor et Astrid Blomart, chargée de mission à la démographie médicale pour SBAA. | OUEST-FRANCE

Les projets en matière de prévention ?

En 2024, nous allons développer la « pair-aidance » en santé mentale. Nos actions de prévention porteront aussi sur le risque cardio vasculaire, le risque lombalgique et les cancers (du sein, de la peau, du poumon et les cancers masculins). Également, nous allons aussi mettre en place une formation interprofessionnelle certifiante en éducation thérapeutique du patient.

Votre communauté se professionnalise ?

Nous avons recruté une coordinatrice, en 2022, et une chargée des communications interne et externe vient de prendre fonctions. La CPTS pourra aussi embaucher une personne chargée de coordonner le médicobus.

D’ici un mois, nous disposerons bureaux fonctionnels, à Eleusis, à Plérin, qui pourront être mis à disposition des associations de santé. Notre CPTS compte actuellement 160 membres. Nous invitons tous ceux du territoire à nous appeler. Le centre de santé Trégueux Saint-Brieuc, qui ouvre la semaine prochaine, va adhérer.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/les-professionnels-de-sante-sunissent-a-lechelle-de-lagglo-de-saint-brieuc-a425dcb6-bc5a-11ee-8a7d-fa3ec2db0626

 

Ouest-France

Pour protester, le marin-pêcheur breton vendra du bar sur le marché au prix de la criée

Publié le

Pour Serge Caër, marin pêcheur à Trébeurden (Côtes-d’Armor), le métier ne sera pas facile en ce début d’année. Pour protester, notamment contre les directives européennes, le professionnel a choisi une action symbolique : il vendra des bars au prix de la criée, sur le marché de Pleumeur-Bodou, samedi 27 janvier 2024. Il affiche aussi son soutien au mouvement social agricole.

À bord de l’Enez-Aval, Serge Caër s’attend à un début d’année compliqué au niveau de son activité, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor).

À bord de l’Enez-Aval, Serge Caër s’attend à un début d’année compliqué au niveau de son activité, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor). | OUEST-FRANCE

Serge Caër pratique la pêche côtière au filet et aux casiers depuis des années, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor) et au-delà. Si la raréfaction de certaines espèces pose problème, il se plaint surtout des règles définies par l’Union européenne.

Des interdictions de pêche

 Ces règles pourrissent le métier, sans compter les décisions incompréhensibles prises par des technocrates qui ne connaissent visiblement pas la petite pêche côtière , s’énerve le pêcheur professionnel de Trébeurden. Cette année encore, il devra arrêter de pêcher le bar de février à fin mars.

Nouveauté pour ce début 2024 :  Je n’ai pas le droit de pêcher le lieu de janvier à fin mars, pour le moment.  Les pêcheurs faisant partie d’une organisation de producteurs (OP) ont encore le droit,  même si leurs quotas ont énormément baissé . Pour le Trébeurdinais, la question ne se pose pas,  mon adhésion à l’OP n’a pas été acceptée .

À découvrir

Lire aussi : Quotas 2024 : les pêcheurs entre colère et incompréhension

Il ne comprend pas les décisions :  Je n’ai rien contre les plaisanciers, mais, après avoir craint un moratoire total ou un quota de deux lieus par jour, ils auront toujours le droit de pêcher toute l’année, sans quota. On marche sur la tête .

Lire aussi : Pêche loisir : les plaisanciers de Trébeurden soulagés pour la pêche au lieu

« Qu’est-ce qu’il me reste ? »

Serge Caër fait le point :  Qu’est-ce qu’il me reste ? Il n’y a pas de rougets, la sole est partie au large… Je peux pêcher la raie brunette , mais là encore, la règle est prohibitive :  Je n’ai pas le droit de vendre ce poisson en direct, uniquement en criée. Si je pêche quatre ou cinq raies, ce n’est évidemment pas rentable de faire l’aller-retour à Saint-Quay-Portieux pour les vendre à petit prix. 

Le pêcheur pointe un autre problème :  Je pêche avec des mailles de 100 étirées, il peut arriver que j’aie des lieus dans mes filets, il faut que je les remette à l’eau, morts, en remplissant la colonne “rejet de ma fiche journalière”. Bravo l’écologie ! 

Solidarité avec le monde paysan

Pour protester contre tous ces problèmes,  et aussi pour marquer ma solidarité avec le monde agricole, on est tous dans le même bateau , le marin pêcheur a décidé d’une action symbolique.  Sur le marché de Pleumeur-Bodou, ce samedi 27 janvier 2024, je vendrai le bar au prix de la criée, environ 6 € le kilo.  Une initiative qui devrait être appréciée par les habitués du marché.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/pour-protester-le-marin-pecheur-breton-vendra-du-bar-sur-le-marche-au-prix-de-la-criee-315aa192-bc39-11ee-9585-6393a6758e42

 

Ouest-France

À Plougasnou, la commune va se doter d’une réserve communale de sécurité civile

Sarah HUMBERT. Publié le

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a présenté ses vœux à la population, dimanche 21 janvier 2024. Voici ce qu’il faut retenir, des projets réalisés et de ceux à venir !

Dimanche 21 janvier 2024, Nathalie Bernard a présenté ses vœux à la population, en compagnie des élus et du conseil municipal jeune de la commune.

Dimanche 21 janvier 2024, Nathalie Bernard a présenté ses vœux à la population, en compagnie des élus et du conseil municipal jeune de la commune. | OUEST-FRANCE

Dimanche 21 janvier 2024, Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a présenté ses vœux à la population. Tempête, médecin, logement : voici ce qu’il faut retenir.

1. La tempête Ciaran a durablement marqué la commune

L’élue a commencé son discours en évoquant la tempête Ciaran, qui a sévi dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. « Les conséquences de ces évènements climatiques exceptionnels seront longues à réparer, souligne la maire. Encore aujourd’hui, des habitants n’ont toujours pas de connexion Internet ni de téléphone. Il faut être patient et je peux le dire d’autant plus facilement, car je suis moi-même sans téléphone ni internet depuis la tempête de novembre. »

Lire aussi : Tempête Ciaran : en Bretagne, ces hôteliers offrent le gîte aux personnes dans le noir

Elle a adressé ses remerciements aux habitants, pour leur solidarité, mais aussi au personnel de la commune, élus, agents, qui se sont mobilisés.

2. Vers une réserve communale de sécurité civile

Pour Nathalie Bernard, il faut « tirer les enseignements » de la tempête. Elle a annoncé la création d’une réserve communale de sécurité civile, « afin de répondre aux conséquences des évènements climatiques violents qui seront de plus en plus fréquents ». Concrètement, il s’agit de citoyens volontaires et bénévoles, qui apportent leur aide à la municipalité, en cas de crise.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a présenté ses vœux à la population, dimanche 21 janvier 2024. Elle a fait le point sur les projets à venir. | OUEST-FRANCE

Cette réserve s’inscrira dans le futur Plan communal de sauvegarde « dont seul le volet maritime (Infra-Polmar) est actuellement formalisé ».

3. Le projet de médiathèque tiers lieu prend forme

Le projet de médiathèque-tiers lieu, lancé en 2023, « sera présenté prochainement en conseil municipal sur son volet architectural, indique la maire. Le chantier situé dans l’ancienne école de la rue de Primel, se déroulera sur 2024 et 2025. »

Toujours dans le volet des réalisations prévues pour 2024, « le terrain multisport prévu non loin de la grande salle municipale, devrait voir sa concrétisation avant la fin de cette année 2024, à côté du terrain de foot ».

Enfin, l’aménagement de voirie et de sécurisation piétonne de la rue Jean-Jaurès commencera à l’automne.

4. La maison des assistantes maternelles devient plus concrète

Au niveau du parc de la Métairie, une Maison des assistantes maternelles devrait sortir de terre. « Un travail de définition des besoins avec les assistantes maternelles à l’origine du projet est en cours de rédaction pour une validation du dossier en cours d’année », détaille la maire.

5. Pour le moment, pas de nouvelles des médecins

Malgré d’intenses recherches, la commune n’a plus de médecin, depuis le 1er janvier 2024. Nathalie Bernard explique : « La commune est ouverte à toutes les demandes y compris de médecin salarié. L’accompagnement se fera au cas par cas en fonction des profils qui pourraient se présenter mais je reste optimiste car nous avons beaucoup d’atouts. […] En attendant de trouver un duo ou trio de médecins, je remercie sincèrement les médecins de Lanmeur et de Plouezoc’h qui nous permettent de proposer à la population une solution dans la continuité des soins. »

6. En 2023, plusieurs projets ont abouti

L’année 2023 aura également été marquée par la fin des aménagements des rues de l’entrée de la commune, rue François-Charles et rue Mendès-France, « après les travaux sur la totalité des réseaux d’eau et d’assainissement sur ces axes principaux », précise la maire.

Dans un autre volet, les « mesures strictes d’économie et de sobriété énergétique », prises l’année dernière, face à l’augmentation des coûts de l’énergie, « ont permis d’économiser près de 80 000 € sur la facture énergétique de la commune. Ces mesures seront encore en vigueur en 2024 mais avec une approche plus souple. » La commune va également poursuivre le changement de l’éclairage public par des Led.

7. La commune renoue avec la croissance démographique

Entre 2017 et 2023, la commune est passée de 2 776 habitants à 3 192 habitants. Il faudra encore attendre quelques années avant de voir apparaître cela dans les données de l’Insee, mais cela traduit l’attractivité de la commune. La maire pointe que « la commune bénéficie d’une augmentation de sa population de plus de 14 % entre 2017 et 2023, alors même que le solde naturel est négatif de -304 sur la même période. Cela signifie qu’aujourd’hui en janvier 2024, presque un quart de la population de la commune (22,5 %) n’habitait pas à Plougasnou en 2017. »

Lire aussi : Qu’est-ce qui se cache derrière les chiffres de l’Insee, à Plougasnou ? On vous explique

En écho à cette augmentation du nombre d’habitants, « les constructions neuves se poursuivent dans la commune. Nous avons enregistré 40 permis de construire et 161 déclarations préalables pour de la rénovation ou de l’extension », détaille la maire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-commune-va-se-doter-dune-reserve-communale-de-securite-civile-a4106096-b851-11ee-b555-02d8a57a04de

Vidéo YouTube mairie de Plougasnou : La commune de Plougasnou recherche des médecins

 

Le Diben samedi 20 janvier 2024

Démolition d'une maison illégale

Maison Saint-Efflam. Photo Plestin environnement.

Démontage maison de Saint-Efflam. Photo Plestin Environnement

Chacun doit savoir qu'un recours contre un permis de construire illégal n'est pas suspensif.
Mais chacun doit aussi savoir que le bénéficiaire de ce permis qui construit sans attendre les jugements des tribunaux prend de gros risques!
En effet la loi prévoit expressément la démolition de la maison si le permis est définitivement annulé.
C'est ce qui s'est produit à Saint Efflam.
Les contrevenants soutenus par le maire hurlent contre ce qu'ils considèrent comme un acharnement judiciaire.
Dura lex sed lex!!

Etienne de Saint-Laurent

Vidéo d'une démolition : Démolition de la villa Portocarero 28 juin 2018 

 

Le Diben vendredi 19 janvier 2024

La commune de Plougasnou recherche des médecins

Capture d'écran.

Vidéo Youtube mairie de Plougasnou : La commune de Plougasnou recherche des médecins

 

Ouest-France

Locquirec. « Recensez-vous ! Chaque résident représente environ 1 000 € pour la commune »

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Démographie, recensement, projets dans les quartiers… Focus sur quelques-uns des sujets abordés par le maire de Locquirec, Gwenolé Guyomarc’h, lors de la cérémonie des vœux pour 2024, samedi 13 janvier.

Le maire Gwenolé Guyomarc’h a associé son équipe à sa présentation de ses vœux 2024.

Le maire Gwenolé Guyomarc’h a associé son équipe à sa présentation de ses vœux 2024. | OUEST-FRANCE

« Imaginions-nous qu’en pariant sur Ar Presbital, nous aurions aujourd’hui vingt cowokers inscrits et plus de vingt-cinq réservations pour des séminaires d’entreprise et autres activités ? » C’est par ces mots et une référence à l’inauguration des espaces associatifs et économiques de l’ancien presbytère, en septembre 2023, que Gwenolé Guyomarc’h, maire de Locquirec (Finistère), a dressé le bilan des douze derniers mois lors des vœux aux habitants, le samedi 13 janvier 2024.

« Recensez-vous ! »

Le maire a particulièrement insisté sur l’importance du recensement « contributif » pour la commune. Il commencera le jeudi 18 janvier 2024. « Pour financer les projets, il y a les subventions. On peut aussi augmenter les impôts, ce que personne ne souhaite. Alors, recensez-vous ! Chaque résident représente environ 1 000 € pour la commune. Nous ne sommes pas une commune de résidents secondaires, nous disposons de tous les services et d’une école. Si nous ne nous comptons pas, nous ne sommes plus rien. »

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyNDAxMDMxODZkZjM3OTUyMGZiZGQ3YjBhM2E2ODUzYjQ5YTY?width=1260&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=88a4f462241a30e6a9667d81b39e464b7df9bfe5be8e7532503836c911cda9ad

À l’entrée de la salle Bilzic, le maire présente ses vœux à chacun des habitants de Locquirec. | OUEST-FRANCE

« Nous allons continuer à parier sur l’avenir. » Le maire évoque différents projets : le quartier de Pennenez, avec l’implantation d’une boulangerie et la création de logements, la zone artisanale de Trougourezou, où un artisan envisage de s’installer. S’ajoute le projet associatif de Keraël, en lien avec la SNSM, ou encore le bâtiment associatif de Moguérou, destiné à l’association des pêcheurs plaisanciers et au comité d’animation.

Samedi 13 janvier, la salle était comble pour les vœux du maire Gwenolé Guyomarc’h. | OUEST-FRANCE

Une commune qui rajeunit

Selon les derniers chiffres de l’Insee, la commune compte 1 529 habitants. « On peut considérer que nous nous maintenons et que la population rajeunit. »

Pour illustrer son propos, le maire évoque le nombre de décès autour de trente depuis 2018 (25 en 2023), et surtout le nombre de naissances (douze en 2023). « Soit une augmentation de trois enfants par année depuis 2021. Une augmentation relative qui permet d’assurer le maintien de l’école, avec ses quatre classes. Je parie sur l’augmentation du nombre de résidences principales, perceptible par ce rajeunissement. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/locquirec-recensez-vous-chaque-resident-represente-environ-1-000-euros-pour-la-commune-78edd41e-b2cc-11ee-842a-d71dadc0cc96

 

Ouest-France

Pêche loisir : les plaisanciers de Trébeurden soulagés pour la pêche au lieu

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Finalement, les plaisanciers du Nord Bretagne pourront continuer à pêcher le lieu jaune sans quota. Soulagement chez les amateurs de canne à pêche de Trébeurden (Côtes-d’Armor).

La pêche au lieu jaune dans le Finistère avec le ligneur Laurent Maréchal.

La pêche au lieu jaune dans le Finistère avec le ligneur Laurent Maréchal. | JOEL LE GALL / OUEST FRANCE

Les quelques rares plaisanciers à se promener sur les pontons du port de plaisance avaient le sourire ce week-end. Après de nombreux articles circulant sur internet et les réseaux sociaux depuis le conseil des ministres européens mi-décembre, annonçant une fermeture de la pêche du lieu jaune, les spéculations allaient bon train.

Des poissons morts remis à l’eau

Les amateurs de pêche loisir avaient plutôt le moral dans les bottes ces dernières semaines :  On nous annonçait finalement une interdiction de pêche jusqu’à fin avril, et ensuite un quota de deux lieux par personne, comme pour le bar.  Une mesure que de nombreux plaisanciers trouvaient ridicule.  La première raison, c’est que lorsqu’on remonte un lieu de 50 ou 60 mètres, il est mort. Le bar, lui, peut être relâché.  Beaucoup estimaient que cette loi engendrerait  des poissons morts remis à l’eau. 

Finalement, un nouveau coup de théâtre a changé la donne, après la mise à jour du Journal Officiel de l’Union européenne, le 10 janvier : au nord du 48°parallèle (Audierne), le quota est de deux bars par pêcheur et par jour et la pêche de loisir du bar est fermée du 1er février au 31 mars 2024. Le « No kil » reste autorisé. Au sud du 48°N, le quota est d’un bar par pêcheur et par jour toute l’année 2024.

À découvrir

Pas de changement pour le nord du 48e N

Concernant la pêche au lieu, rien ne change pour le nord du 48e N : il sera possible de pêcher du lieu jaune toute l’année et sans limitation. En revanche, au sud d’Audierne, la pêche du lieu jaune est fermée du 1er janvier au 30 avril et un quota de deux lieus par pêcheur et par jour est fixé le reste de l’année.  Même si on ne comprend pas toutes les raisons de ce revirement, c’est plutôt une bonne chose pour nous , soulignent un groupe de copains dont l’un évoquait il y a quelques jours encore  la possibilité de vendre mon bateau. 

Une pêche respectueuse

Beaucoup ont commencé à préparer leur matériel avec entrain.  On ne sait pas comment évoluera la situation en 2025, on va en profiter cette année , estime un pêcheur à la canne, qui ajoute :  Ce qui aurait été bien, c’est de relever la taille des prises, pour ne prélever que des gros poissons.  Au sein le l’ATPP, plusieurs membres du bureau se réjouissent de la décision, en appelant toutefois les plaisanciers  à effectuer une pêche respectueuse, pour la pérennité de leur loisir.  Une bonne nouvelle aussi pour les chantiers navals, magasins d’accastillage, et d’articles de pêche, qui voient s’éloigner une baisse de leurs chiffres d’affaires.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/peche-loisir-les-plaisanciers-soulages-pour-la-peche-au-lieu-478013a0-b2cd-11ee-842a-d71dadc0cc96

 

Ouest-France

Le 19 janvier, Geneviève Héry-Arnaud évoquera le microbiote à Plougasnou

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À Plougasnou (Finistère), l’association Patrimoine convie Geneviève Héry-Arnaud, une grande spécialiste des micro-organismes. « Ils sont partout : sur notre peau, nos muqueuses, dans notre estomac, notre foie… Bref, dans tout notre corps. »

Geneviève Héry-Arnaud est professeure des Universités de bactériologie à l’UFR de Médecine et des sciences de la santé.

Geneviève Héry-Arnaud est professeure des Universités de bactériologie à l’UFR de Médecine et des sciences de la santé. | OUEST-FRANCE

Geneviève Héry-Arnaud dirige actuellement le groupe Microbiota au sein de l’unité UMR 1078 (« Génétique, génomique fonctionnelle et biotechnologies ») de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), à Brest (Finistère). Ses activités de recherche portent sur l’écosystème respiratoire, dans le cadre des infections bactériennes et virales en pathologies chroniques (mucoviscidose, broncho-pneumopathie chronique obstructive) et aiguës (pneumopathie acquise sous ventilation mécanique).

« Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes qui nous habitent, et qu’on appelait autrefois microflore, indique Geneviève Héry-Arnaud, également praticienne hospitalière au laboratoire de bactériologie du CHU de Brest et professeure des Universités de bactériologie à l’UFR de Médecine et des sciences de la santé. L’Homme est un être hybride composé pour moitié de cellules humaines et pour l’autre, de micro-organismes qui le colonisent. On hérite des bactéries de notre mère, dès la naissance, puis on se constitue les siennes. C’est un allié santé extraordinaire. »

Des microbes pas si dangereux, bien au contraire

Invitée par l’association Patrimoine, de Plougasnou, elle expliquera, par exemple, que le plus sain n’est pas forcément le plus propre, que la mise en place d’un microbiote intestinal équilibré dans les premières années de vie est fondamentale pour l’adulte en devenir, que nos poumons pour être sains ne doivent pas être stériles, ou encore que les microbes de notre peau nous protègent des agresseurs extérieurs.

À découvrir

Au cours de cette conférence, Geneviève Héry-Arnaud racontera la vie de cette « faune » microbienne qui fait corps avec nos organes, et nous expliquera comment les microbes tant décriés depuis des années sont en train d’acquérir leurs lettres de noblesse en médecine.

Vendredi 19 janvier 2024, à 10 h, à la salle municipale de Plougasnou (Finistère). Entrée libre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-19-janvier-genevieve-hery-arnaud-evoquera-le-microbiote-a-plougasnou-82fd43ec-aedd-11ee-85b1-72e2ffcf0aaa

 

Ouest-France

Saint-Efflam : « C’est la mort dans l’âme qu’on démolit notre maison »

Virginie GUENNEC. Publié le

La maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), au cœur d’un feuilleton juridique depuis plusieurs années, est en cours de démolition. Les propriétaires se disent « atterrés et dégoûtés ».

La démolition de la maison en bois de Saint-Efflam doit se poursuivre jusqu’à fin février. Faute de quoi les propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard.

La démolition de la maison en bois de Saint-Efflam doit se poursuivre jusqu’à fin février. Faute de quoi les propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard. | OUEST-FRANCE

« C’est la fin d’un rêve, d’un lien de famille », souffle Yan Cassin, l’un des copropriétaires de la fameuse maison en bois de Saint-Efflam. Cette bâtisse construite sur un terrain appartenant à la famille depuis 1894, doit être démolie sur décision de justice, après plus de dix ans de procédure judiciaire liée à la loi Littorale et initié par trois associations (Plestin environnement, Sauvegarde du Trégor, et la Fapel 22).

Le chantier de démolition a commencé en décembre et doit être terminé au plus tard fin février. Faute de quoi les propriétaires (les familles Boudin, cassin et Jamois) devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard. « Nous n’avons pas le cœur à venir sur place, explique encore Yan Cassin. C’est la mort dans l’âme qu’on démolit la maison. » Depuis début janvier, les ouvriers ont retiré tout revêtement extérieur, tandis que l’intérieur n’est plus habitable.

« Une manière de faire exécrable »

Des poursuites que ne comprennent toujours pas les propriétaires de la maison : « Les associations ont eu une manière de faire exécrable, ils ont laissé construire des extensions à côté. Ils font deux poids deux mesures », lancent amer le copropriétaire. En dernier recours, la famille demande, à présent, à être dédommagée par la commune de Plestin qui avait validé le permis de construire. « À l’époque, les documents d’urbanisme le permettaient », rappelle l’actuel maire, Christian Jeffroy, qui regrette que la démolition ait été ordonnée. « Je suis navré pour les propriétaires. C’est désolant. Les Plestinais sont choqués. Tout le monde est abasourdi. » Le maire confirme qu’un recours indemnitaire a été engagé par la famille. « On va vers un jugement », souffle l’édile qui reproche aux associations d’avoir voulu faire un exemple.

Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor, lui n’est pas de cet avis. « C’est la faillite de tous les services publics qui ont permis la délivrance du permis de construire », insiste le militant. « Ils ont joué la politique du fait accompli, avec la complicité des élus. » Mais l’homme admet que cette victoire n’est pas heureuse. « C’est un épisode malheureux pour la famille. On ne peut pas se réjouir », admet néanmoins Yves-Marie Le Lay.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/saint-efflam-cest-la-mort-dans-lame-quon-demolit-notre-maison-96794b86-b136-11ee-889e-f4c642b1c23a

Vidéo : Démolition de la villa Portocarero 28 juin 2018 

 

Ouest-France

EN IMAGES. Dans le Finistère, ils ont tenté de rafler les 1 000 euros

Publié le 10/01/2024 à 15h42

Un monument de la culture française, le Jeu des 1 000 euros, a fait étape, mardi 9 janvier 2024, à Saint-Jean-du-Doigt, près de Morlaix (Finistère). Trouver le minéral le plus dur sur l’échelle de Mohs, le nom du buisson ardent ou nommer l’actuel Premier ministre du Royaume-Uni… La tâche n’est pas facile pour les cinq binômes sélectionnés. Ambiance.

Nicolas Stoufflet pose les questions, les enfants les plus rapides seront sélectionnés.

Nicolas Stoufflet pose les questions, les enfants les plus rapides seront sélectionnés. | OUEST-FRANCE

Il est 17 h, mardi 9 janvier 2024. La foule est au rendez-vous dans la salle Kasino, au cœur du village « si inspirant » de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), dixit Nicolas Stoufflet, le sympathique animateur du Jeu des 1 000 euros.

Les amateurs friands de ce jeu radiophonique n’auraient pas raté ce rendez-vous convivial, que diffuse France Inter depuis 1958.

Une salle bondée (500 personnes) et enthousiaste. | OUEST-FRANCE

« Chers amis, bonjour », lance l’animateur. Celui qui veut tenter sa chance, se lance et répond à une pluie de questions.

Il faudra être le plus rapide et répondre à des devinettes aussi variées : « Quel est le nom de la mesure, l’opposition d’un circuit électrique au passage d’un courant alternatif ? » ou « Quel est le terme pour désigner une épicerie au Japon ? » Un lycéen et un élève de CE1 sont également sélectionnés pour l’émission « spéciale jeunes » du mercredi 24 janvier.

Dans la salle, les habitués de l’émission sont nombreux à avoir fait le déplacement. Comme Joseph et Odile, de Morlaix, fidèles auditeurs. D’autres sont venus de plus loin, à l’instar de ces candidats venus de Brest, Douarnenez ou Châteaulin, mais aussi de Plouezoc’h.

À la rescousse des candidats Léa et Jean-Pierre, Marie-France gagne un tee-shirt pour sa bonne réponse sur le viaduc de Millau. | OUEST-FRANCE

Les candidats se lâchent

Les profils sont divers et parfois surprenants, à l’instar de Léa, professeure d’anglais qui rêve de devenir conductrice de train ; Philippe, ornithologue et journaliste, ou encore Marie-France, retraitée de l’agroalimentaire, bretonnante et choriste de l’Ensemble choral du Bout du Monde, du Folgoët.

Drôles, attachants, décontractés, les candidats se lâchent, butent sur des mots comme « Pyracantha », communément appelé « buisson ardent », une plante à fleurs de la famille des Rosaceae.

Parmi le public, Marine et Frédérique, de Brest et Lopérec. | OUEST-FRANCE

Léa et Jean-Pierre, Pascale et Marie-France, Aude et Philippe, Florence et Ollivier « avec deux L », se frottent aux questions rigoureuses des auditeurs. Avec plus ou moins de chance. Le public se passionne, jubile face aux maîtres de cérémonie, Nicolas Stouffet et Yann Pailleret, le réalisateur de l’émission.

Souakou, 7 ans, et Pol, 15 ans, ont réalisé un beau parcours. | OUEST-FRANCE

Nous ne dévoilerons rien sur le banco et le super banco. Les enregistrements seront diffusés du 22 au 26 janvier. Il ne faudra surtout pas manquer la prestation du duo improbable, mais étonnant, formé par Souakou, 7 ans, et Pol, 15 ans, sur les ondes, mercredi 24 janvier.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/en-images-dans-le-finistere-ils-ont-tente-de-rafler-les-1-000-euros-b6385a16-afb0-11ee-85b1-72e2ffcf0aaa

Diaporama : Saint Jean du Doigt le jeu des 1 000 € France Inter mardi 09 janvier 2024

 

Le Diben lundi 08 janvier 2024

Hier dimanche 7 janvier 2024, j'ai photographié mon dernier départ de course autour du monde à la voile !

Thierry Martinez Brest le 25 aout 2023. Photo pyb29.

Thierry Martinez Brest le 25 août 2023. Photo pyb29.

Depuis 1987 , j'ai eu la chance inouï d'en photographier un grand nombre, que je suis incapable d'en dire le montant exact...

Quel pied ce job, quelles galères ce job, mais une chose est sure j'adore ce job!

Merci à Samuel Tual et le Team Actual pour la confiance depuis les 17 ans ou Yves Le Blevec à gagné la Mini , Merci au team du Trimaran SVR Lazartigue , et également un énorme merci à tous les teams, skippers avec qui j'ai collaboré , depuis mes premières photos de bateaux au départ de la mini en 1987 , en passant par les Whitbread Round the World, VolvoOceanRace, America's Cup, BOC, Around Alone, GOR, Vendée Globe, Jeux Olympiques, MEDCUP, etc... J'ai eu beaucoup de chance , elle se gagne ! J'ai toujours agit avec respect envers les gens que je photographie, et surtout envers les autres photographes aux cotés des quels j'ai partagé, hélicos, bateaux, et salles de presse. Certains particulièrement mon fait le plaisir de m'accepter comme ami, Carlo , Ellen, Nathalie, Philippe, Vincent LP, Thomas, Yvan, Boidu, Jaco, Benoit, ... désolé si j'en oublie.

La vie continue, et je serais encore de temps en temps sur des courses, mais les aventures vont être différentes pour moi, car début mars, je vais quitter la Bretagne pour retourner en Islande pendant 4 mois, y refaire des photos et vidéos, que vous pourrez retrouver sur le blog de mon web https://www.galeriedugolfe.com/-/galleries/blog

Plus de photos du départ de ARKEA ULTIM CHALLENGE-Brest sont aussi ici: https://www.galeriedugolfe.com/.../2024-arkea-ultim...

A bientôt !

Thierry Martinez

https://www.facebook.com/ThierryMartinezPhoto

Galerie du Golf

"ADAGIO" Arkéa Ultim Challenge Brest 12 décembre 2023

 

Perros-Guirec. De lourds travaux au port pour attirer de plus gros bateaux

A Perros-Guirec, une nouvelle porte de 12 mètres de large va être installée au port pour près de 3 millions d'euros.

Une nouvelle porte automatisée sera construite en 2024 pour faciliter l'accès au bassin à flot du Linkin

Une nouvelle porte automatisée sera construite en 2024 pour faciliter l'accès au bassin à flot du Linkin. ©C. Pigny

Par Rédaction Lannion Publié le  

Perros-Guirec affiche ses ambitions pour ses ports. « Nous avons de nouvelles ambitions pour les ports. L’objectif est de satisfaire les besoins des usagers et de s’inscrire dans un développement pour capter d’autres types de clientèle. La nouvelle porte du bassin à flot rentre totalement dans cette perspective », a annoncé dernièrement le maire Erven Léon en conseil municipal.

De plus gros bateaux

Le chantier, estimé à 2,9 M€, de remplacement de la porte actuelle par une porte basculante automatisée de 12 m de large, débutera en janvier pour une livraison prévue en octobre. La nouvelle porte sera construite dans la continuité de l’ancienne, garantissant ainsi l’accès au bassin pendant les travaux.

Cette porte devrait, non seulement sécuriser les usagers, mais aussi attirer une clientèle possédant de plus gros bateaux.

Le financement de l’investissement sera assuré, entre autres, par un emprunt de 1,9 M€.

À lire aussi

15 000 m3 de sédiments à évacuer à Ploumanac’h

L’autre grosse opération concerne le désenvasement du port de Ploumanac’h. « L’opération sera lancée en fin 2024. Les 15 000 m3 de sédiments à évacuer le seront en trois phases de 5 000 m3 chacune ».

Le montant total de l’opération est estimé à 1,5 M€. Le désenvasement du port était demandé depuis plusieurs années par les usagers, dont quelques-uns étaient présents au conseil.

Hausse des tarifs

Les plaisanciers qui dénoncent la hausse des tarifs portuaires n’auront pas eu gain de cause. « La hausse des tarifs est nécessaire pour l’équilibre du budget annexe et pour tenir compte de la réalité des dépenses et n’a rien à voir avec le financement de la porte du bassin à flot. En moyenne, la hausse représente 62 € à l’année pour Ploumanac’h et 100 € pour le bassin à flot ».

https://actu.fr/bretagne/perros-guirec_22168/perros-guirec-de-lourds-travaux-au-port-pour-attirer-de-plus-gros-bateaux_60532113.html

 

Ouest-France

Le jeu des 1 000 € arrive près de Morlaix, voici comment faire pour participer 

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C’est un rendez-vous radiophonique qui existe depuis 1958. Le jeu des 1 000 € sera à Saint-Jean-du-Doigt, près de Morlaix (Finistère), mardi 9 janvier 2024. Voici comment participer.

Michel et Françoise Cléach sont à l’initiative de la venue du célèbre jeu radiophonique de « France Inter » à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), mardi 9 janvier 2024.

Michel et Françoise Cléach sont à l’initiative de la venue du célèbre jeu radiophonique de « France Inter » à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), mardi 9 janvier 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La commune de Saint-Jean-du-Doigt, près de Morlaix (Finistère), sera bientôt à l’honneur sur France Inter.

Mardi 9 janvier 2024, le Jeu des 1 000 € va poser ses micros dans ce petit village, pour enregistrer l’émission.

Le principe est simple : Nicolas Stoufflet, l’animateur, pose des questions, et les candidats répondent. Au total ce jour-là, cinq émissions seront enregistrées. Pour participer, rien de plus simple : les sélections puis les enregistrements auront lieu dès 17 h, pour les adultes. À 18 h 30, une autre session aura lieu, pour les adultes et les jeunes, de 10 à 18 ans.

Des habitants qui ont sollicité l’émission

Si l’émission a choisi de venir à Saint-Jean-du-Doigt, c’est grâce à Françoise et Michel Cleach, des habitants de la commune qui écoutent le Jeu des 1 000 €, et ont monté tout un dossier. « On aime bien le jeu animé par Nicolas Stoufflet, qui passe à l’heure du déjeuner, expliquaient-ils en novembre 2023 dans Ouest-France. On s’amuse à répondre aux questions. Il y a des jours où ça nous paraît plus facile. On savait que c’était aux communes de candidater, alors on a écrit à l’émission par le biais du conseil municipal, en janvier 2022. »

Le binôme a eu raison !

Pour assister à l’émission, ou même participer, rendez-vous à la salle Kasino. L’entrée est gratuite.

https://www.ouest-france.fr/medias/radio/le-jeu-des-1-000-euros-arrive-pres-de-morlaix-voici-comment-faire-pour-participer-9ae99704-abdf-11ee-aeab-9ccdc43864cb

 

Le Diben jeudi 04 janvier 2024

Plougasnou. Le Guerzit les pieds dans l'eau

Le Guerzit jeudi 04 janvier 2024. Photo pyb29  Le Guerzit jeudi 04 janvier 2024. Photo pyb29

Le Guerzit jeudi 04 janvier 2024. Photo pyb29  Le Guerzit jeudi 04 janvier 2024. Photo pyb29

Le bas du Guerzit est sous l'eau, on peut imaginer avec un fort coef à marée haute les conséquences.

 

Le Diben mercredi 03 janvier 2024

Plougasnou. AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE

Acquisition par voie d'expropriation d'unités foncières dans le secteur de la Métairie à Plougasnou (DUP et parcellaire)

Avis d'enqquête publique. Photo pyb29

ENQUÊTE PUBLIQUE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D’UTILITÉ PUBLIQUE ET ENQUÊTE PARCELLAIRE RELATIVES A L’ACQUISITION PAR VOIE D’EXPROPRIATION D’UNITÉS FONCIÈRES SUR LE SECTEUR DE LA MÉTAIRIE

https://www.finistere.gouv.fr/Publications/Publications-legales/Enquetes-publiques/Acquisition-par-voie-d-expropriation-d-unites-foncieres-dans-le-secteur-de-la-Metairie-a-Plougasnou-DUP-et-parcellaire

Bientôt peut-être un avis de réquisition de médecins ?

 

À Plougasnou, les patients pourront consulter les médecins de Lanmeur et Plouezoc’h : explications

Zoé BOIRON. Publié le

Cela fait des mois que l’épée de Damoclès plane au-dessus des patients de Plougasnou : au 1er janvier 2024, la commune n’aura plus de médecin. À partir de cette date, des professionnels de Lanmeur et Plouezoc’h proposeront des consultations « en dépannage ». Comment cela va-t-il s’organiser ? Explications.

La maison de santé et les patients de Plougasnou (Finistère) se retrouvent sans médecin au 1er janvier 2024. Les praticiens de Plouezoc’h et de Lanmeur ont proposé des consultations « en dépannage ».

La maison de santé et les patients de Plougasnou (Finistère) se retrouvent sans médecin au 1er janvier 2024. Les praticiens de Plouezoc’h et de Lanmeur ont proposé des consultations « en dépannage ». | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Une solution de « dépannage » a été trouvée pour les patients de Plougasnou (Finistère) qui se retrouvent sans médecin au 1er janvier 2024. Trois médecins du cabinet médical de Lanmeur et les deux de la maison de santé de Plouezoc’h proposeront des consultations « en dépannage, pour assurer la continuité des soins, en attendant une organisation plus pérenne dans le centre médical de Plougasnou », informe la maire, Nathalie Bernard.

Les rendez-vous dépendront de chaque médecin

« En tant que médecins, ils nous ont dit qu’ils ne laisseront pas la population sans réponse. » Toutefois, ils ne prendront aucun patient en qualité de médecin traitant et ne feront aucune visite à domicile, étant eux-mêmes déjà très pris par leur patientèle. « Mais il y aura un suivi pour les patients qui ont besoin de renouveler régulièrement leurs ordonnances. »

Les créneaux proposés dépendront de chaque médecin. Au cabinet de Lanmeur, deux des médecins sont habilités à recevoir des internes, qui pourront aussi être sollicités.

De la téléconsultation en pharmacie

Par ailleurs, la municipalité de Plougasnou finance l’installation d’une cabine de téléconsultation à la pharmacie de Poulbraou. Installée courant janvier, cette cabine permettra des consultations à distance, pour des examens basiques, avec des médecins rémunérés par l’entreprise Medadom. « L’accompagnement sera assuré par le personnel de la pharmacie. » Faute d’effectifs suffisants, la Pharmacie du centre n’en sera pas équipée.

Les médecins de Lanmeur et Plouezoc’h se sont aussi engagés à visiter les patients de la résidence autonomie Kéric an Oll, de Plougasnou, et reprendront entièrement la patientèle de l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Lanmeur, « qui était suivie par les deux médecins de Plougasnou ». Ce seront les seuls déplacements qu’ils effectueront.

Cette organisation a été décidée au cours d’une réunion mercredi 20 décembre 2023, où l’ensemble des professionnels de santé étaient présents (kinésithérapeutes, infirmiers, pharmaciens, médecins…). « On va continuer à travailler avec eux : on a un nouveau rendez-vous fin janvier, avec aussi l’Ordre des médecins, pour voir comment affiner cette continuité des soins. »

À l’heure actuelle, aucune solution durable n’a été trouvée pour doter Plougasnou de médecins. « Il y a eu des prises de contact, mais rien de concret », indique Nathalie Bernard.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a rencontré les professionnels de santé de Plougasnou, Lanmeur et Plouezoc’h, mercredi 20 décembre 2023, pour étudier les solutions possibles afin d’assurer la continuité des soins. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Contact par téléphone

Les médecins de Lanmeur sont joignables au 02 98 67 51 03 et ceux de Plouezoc’h au 02 98 61 98 76.

Les patients peuvent aussi prendre rendez-vous à la clinique de la baie auprès de Chronodoc, le samedi de 12 h à minuit, les dimanches et jours fériés de 8 h à minuit ; ou se rendre, sans rendez-vous, à la maison médicale de garde du centre hospitalier des pays de Morlaix, de 20 h à minuit du lundi au vendredi, de 12 h à 20 h le samedi et de 8 h à 20 h le dimanche.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-les-patients-pourront-consulter-les-medecins-de-lanmeur-et-plouezoch-explications-178e06c0-a7e7-11ee-beb0-a2616ceacbea

 

Ouest-France

En pays de Morlaix, la tempête Géraldine a-t-elle aggravé les dégâts de Ciaran chez vous ?

Zoé BOIRON. Publié le

À côté de la tempête Ciaran, le coup de vent lié à la dépression Géraldine a été, somme toute, assez banal pour la saison, cette nuit du 30 au 31 décembre 2023. Mais il a pu aggraver les dégâts de Ciaran. Les branches brisées, perchées en hauteur, sont-elles tombées ? Vos toitures ont-elles été encore fragilisées ? Racontez-nous votre situation depuis Ciaran dans le formulaire ci-dessous.

Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023.

Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Bourrasques, pluie et tonnerre : le coup de vent lié à la dépression Géraldine a agité le Finistère et le pays de Morlaix, cette nuit du 30 au 31 décembre 2023. Mais ce n’était rien comparé à la puissance de la tempête Ciaran du 2 novembre !

Plutôt d’intensité normale pour la saison, le coup de vent de cette nuit a, néanmoins, pu aggraver certains dégâts occasionnés par Ciaran. Des branches, cassées depuis le 2 novembre et perchées en équilibre, qui jusqu’ici ne menaçaient pas la sécurité, ont pu tomber. Les toitures amochées n’ont peut-être pas été réparées, laissant les habitations plus vulnérables aux éléments.

Est-ce votre cas ? Y a-t-il encore, chez vous, des stigmates de la tempête Ciaran que ce coup de vent de fin 2023 aurait aggravés ? Avez-vous revu votre programme pour le soir du Réveillon ? Racontez-nous votre situation depuis Ciaran. Vos témoignages nous intéressent.

À découvrir

Vous pouvez nous écrire en remplissant le formulaire ci-dessous (attention, s’il ne s’affiche pas, il faut désactiver momentanément votre bloqueur de publicités dans les paramètres de votre navigateur).

Vous pouvez aussi nous envoyer vos photos à l’adresse mail : redaction.morlaix@ouest-france.fr

2 000 foyers étaient privés d’électricité dans le Finistère, ce dimanche matin.

À Morlaix et ses alentours, la nuit semble avoir été calme. Deux petits événements ont été signalés à Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de la communauté de communes, avant minuit : une bouche de collecteur d’eaux pluviales, située rue Straja à Morlaix, a débordé et quelques pierres se sont éboulées dans la zone du pont de Dourduff-en-Mer, en direction de Plouezoc’h, placée sous la responsabilité du Département. L’Agence technique départementale en a donc été avisée.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/en-pays-de-morlaix-la-tempete-geraldine-a-t-elle-aggrave-les-degats-de-ciaran-chez-vous-dc1686fe-a7c7-11ee-beb0-a2616ceacbea

 

Ouest-France

« C’est un marin aguerri » : à 23 ans, ce skipper breton veut participer à la Solitaire du Figaro

Publié le

Passionné de voile depuis tout petit, Hugo Le Clech ambitionne de participer à l’une des plus grandes courses au large : la Solitaire du Figaro. La commune de Plougasnou (Finistère) soutient le jeune skipper de Térénez, qui est prêt à réaliser son rêve. Il est soutenu par le célèbre navigateur Armel Le Cléac’h.

Licencié depuis son plus jeune âge à l’école de voile de Térénez, Hugo Le Clech se passionne pour la course au large.

Licencié depuis son plus jeune âge à l’école de voile de Térénez, Hugo Le Clech se passionne pour la course au large. | OUEST-FRANCE

À seulement 23 ans, Hugo Le Clech étonne par des performances plus que prometteuses, au point d’envisager la course au large. Pas tout à fait un hasard.

Cet étudiant en management du sport est aussi le digne héritier d’une famille de marins, issue de la baie de Morlaix (Finistère) : son père, Ewen Le Clech, navigateur ; son cousin Yannick Le Clech… Mais aussi son « arrière-grand-père (Alfred Le Clech), qui a créé l’école de voile de Térénez. J’ai été bercé par ça très jeune et j’y suis attaché. »

Le large ? « Tout petit, j’étais déjà sûr de vouloir en faire. Entre mon père toujours en course et ma mère hôtesse de l’air, je ne pouvais pas être autrement », sourit le jeune homme.

Hugo Le Clech en double mixte avec Aloïse Retornaz en août 2023. | SAILING ENERGY

Hugo Le Clech a connu une grosse déception fin 2022 : l’arrêt contraint de son projet double mixte en vue des Jeux olympiques 2024. Mais, grâce à son tempérament incisif, il a connu une saison 2023 remarquable de régularité, avec un enchaînement de podiums.

Il a notamment participé à plusieurs courses estivales sur différents supports, avec deux championnats de France : la classe Cormoran à Douarnenez (Finistère) et l’open 5.70 à La Rochelle (Charente-Maritime), avec Pierrig de Kerdrel, de Roscoff, et Joseph Cloarec, de Carantec. Il a également formé un duo avec la Brestoise Aloïse Retornaz, en 470, pour le championnat du monde à La Haye (Pays-Bas), « sans entraînement particulier ».

250 000 euros recherchés

Désormais, il souhaite s’aligner sur la Solitaire du Figaro, l’une des trois plus grandes courses au large en solitaire avec le Vendée Globe et la Route du Rhum. Pour participer à cet événement, il recherche des sponsors. « Cela engendre des retombées médiatiques et économiques importantes, j’ai déjà quelques touches. »

Pour ce projet « professionnel et personnel, dans la logique de réaliser une performance sportive », il doit réunir 250 000 € en 2024.

« Mettre en avant ma région »

Maintenant que le cadre est posé, il doit s’entourer d’une équipe : « Mon ambition est de mettre en avant ma région et mes valeurs environnementales », ajoute le skipper, qui a réussi à convaincre la commune de Plougasnou de le suivre dans son aventure.

De grands navigateurs le soutiennent, comme Armel Le Cléac’h. « J’ai découvert un marin aguerri, à l’aise au large, passionné de performance, souligne le skipper de l’Ultime Banque Populaire. C’est également un technicien rigoureux, parfaitement conscient que la mise au point d’un bateau de course est un facteur clé de performance. »

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/cest-un-marin-aguerri-a-23-ans-ce-skipper-breton-veut-participer-a-la-solitaire-du-figaro-13c37052-a4cc-11ee-9099-053e290c3a7d

 

Ouest-France

Après un film, un livre sur Ricardo Cavallo : le peintre est décidément inspirant

Pascale VERGEREAU. Publié le

Après le documentaire « Ricardo et la peinture », de son ami Barbet Schroeder, l’artiste argentin Ricardo Cavallo, installé dans le Finistère, a inspiré un livre pour enfants à l’auteur François Place. Il a pour titre « L’enfant, le peintre et la mer. »

« L’enfant, le peintre et la mer » est signé François Place.

« L’enfant, le peintre et la mer » est signé François Place. | DR

Décidément, Ricardo Cavallo inspire. Le 15 novembre sortait dans les salles de cinéma le documentaire Ricardo et la peinture. Un fascinant portrait du peintre argentin par le cinéaste Barbet Schroeder, son ami depuis quarante ans.

Un livre pour enfants évoque également cette étonnante personnalité. L’enfant, le peintre et la mer est signé François Place, auteur-illustrateur de nombreux albums jeunesse (Le dernier géants, Lou Pilouface) et collaborateur d’écrivains comme Michael Morpurgo ou Timothée de Fombelle (Tobie Lolness).

Une rencontre avec Ricardo

D’un trait vif rempli de couleurs tendres, François Place relate entre ses pages la rencontre d’un jeune garçon prénommé Paul avec « l’artiste des falaises », qui descend chaque jour peindre dans une grotte de Saint-Jean-du-Doigt, près de Morlaix (Finistère).

« Avec un léger accent et une sorte de sourire au fond de la voix », Ricardo va inviter l’adolescent à le regarder travailler. Puis à dessiner des figurines d’animaux dans l’école de peinture gratuite qu’il a ouverte dans le village, pour petits et grands. Paul va y découvrir l’amour de l’art et l’amour tout court. Un bel hommage au sens du partage d’un adorable fou de peinture.

L’enfant, le peintre et la mer, Pastel, 56 pages, 15 €, à partir de 6 ans.

https://www.ouest-france.fr/culture/livres/apres-un-film-un-livre-sur-ricardo-cavallo-le-peintre-est-decidement-inspirant-b0444d86-9f48-11ee-9839-768f8ee105c7

 

Ouest-France

Qu’est-ce qui se cache derrière les chiffres de l’Insee, à Plougasnou ? On vous explique

Sarah HUMBERT. Publié le

Depuis plusieurs années, d’après les chiffres de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), Plougasnou (Finistère), perd des habitants. Pourtant, un recensement mené en 2023 indique que la commune a franchi la barre des 3 000 habitants. Explications.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point sur les chiffres de l’Insee dans sa commune.

Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point sur les chiffres de l’Insee dans sa commune. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Entre 2015 et 2021, selon les chiffres de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), qui serviront de valeur officielle au 1er janvier 2024, la commune de Plougasnou est passée de 2 999 habitants à 2878, soit une diminution de -0,7 % et 121 habitants en moins (1).

En 2023, 3 192 habitants au recensement

Pourtant, il convient de nuancer un peu ces chiffres. Nathalie Bernard, la maire de la commune, explique : « Nous n’avons pas été recensés entre 2017 et 2023. » La diminution de la population enregistrée en 2017, a été lissée sur plusieurs années.

Lire aussi : ENTRETIEN. Médecins, logements, démographie… On fait le point avec la maire de Plougasnou

D’après le recensement mené en 2023, la commune comptait « 3 192 habitants », indique la maire. Mais là aussi, cette augmentation va être lissée, sur plusieurs années, ce qui explique que les chiffres de la population, entre 2015 et 2021, indiquent une diminution.

Lire aussi : TÉMOIGNAGES. Plutôt que la location courte durée, elles ont choisi l’échange de maisons

Pour Nathalie Bernard, ces données, qui laissent entrevoir une évolution positive, ne sont pas une surprise. « Dès 2019, nous avons senti l’arrivée de nouveaux habitants, et ça s’est accéléré après le Covid-19 », dit-elle. Élément qui confirme cela : « On a vu les inscriptions sur les listes électorales augmenter, mais aussi les effectifs à l’école, ce qui laisse entendre que de jeunes familles sont venues s’installer. »

Favoriser l’arrivée de nouveaux habitants

En parallèle, la commune, qui compte environ 44 % de résidences secondaires, a mis en place une politique intéressante au niveau du logement, afin de faciliter l’arrivée de nouveaux ménages. « Nous avions mis en vente huit terrains destinés aux primo-accédants, qui ont tous trouvé preneur », souligne la maire. Dans la commune, 21 autres lots, destinés à des résidences principales, sont également en train d’être attribués.

Malgré tout, il faudra encore attendre encore un peu, pour que ces arrivées se ressentent dans les chiffres de l’Insee.

(1) Ce sont les populations municipales au 1er janvier 2021 ayant une valeur officielle au 1er janvier 2024.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/quest-ce-qui-se-cache-derriere-les-chiffres-de-linsee-a-plougasnou-on-vous-explique-8057596a-a407-11ee-91af-aa99425ba6b8

 

Ouest-France

Depuis 60 ans, ils n’ont de cesse de dessiner et peindre le bord de mer à Plougasnou

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Peintre et architecte, Ghislaine et Eddy Roux ont consacré une grande partie de leur vie à dessiner le littoral trégorrois. Pour la première fois, un livre et une exposition présentent 60 ans de dessins en bord de mer, à Plougasnou (Finistère). Un style qui n’appartient qu’à eux.

Ghislaine et Eddy Roux couchent inlassablement dans leurs carnets les émotions visuelles que leur offrent le port du Diben et les rochers de Primel à Plougasnou.

Ghislaine et Eddy Roux couchent inlassablement dans leurs carnets les émotions visuelles que leur offrent le port du Diben et les rochers de Primel à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

« Le Jour de l’an arrivait… avec les cartes de vœux d’Eddy et Ghislaine Roux. À travers leurs dessins, nous respirions le bon air marin du Diben », relate Christian Millet, président de Patrimoine de Plougasnou (Finistère). Sous l’impulsion de Jean-François Joly, l’association livre un ouvrage intitulé Eddy Roux, Rochers – Plougasnou et propose une exposition Plougasnou, 60 ans de dessins en bord de mer, des dessins et peintures du couple.

Une exposition dont le fil commun qui relie leurs créations, constitue une célébration de leur port d’attache, lové à l’entrée de la baie de Morlaix.

60 ans qu’Eddy Roux dessine. L’homme âgé de 96 ans n’a de cesse de coucher inlassablement sur ses carnets, ses émotions visuelles. « Combien de fois avons-nous croisé Eddy sur les chemins, son carnet de croquis à la main, et dans la poche un crayon et une lame de rasoir pour « biftecker » la pointe », poursuit Christian Millet.

À découvrir

Eddy Roux au Diben en 2011. | FAMILLE ROUX

Dessiner, croquer, faire le relevé d’un bâtiment, c’est un réflexe né de l’enseignement des architectes de sa génération. « Il est de ceux qui ont connu l’ancienne école des Beaux-Arts, dans un atelier où le dessin était primordial. Le croquis, il l’a découvert en Grèce, et depuis, il n’a jamais abandonné. » Un trait de crayon simple et efficace qui livre son attachement, presque obsessionnel, aux rochers de Plougasnou.

Le port du Diben, au stylo-bille d’Eddy Roux. | OUEST-FRANCE

C’est en le suivant sur les sentiers côtiers, que Ghislaine, son épouse, aujourd’hui âgée de 91 ans, se prend au jeu du dessin et tombe en amour pour la région. Attirée par la peinture, elle y consacrera quasiment toute sa vie avec la création à Paris, d’une école de peinture inspirée de la pédagogie Martenot qui défend l’épanouissement de la personne par l’art. « C’était un grand bonheur de le suivre ! », précise-t-elle.

Les deux maisons, huile sur toile de Ghislaine Roux. | OUEST-FRANCE

« Tout cela nous laissait entrevoir une riche production, des dizaines de carnets de dessin et des toiles que nous avons récemment découvertes », témoigne Jean-François Joly qui a mis un an pour choisir avec le couple les œuvres pour illustrer l’ouvrage et l’exposition. Chez eux au Diben, dans l’ancienne maison des aïeux d’Eddy, la famille du pasteur Jenkins, venue du pays de Galles au milieu du XIXe siècle. « De la cave au grenier, il y en avait partout ». 

Plougasnou, 60 ans de dessins en bord de mer d’Eddy et Ghislaine Roux, est à découvrir du 26 au 29 décembre à la Maison Prévôtale à Plougasnou

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/depuis-60-ans-ils-nont-de-cesse-de-dessiner-et-peindre-le-bord-de-mer-a-plougasnou-5c47d9b2-a0ad-11ee-917e-b8e2eb645641

60 ans de dessins en bord de mer.

 

Le Diben dimanche 24 décembre 2023

Joyeux Noël

Joyeux Noel 2023. Photo pyb29

 

Le Diben vendredi 22 décembre 2023

Plougasnou. Vernissage de l'exposition "Dessins en bord de mer" d'Eddy et Ghislaine Roux

Vernissage Eddy et Ghislaine Roux mercredi 20 décembtre 2023. Photos pyb29

Le vernissage de l'exposition s'est déroulé mercredi 20 décembre dans une ambiance chaleureuse.

60 ans de dessins en bord de mer.  

 

Ouest-France

Et si on offrait une expérience unique, à vivre en baie de Morlaix ?

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L’Office de tourisme Baie de Morlaix (Finistère) propose des bons cadeaux originaux : la possibilité de vivre des expériences uniques par le prisme d’ateliers créatifs, culinaires ou d’une session de simulation de pilotage d’un avion A320. C’est à réserver auprès des offices de tourisme.

Au sein de sa voilerie à Plouezoc’h (Finistère), Laurence Jeandot souhaite partager ses savoir-faire. Elle propose un atelier de création de tote-bag, de trousses de toilette ou encore d’un grand sac de sport.

Au sein de sa voilerie à Plouezoc’h (Finistère), Laurence Jeandot souhaite partager ses savoir-faire. Elle propose un atelier de création de tote-bag, de trousses de toilette ou encore d’un grand sac de sport. | OUEST-FRANCE

Ateliers créatifs, culinaires ou session de simulation de pilotage d’un avion A320 : l’Office de tourisme Baie de Morlaix (Finistère) propose de vivre des expériences uniques grâce à des bons cadeaux originaux.

En quoi consistent ces bons cadeaux 100 % Baie de Morlaix ?

Cette offre originale émane de l’Office de tourisme Baie de Morlaix. L’idée est de pouvoir offrir à ceux que l’on aime, l’occasion de vivre des expériences inoubliables. « De quoi se créer de bons souvenirs au cœur d’une voilerie ou de vivre des sensations incroyables au sein d’un cockpit, bref des expériences uniques, détaille l’équipe de l’Office de tourisme. Trois de nos partenaires, avec lesquels nous travaillons toute l’année, ont imaginé des formules exclusives. »

Lire aussi : L’office de tourisme de la baie de Morlaix propose plus d’activités écolo

À découvrir

Pour Noël, l’équipe de l’office de tourisme Baie de Morlaix propose des bons cadeaux pour vivre des expériences uniques.s | OUEST-FRANCE

Quelles sont ces offres ?

Elles sont au nombre de trois. Au sein de sa voilerie à Plouezoc’h, Laurence Jeandot propose un atelier de création de tote-bag, de trousses de toilette ou encore d’un grand sac de sport (selon la formule choisie).  Sur un plancher traditionnel, vous tracerez et découperez votre création en voile recyclée issue de la plaisance », explique-t-elle.

La deuxième offre concerne un atelier culinaire animé par un chef professionnel. Ces ateliers sucrés ou salés sont programmés tout au long de l’année dans la cuisine du magasin O’Panier des Saveurs à Lanmeur. La dernière expérience est pour le moins originale car elle propose de passer une demi-journée au cœur du centre de formation Icare à l’aéroport de Morlaix et comprend une séance sur un simulateur de vol.

Accompagné de Laurence Jeandot, vous tracerez, découperez, et assemblerez votre propre sac en voile recyclée. | OUEST-FRANCE

Où réserver ?

Ces bons cadeaux, dont les prix vont de 60 € à 200 €, peuvent être achetés auprès des offices de tourisme, à Morlaix, Plougasnou, Carantec et Locquirec. Ils sont valables un an.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/et-si-on-offrait-une-experience-unique-a-vivre-en-baie-de-morlaix-80246b8c-99d4-11ee-8c0c-39439450f6ad?mgo_eu=893514&mgo_l=-aQjupA7Q7CI6ZrHlFfpkA.2.0

 

Ouest-France

Les tarifs des ports de Trébeurden en augmentation

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À l’ordre du jour du conseil municipal, lundi 18 décembre 2023, les tarifs des ports de Trébeurden (Côtes-d’Armor) ont été évoqués par Guillaume Le Guen. Les plaisanciers se verront une nouvelle fois appliquer une hausse de 6 % de leur emplacement en communal, 3 et 2 % pour la partie concédée.

Le port communal, sans bateau l’hiver, jouxte le port concédé. Les plaisanciers des deux côtés se verront appliquer une hausse des tarifs pour 2024.

Le port communal, sans bateau l’hiver, jouxte le port concédé. Les plaisanciers des deux côtés se verront appliquer une hausse des tarifs pour 2024. | OUEST-FRANCE

 Nous continuons dans la démarche d’une augmentation de 25 % sur trois ans, décidée pour équilibrer le budget du port public , explique Guillaume Le Guen, élu en charge des ports.  Même avec cette hausse, nous avons du mal à trouver l’équilibre, sachant que nous avons une perte de fréquentation de 2 à 3 % tous les ans. 

Guillaume Le Guen se veut pourtant optimiste :  On commence à se stabiliser, même s’il reste un déficit de 5 000 € cette année. Il faudra encore trouver des solutions.  Mathieu Langlais, de la minorité, questionne :  S’est-on comparé au port de l’Île-Grande, qui semble bien rempli ? 

Les plaisanciers sont vieillissants

La réponse de Guillaume Le Guen est préparée. Nous avons à Trébeurden des Zones de mouillages et d’équipements légers (ZMEL), notamment au Toeno, qui est 100 % complète.  Le problème du port de Trébeurden est particulier : la proximité du port de plaisance concédé de 700 places, qui accueille aux deux tiers des bateaux de 6 à 9 mètres. Ceux-là devraient se retrouver dans le port communal. Le port concédé devrait avoir des bateaux de 10, 11 mètres, voire plus.  Guillaume Le Guen continue son analyse :  Les plaisanciers sont vieillissants et préfèrent plus de service et pouvoir accéder à pied à leur bateau. Cela explique qu’on soit dans une dynamique décroissante. 

Trente ans de déficit

L’élu évoque les statuts :  Pour contrer cela, le port concédé devrait verser 50 % de ses bénéfices à la mairie. Sauf que depuis 1990, la société du port, à part une année, a toujours déclaré des déficits en fin d’année. 

Mathieu Langlais, de la minorité, s’étonne sur les comptes du port concédé :  Une entreprise qui ne fait que des déficits depuis trente ans. On a qu’à regarder leur comptabilité  ; Guillaume Le Guen acquiesce, en mettant en avant les postes des salaires et les honoraires : « La comptabilité a déjà été vérifiée. Ils se débrouillent pour arriver à un peu moins de l’équilibre. La solution serait d’augmenter les recettes. La mairie pourrait les aider dans ce sens. 

« Trouver un projet constructif »

Concernant le port concédé, l’élu remarque que les tarifs des petits bateaux augmentent plus que ceux des gros bateaux. Augmentation de 3 % pour les bateaux de 0 à 9 mètres, 2 % pour les autres.  Une volonté affichée de faire venir les plus gros bateaux, mais qui ne marche pas , analyse Guillaume Le Guen. Le budget du port concédé reste à 40 000 € de déficit cette année,  donc pas loin de l’équilibre. 

Mathieu Langlais s’interroge sur  une grosse société qui fait des transferts.  Bénédicte Boiron, maire, intervient :  La relation de la commune avec le concessionnaire a déjà été regardée de près par le tribunal et la chambre des comptes, sans suite. Il faudra se réinterroger sur notre relation et trouver un projet constructif avec la société du port.  La concession est prévue jusqu’en 2040. Les tarifs sont adoptés à l’unanimité.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/les-tarifs-des-ports-de-trebeurden-en-augmentation-ea58ea9c-9f41-11ee-a169-9bbb45ead370

 

Ouest-France

À Plougasnou, bientôt une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben à 450 000 €

Sarah HUMBERT. Publié le

Des bacs en plus, une machine à glace… À Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), une véritable Maison de la pêche va s’installer dans un bâtiment aquacole qui a déjà été rénové par Morlaix communauté.

La Maison de la pêche du port de Primel – Le Diben va s’installer dans un bâtiment aquacole rénové par Morlaix communauté (Finistère).

La Maison de la pêche du port de Primel – Le Diben va s’installer dans un bâtiment aquacole rénové par Morlaix communauté (Finistère). | OUEST-FRANCE

Le renouveau du bâtiment aquacole Lequertier, à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère) se poursuit. Lundi 18 décembre 2023, lors du conseil communautaire, les élus ont voté une délibération en ce sens.

Près de 450 000 € vont être investis pour créer une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben, à Plougasnou, dans un bâtiment déjà existant. | OUEST-FRANCE

Le bâtiment a déjà été rénové et va voir s’installer une Maison de la pêche du port

Le bâtiment a déjà été rénové et va voir s’installer une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben. En 2021 et 2022, une étude avait été menée et une expérimentation notamment en concertation « avec les pêcheurs professionnels du site afin de répertorier les usagers potentiels et leurs besoins, préciser et dimensionner les outils proposés et définir l’aménagement et les modalités d’exploitation du site », a indiqué Marc Rousic, conseillé délégué mer, littoral et port.

Deux bassins en plus

Il en est ressorti que le bâtiment, avec ses cinq bassins en béton, satisfaisait autant les usagers que les services sanitaires. Ils seront donc « pérennisés et complétés par la création de deux bassins supplémentaires ainsi que quatre containers modulables », dédiés à la pêche à pied professionnelle.

Ces bassins pourront fonctionner en circuit fermé, afin de pouvoir faire face, en cas de pollution du milieu marin. Une machine à glace sera également installée, et, « dans une logique d’optimisation foncière, la Maison de la pêche permettra d’accueillir une chambre froide négative pour le stockage des appâts, en substitution des équipements individuels actuellement positionnés sur le terre-plein portuaire ». Tout est mis en place pour les pêcheurs, au sein de leur maison.

Une association comme interlocutrice

Ces derniers ont même créé une association, Diben Pors Pesket, qui sera donc l’interlocutrice de Morlaix communauté pour la gestion de l’outil.

Le coût, pour mettre en place ce projet, est estimé à 450 000 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-bientot-une-maison-de-la-peche-du-port-primel-le-diben-a-450-000-euros-d732dcd8-9e7f-11ee-bd2f-c995ab88b3c3

 

Ouest-France

Pour la SNSM de Plougasnou, Morlaix communauté vote une subvention de 42 500 €

Sarah HUMBERT. Publié le

Lors du conseil communautaire, lundi 18 décembre 2023, les élus de Morlaix communauté ont voté une subvention de 42 500 € à la station SNSM de Plougasnou (Finistère). Ils se sont également prononcés en faveur d’un soutien plus permanent aux stations du territoire.

Fin 2023, la station SNSM de Primel-Plougasnou a reçu un nouveau bateau, le « Baz Garo ».

Fin 2023, la station SNSM de Primel-Plougasnou a reçu un nouveau bateau, le « Baz Garo ». | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Pour soutenir la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), Morlaix communauté met la main à la poche.

Lundi 18 décembre 2023 au soir, lors du conseil communautaire, les élus ont voté en faveur d’une subvention de 42 500 € pour la station SNSM de Primel-Plougasnou, qui est « actuellement confrontée à de lourds investissements liés à la nécessité de renouveler son semi-rigide et d’assurer la remise à neuf à mi-vie de sa vedette, pour un montant prévisionnel de travaux de 425 000 € » , a indiqué Marc Rousic, conseiller délégué à la mer et au littoral, ports et rapporteur de la délibération.

Les stations SNSM du territoire de Morlaix communauté sont concernées

Les élus se sont également prononcés en faveur de la mise en place « d’une action permanente de soutien aux stations SNSM du territoire, se traduisant par une intervention financière à hauteur de 10 % des dépenses prévisionnelles liées au renouvellement ou au maintien en activité à mi-vie de leurs navires ».

Cela signifie qu’à quelques vagues de Plougasnou, la station SNSM de Locquirec pourra aussi solliciter un accompagnement financier.

https://www.ouest-france.fr/mer/snsm/pour-la-snsm-de-plougasnou-morlaix-communaute-vote-une-subvention-de-42-500-euros-ff71b4a2-9dcc-11ee-83ae-1fd73f8e6449

 

Le Diben mardi 19 décembre 2023

Plougasnou. Exposition à venir

60 ans de dessins en bord de mer.  

Eddy Roux le 18 décembre 2011. Photo pyb29

Eddy Roux le 18 décembre 2011. Photo pyb29

 

Le Diben mardi 19 décembre 2023

mise à jour le 23 décembre 2023

Morlaix. Conseil communautaire du lundi 18 décembre 2023

Dernier conseil communautaire de l'année 2023. Photo pyb29  Marc Rousic au micro. Photo pyb29

Conseil communautaire, Marc Rousic au micro. Photos pyb29

Dernier conseil de l'année et un beau cadeau de Noël à la Maison de la Pêche et à la SNSM de Plougasnou.

Une aire de carénage mobile expérimentale sera déployée sur le terre-plein Lequertier en 2024.

 

Ouest-France

En images : On a adoré le bestiaire fabuleux sur la place de Plougasnou

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Samedi à Plougasnou, les déambulations d’animaux fantastiques ont enchanté le public. Un voyage onirique et tendre pour plonger dans la magie de Noël et qui se poursuit ce dimanche.

Tendres et malicieux, le lion et le chat ouvrent la parade des animaux fantastiques.

Tendres et malicieux, le lion et le chat ouvrent la parade des animaux fantastiques. | OUEST-FRANCE

Elles sont les stars du jour. Bienvenue dans ce magnifique domaine peuplé d’animaux féeriques sortis des livres de contes. Et sûrement les préférés du Père Noël. Samedi 16 décembre, sur la place du bourg de Plougasnou, les animaux règnent en maître, hypnotisent et pour la circonstance, tous préparent Noël.

La parade des animaux est un moment inoubliable pour les visiteurs | OUEST-FRANCE

« C’est tout simplement fantastique », commente une maman venue avec ses deux enfants. Sur les épaules de leurs parents, les plus petits ne perdent une miette des fabuleux costumes préparés par Dany Alric qui, forte d’une inépuisable imagination, réinvente avec ingéniosité la magie de puisée dans l’univers de Charles Perrault et d’autres contes.

Dany Alric, costumière et créatrice, règle les derniers détails avant la parade au milieu du public. | OUEST-FRANCE

Tous les bénévoles ont passé plusieurs mois à créer des masques d’animaux, à concevoir les costumes des personnages de la crèche et de la vingtaine d’artisans du marché venus présenter des jouets en bois, des créations verre ou en tissu, en papier, ou encore des objets en céramique.

Dame souris ferme le bal. | OUEST-FRANCE

Du maquillage, des couronnes, de la pâtisserie, tout est perfection et émerveillement ! Toute cette créativité pleine de magie et de lumières invite à se projeter vers Noël. On peut encore en profiter ce dimanche toute la journée.

Ce dimanche, le marché de Noël est ouvert de 10 h à 20 h. Crèche vivante et défilé féerique à partir de 17 h. Chorale à 15 h. Parkings autour de l’église.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/en-images-on-a-adore-le-bestiaire-fabuleux-sur-la-place-de-plougasnou-3b819cd8-9c41-11ee-883f-3154893459e6

 

Le Diben dimanche 17 décembre 2023

Plougasnou une nuit de décembre.

Plougasnou une nuit de décembre. Photo pyb29

Cet événement se reproduit que deux fois par an au mois de décembre.

Diaporama : Marché de Noël Plougasnou samedi 16 décembre 2023

 

Le Diben vendredi 15 décembre 2023

Ordre du jour - Conseil de Communauté du 18 décembre 2023

Salle Armor - Espace du Roudour - Saint-Martin-des-Champs

A quelle heure ?

https://www.morlaix-communaute.bzh/community/showPDF/404573/4443101/version/1/file/20231218_ODJ_VDEF.pdf

 

Le Diben vendredi 15 décembre 2023

Plougasnou. Réunion publique de la liste "plougasnou solidaire" chez Yvette Masson au Diben

Ghez Yvette le 14 mars 2014. Photo pyb29 Photo pyb29

Réunion publique de la liste "Plougasnou solidaire" le 14 mars 2014, au premier plan Christine Loussot et Didier Strasser.

Lire aussi : Les vœux marqués par deux hommages

Lire aussi : Plougasnou. Un nouveau bureau élu au foyer rural

 

Ouest-France

À Pleumeur-Bodou, les médecins porteurs d’une maison de santé jettent l’éponge

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« Nous avons pris la décision difficile mais nécessaire de nous orienter vers une nouvelle initiative. » C’est par ces mots que les médecins porteurs du projet de maison de santé à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), en litige avec l’Agglo à l’automne, annoncent finalement ce vendredi 15 décembre 2023 que le projet tourne court.

Installés au Pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui a pris l’eau…

Installés au Pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui a pris l’eau… | OUEST-FRANCE

C’est par un communiqué sibyllin que les médecins porteurs du dossier de maison de santé à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) annoncent finalement « une nouvelle orientation » à leur projet, ce vendredi 15 décembre 2023.

Alors qu’on en était resté à la reprise récente du dialogue entre ces médecins et les représentants de l’Agglo, en litige autour de ce projet de construction, on apprend dans un texte cosigné des docteurs Guillou, Deunf et Bonicel, que ces discussions ont finalement tourné court.

Lire aussi : Pour l’Agglo, les médecins « ont tout en main »

« Décision difficile »

« Nous annonçons aujourd’hui une évolution significative de notre engagement pour une maison de santé sur le territoire de Lannion-Trégor communauté. Après trois années de dévouement à notre projet initial à Pleumeur-Bodou, nous avons pris la décision difficile mais nécessaire de nous orienter vers une nouvelle initiative », écrivent-ils, sans à aucun moment, la préciser.

Mais le tournant est évoqué entre les lignes par un « changement de cap faisant suite à une période prolongée de lassitude et de défis », ainsi que la « fatigue profonde au sein de notre équipe », décrivent ces médecins.

Lire aussi : Dans le conflit qui les oppose à l’Agglomération, les médecins de Pleumeur-Bodou s’expriment enfin

« Des propositions arrivées trop tardivement »

« De récentes propositions, bien que répondant en grande partie à nos besoins, sont arrivées trop tardivement dans un contexte poussif où la confiance mutuelle n’avait pas pu s’établir de manière solide », relèvent les intéressés, qui quitteront bien les locaux du Pôle Phoenix le 31 décembre.

Ils effleurent l’idée d’un « nouveau projet qui fera l’objet d’une communication spécifique en temps voulu ». Mais se veulent rassurants auprès leurs « patients et collègues […], nous nous engageons à garantir la continuité des soins à compter du 1er janvier 2024 ». À ce stade, comprenne qui pourra…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleumeur-bodou-22560/a-pleumeur-bodou-les-medecins-porteurs-dune-maison-de-sante-jettent-leponge-e6371b3c-9b7c-11ee-83ae-1fd73f8e6449

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. Ricardo Cavallo au cœur de la peinture

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Le peintre, Ricardo Cavallo, est venu présenter, dimanche, le film de Barbet Schroeder consacré, entre autres, à son œuvre.

Le peintre, Ricardo Cavallo, est venu présenter, dimanche, le film de Barbet Schroeder consacré, entre autres, à son œuvre. | OUEST-FRANCE

C’est une salle comble qui est venue acclamer la projection du nouveau film du réalisateur Barbet Schroeder, consacré au peintre Ricardo Cavallo, à ses œuvres magistrales et grand format, et à l’amour qu’il porte à ses illustres prédécesseurs, Claude Monet, Diego Velázquez, Pablo Picasso, Georges Braque, etc.

Ricardo Cavallo habite, aujourd’hui, à Saint-Jean-du-Doigt où il tient une école de dessin ouverte à toutes et à tous, grands et petits, et ce, pour le simple plaisir de transmettre, et de dire que pour se sentir vivant il faut s’exprimer : « Si vous créez, vous construirez le monde… »

C’est avec flamme, passion et amour que Ricardo Cavallo a répondu aux nombreuses questions qui fusaient de la salle.

Le peintre confesse ne plus aller au cinéma, mais dimanche après-midi, face à une salle émerveillée par un bain de couleurs et de vie, il se sentait bien : « Nous sommes comme dans un cocon, et grâce au film de Barbet Schroeder nous sommes au plus près de la vibration réconfortante des couleurs… »

Dimanche, Ricardo et la peinture, documentaire de Barbet Schroeder, à 14 h 45, cinéma Le Douron.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/ricardo-cavallo-au-cur-de-la-peinture-4b43e012-9617-4478-8d93-79b02ea216b1

Hervé Alexandre producteur et coprésident du festival Armoricourt et Ricardo Cavallo au cinéma Le Douron présentent le film "Ricardo et la peinture" au public. Photo pyb29

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Hervé Alexandre producteur et coprésident du festival Armoricourt et Ricardo Cavallo au cinéma Le Douron présentent le film "Ricardo et la peinture" au public.

 

Ouest-France

Plougasnou. Le ruisseau du Guerzit va être détourné

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À Plougasnou (Finistère), le ruisseau qui serpente des hauteurs de Kérénot en direction du Guerzit déborde souvent. Son tracé sera modifié pour remédier aux inondations qui frappent les habitations.

Au Guerzit, des travaux vont être engagés pour détourner le ruisseau le long de la route et améliorer la qualité des milieux aquatiques.

Au Guerzit, des travaux vont être engagés pour détourner le ruisseau le long de la route et améliorer la qualité des milieux aquatiques. | OUEST-FRANCE

Cela fait quelques années, que le site du Guerzit, à Plougasnou (Finistère), est sous surveillance. À cause d’une action conjuguée de plusieurs phénomènes, des pluies abondantes, de coefficients de marées élevés et l’action du vent, le ruisseau du Guerzit déborde fréquemment, inondant les habitations situées au niveau de son embouchure, en bordure de la route qui descend à la plage.

Cela en dépit des travaux de curage réguliers du fossé de voirie pour maintenir les conditions d’évacuation hydrauliques sur son cheminement sur près de six cents mètres. « Ce qui avait pour effet de perturber l’installation de la vie aquatique et de modifier les habitats piscicoles, indique la municipalité. Dans ce ruisseau qui se jette dans la Manche, des anguilles y ont été observées, une espèce à valeur patrimoniale. »

Un nouveau tracé

C’est pourquoi la commune prévoit de déplacer le cours d’eau actuellement situé en bordure de route et menant à la plage sur deux cents mères, dans les parcelles pâturées attenantes où s’écoule déjà l’un des deux bras du cours d’eau.

Les travaux envisagés vont nécessiter l’installation d’une buse de franchissement de diamètre de 800 mm, ceci afin de maintenir l’accès aux parcelles.

Ce nouveau tracé qui répond au Code de l’environnement fait l’objet d’une convention avec les deux propriétaires des différentes parcelles. Les travaux seront réalisés par les services techniques de la commune, ils n’ont pas encore été chiffrés. « Ces travaux vont permettre de favoriser la présence des anguilles sur le site. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-le-ruisseau-du-guerzit-va-etre-detourne-146ace08-9818-11ee-b272-8726d29c568a

 

Ouest-France

Le Cormoran – Cent ans de régate : un livre sur ce petit voilier, emblématique de la baie de Morlaix

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Le livre, baptisé Le Cormoran – Cent ans de régate, conçu et réalisé par le Carantécois Loïc Mével et le Plougasniste Jonathan Florent, a été édité fin novembre 2023, après des mois de travail pour ces deux passionnés du petit voilier, emblématique de la baie de Morlaix (Finistère) depuis 1922 ! Un véritable livre objet agrémenté de photos et de croquis retraçant l’histoire du petit bijou de 4,50 m de long qui entame allègrement son deuxième siècle de vie.

Loïc Mével éprouve une grande satisfaction à présenter l’oeuvre collective qui lui tient à coeur. Peut-être la première d’une série ?….

Loïc Mével éprouve une grande satisfaction à présenter l’oeuvre collective qui lui tient à coeur. Peut-être la première d’une série ?…. | OUEST-FRANCE

Loïc Mével et Jonathan Florent étaient destinés à se rencontrer. Le premier, propriétaire du Cormoran n° 206 baptisé Disvare est le fils de François Mével, ancien constructeur de bateaux, et le vice-président de l’Association nationale de la classe Cormoran (ANCC) et président de l’Amicale des propriétaires de Cormoran de la baie de Morlaix.

Le second, Jonathan Florent, est le propriétaire du Cormoran Noli. Il est aussi l’un des plus jeunes artistes peintres à avoir été élu Peintre officiel de la Marine en 2021, à l’âge de 34 ans. Et aujourd’hui, il est le premier invité d’honneur du Salon d’hiver 2023 de Carantec (peintures et sculptures), qui va bientôt ouvrir ses portes. Ses études artistiques à l’école Pivaut de Nantes (Loire-Atlantique) lui ont permis de maîtriser l’art de la mise en page, un savoir-faire bien utile au moment de réaliser l’ouvrage avec Loïc Mével qui, lui, a écrit les textes.

Une longue gestation

« Ce travail m’a pris six mois, recherches comprises. Et Jonathan a dû travailler une dizaine de mois pour sa réalisation. Nous avons bénéficié, notamment, des superbes photographies de Paul Reunavot, dit “Polo”, d’André Scornet du Studio André, et de Manon Le Guen. À l’origine, nous avions lancé une souscription qui nous a permis de prévendre 165 livres. Notre œuvre est tout à fait collective et bénévole et nous ne tirerons personnellement aucun bénéfice financier de l’opération. Les potentiels profits reviendront intégralement à l’ANCC », relève Loïc Mével. Le livre a récemment été édité par l’imprimerie Chirat de Saint-Just-la-Pendue (Loire), une entreprise du Patrimoine vivant.

Comment se le procurer ?

L’ouvrage de 160 pages, au prix de 35 €, est disponible à la librairie-bar Le Troadec à Carantec (dédicace le 21 décembre), puis à la librairie Livres in room de Saint-Pol-de-Léon, et au studio André, à Morlaix. Le lecteur y découvrira toute la vie du Cormoran.  Un petit classique de 4,50 m qui a décidément tout d’un grand », selon les mots de Jonathan Florent. Ainsi apprend-on tout sur les origines du Cormoran, ses modes de construction, sa période d’éclipse et sa renaissance, jusqu’au Cormoran du XXIe siècle. Un petit voilier bien vivant, dont  une centaine navigue à ce jour et, cela est à noter, une arrivée très remarquée de jeunes régatiers », se réjouissent Loïc Mével et Jacques Lemétayer, président de l’association nationale.

Rendez-vous maintenant sur l’eau pour les championnats de France de la classe Cormoran en juillet 2024 à Brest !

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/le-cormoran-cent-ans-de-regate-un-livre-sur-ce-petit-voilier-emblematique-de-la-baie-de-morlaix-0189bc3c-941b-11ee-b24b-a448fcca4c9e

 

Ouest-France

Une filière algues pour l’industrie agroalimentaire

Presse Océan Dominique BLOYET Publié le

Conchyliculteurs et pêcheurs réfléchissent ensemble à la mise en place d’une nouvelle filière dédiée aux algues. Une façon de sécuriser leurs entreprises et l’approvisionnement de l’industrie agroalimentaire.

Conchyliculteurs et pêcheurs s’unissent pour créer une filière française d’algues pour l’industrie agroalimentaire.

Conchyliculteurs et pêcheurs s’unissent pour créer une filière française d’algues pour l’industrie agroalimentaire. | PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN

Les pêcheurs comme les conchyliculteurs sont aujourd’hui dans le même bateau. Les deux filières sont confrontées aux aléas climatiques aux conséquences parfois désastreuses pour leurs activités, mais aussi à de nouvelles réglementations qui mettent à mal leur modèle actuel. Sans compter une désaffectation de la part des consommateurs des rayons frais. Face à ces nouvelles problématiques très prégnantes, le Comité national de la conchyliculture et le Comité national des pêches et des élevages marins se sont donc rapprochés et travaillent sur la mise en place d’une filière algues.

Des algues toute l’année

Leurs présidents respectifs, Philippe Le Gal (CNC) et Olivier Le Nézet (CNPMEM), s’en sont ouverts le mercredi 29 novembre 2023 lors des 18es Assises de l’économie de la mer qui se sont tenues à Nantes.  Il s’agit de créer une structure qui proposerait des algues toute l’année à l’industrie agroalimentaire qui recherche une continuité d’approvisionnement », précise Philippe Le Gal.

 C’est un sacré défi dans un contexte où la filière existe depuis longtemps et est en plein développement , reconnaît Olivier Le Nézet, le président du CNPMEM. Et de rappeler que la Bretagne occupe la première place européenne en tonnage pour la pêche d’algues sauvages, avec 80 000 à 100 000 tonnes par an. Elle est en deuxième ou troisième position au niveau mondial.  Le Japon a longtemps occupé la première place mais ça s’est arrêté après Fukushima. 

Les perspectives de développement de la filière algues sont particulièrement intéressantes car il existe deux grands acteurs historiques en France spécialisés dans la transformation des algues pour l’alimentation, la cosmétique… Algaia à Lannilis (Finistère) et le groupe JRS qui a repris le précédent.  Ces entreprises travaillent 365 jours sur 365 et 24 heures sur 24 . Les attentes et les besoins sont forts. 

« Garder la valeur ajoutée aux producteurs »

Le potentiel est important, pour les pêcheurs comme pour les conchyliculteurs qui y trouvent là matière à se diversifier.  C’est une alliance entre cousins. Les pêcheurs sont de très bons marins et les conchyliculteurs de très bons éleveurs. Le plan de développement de la filière nationale algues est déjà écrit et il va être déposé sous peu.  Pour le professionnel lorientais, ce plan s’inscrit dans le cadre de l’évolution de la planification de l’espace maritime et de l’éolien en mer et peut ouvrir de nouveaux horizons à échéance 2030 ou 2050 ,  sachant que l’on sera très au large et que ça nécessitera des investissements particuliers . Il doit permettre de pousser la réflexion avec des objectifs et un calendrier.  Il faut qu’on s’empare du sujet pour garder la valeur ajoutée aux producteurs. Et ça permettra peut-être d’attirer des jeunes vers nos métiers. 

https://www.ouest-france.fr/environnement/protection-oceans/une-filiere-algues-pour-lindustrie-agroalimentaire-3fea6c3a-950e-11ee-a573-1d8641f728fa

 

Ouest-France

Pour clore la rumeur, la maire de Plougasnou dément la fermeture de la Poste

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Depuis plusieurs semaines, une rumeur circule concernant la fermeture du bureau de poste à Plougasnou. Ce que, Nathalie Bernard, la maire, dément formellement. Lors d’une rencontre avec la direction départementale, elle a réussi à négocier une ouverture du guichet le matin, au lieu de l’après-midi.

La Poste de Plougasnou restera ouverte en 2024.

La Poste de Plougasnou restera ouverte en 2024. | OUEST-FRANCE

« Il se dit au marché de Plougasnou (Finistère) que la Poste envisage de fermer le bureau de poste, et que des négociations sont en cours avec la commune », s’inquiètent les élus des deux groupes d’opposition, jeudi 7 décembre, au moment des questions orales de fin de conseil municipal. « C’est vrai qu’en 2022, nous nous étions inquiétés de la réduction des horaires du bureau de poste, avec une ouverture les après-midi », relate la maire, Nathalie Bernard. Alors, qu’en est-il réellement ?

« Dernièrement, nous avons réagi à une communication du président de la Poste, proposant de rencontrer les communes. Nous avons fait valoir qu’une ouverture du bureau était nécessaire aux entreprises. Nous avons été entendus par la direction départementale qui a été très claire : il n’y aura pas de fermeture de la Poste en 2024, on restera à 18 heures d’ouverture, et ce sera tous les matins. » La mairie attend un courrier confirmant cette annonce.

Quelle aide pour un candidat médecin militaire ?

Dans le cadre du plan d’urgence municipal pour rechercher des médecins, Guy Féat, élu de l’opposition, est en contact avec un médecin militaire prenant sa retraite et qui pourrait éventuellement venir exercer à Plougasnou. « Pourra-t-il bénéficier de l’accompagnement à l’installation au niveau de logement et de l’exonération du loyer pour la maison de santé ? S’installant pour la première fois en libéral, bénéficiera-t-il de la subvention de l’Agence régionale de santé ? »

La maire précise que la commune accompagnera tous les candidats « au mieux ». La réponse est complétée par Laurène Pasquier, élue en charge du dossier : « On ne peut pas faire une réponse globale, mais au cas par cas. Nous communiquerons prochainement sur le dispositif avec un panel de réponses, pour permettre de remédier à l’absence de médecins. On travaille avec tous les professionnels de la santé. »

Le conseil en bref

Les élus augmentent de 4,50 % les tarifs communaux. « Cela concerne surtout les repas à la cantine, détaille la maire. Un repas revient à 11,19 €, on fait payer aux familles, selon le quotient familial, entre 1 et 4,30 €. L’augmentation se situe entre 15 et 30 centimes le repas. » Cinq élus de l’opposition jugent cette augmentation trop élevée « alors que les ménages sont sous pression financière. »

Afin d’amortir le choc de l’inflation, le conseil municipal instaure la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle pour le personnel communal. Son coût : 270 000 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pour-clore-la-rumeur-la-maire-de-plougasnou-dement-la-fermeture-de-la-poste-a5910896-95d1-11ee-b272-8726d29c568a

 

Ouest-France

Déserts médicaux : comment le Centre-Bretagne tente de séduire les futurs médecins

Maxime LAVENANT. Publié le

Une quarantaine d’étudiants ont participé à une journée de découverte de la médecine rurale, ce jeudi 7 décembre 2023, à Gourin (Morbihan). Une opération séduction pour inciter ces futurs généralistes à s’installer dans le Centre-Bretagne, touché par une désertification médicale.

Nawale et Marie, deux futures internes de la faculté de médecine de Brest, ont participé à la journée de découverte de la médecine rurale, organisée jeudi 7 décembre 2023 à Gourin (Morbihan).

Nawale et Marie, deux futures internes de la faculté de médecine de Brest, ont participé à la journée de découverte de la médecine rurale, organisée jeudi 7 décembre 2023 à Gourin (Morbihan). | OUEST-FRANCE

 On est dans le centre, mais on n’est quand même pas loin de la côte !   La campagne, c’est formidable, il n’y a pas que la mer dans la vie !  Ce jeudi 7 décembre 2023, les formules chocs, façon slogans publicitaires, se sont succédées au domaine de Tronjoly, à Gourin (Morbihan), où étaient réunis une quarantaine d’étudiants en médecine.

Ces futurs généralistes participaient à une  journée professionnelle de découverte de la médecine en milieu rural , organisé par les collectivités locales et l’Université de Brest. Une opération séduction pour promouvoir le Centre-Bretagne, touché de plein fouet par la désertification médicale.

Rien que dans le territoire de Roi Morvan Communauté (RMCom), qui réunit 21 communes du nord-ouest du Morbihan, à cheval entre le Finistère et les Côtes-d’Armor,  on est en capacité d’accueillir tout de suite une quinzaine de généralistes , calcule rapidement sa présidente, Renée Courtel.

Sur une table, l’élue a pris soin d’exposer une photo aérienne flatteuse du centre bourg de Guiscriff, dont elle est maire.  Il faut donner envie, montrer que ce territoire n’est pas gris ! 

« Qualité de vie »

La commune disposera bientôt d’une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP), où se côtoieront médecins, kinés, infirmières, etc. Un modèle qui a le vent en poupe auprès des jeunes.  Les cabinets classiques, c’est le passé , affirment plusieurs d’entre eux. Et l’aspect médecine rurale n’est pas pour déplaire à certains.  En ville, les actes sont moins diversifiés, il y a plus de bobologie, les relations avec les patients sont moins agréables , estime Andréa.

Un point de vue enthousiaste assez partagé par les étudiants interrogés, mais pondéré par une autre réalité :  Pour nous, c’est la qualité de vie qui prime , tranchent tout net Nawale et Marie, deux futures internes. Depuis le bac, nous faisons beaucoup de sacrifices,appuie Marie. Nous ne pourrons jamais rattraper ce temps. »

Leurs aînés le savent bien, et évitent d’ailleurs de leur jeter de la poudre aux yeux. Comme le pharmacien Kilian Le Coz, 30 ans, installé à Gourin :  Pour réussir une installation, il faut un territoire qui vous corresponde. Si vous avez besoin de faire du shopping tous les samedis, ne venez pas ici ! 

« Compétition »

À défaut d’y vivre, Sandra et Andréa s’imaginent, par exemple, habiter en ville et faire le trajet quotidiennement.  Il y a des facilités de mobilité aujourd’hui, ce n’est plus comme quand je suis arrivée ici il y a vingt ans , relève Gaëlle Menard, pharmacienne à l’hôpital du Faouët, situé à une quinzaine de kilomètres plus au sud.

Mais, pour Jean-Pierre Hémon, président de la commission santé du Pays Centre Ouest Bretagne (1), la lutte contre la désertification médicale du territoire passera aussi par une réforme administrative. Une large partie du territoire est aujourd’hui rattachée à l’Université de Rennes, restreignant les possibilités de stages et d’internat des étudiants brestois, pourtant géographiquement plus proches.

Ce jeudi, dans la salle, seuls cinq étudiants rennais avaient d’ailleurs fait le déplacement.  Il y a quelques années, avec une délégation d’élus, dont Richard Ferrand, nous étions allés frapper à la porte du ministère de la Santé pour réclamer la création d’une zone mixte , rappelle Jean-Pierre Hémon. En vain.

 Les lignes bougent doucement,dit-il. Et il faut relativiser. Faire un stage n’entraîne pas automatiquement une installation. Par contre, ce qui est vrai, c’est qu’un médecin n’ira pas dans un territoire qu’il ne connaît pas. »

(1) Une entité fédérant les cinq communautés de communes du Centre-Bretagne

https://www.ouest-france.fr/bretagne/deserts-medicaux-comment-le-centre-bretagne-tente-de-seduire-les-futurs-medecins-86d14c3a-9514-11ee-a573-1d8641f728fa

 

Le Diben mercredi 06 décembre 2023

C'était en 2008

Plougasnou pour tous 2008

Plougasnou pour tous 2008.

 

Ouest-France

Plougasnou. Atlas de la biodiversité : le rapport final présenté samedi

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Samedi, Françoise Genevois-Crozafon, adjointe, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, présenteront l’Atlas de la biodiversité.

Samedi, Françoise Genevois-Crozafon, adjointe, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, présenteront l’Atlas de la biodiversité. | OUEST-FRANCE

Depuis 2022, la municipalité s’est engagée dans un vaste projet écologique : l’Atlas de la biodiversité communale. Les habitants sont invités à une restitution, samedi, à la salle municipale.

Les objectifs de cette démarche étaient d’acquérir les connaissances nécessaires pour assurer la préservation de la biodiversité, sensibiliser et mobiliser les citoyens et acteurs locaux, mais aussi créer une vision stratégique du territoire afin d’élaborer un plan d’actions.

Les bénévoles et salariés des associations Bretagne vivante et Au fil du Queffleuth et de la Penzé, et les étudiants en BTS gestion protection de la nature de Suscinio prévoient un dernier temps fort. Samedi, de 14 h à 16 h, plusieurs ateliers seront proposés : cuisine de plantes sauvages, avec Capucine Laur ; découverte des oiseaux des jardins ; initiation à l’ornithologie (en salle puis en extérieur), avec Karine Viseur.

À 16 h 15, Quentin Rochas, chargé de mission à Bretagne vivante, et plusieurs élues présenteront le rapport final de l’Atlas de la biodiversité.

Pratique : inscription à l’office de tourisme. Tél. 02 98 67 35 46.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/atlas-de-la-biodiversite-le-rapport-final-presente-samedi-94688243-d708-45e6-a39b-75df62efccd6

 

Ouest-France

La flotte des Abeilles International bientôt vendue à un fonds de pension ?

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Le groupe Econocom ne souhaiterait pas garder dans son giron la société « Les Abeilles International ». C’est ce qu’indique l’association Mor Glaz, dans un communiqué.

L’Abeille Bourbon appareillant pour rejoindre la zone d’Ouessant.

L’Abeille Bourbon appareillant pour rejoindre la zone d’Ouessant. | OUEST-FRANCE

Les Abeilles International, soit une flotte de six remorqueurs, bientôt vendues à un fonds de pension ? Ce serait dans les tuyaux, selon nos informations.

Sans surprise, la nouvelle fait bondir l’association Mor Glaz, spécialisée dans la défense de la mer et des marins. Selon l’association, un tel rachat « n’est pas cohérent avec la Mission des Abeilles et son modèle économique ». Selon l’association, la mission des Abeilles serait bien le sauvetage, sans calcul financier.

Mor Glaz souhaite que la Marine Nationale reprenne la main sur ces marchés : « Les utilisateurs sont les Préfets Maritimes. »

Six remorqueurs

Les Abeilles international, ce sont six remorqueurs ( Abeille Bourbon, basée à Brest, Liberté, Méditerranée, Normandie, Jason, Abeille Horizon), mais également 170 personnes, marins et sédentaires. Les Abeilles c’est aussi plus de 21 catastrophes équivalentes à celle du pétrolier Amoco Cadiz évitées.

Les Abeilles International sont dans le giron du groupe Econocom depuis 2020. « Nous pensions que le voyage durerait bien plus longtemps, que la croisière serait clémente, et bénéfique », soupire-t-on du côté de Mor Glaz.

Contacté ce lundi 4 décembre 2023, le groupe Abeilles International n’a pas donné suite, pour l’heure, à nos sollicitations.

https://www.ouest-france.fr/mer/les-abeilles-international-vendues-a-un-fonds-de-pension-bf369050-9292-11ee-8dbe-6f5de331dde4

 

Le Diben Lundi 04 décembre 2023

Plouézoc'h. Marché de Créateurs Traon Nevez

Marché de Créateurs Traon Nevez Plouézoc'h. Photo pyb29

Marché de Créateurs Traon Nevez Plouézoc'h. Photo pyb29

Diaporama : Marché de Créateurs Traon Nevez Plouézoc'h dimanche 3 décembre 2023

 

Le Diben vendredi 01 décembre 2023

Ordre du jour du Conseil Municipal du jeudi 7 décembre 2023

La réunion du Conseil Municipal se tiendra le Jeudi 7 décembre 2023 à 18H00 à la Mairie

ORDRE DU JOUR

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 octobre 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERAL

- Budget principal : Décision modificative 2023-03

- Budget annexe « Lotissement Croas ar scrill » : Décision modificative 2023-01

- Tarifs municipaux 2024

- Tarifs pour une animation du Conseil Municipal des Jeunes

- Autorisation d’engagement des dépenses d’investissement préalable au vote du budget primitif 2024 pour le budget principal et les budgets annexes

- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2022 sur la qualité et le prix du service « Eau potable »

- Morlaix Communauté : Approbation des rapports annuels 2022 sur la qualité et le prix des services Assainissement, SPANC et gestion des eaux pluviales

- Demande de subvention au département : Aménagement et sécurisation des itinéraires cyclables (programme 2023)

- Instauration de la prime de pouvoir d'achat exceptionnelle

URBANISME, TRAVAUX

- Renouvellement de la convention avec l'agence locale de l'énergie et du climat du pays de Morlaix (HEOL)

- Travaux de modification du tracé du ruisseau du Guerzit : Conventions

- Lotissement des Hortensias : Cession de la parcelle CA 123p

- Cession de la parcelle CL 49

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

Organisation du temps scolaire

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

Conséquence de la tempête CIARAN

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/0112-ordre-du-jour-du-conseil-municipal-du-jeudi-7-decembre-2023

 

Le Diben vendredi 01 décembre 2023

"Littoral, trait de côte, affaires maritimes… À Plougasnou, une conférence-débat gratuite"

Au premier plan Jean-Yves Quéméneur président de Force 5. Photo pyb29

Au premier plan Jean-Yves Quéméneur président de Force 5. Photo pyb29

Une conférence suivie par une cinquantaine de personnes qui a permis aux associations de s'exprimer. Morlaix Communauté grande absente de cette soirée et peu d'élus présents.

Le pilleur de sable de la Baie de Morlaix travaille même le dimanche ! Photo pyb29

Pilleur de sable en Baie de Morlaix

 

Ouest-France

Plougasnou. Association nautique La Méloine : précision

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Dans notre édition d’hier, nous avons annoncé la tenue d’une conférence-débat autour des missions et des actions menées par le pôle littoral et affaires maritimes Brest-Morlaix, avec Nancy Léger, cheffe de ce pôle.

Cet événement est organisé par l’association nautique La Méloine.

Dominique Aymard, cité dans l’article, est responsable de la communication de l’association, et non président comme écrit par erreur.

Dominique Ropars préside cette association.

Aujourd’hui, de 18 h à 20 h, salle des fêtes de Plougasnou, 37, rue de Primel. Entrée gratuite et ouverte à tous.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/association-nautique-la-meloine-precision-291647b0-fd03-4c49-b121-6736685941fc

 

Ouest-France

Littoral, trait de côte, affaires maritimes… À Plougasnou, une conférence-débat gratuite jeudi

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L’association Nautique La Méloine organise jeudi 30 novembre 2023, de 18 h à 20 h, dans la salle des fêtes de Plougasnou (Finistère), avec Nancy Léger, cheffe du Pôle Littoral et Affaires maritimes Brest-Morlaix. L’entrée est gratuite et ouverte à tous.

En avril 2022, des toiles en chanvre avaient été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou (Finistère). Elles permettent de fixer la végétation et de renforcer la falaise.

En avril 2022, des toiles en chanvre avaient été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou (Finistère). Elles permettent de fixer la végétation et de renforcer la falaise. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’évolution du littoral et le recul du trait de côte sont des problématiques scrutées.

Jeudi 30 novembre 2023, de 18 h à 20 h, l’association Nautique La Méloine organise une conférence-débat, à Plougasnou (Finistère), autour des missions et des actions menées par le Pôle Littoral et Affaires maritimes Brest-Morlaix. Nancy Léger, cheffe de ce pôle, animera les discussions. « La conférence sera divisée en cinq parties : présentation de la DDTM, puis du pôle, le littoral et le trait de côte, les pêcheurs professionnels et les plaisanciers. Chaque partie sera suivie d’un débat », indique Dominique Aymard, responsable de la communication de l’association, présidée par Dominique Ropars.

L’entrée est gratuite et ouverte à tous. L’événement se déroulera dans la salle des fêtes de Plougasnou, 37, rue de Primel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/littoral-trait-de-cote-affaires-maritimes-a-plougasnou-une-conference-debat-gratuite-jeudi-91b36638-8e02-11ee-81ce-f12d7d2fb9c2

27 juillet 2022 Direction départementale

 

Littoral

La Bretagne en danger !

Littoral en danger

02 Juin 2010 Par julien dezecot

La loi « littoral », créée en 1986 pour limiter l'impact immobilier sur l'environnement en bord de mer, fait l'objet de contournements multiples. En Bretagne, la forte hausse de la population résidant en bord de mer a conduit à une importante urbanisation, parfois au détriment de la loi.

Le Finistère, l’un des départements les plus sauvages de France est, jusqu’à présent, l’un des plus préservés. Pourtant, même ici, « le littoral de la presqu’île bretonne est grignoté peu à peu, de manière insidieuse », s’insurge Jean-Yves Quémener, le président de l’Association Force 5 qui milite pour la préservation de l’environnement en baie de Morlaix. A Plougasnou, au lieu dit ''les Roches jaunes’’ de Saint-Samson, une vieille bâtisse construite historiquement sur l’estran et récemment agrandie, illustre bien cet appétit des promoteurs immobiliers, prêts à tout pour monétiser le littoral.
La brochure d’Odalys est pour le moins explicite : « Plougasnou est un village typiquement breton qui offre 17 km de côtes découpées et préservées, des richesses architecturales, des plages de sable fin et des criques rocheuses. La côte présente de nombreux points de vue sur la baie, notamment depuis la presqu’île de
Terenez. Un port de plaisance à flot, doté de 600 places et un projet à Plougasnou (Port de Primel) pour les amateurs de voiles… »
. Vous l’aurez compris, 17 km de potentiel à construire avec, en plus, des infrastructures qui vous satisferont - le Port de Primel, dont le nombre de places risque d'être moins important que l'espère Odalys reste un sujet polémique de par son impact potentiel sur l’environnement.

Une commune conciliante

Fi de tout cela pour les promoteurs, tout est bon pour accueillir les touristes parisiens « au pied d’une magnifique plage de sable fin, abritée des vents du large ». Comme
sur les cartes postales ! Et, pas de problème, la mairie de la commune est conciliante.
A Plougasnou, elle a d’ailleurs accordé son permis de construire, sans sourciller. Visiblement, la Préfecture n’a rien trouvé à dire non plus. Après tout, un garage en sous-sol qui a tout de même été annulé alors qu’on est au bord de l’eau (sic !), une piscine avec vue sur mer, une importante part de bâtiments neufs qui n’ont rien à voir avec l’ancien, le tout « au milieu d’une zone qui ne ressemble pas du tout à une zone
urbanisée »
, comme le détaille Blanche Magarinos-Rey, avocate spécialisée en urbanisme et environnement. Plus remarquable encore à Plougasnou : les Bâtiments de France ont, à l’époque de la demande de permis de construire, donné « un avis défavorable à la construction-rénovation de ce bâtiment ! », reprend Jean-Yves Quemener. « Ce type d’avertissement alerte d’habitude les élus communaux. Rares sont les permis de construire qui sont validés avec un avis défavorable des Bâtiments de
France »
, s’étonne encore Blanche Magarinos-Rey. L’avis de l’architecte des Bâtiments de France est pourtant très clair : « Le projet présenté, par ses volumes, sa densité… est de nature à porter atteinte à la qualité du site protégé. Les modifications proposées contribuent à appauvrir le projet » ! Pas de quoi s’inquiéter, visiblement, pour les élus que nous avons interrogé et autres hauts fonctionnaires qui n’ont pas hésité à donner leur aval sans tiquer. « Surtout que nous sommes incontestablement dans la bande des 100 mètres puisque le bâtiment est construit sur l’estran ! », conclut Blanche Magarinos-Rey. La bande des 100 mètres est un point majeur de la loi littoral.

Une loi détournée

Créée à l’initiative de Laurent Fabius, cette loi emblématique subit des contournements de toute part ces dernières années, avec l’explosion démographique sur le littoral breton. Comme le rappelle le chercheur au CNRS, Alain Merckelbagh, auteur de l’ouvrage récent Et si le littoral allait jusqu’à la mer ! : « La loi littoral, créée en 1986, constitue ''l’union du droit et de la nature’’. Elle s’inscrit dans la perspective du développement durable.» Plougasnou n’est pas la seule commune bretonne à se gausser de la loi littoral, pourtant créée afin de limiter l’impact de l’homme sur cette bande précieuse située entre terre et mer. Comme le rappelle le géographe Yves Lebahy, auteur du livre Le littoral agressé - Pour une politique volontariste de l’aménagement en Bretagne : « Depuis la fin des années 90, une pression touristique et de villégiature s’applique d’une manière difficilement contrôlable sur le littoral breton, tant l’attrait que celui-ci suscite est fort, répondant en cela à l’engouement de populations, souvent urbaines, conditionnées par les logiques d’une société de consommation. » Et d’ajouter : « Quand on sait qu’actuellement en zone littorale, c’est-à-dire là où résident les 2/3 de la population de la Région, la moitié des constructions réalisées sont des résidences secondaires, on peut s’interroger sur le bien-fondé d’un tel besoin. » S’interroger peut-être, mais agir pour limiter les constructions et autres rénovations de bâtisses qui contribuent à l’économie du territoire au détriment de la préservation de l’environnement, sûrement pas ! « D’ailleurs, de nombreuses communes du littoral n’ont pas rédigé leur Plan Local d’Urbanisme en prenant en compte la loi littoral », rebondit Muriel Fianna, membre très active de la Fédération de Défense de l’Environnement et du
Littoral (FADEL).

Un littoral convoité

Cette militante de longue date a fait, de cette lutte, son cheval de bataille. Elle déclare que sa Fédération a actuellement près d’une dizaine de procès en cours pour des histoires de contournement de la loi littoral, voire carrément « de situations dans lesquelles celle-ci est totalement bafouée ! ». C’est notamment le cas à Pléneuf Val-André (22), où une certaine Madame Flixot-Giscard d’Estaing a élu domicile, à la pointe du Becleu, non loin du port de Dahouet. Là-bas, deux petits bâtiments, d’une superficie totale de 55 m2, font face à la Manche, à moins de 100 mètres du bord de côte, dans une zone non urbanisée. L’éditeur Bernard Fixot et son épouse, une des filles de l’ex-président de la République, y louent une propriété depuis 2007. Malgré une demande de travaux refusée par la mairie par arrêté du 6 juillet 2007, cela n’a pas empêché le couple de les réaliser, estimant qu’il s’agissait de transformer ces
bâtiments en maison d’habitation. L’arrêté a été attaqué par le couple Fixot devant le tribunal administratif qui vient pourtant de rejeter sa requête. Plus abracadabrantesque encore, lors de l’achat de la maison, le Conservatoire du Littoral a tenté de préempter
pour préserver le site. Mais les héritiers de la propriété ont renoncé à vendre, préférant céder un bail emphytéotique de 99 ans, renouvelable à l’envi. « Car le Conservatoire achète un prix du foncier qui, évidemment, est beaucoup moins cher que le marché de l’immobilier. Et cette situation ne plaisait guère aux propriétaires », affirme Fianna Muriel. Un autre joli coup de contournement de la loi littoral !

La biodiversité menacée

Autre exemple d’acharnement sur le littoral, dans le Morbihan cette fois, une terre bien connue des promoteurs. D’ailleurs, Monique Cassé, directrice du Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan (SIAGM), qui mène le projet de Parc Naturel Régional) PNR, estimait il y a peu que « dans 40 ans, au rythme actuel, il n’y aura plus d’espaces naturels autour du golfe du Morbihan ». Mais, avec le
récent projet de Parc Naturel, certains optimistes pensaient que la frénésie des constructeurs serait altérée. Ce n’est en tout cas pas le scénario qui se déroule à Pénestin (56). Là aussi, encore une fois, la scène a lieu sur la fameuse « bande
des 100 mètres ». Marie-Armelle Echard, de l’Association Entre Mès et Vilaine a réussi à stopper (temporairement ?) la construction d’un immeuble inachevé sur le littoral. Sa
méthode ? Une grève de la faim qui a conduit à l’annulation en justice du projet immobilier « des Hauts de Vilaine » à Pénestin. « Cet immeuble, ainsi que les six maisons attenantes, ont été déclarés illégaux après une longue procédure, explique-t-
elle. Nous avons fait annuler les permis pour deux maisons, mais pour les deux autres, cette annulation n’a pas pu se faire pour des raisons de forme. »
Elle poursuit : « Ces bâtiments sont construits sur des réserves de grand intérêt biologique. Elles abritent
des espèces rares ! »

Et bien que les élus régionaux tentent de responsabiliser les acteurs, par le biais notamment de la récente charte du littoral, le mouvement semble ne pas s’arrêter ans ce contournement intempestif de la loi littoral.
Laissons conclure Yves Lebahy sur ce point : « Les zones littorales ont-elle vocation d’accueillir la moitié de la population de la planète quand on les sait si fragiles, si instables, si aléatoires sur de nombreux points ? Il ne pourra y avoir maintien et préservation de leur biodiversité qu’à la condition que nous acceptions d’y limiter notre pression anthropique et que celle-ci soit fonction de notre maîtrise des technicités visant
à les protéger de toute atteinte à leur équilibres. »
On en est loin. L’inexorable montée des eaux, due au réchauffement climatique, pourra peut-être bouleverser cette tendance, un scénario "vendéen", dont on a pu voir récemment les images de la bande annonce...

LOI LITTORAL : BILAN MITIGE

L’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) a dressé un constat alarmant de l’état du littoral en Europe. Quelques faits récurrents sur les littoraux européens y sont présentés : pression démographique et
artificialisation croissante, méconnaissance de la valeur et des services rendus des écosystèmes, érosion de la biodiversité... Il justifie également de poursuivre la mise en oeuvre de la loi littoral. Celle-ci précise de nombreuses modalités auxquelles doivent répondre les permis de construire sur le littoral. Dans son application,
malheureusement, elle reste largement contournée. Comme le souligne le chercheur au CNRS Alain Merckelbagh : « La loi littoral cristallise les mécontentements, tant de ceux qui veulent construire là
où la loi ne le permet pas, que de ceux qui veulent la sanctuariser ». Car, pour le scientifique, « à l’exception de la bande des 100 mètres (…), de nombreuses notions introduites dans la loi appartiennent à des
catégories sémantiques ouvertes à des interprétations multiples. » C’est tout le problème de la loi littoral qui se retrouve sujette à interprétation de la part des élus des communes littorales. S’ajoutent, à cette confusion, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) pas toujours rédigés en accord avec la loi et qui peuvent même se retrouver en contradiction avec celle-ci, notamment en permettant la construction de maisons dans des zones protégées par la loi littoral, une loi qui prime sur les PLU et qui peut même les faire invalider
dans certaines conditions.

La suite : http://www.mediapart.fr/club/blog/julien-dezecot/020610/littoral-en-danger

Julien Dézécot ( journaliste ) & Jean-Yves Quéméneur ( président de l’Association Force 5 ) à Saint-Samson. Photo pyb29

Julien Dézécot ( journaliste ) & Jean-Yves Quéméneur ( président de l’Association Force 5 ) à Saint-Samson. Photo pyb29

 

Le Diben mercredi 22 novembre 2023

Plougasnou. Réfection de la cale de l'ancien canot de sauvetage

 

On ne peut pas en être fier de cette "restauration". Le Loto du patrimoine n'a pas dû participer, pauvre patrimoine et pauvre Zone Natura 2000, c'est honteux !

RAPPEL

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Plougasnou. Cale en danger

Cale en danger. Photo pyb29

Photo pyb29 prise le 28 février 2023

La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.

 

Ouest-France

Préemptée en juin, la maison à l’entrée du bourg de Guimaëc a été achetée par un jeune couple

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Mardi 21 novembre 2023, le conseil municipal de Guimaëc (Finistère) a acté la vente de deux biens immobiliers : la maison à l’entrée du bourg, qui avait été préemptée en juin, et les locaux abritant la supérette.

Hent Lanmeur, la maison à l’entrée du bourg de Guimaëc (Finistère) a été achetée par un jeune couple pour y vivre à l’année.

Hent Lanmeur, la maison à l’entrée du bourg de Guimaëc (Finistère) a été achetée par un jeune couple pour y vivre à l’année. | OUEST-FRANCE

En juin, la commune de Guimaëc (Finistère) préemptait une maison et ses terrains (environ 2 000 m²), situés au 15, Hent Lanmeur. Une propriété alors convoitée par un investisseur luxembourgeois. L’acquisition s’était élevée à 60 000 €. « L’objectif était de permettre à des habitants locaux d’y vivre à l’année, rappelle le maire, Pierre Le Goff, lors du conseil municipal du mardi 21 novembre 2023. Nous avons eu deux candidatures. »

La maison en pierres sur cave, construite en 1935, et d’environ 700 m², a été vendue au prix de 50 000 € à un jeune couple souhaitant vivre à l’année dans la commune. « La clause est que cette maison soit habitée en résidence principale, pendant au moins cinq ans après la fin des travaux. »

Le reste des terrains, approximativement 1 200 m², sera loti en deux parcelles à construire. « L’occasion de densifier le bourg. »

À découvrir

Vente du bâtiment commercial

La commune se sépare du bâtiment commercial, d’une superficie de 468 m², situé derrière l’église. Prioritaire dans la transaction, car locataire des locaux depuis 2014, Nicolas Juin, gérant du Proxi, est intéressé. Les élus ont fixé le prix à 205 000 €. « C’est une façon de l’encourager, insiste le maire. Il est ouvert tous les jours, même le dimanche, où l’affluence est importante, surtout en été. »

 

Le bâtiment commercial a été vendu à Nicolas Juin, l’actuel gérant du Proxi. | OUEST-FRANCE

 

Élagage des arbres refacturé

Le lendemain de la tempête Ciaran des 1er et 2 novembre, la commune a procédé à de nombreux travaux d’élagage sur les voies communales et chemins ruraux. « Compte tenu de l’urgence de rétablir la circulation des véhicules, nous avons mandaté une société privée pour tronçonner ces arbres, a détaillé le maire. Nous allons refacturer à prix coûtant à leurs propriétaires à qui la commune demandait d’intervenir depuis longtemps. »

Ces interventions ont eu lieu dans le secteur de Christ et du Prajou. « Aujourd’hui, certains arbres restent dangereux » , ajoute le maire qui appelle à la plus grande vigilance.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/preemptee-en-juin-la-maison-a-lentree-du-bourg-de-guimaec-a-ete-achetee-par-un-jeune-couple-e9a6030c-8923-11ee-a303-e87a233718ee

 

Ouest-France

Après cinq ans d’aventure, il raconte son tour du monde à la voile

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Alain Le Normand, retraité de la SNCF à Plougasnou (Finistère), a fait un tour du monde en mer. De retour sur la terre ferme, il vient de publier le récit de son aventure de cinq ans à bord de son voilier Frankiz.

Alain Le Normand a navigué trente ans en Manche et en Méditerranée avant une traversée de l’Atlantique et un premier tour du monde de 2015 à 2020.

Alain Le Normand a navigué trente ans en Manche et en Méditerranée avant une traversée de l’Atlantique et un premier tour du monde de 2015 à 2020. |  OUEST-FRANCE

Passer cinq ans en mer sur un voilier de 12 mètres, s’offrir des escales dans des îles paradisiaques où il faut quand même présenter des tas de justificatifs pour y séjourner… C’est ce qu’a fait Alain Le Normand, un habitant de Plougasnou (Finistère), à bord de son bateau, un Oceanis 40, nommé Frankiz.

Alain Le Normand s’est initié très tôt à la navigation, lors de ses séjours en centre de vacances l’été et se prend de passion pour les bateaux. « Je préférais naviguer plutôt que jouer au foot », confie ce natif de la région de Guingamp (Côtes-d’Armor). C’est à la retraite, en 2008, que ce technicien du rail, décide de prendre le large.

 

Frankiz au mouillage à Huahine, îles Sous-le-Vent (Polynésie). | ALAIN LE NORMAND

 

Avec pas mal de sel

« Après avoir navigué quatre ans en Méditerranée et fait une traversée de l’Atlantique, j’avais depuis longtemps des vues sur les Marquises en Nouvelle-Zélande, je suis parti en 2015. »

Une aventure technique et humaine de cinq ans qu’il raconte presque au jour le jour dans un récit de près de trois cents pages et intitulé Frankiz face aux Océans.

Il y décrit, avec pas mal de sel, son périple loin d’être de tout repos, quand il faut braver la météo et les garde-côtes. Le passage du canal du Panama, les Galapagos, Tahiti ou encore les Marquises pour un séjour de plusieurs mois : « Six mois en tout. C’est un endroit mythique, complètement isolé et sans connexions, du moins en 2015. Les gens y sont vrais, un peu trop rudes parfois. »

Alain Le Normand relate son périple dans un récit qu’il a édité à compte d’auteur. | ALAIN LE NORMAND

« Le Pacifique est grand »

Il a bourlingué sur quasiment toutes les mers du globe, et évoque encore, émerveillé, ces dédales d’îles croisés au fil de ses escales, où son épouse Josiane le rejoint le plus souvent possible.

Plusieurs équipiers l’accompagnent, « des personnes avec lesquelles il a fallu composer. Certaines ont quitté le bateau quand ça n’allait pas ». Puis, il y a celles croisées sur les pontons et qui sont devenues des amies. Marie, originaire des Fidji (Nouvelle-Zélande), et Katy, la fidèle, née sur l’île Robinson Crusoé, à 600 km des côtes chiliennes. Toutes deux se révèlent d’excellentes navigatrices : « Elles ont de l’eau de mer dans les veines. »

Depuis qu’il a posé son sac à terre en mai 2020, une idée le taraude. « Trouver un autre bateau, il y a encore des régions à découvrir, comme les Fidji. Le Pacifique est grand », ajoute le navigateur qui n’exclut pas un deuxième tour du monde.

Il sera en dédicace, vendredi 24 novembre à 17 h 30, maison de la mer au Diben.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/apres-cinq-ans-daventure-il-raconte-son-tour-du-monde-a-la-voile-4d7745de-87db-11ee-b05b-89b789af0dc8

 

Ouest-France

La commune de Carantec recapitalise à nouveau le golf, en attendant sa reprise

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Le conseil municipal de Carantec (Finistère) a voté, à l’unanimité, jeudi 16 novembre 2023, un accord pour une nouvelle recapitalisation de la Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du golf de Carantec, maintenant nommé Golf de la baie de Morlaix. Il en coûte 78 876 € à la commune, alors que Morlaix communauté s’acquittera, elle, d’une somme de 96 408 €.

Le Golf de la baie de Morlaix, à Carantec.

Le Golf de la baie de Morlaix, à Carantec. | OUEST-FRANCE

Certains Carantécois s’inquiètent du côté « tonneau des Danaïdes » que représente la gestion de la Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix depuis des décennies. La structure, qui gère le Golf de la baie de Morlaix, est présidée depuis novembre 2020 par Yann Casteloot, conseiller municipal de la majorité, successeur de Jacques Autret, président depuis 2001.

Le fonctionnement du golf de Carantec, à 85 % public, génère, depuis sa création, des pertes très importantes qui ont déjà nécessité plusieurs recapitalisations par la commune et par Morlaix communauté. Le golf, pour l’instant, continue à vivre sous perfusion.

Et l’histoire n’est pas finie. Le conseil communautaire a donné son accord, lors de sa réunion du 13 novembre 2023, pour participer à hauteur de 96 408 € à une nouvelle recapitalisation. De leur côté, jeudi 16 novembre, les élus carantécois, réunis en conseil municipal, ont voté à l’unanimité et sans débat ni question la participation de la commune à la recapitalisation à hauteur de 78 876 €, après que la maire, Nicole Ségalen-Hamon, a demandé aux élus administrateurs et/ou actionnaires de la SEM de quitter la salle.

La dernière recapitalisation du golf de Carantec ?

 Il n’y aura plus de nouvelle recapitalisation à venir. Une reprise du golf par un groupe privé est en très bonne voie , a indiqué l’édile. Lors de sa séance du 28 septembre, le conseil municipal avait décidé de ne plus recourir à une délégation de service public pour gérer le golf. C’est-à-dire d’engager, avec les actionnaires de la SEM, la fin des activités de cette dernière. Une fin qui pourrait se situer en mai 2024, date de la fin du contrat d’affermage entre la commune et la SEM.

Maintenant, la question est posée : que se passera-t-il si un nouveau déficit apparaît lors de la fin des activités de la SEM ? Affaire à suivre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/la-commune-de-carantec-recapitalise-a-nouveau-le-golf-en-attendant-sa-reprise-6f47f294-853d-11ee-b05b-89b789af0dc8

 

Le Diben lundi 20 novembre 2023

Plougasnou. Le pilleur de sable travaille même le dimanche.

Le pilleur de sable de la Baie de Morlaix travaille même le dimanche ! Photo pyb29

Photo du "Côtes de Bretagne" prise dimanche après-midi au Port Blanc au Diben. Photo pyb29

Pilleur de sable en Baie de Morlaix

 

Ouest-France

Maison en bois de Saint-Efflam : Yves-Marie Le Lay répond à « l’entêtement » des familles

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Dans un communiqué de la dernière chance, transmis jeudi 16 novembre 2023, les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), demandaient aux associations environnementales de renoncer à la démolition de leur résidence. Samedi 18 novembre, l’association Sauvegarde du Trégor répond aux familles en rappelant les nombreuses décisions de justice qui les ont conduites à la situation actuelle.

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction.

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

C’était un peu leur baroud d’honneur, alors que l’échéance judiciaire approche : jeudi 16 novembre 2023, les familles Boudin, Cassin et Jamois, propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), envoyaient un communiqué de la dernière chance pour tenter de sauver leur résidence.

Dans cette lettre ouverte, les familles appelaient les associations environnementales à « renoncer » à l’application du jugement les enjoignant de démolir leur maison. Une démolition qui devrait avoir lieu début décembre 2023, selon la justice. Dans ce même courrier, les propriétaires demandaient aux Plestinais d’écrire directement aux présidents des associations environnementales pour demander « la préservation de la maison en bois de Saint-Efflam ».

Lire aussi : Plestin-les-Grèves. Destruction de la maison de Saint-Efflam : l’échéance approche pour les familles…

Un permis de construire jugé illégal plusieurs fois

Une lettre ouverte qui a fait bondir les associations concernées. Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor, envoie un nouveau courrier à la presse et aux familles, samedi 18 novembre 2023, dans lequel il fustige « l’entêtement » des propriétaires : « Plusieurs cours de justice ont annulé le permis de construire que le maire de Plestin-les-Grèves vous avait illégalement accordé en 2011 […], note Yves-Marie Le Lay. Quand un maire signe un permis de construire, c’est toujours sous réserve d’un éventuel recours. Qu’à cela ne tienne, votre entêtement vous a conduit à la situation actuelle après avoir épuisé tout recours, à l’exception de celui de la Cour de cassation que vous avez finalement renoncé à saisir. »

« Vous faites de nous des coupables ! »

Selon Sauvegarde du Trégor, le dernier courrier des familles s’apparente à un appel « à une forme de justice privée auprès de la population plestinaise. Vous faites de nous des coupables pour avoir nui à vos intérêts personnels. Vous ajoutez même le luxe de nous donner des leçons de morale et d’écologie ! »

Dans un contexte de tensions sociales exacerbées, le président d’association confie ses craintes face à cet appel des familles, « qui s’apparente à un lynchage, avec le risque que quelque excité passe à l’acte contre nos personnes ».

Faire payer les Plestinais : une « fiction »

Yves-Marie Le Lay tient également à répondre aux familles qui, dans leur lettre, insinuaient que la destruction de la maison en bois coûterait « des centaines de milliers d’euros » aux Plestinais. Une « fiction » selon le militant, qui affirme que « les frais de démontage doivent être assumés par vous seul(e)s, sauf pour vous à vous retourner contre le maire, ce que vous pouvez encore faire ».

Et de conclure en rappelant aux familles la « profonde détermination » de l’association dans ce dossier, ce qui « n’empêche pas le respect pour vos personnes ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/maison-en-bois-de-saint-efflam-yves-marie-le-lay-repond-a-lentetement-des-familles-1e9091d8-8620-11ee-9632-b62f00689e79

 

Ouest-France

À Plougasnou, ce pépiniériste a vu 5 de ses 7 serres malmenées par la tempête

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À Plougasnou, Christophe Le Gall, pépiniériste, a vu cinq de ses sept serres endommagées par le vent de la tempête Ciaran. Désormais, il attend de nouvelles bâches, pour réparer les dégâts.

Christophe Le Gall a une pépinière à Plougasnou, qui a été touchée par la tempête Ciaran, le 2 novembre 2023.

Christophe Le Gall a une pépinière à Plougasnou, qui a été touchée par la tempête Ciaran, le 2 novembre 2023. | OUEST-FRANCE

Christophe Le Gall, pépiniériste à Plougasnou, a vu cinq de ses sept serres être endommagées par le vent de la tempête Ciaran, dans la nuit de jeudi 2 novembre 2023.

Sous ces serres, il faisait pousser de nombreuses variétés de plantes, qui, malgré les fortes rafales, ont finalement été peu touchées par les vents.

En revanche, les arbustes dans son jardin « ont subi beaucoup de casse, explique-t-il. J’ai échangé avec d’autres professionnels du secteur, eux aussi ont été touchés », souligne-t-il.

Désormais, le pépiniériste attend de nouvelles bâches pour ses serres détruites. Il espère que l’état de catastrophe naturelle sera déclaré, afin « d’amortir les frais ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-ce-pepinieriste-a-vu-5-de-ses-7-serres-malmenees-par-la-tempete-376bf2a4-7a5b-11ee-a84d-f9a2b95aaf5c

Catastrophe naturelle

Date de publication : 13/10/2016

Définition

Une catastrophe naturelle est caractérisée par l'intensité anormale d'un agent naturel(inondation, coulée de boue, tremblement de terre, avalanche, sécheresse...) lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises. Un arrêté interministériel constate l'état de catastrophe naturelle. Il permet l'indemnisation des dommages directement causés aux biens assurés, en vertu de la loi du 13 juillet 1982, relative à l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles. Une catastrophe naturelle n'est déclarée que si elle occasionne des dommages non couverts par les contrats d'assurance habituels.

Les feux de forêts et dommages liés aux effets du vent ne sont pas couverts par la garantie catastrophe naturelle car ils sont assurables au titre de la garantie de base. Dans ce cas, aucun arrêté de catastrophe naturelle n'est pris même si des biens ont été détruits.

Remarque

Source : SOeS (site : http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr

https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1727

 

Ouest-France

Plouezoc'h. Une étude de faisabilité pour une aire de carénage

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Mardi, le conseil municipal ne comportait que trois questions à l’ordre du jour. La station de carénage a suscité les plus longs débats.

Daniel Guézennec, premier adjoint, a présenté le dossier. « Jusqu’en 2018, chaque plaisancier nettoyait son bateau par ses propres moyens. À cette date, le carénage sauvage est interdit. Il y a alors une prise de conscience du manque d’installation à proximité, que faire ? »

L’association des plaisanciers sollicite la municipalité pour la mise en place d’une aire de carénage à la Petite Grève. Des visites d’installations sont organisées. Le coût est élevé. Si l’association compte plus de deux cents adhérents, seuls une cinquantaine habite dans la commune. « Nous pensons que la commune ne peut pas assumer seule un investissement intercommunal », explique Jérôme Calmels, adjoint. Morlaix Communauté et l’Agence de l’eau sont sollicités. Il rappelle que Plougasnou avait aussi un projet sur le site du Diben. Bernard Lachiver confirme : « Beaucoup d’argent a été dépensé pour des études. Mais, à ce jour, rien de concret. Et de toute façon il ne s’agit pas du même type d’installation. »

Le souci de protéger les eaux de la baie de Morlaix de la pollution amène des évolutions face à cette question. Morlaix Communauté est plus attentive et l’Agence de l’eau aide à définir le cahier des charges et pourrait subventionner à hauteur de 70 %.

À l’unanimité le conseil autorise la maire à lancer une étude de faisabilité technique pour l’implantation d’une aire de carénage submersible zéro rejets, au lieu-dit « la Petite Grève ». Estimation : 40 000 €. Et de réaliser les demandes de subventions.

En bref

Tarifs communaux. Peu de changements par rapport à 2022.

Cantine et garderie. Augmentation du repas à 3,34 €. « Bien en deçà de l’inflation, c’est la commune qui prend en charge le reste », explique Jérôme Calmels.

Maison des associations. Il est mis en place un tarif été et hiver pour tenir compte des frais de chauffage.

Marché. Les tarifs sont maintenus avec l’espoir, qu’à l’avenir, ce service redevienne actif.

Port. La maintenance des corps-morts sera assurée par un prestataire ce qui motive l’augmentation des tarifs.

Budget lotissement. Un budget annexe avait été créé en 2003 pour regrouper les opérations comptables des différents lotissements. Ceci n’est plus autorisé. Le budget lotissement est clos. Le solde 47 394 € est versé au budget de la commune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouezoch-29252/une-etude-de-faisabilite-pour-une-aire-de-carenage-0beb746a-8483-11ee-a734-df2049314fed?mgo_eu=893514&mgo_l=TeajUGiASeSIizKW54vd9w.5.2

 

Ouest-France

À Crozon, les plaisanciers regrettent la nouvelle hausse de tarifs des ports

Carole TYMEN Publié le

La commune de Crozon (Finistère) possède deux ports dont celui de la station balnéaire de Morgat. Les plaisanciers regrettent la hausse des tarifs annoncée par l’équipe municipale, lors du conseil portuaire du 7 novembre 2023. Parce qu’ils ont déjà connu une hausse en 2023, ils demandent un moratoire.

L’actuel port de Morgat, à Crozon (Finistère), a été artificiellement aménagé et demande des investissements pour se maintenir face aux éléments.

L’actuel port de Morgat, à Crozon (Finistère), a été artificiellement aménagé et demande des investissements pour se maintenir face aux éléments. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« On n’a pas tous des revenus extraordinaires. Une hausse de 7 % pour la seconde année consécutive, ce sont des budgets et un rythme qu’on ne peut pas suivre. »

Dans un communiqué du 15 novembre 2023, les représentants des plaisanciers des ports de Crozon (Finistère) se plaignent de la réévaluation des tarifs pour l’année 2024, annoncés par l’équipe municipale, lors du conseil portuaire du 7 novembre 2023.

« On demande une pause »

Ils regrettent notamment la hausse de 7 % des taxes d’amarrage et de manutention des ports. Elles avaient déjà fait l’objet d’une augmentation en 2023. À l’époque, elle avait été graduelle, de 7 % à 15 % selon la taille des bateaux. « Avant, on avait une hausse annuelle de plus ou moins 2 % et c’est d’accord. Là, on trouve que ça fait un peu trop, estiment-ils. On demande une pause pour les prochains investissements et l’engagement d’une réflexion sur un projet global structurel pour les années à venir. »

« Loisir historique »

Représentant plusieurs centaines de plaisanciers, les usagers élus depuis 2020 estiment que « ces augmentations successives entraînent une sélection par l’argent » et que « seuls les plus aisés pourront bientôt accéder à cette activité. » Ils invoquent aussi la « pêche comme tradition maritime et loisir historique pour beaucoup de familles du Fret et de Morgat ».

À découvrir

« On a plusieurs adhérents de nos associations qui ont mis leurs bateaux en vente en 2023, assurent-ils. On n’a pas envie d’aller dans d’autres ports. On est heureux ici, d’avoir notre bateau à deux pas de la maison et d’y aller au quotidien. »

L’inflation mais seulement

En mairie, on ne conteste pas l’attachement au port et à la tradition de la pêche loisirs. Mais on a aussi les yeux sur les lignes comptables. « Comme tout le monde, on subit l’inflation, explique l’adjoint au maire délégué aux ports, Yann Cusset. Nos matières premières sont le gasoil et les métaux. Ce n’est pas raisonnable de ne rien faire. La hausse est là. »

L’autre raison, invoquée par l’élu, tient au programme d’investissements en cours depuis trois ans. Il y a, entre autres, la rénovation de la capitainerie (1,3 million d’euros) et le changement de pontons à Morgat.

Avec un an de retard, lié à des malfaçons et à la stricte observation du respect des prix tels que négociés avant la pandémie de Covid-19, le bâtiment de la capitainerie et tous ses équipements rénovés devraient être en service au printemps 2024.

« Je ne connais pas un tel chantier négocié avant 2019 qui n’a pas subi de réévaluation », assure Yann Cusset, pour qui la hausse de 7 % est moindre qu’en 2023. « On avait alors décidé une hausse pondérée et proportionnelle à la taille des bateaux, on nous a opposé que ce n’était pas bien. On a entendu et mis la même hausse pour tout le monde en 2024. »

La capitainerie du port de Morgat, à Crozon (Finistère), fait l’objet d’un gros chantier de rénovation et modernisation. L’une des explications de la hausse des tarifs pour les usagers. | OUEST-FRANCE

Investir pour survivre

Surtout, il explique que les chantiers répondent à un constat et à des changements de pratiques : « Les installations vieillissent et souffrent. Sans ces investissements, c’est le port qui va disparaître. Le programme de rénovation des pontons s’adapte à l’évolution des bateaux, de plus en plus gros. Certains font 10-12 m et jusqu’à 10 tonnes. Il faut les équipements adaptés. On a une liste d’attente de 150 personnes. C’est que tout ce que l’on fait n’est pas négatif. »

Regrettant le refus en bloc des plaisanciers et sans proposition de leur part, Yann Cusset assure qu’il veut bien aller expliquer les enjeux dans les réunions d’adhérents des associations de plaisanciers.

Un projet ambitieux à 30 ou 40 ans

L’élu appelle, par ailleurs, à un projet collectif ambitieux à 30 ou 40 ans, « parce que notre port mérite mieux ».

Le hic ? Il faut avant cela étudier les évolutions possibles du trait de côte à l’échelle de la baie de Morgat et ce en lien avec les éboulements de Toul Car, les deux hivers derniers, ainsi que les recommandations de services de l’État. « Tant qu’on n’a pas fait ça, on ne peut pas faire autre chose au niveau du port. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/crozon-29160/a-crozon-les-plaisanciers-regrettent-la-nouvelle-hausse-de-tarifs-des-ports-ff9e1200-84a3-11ee-aabe-38ea97092852

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. Destruction de la maison de St-Efflam : l’échéance approche pour les familles…

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Le 1er décembre 2023, la démolition doit commencer pour cette maison devenue emblématique de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). L’estimant bâtie sur une zone non-constructible au regard de la loi Littoral, la cour d’appel de Rennes avait ordonné sa démolition comme le demandaient des associations environnementales qui avaient porté l’affaire en justice. À l’approche de l’échéance, les propriétaires expriment leur amertume et réagissent dans un communiqué « de la dernière chance ».

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction.

À partir du 1er décembre 2023, la maison bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction. | DR

Reportages TV, articles de presse ou réunions publiques n’y auront rien fait : à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), les copropriétaires de « la maison en bois de Saint-Efflam », comme elle se fait appeler depuis douze ans de procédure, ont plus que jamais sa déconstruction en ligne de mire : « La démolition de notre maison est prévue à partir du 1er décembre », informent ces trois familles dans une ultime tentative pour la sauver.

Dans un communiqué de la dernière chance, elles engagent leurs soutiens à « écrire immédiatement aux associations Plestin Environnement et Sauvegarde du Trégor en demandant sa préservation », avec l’espoir que « le bon sens l’emportera ».

Les familles haussent le ton

Reste qu’à l’approche de l’échéance et après avoir « toujours prôné le dialogue, la mesure et le respect de chacun », les familles Bourdin, Cassin et Jamois haussent le ton vis-à-vis des associations environnementales qui avaient porté l’affaire en justice et conduit à la décision de la cour d’appel de Rennes : en décembre 2022, celle-ci a ordonné la démolition de cette maison en bord de plage, située dans la bande des 100 mètres du rivage, estimant que la maison avait été bâtie en 2012 sur une zone non-constructible au regard de la loi Littoral.

À découvrir

Lire aussi : La maison de Saint-Efflam doit être démontée, selon la Cour d’appel de Rennes

« Plestin Environnement a souvent déclaré vouloir faire démolir notre maison pour l’exemple. Mais c’est surtout un contre-exemple. C’est la destruction d’une maison bioclimatique construite en respectant un permis de construire jugé illégal après coup, font valoir les familles, dont le terrain donnant sur la plage avait été acquis par leurs aïeux en 1895. Elle est entourée de constructions en béton, bien plus massives et visibles depuis la plage, que Plestin Environnement n’a pas attaquées. »

« Un acharnement injuste »

Dans le contexte du compte-à-rebours qui s’est enclenché, elles dénoncent « un acharnement injuste, aberrant sur le plan écologique et coûteux pour les Plestinais qui devront assumer des centaines de milliers d’euros pour détruire une maison ».

Ont-elles raison de fonder encore quelque espoir sur ce que ces familles décrivent comme le « bon sens » des associations environnementales ? Car au printemps déjà, Plestin Environnement et Sauvegarde du Trégor déclaraient ne pas avoir « le pouvoir de renoncer à cette démolition. Une fois que la décision de justice est tombée, elle est tombée, point ». Ce qui fait réagir les familles : « Contrairement à ce qu’elles répètent, les associations, bénéficiaires du jugement de démolition, peuvent renoncer à son application ».

Lire aussi : La maison de Saint-Efflam peut-elle échapper à son sort ?

De leur côté, ces associations avaient déploré dans ce dossier être « désignées comme les méchants écologistes qui vont mettre à la rue de gentilles familles. Mais nous les avons alertées 1 000 fois, elles ont persisté dans leur erreur, dans une voie sans issue ». Ce à quoi les trois familles répondent : « On peut nous accuser d’avoir été imprudents mais en aucun cas d’avoir agi illégalement ». Et elles en veulent pour preuve « l’indignation que soulève chez l’immense majorité des Plestinais la demande de démolition par ces associations ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/plestin-les-greves-destruction-de-la-maison-de-st-efflam-lecheance-approche-pour-les-familles-880347b0-8462-11ee-aabe-38ea97092852

 

Le Diben samedi 11 novembre 2023

Plougasnou. Cérémonie du 11 Novembre

Plougasnou 11 novembre 2023. Photo pyb29 Photo pyb29

Diaporama : Plougasnou Cérémonie du 11 Novembre 2023

 

C'était en 2014

Ouest-France

Pour que le nom d'Edward Jenkins sorte de l'oubli

Nicolas TROADEC. Modifié le Publié le

Il y a quelques semaines, une des plaques du monument aux morts était retirée temporairement. Ceci dans le but d'y inscrire le nom d'un jeune homme de 20 ans tué lors d'une offensive allemande en 1918.

Les Jenkins des générations suivantes, Catherine, Eddy et Jean-Claude (à droite), ont oeuvré pour la mémoire de leur oncle et grand-oncle. Edward Jenkins, ici à Brest.

Les Jenkins des générations suivantes, Catherine, Eddy et Jean-Claude (à droite), ont oeuvré pour la mémoire de leur oncle et grand-oncle. Edward Jenkins, ici à Brest. | DR

Témoignage

Dans l'ancienne école baptiste du Diben, qui sert maintenant de maison de vacances à la famille Roux-Jenkins, l'histoire côtoie le présent. L'ancienne salle de classe, aux fenêtres hautes pour que les élèves ne se distraient pas en regardant à l'extérieur, sert maintenant de salon. La cuisine est une ancienne écurie où M. Jenkins, pasteur baptiste, laissait son cheval pour donner ses cours.

Si Edward Jenkins a connu cette maison, c'est à Morlaix qu'il a vécu la plus large partie de son enfance. Une vie d'enfant de pasteur, même si c'est son grand frère Edgar qui était destiné à reprendre le flambeau pastoral.

Quand la Première Guerre mondiale éclate, Edward est trop jeune pour être mobilisé. Mais le conflit dure assez longtemps pour qu'il soit appelé en 1917. À Brest, il est incorporé au 124e régiment d'infanterie.

« En juillet 1918, il fait partie des Forces françaises qui subissent la dernière offensive allemande, sur les Monts de Champagne, explique sa petite-nièce, Catherine Jenkins. Cette bataille décisive est déclenchée dans la nuit du 14 juillet. »

Les Allemands pensaient que les Français ne seraient pas en état de se battre après la Fête nationale. Ils se trompaient : « Ce fut une bataille très dure. »

Déclaré « mort pour la France » en 1922

À 2 h du matin, le 15 juillet, Edward tombe sous le feu allemand. Ses camarades le voient touché, mais ils ne parviennent pas à le ramener derrière leurs lignes. Quand le jour revient, ils cherchent son corps, en vain. Le jour même, il est déclaré disparu.

« Il n'a été déclaré « mort pour la France » qu'en 1922, précise Catherine Jenkins, après le jugement du tribunal civil de Morlaix. Trop tard pour que son nom soit inscrit sur le monument, qui avait déjà été construit. »

À l'occasion de la commémoration de la déclaration du centenaire de la Grande Guerre, Catherine Jenkins a donc pensé que le moment était opportun pour réhabiliter la mémoire de son grand-oncle. Elle a adressé une lettre au maire Agnès Le Brun pour que son nom soit inscrit sur le monument aux morts de la ville. « C'était le 100e anniversaire de la guerre, c'était le moment d'y aller, c'était logique. »

La mairie a accédé à sa demande. Le nom du Morlaisien devrait être bientôt ajouté à la plaque, réintégrée au monument le temps qu'une société s'occupe de le graver.

De Edward Jenkins, on sait peu de chose. « Il avait apparemment beaucoup d'humour, dit sa petite-nièce. C'était un rigolo, cela peut se voir sur toutes les photos qu'on a de lui. Mais il est parti si jeune, on ne connaît de lui que son enfance. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pour-que-le-nom-dedward-jenkins-sorte-de-loubli-2874147

Un hommage sera rendu à Catherine lundi 13 novembre, à 9 heures, dans la salle des hommages du crématorium de Saint-Thégonnec .

Pour ne pas oublier

Catherine Jenkins à Trébeurden le 13 août 2017. Photo pyb29

Diaporama : Trébeurden Rassemblement des opposants à l'extraction de sable en Baie de Lannion le dimanche 13 août 2017

 

Ouest-France

Plougasnou. Émus par leur séjour à Verdun, ils témoigneront samedi

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De retour de leur voyage mémoriel sur les terres des Poilus, les membres du conseil municipal des jeunes de Plougasnou (Finistère), témoigneront de leur ressenti, samedi 11 novembre 2023, jour de la commémoration de l’armistice de la première guerre mondiale.

Lylou, Anaël, Mya, Arzhel, Maya, Camille, Joakim, Izelenne, Léopold, Eva, Livia et Lou sont revenus bouleversés de leur voyage à Verdun, sur les traces des Poilus.

Lylou, Anaël, Mya, Arzhel, Maya, Camille, Joakim, Izelenne, Léopold, Eva, Livia et Lou sont revenus bouleversés de leur voyage à Verdun, sur les traces des Poilus. | OUEST-FRANCE

« En allant à Verdun, nous avons voulu hommage à ceux qui sont morts et leur dire merci » et « Pour que ça ne revienne pas », témoignent Camille et Léopold, membres du CMJ de Plougasnou (Finistère). Avec dix autres camarades, ils ont participé au voyage mémoriel du 23 au 27 octobre 2023 à Verdun (Meuse) et sa région. Pour voir et comprendre la réalité et les horreurs de la première guerre mondiale.

À Béthincourt, ville médaillée de la Résistance, à l’instar de Plougasnou. | CMJ DE PLOUGASNOU

Ils ont visité de nombreux sites sur les pas des Poilus : les champs de bataille rive droite et rive gauche, la butte de Vauquois, le Fort de Vaux, Fleury. Et pour se rendre compte de l’hécatombe générée par la première guerre mondiale, ils ont vu les sites les plus emblématiques de cette période.

Lire aussi : « Un travail de titan » : le Souvenir français va recenser les tombes des morts pour la France

« C’est impressionnant »

Comme le musée mémorial de Verdun où, dotés d’un casque de réalité augmentée, ils ont pu se retrouver dans la peau d’un poilu dans la citadelle souterraine et assister virtuellement aux combats. Ils ont été impressionnés par les cratères, mais aussi par les ossuaires : « C’est impressionnant de voir toutes les personnes qui ont été tuées », souligne Izelenne. « Nous avons aussi visité le plus grand ossuaire américain en Europe, celui de Romagne-sous-Montfaucon », ajoute Arzhel.

Lire aussi : 11-Novembre. La petite histoire de la Grande Guerre sous la plume d’un abbé breton

Les adolescents de Plougasnou ont rencontré le CMJ de Verdun. | CMJ DE PLOUGASNOU

Un projet entamé il y a un an

Ces moments ont été ponctués de rencontres conviviales. Accueillis par le maire de Verdun, les jeunes du CMJ, accompagnés de Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, ont rencontré les jeunes du CMJ de la Ville. « Le lendemain, reçus par la maire de Béthincourt, commune médaillée de la résistance comme Plougasnou, nos jeunes élus ont participé au dépôt d’une gerbe au monument aux morts, détaille Jean-Luc André, élu plougasniste. Ce voyage fait partie d’une démarche entamée il y a un an, sur le devoir de mémoire. »

Les Plougasnistes ont fait un détour par Paris, où ils ont rallumé la flamme du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe. | CMJ DE PLOUGASNOU

Sur la route du retour, le groupe a fait une halte parisienne pour le ravivage de la flamme du Soldat inconnu à l’Arc de triomphe, point d’orgue de ce parcours empli d’émotions et de découvertes.

Ils ont rapporté plein de photos que l’on peut découvrir sur la Gazette, sur le site de la commune. Samedi, ils partageront le ressenti de leur séjour lors de la cérémonie du 11 novembre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-emus-par-leur-sejour-a-verdun-ils-temoigneront-samedi-079eb0c4-7f16-11ee-9165-78996b94e597

 

Ouest-France

La Ville de Morlaix fait l’acquisition de deux nouvelles œuvres

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Deux tableaux de Ricardo Cavallo vont rejoindre le musée de Morlaix (Finistère). Le diptyque Morlaix, le fleuve au milieu, acheté par la Ville et L’anse d’Ariane, offert par le peintre.

Morlaix, le fleuve au milieu de Ricardo Cavallo.

Morlaix, le fleuve au milieu de Ricardo Cavallo. | OUEST-FRANCE

Le musée des Jacobins a beau être en plein chantier, cela n’empêche pas l’acquisition de nouvelles œuvres. C’est ainsi que la Ville de Morlaix (Finistère) a acheté un diptyque de Ricardo Cavallo, nommé Morlaix, le fleuve au milieu. Fasciné par la ville, il a peint il y a huit ans, morceaux par morceaux, ses immeubles, son viaduc, ses rues ou encore ses jardins en terrasse suspendus aux flancs des collines. « Avec ma boîte à pouce, (sorte de grande boîte à cigares). Seurat l’utilisait, comme d’autres peintres du XIXsiècle. »

Lire aussi : Après une avant-première à Morlaix, un film sur le peintre Ricardo Cavallo sort le 15 novembre

« Révéler l’exceptionnelle force de paysages »

Il y installe de petits tableaux dessus qui mesurent en moyenne 30 cm par 30 cm. Après avoir esquissé son dessin, il démarre la toile en travaillant quatre petits tableaux par quatre. « Cela a demandé trois ans de travail. »

À découvrir

« Merci de révéler l’exceptionnelle force de paysages », lui a dit Jean-Paul Vermot, le maire de Morlaix, mercredi soir lors de la présentation des tableaux au public. Ce diptyque ainsi que L’anse d’Ariane, don du peintre aux Amis du Musée, rejoindront la collection du musée de Morlaix.

Lire aussi : Après six années, l’artiste Ricardo Cavallo expose enfin à Saint-Jean-du-Doigt

Le peintre est aux anges

Une place leur sera réservée dans la chapelle, première étape du chantier en cours attendue en 2025. En attendant, une salle d’exposition, sorte d’annexe du musée, doit ouvrir en 2024 dans l’ancienne manufacture, où sera programmée une première exposition consacrée au peintre. « Je suis tellement content », a tout simplement réagi Ricardo Cavallo, à l’annonce.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-ville-de-morlaix-fait-lacquisition-de-deux-nouvelles-uvres-fffa46ec-7f08-11ee-9165-78996b94e597

 

Ouest-France

Après une avant-première à Morlaix, un film sur le peintre Ricardo Cavallo sort le 15 novembre

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Présenté en avant-première, mercredi 8 novembre 2023, au soir, au cinéma La Salamandre, à Morlaix (Finistère), le film Ricardo et la peinture, est le portrait que nous propose Barbet Schroeder de son ami le peintre Ricardo Cavallo. Un film puissant et joyeux sur l’amitié et la peinture.

Ricardo Cavallo installe son chevalet au cœur des grottes des falaises de Saint-Jean-du-Doigt.

Ricardo Cavallo installe son chevalet au cœur des grottes des falaises de Saint-Jean-du-Doigt. | LES FILMS DU LOSANGE

S’approcher de la peinture : une gageure pour le cinéma. Un pari relevé et remporté par le grand cinéaste et producteur suisse Barbet Schroeder dans un film sur son ami et peintre Ricardo Cavallo. « Nous nous sommes rencontrés il y a quarante ans à Paris grâce à un ami galeriste, Karl Flinker, aujourd’hui décédé. Il m’a dit « J’ai rencontré un génie, je veux que tu le voies. »

Pendant deux ans, le fondateur de la société Les Films du Losange, filme son quotidien et invite le spectateur à plonger dans l’histoire de la peinture. Un portrait éclairant, intime et touchant, de ce peintre qui a posé son chevalet à Saint-Jean-du-Doigt il y a une vingtaine d’années.

Lire aussi : Après six années, l’artiste Ricardo Cavallo expose enfin à Saint-Jean-du-Doigt

Ricardo Cavallo avec le réalisateur Barbet Schroeder. | LES FILMS DU LOSANGE

Né en 1954 en Argentine, amoureux des livres sur l’histoire de l’art qu’il a soif de partager et de transmettre, l’artiste se dévoile généreusement devant les caméras. Un film habité où l’on suit Ricardo Cavallo, chevalet au dos, au cœur des grottes des falaises trégorroises que la marée basse découvre. Sa peinture n’est pas sans analogie avec le cinéma. « Fragmentée puis assemblée pour faire une toile », comme le dit lui-même le peintre dans le film. « C’est un amoureux de la réalité qu’il transfigure », reprend le cinéaste, mercredi soir, lors de l’avant-première du film à La Salamandre.

Lire aussi : Morlaix. Dans les souvenirs de la salle de cinéma La salamandre, qui fête ses 40 ans cette année

« J’ai encore tellement de choses à faire »

Tout au long du film, Ricardo Cavallo ne trouve son accomplissement que face aux paysages qui l’inspirent, mais aussi auprès de ses grands maîtres comme Velázquez. On suit les deux amis à Paris, dans la chambre atelier sous les toits, celles des débuts du peintre en 1976. Mais aussi dans les musées et les églises de la capitale. « C’est une activité que l’on partage à chacune de nos rencontres », souffle Ricardo Cavallo. Il est très touché par le film : « Une illustration fluide de quelque chose qui est en train de se dire. J’ai 69 ans, je suis en bonne forme, il me faut encore du temps, j’ai encore tellement de choses à faire. »

Le peintre et le réalisateur avec Apollinaire, élève de Ricardo et acteur dans le film. | LES FILMS DU LOSANGE

Le public s’est pressé pour les deux séances le 8 novembre. « On a refusé des centaines de personnes. » À La Salamandre, Véronique L’Allain rassure : « Le film sera programmé lors de sa sortie nationale à partir du 15 novembre avec un nombre de séances qui devrait satisfaire tous les curieux et amoureux du cinéma, de Barbet Schroeder et de la peinture de Ricardo Cavallo. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-le-film-lumineux-sur-le-peintre-ricardo-cavallo-sort-le-15-novembre-f11173ee-7f08-11ee-9165-78996b94e597

 

Le Diben mercredi 08 novembre 2023

Plougasnou. Cérémonie du 11 novembre

Cérémonie du 11 novembre 2018. Photo pyb29

Cérémonie du 11 novembre 2018. Photo pyb29

La cérémonie du 11 novembre aura lieu samedi à 11h au monument aux morts.

 

Ouest-France

Tempête Ciaran. Sans électricité, comment les maires du pays de Morlaix gèrent la crise

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Cinq jours après la tempête Ciaran, de nombreux foyers de Plougasnou et Lanmeur (Finistère) sont toujours sans électricité. Le point sur les solutions proposées par les communes pour soutenir les habitants.

Cellule de crise à la mairie de Plougasnou pour reloger les habitants sans électricité depuis cinq jours.

Cellule de crise à la mairie de Plougasnou pour reloger les habitants sans électricité depuis cinq jours. | OUEST-FRANCE

Sans électricité depuis cinq jours

Comment vit-on un cinquième réveil sans électricité ? « Les gens sont fatigués, souligne Françoise Crozafon-Genevois, adjointe à la mairie de Plougasnou. C’est à partir d’aujourd’hui que les gens craquent, au départ, ils ne voulaient par partir de chez eux. » Au sein de la cellule de crise, plusieurs élus recensent les possibilités d’hébergement, principalement dans les hôtels Au Temps des Voiles et La Part des Anges. « Nous allons les voir chez eux, ou alors ce sont des voisins qui nous signalent des situations. » La commune va ouvrir les douches du port du Diben, aux personnes qui en ont besoin. Plusieurs quartiers sont encore coupés du monde : de Milaudren à Tromelin, Le bois de pins, au Diben, Mesgouez, le haut de Mesquéau, ou encore du côté de la chapelle Saint-Nicolas et Kerbiguet. « Dimanche soir, Enedis n’a pas pu nous fournir de plannings. »

Au Diben à Plougasnou, la route de la Corniche est toujours fermée à la circulation. | OUEST-FRANCE

Pas simple du côté des eaux usées

La station d’épuration fonctionne mal, il y a eu des rejets à la mer, c’est la raison pour laquelle les plages sont interdites à la baignade et autres sports. « Les postes de relevage ont besoin d’électricité pour évacuer les eaux usées domestiques et industrielles, détaille la maire Nathalie Bernard. À Tromelin, par exemple, c’est un camion d’une entreprise extérieure qui vient pomper les eaux sales. » Pour l’eau du robinet, les élus rassurent, elle est bien potable. Du côté des entreprises, Primel Gastronomie fonctionne, mais plusieurs petites entreprises sont encore à la peine.

À Lanmeur, les élus sont inquiets pour le clocher de l’église. Des pierres sont tombées sous l’assaut des rafales. | OUEST-FRANCE

À Lanmeur, le clocher perd ses pierres

C’est la grosse inquiétude des élus de Lanmeur. Des pierres du clocher sont tombées sous les assauts du vent, et un périmètre de sécurité a été installé. « Nous savions que notre clocher qui date du XVIIIe, était bien malade, explique la maire, Cathy Lucas. Nous attendons la venue d’un expert. » Ce lundi, deux quartiers sont encore sans électricité à cause d’un problème de haute tension. « Nous avons aussi recensé 45 personnes très isolées, des repas chauds leur ont été fournis. Les pompiers ont prêté un groupe électrogène dans une exploitation agricole pour la traite des vaches. » Enfin, les habitants sont invités à venir déclarer leurs dégâts en mairie, sur un cahier.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/tempete-ciaran-sans-electricite-comment-les-maires-du-pays-de-morlaix-gerent-la-crise-9f8722a6-7cb2-11ee-a596-470e505b11c6

 

Ouest-France

Tempête Ciaran : en Bretagne, ces hôteliers offrent le gîte aux personnes dans le noir

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12 °C dans les maisons, pas d’électricité pour cuisiner des plats et alimenter le ballon d’eau chaude. Coupés du monde depuis jeudi 2 novembre 2023, après le passage de la tempête Ciaran, plusieurs habitants du Diben, à Plougasnou (Finistère), sont chaleureusement accueillis et hébergés gratuitement par les propriétaires de l’hôtel Aux Temps des Voiles.

Étienne et Paule Labrassine ont ouvert leur hôtel aux naufragés de la tempête Ciaran, à Plougasnou (Finistère).

Étienne et Paule Labrassine ont ouvert leur hôtel aux naufragés de la tempête Ciaran, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Samedi 4 novembre 2023, en soirée, dans l’anse du port du Diben, l’hôtel Au Temps des Voiles offre un havre lumineux. « Ils ont un groupe électrogène », informe Jean-Marc Portolano, en poussant la porte de l’établissement.

Lire aussi : Tempête Ciaran. À Morlaix la solidarité s’est organisée pour les habitants sans eau ni électricité

Tout à côté de l’hôtel, au n° 4 de la rue de l’Abbesse, sa maison est froide et dans le noir. « Vendredi, avec mon épouse Françoise, nous avons voulu louer une chambre. » Bonne surprise pour le couple de voisins .  « Paule et Étienne Labrassine, les propriétaires, nous l’offrent avec le petit-déjeuner, n’en revient toujours pas Jean-Marc Portolano. C’est ce qui a déclenché leur décision de proposer d’héberger les habitants privés de tout. »

« Vous êtes formidables ! »

« Nous avons la chance d’avoir de l’eau chaude et d’électricité… Nous vous proposons de venir chez nous, n’hésitez pas à nous téléphoner. » Publiée vendredi soir sur les réseaux sociaux, l’annonce fait le buzz chez les internautes, qui s’empressent de saluer cet élan de générosité : « Vous êtes formidables ! » ; « Un très beau geste d’humanité »…

Page Facebook : L'abbesse au temps des voiles

« On a la capacité de pouvoir chauffer l’hôtel : nous avons mis nos douze chambres à la disposition des habitants. C’était possible dans la mesure où ces chambres n’étaient pas louées. C’est naturel d’aider les gens dans la détresse », se défendent les hôteliers, étonnés de se voir ainsi mis en lumière.

« C’est une question de protection »

« Le premier soir, nous avons accueilli plusieurs personnes, six chambres étaient occupées, ajoutent-ils. Des personnes qui ne sont pas forcément sur les réseaux, le bouche-à-oreille a fonctionné. Une personne de la station de sauvetage SNSM nous a envoyé un couple de personnes âgées : c’est une question de protection civile. Dans le noir, une personne peut faire une mauvaise chute. »

Lire aussi : À Plougasnou, certains habitants n’ont plus eau ni électricité après le passage de la tempête Ciaran

Ce samedi soir, le restaurant de cinquante places affichait complet : « On ne s’y attendait pas. Parmi les clients, des exposants du Salon de la gastronomie à Langolvas, mais aussi des personnes qui ont eu envie de manger un repas chaud. »

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/tempete-ciaran-en-bretagne-ces-hoteliers-offrent-le-gite-aux-personnes-dans-le-noir-5cd62c02-7be2-11ee-a596-470e505b11c6

 

Ouest-France

À Plougasnou, certains habitants n’ont plus eau ni électricité après le passage de la tempête Ciaran

Sarah HUMBERT. Publié le

À Plougasnou (Finistère), le passage de la tempête Ciaran a fait tomber de nombreux arbres. Certains habitants, ce jeudi 2 novembre 2023, dans l’après-midi, n’avaient plus ni eau, ni électricité.

Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023.

Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023. | OUEST-FRANCE

La tempête Ciaran a durement frappé Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), entre le 1er et le 2 novembre 2023. Dans cette commune littorale, « beaucoup de zones sont encore inaccessibles, des chemins sont obstrués par des arbres », indiquait vers 16 h, ce jeudi, Nathalie Bernard, la maire de la commune.

À Plougasnou, les services sont à pied d’œuvre afin d’enlever les arbres tombés lors de la tempête Ciaran. | OUEST-FRANCE

En priorité, « on essaie de dégager les grands axes », indique l’édile. La route entre Primel et le Diben est praticable, « lorsque j’ai quitté le terrain vers 14 h, les services allaient dégager celle entre le Diben et Saint-Samson, puis entre Térénez et Barnenez », détaille-t-elle.

Une résidence de vacances sans électricité

La circulation n’est pas le seul problème dans la commune. Une partie des habitants est privée d’électricité et d’eau. « Le bourg et Térénez ont l’électricité, mais à 14 h, Saint-Samson ne l’avait pas. La résidence Odalys, complète en cette semaine de vacances, n’a plus d’électricité non plus », note-t-elle. Là aussi, les services d’Enedis sont à pied d’œuvre pour remettre le courant. La maire estime que pour certaines zones, « il va peut-être falloir patienter deux ou trois jours avant d’avoir à nouveau l’électricité ».

Lire aussi : Île-de-Batz : le jardin Georges-Delaselle détruit « à 70 % » après le passage de la tempête Ciaran

L’usine d’eau potable qui alimente la commune, « située à Kerjean, à Plouezoc’h », a elle aussi été impactée par la tempête. Afin de la faire fonctionner à nouveau, un groupe électrogène devait être livré en fin de journée ce jeudi. À Plougasnou, les habitants sont donc invités, via un message de Veolia, l’exploitant, à ne pas consommer l’eau du robinet, jusqu’à 20 h. « La mairie peut distribuer quelques bouteilles », indique la maire.

« La salle omnisports est éventrée »

Au niveau des bâtiments, des dégâts sont également à déclarer. « La salle omnisports est éventrée. Sur l’un des pignons, tout le bardage est parti », indique Nathalie Bernard. La cantine, la chapelle du Diben et l’école de Kerenot ont vu leur toiture endommagée.

Lire aussi : À Morlaix, le toit d’une habitation s’envole à cause de la tempête Ciaran : « La maison a tremblé »

Au port, le toit du bâtiment de l’ancien mareyeur Dossal s’est envolé et a atterri entre deux bateaux. « On a eu de la chance », souffle la maire. Elle conclut : « On a pris un gros coup de vent, les dégâts sont importants. Cela ressemble à la tempête de 1999, c’est ce que les gens me disent. » Le travail des équipes devrait se poursuivre encore plusieurs jours, avant un retour à la normale.

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/a-plougasnou-certains-habitants-nont-plus-eau-ni-electricite-apres-le-passage-de-la-tempete-ciaran-2561648a-7994-11ee-8fc9-410e7fd09adf

Diaporama : Tempête Ciaran en images Plougasnou

 

Ouest-France

Tempête Ciaran. Port du Diben en alerte, liaisons maritimes… Comment le Pays de Morlaix s’organise

Zoé BOIRON avec nos correspondants. Publié le

Élus, services de transports sont dans l’expectative. La tempête Ciaran va venir frapper les côtes du Pays de Morlaix (Finistère) dans la nuit de mercredi 1er novembre à jeudi 2 novembre 2023. Aucune grosse mesure n’a été prise pour le moment, mais la prudence est de mise.

Au port du Diben à Plougasnou, Yann Rolland a gruté une quinzaine de bateaux, pour les mettre à l’abri dans son chantier.

Au port du Diben à Plougasnou, Yann Rolland a gruté une quinzaine de bateaux, pour les mettre à l’abri dans son chantier. | OUEST-FRANCE

« Vaut mieux se préparer ! » Depuis lundi matin, 30 octobre 2023, c’est le branle-bas de combat sur le quai du chantier naval du Diben à Plougasnou (Finistère) pour anticiper la tempête Ciaran. « J’ai avancé l’hivernage de mon bateau de quelques jours, en prévision de ce gros coup de tabac », témoigne Jean-Paul, sur son mousquetaire qu’il s’apprête à abriter sous le hangar du chantier naval. « Hier, c’était de la folie, ici. »

À l’instar de Jean-Paul, plusieurs plaisanciers ont préféré faire gruter leur bateau. « Une douzaine lundi, détaille Yann Rolland, le patron du chantier naval. On les amarre au sol. Tous les voiliers sont bridés par un système de poutres en béton coulées dans le sol. » Un système développé depuis le passage de la tempête Lothar en décembre 1999.

Lire aussi: Tempête Ciaran : une vigilance rouge « probable » jeudi dans l’Ouest

« Rien n’arrête le vent »

« On est inquiet. Pris dans la tempête, un bateau ne se renverse pas, il s’envole. Au corps-mort, le bateau est chahuté surtout si le vent tourne à l’ouest. Notamment à marée basse, c’est une vaste plaine, rien n’arrête le vent. Il va y avoir énormément de houle, le coefficient de marée sera de 71 au moment du passage de la tempête. On peut craindre une surcote d’un mètre à la haute mer. L’idéal pour les bateaux est quand l’événement se passe à mi-marée, mais on n’en sait rien encore, puisque les modèles météo annoncent les mêmes prévisions, mais avec un décalage de quatre heures. »

Jean-Paul a avancé de quelques jours, l’hivernage de son mousquetaire. | OUEST-FRANCE

Tout le monde est dans l’expectative. Élus de Morlaix communauté compris pour qui Le Port du Diben est « le gros point de vigilance ». Après avoir pris un premier arrêté interdisant l’accès au quai André-Déan (au bout de la rue du Port) lundi, la collectivité en a pris un second, ce mardi, pour étendre cette interdiction en se basant sur les données de Météo France. Le quai sera donc inaccessible de mercredi, 17 h 30, jusqu’à vendredi 3 novembre, 11 h.

Parc fermé à Carantec

À Carantec, le parc Claude-Goude sera fermé et le marché du jeudi matin est annulé. Il est aussi interdit d’emprunter le GR34 de mercredi, 18 h, jusqu’à vendredi, minuit. Gwenn Merrer, directeur du Centre nautique de Carantec (CNC), a décidé de stopper toutes les activités nautiques à partir de mercredi soir et jusqu’à dimanche soir. Voire au-delà car, selon lui, « le mauvais temps pourrait se prolonger en début de semaine prochaine ». Le gros bateau qui transporte habituellement les plongeurs sur site sera mis à l’abri dans le port de Morlaix et tous les petits bateaux (dériveurs etc.) qui restent sur parc au Kélenn vont être bien sécurisés.

À Locquirec, aucune disposition particulière n’est prise pour le moment. Ni à Roscoff. Les rochers installés quelques jours plus tôt en bas des ruelles habitées, le long de la côte, sont toujours en place. Mais le ferry de la Brittany ne fera pas de rotation jeudi. Il restera à Cork en Irlande et sera de retour vendredi, à 13 h.

Liaisons pour l’Île-de-Batz perturbées jeudi

Du côté des Vedettes de l’île de Batz, la journée de mercredi se déroulera normalement, mais « des perturbations sur les liaisons » entre Roscoff et l’île sont à prévoir jeudi.

Enfin, des communes comme Saint-Pol-de-Léon, Morlaix ou Saint-Martin-des-Champs ont annoncé fermer des rues à la circulation.

Dans la Cité du viaduc, on craint plus les vents que les inondations. Les arbres, encore très pourvus en feuilles, peuvent opposer une résistance ce qui accroît le risque de chutes. Dix agents seront d’astreinte sur la ville de Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/meteo/tempete/tempete-ciaran-port-du-diben-en-alerte-liaisons-maritimes-comment-le-pays-de-morlaix-sorganise-9ac61fac-77ed-11ee-8244-875977830c7e

Il faut éviter celà !

Photo prise le 05 décembre 2005 au chantier. Photo pyb29 Photo Pyb29

Photo prise le 05 décembre 2005 au chantier.

 

Ouest-France

Un livre rappelle « l’internement de tsiganes » pendant la Seconde Guerre mondiale dans le Finistère

Valentin CHOMIENNE. Publié le

Maryvonne Moal, présidente de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation du Finistère, a publié Les Tsiganes et la Seconde Guerre mondiale, samedi 30 septembre 2023. Cette habitante de Plougasnou, dans le pays de Morlaix, espère transmettre cette « histoire méconnue ».

Grâce à ce livre, publié fin septembre 2023, Maryvonne Moal, habitante du pays de Morlaix (Finistère), diffuse les témoignages de membres de "la communauté des Gens du voyage, des Voyageurs", comme elle les nomme.

Grâce à ce livre, publié fin septembre 2023, Maryvonne Moal, habitante du pays de Morlaix (Finistère), diffuse les témoignages de membres de "la communauté des Gens du voyage, des Voyageurs", comme elle les nomme. | OUEST-FRANCE

Un « camp d’internement pour Tsiganes », comme le désigne Maryvonne Moal, existait dans le Finistère, à Coray, à une vingtaine de kilomètres de Quimper, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Cette habitante de Plougasnou, dans le pays de Morlaix, présidente de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation dans le département, a publié un livre, samedi 30 septembre 2023, pour rappeler cet événement et les près de 200 personnes rassemblées en son sein. L’ouvrage, paru aux éditions Tirésias-Michel Reynaud, tente de sortir de l’oubli cette « histoire méconnue ».

« La communauté des Gens du voyage, des Voyageurs, tenait à la publication de ce livre, indique Maryvonne Moal. Ils ont participé à sa création en acceptant de me témoigner leur vécu. »

« Les gendarmes sont venus nous arrêter »

Ainsi, l’ouvrage porte notamment les paroles de Michel Lagrené, né fin août 1941 à Morlaix. Le désormais octogénaire, alors âgé de seulement quelques mois, se souvient : « Les gendarmes de la ville sont venus nous arrêter, mon père, ma mère et moi, ainsi que tous les membres de la famille présents, immédiatement, sans nous laisser prendre quelques affaires personnelles. »

Les entretiens entre les témoins et Maryvonne Moal, accompagnée dans son œuvre par plusieurs membres de son association, se sont tenus dans une salle de l’ancien tribunal de Morlaix, ou chez l’une des personnes interrogées, à Pleyber-Christ. « Ce travail, associé à celui de documentation a pris près de cinq années », précise l’autrice.

Près de 200 personnes pour 80 places

Cette retraitée de 75 ans souligne l’importance de l’aide apportée par les Archives départementales du Finistère dans ce projet. Grâce à cette dernière, le livre comporte des reproductions de documents importants, comme « l’arrêté d’ouverture d’un camp d’internement pour Tsigane dans le Finistère ».

Mais au-delà de pièces officielles, l’ouvrage exprime aussi la dureté du passage au camp de Coray, ouvert en 1940 et 1941 : « La promiscuité est insupportable, elle engendre des conflits, des peurs, une altération des comportements », dans un contexte où sa population accuse un important surnombre d’environ 200 personnes pour 80 places.

« Passeuse de mémoire »

À présent, cette nouvelle écrivaine espère poursuivre la transmission de ce récit, notamment lors de conférences à venir dans le département. Et, probablement, déjà active en milieu scolaire, Maryvonne Moal évoquera certainement ces événements à des élèves, prochainement.

Ce travail de « passeuse de mémoire » mettra en évidence cette histoire oubliée. À présent, le camp d’internement de Coray n’existe plus. Reste seulement « une espèce de hangar au fond d’un jardin privé ». Rien ne rappelle le passage de familles entières internées en son sein… sauf ce livre, désormais.

Pratique. Les Tsiganes et la Seconde Guerre mondiale. Regards sur le Finistère, de Maryvonne Moal, aux éditions Tirésias-Michel Reynaud, paru samedi 30 septembre 2023. Prix : 18 €.

https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/guerre-39-45/un-livre-rappelle-linternement-de-tsiganes-pendant-la-seconde-guerre-mondiale-dans-le-finistere-407ac54a-65e9-11ee-abae-2945a72a9f3a

Pour ne pas oublier

Ouest-France

Défendre la mémoire des orphelins de déportés et fusillés

Modifié le Publié le

Vendredi, une centaine de personnes ont assisté à l'assemblée générale de l'association des orphelins de déportés, fusillés et massacrés de France

Vendredi, une centaine de personnes ont assisté à l'assemblée générale de l'association des orphelins de déportés, fusillés et massacrés de France |

Vendredi à la salle Ar Sterenn, s'est déroulée l'assemblée générale de l'association des orphelins de déportés, fusillés et massacrés de France (AODFMF). De nombreuses personnalités civiles et militaires y ont participé ainsi que des représentants d'associations d'anciens combattants. L'AODFMF, créée en Bretagne en 2001 est présidée par Pierre Rochereuil, et se fixe pour objectif de défendre la mémoire des déportés, fusillés et massacrés de France et de soutenir leurs enfants.

Depuis l'année 2004, l'association lutte pour l'application d'un décret concernant la reconnaissance des résistants morts au combat durant l'occupation nazie. « A ces hommes là, on n'avait promis ni récompense, ni honneur, on ne leur avait offert que de la souffrance et la mort et pourtant, ils avaient accepté de ramasser les tronçons du glaive », a rappelé le président, reprenant une déclaration du général de Gaulle. « A ce jour on ne leur offre que l'oubli, le mépris, voire même l'ignorance de la Résistance ». En effet, les représentants de l'association ont été reçus, en novembre par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, mais déplorent n'avoir pas , à ce jour, eu connaissance des suites données à cet entretien.

Comme chaque année, il fut procédé à un dépôt de gerbes au monument aux morts de la place Saint-Michel et à la stèle des Américains. Le drapeau de l'association fut présenté solennellement, aux adhérents et aux invités avec la remise d'insignes de l'association par le président et le vice président.

Contact : 02 98 26 33 36.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateauneuf-du-faou-29520/defendre-la-memoire-des-orphelins-de-deportes-et-fusilles-3429722

Pierre Rochereuil président de l'AODFMF et Nathalie Bernard le 24 avril 2011 à Plougasnou. Photo pyb29

Pierre Rochereuil président de l'AODFMF et Nathalie Bernard le 24 avril 2011 à Plougasnou. Photo pyb29

 

Ouest-France

À Plougasnou, vers un projet de 31 logements, près du parc de la Métairie

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Ça bouge au niveau de l’immobilier à Plougasnou (Finistère). La commune prévoit la construction de 31 logements, dans le centre bourg, et pense au renouveau du bar l’Armorique, vide depuis longtemps.

Entre la rue François-Charles et le parc de la Métairie, un projet de 31 logements devrait voir le jour, à Plougasnou.

Entre la rue François-Charles et le parc de la Métairie, un projet de 31 logements devrait voir le jour, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

C’est l’un des projets de la seconde partie de la mandature : l’aménagement du quartier de la Métairie à Plougasnou, entre la rue François-Charles et le parc de la Métairie. Dans cette zone, « constitué de parking et de terres agricoles, sur environ 1,5 hectare », indique Nathalie Bernard, maire de la commune, d’après la programmation prévisionnelle, 31 logements, dont 16 intermédiaires, 11 maisons groupées et 4 lots libres sont prévus.

L’idée est de « densifier le bourg », confirme la maire. Elle espère obtenir « sous quelques semaines, un arrêté préfectoral pour le déclarer d’utilité publique ». La date de début des travaux n’est pas encore annoncée.

Vers un renouveau pour l’Armorique ?

Dans les locaux de l’Armorique, à Plougasnou (Finistère), la commune réfléchit à la nouvelle vie à apporter aux lieux. | OUEST-FRANCE

Toujours au niveau immobilier, concernant le bar l’Armorique, vide depuis longtemps, la commune « recherche un promoteur. On peut imaginer un commerce à l’intérieur, ou le diviser en plusieurs cellules. Nous en sommes aux prémices du projet », souligne Nathalie Bernard.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-vers-un-projet-de-31-logements-pres-du-parc-de-la-metairie-c31d7794-6806-11ee-a5bb-3c3a0f3f3a5e

 

Ouest-France

ENTRETIEN. Médecins, logements, démographie… On fait le point avec la maire de Plougasnou

Sarah HUMBERT. Publié le

Réélue en 2020 à la tête de la commune de Plougasnou (Finistère), Nathalie Bernard est déjà à la moitié de son mandat. On fait le point avec elle sur la vie de la commune.

Santé, logements, commerce… Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point dans la commune, environ trois ans après le début de son mandat.

Santé, logements, commerce… Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point dans la commune, environ trois ans après le début de son mandat. | OUEST-FRANCE

Réélue en 2020 à la tête de la commune de Plougasnou (Finistère), Nathalie Bernard fait un point de mi-mandat, environ trois ans après sa réélection. Santé, logement, démographie… Voici les sujets sur la table.

Qu’en est-il de la situation pour les médecins ?

Le départ des deux médecins installés à la maison médicale de Plougasnou est acté pour la fin de l’année. L’un prend sa retraite, et l’autre change de commune. C’est un vrai souci, il faut qu’on trouve des médecins pour s’installer ici. Il y a plusieurs options, soit des professionnels en libéral, soit des médecins salariés, et là, la fondation Ildys interviendrait. On ouvre toutes les options.

"J’espère très fort que d’ici quelques jours ou quelques semaines, l’ARS (Agence régionale de santé), nous classe en Zone d’accompagnement régional. Cela permettrait de débloquer une aide d’installation pour les médecins, qui peut aller jusqu’à 25 000 €."

— Nathalie Bernard, maire de Plougasnou

J’espère que d’ici quelques jours ou quelques semaines, l’ARS (Agence régionale de santé), nous classe, avec Lanmeur et Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), avec lesquelles nous sommes regroupées dans leur découpage, en zone d’accompagnement régional. Cela permettrait de débloquer une aide d’installation pour les médecins, qui peut aller jusqu’à 25 000 €. C’est un argument de plus pour faire venir des médecins.

À découvrir

Au 1er janvier 2024, si aucune solution n’est trouvée d’ici là, la commune de Plougasnou se retrouvera sans médecin, en raison du départ de deux d’entre eux. | OUEST-FRANCE

Lire aussi : En 5 chiffres, voilà pourquoi c’est compliqué d’avoir rendez-vous chez un docteur dans le pays de Morlaix

De quels autres leviers disposez-vous ?

La santé, ce n’est pas dans les compétences de la commune, mais on essaie d’attirer par l’accompagnement qu’on peut apporter, la qualité de vie, la mise à disposition de logement temporaire. L’enjeu est important, car notre population est vieillissante, et a besoin d’un accompagnement médical important.

Lire aussi : Manque de médecin dans le pays de Morlaix : retrouvez ici le dossier de la rédaction

Concernant la population, comment se porte-t-elle ?

D’après le recensement de 2020, nous sommes à 2 724 habitants. Nous attendons les chiffres de l’Insee car un recensement a eu lieu en 2023 et je m’attends à une augmentation.  Nous avons plus d’inscrits sur les listes électorales, dans les écoles. Une deuxième classe de 6e a ouvert au collège.

Qu’en est-il du logement ?

La situation est tendue, il y a plus de 40 % des résidences secondaires dans la commune, elle est classée station de tourisme, on a une liste d’attente importante pour les logements sociaux, il n’y a quasiment pas de biens à vendre. Malgré ça, nous ne sommes pas classés en zone tendue, nous n’avons donc pas certains leviers, comme l’augmentation de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.

"C’est un regret de ne pas être classé en zone tendue au niveau du logement."

— Nathalie Bernard, maire de Plougasnou.

C’est un regret de ne pas être en zone tendue, car même en augmentant un peu les revenus générés par les résidences secondaires, ça permettrait de récupérer des recettes, et d’augmenter la capacité d’investissement de la commune, pour des projets liés au logement.

Que faites-vous pour favoriser le logement à l’année ?

La commune fait un effort financier, pour favoriser les résidences principales dans la commune, mais aussi l’installation de primo-accédants. Récemment, pour le lotissement des Hortensias, sur les 26 lots, 21 étaient destinés aux résidences principales, et les 5 restants, à des résidences principales pour des primo-accédants. À ce jour sur les 21 lots, 11 sont déjà préréservés.

Rue Jean-Jaurès, vers le collège, trois lots étaient destinés aux primo-accédants en mars 2023.

On aurait pu appliquer des prix plus élevés (ndlr : les tarifs sont entre 60 € et 102 € le m²), mais c’est un choix de la commune que de favoriser l’habitat à l’année, pour les familles et ceux qui travaillent sur place. On essaie aussi de diversifier l’offre proposée.

Ce genre d’opération, pour faciliter l’arrivée de ménages à l’année, mais aussi de primo-accédants, pourrait être renouvelée, la commune dispose d’une réserve foncière constructible.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/entretien-medecins-logements-demographie-on-fait-le-point-avec-la-maire-de-plougasnou-0fbc8974-677a-11ee-a5bb-3c3a0f3f3a5e

 

Ouest-France

Rivière de la Penzé : la pêche de coquillages fouisseurs à nouveau autorisée

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Interdite depuis le 22 septembre 2023, la pêche aux coquillages fouisseurs est de nouveau autorisée, dans la zone de la rivière de Penzé, entre la pointe de Primel, à Plougasnou, et Locquirec (Finistère).

L’interdiction de la pêche de coquillages fouisseurs, dans la zone rivière de Penzé, près de Morlaix (Finistère), a été levée.

L’interdiction de la pêche de coquillages fouisseurs, dans la zone rivière de Penzé, près de Morlaix (Finistère), a été levée. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’interdiction de récolte et de consommation des coquillages fouisseurs du groupe 2, de la zone rivière de Penzé, qui va de la pointe de Primel à Locquirec (Finistère) a été levée, le 16 octobre 2023.

L’arrêté interdisant la pêche avait été pris le 22 septembre 2023.

Les résultats d’analyses favorables concernant les teneurs bactériennes (E. coli) sur les coques de la zone de production ont permis d’autoriser à nouveau la pêche et de commercialisation des coquillages fouisseurs de cette zone.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/taule-29670/riviere-de-la-penze-la-peche-de-coquillages-fouisseurs-a-nouveau-autorisee-2367d546-6c25-11ee-8fa0-55979078a607

 

Ouest-France

Quel est donc ce drôle de paysage aperçu sur les côtes de Plougasnou ?

Publié le

Déjà aperçu sur l’île de Batz et l’île Vierge, dans le Finistère, le phénomène, appelé fata morgana, a également eu lieu à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), le 9 octobre 2023. On vous explique.

Un autre exemple de fata morgana, aperçu à Plougasnou (Finistère), le 9 octobre 2023.

Un autre exemple de fata morgana, aperçu à Plougasnou (Finistère), le 9 octobre 2023. | PIERRE-YVON BOISNARD

C’est un peu comme si, au loin, parmi les flots, des falaises s’élevaient. Pourtant à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), l’air n’est pas vraiment montagnard. L’apparition de ces « falaises », le 9 octobre 2023, est due à un phénomène qui s’appelle fata morgana. Une combinaison de mirages. Il s’est également produit sur l’île de Batz et l’île Vierge, il y a quelques jours.

Ce phénomène se forme lorsque le temps est clair, et qu’une superposition d’air chaud et froid a lieu, venant perturber et déformer les rayons lumineux, comme l’indique le site Futura sciences. Ces conditions provoquent alors un mirage double, et l’apparition d’objet lointains superposés.

https://www.ouest-france.fr/insolite/quel-est-donc-ce-drole-de-paysage-apercu-sur-les-cotes-de-plougasnou-e1498c96-682c-11ee-a5bb-3c3a0f3f3a5e

 

Ouest-France

Avoir un hélicoptère au Sdis22 « pourrait attirer de jeunes médecins » pour ce médecin référent SNSM

Virginie GUENNEC. Publié le

Ludovic Devaux, médecin référent à la SNSM et médecin urgentiste à l’hôpital de Lannion, a écrit sa thèse en 2021 sur le déploiement d’une équipe médicale en mer dans les Côtes-

Actuellement, lorsqu’une intervention sur la côte costarmoricaine nécessite la mobilisation d’un hélicoptère, celui-ci peut venir de la Manche ou du Finistère.

Actuellement, lorsqu’une intervention sur la côte costarmoricaine nécessite la mobilisation d’un hélicoptère, celui-ci peut venir de la Manche ou du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les interventions sur la côte, Ludovic Devaux connaît. Médecin généraliste, mais aussi pompier, médecin référent SNSM et urgentiste à l’hôpital de Lannion (Côtes-d’Armor), il a déjà eu l’occasion d’en faire.

Alors que la section CGT des sapeurs-pompiers du SDIS22 a exprimé ce mardi 10 octobre leur souhait qu’un hélicoptère de la Sécurité civile soit déployé dans le département, il estime également que ce pourrait être une bonne chose côté médical.

L’hélicoptère du Smur n’a pas de treuil

Fin 2021, il avait d’ailleurs soutenu sa thèse de doctorant sur la faisabilité du déploiement d’une équipe médicale en mer localement. « À l’époque, je m’étais basé sur les moyens existants. Le souci, c’est le temps d’accès aux hélicoptères. Notre territoire est à mi-chemin entre Granville et Quimper où sont les appareils. L’hélicoptère du Smur ne peut pas faire d’intervention en milieu périlleux car il n’a pas de treuil », explique-t-il.

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Pour sa thèse, il avait imaginé la mobilisation de deux bateaux de secours en cas d’intervention, l’un engagé le plus vite possible, et l’autre qui amènerait le médecin sur place. « Ça aurait du sens, mais il faudrait être mobilisé H24. ». Pour lui, la solution la plus efficace serait finalement d’avoir un hélicoptère de la Sécurité civile localement.

Un plus pour attirer des médecins

« Nous travaillons déjà avec le Smur terrestre. L’idée serait de le faire aussi en mer. » D’après Ludovic Devaux, les interventions sur la côte peuvent être « très longues » et difficiles pour l’équipe hospitalière.

« Parfois jusqu’à cinq heures, et après on se met vite en difficulté pour la gestion des flux de personnes. » Il pointe également l’attrait que ces missions pourraient avoir pour attirer de nouveaux médecins dans le secteur. « Les interventions en mer ou sur le bord de mer sont très particulières, on est en milieu périlleux tout le temps. Pour un jeune médecin urgentiste, ça permet de sortir des sentiers battus. Ça demande une technicité. Ça permettrait d’attirer de jeunes médecins comme au Smur de Brest. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/avoir-un-helicoptere-au-sdis22-pourrait-attirer-de-jeunes-medecins-pour-ce-medecin-referent-snsm-1bcd3b48-677d-11ee-8a72-42dbd1a75b19

 

Ouest-France

« Il y aura quoi après la BD et le film ? » : les coulisses du débat sur les algues vertes d’Hillion

Gaëlle COLIN. Publié le

La commune des Côtes-d’Armor devait se prononcer en conseil municipal pour se laisser l’opportunité d’ester en justice le film « Les Algues Vertes » pour diffamation. Le vote s’est déroulé à bulletin secret. Hillion a délibéré en faveur de cette décision à treize voix pour, sept contre et six abstentions. Une décision hautement politique qui a été également déminée à huis clos avant la réunion publique.

Hillion fait partie des points noirs où de nombreuses algues vertes s’échouent sur ses plages.

Hillion fait partie des points noirs où de nombreuses algues vertes s’échouent sur ses plages. | ARCHIVES OUEST FRANCE

« Ce genre de vote, ça va laisser une trace, c’est sûr », commente un habitant d’Hillion venu assister au conseil municipal de ce lundi 9 octobre 2023. Comme lui, une dizaine de riverains a fait le déplacement pour suivre avec attention le dernier point à l’ordre du jour : faut-il que la commune porte plainte pour diffamation, contre le film Les Algues Vertes ? La réponse est potentiellement oui : le vote à bulletin secret a appuyé la décision par treize voix pour, sept contre et six abstentions. « Nous nous laissons ce droit si jamais ça va trop loin. C’est aussi notre rôle de protéger les élus », commente Annie Guennou, maire d’Hillion.

Lire aussi : En baie de Saint-Brieuc, le problème sans fin des algues vertes

Harcèlement sur les réseaux depuis la sortie du film

L’ancien maire et député Mickaël Cosson peut donc être soutenu par la commune s’il engage une procédure. Il expliquait à Ouest-France, il y a quelques jours, être victime de harcèlement sur les réseaux sociaux « tous les jours » depuis la sortie du film. Ce dernier est pourtant œuvre de fiction, basé sur la BD-enquête d’Inès Léraud.

Annie Guennou, maire d’Hillion, avec Mickaël Cosson, député, et ancien maire, lors du conseil municipal de lundi 9 octobre 2023. | OUEST-FRANCE

Si Hillion est bien citée dans le long-métrage, le personnage du maire se fait appeler, lui, Erwan. « Quel est l’intérêt d’attaquer maintenant une journaliste qui serait coupable de nuire gravement à la commune et ses élus ? Ce sont les algues vertes qui nuisent à nos concitoyens, pointe Philippe Carrière, élu d’opposition. L’ancien maire ne devrait-il pas craindre d’un effet Streisand en focalisant sur les quelques images où apparaît son double fictionnel l’intérêt amusé de nombreux spectateurs ? »

Lire aussi : « La responsabilité de l’État dans la prolifération des algues vertes a été reconnue par la justice »

Porter plainte serait « encore plus délétère »

Les rangs de la majorité ne sont pas tous d’accord entre eux. « Ce film a été vu par 400 000 spectateurs, je pense que ça sera encore plus délétère pour l’image de Mickaël que de porter plainte », se positionne Grégoire Kuntz, chargé de l’environnement. Ce dernier glisse au passage qu’il a vu le film, contrairement à certains autres conseillers amenés à voter. Même la maire botte en touche. « Je ne dirais pas si je l’ai vu ou pas. Je veux juste faire ce qui est bien pour les élus. Il y a eu la BD, maintenant le film, ça sera quoi après ? On n’a l’impression que ça ne s’arrête jamais. »

Lire aussi : Algues vertes. Dans les Côtes-d’Armor, le tournage du film adapté de la BD indispose les élus…

Vote secret et opacité

Le sujet est bien évidemment hautement politique. La majorité municipale avait d’ailleurs décidé de déminer ce dernier point à huis clos juste avant le conseil. Et pourtant, « on m’a fait comprendre que je ne serai pas solidaire si je ne votais pas oui », dévoile Grégoire Kuntz. En réponse à sa prise de parole, la maire a décidé d’accorder le vote à bulletin secret.

Un secret qui se cultive aussi dans l’intervention du député. Mickaël Cosson a choisi de prendre la parole lors d’une suspension de séance. Un moment où il a été demandé à la presse de ne pas prendre de notes et d’arrêter les caméras. « Mickaël Cosson n’avait pas le droit de débattre avec nous. Suspendre la séance lui a permis de s’exprimer », répond Annie Guennou.

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/il-y-aura-quoi-apres-la-bd-et-le-film-les-coulisses-du-debat-sur-les-algues-vertes-dhillion-08522210-66b8-11ee-9659-698a0c40ce91

 

Ouest-France

Elle a sensibilisé à la qualité de l’eau sur le littoral du pays de Morlaix

Zoé BOIRON. Publié le

Jody Grollier, médiatrice sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologies au sein du SAGE Léon-Trégor, a mené une mission de cinq mois sur le littoral du pays de Morlaix (Finistère). De mai à septembre 2023, elle a sensibilité les usagers des plages, caravaniers, plaisanciers mais aussi propriétaires d’animaux, aux bons gestes pour préserver la qualité de l’eau.

Jody Grollier a mené une mission de médiation de mai à fin septembre 2023 pour le Sage Léon-Trégor, sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologiques, sur le littoral du Pays de Morlaix (Finistère).

Jody Grollier a mené une mission de médiation de mai à fin septembre 2023 pour le Sage Léon-Trégor, sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologiques, sur le littoral du Pays de Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE

De mai à septembre 2023, Jody Grollier a sillonné le pays de Morlaix et surtout son littoral, jusqu’à Plestin-les-Grèves (Finistère) pour informer le public sur la qualité de l’eau. Son rôle : médiatrice sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologies au sein du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Léon-Trégor.

De quel constat est né le projet de médiation du Sage Léon-Trégor ?

L’année 2022 a été marquée d’une part par la sécheresse durant l’été, et d’autre part, par plusieurs pics de pollutions microbiologiques. En février, les conchyliculteurs avaient manifesté, face à « la dégradation de la qualité des eaux littorales et à la présence d’Escherichia coli et de norovirus dans l’eau , rappellent Jody Grollier, médiatrice sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologies au sein du SAGE Léon-Trégor. Ces pollutions ont aussi entraîné des  fermetures récurrentes de plages , évoque aussi Guy Pennec, président de la commission locale de l’eau du Sage Léon-Trégor.

En quoi consistait la mission de Jody Grollier ?

Informer et sensibiliser le grand public sur les enjeux de la qualité de l’eau, de mai à fin septembre 2023, parfois au cours d’animations festives ou sur des marchés.  Le but était aussi d’essayer de comprendre et de changer les pratiques de certains publics qui peuvent avoir une influence sur la qualité microbiologique des eaux littorales : plaisanciers, caravanings, propriétaires de chiens et cavaliers , développe Jody Grollier, qui sillonné le payx de Morlaix et son littoral, jusqu’à Plestin-les-Grèves.

Selon l’Agence de l’eau Loire Bretagne, la déjection d’un chien est source d’une contamination en E. coli qui correspond à environ quatre habitants. Celle d’un cheval est équivalent à 0,2 habitant.

Quels sont les bons gestes à adopter ?

Quand on a un chien, c’est de respecter les arrêtés municipaux qui interdisent les chiens sur les plages l’été, et, a minima, de ramasser les déjections canines, explique Jody Grollier. Pour les plaisanciers, utiliser les pompes à eaux noires dans les ports et de même pour les pratiquants de caravanings, de faire les vidanges au niveau des bornes de service », poursuit-elle.  De façon générale, il ne faut pas rejeter les eaux de toilettes dans la nature

Et concernant les réseaux d’assainissement non conformes ?

 C’est aux communautés de communes et aux maires d’intervenir auprès des habitants , explique Guy Pennec, qui est aussi vice-président de Morlaix communauté.  On a donc décidé d’écarter ce public-là, car à part faire du porte-à-porte, c’est compliqué d’agir , confirme Jody Grollier.  Souvent, les gens veulent se mettre en conformité mais n’en ont pas les moyens , constate Guy Pennec.

Pourquoi la médiation n’est-elle axée que sur les « petits gestes » ?

 Il y a d’autres sources de pollutions plus importantes, mais elles dépendent de programmes de plus grande envergure , explique Jody Grollier.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/elle-a-sensibilise-a-la-qualite-de-leau-sur-le-littoral-du-pays-de-morlaix-5deb1e58-6437-11ee-84ee-9e4a9c99baa2

 

Ouest-France

Pollution du 26 juillet : la commune se porte partie civile

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En près de trois mois, l’anse du Diben à Plougasnou (Finistère) a subi deux pollutions. Jeudi 5 octobre 2023, le conseil municipal s’est constitué partie civile concernant la pollution industrielle du 26 juillet 2023.

L’anse du Diben touchée par deux pollutions, la première le 26 juillet causée par un rejet industriel, la seconde, le 6 octobre, après une panne majeure du système de traitement et de désinfection des effluents de la station d’épuration de Plougasnou-Saint Jean

L’anse du Diben touchée par deux pollutions, la première le 26 juillet causée par un rejet industriel, la seconde, le 6 octobre, après une panne majeure du système de traitement et de désinfection des effluents de la station d’épuration de Plougasnou-Saint Jean | OUEST-FRANCE

L’anse du Diben est touchée depuis le 6 octobre par une pollution causée par la panne majeure du système de traitement et de désinfection des effluents de la station d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean. La mairie de Plougasnou (Finistère) a dû prendre un arrêté interdisant la baignade et pêche à pied. Lors du conseil municipal qui s’est déroulé le 5 octobre, la Ville a décidé de se constituer partie civile pour la pollution intervenue le 26 juillet 2023.

Lire aussi : Baignade et pêche à pied interdites dans l’anse du Diben, de la pointe de Primel au port du Diben

Une pollution en série

L’incident intervient après la pollution du Pontplaincoat, le 26 juillet 2023, ayant décimé les populations de poissons sur environ deux kilomètres. L’enquête est toujours en cours, la position du conseil municipal du 5 octobre s’ajoute aux plaintes déposées par plusieurs associations et confirme l’engagement des élus dans la protection de l’environnement et de la biodiversité, défendu par l’adjointe Françoise Genevois-Crozafon.

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La résidence autonomie

Face aux difficultés financières grandissantes des Ehpad publics, Plougasnou s’associe aux élus du Finistère et des Côtes-d’Armor pour alerter sur les difficultés à recruter et à régler les factures d’énergie. « C’est très compliqué, la résidence autonomie de Plougasnou n’a pas bénéficié des revalorisations du prix journée, accordées aux Ehpad, détaille la maire, Nathalie Bernard. On subit de plein fouet toutes ces augmentations et les difficultés à recruter. 

Aide internationale

Le versement d’une aide d’urgence de deux fois 1 000 € aux populations victimes du séisme du Maroc et des inondations en Lybie, questionne Guy Féat, élu de l’opposition. J’ai l’impression qu’on paye trois fois, avec les aides versées par l’État et Morlaix communauté. Je m’interroge sur l’aide au Maroc après le renvoi de l’ambassadeur. 

Aménagement

Dans le cadre de l’aménagement du lotissement des Hortensias, des travaux d’effacement des réseaux éclairage public et télécoms sont en cours, rue de Kroaz-ar-Skrill, et rue Rhun-ar-Vugale. La part de la commune s’élève à 81 800 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pollution-du-26-juillet-la-commune-se-porte-partie-civile-2962fb9c-65bd-11ee-b549-d93e61112e93?mgo_eu=893514&mgo_l=zwRCH65rRo-szcBkKF65Kg.3.0

 

Ouest-France

Baignade et pêche à pied interdites dans l’anse du Diben, de la pointe de Primel au port du Diben

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Un arrêté a été pris ce vendredi 6 octobre 2023 par la commune de Plougasnou (Finistère) interdisant la baignade et la pêche à pied dans l’anse du Diben. En cause : une « panne majeure » à la station d’épuration de Plougasnou – Saint-Jean-du-Doigt.

Une panne majeure détectée à la station d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean (Finistère) a conduit la municipalité de Plougasnou à prendre un arrêté interdisant la baignade et la pêche à pied dans l’anse du Diben à compter du 6 octobre 2023.

Une panne majeure détectée à la station d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean (Finistère) a conduit la municipalité de Plougasnou à prendre un arrêté interdisant la baignade et la pêche à pied dans l’anse du Diben à compter du 6 octobre 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La baignade et la pêche à pied récréative et professionnelle sont interdites dans l’anse du Diben à compter de ce vendredi 6 octobre 2023.

La mairie de Saint-Jean-du-Doigt informe aussi sa population que la baignade, la pêche et les sports nautiques sont interdits sur la plage de la commune.

Panne « majeure » à la station d’épuration

La mairie de Plougasnou a pris un arrêté en ce sens, ce vendredi, après avoir été informée d’une « d ’une panne majeure du système de traitement et de désinfection des effluents de la station d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean », par les services de Morlaix Communauté, gestionnaire de la station.

Des analyses bactériologiques seront menées. La société Veolia, exploitante de la station d’épuration, est mobilisée pour assurer les réparations.

« Une casse importante du réacteur UV » a été constatée, indique Guy Pennec, vice-président de Morlaix communauté. Concrètement, l’étape de « désinfection finale » par ultraviolet, qui intervient après la clarification des eaux usées et en amont du rejet, et permet de débarrasser les eaux de bactéries de type E. Coli, n’a pas été réalisée. « Le rejet de sortie est déversé dans la rivière du Donnant », informe Guy Pennec.

On ignore à cette heure la quantité du déversement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/la-baignade-et-la-peche-a-pied-interdites-dans-lanse-du-diben-a-plougasnou-dcd56670-6459-11ee-84ee-9e4a9c99baa2

 

Ouest-France

Projet de maison de santé à Pleumeur-Bodou : pour l’Agglo, les médecins « ont tout en main »

Renée-Laure EUZEN. Publié le

Les médecins installés au pôle Phoenix à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) vont-ils stopper leurs consultations en fin d’année ? C’est ce que redoutent les patients. En cause, un litige avec l’Agglo sur leur projet de maison de santé. Dans un communiqué commun, Lannion-Trégor communauté et la commune de Pleumeur-Bodou estiment que les médecins ont toutes les cartes en main… sans s’attarder sur les raisons du conflit.

À Pleumeur-Bodou, les médecins du pôle Phoenix ont signé un engagement d’acquérir ce terrain de quelque 4 000 m2 au prix de 175 000 €.

À Pleumeur-Bodou, les médecins du pôle Phoenix ont signé un engagement d’acquérir ce terrain de quelque 4 000 m2 au prix de 175 000 €. | OUEST-FRANCE

Un terrain dont le prix a été revu à la baisse, deux permis de construire délivrés et purgés de tout recours… voici en substance la situation dépeinte par Lannion-Trégor communauté et la commune de Pleumeur-Bodou quant au projet de maison de santé des médecins actuellement installés au pôle Phoenix. Les deux collectivités estiment d’ailleurs que  les porteurs de ce projet privé ont tout en main , pour le mener à bien.

Pourtant, les patients s’inquiètent de voir les praticiens stopper les consultations à compter du 31 décembre 2023. En cause un conflit avec l’Agglo dont on ne connaît toujours pas vraiment la teneur.

Ce projet consiste en  la construction d’un premier bâtiment accueillant la maison de santé, composée de huit cabinets de consultation, d’un accueil, d’une salle d’attente, de locaux techniques et de locaux du personnel à l’étage, pour une surface créée de 311 m2. Et d’un second « destiné à des logements de fonction ou locatifs, soit trois T3 et deux studios, pour une surface de 224 m2

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Propriétaire ou locataire

Selon l’Agglo et la commune de Pleumeur-Bodou,  les deux permis de construire étant purgés de recours juridique depuis le 3 février 2023, rien ne s’oppose au démarrage du chantier depuis maintenant huit mois. Les bâtiments peuvent être construits tel que les médecins l’ont voulu, sans restriction. 

Le litige ne serait donc pas d’ordre urbanistique, ni réglementaire. En attendant que le chantier soit terminé, les deux médecins, qui ont été rejoints par une collègue, sont locataires de Lannion-Trégor communauté, dans des locaux spécialement réaménagés au pôle Phoenix. Une situation qui dure depuis janvier 2022.  Aujourd’hui, rien ne s’oppose à ce qu’ils puissent y rester, ni l’Agence régionale de santé, ni LTC, avec qui ils ont un bail. 

Pour l’Agglo et la commune de Pleumeur-Bodou,  il revient aux médecins de décider en âme et conscience de poursuivre ou non leur projet et, le cas échéant, de s’en expliquer auprès de la population.  Les collectivités terminent en indiquant :  La commune et Lannion-Trégor communauté souhaitent, comme tous, que la Maison de santé se concrétise. Et restent à l’écoute et à la disposition des médecins pour que ce projet s’accomplisse tel que prévu.  Les 3 000 patients, potentielles victimes collatérales d’un conflit larvé, n’en sauront pas plus.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/projet-de-maison-de-sante-a-pleumeur-bodou-pour-lagglo-les-medecins-ont-tout-en-main-a6761eb6-6392-11ee-8587-76ae2bcd88b7

 

Ouest-France

RENCONTRE. Près de Morlaix, ces trois cousins assurent la relève des marins pêcheurs

Publié le

La saison de la pêche à la coquille Saint-Jacques a débuté lundi 2 octobre 2023. Au port du Diben, à Plougasnou (Finistère), les trois cousins, Yann Ollivier, Brendan et Laurent Postic ont rejoint la dizaine de bateaux sur le gisement « Morlaix large », chacun à bord de son bateau.

Laurent Postic, Yann Ollivier et Brendan Postic, à bord du chalutier « Les Tontons Flingueurs ».

Laurent Postic, Yann Ollivier et Brendan Postic, à bord du chalutier « Les Tontons Flingueurs ». | OUEST-FRANCE

Chacun à bord de son bateau, Brendan Postic, Laurent Postic et Yann Ollivier mettent le cap trois jours par semaine sur le gisement « Morlaix large », où les pêcheurs sont autorisés à draguer la coquille Saint-Jacques.

« Nous étions treize bateaux, lundi, pour l’ouverture de la coquille, dont dix du Diben », détaille Laurent. La période de pêche sur le gisement côtier est restreinte à un mois. « C’est ce que nous avons décidé afin de protéger la ressource, une décision validée par les comités régional et départemental des pêches. Ce matin, nous avons pêché chacun environ 700 kg, les cours varient entre 3 et 4 €, ce n’est pas assez compte tenu de la conjoncture. »

À 38 ans, Laurent est l’un des plus jeunes pêcheurs du Diben avec son frère Brendan, 29 ans, leur cousin Yann, 33 ans et aussi Steve Costiou, 29 ans. Un métier passionnant, mais difficile qu’ils ont choisi en connaissance de cause, car tous quatre sont issus d’une lignée de pêcheurs.

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Brendan, Yann et Laurent assurent la relève de la pêche avec Steve Costiou. | OUEST-FRANCE

« Je ne me destinais pas à la pêche, retrace Brendan. Après le lycée de Suscinio et autres boulots, j’ai repris L’Océanite, le bateau de mes parents pour la pêche en plongée et aux ormeaux. » Laurent a acheté le Liou an Amzer, un ancien fileyeur de l’île de Batz, pour la pêche au casier qu’il exerce avec sa femme, Perrine. Quant à Yann, passionné par la pêche depuis tout petit, il a repris, en 2022, le chalutier Les Tontons Flingueurs, un bateau qu’il connaît bien pour y avoir été matelot.

La façon de pêcher a changé…

La réduction des flottilles de bateaux de pêche dans les ports est un sujet d’inquiétude pour l’avenir de cette profession, pourtant au Diben, on compte encore treize bateaux. Un nombre relativement stable. « C’est la façon de pêcher qui a changé, relève Laurent. Les bateaux sont aussi plus petits, moins de dix mètres exceptés celui de Yann et le mien qui font presque douze mètres. »
 

Pour écouler leur pêche, tous trois vont à la criée, pratiquent la vente directe au bateau ou auprès des mareyeurs. Yann vend aussi son poisson à Saint-Jean-du-Doigt, le jeudi matin et à Plouezoc’h, le vendredi.

Ils disposent aussi de viviers pour les crustacés dans le nouveau bâtiment sur le quai : « Avec Morlaix communauté, nous réfléchissons à une maison de la pêche pour laquelle nous cherchons l’équilibre entre nos besoins et des équipements moins énergivores. » Les trois marins pêcheurs, sont confrontés, comme tous, à l’augmentation des coûts des carburants et d’électricité.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/rencontre-pres-de-morlaix-ces-trois-cousins-assurent-la-releve-des-marins-pecheurs-528dcec0-6388-11ee-88d9-87dc49c902f2

 

Ouest-France

Saint-Jean-du-Doigt. Circulation interdite route de la Plage, du 9 octobre au 17 novembre

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Le mur de pierres qui borde la route départementale n° 79, au lieu-dit route de la plage, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), va être démoli et remplacé. La circulation des automobilistes et des piétons sera donc interdite sur cet axe, du lundi 9 octobre au vendredi 17 novembre 2023.

Le mur de soutènement en pierres va être détruit et remplacé par un autre en béton armé, lors de travaux menés du lundi 7 octobre au vendredi 17 novembre 2023.

Le mur de soutènement en pierres va être détruit et remplacé par un autre en béton armé, lors de travaux menés du lundi 7 octobre au vendredi 17 novembre 2023. | CAPTURE D’ÉCRAN/GOOGLE MAP

Des travaux vont nécessiter la fermeture de la route départementale n° 79, au lieu-dit Route de la plage, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), et du chemin piétonnier qui le borde, du lundi 9 au vendredi 17 novembre 2023.

Le coût des travaux s’élève à 120 000 €

Très dégradé, le mur de soutènement, en pierres, va être démoli et remplacé par un autre, en béton armé. Le coût de ces travaux, menés par le Département, s’élève à 120 000 €.

Des déviations redirigeront les automobilistes vers les routes départementales 79A et 78, dans les deux sens de circulation.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/saint-jean-du-doigt-circulation-interdite-route-de-la-plage-du-9-octobre-au-17-novembre-daa0a834-62c8-11ee-a967-6c7a8ab5d6cc

 

Ouest-France

Les trois médecins installés au pôle Phœnix quitteront-ils Pleumeur-Bodou en décembre ?

Victor GUILLAUD-LUCET. Publié le

Depuis quelques semaines, le bruit court concernant un éventuel départ des trois médecins généralistes installés temporairement au pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). Un conflit les opposant à l’Agglo mettrait en danger leur projet de maison médicale. Sans avancée notable dans le dossier, les médecins arrêteraient de recevoir leur patientèle à compter du dimanche 31 décembre 2023.

Installés au pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui semble prendre l’eau depuis quelques semaines, ce qui menace leur implantation pérenne dans la commune.

Installés au pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui semble prendre l’eau depuis quelques semaines, ce qui menace leur implantation pérenne dans la commune. | OUEST-FRANCE

Restera-t-il des médecins à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) en 2024 ? Un conflit opposant Lannion-Trégor communauté (LTC) aux trois médecins installés au sein du pôle Phœnix pourrait bien mettre un coup d’arrêt au projet de maison médicale porté par les praticiens. Un sujet inflammable, aussi bien pour les premiers concernés que pour l’Agglo, qui pousse les différents acteurs du dossier à rester discrets sur les causes de ce conflit.

Une maison médicale en projet

Tout commence le mardi 14 décembre 2021, lorsque le conseil d’Agglo délibère sur la demande de deux médecins originaires du Trégor, souhaitant construire une maison médicale à Pleumeur-Bodou. Les praticiens ambitionnent également de construire des logements à proximité immédiate de la maison médicale, afin de pouvoir proposer des habitations à des prix abordables aux médecins stagiaires qu’ils accueilleraient.

Un projet qui reçoit alors le soutien de l’Agence régionale de santé (ARS), et celui des élus de LTC, qui proposent aux médecins de s’installer sur une parcelle d’environ 4 000 m² appartenant à l’Agglo, située rue Boudilléo, au carrefour du Radôme. Selon la délibération de l’époque, le terrain est négocié à 175 000 €, et l’affaire conclue : les deux médecins, qui seront bientôt rejoints par un troisième, s’installeront temporairement au sein du pôle Phœnix, le temps de monter leur projet.

À découvrir

La parcelle d’environ 4 000 m² est encore en friche, près de deux ans après la délibération du conseil d’Agglo. Le permis de construire a pourtant été affiché sur le terrain le 3 novembre 2022. | OUEST-FRANCE

Une parcelle à la vocation contestée

Mais, deux ans plus tard, le terrain en question reste en friche. Des panneaux de permis de construire effacés par le temps figurent bien sur la grille de la parcelle : signés en date du 3 novembre 2022, ils sont d’ailleurs purgés de tout recours potentiel. Alors que se passe-t-il ? Le silence radio des premiers concernés, associé à l’ultimatum du 31 décembre 2023 posé par les médecins eux-mêmes, laisse place à de nombreuses rumeurs et théories.

Selon plusieurs sources concordantes, le nœud du problème résiderait dans le Plan local d’urbanisme (PLU) de la commune : sur les 4 000 m² proposés à la vente, 1 000 d’entre eux sont boisés. Un changement de vocation d’une partie de la parcelle bouleverserait les plans des médecins, et dans le même temps leur installation : sans ce projet de maison médicale, ils n’auraient pas de raisons de rester plus longtemps au sein du pôle Phœnix.

Est-ce le seul frein au développement du projet de maison de santé ? Difficile à dire à l’heure actuelle, puisque les différentes parties prenantes de ce dossier se murent dans le silence.

3 000 patients inquiets

L’arrêt annoncé des consultations au 31 décembre 2023 laisserait sur le carreau les 3 000 Trégorrois qui constituent la patientèle des trois médecins. Une perspective peu enviable, qui a entraîné la création d’un collectif citoyen.

Lundi 2 octobre 2023, ce collectif publiait une lettre ouverte à l’attention de Gervais Egault, président de LTC, des trois médecins et de Pierre Terrien, maire de Pleumeur-Bodou :  Nous connaissons toutes et tous les difficultés des Trégorroises et Trégorrois à trouver un généraliste , appuie le collectif, qui souhaite  vivement des précisions et des réponses de chacune des parties concernées ».

Contactés, les médecins affirment de nouveau ne pas vouloir s’exprimer par voie de presse. De son côté, l’Agglo affirme depuis plusieurs jours qu’elle communiquera prochainement, mais la réponse de Gervais Egault se fait toujours attendre à l’heure où nous publions cet article.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleumeur-bodou-22560/les-trois-medecins-installes-au-pole-phnix-quitteront-ils-pleumeur-bodou-en-decembre-d72e4746-6143-11ee-a34c-eb9c49c0487f

 

Le Diben lundi 02 octobre 2023

Le Conseil Municipal se réunira : Jeudi 5 octobre 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 6 juillet 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Modification des délégations accordées au Maire par le conseil municipal : Admission en non-valeur

- Budget principal : Décision modificative 2023-02

- Budget annexe Lotissement de la rue François Charles : Décision modificative 2023-01

- Prise en charge des frais pour le déplacement de la cérémonie de passation de drapeau des communes médaillées de la Résistance

- Mandat spécial pour la participation au congrès des maires

- Prise en charge des frais de voyage, d'hébergement et de restauration pour le voyage des conseillers municipaux jeunes à Verdun

- Participation de la commune à l'aide d'urgence pour les populations victimes du séisme au Maroc et des inondations en Lybie

URBANISME, TRAVAUX

- Cession d’une portion de la parcelle BS 28

- Cession de la parcelle CI 55

- Acquisition d'une portion de la parcelle CH 68

- Cession de délaissé du domaine public communal – Route de Kersaint

- Convention avec le SDEF pour l’effacement d’éclairage public et télécom rue Rhun Ar Vugale, Chemin des Hortensias et Rue de kroaz ar skrill,

- Convention avec le SDEF pour les travaux de génie civil, éclairage public et télécom dans le cadre de la viabilisation du lotissement communal les Hortensias.

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

- Mise en place d'atelier d'éveil sportif pour les 3-6 ans

- Avenant n°2 de prolongation de la convention avec l’associations PEP 53

SOLIDARITE, PERSONNES AGEES, SANTE

- Situation de crise des établissements d’accueil des personnes âgées- Motion

QUESTIONS ORALES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/0210-ordre-du-jour-conseil-municipal-du-5-octobre-2023-18h00%20

 

Ouest-France

Carantec. La taxe sur les résidences secondaires majorée

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Jeudi, lors du conseil municipal, les élus ont voté pour une majoration de 60 % de la part communale de la cotisation de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.

Taxe d’habitation sur les résidences secondaires

 C’est un vrai choix politique pour moi et mon équipe. Nous l’assumons courageusement, pour le bien-être de la population », a commenté la maire, Nicole Ségalen-Hamon. Le code des impôts autorise les conseils municipaux des  communes situées en zone tendue  à majorer, d’un pourcentage compris entre 5 % et 60 %, la part communale de la cotisation de base sur la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. C’est ainsi que les élus, à la majorité, ont décidé d’appliquer un pourcentage de 60 %. Les élus de la minorité s’y sont opposés (quatre voix contre et une abstention).

 Nous voulons accueillir des jeunes couples et des enfants. Actuellement, les ménages à revenus moyens ne peuvent pas s’installer dans la commune. La question du logement est une bombe à retardement », a ajouté l’édile. Aux questions de Jacques Autret et François de Goesbriand, de la minorité, sur le produit attendu et sur la destination de ce futur produit, la maire répond : « Une somme de 420 000 €, intégrée au budget général de la commune, servira à la construction de logements et à la réalisation d’investissements d’accueil. »

Mise en lumière de la chapelle

Les élus, à l’unanimité, ont accepté le projet de mise en lumière de la chapelle de Callot et autorisé la maire à signer une convention avec le Syndicat départemental d’électricité du Finistère (Sdef) prévoyant un financement à hauteur de 15 000 € pour le syndicat et de 36 000 € pour la commune.  Nous prenons cette décision également pour des raisons économiques car la consommation d’électricité devrait passer de 1 600 Kwa à 430 Kwa grâce à ce nouveau système », a expliqué Alban Le Roux, premier adjoint, ajoutant qu’une souscription allait être lancée par la Fondation du patrimoine.

Effacement de réseaux

Grâce à une convention qui va être signée avec le SDEF, le financement de l’effacement de réseaux, rue du Garros, sera pris en charge à hauteur de 142 000 € par le SDEF et la participation communale est estimée à 46 850 €. Sont également concernés par le chantier les postes raccordés de la rue de Tourville et de Pen-al-Lann.

Conteneurs enterrés

Le conseil, à l’unanimité, a donné son accord pour programmer en 2024 l’implantation de conteneurs avenue des Français-Libres (trois cuves), rue André-Colin (deux), rond-point de Pen-ar-Guer (cinq) et rue de Kerrot (deux).  Si besoin, l’implantation au rond-point de Pen-ar-Guer pourrait être reportée à 2025 », a précisé Alan Le Roux, annonçant aussi que l’implantation débutera fin 2023 pour se terminer fin 2025.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/la-taxe-sur-les-residences-secondaires-majoree-4134c87a-662c-45b4-a6dd-6bbd83157415

 

Ouest-France

La commune de Lanmeur achète une maison en plein centre-bourg

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Acquisition d’un immeuble, remise en question d’une limitation de vitesse, suivi des assainissements non collectifs… Toutes ces questions ont été évoquées, jeudi 28 septembre, par le conseil municipal de Lanmeur.

Près de la mairie, l’immeuble Bourhis entre dans le patrimoine communal.

Près de la mairie, l’immeuble Bourhis entre dans le patrimoine communal. | OUEST-FRANCE

La commune de Lanmeur achète la maison Bourhis. Situé dans le prolongement de la mairie, à l’angle de la place de la Mairie et de la rue de La Libération, l’immeuble comprend deux appartements. Son coût : 230 000 €. Cette acquisition nécessite d’inscrire cette dépense au budget 2023. « Nous n’avons pas de projet de défini sur l’utilisation de ce nouveau bâtiment qui va devenir communal », précise la maire, Cathy Lucas, lors du conseil municipal du jeudi 28 septembre 2023.

Toujours en matière d’urbanisme, la maire informe les élus que les bâtiments de la zone artisanale de Kervoac ont été vendus à une entreprise.

« Le panneau 50 est une erreur ! »

En charge de la voirie, Jean-Paul Le Duff annonce que le panneau de limitation de vitesse à 50 km/h installé depuis le début de l’été, juste en sortie d’agglomération après la Toupie, en direction de Plougasnou, est une erreur du Département. « Les automobilistes ne comprenaient pas l’utilité de cette limitation de vitesse sur près de deux kilomètres. Le département changera le panneau de place pour le poser juste au niveau des entreprises Le Normand et Dossal et du futur passage d’un chemin de randonnée. »

À découvrir

Dès que le département aura fait le changement, les usagers de cette départementale pourront rouler à 80 km/h sur la portion d’un kilomètre entre la sortie de l’agglomération et Land Kervern.

Installé depuis le début de l’été, après la Toupie, en direction de Plougasnou, le panneau de limitation de vitesse à 50 km/h, est, selon la mairie, une erreur. | OUEST-FRANCE

Par ailleurs, l’élu informe que les stops du carrefour de la Toupie ont été avancés pour une meilleure visibilité. Une réflexion est en cours pour améliorer la sécurité des piétons autour des deux ronds-points de l’axe Morlaix-Lannion.

30 assainissements à mettre aux normes

Les propriétaires d’une maison équipée d’un assainissement individuel défectueux vont recevoir un nouveau courrier leur demandant de faire les travaux sous deux mois. Une non-exécution entraînera une pénalité de 660 €. « Nous avons expliqué aux services de Morlaix communauté, que la plupart de ces personnes habitent en zone rurale et bénéficient souvent d’une petite retraite. Ce qui est important, c’est de donner des nouvelles des travaux en cours ou du moins de fournir un devis. Une tolérance sera appliquée au niveau du délai des travaux, on sait que cela peut prendre du temps. » Trente assainissements sont à mettre aux normes. La maire explique qu’il existe des aides financières de l’ordre de 2 500 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/la-commune-de-lanmeur-achete-une-maison-en-plein-centre-bourg-0bab0bf0-5ec7-11ee-817b-1434a51207b9

 

Ouest-France

Entre Plougasnou et Carantec, huit panneaux pour redécouvrir le château du Taureau

Sarah HUMBERT. Publié le

C’est une façon de mieux le connaître, sans y mettre les pieds. Entre Plougasnou et Carantec, le parcours d’interprétation dédié au château du Taureau vient d’être refait, pour parler de cet édifice emblématique du secteur, situé au milieu des flots.

De nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours d’interprétation du château du Taureau, sur le GR34, entre Plougasnou et Carantec.

De nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours d’interprétation du château du Taureau, sur le GR34, entre Plougasnou et Carantec. | DR

Pour les curieux qui aiment se balader dans la baie de Morlaix, avec vue sur le château du Taureau s’il vous plaît, de nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours d’interprétation dédié à l’édifice, sur le GR34, en cette fin d’été 2023.

Lors de leur balade, les curieux pourront désormais admirer le château du Taureau, mais aussi, en apprendre davantage sur lieu, grâce aux nouveaux panneaux installés. | OUEST-FRANCE

Huit panneaux pour redécouvrir le château du Taureau

L’ancien parcours datait du début des années 2000. L’objectif de ces nouveaux panneaux, qui sont au nombre de huit, est de présenter « l’histoire du château du Taureau dans son environnement : contexte historique, géographique, économique et naturel. Chaque point aborde un aspect de l’histoire du château », explique Morlaix communauté dans un communiqué de presse. Sur ces larges panneaux, « les autres informations traitées sont en rapport avec l’environnement du point. Par exemple, à Kerarmel avec une présentation de l’ostréiculture. »

Le parcours compte huit panneaux, situés entre Plougasnou et Carantec, pour mettre à l’honneur le château du Taureau, dans la baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE

À lire aussi : RÉCIT. Fort, prison, école de voile… Voici l’histoire du château du Taureau, près de Morlaix

Si le contenu d’origine a été en grande partie conservé, quelques informations sont venues augmenter le discours initial, comme des fiches naturalistes sur les espèces locales, ainsi qu’une partie dédiée aux jeunes publics. Selon l’emplacement du point sur le parcours, une découpe permettra aux enfants de voir le château du Taureau au travers du panneau.

Les randonneurs pourront retrouver ces éléments à Carantec, Taulé, Plouezoc’h et Plougasnou, en français, en anglais et en breton.

Un budget à plus de 150 000 €

Ce renouvellement a été financé grâce au projet Experience, un projet européen, visant à développer et encourager un tourisme expérientiel, durable et hors-saison, dans les six régions pilotes de la zone Manche. Il est cofinancé par le fonds européen de développement régional (Feder) à hauteur de 69 % via le programme Interreg France (Manche) Angleterre. Le coût de l’opération total s’élève à 151 797 €, avec un reste à charge estimé à 74 797 € pour Morlaix communauté, après l’aide du projet Experience.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/entre-plougasnou-et-carantec-huit-panneaux-pour-redecouvrir-le-chateau-du-taureau-ba401a7a-5931-11ee-adb1-e294c8f9b9fa

Panneau de la Pointe Annalouesten. Photo pyb29

Panneau de la Pointe Annalouesten. Photo pyb29

 

Ouest-France

« On se sent démunis » : les maires de Morlaix communauté inquiets face à la pénurie de médecins

Zoé BOIRON. Publié le

Les élus de Morlaix communauté (Finistère) se sentent délaissés par l’État face aux déserts médicaux qui touchent le territoire et laissent leurs administrés dans l’angoisse. Lundi 25 septembre 2023, réunis en conseil, ils ont notamment approuvé une demande d’aide auprès de l’Agence régionale de santé de Bretagne.

L’avis sur le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires, lundi soir, lors du conseil de Morlaix communauté. L’accès aux soins inquiète.

L’avis sur le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires, lundi soir, lors du conseil de Morlaix communauté. L’accès aux soins inquiète. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« Nous ne resterons pas sans agir, bien que la compétence sur la santé relève de l’État. Je tiens à rappeler les graves manquements qui font, qu’au niveau local, nos concitoyens subissent des difficultés d’accès aux soins », a déclaré Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté, en amont du conseil de ce lundi 25 septembre 2023.

« Nous n’avons pas les cartes en main », a abondé Gilles Créach, maire de Taulé, au sujet de la libre installation des médecins.

Un appel auprès de l’ARS

L’avis sur le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires, lundi soir. Si la mise en place d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) est bien accueillie, la cartographie de l’ARS pose, en revanche, problème aux élus.

Morlaix communauté demande donc à l’ARS de placer les 26 communes du territoire en zone d’accompagnement régional, pour qu’elles puissent bénéficier d’aides de l’État et de l’ARS, en s’appuyant sur la situation actuelle de la commune de Plougasnou. Cette commune de 3 000 habitants risque de se retrouver sans praticiens à la fin de l’année 2023, après le départ annoncé des deux généralistes de la maison de santé.

« Les médecins qui sont là ne pourront pas tout assumer »

Des départs qui vont affecter tout le petit Trégor et fragiliser aussi le foyer logement et l’Ehpad du territoire. « Les médecins qui sont là ne pourront pas tout assumer », a relevé Anne-Catherine Lucas, conseillère communautaire et maire de Lanmeur.

« Nous sommes laissés seuls face à ce manque cruel de médecins et la population demande des réponses, a réagi Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. Même s’il y aura sans doute un accompagnement financier de l’ARS, je trouve qu’il manque un accompagnement tout court sur la démographie médicale. »  «  On se sent vraiment démunis, poursuit-elle, même si on a une maison médicale. On nous a demandé de mettre tout gratuit, de payer le secrétariat, de mettre le logement à disposition… Mais je trouve qu’il y a une limite à trouver au sein même du territoire. »

« La règle du chacun pour soi est, de toute façon, mortifère », a répondu Jean-Paul Vermot, président de Morlaix communauté. « La réponse communautaire est essentielle. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/on-se-sent-demunis-les-maires-de-morlaix-communaute-inquiets-face-a-la-penurie-de-medecins-ba65b8f2-5c6f-11ee-8334-fe725d6dd7cc

L'appel auprès de l’ARS

Avis sur le Projet Regional de Sante 2023-2028.

 

Le Diben jeudi 21 septembre 2023

Conseil de Communauté Séance du lundi 25 septembre 2023
Chambre de Commerce et d'Industrie - Salle des conférences à 18h00

Ordre du jour

https://www.morlaix-communaute.bzh/ 

 

Ouest-France

« Ce projet a été une évidence » : l’histoire de la restauration de l’ancien presbytère de Locquirec

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De l’avis des visiteurs nombreux, samedi 16 septembre 2023, pour l’inauguration, la réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec (Finistère) est une grande réussite. Christophe Fagault, l’un des architectes, revient sur la philosophie du projet entre patrimoine et contemporain.

Christophe Fagault, architecte patrimoine du cabinet Ylex architecture de Dinan, était associé à Matthieu Douane, architecte du cabinet Original de Tréguier, qui s’est occupé de toute la partie contemporaine.

Christophe Fagault, architecte patrimoine du cabinet Ylex architecture de Dinan, était associé à Matthieu Douane, architecte du cabinet Original de Tréguier, qui s’est occupé de toute la partie contemporaine. | OUEST-FRANCE

De l’avis des visiteurs nombreux, samedi 16 septembre 2023, pour l’inauguration, la réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec (Finistère) est une grande réussite. Christophe Fagault, l’un des architectes, revient sur la philosophie du projet entre patrimoine et contemporain.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans la réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec ?

Ce qui nous a plu, c’est la possibilité d’écrire un projet entre écriture contemporaine et valorisation du patrimoine. Pour Matthieu Douane, architecte du cabinet Original de Tréguier et moi-même, ce projet a été une évidence. En venant sur le site, nous avons été séduits par le côté architectural vernaculaire entre les ardoises de Locquirec et le jardin. Il y a encore de nombreux presbytères comme celui-ci, en attente d’une seconde vie. Pour nous, le patrimoine doit continuer à vivre tout en le préservant avec le sel qui fait son architecture.

Le presbytère « a retrouvé toute l’élégance qui caractérise le XVIIIe siècle ». | OUEST-FRANCE

Quels ont été vos choix ?

Nous avons restauré le bâti ancien avec les matériaux d’origine, comme la chaux et le chêne massif pour les menuiseries de la façade sud du presbytère, qui a retrouvé toute l’élégance qui caractérise le XVIIIe siècle. Les toitures de Locquirec constituent un paysager particulier, que l’on retrouve au niveau de l’ensemble Ar presbital. On a réussi à récupérer des ardoises de Locquirec pour la partie visible de la rue et utilisé des ardoises de Sizun pour l’ancien garage. Sur l’ensemble des toitures, la pose au clou, dite brouillée, a été privilégiée, ceci pour retrouver cet effet d’échelle caractéristique des toits ici.

À découvrir

Côté jardin, la tour du XVIe jouxte une partie contemporaine. Le jeu des toitures s’inscrit dans le paysage caractéristique des toits de Locquirec. | OUEST-FRANCE

Et pour les parties contemporaines ?

Les huisseries sont en alu, et nous avons utilisé du béton pour les fondations de la nouvelle salle. Au niveau visuel, la toiture de la grande salle posée sur un mur de verre semble flotter. Nous avons cherché à ce que les travaux ne perturbent pas l’équilibre de l’existant et nous avons eu la chance de travailler avec des entreprises spécialisées comme ART et l’Atelier des jardins.

Restaurée dans son jus, l’ancienne école des filles, est destinée aux expositions artistiques. | OUEST-FRANCE

Le chantier a été réfléchi jusque dans les moindres détails…

Dans l’ancien presbytère, tout a été fait pour le confort des coworkers, ceux qui, par exemple, souhaitent allier surf et travail, pourront prendre une douche après une séance sur l’eau. Il y a même un bac pour rincer les combis. Il y a aussi une cabine qui permet de s’isoler pour téléphoner.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/ce-projet-a-ete-une-evidence-lhistoire-de-la-restauration-de-lancien-presbytere-de-locquirec-49b1e57c-553f-11ee-99c9-81435f3ad3a1

 

Ouest-France

Locquirec. La réhabilitation de l’ancien presbytère est terminée

Publié le

Nicolas Botros, adjoint, a suivi tout le chantier depuis sa mise en œuvre, il y a deux ans et demi.

Nicolas Botros, adjoint, a suivi tout le chantier depuis sa mise en œuvre, il y a deux ans et demi. | OUEST-FRANCE

Il y a deux ans et demi débutait le chantier de réhabilitation de l’ancien presbytère. « Ça a été un défi, je suis heureux d’avoir conduit ce chantier », a déclaré l’adjoint Nicolas Botros, samedi, lors de l’inauguration. « Il y a eu des coups de stress liés à l’état du bâtiment, mais qui nous ont révélé les secrets de la bâtisse », a poursuivi l’élu. La réhabilitation de l’ancien presbytère revient à 1 852 000 € auxquels s’ajoutent 115 000 € pour les différents équipements informatiques et mobiliers. Les avenants, dus à plusieurs aléas au cours du chantier, comme la découverte de la mérule dans l’ancienne école des filles, s’élèvent à 181 833 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/la-rehabilitation-de-lancien-presbytere-est-terminee-67589bf6-d29a-48c4-bca4-31500423bb6f

 

Ouest-France

« La digue est construite sur une carie » Quel avenir pour le moulin à marée de Ploumanac’h ?

Victor GUILLAUD-LUCET. Modifié le Publié le

Une partie de la digue soutenant le moulin à marée de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), s’est effondrée en janvier 2023. Est-ce là un phénomène exceptionnel ? Pourquoi cet édifice est-il si fragile ? Quelles solutions pourraient être envisagées pour la réfection du moulin rouge ? On fait le point avec Odile Guérin, membre de la société géologique et minéralogique de Bretagne.

Odile Guérin, membre de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, démontre que la géologie même de Ploumanac’h est responsable de la fragilité du moulin à marée.

Odile Guérin, membre de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, démontre que la géologie même de Ploumanac’h est responsable de la fragilité du moulin à marée. | OUEST-FRANCE

Dimanche 17 septembre 2023, lors de la Journée du patrimoine, la géologue, Odile Guérin, est revenue sur l’histoire du Milin Ruz (moulin rouge en breton), le moulin à marée de Ploumanac’h, à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). Selon la scientifique, les récents effondrements survenus sur le mur de soutènement n’ont rien d’exceptionnel : les fondations mêmes de l’ouvrage seraient en cause. Retour en quatre points sur les causes de cet incident, ainsi que sur son potentiel avenir.

Qu’est-il arrivé au moulin à marée de Ploumanac’h ?

En janvier 2023, une partie du mur de soutènement du moulin à marée s’est effondrée. Dans un communiqué, la mairie de Perros-Guirec avançait à l’époque que les fortes précipitations du mois de janvier avaient fragilisé l’édifice, qui avait fini par céder. Depuis, un arrêté municipal interdit la traversée de la digue, sur laquelle passe le sentier de randonnée GR34.

En vue de la réfection du monument, la mairie avait contacté un bureau d’études quelques jours après l’incident. Erven Léon, maire de Perros-Guirec, affirmait en février 2023 rechercher des subventions pour aider au financement des travaux de réfection.

À découvrir

Une partie du mur de soutènement du moulin à marée de Ploumanac’h s’est effondrée en janvier 2023. La mairie a chargé un cabinet d’étude d’établir un diagnostic précis de l’ouvrage et des travaux à mener. | OUEST-FRANCE

À quelle époque a-t-il été construit ?

Si de nombreuses sources sur internet affirment que le moulin à marée de Ploumanac’h remonte au XVe siècle, il n’en est rien, affirme Odile Guérin. Preuves à l’appui, la géologue qui a monté tout un dossier géologique à propos de l’édifice affirme que sa construction remonte au XIXe siècle :  Celui du grand Taouïero, à Trégastel, remonte bien au XVe siècle. Mais celui de Ploumanac’h n’a été construit qu’en 1833. 

D’après les documents compilés par la patiente géologue, il aurait été construit par Jacques Perrot, un cultivateur du cru, pour y installer sa fille et son gendre. Et, toujours selon des sources historiques, le moulin aurait changé de main en 1882, vendu pour une bouchée de pain à un certain Pierre Geffroy :  À peine 50 ans après sa construction, le moulin tombait déjà en ruine, assure Odile Guérin. La question de sa solidité n’est pas nouvelle ! 

Lire aussi : Perros-Guirec. « Ploumanac’h ne sera pas un port d’échouage »

Pourquoi cet édifice est-il si fragile ?

La clef du problème réside dans les fondations de l’ouvrage, prêche en convaincue la géologue. La digue aurait été construite sur une arène granitique, fracturée il y a de ça des millions d’années. Ces multiples fissures auraient tracé un chemin préférentiel pour les écoulements d’eau qui, à force de circuler à ces endroits, auraient altéré le granit, le rendant fragile et friable.

Une sorte de dent creuse, illustre Odile Guérin, en affirmant que  la digue est construite sur une carie.  Une carie sur laquelle sont construites les fondations de la digue et du moulin rendant de facto les édifices fragiles. Une théorie qui expliquerait les nombreux travaux réalisés sur l’ouvrage au fil des siècles, poursuit la géologue.

Des fondations peu fiables, auxquelles s’ajoutent les effets des marées et du ressac, peu tendres avec l’ouvrage.

Quelles solutions pour le préserver ?

Odile Guérin est formelle : il faut préserver ce moulin à marée, véritable symbole de Ploumanac’h. Mais il faudra envisager  des solutions durables pour sauver ce bâtiment, surtout dans un contexte de réchauffement climatique.  Pas question de tenter de renforcer l’ouvrage en y injectant du béton :  Si les fondations sont pourries, ça ne sera qu’un pansement sur une jambe de bois. 

Si elle admet sortir de son champ de compétences, Odile Guérin ne voit qu’une seule solution :  Démonter le moulin et la digue pour creuser la dent creuse, et y implanter de nouvelles fondations avant de remonter l’ensemble à sa place.  Une méthode ambitieuse, qui permettrait de rehausser la digue, en anticipant le réchauffement climatique et la montée des eaux :  Ça serait forcément un peu plus onéreux qu’une réparation de façade, mais l’investissement permettrait de ne plus avoir à se préoccuper du moulin de Ploumanac’h pendant les 100 prochaines années. 

Reconstruire le passé tout en participant à protéger l’avenir ? Odile Guérin propose ici un projet ambitieux, certes, peut-être même déraisonnable, mais à la puissante portée symbolique.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/la-digue-est-construite-sur-une-carie-quel-avenir-pour-le-moulin-a-maree-de-ploumanach-eeef528e-5550-11ee-b55d-68f068d3efb5

 

Le Diben vendredi 15 septembre 2023

Plougasnou. Réunion publique SOS médecins

Photos pyb29

Photos pyb29

La population était bien au rendez-vous ce vendredi soir. Plougasnou est passé en zone prioritaire avec l'ARS et la mairie a plusieurs pistes : des médecins salariés par le biais de la Fondation Ildys ou des médecins libéraux. Des appels ont été lancés dans les facs de médecine, chez les médecins militaires à la retraire mais assez jeunes pour encore exercer quelques années, le bouche à oreille etc... La chasse est ouverte.

Pour info Yann, Odalys n'a pas la même vocation qu'Ildys.

Être médecin sur le littoral breton !

 

Le Diben jeudi 14 septembre 2023

RAPPEL

Plougasnou - Réunion publique sur l'offre médicale de la commune

Réunion publique sur l’offre médicale de la commune

Suite à l’annonce du départ programmé des deux médecins, la mairie organise une réunion publique sur l’offre médicale dans la commune, l’état des lieux, la situation actuelle et à venir, les pistes de travail envisagées.

Le vendredi 15 septembre à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/5-septembre-reunion-publique-sur-loffre-medicale-de-la-commune

SOS médecins. Photo pyb29

SOS médecins. Photo pyb29

 

Ouest-France

Dans cette petite commune de Bretagne, le médecin qui arrive était à la retraite depuis dix ans

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Sans médecin généraliste depuis juillet 2022, la commune de Plonévez-du-Faou (Finistère) va voir l’installation prochaine d’un nouveau professionnel de santé. Celui-ci a déjà exercé pendant trente-sept ans dans la commune et était à la retraite depuis dix ans.

Un médecin va s’installer dans la commune (photo d’illustration).

Un médecin va s’installer dans la commune (photo d’illustration). | ARCHIVES JOEL LE GALL/OUEST-FRANCE

l'actualité de la santé

Ce mardi 12 septembre 2023, Marguerite Bleuzen, maire de Plonévez-du-Faou (Finistère), a confirmé avec enthousiasme l’arrivée d’un médecin généraliste dans la commune, qui en est dépourvue depuis fin juillet 2022. Enfin, nouveau, le médecin qui s’installe ne l’est pas tout à fait. Il a déjà exercé pendant trente-sept ans dans la commune, avant de prendre sa retraite, il y a dix ans.

 Il est venu rencontrer la municipalité il y a environ trois mois, pour faire part de son projet de reprendre du service,explique l’édile.Il veut venir en aide et se rendre utile auprès de la population sans médecin traitant, dans la commune et celles limitrophes, mais sans empiéter sur les professionnels de santé déjà installés sur le territoire. 

Mardi 12 septembre 2023, Marguerite Bleuzen, maire de Plonévez-du-Faou (Finistère), a confirmé avec enthousiasme l’arrivée d’un médecin généraliste dans la commune. | OUEST-FRANCE

Marguerite Bleuzen salue cet investissement :  Il a plus de 70 ans, c’est très courageux de sa part. Comme il le dit, il est médecin et ne sait faire que ça ! 

Lire aussi : Recruter des médecins salariés dans les déserts médicaux, le casse-tête des assos de santé

« Un réel soulagement »

Après de nombreuses recherches de remplaçant, toutes infructueuses,  cette installation est un réel soulagement, déclare Marguerite Bleuzen.Il apporte beaucoup à la commune. Nous sommes à ses côtés pour l’aider au mieux, notamment Isabelle Le Gall et Jean Pierre Hémon, référents santé du Pays Cob ».

Pour préparer son arrivée, le médecin généraliste a effectué un stage auprès d’un professionnel de la santé à Loctudy et est repassé devant le conseil de l’ordre des médecins, à Brest.  Le 7 septembre, il a eu l’approbation et toutes les habilitations pour exercer, précise la maire. Il intégrera la nouvelle maison de santé dès son ouverture et devrait officier trois après-midi par semaine. 

Lire aussi : Comment sera l’offre de soin en 2050 dans le Finistère ?

Les travaux de la maison de santé sont encore en cours et devraient être achevés à la mi-octobre pour une installation des professionnels de santé en novembre.  Le parking est en cours d’achèvement et le bitume sera réalisé jeudi 14 et vendredi 15 septembre 2023 », indique Marguerite Bleuzen.

Elle espère aussi que l’arrivée de ce nouveau généraliste  donne envie à d’autres de s’installer. Le but est de faire venir deux, voire trois médecins. Ce serait l’idéal ».

https://www.ouest-france.fr/sante/dans-cette-petite-commune-de-bretagne-le-medecin-qui-arrive-etait-a-la-retraite-depuis-dix-ans-f1bc1256-5175-11ee-81df-75b0cf3061f7

 

Ouest-France

En septembre 2023, du changement à la rédaction Ouest-France de Morlaix

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Des changements sont à noter à la rédaction Ouest-France de Morlaix, depuis le 1er septembre 2023. Sarah Humbert, en poste depuis février 2022, devient cheffe d’agence. Zoé Boiron complète l’effectif, après le départ de Gaëlle Colin.

Sarah Humbert est désormais cheffe d’agence à Morlaix et Zoé Boiron, localière, complète l’effectif.

Sarah Humbert est désormais cheffe d’agence à Morlaix et Zoé Boiron, localière, complète l’effectif. | OUEST-FRANCE

Depuis le 1er septembre 2023, Sarah Humbert a pris la tête de l’agence Ouest-France de Morlaix. Originaire de Franche-Comté, Sarah Humbert a rejoint le journal en 2020, en passant par les rédactions de Carhaix, Douarnenez (Finistère), Rennes (Ille-et-Vilaine) ou encore Ancenis (Loire-Atlantique). Elle est localière dans la cité du viaduc depuis février 2022.

Un secteur de 59 communes

Zoé Boiron, elle, est originaire de l’Isère. Salariée au sein de Ouest-France depuis 2019, elle a auparavant travaillé dans les rédactions de La Roche-sur-Yon (Vendée), Caen, Lisieux (Calvados), et du Mans (Sarthe).

Ce nouveau binôme, ainsi que notre réseau de correspondants, couvre l’actualité de 59 communes, du secteur de Morlaix, Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon. Les deux jeunes femmes souhaitent « traiter de sujets au cœur des préoccupations des habitants du Pays de Morlaix, et proposer des angles et des traitements innovants pour les différentes actualités du secteur » .

À découvrir

Gaëlle Colin, cheffe d’agence entre septembre 2020 et août 2023 est désormais cheffe de rédaction à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Pour nous contacter : 02 98 63 88 20, redaction.morlaix@ouest-france.fr ou sur la page Facebook de Ouest-France Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/en-septembre-2023-du-changement-a-la-redaction-ouest-france-de-morlaix-6f36bc10-4977-11ee-8875-f76dc2467048

 

Le Diben vendredi 08 septembre 2023

Plougasnou. Devenez une sentinelle du littoral à Plougasnou

Julie Billy chargée de mission à Vigipol. Photo pyb29

Julie Billy au centre, chargée de mission à Vigipol. Photo pyb29

Petite participation ce soir des promeneurs et des personnes sensibles à la sauvegarde de l’environnement, c'est bien dommage !

"À qui s’adresse cette formation ?

Aux promeneurs et aux personnes sensibles à la sauvegarde de l’environnement. En devenant vigipolite, on pourra signaler des arrivages de produits déversés dans le milieu marin ou échoués à la côte, du plus inoffensif au plus dangereux, comme les fûts et bidons, les conteneurs, les produits manufacturés, les hydrocarbures, les animaux pollués… Face à un arrivage dangereux, il faut savoir qui appeler, quels services prévenir, pompiers, gendarmes, station LPO, mairie. C’est selon la nature de l’arrivage."

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/devenez-une-sentinelle-du-littoral-d08a8f5a-47ec-11ee-8a67-1cf645ac5ae4

Vigipol

Dépliant Vigipolites

Pollution maritime : la Bretagne, du risque à l'action

 

Ouest-France

Trégastel sans médecins généralistes jusqu’à début novembre : et après ?

Étienne LANNUZEL. Publié le

Deux des trois médecins généralistes installés à Trégastel (Côtes-d’Armor) ont quitté la commune cet été. Le troisième est en arrêt maladie jusqu’à début novembre 2023. La municipalité cherche des remplaçants pour ces deux prochains mois et accompagne, à plus long terme, l’installation de nouveaux praticiens dans la commune, pour pallier le manque d’offre de soins.

La mairie de Trégastel a affiché ses besoins en recrutement aux entrées de ville.

La mairie de Trégastel a affiché ses besoins en recrutement aux entrées de ville. | OUEST-FRANCE

Ils étaient encore trois médecins généralistes domiciliés à Trégastel (Côtes-d’Armor) au début de l’été 2023. Mais tout a basculé ces deux derniers mois. Le docteur Hirst, arrivé il y a seulement trois ans dans la commune, a rejoint l’hôpital psychiatrique de Bégard. Le docteur Hardy, de son côté, s’est installé à Perros-Guirec. Le dernier généraliste, docteur Mothé, est, quant à lui, contraint de s’arrêter pendant deux mois à la suite d’une opération chirurgicale.

Des remplaçants à court terme

En attendant son retour début novembre, la municipalité s’active pour lui trouver des remplaçants. « On peut les loger », promet le premier édile, Xavier Martin.

Mais ces solutions palliatives ne régleront en rien le problème de fond : Trégastel, qui voit sa population passer de 2 600 habitants à plus de 15 000 en période estivale, a besoin « d’au moins trois généralistes, quatre idéalement », évalue le maire. Alors même que, concours de circonstances, l’Agence régionale de santé, dans la réactualisation du zonage de médecine générale publié début juillet (une partition pour le moment soumise à la concertation), a estimé que le canton de Perros-Guirec était suffisamment pourvu, et qu’à ce titre, il n’était pas éligible aux aides à l’installation prévues par l’État.

Lire aussi : Santé en Côtes-d’Armor. Il manque des médecins généralistes dans le département

Comment attirer de nouveaux médecins ?

Les deux professionnels de santé partants libèrent déjà deux locaux médicaux dans la zone de Poul Palud. « Un espace de 100 mètres carrés, situé à proximité, pourrait accueillir deux à trois praticiens supplémentaires », imagine Xavier Martin, qui envisage par ailleurs la création d’un cabinet en centre-ville, place Sainte-Anne.

Des projets ambitieux, mais qui ne pourraient sortir de terre qu’à partir du printemps 2024. Si et seulement si des médecins consentent à s’installer dans ces cabinets privés. Car la « concurrence territoriale » fait rage, regrette Xavier Martin.

Xavier Martin, le maire de Trégastel, fait face à une pénurie de médecins généralistes sur sa commune en cette rentrée 2023. | OUEST-FRANCE

Pour attirer de nouveaux praticiens, le maire de Trégastel réfléchit à la mise en place d’un logiciel de gestion et d’un secrétariat médical mutualisés. Des à-côtés qui, à l’heure où le profil et les aspirations des médecins évoluent, apparaissent nécessaires pour séduire les postulants. « On a de plus en plus de mal à trouver des médecins qui souhaitent s’installer seuls, confirme Élise Bureau, coordinatrice de la maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) de Perros-Guirec. Ils ne veulent plus assumer individuellement tous ces frais annexes. »

L’idée de faire du pôle perrosien une « structure multisites », qui coordonnerait l’offre de soins des deux communes (même système d’information, absences suppléées par un confrère de la MSP, etc.), est aussi évoquée, mais en est encore qu’au stade des discussions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/tregastel-22730/tregastel-sans-medecins-generalistes-jusqua-debut-novembre-et-apres-1e7e4d20-4d63-11ee-90c9-6337e94e3b07

 

Ouest-France

La maison de santé d’Henvic a été inaugurée

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La création du centre de santé était « la réalisation de ces deux derniers mandats », a souligné Christophe Micheau, maire, lors de son discours d’inauguration. Trois médecins généralistes, un neurologue, une diététicienne, un ostéopathe et une psychologue ont intégré la structure, à Henvic (Finistère).

Les soignants de la toute nouvelle maison de santé d’Henvic, entourés des élus de la commune et du département.

Les soignants de la toute nouvelle maison de santé d’Henvic, entourés des élus de la commune et du département. | OUEST-FRANCE

Samedi 2 septembre 2023, la nouvelle maison de santé a été inaugurée en présence de nombreux élus du Finistère, de la population de la commune, de ses élus, ainsi que l’ensemble des soignants déjà installés.

Tour à tour, Jean-Luc Fichet, sénateur, Raymond Messager, vice-président du conseil départemental et Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de Morlaix Communauté, ont salué la création du centre de santé en proclamant son importance et sa nécessité dans l’espace des déserts médicaux actuels dans l’ensemble de tous les territoires.

Un « objectif rempli »

Puis, Christophe Micheau, maire, lors de son discours, soulignait :  Dans la vie d’une équipe municipale, il y a un temps pour étudier une question, un temps pour chercher des solutions et en trouver, pour enfin, un jour, voir le résultat de tout ce processus. Aujourd’hui est un jour comme celui-là. Bien entendu, compte tenu de la nature de la réalisation que nous inaugurons, ce jour a une importance très particulière. Nous pouvons presque dire qu’il s’agit de la réalisation de ces deux derniers mandats .

Aujourd’hui, la maison de santé accueille trois médecins généralistes : les docteurs Blondiau, Godeau et Oishi ; un neurologue, docteur Godeau ; une diététicienne, Nathalie Sibiril ; un ostéopathe, Neil Maidment ; une psychologue, Kathleen Paugam et très prochainement une sophrologue, Laurence Baron-Witzmann.

Christophe Micheau conclut :  Depuis le début de cette histoire, nous avions l’ambition de garantir à l’ensemble des habitants de notre territoire un accès à une offre de soin de proximité. Nous estimons avoir rempli cet objectif ! 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/henvic-29670/la-maison-de-sante-dhenvic-a-ete-inauguree-f0b59dc0-4b51-11ee-ae86-ae60aff6047a

 

Le Diben mercredi 06 septembre 2023

Plougasnou - Réunion publique sur l'offre médicale de la commune

Réunion publique sur l’offre médicale de la commune

Suite à l’annonce du départ programmé des deux médecins, la mairie organise une réunion publique sur l’offre médicale dans la commune, l’état des lieux, la situation actuelle et à venir, les pistes de travail envisagées.

Le vendredi 15 septembre à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/5-septembre-reunion-publique-sur-loffre-medicale-de-la-commune

RAPPEL

Ouest-France

À Plougasnou, la maison de santé est opérationnelle

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La mise en route de ce projet a été retardé à cause de la mise en service des lignes téléphoniques. La maison de santé de Plougasnou (Finistère) accueille deux médecins et des infirmiers. Un autre docteur les rejoindra, ainsi qu’un podologue et une sophrologue au printemps 2021.

La maison de santé est enfin opérationnelle à Plougasnou. Elle accueille deux médecins – bientôt trois, deux cabinets infirmiers. Un podologue et une sophrologue arriveront au printemps.

La maison de santé est enfin opérationnelle à Plougasnou. Elle accueille deux médecins – bientôt trois, deux cabinets infirmiers. Un podologue et une sophrologue arriveront au printemps. | OUEST-FRANCE

La première pierre avait été posée le 13 février 2020. Désormais, la maison de santé de Plougasnou (Finistère) est opérationnelle. Protocole sanitaire oblige, Nathalie Bernard, maire, a procédé à la remise des clés en petit comité, samedi 30 janvier 2021. Ce dernier représente les professionnels de santé qui officieront dans cette nouvelle structure.

Les élus et les praticiens qui officieront dans la maison de santé, avec Nathalie Bernard, la maire (deuxième à droite). | OUEST-FRANCE

Pourquoi l’ouverture a-t-elle été retardée ?

Ce pôle santé pluridisciplinaire est actuellement opérationnel, et la maire, Nathalie Bernard avait reçu les clés le 20 novembre 2020. Un problème au niveau de la mise en service des lignes téléphoniques a retardé l’ouverture. Le souci est quasiment réglé, affirme la municipalité.

Combien de professionnels y exercent ?

Pour le moment deux médecins y sont installés. Un troisième doit rejoindre ses confrères prochainement. Deux cabinets infirmiers viennent de s’y installer. Un podologue et une sophrologue arriveront respectivement en avril et au printemps.

Le secrétariat est assuré par deux personnes pour un poste à temps plein.

Pourquoi réaliser ce projet ?

Ce pôle médical permet « aux professionnels de santé d’accueillir leurs patients dans des locaux répondants aux normes en vigueur. Tant pour la réglementation thermique que l’accès aux personnes en situation de handicap », souligne Nathalie Bernard.

Combien cela a-t-il coûté ?

647 000 €. La maison de santé s’étale sur une surface de plancher d’environ 330 m². Les cellules des médecins (168 m²), dont la mairie est propriétaire sont louées par ceux-ci. Les autres cellules paramédicales (25,10 m²) appartiennent à ces praticiens.

À noter que chaque médecin dispose d’une salle d’attente avec une entrée et une sortie.

Le parking sera-t-il agrandi ?

Oui, un projet d’extension du parking est prévu. Le chantier de la rue François-Charles commencera en septembre, pour ne pas perturber la saison estivale. Cela comportera des places de parking supplémentaires pour les patients des cabinets infirmiers et podologue.

Pôle santé, 29 rue François-Charles, à Plougasnou. Horaires et numéros de téléphone des praticiens inchangés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-maison-de-sante-est-operationnelle-7138528

 

Trégastel désormais sans médecins : le maire cherche des solutions

Trégastel rejoint brutalement la longue liste des communes confrontées à une pénurie de médecins. Le maire, Xavier Martin, examine d'ores et déjà plusieurs solutions.

Trégastel médecin

Comme dans bien des communes, des banderoles ont fait leur apparition. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

A Trégastel, septembre aura sonné l’absence de médecins. Les docteurs Hirth et Hardy quittent la commune et le docteur Loïc Mothé doit être en arrêt pendant au moins deux mois à la suite d’une opération chirurgicale prévue début septembre. Reste à savoir s’il aura un remplaçant…

La pénurie de médecins à l’échelle nationale a donc désormais atteint Trégastel. Un problème qui inquiète bien évidemment les habitants et notamment le maire, Xavier Martin. Qui s’empare du dossier :

Plusieurs possibilités et projets sont proposés par la municipalité et vont ouvrir à discussion et débats.

Xavier Martin, maire de Trégastel

À lire aussi

Des logements à disposition ?

A court terme, le maire suggère « la possibilité de mettre à disposition différents logements propriétés de la commune pour accueillir des remplaçants ponctuels ou bien pour une préinstallation de nouveaux médecins ».

Une réflexion pour la mise en place d’un secrétariat médical avec installation informatique par la mairie est également en cours. « Il faut rappeler que les deux cabinets médicaux sont désormais libres à Poul Palud ».

A moyen terme, la création d’une structure multisite en coordination avec la maison de santé de Perros-Guirec est évoquée.

Une première discussion a eu lieu avec Élise Bureau, coordinatrice de la maison de santé de Perros-Guirec. Elle stipule être dans l’attente du nouveau zonage de l’ARS (Agence régionale de santé) qui doit paraître fin septembre.

Xavier Martin, maire

Un pôle santé à Sainte-Anne ?

Le maire indique que « cela infléchira les prises de décision des politiques locaux, mais tout cela ne pourra fonctionner qu’avec la synergie des praticiens présents et à venir sur le territoire ».

Également dans ce projet à moyen terme, « faire intervenir des médecins stagiaires en accompagnement des médecins titulaires ».

En projet à plus long terme, Xavier Martin envisage « d’intégrer un pôle santé dans le projet centre-ville place Sainte-Anne, qui pourrait voir le jour en partenariat avec tous les professionnels ». 

L’urgence est maintenant de mise et les Trégastellois attendent un dénouement rapide de ce problème.

Pénurie de médecins

Pour Xavier Martin, maire de Trégastel, plusieurs pistes peuvent être explorées afin de faire face à la pénurie de médecins dans la commune. ©Le Trégor

https://actu.fr/bretagne/tregastel_22353/tregastel-desormais-sans-medecins-le-maire-cherche-des-solutions_60035225.html

 

Ouest-France

Cette commune bretonne met en vente 26 terrains à partir de 25 440 €, à deux pas de la mer

Sarah HUMBERT. Publié le

Afin de favoriser l’accession au logement aux primo-accédants dans un secteur tendu, la commune littorale de Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), met des lots en vente à des prix abordables. Une façon d’attirer une population plus jeune, à l’année.

La plage de Saint-Samson, à Plougasnou (Finistère), près de Morlaix.

La plage de Saint-Samson, à Plougasnou (Finistère), près de Morlaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Près de Morlaix (Finistère), la petite commune littorale de Plougasnou poursuit sa politique pour favoriser l’accession à la propriété des jeunes ménages et de résidents permanents.

Le plan des lots commercialisés à Plougasnou (Finistère). | DR

À partir du 4 septembre 2023, 14h, 26 lots seront ouverts à la commercialisation. Cinq d’entre eux sont destinés aux primo-accédants et/ou aux propriétaires de petits logements qui souhaitent acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en résidence principale, au prix de 60 €/m² (sous réserve du respect des critères d’attribution). Les 21 autres lots sont en accession libre au prix de 95 €/m². Tous sont viabilisés et libre de constructeur.

À lire aussi : Qui veut acheter un terrain à 26 340 € pour construire sa maison à deux kilomètres de la mer ?

Ce lotissement communal s’appellera Les Hortensias. Les terrains vont de 424 à 742 m². Les dossiers de candidature et de pré-réservation sont à retirer uniquement en mairie, service Urbanisme. Aucun dossier ne sera remis par mail ou courrier.

Une solution pour dynamiser la commune

Dans un communiqué de presse, la commune indique : « Dans un contexte d’augmentation des prix du foncier et de l’immobilier, qui constitue un frein important à l’installation de jeunes ménages et à l’évolution des parcours résidentiels des habitants déjà installés, la municipalité crée une offre d’acquisition foncière à prix abordable pour permettre l’accession à la propriété des jeunes ménages et des résidents permanents en vue de leur établissement en résidence principale. »

À noter, d’après l’Insee, la commune perd régulièrement des habitants depuis 1990. Selon les chiffres de 2020, elle comptait 2 724 habitants cette année-là, contre 3 530 il y a 30 ans. La majorité des habitants a entre 60 et 74 ans. Plougasnou compte également un taux important de résidences secondaires : 43,9 % en 2020.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/cette-commune-bretonne-met-en-vente-26-terrains-a-partir-de-25-440-euros-a-deux-pas-de-la-mer-393f0426-47ee-11ee-bce2-f20034b4a036

 

Ouest-France

Plougasnou. Pourquoi la localisation de l’aire fait débat ?

Gaëlle COLIN. Publié le

Cette aire a été annoncée en 2018 dans le projet de réaménagement du port du Diben, et aurait dû être livrée en 2021. C’est une zone incontournable qui encadre le nettoyage, ponçage ou décapage de la couche superficielle des coques de bateaux. Généralement, cet entretien est nécessaire une fois par an. Cela ne peut pas se faire n’importe où et il n’y a que deux zones dédiées en baie de Morlaix : au port de la ville centre, mais il faut remonter toute la rivière, et au Bloscon, à Roscoff, assez éloigné du Diben.

Un temps, il avait été envisagé qu’elle s’établisse au sud des ex-établissements Lequertier, une zone humide protégée pour sa biodiversité. Deux associations, Pour un petit port breton sympa (APPBS) et les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP) s’y opposent formellement. Pour temporiser, Morlaix communauté a créé un comité de pilotage, qui a retardé le début des travaux. Et qui distille les informations au compte-gouttes…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pourquoi-la-localisation-de-laire-fait-debat-e5f68625-fab8-4377-b0d0-b9a5c6d8e1d0

 

Ouest-France

Plougasnou. « La DDTM dit : “pas plus de cale submersible” »

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« Les associations des pêcheurs et plaisanciers souhaitent un carénage submersible au fond de l’anse du Diben, à la fois pratique et au plus près des bateaux, ce que je comprends, souligne Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. Mais il faudra l’accord de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Or, celle-ci vient de fixer une nouvelle orientation qui dit qu’il ne faut plus de cale submersible sur le territoire. Elle se base sur les expertises réglementaires de la police de l’eau. Cette dernière a, en effet, relevé des accidents de pollution. »

Les services de Morlaix communauté suivent le dossier : « La décision sera prise d’ici à la fin de l’année, je l’espère, poursuit Nathalie Bernard. Le plan B est une aire de carénage sur le terre-plein du port. Elle nécessitera un grutage. Ce qui n’est pas satisfaisant pour les petits bateaux. Si le coût est rédhibitoire, les pêcheurs plaisanciers continueront à caréner sur l’estran. À nous de proposer un tarif accessible à tous. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/la-ddtm-dit-pas-plus-de-cale-submersible-dde756f1-58f1-4c35-b786-68bbaf5940d2

Lire aussi : Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel

 

Ouest-France

Les plaisanciers défendent l’aire de carénage submersible de Plougasnou

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La police de l’eau est défavorable à une aire de carénage au fond de l’anse du Diben. Pour les plaisanciers de La Méloine, à Plougasnou (Finistère), l’aire submersible est pourtant la solution qui donnera satisfaction aux 300 propriétaires de bateaux. Ils expliquent pourquoi.

Dominique Ropars et Dominique Aymard, de l’association des pêcheurs plaisanciers de La Méloine, forte de 175 membres.

Dominique Ropars et Dominique Aymard, de l’association des pêcheurs plaisanciers de La Méloine, forte de 175 membres. | OUEST-FRANCE

L’association des pêcheurs plaisanciers La Méloine souhaite créer une aire de carénage au fond de l’anse du Diben, à Plougasnou. Mais la police de l’eau s’oppose à ce projet, qui serait, selon l’association, plus écologique. Rencontre avec Dominique Ropars et Dominique Aymard, de La Méloine.

En quoi consiste le carénage d’un bateau ?

Le carénage est une étape importante dans l’entretien d’un bateau. Éliminer les algues et les coquillages préserve l’hydrodynamie et maintient la vitesse de navigation en évitant la surconsommation de carburant. Il faut nettoyer et si besoin, poncer ou décaper la couche superficielle et repeindre la carène. Cet entretien est nécessaire au moins une fois par an pour des plaisanciers. La vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est carénée tous les deux mois.

Sans équipement, où carènent les bateaux ?

Chacun fait comme il peut. Les professionnels utilisent les aires de carénage à sec à Roscoff ou à Morlaix. Sur les 300 bateaux de plaisance du Diben, dix sont capables de s’y rendre. On ne peut pas jeter la pierre aux autres bateaux dont la plupart font moins de cinq mètres. Tout d’abord, c’est consommateur de gasoil, ce qui n’est pas écolo. Entre le grutage et la remise à l’eau, il faut compter près de 300 €, ce qui est coûteux. Les plaisanciers n’ont d’autres solutions que de nettoyer leur bateau chez eux ou alors dans le port.

Le carénage sauvage est une source de pollution…

C’est évident. Pour un carénage complet de la coque avec nettoyage et pose d’un antifouling, les plaisanciers utilisent de l’eau de javel et des produits beaucoup plus toxiques. Cela fait des années que l’on réclame cette aire de carénage, cela devient urgent.

Vous défendez le projet d’une aire submersible dans l’anse du Diben, pourquoi ?

C’est le meilleur projet. La police de l’eau a émis un avis défavorable, mais ce n’est qu’un avis. La maire de Plougasnou nous a bien dit que l’emplacement choisi sur les cailloux n’était pas concerné par la zone humide. Une aire bien contrôlée n’entraîne pas de rejets. S’il y a un accident, ce n’est rien à côté des résidus rejetés continuellement dans l’anse du Diben. Par rapport à une aire à sec sur le quai, elle est beaucoup plus accessible et ne nécessite aucun grutage.

Vous avez fourni tous ces éléments à Morlaix communauté…

Oui, en juin dernier. Tous ces éléments disent que nous sommes dans une démarche écologique. Il serait judicieux de profiter des études de faisabilité de l’aire submersible envisagée au niveau de la Petite grève en Plouezoc’h pour lancer celles concernant l’anse du Diben. À Plougasnou, toutes les associations en lien avec le port sont d’accord, sauf celle du Petit port sympa, historiquement contre tous les projets.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-plaisanciers-defendent-laire-de-carenage-submersible-de-plougasnou-e11146dc-466d-11ee-a7f1-2ea2b24d5149

L'ARAP dérape ???

Lire aussi : Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel

 

Ouest-France

Devenez une sentinelle du littoral à Plougasnou

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Créé en 1978 après la marée noire de l’Amoco Cadiz, le syndicat mixte Vigipol veut créer à Plougasnou, un réseau d’observateurs sur le littoral, dédié aux pollutions maritimes et aux échouages. Un atelier est proposé le 8 septembre 2023, à la salle des fêtes.

François Vogel, ancien capitaine de marine marchande, et conseiller délégué Mer et littoral, souhaite créer un réseau de personnes vigilantes aux pollutions du littoral.

François Vogel, ancien capitaine de marine marchande, et conseiller délégué Mer et littoral, souhaite créer un réseau de personnes vigilantes aux pollutions du littoral. | OUEST-FRANCE

Trois questions à François Vogel, conseiller délégué Mer et littoral et représentant de Vigipol

C’est quoi les vigipolites ?

Créé en 1978, après la marée noire de l’Amoco Cadiz, Vigipol est un syndicat mixte de communes, qui a pour but de les préparer à lutter contre les pollutions maritimes. C’est dans ce cadre, qu’en 2022, Vigipol met en place un réseau de vigipolites dont les objectifs sont d’alerter sur des pollutions en cours­, connaître la réalité des arrivages, informer sur les risques, former pour éviter les prises de risque, accompagner les acteurs du littoral et diffuser des outils.

Pourquoi est-ce important ?

Le but de la formation proposée le 8 septembre 2023 à Plougasnou, est de créer un réseau d’informateurs fiables, afin de pouvoir prendre au plus vite les mesures appropriées. La course au gigantisme, avec des porte-conteneurs qui embarquent jusqu’à 24 000 boîtes et des bateaux de croisière de plus en plus énormes, fait courir des risques de pollution de plus en plus importants et La Manche est un lieu à haut risque où des catastrophes se sont déjà déroulées

À qui s’adresse cette formation ?

Aux promeneurs et aux personnes sensibles à la sauvegarde de l’environnement. En devenant vigipolite, on pourra signaler des arrivages de produits déversés dans le milieu marin ou échoués à la côte, du plus inoffensif au plus dangereux, comme les fûts et bidons, les conteneurs, les produits manufacturés, les hydrocarbures, les animaux pollués… Face à un arrivage dangereux, il faut savoir qui appeler, quels services prévenir, pompiers, gendarmes, station LPO, mairie. C’est selon la nature de l’arrivage.

Réunion d’information, vendredi 8 septembre 2023, de 16 h à 18 h, à la salle municipale. On peut s’inscrire au 02 98 67 30 06 ou auprès de l’accueil en mairie.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/devenez-une-sentinelle-du-littoral-d08a8f5a-47ec-11ee-8a67-1cf645ac5ae4?mgo_eu=893514&mgo_l=BbcmDgtLTtO9IPD-WOIJ2w.3.0

Et les prélèvements de sable on laisse faire !!!

 

Ouest-France

« Atteindre le meilleur niveau possible » : l’École de sport du club nautique de Carantec est née

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C’est un évènement dans le monde de la voile carantécoise. Le club nautique de Carantec vient de créer une École de sport, pour mettre en place « une passerelle entre l’école de voile (Carantec Nautisme) et la compétition en régates ». Cette école doit permettre d’assurer la pérennité dans le recrutement des jeunes coureurs. Une porte ouverte à de futurs jeunes compétiteurs.

Hugo Madec, Baptiste Madec, Nathaël Cabon, licenciés au club nautique de Carantec (CNC) Jean-Baptiste Patault, président du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de la voile légère.

Hugo Madec, Baptiste Madec, Nathaël Cabon, licenciés au club nautique de Carantec (CNC) Jean-Baptiste Patault, président du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de la voile légère. | OUEST-FRANCE

Mardi 29 août 2023, dans l’enceinte du centre nautique du Kélenn, les responsables du club nautique de Carantec (CNC) ont procédé au lancement de la nouvelle structure : l’École de sport du CNC. La présence, à leurs côtés, de trois jeunes coureurs talentueux, licenciés au club, a permis de donner un impact plus important au message que Jean-Baptiste Patault, président du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président chargé de la voile légère, ont voulu faire passer.

Trois jeunes coureurs talentueux en Optimist

Hugo Madec, 13 ans, champion de Bretagne 2023, 2e aux championnats de France 2023, et 29e (sur 260 concurrents) aux championnats du monde 2023, est l’exemple même du jeune coureur qui a « fait ses classes » au CNC. Il a débuté son parcours dans la baie de Morlaix, en Départementale 3, « la base pour apprendre la régate » , relève Mathieu Percier.

Hugo Madec vit sa dernière année en Optimist cadet. Il va tenter les qualifications pour les championnats d’Europe et du monde en dériveur double. Son frère Baptiste Madec, 10 ans, pourrait suivre la même trajectoire : il court déjà en Départemental Benjamins 2e année. « J’adore être sur mon bateau », précise-t-il.

Nathaël Cabon, 12 ans, a commencé l’Optimist en 2020. Il passe en Minimes. « Mon cousin, Jocelyn Le Goff, licencié à Locquirec (Finistère), m’a donné envie de pratiquer la voile de compétition. Il a terminé 16e aux championnats du monde Optimist 2022. Moi, j’aime être sur l’eau et retrouver mes copains coureurs », raconte-t-il.

Comment va fonctionner l’École de sport ?

« Elle est ouverte aux filles et garçons dès 7 ans. Elle permet la découverte de la régate au niveau de la baie de Morlaix. Le support principal de navigation est l’Optimist. L’École se fait en partenariat avec l’association Carantec Nautisme, qui prêtera le matériel. Notre principal objectif est d’assurer une continuité au niveau des jeunes régatiers et de leur permettre d’atteindre le meilleur niveau possible », ont expliqué les responsables du CNC. « La régate est un sport de pleine nature alliant le physique, le courage et la réflexion, un sport de valeurs, telles que la solidarité, l’esprit d’équipe et le respect des règles. »

Les entraînements se dérouleront à la base nautique du Kélenn, le samedi.

Pratique : Renseignements lors du Forum des associations, samedi 9 septembre, ou par téléphone au 07 68 67 66 42.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/atteindre-le-meilleur-niveau-possible-lecole-de-sport-du-club-nautique-de-carantec-est-nee-3b98ce26-4660-11ee-a7f1-2ea2b24d5149

 

Le Diben lundi 28 août 2023

Plouézoc’h. Les Rues en Scène Dimanche 27 août 2023

Les rues en scène 2023 Plouézoc'h. Photo pyb29

Un beau spectacle et le public était bien au rendez-vous. Photo pyb29

Diaporama : Plouézoc’h. Les Rues en Scène Dimanche 27 août 2023

 

Ouest-France

À Plougasnou, la saison s’est déroulée sans accrocs pour les gendarmes et sauveteurs

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Une météo douce, une saison sans accrocs et de plus en plus de sudistes dans la petite station. Alors que les vacances touchent à leur fin, les nageurs sauveteurs et gendarmes font le bilan de leur été à Plougasnou (Finistère), jeudi 24 août 2023.

Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou (Finistère) a accueilli les sauveteurs et gendarmes, présents cet été dans la commune, jeudi 24 août.

Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou (Finistère) a accueilli les sauveteurs et gendarmes, présents cet été dans la commune, jeudi 24 août. | OUEST-FRANCE

« C’est sûr, on a peu utilisé de crème solaire », souligne Tristan Vassal. « Il y a bien eu des jours où le soleil tapait dur, et aussi de la brume de mer qui surprend tout le monde. C’est le climat typique du nord Finistère. L’avantage est qu’on dort bien. » Chef du poste de secours sur la plage de Primel-Trégastel à Plougasnou (Finistère), il dresse avec ses collègues nageurs sauveteurs et les gendarmes de la commune, le bilan de leur saison, lors du pot des saisonniers à la mairie, jeudi 24 août.

Vives, malaises et température

Au niveau des interventions, les sauveteurs rapportent des piqûres de vives et des malaises. « Dimanche 20 août, nous sommes intervenus au niveau du Primel Café, où un marcheur s’est évanoui. On est les seuls à être équipés pour agir tout de suite. »

17 à 18°. C’est la température de l’eau relevée cet été à Primel. « Nous la prenons à trente mètres du bord et en profondeur, précise Tristan Vassal. Il y a une belle différence avec les 22 ° relevés dans les dix mètres par certains baigneurs équipés d’un thermomètre. »

Un plan d’eau sécurisé

L’équipe des trois nageurs sauveteurs supervise la baignade sur une portion de la plage, chaque jour de 12 h à 18 h 30. Le balisage au niveau de la zone et du sens de la baignade est apprécié par les plagistes. Les professionnels sont d’accord pour dire à quel point les baigneurs sont respectueux. C’est moins le cas pour les propriétaires de chiens qui ne tiennent pas compte de l’interdiction de la plage aux chiens jusqu’au 30 septembre. « Certaines personnes essaient de gruger en passant par les rochers. »

Des bateaux près de la zone de baignade

« Ça arrive assez souvent, des voiliers et bateaux à moteur viennent mouiller à proximité de la zone de baignade alors que c’est interdit, poursuit Tristan Vassal. On y va en paddle pour leur demander de partir. Mais de façon générale, c’est assez calme, et bien différent des plages du sud de la France où nous sommes souvent confrontés à des problèmes de trafic de stupéfiants et à des bagarres. »

Plus de sudistes

« C’est ce qui a changé depuis dix-huit ans que je viens à Plougasnou, les gens fuient les grosses chaleurs et se réfugient plus au nord », constate Kévin, gendarme réserviste en juillet et août dans la commune. « Sinon, la commune ne change pas beaucoup, elle reste familiale, on retrouve les gens qui viennent, chaque année, passer leurs vacances dans les maisons de famille. C’est une station bon enfant. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-saison-sest-deroulee-sans-accrocs-pour-les-gendarmes-et-sauveteurs-311b961c-4314-11ee-9f1c-5079ba01e1f8

 

Ouest-France

L’Ordre des médecins «dément catégoriquement» le départ de 40 praticiens des Côtes-d’Armor fin 2023

Pauline LAUNAY. Publié le

Dans une lettre ouverte, un élu de Guingamp a évoqué le possible départ de quarante médecins libéraux des Côtes-d’Armor fin 2023. L’Ordre des médecins du département « dément catégoriquement » cette information. Explications.

Des mutations et départs à la retraite sont prévus cette année dans les Côtes-d’Armor, mais pas le départ de 40 praticiens libéraux, assure l’Ordre des médecins.

Des mutations et départs à la retraite sont prévus cette année dans les Côtes-d’Armor, mais pas le départ de 40 praticiens libéraux, assure l’Ordre des médecins. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Tout est parti d’une lettre ouverte, écrite par un élu de la minorité de Guingamp, Gaël Roblin, à destination du Conseil départemental des Côtes-d’Armor. Un document transmis aux médias, samedi 19 août 2023 dans l’après-midi, et dans lequel l’élu de la gauche indépendantiste écrit :  Lors du conseil municipal (de Guingamp N.D.L.R.) du 3 juillet dernier, j’ai appris par la voix de Mr le maire, Philippe Le Goff […] que 40 médecins libéraux cesseraient leur activité dans le département à la fin de l’année 2023. 

Lire aussi : Du nouveau pour le système de santé dans les pays de Guingamp et Paimpol

Contacté par Ouest-France, le maire de Guingamp  confirme cette information  dont il a eu connaissance en juin 2023, lors d’une réunion. Une information  abracadabrantesque  rétorque pourtant l’Ordre des médecins des Côtes-d’Armor, joint par téléphone, qui parle d’une  imprécation anxiogène .  Nous démentons catégoriquement le départ de quarante médecins libéraux d’ici la fin de l’année , poursuit le président, le Dr Nicolas Leichtmaneger-Lepitre.

Un tableau des forces médicales en présence

 Il n’y a que nous qui puissions savoir de façon précise quels sont les mouvements et les ressources médicales du département , explique-t-il. Grâce à un tableau répertoriant les praticiens présents et actualisé chaque mois.  Si l’Ordre des médecins considère que ces chiffres ne sont pas bons, dont acte , fait savoir le maire de Guingamp.

Le 3 juillet, lors de la dernière réunion du conseil avant la pause estivale,  j’alertais sur des éléments qui m’ont été donnés, indique Philippe Le Goff. Des éléments, que j’ai pu avoir, montraient qu’un département perdait quarante médecins, et qu’il s’agissait des Côtes-d’Armor. 

Lire aussi : Cette commune bretonne finance les études de son futur médecin généraliste

L’Ordre des médecins ne cache pas, toutefois, qu’il y a des mutations et des départs à la retraite.  Il y a des dispositions légales qui préjugent de ces départs.  Mais il l’assure :  Il n’y a aucune notion de départ groupé dans les Côtes-d’Armor. 

Ce que corrobore la CPAM des Côtes-d’Armor, également contactée par Ouest-France. La Caisse primaire d’assurance maladie précise, qu’à la date du 18 août 2023, 30 installations et 27 cessations d’action (dont dix départs à la retraite) ont été relevées parmi les médecins libéraux, généralistes et spécialistes confondus. En 2022, il y avait eu 38 installations et 43 cessations d’activités.

https://www.ouest-france.fr/sante/lordre-des-medecins-dement-categoriquement-le-depart-de-40-praticiens-des-cotes-darmor-fin-2023-7e0a74f6-4329-11ee-ac21-50173a5f08fe

 

Ouest-France

Et le lauréat du concours de nouvelles de Plougasnou est…

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C’est à La Part des Anges à Plougasnou qu’a eu lieu, dimanche 20 août 2023, cette sympathique cérémonie de remise de prix aux lauréats du concours de nouvelles. Le jury en avait reçu 108, venant du monde entier.

Dominique Aymard remporte le premier prix pour sa dystopie, un récit fictionnel entre terre et mer. Il partage sa vie entre Paris et Le Diben à Plougasnou.

Dominique Aymard remporte le premier prix pour sa dystopie, un récit fictionnel entre terre et mer. Il partage sa vie entre Paris et Le Diben à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

C’est toujours comme une bouteille à la mer, cette aventure, imaginée depuis 2022 par Primel Animations. Finalement, le retour est excellent, puisque les (bonnes) nouvelles sont arrivées pour participer aux concours qui a lieu dans la commune de Plougasnou. Elles venaient de nombreuses régions et d’un peu partout dans le monde. D’Australie, des États-Unis, du Canada, de plusieurs pays d’Europe, de Suisse et d’Algérie !

Thème du bain de mer

Patrick Guinamant, président de l’association, n’en revient pas : « Nous avons reçu 108 textes contre 64 lors de la première édition en 2022. Le thème du bain de mer a inspiré les écrivains. Le plus jeune a 10 ans, et la doyenne est une dame de 92 ans, et il y a eu presque autant d’hommes que de femmes. »

Dimanche 20 août, à La Part des Anges, face à la mer, le jury présidé par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac, et conseiller municipal de Plougasnou, et Tiphaine Guinamant, 17 ans, organisatrice du concours, a annoncé le palmarès.

Mathieu Mescam, de Plourin, l’un des finalistes du 2e concours de nouvelles de Primel Animations. Ici, avec Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et habitant de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

« D’autres étaient plus intimistes »

Tous ont salué la qualité des nouvelles : « Il y a eu beaucoup de textes très sombres, souligne Cathy Givaja, de la librairie Dialogues de Morlaix, et animatrice du Prix des Embouquineurs. J’ai beaucoup aimé les textes contenant des légendes, d’autres étaient plus intimistes. » Elle raconte avoir remarqué la construction du texte de Daphnée, 15 ans, et intitulé Les larmes sont salées : « Elle aborde d’une manière extraordinaire la mort du père, celui-ci adorait la poésie, c’est ce qui sauve le héros. » Cette jeune fille a reçu, le second prix dans la catégorie Jeunesse.

Dans la catégorie Adulte, Dominique Aymard, résidant une grande partie de l’année au Diben, remporte le premier prix. « C’est une première pour moi », confie l’auteur qui vient du secteur de la presse magazine. « J’avais coécrit avec Eric Jouan, Les Miscellanées du Docteur Le Dantec qui regroupe, tout ce qu’il faut savoir sur la Bretagne (Éditions Ouest-France – 2012), mais jamais de nouvelles. L’idée est arrivée très vite, il s’agit d’une dystopie, un récit entre deux mondes, la terre et la mer, séparés par une muraille. »

Éloi Louboutin (Brest) remporte le prix enfant, et Alix Maire (Saint-Julien dans le Var), le prix jeunesse.

L’association fera éditer un recueil de toutes ces nouvelles, qui sera disponible dans quelques mois à la bibliothèque de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/et-le-laureat-du-concours-de-nouvelles-de-plougasnou-est-c83cb840-4022-11ee-9424-22c16fe64533

Lire aussi : Reworld Media : les équipes fondent chez l'ex-Mondadori

 

Le Diben lundi 21 août 2023

Mairie de Plougasnou

La commune de Plougasnou recherche activement des médecins généralistes.

Face à l’annonce du départ de leurs deux médecins généralistes à compter du 31 décembre 2023, la commune de Plougasnou lance un plan d’urgence pour trouver des médecins.

Conscient de l’enjeu prioritaire que constitue l’accès aux soins de ses habitants, la commune de Plougasnou mène un travail de fond pour attirer des médecins. La commune travaille en étroite collaboration avec les partenaires institutionnels du domaine de la santé (Agence Régionale de Santé, Contrat Local de Santé, centre hospitalier, médecins du territoire, etc).

L’équipe municipale avait anticipé la possibilité de carence des médecins puisqu’elle en a fait une priorité depuis plusieurs années et avait d’ailleurs alerté l’ARS en juin 2022 après les départs en retraite sur quelques années de plusieurs médecins en place.

En 2019, Plougasnou s’est dotée d’une Maison de santé. Pour rappel, ce projet a vu le jour grâce à l’étroite collaboration entre des citoyens engagés, les élus de la commune et les médecins afin de leur permettre d’avoir des locaux neufs pour exercer. Cet espace se compose de trois bureaux de médecins, deux salles d’attente, une salle de soins ambulatoires, un pôle d’accueil/secrétariat, 2 espaces d’archivages et une salle de pause partagée avec les autres professionnels de santé. Le coût de cet investissement s’est monté à 500 000€ financés par un emprunt de la commune. Les élus s’étaient engagés dès le départ, à rester sur le même montant de loyer que dans l’ancien centre médical, à savoir 500€ mensuel par médecin. Le cabinet est accolé à un centre paramédical pluridisciplinaire.

En 2022, face au faible nombre de candidats se présentant pour travailler au sein de l’équipe du cabinet de médecine libérale en place, la Maire a souhaité créé une délégation dédiée à la santé en attribuant ce dossier à une conseillère municipale.

La commune tient à rappeler qu’elle n’était pas éligible aux aides à l’installation et à l’investissement car non considérée comme zone prioritaire au regard des critères définis par l’ARS. Afin d’obtenir des financements de la part de cette dernière, les élus ont donc proposé leur soutien aux professionnels de santé dans l’écriture d’un projet de santé de territoire afin de décrire précisément nos besoins. Les professionnels de santé sont les seuls légitimes à pouvoir écrire ce projet de santé de territoire.

De la même manière, la Mairie a réuni à plusieurs reprises les professionnels de santé pour échanger sur leurs besoins et tenter de définir conjointement une ligne conductrice pour attirer des médecins. Plus récemment, en présence de la coordinatrice du Contrat Local de Santé du Pays de Morlaix, l’objectif était de présenter les différentes possibilités d’organisation d’un centre de santé avec l’idée d’ouvrir les champs des possibles.

En septembre 2022, Plougasnou associée à deux autres communes du territoire a répondu à l’appel à manifestation d’intérêt de l’Agence Régionale de Santé concernant le recrutement de médecins en lien avec la Clinique de la Baie. Ce projet n’a malheureusement pas été retenu par l’ARS.

La commune de Plougasnou communique depuis plus d’un an sur les journaux de jeunes médecins libéraux, sur des sites spécialisés comme celui d’Office Santé et a mis une annonce à la faculté de médecin. Ce plan de communication va être renforcé via des contacts avec la faculté de médecine de Brest, l’Ordre des médecins et tous les réseaux en lien avec de jeunes médecins généralistes ou des médecins souhaitant faire des remplacements.

Jusqu’à présent notre objectif était d’aider les praticiens en place à chercher un troisième médecin pour compléter l’offre médicale à la Maison de santé. Ils sont les principaux acteurs à avoir l’accès direct à leurs confrères via leur réseau professionnel et l’accueil de stagiaires et/ou de remplaçants.

Devant l’urgence de la situation, la commune de Plougasnou a décidé de renforcer son action avec les propositions suivantes :

• Continuer et renforcer la recherche active de médecins libéraux en ouvrant les possibilités d’accueil (par exemple : possibilité de disposer d’un logement de fonction temporaire avant une installation définitive, acquisition de matériels médicaux couteux par la commune en usage partagé par les médecins, …)

• Suite à la rencontre organisée avec la Fondation ILDYS, la création d’un centre de santé municipal, avec des médecins salariés, pourrait voir le jour en 2024 avec la mise à disposition de médecins par la fondation ILDYS (il faut cependant que l’ARS place la commune en « zone d’accompagnement régional » afin de pouvoir bénéficier des aides à l’installation : cette demande a été faite mais la décision ne sera prise que cet automne).

• Une communication plus visible par le public au-delà de la communication actuelle faite sur les médias spécialisés (une banderole annonçant la recherche de médecins a été commandée et sera déployée très prochainement, une vidéo de promotion de la commune est en préparation, …)

• Un groupe de travail de professionnels de santé était déjà en place, mais il sera élargi à tous les habitants qui souhaitent s’investir sur ce projet. La première réunion sera organisée d’ici la fin du mois.

Une réunion publique sur ce sujet se tiendra le vendredi 15 septembre à 18h à la salle municipale.

https://www.facebook.com/mairiedeplougasnou

 

Ouest-France

À Henvic, le voilier et protecteur de la baie de Morlaix, Even de Kergariou, est décédé

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Il a passé des décennies à veiller sur les oiseaux en baie de Morlaix (Finistère). Even de Kergariou s’est éteint samedi 19 août 2023, à l’âge de 82 ans, à Henvic.

Even de Kergariou et Michel Querné dans la caravelle qui, pendant des années, a servi à la protection de la baie.

Even de Kergariou et Michel Querné dans la caravelle qui, pendant des années, a servi à la protection de la baie. | BRETAGNE VIVANTE

Connu pour sa voilerie, Even de Kergariou l’était également pour son engagement dans la protection de l’environnement. Habitant au Pont de la Corde à Henvic (Finistère), il s’est éteint samedi 19 août 2023, à l’âge de 82 ans.

Il s’était bénévolement chargé de la conservation de la réserve ornithologique de la baie de Morlaix, de 1978 à 2007. Grâce à son inlassable travail de gestion et de surveillance, les sternes étaient revenues nicher à l’île aux Dames.

Voilier et marin

« À une époque où l’importance du patrimoine naturel n’était pas largement reconnue, il a passé des milliers d’heures à dissuader les pêcheurs de crevettes de ne pas déranger les oiseaux nicheurs, à compter les oiseaux hivernants, à poser des panneaux et à partager et transmettre sa passion », souligne l’association Bretagne vivante, qui depuis a pris le relais de son travail.

Vainqueur dans la catégorie Caravelle en 1976 et 1977 des « Vingt-quatre heures du Taureau », c’était un parfait connaisseur de la baie de Morlaix. Les régatiers se souviendront de ce marin pour ses voiles réputées, frappées d’un « K » majuscule.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/henvic-29670/a-henvic-le-voilier-et-protecteur-de-la-baie-de-morlaix-even-de-kergariou-est-decede-3f58a882-3f68-11ee-8187-e1bad13d6d7c

 

Ouest-France

PORTRAIT. Sophie Häfner : de la biologie moléculaire à la voile classique à Brest

Maxime BERTAIL. Publié le

Chercheuse en biologie à Copenhague, Sophie Häfner a changé de vie pour intégrer cette année l’équipage du voilier classique Mariquita, à Brest (Finistère). Rencontre après une journée d’entraînement en amont de la régate Brest Finistère Classic.

À bord du Mariquita au repos, quai Malbert à Brest (Finistère).

À bord du Mariquita au repos, quai Malbert à Brest (Finistère). | OUEST-FRANCE

« Prêt à monter à bord du plus beau bateau du monde ? » Pour Sophie Häfner, sur le ponton du quai Commandant Malbert à Brest (Finistère), ce ne sont pas des paroles en l’air. Ses yeux bleus pétillent quand elle parle de Mariquita, le voilier classique dont elle est membre d’équipage depuis avril 2023.

« Récupérée sur le quai avec ma valise »

Rien ne semblait destiner la trentenaire d’origine allemande à la navigation, elle qui, jusqu’à cette année, était chercheuse en biologie moléculaire à Copenhague (Danemark). Elle grandit à Berlin (Allemagne), loin de la mer, et étudie à Strasbourg et à Paris avant de rejoindre le Danemark. La voile lui tombe dessus lors d’un semestre de master à Barcelone (Espagne), quand des amis en croisière lui proposent de les rejoindre. « Ils m’ont récupérée sur le quai, avec ma valise et mes deux plantes. Les plantes en pot, c’était une mauvaise idée, mais pour la voile, c’était l’amour fou tout de suite », s’amuse Sophie Häfner d’un rire franc et volontiers.

Les années qui suivent, elle continue à naviguer quand elle peut, en loisir. En février de cette année, fatiguée par la précarité des contrats, elle décide de laisser tomber la recherche. Au fond d’une crise existentielle surgit l’opportunité : une amie lui apprend que Marie Tabarly, fille du navigateur, recrute des équipiers pour le Pen Duick VI. Sa candidature est acceptée. Lors d’une navigation, elle croise la route des plans Fife, dont le Mariquita : c’est le coup de cœur. « Simplement de les voir, ça m’a motivée à sortir de ma zone de confort, à passer les permis et devenir skippeuse moi-même. »

« Un patchwork de profils »

Au fil des rencontres, son discours passionné sur la mer lui vaut d’être recommandée à Jacques Caraës, qui pilote la team Fife à Brest (Mariquita, Moonbeam IV, Moonbeam). « Quand j’ai été acceptée, j’étais convaincue que c’était une erreur. Mais l’équipage est un patchwork de profils. Il y a de tout, de l’ancien tromboniste au skipper olympique. C’est le talent de Jacques : recruter des personnes motivées qui pourront travailler ensemble au mieux. »

Élégant mais sportif, Mariquita, 38 mètres de long et un mât, conçu pour la course côtière en 1911 par l’architecte écossais William Fife, exige une coopération plus intense qu’ailleurs. Chaque manœuvre est faite à la main, par une vingtaine de marins en régate. « C’est une chorégraphie très orchestrée, c’est majestueux ! »

Promouvoir la place des femmes

Responsable des hautes bastaques (câbles réglables qui maintiennent le mât et contrebalancent l’effort du vent), Sophie Häfner fait partie d’une minorité de femmes parmi les trois équipages. « La voile est comme la science, un milieu traditionnellement masculin. Il y a un effort conscient pour promouvoir la place des femmes, heureusement, mais c’est aussi à double tranchant. On veut être sélectionnée pour ses compétences de marin, pas pour remplir un quota ».

Après chaque journée passée à s’entraîner dans la rade, infatigable, Sophie Häfner profite à fond de sa nouvelle vie brestoise : randonnée sur le GR34 ou navigation sur les voiliers des collègues le week-end, escalade le soir, ou comme aujourd’hui, apéro avec l’équipage. On est marin ou on ne l’est pas.

https://www.ouest-france.fr/mer/portrait-sophie-haefner-de-la-biologie-moleculaire-a-la-voile-classique-a-brest-1c18fffa-3dc1-11ee-9733-6ec1a60d0098

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Port de Brest le 07 août 2023. Photos pyb29

 

Ouest-France

Plougasnou craint de se retrouver sans médecins à la fin de l’année 2023

Juliette PENN. Publié le

Au début de l’été 2023, les deux généralistes de la commune ont annoncé leur départ pour la fin de l’année. Une surprise pour la mairie, qui face au risque de pénurie, lance un plan d’urgence pour trouver rapidement des professionnels de santé.

Au sein de communes de Morlaix communauté, on compte 7,9 médecins généralistes pour 10 000 habitants, d’après les chiffres de l’ARS.

Au sein de communes de Morlaix communauté, on compte 7,9 médecins généralistes pour 10 000 habitants, d’après les chiffres de l’ARS. | ARCHIVES OUEST FRANCE

« On se retrouve le couteau sous la gorge, à devoir trouver une solution en urgence », s’alarme Nathalie Bernard, maire de Plougasnou (Finistère). Au début de cet été 2023, la commune a appris le départ de tous ses médecins à la fin de l’année 2023. Résultat, ce n’est plus un, mais trois généralistes que la mairie cherche pour répondre aux besoins de ses habitants.

Des besoins médicaux importants

Le problème, cela fait bien trois années que les élus le prennent à bras-le-corps. En 2019, alors qu’un des docteurs part, la commune se dote d’une maison de santé « pour attirer des professionnels en leur proposant de bonnes conditions de travail », relate Nathalie Bernard. L’année suivante, un poste d’élu spécialement dédié à la question est mis en place. Mais malgré tous les efforts, la commune ne trouve pas de troisième médecin.

Alors, quand les deux généralistes annoncent au début de l’été partir à la fin de l’année 2023, l’un à la retraite et l’autre, pour rejoindre des consœurs à Henvic, c’est l’inquiétude qui monte. « Nous sommes une commune de 3 000 habitants à l’année et 10 000 l’été. Notre population est vieillissante, les besoins médicaux sont donc importants », souligne-t-elle.

Pour pallier le plus rapidement le manque à venir, la mairie a lancé un plan d’urgence. Selon l’édile de la commune, il y a deux solutions. La première : « Chercher des médecins libéraux. Mais, cela fait trois ans que nous peinons à en trouver un, alors trois, ça risque d’être compliqué. » Elle reste cependant positive, pointant que « trois places vacantes, cela peut attirer des groupes d’amis qui souhaitent s’installer ensemble ».

Devenir zone prioritaire

Seconde solution envisagée : « Collaborer avec la Fondation Ildys et travailler avec des médecins salariés. Les coûts seraient en revanche relativement plus importants. » Il faudrait alors impérativement que l’ARS revoie sa cartographie pour que la commune du Trégor passe en zone prioritaire et puisse bénéficier d’aides.

Le problème, « c’est qu’avec le pôle santé à Lanmeur et la maison de santé à Plouezoc’h, nous ne sommes pas considérés comme une zone en tension. Pourtant, les médecins des deux communes ne prennent plus de nouveaux patients », s’exaspère Nathalie Bernard.

Le 15 septembre, la mairie organise une réunion publique « pour informer nos concitoyens sur le sujet et montrer que nous sommes mobilisés sur la question », précise la maire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-craint-de-se-retrouver-sans-medecins-a-la-fin-de-lannee-2023-9493dae4-3e6c-11ee-aab4-50feae189cfb

Photo Michel Biette

Michel se fait des cheveux blancs depuis cette photo.

Plougasnou recherche médecins désespérément ! Photo pyb29

Plougasnou recherche médecins désespérément ! Photo pyb29

 

Ouest-France

Depuis cinquante-trois ans, ils défendent les espaces fragiles du littoral de Crozon

Publié le

L’association de Crozon (Finistère) a pour but de défendre l’environnement local. Ses membres échangent avec la municipalité et ont réussi à mener à bien certaines actions.

Malgré cinquante-trois ans, l’association est toujours très active.

Malgré cinquante-trois ans, l’association est toujours très active. | OUEST-FRANCE

Déjà cinquante-trois ans que l’association Adeliso existe, suite à une histoire d’eau sale sur une plage. Depuis, les membres défendent le littoral du cap de la Chèvre, à Crozon (Finistère). « Nous voulons conserver un cadre de vie esthétique et propre pour les habitants et les visiteurs et favoriser librement l’accès à tous à un littoral protégé. » Marie-Christine Ledernez est la présidente depuis 1994, elle succède à sa mère, Cécile Kerdreux, présidente depuis 1972.

Assainissement, urbanisme et cadre de vie

Lors de l’assemblée générale dimanche 13 août 2023, Marie-Christine Ledernez est revenue sur leurs différents combats : « Nous avons obtenu, après vingt-huit ans de combat contre les municipalités successives, la fin des rejets de la station d’épuration sur la plage de Lostmarc’h. »

En matière d’urbanisme, avec l’Urbe (Unité de recherche en biologie environnementale et évolutive), l’association a fait stopper des constructions qui s’érigeaient au-dessus de l’île Vierge, en faisant appel au tribunal administratif : « Cela a permis d’assurer la continuité du chemin de randonnée », a précisé la présidente.

Les adhérents défendent les espaces fragiles du littoral de la circulation automobile et « l’authenticité des villages » par le respect des règles de construction et la réglementation générale.

Gare à l’attractivité

Pour les membres de l’association, c’est tout un travail de veille sur les évolutions des documents d’urbanisme, les autorisations accordées, le respect de l’environnement ou encore la performance du système d’assainissement : « Aujourd’hui, nous vivons le changement climatique et des changements sociaux qui ont pour première conséquence d’augmenter l’attractivité du climat breton et entraîner une surfréquentation. »

Echanges avec la municipalité

Adeliso est associée aux réflexions de la municipalité sur la préservation du littoral et suit de près le projet d’aménagement du site de la Palue, qui a été confié à un bureau d’études : « L’omniprésence de la voiture aux abords des plages pose la question des mobilités. »

Elle suit aussi avec attention l’évolution du projet Grand site de France, « qui devrait permettre un meilleur accueil du public mais qui risque aussi d’augmenter la fréquentation. »

L’association échange fréquemment avec l’équipe municipale et certaines de leurs propositions ont été retenues, comme l’idée d’un parking relais en amont de Brégoulou et la mise en place d’une navette estivale : « Le dispositif s’avère efficace et a permis au mois d’août d’éviter le chaos dans le village de la Palue, confronté à un afflux de véhicules. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/crozon-29160/depuis-cinquante-trois-ans-ils-defendent-les-espaces-fragiles-du-littoral-de-crozon-5a225668-3a9a-11ee-b4c3-e9deafad0f71

 

Ouest-France

« C’est mieux qu’à la télé » : magistrat au tribunal de Morlaix pendant 12 ans, il raccroche la robe

Gaëlle COLIN. Publié le

Jean-Luc Crozafon a passé douze ans au tribunal de Morlaix (Finistère). D’abord juge de proximité puis magistrat temporaire, il aura rendu près de 2000 décisions, qui contiennent leurs lots d’anecdotes touchantes. Arrivé en bout de mandat, il doit raccrocher la robe, pour se consacrer à une nouvelle activité pas si éloignée : médiateur civil, administratif et social.

Jean-Luc Crozafon a été pendant douze ans juge de proximité puis magistrat à titre temporaire au tribunal de Morlaix. Après avoir rendu près de 2000 décisions, il raccroche la robe pour se consacrer à la médiation civile à partir de septembre 2023.

Jean-Luc Crozafon a été pendant douze ans juge de proximité puis magistrat à titre temporaire au tribunal de Morlaix. Après avoir rendu près de 2000 décisions, il raccroche la robe pour se consacrer à la médiation civile à partir de septembre 2023. | OUEST-FRANCE

« Je quitte la fonction à regret. Le tribunal de proximité, c’est mieux que la télé, surtout dans un décorum tel qu’à Morlaix », sourit Jean-Luc Crozafon.

Après avoir passé douze ans dans la vieille bâtisse rectangulaire de l’allée du Poan-Ben, le magistrat temporaire raccroche la robe. Pas pour la retraite, mais parce que son mandat s’est achevé sur sa dernière audience, le 4 juillet 2023. « J’ai rendu environ 2 000 décisions de justice, essentiellement des litiges civils, entre particuliers. Pourtant, je n’étais pas magistrat de carrière ! »

Du déclin du tribunal à son renouveau

La fonction de juge de proximité a été créée en 2002, dans le but d’ouvrir le corps à des non-professionnels. Six ans plus tard, Jean-Luc Crozafon endossait l’épitoge au tribunal de Morlaix, alors installé dans l’ancien lycée de filles de Kerneguès. « J’ai fait des études de droit mais je travaillais dans les ressources humaines. J’ai déposé un CV, passé un entretien à la cour d’appel, puis j’ai eu une formation. J’ai vécu le déclin du tribunal de Morlaix, lorsqu’il a fusionné avec celui de Brest, avec la réforme Dati. Mais aussi son renouveau, avec la compétence de nouveaux contentieux et les réaménagements », poursuit celui qui est ensuite devenu magistrat temporaire en 2018.

Robe de mariée tachée, sangliers et conflits de voisinage

Cette justice civile ne fait pas vraiment les choux gras. Pourtant elle représente « l’essentiel » de ce qui est traité à Morlaix. « Ces audiences sont des moments imprévisibles et touchants. Les gens présents en ont gros sur la patate, n’ont pas forcément d’avocats. Je me souviens en particulier, d’un père qui avait posé sur la table la robe de mariée de sa fille. Il la considérait souillée et en voulait à une teinturière. Ou encore un propriétaire qui demandait l’expulsion de sa locataire car elle vivait avec… deux sangliers. »

Pendant ces 12 ans, Jean-Luc Crozafon a vu l’émergence de nouvelles affaires, comme des contentieux autour de signatures électroniques ou encore d’arnaques sur Le Bon Coin. Mais la justice civile, c’est aussi des conflits où des bailleurs expulsent des locataires, des situations de surendettement ou des voisins qui se déchirent à cause d’une malheureuse haie. « C’est vraiment le quotidien des gens. Le seul reproche que l’on pourrait faire, c’est que l’on tranche sur des conflits, mais on ne les résout pas. Les voisins pourraient continuer de se haïr après la décision. »

« Trouver une solution ensemble »

Son mandat de cinq ans terminé, Jean-Luc Crozafon se tourne désormais vers la médiation civile. L’étape qui doit résoudre le conflit avant qu’il ne se termine au tribunal… « Le but est de réunir les parties et de trouver une solution ensemble. Elles sont actives et cela permet de purger les désaccords. Une évolution souhaitable de notre système serait de favoriser ces modes de règlement des litiges », défend l’homme de 65 ans. Il commencera à écrire le nouveau chapitre de sa vie à partir du 1er septembre 2023.

Contact pour la médiation civile : j.crozafon@wanadoo.fr ou au 06 30 09 59 97.

https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/gens-d-ici/cest-mieux-qua-la-tele-magistrat-au-tribunal-de-morlaix-pendant-12-ans-il-raccroche-la-robe-1d6b7c88-306b-11ee-88f0-37c5cf28e831

 

Le Diben lundi 14 août 2023

Plougasnou. Le Port du Diben en Fête ce dimanche 13 août 2023

"Enez Glaz" de Locquirec croisant la vedette "Président Michel Morvan" de Roscoff. Photo pyb29

"Enez Glaz" de Locquirec croisant la vedette "Président Michel Morvan" de Roscoff. Photo pyb29

Diaporama : Le Port du Diben en Fête ce dimanche 13 août 2023

 

Ouest-France

Plougasnou. Une exposition estivale, face à la mer et aux rochers

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Les membres de l’association La Ronde des arts organisent l’exposition à la salle Fréhel.

Les membres de l’association La Ronde des arts organisent l’exposition à la salle Fréhel. | OUEST-FRANCE

La Ronde des arts, association artistique et culturelle, fêtera ses 10 ans l’an prochain. Elle organise régulièrement des expositions au printemps et en été, face à la mer et aux rochers.  Nous accueillons entre trois et quatre artistes à chaque exposition : en général, un peintre ou deux, un sculpteur ou photographe… »,explique Françoise Doher, secrétaire de l’association.

Pour cette exposition d’été, trois artistes ont été invités : le premier est Padraig Creston, peintre. Ses acryliques sur toiles, sur le thème des forces d’eau et de lumière, glissant du figuratif vers l’abstrait, sont en parfaite harmonie avec le cadre de mer et de rochers de Primel-Trégastel.

Pauline Bétin, sculpteuse verrière, en associant pâte de verre et sérigraphie, évoque des paysages urbains, des friches industrielles, des espaces portuaires…

Francis Bacon, photographe, attire notre regard sur des Grandes et Basses Marées, ramenant l’homme à sa juste dimension.

Jusqu’au dimanche 27 août, tous les jours de 15 h à 19 h, à la salle Fréhel, à Primel-Trégastel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-exposition-estivale-face-a-la-mer-et-aux-rochers-32888e69-147c-4ea2-acaf-dfc9d451d998

Diaporama vernissage : Ronde des Arts Plougasnou Exposition été 2023

 

Le Diben mercredi 09 août 2023

Retour vres le passé, c'était en 2015

Ouest-France

Plougasnou : « Le Port en Fête » ce dimanche au Diben

Samedi 08 août 2015 18:36 - Plougasnou

Dès 14 h, les visiteurs pourront assister à divers exercices de secours réalisés par les équipages de la SNSM. © Ouest-France

Dimanche, après le Pardon du Diben, un collectif d'association organise la première édition du « Port en Fête ».

La SNSM, l’association Nautique de la Méloine, l’association « Les Copains d@ bord », et le Canot Club ont œuvré ensemble pour mettre en place l'événement.

Dès 12 h 30, embarquement des offices religieuses à bord de la vedette SNS 271 Notre Dame du Trégor, accompagnée du SR 29193, du curnic de la SNSM de Primel, du tout temps Yvon Salaun, de l’Enez Glaz de Locquirec et du Président Michel Morvan de Roscoff pour la bénédiction de la mer.

Après le repas « moules frites » sur le port, dès 14 h, les visiteurs pourront assister à divers exercices de secours réalisés par les équipages de la SNSM mais également monter à bord pour une balade en mer.

En parallèle, l’association « Les Copains d@ bord » proposeront une exposition sur le patrimoine maritime dans les anciens établissements Lequertier. L’animation musicale, des chants de marins, sera assurée à partir de 16 h par le groupe « Marins de légendes ».

Dimanche 9 août, le Diben, Plougasnou. Entrée gratuite.

https://quimper.maville.com/actu/actudet_-plougasnou-le-port-en-fete-ce-dimanche-au-diben_6-2811134_actu.Htm

Depuis, l'association « Les Copains d@ bord » n'a jamais renouvelé sa participation à cet événement.

 

Ouest-France

Une plainte déposée contre Primel Gastronomie après la pollution d’une rivière de Plougasnou

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Une pollution a été constatée dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), le 26 juillet 2023. Sur deux kilomètres environ, les poissons sont morts. Une enquête a été ouverte. L’association Force 5 a porté plainte contre Primel Gastronomie, ce jeudi 3 août 2023. Le fabricant de plats surgelés est implanté non loin de là où s’est produit le déversement de soude dans l’eau.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le 26 juillet 2023, un déversement de soude s’est produit dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère). Sur deux kilomètres environ, à partir du pont de la route qui enjambe la rivière, les poissons sont morts.

Une enquête ouverte

Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Brest. Les investigations sont menées par l’office français de la biodiversité.

C’est dans ce cadre-là que le président de l’association de protection de l’environnement, Force 5, Jean-Yves Quéméneur, a porté plainte. Elle a été déposée ce jeudi 3 août 2023, à la compagnie de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix.

Des dégâts piscicoles très importants

Dans le procès-verbal, l’association vise nommément la société de production de plats surgelés Primel Gastronomie, implantée non loin de là où la pollution a eu lieu. Jean-Yves Quéméneur précise qu’il souhaite également se porter partie civile, pour saisir un juge d’instruction.

À la suite de l’écoulement survenu il y a quasiment une semaine, la préfecture du Finistère évaluait les dégâts « piscicoles très importants ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/une-plainte-deposee-contre-primel-gastronomie-apres-la-pollution-dune-riviere-de-plougasnou-e60469e2-31e8-11ee-ba4e-16cd12815b8f

Photos pyb29

Pontplaincoat Tromelin 23 novembre 2022. Photos pyb29

Plainte Force5 jeudi 03 aout 2023  Plainte Force5 jeudi 03 aout 2023

Plainte Force5 jeudi 03 aout 2023

 

Le Diben samedi 29 juillet 2023

Plougasnou. Concours de pêche "no-kill".

Photo pyb29 Robert Menquet & Jean-René Lamanda. Photo pyb29

Photos souvenirs du concours de pêche organisé par Robert Menquet et Les copains d@bord le 2 octobre 2012

 

Ouest-France

« Il faut que ça cesse » : des associations réagissent à la pollution d’un cours d’eau à Plougasnou

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Une pollution à la soude a causé la mort de poissons sur plus de 2 km le long du Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), mercredi 26 juillet 2023. Il faudra plusieurs années pour que le ruisseau retrouve une faune et une flore riches, selon des associations.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE

Pour que le cours d’eau de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), se restaure et retrouve une faune et une flore riches, « il va falloir au moins cinq ans, si ce n’est plus. Tout est mort ». Le président de l’Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) du pays de Morlaix, Philippe Bras, se désole après la pollution à la soude constatée dans le cours d’eau, mercredi 26 juillet 2023.

Truites et anguilles ont péri sur plus de 2 km, tout comme de nombreuses espèces invertébrées qui constituent la nourriture des poissons.

« Un travail anéanti »

L’AAPPMA et la Fédération de pêche du Finistère ont l’intention de déposer une plainte commune. « Ça fait des années que de l’argent public est investi dans la restauration de ce ruisseau, et tout ce travail est anéanti, appuie Patrick Clérin, vice-président de la Fédération de pêche 29. Il y a un mois, on a eu le même problème à Carhaix, il faut que ça cesse ».

De la soude avait été rejetée dans la rivière de l’Hyères, après un incident survenu dans l’usine Nutri’Babig de Carhaix, en juin 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/il-faut-que-ca-cesse-des-associations-reagissent-a-la-pollution-dun-cours-deau-a-plougasnou-8bae9dfe-2c8a-11ee-af2f-cffc1593ec3f

Le piège, de l'eau de soude venant de là haut et l'eau de vaisselle en bas....

 

Le Diben jeudi 27 juillet 2023

Plougasnou. Territoires d'Amour & d'Art

Marie Halopeau, Maryvonne Jeanne Garrault et Jean-Pierre Garrault. Photo pyb29 Photo pyb29

Belle affluence hier soir à la projection du film "Territoires d'Amour & d'Art" de Marie Halopeau retraçant la longue carrière de Maryvonne Jeanne Garrault et Jean-Pierre Garrault à la salle municipale.

 

Ouest-France

À Plougasnou, une pollution dans le Pontplaincoat provoque la mort des poissons sur 2 km

Sarah HUMBERT. Publié le

Une pollution a été constatée dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), mercredi 26 juillet 2023. Sur 2 km environ, les poissons sont morts. Un arrêté a été pris, pour interdire temporairement la baignade et la pêche à pied, dans la rivière et l’anse du Diben.

Dans la rivière de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère) une pollution a provoquéla mort de poissons sur environ 2 km, à partir du pont de la route de Pontplaincoat.

Dans la rivière de Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère) une pollution a provoquéla mort de poissons sur environ 2 km, à partir du pont de la route de Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE

Une pollution dans le Pontplaincoat a été constatée, mercredi 26 juillet 2023, à Plougasnou (Finistère).

C’est une riveraine qui a donné l’alerte « vers midi  , précise Françoise Genevois-Crozafon, adjointe dans la commune, en charge de l’environnement.

Des prélèvements sur place

Sur place, sur 2 km environ, à partir du pont de la route de Pontplaincoat qui enjambe la rivière, les poissons sont morts. L’adjointe décrit : « A priori, il ne s’agit pas de lisier, l’eau présentait une couleur normale, il n’y avait pas d’odeur, c’est vraiment la présence des poissons morts qui a alerté : des anguilles, des truites… »

Dans un communiqué de presse, la préfecture parle « de dégâts piscicoles très importants ».

La pollution a été signalée vers 12 h, mercredi 26 juillet 2023, dans la rivièrede Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère). La présence de poissons morts a alerté une riveraine. | OUEST-FRANCE

Rapidement, des représentants de Morlaix communauté, de l’AAPPMA (Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques), la gendarmerie ainsi que l’office français de la biodiversité (OFB) et la direction départementale de la protection des populations, ont été mobilisés. La préfecture indique que « les investigations conduites par l’OFB se poursuivront vendredi 27 juillet, à la fois pour contrôler une éventuelle évolution de l’impact sur le milieu et confirmer l’origine présumée et les conditions de cette pollution. »

D’après les premiers éléments, il s’agit d’un déversement important de soude, ponctuel. Selon nos informations, ce dernier proviendrait de l’entreprise Primel Gastronomie, implantée non loin.

Un arrêté pour interdire la pêche et la baignade

Face à cela, la municipalité a pris un arrêté temporaire, afin d’interdire la pêche à pied et la baignade dans la rivière et l’anse du Diben. D’après les prélèvements effectués dans cette zone, où débouche le Pontplaincoat, aucune pollution n’a été constatée. Il s’agit « d’un arrêté temporaire », prévu jusqu’au 28 juillet 2023, appuie Françoise Genevois-Crozafon.

La pêche et la baignade sont interdites dans l’anse du Diben, à Plougasnou,jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution dans la rivière Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE

L’adjointe glisse : « On est désolé de la situation. Ici, c’est un cours d’eau emblématique. »

La situation est d’autant plus regrettable que d’importants travaux ont été menés récemment dans le bassin-versant du Pontplaincoat, justement pour remédier à l’état des eaux de la rivière et favoriser le retour de la biodiversité.

À lire aussi : EN IMAGES. Pourquoi deux étangs sont totalement asséchés à Plougasnou ?

De son côté, le président de l’AAPPMA de Morlaix, Philippe Bras, présent sur place, indique qu’il souhaite porter plainte. « Le préjudice est trop important  , souligne-t-il. Il estime que « les efforts de plusieurs années ont été réduits à néant ».

La préfecture indique « u’il n’y a aucun impact sur l’eau potable », et qu’une « enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Brest ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-une-pollution-dans-le-pontplaincoat-provoque-la-mort-des-poissons-sur-2-km-48c24c5a-2bce-11ee-a27a-fd4b2e445b21

Arrêté Temporaire du 26 juillet 2023

 

Plougasnou. L'APPBS est rassurée sur le projet d'aire de carénage !

L’assemblée générale de Force5 s’est déroulée le soir de la fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes.

L’association environnementale APPBS était représentée par son président Éric Robillot et son secrétaire. Au moment des questions diverses, ils ont été confortés par les précisions de Françoise Genevois, 2e ajointe de la commune, chargée de l’environnement, sur l’emplacement de l’aire de carénage.

En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage décision.

Pierre-Yvon Boisnard | Eric Robillot au micro à l'AG de Force5 le 21 juin 2023 à Plougasnou

Et oui ! Nous voilà arrivés à l’assemblée générale ordinaire de l’APPBS qui se déroulera le jeudi 3 août à 18 h dans la salle municipale, un moment important de la vie associative qui nous permet de nous retrouver et d’échanger.

https://infolocale.ouest-france.fr/associations/organisme-appbs-association-pour-un-petit-port-breton-sympa-94477/article-plougasnou-lappbs-est-rassuree-sur-le-projet-daire-de-carenage-52532?int_source=ouest-france&int_medium=display&int_campaign=teasers-publications

 

Le Diben lundi 24 juillet 2023

L'aveu du préfet.

Tentative d'envasement ? dans l'embouchure du Gouessant nous démontrâmes Yves-Marie et moi devant les journalistes de M6 la pollution à l'H2S avec nos appareils réciproques . Au moment de la prise de vue le bord du ruisseau s'effonfra, je m'écroula dans la vase toxique mais Dieu le Père était là, et Yves-Marie relayé par les journalistes me tira d'affaire toxique. Mais le Préfet regarde la Télé,l'émission "le monde d'après", et vient donc de me gronder d'avoir mis ma vie en danger. Quel Aveu ! de la part d'un pivot de la République. Merci à lui.

André Ollivro

Archive André Ollivro

Capture d'écran "Le monde d'après"

Diaporama et +: Nous te souhaitons un bon anniversaire André

Diaporama : Maël Plestivien Coat Maël 28 septembre 2022

Lire aussi : À Paimpol, débat ce mardi soir autour du film Les algues vertes

De dangereux lanceurs d'alerte

André Pochon, André Ollivro et Etienne de Saint-Laurent à Saint-Brieuc.. Photo pyb29

André Pochon, André Ollivro et Etienne de Saint-Laurent à Saint-Brieuc. Photo pyb29

 

Le Diben dimanche 23 juillet 2023

Plougasnou. Le 13ème Voyage des Plantes Pointe de Primel samedi 22 juillet 2023 en images

Diaporama : 13ème Voyage des Plantes Pointe de Primel samedi 22 juillet 2023

 

Ouest-France

À Pleumeur-Bodou, Michel Quéméner est le Géo Trouvetou de la godille

Victor GUILLAUD-LUCET. Publié le

Pour beaucoup de plaisanciers, godiller jusqu’à son bateau est une corvée. Pour Michel Quéméner aussi. Ce plaisancier de l’Île-Grande, en Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), a mis au point une godille électrique et économique pour se simplifier la vie.

À bord de son annexe, Michel Quéméner n’a pas besoin de godiller : sa God’elec le fait pour lui !

À bord de son annexe, Michel Quéméner n’a pas besoin de godiller : sa God’elec le fait pour lui ! | OUEST-FRANCE

Lorsqu’il n’est pas par monts et par vaux pour couvrir l’actualité pour Ouest-France, Michel Quéméner passe des heures dans son atelier pour mettre au point de petites bricoles qui lui simplifient la vie. Plaisancier bien connu du port Saint-Sauveur de l’Île-Grande, en Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), Michel est parti d’un constat simple pour mettre au point sa nouvelle invention : « Le moment embêtant pour les plaisanciers, c’est de rejoindre son bateau avec la plate, avant de devoir la remonter sur le pont », explique le retraité.

Une « God’elec » pour se faciliter la vie

Pour ce faire, la plupart des propriétaires de bateaux se procurent de petits moteurs au prix fort, qu’ils installent au bout de leur annexe, afin de s’éviter l’effort de la godille. Mais pour Michel, les solutions ne s’achètent pas, elles s’inventent : « J’ai mis au point une godille électrique, que j’appelle la God’elec », lâche-t-il dans un franc sourire.

La God’elec de Michel est composée d’une tige filetée en inox, d’un tube d’aluminium, d’un roulement à billes et d’une hélice. Le tout actionné par une perceuse, qui se charge de la propulsion. | OUEST-FRANCE

Ce dispositif astucieux est composé d’une tige filetée en inox, qu’il a insérée dans un tube d’aluminium. Un roulement à billes permet à la tige de tourner à l’intérieur du tube sans rencontrer de frictions, grâce à la puissance déployée par… une simple perceuse de 18 volts.

Installée au bout de la tige mobile, une hélice se charge du sale boulot de propulsion. Quelques écrous permettent enfin de maintenir l’ensemble en place, laissant Michel en pleine forme pour aller remonter ses casiers, une fois à bord de son bateau : « J’ai mis un peu de temps à réfléchir à cette solution, mais elle fonctionne très bien, et pour pas cher ! »

30 € sans la perceuse

Pour construire votre propre God’elec, comptez environ 30 € de matériel, sans compter la perceuse : « Il existe d’autres godilles électriques comme celle-ci dans le commerce, reconnaît le plaisancier, mais ce sont souvent des dispositifs très technologiques, qui coûtent tout de suite 1 500 € ! » À ce prix, autant avoir quelques courbatures dues à la godille… Ou aimer bricoler.

Michel n’est pas peu fier de sa petite invention, qui lui facilite la vie au quotidien. S’il ne souhaite pas commercialiser l’engin, il est prêt à aider quiconque souhaiterait construite sa propre God’elec. Les personnes intéressées peuvent le retrouver au port Saint-Sauveur de l’Île-Grande pour bénéficier de ses précieux conseils.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleumeur-bodou-22560/a-pleumeur-bodou-michel-quemener-est-le-geo-trouvetou-de-la-godille-2f4ff916-2007-11ee-aaa7-17557ce412e6

 

Le Diben dimanche 16 août 2023

Communiqué de l'APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa)

Assemblée Générale ordinaire à la grande salle municipale au 37 Rue de Primel, 29630 Plougasnou

Et oui ! nous voilà arriver à l'assemblée générale ordinaire de l'APPBS le jeudi 03 août à 18h00 moment important de la vie associative qui permet de se retrouver et d'échanger.

A cet effet, veuillez trouver ci-joint la convocation accompagnée des documents annexes (procuration-cotisation-candidature conseil d'administration).

Avec l'espoir de vous accueillir à notre assemblée générale ordinaire, je vous adresse mes sincères et cordiales salutations.

Eric Robillot

Président de l'APPBS

Ordre du jour : ici

Fiche d'adhésion : ici

RAPPEL

Le Diben jeudi 22 juin 2023

Plougasnou. Images de l'Assemblée Générale de Force 5

Photo pyb29 Jean-Yves Quéméneur président de Force5. Photo pyb29 Photo pyb29

Au micro Eric Robillot président de l'APPBS. Photo pyb29 Au micro Françoise Genevois. Photo pyb29.

Photos pyb29

L’AG de Force5 s’est déroulée le soir de la Fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes. La presse locale était représentée par Philippe Bescond du Télégramme qui n’a donc pas pu participer artistiquement à la Fête de la musique sur la place de l’Église comme prévu. Il ne manquera pas de vous relater cette AG dans son article. De Plougasnou, l'association environnementale "APPBS" était représentée par son président Éric Robillot et son secrétaire qui au moment des questions diverses, ont été réconfortés par les précisions de Françoise Genevois représentante de la commune (2ème ajointe à l’environnement…) sur l’emplacement de l’aire de carénage. En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage décision.

 

Le Diben dimanche 16 juillet 2023

Plougasnou. Vernissage de l'exposition "Art en Plougasnou"

Vernissage de l'exposition "Art en Plougasnou" samedi 15 juillet 2029. Photo pyb29

Diaporama: Vernissage Art en Plougasnou samedi 15 juillet 2023

 

Le Diben mercredi 12 juillet 2023

André Ollivro, InèsLéraud et Céline Sallette. Archive André Ollivro

Diaporama et +: Nous te souhaitons un bon anniversaire André

Diaporama : Maël Plestivien Coat Maël 28 septembre 2022

 

Ouest-France

L’entrée du bourg de Plougasnou inaugurée après trois ans de déviations

Publié le

Ouverte à la circulation depuis avril 2023, l’entrée principale du bourg de Plougasnou (Finistère), a été inaugurée, vendredi 7 juillet 2023. L’occasion de faire le point sur ce chantier gigantesque de 3,7 millions d’euros.

Les élus et les représentants des différentes entreprises du chantier ont parcouru le kilomètre d’aménagements routiers et paysagers, entre le rond-point de la Croix-Neuve et la mairie.

Les élus et les représentants des différentes entreprises du chantier ont parcouru le kilomètre d’aménagements routiers et paysagers, entre le rond-point de la Croix-Neuve et la mairie. | OUEST-FRANCE

Évacuer les eaux pluviales

Les inondations de mai 2016, avaient révélé que les collecteurs devaient être redimensionnés. Les diagnostics complémentaires ont décelé la nécessité de renouveler les réseaux d’eaux usées et d’eau potable.

« Un chantier qui s’inscrit dans le souhait de la municipalité de réaménager totalement son entrée de bourg sud située sur la route départementale 79A », a rappelé la maire de Plougasnou, Nathalie Bernard, vendredi 7 juillet 2023, lors de l’inauguration de cet énorme chantier de trois années sur le terrain.

De la place de l’église au giratoire de la Croix Neuve

Ce que l’on retient de ce chantier, ce sont les déviations de la circulation et autres perturbations qui ont fluctué ces derniers mois. De la place de l’église jusqu’à la mairie, fin 2020, avec la création d’une zone de rencontre, puis de la mairie jusqu’à la maison de santé, début 2021. De l’espace CMB/Citroën, à l’automne 2021, avec de nouvelles zones 30, et la réorganisation de la circulation en double sens avec deux mini-giratoires.

La dernière partie, jusqu’au giratoire de la Croix Neuve, s’est déroulée en deux temps, entre le printemps 2022 et le 1er trimestre 2023. Après les travaux de séparation des flux véhicules/piétons, l’aménagement de chicanes et la création de deux quais pour les bus, Morlaix communauté est intervenue sur les réseaux d’eau potable et d’assainissement.

Un chantier de 3 780 €

Ce chantier d’ampleur de plus d’un kilomètre a coûté 3 780 €, dont 1 314 € dédiés à toute la partie réseaux d’eau potable et eaux usées, assurée par Morlaix communauté.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/lentree-du-bourg-de-plougasnou-inauguree-apres-trois-ans-de-deviations-1536ccd0-1fc6-11ee-b41a-cc4b86dc5da6

 

Ouest-France

Les Algues vertes, un scandale sanitaire… et un film qui sort ce mercredi 12 juillet 2023

Presse Océan Recueilli par Théophile Péchon Publié le

Des plages d’algues vertes : c’est le même constat chaque année en Bretagne. Le réalisateur Pierre Jolivet revient sur ce désastre écologique et social dans une fiction au cinéma.

Pierre Jolivet, le réalisateur.

Pierre Jolivet, le réalisateur. | PHOTO PRESSE OCÉAN-THÉOPHILE PÉCHON

Le film Les Algues vertes sort en salle ce mercredi 12 juillet 2023. Sujet sensible en Bretagne, adapté de la bande dessinée Algues vertes, l’histoire interdite, d’Inès Léraud, le film retrace les trois années d’enquête de la journaliste et lanceuse d’alerte. Inès Léraud est coscénariste du film. Le tournage a duré six semaines. Rencontre avec Pierre Jolivet, le réalisateur.

Presse Océan : qu’est-ce qui vous a amené à traiter du phénomène des algues vertes ?

Pierre Jolivet : « Mon challenge était de faire de la réalité de ce phénomène une fiction. Il y avait les morts, le suspense, une omerta et le destin d’une jeune femme. Il y avait tout ce qu’il fallait pour faire un bon film. La bande dessinée d’Inès a été une source fantastique d’information. Inès a apporté une humanité à la bande dessinée. Elle m’a raconté des situations qu’elle n’avait pas décrites dans sa BD et qui lui étaient arrivés à titre personnel. Il fallait que je sélectionne les plus intéressantes pour la narration afin d’en faire un vrai film de cinéma ».

Parler des algues vertes en Bretagne, est-ce un tabou ?

« En Bretagne, les algues vertes sont un schisme. C’est un vrai problème et cela fracture la Bretagne. Une grande partie des habitants vivent de l’agro-industrie et une grande partie souffrent de cette agro-industrie. Cela rend la région assez douloureuse. »

Avez-vous eu des difficultés de tournage ?

« C’est mon dix-huitième film. C’est la première fois de ma vie qu’on m’a interdit de tourner dans plusieurs endroits. En Bretagne, il ne faut plus parler des algues vertes. Durant le tournage, j’ai assisté à un conseil municipal. À l’intérieur, il y a des membres de l’agro-industrie, de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles). Je n’ai jamais fait un tournage aussi compliqué mais aussi exaltant. »

Plus on vous interdisait, plus cela vous galvanisait ?

« Tout à fait. C’était stressant parce qu’on nous supprimait des décors. Alors on en inventait d’autres. J’ai voulu tourner dans une porcherie industrielle. J’avais découpé toute la scène. J’avais rencontré le propriétaire qui m’avait autorisé à tourner. À 48 heures du tournage, il a reçu un coup de téléphone de la coopérative le menaçant. Quand tout le monde savait que je souhaitais tourner dans une porcherie industrielle, elles ont toutes fermé leurs portes. »

Comment avez-vous fait pour éviter l’opposition entre agriculteurs et écologistes ?

« Les agriculteurs sont des otages du système. Ils ne peuvent pas parler. Ils ne veulent pas parler. Ils souffrent du système parce qu’ils sont endettés. Ils sont incités à produire toujours plus et c’est terriblement mortifère. En France, deux agriculteurs se suicident par jour. Les sols et les eaux sont pollués. L’eau du robinet n’est plus potable. Mais le problème n’est pas local, il est national. C’est le ministère de l’agriculture et la FNSEA qui sont responsables et le lobby industriel qui est d’une puissance incroyable. Les élus locaux ne peuvent rien faire. C’est effrayant et suicidaire pour la région. »

A lire aussi : Les algues vertes : un silence qui tue

Diriez-vous que c’est un film angoissant ?

« Le film n’est pas si effrayant. J’ai essayé de ne pas faire un film anxiogène mais un film combattant. Le combat est un remède à l’angoisse. C’est toujours tellement plus beau d’agir que de subir. »

Le cri d’alarme de la LPO, partenaire du film

 Le film montre très bien les problématiques des algues vertes. Il désigne un mauvais fonctionnement de la société , réagit Guy Bourlès, président de la LPO Loire-Atlantique. L’association a participé au scénario. L’agriculture biologique représente 10 % du modèle, l’agriculture industrielle 90 %.  Il faut inverser ces chiffres et lutter contre l’agriculture industrielle et ses excès. 

Selon le dernier rapport du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l’agriculture industrielle et les pesticides sont responsables de la disparition de 40 % des populations d’oiseaux en vingt ans.  Il faut revoir tout le système agricole. C’est un sacré challenge. C’est un travail de dix, quinze ou vingt ans , prévient Guy Bourlès.

Présente lors des avant-premières, la LPO était également au Parlement européen le 4 juillet 2023 pour alerter sur les menaces de l’agriculture intensive et présenter ses solutions.

Des algues vertes sur la côte… | PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN

Une catastrophe sanitaire

Chaque année, entre 75 et 115 sites sont touchés par les marées vertes et près de 50 communes ramassent des algues échouées. Un coût évalué à 500 000 € par an et par commune. En cause : l’agriculture intensive mise en place dans la région. Suite au remembrement des terres agricoles causé par l’élevage intensif, les nitrates, provenant des engrais et des lisiers animaux, se déversent dans les rivières et dans la mer, entraînant une prolifération des algues vertes. En décomposition, ces algues dégagent de l’hydrogène sulfuré, aussi appelé H2S, l’un des gaz les plus toxiques. Respiré, il peut entraîner de graves conséquences sur la santé.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/les-algues-vertes-un-scandale-sanitaire-et-un-film-qui-sort-ce-mercredi-12-juillet-2023-e21fd2fc-1588-11ee-ae57-25b1d1d54a03

 

Ouest-France

Pontplaincoat à Plougasnou : « Il est important de reconstruire les zones humides »

Publié le

Fortement transformé et abîmé, le bassin-versant du Pontplaincoat à Plougasnou (Finistère), retrouve petit à petit ses fonctions. Dernier chantier en date, la restauration de la vallée de Creac’h Quellec. Elle a été réceptionnée, vendredi 7 juillet 2023, par les élus et l’Agence de l’eau.

Lors de la réception du chantier de restauration du Pontplaincoat et des zones humides de Creac’h Quellec.

Lors de la réception du chantier de restauration du Pontplaincoat et des zones humides de Creac’h Quellec. | OUEST-FRANCE

Vendredi 7 juillet 2023 a eu lieu la réception des travaux de restauration hydromorphologique de la vallée de Creac’h Quellec à Plougasnou (Finistère). Un terme plutôt rébarbatif, pour désigner une des étapes de la restitution du milieu aquatique de Pontplaincoat : un cours d’eau typique des côtiers Bretons.

Un énorme chantier de réhabilitation de ses fonctions a été lancé il y a cinq ans. Depuis, des réalisations importantes ont eu lieu au niveau du pont routier de Kerlohou en 2019 et de la vallée de Kerprigent en 2021 et 2022.

Le pont de type cadre sous la route départementale D46, comprend un passage pour la faune. | OUEST-FRANCE

Réparer les erreurs du passé

Dans la vallée de Creac’h Quellec, les travaux réalisés portent sur la réhabilitation du cours d’eau en fond de vallée et sur la suppression des étangs « creusés pour l’exploitation de minerai d’étain dans les années 1960-1970 ». Selon Jérôme Martin de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, il est important de « reconstruire les zones humides et reméandrer les cours d’eau. Il s’avère que construire des barrages pour stocker l’eau n’est pas la meilleure solution. Il est urgent de réparer les erreurs du passé. »

Le chantier (1) a duré six mois et s’est déroulé en concertation avec les riverains « sensibilisés à la qualité du cours d’eau », précise Guy Pennec, en charge de l’eau à Morlaix Communauté. Les agents qui ont réalisé ces travaux ont installé trois ponts de type cadre au lieu-dit de Creac’h Quellec et un autre sous la route départementale. Ils ont également effacé deux étangs. « Nous interviendrons de nouveau en 2023-2024 pour le reméandrage de la rivière en aval de la route », précise Sébastien Le Goff, technicien.

Le tracé du nouveau cours d’eau, en lieu et place des étangs. | OUEST-FRANCE

Un parc arboré

« L’opération a permis d’assurer la continuité écologique au niveau des quatre ouvrages, poursuit le technicien. La faune et la flore colonisent rapidement le site, comme c’est déjà le cas à Kerprigent où aulnes et saules repoussent. »

Dans ce site proche du camping de Mesqueau, Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou, y verrait bien un parc arboré : « Nous sommes ici dans le périmètre de l’atlas de la biodiversité. »

(1) Le coût de ces travaux s’élève 383 382 €, ils sont financés à 60 % par l’Agence de l’eau, 20 % par le Conseil départemental et 10 % par Morlaix Communauté.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/pontplaincoat-a-plougasnou-il-est-important-de-reconstruire-les-zones-humides-12f5351e-1d97-11ee-a01b-166bff887be0

 

Ouest-France

Dans ce lotissement de Plougasnou, les lots sont réservés aux habitants à l’année

Publié le

À Plougasnou (Finistère), où le nombre de résidences secondaires frôle les 44 % des logements de la commune, la mairie vend 21 lots à bâtir pour de la résidence principale. Cinq lots sont destinés aux primo-accédants. « Le prix du m² est en dessous du marché », a précisé la maire, Nathalie Bernard, jeudi 6 juillet 2023.

Dans cette commune littorale, le prix des terrains du lotissement des Hortensias a été fixé à 95 € le m² et à 60 € pour les primo-accédants.

Dans cette commune littorale, le prix des terrains du lotissement des Hortensias a été fixé à 95 € le m² et à 60 € pour les primo-accédants. | OUEST-FRANCE

Pourquoi privilégier la résidence principale dans ce nouveau lotissement à Plougasnou (Finistère) ?

Le nouveau lotissement communal des Hortensias vise à encourager l’installation de nouveaux jeunes ménages et à faire évoluer « les parcours résidentiels des habitants déjà installés ». Il n’est en effet pas question pour la municipalité de Plougasnou de favoriser la résidence secondaire, dont le nombre frôle les 44 % des logements de la commune. Elle veut inverser la tendance : « Ce lotissement n’est pas pour but de faire de la location saisonnière », insiste la maire, Nathalie Bernard lors du conseil municipal du 7 juillet 2023.

Quels outils ont été mis en place pour réserver ces lots à usage de résidence principale ?

Le règlement voté par les élus précise les conditions de vente, telles que les droits et les engagements des acquéreurs dont la clause de sauvegarde, les dispositions concernant la vente des lots à usage de résidence secondaires, ainsi que les conditions pour éviter toute spéculation en cas de revente.

Combien de lots seront disponibles à la vente ?

Vingt et un lots sont en accession libre, cinq lots sont réservés aux primo-accédants, propriétaires de petits logements et résidents permanents. Les travaux de viabilisation sont presque terminés, la commercialisation des terrains débutera le 4 septembre 2023. « Au moment de la précommercialisation, nous avons reçu près de soixante demandes », indique la maire.

Combien faudra-t-il débourser pour acquérir un terrain ?

Le budget total de l’opération (acquisition, travaux de viabilisation…) monte à 1 479 000 €. La commune, via son budget principal, verse une subvention de près de 160 000 €. La différence sera financée par la vente des lots. Déduction faite de la participation aux réseaux de Morlaix Communauté, le coût de revient s’établit à 102 € le m².

Pour les 21 lots en accession libre, les élus fixent le prix du m² à 95 € (46 075 € pour 485 m², par exemple). Pour les cinq lots réservés aux primo-accédants, le m² est établi à 60 € (24 960 € pour 416², par exemple). « Si la commune fait un effort financier, ce n’est pas pour faire du gîte genre Airbnb », résume la maire de Plougasnou.

Claude Charles, nouveau conseiller municipal

Claude Charles, nouveau conseiller municipal. | OUEST-FRANCE

Claude Charles a été installé conseiller municipal, jeudi. Il remplace Nicole Cueff démissionnaire : « Ce n’est pas une surprise, Nicole avait annoncé, en 2020, qu’elle arrêterait à mi-mandat », informe la maire. Conseiller municipal durant le premier mandat, Claude Charles n’est pas inconnu. « Maintenant que je dispose d’un peu plus de temps, je suis heureux de rejoindre l’équipe. Les affaires sociales au CCAS, la culture et le patrimoine m’intéressent beaucoup. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/dans-ce-lotissement-de-plougasnou-les-lots-sont-reserves-aux-habitants-a-lannee-0c3bb86e-1cbc-11ee-882e-4c6e112cc7f2

 

Locquirec. Projet à l'ancien presbytère : Sauvegarde du Trégor-Goëlo déboutée

L'association Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, opposée au projet porté par la mairie de Locquirec à l'ancien presbytère, a été déboutée au tribunal administratif de Rennes.

locquirec presbytère

Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, opposée au projet à l’ancien presbytère de Locquirec, a été déboutée. L’association peut faire appel du jugement jusqu’au 3 septembre. ©Archives Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Le tribunal administratif de Rennes a débouté pour un vice de forme Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, qui voulait faire annuler le permis de construire accordé en juin 2020 par le maire de Locquirec à sa commune pour édifier « un espace de coworking » et une salle polyvalente à la place de l’ancien presbytère.

La préoccupation du jardin du curé

La commune de Locquirec envisage en fait de réhabiliter son ancien presbytère en édifiant « une extension au nord », en procédant à la « réfection de la salle d’exposition » et en créant « une salle polyvalente ».

« Les associations ne se sont jamais opposées à ce que l’ancien presbytère soit réhabilité et devienne un espace de coworking », avait réagi à ce sujet le président de la fédération d’associations, dans un communiqué de presse transmis après l’audience du 16 juin 2023, où il n’était ni présent ni représenté par un avocat.

« Au contraire, cette réhabilitation du presbytère a été saluée comme une initiative heureuse de la commune », avait insisté Yves-Marie Le Lay. « Les associations avaient comme seul souci de préserver le jardin du curé : il était menacé de destruction par l’édification d’une salle polyvalente supplémentaire alors que la commune en dispose déjà suffisamment. »

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Pas de permis de construire séparé

Mais Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre « n’a eu d’autres choix » que de contester le projet d’ensemble : il avait fait l’objet d’un « permis de construire unique » alors que la fédération d’associations avait demandé « avant cette audience » au maire Gwénolé Guyomarc’h de « refaire un permis séparé pour la salle polyvalente » : elle avait l’intention de le « porter devant les tribunaux ».

« Mais cette demande n’a jamais eu de suite », avait regretté Yves-Marie Le Lay dans son communiqué de presse.

Reste que le tribunal administratif de Rennes a finalement rejeté la requête de la fédération d’associations pour un problème de forme, comme l’avait préconisé le rapporteur public à l’audience.

« L’association a produit un procès-verbal de la réunion de son conseil d’administration habilitant son président à introduire un recours à l’encontre du permis de construire litigieux », commencent par rappeler les juges dans un jugement en date du 3 juillet 2023.

« Cependant, alors que le procès-verbal ne mentionne pas le nom du président, l’association n’a pas justifié, en dépit d’une mesure d’instruction en ce sens, du nom du président habilité à la représenter. »

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Un argument valable sur le fond…

Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre a bien produit avec sa requête ses « statuts modifiés », enregistrés en préfecture le 31 juillet 2020. Mais « ils ne peuvent pas être pris en compte », souligne le tribunal administratif de Rennes : l’affichage de la demande de permis de construire en mairie de Locquirec était « déjà intervenu depuis le 28 février 2020 ».

Les juges ont donc fait droit à la « fin de non-recevoir » qui avait été soulevée par l’avocat de la commune.

L’association – qui a été condamnée à verser 200 € à la commune pour ses frais de justice – a jusqu’au 3 septembre 2023 pour faire appel du jugement : lors de l’audience, le rapporteur public avait trouvé un argument valable sur le fond du dossier.

En effet, l’ancien presbytère est situé à proximité d’un « bâtiment historique », puisque l’église de Locquirec est « classée » aux Monuments historiques. L’architecte des Bâtiments de France (ABF) avait « donné son accord le 3 mars 2020 », mais le permis litigieux n’a pas été « précédé d’un permis de démolir le préau existant » pour en faire des « sanitaires », avait-il expliqué.

https://actu.fr/bretagne/locquirec_29133/locquirec-projet-a-lancien-presbytere-sauvegarde-du-tregor-goelo-deboutee_59816323.html

 

Ouest-France

« J’ai baigné dans le cinéma » : Marie Portolano préside un ciné-club associatif en Finistère

Étienne LANNUZEL. Publié le

La célèbre journaliste est présidente de l’association Ciné de la Baie, un tout jeune ciné-club fondé par ses parents, à Plougasnou (Finistère). Elle détaille la programmation du festival du film jeunesse, qui aura lieu le mercredi 19 et le jeudi 20 juillet 2023, entre la salle municipale et la pointe de Primel.

Marie Portolano était présente pour la sixième projection de l’association, le film d’animation Josep, le dimanche 25 juin 2023, à Plougasnou.

Marie Portolano était présente pour la sixième projection de l’association, le film d’animation Josep, le dimanche 25 juin 2023, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Comment Marie Portolano, passée par le Canal Football Club et récemment nommée animatrice de Télématin, sur France 2, a-t-elle pu devenir présidente de l’association Ciné de la Baie, à Plougasnou (Finistère) ? La journaliste raconte. 

Comment êtes-vous arrivée à la tête du ciné-club de Plougasnou ?

Mes parents (Françoise Camet et Jean-Marc Portolano, N.D.L.R.) y habitent depuis 18 ans et je suis très attaché à la commune. J’y ai d’ailleurs moi aussi acheté une maison.

Lorsqu’ils ont créé l’association Ciné de la Baie, fin 2022, ma mère souhaitait qu’une femme et que quelqu’un de plus jeune prenne la présidence. Ceci dit, j’ai bientôt 40 ans, je ne sais pas si cela montre une image jeune (rires).

Lire aussi : Leur ciné-club décolle, ils organisent un festival dédié aux films jeunesse à Plougasnou cet été

Mes parents sont fans de cinéma. Lorsque j’étais enfant, ils me forçaient à regarder les films d’Akira Kurosawa ou de François Truffaut. Puis j’ai suivi pendant trois ans des cours dans une faculté de cinéma. J’ai toujours baigné dans cet univers.

Pourquoi vous investir dans cette association ?

On voulait d’abord faire quelque chose de commun avec mes parents. Et je trouve ça hyper intéressant pour la culture, dans une commune où il n’y a pas de cinéma (les premières salles sont situées à Morlaix et Plestin-les-Grèves, à plus de quinze kilomètres, N.D.L.R). On veut ramener la jeunesse dans les salles et leur permettre de se forger une cinéphilie.

On espère que le festival va nous propulser encore plus dans les communes environnantes, notamment Locquirec, qui dispose d’un public assez jeune.

Lire aussi : David Marsais, du Palmashow, invité d’un ciné-club dans le Finistère

Parlez-nous justement du Festival du film jeunesse, en juillet.

Trois films seront projetés en plein air, sur la prairie de la pointe de Primel. E.T., l’extra-terrestre, le premier soir, un film qui rassemble et touche petits et grands, L’Enfant lion, un conte africain sur l’amitié entre l’Homme et l’animal, et un très beau court-métrage, Fanfare. Deux autres longs-métrages, Wadjda et Le Chant de la Mer, seront diffusés dans la salle municipale.

Il y aura aussi des rencontres avec des réalisateurs et des scénaristes. De nombreux élèves du collège François-Charles seront investis comme bénévoles, grâce à l’investissement du principal, Hervé Simon. Et il y aura même un atelier gratuit sur le maquillage et les effets spéciaux au cinéma.

Pratique. Ciné de la Baie organise le premier Festival du film jeunesse de Plougasnou, le mercredi 19 et le jeudi 20 juillet 2023. Projections à 19 h et 22 h 30. Prix : 10 € les deux jours.

https://www.ouest-france.fr/cinema/jai-baigne-dans-le-cinema-marie-portolano-preside-un-cine-club-associatif-en-finistere-5764ece0-1346-11ee-8442-6654b36662d6

 

Le Diben lundi 03 juillet 2023

Plougasnou. Rassemblement devant la mairie de Plougasnou à l'appel des maires de France

Photos pyb29

Une quarantaine de personnes ont participé au rassemblement devant la mairie de Plougasnou suite à l'appel des maires de France.

 

Le Diben lundi 03 juillet 2023

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 6 juillet 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 8 juin 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Installation d’un nouveau conseiller municipal

- Modification de la composition des commissions municipales

- CCAS : Remplacement d’un membre démissionnaire et modification du nombre des membres du conseil d’administration

- Budget principal ; décision modificative 2023-01

- Subvention complémentaire à l’association des anciens combattants

- Subvention au Réseau d’Aides Spécialisées Aux Elèves en Difficultés

- Subvention aux projets pédagogiques des écoles

  • Recrutement d’un Volontaire Territorial en Administration
  • Renouvellement de la convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services
  • Modification des tarifs du camping

URBANISME, TRAVAUX

- Lotissement communal des Hortensias : Prix de vente définitif des lots, adoption du règlement d’attribution des lots à bâtir, des conditions relatives à la vente et modification du règlement du lotissement

- Cession de délaissés de voirie – LE LOGIS BRETON : Résidence Léonce Pierre Le Gall

- Convention de cession immobilière et de travaux VRD – ARMORIQUE HABITAT

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRE

- Modification du règlement des services périscolaires et de la tarification sociale du restaurant scolaire

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/3-juillet-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Le Diben lundi 03 juillet 2023

Pleyber-Christ. Images du vernissage de l'exposition des dessins de François Avril le 1er juillet.

Photos pyb29

Le soleil était au rendez-vous. L'exposition est ouverte tous les jours à la Salle Anne de Bretagne du 02 juillet au 31 août de 10h à 12h et de 14h à 18h sauf le dimanche matin, l'entrée est libre.

 

Ouest-France

Prairie, bord de mer, site naturel protégé… Le top 5 des cinémas en plein air en Finistère

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Dans un parc ou en bord de mer, le cinéma se savoure aussi en plein air en Finistère. Voici notre sélection pour se faire une toile, à l’extérieur, en juillet et en août 2023.

À Plonéour-Lanvern, le cinéma s’apprécie en plein cœur du parc Raphalen durant l’été.

À Plonéour-Lanvern, le cinéma s’apprécie en plein cœur du parc Raphalen durant l’été. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Saint-Évarzec, Tréméven, Braspart, Trégunc… En Finistère, une vingtaine de communes proposeront au public, en juillet et en août 2023, de se faire une toile, la tête sous les étoiles. Découvrez notre top 5 des cinémas en plein air dans le département.

1 - Le Cinéma dans la prairie, à Quimperlé

Véritable institution à Quimperlé, le Cinéma dans la prairie Saint-Nicolas invite le public, depuis plus de vingt ans, à apprécier le 7e art dans une ambiance champêtre, au bord de la Laïta. Durant six jeudis, en juillet et en août, un long-métrage sera projeté à la tombée de la nuit.

2 - Cinéma plein air, à Porspoder

L’initiative, lancée en 2021, a trouvé ses adeptes. Cinéma plein air proposera deux projections, avec vue sur mer, dimanche 16 juillet et lundi 14 août.

3 - Le festival Ciné de la baie, à Plougasnou

« Ciné, amour et fantaisie », tel est le thème de la première édition du festival Ciné de la baie, axé plutôt jeune public. Les projections – quatre longs et un court-métrage – auront lieu dans le cadre idyllique de la pointe de Primel, site naturel protégé, à Plougasnou, mercredi 19 et jeudi 20 juillet.

4 - Le cinéma revient à Plonéour-Lanvern

Plonéour-Lanvern lancera la saison du cinéma en plein air en Finistère, samedi 1er juillet, au parc Raphalen. Une session de rattrapage aura lieu vendredi 18 août.

5 - La Nuit tous les chats sont gris, à Fouesnant

La classe armoricaine ! L’association La Nuit tous les chats sont gris programmera une séance de cinéma en drive-in, chaque mercredi, sur le site de Kerchann, à Beg-Meil. Piétons admis. Le premier rendez-vous est prévu le 26 juillet et le dernier, le 23 août.

https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme/guide-ete/prairie-bord-de-mer-site-naturel-protege-le-top-5-des-cinemas-en-plein-air-en-finistere-f95e3d38-e4e5-11ed-996f-20d54156ce51

 

Le Diben dimanche 02 juillet 2023

Du 15 juillet au 15 août 2023 42° Salon de peinture d’Art en Plougasnou

L’association Art en Plougasnou vous invite au 42e Salon de peinture de Plougasnou. 24 artistes, peintres, sculpteurs, céramistes, graveurs, designers et photographe présenteront leurs nouvelles créations sur les deux niveaux de l’ancienne Maison Prévôtale.

Peintres : Françoise Baume, Jean Charles Bourven, Hervé Château, Thierry Citron, Bernard Marie Collet, Marie Détrée Hourrière (Peintre officiel de la Marine), Jean-Pierre Garrault, Catherine d’Hautefeuille, Élisabeth Even, Maryvonne Jeanne-Garrault, Pierre Jégou, Danielle Le Bricquir, Patricia Mavromatis, Nicolas Tréanton, Agnès Trintzac

Sculpteurs - céramistes : Gwenäelle Paland, Sylvie Reynard-Bellec, Standarts

Graveurs : Martine Guégan, Marielle Le Fur, Éric Saignes

Designers : François Levy, Nicolas Rabant

Photographe : Nathalie Mazeas

Affiche Art en Plougasnou 2023

 

Ouest-France

Après Plougasnou et Carantec, Morlaix candidate pour devenir station classée de tourisme

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Moins de 500 villes en France sont aujourd’hui des stations classées de tourisme. Localement, on compte Plougasnou, Carantec ou encore Roscoff et Plouescat. La Ville de Morlaix veut mieux commercialiser ses activités touristiques.

Morlaix dépose un dossier de candidature pour devenir station classée de tourisme.

Morlaix dépose un dossier de candidature pour devenir station classée de tourisme. | ARCHIVES VINCENT MOUCHEL/OUEST FRANCE

Elle devrait avoir des nouvelles de sa candidature après l’été. La Ville de Morlaix va déposer un dossier pour devenir station classée de tourisme, comme ses voisines littorales Plougasnou ou encore Carantec (Finistère).

Moins de 500 communes le sont à l’échelle de la France. « Cela permettrait de mieux commercialiser les activités touristiques », justifie le maire, Jean-Paul Vermot.

Des offres hôtelières à muscler à l’avenir ?

Pour candidater, il faut donc que la ville puisse s’appuyer sur plusieurs critères, comme l’offre commerciale, d’accessibilité, de proposer le wifi à certains endroits, etc. « Le seul critère où l’on est un peu juste mais suffisant, c’est l’offre hôtelière, car nous disposons de 72,3 % d’unités classées ».

En effet, l’hôtel Saint-Melaine a fermé définitivement ses portes et les annonces Airbnb, concurrentielles, ont explosé. Elles sont au nombre de 264 et ne sont comptées dans ces critères.

« Le but est de faire rester les gens le plus longtemps possible à Morlaix, qu’ils ne soient pas une clientèle uniquement de passage », complète le premier adjoint, Patrick Gambache.

https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme/apres-plougasnou-et-carantec-morlaix-candidate-pour-devenir-station-classee-de-tourisme-9e6e8ca8-16a8-11ee-ae57-25b1d1d54a03

 

Ouest-France

Pourquoi Morlaix communauté soutient une compagnie d’aviation alors que la crise climatique est là ?

Gaëlle COLIN. Publié le

C’est le débat qui a animé les discussions du conseil communautaire de ce lundi 26 juin 2023. La question a été soulevée lors du vote pour la nouvelle avance remboursable de 500 000 € à destination de la jeune compagnie d’aviation Celeste. Pour rappel, celle-ci ne fait pas encore voler d’avions et c’est la deuxième avance dont elle bénéficie de Morlaix communauté. Les élus ont justifié ce choix, dans le contexte de réchauffement climatique.

Les élus de Morlaix communauté ont voté une nouvelle avance remboursable de 500 000 € pour la future compagnie d’aviation Celeste, lundi 26 juin 2023. Cela a suscité un long débat. Photo d’illustration.

Les élus de Morlaix communauté ont voté une nouvelle avance remboursable de 500 000 € pour la future compagnie d’aviation Celeste, lundi 26 juin 2023. Cela a suscité un long débat. Photo d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« C’est un débat nécessaire », qualifie l’élue communautaire Nathalie Barnet. Pendant une vingtaine de minutes, les conseillers de Morlaix communauté ont échangé quant aux 500 000 € d’avances remboursables octroyés à la compagnie d’aviation naissante, Celeste, lundi 26 juin 2023. En tout, Morlaix communauté lui prête 2 millions d’euros, dont 300 000 € déjà versés. Et si le projet de Celeste échoue, la collectivité ne reverra pas cet argent.

Dans un contexte de réchauffement climatique, l’argent public doit-il soutenir un secteur qui « émet presque 3 % des gaz à effets de serre ? »

Les arguments contre : « C’est du green washing »

De quoi faire réagir l’élue de Pleyber-Christ, Nolwenn Malengreau. « Quels sont les enjeux d’une telle compagnie, qui se positionne sur une ligne déjà opérée par une autre ? Céleste s’était engagée à créer 60 emplois mais il n’y en aura, en réalité, que 28 équivalents temps plein, à Morlaix. On leur propose 2 millions d’euros à taux zéro, que l’on n’utilisera pas pour d’autres projets. »

Et l’élue de poursuivre : « Je ne peux que me réjouir de cette reconstruction de l’écosystème (du secteur aérien). Mais ces acteurs qui affirment être dans la transition écologique et la décarbonation, c’est du green washing ! Le réchauffement climatique est une réalité et le secteur aérien en aussi responsable. » Nolwenn Malengreau a donc voté contre.

Les arguments nuancés : « Des billets de train plus chers »

Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez, rappelle que « notre souci, dans le Finistère, c’est l’enclavement. On a créé la 2x2 voies pour garder nos jeunes travailler chez nous. J’attends beaucoup de l’État concernant le ferroviaire. En attendant, je fais le choix de voter pour cette aide. »

Pour le maire Insoumis de Pleyber-Christ, Julien Kerguillec, il n’est « pas évident de se positionner sur le sujet. On a une ligne de train grande vitesse, et ce n’est pas normal que les billets de train soient plus chers que ceux de l’avion ». Il s’est abstenu lors du vote.

Enfin, l’élue morlaisienne Nathalie Barnet, même si elle travaillait auparavant chez HOP !, ne peut pas se « réjouir de l’augmentation de 4 % des flux des passagers dans les avions. Il ne faut pas oublier d’accompagner aussi la transition de l’économie locale, sociale et solidaire. »

Les arguments pour : « Accompagner la transition de l’aérien »

L’argument de développement a été avancé notamment par la vice-présidente chargée de l’économie Solange Creignou. « Le transport aérien est en croissance, on doit être en capacité de répondre à ses attentes. Nous avons déjà mobilisé de l’argent public pour aider des entreprises d’agroalimentaires, sans savoir si cela serait un succès ou pas. » Elle espère d’ailleurs que Celeste fera voler ses premiers avions « en septembre 2023 ».

Le maire de Plouégat-Guérand, Renaud de Clermont-Tonnerre, est optimiste. « Je crois en notre capacité à trouver les solutions grâce au progrès. La transition ne peut pas se faire d’un coup et l’action à mener sur l’aérien est plus globale. » Des propos appuyés par le président de Morlaix communauté, Jean-Paul Vermot. « En votant cela, j’espère qu’on aura bien accompagné la transition de l’aérien. C’est le but, le seul. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/pourquoi-morlaix-communaute-soutient-une-compagnie-daviation-alors-que-la-crise-climatique-est-la-1381a7d0-14c1-11ee-84f1-0960f4dbada5

 

Ouest-France

David Marsais, du Palmashow, invité d’un ciné-club dans le Finistère

Publié le

L’humoriste, qui prête sa voix au film d’animation Josep, projeté le dimanche 25 juin 2023 à Plougasnou (Finistère), était invité par l’association Ciné de la Baie.

Françoise Camet, l’une des fondatrices du ciné-club Ciné de la Baie, à Plougasnou, Aurel, réalisateur du film d’animation « Josep », et David Marsais, du Palmashow.

Françoise Camet, l’une des fondatrices du ciné-club Ciné de la Baie, à Plougasnou, Aurel, réalisateur du film d’animation « Josep », et David Marsais, du Palmashow. | OUEST-FRANCE

Journée de stars, ce dimanche 25 juin 2023, à Plougasnou (Finistère). David Marsais, le célèbre humoriste du duo Palmashow, était présent dans la salle municipale pour la projection du film Josep, proposée par l’association Ciné de la Baie.

Marie Portolano et Grégoire Ludig également présents

Le comédien prête en effet sa voix dans ce long-métrage qui retrace « la partie la plus française » de la vie de Josep Bartoli, un dessinateur et homme politique espagnol. Le réalisateur, Aurel, avait aussi fait le déplacement pour parler de son film.

La journaliste Marie Portolano, présidente du ciné-club de Plougasnou, était également présente avec son compagnon, Grégoire Ludig, qui se trouve être l’autre moitié du Palmashow.

Ciné de la Baie organise son premier festival du film jeunesse, les 19 et 20 juillet prochains, avec notamment des projections de films en plein air, sur la prairie de la pointe de Primel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/david-marsais-du-palmashow-invite-dun-cine-club-dans-le-finistere-c0fd4e60-1385-11ee-8442-6654b36662d6

 

Ouest-France

Pour renforcer la sécurité en mer, la gendarmerie maritime de Roscoff livre ses conseils

Étienne LANNUZEL. Publié le

Samedi 24 juin 2023, l’amicale nautique La Méloine a convié, à Plougasnou (Finistère), la brigade de gendarmerie maritime de Roscoff, pour deux heures de prévention. L’occasion de rappeler quelques règles de sécurité aux plaisanciers.

Une quinzaine de bateaux ont participé à l’opération de prévention, au port du Diben.

Une quinzaine de bateaux ont participé à l’opération de prévention, au port du Diben. | OUEST-FRANCE

La saison touristique est lancée. Comme chaque été, la fréquentation devrait être dense sur le littoral breton. Pour rappeler les règles élémentaires de sécurité en mer, l’association nautique La Méloine, à Plougasnou (Finistère), a organisé une opération de prévention sur le port du Diben, le samedi 24 juin 2023, en collaboration avec la brigade de gendarmerie maritime de Roscoff, entrée en service en septembre 2022.

Lire aussi : À Roscoff, une nouvelle brigade de gendarmerie maritime pour répondre aux besoins sur la Manche

Porter une brassière de flottabilité

La division 240 réglementant les activités de plaisance a évolué en 2019. Les plaisanciers n’ont pas obligation de porter leur brassière de flottabilité tout au long de leur sortie en mer. Mais ceci est fortement conseillé. En cas de chute à l’eau, si la personne est inconsciente ou blessée, le gilet de sauvetage permet de « maintenir les voies aériennes dégagées », et d’éviter les noyades.

Le gendarme Milon et le maréchal des logis chef Gosselin, de la brigade maritime de Roscoff, ont animé l’opération de prévention. | OUEST-FRANCE

S’équiper d’un second coupe-circuit

Le coupe-circuit permet de stopper l’alimentation du bateau en cas d’éjection du pilote. La présence d’un second coupe-circuit à bord permet aux accompagnants de redémarrer l’embarcation et de venir secourir la personne éjectée.

La vedette Escaut de la brigade maritime de Roscoff était présente au port du Diben. | OUEST-FRANCE

Immatriculer sa bouée de sauvetage

Lors des contrôles, la brigade maritime constate trop souvent que l’immatriculation du bateau ne figure pas sur les bouées de sauvetage. Lorsqu’une bouée est retrouvée en mer, la présence du matricule permet pourtant aux gendarmes de vérifier rapidement auprès du Cross (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) s’il s’agit d’une perte ou d’un besoin urgent de secours.

La liste complète des matériels d’armement et de sécurité à avoir impérativement sur son bateau est consultable sur le site du gouvernement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/pour-renforcer-la-securite-en-mer-la-gendarmerie-maritime-de-roscoff-livre-ses-conseils-7613a2bc-1332-11ee-8442-6654b36662d6

 

Le Diben jeudi 22 juin 2023

Plougasnou. Images de l'Assemblée Générale de Force 5

Photo pyb29 Jean-Yves Quéméneur président de Force5. Photo pyb29 Photo pyb29

Au micro Eric Robillot président de l'APPBS. Photo pyb29 Au micro Françoise Genevois. Photo pyb29.

Photos pyb29

L’AG de Force5 s’est déroulée le soir de la Fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes. La presse locale était représentée par Philippe Bescond du Télégramme qui n’a donc pas pu participer artistiquement à la Fête de la musique sur la place de l’Église comme prévu. Il ne manquera pas de vous relater cette AG dans son article. De Plougasnou, l'association environnementale "APPBS" était représentée par son président Éric Robillot et son secrétaire qui au moment des questions diverses, ont été réconfortés par les précisions de Françoise Genevois représentante de la commune (2ème ajointe à l’environnement…) sur l’emplacement de l’aire de carénage. En effet, l’aire de carénage submersible serait abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du port sur le terre-plein, c’est une sage décision.

 

Le Diben dimanche 18 juin 2023

Plougasnou. Commémoration de l’appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940.

18 juin 2023. Photo pyb29

La cérémonie organisée par l’association "Les Copains d’@bord" s'est déroulée au Port du Diben à 11h, au pied du rocher portant la stèle "Oiseau de la tempête". La jeunesse de notre commune n'était pas représentée.

Lire aussi : Appel du 18 juin. 80 élèves finistériens rendent hommage aux résistants de l'île de Sein

 

Ouest-France

EN IMAGES. Surtout ne jetez rien, la mer commence ici dans le bourg de Plougasnou

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Du bourg de Plougasnou (Finistère) à la plage de Primel, tel peut être le trajet d’un mégot jeté par terre. Mercredi 14 juin, les membres du conseil municipal des jeunes ont bombé des messages à côté d’avaloirs, pour rappeler aux habitants qu’« Ici commence la mer ».

« Ici commence la mer », inscrit au pochoir par les jeunes du CMJ, devant la boulangerie, en centre bourg.

« Ici commence la mer », inscrit au pochoir par les jeunes du CMJ, devant la boulangerie, en centre bourg. | OUEST-FRANCE

Pour une fois qu’ils ont eu le droit d’utiliser des bombes, ils ne s’en sont pas privés. Mercredi 14 juin, des enfants du CMJ (conseil municipal des jeunes) ont concrètement lancé l’opération « Ici commence la mer », portée par le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Léon-Trégor, et relayée par la commission environnement-biodiversité de Plougasnou.

Rue des Martyrs, à Plougasnou, les pochoirs sont réalisés avec une bombe de peinture non polluante. | OUEST-FRANCE

En matière de pollution, la jeune Maya résume bien la situation : « Les gens font attention à ne plus jeter leurs bouteilles en plastique, mais les mégots, parce qu’ils sont petits, sont jetés dans la rue. Ils finissent dans la mer. »

Mégots, papiers et hier, les masques prennent insidieusement le chemin de la grande bleue par les bouches d’égouts. Ce moyen pédagogique de sensibilisation vise à rappeler la différence entre les eaux usées, qui sont traitées, et les eaux pluviales qui ne le sont pas.

Au moins une trentaine de mégots

Devant la boulangerie, ou encore devant le bar-tabac, les enfants taguent le slogan à la bombe de peinture non polluante.

« Une bonne chose, souligne Antoine, serveur au bar La Terrasse. Tous les soirs, quand je balaie, je ramasse au moins une trentaine de mégots. On va les mettre dans un bocal en verre afin de sensibiliser les fumeurs à ne plus jeter leurs mégots par terre. »

Livia montre des mégots dans le caniveau, devant le bar-tabac. | OUEST-FRANCE

Des pochoirs ont ainsi été bombés dans le bourg, à Poulbraou, au Diben, à proximité des anciens viviers et du café ou encore à Térénez.

Devant le Kfé du port au Diben, les enfants préparent le terrain avant l’opération de peinture au pochoir. | OUEST-FRANCE

D’autres actions de sensibilisation sont prévues. « Nous reviendrons ramasser les mégots qui traînent », souligne Françoise Réguer, adjointe à la jeunesse.

De son côté, le SAGE a prévu une sensibilisation, le mardi matin, sur le marché de Plougasnou. « Le message le plus important est que les déjections canines, les déchets, les solvants ou encore les graisses ne doivent plus être jetés directement dans les avaloirs », précisent les membres de la commission.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/en-images-surtout-ne-jetez-rien-la-mer-commence-ici-dans-le-bourg-de-plougasnou-5e244080-0acc-11ee-8465-47ca48f5c6e5

A Plougasnou, nous avons beaucoup de retard à l'allumage et Morlaix CO nous propose une aire de carénage au fond de l'Anse de Primel ?

Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les avaloirs dans plusieurs quartiers de la commune.  Photo pyb29  Photo pyb29

Ces avaloirs sont déjà présents depuis plusieurs années dans certaines communes de notre département.

 

Ouest-France

Un été en mode guinguette au chantier naval de Plougasnou

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Yann Roland accueille sur le terre-plein de son chantier naval, au port du Diben, à Plougasnou (Finistère), le food truck de Johanna Nelson. On peut aussi y jouer au palet ou au croquet.

Le food truck de Johanna Nelson, sur le chantier naval de Yann Roland.

Le food truck de Johanna Nelson, sur le chantier naval de Yann Roland. | OUEST-FRANCE

Elle entame sa première saison aux commandes d’un food truck, au bord de l’eau, au port du Diben, à Plougasnou (Finistère). Avec bonheur. Originaire des Bouches-du-Rhône, Johanna Nelson en parle avec le regard pétillant et le sourire jusqu’aux oreilles.

Elle est installée entre le chantier naval, avec ses hangars à bateaux, et le fond de l’anse du Diben, où sont échoués L’Etreom, vieux chalutier désarmé en 1996 et le Kalinka, un palangrier construit en 1964.

« Au départ, je voulais m’installer à Locquirec, avec mon camion », explique la jeune femme qui a travaillé quatre années au restaurant La dame de nage sur le port de la presqu’île. « Sans aucune réponse de la commune, je ne savais pas où m’installer. Yann Roland m’a proposé de venir sur le terre-plein de son chantier. Je ne le regrette pas. J’étais loin d’imaginer un tel accueil. »

Une ambiance de guingette !

La clientèle, rassemble les locaux, les randonneurs, les touristes à vélo et les gens qui travaillent. C’est ce qui ravit Johanna : « C’est très convivial. Les gens s’assoient à table ou au bord du quai, face aux bateaux, à la bonne franquette, et en profitent pour faire une partie de palets. » Une ambiance… de port !

« Les enfants font du coloriage et jouent dans l’annexe prêtée par le chantier naval. On va même pouvoir boire un verre autour d’un bateau en bois qui va servir de bar. Ça fait guinguette ! »

La carte du Pap’oyo – nom inspiré par son chat – propose des burgers, wraps et autres feuilletés, des salades italiennes et de la mer ou encore des spaghetti de légumes. Des spécialités variées et gourmandes qu’elle prépare elle-même.

Service jusqu’à 22 h

« Je sers en continu jusqu’à 22 h », précise Johanna qui souhaite proposer une offre de restauration et de buvette décalée à des moments où les restaurants classiques sont notamment fermés. « J’ai toujours trouvé dommage de ne plus servir les clients après 13 h 30 ou le soir après 21 h. En été, les gens aiment bien manger plus tard. »

Pap’oyo, 6, rue de l’Abbesse au Diben. Parking dans un espace enherbé situé en fac, de l’autre côté de la route. Ouvert tous les jours de 11 h 30 à 22 h, fermé les mercredis et jeudi en juin, et seulement le mardi en juillet et août. Contact : 06 03 13 79 88 - papoyotruck@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/un-ete-en-mode-guinguette-au-chantier-naval-de-plougasnou-8d794bd2-0b71-11ee-9a4e-8d3defe17cca

 

Le Diben jeudi 15 juin 2023

Plougasnou. Trégor Marine Service

Tregor Marine Services

La SARL "Trégor Maine Services" est implantée à Kermébel à Plougasnou, elle est spécialisée dans le secteur d'activité de la réparation et la maintenance navale.

tregormarine.s@gmail.com 

 

Ouest-France

Originaire de Morlaix, Charlotte Yven suit les traces des grandes navigatrices

Étienne LANNUZEL. Publié le

Victorieuse de la Transat Paprec, en mai 2023, Charlotte Yven a pris goût à la voile en baie de Morlaix (Finistère), où elle a grandi. La navigatrice est aujourd’hui membre du Pôle Finistère Course au Large, à Port-la-Forêt, haut lieu du sport professionnel.

Charlotte Yven, 26 ans, a intégré le Programme Skipper Macif, en 2022.

Charlotte Yven, 26 ans, a intégré le Programme Skipper Macif, en 2022. | PIERRE BOURAS

Charlotte Yven n’avait jamais passé plus de cinq nuits sur un bateau. Mais pour sa première transatlantique, en mai 2023, la Finistérienne de 26 ans a dû passer dix-huit jours en mer pour rallier Saint-Barthélemy depuis Concarneau, lors de la Transat Paprec, raflant au passage son premier titre dans une course au large.

Charlotte Yven et Loïs Berrehar ont remporté la seizième édition de la Transat Paprec. | TRANSAT PAPREC

Une performance qu’elle attribue d’abord à un « travail d’équipe » et à l’expérience de son coéquipier, Loïs Berrehar, plutôt qu’à son talent, forgé en baie de Morlaix (Finistère).

De l’Optimist à la course au large

Sur le papier, rien ne la prédestinait à une carrière professionnelle. Fille d’un gérant de grande surface et d’une institutrice, Charlotte Yven fait ses classes à la Société des Régates de Térénez, à Plougasnou, qu’elle intègre à l’âge de dix ans : « J’ai toujours été proche de la mer. Ma famille avait un bateau, nous partions les week-ends. Je faisais de la pêche à pied, des balades sur la côte », raconte l’ancienne élève du collège du Château.

De beaux résultats sur Optimist la conduisent jusqu’au championnat de France. Après un an sur laser, elle découvre le 420 en section sports études au Pôle France Voile de Brest. Et pense déjà au plus haut niveau : « C’est l’esprit lorsqu’on entre dans ce genre de cursus. » Une formation d’élite qu’elle poursuit en parallèle de ses études d’ingénieur à l’INSA de Rennes, avant de virer de bord pour la course au large, en 2019.

Dans les pas des plus grands

La jeune skippeuse multiplie les convoyages, avant d’être sélectionnée par la Team Vendée Formation, en 2021. Elle rejoint Saint-Gilles-Croix-de-Vie et prend le départ de ses premières courses longue distance, en solitaire : « La mer peut être hostile, partage Charlotte Yven. Est-ce que le large allait vraiment me plaire ? Je cochais des cases. Une nuit, puis une course, puis deux nuits. À chaque fois, j’accrochais. »

Charlotte Yven à bord d’un Figaro Beneteau 3. | JEAN-BAPTISTE D’ENQUIN

Elle prend part à la mythique Solitaire du Figaro, dans le cadre des championnats de France, lors desquelles seules quelques femmes concourent face à une trentaine d’hommes. Bis repetita l’année suivante : « Une course particulière, départagée au cumul de temps. Tout le monde navigue sur le même bateau : c’est le choix du marin qui fait la différence. »

À l’automne 2022, dans le cadre du Programme Skipper Macif, elle rejoint le Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt, « d’où sont sortis les plus grands : Armel Le Cléac’h, François Gabart, etc. ».

Lire aussi : Finistère. Port-la-Forêt, un écrin de choix pour les grands navigateurs

Une carrière construite « étape par étape », dans le sillon d’illustres voileux. Charlotte Yven prépare le Tour de Bretagne, début juillet, avant une nouvelle Solitaire du Figaro, en août. Avant un nouveau passage de cap ? « Je veux continuer à naviguer et à faire ce métier, répond modestement la Morlaisienne. Quand je suis en mer, je suis bien. »

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/originaire-de-morlaix-charlotte-yven-suit-les-traces-des-grandes-navigatrices-305b22b8-0833-11ee-b7eb-87c3ecdb3c7c

 

Le Diben mardi 14 juin 2023

Morlaix. Assemblée Générale du RESAM dans les locaux du 2 D voie d’accès au port en images

Photos pyb29

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Aucune association de Plougasnou n'était présente à cette AG.

Assemblée générale ordinaire du Résam

https://www.resam.net/assemblee-generale-ordinaire-du-resam-657.html

 

Ouest-France

Plougasnou. Le conseil municipal des jeunes « tague » les avaloirs

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Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les avaloirs dans plusieurs quartiers de la commune.

Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les avaloirs dans plusieurs quartiers de la commune. | OUEST-FRANCE

Demain, les membres du conseil municipal des jeunes vont « taguer » (en toute légalité) des avaloirs préalablement préparés par les services techniques de la commune de Plougasnou. « Ce sera dans différents endroits de la commune, au bourg, à Poulbraou, à Primel-Trégastel, au Diben, à Térénez, Saint-Samson et Kermouster, détaille Jean-Luc André, conseiller municipal. Les avaloirs recueillent les eaux pluviales qui alimentent les ruisseaux et les rivières. Jetés sur la chaussée ou dans l’avaloir, les mégots, emballages, solvants, produits chimiques ou encore déjections canines, arrivent directement dans la rivière, puis en pleine mer. Par cette action, les jeunes souhaitent sensibiliser la population. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-conseil-municipal-des-jeunes-tague-les-avaloirs-52a80448-cdf6-4e31-95bd-7c8f82da8b22

Ils auraient pu faire d'une pierre deux coups

Photo pyb29

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Ouest-France

Plougasnou va créer sa médiathèque dans l’ancienne école : ouverture prévue fin 2025

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La commune de Plougasnou (Finistère) lance son projet de médiathèque dans l’ancienne école, rue de Primel. D’un peu plus de deux millions d’euros, ce projet phare de la mandature devrait ouvrir au public, fin 2025.

Rue de Primel, l’ancienne école et le logement de fonction des instituteurs, vont muer en médiathèque.

Rue de Primel, l’ancienne école et le logement de fonction des instituteurs, vont muer en médiathèque. | OUEST-FRANCE

Où en est le projet de médiathèque à Plougasnou ?

La future médiathèque est l’un des projets phares des années à venir. En réflexion depuis plusieurs mois, l’étude de faisabilité a été présentée jeudi 8 juin au conseil municipal par Aurélie Pichon, du cabinet Eilad. La réflexion est partie de l’inadaptabilité de l’actuelle bibliothèque aux attentes des habitants.

Que dit cette étude ?

L’idée est d’installer le nouvel équipement dans les locaux de l’ancienne école, rue de Primel, à mi-chemin entre le centre-bourg et la salle municipale. « La cour permet d’envisager une extension des bâtiments existants, l’ensemble pourra être connecté au réseau de chaleur de l’école. »

À quoi faudra-t-il s’attendre ?

Ce nouvel espace, à destination de trois mille habitants, se répartira sur 400 m², il offrira des espaces pour les collections adultes, ados, jeunesse et petite enfance, un espace numérique et des lieux d’animation et de travail. « Nous intégrerons un petit jardin dans la cour, on pourra se garer sur les deux parkings de la rue de Primel, prévoit Nathalie Bernard, maire. Le réaménagement de la rue entre le cabinet des kinés et l’office de tourisme est envisagé, mais, ce sera pour plus tard. »

Quelles sont les difficultés de ce chantier ?

Le bâtiment des années 70 est ancien, il comprend de l’amiante notamment au niveau des canalisations. On ne sait pas si l’empoutrement actuel supportera le bois des rayonnages. Par ailleurs, il n’est pas certain que la charpente en l’état puisse permettre l’installation de panneaux photovoltaïques. La restructuration mettra en œuvre des matériaux biosourcés, le niveau thermique RE2020 sera visé.

Combien ça va coûter ?

Plus de deux millions TTC. Montant pour lequel la commune sollicitera les subventions auprès de l’État, de la Région, du Conseil départemental et de Morlaix communauté. « Nous pouvons espérer 67 % d’aides, souligne la maire. Ce projet qui reviendra à environ 650 000 € HT, à la commune, sera travaillé en parallèle du réseau des médiathèques de Morlaix communauté. » Jean-Luc André, conseiller municipal de l’opposition, tout en soulignant « le beau projet », fait remarquer qu’il ne sera pas neutre, « 219 € par habitant. »

Quand sera-t-il livré ?

La consultation de maîtrise d’œuvre sera lancée en juillet prochain. « Le planning est ambitieux, il prévoit une ouverture au public en décembre 2025 », précise Nathalie Bernard.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-va-amenager-sa-mediatheque-dans-lancienne-ecole-ouverture-prevue-fin-2025-59c530c6-06ad-11ee-aa0a-1d1320bf352b

 

Ouest-France

Coupe des ajoncs, coiffes apprêtées… Tout sera prêt pour le pardon de Saint-Jean-du-Doigt

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À Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), la préparation du pardon du 25 juin mobilise les habitants. Samedi 3 juin, les hommes coupaient les ajoncs qui vont servir à construire le tandad (feu), tandis que les femmes apprenaient à plier les coiffes.

Jean-Yves Masson (au centre) montre aux nouveaux bénévoles, comment ficeler un fagot d’ajoncs.

Jean-Yves Masson (au centre) montre aux nouveaux bénévoles, comment ficeler un fagot d’ajoncs. | OUEST-FRANCE

C’est une tradition de plus de cinq cents ans. La coupe de la lande a lieu le premier samedi de juin, à l’approche de la Saint-Jean et de son grand pardon du 25 juin.

Sur les hauteurs de Saint-Jean-du-Doigt, face à la mer, une vingtaine de bénévoles se sont retrouvés pour confectionner les trois cents fagots qui seront brûlés pour le tantad. Jean-Yves Masson dirige l’équipe, il a préparé les ficelles : « Il y a beaucoup de nouveaux, des retraités et pas mal de jeunes à qui il faut montrer la technique. »

Jean-Yves Masson avec Guy Mougeot, un nouvel habitant, ravi de participer à cette coupe de la lande. | OUEST-FRANCE

Pour la réussite de l’opération, il faut une bonne lande, pas trop grosse pour la faucheuse. Une fourche de fortune pour tenir les ajoncs, une serpe et surtout de bons gants pour se prémunir des piquants. Les plus prudents ont revêtu une cotte de travail.

« Les fagots seront laissés à sécher à sur place, nous viendrons les chercher la veille du pardon. » Le bûcher de plus de cinq mètres sera monté à Pen ar C’hra. « Il ne faut pas qu’il penche, c’est toute une technique. »

Des châles noirs pour les femmes mariées

De leur côté, les femmes préparent activement le défilé d’avant la messe. « Une coiffe ne se pose pas n’importe comment, elle exige une pose en plusieurs étapes. » Un savoir-faire que maîtrise parfaitement Denis L’Higuinen, venu expliquer comment la poser. Policier à Morlaix, il vit pleinement de sa passion. Il brode et collectionne les costumes qu’il restaure.

Denis L’Higuinen explique comment plier la coiffe que porteront les femmes. | OUEST-FRANCE

« C’est comme pour les châles, poursuit Denis. Dans la tradition, ces derniers pouvaient être colorés mais obligatoirement noirs si la dame était mariée ou en deuil. »

Jupe noire longue, corsage blanc ou noir avec boutonnage jusqu’en haut, chaussures noires fermées, tablier, châle et broche pour les dames. Les hommes porteront le bragou bras ou le pantalon foncé, une chemise blanche à manches longues et des souliers noirs. « Mais toutes personnes qui possèdent des costumes d’autres régions seront les bienvenues », précise celui qui, le jour du pardon, revêtira la redingote, apparue en 1910.

Dimanche 25 juin, quatre-vingts personnes défileront derrière les bannières et croix des paroisses voisines. « Si des personnes veulent nous rejoindre, pas de problème, il nous reste des costumes. » Il suffit de contacter Ghislaine, au 02 98 72 41 55.

Pardon de Saint-jean-du-Doigt, dimanche 25 juin à partir de 14 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/coupe-des-ajoncs-coiffes-appretees-tout-sera-pret-pour-le-pardon-de-saint-jean-du-doigt-d8c44698-051b-11ee-82a1-9220309bcc3b

 

Ouest-France

Hôtel emblématique de Saint-Jean-du-Doigt, le Ty Pont est à vendre

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Fermé depuis 2007, l’hôtel-restaurant du Ty Pont est à vendre. Retour sur l’histoire de ce lieu emblématique, qui a marqué la commune de Saint-Jean-du-Doigt au cours du XXe siècle.

L’hôtel-restaurant du Ty Pont se trouve à 600 mètres de la plage.

L’hôtel-restaurant du Ty Pont se trouve à 600 mètres de la plage. |  OUEST-FRANCE

Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt ont peut-être pu apercevoir, aux fenêtres d’une grande bâtisse près du pont, une pancarte rouge et blanche sur laquelle sont inscrits les mots « à vendre ». L’ancien hôtel-restaurant Le Ty Pont est de nouveau en vente et cherche acquéreur.

C’est un lieu emblématique qui fait partie du paysage, une institution. « Tout est parti du bar-épicerie ouvert en 1920, par ma grand-mère, Perrine, se souvient Françoise Cléach. En 1931, la famille construit une nouvelle maison avec un bar, une petite salle, et au-dessus, quatorze chambres. Mon père est mort en mer en 1957, j’avais neuf ans. Puis ma mère, Marie, et mon oncle François, alors cuisinier, agrandissent l’établissement. Il y a eu jusqu’à 46 chambres, et un grand grenier dans lequel on jouait. »

« Les vacances de Monsieur Hulot »

Un paisible hôtel familial qui accueille les vacanciers à une époque où les vacances à la mer deviennent un rite annuel, sous l’impulsion des congés payés. « C’est tout à fait le film Les vacances de Monsieur Hulot de Jaques Tati, poursuit Françoise Cléach. À l’époque, les gens venaient quinze jours ou un mois, et arrivaient avec le car depuis la gare de Morlaix. Ils prenaient tous leurs repas à l’hôtel, l’été, certains nous emmenaient à la plage. »

L’histoire de l’hôtel est liée à celle de Marie Remeur, décédée à l’âge de 103 ans, en 2016. Elle était connue sous le nom affectueux de Marie Typont ou Mamie blanche, à cause de son tablier. « Elle a eu des épreuves et a beaucoup travaillé. Pour elle, le client était roi. Il y avait l’été et l’époque des communions et des mariages. J’adorais ces samedis de fête, il y avait du monde partout, le soir, la grande salle se transformait en piste de danse, maman semait des paillettes de cire et le bal commençait. Toute la vie sociale passait par le Ty Pont ! »

Marie Remeur, dans la salle de restaurant en 1973. | DR

Puis, Jean-Paul, le fils de Marie, et Maria, son épouse, ont repris l’affaire de 1975 à 2007. Le nombre de chambres est réduit et le confort amélioré « pour un classement deux étoiles », se remémore Jean-Paul Rumeur. C’est le temps des banquets. Si l’établissement est toujours un hôtel-restaurant, la clientèle a évolué, le marché de l’hôtellerie aussi avec des séjours plus courts. « Les gens ne restaient plus que deux ou trois jours, c’était aussi l’époque des voyages en car des clubs du 3e âge. Mais c’est révolu, j’y verrai bien une résidence de tourisme et un restaurant. Tout est à refaire. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/hotel-emblematique-de-saint-jean-du-doigt-le-ty-pont-est-a-vendre-bf450382-0454-11ee-991f-2782abd6e672

 

Le Diben lundi 05 juin 2023

Plougasnou. « Art en Plougasnou »

Les élèves attentifs et intéressés à La Passerelle et au Centre Botanique, photo Y. Douguet  Les élèves attentifs et intéressés à La Passerelle et au Centre Botanique, photo Y. Douguet

Les élèves attentifs et intéressés à La Passerelle et au Centre Botanique, photos Y. Douguet

À l’invitation de l’association « Art en Plougasnou », 24 élèves de 4 ie du collège François Charles ont visité à Brest, le 12 mai, le Centre d’Art Contemporain "La Passerelle" et le Centre Botanique national. Ils étaient accompagnés de leur professeur d'art plastique, M. Gestin, de Jean Rouve, président d’Art en Plougasnou, d’Yves Douguet et de Françoise Terret-Daniel vice-présidents.
Les jeunes sont revenus enchantés de cette initiation à l’art contemporain et de la découverte du Centre Botanique.
Le 42 ie Salon « Art en Plougasnou » se tiendra cette année du 15 juillet au 15 août à la Maison Prévôtale.
Vous y serez les bienvenus.

Art en Plougasnou

 

Le Diben dimanche 04 juin 2023

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 8 juin 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 11 mai 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Mandat au Centre de Gestion du Finistère pour le contrat groupe de titres restaurant

URBANISME, TRAVAUX

- Présentation de l’étude de faisabilité et de programmation architecturale du projet de médiathèque - Autorisation de lancement de l’appel d’offre du marché de maîtrise d’œuvre

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/2-juin-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Ouest-France

REPORTAGE. Callac a accueilli la première du film Les Algues vertes : « Il se passe un truc »

Donovan GOUGEON. Publié le

Les Algues vertes, le film, a été présenté pour la première fois en avant-première, ce vendredi 2 juin 2023, à Callac (Côtes-d’Armor). Un film dont on a beaucoup parlé sur un sujet qui divise. Le retour de la salle a été excellent.

Inès Léraud et Pierre Jolivet, co-scénaristes du film « Les Algues vertes », l’ont présenté pour la première fois, en avant-première à Callac, (Côtes-d’Armor), vendredi 2 juin 2023.

Inès Léraud et Pierre Jolivet, co-scénaristes du film « Les Algues vertes », l’ont présenté pour la première fois, en avant-première à Callac, (Côtes-d’Armor), vendredi 2 juin 2023. | OUEST-FRANCE

« J’ai refusé plein d’avant-premières à Paris, le faire en Bretagne est naturel », lance Pierre Jolivet, le réalisateur, tout sourire ce vendredi 2 juin 2023.

C’est dans le petit cinéma associatif de Callac, commune de 2 200 habitants à trente minutes au sud ouest de Guingamp (Côtes-d’Armor), que le film Les Algues vertes est diffusé pour la première fois. « Une avant-première mondiale ! » Les places, 150 dans la salle, se sont arrachées. « Le cinéma est en ébullition depuis une semaine », sourit Erwan Floch’lay, le salarié.

Cette diffusion à Callac, c’est un retour de nombreux mois en arrière. « C’est ici qu’on nous a accueillis pour visionner les premiers rushs du film en grand écran. De bons souvenirs. Inès habite aussi à côté. » Bien installés dans les sièges rouges, beaucoup de proches, « mes parents, voisins, sources de mes enquêtes », glisse Inès Léraud, celle qui a inspiré le film avec sa BD à remous Les Algues vertes, l’histoire interdite . Elle est co-scénariste du film.

Dans les pas de la journaliste Inès Léraud

Pierre Jolivet se souvient du moment où il a lu la BD. « Je ne savais pas quel film je pouvais en faire mais en réfléchissant, je me disais que ce qui m’intéresserait le plus est de raconter l’histoire de celle qui a fait cette bande dessinée. Comment on passe trois ans de sa vie à faire ce travail. »

Inès Léraud, ici entre Pierre Jolivet et Rosy Auffray, voit sa BD adaptée au cinéma dans un film sur les algues vertes. | OUEST-FRANCE

Le film est puissant, invite le spectateur à embarquer dans les pas de la journaliste de radio, Inès Léraud, récemment installée en Bretagne, qui cherche à faire éclater la vérité sur plusieurs morts : celles d’animaux, celle de Thierry Morfoisse, chauffeur mort d’un infarctus en 2009, à Binic, après avoir transporté des algues vertes, et celle de Jean-René Auffray, décédé en 2016, lors d’un jogging le long de la rivière Le Gouessant, entre Hillion et Morieux.

L’épouse de ce dernier, Rosy Auffray, est présente dans la salle, à Callac. Dans le film, son rôle est central et interprété par l’actrice Julie Ferrier. Les noms n’ont pas été changés. « On a seulement changé ceux des adversaires, pour éviter un référé à 48 heures de la sortie du film », explique Pierre Jolivet, animé tout au long du tournage par la recherche de la bonne distance « pour faire du cinéma sans trahir l’esprit, la vérité ».

Des difficultés pour tourner

L’équipe est copieusement applaudie à l’issue de la diffusion. « Je l’ai trouvé très, très beau ce film. Il traite de notre Bretagne depuis les années 1950 », salue Didier. Un long échange s’est ouvert sur les conditions de tournage, « il y a plein d’endroits où on n’a pas eu le droit », et les stratagèmes, parfois, pour les contourner. « On avait un double plan de travail en permanence. Pour tourner dans les rues, on ne pouvait pas toujours arrêter les voitures alors les assistants simulaient des faux accidents de vélo pour gagner du temps. Ça n’a pas non plus été facile de trouver l’argent, car c’est un film qui dérange un peu. »

La salle du cinéma de Callac était pleine, ce vendredi 2 juin. 150 personnes ont assisté à la première avant-première du film « Les Algues vertes ». | OUEST-FRANCE

Des scènes n’ont pas pu se faire. « On avait écrit une grande séquence avec Inès tirée d’un podcast dans une porcherie industrielle, on nous avait accueillis, puis ça a été annulé quelques jours avant. On n’en a trouvé aucune autre en France, ni en Belgique. Les réseaux sociaux marchent dans tous les sens ! »

Mais Pierre Jolivet voulait faire ce film coûte que coûte « pour trois raisons : le travail d’Inès, l’omerta au niveau d’une région, je n’avais jamais rencontré cela, et l’emblème de l’histoire du monde : on a créé, produit et là, avec les algues vertes, on voit qu’on a été trop loin. » Le film sortira le 12 juillet au cinéma : « Le distributeur a une demande colossale. Il se passe un truc. »

https://www.ouest-france.fr/environnement/algues-vertes/reportage-callac-a-accueilli-la-premiere-du-film-les-algues-vertes-il-se-passe-un-truc-ffb103ae-01e2-11ee-b5c6-52f8a689b95a

Merci

Maël Pestivien Coat Maël le  28 septembre 2022 : Céline Sallette, Pierre Jolivet & Inès Léraud. Photo pyb29

Maël Pestivien Coat Maël le  28 septembre 2022 : Céline Sallette, Pierre Jolivet & Inès Léraud. Photo pyb29

 

http://fdata.over-blog.com/1/07/36/47/header_article_tmpphpWQfzdx.jpg
1 juin 2023

Ça commence demain!!!

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http://goutal.over-blog.com/2023/06/ca-commence-demain.html

 

Lanmeur. Les élus régularisent le stand de tir

Le conseil municipal de Lanmeur a approuvé la création d'une zone de loisirs à Saint-Fiacre où est implanté le centre de tir de l'ASPTT. 

La maire a assuré que les fores de l'ordre ne viendraient plus s'entrainer au centre de tir de Kervern à Saint-Fiacre.

La maire a assuré que les forces de l’ordre ne viendraient plus s’entrainer au centre de tir à Saint-Fiacre Lanmeur. ©Christine Varési

Par Rédaction Lannion Publié le  

Le conseil municipal de Lanmeur, ce 25 mai, a approuvé le classement des parcelles où se trouve le centre de tir de Kerven, sur la zone des anciens blockhaus de Saint-Fiacre, à proximité d’un quartier d’habitations de Guimaëc.

Ce classement a été proposé par Morlaix communauté dans le cadre de la révision du PLUi-H.

Ces terrains ont été fléchés pour sortir de la zone « terrains agricoles » et intégrer le zonage « Stecal » (secteur de taille et capacité d’accueil limitées) et passent à un zonage spécifique NST à vocation de pratique du tir sportif.

Réservé aux licenciés

Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette activité en place depuis 46 ans, en précisant les règles à respecter pour une bonne intégration des bâtiments et la réduction des nuisances.

« Le centre de tir sera remis aux normes par l’ASPTT, un hangar insonorisé sera construit ce qui diminuera les bruits pour le voisinage. »

Cathy Lucas, maire

La maire veut rassurer les riverains

En mars dernier, les riverains du stand de tir, réunis en collectif, ainsi que l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo, avaient fait part de leurs inquiétudes, sur les nuisances qui pourraient s’aggraver.

En cause, l’ouverture du centre à l’entraînement des policiers, gendarmes et douaniers du département.

À lire aussi

La maire rassure : « Le centre de tir sera réservé aux 240 licenciés du club. La gendarmerie et police ne viendront plus y tirer comme cela avait été le cas durant les confinements. C’est une garantie. »

https://actu.fr/bretagne/lanmeur_29113/lanmeur-les-elus-regularisent-le-stand-de-tir_59660259.html

 

Le Diben mardi 30 mai 2023

Saint-Jean-du-Doigt. Diaporama de l'exposition du peintre Ricardo Cavallo

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à la Maison des Peintres. Photo Pyb29

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à "La Maison des Peintres". Photo pyb29

Vernissage de l'exposition de Ricardo Cavallo le 12 juillet 2014. Photo pyb29

Vernissage de l'exposition de Ricardo Cavallo à la salle Kasino de Saint-Jean-du-Doigt le 12 juillet 2014. Photo pyb29

Diaporama : Ricardo Cavallo Saint Jean du Doigt Exposition 2023

 

Des randonnées nature en pays de Morlaix

31 circuits de randonnée figurent sur un nouveau dépliant pour sillonner une douzaine de communes, dont Guerlesquin, Botsorhel, Plouégat-Moysan et Plouigneau.

Joëlle Hervet, conseillère, Caroline Le Roy-Deniel, directrice de l’association au Fil du Queffleuth et la Penzé et Yves Irrien, adjoint vie citoyenne et communication, présentent le projet de Rando nature en pays de Morlaix.

Joëlle Hervet, conseillère, Caroline Le Roy-Deniel, directrice de l’association au Fil du Queffleuth et la Penzé et Yves Irrien, adjoint vie citoyenne et communication, présentent le projet de Rando nature en pays de Morlaix. ©Angelika Arnaud

Par Rédaction Lannion Publié le  

«Lors d’échanges informels entre plusieurs élus du pays de Morlaix, nous nous sommes rendu compte que les chemins de randonnée et de promenade sont un patrimoine important, mais finalement peu valorisé, explique Yves Irrien, adjoint de Plourin. Ces chemins qui sillonnent la campagne et qui sont un véritable patrimoine historique et naturel».

Suite à ce constat, un groupe de projet s’est formé en novembre dernier, composé de représentants de communes qui disposent de chemins de randonnée, soit des chemins en conformité aux normes de la Fédération française de randonnée, soit en cours de création ou de remise en état.

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31 circuits

Une première action vient de prendre forme. Celle d’un dépliant intitulé Rando nature en pays de Morlaix. Sept communes, dont Plouigneau, ont collaboré à cette première initiative de communication, en invitant à la promenade sur un ensemble de 31 circuits.

Plouigneau a intitulé sa rando nature «entre chapelles et plan d’eau» avec trois circuits. L’un vers la Chapelle-du-Mur de 15 km et deux variantes de 5 et 9 km. Les sentiers peuvent être de petite promenade, des sentiers labellisés Grande Randonnée Pays du pays de Morlaix et des monts d’Arrée et des sentiers VTT. Soit près de 250 km de sentiers pédestres et 150 km de chemins pour les VTT.

La rando est également à l’heure numérique. Un code-barre sur le dépliant permet d’accéder aux sites internet des communes pour mieux s’orienter. L’association Au fil du Queffleuth et de la Penzé et sa directrice, Caroline Le Roy-Deniel, collaborent au projet. L’équipe a conçu le dépliant.

Nous avons fait imprimer 3 000 dépliants distribués en une seule fois, un one-shot, aux randonneurs du Tro Menez Are.

 

Caroline Le Roy-Deniel.

 

Un topoguide ?

Yves Irrien met également l’accent sur «d’autres éléments territoriaux à valoriser à travers ce projet rando nature, comme des simples sentiers de promenade, des cheminements doux, le patrimoine naturel et historique et aussi les productions locales, l’offre de restauration ou d’hébergement».

En résumé, c’est un projet en construction. «C’est un petit truc que nous voulons étendre. Nous sommes ainsi à la recherche de partenaires financiers qui sont intéressés par notre initiative», lance Yves Irrien. Des idées continuent à fuser.

Caroline Le Roy-Deniel avance «la création d’un topoguide». Yves Irrien émet également l’idée «de guides, des retraités et passionnés de nature et histoire locale ou la création d’une grande boucle, un grand chemin qui passe par les douze communes».

Angelika Arnaud

https://actu.fr/bretagne/plouigneau_29199/des-randonnees-nature-en-pays-de-morlaix_59658388.html

 

Autour de Lannion. Extraction de sable : c'est bien fini

Les élus de Lannion Trégor communauté ont validé la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation à ses droits d'extraire du sable coquillier en baie de Lannion.

extraction sable

La mobilisation des élus, des associations et des habitants du Trégor a fini par payer après quelque 10 ans de combat. ©archives

Par Philippe Gestin Publié le   mis à jour le 28 Mai 23 à 8:35

C’est évidemment à l’unanimité que les élus, lors du dernier conseil de Lannion Trégor communauté, ont donné un avis favorable à la renonciation définitive de la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) à ses droits d’exploitation de la concession de sables coquilliers en baie de Lannion.

Voilà qui met un point final au dossier d’extraction de sable. Si l’arrêt des travaux était effectif, la filiale du groupe Roullier «restait détentrice d’un titre minier qui courait jusqu’en 2030», a rappelé Annie Bras-Denis, vice-présidente à l’environnement. 

À lire aussi

« Une mobilisation extraordinaire du Trégor »

«C’est une belle conclusion à un combat de presque dix ans, une belle victoire pour le Trégor», a salué Joël Le Jeune, président de l’Agglo, en première ligne de l’opposition à ce projet. «Il y a eu une mobilisation extraordinaire du Trégor», a t-il dit, évoquant Corinne Ehrel, Alain Bidal et Philippe Soufflet du Peuple des Dunes, Stéphane Guiguen et le service environnement de LTC…

«Cette renonciation montre qu’il y a une prise de conscience du groupe Roullier des dommages faits aux côtes bretonnes auparavant. C’est un coup d’arrêt à ces autorisations d’extraction. Mais il ne faut pas oublier qu’il existe beaucoup d’autres endroits dans le monde où l’on extraie encore du sable», analyse Joël Le Jeune.

L’ancien président de l’Agglo a été salué et applaudi à son tour par l’assemblée, à l’invite de Gervais Egault : «Merci pour ton obstination».

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/autour-de-lannion-extraction-de-sable-cest-bien-fini_59657345.html

Photos :

Le Peuple de Dunes en Trégor Trébeurden 12 juillet 2013

"SOS save our sand" Trébeurden 22 novembre 2015

Manifestation contre l'extraction de sable à Trébeurden le 17 septembre 2016

"Pas touche au sable" Trébeurden dimanche 30 octobre 2016

 

Ouest-France

Lanmeur. Kervern : le centre de tir en cours de régularisation

Publié le

Jeudi, le conseil municipal a approuvé la création d’une zone de loisirs à Saint-Fiacre, où est implanté le centre de tir. La maire a assuré que les forces de l’ordre ne viendraient plus y tirer.

Dans le collimateur d’un collectif de riverains, le centre de tir de Kerven, zone de Saint-Fiacre, va être régularisé.

Dans le collimateur d’un collectif de riverains, le centre de tir de Kerven, zone de Saint-Fiacre, va être régularisé. | OUEST-FRANCE

Jeudi, conseil municipal a approuvé le classement des parcelles où se trouve le centre de tir de Kerven (zone de Saint-Fiacre) proposé par Morlaix communauté dans le cadre de la révision du PLUi-H. Ces terrains ont été fléchés pour sortir de la zone « terrains agricoles » et intégrer le zonage « Stecal » (secteur de taille et capacité d’accueil limitées) et passent d’une zone NL à un zonage spécifique NST à vocation de pratique du tir sportive.

Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette activité ; en place depuis 46 ans, en précisant les règles à respecter pour une bonne intégration des bâtiments et la réduction des nuisances. « Le centre de tir sera remis aux normes par l’ASPTT, un hangar sera construit, ce qui diminuera les bruits pour le voisinage », a indiqué la maire, Cathy Lucas.

En mars, les riverains du stand de tir, réunis en collectif, ainsi que l’association Sauvegarde du Trégor, avaient fait part de leurs inquiétudes, sur les nuisances qui pourraient s’aggraver. La maire rassure : « Le centre de tir sera réservé aux 240 licenciés du club, la gendarmerie et la police ne viendront plus y tirer comme cela avait été le cas durant les confinements. C’est une garantie. »

Le projet de PLUi-H après validation de tous les conseils municipaux, sera soumis à enquête publique. De son côté, la commune a fait nettoyer la petite déchetterie en contrebas du site : « Les plastiques ont été ôtés, nous y planterons des arbres. »

Six mois pour réserver à Castel Dour

Les tranches 2 et 3 du lotissement de Castel Dour (au pied du château d’eau) sont en cours de viabilisation. Un courrier a été transmis aux futurs acquéreurs pour leur demander la signature d’un compromis chez le notaire pour le 21 juillet.

« La commune a engagé 800 000 € de travaux, elle doit rentrer dans ses fonds, indique la maire. Les acquéreurs auront ensuite six mois pour payer le terrain, même s’ils ne font pas construire tout de suite. »

Ce lotissement comprend 46 lots. À Poul-an-Od, les travaux de renouvellement du réseau d’eaux usées et d’eaux pluviales doivent durer huit semaines, jusqu’à fin juin.

« Ensuite, nous ferons l’enrobé, rue Ty Pistel et au niveau du virage de La toupie », annonce Jean-Paul Le Duff, adjoint. Durant les travaux dans son bâtiment en centre-bourg, Charline Monot, esthéticienne, s’installera au rez-de-chaussée de l’ancienne perception, du 1er août au 30 juin 2024, moyennant un loyer de 250 € à la commune.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/kervern-le-centre-de-tir-en-cours-de-regularisation-74c6f6d2-fba6-11ed-848f-5b4ebdf62753

 

Ouest-France

« Il était fier de son métier » : à Roscoff, l’émotion après le décès d’un pêcheur côtier en mer

Gaëlle COLIN. Publié le

Un homme a eu un accident à bord de son bateau, « Ninja II », alors qu’il était parti pêcher en mer, au large de Roscoff (Finistère), ce mercredi 24 mai 2023 au matin. Il n’a pas survécu à ses blessures. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons du décès du pêcheur de 55 ans.

À Roscoff, le bateau du pêcheur de 55 ans décédé a été sorti de l’eau pour être installé sur l’aire de carénage.

À Roscoff, le bateau du pêcheur de 55 ans décédé a été sorti de l’eau pour être installé sur l’aire de carénage. | OUEST-FRANCE

« C’était quelqu’un de très sympa, très vivant », souffle la gorgée nouée, un plaisancier du port de Bloscon. La journée de ce mercredi 24 mai a commencé par un drame, survenu au large de Roscoff (Finistère).

Un ligneur de 8,90 m, Ninja II, est parti en mer, tôt dans la matinée. Les conditions étaient belles. Philippe Le Bihan, propriétaire du petit côtier à la coque bleue, navigue seul. Comme à son habitude.

Pour des raisons indéterminées, l’homme de 55 ans se serait ensuite coincé dans le treuil de son filet de pêche. En voyant le bateau tourner sur lui-même, d’autres plaisanciers et pêcheurs ont prévenu les secours. Avant que les trois équipiers de la SNSM arrivent pour lui prodiguer les gestes de premiers secours, deux autres personnes étaient à bord pour débrayer le bateau.

« Il y a toujours des risques en mer »

Vers 8 h 30, le navire a été ramené à terre, au port du Bloscon, à Roscoff, où quatre pompiers ont pris en charge la victime. Eux aussi ont tenté de réanimer l’homme qui était en arrêt cardio respiratoire. En vain.

Philippe Le Bihan était un visage familier du port et alentour. Membre actif des Ligneurs de la pointe bretonne, « il était fier de son métier, relève Ken Kawahara, secrétaire général de l’association. Il défendait la protection de la ressource, comme le bar. C’était quelqu’un d’intègre ».

Les accidents de ce type sur les ligneurs demeurent rares, « car il y a moins de manipulations de chalut. Ou pour aller chercher des lançons, qui servent d’appâts pour la pêche au bar. Ce n’est vraiment pas un métier facile : il y a toujours des risques en mer, surtout seul à bord », rappelle Ken Kawahara.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour éclaircir les conditions du drame. Une autopsie va être réalisée par l’institut médico-légal de Brest.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/il-etait-fier-de-son-metier-a-roscoff-lemotion-apres-le-deces-dun-pecheur-cotier-en-mer-f6098cf6-fa38-11ed-a003-8290333685fd

 

Ouest-France

Morlaix communauté adhère à une association pour soutenir le développement des filières algues

Sarah HUMBERT. Publié le

Pour soigner, pour manger… Les algues peuvent avoir de multiples usages et sur le secteur de Morlaix communauté, plusieurs entreprises travaillent avec. Pour soutenir cela, l’agglomération a adhéré à une association : Cluster Algue Bretagne.

Les algues ont de nombreux usages, pour l’alimentation ou encore la santé et plusieurs entreprises de Morlaix communauté travaillent avec cette matière (photo d’illustration). | ARCHIVES OUEST FRANCE ARCHIVE

Les algues étaient au menu du conseil de Morlaix communauté, lundi 22 mai 2023 au soir. Les élus ont voté l’adhésion de l’agglomération à l’association Cluster Algues Bretagne.

Alimentation, santé, culture…

Sur le territoire, plusieurs entreprises de ce secteur sont présentes et « projettent de se développer », indique Solange Creignou, vice-présidente en charge de l’économie à Morlaix communauté. On peut par exemple citer Hemarina, un laboratoire biopharmaceutique, Algue Service, pour les produits alimentaires de la marque Bord à Bord, BretAlg, producteur d’algues alimentaires, ou encore WealSea.

La vice-présidente souligne que « c’est une opportunité pour le territoire de pouvoir adhérer à ce cluster régional, pour pouvoir porter conjointement les innovations et les développements d’une filière structurée sur la Bretagne. »

La délibération a été adoptée. L’adhésion à l’association s’élève à 1 000 €.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-adhere-a-une-association-pour-soutenir-le-developpement-des-filieres-algues-a9935f2c-fa07-11ed-a003-8290333685fd

WealSea c'est cela : https://www.wealsea.com/la-marque-wealsea/

Photo pyb29

Une pompe à subventions !

 

Ouest-France

À Carantec, une étude va être lancée pour modifier le tracé du sentier côtier

Sarah HUMBERT. Publié le

Après l’effondrement d’une partie du sentier côtier à Carantec, en 2019, une étude va être lancée afin de modifier le tracé du sentier. C’est une première sur le territoire.

Une partie du sentier côtier de Carantec (Finistère) s’est effondrée en 2019.

Une partie du sentier côtier de Carantec (Finistère) s’est effondrée en 2019. | OUEST-FRANCE

À Carantec (Finistère), une étude va être lancée afin de, si cela est possible, déplacer un bout du sentier côtier du GR34, qui s’est éboulé à la fin de l’hiver 2019. Ce dernier est situé au sud du lieu-dit Roch-Glaz sur une parcelle privée.

Une modification de la servitude de passage

Depuis, le secteur est fermé, car « l’absence d’emprise physique ne permet pas la mise en œuvre d’un nouvel aménagement cohérent », indique Sébastien Marie, conseiller communautaire.

Les négociations avec le propriétaire de la parcelle concernées n’ont pas abouti. Une procédure de modification de la servitude de passage des piétons le long du littoral a donc été lancée.

La commune de Plougasnou également concernée

Afin de faire aboutir ce projet, une étude va donc être enclenchée, « il s’agit d’une première pour le territoire », souligne Sébastien Marie.

Nathalie Bernard, vice-présidente en charge du tourisme et maire de Plougasnou, indique : « J’espère que la commune pourra bénéficier du même dispositif, car aujourd’hui, une partie du GR34 doit passer par la route départementale ».

Le coût de l’étude devrait être inférieur à 10 000 € et le projet devrait prendre ou moins 18 mois.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/a-carantec-une-etude-va-etre-lancee-pour-modifier-le-trace-du-sentier-cotier-d33f460a-f968-11ed-b43f-8b3773bbbed4

 

Ouest-France

Après six années, l’artiste Ricardo Cavallo expose enfin à Saint-Jean-du-Doigt

Publié le

Sur l’invitation et l’incitation de la commune de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), Ricardo Cavallo, artiste reconnu, présente le résultat de son travail de six ans sur le littoral trégorrois.

Ricardo Cavallo, devant un de ses grands formats, réalisé d’après nature, en plein air, au rythme des marées et au gré des saisons.

Ricardo Cavallo, devant un de ses grands formats, réalisé d’après nature, en plein air, au rythme des marées et au gré des saisons. | OUEST-FRANCE

Ricardo Cavallo est né en Argentine. Après une longue carrière à Paris, il a choisi, en 2003, de s’installer à Saint-Jean-du-Doigt.  Pour la pureté et la radicalité d’un paysage sans concession, sans aucune trace de l’homme : comme la terre à son origine. Ma création s’inspire des rochers, du ciel, de l’eau, de la lumière. 

La particularité de l’œuvre peinte est sa méthode de fragmentation par plaques : il utilise des panneaux de bois entoilés sur lesquels il peint ses compositions, lui permettant ainsi de réaliser de grands formats. Il travaille ses compositions parfois pendant plusieurs années, enrichissant sa peinture et créant un dialogue entre les plaques, jusqu’à leur assemblage final.

Sur les côtes du Trégor, entre Saint-Jean et Guimaëc, il travaille sur site, au rythme des marées. Ses lieux de prédilection sont les rochers de gabbro du nom d’un géologue florentin.  Ces roches sont fascinantes de formes et de couleurs !  s’enthousiasme-t-il.

En parallèle de son travail de création, il anime également l’école d’art Bleimor avec le soutien de la commune qui met à disposition une maison en plein bourg.

L’exposition inédite

Pour la première fois, Ricardo Cavallo présentera au public une trentaine de ses œuvres réalisées entre 2016 et 2022. C’est également la première fois qu’il exposera en Bretagne depuis son exposition en 2016 sur le paysage urbain morlaisien, au musée des Jacobins. Cette nouvelle exposition sera aussi l’occasion de participer à des ateliers de dessins et portraits, animés par l’artiste et ses amis de l’école Bleimor.

 Le vaste volume de la salle du Kasino permet d’accueillir de grands formats. Certaines de mes créations atteignent des dimensions importantes : 2m50 de hauteur sur 4m50 pour certaines », se réjouit l’artiste.

Exposition du 18 au 24 mai, de 14 h à 18 h 30, à la salle Kasino de Saint-Jean-du-Doigt. Contact : 02 98 67 85 61 ; www.ricardocavallo.fr/category/bio/

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/apres-six-annees-lartiste-ricardo-cavallo-expose-enfin-a-saint-jean-du-doigt-0d5df4fa-f3fe-11ed-af0a-80937ed2dc94

 

Le Diben jeudi 18 mai 2023

Saint-Jean-du-Doigt. Ricardo Cavallo expose ses œuvres inédites jusqu'au 24 mai 2023.

Vernissage expo Ricardo Cavallo. Photo pyb29  Michel Cleach et Ricardo Cavallo. Photo pyb29 

Michel Cleac'h adjoint à la culture de St Jean-du-Doigt et Ricardo Cavallo ont présenté l'exposition au public. Photos pyb29

350 visites avant le vernissage qui a réuni beaucoup de monde ce jeudi soir au "Kasino" de Saint-Jean-du-Doigt, c'est un bon début pour cette exposition qui regroupe une trentaine d'œuvres inédites de Ricardo Cavallo.

Site inernet : Ricardo Cavallo 

Diaporama : Ecole Blei Mor Ricardo Cavallo Saint-Jean-du-Doigt 12 avril 2017

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à la Maison des Peintres. Photo Pyb29

Ricardo Cavallo le 15 avril 2012 à la Maison des Peintres. Photo Pyb29

 

Plestin. Le retour du public au cinéma le Douron

Le public revient au cinéma. Le Douron a Plestin devrait atteindre les 40 000 entrées. 

Le Conseil d'Administration du Cinéma Le Douron.

Le conseil d’administration du cinéma Le Douron au rebond après le Covid. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Lors de l’assemblée générale de l’Association culturelle cinématographique du cinéma Le Douron, la présidente Marie-Thé Lepape a dressé, samedi 29 avril, les bilans de l’année, en présence d’une cinquantaine de personnes .

 « L’année 2022 fut difficile en termes d’entrées, mais la tendance 2023 est meilleure. » 

 

Marie-Thé Lepape

 

Objectif 40 000 entrées

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La fréquentation reprend après la période Covid, de sorte que l’objectif de 38 000 à 40 000 entrées, cette année, pourrait être atteint. Pour mémoire, en 2022, le Douron a réalisé 29 685 entrées pour 307 films en 1 500 séances, soit une moyenne de près de 20 spectateurs par séance.

 « Une reprise de la fréquentation du public vers nos salles est amorcée « 

40 bénévoles

La présidente a tenu à remercier les bénévoles pour leur dévouement :  » Votre implication est nécessaire pour faire avancer ce cinéma qui anime notre commune et les environs ». L’association compte actuellement 40 bénévoles, dont 13 projectionnistes.

Label recherche et découvertes

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L’ACC Le Douron escompte obtenir le Label recherche et découvertes, qui signale une programmation en faveur d’une importante diversité des films présentés.

L’activité prévoit une action de soutien aux courts-métrages, la progression des films Art et essai, de poursuivre le Cycle répertoire.

Le conseil d’administration a été reconduit soit Tanguy Prigent, Jacky Ravoux, Sylvie Cornic, Eric Le Pape et Joelle Dudous, un mandat est vacant.

https://actu.fr/bretagne/plestin-les-greves_22194/plestin-le-retour-du-public-au-cinema-le-douron_59622169.html

 

Trélévern. La cale de Pors Garo va-t-elle disparaître ?

Au petit mouillage de Pors Garo à Trélévern, la cale de mise à l'eau se dégrade de saison en saison.

La petite cale de Pors Garo en piteux état

La petite cale de Pors Garo en piteux état. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Au petit mouillage de Pors Garo à Trélévern, la cale de mise à l’eau se dégrade de saison en saison.

La force des marées

Ce petit port est prisé de quelques plaisanciers qui déplorent l’état de la cale d’accès qui s’affaisse progressivement. L’ouvrage est soutenu par de grandes traverses (poteaux EDF) mais la force des marées déplace les rochers de soubassement, et creuse dangereusement sous le revêtement.

Faute d’entretien

« Cette dégradation nous inquiète, nous craignons que, faute d’entretien, elle disparaisse »

Emmanuel Divet, plaisancier

Il a coutume d’amarrer son bateau dans cette crique très prisée, bien protégée des vents et orientée sud-ouest.

https://actu.fr/bretagne/trelevern_22363/trelevern-la-cale-de-pors-garo-va-t-elle-disparaitre_59615988.html

RAPPEL

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Plougasnou. Cale en danger

Cale en danger. Photo pyb29

Photo pyb29 prise le 28 février 2023

La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.

 

Ouest-France

Plougasnou. Pour ces cavistes, « ce n’est pas toujours évident »

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À Plougasnou (Finistère), commune de 3 000 habitants, la présence de deux cavistes est unique. Mais ils doivent sans cesse se renouveler pour tenir.

Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B, à l’entrée du bourg de Plougasnou, avec Evan, l’un de ses fils.

Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B, à l’entrée du bourg de Plougasnou, avec Evan, l’un de ses fils. | OUEST-FRANCE

« Nos clients ont fréquemment l’impression que le petit commerce marche bien, mais ce n’est pas toujours évident, témoigne Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B à l’entrée du bourg. On se rend compte que les ventes additionnelles dans d’autres commerces qui ne sont pas des caves font beaucoup de tort aux boutiques spécialisées. Comme si la boulangerie vendait du vin, par exemple. »

Le caviste raconte aussi comment le Covid a rebattu les cartes : « Si les gens ont consommé local pendant un moment, le naturel est revenu au galop. Beaucoup restent chez eux et commandent du vin sur internet. »

Depuis trois générations

Implantée depuis trois générations, la cave Bellec se réjouit d’avoir pu lancer, en 2021, une brasserie : « Ce qui a permis de pérenniser l’emploi de mon fils Quentin, mais aussi d’attirer une clientèle plus jeune. Sans cette activité, j’aurais dû travailler seul, ce qui aurait été plus lourd, nous travaillons beaucoup avec les associations qui organisent des fêtes avec buvette. »

Plougasnou qui compte plus de 3 000 habitants au dernier recensement de février 2023, déroge à la règle d’une cave à vin pour trois mille habitants. Mais c’est une ville côtière qui, l’été, héberge jusqu’à plus de 10 000 personnes. « Nous avons bien marché durant les vacances de printemps comme en pleine saison. Mais il faut sans cesse se renouveler, les clients qui reviennent en vacances recherchent de nouveaux produits. »

« De plus en plus féminins dans leurs goûts »

Ce que confirme Jéraud Alric, le patron du Cellier depuis 2019, une cave créée par Aline Paugam, il y a trois décennies.

« Notre force est notre relation directe avec le producteur. On a une offre qualificative que nous reconnaissent les clients. On est des spécialistes, mais si la grande distribution faisait la même chose que nous, ce serait plus difficile. »

Tous les jours, il doit répondre à une clientèle exigeante et curieuse : « Les gens sont de plus en plus féminins dans leurs goûts, et de plus en plus demandeurs de saisonnalité, c’est à nous de trouver ce qu’ils souhaitent par le conseil et la dégustation. Je vends aussi du charbon, du gaz et de l’eau, je suis un bougnat. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/plougasnou-pour-ces-cavistes-ce-nest-pas-toujours-evident-f753c22e-f0e3-11ed-9fe3-dc437efb8883

 

Ouest-France

Algues vertes en Bretagne. L’association Défense des victimes des marées vertes est créée

Véronique CONSTANCE. Publié le

André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux piliers de la lutte contre les algues vertes depuis plus de vingt ans, ont présenté, ce samedi 13 mai, les statuts de la nouvelle association Défense des victimes des marées vertes. Ils seront déposés prochainement.

Lors de l’assemblée constitutive pour la création de l’association Défense des victimes des marées vertes, ce samedi 13 mai 2023. Au premier plan, de gauche à droite, André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux lanceurs d’alerte historiques dans le dossier des algues vertes.

Lors de l’assemblée constitutive pour la création de l’association Défense des victimes des marées vertes, ce samedi 13 mai 2023. Au premier plan, de gauche à droite, André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, deux lanceurs d’alerte historiques dans le dossier des algues vertes. | OUEST-FRANCE

Le projet était dans les cartons depuis fin 2022. La Défense des victimes des marées vertes s’est constituée ce samedi 13 mai 2023, les statuts seront déposés en préfecture la semaine prochaine.

La création de cette association fait suite à une demande, en novembre 2022, d’André Ollivro et Yves-Marie Lelay. Les lanceurs d’alerte, bien connus pour leur combat au sein des associations Halte aux marées vertes et Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre depuis 20 ans, déploraient : « Nous sommes sur le terrain et nos expertises ne sont pas prises en compte. » Raison pour laquelle ils ont envoyé une lettre au président du tribunal administratif de Rennes pour être reconnus experts en algues et marées vertes et ainsi être sollicités par le tribunal « pour toute affaire instruite concernant les algues vertes ».

Accompagner les victimes des algues vertes

Ce samedi, lors d’un point presse organisé à la salle des associations de Pommeret, entre Lamballe et Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), les militants associatifs ont réuni une douzaine de membres fondateurs : Halte aux marées vertes, Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre et Force 5 (association finistérienne) pour constituer « le socle de DVMV, appelée à être plus importante ».

Avec cette association, les membres fondateurs veulent accompagner toutes les victimes des algues vertes, physiques et morales : des proches de victimes décédées à l’impact sur la biodiversité.

En 2021, le tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) de Saint-Brieuc a rejeté la « faute inexcusable » de l’employeur de Thierry Morfoisse, chauffeur décédé d’un infarctus en 2009 à Binic (Côtes-d’Armor) après avoir déchargé des algues vertes, mais confirmé son caractère professionnel. Le 24 mai la Cour d’appel de Rennes, saisie par le comité de soutien de la famille Morfoisse, rendra son jugement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lamballe-armor-22400/algues-vertes-en-bretagne-lassociation-defense-des-victimes-des-marees-vertes-est-creee-377b1fc8-f19d-11ed-910f-98a40b09db7e

Saint-Brieuc 1er juillet 2021

Saint-Brieuc 1er juillet 2021.j Photos pyb29

 

Ouest-France

Plougasnou. Jean-François Jaouen, adjoint à la vie associative

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Jean-Paul Bellec a démissionné de son poste d’adjoint et de conseiller municipal. Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a été élu 5e adjoint municipal de Plougasnou (Finistère), chargé de la vie associative et les sports.

La maire Nathalie Bernard (à droite) a remis l’écharpe d’adjoint à Jean-François Jaouen.

La maire Nathalie Bernard (à droite) a remis l’écharpe d’adjoint à Jean-François Jaouen. | OUEST-FRANCE

Jean-Paul Bellec vient de démissionner de son poste d’adjoint et de conseiller municipal « pour raisons personnelles », a indiqué Nathalie Bernard.

La maire de Plougasnou (Finistère) a salué « sa force de proposition dans le projet de médiathèque et pour le classement de Plougasnou en station de tourisme ».

Virginie Guillermic, nouvelle élue

Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a été élu 5e adjoint, il supervisera la vie associative et les sports.

Virginie Guillermic, candidate de la liste de Nathalie Bernard aux dernières élections municipales, a rejoint l’équipe du conseil municipal. Elle est âgée de 49 ans et est fonctionnaire de police à Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-jean-francois-jaouen-adjoint-a-la-vie-associative-f980ce62-f0ec-11ed-b3db-c8bebec95e1d

 

Ouest-France

Plougasnou risque de manquer de médecin

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Plougasnou (Finistère) n’arrive pas à trouver un médecin pour anticiper un départ à la retraite. « Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’Agence régionale de santé et refuse de nous accompagner », ont indiqué les élus, lors du conseil municipal du 11 mai.

Ouverte en 2021, la maison de santé peut héberger jusqu’à trois médecins.

Ouverte en 2021, la maison de santé peut héberger jusqu’à trois médecins. | OUEST-FRANCE

Plougasnou (Finistère), avec ses 3 000 habitants – 10 000 en été – son littoral et ses plages : le décor a de quoi faire rêver. Pourtant, la pénurie médicale vient assombrir ce joli tableau. C’est bien simple, la commune, à la population vieillissante – la majorité de la population a entre 60 et 74 ans – ne compte plus que deux généralistes (quatre, il y a dix ans) dont un partira à la retraite dans quelque temps. La municipalité a créé des conditions d’accueil, avec l’ouverture de sa maison de santé en 2021, pouvant accueillir trois médecins libéraux.

Pas une priorité pour l’ARS

« Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’ARS (Agence régionale de santé), indique Laurène Pasquier, élue en charge du dossier, lors du conseil municipal du 11 mai. D’après elle, nous ne sommes pas un territoire en tension, car il y a un pôle santé à Lanmeur et une maison de santé à Plouezoc’h, il n’y aura ni aide, ni accompagnement de leur part. De notre côté, nous avons essayé de construire un projet de territoire, mais c’est difficile sans l’implication des médecins en place. »

Pour la maire Nathalie Bernard, la crainte, c’est le risque de ne pas se faire soigner, ou trop tard, une crainte renforcée par l’éloignement des structures de soins. « Une urgence au regard des lotissements à venir », insiste Jean-Yves André, élu de l’opposition.

La municipalité se sent démunie. Malgré les annonces de la mairie auprès du Syndicat national des jeunes médecins, « on s’aperçoit que les médecins se recrutent entre pairs, ce n’est pas facile ». Les candidatures sont rares : « Un médecin de Haute-Savoie était intéressé, mais il demandait aussi un poste pour son épouse, professeur des écoles », ajoute Laurène Pasquier.

« Mais on ne désespère pas ! »

L’idée de salarier un médecin a bien été envisagée : « Mais la mairie n’a juridiquement pas le droit d’intégrer leur SCM (Société Civile de Moyens) » précise Nathalie Bernard. « L’été dernier, la Clinique de la baie, à Morlaix, avait répondu avec Plougasnou, Plouigneau et Pleyber-Christ, à un appel à projet de l’ARS sur les soins de proximité. Mais celle-ci a refusé notre projet de temps partagé des trois généralistes recrutés par la clinique. On compte aujourd’hui sur la fondation Ildys, qui travaille sur le pôle de santé à Morlaix. Ce dossier est une grosse épine compliquée à résoudre », conclut la maire. « Mais on ne désespère pas ! »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-risque-de-manquer-de-medecin-6d673bca-f0ae-11ed-9fe3-dc437efb8883

 

Le Diben vendredi 12 mai 2023

Plougasnou. Conseil municipal

Conseil municipal du 11 mai 2023. Photo pyb29  Conseil municipal du 11 mai 2023. Photo pyb29

Ce jeudi soir le conseil municipal accueille une nouvelle conseillère, Virginie Guillermic et Jean-François Jaouen est élu au poste de 5e adjoint suite à la démission de Jean-Paul Bellec.

Compte rendu du conseil municipal du 23 03 2023.pdf

 

Le Diben jeudi 11 mai 2023

LES ALGUES VERTES - Bande-annonce

LES ALGUES VERTES - Bande annonce

LES ALGUES VERTES - Au cinéma le 12 juillet

https://youtu.be/KyRpq2eHvdg

André Ollivro

André Ollivro le 12 juillet 2022 à Hillion. Photo pyb29

André Ollivro le 12 juillet 2022 à Hillion. Photo pyb29

"Les algues vertes : 22 ans de combat que j'ai entrepris à la retraite de gazier. Je suis fier bien qu’épuisé qu'un film retrace une partie de ce combat semé d’embûches . Je remercie Inès Léraud d'avoir entrepris ce travail d'enquête sur les conséquences du plan Marshall en Bretagne au sortir de la guerre 39-45. Félicitations à Pierre Jolivet d'avoir réalisé ce film : Algues vertes, illustrant le travail d'enquête illustré dans la BD : Algues vertes, histoire interdite. Alors le 12 juillet allez dans les salles de cinéma applaudir ce film dont je vous laisse l'affiche."

Affiche Les Algues Vertes

Au cinéma le 12 juillet 2023

 

Ouest-France

Leur ciné-club décolle, ils organisent un festival dédié aux films jeunesse à Plougasnou cet été

Gaëlle COLIN. Publié le

La toute jeune association de six mois a déjà enregistré 205 adhérents. Cinedelabaie diffuse un film mensuel et prépare activement son festival du 19 et 20 juillet 2023. Au programme, des projections à la tombée de la nuit sur la pointe de Primel (Finistère), des ateliers de maquillages et d’effets spéciaux, et bien d’autres surprises.

Marc Bescond et Yves Busson, membres actifs de l’association Cinedelabaie de Plougasnou. Cet été, un festival dédié aux films jeunesse aura lieu dans la commune, avec comme point d’orgue, des projections en plein air à Primel.

Marc Bescond et Yves Busson, membres actifs de l’association Cinedelabaie de Plougasnou. Cet été, un festival dédié aux films jeunesse aura lieu dans la commune, avec comme point d’orgue, des projections en plein air à Primel. | OUEST-FRANCE

Cinedelabaie a beau ne pas encore avoir un an d’existence, le succès est déjà là. « Nous avons enregistré 205 adhérents », souligne avec satisfaction Marc Bescond, membre de l’association de Plougasnou (Finistère).

La structure veut faire de la commune trégorroise la « capitale du cinéma pendant deux jours », cet été, grâce à son festival de film jeunesse.

Trois premières projections à succès

Cinedelabaie propose des films au public qui sont, pour la plupart, sortis pendant la crise sanitaire et qui n’ont pas eu l’écho « qu’ils méritaient », glisse Yves Busson, pour l’association. Du classique Certains l’aiment chaud, à Portrait de la jeune fille en feu en passant par la dernière séance des Intranquilles, les thématiques abordées sont larges. « Il y a eu 118 personnes pour le dernier film. On constate aussi que les gens restent discuter, après la projection, c’est très positif. »

Deux films à venir

Les prochains films à l’affiche du ciné-club ? Gagarine, qui sera sur l’écran de la salle de cinéma du collège François-Charles, le 28 mai 2023 à 17 h, qui ne « parle pas de l’astronaute mais bien de la cité » et Josep, un animé réalisé par Aurel, à découvrir dimanche 25 juin 2023, à 17 h, dans la salle municipale.

« Durant cette séance, on proposera aussi un court-métrage de Bobine en bourg, sur les migrants espagnols de Plougasnou qui sont arrivés en 1939. On a invité le réalisateur du film et David Marsais, qui assure le doublage et qui est la moitié du duo d’humoristes Palmashow », présente Yves Busson.

Un festival film jeunesse

Il démarrera mercredi 19 juillet 2023, à 14 h, par des ateliers de maquillages et d’effets spéciaux dans le bourg. Les places seront limitées à 25 personnes. Des barnums seront installés dans la ville pour présenter le festival estival, dont la thématique 2023 sera « ciné, amour et fantaisie », à destination de tous les publics. Tous les mineurs et les adhérents du ciné-club auront un accès gratuit à l’événement.

En tout, quatre longs-métrages et un court-métrage seront à l’affiche et des discussions seront organisées avec les équipes des films projetés. Deux séances seront prévues dans la salle municipale, à 19 h, avant la séance nocturne en extérieur.

Deux séances en plein air sur la pointe de Primel

« C’est original et c’est un pari », décrit Marc Bescond. Deux films, pas encore dévoilés, seront projetés au niveau de la prairie de la pointe de Primel, à partir de 22 h 30, les 19 et 20 juillet 2023. Chacun devra emmener de quoi s’asseoir en fonction de son confort personnel.

Un écrin sublime pour lequel « nous avons obtenu toutes les autorisations nécessaires. Nous devrons rendre le site aussi propre que nous le trouverons. » L’écran s’étendra sur 150 m² installés avec des lests.

« La programmation sera jeunesse, mais nous ne diffuserons pas de Disney », préviennent les deux hommes. Les organisateurs estiment la fréquentation maximale à un millier de spectateurs par soir. En cas d’intempéries, les séances plein air seront rapatriées dans la salle municipale, avec une jauge restreinte.

Renseignements : www.cinedelabaie.com

https://www.ouest-france.fr/cinema/leur-cine-club-decolle-ils-organisent-un-festival-dedie-aux-films-jeunesse-a-plougasnou-cet-ete-88a5fa94-ef40-11ed-94e0-8a414d87c70a

Réfugiés : de l'Espagne à Plougasnou  https://youtu.be/xIH6WFulT0M

 

Le Diben mercredi 10 mai 2023

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 11 mai 2023 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 23 mars 2023

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Installation d’un nouveau conseiller municipal

- Election d’un nouvel adjoint au Maire

- Modification des indemnités de fonctions des membres du conseil municipal

- Majoration des indemnités de fonctions

- Modification de la composition des commissions municipales

- Modification de la désignation des délégués dans les organismes extérieurs

- Versement du forfait scolaire communal à l’école DIWAN de Morlaix

- Mise à disposition d’un agent communal à la station de sauvetage SNSM de Primel-Plougasnou

- Subventions aux projets pédagogiques des écoles

- Subvention à la fondation de la résistance – 80ème anniversaire du Conseil National de la Résistance

- Instauration de tarifs pour la vente de boissons et de friandises par le Conseil Municipal des Jeunes

- Instauration de tarifs pour l’épicerie du camping municipal

URBANISME, TRAVAUX

- Lotissement des Hortensias : Permis d’aménager modificatif n°2

- Convention de servitude avec ENEDIS - Parcelle ZI 207

ANIMATIONS, VIE ASSOCIATIVE, SPORTS

- Modalités de mise à disposition des locaux communaux aux associations

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

- Renouvellement du dispositif « Argent de poche » avec le Centre Keravel - PEP 53

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

Liste actualités

 

Le Diben dimanche 30 avril 2023

Plougasnou. Commémoration de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation

Photo pyb29

Diaporama : https://youtu.be/YZd2ruNe4pI

Jean Ferrat-Nuit et brouillard

Photo pyb29

Une pensée pour Pierre Rochereuil qui est à l'origine de la commémoration de cet événement dans notre commune.

 

Ouest-France

Dans le Finistère, la Fondation du patrimoine au secours de Martine, un voilier emblématique

Julia TOUSSAINT. Publié le

Le cotre goémonier Martine est l’un des derniers représentants du passé maritime des Abers. Sauvé de la casse, ce petit voilier est au service de l’insertion et de la navigation pour tous. Mais il a grandement besoin d’une restauration. La Fondation du patrimoine était à Landéda (Finistère), samedi 29 avril 2023, pour ouvrir une cagnotte de dons.

Le cotre goémonier « Martine » est de toutes les animations et fêtes maritimes en Finistère, pour faire découvrir son histoire et transmettre la pratique de la voile traditionnelle

Le cotre goémonier « Martine » est de toutes les animations et fêtes maritimes en Finistère, pour faire découvrir son histoire et transmettre la pratique de la voile traditionnelle | ASSOCIATION MARTINE

Ses voiles rouges traditionnelles sont bien connues dans le pays des Abers (Finistère). On y distingue deux mains tendues l’une vers l’autre, symbole de l’entraide et du partage qui animent l’association Martine depuis sa création, il y a 20 ans. Sans cette solidarité, Martine serait parti à la casse depuis bien longtemps.

Ce cotre (voilier à mât unique équipé de plusieurs voiles d’avant triangulaires) a servi à la petite pêche et la récolte du goémon pendant trente ans, de 1971 à 2002.  Enfant, j’ai le souvenir d’entendre le bruit de son moteur monocylindre quand il partait en mer , raconte Hervé Le Goff. C’est lui qui sauva le bateau une première fois.

Fibres maritime et sociale

 Son propriétaire l’avait laissé à l’abandon, je voyais la coque dépérir sur la grève, à l’aber Benoit , dépeint-il. Alors encadrant à l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) Les Genêts d’or, à Ploudalmézeau, il propose de retaper l’embarcation, avec l’aide d’adultes en situation de handicap. Bingo, Martine lui est cédée gracieusement, le partenariat avec l’Esat est lancé, et le voilier rénové sera mis à l’eau pour la première fois en 2006.

Hervé le Goff fut le premier président de l’association Martine. C’est lui qui a voulu sauver ce cotre goémonier de la casse. | OUEST-FRANCE

Aujourd’hui, Martine a grand besoin d’un chantier de restauration. « Le bois est abîmé, les membrures sont en mauvais état et il y a des entrées d’eau, décrit Jean-Louis Cleguer, membre de l’association. On a été obligé de mettre le bateau au sec, sinon c’était la fin. »

Les travaux sur la charpente et l’installation d’un nouveau moteur prendront six mois, pour un budget estimé à 37 500 €. Et une fois encore, ce petit voilier a su fédérer autour de lui pour créer un élan de solidarité.

« De Notre-Dame aux petites chaloupes »

Une cagnotte Kengo a déjà permis de récolter 7 000 € de dons, principalement versés par des locaux qui veulent sauver ce bateau emblématique du coin.

Mais le sort de Martine a aussi attiré l’attention de la Fondation du patrimoine, qui va ouvrir un appel aux dons, à compter de mai 2023.  De la cathédrale Notre-Dame aux petites chaloupes bretonnes, nous sommes là pour sauver le patrimoine , lâche François Cocco, délégué territorial de la Fondation du patrimoine.

Le 29 avril 2023, à Landéda, la fondation du patrimoine a signé une convention avec l’association pour ouvrir un appel aux dons afin de sauver le voilier « Martine » | OUEST-FRANCE

Cette nouvelle cagnotte vise 6 000 € collectés, de quoi aider l’association à financer le chantier qui sera réalisé au port du Vilh, à Landéda. Le centre de voile (CVL) de l’Aber Wrac’h a ouvert les dons, avec un chèque de 500 €.

Objectif Brest 2024

 Vingt ans après, je ne pensais pas qu’on arriverait jusque-là , s’émeut Hervé Le Goff, bien décidé à sauver une fois encore  le dernier cotre goémonier de l’aber Benoit. L’objectif est de remettre Martine à l’eau officiellement pour les grandes Fêtes Maritimes de Brest 2024, puis de continuer à faire découvrir ce patrimoine navigant et la voile traditionnelle au plus grand nombre.

https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/dans-le-finistere-la-fondation-du-patrimoine-au-secours-de-martine-un-voilier-emblematique-9147daf0-e694-11ed-adcb-99204cede4ed

 

Ouest-France

EN IMAGES. Plan de sortie de flotte : la démolition des bateaux de pêche a démarré à Brest

Mickaël LOUÉDEC. Publié le

Rien que dans le Finistère, 24 à 25 bateaux sont concernés par le plan de sortie de flotte. Leur démolition a démarré, au port de Brest (Finistère).

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit.

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Au port de Brest (Finistère), la forme de radoub n° 1 a des allures de petit cimetière à bateaux. À l’ombre de l’ Abeille Languedoc , à qui le même sort est réservé, six bateaux de pêche finistériens attendent d’être déconstruits par les mains expertes des ouvriers de Navaleo. La même entreprise, qui s’était déjà occupée de l’épave du Bugaled Breizh il y a quelques jours.

L’Ar Voaleden, le Buccin, L’Horizon, le Bara Dous (tous du quartier maritime du Guilvinec), l’Île de Sieck et l’Étoile du Berger (immatriculés à Morlaix) semblent prostrés, au sec, pendant qu’autour d’eux les grues descendent le matériel qui servira à leur déconstruction.

24 à 25 bateaux finistériens

Tous sont présents car leur propriétaire a répondu à l’appel du plan de sortie de flotte. En clair, la déconstruction des bateaux en échange d’une indemnité, dans le cadre d’un accord post-Brexit.

Lire aussi : Quels bateaux au plan de sortie de flotte ?

Combien sont-ils dans ce cas ? Difficile à dire. Plus d’une trentaine recensés en février, rien que pour le Finistère. Yannick Calvez, président du comité des pêches départemental, divulgue désormais d’autres chiffres : « 20 ou 21 bateaux au Guilvinec et sans doute quatre sur Morlaix ».

Aucune liste n’a été communiquée. « On ne l’a pas non plus », souligne Yannick Calvez.

L’acier sera fondu

Trois autres bateaux, tous Bigoudens, sont déjà passés par la case déconstruction. Six autres attendent un peu plus loin dans le port de Brest. Ils sont Malouins ou Normands. À l’échelle nationale, 90 bateaux seraient concernés par le plan de sortie de flotte. Dont la moitié en Bretagne.

Lire aussi : La pêche et son avenir, un enjeu très politique

Leur déconstruction, à proprement parler, ne prendra que « trois à quatre jours », selon Émile Ferrand, chargé de développement chez Navaleo. Ce sont les opérations de dépollution et de tri des matériaux qui prennent le plus de temps.

Ce qu’il reste des bateaux de pêche part ensuite vers des centres de traitement. L’acier, par exemple, va être acheminé vers une usine spécialisée et sera fondu. Il pourra servir de nouveau ensuite.

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

« Ce n’est pas avec ça qu’on pérennise une filière »

« Dix à quinze personnes travaillent spécifiquement sur les bateaux de pêche qui ont bénéficié du plan de sortie de flotte », précise Emile Ferrand. Mais, selon lui, cela ne représente pas non plus une aubaine considérable pour l’entreprise : « Ce n’est pas avec ça qu’on pérennise une filière. Un chalutier, ça pèse 150 t, contre 1 800 pour une Abeille… »

Au total, Navaleo devrait déconstruire au moins 25 bateaux de pêche, venus d’un peu partout. Peut-être davantage.

Six bateaux finistériens attendent d’être « croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Yannick Calvez jette un dernier coup d’œil aux six épaves. Son bateau, le Kreiz Ar Mor, fait partie des prochains à être « croqués » par la pelle de démolition. Il a une pensée pour son équipage. « On était régulièrement sept à bord. Heureusement, tous les gars ont retrouvé du travail. On a quand même des problèmes de recrutement dans la pêche, donc très peu de marins se sont retrouvés sur le carreau. »

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/en-images-plan-de-sortie-de-flotte-la-demolition-des-bateaux-de-peche-a-demarre-a-brest-4a05a772-e5d0-11ed-a421-d61b66109416

 

Ouest-France

« On s’y sent bien » : ces anciens agriculteurs dans les Pyrénées ont repris l’épicerie à Plougasnou

Publié le

Laurène et Damien Crouhy ont repris l’épicerie fine au centre-bourg de Plougasnou (Finistère). Un sacré changement pour ce couple d’agriculteurs venus des Pyrénées-Orientales.

L’épicerie de Laurène et Damien Crouhy, à droite, ne désemplit pas à Plougasnou. Ils sont aidés des deux salariés.

L’épicerie de Laurène et Damien Crouhy, à droite, ne désemplit pas à Plougasnou. Ils sont aidés des deux salariés. | OUEST-FRANCE

Un peu plus de mille kilomètres les séparent de leur ancienne vie : « On a signé la vente de notre affaire dans les Pyrénées-Orientales, le soir, même, nous étions ici », sourit Laurène Crouhy. Elle et Damien, leurs deux enfants, les trois chiens et les deux perroquets sont arrivés en décembre 2022, à Plougasnou (Finistère). Objectif : reprendre l’épicerie d’Agnès Postic.

Un véritable challenge pour ces trentenaires : « Nous étions agriculteurs en bio, où nous produisions de petits fruits, et tenions un gîte. »

« Tous les clients sont adorables »

Mais le Covid et ses normes d’hygiène de plus en plus prégnantes, la somme de travail ont eu raison de leur enthousiasme. « Nous avons éprouvé le besoin de changer de vie, notre souhait était de trouver une épicerie dans un village calme n’importe où en France. »

Leur vœu s’exauce avec la reprise de l’épicerie fine, alimentation générale et légumes en plein centre-bourg de la commune trégorroise. Et ils ne le regrettent pas : « On s’y sent bien, tous les clients sont adorables », glisse Laurène Crouhy, tout en servant une dame. « La nouvelle enseigne s’appelle Les Délices de Tylou, un nom tiré des prénoms de nos deux garçons : Tyméo et Loukas. Elle sera posée cette semaine. »

Panier anti-gaspi

Sur les rayons, plein de nouveautés, les confitures du Mas de Canigou – leur ancienne exploitation – des olives et « la meilleure bière du monde, la Cap d’Ona, une brasserie d’Argelès-sur-Mer ».

Une des fortes demandes de la clientèle est celle des légumes de saison et de tout ce qui est produit localement : « Nous travaillons avec une petite vingtaine de nouveaux producteurs de la région, du miel de Plougasnou, des glaces à la ferme, les produits lactés de Restegen… Et un beau choix de fromages. »

Le couple propose aussi des paniers anti-gaspi, des légumes et fruits hors calibres ou un peu fanés et moins chers, pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Une maison à louer en plein centre

La famille Crouhy n’a pas de regrets : « C’est serein ici, on est au cœur du bourg. C’est bien pour nos garçons de 7 et 11 ans. D’ailleurs, on aimerait bien trouver une maison à louer en plein centre. »

Elle a aussi pris ses marques avec les joueurs de pétanque de la commune. Laurène Crouhy exprime encore un petit pincement au cœur en pensant au lever du soleil sur le Canigou (massif oriental de la chaîne des Pyrénées) : « Mais c’est beau aussi, ici, il y a la mer », assure-t-elle.

Les Délices de Tylou, ouvert du mardi au samedi et le dimanche matin. Livraisons les mardis et vendredis. Contacts sur Facebook – tél. 02 98 67 89 03.

https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/on-sy-sent-bien-ces-anciens-agriculteurs-dans-les-pyrenees-ont-repris-lepicerie-a-plougasnou-d8617cd8-e276-11ed-8fba-d043309999eb

 

Ouest-France

Golden Globe Race. Kirsten Neuschäfer : « Un moment de ma vie qui est extraordinaire... »

Bruno POIRIER. Publié le

Golden Globe Race. Le temps de boire une gorgée de champagne et surtout, d’avaler un pot de glace à l’intérieur de son bateau, Kirsten Neuschäfer (Minnehaha) a répondu à quelques questions face au public, venu l’accueillir, hier soir, aux Sables d’Olonne... Puis, après un moment avec sa famille et ses proches, elle est retournée dormir sur son bateau...

Kirsten Neuschäfer, la nouvelle héroïne de la course au large…

Kirsten Neuschäfer, la nouvelle héroïne de la course au large… | BRUNO POIRIER

Kirsten, de la solitude au milieu des vagues à cette foule aux Sables d’Olonne, est-ce que vous réalisez ce que vous avez accompli…

Je pense que je ne réalise pas encore (rires). Mais en voyant tout ce monde, dans cette ambiance incroyable, je suis pleine de joie. Je suis émue et très honorée d’être ici. C’est un moment de ma vie qui est extraordinaire. Je remercie tout le monde. Même si j’étais en solitaire, c’est grâce à tout ce monde, à tous ces gens qui ont rêvé avec moi, que j’ai pu réaliser ce tour du monde. Finalement, je ne l’ai pas fait toute seule, il y avait beaucoup de monde qui m’a accompagné. Cela a fait une grande différence dans les moments difficiles.

À quel moment avez-vous compris que vous aviez gagné le Golden Globe Race ?

Juste avant de rentrer dans la pétole, en voyant les Sables d’Olonne… Un premier bateau était venu me saluer, mais je pensais encore qu’il y avait une possibilité que quelqu’un soit déjà arrivé… C’est pour cela que j’ai forcé durant toute la journée, afin d’arriver le plus vite possible. C’est lorsque j’ai vu tous les autres bateaux qui arrivaient que j’ai compris…

Remporter le Golden Globe Race était votre objectif. Au fil des jours, face aux difficultés, est-ce que c’est devenu un challenge ?

Dès le moment où je me suis inscrite à cette course, j’ai voulu gagner. Dans une compétition, soit l’on veut participer, soit l’on veut gagner. Dès le début de la préparation du bateau, gagner est ce que je voulais.

Quel est le moment qui vous a le plus marqué, durant ce tour du monde ?

Je pense que c’est l’arrivée de la course. Avec l’accueil du public, l’enthousiasme des gens. C’est vraiment un moment incroyable.

Kirsten dans les bras de Annette, sa mère, lors de son arrivée, hier soir, aux Sables d'Olonne. | LES SABLES D'OLONNE

À l’arrivée, vous êtes tombée dans les bras d’Annette, votre mère. Que lui avez-vous dit ?

Je ne me rappelle même plus (rires). Ah si, je lui ai dit en afrikaans : « Tu es la meilleure mère… » À la fin de ce tour du monde, c’est la personne à qui je pensais le plus, la personne que je voulais revoir le plus vite possible… Je savais qu’elle était là. Je voulais la voir. C’était le plus important pour moi.

Vous venez de gagner un tour du monde en solitaire, sans escale, ni assistance. Vous l’avez gagné en tant que femme ou comme skipper ?

C’est très simple. Je suis avant tout un skipper. Je ne voulais pas gagner le Golden Globe Race, parce que j’étais une femme, mais en donnant le meilleur de moi-même. C’était mon challenge. Je ne voulais pas être classée dans une catégorie. Je suis pour l’égalité dans la voile. Homme ou femme, dans une course, nous sommes tous des skippers.

Dès le départ, puis pendant la course, vous avez toujours dit que Minnehaha, votre bateau, avait une âme. Quel a été votre relation, durant ce tour du monde ?

C’était mon compagnon. J’ai beaucoup parlé avec mon bateau. Parfois, je me suis fâché contre lui. Mais je l’aime beaucoup. Il est beau. C’est un bateau élégant et rapide. Pendant son refit, j’ai travaillé un an sur lui, avec une personne incroyable : Eddie Arsenault. Sans lui, je ne pense que Minnehaha aurait été aussi extraordinaire.

Durant les vacations du Golden Globe Race, vous étiez le marin qui était le plus dans la contemplation. Faire corps avec la nature, c’est important pour vous ?

Depuis que je suis toute petite, dès ma première aventure, la nature a été très importante pour moi. Je fais partie de la nature. Même en traversant l’Afrique à vélo. Regarder étoiles, la mer, les animaux, les nuages, comment le ciel change… Dans une aventure, c’est le plus important. C’est la nature. C’est ma nature.

Avec cette victoire, avez-vous conscience que votre vie va changer…

Je n’ai pas encore pensé à mon futur lointain... (Sourire). Par contre, je pense que je vais rapidement partir en brousse avec mon chien (Dwesa). Pendant quelques semaines, je vais faire une grande randonnée, afin d’être dans la nature… en solitaire. (Grand rire de Kirsten).

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/golden-globe-race/golden-globe-race-kirsten-neuschaefer-un-moment-de-ma-vie-qui-est-extraordinaire-698a5d52-e541-11ed-996f-20d54156ce51

André Gentil André Gentil

"YESSSSS ..YESSSS.. Kirsten ! Première femme à avoir gagné une course en solitaire par les trois caps . ENORME ! CRAZY !"

Pyb29 : Un milieu où la navigation n'est pas toujours facile pour une femme, bravo !!!

Vidéo : André Gentil. SOUVENIR DU GRAND SUD. Par Alain Kalita

 

Ouest-France

À Plougasnou, trop d’activités sur la pointe de Primel inquiètent les élus

Publié le

À Plougasnou (Finistère), les élus s’inquiètent de la surfréquentation de la pointe de Primel, qui, avec son paysage entre terre et mer, attire. Marcheurs ou encore grimpeurs sont concernés.

Comment concilier la fréquentation (parfois la surfréquentation) de la pointe de Primel à Plougasnou (Finistère), avec sa nécessaire conservation écologique ?

Comment concilier la fréquentation (parfois la surfréquentation) de la pointe de Primel à Plougasnou (Finistère), avec sa nécessaire conservation écologique ? | OUEST-FRANCE

D’en haut, on y voit la mer, à la couleur changeante et les rochers qui la surplombent. À Plougasnou (Finistère), la pointe de Primel est un régal pour les amateurs d’activités extérieures, comme la marche, la course à pied, ou encore, l’escalade.

Mais cette fréquentation, élevée, n’est pas sans conséquence, pour le milieu naturel. Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à la mairie, en charge de l’environnement, explique que ce lieu subit « une pression humaine importante ».

« Nous n’avons rien contre l’escalade »

Fin mars 2023, Les Danseurs du roc, association d’escalade morlaisienne, a sollicité une subvention auprès de la commune, ce qui a ouvert le débat entre les élus. Malgré les engagements du club, la subvention n’a pas été accordée. Françoise Genevois-Crozafon justifie : « Nous n’avons rien contre l’escalade, mais cette activité pratiquée sur les rochers de Primel perturbe notamment la nidification », affirme-t-elle. D’après elle, le crave à bec rouge, petit corvidé au plumage noir, aux pattes et au bec rouge vermillon, en raison de l’activité humaine, n’y niche plus.

Les marcheurs sont invités à rester sur les sentiers, pour ne pas piétiner la végétation ou encore déranger la nidification. Mais du côté des grimpeurs aussi, des actions sont menées, selon l’association.

Patrick Gauthier, coprésident du club Les Danseurs du Roc, explique : « Il y a certains sites qui peuvent être sensibles, et on sait que de telle date à telle date, on ne doit pas y aller », par exemple, pour respecter les périodes de nidification. Les grimpeurs du club ne se rendent pas non plus sur l’îlot terminal de la pointe, qui appartient à un privé. « Il y a deux ans, la propriétaire qui souhaite sanctuariser le site, en a interdit toute pratique, l’autre partie appartient au département », précise l’adjointe.

Des sorties sans grimper pour entretenir le milieu

Patrick Gauthier poursuit : « Une réflexion est menée sur les lieux où nous nous rendons, et il y a même des endroits où, de nous-même, nous choisissons de ne pas grimper. » La nature, « c’est notre terrain de jeu, si on ne la respecte pas, on ne pourra plus faire de l’escalade, souligne-t-il. Cela arrive même qu’on organise des sorties sans grimper, juste pour nettoyer les sites. »

Même si le club se mobilise, « il n’y a pas que les Danseurs du Roc qui viennent. L’été, le site ouvert à tous est fréquenté par un nombre important de mordus de cette activité venant de toute la France », souligne Françoise Genevois-Crozafon. À Primel, on compte une centaine de voies d’escalade, qui attirent.

Marcheurs, grimpeurs ou encore cyclistes, c’est la responsabilité de tous, de préserver ces milieux.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-trop-dactivites-sur-la-pointe-de-primel-inquietent-les-elus-576bc34c-d919-11ed-b8c0-355f1b6e674c

Pointe de Primel-Trégatel le 29 janvier 2015. Photo pyb29

Pointe de Primel-Trégatel le 29 janvier 2015. Photo pyb29

Pointe de Primel le 21 avril 2023. Photo pyb29

Pointe de Primel le 21 avril 2023. Photo pyb29

 

Ouest-France

Penvénan. Cinq corps-morts plus écologiques expérimentés à Port-Blanc

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À Penvénan (Côtes-d’Armor), dans sa partie ouest, le port de Port-Blanc va être le théâtre d’une expérimentation destinée à préserver les zostères, champs d’herbes marines particulièrement fragiles et capitales pour la reproduction des espèces. Des corps-morts d’un nouveau genre ont été installés ce mercredi 26 avril 2023.

Sur la barge du port, les trois plongeurs ouessantins de la société Scaph’Eusa, Hervé Le Thomas, Arnaud Boété et Emmanuelle Tranchant. À leurs pieds, l’un des mouillages écologiques.

Sur la barge du port, les trois plongeurs ouessantins de la société Scaph’Eusa, Hervé Le Thomas, Arnaud Boété et Emmanuelle Tranchant. À leurs pieds, l’un des mouillages écologiques. | OUEST-FRANCE

Ce mercredi matin, 26 avril 2023, dans la grisaille et la fraîcheur, la cale du port de Port-Blanc, à Penvénan (Côtes-d’Armor) a connu une activité inhabituelle. Arnaud Boété, maître de port, son adjoint, Hervé Le Thomas et Emmanuelle Tranchant, adjointe en charge des ports et de l’environnement, ont accueilli trois plongeurs de la société Scaph’Eusa, entreprise de travaux sous-marins basée sur l’île d’Ouessant.

Il s’agissait de fixer à des blocs cinq corps-morts écologiques d’un type nouveau. « Le corps-mort est fixé au bloc par une manille et prolongé par un bout en nylon d’un type très particulier. Ce bout est lui-même prolongé par un système extensible, capable de s’étirer de cinq fois sa longueur. Une bouée termine le dispositif et le bateau s’amarre sur le dessus de la bouée », ont expliqué les responsables du port.

« Les chaînes ne traînent plus au fond de l’eau »

Le bout en nylon est  multibrins , c’est-à-dire que le nylon s’écarte et se rétracte sous la traction :  Ceci permet d’éviter que les algues et les moules se fixent dessus et coupent petit à petit le cordage.  Les champs de zostères se situent dans la partie ouest du port, c’est donc dans cette zone qu’ont été installés les corps-morts, tout au long de la matinée.

Ce dispositif est produit par la société Temano de Ploemeur, dans le Morbihan :  Breton de A à Z », se réjouit Arnaud Boété. Chaque corps-mort coûte environ 1 000 €, une dépense subventionnée à 80 %, totalement justifiée :  Les chaînes ne traînent plus au fond de l’eau et ne détruiront plus les zostères, où se reproduisent de nombreuses espèces », apprécie Emmanuelle Tranchant. Le dispositif demeure toutefois expérimental et sera surveillé de près, mais d’ores et déjà, il séduit les responsables du port qui  peut accueillir des bateaux de 15 m, surtout en été. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/penvenan-22710/penvenan-cinq-corps-morts-plus-ecologiques-experimentes-a-port-blanc-0ce3367e-e405-11ed-8524-29ce201091af

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam peut-elle échapper à son sort ?

Anne HERVIOU. Publié le

Les propriétaires de la maison en bois qui donne sur la plage de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) tentent de sauver leur habitation de la destruction. En face, les associations refusent les négociations.

Prêts à tout pour sauver leur résidence secondaire de la démolition, les propriétaires ont apposé un panneau sur la rue résumant l’histoire de leur terrain familial. Ils estiment qu’une démolition serait « une aberration écologique, injuste, inutile et coûteuse. »

Prêts à tout pour sauver leur résidence secondaire de la démolition, les propriétaires ont apposé un panneau sur la rue résumant l’histoire de leur terrain familial. Ils estiment qu’une démolition serait « une aberration écologique, injuste, inutile et coûteuse. » | OUEST-FRANCE

Le compte à rebours est lancé pour les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). D’ici février 2024, la résidence secondaire bâtie sur un terrain qui donne directement sur la plage de Saint-Efflam devra disparaître du paysage. En effet, portée en justice par trois associations (Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22) l’affaire a connu sa conclusion en décembre 2022, quand la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement du tribunal de Saint-Brieuc de février 2020, ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation.

« Le chemin de la plage »

Depuis cette décision, les trois familles copropriétaires étaient restées discrètes. Samedi 22 avril 2023, elles sont sorties du silence et ont lancé un SOS en proposant de céder une parcelle de leur terrain qui permettrait d’élargir le passage donnant accès à la plage.  Les associations ont gagné la bataille juridique, c’est indéniable. Pour autant, elles ont la possibilité de ne pas faire appliquer le fruit de leur gain, soit la destruction de la maison. 

La maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) est devenue emblématique de la complexité de la loi Littoral. Les propriétaires veulent tenter l’opération de la dernière chance en proposant des négociations. Les associations refusent tout net. | ARCHIVES

Pour Yann Cassin, un des copropriétaires, cette décision faisant jurisprudence,  la loi littorale sera désormais respectée. Les mairies et préfectures sont très tatillonnes pour délivrer les permis de construire . En d’autres termes, il estime que les associations environnementales pourraient se contenter de cette victoire juridique.  On a fait une erreur , admet-il. Erreur qui pourrait être en partie réparée par une sorte d’arrangement nommé  Le chemin de la plage et qui permettrait à la municipalité de faire des aménagements : réaliser un accès à la plage plus large, installer des douches, planter des arbres…  et qui selon lui permettrait  de sortir de cette affaire de façon positive .

« Le jugement a été rendu, il doit être exécuté »

Leurs espoirs risquent d’être douchés bien avant la réunion publique que les familles ont prévu d’animer samedi 29 avril, à la salle des fêtes de Plestin-les-Grèves. Les trois associations invitées à y participer ont déjà décliné et envoyé un courrier aux familles.  Nous ferons un point presse aux abords de la maison, ce mercredi 26 avril, pour nous en expliquer , prévient Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor qui estime la proposition  farfelue .

 Le jugement a été rendu, il doit être exécuté. On nous fait porter la responsabilité de tout. Nous sommes pointés du doigt comme des bourreaux et ceux qui ont perdu passent pour des victimes, s’agace-t-il. Cette opération est juste une manœuvre dilatoire pour ne pas appliquer le jugement. 

Un panneau apposé sur les grilles de la propriété raconte une histoire veille de plus d’un siècle. Les arrières-arrières petits enfants tentent de sauver leur maison en proposant de céder une parcelle de terrain à la municipalité de Plestin-les-Grèves. | OUEST-FRANCE

Du côté de l’avenue de la Lieue-de-Grève, les familles ont apposé un panneau qui retrace l’histoire de ce terrain familial depuis 1893, puis celle du parcours juridique qui est arrivé à son terme fin 2022. Si la clémence des trois associations semble leur échapper, ils espèrent au moins le soutien de la population.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/plestin-les-greves-la-maison-de-saint-efflam-peut-elle-echapper-a-son-sort-b92e7cc0-e29f-11ed-b514-8dd13d8be671

Lire aussi : Lannion. Trois maisons démolies à proximité du centre Leclerc

Vidéo : Démolition de la villa Portocarero 28 juin 2018

 

Plestin. Un "chemin de la plage" pour sauver la maison en bois de Saint-Efflam

Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam organisent une réunion publique pour présenter un projet alternatif à la démolition prononcée par la Justice.

Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves ont réalisé un dessin de leur projet de chemin de plage.

Les propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves ont réalisé un dessin de leur projet de chemin de plage. ©DR

Un « chemin de la plage » aménagé et ouvert à tous à Plestin-les-Grèves : c’est la proposition des trois familles propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, pour éviter sa démolition, décidée par la Justice, saisie par trois associations de défense de l’environnement.

Elles organisent pour présenter leur projet une réunion publique samedi 29 avril, soit 298 jours avant sa démolition.

La démolition ordonnée pour février 2024

En décembre 2022 en effet, la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement du tribunal de Saint-Brieuc du 27 février 2020, ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation d’ici février 2024. Sans quoi les propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard.

« Peu de gens semblent y croire mais cette fois-ci, il convient d’être alarmiste car les jours de cette maison sont comptés. »

Yann Cassin

Un appel vain aux associations

maison Saint Efflam

La justice a ordonné la démolition de la maison de Saint-Efflam à Plestin. ©Erwann HIREL

Les propriétaires ont appelé les associations concernées (Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor-Goëlo et la Fapel 22) à ne pas exiger la démolition. En pure perte, les associations souhaitant faire de ce dossier un exemple de défense de la loi Littoral.

À lire aussi

Dès l’annonce de ce jugement définitif, les familles Bourdin, Cassin et Jamois avaient évoqué un projet permettant de « sortir de cette affaire de façon positive ».

« Le projet est destiné à améliorer l’accès à la plage et offrir divers services à ses usagers. »

Les propriétaires

Un chemin élargi vers la plage

Le chemin longeant leur terrain est « étroit, peu visible, et indigne de la baie et de son environnement. Il est pourtant utilisé quotidiennement à la belle saison par les vacanciers du camping comme par les promeneurs et riverains », décrivent les propriétaires.

Ils proposent de céder à la commune une bande de terrain pour créer un plus large chemin d’accès à la plage. « Le sol, en matériaux naturels perméables, permettrait le passage des poussettes et des fauteuils roulants. »

maison bois Saint Efflam

Les propriétaires proposent de céder à la commune une bande de terrain pour créer un plus large chemin d'accès à la plage. ©Erwann HIREL

Des services et des plantations

Les familles vont plus loin en proposant sur la plage « divers équipements mis à la disposition des baigneurs et autres usagers » : casiers sécurisés, douche de rinçage, arceaux pour vélos.

Sans oublier une « plantation de cyprès de Lambert » fixant la dune à la sortie du chemin.

« Ainsi, les associations contribueraient à une amélioration de l’environnement, la mairie offrirait un service nouveau aux Plestinais et aux touristes, les familles de conserveraient une maison qu’ils ont construites en respectant le permis de construire. »

Les propriétaires

Le maire contre la démolition

On attend désormais la réaction des associations à cette proposition, alors qu’elles campaient sur leur position en janvier dernier, lorsque le maire de Plestin, Christian Jeffroy, les avait lui aussi appelées à renoncer à cette démolition.

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Réunion publique à la salle de fêtes de Plestin-les-Grèves, samedi 29 avril, à 17h 30. Suivie d’un pot de l’amitié.Contact : maisonsaintefflam@gmail.com

https://actu.fr/bretagne/plestin-les-greves_22194/plestin-un-chemin-de-la-plage-pour-sauver-la-maison-en-bois-de-saint-efflam_59150828.html

 

Le Diben samedi 21 avril 2023

Entre Terre & Mer 2023

Entre Terre & Mer 2023. Photo pyb29

Diaporama : Entre Terre & Mer 2013

 

Ouest-France

À Guimaëc, le bar associatif ouvre aux horaires du musée rural

Publié le

Après les années Covid, le bar associatif Le Dilestran, à Guimaëc (Finistère), retrouve du souffle. Il est désormais ouvert du mercredi au dimanche et propose plusieurs activités comme la cuisine japonaise pour les enfants, ce samedi 22 avril 2023.

Les gérants Manuel Ferreiro et Aurélia Santos, avec Marjorie Chabert qui, en plus du brunch du dimanche, ouvre le bistrot du mercredi au samedi.

Les gérants Manuel Ferreiro et Aurélia Santos, avec Marjorie Chabert qui, en plus du brunch du dimanche, ouvre le bistrot du mercredi au samedi. | OUEST-FRANCE

Ça fait bientôt quatre ans qu’a ouvert ce lieu hybride, mêlant l’activité d’un bar ­restaurant de village à une programmation culturelle associative. C’était juste avant le Covid : deux longues années qui ont freiné l’élan du café-restaurant Le Dilestran situé à proximité du Musée rural à Guimaëc. Les gérants Manuel et Aurélia n’ont jusqu’à présent pas pu mettre en place toutes les animations prévues. Seul le brunch du dimanche qui a toujours fait le plein, est devenu un rendez-vous incontournable.

La réflexion s’est portée sur une plus grande ouverture du café : « Le but est d’ouvrir dans le cadre des horaires d’ouverture du musée, du mercredi après-midi au dimanche », indique la gérante, Aurélia Santos.

C’est Marjorie Chabert qui assurera ces nouvelles plages horaires de 15 h à 21 h, tandis que Manuel Ferreiro continuera de proposer le brunch du dimanche, de 11 h à 18 h.

Cuisine japonaise pour les enfants

« L’objectif est aussi de démarrer les activités prévues avant le confinement », poursuit la gérante. L’association privilégie ainsi une ouverture de façon partagée avec des personnes qui ont des propositions d’ateliers originaux « et aussi y intégrer les bonnes volontés créatives ».

Les propositions seront variées : de l’atelier artistique enfant à des ateliers « dégustation » ou rencontre « zéro déchet » en passant par des petits concerts, en lien avec Son ar Mein mais aussi d’autres groupes.

Dès samedi 22 avril, de 10 h à 12 h 30, Lola Oberson animera un atelier cuisine japonaise ; « Viens cuisiner des onigiris (sandwich de riz) et les manger », (15 € par enfant à partir de 7 ans). Marjorie Chabert proposera un cours de yoga et de danse indienne, le mercredi 26 avril à 17 h 30.

Réservation, renseignements, propositions par mail : dilestran.bzh@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/a-guimaec-le-bar-associatif-ouvre-aux-horaires-du-musee-rural-655ef0fa-df68-11ed-bde1-d2efbec1215e

 

Ouest-France

« C’est à nous de montrer l’exemple » : à Plougasnou, les élus visent la sobriété énergétique

Sarah HUMBERT. Publié le

Isolation, chauffage, optimisation… À Plougasnou (Finistère), depuis plusieurs années, la commune est engagée pour réduire sa consommation d’énergie. Et cela porte ses fruits. Voici trois chiffres à retenir, sur les actions de la commune.

Hervé Le Ruz, Françoise Genevois-Crozafon et David Colcanap expliquent ce qui a été mis en place dans la commune de Plougasnou pour viser la sobriété énergétique.

Hervé Le Ruz, Françoise Genevois-Crozafon et David Colcanap expliquent ce qui a été mis en place dans la commune de Plougasnou pour viser la sobriété énergétique. | OUEST-FRANCE

Il y a quelques semaines, Plougasnou (Finistère) accueillait une visite d’élus sur le thème de l’énergie, organisée par le réseau Bruded.

Depuis des années, la commune d’environ 3 000 habitants est engagée dans une transition énergétique qui porte ses fruits. « En 2022, notre consommation en énergie est quasiment équivalente à celle de 2012, mais avec 20 % de surface supplémentaire chauffée », souligne Hervé le Ruz, premier adjoint en charge des travaux. Alors, comment la commune a-t-elle fait ?

Pour le patrimoine bâti, 67 % de gaz à effet de serre en moins

« Le constat, c’était que la commune avait du patrimoine bâti vieillissant et énergivore, alors, un gros programme de rénovation a été lancé », indique David Colcanap, responsable du service technique. La commune a ensuite fait réaliser des isolations extérieures et changer les chaudières fioul par des chaudières avec des granulés bois.

En dix ans, pour le patrimoine bâti, la commune a réussi à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 67 %, mais aussi à réduire de 24 % sa consommation d’énergie, avec correction climatique et de surface chauffée.

De ce fait, les dépenses en énergie, malgré la crise, sont restées stables, autour de 96 000 €. « Avec de petits gestes, on peut optimiser la gestion des bâtiments », appuie le responsable. Par exemple, en plus des travaux, un planning d’occupation des salles a été instauré, afin de chauffer uniquement lorsque cela est nécessaire. Un plan de sobriété a d’ailleurs été mis en place, depuis octobre 2022.

Pour l’éclairage, -41 % de consommation entre 2021 et 2022

L’éclairage public joue aussi un rôle. Depuis plusieurs mois, celui-ci a été réduit. « Aujourd’hui, plus de 30 % de l’éclairage est en LED », détaille Françoise Genevois-Crozafon, 2e adjointe chargée de l’environnement.

L’idée est de continuer à équiper la commune, mais aussi, en fonction des besoins, de supprimer des points lumineux. « Désormais, on n’allumera plus comme avant, on est passé dans une autre époque », appuie l’adjointe.

Au-delà des économies générées par ces mesures, cela permet également de donner plus de place à la biodiversité, de moins perturber le rythme de la faune, « et des humains », glisse Françoise Genevois-Crozafon.

Bilan de ces mesures : une consommation en baisse de 41 % en deux ans, ce qui permet, malgré la hausse des coûts de l’énergie, de stabiliser les dépenses à 24 000 € environ.

Avec le fauchage tardif, 27 % de gasoil non routier consommé

Autre initiative de la commune : la mise en place d’un fauchage tardif, pour les bords de route, depuis 2 ans. Le tracteur pour faucher passe moins souvent, ce qui diminue la consommation de carburant tout en préservant la visibilité.

Cela permet aussi « de réguler la biodiversité », souligne Françoise Genevois-Crozafon. Entre 2021 et 2022, la consommation de gazole non routier (GNR) a diminué de 27 %.

Pour ses différentes actions, la commune a été accompagnée par des acteurs, comme Heol.

« C’est à nous aussi, en tant que commune, de montrer l’exemple », conclut Hervé Le Ruz.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/cest-a-nous-de-montrer-lexemple-a-plougasnou-les-elus-visent-la-sobriete-energetique-aca10130-db88-11ed-be5e-43bf12d1e7a7

 

Ouest-France

Attention aux courants de baïne qui peuvent emporter vers le large, même sur la côte nord bretonne

Gaëlle COLIN. Publié le

Ce phénomène assez répandu dans le sud-ouest, existe aussi dans les spots de baignades et de surfs de la baie de Morlaix (Finistère). Notamment du côté de Locquirec. Surfeurs et sauveteurs en mer distillent les bons conseils pour profiter de la mer en toute sécurité.

Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec, avec Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM de Locquirec, sensibilisent sur les pièges à contourner sur les différents spots de baignade et de surf.

Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec, avec Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM de Locquirec, sensibilisent sur les pièges à contourner sur les différents spots de baignade et de surf. | OUEST-FRANCE

Quand on parle de baïne, ce mot fait directement penser au sud-ouest de la France, moins à nos plages de la côte nord bretonne. Pourtant, ces types de courant existent aussi, notamment du côté du Moulin de la rive, à Locquirec (Finistère), spot privilégié des surfeurs.

Mais c’est quoi exactement une baïne ?

Le courant de baïne est intense, étroit et dirigé vers le large, que l’on rencontre « sur l’immense majorité des littoraux sableux exposés aux houles océaniques. Le moteur principal de ce courant est le déferlement des vagues et se produit à marée montante », précise l’université de Bordeaux.

Localement, « dès que l’on trouve une pointe rocheuse chez nous, on trouve une baïne, contextualise Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing Locquirec. Il y a un creux de sable qui se forme autour d’un rocher, qui va créer une sorte de canal. Ce courant-là emporte vers le large. » C’est pourquoi on en trouve, entre autres, au niveau du Moulin de la rive ou encore sur la droite, à Pors-ar-Villiec, des spots appréciés par les surfeurs.

Est-ce que la baïne du Moulin de la rive, à Locquirec a provoqué des accidents ?

« Nous n’avons jamais été sollicités dans ce cadre-là. De mémoire, depuis que je suis président, il n’y a jamais eu d’accident lié à une baïne », répond notamment Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM. Pour les surfeurs, la baïne va surtout servir « d’ascenseur », pour aller plus loin «  sans avoir trop à ramer », poursuit Yoann Chardonnet.

Le Moulin de la rive, spot privilégié par les surfeurs à Locquirec, a des courants de baïne. | OUEST-FRANCE

En revanche, ce sont pour les baigneurs que cela peut devenir dangereux. « À chaque saison, il y a des gens qui sont pris dans ces courants et qui cherchent absolument à lutter contre. Ils se font emporter et s’épuisent. Peu de personnes savent qu’il y en a ici. On peut aller  récupérer cinq personnes par semaine comme ça. Avec nos planches, il y a moins ce risque de fatigue. »

Lorsqu’on se retrouve dans ce type de courant, que faut-il faire ?

Il ne faut surtout pas essayer de nager contre le courant. « Les nageurs vont s’épuiser, on ne gagne jamais contre la mer », souligne Jean-Yves Pontailler.

Pour s’en sortir, il faut plutôt essayer de se décaler sur le côté pour sortir de ce couloir d’eau qui peut aller jusqu’à quelques dizaines de mètres de large. Quitte à se déporter un peu vers le large.

Quels sont les éventuels autres pièges à contourner localement ?

« Il faut aussi faire attention aux courants deux heures après la marée basse, même si l’on a pied », soutient le président de la SNSM. À Locquirec, les plages comportent peu de pente, et l’eau remonte en moyenne de « quatre centimètres par minute. Ça va vite et c’est comme ça qu’on peut se faire piéger ». Quand la marée est descendante, les courants restent moins dangereux.

Finalement, pour bien vivre sa séance de surf, à quoi faut-il penser ?

Au respect des règles de « bienveillance. On est là pour prendre du plaisir. Pour que tout se déroule bien, même quand on est cent dans l’eau, c’est respecter le code, comme celui de la route », enchérit Yoann Chardonnet.

Soit un surfeur par vague, celui qui est le plus proche de là où elle casse est prioritaire. Ceux qui sont dans le chemin doivent le laisser passer. Il faut aussi éviter de surfer seul. Pour le reste, « on se gère entre nous, s’il y a un souci. Il ne faut pas hésiter à venir nous voir demander des conseils ».

Renseignements : il y a deux écoles de surfs à Locquirec : Surfing Locquirec, 06 27 06 48 87 ; ou Surf Playa, 06 26 60 45 02.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/attention-aux-courants-de-baine-qui-peuvent-emporter-vers-le-large-meme-sur-la-cote-nord-bretonne-c7bc0b58-ddcd-11ed-8fc1-343705cdae16

 

Ouest-France

Côtes-d’Armor : une femme en urgence absolue après une chute de 8 m au gouffre de Plougrescant

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Dans l’après-midi du lundi 17 avril 2023, une femme de 40 ans a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant (Côtes-d’Armor), au niveau de Castel Meur. Elle a été remontée par les équipes du Grimp, et héliportée vers l’hôpital de Brest en urgence absolue.

La victime a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant. Les pompiers du Grimp ont réussi à lui porter secours, avant de l’héliporter vers Brest.

La victime a fait une chute de 8 mètres dans le Gouffre de Plougrescant. Les pompiers du Grimp ont réussi à lui porter secours, avant de l’héliporter vers Brest. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Il est 15 h 35, lundi 17 avril, lorsque les pompiers de Paimpol (Côtes-d’Armor) sont prévenus qu’une femme de 40 ans vient de chuter dans les rochers, au niveau du Gouffre de Plougrescant. Une vingtaine de pompiers de différentes casernes environnantes est déployée sur place pour tenter de lui porter secours.

Une intervention délicate

La victime a chuté dans une faille, huit mètres plus bas. L’intervention dans ce milieu escarpé est délicate, et plusieurs moyens d’assistance sont déployés simultanément : des pompiers se préparent à intervenir depuis la mer, tandis qu’un hélicoptère survole la zone, cherchant un moyen d’atteindre la victime.

Ce sont finalement les hommes du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) qui ont réussi à atteindre la victime depuis la corniche. Remontée vers 17 h 20, elle a été héliportée vers l’hôpital de Brest en urgence absolue.

Un lieu connu des secours

Ce n’est pas la première fois qu’un tel accident se produit sur ce site hautement touristique : le 26 juin 2021, par exemple, un adolescent de 17 ans avait fait une chute mortelle au Trou du diable. Des accidents récurrents qui poussent les pompiers du Grimp à s’entraîner régulièrement sur les façades escarpées du Gouffre, afin de bien connaître les spécificités du lieu.

https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/cotes-darmor-une-femme-en-urgence-absolue-apres-une-chute-de-8-m-dans-le-gouffre-a-plougrescant-2873f73c-dd36-11ed-918a-b6ae5ea8d348

 

Le Diben lundi 17 avril 2023

Plougasnou. Dimanche jour de repos

Photo pyb29  La sieste. Photo pyb29

Jeune phoque gris profitant du soleil de la Baie de Morlaix.

 

Ouest-France

Trébeurden. La Potinière : le temps des négociations est venu

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Outre le rachat des Chandelles à Trébeurden (Côtes-d’Armor), l’homme d’affaires Didier Tabary s’intéresse à la Potinière dont il s’était porté acquéreur de 50 % du bâtiment il y a quelques mois. L’issue est-elle proche avec un nouveau projet ? Le temps est encore aux négociations…

La saga de la Potinière trouvera-t-elle une fin heureuse dans quelques mois ? L’avenir le dira.

La saga de la Potinière trouvera-t-elle une fin heureuse dans quelques mois ? L’avenir le dira. | OUEST-FRANCE

Didier Tabary, homme d’affaires et amoureux de Trébeurden (Côtes-d’Armor), vient de racheter les Chandelles. Le propriétaire de Kresk Immobilier s’intéresse aussi à la Potinière : il y a quelques mois, il s’était porté acquéreur de 50 % du bâtiment, rachetés à Bertrand Menguy et Yann Ropars, gérants de la société Yola, comme nous l’évoquions en décembre dernier. Les autres 50 % restant la propriété d’Hubert Duboisbaudry, gérant de la société Eolarmor.

« Rien n’est fait pour l’instant »

Le temps est encore aux négociations. Dans un communiqué, Alexandre Foulon, administrateur de Kresk immobilier, affirme que  notre objectif est de trouver une solution pour ce dossier qui empoisonne Trébeurden depuis 20 ans, et dénature les abords de Tresmeur ​. Joint au téléphone, Didier Tabary précise sa volonté  d’essayer de trouver une solution qui puisse convenir à tous . Voulant  aller de l’avant rapidement ​, le responsable de Kresk entend toutefois  monter le projet dans le consensus, avec Hubert Duboisbaudry, la mairie, et les associations environnementales ​. L’idée étant bien sûr de  déposer dans les prochains mois un permis de construire dans le cadre du PLU ​.

Interrogée, Bénédicte Boiron, maire de Trébeurden, se réjouit  si une solution est enfin trouvée au problème de la Potinière . Elle précise toutefois :  J’espère un projet qui respecte le site classé des Roches blanches, dans une volumétrie proche de celle de l’actuel bâtiment. 

Par téléphone, le gérant de la société Eolarmor précise pour sa part :  Rien n’est fait pour l’instant. J’espère que les négociations aboutiront dans l’intérêt de tous. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/trebeurden-la-potiniere-le-temps-des-negociations-est-venu-2dca54b2-db95-11ed-b03b-a24ac48d154d

 

Le chanteur Hervé débute sa grande tournée nationale dans le Trégor 

Hervé, révélé aux Victoires de la musique en 2021, sort un nouvel album et entame une grande tournée qui débute à Morlaix, chez lui ou presque. 

Hervé sort son nouvel album

Hervé sort son nouvel album, Intérieur vie. ©DR

Par Christophe Ganne Publié le  

Est-ce la nostalgie ou les souvenirs d’enfance que vous avez voulu chanter ? 

Je me suis remémoré effectivement tous ces moments-là entre l’enfance, l’adolescence, en fait tout le chemin jusque-là.  J’avais besoin de me livrer plus dans ce disque. C’est pourquoi dans le premier single, je parle vraiment de ma famille, du chemin de la Bretagne à Paris et ensuite au fur et à mesure de l’album je rentre plus dans le détail. 

Il y a cette phrase : « Des coupes au bol aux gueules de bois », qu’avez-vous voulu dire ? 

Entre les deux, il y a quelques années d’écart (rires) mais c’est passé super vite en fait. Comme pour tout le monde ma vie a changé à cette époque-là. C’est une période qui est positive pour moi. Ce sont des périodes précieuses et essentielles pour la suite. 

"A 16 ans j’ai décroché du lycée. Avec la musique j’avais trouvé mon truc."

Dans la chanson Tout autour de moi vous parlez de l’importance des sons. Qu’est-ce que la musique a changé dans votre vie ?

A la fin de l’adolescence, je voyais que l’école ça ne me parlait pas. Aller bosser ça me va parce que j’ai commencé hyper tôt. J’ai commencé à 16 ans. J’ai un peu abandonné le lycée après mais j’ai quand même passé mon bac en candidat libre. Avec la musique j’avais enfin trouvé mon truc, la chanson c’est une métaphore pour dire que ça m’a sauvé la vie. 

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Il y avait aussi le foot pour vous à cet âge-là ? 

Carrément, j’ai une énorme passion pour le foot, j’y passais énormément de temps. J’ai toujours besoin de faire plein plein de choses et quand j’ai décroché, avec le temps dont je disposais, je me suis mis à la musique et là je ne voyais plus le temps passer. C’était une dimension nouvelle pour moi. 

Comment avez-vous abordé la musique ? 

En fait j’ai beaucoup appris devant mon ordinateur. Tout de suite je pouvais faire des sons directement à la maison. Je pouvais faire le son d’à peu près tous les instruments comme je fais encore aujourd’hui. Cet album, je l’ai fait tout seul  avec juste des samples, des boucles de batterie, j’ai joué toutes les basses et les claviers. 

Est-ce ce côté artisanal qui vous plaît ? 

Carrément, c’est complètement ça, c’est de l’artisanat. C’est ma façon de voir la vie et la musique. J’aime bien comprendre, bricoler? décortiquer les productions des autres pour voir comment ils ont fait 

L’adrénaline que ressent un joueur de foot en entrant sur le terrain, est-ce la même que quand vous entrez en scène ? 

Ah oui complètement, il y a en fait une pierre angulaire qui est le fait de tout donner, toujours  Dès que je monte sur scène j’ai à coeur de tout donner. Avec cet album j’aurai plus de relief sur scène et beaucoup d’énergie pour transmettre le maximum d’émotion. 

"Sur scène comme sur les albums, je donne tout."

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De qui vous êtes-vous entouré pour cet album ? 

C’est la même équipe de tournée que lors du premier album. On a tous pris beaucoup, beaucoup de plaisir à le faire. On s’est régalé à le produire, à l’écrire et à rassembler de nouvelles influences pour ne pas se répéter. Je ne fais pas d’occupation de terrain, je donne tout. Jamais de la vie je ne ferai un disque pour faire un disque et une tournée ensuite de façon alimentaire. Il vaut mieux changer de métier à ce moment-là. 

Tout a été très vite pour vous depuis les débuts ? 

C’est sûr, mais en faisant un premier album on ne sait pas comment il va être reçu et là l’accueil du public a été formidable. Et je le sens encore maintenant. C’est toujours l’exigence de proposer quelque chose de nouveau artistiquement et les contenus les plus forts possible qui doit nous pousser. 

Que verra-t-on sur scène ? 

Sur la première tournée, il n’y avait pas du tout de scénographie. Là on prépare un gros show, il y a une scénographie qui va me permettre de m’éclater aussi et les morceaux prennent une autre dimension, c’est vraiment cool. Pour D’où je viens, par exemple, le son prend vraiment une autre dimension encore et c’est tout le but. Sur scène je serai accompagné d’un batteur et d’un bassiste. Mais je n’en dis pas plus, ça doit rester une surprise. 

A Morlaix vous serez à domicile ? 

Oui, vraiment j’espère que le public sera au rendez-vous. J’ai vraiment hâte tout simplement.

En concert au Sew, samedi 15 avril à Morlaix à 21 h.Nouvel album Intérieur vie (Romance musique)

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/le-chanteur-herve-debute-sa-grande-tournee-nationale-dans-le-tregor_58963793.html

 

Ouest-France

ENTRETIEN. La navigatrice Maud Fontenoy transmet l’amour de la mer aux enfants

Recueilli parMarion DURAND. Publié le

Ambassadrice du gouvernement pour l’éducation à la mer, la navigatrice Maud Fontenoy sensibilise les plus jeunes à la protection des océans. Grâce à la fondation qui porte son nom, elle a remis les classes de mer au goût du jour.

Pour Maud Fontenoy, « l’éducation des enfants est la clé du changement. »

Pour Maud Fontenoy, « l’éducation des enfants est la clé du changement. » | RICCARDO TINELL, MAUD FONTENOY FOUNDATION

Navigatrice, en solitaire, à la rame et à la voile, Maud Fontenoy mène depuis vingt ans des actions de sensibilisation à la protection de la planète. Depuis février 2020, elle est ambassadrice du gouvernement pour l’éducation à la mer. Via sa fondation éponyme, elle tente de redonner une seconde vie aux classes de mer. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle souhaite également qu’un dialogue s’ouvre avec tous les acteurs de la pêche pour protéger le fond des océans.

Pour mener votre combat en faveur de la planète, vous avez choisi de vous adresser aux enfants. Pourquoi ?

J’ai passé plus de la moitié de ma vie sur les océans, je ressens un amour viscéral pour la mer. Le fait d’y passer autant de temps m’a permis de voir à quel point ce milieu se dégrade, ce qui fait naître une volonté farouche de le protéger. Je me suis posé la question de la meilleure façon d’agir. On peut le faire dans les livres, les films… Pour moi, l’éducation des enfants est la clé du changement. J’en ai quatre, j’ai un lien très fort avec eux. Mes premiers engagements se sont faits envers la jeunesse : j’ai créé, à 18 ans, ma première association autour de la réinsertion des enfants par la voile.

VIDÉO : Économie des océans : rencontre avec la navigatrice Maud Fontenoy à Brest

Vous pilotez un programme éducatif à destination des écoles. Quel est-il ?

Depuis la création de l’association (Maud Fontenoy Foundation), je travaille avec le ministère de l’Education nationale pour créer des programmes éducatifs autour de la préservation de l’environnement à destination des écoles, collèges et lycées. Ils sont gratuits, facultatifs et permettent aux enseignants d’aborder la thématique des océans dans de nombreuses matières. Je me rends chaque semaine dans un établissement différent, je suis enthousiaste et surprise de voir un tel travail des professeurs et bluffée par l’engagement des enfants.

« Relancer les classes de mer »

Vous avez emmené certains d’entre eux voir la mer pour la première fois…

L’une des volontés du ministère était de relancer les classes de mer. En France, trois millions d’enfants n’ont jamais vu la mer. Nous avons financé des programmes à destination des enfants scolarisés en zones prioritaires pour leur offrir cette possibilité. La Fondation et le Secours populaire ont aussi organisé l’opération « Les oubliés des vacances » pour permettre à des enfants de prendre le large sur mon voilier Tahia, celui avec lequel j’avais fait mon tour du monde.

Quels souvenirs gardez-vous de ce tour du monde bouclé en 2007 ?

À chacune de mes aventures en mer, j’ai voulu prouver qu’avec de la volonté, on vient à bout de tout, que l’on soit en solitaire sur un voilier à contre-courant ou sur un bateau à la rame. Quand j’interviens dans les écoles, c’est aussi pour dire aux enfants d’avoir un rêve, ne pas le laisser tomber, même s’il faut parfois tirer des bords pour y arriver. Je voulais montrer qu’on pouvait être une femme, vouloir être maman et se lancer malgré tout dans ces aventures.

« La mer reste un milieu d’hommes »

Le fait d’être une femme a-t-il été un frein ?

Même si les choses changent, il n’y a toujours pas autant de femmes que d’hommes sur les bateaux, la Marine nationale s’ouvre mais n’est pas égalitaire, comme le domaine de la pêche. La mer reste un milieu où les femmes ne sont pas attendues. J’ai choisi des aventures qui avaient été réalisées seulement par des hommes pour montrer que c’était possible. J’entendais quand même des réflexions comme « Celle-là, ce n’est pas une vraie femme » ou « Elle en a… ». Il ne faut pas y prêter attention et continuer coûte que coûte.

N’est-il pas difficile d’être engagée en faveur des océans et confrontée à la lenteur politique ?

Je me sens charnellement liée à l’océan, je travaille avec de nombreux scientifiques, j’ai conscience de l’urgence de protéger ce milieu et je fais passer ce message au grand public. Mais, il y a un gap, c’est vrai, entre ce que je vis et le temps nécessaire pour que ce sujet soit réellement embrassé par nos dirigeants. Il reste des ponts à construire.

Le gouvernement agit-il suffisamment ?

Des décisions politiques sont prises. Le gouvernement a mis en place le One Ocean Summit à Brest, un sommet s’organise en Polynésie, Nice accueille en 2025 la conférence des Nations unies sur les océans… Mais ça ne va jamais assez vite pour les spécialistes. Je mise sur l’engagement des citoyens pour encourager les dirigeants à faire de la mer une priorité.

L’État s’est prononcé contre l’interdiction du chalutage de fond dans les aires marines protégées (1), une mesure proposée par la Commission européenne. Regrettez-vous ce choix ?

Je pense qu’il faut plus d’accompagnement et de pédagogie. Cette interdiction dans les aires marines protégées ne portait pas sur une réglementation mais sur un encouragement. L’idée était de pousser les États à mettre en place des démarches pour mieux préserver ces zones. On s’est affolé sur un sujet sans avoir réellement compris les intentions de la Commission européenne. Ces débats soulèvent des questions : quelle pêche veut-on ? Quel type de bateau ?

« Dialoguer avec les pêcheurs »

Quelles solutions préconisez-vous ?

Il y a une réflexion à mener sur les chalutiers géants. On ne peut plus racler les fonds marins sans distinguer les espèces, il faut dialoguer et ouvrir les débats avec tous les acteurs de la pêche. Je reviens d’un tournage à Tahiti, les Polynésiens pratiquent le rahui, en créant des réserves où il est interdit de pêcher (durant une période donnée pour permettre à la biodiversité de se régénérer). Les pêcheurs eux-mêmes se sont accordés sur ces zones protégées. Il faut aller dans ce sens et expliquer les enjeux sans les stigmatiser.

Qu’attendez-vous du prochain One Planet Summit organisé en Polynésie en 2023 ?

J’attends que les chefs d’État agissent en faveur de la non-exploitation des fonds marins, pour une meilleure gestion de la pêche industrielle, pour davantage de protection des espèces menacées… Alors qu’on continue à tuer des baleines et des requins. Il se passe encore beaucoup de choses incohérentes avec l’urgence climatique et il faut se mettre autour de la table pour en parler. Sans l’océan, nous n’aurions pas de passé et sans le préserver, on se prive d’avenir.

(1) Le chalutage de fond consiste à racler le plancher océanique avec de lourds engins tractés. Peu sélective, très énergivore, c’est l’une des techniques de pêche les plus destructrices.

https://www.ouest-france.fr/mer/entretien-la-navigatrice-maud-fontenoy-transmet-lamour-de-la-mer-aux-enfants-19507338-d931-11ed-b175-4c5fc605e272

 

Logement. Résidences secondaires : à Lannion, une exposition sur les "maisons endormies" fait polémique

L'artiste Maxime Voidy expose à l'Imagerie de Lannion des photos sous le titre "Maisons endormies". Les propriétaires dénoncent une atteinte à leurs biens et menacent la galerie.

L'exposition est présentée dans la vitrine de la galerie l'Imagerie dans le centre de Lannion.

L'exposition est présentée dans la vitrine de la galerie l'Imagerie, dans le centre-ville de Lannion. ©Christophe GANNE

Par Christophe Ganne Publié le  

Dans la vitrine de la galerie photo L’Imagerie, rue Jean-Savidan à Lannion, les photos de Maxime Voidy sont exposées depuis le début du mois de mars. Des photos de résidences secondaires aux volets clos, sous le titre « Les Maisons endormies ».

« Une manière un peu piquante »

Interviewé début mars lors du vernissage de l’exposition, l’artiste photographe a dit avoir voulu montrer la problématique du logement sur la côte de Granit rose. Il a repris pour ce faire les codes des agences immobilières avec même un numéro de téléphone pour contacter une supposée Sleeping House Agency. 

C’est une manière un peu piquante de faire prendre conscience de la problématique du logement.

 

Maxime Voidy

Sans l’accord des propriétaires

L’artiste a sillonné la côte de Granit rose pour photographier les demeures. Problème, les photos des habitations ont été prises sans l’accord des propriétaires. 

Dans un courrier adressé à notre journal ainsi qu’à la direction de l’Imagerie, des propriétaires n’ont pas tardé à faire part de leur mécontentement :

Présenter des photos de leurs résidences comme des maisons endormies dont l’inoccupation temporaire serait cause d’abus présente un danger certain d’atteintes à leur bien (cambriolages, squatters…)

Les propriétaires

Un préjudice ?

Ces propriétaires mettent en avant aussi le préjudice causé :

Cette exposition cause un préjudice en les présentant comme responsables des difficultés de logement permanent sur la côte, alors que le développement du tourisme et de constructions, notamment de résidences secondaires, ont été souhaités par les autorités locales, régulièrement élues, depuis plus d’un siècle.

Les propriétaires

« Il est dans son plein droit »

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Du côté de la galerie d’exposition, on reste très calme. 

L’artiste a déjà été menacé lors de la même exposition à Rennes. Juridiquement, il est dans son plein droit. Il n’est pas entré sur les propriétés pour prendre les photos. 

L’Imagerie

Maxime Voidy, devant l'Imagerie, le jour du vernissage de l'exposition.

Maxime Voidy devant l'Imagerie le jour du vernissage de l'exposition. ©Isabelle Philippet

Il vise à montrer l’état du littoral en basse saison. Il ne le fait pas gratuitement. L’idée est d’atteindre le public avec les codes des agences immobilières pour lui faire se poser des questions sur cette situation.

L’imagerie.

« La galerie pourrait être mise en cause »

Sur le plan juridique, les choses semblent en fait un peu plus complexes. Interrogée, une juriste précise : 

Peu importe si les maisons sont ouvertes ou fermées. La galerie pourrait être mise en cause si les conséquences de cette exposition entraînaient des dégradations du bien.

Une chose est sûre, dans leur courrier, les propriétaires menacent de poursuite les responsables de la galerie ainsi que les journaux qui ont relayé l’information. 

Nous vous tiendrons responsables de toute atteinte à nos biens et notre honorabilité.

Les propriétaires

La galerie l’Imagerie n’a pas du tout l’intention de retirer l’exposition, qui est présentée jusqu’au 3 juin au centre de Lannion

https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/logement-residences-secondaires-a-lannion-une-exposition-sur-les-maisons-endormies-fait-polemique_58607366.html

 

Le Diben samedi 25 mars 2023

Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel est terminé

Photo pyb29  Photo pyb29

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Les Viviers le 23 décembre 2006. Photo pyb29

Photos pyb29

 

Ouest-France

Pour limiter les afflux d’azote, l’État multiplie les incitations aux agriculteurs en Finistère

Publié le Carole TYMEN

Les agriculteurs du Finistère ont plusieurs programmes incitatifs à leur disposition pour participer à la réduction collective des fuites d’azote dans les cours d’eau. La nouvelle Politique agricole commune (PAC) et le Plan de lutte contre les algues vertes en font partie.

Les agriculteurs des cinq baies « algues vertes » du Finistère, comme celle de Douarnenez, ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel. 

Les agriculteurs des cinq baies « algues vertes » du Finistère, comme celle de Douarnenez, ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel.  | YVES-MARIE QUEMENER / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les agriculteurs présents dans les cinq baies « algues vertes » du Finistère (1) ont à leur disposition plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le milieu naturel.

Les enjeux sont la réduction des fuites d’azote sous les parcelles agricoles, grâce à une fertilisation encore plus précise, la diminution de la pression au pâturage, l’amélioration de la couverture des sols et la restauration des zones humides et cours d’eau.

130 millions d’euros pour cinq ans

Pour cela, l’État, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Région Bretagne, les Départements des Côtes-d’Armor et du Finistère, les collectivités locales et la chambre d’agriculture de Bretagne ont budgété 130 millions d’euros sur cinq ans.

Les sommes allouées serviront à financer les mesures agro-environnementales et climatiques (Maec) que les exploitants de ces zones s’engagent à tenir dans le cadre de la nouvelle Politique agricole commune (PAC). « Elles sont des aides principalement issues du budget de la PAC, concède la préfecture du Finistère. Mais elles sont complétées par des budgets de l’État ou des partenaires. Le montant d’aide du fonds Feader (PAC) représente moins de 30 millions sur les 130 millions du Plan algues vertes. »

S’engager, oui mais…

La Maec « Algues vertes », encore floue il y a peu, « incite les exploitations, quelle que soit leur production, à réduire leur niveau d’apports azotés, mais également de produits phytosanitaires, en fonction du niveau retenu par l’agriculteur », précise la préfecture. D’autres mesures dans le même esprit sont disponibles.

« Il faut que les agriculteurs sachent à quoi ils s’engagent, alertait, en décembre 2022, la vice-présidente de la chambre d’agriculture du Finistère, Sophie Jézéquel. Les dossiers à monter peuvent être complexes. Tout ça demande une connaissance et une formation. Le risque, c’est que les agriculteurs renoncent et qu’ils ne soient plus sous contrôle. »

Lire aussi : Autour de la baie de Douarnenez, le monde agricole de demain redessine le bocage

Lire aussi : Une vaste étude inédite en baie de Douarnenez pour mieux comprendre les « marées vertes »

Le dispositif des Paiements pour service environnemental (PSE), qui rémunère les agriculteurs pour des actions qui contribuent à restaurer ou maintenir des écosystèmes, a permis, en 2022, d’accompagner 96 exploitations finistériennes, à quoi il faut ajouter les 28 exploitations déjà accompagnées en 2021.

Pour la baie de Douarnenez, cela représente 17 exploitations en 2022 et 15 en 2021. « Si besoin, on a bien plus de volontaires », assure le président de l’établissement public d’aménagement de la baie de Douarnenez, Joël Blaize.

Plus de suivi demain

En complément de ces dispositions volontaires, les agriculteurs de ces baies vont recevoir, d’ici là mi-avril 2023, un courrier avec leurs données personnelles relatives aux indicateurs « algues vertes ».

Cette démarche est mise en œuvre par les services de l’État. « Les premiers amenés à recevoir ces courriers sont ceux qui ont des efforts particuliers à faire en matière de fertilisation », explique la préfecture.

Après le délai des contrats passés avec les exploitants, l’État promet de durcir le ton en cas de non-réalisation des efforts. La police de l’eau vient de recruter deux agents supplémentaires. D’autres seraient en cours de recrutement.

(1) La baie de Douarnenez, la baie de la Fôret (pays Fouesnantais), la baie de l’Horn – Guilliec (pays de Morlaix), la baie du douron et du Lieue de la grève (pays de Morlaix), les bassins-versants du Quilimadec et de l’Alanan (pays de Brest).

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/pour-limiter-les-afflux-dazote-letat-multiplie-les-incitations-aux-agriculteurs-en-finistere-6f13b822-ca7a-11ed-a96e-000ee1405726

 

Ouest-France

Ce qu’il faut retenir du budget 2023, à Plougasnou

Publié le

La prudence reste de mise. À l’heure d’acter le budget de la commune pour l’année 2023, jeudi 23 mars, les élus du conseil municipal de Plougasnou veulent continuer à le maîtriser. Ils misent sur l’amélioration du cadre de vie des habitants.

Après quelques travaux, la chapelle du Diben, propriété de la commune depuis 2022, sera dédiée aux animations associatives et autres concerts.

Après quelques travaux, la chapelle du Diben, propriété de la commune depuis 2022, sera dédiée aux animations associatives et autres concerts. | OUEST-FRANCE

À l’heure de l’examen des comptes administratifs, la maire, Nathalie Bernard, précise ne pas avoir eu beaucoup recours à l’emprunt : « la trésorerie a permis les investissements. » Par ailleurs, le ratio de désendettement est maîtrisé, « avec un résultat de clôture de 548 000 €, on peut continuer à investir. »

Cependant, les incertitudes liées au contexte international sont pesantes : il va falloir faire avec l’inflation, et la hausse des coûts de l’énergie de 227 % : « L’idée est de trouver des économies à faire dans le domaine de l’isolation thermique des bâtiments. Le changement de la chaudière (écoles, mairie, salle des fêtes) commence à porter ses fruits, en dépit de l’augmentation du pellet. »

Pas touche à l’impôt

Pour faire fonctionner la commune, les élus ont inscrit 3 779 000 €. Les charges de personnel mobilisent 51 % des dépenses.

Cette trajectoire, la majorité veut la conserver sans toucher aux impôts locaux. Le taux de la taxe foncière ne bougera pas. « L’État augmente ses bases d’un peu plus de 7 %, c’est important, poursuit la maire. On voulait augmenter la taxe d’habitation des résidences secondaires qui représentent 40 % du parc immobilier, mais elle est corrélée à la taxe foncière. Nous n’avons pas voulu infliger dans ce contexte difficile une double peine aux Plougasnistes qui vivent ici à l’année. »

Chapelle du Diben, maison de la mer, éclairage…

Du côté des investissements, soit 2 460 000 €, il faudra attendre 2024 pour le gros projet de médiathèque. « Cette année, nous allons travailler sur le cadre de vie des habitants » : le schéma vélo et les déplacements doux (50 000 €), le programme signalétique et mobilier urbain (75 000 €), le remplacement des 240 poteaux en bois, aujourd’hui pourris, rue de La Méloine, les travaux sur les bâtiments publics (chapelle du Diben, maison de la mer, éclairage… ) et sur la voirie. Une nouvelle réserve incendie va être créée.

« Quelle part est dédiée à l’activité économique ? » demande Jean Rouve, élu de l’opposition qui préfère s’abstenir. « Les zones artisanales sont du ressort de Morlaix Communauté, qui, par ailleurs, va accompagner le développement d’une grosse entreprise de la commune », lui répond la maire.

Au niveau des budgets annexes, le budget du camping est suffisant pour les travaux et l’achat d’une cabane. 1 363 000 € ont été inscrits pour viabiliser les nouveaux lotissements de Croas ar Scrill et Jaurès. Enfin, des travaux non chiffrés sont à prévoir pour la cale et un muret au port de Térénez.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/ce-quil-faut-retenir-du-budget-2023-a-plougasnou-99f61472-ca3e-11ed-9710-52a9979f1032

Une présentation du budget, des subventions aux associations...., en présence du Ouest-France et du Télégramme, une seule personne dans le public, une seule association représentée par ma présence "l'APPBS",  qui elle ne demande pas de subvention.

Conseil muniocipal du 23 mars 2023

Photo pyb29

 

Le Diben mardi 21 mars 2023

Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel continue

Photos pyb29

Photos pyb29

Ouest-France : Les anciens viviers situés sur l’estran du Diben vont être démolis, jugés trop « dangereux »

Vidéo : https://www.facebook.com/pyb29/videos/176321728540936

 

Ouest-France

Trébeurden. Au tribunal administratif, le vent continue de souffler sur la Potinière

Publié le

En février 2023, un copropriétaire de la Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor), avait attaqué l’arrêté municipal de mise en sécurité du bâtiment désaffecté. Le tribunal administratif de Rennes a rejeté cette requête.

L’immeuble de la Potinière, à proximité des Roches Blanches et de la plage de Tresmeur, connaîtra encore un avenir incertain en 2023.

L’immeuble de la Potinière, à proximité des Roches Blanches et de la plage de Tresmeur, connaîtra encore un avenir incertain en 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le feuilleton judiciaire de la Potinière, le bar-restaurant désaffecté de Trébeurden (Côtes-d’Armor), continue. Le 16 février 2023, une audience se déroulait au tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine). L’un des deux copropriétaires du bâtiment avait attaqué l’arrêté municipal de mise en sécurité des lieux, pris par la maire Bénédicte Boiron début 2021. Le tribunal a rendu sa décision jeudi 9 mars 2023, donnant raison à la municipalité.

Un danger « extrinsèque »

Ce procès fait remonter la saga de la Potinière en décembre 2020 : la tempête Bella frappe le littoral Trégorrois, et la charpente de la Potinière subit de plein fouet les assauts du vent. Elle finit par céder. La maire de Trébeurden dépose saisit alors le tribunal administratif pour sommer les propriétaires à faire des travaux, qui permettraient de sécuriser la structure et la voie publique.

Trois ans plus tard, l’avocat de la société Eolarmor soutient que « le prétendu danger imminent qui menacerait l’immeuble ne résulte pas d’une cause qui lui est propre, mais de causes qui lui sont extérieures ». Un argument qui vise à rendre l’arrêté municipal caduc, en montrant que la société n’a pas à assumer le coût de cette dégradation « extrinsèque ».

« 20 ans sans entretien »

Un argument irrecevable, selon l’avocat de la commune, qui précise que « la situation de danger […] ne résulte pas d’un phénomène extérieur, mais bien d’une cause intrinsèque au bâtiment lui-même, faisant suite à son importante dégradation et son absence de toiture ». Par ailleurs, des expertises menées sur le bâtiment tendent à prouver que des risques de chutes de pierres existaient bel et bien. Un risque qui justifiait en soi l’adoption de cet arrêté.

Par ailleurs, les études parcourues par le tribunal mettent en avant le fait que « les désordres affectant l’immeuble […] résultent directement de son état de vétusté, en l’absence d’entretien depuis près de 20 ans ». De ce fait, la seule existence d’un différend entre Eolarmor et la commune de Trébeurden quant au futur de l’immeuble « ne pouvait exonérer la société des obligations d’entretien de l’immeuble, qui lui incombent en tant que propriétaire ».

Le tribunal a rejeté les requêtes d’Eolarmor, et ordonne à la société le versement de 2 000 € à la commune de Trébeurden au titre des frais exposés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/trebeurden-au-tribunal-administratif-le-vent-continue-de-souffler-sur-la-potiniere-7f86254c-c4d9-11ed-93d7-4c4cd65beb9c

 

Le Diben lundi 20 mars 2023

Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel a commencé

Photo pyb29  Photo pyb29

Photos pyb29

Ces viviers ont été cédé à Intermarché pour 1 Franc symbolique en novembre 1996, combien auront-ils coûté aux contribuables depuis ?

 

Le Diben lundi 20 mars 2023

RAPPEL

Ouest-France

Plougasnou. Global Seafoods rachetée, Bezhin Breizh veut investir le marché de l’algue

Publié le 10/01/2019 à 16h36 Mickaël LOUÉDEC.

Jean-François Jacob, ex-patron de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, se tourne vers un secteur en pleine expansion. La demande internationale en algue serait particulièrement forte.

Les viviers de la Méloine, à Plougasnou, viennent d’être rachetés par Bezhin Breizh.

Les viviers de la Méloine, à Plougasnou, viennent d’être rachetés par Bezhin Breizh. | ARCHIVES

Bezhin Breizh, c’est quoi ?

Traduisez l’algue de Bretagne , en français. C’est le nom de la société lancée par Jean-François Jacob, ancien patron de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, il y a un an. Une trentaine de personnes y sont salariées.

Quel est son objectif ?

La jeune société est déjà lourdement capitalisée. « On a pu démarrer grâce à l’appui de la région Bretagne et d’Arkéa » , glisse Jean-François Jacob. Le but est notamment de travailler dans le secteur de l’algue. D’exporter l’algue finistérienne à l’international, mais aussi de la vendre sur le sol français. « On veut pouvoir en distribuer aux industriels du monde entier, quel que soit le secteur. »

Pourquoi l’algue ?

L’algue est un secteur en pleine expansion. Cosmétique, gastronomie… La demande est forte. « La macroalgue, ici, a une qualité que tout le monde nous envie » , lance le patron de Bezhin Breizh. Il détaille : « Sur le plan international, la demande monte en puissance, mais avant de vendre, il faut avoir une macroalgue de bonne qualité. » Dans l’objectif de disposer d’une eau de mer de qualité, Bezhin Breizh dispose déjà d’une filiale, les Viviers de Roscoff. L’entreprise se tourne aussi vers la culture sous serres, notamment pour garder une température d’eau optimale.

Des nouveaux investissements

Pour une somme que Jean-François Jacob ne souhaite pas dévoiler, les Viviers de la Méloine (devenus Global Seafoods), à Plougasnou, viennent également d’être rachetés. L’entreprise était en difficulté et avait du se séparer d’une partie de son personnel. « Le site dispose de l’ancien bâtiment de cuisson d’Intermarché. Celui-ci va nous servir à préparer des algues. Cela nécessitait un bâtiment agroalimentaire connecté à l’eau de mer. Ici, c’est déjà le cas. » Bezhin Breizh assure vouloir recruter de nouveaux salariés dès 2019. En coculture, la société va aussi tenter une incursion sur le marché de la crevette.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/plougasnou-global-seafoods-rachetee-bezhin-breizh-veut-investir-le-marche-de-l-algue-6166082

Morlaix communauté renouvellera-t-elle la concession à Jean-François Jacob ?

Nous sommes en 2023, ou est-il rendu dans son aventure financée par les contribuables ?

 

Ouest-France

Figure de Trébeurden et amoureux du patrimoine, Philippe Soufflet est décédé

Publié le

Philippe Soufflet avait 79 ans. Il est décédé mercredi 15 mars 2023 d’une rupture d’anévrisme. Ses obsèques seront célébrées mardi 21 mars, à 10 h 30, en l’église de Trébeurden (Côtes-d’Armor).

Philipe Soufflet va laisser un grand vide dans le milieu culturel de Trébeurden

Philipe Soufflet va laisser un grand vide dans le milieu culturel de Trébeurden | OUEST-FRANCE

Philippe Soufflet est décédé brutalement, d’une rupture d’anévrisme, mercredi 15 mars 2023. La nouvelle a été synonyme de tristesse et de consternation, au sein de sa famille et de ses nombreux amis.

Cet habitant de Trébeurden (Côtes-d’Armor) était un grand défenseur des vieilles pierres en général, et du patrimoine religieux en particulier. Sa première action a été de participer à la restauration du chemin de croix, autour de l’église de Servel, à Lannion, il était d’ailleurs président de l’association.

« Un homme volontaire et efficace »

Il a aussi œuvré pour la restauration de la chapelle Saint-Loup de Lanvellec, la restauration du retable de la chapelle de Penvern. Il avait également réussi à collecter les 5 000 € nécessaires à la restauration du tableau de l’abbé Luyer, actuellement accroché sur le mur de la salle du conseil municipal, à, la mairie.

Noël Lefort, président de l’Association des amis du patrimoine religieux de Trébeurden (APRT), évoque  un homme volontaire et efficace dans toutes ses actions, qui mettait son engagement et ses capacités au service des équipes, sans jamais se mettre en avant ​.

Homme de conviction, Philippe Soufflet a aussi été un ardent et actif opposant à la lutte contre l’extraction de sable en baie de Lannion.

Le président tu Yacht-club, Michel Guillemain, son  meilleur ami de soixante ans ​, effondré  par ce décès trop brutal , a tenu à rappeler  la passion de Philippe pour la mer et Trébeurden. Il était toujours attentif à ce qui se passait dans la commune ​.

À 79 ans, Philippe Soufflet restait d’ailleurs très actif dans ses missions.

Ses obsèques seront célébrées, mardi 21 mars, à 10 h 30, à l’église de Trébeurden.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/figure-de-trebeurden-et-amoureux-du-patrimoine-philippe-soufflet-est-decede-ab0665d0-c586-11ed-ae5b-52c5d283a619

Philipe Soufflet à Trébeurden le dimanche 30 octobre 2016. Photo pyb29

Philipe Soufflet à Trébeurden le dimanche 30 octobre 2016. Photo pyb29

 Diaporama : Manifestation des opposants au projet d’extraction de sable en baie de Lannion 08.06.15

 

Le Diben vendredi 17 mars 2023

Plougasnou. La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi 23 mars 2023 à 14h00 en mairie, salle du conseil municipal

Ordre du Jour :

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 16 février 2023

ADMINISTRATION GENERALE

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au maire

FINANCES :

- Approbation du compte de gestion et du compte administratif 2022 du budget principal

- Approbation des comptes de gestion et des comptes administratifs 2022 des budgets annexes :

- Affectation des résultats du budget principal

- Affectation des résultats des budgets annexes :

- Vote des taux d’imposition 2023

- Budget primitif 2023 du budget principal

- Budgets primitifs 2023 des budgets annexes :

- Passage à la nomenclature M57 - Mise en place de la fongibilité des crédits en section de fonctionnement et d’investissement

- Fixation du mode de gestion des amortissements à compter du 1er janvier 2023

- Subventions 2023 aux associations

- Subventions aux projets pédagogiques des écoles publiques

URBANISME, TRAVAUX

- Dénomination de rues

- Cession d’une portion de la parcelle BS 28

- Mise à jour de l’inventaire des zones humides

PETITE ENFANCE, JEUNESSE, AFFAIRES SCOLAIRES

- Avenant à la convention 2020-2022 avec le centre Keravel PEP 53

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/17-mars-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Ouest-France

Une portion du sentier côtier va être sécurisée, du côté de Plougasnou

Publié le Gaëlle COLIN

Le GR 34 est un sentier très fréquenté des promeneurs. À Plougasnou (Finistère), la portion qui relie Ker Maria à Primel a été estimée prioritaire, dans le programme de travaux de sécurisation pour 2023. En effet, les marches y étaient devenues très glissantes, et le bois de la passerelle et des mains courantes avait pourri.

Pour les agents des services techniques de Plougasnou qui s’occupent des travaux de sécurisation du sentier côtier, la difficulté principale reste l’accessibilité : impossible d’amener les engins de chantier au plus près pour transporter les matériaux.

Pour les agents des services techniques de Plougasnou qui s’occupent des travaux de sécurisation du sentier côtier, la difficulté principale reste l’accessibilité : impossible d’amener les engins de chantier au plus près pour transporter les matériaux. | OUEST-FRANCE

Il faut descendre et longer le sentier côtier, par le chemin de Lézouard, sur quelques mètres à partir de Ker Maria, à Plougasnou (Finistère), avant de pouvoir observer les changements. Des travaux de sécurisation du GR34 sont actuellement entrepris par la mairie, avec vue sur la plage Saint-Jean-du-Doigt/Plougasnou.

Qu’est-ce qui est refait au niveau du sentier côtier de Ker Maria à Primel ?

La passerelle de la pointe de Ruffelic sera refaite, tout comme les marches et les mains courantes de Ker Maria. Certaines portions du sentier, comme à Primel, vont devoir être décalées, du fait des affaissements. « Nous prévoyons vingt-deux jours de travail, jusqu’au 17 mars, détaille Nathalie Bernard, la maire. Pendant ce temps, les promeneurs peuvent accéder au sentier, sauf quand la passerelle sera changée. »

Pourquoi ces travaux sont-ils nécessaires ?

Certaines marches des escaliers sont devenues très glissantes. D’autres n’ont pas été changées depuis vingt ans. C’est donc dangereux, alors que le GR 34 est très fréquenté. « Nous l’avons placé en priorité pour l’année 2023 car il était urgent de le sécuriser et de protéger les risques de chutes. L’enjeu est de bien l’aménager sans le dénaturer. C’est pourquoi des matériaux comme le bois ont été privilégiés. »

Quelle est la difficulté principale pour les agents chargés de cette sécurisation ?

L’accessibilité. En effet, les engins de transports ne peuvent pas se garer à proximité. Les agents doivent donc descendre le sentier à pied, en portant les outils et les menuiseries sur au moins 700 m aller-retour. Pas forcément aisé !

Combien coûtent ce chantier à la mairie ?

8 000 € en comptant l’activité des quatre agents des services techniques mobilisés.

En quoi cela s’inscrit dans un projet à long terme pour la commune ?

Le tronçon du GR34 qui fait peau neuve a la vue sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE

« Plougasnou a 17 km de GR. Nous devons toujours réfléchir à comment l’entretenir, l’aménager le moins possible. Il faut aussi que les promeneurs s’habituent à ce que le chemin ne soit plus forcément côtier, mais davantage reculé », glisse Françoise Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement. La commune souhaite s’inscrire au dispositif « France vue sur mer », pour mieux appréhender les enjeux d’érosion.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/une-portion-du-sentier-cotier-va-etre-securisee-du-cote-de-plougasnou-55147f4e-be89-11ed-9958-ce650855cbcb

 

Ouest-France

Carantec. Conseil : un budget mouillages excédentaire

Publié le

Lors du conseil municipal vendredi, Philippe Auzou, conseiller municipal délégué au nautisme et en charge du dossier mouillages de la commune, a fait part de sa satisfaction à la lecture des chiffres du compte administratif 2022 du budget mouillages.

La section de fonctionnement a dégagé un excédent de 1 794 €, et celle d’investissement de 16 354 €. Une bonne nouvelle, après un compte administratif 2021 à l’équilibre, mais dont la section fonctionnement présentait un déficit de 2 420 €. Et après des années 2019 et 2020 qui, elles, étaient déficitaires.

Dans la foulée, le budget primitif 2023 a été voté à l’unanimité sur un chiffre de 123 793 € en section de fonctionnement et de 41 854 € en section d’investissement.

La commune de Carantec, qui dispose de 700 mouillages, est la station balnéaire ayant la plus grande capacité d’autorisations d’occupation temporaire (AOT) du domaine public maritime de la baie de Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/conseil-un-budget-mouillages-excedentaire-43d29f4e-df90-405f-84e8-4e4d47e4c178

 

Ouest-France

Les anciens viviers situés sur l’estran du Diben vont être démolis, jugés trop « dangereux »

Publié le

D’anciens bassins de bigorneaux, inutilisés depuis des années, se trouvent sur l’estran du port de Plougasnou (Finistère). En mauvais état, ils vont être démolis du 20 au 25 mars 2023.

Les anciens viviers situés sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou, seront démolis du 20 au 25 mars 2023.

Les anciens viviers situés sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou, seront démolis du 20 au 25 mars 2023. | OUEST-FRANCE

D’anciens bassins de bigorneaux se trouvent sur l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère).

Situés au nord du terre-plein dit de La Méloine, au fond de l’anse, ils sont à l’état d’abandon depuis de très nombreuses années. Des premières opérations de désamiantage ont été réalisées en décembre 2022.

Des engins de chantier sur l’estran

Morlaix communauté enclenche la seconde vitesse et opérera leurs démolitions. « Ils sont très dangereux et situés proches d’habitation. C’est du béton armé avec des morceaux de ferrailles, rouillés par l’eau de mer », explique Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou. Des engins de chantiers se trouveront donc sur l’estran, pour mener à bien cette intervention, du 20 au 25 mars 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-anciens-viviers-situes-sur-lestran-du-diben-vont-etre-demolis-juges-trop-dangereux-b88bd83e-b84d-11ed-a6d8-fca93d3c5f9b

Rappel

Le Diben samedi 11 février 2023

Plousgasnou. Nos friches industrielles sont toujours là

Pyb29

Photo pyb29  Pyb29

Photos pyb29

Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?

 

Ouest-France

Des microbilles en plastique trouvées sur une plage du Finistère, de nouvelles pourraient s’échouer

Publié le Gaëlle COLIN

Rien à voir avec les importantes pollutions survenues depuis novembre 2022 sur les côtes atlantiques, mais quelques microbilles en plastique ont été trouvées sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. Avec de plus importants coefficients de marée dans les jours à venir, de nouveaux échouages sont envisageables.

Quelques larmes de sirènes, des billes de plastique, ont été retrouvées échouées en petite quantité sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023.

Quelques larmes de sirènes, des billes de plastique, ont été retrouvées échouées en petite quantité sur la plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. | MAIRIE DE PLOUGASNOU

Surnommées larmes de sirènes, elles n’ont pourtant rien de joli. Des microbilles en plastique se sont échouées sur la plage de Primel, à Plougasnou (Finistère). Une promeneuse en a trouvé quelques-unes, dimanche 5 mars 2023.

Rien à voir avec le raz-de-marée survenu sur les côtes atlantiques depuis fin novembre 2022, mais le phénomène arrive désormais par la Manche. Ces petites billes, de moins de 5 millimètres, n’étaient d’ailleurs plus visibles ce mercredi 8 mars 2023. Avec de plus importants coefficients de marées dans les jours à venir, il est possible de voir de nouveaux échouages.

« C’est la première fois que ça arrive chez nous »

« La pollution était très diffuse, précise Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. C’est la première fois que cela arrive chez nous. Il est impossible de les prélever ou d’envisager un nettoyage. »

Déterminer l’origine de ces granulés plastiques industriels est compliqué : ce type de pollution est chronique, sur les plages françaises. Compliqué de remonter jusqu’à un pollueur en particulier. Ces pellets sont conditionnés en sac de 25 kg (contenant un million de billes chacun) et entrent dans la fabrication de la plupart des objets en plastique, du pare-chocs de voiture au saladier.

https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/des-microbilles-en-plastique-trouvees-sur-une-plage-du-finistere-de-nouvelles-pourraient-sechouer-a81299ae-bdc8-11ed-b928-590434b4ed14

 

Le Diben samedi 04 mars 2023

Plougasnou. Viviers de la Méloine ça va peut-être bouger ?

Photo pyb29  Photo pyb29

Milon-Isolation : https://milon-isolation.com/

 

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Plougasnou. Cale en danger

Cale en danger. Photo pyb29

Photo pyb29 prise le 28 février 2023

La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que l'on veuille bien s'occuper d'elle.

 

Le Diben mercredi 01 mars 2023

Bonne nouvelle

Démolition des anciens viviers au Diben (info mairie)

Suite aux opérations de désamiantage réalisées en décembre 2022, la démolition des anciens viviers situés sur l'estran du port de Primel - Le Diben, au nord du terre-plein dit de La Méloine, aura lieu du 20 au 25 mars 2023.

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/28-fevrier-demolition-des-anciens-viviers-au-diben

Rappel

Le Diben samedi 11 février 2023

Plousgasnou. Nos friches industrielles sont toujours là

Pyb29

Photo pyb29  Pyb29

Photos pyb29

Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?

 

Ouest-France

Qui veut acheter un terrain à 26 340 € pour construire sa maison à deux kilomètres de la mer ?

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Alors que se loger devient de moins en moins accessible dans les communes côtières, Plougasnou (Finistère) met en vente trois lots destinés aux primo-accédants ou propriétaires de petits logements, à des prix abordables. Les terrains du lotissement communal seront commercialisés à partir de ce mercredi 1er mars 2023, et il faut remplir un dossier de candidature.

La commune de Plougasnou commercialise trois terrains situés à proximité du bourg et non loin de la côte. Ils seront vendus à des primo-accédants ou à des propriétaires de petits logements pour qu’ils y construisent leurs résidences principales.

La commune de Plougasnou commercialise trois terrains situés à proximité du bourg et non loin de la côte. Ils seront vendus à des primo-accédants ou à des propriétaires de petits logements pour qu’ils y construisent leurs résidences principales. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Les trois parcelles se trouvent à moins de deux kilomètres de la mer. Se loger, notamment dans les communes côtières, est de moins en moins accessible.

La municipalité de Plougasnou (Finistère) tente d’inverser cette tendance, pour encourager l’installation de « nouveaux jeunes ménages » et pour voir évoluer « des parcours résidentiels des habitants déjà installés ».

Entre 26 340 € et 31 260 € le terrain

Le nombre de résidences secondaires frôle les 44 % dans cette commune littorale du Trégor. La mairie va ainsi commercialiser trois lots, situés rue de Jean-Jaurès, destinés aux primo-accédants et aux propriétaires de petits logements qui « souhaitent acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en résidence principale », précise la municipalité.

Il faut compter entre 26 340 € pour le terrain viabilisé de 439 m² ; 30 540 € pour celui de 509 m² et enfin 31 260 € pour celui de 521 m². Ils sont libres de constructeur.

En parallèle, un autre lotissement communal est en projet, qui verra la création de quatorze logements.

Renseignements : 02 98 67 87 87 ; urbanisme@plougasnou.fr. Dossier de candidature à retirer en mairie, à partir de mercredi 1er mars 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/qui-veut-acheter-un-terrain-a-26-340-pour-construire-sa-maison-a-deux-kilometres-de-la-mer-1c9ceab0-b6b0-11ed-8162-65d84108a21b

 

Ouest-France

Une enquête publique pour les travaux de l’estacade de Roscoff

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Une demande d’autorisation environnementale est présentée par la Région dans le cadre des travaux de réfection de l’estacade de Roscoff (Finistère). Du lundi 13 mars 2023 au vendredi 14 avril 2023, une enquête publique unique sera lancée. Une commissaire enquêtrice a été nommée. Depuis 2011, l’estacade est interdite aux véhicules et a fait l’objet de plusieurs diagnostics, études et de changements d’intervenants pour mener les dossiers. L’issue est peut-être proche.

L’estacade est interdite aux véhicules depuis 2011.

L’estacade est interdite aux véhicules depuis 2011. | OUEST-FRANCE

L’estacade de Roscoff (Finistère) va-t-elle enfin être l’objet de travaux de rénovation ?

Jugée en mauvais état en 2011, elle est interdite aux véhicules depuis. En 2016, il avait été envisagé d’interdire ou limiter l’accès aux piétons. Des travaux de rénovation étaient envisagés en 2017. Douze ans après les premières mesures, une enquête publique laisse présager un chantier à venir.

Construite en 1968

Construite en 1968, pour permettre l’embarquement des passagers pour l’île de Batz à marée basse, l’estacade avait fait l’objet d’un diagnostic en 2011.

Celui-ci faisait état de fissures, décollements et déformations sur la structure, ainsi que d’altérations sur plusieurs piliers. Le poids autorisé sur l’ouvrage avait été réduit de moitié : de 600 kg par m² , il était passé à 300 kg/m2.

Deux autres diagnostics en 2016

En 2016, sur demande du sous-préfet de Morlaix, deux nouveaux diagnostics ont été conduits. Le premier, pour indiquer au maire de Roscoff « si un arrêté d’interdiction totale de la circulation s’imposait ».

Le second, lui, devait « faire le point, dès le début de la saison estivale, sur les mesures de sécurité à prendre », pour l’utilisation par les piétons.

Quatre millions d’euros de travaux

Un listage des travaux avait même été dressé, pour un coût de 4 millions d’euros, dont une partie à la charge de la commune de Roscoff, délégataire de l’infrastructure. Le Département étant, lui, concessionnaire.

En 2017, une nouvelle étude a fait ressortir que, depuis le diagnostic de 2011, l’ouvrage n’avait pas bougé. Exit le remplacement du tablier du dessus et le renforcement des 44 piliers. La Région, devenue concessionnaire des ports bretons, avait écarté provisoirement le dossier.

33 jours d’enquête publique

Depuis le 1er janvier 2022, la commune est délégataire des infrastructures du vieux port, pour une durée de dix ans. L’estacade est sortie de la concession, le temps des travaux prévus, financés à 100 % par la Région.

Du lundi 13 mars 2023, 9 h, au vendredi 14 avril 2023, 17 h, une enquête publique unique va être lancée.

Son dossier en version papier, comportant l’étude d’incidences environnementales, sera consultable pendant les 33 jours de l’enquête, aux heures d’ouverture, dans les mairies de Roscoff et de l’île de Batz.

Cinq permanences

Le dossier d’enquête en version numérique est également consultable soit sur un poste informatique en mairie de Roscoff, soit à la rubrique « Publications-Publications légales-Enquêtes publiques » du site internet des services départementaux de l’État (www.finistere.gouv.fr), soit sur le site internet de la Région Bretagne (ports.bretagne.bzh)

L’enquêtrice Maryvonne Martin, juriste à la retraite, désignée en qualité de commissaire enquêteur par le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine), sera présente en mairie de Roscoff, à quatre reprises : lundi 13 mars 2023, de 10 h à 12 h ; mercredi 22 mars 2023, de 9 h à 12 h ; samedi 1er avril 2023, de 9 h 30 à 11 h 30 ; et vendredi 14 avril 2023, de 14 h à 17 h. Et en mairie de l’Île-de-Batz, mardi 11 avril 2023, de 14 h à 16 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/une-enquete-publique-pour-les-travaux-de-l-estacade-de-roscoff-3d638ba4-b378-11ed-b64f-67079c83ea46

 

Ouest-France

Roscoff. 238 000 € d’avenants pour le chantier du centre nautique

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Le budget du chantier du centre nautique a été complété par des avenants.

Le budget du chantier du centre nautique a été complété par des avenants. | OUEST-FRANCE

À l’ordre du jour du conseil municipal de jeudi, des avenants ont été présentés pour le chantier du centre nautique. Après l’étude des sols effectuée et les rapports en découlant, un avenant de 49 670 € supplémentaires est proposé pour le terrassement du vide sanitaire, et l’ajout d’un géotextile sous la voirie et le parvis.

Un avenant de 56 832 € est proposé pour un terrassement complémentaire pour la pose de pièces de charpente, diverses études et adaptations constructives.

Un avenant de 94 427 € est soumis pour le système d’extraction et de recyclage des gaz nécessaire dans le vide sanitaire. Pour ce dernier poste, une moins-value sur le marché de base (- 60 245 €) ramène le coût engendré à + 30 122 €.

Un quatrième avenant de 3 350 € pour une reprise de talutage côté rue est soumis.

Enfin, un dernier avenant de 28 734 € a été soumis pour des travaux de purge de blocs de pierre et de préforage des pieux de fondation.

Tous les avenants ont été adoptés, même si les cinq conseillers d’opposition ont voté contre. L’adjoint aux finances, Michel Autret, a évoqué le chiffre de 994 000 € espérés au titre des subventions.

https://www.ouest-france.fr/france/bretagne/roscoff/238-000-davenants-pour-le-chantier-du-centre-nautique-5b90077a-592b-4067-a7bb-eb6c0a5171f0

 

Le Diben dimanche 26 février 2023

Saint-Jean-du-Doigt. Les résultats de l'élection municipale partielle complémentaire du 26 février 2023

Photo pyb29  Photo pyb29

Les résultats

Inscrits : 596 ; votants : 264 (44,3 %) ; blancs : 7 ; nuls : 8 ; exprimés : 249 (41,8 %).

Marc Boizard : 247

Anaïs Murla : 246

Marie-France Rolland : 244

 

Le Diben dimanche 26 février 2023

Plougasnou. Assemblée Générale d'ART EN PLOUGASNOU

Photo pyb29  Photo pyb29

L’association "ART EN PLOUGASNOU » s’est réunie pour son assemblée générale le vendredi 24 février à 18heures à la Maison des Associations à Plougasnou.
Le président, Jean Rouve, a fait le bilan du salon 2022 où se sont retrouvés 3000 visiteurs et 23 artistes exposés. Les ventes ont été nombreuses et le rapport financier est favorable.
Pierre Reynard, trésorier, a remercié de leur soutien, la Mairie de Plougasnou et M. Jean-Paul Bellec, adjoint délégué à la culture qui était présent. Une vidéo de l’exposition 2022 a été projetée Le 42 ièm Salon se tiendra à la Maison Prévôtale du 15 juillet au 15 août 2023. Les artistes sont très nombreux à postuler et la sélection difficile car "
Art en Plougasnou » reste très soucieuse sur la qualité des oeuvres (peinture, sculpture, céramique, design) à montrer au public.
La réunion s’est terminée autour d’un verre amical.

 

Ouest-France

« On veut standardiser la campagne » : cette commune bretonne refuse de franciser ses 140 lieux-dits

Publié le Laetitia JACQ-GALDEANO

En Bretagne, Plouégat-Guérand, cette petite commune du Finistère nord, compte 140 lieux-dits baptisés en breton et témoins de son histoire. Comme toutes les communes de moins de 2 000 habitants, elle est obligée par la loi d’harmoniser ses adresses. Mais elle refuse « de détruire la notion de lieu-dit » en ajoutant « rue » ou « chemin » en français.

Plouégat-Guérand, une commune du Finistère (17 km2), possède 140 lieux-dits qui portent des noms bretons. La municipalité refuse de les modifier. Le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre (à droite sur la photo), et Claude Siche, adjoint chargé des affaires scolaires, estiment qu’ils font partie du patrimoine local.

Plouégat-Guérand, une commune du Finistère (17 km2), possède 140 lieux-dits qui portent des noms bretons. La municipalité refuse de les modifier. Le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre (à droite sur la photo), et Claude Siche, adjoint chargé des affaires scolaires, estiment qu’ils font partie du patrimoine local. | OUEST-FRANCE

Kerhalon bihan, Kerhalon braz, Penquer Kerbuel, Kervennou Corvez… Toute l’histoire de Plouégat-Guérand résonne dans ces lieux-dits. Cette petite commune de 1 065 habitants, située entre Morlaix et Locquirec (Finistère), en possède 140 au hasard de ses 50 km de chemins creux. « Ils représentent 20 % de nos adresses et ils parlent à tous les Plouégatais. Ils ont une valeur charnelle pour les habitants, résume le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre. Dans notre commune où l’on a encore des familles d’agriculteurs, les parents, les grands-parents, les enfants vivent tous dans le même périmètre. Ils sont très attachés à l’histoire du pays et de ses lieux-dits. »

C’est au nom du « respect de ce patrimoine » que le conseil municipal de Plouégat-Guérand, pourtant « très légaliste », fait de la résistance. Il a purement et simplement retoqué le projet de dénomination et de numérotation des rues présenté par La Poste qu’il avait pourtant missionnée pour 10 000 €.

Lire aussi : Noms de lieux en breton. Le président de la Région demande à La Poste des éclaircissements

« Au nom de l’efficacité, il ne faut pas oublier la poésie »

Comme toutes les communes de moins de 2 000 habitants, Plouégat-Guérand est contrainte par la loi 3DS à « l’obligation d’adressage » (donner un nom aux voies et lieux-dits et numéroter toutes les maisons) avant janvier 2026. Pour réaliser ce travail, 342 communes bretonnes ont fait appel, depuis 2015, à La Poste qui a déjà finalisé 237 adressages.

« Sur le fond, résume l’adjoint chargé des affaires scolaires, Claude Siche, on comprend bien que c’est nécessaire pour la sécurité, pour les ambulances et les pompiers, pour les transports et pour l’identification de chaque point de connexion de la fibre. Nous avions choisi La Poste pour nous aider à faire ce travail dans les délais impartis. »

Mais aux yeux des élus unanimes, celle-ci a « standardisé toute la campagne de Plouégat-Guérand » en faisant apparaître des chemins, des routes ou des allées dans tous les lieux-dits. « On ne disait plus Traon Dour, mais route de Traon Dour, résume Claude Siche. Mais enfin, route de Traon Dour, ça veut dire que l’on va à Traon Dour alors qu’on y est déjà ! Quelque part, on détruisait la notion même de lieu-dit. »

Lire aussi : Les noms de lieux bretons menacés ?

À Plouégat-Guérand, l’adjoint Claude Siche et le maire Renaud de Clermont-Tonnerre face aux cartes de la commune, obligée par la loi d’harmoniser ses adresses avant janvier 2026. | OUEST-FRANCE

À Plouégat-Moysan, une mise en règle « un peu à marche forcée »

« Absurde, peste Renaud de Clermont-Tonnerre. Au nom de l’efficacité, il ne faut pas oublier la poésie. Nous avions proposé d’utiliser « hent » (en breton) plutôt que « chemin » ou de donner un numéro à chaque maison dans les lieux-dits. On nous a dit que nous n’avions pas le choix. Puis nous avons découvert le guide du Pays de Brest qui montre que l’on peut faire autrement. Nous avons donc demandé à La Poste de revoir sa copie. »

Ce Guide recommande de « sauvegarder et valoriser […] ces millions de dénominations, témoins plusieurs fois séculaires des rapports culturels des Bretons aux paysages ». Il conseille notamment de « ne pas introduire la catégorisation « lieu-dit » devant un lieu-dit car il ne fait pas partie du nom propre ».

Un an après avoir fait finaliser l’adressage de sa commune par La Poste, François Girotto, le maire de Plouégat-Moysan, située à neuf kilomètres de Plouégat-Guérand, « regrette une chose : ne pas l’avoir fait après Plouégat-Guérand. C’est évident que si l’on avait pu faire autrement, on aurait juste mis un numéro devant le nom de nos lieux-dits, témoigne l’élu. À l’époque, on s’est conformé aux directives, un peu à marche forcée, même si cela ne nous plaisait pas trop. On a mis beaucoup d’impasses ou de rues devant le nom de nos lieux-dits de façon à les rendre identifiables en français. »

Tous les hameaux ou lieux-dits de Plouégat-Guérand ont des noms en breton. | OUEST-FRANCE

Lire aussi : Plouezoc’h. L’adressage, une opération complexe présentée aux habitants

« Il ne faut pas en rajouter une couche »

Plouégat-Moysan s’apprête désormais à financer « environ 2 000 € » pour changer toutes ses plaques de rues. À Plouégat-Guérand, la facture sera moins salée. La commune modifiera seulement les adresses dans le gros lotissement de Kermaria « qui peut poser problème aux secours ». Pour le reste, elle est décidée à ne pas s’en laisser conter. Elle s’appuiera notamment sur un document de l’Agence nationale de la cohésion des territoires « qui indique que chaque commune a le choix », fait valoir Claude Siche.

Le message a visiblement été reçu. Dans un communiqué, La Poste annonce qu’elle « s’adaptera » aux décisions de la commune, « le choix final des nouvelles adresses relevant de la compétence de la commune ». Elle « remettra au conseil municipal le projet final correspondant pour validation ».

« On voit les services publics partir les uns après les autres, se désole Renaud de Clermont-Tonnerre. Il ne faut pas en rajouter une couche. Et celle-là, c’est une couche irritante car tout ce qui est culturel touche à la sensibilité des gens. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/on-veut-standardiser-la-campagne-cette-commune-bretonne-refuse-de-franciser-ses-140-lieux-dits-fda889fe-b20c-11ed-ba64-e3ccf507e177

 

Ouest-France

Dans le Finistère, les tourteaux ont disparu et c’est « catastrophique » pour les pêcheurs

Publié le Julia TOUSSAINT

La quantité de tourteaux débarqués en France a été divisée par trois entre 2017 et 2022. Le Finistère subit de plein fouet cette soudaine disparition : six gros caseyeurs du département vont stopper leur activité. Bactérie ou réchauffement de l’eau, le phénomène reste difficilement explicable pour les scientifiques.

Confronté à la mystérieuse raréfaction du tourteau en Manche et golfe de Gascogne, le comité des pêches du Finistère a confié une étude à l’Ifremer

Confronté à la mystérieuse raréfaction du tourteau en Manche et golfe de Gascogne, le comité des pêches du Finistère a confié une étude à l’Ifremer | ARCHIVES

Yannick Calvez est à la retraite depuis quinze jours. Un repos bien mérité pour ce nord-finistérien qui pêchait le tourteau depuis 1985, mais qui lui laisse un goût amer : « J’aurais préféré partir dans d’autres circonstances », souffle-t-il. Car son bateau, et c’est le crève-cœur de tout marin, va devoir partir à la casse faute d’avoir trouvé un repreneur.

Il faut dire que le Kreizh Ar Mor ne remontait plus grand-chose dans ses casiers. Le tourteau a presque disparu des eaux du golfe de Gascogne et de la Manche.

« On a perdu 70 % des tonnages »

Le crabe a commencé à se faire plus rare en 2016, et les choses n’ont fait qu’empirer depuis. « On a perdu 70 % des tonnages », constate aujourd’hui Yannick Calvez. En tant que président du comité des pêches du Finistère, premier département pour la production de tourteaux, il centralise les échos des autres caseyeurs de la zone.

Et leur constat n’est pas plus optimiste : « Certaines marées ne couvrent même pas les frais. Il n’y a plus de tourteaux au large, et plus à la côte non plus », rapporte-t-il. Manière de dire qu’on ne trouve plus d’adultes, ni de juvéniles. « C’est catastrophique », se désole l’ancien armateur.

Une licence est obligatoire pour la pêche au tourteau. La majorité des débarquements français se fait en Bretagne, dans le Finistère. La France importe aussi beaucoup depuis le Royaume-Uni | ARCHIVES

Ce phénomène se lit dans les chiffres : jusqu’en 2017, la France débarquait entre 5000 et 6 000 tonnes de tourteaux par an. En 2022, la production est tombée à 2 000 tonnes. Le Finistère est en première ligne. Le tonnage au quartier maritime de Brest est passé de 657 à 316 tonnes entre 2017 et 2021. À Morlaix, de 1 815 à 784 tonnes.

Au Guilvinec, qui débarquait encore 562 tonnes en 2017, impossible d’avoir les chiffres récents car l’espèce n’est plus référencée dans le top 15 des plus pêchées en valeur. Confronté à cette menace, le comité des pêches a confié une étude à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).

La surpêche écartée

« C’est une pêcherie extrêmement bien gérée, grâce aux licences. L’effort de pêche est maîtrisé depuis trente ans », entame Martial Laurens, chercheur au laboratoire de biologie halieutique de l’Ifremer. La surpêche est donc écartée des causes de la raréfaction du « dormeur ». De même que l’invasion du poulpe, qui n’est pas véritablement un prédateur pour cette espèce. Le scientifique, dont les recherches se poursuivent, penche plutôt pour l’apparition d’un parasite qui aggraverait la mortalité du crabe.

Un nouveau parasite ?

Serait-ce l’hématodinium sp, déjà apparu dans les années 1990 ? « Peut-être, mais ce parasite n’est pas forcément mortel », tempère Martial Laurens. Il évoque les travaux de chercheurs anglais qui ont identifié un nouveau parasite touchant particulièrement les jeunes tourteaux : « Son apparition pourrait être liée au changement climatique, sans certitude. »

Le biologiste évoque une autre hypothèse : « Le réchauffement de l’eau pourrait altérer l’alimentation des larves et mettre leur survie en péril. »

Les caseyeurs hauturiers représentent la majorité des captures de tourteaux | OUEST FRANCE

Si les causes de la disparition du tourteau au large du Finistère sont vagues, ses conséquences sont, elles, bien réelles. « La hausse du prix au kilo n’a pas suffi à compenser la perte d’activité », explique Yannick Calvez. D’autant que les pêcheurs ne sont pas indemnisés, puisqu’il n’y a pas eu de baisse de quotas comme pour la sole du golfe de Gascogne, par exemple.

Les caseyeurs désarment

Six gros caseyeurs du département vont profiter du plan de sortie de flotte pour stopper leur activité. Il n’en restera que deux, rattachés aux viviers Béganton de Roscoff. « On a investi pour l’avenir », déclare son directeur, Eric Garin. Optimiste, il rapporte que ses pêcheurs observent un retour des tourteaux juvéniles à la côte. Une fine lueur d’espoir dans un océan d’inquiétudes.

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/dans-le-finistere-les-tourteaux-ont-disparu-et-c-est-catastrophique-pour-les-pecheurs-487925ee-ac7f-11ed-b6e3-38da84828b93

 

Ouest-France

À Saint-Jean-du-Doigt, les candidats aux élections municipales partielles veulent « être utiles »

Publié le Sarah HUMBERT

En raison de plusieurs démissions au sein du conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), des élections municipales partielles sont organisées, le 26 février 2023. Pour les trois sièges vacants, trois candidats se présentent. Voici leurs motivations.

Anaïs Murla, Marie-France Rolland et Marc Boizard sont candidats pour être conseillers municipaux à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère).

Anaïs Murla, Marie-France Rolland et Marc Boizard sont candidats pour être conseillers municipaux à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). | OUEST-FRANCE

Anaïs Murla, Marc Boizard et Maire-France Rolland sont les trois seuls candidats, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), pour compléter le conseil municipal, au sein duquel il manque trois élus, à la suite de démissions.

Le 26 février 2023, les habitants de la commune sont appelés aux urnes, pour des élections complémentaires partielles.

Anaïs Murla, 36 ans, est infirmière libérale. Elle habite dans la commune depuis 2013. Maman de deux enfants, elle a déjà participé à la vie de la commune, notamment en étant membre de l’association des parents d’élèves. Il s’agit de sa première candidature à une élection. « C’est vraiment une découverte pour moi. Je me présente dans l’idée de participer à la vie du village », décrit-elle.

Des candidats sollicités

Ses deux camarades avancent dans le même sens. Marc Boizard, 66 ans, est retraité après avoir été éducateur en milieu marin pendant quinze ans à Plougasnou, et responsable de l’école de voile de Locquirec, pendant vingt ans. Il vit à Saint-Jean-du-Doigt depuis 1983. Lui, avait été candidat, sans être élu, aux élections de 1989. Après ça, « je m’étais dit que plus jamais je ne me représenterai », glisse-t-il.

Pourtant, lorsque des membres de l’actuel conseil lui ont proposé, comme aux deux autres candidates, de se présenter pour compléter le conseil, il a accepté. « C’est aussi pour rendre service à l’équipe en place que je fais ça », indique-t-il. Grâce à son activité professionnelle, « j’ai toujours été axé sur l’environnement, c’est quelque chose qui me tient à cœur, tout comme le sport », dit-il. Il conclut : « Je vais essayer d’apporter ce que je peux au sein du conseil. »

« Que Saint-Jean reste une commune attractive »

Enfin, Marie-France Rolland, 66 ans, vient compléter le trio. Elle a quasiment vécu toute sa vie à Saint-Jean-du-Doigt. Retraitée, elle a notamment été « formatrice en insertion professionnelle à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), puis cheffe de projet du contrat de transition professionnelle, qui visait à l’insertion, l’accompagnement et la prise en charge des salariés licenciés économiquement », explique-t-elle. Elle se présente avec « l’envie d’être utile à la commune, de faire des choses pour que Saint-Jean reste une commune accueillante ». Elle non plus, ne s’est jamais présentée à une élection municipale.

Des citoyens appelés à voter

Anaïs Murla indique, avec un sourire : « On va faire un demi-mandat, pour tester. »

Afin d’être élus dès le premier tour, les candidats doivent obtenir la majorité absolue des scrutins exprimés, et un nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits.

Si les deux conditions ne sont pas remplies, alors, les citoyens devront retourner voter, le 5 mars 2023.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/a-saint-jean-du-doigt-les-candidats-aux-elections-municipales-partielles-veulent-etre-utiles-81bb1812-aee6-11ed-bf2b-d38d35d717ba

 

Ouest-France

À Plougasnou, la question d’une prise de compétence de Morlaix communauté fait débat

Publié le Sarah HUMBERT

Lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère), les prises de compétences de Morlaix communauté ont été questionnées par les élus. Cela en inquiète certains. D’autres points, comme le sentier côtier, ou la solidarité avec la Turquie et la Syrie après le séisme, ont également été évoqués.

Des travaux vont être menés sur le sentier côtier, à Plougasnou (Finistère).

Des travaux vont être menés sur le sentier côtier, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Parmi la dizaine de délibérations à l’ordre du jour, lors du conseil municipal de Plougasnou, jeudi 16 février 2023, c’est celle qui a suscité le plus de débats. Les élus devaient voter la prise de compétence Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipement culturels et sportifs d’intérêt communautaire, par Morlaix communauté.

« Une super structure administrative »

Concrètement, il s’agit de redéfinir la compétence actuelle de Morlaix communauté à ce niveau, notamment pour « définir ce qu’est l’intérêt communautaire, afin d’établir une liste d’équipements qui correspondraient à cette définition », détaille la maire, Nathalie Bernard. En revanche, cela n’actera pas forcément leur transfert.

Pour le cinquième adjoint, Jean-Paul Bellec, au-delà du vote de cette délibération, « les transferts de compétences vers Morlaix communauté sont de plus en plus nombreux et conduisent à une réflexion simple sur la disparition future, lente et progressive de la gestion communale des communes au profit d’une super structure administrative ».

Pour l’élu, Morlaix communauté assure des missions importantes, cependant, selon lui, un transfert de compétences trop important pourrait « éloigner les habitants de chaque des communes des instances de décision, voire des services communaux et ne pas forcément correspondre aux intérêts locaux. »

Les conseillers ont débattu plusieurs dizaines de minutes sur ce sujet et malgré dix abstentions, le conseil a approuvé cette délibération.

D’autres sujets à l’ordre du jour

Lors du conseil, les élus ont également voté à l’unanimité pour accorder une aide financière d’un montant de 5 000 € au fond d’action extérieure des collectivités territoriales pour l’aide d’urgence, pour les populations victimes du double tremblement de terre, en Turquie et en Syrie.

La commune prévoit également, en 2023, la création d’une réserve incendie à l’espace Coubertin, en plus de celles situées à Kermebel et Tour ar Gall. Pour cela, elle va solliciter une subvention de 40 000 € au Département.

Des travaux sur le sentier côtier

Enfin, les élus se sont également penchés sur la question du sentier côtier (GR34), qui longe la commune sur 17 km. La commune va solliciter l’accompagnement du centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), pour tenter d’inscrire la commune dans le dispositif « France vue sur mer », afin d’aménager, gérer le sentier littoral, et améliorer la continuité et l’accessibilité. Des travaux vont également être menés, sur plusieurs portions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-question-d-une-prise-de-competence-de-morlaix-communaute-fait-debat-00e8542c-aead-11ed-b5a9-62d0f4df3e4b

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Conseil municipal du 16 février 2023. Photo pyb29

 

Ouest-France

Plan de sortie de flotte. En Bretagne, quarante-cinq bateaux vont partir à la casse

Publié le Rose-Marie DUGUEN

Ce vendredi 17 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État à la Mer, a officialisé le nombre de bateaux retenus dans le plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national. Et la moitié exactement – c’est-à-dire 45 - sont bretons.

Dans le port du Guilvinec, dans le sud Finistère.

Dans le port du Guilvinec, dans le sud Finistère. | VINCENT MOUCHEL/ARCHIVES OUEST-FRANCE

Ce vendredi 17 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État à la mer, a officialisé le nombre de bateaux retenus dans le plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national.

Un bateau sur deux retenu est breton

Et l’équation est simple : un sur deux – soit quarante-cinq – sont bretons. Le ministère précise qu’il y a, en Bretagne, « 1 238 bateaux ». C’est la région de la façade atlantique où il y en a le plus. « 64 » demandes avaient été déposées pour bénéficier du plan de sortie de flotte ; « 53 » de ces bateaux étaient éligibles et « 45 » donc, ont été retenus. Avec cette précision qui vaut pour l’ensemble du territoire national : à date d’aujourd’hui, « 77 % des armements retenus ont accepté le PAI, 14 % sont encore en réflexion, et 8 % se sont désistés ».

Des départements bretons, le Finistère est en première ligne, et notamment le pays bigouden, avec de nombreux bateaux concernés.

4 % de la flotte bretonne

Hervé Berville rappelle que ces 90 navires représentent « 3 % » du total des 2 860 bateaux que comptent la France. En Bretagne, les 45 bateaux qui seront déconstruits représentent « 4 % » de la flotte. Le secrétaire d’Etat rappelle aussi avoir « mandaté les différents préfets pour voir comment on va continuer à développer la filière ».

https://www.ouest-france.fr/mer/plan-de-sortie-de-flotte-en-bretagne-quarante-cinq-bateaux-vont-partir-a-la-casse-bcc38882-aec2-11ed-bf2b-d38d35d717ba

 

Ouest-France

Élections municipales à Saint-Jean-du-Doigt : les candidats sont connus

Publié le Sarah HUMBERT

Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt, dans le Finistère, vont retourner aux urnes, dimanche 26 février 2023. Trois conseillers municipaux sont à élire, et trois candidats se sont fait connaître.

Le conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt sera bientôt en partie renouvelé, avec des élections prévues le 26 février 2023.

Le conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt sera bientôt en partie renouvelé, avec des élections prévues le 26 février 2023. | OUEST-FRANCE

En raison de plusieurs démissions parmi les élus de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), depuis le début du mandat, les habitants sont à nouveau appelés aux urnes dimanche 26 février 2023, pour des élections municipales partielles complémentaires. Il s’agit d’élire trois conseillers municipaux.

Des élections le 26 février

Depuis mercredi 15 février, on connaît le nom des candidats, qui sont au nombre de trois. Il s’agit de Marc Boizard, Anaïs Murla et Marie-France Rolland. Avec trois candidats pour trois sièges vacants, le suspense quant à l’issue des élections est limité.

Cependant, pour être élus au premier tour, les candidats doivent obtenir « la majorité absolue des scrutins exprimés, et un nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits », indique la préfecture dans un arrêté. Si cela n’était pas le cas au premier tour, alors un second scrutin aura lieu, le 5 mars 2023.

Les élections auront lieu à la salle Kasino, de 8 h à 18 h.

Bientôt un nouvel édile

Pour rappel, avec les démissions de Denis Seité en septembre 2021, celle de Virginie Jubeau en octobre 2022 et celle de Maryse Tocquer, maire, en janvier 2023, le conseil municipal était tombé à douze élus seulement, alors « que l’effectif est légalement fixé à quinze personnes », souligne la préfecture.

Une fois les nouveaux conseillers élus, le conseil municipal, au complet, pourra alors procéder à l’élection d’un nouveau ou d’une nouvelle maire. En attendant, avec le départ de Maryse Tocquer, c’est Monique Nedellec, première adjointe, qui assure l’intérim.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/elections-municipales-a-saint-jean-du-doigt-les-candidats-sont-connus-5fba953e-ad11-11ed-a71b-f0de2f009cfe

 

Ouest-France

Un protocole à l’étude face aux araignées de mer ?

Publié le Marie CAROF-GADEL

L’Ifremer va conduire en Bretagne une étude face à la prédation des araignées de mer sur les moules de bouchots. Les mytiliculteurs manchois espèrent des solutions plus rapides.

Les araignées de mer ont jeté leur dévolu sur les moules de bouchots.

Les araignées de mer ont jeté leur dévolu sur les moules de bouchots. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Est-ce un début de réponse apporté par le secrétariat d’État à la mer face à l’invasion des araignées de mer sur les parcs de moules de bouchots ? Vendredi 10 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la mer a annoncé le lancement d’un « protocole scientifique expérimental avec l’appui de l’Ifremer pour mieux comprendre le phénomène de prédation des araignées de mer sur les cultures de moules de bouchots et rechercher des dispositifs d’effarouchement ».

Des recherches sur les araignées de mer menées dans les Côtes-d’Armor

Ce protocole de recherche se déroulera dans la baie de l’Arguenon dans les Côtes-d’Armor, près de Saint-Cast-le-Guildo, à partir de l’été 2023. « Par arrêté préfectoral, les professionnels ont la possibilité, depuis plusieurs années, de mettre en œuvre des moyens de piégeage des araignées de mer, par filet ou casier, afin de les relâcher au large. Toutefois, on constate aujourd’hui l’insuffisance de ces méthodes avec des pertes jusqu’à 70 % de la production de moules. »

« Réguler l’espèce »

Pour les mytiliculteurs manchois, ce n’est qu’un début. « C’est bien que le ministère commence à se réveiller au bout de trois ans, souligne Loïc Maine, mytiliculteur à Bricqueville-sur-Mer. Mais on sait que de telles études durent longtemps. Or ce que nous espérions, c’était une réaction rapide afin de pouvoir réguler l’espèce. Combien de temps nos entreprises vont-elles pouvoir tenir ? »

« Nous demandons d’avoir un principe général de protection de nos élevages »

Loïc Maine espère toujours des solutions. « On se demande pourquoi certains réclament des licences de pêche aux crustacés et ne les obtiennent pas. Parfois, les réponses apportées sont un peu déconnectées du terrain. »

Président du comité régional de la conchyliculture Normandie mer du Nord, Thierry Hélie note un point positif : « Il est enfin acté que les moyens qu’on nous donne depuis des années sont insuffisants face à une prédation persistante. Je note aussi que c’est une réflexion nationale qui est enclenchée. Désormais nous demandons d’avoir un principe général de droit de protection de nos élevages. Et la biodiversité y gagnera. »

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/un-protocole-a-l-etude-face-aux-araignees-de-mer-e7d898b6-abb4-11ed-b416-85851c2fbb45

 

Ouest-France

Tensions au sein d’Halte aux marées vertes : la coprésidente quitte l’association

Publié le Sonia TREMBLAIS

Halte aux marées vertes (HAMV) a tenu son assemblée générale, dans une ambiance tendue, samedi 11 février 2023, à Andel (Côtes-d’Armor). La coprésidente, Annie Le Guilloux, a quitté l’association. Explications.

Annie Le Guilloux (3e en partant de la gauche) a quitté la coprésidence d’Halte aux marées vertes, samedi 11 février 2023, à Andel.

Annie Le Guilloux (3e en partant de la gauche) a quitté la coprésidence d’Halte aux marées vertes, samedi 11 février 2023, à Andel. | OUEST-FRANCE

« La coprésidence n’a pas fonctionné », regrettent certains adhérents en sortant de l’assemblée générale de l’association Halte aux marées vertes (HAMV) basée à Hillion (Côtes-d’Armor), samedi 11 février 2023, à huis clos, sans la présence de la presse, à Andel (Côtes-d’Armor).

Le débat a été « houleux. Pas moyen de parler », s’agace une adhérente. « C’est trop politisé », ajoute un autre. « Ce n’est pas une super image de l’asso », enchérit une autre, déçue.

Des membres de l’association Halte aux marées vertes, ici avec Alain Goutal, dessinateur lors de la présentation de l’événement Dérivages 2 à Planguenoual, en septembre 2022. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Des tensions couvaient au sein de l’association entre Annie Le Guilloux, coprésidente et Gilles Monsillon, coprésident depuis 2021. Elles se sont exprimées lors de cette assemblée générale. Deux coprésidents, deux orientations et… deux sons de cloche.

Du côté d’Annie Le Guilloux

« On sait qu’une présidence, c’est une lourde charge. D’où notre coprésidence. Ça se passait bien au début, puis j’ai bien vu un certain manque de travail sur certains dossiers. Je suis dans l’association depuis longtemps. Je me suis donc retrouvée porte-parole », relate Annie Le Guilloux.

« Des gens se sont éloignés de l’association car certains trouvent que c’est une annexe de LFI (La France insoumise) ! Je me bats pour l’indépendance politique de HAMV. Elle doit accueillir des gens de toute sensibilité. »

Et maintenant ? « Je quitte cette association mais je vais poursuivre la lutte contre l’agriculture industrielle. Je vais investir mon énergie militante dans des associations plus jeunes ».

Un regret ? « On n’a pas eu la transparence souhaitée ».

Du côté de Gilles Monsillon

« On revendique la même chose. C’est le fonctionnement qui ne va pas. Notre coprésidente était trop présente. On ne nous impliquait pas réellement sur certains dossiers. La préparation de la manifestation Dérivages 2 n’a pas arrangé les choses. Normalement, on doit partager les tâches. Elle s’était mise en retrait du CA ensuite », raconte Gilles Monsillon.

« Quand je milite pour dans un mouvement politique, je le fais dans d’autres circonscriptions et pas à HAMV. Nous, nous allons continuer à travailler et à construire ».

Gilles Monsillon (à gauche) et des membres de l’association Halte aux marées vertes. « L’enjeu, maintenant, est de faire un vrai groupe. » | OUEST-FRANCE

Et maintenant ? « Nous allons travailler avec André Ollivro. On va se rapprocher d’Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre. »

Un regret ? « Je pensais qu’on aurait pu régler toutes ces tensions entre adhérents. Ça n’a pas été le cas ».

Un nouveau bureau sera élu lors de la prochaine réunion du conseil d’administration de HAMV.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/andel-22400/tensions-au-sein-d-halte-aux-marees-vertes-la-copresidente-quitte-l-association-a6c8568a-aa0c-11ed-a5a8-4766dd2753ae

Regarder aussi : Algues vertes. André Ollivro élu breton de l'année 2009

Dérivage 2 : Planguenoual Dérivages II samedi 24 septembre 2022

André Ollivro le 12 juillet 2022. Photo pyb29

André Ollivro le 12 juillet 2022. Photo pyb29

OLLIVRO André

"Infatigable militant écologique, Président de l’association environnementale Sauvegarde du Penthièvre, André Ollivro lutte depuis des années contre la pollution toxique des algues vertes sur le littoral breton. Élu Breton de l’année 2009 pour ce combat, il n’a de cesse de faire entendre sa voix tant par ses actions que dans ses publications : La Bretagne est-elle une porcherie ? ou Le scandale des algues vertes."

https://www.etonnants-voyageurs.com/OLLIVRO-Andre.html

 

 

Le Diben samedi 11 février 2023

Plousgasnou. Nos friches industrielles là

Pyb29

Photo pyb29  Pyb29

Photos pyb29

Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ? L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?

 

Ouest-France

Plan de sortie de flotte : le Finistère représente un tiers du plan, deux missions confiées

Publié le Rosemary BERTHOLOM

Le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville, a confié une mission au préfet du Finistère et une autre au préfet de Région. Le Finistère est le département le plus concerné par le plan de sortie de flotte.

Dans le cadre du plan de sortie de flotte, plusieurs armateurs du pays Bigouden ont candidaté. En Finistère, des bateaux de Concarneau et de Roscoff ont également déposé des dossiers.

Dans le cadre du plan de sortie de flotte, plusieurs armateurs du pays Bigouden ont candidaté. En Finistère, des bateaux de Concarneau et de Roscoff ont également déposé des dossiers. | VINCENT MOUCHEL

En Finistère, 34 bateaux de pêche (dont deux immatriculés à Concarneau) sont retenus dans le cadre du plan de sortie de flotte post-Brexit. Selon nos informations, une quarantaine aurait été sélectionnée à l’échelle de la Bretagne. Au national, l’enveloppe globale se chiffre à 65 millions d’euros pour 90 dossiers avec une compensation financière pouvant atteindre 500 000 € à 800 000 € par bateau.

Pour rappel, deux timings sont à respecter dans le cadre légal de ce plan de sortie de flotte : à compter de la réception de la convention, le demandeur dispose de 15 jours ouvrés pour la retourner signée ; à compter de la notification de la convention attributive, le demandeur aura un délai de 90 à 120 jours pour sortir son navire de flotte.

Deux missions pour deux représentants de l’État en Finistère

En Bretagne, deux missions ont été confiées à des représentants de l’État. La première, au préfet du Finistère. Le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville, a demandé à Philippe Mahé de mesurer les impacts. Charge à lui d’évaluer toutes les sorties de flotte et d’opérer directement à des mesures d’accompagnement de la filière, notamment la reconversion, et autres mesures de compensation sur le territoire.

Un emploi en mer équivaut à quatre sur terre

Un défi, notamment à l’échelle du quartier maritime du Guilvinec où environ 150 marins pourraient être concernés. Et où une donnée est mise en avant : un emploi en mer équivaut à quatre sur terre. Sur ce territoire, 26 bateaux pourraient sortir mais certains ont déjà annoncé vouloir se rétracter. L’évaluation de la perte de la valeur et de tonnage dans les criées est un enjeu. Quid, également, de la redistribution des licences.

Armateurs, mareyeurs, chambres consulaires (notamment la CCI métropolitaine Bretagne ouest qui gère 11 ports de pêche et représente les acteurs économiques du territoire), conseil départemental (le Département est à la tête du syndicat mixte des ports pêche et plaisance de Cornouaille), sont consultés…

« Transparence sur les impacts en Finistère » , c’est la consigne du secrétaire d’État à la Mer. Une des tâches du préfet sera de trouver, les outils et autres leviers pour conserver l’attractivité de la filière. Mais aussi de repérer les besoins en emplois et autres formations. Le préfet du Finistère aura un mois pour rendre sa copie.

Puis, au 1er juillet 2023, dans la continuité du travail du préfet du Finistère, le préfet de Région, Emmanuel Berthier, aura une mission : l’élaboration d’un schéma régional portuaire.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/plan-de-sortie-de-flotte-le-finistere-represente-un-tiers-du-plan-deux-missions-confiees-a0ede19e-a197-11ed-b727-95140ec04a42

 

Le Diben mercredi 01 février 2023

Morlaix. Comité de pilotage pour la réalisation du volet " infrastructure portuaire du schéma d'orientation du port de Primel-Diben

Diaporama : Port de plaisance de Roscoff Bloscon aire de carénage 

Diaporama : Port du Moulin Blanc Brest Aire de carénage vendredi 23 août 2019

Le comité de pilotage se réunissait aujourd'hui à 14h au siège de Morlaix Communauté dans la salle Cathédrale, il semblerait que "La Méloine" ne respecte pas les règles imposées aux associations, c'est à dire "Comme lors de sa précédente réunion, ce comité sera limité à une personne par association". Bravo !!! Les passe-droits pour cette association sont donc toujours en vigueur. Ils se croient tout permis, nous y sommes habitués.

RAPPEL

Le Diben vendredi 09 juillet 2021

Communiqué de l'APPBS et de l'ARAP

Associations APPBS et ARAP – Site portuaire de Primel - Le Diben

Création d’un Comité de pilotage mais…..

A l’initiative de monsieur Marc ROUSIC, Conseiller Délégué au service Littoral de Morlaix Communauté, une rencontre a eu lieu le 16 juin 2021 avec les associations APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa) et ARAP (Amis et Riverains de l’Anse de Primel) concernant l’aménagement du site portuaire de Primel – Le Diben, la digue et l’emplacement de l’aire de carénage en particulier…

Les représentants de l’APPBS et de l’ARAP ont été informés de la volonté de Morlaix Communauté de respecter l’environnement, et de maîtriser harmonieusement l’usage de la digue et future aire de carénage par les utilisateurs. Cette volonté déclarée s’appuiera sur la création d’un Comité de pilotage réunissant la commune – les professionnels – les financeurs – les riverains – les associations – etc…

Pour l’APPBS et l’ARAP, rien à redire sur la procédure de mise en place de ce Comité de pilotage, mais nous avons été surpris d’apprendre en fin de réunion le déplacement prévu sans concertation du poste de ravitaillement en carburant au sud des ex-établissements Lequertier. Ceci hypothéquant de fait une implantation possible à cet endroit de la future aire de carénage.

Nous rappelons que les Associations sont formellement opposées à une aire de carénage au fond de l’anse de Primel où une large zone humide très riche en biodiversité est répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement.

En conséquence, les associations APPBS et ARAP, demandent instamment au service Littoral de Morlaix Communauté, de surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage.

APPBS - Association Petit Port Breton Sympa
http://appbs.blog.free.fr

ARAP -Amis & Riverains de l'Anse de Primel
http://arapdiben.free.fr

Lire aussi : Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel (Ouest-France 11.07.2021)

 

Ouest-France

À Carantec, il n’y aura pas de camping-cars la nuit au Kélenn, cet été

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La maire de Carantec (Finistère), Nicole Ségalen-Hamon, est revenue sur la question du stationnement des camping-cars pour la prochaine saison. Un sujet abordé à l’assemblée générale de CAP Carantec (Commerçants, Artisans, Professionnels), il y a quelques jours. Les avis des professionnels sur la question sont partagés.

Des camping-cars stationnés près du château d’eau, sur le parking du Ménéyer, à Carantec. Ils ne pourront plus se garer à côté de la salle du Kélenn, la nuit, cet été 2023.

Des camping-cars stationnés près du château d’eau, sur le parking du Ménéyer, à Carantec. Ils ne pourront plus se garer à côté de la salle du Kélenn, la nuit, cet été 2023. | OUEST-FRANCE

 

Ouest-France

Le pays de Morlaix reçoit 1,8 million d’euros pour ses projets en lien avec le monde maritime

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L’Union européenne et la Région Bretagne mettent 1,8 million d’euros sur la table pour financer des projets en lien avec le secteur maritime du pays de Morlaix, jusqu’en 2027. Cette somme sera gérée par le groupe d’action locale pour la pêche et l’aquaculture du pays de Morlaix.

Yannick Calvez et Marie-Claire Hénaff sont respectivement vice-président et présidente de la commission mer et littoral, pour le pays de Morlaix.

Yannick Calvez et Marie-Claire Hénaff sont respectivement vice-président et présidente de la commission mer et littoral, pour le pays de Morlaix. | DR

Le nom est long, mais les actions, concrètes. Depuis janvier 2023, le pays de Morlaix est désormais un Galpa (Groupe d’action locale pour la pêche et l’aquaculture) et bénéficie d’une enveloppe de 943 552 € de la part du fonds européen pour les affaires maritimes de la pêche et l’aquaculture (Feampa), pour 2021-2027. La Région ajoute à cette enveloppe la même somme, portant le budget, pour cette période et dans le territoire, à plus d’1,8 million d’euros. Jusqu’à présent, le Feampa n’était pas géré par le Galpa mais par d’autres instances.

Des projets structurants pour le territoire

Concrètement, cela signifie que le pays de Morlaix peut désormais recevoir des demandes de subvention pour le fonds européen dans le secteur, pour des projets qui visent, par exemple, à la valorisation des productions et métiers maritimes, au soutien de certaines filières maritimes, à la préservation des milieux marins, ou à la cohabitation sur le littoral. La commission mer et littorale (CML) est l’instance décisionnaire, pour l’accord des subventions.

Lundi 30 janvier 2023, Marie-Claire Hénaff a été élue présidente de la commission, et Yannick Calvez, vice-présidente. La première est, depuis des années, l’élue référente aux fonds européens du pays de Morlaix, et le second, président du comité des pêches du Finistère.

Sur la période précédente, le fonds a, par exemple, été mobilisé pour « la rénovation de la galerie de visite criée de Roscoff. Nous avions aussi financé la couverture d’un canal afin de limiter l’infection des truites par le parasite déclenchant la maladie dite de l’hépatonéphrite », détaille le binôme à la tête de la CML.

Un état des lieux des risques de submersion marine et d’érosion du trait de côte dans le territoire de Morlaix Communauté a également été mené grâce à ce dispositif.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-vougay-29440/le-pays-de-morlaix-recoit-1-8-million-d-euros-pour-ses-projets-en-lien-avec-le-monde-maritime-449a0cbe-a0ad-11ed-a11b-e98c72bb00dc

 

Ouest-France

L’avenir du port de Tréguier a mobilisé un panel d’usagers et riverains

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Guirec Arhant, le maire de Tréguier (Côtes-d’Armor), et Laurence Pérotin, directrice générale adjointe des services, n’avaient pas espéré une telle mobilisation des Trécorrois, samedi matin 28 janvier 2023, à la réunion de concertation pour l’avenir du port.

Une soixantaine de Trécorrois a planché samedi matin 28 janvier 2023 dans la salle des fêtes lors d’un atelier de réflexions sur l’avenir du port de Tréguier.

Une soixantaine de Trécorrois a planché samedi matin 28 janvier 2023 dans la salle des fêtes lors d’un atelier de réflexions sur l’avenir du port de Tréguier. | OUEST-FRANCE

Dans le cadre du projet de la municipalité « Tréguier demain », ​afin de dynamiser et de mettre en valeur les atouts de la Petite cité de caractère des Côtes-d’Armor, le réaménagement et la revalorisation de l’espace portuaire sont sur les rails.

Samedi matin, dans la salle des fêtes, Guirec Arhant, le maire, avait invité les Trécorrois à une réunion interactive, dans le but de recueillir leurs réflexions et propositions, avec pour finalité d’établir un schéma directeur du réaménagement du port​. Une étude était dans les cartons depuis 2019, victime du confinement. Le maire reprend l’image employée lors de la cérémonie des vœux : Le site est un diamant brut. Il reste à faire le polissage !

Les objectifs de l’étude pour le devenir du port

Le maire plante le décor. Nous avons la chance d’avoir un foncier important, pour le développement du port, mal traité aujourd’hui ! Au niveau du nautisme, le commerce de proximité, les quais et les activités de fret.

​Il assure : Je suis convaincu que le cabotage a beaucoup d’avenir.Lucile Fauviaux, du cabinet d’études Commun accord​, et Caroline Boisgontier, de l’agence Univers​, animent ce premier atelier de concertation​.

Assistées d’une vidéo, elles présentent les objectifs de l’étude : Concilier les activités économiques portuaires avec celles de loisirs et tourisme ; repenser les espaces publics piétons tout en préservant une capacité de stationnement ; réorganiser les usages nautiques ; apaiser et favoriser les perméabilités sur la route départementale 70.

Depuis le 1er janvier 2023, la gestion du port est répartie entre : la SPL Eskale d’Armor pour le port de plaisance ; la ville de Tréguier pour les espaces publics ; la Chambre de commerce et d’industrie (CCI22) pour la zone industrialo-portuaire.

Après avoir rempli une fiche individuelle atouts et faiblesses du port et de la ville​, les participants sont descendus sur les quais pour une balade urbaine​.

Réunion publique le 25 mai 2023

Après cette première étape, le calendrier de l’étude se déroulera jusqu’à fin mai 2024​.

Mars 2023, diagnostic urbain, paysager, architectural, la voirie, les réseaux, le nautisme et tourisme.

Mars à fin mai, enjeux et orientation d’aménagements, faisabilité technique.Réunion publique, prochain atelier le 25 mai 2023.

Juin à octobre : élaboration du schéma directeur, phasage, programme d’actions, premier bilan financier.

Fin octobre à fin mai 2024 : plan avant projet, chiffrage et calendrier opérationnel.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/treguier-22220/l-avenir-du-port-de-treguier-a-mobilise-un-panel-d-usagers-et-riverains-bc0aab0c-a079-11ed-8031-f20170f3bde0

Une concertation, une ouverture que Morlaix Communauté ignore : il est précisé dans l'invitation au prochain comité de pilotage qui se tiendra le 01 février 2023 "Comme lors de sa précédente réunion, ce comité sera limité à une personne par association", ce qui est regrettable.....

 

Le Diben lundi 30 janvier 2023

Plougasnou. Voeux de la municipalité à la population

Photos pyb29  Photo pyb29

La cérémonie s'est déroulée dans la salle municipale en cour de finition, les travaux devrait être terminés au mois d'avril.

 

Ouest-France

Une physalie a été trouvée sur la plage de Primel à Plougasnou

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Attention, elles sont très urticantes, il ne faut pas les toucher. Une physalie a été vue sur la plage de Primel, à Plougasnou, il y a quelques jours.

Une physalie vue sur la plage de Primel, à Plougasnou. Les physalies ou galères portugaises sont originaires des tropiques et leur contact provoque de vives douleurs.

Une physalie vue sur la plage de Primel, à Plougasnou. Les physalies ou galères portugaises sont originaires des tropiques et leur contact provoque de vives douleurs. | OUEST-FRANCE

Les physalies, ces invertébrés marins, proches des méduses, sont de retour sur les plages du Finistère. Ce samedi 21 et dimanche 22 janvier 2023, elles ont envahi la plage de La Torche, à Plomeur (Finistère). Quelques jours après, d’autres ont été trouvées sur la plage de Primel, à Plougasnou.

++ LIRE AUSSI : CARTE. Retour des physalies en Finistère : voici les lieux où vous les avez aperçues

Même morte, elle reste très dangereuse

Forte d’une poche d’air d’environ 10 cm sur le dessus de son corps, la physalie peut flotter à la surface. Son flotteur naturel, alimenté par une petite crête, lui a d’ailleurs valu le surnom de galère portugaise. Elle se déplace en bancs de milliers d’individus dans les mers tropicales et subtropicales et se nourrit de plancton, qu’elle attrape grâce à ses grands filaments. C’est d’ailleurs cette partie du corps qui constitue le plus grand danger : toucher ces filaments peut parfois provoquer des syncopes.

Même morte, elle reste très dangereuse.

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/une-physalie-a-ete-trouvee-sur-la-plage-de-primel-a-plougasnou-aec0571e-9f37-11ed-a432-ebc342db539e

 

Ouest-France

Plougasnou. Comité de jumelage : des élus en visite à Würselen

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Des élus du pays de Morlaix en visite à Würselen (Allemagne).

Des élus du pays de Morlaix en visite à Würselen (Allemagne). | OUEST-FRANCE

À l’invitation du comité de Jumelage franco-allemand de Würselen, une délégation d’élus et représentants du jumelage a participé, dimanche, à Würselen (Allemagne), à une manifestation commémorative du 60e anniversaire du Traité de l’Élysée.

Le document avait été signé, entre la France et l’Allemagne, par le Général de Gaulle et Konrad Adenauer, scellant l’amitié franco-allemande au travers de divers objectifs économiques, culturels et sociaux.

Cette manifestation fut l’occasion d’une rencontre entre Roger Niessen, maire de Würselen, Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix, Sandrine Autret, adjointe au maire de Saint-Martin-des-Champs, et Jean-Paul Bellec, adjoint au maire de Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/comite-de-jumelage-des-elus-en-visite-a-wuerselen-00fb7ec9-9a10-455e-9119-2d129e117b78

 

Le Diben vendredi 27 janvier 2023

Plougasnou. Inauguration du Kfé du port en images

Photos pyb29

Diaporama : Inauguration du Kfé du port au Diben jeudi 26 janvier 2023

 

Ouest-France

Plougasnou. Le chantier de restauration du cours du Pontplaincoat reprend

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Les travaux commencés en 2017 près de l’embouchure continuent à partir de fin février 2023 avec l’assèchement des étangs de Kerdrenan, à Plougasnou (Finistère).

Les étangs de Kerdrenan après déboisement.

Les étangs de Kerdrenan après déboisement. | OUEST-FRANCE

Le programme de restauration du cours original du Pontplaincoat, qui va de Lanmeur au fond de l’anse du Diben, reprend fin février, faisant suite aux travaux de 2021 sur les étangs de Kerprigent à Saint-Jean-du-Doigt et au déboisement en 2022. Le projet d’ensemble, financé à 70 % par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, vise à remédier à l’état des eaux de la rivière, un des plus alarmants de Bretagne.

Un milieu naturel très dégradé

De 1967 à 1973, il a été extrait 200 tonnes d’étain et 10 tonnes d’or du cours initial du Pontplaincoat, qui a été détourné pour les besoins de l’extraction du minerai. Les étangs de Kerdrenan et Mesquéau ont été creusés alors. Si ce dernier a vocation à être préservé, les eaux des premiers sont devenues trop chaudes et trop acides, ce qui a entraîné la quasi-disparition des batraciens endémiques et l’apparition d’espèces invasives comme la renouée du Japon, plante indésirable et, après une action humaine, des écrevisses de Nouvelle-Guinée qui vivent enfouies dans la vase.

Lire aussi :
Saint-Jean-du-Doigt. La restauration du Pontplaincoat est en pause (17 décembre 2021)
Lire aussi :
Plougasnou. Troisième inventaire piscicole du Pontplaincoat (27 juillet 2021)

Des travaux en plusieurs étapes

Le chantier vise à assécher les étangs, en filtrer l’eau, puis créer un passage temporaire du Pontplaincoat sous la RD 46 qui va de Plougasnou à Morlaix. Celle-ci sera coupée en mars et avril 2023 pour refaire le pont cadre. Le cours et les méandres du Pontplaincoat seront reconstitués au plus près du cours originel tel que le montrent les documents d’avant la fin des années 60.

Après la fin de cette phase en juin 2023, le site sera laissé en repos pour que le terrain puisse se tasser. Il sera ensuite mis en eau, végétalisé et paysagé en septembre 2024.

Une déviation sera mise en place par Lanmeur sur la RD 46 pendant les deux mois de construction du pont cadre, pour le trafic principal.

Le budget de ces travaux est de 450 000 €.

Un retour de la biodiversité originelle

L’objectif du projet est aussi de retrouver la faune et la flore endémiques. En sus des batraciens, des poissons comme la truite fario ou l’anguille, qui ne pouvaient pas remonter le Pontplaincoat du fait des obstacles sur leur parcours, devraient in fine se trouver et se reproduire sur tout le cours. Ces espèces feront l’objet d’un suivi scientifique pour mesurer les améliorations.

Une pêche de sauvegarde aura lieu avant l’assèchement des étangs, et la faune aquatique compatible sera déposée dans l’étang de Mesquéau. Le cas des écrevisses de Nouvelle-Guinée, espèce invasive ici mais en voie de disparition en Australie, est en cours d’étude.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-le-chantier-de-restauration-du-cours-du-pontplaincoat-reprend-ce44274c-9d6a-11ed-9616-5696692cf2d9

 

Ouest-France

Plougasnou. Des projets proposés et choisis par les citoyens

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Un appel à volontaires est lancé pour participer, en mars, à la commission de sélection des projets qui seront soumis à un vote populaire.

Françoise Genevois-Crozafon, ajointe au maire, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, qui coordonneront les projets participatifs

Françoise Genevois-Crozafon, ajointe au maire, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, qui coordonneront les projets participatifs | OUEST-FRANCE

La commune a mis en place un processus pour réaliser en 2022 des projets d’intérêt général, dans les thématiques du cadre de vie, de la culture et du patrimoine, de l’environnement et du bien vivre ensemble.

Les Plougasnistes sont appelés à proposer des projets à l’aide de fiches téléchargeables sur le site de la commune ou à retirer en mairie, où elles doivent être déposées avant le 28 février.

Une enveloppe de 5 000 € a été définie pour un ou plusieurs projets, dans une démarche pilote. « Ces projets doivent être proposés par des citoyens majeurs, indique Françoise Genevois-Crozafon, adjointe au maire en charge de la participation citoyenne. Les associations, qui bénéficient de subventions, ne pourront pas porter de projets. Les sujets doivent être distincts des actions en cours dans la commune. » En particulier, des sujets d’actualité comme l’éclairage public sont exclus de ce cadre.

« Les budgets n’incluent pas les coûts liés au travail des employés communaux, mais ils seront sélectionnés pour ne pas faire peser de charges excessives sur eux, que ce soit pour le déploiement ou l’entretien futur », précise la maire.

« La commune de Saint-Martin-des-Champs a mis en œuvre cette démarche depuis trois ans et prévoit un budget de 40 000 €, et Saint-Thégonnec, commune de taille comparable à Plougasnou, se lance cette année avec le même budget, continue Florence Laperrouse, conseillère municipale. Tous les projets entrepris à ce jour à Saint Martin concernent le cadre de vie : aires de pique-nique, espaces de jeux. »

Une commission composée d’élus municipaux de toutes tendances et de trois citoyens volontaires siégera en mars pour étudier, évaluer et sélectionner les projets. Un appel est lancé pour que des candidats se présentent d’ici à fin février.

Un vote populaire aura lieu en avril pour désigner les projets lauréats. Il se fera par voie électronique, par bulletin postal ou remis dans une urne qui sera mise en place en mairie.

Il restera dès lors à réaliser les projets entre mai et décembre.

Contact : www.mairie-plougasnou.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/des-projets-proposes-et-choisis-par-les-citoyens-17d84948-9cc0-11ed-b5c6-d56f89737e84

 

Ouest-France

À Plougasnou, la boucherie située place du général Leclerc a fermé ses portes

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La boucherie située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), qui avait été reprise en 2021, a fermé ses portes.

La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère) a fermé ses portes.

La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère) a fermé ses portes. | OUEST-FRANCE

La boucherie-charcuterie traiteur, située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), a fermé ses portes. Le rideau était baissé depuis plusieurs semaines.

Commerce placé en liquidation judiciaire mardi 24 janvier 2023

Elle a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de Brest, mardi 24 janvier 2023. Pour rappel, une liquidation judiciaire est une procédure de cessation de l’activité ou de dissolution d’une entreprise. La boucherie avait été reprise en 2021.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-la-boucherie-situee-place-du-general-leclerc-a-ferme-ses-portes-4b7eefde-9cc2-11ed-92eb-e890e5f5f960

 

Le Diben mercredi 25 janvier 2023

Plougasnou. Ouverture du Kfé du Port vendredi 27 janvier

Photo pyb29  Kfé du Port. Photo pyb29

Inauguration jeudi 26 janvier de 18h à 21h

Diaporama : Kfé du Port Le Diben

Heures d'ouverture
Lundi 08h-21h
Mardi 08h-21h
Mercredi Fermé
Jeudi 08h-21h
Vendredi 08h-01h
Samedi 10h-01h
Dimanche 10h-21h

 

Le Diben lundi 23 janvier 2023

Plougasnou. Aller Voir Ailleurs ?

Contact : chol05@orange.fr

 

Ouest-France

Ce couple a repris le café du Diben à Plougasnou, qui était fermé depuis 2020

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Maud Leguerinel et Malik Gardin redonnent vie au café-restaurant du Diben, à Plougasnou (Finistère). L’établissement, fermé depuis 2020, devrait accueillir une salle de jeux avec un billard, des fléchettes, mais aussi un dépôt de pain, la presse régionale, une petite restauration et une épicerie. Ouverture prévue le 26 janvier 2023.

Malik Gardin et Maud Leguerinel sont les nouveaux gérants du Kfé du Port, au Diben, à Plougasnou.

Malik Gardin et Maud Leguerinel sont les nouveaux gérants du Kfé du Port, au Diben, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Il y aura bientôt à nouveau un bar-restaurant et commerce de proximité au Diben. Le Kfé du Port, situé près des anciens viviers de la Méloine, à Plougasnou (Finistère) était fermé depuis 2020. Il a été repris par Maud Leguerinel et Malik Gardin, un couple de Malouins récemment installés au Diben. Les deux travaillent d’arrache-pied à préparer l’ouverture le 26 janvier.

Des « services indispensables sur place »

« J’ai fait toute ma carrière dans la restauration, au service et en cuisine, raconte Malik Gardin. Avec Maud, nous voulions ouvrir notre propre affaire en Bretagne et nous avons choisi de venir au Diben ».

Outre le café bar, le Kfé du Port proposera un dépôt de pain, la presse régionale, une petite restauration et une épicerie. « Nous cherchons à offrir aux habitants du Diben, aux usagers du port et aux vacanciers les services indispensables sur place », ajoute Maud Leguerinel.

Ils comptent ouvrir, en mars 2023, une brasserie avec un menu ouvrier, qui sera servi le midi toute l’année et midi et soir pendant l’été. Le jour de fermeture sera le mercredi.

Salle de jeux et diffusion des événements sportifs

« Il y a tout ce qu’il faut en animations pour toutes les générations : nous avons installé une grande salle de jeux avec un billard américain, un tableau de darts [fléchettes] permettant de jouer en réseau, et un grand poste de télévision pour les événements sportifs », continue Malik Gardin.

Le couple de gérants a pu reprendre la licence IV de leurs prédécesseurs, « mais il a fallu installer une cuisine aux normes. L’installation pendant la période des fêtes n’a pas été de tout repos, ajoute Maud Leguerinel. Ce qui nous encourage, ce sont les gens qui passent nous voir, il y a une attente des habitants pour des services de proximité. »

L’inauguration aura lieu le 26 janvier de 18 h à 21 h, avec le chanteur Fanch Le Marrec et le groupe les Zapeuprès.

Contact : kfeduport@gmail.com, tel. 06 30 75 83 01.

https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/ce-couple-a-repris-le-cafe-du-diben-a-plougasnou-qui-etait-ferme-depuis-2020-3f5ced50-98c6-11ed-89de-7320c1f0b76f

Le Diben mercredi 21 décembre 2022

Rappel

Plougasnou. Une bonne nouvelle pour finir l'année 2022

Photo pyb29

Enfin une bonne nouvelle pour Le Diben, le Café du Port devrait ouvrir en ce début d'année 2023 en proposant un service de bar et de restauration.

 

Ouest-France

Quelles sont les quatre meilleures nouveautés de Produit en Bretagne pour 2023 ?

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Chaque année, la marque Produit en Bretagne met en valeur quatre nouveaux produits, parmi tous ceux qui sont créés par ses adhérents. Pour 2023, les lauréats sont un gratin de légumes, un sablé au café, un coulis de cacao et une purée à la pomme et ananas. Les lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à Quimper (Finistère).

Les représentants des entreprises qui ont inventé les meilleures nouveautés 2023 de la marque Produit en Bretagne.

Les représentants des entreprises qui ont inventé les meilleures nouveautés 2023 de la marque Produit en Bretagne. | OUEST-FRANCE

Moins il y a de produits sur l’étiquette, mieux c’est. On privilégie les produits locaux. Et, comme on est en Bretagne, un peu de crème ou de beurre, ça plaît forcément. Ces trois leitmotivs sont autant de points communs entre les quatre meilleures nouveautés de la marque Produit en Bretagne pour 2023. Les lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à Quimper (Finistère).

Il y a d’abord le coulis Délice cacao à la crème bretonne, de la Maison Brieuc, à Yffiniac (Côtes d’Armor). C’est la 4e fois que cette entreprise, où toute la fabrication est manuelle, sans automatisation, reçoit le prix de la meilleure nouveauté.

En carton recyclable

Il y a aussi le Crakoise au café, inventé par La Trinitaine, à Saint-Philibert (Morbihan). Les clients apprécient déjà ce sablé à la texture croustillante et aérienne, pas trop sucré. La Trinitaine vendait ses biscuits dans des barquettes en plastique. Bonne nouvelle : désormais, elles sont en carton recyclable.

Produit en Bretagne a aussi récompensé la purée aux pommes et ananas de Cototerra, à Remouillé (Loire-Atlantique). La marque cultive des fruits depuis 1943 autour de Nantes, majoritairement en bio. Cette nouvelle purée (comme de la compote, mais sans sucre ajouté) est vendue sous la marque Planet Bio.

« Un beau plat pour le quotidien »

En plus de ces trois gourmandises, il y a le gratin surgelé aux légumes verts et deux quinoas, créé par l’entreprise Primel Gastronomie, à Plougasnou (Finistère). Le légume vert est a priori moins sexy, mais il a plu aux 170 testeurs. « C’est un beau plat pour le quotidien, on peut le manger sans se restreindre. »

La marque Produit en Bretagne, créée à Brest en 1993, rassemble aujourd’hui 494 entreprises. Près de 66 % de ses produits sont vendus hors de la région. En trente ans, près de 130 nouveautés ont été mises en valeur, certaines sont devenues emblématiques, comme des chips Brets ou des plats au poisson de Guydaer.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quelles-sont-les-quatre-meilleures-nouveautes-de-produit-en-bretagne-pour-2023-bb88d6d6-9660-11ed-a0e2-3c14145668d8

 

Perros-Guirec. Le port s'était vidé : le collectif des sinistrés met fin à ses activités

Le collectif des sinistrés a pu négocier avec la mairie de Perros-Guirec sur plusieurs points après la vidange accidentelle du port, le 4 janvier 2022.

Le collectif des sinistrés du port lors de sa création en janvier 2022.

Le collectif des sinistrés du port lors de sa création en janvier 2022. ©Le Trégor

Par Rédaction Lannion Publié le  

Le collectif des sinistrés est une initiative spontanée de plaisanciers, ouverte à tout propriétaire de bateau du port du Linkin, à Perros-Guirec. Objectif, peser sur les décisions de la mairie faisant suite au sinistre survenu le 4 janvier 2022 et veiller à ce que les propriétaires de bateau du Linkin soient indemnisés au bon niveau sur l’ensemble du périmètre des conséquences subies.

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Des aides sans frais

Selon les représentants du collectif, quatre réunions se sont tenues avec le maire et le directeur général des services avec informations vers le Comité local des usagers permanents du port (Clupp).

Ces réunions ont permis de négocier avec la mairie plusieurs points : le grutage et l’expertise sans frais pour les bateaux concernés par le sinistre et l’échouage, l’aménagement de trois emplacements supplémentaires sur l’aire de carénage dédiés à la réparation des bateaux, la sollicitation de l’organisation d’une réunion concernant l’assureur du port.

Mais aussi le non-paiement par les propriétaires des manœuvres de manutention (grutage, mise sur ber) tant que les propriétaires ne sont pas indemnisés par leur assurance, et après l’aboutissement des recours, l’obtention d’un grutage et l’accès à l’aire de carénage 72 h gratuitement pour 2023, pour compenser partiellement la perte de jouissance des bateaux immobilisés par les réparations.

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La hausse des tarifs passe mal

Le collectif a soulevé d’autres sujets avec la mairie qui dépassent le cadre strict du sinistre du 4 janvier 2022 et qui concernent le Clupp. Il évoque une « demande non satisfaite concernant la mise en œuvre d’un batardeau afin de pallier toute future défaillance de la porte du bassin : l’assureur de l’exercice 2022 a été résilié, quelle est la situation pour 2023 concernant l’assurance du port ? »

Enfin, le collectif déplore, « après une année frustrante pour les usagers, nous avons eu la mauvaise surprise de l’augmentation de 9 % des tarifs du port pour l’année 2023″.

https://actu.fr/bretagne/perros-guirec_22168/perros-guirec-le-port-setait-vide-le-collectif-des-sinistres-met-fin-a-ses-activites_56643250.html

 

Ouest-France

Plougasnou. Une année clé pour relancer les échanges des jeunes avec Helston

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Le comité de jumelage de Plougasnou (Finistère) a tenu son assemblée générale et réaffirmé son objectif de développer les liens, malgré le Brexit.

Christine Bon (à droite), présidente du comité de jumelage, lors d’un voyage vers l’Angleterre.

Christine Bon (à droite), présidente du comité de jumelage, lors d’un voyage vers l’Angleterre. | OUEST-FRANCE

Plougasnou est jumelée avec Helston, ville de 10 000 habitants située en Cornouaille, à la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Le comité de jumelage, qui compte 80 membres, a tenu son assemblée générale, dimanche 8 janvier 2023. « Nous sommes à un tournant, a indiqué Christine Bon, présidente du comité. Si les échanges ont bien repris en 2022, l’enjeu de cette nouvelle année sera de renforcer les liens entre les jeunes de Plougasnou et ceux de Helston. Les freins ne sont pas dus qu’aux contraintes imposées par le Brexit, l’enseignement de la langue française est en perte de vitesse au Royaume-Uni.

Voyage en Irlande

Si le voyage des collégiens plougasnistes aura lieu en Irlande pour des raisons pratiques, un groupe d’élèves de Helston visitera Plougasnou en avril. Le comité organise un voyage en covoiturage à Helston pour Flora Day, grande fête traditionnelle qui a lieu le 8 mai.

Lors de l’assemblée générale, le comité est revenu sur les événements qui ont marqué l’année écoulée. « Nous avons été lauréats d’une bourse de 10 000 £ de l’ambassade britannique en France, soit environ 12 000 €, en réponse à un appel d’offres relatif à la préservation de la biodiversité, la lutte pour la réduction de l’empreinte carbone et contre le réchauffement climatique », poursuit Christine Bon.

Partenariat avec Grain de Sail

Cette bourse a permis de financer un voyage d’étude permettant de porter des regards croisés, dont le rapport a été remis à l’ambassade. Les enseignements en termes de bonnes pratiques seront bientôt partagés avec le public. Cet échange a été l’occasion, pour le comité, d’initier un partenariat avec l’entreprise Grain de Sail, de Morlaix, qui se poursuivra cette année.

Par ailleurs, les cafés « langue » bimestriels, qui ont lieu dans des restaurants de la commune, et les cours de conversation en anglais pour les collégiens ont continué avec succès.

« Nous allons travailler avec d’autres comités de jumelage de Bretagne, en particulier celui de Morlaix, pour renforcer les échanges avec nos amis anglais », conclut Christine Bon.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-une-annee-cle-pour-relancer-les-echanges-des-jeunes-avec-helston-d8bf79de-944a-11ed-ac1a-a14342a405a0

Lire aussi : Le comité de jumelage Plougasnou-Helston en quête d’administrateurs ( Le Télégramme).

 

Ouest-France

À Saint-Jean-du-Doigt, Maryse Tocquer, la maire, démissionne : des élections vont être organisées

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La première élue de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) démissionne de son poste de maire de la commune. Elle occupait ce fauteuil depuis 2014. Il s’agit de la troisième démission depuis le début du mandat. Les habitants vont donc devoir revoter, pour des élections partielles, en février et mars 2023.

Maryse Tocquer est maire de Saint-Jean-du-Doigt depuis 2014. Le patrimoine et sa réhabilitation sont des domaines qui lui tiennent tout particulièrement à cœur.

Maryse Tocquer est maire de Saint-Jean-du-Doigt depuis 2014. Le patrimoine et sa réhabilitation sont des domaines qui lui tiennent tout particulièrement à cœur. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« C’est une petite commune où l’on se connaît bien, agréable à vivre », décrivait Maryse Tocquer dans un entretien à Ouest-France en janvier 2022. Maire de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) depuis 2014, l’ancienne directrice d’école à la retraite a décidé de mettre fin à son mandat en cours. Elle l’a annoncé samedi 14 janvier 2023, lors de ses vœux pour la nouvelle année.

La socialiste de 70 ans quitte donc aussi son poste de conseillère déléguée aux liens intergénérationnels à Morlaix Communauté.

De nouvelles élections à organiser

Il s’agit de la troisième démission depuis le début du mandat. Denis Seité, deuxième adjoint au maire, avait quitté le conseil municipal en septembre 2021, et Virginie Jubeau, conseillère municipale, en octobre 2022. Elle n’avait pas été remplacée.

Maryse Tocquer a annoncé que des élections partielles vont être organisées dans les prochaines semaines, afin de remplacer les départs. Elles auront lieu le 26 février et le 5 mars 2023.

Une fois à nouveau complet, le conseil municipal désignera le nouveau ou la nouvelle maire.

Dans l’attente de ces élections, c’est la première adjointe de la commune, Monique Nedellec, qui va assurer l’intérim.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/a-saint-jean-du-doigt-maryse-tocquer-la-maire-demissionne-des-elections-vont-etre-organisees-2bf57098-7d37-11ed-a4bb-2b42c3ad45c9

 

Ouest-France

Maison de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves : les associations répondent au maire

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Dans un communiqué, vendredi 13 janvier 2023, trois associations de défense de l’environnement ont répondu au maire de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), au sujet de la maison de Saint-Efflam. La cour d’appel de Rennes a ordonné, en décembre 2022, sa démolition.

Au sujet de la maison de Saint-Efflam, les associations de défense de l’environnement répondent au maire de Plestin-les-Grèves, après ses propos en soutien aux propriétaires des lieux.

Au sujet de la maison de Saint-Efflam, les associations de défense de l’environnement répondent au maire de Plestin-les-Grèves, après ses propos en soutien aux propriétaires des lieux. |  ARCHIVES / OUEST FRANCE

Lors de ses vœux, le maire de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) avait une nouvelle fois affirmé son soutien aux propriétaires de la maison de Saint-Efflam, une résidence secondaire dans sa commune. Située trop près du littoral, cette dernière est visée par une décision de la cour d’appel de Rennes, en date du 6 décembre 2022, ordonnant sa démolition ou son démontage, « et la remise en état du site tel qu’il existait avant les travaux de construction ».

L’édile, Christian Jeffroy, lors de ses vœux, a déclaré : « L’annulation du permis de construire ne signifie nullement la nécessité de destruction des biens. Celle-ci est donc très loin d’être systématique. » Avant de lancer un appel aux associations pour trouver une solution, en concertation avec les propriétaires de la maison de Saint-Efflam.

« Aucun arrangement entre les parties »

Le discours de l’édile a suscité l’indignation des trois associations qui ont porté l’affaire en justice : Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22. Dans un communiqué, elles dénoncent : « Comment Christian Jeffroy peut-il ignorer que l’arrêt de la cour d’appel de Rennes […] s’impose à tous et ne peut faire l’objet d’aucun arrangement ou “marchandage” entre les parties pour en éviter l’exécution ? »

Les trois familles copropriétaires de la maison ont un an pour se conformer à la décision de justice, rendue en décembre, faute de quoi elles devront s’acquitter d’une amende de « 2 000 € par mois de retard […] pendant un délai de huit mois ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/maison-de-saint-efflam-a-plestin-les-greves-les-associations-repondent-au-maire-e348b456-9355-11ed-a8c1-88153e21c5d2

 

Trébeurden. Potinière : un permis de plus rejeté au Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat a notamment estimé que le projet de rénovation et d'extension de la Potinière, à Trébeurden, portait atteinte au site classé des Roches Blanches.

L'arrêt du Conseil d'Etat, rejetant le permis de la Potinière, atteste de la nécessité de la protection des Roches Blanches.

L'arrêt du Conseil d'Etat rejetant le permis de la Potinière, atteste de la nécessité de la protection des Roches Blanches. ©Marie-José Mignot

Par Rédaction Lannion Publié le

A Trébeurden, les années se suivent et se ressemblent. Le pourvoi auprès du Conseil d’État de la société Eolarmor, représentée par Hubert du Boisbaudry, a été rejeté par jugement du 14 décembre 2022. Ce dernier demandait l’annulation de l’arrêt de la cour d’appel de Nantes d’octobre 2020 qui annule le permis de rénovation et extension de la Potinière délivré en 2018.

De plus, la société Eolarmor est condamnée à verser 3 000 € aux deux associations opposantes au projet, Avenir du  littoral et Trébeurden Patrimoine et Environnement. La mairie ne s’est pas engagée au niveau du Conseil d’Etat.

Protection des Roches Blanches

Outre des éléments du projet de construction qui ne respectent pas le code d’urbanisme, la décision du Conseil d’Etat edstime que « par sa situation, ses dimensions et son volume, le projet était de nature à porter significativement atteinte au caractère et à l’intérêt du site classé des Roches Blanches ».

« Il faut détruire la Potinière et garder cet espace naturel », a réagi Christian Le Yaouanc, d’Avenir du Littoral. Suite à la décision du Conseil d’Etat, il attend la position de la municipalité.

Donner une chance aux propriétaires

Il faut donner une chance aux propriétaires de prendre en compte les dispositions des derniers arrêts.

Bénédicte Boiron, maire de Trébeurden.

« L’instruction des projets se fera selon les règles du Plu, confirmées par les dernières décisions juridiques. Tout projet sur la Potinière ne portera pas atteinte aux Roches Blanches. Rien ne peut venir entraver la vision sur celles-ci « , ajoute la maire.

Et de préciser :  » Pour pouvoir préempter, il faut un projet d’utilité publique qui justifie l’utilisation des deniers publics. « 

Contactée, la société Eolarmor n’a pas donné suite.

https://actu.fr/bretagne/trebeurden_22343/trebeurden-potiniere-un-permis-de-plus-rejete-au-conseil-detat_56593410.html

 

Ouest-France

Morlaix. Un chèque de 10 000 € pour aider l’accueil inconditionnel envers « tous les sans-abri »

Publié le 13/01/2023 à 17h00

Vendredi 6 janvier 2023, la fondation du Grand Orient de France, a remis un chèque de 10 000 € à l’association 100 pour 1 toit à Morlaix (Finistère). Un soutien précieux qui va permettre d’accompagner deux familles à Plouigneau, notamment.

Michel Brochard, de la fondation du Grand Orient de France et Alain Simon, conseiller délégué à Plouigneau (Finistère), avec les bénévoles de l’association 100 pour 1 toit Morlaix co.

Michel Brochard, de la fondation du Grand Orient de France et Alain Simon, conseiller délégué à Plouigneau (Finistère), avec les bénévoles de l’association 100 pour 1 toit Morlaix co. | OUEST-FRANCE

« Venir en aide aux réfugiés en leur offrant un toit, je trouve le principe fondamental, tant il y a des besoins », souligne Michel Brochard, vice-président de la fondation du Grand Orient de France, vendredi 6 janvier 2023 lors de la remise d’un chèque de 10 000 € à l’association 100 pour 1 toit Morlaix co.

« Une aide bienvenue, cette somme va servir à accompagner deux nouvelles familles hébergées à Plouigneau et soutenues par un réseau très actif de bénévoles », annonce Geneviève Maout, bénévole de l’association.

Un accueil inconditionnel

L’association, qui existe depuis presque deux ans à Morlaix et une petite dizaine d’années en France, mène un travail souterrain, mais concret et efficace : trouver des logements pour les personnes qui n’ont pas de logement. « Pour tous les sans-abri », insistent les bénévoles. « C’est-à-dire les migrants, comme les autres. »

Et surtout sans faire de distinction entre ceux qui sont en situation régulière ou non. C’est ce qu’on appelle de l’accueil inconditionnel. « Ce qui nous préoccupe, c’est la situation humaine de ces gens, pas leur situation administrative, même si on les aide aussi sur ce plan-là. »

Ils aident deux familles du secteur

Depuis 2021, l’association accompagne une famille de quatre personnes à Plougasnou. « Une famille bien intégrée, les deux enfants sont scolarisés au collège. » Elle encadre aussi une jeune femme et sa petite fille qui sont hébergées à Morlaix, ainsi qu’une autre jeune femme, « toutes deux sont scolarisées au lycée Tristan-Corbière ». Depuis, une autre famille est arrivée à Plouigneau.

Les mettre en sécurité, et éviter qu’ils ne se retrouvent en situation de précarité, tel est l’objectif de l’association, toujours confrontée au manque de logements disponibles. Elle lance par ailleurs un appel aux donateurs. Geneviève Maout rappelle la philosophie basée sur le don : « Le principe est de trouver cent personnes qui s’engagent à verser au moins cinq euros par mois, au moins pendant un an. Ce qui nous permet de régler douze mois de loyer. »

L’engagement sur la durée est « important, car il permet de se projeter dans l’avenir. »

Contact : 100pour1toitmorlaixco@laposte.net

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-un-cheque-de-10-000-pour-aider-l-accueil-inconditionnel-envers-tous-les-sans-abri-bdb86046-919e-11ed-88a3-d2d9b5cf9476

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. Maison en bois de Saint-Efflam : le maire veut éviter la démolition

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La cour d’appel de Rennes a ordonné en décembre 2022 la démolition de la maison en bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Lors de ses vœux, le maire a affiché son soutien aux propriétaires.

Saisie par les associations Sauvegarde du Trégor, Plestin Environnement et Fapel 2022, la justice a ordonné la démolition de cette résidence secondaire, construire au bord de la mer à Saint-Efflam.

Saisie par les associations Sauvegarde du Trégor, Plestin Environnement et Fapel 2022, la justice a ordonné la démolition de cette résidence secondaire, construire au bord de la mer à Saint-Efflam. | ARCHIVES OUEST FRANCE

Quel avenir pour la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves ? La question agite la commune depuis une dizaine d’années, et le feuilleton juridique ayant connu des rebondissements récemment, il n’est pas surprenant que le maire l’ait évoqué lors de sa cérémonie des vœux 2023.

Soulignant que la loi Littoral est une très bonne loi à laquelle il adhère totalement, Christian Jeffroy a rappelé que les permis de construire délivrés aux propriétaires au début des années 2010, à l’époque, en totale conformité avec les documents d’urbanisme, et avec l’avis favorable des services de l’État, ont été annulés. Nous avons, dès lors, modifié ces documents pour les rendre conformes à ces jugements. Les associations qui ont attaqué ces permis ont donc gagné.

Lire aussi : Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam doit être démontée, selon la cour d’appel de Rennes

Démolition ordonnée par la justice

La cour d’appel de Rennes a estimé en décembre dernier que la maison avait bien été bâtie sur une zone non-constructible, et a par conséquent ordonné la démolition ou le démontage de la maison […] et la remise en état du site tel qu’il existait avant les travaux de construction ainsi que le versement de 2 000 euros à chacune des trois associations écologistes qui avaient porté l’affaire en justice : Fapel 22, Sauvegarde du Trégor et Plestin Environnement.

Mais selon l’édile, L’annulation de permis de construire ne signifie nullement la nécessité de destruction des biens. Celle-ci est donc très loin d’être systématique. Nous avons tous à y perdre : les propriétaires, l’ensemble des Plestinais qui pourraient avoir à payer la facture mais aussi et surtout l’enjeu de la défense de l’environnement qui est une cause partagée par tous.» ,

Christian Jeffroy lance un appel aux associations pour chercher, en concertation avec les propriétaires de cette maison secondaire, une solution.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/plestin-les-greves-maison-en-bois-de-saint-efflam-le-maire-veut-eviter-la-demolition-6e11b984-90ea-11ed-a791-5c454a730193

 

Ouest-France

L’offre d’accueil touristique de Plougasnou distinguée

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Plougasnou rejoint Plouescat, Roscoff et Carantec (Finistère) dans l’excellence touristique en pays de Morlaix. Elle est devenue « Station classée de tourisme ». Une distinction obtenue après de longs mois de travail pour constituer le dossier.

Nathalie Bernard, maire, Maxime Barros, chargé de mission qui a porté le dossier, et Jean-Paul Bellec, élu chargé du tourisme, annoncent le classement de Plougasnou en station de tourisme.

Nathalie Bernard, maire, Maxime Barros, chargé de mission qui a porté le dossier, et Jean-Paul Bellec, élu chargé du tourisme, annoncent le classement de Plougasnou en station de tourisme. | OUEST-FRANCE

Par arrêté préfectoral, Plougasnou (Finistère) est devenue « Station classée de tourisme », une distinction attribuée après deux ans de travail pour constituer le dossier. Elle est une reconnaissance, par les pouvoirs publics, de la qualité de l’offre d’accueil touristique proposée par la commune.

« Le classement apporte la notoriété et la certification de qualité, indique Jean-Paul Bellec, adjoint chargé du tourisme. Il est bénéfique pour l’ensemble des acteurs du tourisme de la commune. »

Un dossier exigeant

« Les critères demandés pour obtenir le label sont nombreux, explique Jean-Paul Bellec. Il y a notamment le nombre et la variété des hébergements, la qualité de l’eau de baignade, le nombre de plages, les commerces, les marchés, les créations et animations culturelles, les offres de pratique sportive, les infrastructures de santé et de communication. »

Parmi les autres critères : le nombre de sanitaires publics ou de poubelles. La commune s’est d’ailleurs engagée, pour obtenir le label, à créer un accès Wifi gratuit.

Il ne suffit pas de cocher les cases, les services de la préfecture demandent des preuves. Maxime Barros, chargé de mission à la commune, a rassemblé pendant un an les éléments nécessaires avec l’office de tourisme. Plusieurs réunions ont eu lieu avant le dépôt du dossier en février 2022.

Le classement est valide pendant douze ans, et il y a environ 480 stations classées tourisme en France.

Ce que le label change

Outre la notoriété, le classement en station de tourisme apporte quelques avantages financiers, comme la dévolution à la commune de l’intégralité des droits de mutation sur les ventes immobilières et la possibilité d’obtenir un surclassement démographique. Il permet également d’augmenter les indemnités des élus, mais la maire et le conseil municipal ont choisi de décliner cette possibilité.

Plougasnou a, par ailleurs, abandonné le label « Pavillon bleu », qui était essentiellement basé sur les mêmes critères mais avait l’inconvénient d’être payant.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/l-offre-d-accueil-touristique-de-plougasnou-distinguee-8e91b4a0-8b79-11ed-88f4-089e4f8ff0bd

 

Ouest-France

Ce couple d’artistes a quitté Chicago pour s’installer en Bretagne

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Venus de Chicago, Geof Darrow et Lorraine Groleau Darrow ont posé leurs valises à Guimaëc (Finistère). Leur quotidien est rythmé par des récits et dessins de bandes dessinées, l’illustration, l’écriture de scénarios, la traduction, l’enseignement…

Geof Darrow, illustrateur et auteur de bande dessinée, et Lorraine Groleau-Darrow, scénariste et enseignante.

Geof Darrow, illustrateur et auteur de bande dessinée, et Lorraine Groleau-Darrow, scénariste et enseignante. | OUEST-FRANCE

Entre les États-Unis et la France, leur cœur balance. Surtout pour le dessinateur Geof Darrow. « Il admire les talents de la bande dessinée française et belge, mais c’est dans la culture américaine qu’il trouve son inspiration », sourit son épouse, Lorraine Groleau Darrow. Fin 2019, après une quinzaine d’années à Chicago, le couple emménage à Guimaëc (Finistère), à proximité de la sœur de Lorraine, qui habite au Diben à Plougasnou.

Leur rencontre remonte au milieu des années 1980. Geof Darrow, originaire de l’Iowa (USA), vit alors à Paris. Il y réalise son rêve en collaborant avec l’auteur de bande dessinée Jean Giraud, également connu sous le pseudonyme Mœbius. « Après avoir commencé avec plein de trucs, comme Les Schtroumpfs dans les studios Hanna-Barbera. Je suis assez gosse moi-même », rigole Geof, colosse aux mains d’artiste.

L’aspect visuel de la trilogie Matrix

À cette époque, Lorraine est assistante-réalisatrice pour les films de Jacques Rivette et de Chantal Akerman : « J’ai eu de la chance de travailler avec des gens que j’aimais. » Elle réalise aussi plusieurs courts-métrages, et mûrit le projet d’un long-métrage, « une comédie avec des femmes, mais on est en 1994. Cela ne passe auprès des producteurs. Je n’étais pas à la bonne époque. » En 2004, elle réalise, pour Arte, le film Pas sages, sur les malaises et les rêves de quatre adolescents.

Shaolin Cow-boy est l’un des personnages sortis tout droit de l’esprit de Geof Darrow. | GEOF DARROW

Mais l’appel de l’Amérique est le plus fort : le couple s’installe à Chicago. En 2005, l’auteur de bande dessinée américain Frank Miller propose à Geof le dessin d’une de ses œuvres maîtresses, Hard boiled. Au cinéma, les frères Wachowski lui confient l’aspect visuel de la trilogie Matrix.

Tandis qu’il partage son temps entre la bande dessinée, l’illustration et le cinéma de Western et de samouraïs, Lorraine poursuit l’écriture de scénarios, se lance dans la traduction, enseigne l’écriture de scénario à Chicago et Baltimore et passe un Master of Fine Arts.

Crustacés et monstres géants

Toutes ces années aux États-Unis nourrissent Shaolin Cowboy, l’œuvre de toute une vie de Geof Darrow dont trois volumes ont été édités par Futuropolis. « Notamment, l’Amérique de Trump. »

Dans son atelier à Guimaëc, le dessinateur peaufine les dernières planches bourrées de détails d’un nouveau Shaolin Cowboy : une tribune absurde peuplée de crustacés, de monstres géants et de violence gratuite. Cruel to be Kin – qui met en scène des dragons de Komodo sur le thème de la parentalité, des monstruosités volantes surplombant le ciel d’une ville post-futuriste, et des combats à coups de squelettes de dinosaures – sortira au printemps 2023.

« Il y travaille huit heures par jour, Geof est un solitaire qui ne connaît ici que les marchés de Plougasnou et de Plestin, et la plage de Primel », s’amuse Lorraine. De son côté, elle poursuit l’écriture et l’enseignement à distance dans les écoles américaines.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guimaec-29620/ce-couple-d-artistes-a-quitte-chicago-pour-s-installer-en-bretagne-caf84e14-86be-11ed-933b-f6b1fd00992d

 

Le Diben samedi 07 janvier 2023

Plougasnou. Ce soir le spectacle est dans le ciel

Lever de Lune sur l'Anse de Primel, à l'horizon on aperçoit le phare des Triagoz. Photo pyb29

Lever de Lune sur l'Anse de Primel, à l'horizon on aperçoit le phare des Triagoz. Photo pyb29

 

Ouest-France

En Finistère, un jeune phoque blessé par un filet de pêche s’échoue sur une plage

Publié le Éloïse LEVESQUE

Jeudi 5 janvier 2023, un jeune phoque blessé a été retrouvé par un des équipiers de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), sur la plage de Port-Blanc, à Plougasnou (Finistère). L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. Il a une entaille importante autour du cou à cause d’un filet de pêche.

Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un des équipiers de la SNSM sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné.

Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un des équipiers de la SNSM sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR

Marc Hollande, bénévole au sein de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) Primel-Plougasnou, ne s’attendait pas à cette découverte en descendant sur la plage de Port-Blanc, à Plougasnou (Finistère), jeudi 5 janvier 2023.

Aux alentours de 10 h, à marée basse, il a trouvé un jeune de phoque âgé de 4 mois, échoué dans les rochers. « Il avait un bout de filet de pêche autour du cou et une profonde entaille, raconte le canotier. C’est une femelle et elle était assez énergique. »

Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un de nos équipiers sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR

« De plus en plus d’adultes touchés »

Immédiatement prévenus, les pompiers sont intervenus pour récupérer le mammifère de 20 kg. Il a ensuite été transféré vers le centre de soins d’Océanopolis, à Brest. « L’animal va bien, mais la cicatrisation sera très longue, probablement plusieurs semaines. Il ne peut pas retourner à la mer avec une telle entaille », commente Christine Dumas, responsable du service mammifères marins à Océanopolis.

Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle) blessé a été retrouvé par un de nos équipiers sur la plage de Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. | MARC HOLLANDE / DR

Une prise en charge qui reste « rare » pour un jeune phoque, mais la responsable se veut pessimiste : « Heureusement, ça n’arrive pas souvent. Les filets n’affectent pas forcément les jeunes phoques, car ces derniers sont de petite taille. En revanche, ces morceaux de plastique blessent de plus en plus d’adultes qu’on ne peut soigner car trop lourds pour être transportés. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/en-finistere-un-jeune-phoque-blesse-par-un-filet-de-peche-s-echoue-sur-une-plage-bd3e46c4-8dd6-11ed-8453-f833f2a73d4e

 

Ouest-France

Trégastel. Le projet d’extension de Belambra toujours contesté

Publié le Frédérique JOURDAA

Le village vacances Belambra devrait construire deux bâtiments abritant 45 logements sur un terrain situé rue des Calculots, à Trégastel (Côtes-d’Armor). La Fapel 22 demande toujours l’annulation du permis de construire accordé pour cette extension située près de la plage du Coz Pors.

Les associations attendent désormais la décision du Conseil d’État : quarante-cinq logements pourraient pousser en lieu et place de l’allée d’arbres que l’on peut voir sur la photo en direction du Coz Pors.

Les associations attendent désormais la décision du Conseil d’État : quarante-cinq logements pourraient pousser en lieu et place de l’allée d’arbres que l’on peut voir sur la photo en direction du Coz Pors. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

À Trégastel (Côtes-d’Armor), autour de la plage du Coz Pors, les maisons se sont taillé au fil du temps un espace entre les chaos rocheux. Les espaces « naturels » et construits cohabitent ainsi dans une forme d’harmonie, acceptée par certains, disputés par d’autres. C’est ainsi que Belambra Club, numéro un des clubs de vacances en France, s’est installé dans un ancien Castel sur le terrain duquel il a édifié, peu à peu, des bâtiments permettant de proposer des séjours de vacances très prisés sur la côte de Granit rose.

Pour poursuivre son développement, Belambra avait obtenu de la mairie de Trégastel, en 2019, un permis de construire pour deux bâtiments de 45 logements sur un terrain situé rue des Calculots, sur le lieu-dit du champ des sœurs. Ce que de nombreux riverains et la Fédération des associations de protection de l’environnement et du littoral 22 (Fapel 22) contestent vivement. Une pétition intitulée « Halte au bétonnage de la Côte de Granit rose a ainsi recueilli plus de 67 000 signatures pour demander le blocage de « ce projet d’une autre époque, à contretemps des urgences environnementales, mû uniquement par l’appât du gain » .

C’est sur le lieu-dit du « champ des sœurs », que les deux bâtiments pourraient sortir de terre. Ici, une image aérienne prise à l’aide d’un drone. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Proche du secteur classé de la Côte de granit rose

Les opposants ont porté l’affaire en justice. En février 2021, le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) a partiellement fait droit à leur demande en annulant l’autorisation accordée à l’un des bâtiments prévoyant dix logements, mais a confirmé l’autre de trois étages. Saisie à son tour, la cour administrative d’appel de Nantes a rejeté leur requête par un jugement du 22 mars 2022.

La Fapel revenait le jeudi 5 janvier 2023 devant le Conseil d’État pour demander à nouveau l’annulation des permis de construire. Le rapporteur public en charge de l’instruction du dossier a développé l’analyse des juges nantais : « La Fapel 22 se borne à soutenir que le terrain se trouve à 60 mètres du secteur classé de la côte de Granit rose – Sept-Îles et d’une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique et Floristique (ZNIEFF), mais la seule proximité d’une zone Natura 2000 ne suffit pas demander une évaluation des incidences », a-t-il souligné.

De même, comme le rappelle Belambra, « le projet comporte 1 200 mètres carrés d’espaces verts sur une surface totale de 1 629m² » et le corps principal est « d’une hauteur comparable, voire inférieure aux constructions voisines. » Le magistrat propose donc la non-admission du pourvoi et la validation du permis de construire. Le Conseil d’État rendra sa décision dans les prochaines semaines.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/tregastel-22730/tregastel-le-projet-d-extension-de-belambra-toujours-conteste-126f8d3e-8d18-11ed-ad33-57a87c2ccd46

 

Ouest-France

Une réunion « majeure » attendue au 1er trimestre 2023 pour évoquer l’accès au littoral à Crozon

Publié le

C’est l’une des annonces faites par le maire de Crozon en ce début d’année 2023. Une réunion « majeure » sur le thème de l’accès au littoral et afin de « voir comment améliorer ce qui a été décidé par la municipalité depuis deux ans », devrait se tenir dans le premier trimestre 2023. En mars, probablement.

La plage de la Palue et ses vagues réputées génèrent un afflux croissant de visiteurs. Depuis 2021, la commune de Crozon a pris des mesures pour limiter l’accès motorisé au littoral. Non sans polémique.

La plage de la Palue et ses vagues réputées génèrent un afflux croissant de visiteurs. Depuis 2021, la commune de Crozon a pris des mesures pour limiter l’accès motorisé au littoral. Non sans polémique. | OUEST-FRANCE

C’est l’une des annonces faites par le maire de Crozon en ce début d’année 2023. Une réunion « majeure » sur le thème de l’accès au littoral et afin de « voir comment améliorer ce qui a été décidé par la municipalité depuis deux ans », devrait se tenir dans le premier trimestre 2023. En mars, probablement.

« Pour l’ensemble du territoire, avec l’ensemble des usagers qui le souhaitent et avec l’objectif de travailler dans un intérêt général » souligne Patrick Berthelot.

« Se responsabiliser »

Avec les services de l’État et la sous-préfecture, seront invités les amateurs de sports de glisse, les écoles de surf, les habitants, les associations de défense du territoire, le Parc naturel régional d’Armorique, le Conservatoire du littoral, l’Architecte des bâtiments de France.

« Tout le monde est concerné. La Palue n’est qu’un épiphénomène. On met tout le monde autour de la table, on fait le constat de ce qui existe et on responsabilise chacun. Au bout, il y a le label Grand site de France piloté par la communauté de communes. Je suis convaincu que tout le monde va participer de façon positive », appelle de ses vœux le maire.

Kersiguenou, la Palue et ailleurs

Les dossiers s’annoncent nombreux puisque depuis deux saisons divers dispositifs ont été mis en place le temps de la saison. Après la restriction d’un accès véhiculé à l’aire de stationnement « du bas » de la plage de La Palue, en 2021, l’été 2022 a été marqué par la fermeture d’une aire de stationnement située au plus près de la dune de Kersiguenou au profit d’une aire enherbée temporaire plus éloignée.

Chaque décision a été fortement contestée par un collectif d’usagers. Une manifestation demandant plus de concertation, organisée en juin 2022, avait rassemblé 400 personnes à Morgat.

« Il n’y a quasiment pas de règles »

Lors de cette réunion 2023, il devrait aussi être question de l’appel d’offres lancé en décembre 2022 pour une étude paysagère du site naturel de La Palue et la possibilité d’un contournement du village.

Autre sujet possible, l’évolution des conditions de stationnements du côté de la plage de Kerloc’h où la falaise menace. « Il n’y a pas de décision prise, souligne le maire de Crozon. Mais s’il fallait oublier le parking actuel, la commune a déjà envisagé une solution avec des terrains au-dessus. »

De manière générale, il devrait être question de la régulation de l’accès au littoral pour les véhicules aménagés qui affluent en nombre en saison. « On n’est la seule région de France où il n’y a quasiment pas de règles », lance Patrick Berthelot. Une réunion qui promet d’être riche en discussions.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/crozon-29160/une-reunion-majeure-attendue-au-1er-trimestre-2023-pour-evoquer-l-acces-au-littoral-a-crozon-f392b2aa-8b79-11ed-9caf-0ee455432178

 

Le Diben samedi 31 décembre 2022

Photo pyb29

"Bonne Année 2023, retraites, climat, mais surtout paix dans le monde et que tout le monde mange à sa faim"

André Ollivro

 

Ouest-France

Pêche. Soazig Palmer-Le Gall lâche la barre de l’Armement bigouden

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La patronne d’une des plus grosses entreprises de pêche de Bretagne – neuf chalutiers au Guilvinec (Finistère) – prend sa retraite et laisse les commandes à Christophe Collin. Changement de capitaine, mais pas de cap, assure-t-elle.

Retraitée, Soazig Palmer Le Gall, n’est plus à la barre de l’Armement bigouden mais reste au conseil de surveillance.

Retraitée, Soazig Palmer Le Gall, n’est plus à la barre de l’Armement bigouden mais reste au conseil de surveillance. | OUEST-FRANCE

En ce mercredi après-midi, au Guilvinec (Finistère), il y a rarement eu autant de marins à la salle des fêtes. En solo ou en famille, ils sont venus dire au revoir à leur patronne, Soazig Palmer-Le Gall, présidente du directoire de l’Armement bigouden (1) depuis 2009. Elle connaît tout le monde, serre les mains, fait la bise, tutoie les gars, un petit mot sympa à l’un, une pique amicale à l’autre. À 62 ans, elle fait valoir ses droits à la retraite. Mais elle reste actionnaire et siégera au conseil de surveillance.

Soazig Palmer-Le Gall n’en a donc pas fini avec le monde de la pêche. Elle est d’ailleurs encore présidente, jusqu’en juin, de l’organisation de producteurs Pêcheurs de Bretagne qui rassemble près de 700 navires, 3 500 marins et pêche 100 000 tonnes de poisson par an.

L’Armement bigouden, ce sont les fameux « Bara » (pain en breton ), des chalutiers hauturiers de près de 25 mètres. Le premier est sorti des chantiers Gléhen voisins. C’était le Bara Pemdez (le pain quotidien), en 1973. Thomas Le Gall, le père de Soazig était alors le patron. Soazig Palmer-Le Gall a débuté en 1986 comme secrétaire comptable. En 2009, elle a succédé à Alain Jadé à la présidente du directoire. Dans un milieu très masculin, elle a su imposer sa patte, avec conviction et fermeté.

Des bâtons dans l’hélice

Aujourd’hui, elle passe la main à Christophe Collin, présent depuis plus de huit ans dans l’armement. Elle part, « sereine », confiante « en l’équipe en place et avec de bons équipages ». Même s’il n’est pas facile de recruter. « Ce n’est pas évident d’avoir des gens efficaces. Dans le métier, on est obligé d’être bons. »

Un peu moins sereine par rapport au contexte général, à la politique européenne. « C’est un sentiment de frustration permanent, face à des administrations française et européenne déconnectées du terrain. On a l’impression qu’on nous met toujours des bâtons dans l’hélice. »

Des tempêtes, la patronne de l’Armement bigouden a traversé pas mal, ces dernières années : hausse du prix du gazole, baisse de la demande en période de Covid, quotas, normes environnementales… « Le carburant nous coûte 28 % de notre chiffre d’affaires et l’entretien des bateaux une grande part du reste. » Sans parler du Brexit et des plans de sortie de flotte. Pour le prochain, annoncé il y a quelques semaines, l’armement propose deux bateaux. La réponse arrivera peut-être mi-janvier.

Du poisson pour toutes les bourses

Côté humain, il y a eu des drames. Des moments qui restent à jamais gravés dans les mémoires, comme la perte de deux marins du Bara Mann en 2010, et la disparition d’un autre marin, du Bara Ar Vro, en 2014.

Et l’avenir ? Il s’agit toujours de « pêcher mieux en gardant notre terrain de chasse. Que les champs d’éoliennes soient pensés avec les pêcheurs. On nous accuse de tous les maux mais nous ne sommes qu’un petit bout de la chaîne. On oublie que la pollution des océans vient de la terre. » Et pas question d’opposer les gros bateaux aux petits. « Tout le monde peut avoir du poisson, pour toutes les bourses. Car, non, tout le monde ne peut pas se payer du bar ! »

Au sein de l’Armement bigouden, « on se serre les coudes même si parfois ça râle, on tient toujours bon. Même dans les moments creux, on garde le cap. »

Désormais, Soazig Palmer-Le Gall va pouvoir respirer. Se poser. Prendre du temps pour soi, faire des voyages. ​Après ce métier, plein de tensions », ​c’est désormais le moment de changer de rythme, d’y aller piano. D’ailleurs, elle pense bien s’y remettre… Au piano.

(1) Neuf chalutiers hauturiers en activité. Soixante-sept marins, dix-huit sédentaires. Chiffre d’affaires : 14 millions d’euros.

https://www.ouest-france.fr/mer/peche-soazig-palmer-le-gall-lache-la-barre-de-l-armement-bigouden-ba1a47f6-86db-11ed-b125-f14db4e4521b

 

Ouest-France

Lannion. Extraction de sable : la demande des élus déboutée par le Conseil d’État

Publié le Frédérique JOURDAA

Pour s’assurer que le projet d’exploitation de la dune de sable sous-marine soit bel et bien enterré, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor), des élus du Trégor demandaient au Conseil d’État à Paris de confirmer l’annulation des autorisations concédées à la Compagnie armoricaine de navigation (Can) jusqu’en 2030. Ce qu’il a refusé.

Plusieurs communes demandaient l’annulation de la concession d’extraction de sable qui avait été accordée à la Compagnie armoricaine de navigation. | ARCHIVES

Le 4 novembre 2021, la Compagnie armoricaine de navigation (Can) déclarait, auprès du préfet du Finistère, l’arrêt définitif des travaux d’extraction sur la concession de sables coquilliers à la Pointe d’Armor en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Actant ainsi l’abandon de l’exploitation de cette concession, signée en 2015 par un décret par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, qui accordait un volume d’extraction de 250 000 m3 par an, pour une durée de 15 ans.

Un combat au long cours pour les élus

L’annonce de cet abandon avait été accueillie avec soulagement par de nombreux élus, associations et particuliers opposés à ce projet depuis la demande déposée en 2010 par la Can, filiale du groupe Roullier. Douze ans plus tard, des élus du Trégor (*) n’en avaient pas complètement fini avec ce dossier : pour s’assurer que le projet était bien mort et enterré, ils se présentaient encore le jeudi 1 er décembre 2022 devant le Conseil d’État, à Paris, afin de demander l’annulation des arrêtés préfectoraux des 1 er et 14 décembre 2015. Lesquels autorisaient la CAN à « occuper temporairement le domaine public maritime en vue de l’exploitation de la concession de sables calcaires coquilliers de la Pointe d’Armor » jusqu’en 2030 . Ainsi que l’arrêté du 1 er décembre 2015 par lequel les préfets du Finistère et des Côtes-d’Armor avaient décidé la création d’une commission de suivi, d’information et de concertation.

Sur le sable fin de Trébeurden, les Trégorrois opposés au projet d’extraction de sable s’étaient une fois de plus mobilisés ici en novembre 2015 pour lancer un SOS. | ARCHIVES

La demande des élus rejetée

Pointant de nombreuses « insuffisances » tant dans « l’analyse de l’état initial du site concerné » que dans les « méthodes utilisées dans l’étude d’impact », ou encore dans « l’analyse des effets du projet et des mesures compensatoires », les requérantes relevaient aussi les risques de destruction de la population de lançons et de marsouins par exemple, d’augmentation de la turbidité et de l’érosion côtière…

Lors de l’audience, le rapporteur public en charge du dossier avait quant à lui rappelé que « l’étude d’impact comportait plus de 30 pages consacrées aux effets du projet » et qu’« il n’y a pas de raison d’étendre le principe de précaution à tous les sites d’extraction ».

Par une décision rendue ce mardi 27 décembre 2022, le Conseil d’État confirme ses conclusions et rejette le pourvoi. À ce stade, pour la baie de Lannion, c’est une affaire de principes qui ne rend pas pour autant la décision anodine : elle signifie que d’éventuels projets futurs d’extraction de sables marins ne pourront se fonder sur la jurisprudence des élus trégorrois pour appuyer leurs demandes.

(*) Les communautés d’agglomération Lannion-Trégor Communauté, Morlaix Communauté, les communes de Lannion, Locquirec, Louannec, Perros-Guirec, Plestin-les-Grèves, Trébeurden, Trégastel, Pleumeur-Bodou, Ploumilliau, Plouzélambre, Saint-Michel-en-Grève, Trédrez-Locquémeau, Tréduder et l’association Trébeurden patrimoine environnement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/extraction-de-sable/lannion-extraction-de-sable-la-demande-des-elus-deboutee-par-le-conseil-d-etat-28ca7bac-86a1-11ed-b125-f14db4e4521b

 

Ouest-France

Trébeurden. Permis annulé pour La Potinière : les associations environnementales satisfaites

Publié le 26/12/2022 à 08h01

Le Conseil d’État a annulé, le 15 décembre 2022, le permis de construire accordé en 2018, pour la rénovation de La Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor). Les associations environnementales se félicitent de cette décision.

Les associations environnementales se félicitent de la décision du Conseil d’État.

Les associations environnementales se félicitent de la décision du Conseil d’État. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Après la décision du Conseil d’État, du 15 décembre 2022, d’annuler le permis de construire délivré pour rénover La Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor), l’association Trébeurden patrimoine et environnement (TPE), n’a pas tardé à réagir : 1998 – 2022 un quart de siècle que la ruine La Potinière porte atteinte au développement et à l’environnement de Trébeurden.

Jean Le Gorju, président de l’association, estime que le propriétaire n’a jamais été en mesure, techniquement et financièrement, d’exécuter le premier permis de construire délivré le 14 décembre 1998. Si tel avait été le cas, aujourd’hui cette personne serait propriétaire d’un immeuble terminé et percevrait des loyers.

« Il est grand temps que ce dossier soit réglé »

Pour l’association, le propriétaire n’a jamais voulu suivre la demande de la Préfecture, de réduire l’importance de son projet pour le rendre compatible avec la proximité immédiate du site des Roches Blanches. Pendant vingt-cinq ans, de nombreux soubresauts ont émaillé les procédures liées à cette ruine, souvent à l’initiative du propriétaire.

TPE estime en outre que par sa décision, le Conseil d’État annule également le protocole signé, sous l’ancienne mandature, qui aurait eu une incidence financière importante pour la commune pendant de longues années. Contrairement aux déclarations de l’ancienne mandature, l’autorité administrative n’a jamais donné son accord à un engagement de garantie ».

La conclusion de l’association n’est pas vraiment une surprise : Il est grand temps, maintenant, que ce dossier soit réglé pour clore définitivement toute spéculation immobilière sur cette parcelle. Il conviendrait maintenant de rendre cette parcelle inconstructible et de raser cette ruine qui porte atteinte à Trébeurden.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/trebeurden-permis-annule-pour-la-potiniere-les-associations-environnementales-satisfaites-866121b6-8440-11ed-8dbc-e4a6603a839a

 

Ouest-France

Plougasnou. Elle redonne vie aux vieux abat-jours

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Isabelle Jouannolle propose des abat-jours de sa création ou réalisés sur mesure dans son atelier boutique.

Isabelle Jouannolle dans son atelier à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Originaire de Redon (Ille-et-Vilaine), Isabelle Jouannolle a ouvert son atelier boutique dans le centre-bourg en 2019, et propose ses créations ou des réalisations à la demande de ses clients.

 J’ai exercé comme décoratrice et home stager(embellir un bien à moindre coût pour revendre) à Montréal au Québec (Canada) avant de venir à Plougasnou en 2014, et je me consacre depuis plusieurs années maintenant à la création originale d’abat-jours. Mes créations sont influencées par mes voyages et par les régions dans lesquels j’ai pu résider, comme l’Italie, le Québec, le Sud de la France et, plus récemment, la Tanzanie ou l’Australie avec des motifs d’art aborigène magnifiques, édités par une communauté du centre de l’Australie. »

On retrouve ces influences dans le choix des motifs, des tissus et des papiers utilisés pour la confection des abat-jours, dont certains créés par de grands designers.  Je travaille souvent avec des papiers importés du Japon, faits à partir de feuilles de mûrier, sérigraphiés avec des motifs traditionnels », continue Isabelle Jouannolle.

Un artisanat d’art « made in Plougasnou »

Tous les abat-jours sont réalisés à l’atelier situé à l’arrière de la boutique, à partir d’armatures métalliques fabriquées en France.

 Beaucoup de clients ont des lampes de famille dont l’abat-jour a subi les vicissitudes du temps ou tout simplement ne va plus chez eux ». Isabelle les conseille pour la restauration ou la création d’un nouvel abat-jour, avec les formes, tailles, motifs et couleurs à choisir en fonction des goûts et des intérieurs.

 Passionnée d’objets chinés, je compose aussi des lampes à partir d’objets anciens restaurés, auxquels j’applique un nouvel abat-jour pour créer un objet unique et original », conclut Isabelle Jouannolle.

Atelier Lumisa a reçu le label Artisan d’art de la chambre des métiers du Finistère.

Contact : 06 26 56 94 92, ou www.atelierlumisa.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/elle-redonne-vie-aux-vieux-abat-jours-e46692d6-7e1f-11ed-9c00-2293853a1ee9

 

Ouest-France

Gestion du trait de côte à Penvénan : le diagnostic présenté au public

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Avec ses 17 km de côte et son sentier littoral, la commune de Penvénan (Côtes-d’Armor) ne peut qu’être préoccupée par l’impact du réchauffement climatique. Denis Gâteau, responsable d’études au Cerema Risques, eau et mer, a présenté au public un diagnostic détaillé.

À l’exposition très visitée sur le trait de côte jeudi 22 décembre 2022, Denise Prud’homm, maire ; Jean-Jacques Poudroux, ingénieur de la commune ; Pierre Simon, premier adjoint et Denis Gâteau, du Cerema.

À l’exposition très visitée sur le trait de côte jeudi 22 décembre 2022, Denise Prud’homm, maire ; Jean-Jacques Poudroux, ingénieur de la commune ; Pierre Simon, premier adjoint et Denis Gâteau, du Cerema. | OUEST-FRANCE

Jeudi 22 décembre 2022, les habitants de Penvénan (Côtes-d’Armor) ont pu se rendre à la salle des fêtes pour découvrir une exposition sur le trait de côte. Denis Gâteau, du Cerema Risques, eau et mer, a présenté le diagnostic au public.

Lire aussi : Penvénan. Protection du littoral : la population sera consultée

Quel est le but de l’exposition mise en place aujourd’hui à la salle des fêtes ?

Denis Gâteau : Il s’agit de faire un état des lieux de la partie littoral continentale, donc en excluant les îles, en partenariat avec la commune afin d’aider à définir une stratégie de gestion intégrée qui tienne compte des enjeux, du patrimoine, des intérêts et des usages divers. Notre but est d’accompagner la commune et de lui permettre de se projeter en matière d’évolution.

Qu’en est-il du sentier du littoral ?

D.G . : En plusieurs endroits, il bouge. Parfois il recule et la collectivité devra souvent faire des choix : le stabiliser, le maintenir ou non, ou le tracer plus en retrait. Il est menacé par la montée du niveau de la mer, mais aussi par les eaux de ruissellement. L’impact n’est pas le même partout, mais, bonne nouvelle, la réglementation pourrait devenir un peu plus pragmatique dans ce domaine. Des secteurs comme celui de Diskenn an Aod sont préoccupants et il faudra sans doute assurer sa stabilité. Et il existe aussi des zones potentiellement submersibles qu’il faudra sans doute protéger.

À quel prix ?

D.G. : Là est la question ! Il faudra faire des choix et définir une stratégie de gestion. Tout au long du littoral on trouve des marais côtiers, des zones d’enrochement, des campings, des ports… Gérer tous ces intérêts n’est pas simple et c’est pourquoi le diagnostic que nous avons établi est présenté au public aujourd’hui.

Trois ateliers participatifs en 2023

Aujourd’hui, c’est un diagnostic. Comment se présente la suite ?

D.G. : Toujours en partenariat avec la commune, nous avons prévu trois ateliers participatifs au premier semestre 2023 : en février, avril et juin. Le Comité de pilotage mis en place avec Lannion Trégor communauté dès le début de cette étude y prendra part, bien sûr. Ce sera une nouvelle phase dans la mise en place d’un plan de gestion durable, qui sera aussi conditionné par le coût.

Quelle échéance est envisagée ?

D.G. : Il faudra échanger sur les enjeux pour se projeter à moyen, puis à long terme. De là à donner un calendrier…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/penvenan-22710/gestion-du-trait-de-cote-a-penvenan-le-diagnostic-presente-au-public-3e93bc72-81ed-11ed-910e-3a2526eaf604

 

Ouest-France

À Plougasnou, un groupe de passionné veut monter un ciné-club

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Un groupe de Plougasnistes (Finistère) passionnés de cinéma s’est lancé dans la création d’un ciné-club et d’un festival du cinéma Jeunesse.

Françoise et Jean-Marc Portolano, fondateurs du ciné-club de la baie.

Françoise et Jean-Marc Portolano, fondateurs du ciné-club de la baie. | OUEST-FRANCE

Il s’agit d’offrir au plus grand nombre, résidents permanents et occasionnels, un lieu de découverte, de partage et d’échanges autour d’un loisir universellement apprécié : le cinéma », dit Jean-Marc Portolano, un des porteurs du projet. Un groupe de Plougasnistes (Finistère) passionnés de cinéma s’est lancé dans la création d’un ciné-club et d’un festival du cinéma Jeunesse.

L’objectif du ciné-club est de renforcer le lien social et de ramener durablement les personnes isolées et les familles vers une pratique de visionnage des films dans des lieux partagés. Il présentera une programmation tournée vers la découverte des films des dernières années, riches, variés et souvent passés rapidement sur les écrans de cinéma compte tenu de la baisse dramatique de fréquentation des salles de cinéma observée depuis la pandémie.

Une programmation variée

L’offre respectera cinq critères combinés : deux tiers de films français et européens, un tiers de films étrangers présentés en version originale sous-titrée, 40 % au moins de films conçus par des réalisatrices, 10 % au moins de films de patrimoine et un film documentaire. Les films d’action, les drames et les comédies devraient cohabiter, avec une séance mensuelle la première année. Chaque projection sera précédée d’une présentation et suivie d’échanges.

Plusieurs lieux de projection ont été identifiés, reprend Yvon Busson, responsable des relations média. La salle de projection du collège François Charles, la salle municipale rénovée ou la chapelle du Diben, lieu des premières projections dans les années soixante. Nous choisirons en coordination avec la commune.

La réglementation très stricte qui régit la diffusion de films pour éviter une concurrence sauvage a été respectée, continue Jean-Marc Portolano. Notre approche et notre programmation sont complémentaires des cinémas et ciné-clubs de la région.

Un festival du film Jeunesse en juillet 2023

En créant un festival du film Jeunesse chaque été, nous souhaitons faire découvrir au jeune public, sur grand écran, des films à grand spectacle qu’ils n’ont pas pu voir en salles car ils sont sortis avant leur naissance. On peut citer les films d’animation de Miyazaki, Le roi et l’oiseau de Paul Grimault, Le ballon rouge d’Albert Lamorisse, Cinema paradiso de Giuseppe Tornatore, et tant d’autres.

Pour profiter de la beauté des paysages de Plougasnou, il est envisagé de projeter les films en plein air dans les lieux emblématiques de la commune, comme la pointe de Primel. La première édition est programmée pour les 19 et 20 juillet 2023, sur le thème Ciné, Amour et Fantaisie.

Une souscription pour le financement du ciné-club

L’association Ciné de la Baie a été créée et lance une souscription auprès des entreprises et du public pour réunir le financement, estimé à 25 000 €, dont un quart pour le système de projection et 20 % pour l’achat de films. Les dons sont déductibles fiscalement selon les règles en vigueur pour les associations d’intérêt général, et l’association fonctionnera en bénévolat intégral.

Elle a d’ores et déjà reçu le soutien de Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, de Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté, ainsi que de Jean-Jacques Aillagon et Marylise Lebranchu, anciens ministres.

L’adhésion au ciné-club sera de 20 € par an, 35 € pour un couple et 40 € pour une famille. Les places seront gratuites pour les adhérents et de 5 € pour les visiteurs.

Contact et inscription : cinedelabaie.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/a-plougasnou-un-groupe-de-passionne-veut-monter-un-cine-club-34c3837c-7f80-11ed-8f88-30cd959a66a5

 

Le Diben mercredi 21 décembre 2022

Plougasnou. Une bonne nouvelle pour finir l'année 2022

Photo pyb29

Enfin une bonne nouvelle pour Le Diben, le Café du Port devrait ouvrir en ce début d'année 2023 en proposant un service de bar et de restauration.

 

Ouest-France

Plougasnou. Ce vidéaste et pilote de drones expose ses clichés

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Aymeric Artus a créé SkyArt’s à Morlaix (Finistère). Le but de son entreprise : réaliser des tirages sur mesure de vues de la région. Il propose un jeu pour Noël permettant de gagner deux photos haute résolution.

Aymeric Artus, vidéaste et télé-pilote de drones.

Aymeric Artus, vidéaste et télé-pilote de drones. | OUEST-FRANCE

Installé à Morlaix (Finistère) depuis deux ans, Aymeric Artus a découvert la région en étudiant au lycée de Suscinio. Il est ensuite devenu technicien du son avant de devenir photographe, vidéaste, télé-pilote de drones et de créer son entreprise, SkyArt’s.

« Je travaille essentiellement avec des entreprises en réalisant des vidéos professionnelles de communication, dit Aymeric Artus. Je fais également des vidéos pour les collectivités, le tourisme, des événements ainsi que des clips musicaux pour les musiciens. Je fais également des prises sous l’eau et j’aimerais me développer dans le monde de la mer. »

Aymeric Artus dispose d’un permis de voler professionnel avec son drone. « Il y a cinq jours de formation sur place, avec également des cours à distance de pédagogie et de théorie. C’est presque une formation de pilote », raconte-t-il.

« Je partage régulièrement des photographies que j’ai prises dans la baie de Morlaix mais également partout en Bretagne, et je me suis inscrit depuis peu en tant qu’artiste-auteur pour pouvoir faire des tirages photographiques et les proposer au public », continue-t-il.

Six photos visibles à l’Abbesse

Six de ses tirages sont actuellement exposés au restaurant l’Abbesse au Diben, à Plougasnou, et sont disponibles à l’achat. Ils seront régulièrement complétés par de nouveaux tirages et de nouveaux paysages.

Pour Noël, il propose jusqu’au 24 décembre un jeu avec tirage au sort permettant à deux gagnants de recevoir un tirage soit du marché de Noël de Morlaix, soit de l’île Louet et du château du Taureau.

Pour jouer : facebook.com/skyartsproductionmorlaix ; Contact : 06 32 73 80 14, skyartsproduction.fr, ou info@skyartsproduction.fr

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-ce-videaste-et-pilote-de-drones-expose-ses-cliches-45bda9ee-7c80-11ed-bb89-9c512e304800

 

Ouest-France

Carantec. Histoire et architecture en baie de Morlaix

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Les deux auteurs, Patrick Virion et Christian Millet, ont dédicacé leur ouvrage, le 11 décembre, à la librairie Dialogues à Morlaix.

Les deux auteurs, Patrick Virion et Christian Millet, ont dédicacé leur ouvrage, le 11 décembre, à la librairie Dialogues à Morlaix. | OUEST-FRANCE

Jeudi, en matinée, Patrick Virion, historien de l’art, et Christian Millet, architecte et président de l’association Patrimoine de Plougasnou, seront présents à la Maison de la presse de Stéphanie Le Troadec pour dédicacer leur ouvrage collectif Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiature, de la Belle Époque à aujourd’hui, paru aux éditions Skol Vreizh.

 Nous avons consulté les documents d’associations basées sur le littoral, de Locquirec à Roscoff. Nous avons également collecté des informations auprès du musée départemental breton à Quimper, ainsi que dans les ouvrages de l’historien Louis Le Guennec », rapportent les deux auteurs, qui ont aussi interrogé des habitants des communes concernées.

Leur ouvrage permet, non seulement de découvrir les visiteurs célèbres qui sont venus en villégiature dans la région à l’époque, mais aussi les constructions que ces personnages ont pu y faire réaliser. Avec, à l’appui, de très nombreuses illustrations, dont certaines méconnues.

Jeudi, le matin. Maison de la presse, 17, rue Albert-Louppe.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/histoire-et-architecture-en-baie-de-morlaix-829627cb-c19f-4d18-af04-2e69a95a034a

 

Le Diben dimanche 19 décembre 2022

Marché de Noël de Plougasnou samedi 17 décembre 2022

Photo pyb29

Diaporama : https://youtu.be/PdZjGtQ7SeU

 

Ouest-France

À Roscoff, une nouvelle brigade de gendarmerie maritime pour répondre aux besoins sur la Manche

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Située au milieu des brigades maritimes de Brest et de Saint-Malo, celle de Roscoff (Finistère), est désormais opérationnelle. Un tout nouveau ponton accueille sa vedette de vingt mètres. Huit gendarmes maritimes auront différentes missions, dont les enquêtes en mer, comme pour les pollutions, les naufrages, la pêche illégale ou la lutte contre l’immigration irrégulière sur la Manche.

Le major Arnaud Leblais commande la toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime de Roscoff. Celle-ci est opérationnelle depuis octobre 2022.

Le major Arnaud Leblais commande la toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime de Roscoff. Celle-ci est opérationnelle depuis octobre 2022. | OUEST-FRANCE

Le port du Bloscon accueille pour la première fois ce genre de navire. Une vedette côtière de 20 m appartient à la toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime. En réflexion depuis 1994 et après un projet avorté à Plougasnou, c’est finalement à Roscoff (Finistère) pour la partie intervention, et Saint-Pol-de-Léon pour l’administration, que les militaires de la Marine nationale ont jeté l’ancre.

Un positionnement stratégique situé à 65 nautiques des unités de Brest et 75 de celles de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). « Cela vient remplir un vide capacitaire dans la Manche. Cela permet aussi de réduire les délais d’intervention », insiste Olivier Lebas, préfet maritime et commandant en chef pour l’Atlantique.

Une autonomie de quatre jours en mer

La vedette Escaut date de 2006. Capable d’atteindre la vitesse maximale de 28 nœuds, elle peut couvrir jusqu’à 20 nautiques des côtes.

Pour accueillir la vedette de 20 m de la gendarmerie maritime, un tout nouveau ponton de 40 mètres a été créé au port du Bloscon, à Roscoff. | OUEST-FRANCE

Sept gendarmes maritimes, dont une femme, sont désormais sous le commandement du major Arnaud Leblais pour le fonctionnement de cette brigade. « Nous pouvons partir en mer jusqu’à quatre jours en autonomie. Notre secteur est vaste. Nous faisons des missions de surveillance maritime, des contrôles de bateau, du renseignement militaire des approches maritimes et des missions d’action de l’État en mer », énumère Arnaud Leblais.

Autre rôle aussi, moins connu, celui de « gardiens des zones Natura 2000, de la baie de Morlaix, de la réserve des Sept îles dans les Côtes-d’Armor », souligne le commandant de la gendarmerie maritime, Xavier Facquet. En effet, les militaires auront à leur charge les enquêtes en mer, comme les pollutions, les naufrages, la pêche illégale et les atteintes à l’environnement. Enfin, ils renforceront la lutte contre l’immigration illégale sur la Manche.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/a-roscoff-une-nouvelle-brigade-de-gendarmerie-maritime-pour-repondre-aux-besoins-sur-la-manche-6b43d9d4-7d27-11ed-a4bb-2b42c3ad45c9

Tramber à l'oeil.

 

Ouest-France

Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam doit être démontée, selon la cour d’appel de Rennes

Modifié le Publié le Mathilde LOEUILLE

La cour d’appel de Rennes a ordonné, mardi 6 décembre 2022, le démontage de la maison de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), située trop près du littoral. Les copropriétaires réfléchissent à un pourvoi en cassation.

L’avenir de la maison de Saint-Efflam est incertain depuis sa construction en 2012. Ce 6 décembre, la cour d’appel de Rennes a estimé qu’elle doit être démontée, confirmant une décision du tribunal de Saint-Brieuc en 2020.

L’avenir de la maison de Saint-Efflam est incertain depuis sa construction en 2012. Ce 6 décembre, la cour d’appel de Rennes a estimé qu’elle doit être démontée, confirmant une décision du tribunal de Saint-Brieuc en 2020. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Restera sur pieds, restera pas ? L’avenir de la maison en bois de Saint-Efflam (Plestin), feuilleton juridique qui agite le Trégor depuis une dizaine d’années, vient de connaître un nouveau rebondissement : le 6 décembre 2022, la cour d’appel de Rennes a confirmé le jugement rendu en février 2020 par le tribunal de Saint-Brieuc, ordonnant la démolition ou le démontage de la maison […] ainsi que la remise en état du site tel qu’il existait avant les travaux de construction​.

Un an pour démolir

Les trois familles copropriétaires de cette maison secondaire ont un an pour s’y conformer, faute de quoi elles devront s’acquitter d’une amende de 2000 euros par mois de retard […] pendant un délai de huit moisà l’issue duquel le dossier pourra être à nouveau statué par le juge de l’exécution du tribunal judiciaire de Saint-Brieuc. Elles doivent également verser 2 000 € à chacune des trois associations qui avaient porté l’affaire en justice : Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22.

Joint par téléphone, Fabien Jamois, l’un des copropriétaires, explique que les familles sont abasourdiespar la nouvelle et se réservent le droit de se pourvoir en cassation.On nous parle de démontage mais le terme est biaisé, il laisse penser que l’on pourrait remonter la maison facilement ailleurs. Ce n’est pas le cas, il s’agirait bien d’une destruction.

La loi des 100 m pas respectée

Pour les associations, c’est une victoire : depuis 2011, les militants alertent sur la localisation de la maison, située dans la bande des 100 m à compter de la limite haute du rivage. Dans son arrêt, la cour d’appel rappelle que d’après le Code de l’urbanisme, les constructions peuvent être autorisées dans les communes littorales en continuité avec les agglomérations et villages existants […] mais en revanche, aucune construction ne peut être autorisée, même en continuité avec d’autres, dans les zones d’urbanisation diffuse éloignées de ces agglomérations et villages ».Dans le cas de la maison de Saint-Efflam, la cour d’appel a donc estimé qu’il s’agit d’une zone d’urbanisation diffuse, où la maison n’aurait pas dû être construite.

« Voie sans issue »

Dans son arrêt, la cour rappelle que la construction de la maison a eu lieu en 2012, alors que Plestin Environnement avait déjà lancé une action en justice pour faire annuler le permis de construire. On peut nous accuser de naïveté, d’imprudence, voire d’orgueil, mais nous n’avons jamais enfreint la loi​, souligne Fabien Jamois. Nous avions un certificat d’urbanisme qui disait que le terrain était constructible, un permis de construire, nous étions totalement persuadés qu’il n’y aurait aucun souci.

De son côté, Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor, blâme l’ancien maire qui n’aurait jamais dû délivrer le permis, c’est lui le premier responsable. Au lieu de ça, c’est nous, les membres des associations, qui sommes jetés en pâture, désignés comme les méchants écologistes qui vont mettre à la rue de gentilles familles. Mais nous les avons alertées 1 000 fois, elles ont persisté dans leur erreur, dans une voie sans issue.

Montée des eaux

« Nous faisons ça pour l’intérêt général. La loi vise à éviter la privatisation du littoral, à le préserver, mais elle sert aussi à prévenir la population qu’il faut se méfier de la montée des eaux. Ce problème va bientôt concerner de nombreuses maisons » ​, poursuit Yves-Marie Le Lay.

Le tribunal a d’ailleurs jugé les associations écologistes légitimes dans leur demande : La cour estime que la construction litigieuse sur la bande des 100 m, en violation de l’inconstructibilité des lieux, cause un préjudice personnel et direct aux associations intimées, au regard de leur objet social et des intérêts qu’elles défendent.

Les copropriétaires gardent l’espoir que les associations se satisfassentd’une victoire judiciaire qui fera jurisprudenceet renoncent à demander la démolition de la maison. Une solution qui n’est pas envisagée par Yves-Marie Le Lay : On n’a pas ce pouvoir. Une fois que la décision de justice est tombée, elle est tombée, point. Et par ailleurs, je le redis, nous avons klaxonné à de nombreuses reprises avant d’en arriver là. Aujourd’hui, ils doivent assumer leurs actes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plestin-les-greves-22310/la-maison-de-saint-efflam-doit-etre-demontee-selon-la-cour-d-appel-de-rennes-53510c8e-77af-11ed-8b33-be46011093e6

 

Le Diben vendredi 09 décembre 2022

Ordre du jour du prochain conseil municipal

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le :

Jeudi 15 décembre 2022 à 18H00 à la Mairie

 Ordre du jour :

- Appel nominal

- Désignation du secrétaire de séance

- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 13 octobre 2022

- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE

- Morlaix communauté : Fond de coopération et de solidarité territoriale 2022/2026

- Morlaix Communauté : Renonciation à la perception de la taxe d’aménagement

- Morlaix communauté : Participation de la commune sous forme de fonds de concours aux travaux d’investissement de gestion des eaux pluviales

- Morlaix communauté : Approbation du rapport de la CLECT du 10 octobre 2022 – Gestion des Eaux Pluviales Urbaines

- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2021 sur la qualité et le prix du service « Eau potable »

- Morlaix Communauté : Approbation du rapport annuel 2021 sur la qualité et le prix du service « Assainissement et SPANC »

- Budget général - Décision modificative 2022-03

- Tarifs municipaux 2023

- Autorisation d’engagement des dépenses d’investissement préalable au vote du budget primitif 2022 pour le budget principal et les budgets annexes

- Adoption de la nomenclature budgétaire et comptable M57 à compter du 1er janvier 2023

- Recensement 2023 de la population : Recrutement et rémunération des agents recenseurs

- Création d’un poste permanent de gérant du camping municipal

- Modification du RIFSEEP

- Avenant à la convention de partenariat avec l’Ordre de la Libération

URBANISME, TRAVAUX

- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Rétrocession des parcelles par Finistère Habitat à la commune

- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Viabilisation Basse Tension-Eclairage Public-France Telecom – Convention financière avec le SDEF

- Aménagement de l’entrée sud du bourg - Demande de participation financière à Morlaix Communauté pour la mise en accessibilité des arrêts de car

- Classement de la parcelle CH 292 dans le domaine public communal

- Instruction des autorisations du droit des sols - Renouvellement de l’adhésion au service commun de Morlaix Communauté

- Vente de bois – Etangs communaux de Kerdrénan

ECONOMIE, TOURISME, CULTURE, PATRIMOINE

- Projet de médiathèque municipale : Adoption du Projet Culturel Scientifique Educatif et Social (PCSES) et autorisation de lancement d’une mission de programmation et d’assistance à maitrise d’ouvrage

ENVIRONNEMENT-PARTICIPATION CITOYENNE

- Mise en place d’un budget participatif et adoption de son règlement.

QUESTIONS ORALES

INFORMATIONS DIVERSES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/9-decembre-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

 

Ouest-France

Plougasnou. Les marées vertes étaient au cœur de la conférence de l’auteur Yves-Marie Le Lay

Publié le

L’auteur Yves-Marie Le Lay a présenté une conférence à Plougasnou (Finistère), mercredi 7 décembre 2022, sur le thème des algues vertes. Selon lui, les plans algues vertes en vigueur déploient beaucoup d’efforts sans apporter de solution.

Yves-Marie Le Lay a tenu conférence à Plougasnou (Finistère).

Yves-Marie Le Lay a tenu conférence à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Force 5, l’association de défense de l’environnement et de la santé publique basée à Plougasnou (Finistère), organisait mercredi 7 décembre 2022, une conférence de l’auteur Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, qui reprend le propos de son livre Algues vertes, un scandale d’État , paru aux éditions Libre et solidaire.

À lire aussi : Algues vertes. Une association bretonne estime que le nouveau plan de lutte est une « régression »

La responsable : une algue toxique

La responsable est une algue très fine, Ulva armoricana, qui n’a pas besoin de se fixer. Elle prolifère au large et s’accumule dans les baies où les marées la brassent et la déposent. Elle constitue des amas verts, puis blanchâtres qui pourrissent avec la chaleur en produisant de l’hydrogène sulfuré (H2S), responsable des odeurs fétides sur certaines plages mais aussi d’intoxications graves, car il se concentre en poches qu’un animal ou un promeneur peuvent percer. Seule cette algue est toxique, d’autres algues de couleur verte existent en abondance mais n’ont pas d’effets nocifs.

Ces marées vertes sont une menace pour la santé publique, mais aussi pour la biodiversité, car le H2S s’infiltre dans le sol et anéantit la vie animale en dessous, y compris dans des réserves naturelles », déclare Yves-Marie Le Lay.

50 ans de marées vertes

La première alerte a été émise en 1971 par le conseil municipal de Saint-Michel-en-Grève,continue Yves-Marie Le Lay.Depuis 2008, il n’y a, selon moi, plus de doute quant au danger pour l’environnement et les populations, comme le démontrent les accidents animaux et humains.

L’auteur continue sa conférence et aborde quelques points techniques : « Les marées vertes apparaissent dès que la concentration en nitrates dépasse 10 mg/l d’eau et on mesure en moyenne 30 mg/l dans les rivières des bassins-versants des huit baies bretonnes identifiées comme sujettes aux marées vertes.

Et revient sur l’action des pouvoirs publics : « Pour moi, les plans Algues vertes mis en œuvre par les pouvoirs publics ne résoudront pas le problème car, malgré des efforts importants, ils n’agissent pas sur la quantité de nitrates déversée. Je suis convaincu que la seule mesure crédible est de réduire le cheptel. Il reprend : Deux chiffres résument la difficulté : les terres qui contribuent au phénomène des marées vertes représentent à peine 7,5 % des terres agricoles bretonnes, mais plus de 50 % de la production porcine française », conclut Yves-Marie Le Lay.

À court terme, Yves-Marie Le Lay prépare la création d’une association de défense des victimes des marées vertes avec le soutien de Force 5.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-les-marees-vertes-etaient-au-coeur-de-la-conference-de-l-auteur-yves-marie-le-lay-cb6f8b9e-76df-11ed-bb87-77a7713d66c6

 

Perros-Guirec. Une nouvelle porte de 12 mètres de large pour le bassin à flot

À Perros-Guirec, l'idée d'une nouvelle porte de 12 m de largeur, pour un montant des travaux annoncé de 2,7 millions d'euros, a été validée lors du dernier conseil municipal.

La première ébauche du projet d'élargissement et d'automatisation de la porte du bassin à flot se chiffre à 2,7 millions d'euros HT.

La première ébauche du projet d'élargissement et d'automatisation de la porte du bassin à flot se chiffre à 2,7 millions d'euros HT. ©Archives Le Trégor

Par Jérémy Nédélec Publié le  

À Perros-Guirec, le dernier conseil municipal du 17 novembre avait à débattre concernant l’avant-projet d’une nouvelle porte pour le bassin à flot.

Porte plus grande et automatique

Deux objectifs structurent cet avant-projet : agrandir la porte, et l’automatiser. L’incident qui s’était produit début janvier, et la taille (5,85 m) jugée trop étroite pour accueillir certains bateaux motivent le projet de repenser la porte, qui est aussi en « bien mauvais état », souligne Yannick Cuvillier, l’adjoint aux ports et aux activités maritimes, avec des problèmes d’étanchéité.

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« On fait ça pour 50 ans »

L’idée est donc de travailler sur une nouvelle porte de 12 mètres de largeur, de sorte à faciliter aussi les manœuvres. Le montant des travaux, études et aléas est estimé à 2 786 529 € HT.

« On fait ça pour 50 ans », dit Erven Léon, le maire. Les échanges se sont attardés sur la largeur pertinente de cette porte : 12 ? 10 ?

« Faire une porte de 10 mètres au lieu de 12 mètres représenterait une économie de 70 000 €. Je ne suis pas sûr que cela soit pertinent »

Yannick Cuvillier, adjoint au port et aux activités maritimes

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L’idée d’une porte de 12 m a été approuvée au conseil portuaire. La minorité a émis le souhait d’une commission d’étude avec les personnes compétentes à ce sujet. « Cet organe de consultation existe, c’est le conseil portuaire », a répondu Erven Léon.

Le projet a été validé, avec 6 voix contre et une abstention.

https://actu.fr/bretagne/perros-guirec_22168/perros-guirec-une-nouvelle-porte-de-12-metres-de-large-pour-le-bassin-a-flot_55624876.html

 

Ouest-France

EN IMAGES. À quoi ressemblaient les bains de mer dans la baie de Morlaix au XIXe siècle ?

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Essor des bains de mer, recherche de l’exotisme… Depuis le milieu du XIXe siècle, le littoral de Roscoff à Locquirec (Finistère) a été le théâtre de nombreuses mutations architecturales et sociales. Patrick Virion, historien de l’art, et Christian Millet, architecte, ont coécrit l’ouvrage Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiatures de la Belle époque à nos jours, édité par Skol Vreizh.

Plage de Roch' Kroum à Roscoff.

Plage de Roch' Kroum à Roscoff. | CARTE POSTALE, COLL. PAT.

Un ouvrage vient de paraître aux éditions de Skol Vreizh, qui relate l’histoire des plages et des bains de mer en baie de Morlaix (Finistère). Voici cinq raisons d’aller l’acheter en librairie.

1. Pour comprendre l’engouement des bains de mer dans le nord de la Bretagne

Difficile de l’imaginer aujourd’hui, mais au milieu du XIXe siècle, il n’y a rien, ou presque, sur le littoral. « Il y avait la grève, un lieu peu attractif, d’ailleurs, la plupart des bourgs sont situés à quelques kilomètres de la mer , souligne Christian Millet, coauteur avec Patrick Virion, de l’ouvrage sur les bains de mer et villégiatures en baie de Morlaix, paru chez Skol Vreizh.

Scène de bain avant 1940. | COLLECTION MUSÉE VILLA MONTEBELLO, TROUVILLE-SUR-MER

Les préoccupations hygiénistes donnent au littoral breton une autre dimension pour accueillir et satisfaire la haute société parisienne avide de plaisirs iodés, de divertissements et d’exotisme. « La création d’une station de thérapie balnéaire à Roscoff est prémices d’un essor touristique qui se développe avec les premières pensions de familles et les hôtels de grand confort. »

2. Pour la grande richesse iconographique

Infatigables, professionnels et passionnés, les auteurs ont eu un plaisir fou à dénicher les perles rares, souvent méconnues, mais méritant d’être publiées.

Baigneurs et cabines à Saint-Jean-du-Doigt. | COLLECTION PATRIMOINE DE PLOUGASNOU

Des scènes de bain pittoresques à Roscoff ou de familles en balade à Carantec et Plougasnou, de séminaristes en goguette sur la passerelle de la pointe de Primel, de baigneurs devant les cabines à Saint-Jean-du-Doigt, ou encore montrant l’arrivée du courrier à Locquirec… Et aussi plein de reproductions de peintures et dessins comme celui représentant le petit Charles Le Goffic (poète mort en 1932), sur les genoux de l’écrivain Alexandre Dumas.

3. Pour découvrir l’architecture

La recherche de la vue est à l’origine de la conquête du littoral. « Elle se fait parcelle par parcelle, maison par maison, non pas par l’intermédiaire de plans d’urbanisation comme ce fut le cas à La Baule, détaille Patrick Virion. Les gens y font construire des maisons de ville, généralement déformées pour profiter du paysage. Les familles s’y déplacent avec leurs domestiques. »

Peintre à Primel en 1897. | COLLECTION PATRIMOINE DE PLOUGASNOU

Les premières maisons comportent des éléments de toutes sortes, « On observe ensuite un glissement vers le régionalisme. »

4. Pour en savoir plus sur la baie de Morlaix, refuge des femmes libres

Dans cet ouvrage, on apprend que Liane de Pougy, une courtisane de la Belle Époque, et célèbre pour sa beauté, séjourna au Clos-Marie à Roscoff. La célèbre couturière, Nina Ricci, surnommée la Dame blanche, remodèle la villa Kerjannic sur la rivière de Morlaix. Dans les années 1930, Mélanie de Vilmorin, richissime et excentrique veuve, loue le château du Taureau qui devient alors le théâtre de parties fines.

5. Pour marcher sur les traces de personnages illustres

Venir à Roscoff, Carantec, Plougasnou ou Locquirec, c’est mettre ses pas dans ceux d’illustres personnages qui séjournèrent ici.

Patrick Virion, historien de l’art, et Christian Millet, architecte, coauteurs de l’ouvrage « Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiatures de la belle époque à nos jours », édité par Skol Vreizh. | OUEST-FRANCE

Riches industriels, hommes politiques, écrivains et peintres, les auteurs ont dressé une liste non exhaustive de près de 250 personnalités. « Georges Méliès réalisa des croquis de Primel qui servirent de décors dans ses films », raconte Christian Millet.

Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiature, de la Belle Époque à aujourd’hui, éditions Skol Vreizh. 20 € chez skolvreizh.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/en-images-a-quoi-ressemblaient-les-bains-de-mer-dans-la-baie-de-morlaix-au-xixe-siecle-9b5d95e0-6c9e-11ed-bb24-fc75ae20c224

 

Le Diben mercredi 23 novembre 2022

Plougasnou. Une petite balade dans la nature.

Travaux pratiques dans la vallée de Tromelin à la découverte du Ponplaincoat.

Montage photos pyb29

"Découverte de la biodiversité de la vallée de Tromelin et de l’estuaire du Diben en compagnie d’un groupe d’étudiants en BTS GPN de Suscinio, dans le cadre d’un projet tutoré par la mairie.

 

Ouest-France

Ports de Trébeurden : Un important déficit pour la partie communale

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Les responsables des ports communal et concédé de Trébeurden (Côtes-d’Armor) ont rencontré les plaisanciers, mercredi 16 novembre 2022, à l’occasion du CLUP (Comité local des usagers du port). L’occasion de présenter les bilans, perspectives et d’annoncer les futurs tarifs. Une trentaine de personnes ont assisté à la séance.

Guillaume Le Guen et Dominique Bernabé ont présenté les bilans des ports, communal et concédé.

Guillaume Le Guen et Dominique Bernabé ont présenté les bilans des ports, communal et concédé. | OUEST-FRANCE

Au niveau du port communal de Trébeurden, la situation ne s’arrange pas. Nous avons encore enregistré une baisse des effectifs, déplore Guillaume Le Guen, conseiller délégué en charge des ports, qui tente d’expliquer cette érosion à l’occasion du CLUP (Comité local des usagers du port), qui se tenait jeudi. Notre clientèle vieillit : certains arrêtent, d’autres rejoignent le port concédé pour plus de sécurité. La présence des cales fait aussi que beaucoup de petits bateaux sont mis à l’eau sur remorque.

Encore un déficit de 10 000 € cette année

Toujours est-il que le déficit financier se creuse, cette année encore, de 10 000 €. Nous avons réussi à le limiter grâce à la subvention Covid en 2021, et en faisant basculer, en 2022, 60 % du salaire du maître de port sur le budget communal. La suppression de plusieurs mouillages a permis aussi de limiter les frais de maintenance. Cette année, Guillaume Le Guen, malgré l’inflation, s’en tiendra au plan prévu, et proposera au conseil portuaire d’appliquer une hausse de 7 % des tarifs.

Port concédé : un ressenti satisfaisant

Du côté du port concédé, le discours est plus optimiste : nous avons enregistré une nouvelle augmentation. Près de 600 bateaux sont désormais amarrés sur les pontons à l’année, et 130 en saison, comptabilise Dominique Bernabé, directrice du port. Avec toutefois une déception récurrente : Le manque de grosses unités. La grande majorité des locations concerne des bateaux de mois de 7 mètres. Après avoir proposé une augmentation de 4 % des tarifs, la directrice revient sur l’enquête de satisfaction réalisée auprès de l’ensemble de nos clients. Elle fait part d’un résultat positif : Le ressenti de tous est satisfaisant, concernant l’accueil et le travail de l’équipe portuaire.

Quelques remarques plus négatives sont toutefois adressées par les plaisanciers : problématique récurrente au niveau du stationnement des automobiles, le procédé actuel ne donne pas satisfaction. Rayonnement du wifi, vétusté des sanitaires, vitesse excessive des bateaux dans le bassin, comme dans le chenal, absence ou presque d’activités commerciales à proximité du port, sont aussi montrés du doigt.

Dominique Bernabé conclut en présentant les projets en cours ou futurs prévus par les responsables du port : Remplacement de la cuve de la station d’avitaillement, dragage des fonds près des pontons F et G, et à la cale sud, acquisition d’une pompe d’aspiration des eaux usées des navires, sans oublier un sujet qui lui tient à cœur : progresser concernant la gestion environnementale.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/ports-de-trebeurden-un-important-deficit-pour-la-partie-communale-cbce5d96-676b-11ed-bd6c-e16dcc8e6e00

 

Ouest-France

Pour l’eau potable et l’assainissement, Morlaix Communauté met 250 millions d’euros sur la table

Publié le Sarah HUMBERT

La somme dédiée est énorme : 250 millions d’euros. Et les chantiers qui l’attendent tout autant. Lundi 14 novembre 2022, les élus de Morlaix Communauté ont voté deux schémas directeurs, l’un pour l’eau potable, l’autre pour l’assainissement. On vous explique ce que ça implique.

Fournir de l’eau potable à tous et préserver la qualité de l’eau de la baie de Morlaix sont deux des enjeux des nouveaux schémas directeurs votés lundi 14 novembre 2022 lors du conseil communautaire de Morlaix Communauté.

Fournir de l’eau potable à tous et préserver la qualité de l’eau de la baie de Morlaix sont deux des enjeux des nouveaux schémas directeurs votés lundi 14 novembre 2022 lors du conseil communautaire de Morlaix Communauté. | OUEST-FRANCE

Lors du conseil de Morlaix Communauté, lundi 14 novembre 2022, les élus ont adopté à l’unanimité un schéma directeur pour l’eau potable et pour l’assainissement. Au total, près de 250 millions d’euros vont être investis, sur 20 ans. Pourquoi autant d’argent ? À quoi ça va servir ? On fait le point.

À quoi vont servir ces deux schémas directeurs ?

À l’échelle de Morlaix Communauté, pour l’eau potable, on compte 1 860 km de réseaux, dont 70 % datent des années 1970 à 1980. « Nous avons des matériaux qui on fait leur temps », glisse Guy Pennec, vice-président en charge du grand et petit cycle de l’eau. Concernant l’assainissement, c’est 672 km de réseaux, avec 21 stations d’épuration. Afin de garantir un accès « pour tous à une eau de qualité », explique le vice-président, il est essentiel d’entretenir les réseaux d’eau potable, de les moderniser. C’est également vrai pour les structures assurant l’assainissement, car des fuites peuvent dégrader le milieu naturel.

L’investissement voté le 14 novembre 2022 par le conseil communautaire sur l’eau potable et l’assainissement va s’étaler sur 20 ans. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Pourquoi est-ce que c’est important, maintenant ?

Pour plusieurs raisons. Au sein de l’intercommunalité, « huit communes » sont déjà frappées par des interdictions temporaires d’urbanisation sur certaines zones, justement en raison de l’état du réseau d’assainissement. Il est donc impératif d’effectuer des travaux, pour pouvoir accueillir de nouveaux habitants et éventuellement de nouveaux acteurs industriels. Pour cela, il faut s’assurer que l’eau soit consommable et protéger le milieu naturel. Guy Pennec ajoute : « Si on a un usage parcimonieux de l’eau, on l’aura aussi sur les eaux usées. »

Comment ça va se traduire pour les habitants du secteur ?

Les tarifs de l’eau potable et de l’assainissement vont changer, mais pas de la même façon pour tout le monde. L’idée est d’égaliser le prix à l’échelle de la collectivité, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, puisqu’on « compte une vingtaine de tarifs sur le territoire, actuellement », précise Jean-Paul Vermot, président de Morlaix Communauté. En moyenne, l’augmentation sera de 2,4 % par an sur la facture d’eau potable, sur la période 2022-2041. « La facture moyenne de 75 m3 d’eau passera de 195 € TTC en 2022 à 299 € TTC en 2041, hors inflation », détaille Guy Pennec. Pour l’assainissement, cette augmentation sera de 2,8 % par an. Les habitants verront les premiers changements à partir de janvier 2023. Idéalement, d’ici 12 ans, tous les citoyens de la communauté de communes paieront le même prix pour ces services. 

Face à cette augmentation à venir, que peuvent faire les particuliers ?

Pour accompagner et amortir une partie des effets de la convergence tarifaire, Morlaix Communauté a décidé de doubler le budget alloué à l’aide au paiement des factures. Une enveloppe de 60 000 € est désormais dédiée.

Quels sont les principaux postes de dépenses ?

Pour le schéma directeur concernant l’eau potable, d’ici 2041, 148 560 674 € vont être investis, soit plus de 7 millions d’euros par an. Le principal poste de dépense sera le renouvellement et l’extension des réseaux (79,3 millions d’euros), puis, la sécurisation des réseaux (21,2 millions d’euros)

Concernant le schéma directeur pour l’assainissement, c’est 101 307 480 € qui vont être dépensés en 20 ans, environ. Là aussi, le renouvellement et l’extension des réseaux arrivent en tête, avec 52,4 millions d’euros. Le deuxième poste de dépense (22,7 millions d’euros), sera consacré à la lutte contre les déversements. Pour financer le tout, Morlaix Communauté a contracté un emprunt sur 50 ans.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pour-l-eau-potable-et-l-assainissement-morlaix-communaute-met-250-millions-d-euros-sur-la-table-cbc0fa2a-6441-11ed-9eef-273910f6f2a4

 

Ouest-France

Montée des eaux. Un an après, le chantier de sécurisation de la dune de Cléder « est un succès »

Publié le

Les travaux du GR34 et de renforcement du cordon dunaire au Roguennic, à Cléder (Finistère), se sont terminés en décembre 2021. La mairie se félicite de la réalisation, qui n’a pas bougé d’un poil depuis, et donc remplit pleinement sa mission. En décembre 2022, elle devrait planter 15 000 nouveaux oyats pour donner un coup de pouce supplémentaire à la dune.

À Cléder, les travaux se sont achevés en décembre 2021, plus de 25 000 oyats ont été plantés pour maintenir la dune et éviter son recul face à la montée des eaux.

À Cléder, les travaux se sont achevés en décembre 2021, plus de 25 000 oyats ont été plantés pour maintenir la dune et éviter son recul face à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE

« Depuis un an, on peut dire que c’est un vrai succès », se félicite Gérard Daniélou, maire de Cléder (Finistère). Il y a quasiment 12 mois, ce dernier concrétisait un vieux dossier présent sur sa table depuis 2008 : le chantier pour consolider un cordon dunaire. La dune, située entre Ode an Denved et Roguennic, était sacrément fragilisée à cause des piétinements du GR34.

Les rochers ont été stabilisés et repositionnés au niveau du Roguennic, à Cléder. Ici pendant le chantier, fin 2021. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Pendant quatre mois, des enrochements ont été repositionnés sur 600 m et 25 000 oyats ont été plantés derrière la dune. Les racines de ces derniers permettent de maintenir la dune en place. Enfin, le sentier côtier, a été reculé de trois mètres. Des travaux qui pressaient, aussi, face à l’enjeu de la montée des eaux.

Sans travaux, « un Xynthia bis »

« Sur un fort coefficient de marée, il y a ce qu’on appelle un phénomène de surcote atmosphérique. On peut gagner un mètre sur la dune. Et un mètre supplémentaire à cause du réchauffement climatique. Dans ce cas-là, la mer passe au-delà et parvient aux habitations. Sans travaux, on pourrait se trouver avec un Xynthia bis », insistait alors Christophe Stewart, d’A & T Ouest, maître d’œuvre du chantier.

15 000 nouveaux oyats bientôt plantés

Les enrochements n’ont pourtant pas toujours la cote. Mais pour la municipalité, « c’était indispensable, rappelle Jean-Noël Edern, adjoint à l’urbanisme. Tout a été validé en préfecture, il fallait trouver une solution pour limiter l’érosion de la dune. Les rochers n’ont pas bougé depuis. C’est vrai que nous n’avons pas connu depuis d’épisode de tempête couplé à des grandes marées. On espère que les enracinements des oyats seront suffisamment profonds pour que, quand cela survient, ils fassent leur effet et maintiennent la dune. »

Concernant ces fameuses plantes, la mairie ne compte pas s’arrêter là. Elle prévoit d’en planter 15 000 nouveaux, courant décembre. En tout, il y en aura donc 40 000.

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/montee-des-eaux-un-an-apres-le-chantier-de-securisation-de-la-dune-de-cleder-est-un-succes-467a07e4-600e-11ed-8153-075575826619

 

Ouest-France

Densifier, reloger… comment les communes près de Morlaix anticipent l’érosion et la montée de l’eau

Publié le Gaëlle COLIN et Sarah HUMBERT

On le sait, l’eau grignote la côte et monte. Dans le pays de Morlaix (Finistère), plusieurs communes sont concernées, à plus ou moins long terme. Face à cela, les élus tentent de s’adapter.

La route du port, à Plouezoc’h (Finistère) fait partie des points sensibles face à la montée des eaux.

La route du port, à Plouezoc’h (Finistère) fait partie des points sensibles face à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE

« Dans cinquante ans, certaines projections montrent que Barnenez deviendrait une île », souffle Daniel Guézennec. Des scénarios qui semblent inimaginables pour l’adjoint chargé du littoral de Plouezoc’h (Finistère). Pourtant, l’enjeu de la montée des eaux touche aussi sa commune, qui a la particularité de n’avoir que des grèves, pas de plages. « La falaise a déjà reculé, ça se voit. Les anciens habitants nous le font remarquer. On est très exposés à l’érosion », enchérit Brigitte Mel, la maire. 

« C’est un sujet qui nous intéresse, avec tout le flou que cela comporte »

Comment anticiper ce futur proche, où les contours d’une ville ou d’un village peuvent complètement évoluer ? « C’est un sujet qui nous intéresse évidemment, avec tout le flou que cela comporte, poursuit l’édile. Nous sommes une commune littorale et le plan local d’urbanisme intercommunal nous pousse à configurer l’habitat dans le centre. Des habitats disséminés sur la côte, c’est passé. » La priorité du mandat, c’est donc la redynamisation du bourg. « On a acheté du foncier pour créer le lotissement du Stérec et ses 37 maisons. On projette de continuer ainsi. »

Brigitte Mel, maire de Plouezoc’h, avec son premier adjoint chargé du littoral, Daniel Guézennec. | OUEST-FRANCE

Certains points noirs ont déjà été identifiés, comme la route du port, au Dourduff, où les maisons sont près de la mer. Une installation avec enrochements a été choisie, « mais lorsqu’elle a été réhabilitée, on a ouvert des portes pour laisser passer l’eau et éviter l’effet de choc », continue la maire. D’autres travaux y sont envisagés, mais la partie portuaire appartient au Domaine public maritime.

Autre endroit sensible : Kerarmel et la Palud du même nom, où se trouvent quelques habitations. Sur la question du relogement des habitants côtiers lésés, les deux élus misent, peut-être, sur « la réhabilitation ou le rachat des maisons du bourg ».

Dans le Léon aussi, des communes concernées

Du côté du Léon, la commune de Carantec est elle aussi concernée par ces problématiques. Elle fait même partie, tout comme Plougasnou, Saint-Martin-des-Champs et Locquirec, des 126 communes désignée par le gouvernement, en avril 2022, « dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l’érosion du littoral ».

Communes devant s'adapter en priorité à l'érosion du littoral

Pour ces communes, des études sur les risques à 30 ans, puis à 100 ans vont être menées. Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, indique : « ça m’intéresse, avant d’entreprendre des travaux. J’attends beaucoup de cette étude ». Pour Alban Le Roux, 1er adjoint à Carantec, « cela va permettre d’identifier avec plus de précisions les endroits qui seront concernés. On en connaît déjà certains, il y en a peut-être d’autres ».

Au niveau de la Chaise du curé, à Carantec (Finistère), le paysage pourrait se modifier dans les prochaines années. | OUEST-FRANCE

À Carantec, c’est notamment « l’île Callot et la Chaise du curé », explique-t-il. Pour ces deux zones, l’action de l’eau est clairement établie : « en dessous de la Chaise du curé, l’eau grignote la roche, et pour Callot, on sait qu’un jour, l’île sera certainement coupée en deux ». Alors, la municipalité active différents leviers, même si tout ne dépend pas d’elle. Sur l’île par exemple, « on essaie de canaliser les cheminements, de sanctuariser certaines zones. L’isthme, au bas de la chapelle, a été sécurisé avec de petits poteaux. On sait que c’est un endroit très sensible à l’érosion et à l’augmentation du niveau de la mer », détaille-t-il.

Alban Le Roux, 1er adjoint à Carantec (Finistère), fait le point sur les actions de la commune face à l’érosion du littoral et à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE

En raison de l’érosion et de la montée de l’eau, à Carantec (Finistère), l’île Callot pourrait un jour être séparée en deux. | OUEST-FRANCE

Au niveau de l’immobilier, sur l’île, il est désormais impossible de construire, ni même de faire des extensions. Sur le continent, la commune est « sur une politique de préemption, en faisant appel à l’établissement public foncier, pour nous accompagner », explique Alban Le Roux.

Tout l’enjeu, pour ces villes et les différents acteurs impliqués, est de prendre les bonnes décisions aujourd’hui, pour vivre sereinement demain.

https://www.ouest-france.fr/environnement/environnement-en-finistere/densifier-reloger-comment-les-communes-pres-de-morlaix-anticipent-l-erosion-et-la-montee-de-l-eau-f31f7b34-6034-11ed-8153-075575826619

 

Le Diben mardi 08 novembre 2022

Morlaix communauté. Réunion du comité de pilotage du port de Primel-Diben

Morlaix Communauté a invité cet après-midi les associations parties prenantes (limités à une personne par association) à participer à un comité de pilotage pour la réalisation du volet les "infrastructures portuaires". Malgré les avertissements des associations (l'APPBS, l'ARAP, Force5), le service littoral de MX CO propose de réaliser une cale au fond de l'Anse de Primel en pleine zone humide reconnue en appel au Tribunal de Nantes. C'est du foutage de gueule ! N'y aurait-il pas là conflit d’intérêt ?

Économisons l'argent du contribuable, il y a une aire de carénage sur le port de Roscoff où certains bateaux de Primel se refont déjà une beauté : Port de plaisance de Roscoff Bloscon Aire de carénage

 RAPPEL 

Ouest-France

Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel

Nouveauté, dans l’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère) : le poste de ravitaillement en carburant doit être installé au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui donnerait un indice sur l’implantation de la future aire de carénage. Deux associations protestent.

 

 

Le port du Diben va faire l’objet d’un lifting à 15 millions d’euros. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben continue de faire des remous, à Plougasnou (Finistère). Un comité de pilotage va être créé, avec la commune, les professionnels, les financeurs, les riverains ou encore les associations.

Marc Rousic, conseiller chargé du littoral pour Morlaix communauté, a rencontré les associations pour un petit port breton sympa (APPBS) et les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP).

Une zone humide très riche

Or, celles-ci ont appris que le poste de ravitaillement en carburant serait positionné au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui indiquerait le potentiel endroit de la future aire de carénage. Les deux associations y sont formellement opposées, puisqu’il s’agit d’une « zone humide très riche en biodiversité, et répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement ».

Les associations demandent à Morlaix communauté de « surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-des-associations-toujours-contre-une-aire-de-carenage-au-fond-de-l-anse-de-primel-20a8a4ee-e08f-11eb-9be0-01246e2ebe9b

 

Ouest-France

Marie-Pierre Tréguier, ancienne secrétaire de la rédaction de Morlaix, nous a quittés

Publié le

Secrétaire de l’agence Ouest-France de Morlaix de 1976 à 2014, Marie-Pierre Tréguier est décédée mardi 1er novembre 2022. Pilier du journal pendant trente-huit ans, elle a marqué la vie de la rédaction de son caractère bien trempé, de son humour et de sa bonne humeur.

Marie-Pierre Tréguier a assuré le secrétariat d’Ouest-France Morlaix pendant trente-huit ans. Retraitée depuis 2014, elle est décédée des suites d’une maladie, mardi 1er novembre.

Marie-Pierre Tréguier a assuré le secrétariat d’Ouest-France Morlaix pendant trente-huit ans. Retraitée depuis 2014, elle est décédée des suites d’une maladie, mardi 1er novembre. | ARCHIVE

« C’était une figure de Ouest-France », résume sobrement Dominique Kerriou, correspondant local de Morlaix (Finistère). Il fait référence à celle qui était l’incontournable occupante du secrétariat de la rédaction, quand elle était encore située rampe Saint-Mélaine. Marie-Pierre Tréguier, qui a été à ce poste de 1976 à 2014, est décédée mardi 1er novembre 2022. Malade, elle était âgée de 68 ans.

Pilier de la rédaction, « Marie » a vu défiler les journalistes et travaillé avec une douzaine de chefs de rédaction. « C’était une vraie camarade, qui avait toujours le mot pour rigoler tout en restant sérieuse au travail. Elle aimait beaucoup aller se baigner à la plage de Saint-Jean-du-Doigt », poursuit Dominique Kerriou.

« Une oreille et un regard fin »

En trente-huit ans de carrière, cette mère de jumeaux et mamie de deux petits-enfants, a connu un grand nombre d’évolutions techniques au sein du journal. De la machine à écrire à l’ordinateur, du « hors sac » pour transmettre les photos à Rennes à la photo numérique instantanée…

Derrière son bureau, nombreux sont les lecteurs et les anonymes à s’être arrêtés discuter. « Tout le monde l’appréciait, c’était une oreille et un regard fin. Elle était très psychologue et très empathique », salue Françoise Le Borgne, journaliste à la rédaction jusqu’en 2011.

Pour chacun, Marie s’est montrée attentive, patiente et concernée. « C’était une femme épatante, qui prenait toujours le bon côté de la vie, décrit Aude Kerdraon, secrétaire de 1994 à 2010, aujourd’hui reporter d’édition du secteur de Landerneau. Marie-Pierre avait un profond respect pour les gens. Elle distribuait ses conseils d’une manière directe, aidait toujours à prendre du recul. Et toujours avec la banane. Une vraie battante, quoi. »

D’un naturel rieur et protecteur, dotée d’un caractère bien trempé, Marie-Pierre Tréguier était un moteur, une référence, pour les journalistes comme pour les correspondants locaux. Beaucoup sont devenus des amis. Ouest-France exprime à sa famille et ses proches ses plus sincères condoléances.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/marie-pierre-treguier-ancienne-secretaire-de-la-redaction-de-morlaix-nous-a-quittes-4f8a569e-5abf-11ed-8bfd-8dba71fb0669

 

Le Diben mercredi 02 novembre 2022

Plougasnou. L'aire de carénage refait surface

Port de plaisance de Roscoff Bloscon Aire de carénage

Port du Moulin Blanc Brest Aire de carénage  

 

Ouest-France

Saint-Jean-du-Doigt. Il ouvre son restaurant dans le bourg

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Romain Labrassine vient d’ouvrir « Au goût du monde » à Saint-Jean-du-Doigt et propose des plats des cuisines du monde avec des ingrédients locaux.

Romain Labrassine devant le restaurant « Au goût du monde »

Romain Labrassine devant le restaurant « Au goût du monde » | OUEST-FRANCE

Romain Labrassine vient d’une famille de restaurateurs : ses parents tiennent le restaurant « l’Abbesse », au Diben, et son frère est établi près de Dinant, en Belgique.

Ce Belge de 24 ans a vécu quinze ans à Plougasnou. « Je me suis destiné un temps à être infographiste, dit-il. Le virus de la cuisine et de la restauration m’a pris en travaillant avec mes parents, en cuisine, puis j’ai acquis de l’expérience en salle avec mon frère, avant de me sentir prêt à m’installer. Un bon emplacement est apparu à Saint-Jean-du-Doigt, avec un appartement tout proche pour me loger. »

Le restaurant « Au goût du monde » est situé place du Père-Robert-Le-Meur, à deux pas de l’enclos paroissial, dans un local loué par la commune, qui a fait récemment installer une hotte pour la cuisine. La décoration est moderne et chaleureuse, avec des éléments évoquant le voyage.

« Je souhaitais présenter une offre originale, et la diversité des restaurants et des cuisines qu’on peut trouver dans les villes belges m’a orienté pour proposer des plats des cuisines du monde : Gréce, Inde, Thaïlande, Japon, selon les produits et l’inspiration, continue-t-il. Je les prépare avec des ingrédients locaux en m’approvisionnant auprès des maraîchers et des pêcheurs de Saint-Jean et de Plougasnou, et avec des fournisseurs bretons pour les autres produits. »

Romain Labrassine précise que les épices et le piment sont dosés modérément pour que les plats gardent leur personnalité sans emporter le palais, et qu’une option est toujours prête pour les végétariens. Le restaurant est ouvert midi et soir du mercredi au dimanche.

Contact : www.au-goutdumonde.fr, 02 98 24 40 53. 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jean-du-doigt-29630/saint-jean-du-doigt-il-ouvre-son-restaurant-dans-le-bourg-d1b3e78a-5695-11ed-be8f-fa967cb55d5e

 

Ouest-France

Morlaix. « La pression pour le logement sur l’île est forte »

Publié le

Le comité du pays de Morlaix pour le logement organise une manifestation pour l’accès au logement samedi. Éric Grall, maire de l’île de Batz, fait le point sur la situation et évoque des solutions.

Sur l’Île-de-Batz, la pression immobilière est déjà présente. Les prix sont élevés, ce qui ne facilite pas l’arrivée de nouveaux habitants, notamment les jeunes.

Sur l’Île-de-Batz, la pression immobilière est déjà présente. Les prix sont élevés, ce qui ne facilite pas l’arrivée de nouveaux habitants, notamment les jeunes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Entretien

Au niveau du logement, quels sont problèmes sur l’île ?

Sur l’île, il y a environ deux tiers de résidences secondaires. Souvent, lorsque des biens se vendent, les gens les achètent pour des résidences secondaires. On rentre dans des prix assez incroyables, autour de 7 000 € ou 8 000 € le m2. Sur l’île, nos principaux actifs ont des emplois liés à la mer, l’agriculture ou le tourisme. On n’est pas dans des salaires qui permettent d’acheter ça.

Parmi les propriétaires de résidence secondaires qui ne louent pas à l’année, qu’est-ce qui les retient ?

Souvent, ceux qui ont des gîtes ou louent de manière saisonnière accueillent aussi leur famille durant certaines périodes. J’en connais qui seraient prêt à louer à l’année, mais comme ils souhaitent héberger leur famille, ne le font pas. Ce ne sont pas des sujets simples. Ce sont des cas particuliers qui, quand on les empile, donnent la situation qu’on a aujourd’hui.

À l’échelle de la commune, que pouvez-vous faire ?

On essaie de trouver des solutions pour l’accession à la propriété. L’approche qui retient le plus l’attention, c’est celle avec les Offices fonciers solidaires (OFS), avec un bail réel solidaire. L’idée, c’est que l’OFS achète le terrain. Celui qui construit une maison ou un immeuble, ou achète, est propriétaire du bâti, mais pas du terrain. Il paye son bâti, et pour le terrain, il aura un loyer assez modeste. Ça permet d’abaisser le coût d’accession à la propriété. Avec ce système, les gens ne peuvent acheter qu’une résidence principale. Enfin, le prix de revente du bien est fixé à l’avance, il suit l’indice de la construction chaque année, ce qui évite la spéculation. C’est un dispositif extrêmement puissant, qui doit être bien encadré.

Est-ce que cette option est envisagée sur l’île ?

Ici, on suit quelques dossiers qui pourraient nous permettre de lancer des opérations similaires. Notre projet, c’est de compléter ce qu’on a déjà par une opération de ce type-là. On pense à quatre ou cinq logements en accession, via ce dispositif.

Quelles autres solutions peuvent être mobilisées ?

Un amendement a été voté ces derniers jours, dans le cadre de la loi Finance. Il permettrait, dans des zones dîtes tendues de moins de 50 000 habitants, d’augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Ça permettra de créer un revenu additionnel aux communes, qui serait utilisé pour des projets en faveur du logement à l’année.

La situation des îles est particulière, mais les tensions sur le logement guettent aussi les communes du continent…

Je pense que nos députés commencent à comprendre que la pression au niveau du logement sur les îles est simplement en avance par rapport aux autres communes. Ça va leur arriver aussi. La différence, par rapport à nous, c’est que les actifs peuvent encore acheter un peu moins cher, à l’intérieur des terres.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/la-pression-pour-le-logement-sur-lile-est-forte-ccd585c9-4f36-4fa7-88d1-256045d23158

 

Ouest-France

Le corps d’Erwan Martin, le jeune pêcheur porté disparu dans le Finistère, a été retrouvé

Modifié le Publié le Gaëlle COLIN

Erwan Martin était porté disparu depuis le 16 octobre 2022, à Plougasnou (Finistère). Le corps du jeune homme, domicilié à Morlaix, a été retrouvé dans les roches, à Port-Blanc, à Plougasnou, là où son véhicule était stationné. Depuis plusieurs jours, sa famille, des proches et de nombreux bénévoles sillonnaient inlassablement la côte.

Le corps de la victime a été rapatrié sur la cale du port du Diben, à Plougasnou.

Le corps de la victime a été rapatrié sur la cale du port du Diben, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Cela faisait plus d’une semaine qu’Erwan Martin était porté disparu. Le corps du jeune homme a été retrouvé dans l’eau, ce lundi 24 octobre 2022, par un plongeur amateur, près des rochers au nord de l’anse du Port-Blanc, à Plougasnou (Finistère), non loin du port du Diben. Une zone très difficile d’accès à pied.

Une vedette SNSM, un canot des pompiers et des gendarmes se sont déplacés sur les lieux pour rapatrier le corps. L’identité d’Erwan Martin a été confirmée par les gendarmes.

Une autopsie demandée

Le corps a ensuite été transféré vers l’institut médico-légal de Brest, afin de mener une autopsie. Elle permettra de préciser les circonstances du décès du jeune homme.

La gendarmerie s’est rendue au camping de Locquirec pour rencontrer les proches et la famille présentes sur place. C’est à cet endroit que la base de recherches avait été installée.

La victime, âgée de 20 ans et domiciliée à Morlaix, était activement recherchée depuis dimanche 16 octobre 2022. C’est depuis cette date qu’Erwan Martin a cessé de donner des nouvelles, alors qu’il était parti pêcher à pied. Sa voiture avait été retrouvée, dans un premier temps, stationnée au parking de Port-Blanc. Un sac contenant ses affaires avait été, lui, repêché dans l’eau.

Des bénévoles en nombre mobilisés

Une enquête a depuis été ouverte par la gendarmerie de Plougasnou, et les recherches se poursuivaient. De son côté, la famille et l’entourage du jeune homme, essentiellement originaires de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) s’étaient organisés pour sillonner le secteur, à pied et en barque.

Ces derniers avaient réussi à mettre la main sur le couteau et la boîte à hameçons du jeune homme, dimanche 23 octobre 2022.

On a besoin d’yeux, de bras, de pieds, pour ratisser tous les environs et trouver Erwan », décrivait son entourage sur le groupe Facebook créé en ce sens. Encore ce lundi 24 octobre au matin, des plongeurs annonçaient leur sortie en mer pour donner un coup de main, du côté de l’Aber-Wrac’h, à Landéda.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/finistere-le-corps-du-jeune-pecheur-porte-disparu-a-ete-retrouve-a-plougasnou-3600c0c0-5392-11ed-a9d9-dcaf5efb85ba

 

Ouest-France

Plougasnou. Jean-Jacques Aillagon démissionne de ses fonctions de conseiller à Morlaix Communauté

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L’ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac était depuis 2020, conseiller communautaire à Morlaix Communauté. Jean-Jacques Aillagon a annoncé officiellement sa démission de l’Agglo lors du conseil municipal de Plougasnou, jeudi 13 octobre 2022. Il reste cependant élu dans la commune.

Jean-Jacques Aillagon a démissionné de ses fonctions de conseiller communautaire à Morlaix communauté.

Jean-Jacques Aillagon a démissionné de ses fonctions de conseiller communautaire à Morlaix communauté. | ARCHIVES THOMAS BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE

« Il n’y a aucun désaccord », précise d’emblée Jean-Jacques Aillagon, contacté par téléphone. L’ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac a officiellement annoncé son retrait de Morlaix Communauté, lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère), jeudi 13 octobre 2022.

Ce dernier était conseiller communautaire depuis 2020, et suivait de près les dossiers culturels de l’Agglo. Il reste cependant élu au conseil municipal de Plougasnou.

« Plus assez de temps »

« J’ai une surabondance d’activités, entre le professionnel à Paris, le dossier de candidature à l’Unesco des enclos paroissiaux et le conseil municipal : je n’avais plus assez de temps pour me consacrer pleinement à cette mission de conseiller communautaire. Mais je reste totalement disponible s’il faut sur les questions culturelles de l’Agglo. Notamment le musée de Morlaix, qui m’est cher. »

Il sera donc remplacé par Hervé Le Ruz à Morlaix Communauté. Il est actuellement premier adjoint à Plougasnou.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/jean-jacques-aillagon-demissionne-de-ses-fonctions-de-conseiller-a-morlaix-communaute-5546ac8e-4ef0-11ed-b832-30b1043f3243

 

Le Diben dimanche 16 octobre 2022

Mairie de Plougasnou

Anse de Primel Bonjour, le PV du conseil municipal du 5 juillet 2022 a été mis en ligne ce matin sur le site internet communal. Cordialement.

Compte rendu du conseil municipal du 05 07 2022.pdf

Merci.

 

Le Diben vendredi 14 octobre 2022

« Quelles ressources du Pays de Morlaix pour surmonter les enjeux et défis d'aujourd'hui et de demain ?

Photo pyb29  Photos pyb29

Photos pyb29

La soirée débat organisée par le Conseil de Développement du Pays de Morlaix s'est déroulée jeudi soir à la CCI de Morlaix. Les intervenants et le public ont pu échanger librement durant toute la soirée animée par Christophe Boucher de Tébéo.

Prospective de l’attractivité du Pays de Morlaix 2030

 

Ouest-France

Morlaix. Le Scot comprend une partie maritime

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Henri Billon, Jean-Paul Vermot et Jacques Edern, du Pays de Morlaix.

Henri Billon, Jean-Paul Vermot et Jacques Edern, du Pays de Morlaix. | OUEST-FRANCE

Le Pays de Morlaix naissait il y a vingt ans. Lundi, lors d’un rassemblement des 59 maires qui le compose, les élus ont décidé de faire de cette date, un moment charnière.  Nous fêtons les vingt ans de cette entité territoriale, créée par Adrien Kervella, ancien maire de Saint-Pol-de-Léon et Georges Tigreat, ancien maire de Landivisiau , souligne son président Jean-Paul Vermot (Morlaix).

L’une des décisions prises lors de cette conférence :  Le lancement du premier Schéma de cohérence territoriale (Scot) , poursuit-il.

Que permettra ce Scot ?

 Dans ce contexte de crise, le Scot va permettre de créer une synergie pour faire avancer le pays, et donner l’envie d’y venir, d’y travailler et d’y rester, explique Henri Billon, vice-président (Landivisiau).On sort là des considérations politiques. 

Les gros volets du Scot concernent la gestion des espaces et de l’urbanisme, l’agriculture et le tourisme.

Pour quels enjeux ?

Dès mars 2023, la conférence nationale définira le nombre d’hectares à urbaniser.  9 500 ha en dix ans pour toute la Bretagne, détaille Jacque Edern (Haut Léon Communauté). Nous devrons être très précis dans nos objectifs. Pour la première fois, le Scot comprend une partie maritime sur les premiers milles nautiques, c’est important pour l’éolien. Côté énergies, chaque création de parking devra être équipée de panneaux énergétiques. 

Le Scot devra être prêt au 31 décembre 2025, c’est un enjeu considérable ! .

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/le-scot-comprend-une-partie-maritime-69d29824-4979-11ed-8da3-410856ccb182

 

Ouest-France

Face à la montée des eaux en Bretagne, « il faut se préparer à quitter le bord de mer »

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Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’à l’horizon 2100, la mer aura gagné environ un mètre si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites. En Bretagne, la loi oblige désormais 41 communes à adapter leur politique d’urbanisme à l’érosion du littoral. Alain Hénaff, géomorphologue à l’université de Bretagne occidentale (UBO), explique pourquoi il faut parler « de ce qu’il adviendra des constructions de l’homme » dans les zones exposées.

Jour de tempête dans le port de Lomener à Ploemeur (Morbihan).

Jour de tempête dans le port de Lomener à Ploemeur (Morbihan). | ARCHIVES OUEST-FRANCE/THIERRY CREUX

Alain Hénaff est enseignant-chercheur à l’université de Bretagne occidentale (UBO). Ce spécialiste de géomorphologie littorale a travaillé notamment sur les programmes de recherche Osirisc et Osirisc + destinés à mieux connaître les risques côtiers. Ces travaux ont permis de créer un observatoire intégré des risques côtiers d’érosion submersion et l’application OSI de cartographie en ligne. Il a donné une conférence, mercredi 12 octobre 2022, à Lancieux (Côtes-d’Armor), sur les risques d’érosion du trait de côte et de submersion marine en Bretagne. Il explique pourquoi les travaux de digue ou d’enrochement « ne sont pas toujours la panacée » face à l’érosion du trait de côte.

La baie de Lancieux fait partie de dix sites pilotes français retenus pour tester une gestion souple du trait de côte dans cette zone reconnue vulnérable depuis 2015. Objectif : rendre progressivement plusieurs hectares à la mer, sur ce site poldérisé dont le conservatoire naturel du littoral est en partie propriétaire.

41 communes bretonnes devront adapter leur politique d’aménagement à l’érosion du littoral. | INFOGRAPHIE OUEST-FRANCE

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’à l’horizon 2100, la mer aura gagné environ un mètre si nous ne réduisons pas les émissions de gaz à effet de serre. Vous confirmez ?

Ce sont ces données que nous utilisons pour travailler. Il s’agit d’une élévation de 2 à 3 mm par an à l’échelle mondiale, en fonction des endroits. Nous essayons de voir quels seront les impacts sur les littoraux bien que ce soit difficile de l’imaginer. Un littoral n’est pas fait d’un substrat rigide. C’est difficile de dire comment un cordon de galets, une plage ou une falaise vont se comporter dans l’avenir.

Le géomorphologue brestois, Alain Hénaff : « On a longtemps cru que la mer allait régénérer notre stock de sable, héritage de la période périglaciaire, mais le stock s’est épuisé. » | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Lire aussi : EN IMAGES. Montée des eaux : quel visage aura la Bretagne en 2100 ?

En 2020, une carte du groupe de réflexion Climate Central montrait les zones exposées au risque de submersions fréquentes, en fonction de différents scénarios de montée des eaux. Selon ces simulations, certains endroits de la Bretagne seraient rayés de la carte comme l’île de Saint-Cado (Morbihan). Vous paraissent-elles fiables ?

Ces simulateurs donnent une image de la situation en 2 100 avec les littoraux actuels. Or, ces derniers vont se modifier. Avec l’élévation du niveau de la mer, une dune peut progresser à l’intérieur des terres ou se rompre brutalement. Les phénomènes météo interviennent aussi. Nous n’avons pas les moyens de prédire la modification du régime des houles, les tempêtes et l’urbanisation qui fait évoluer un trait de côte. Ces simulations ont un intérêt : elles font réfléchir les gens. Mais à raison de 3 mm par an, on a des décennies pour s’adapter.

Lire aussi : CARTE. Quelles sont les 126 communes classées prioritaires face à l’érosion côtière ?

Le Bureau de recherches et de géologie minière (BRGM) a dressé une carte des zones exposées à l’élévation du niveau de la mer à marée haute avec des données topographiques plus précises. Même si la Bretagne est moins exposée que d’autres régions, cette carte montre les points les plus vulnérables : Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), l’Ile-Tudy (Finistère), la presqu’île de Gâvres (Morbihan), certains endroits du golfe du Morbihan, du Finistère sud, la Ria d’Etel… Combien de Bretons sont-ils menacés ?

En France, 850 000 personnes vivent en zones basses. En Finistère, plus de 9 500 personnes sont concernées par les risques submersion. Sur l’Ile-Tudy, à Saint-Malo, à Gâvres, ce sont des menaces bien marquées et la prise de conscience est déjà là.

La difficulté est de faire prendre conscience aux habitants et aux gestionnaires que le littoral est mobile. Le trait de côte bouge depuis 18 000 ans. On a massivement urbanisé le littoral depuis 100 à 150 ans et on a oublié que ce trait de côte n’a jamais cessé d’évoluer, les travaux scientifiques l’ont toujours montré. On a les capacités de fixer ce trait de côte par des ouvrages mais les travaux n’ont jamais été la panacée car leurs conséquences sont parfois pires.

On a longtemps cru que la mer allait régénérer notre stock de sable, héritage de la période périglaciaire, mais le stock s’est épuisé. On voit des cordons de dunes dépassés par les tempêtes. Certaines plages sont en déficit de sable, d’autres voient le sable partir parfois à cause d’un enrochement. La compréhension de ces mécanismes s’est faite au fil des années.

Lire aussi : Montée des eaux : quelles solutions en Bretagne ?

La loi impose désormais à 41 communes bretonnes d’adapter leur politique d’aménagement à l’érosion du littoral. Ces communes devront notamment intégrer les zones exposées au recul du trait de côte à l’horizon de trente ans dans leurs documents d’urbanisme. Comment sensibiliser les gens qui habitent dans ces zones ?

Sensibiliser les gens, c’est d’une complexité absolue. À Lancieux, on va parler de risques littoraux mais sur ce sujet, on a tendance à parler des phénomènes naturels et à oublier les enjeux pour l’homme. En baie d’Audierne (Finistère), par exemple, ça peut reculer de 100 m par tempête, l’impact est négligeable pour les populations. À Saint-Malo, le phénomène enfonce les digues et il y a un vrai impact pour les habitants. Parler des enjeux à l’horizon 50, c’est parler de ce qu’il adviendra des constructions de l’homme.

La difficulté, c’est de dire aux gens qui habitent en bord de mer : « Les gars, il va falloir migrer vers l’intérieur des terres ». On peut toujours faire des grosses digues mais mine de rien, c’est beaucoup de travaux engagés par les collectivités. On va de toute façon vers des désagréments. Il va falloir se préparer à quitter le bord de mer. On doit réfléchir sur le long terme. Première étape : limiter les constructions sur le littoral. Deuxième étape : réfléchir à comment on va supprimer les existantes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/face-a-la-montee-des-eaux-en-bretagne-il-faut-se-preparer-a-quitter-le-bord-de-mer-805c2206-458a-11ed-8c28-88bd89a03c81

 

Le Diben mardi 11 octobre 2022

La prochaine réunion du Conseil Municipal se tiendra le jeudi 13 octobre 2022 à 18H00 à la Mairie

Ordre du jour :

- Installation du Conseil Municipal des Jeunes
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 juillet 2022
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au Maire

FINANCES - ADMINISTRATION GENERALE
- Budget général : Décision modificative 2022-02
- Budget annexe port de Terenez : Décision modificative 2022-02
- Transfert d’actif du budget annexe port de Terenez au budget principal
- Créances éteintes
- Convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services itinérante
- Mandat au centre de gestion pour les négociations collectives dans le domaine de la protection sociale complémentaire
- Modification du règlement intérieur du conseil municipal : dématérialisation des envois des documents
- Nomination d’un correspondant « incendie et secours »

URBANISME, TRAVAUX
- Convention de servitude avec ENEDIS - Parcelle YB 130
- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Détermination du prix de vente prévisionnel des lots et pré-commercialisation
- Lotissement communal des hortensias : Convention de transfert de maîtrise ouvrage pour les travaux de création du réseau d'eaux pluviales avec Morlaix Communauté
- Lotissement communal des hortensias : Détermination du prix de vente prévisionnel des lots et pré-commercialisation
- Lotissement communal des Hortensias : Modification du permis d’aménager et du règlement du lotissement

ECONOMIE, TOURISME, CULTURE, PATRIMOINE
- Camping municipal : Modification de règlement intérieur - Accueil des camping-cars en basse saison

MOTION
- Tarif de l’énergie – Demandes de mesures d’urgence

QUESTIONS ORALES

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/11-octobre-ordre-du-jour-du-prochain-conseil-municipal

"Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 juillet 2022", où peut-on trouver le PV du dernier conseil municipal ? On ne trouve plus que la liste des délibérations sur le site de la mairie : https://www.mairie-plougasnou.fr/sites/default/files/upload/2022.07.05_liste_des_deliberations.pdf

 

Ouest-France

Plougasnou. Première réunion du conseil municipal des jeunes

Publié le

Le conseil municipal des jeunes nouvellement élu.

Le conseil municipal des jeunes nouvellement élu. | OUEST-FRANCE

Le conseil municipal des jeunes (CMJ), élu pour la période 2022-2024, a tenu sa première réunion jeudi, en mairie, avec Jean-Luc André, conseiller municipal chargé du CMJ, Françoise Reguer, adjointe au maire pour les affaires scolaires, et Isabelle Guilbault, animatrice.

Les jeunes élus étaient tous présents et ont débattu à propos de l‘organisation des réunions, de la préparation de la journée Octobre Rose le 16 octobre, au profit de la lutte contre le cancer du sein. Cette réunion était une première pour la plupart des participants.

Leur intronisation officielle aura lieu lors du prochain conseil municipal le 13 octobre

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/premiere-reunion-du-conseil-municipal-des-jeunes-3236c396-c592-435b-b689-d2bc157c1f4d

Comment se fait-il que nous n'avons plus de compte rendu du conseil municipal sur le site de la municipalité ?

Conseils municipaux et PV des conseils

Ce n'est pas un PV de conseil municipal !!!

 

Ouest-France

Finistère. Le Département va consacrer 2,5 millions d’euros pour préserver les zones humides

Publié le Rose-Marie DUGUEN

Ce vendredi 30 septembre 2022, le Département du Finistère a annoncé mettre 2,5 millions d’euros sur la table, entre 2022 et 2028, pour préserver et mettre en valeur les zones humides.

Maël de Calan, président du Département du Finistère, aux côtés de Jérôme Bignon, président de Ramsar France, vendredi 30 septembre 2022 à Quimper.

Le 14e séminaire national des sites Ramsar s’est tenu les 29 et 30 septembre 2022 dans le Finistère. Un site Ramsar est « une zone humide reconnue d’importance internationale pour son caractère représentatif, rare ou unique et pour sa richesse biologique », décrit Eau France, le service public d’information sur l’eau.

Une seule zone Ramsar, bientôt d’autres ?

À l’échelle de la planète, il existe 2 400 zones Ramsar, réparties dans 170 pays. Cinquante-deux de ces zones sont situées en France, métropolitaine et d’Outre-mer. Une seule est dans le Finistère : les dunes et paluds bigoudènes. Deux autres sites pourraient, peut-être un jour, obtenir le même label si les collectivités locales œuvrent en ce sens : les monts d’Arrée (pour ses tourbières notamment) et la baie de Morlaix.

Acquérir 100 hectares de zones humides en plus

À cette occasion, Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère, a dévoilé un plan d’actions pour les zones humides. Montant du budget alloué : 2,5 millions d’euros pour la période 2022-2028. Avec plusieurs objectifs : « Acquérir 100 hectares de zones humides supplémentaires » (le Département est actuellement propriétaire d’un peu plus de 700 hectares de zones humides) ; « restaurer au moins une zone humide majeure » ; « développer notre activité de conseils aux collectivités dans leurs projets locaux », projette Maël de Calan.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/finistere-le-departement-va-consacrer-2-5-millions-d-euros-pour-preserver-les-zones-humides-95c32da2-40b1-11ed-89be-3116781a5058

C'est bon pour l'Anse de Primel, on ne va quand même pas nous mettre une aire de carénage en pleine zone humide au fond de l'Anse.

 

Ouest-France

Comment attirer les médecins ? Libéral, salarié… À Plougasnou, la commune cherche des solutions

Publié le Sarah HUMBERT

Commune littorale du Finistère dont la population triple l’été, Plougasnou recherche un troisième médecin, pour compléter l’équipe déjà présente au sein de la maison de santé. Mais la commune peine à trouver des candidats, alors, elle réfléchit à plusieurs options, pour attirer.

Nathalie Bernard est maire de Plougasnou (Finistère) depuis 2014. Aujourd’hui, face à la difficulté à recruter des médecins, elle envisage plusieurs possibilités. 

Nathalie Bernard est maire de Plougasnou (Finistère) depuis 2014. Aujourd’hui, face à la difficulté à recruter des médecins, elle envisage plusieurs possibilités.  | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Plougasnou, commune littorale du Finistère, possède une maison de santé depuis le printemps 2021. Malheureusement, l’une des cellules censée accueillir un médecin généraliste reste vide. Face à cela, la municipalité envisage plusieurs solutions.

Que se passe-t-il au sein de la maison de santé de Plougasnou ?

Depuis le printemps 2021, la commune de Plougasnou possède une maison de santé, dans laquelle elle accueille notamment « deux cabinets infirmiers, un podologue et trois cellules pour des médecins généralistes », détaille Nathalie Bernard, maire. Mais pour le moment, seules deux cellules sont occupées par des généralistes, la troisième est vacante. « On a vraiment besoin d’une troisième médecin pour la commune, mais pour le moment, on ne trouve pas », regrette l’édile. Mais elle ne baisse pas les bras.

Quelles sont les options envisagées par la municipalité ?

« Nous sommes en train de répondre à un appel à manifestation d’intérêt de l’ARS Bretagne (Agence régionale de santé), en lien avec des acteurs locaux, comme d’autres communes et la Clinique de la baie, pour voir quelle réponse on peut apporter. L’idée, c’est de poser tous les éléments », explique-t-elle.

Parmi les options envisagées, « on pourrait trouver un médecin qui souhaite s’installer en libéral, voire avec d’autres partenaires, ou alors que la municipalité salarie un médecin ». Cette dernière solution va d’ailleurs être mise en place à Morlaix, lors de l’ouverture d’un centre communal de santé. À terme, entre trois et cinq docteurs y seraient employés par la mairie.

Qu’est-ce que ça pourrait changer ?

« On a beaucoup de questions juridiques et financières, c’est pour cela qu’on a besoin d’être accompagné. C’est une démarche de longue haleine », glisse Nathalie Bernard. Concrètement, salarier un médecin a évidemment un coût, pour une commune, « conséquent », souligne l’élue. Mais cela rend le poste attractif. Souvent, être salarié permet aux professionnels de santé d’avoir des horaires fixes, et plus de stabilité dans l’exercice du métier, par exemple.

Pourquoi est-ce si compliqué de trouver des médecins aujourd’hui ?

Nathalie Bernard a plusieurs hypothèses : « Il n’y a pas assez de médecins de formés, et ils ne veulent plus travailler comme avant, parfois 10 ou 12 h par jour, sept jours sur sept, et on peut les comprendre », dit-elle. Certains, pour privilégier leur qualité de vie « veulent des temps partiels, ou alors, travailler à plusieurs ».

Pourquoi est-ce que c’est important pour la commune, d’avoir un troisième médecin ?

« C’est un service essentiel pour une commune, que d’avoir des professionnels de santé, appuie la maire. En période estivale, la population triple, ici ». À l’année, environ 2 750 personnes résident dans la commune. Entre les petits bobos du quotidien et les suivis plus réguliers, la patientèle est large.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/comment-attirer-les-medecins-liberal-salarie-a-plougasnou-la-commune-cherche-des-solutions-d4e415b8-3bee-11ed-96be-e8064f8bb07a

 

Ouest-France

Plougasnou. L’association Force 5 a fêté ses 20 ans à Saint Samson

Publié le

Fête de l’association Force 5 au bord de la plage de Saint Samson.

Fête de l’association Force 5 au bord de la plage de Saint Samson. | OUEST-FRANCE

L’association de protection de l’environnement Force 5 a fêté ses 20 ans dimanche au bord de la plage de Saint Samson, devant les paysages magnifiques révélés par la grande marée.

 Nous sommes très mobilisés en ce moment , déclare Jean-Yves Quémeneur, président de l’association.  Nous interpellons les pouvoirs publics pour dénoncer la subvention publique à la centrale à gaz de Landivisiau, qui selon nous n’a plus de raison d’être, et nous attendons les résultats de l’enquête de gendarmerie sur la décharge sauvage près de Lanmeur constatée en juin dernier pour envisager ou non une action .

L’association, qui s’est spécialisée dans les questions de santé publique, a vu ses adhérents progresser en 2022.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/lassociation-force-5-a-fete-ses-20-ans-a-saint-samson-01d5d94f-a590-4d79-ad2f-6810032eca6b

 

Le Diben jeudi 08 septembre 2022

Plougasnou. Vente aux enchères publiques.

  Photo pyb29

1h30 aura suffit pour liquider l'entreprise de mareyage Lobster Hub Marketing SARL sur le port de Primel-Diben.

https://www.thierry-lannon.com/ventes/materiels-de-mareyeur-1

 

Ouest-France

Baie de Morlaix. Comme les humains, les phoques et les oiseaux ont été perturbés cet été

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La baie de Morlaix (Finistère) n’a pas été épargnée par les pics de chaleur des mois de juillet et août. Tout comme nous, les mammifères marins et autres volatiles ont probablement été impactés par ces changements. Exemple avec les phoques observés par l’école de plongée de Plougasnou, qui ne se reposent plus aux mêmes endroits qu’habituellement. Les oiseaux, eux, sont particulièrement touchés par la grippe aviaire.

Trente-trois phoques gris ont été comptés par Bretagne vivante, dans la baie de Morlaix. Ils viennent se reposer et sécher leurs poils sur les rochers à marée basse avant de retourner chasser. Leur comportement a différé cet été, selon leurs observateurs. La faute aux trop fortes chaleurs ?

Trente-trois phoques gris ont été comptés par Bretagne vivante, dans la baie de Morlaix. Ils viennent se reposer et sécher leurs poils sur les rochers à marée basse avant de retourner chasser. Leur comportement a différé cet été, selon leurs observateurs. La faute aux trop fortes chaleurs ? | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Souvenez-vous. Le 18 juillet 2022, la température de Morlaix (Finistère) atteignait 39 °C, l’un des chiffres les plus élevés du département. Tout comme nous, les animaux domestiques, comme sauvages, ont été impactés par cette chaleur inhabituelle et le manque d’eau qui en découle.

Depuis vingt ans, le club Plougasnou Plongée propose une excursion atypique, où le public peut observer les phoques gris qui sèchent leurs poils sur les rochers de la Méloine, au large du Diben. Pendant ces sorties, qui s’effectuent deux ou trois fois par mois entre mai et septembre 2022, les plongeurs ont pu observer des comportements différents cet été.

Les phoques ne se reposent plus aux mêmes endroits

« C’est vraiment la première année ou nous pouvons constater une modification, souligne Dominique Le Strat, dirigeant du club. Les phoques sont plus éparpillés sur les rochers et ne se reposent plus aux mêmes endroits qu’habituellement. Nous avons l’impression qu’ils sont plus fatigués, aujourd’hui ils dorment ou se reposent plus facilement dans l’eau. » La baie de Morlaix est en effet un lieu de digestion et non de reproduction des phoques : les rochers leur permettent de sécher à marée basse, avant de retourner chasser.

Le premier phoque commun aperçu

Des faits différents ont été notés par les bénévoles de Bretagne vivante, qui assurent le suivi des populations sur les îlots de la réserve naturelle de la baie, au large de Carantec. Trente-trois phoques ont d’ailleurs été recensés. Un chiffre en hausse continue et régulière depuis quelques années.

Mais parmi eux… un phoque commun (1) et non gris, a été vu. « C’est un fait unique et donc exceptionnel », tempère Pierre-Henri Jézéquel, de Bretagne vivante. Il est donc trop tôt pour lier la présence de cette espèce avec les chaudes températures.

Ceci dit, le comportement général des mammifères marins a évolué. L’association note une « certaine nervosité de quelques phoques sur leurs reposoirs, avec des déplacements fréquents, des départs à l’eau, des repositionnements sur d’autres emplacements proches, qui ont compliqué les comptages ».

L’ennemi actuel des oiseaux : la grippe aviaire

Lors de ses suivis, Bretagne vivante garde un œil très attentif aux oiseaux. « La saison de reproduction a été bonne pour eux car il n’y a pas eu d’événement climatique extrême comme des tempêtes », souligne Yvon Créau, conservateur de la réserve de la baie de Morlaix. Les volatiles terrestres ont plus souffert en raison des assèchements des mares. « Les hirondelles fabriquent leur nid avec de la boue… Ça n’a pas été facile pour elles. »

Finalement, chez les animaux à plume, ce n’est pas la chaleur qui a été le pire ennemi, cet été. Mais bien la grippe aviaire. Le premier cas local avait été observé en juillet, par un goéland argenté au Château du taureau. Bruno Querné, autre bénévole de Bretagne vivante, affirme avoir observé une vingtaine d’oiseaux morts dans la baie. Et qui peuvent transmettre la maladie… aux phoques.

Est-ce que ces évolutions vont s’inscrire dans la durée ? En attendant, l’inquiétude porte sur l’arrivée prochaine des bernaches. « Leur quantité cette année nous donnera une idée sur l’état de l’espèce. »

(1) Les phoques communs sont surtout visibles au nord de la France, comme en Normandie ou en baie de Somme.

https://www.ouest-france.fr/sciences/animaux/baie-de-morlaix-comme-les-humains-les-phoques-et-les-oiseaux-ont-ete-perturbes-cet-ete-304dc610-2d03-11ed-b51f-5704b8d091a6

 

Ouest-France

Dans la baie de Morlaix, les zones de quiétude pour les oiseaux d’eau ne sont pas respectées

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Emma Quintard a mené une étude à la Maison des Dunes à Tréflez (Finistère) sur le dérangement provoqué par les activités anthropiques sur les oiseaux. Sur les cinq sites d’études mesurés, son expertise montre, en septembre 2022, que les zones de quiétude ne sont pas respectées.

Anne Bescond (à gauche) maire de Tréflez et vice-présidente ; Emma Quintard, en service civique qui a mené l’étude sur le dérangement ; Juliette Davoust, stagiaire qui a fait le suivi des oiseaux et Nicole Chapalain (à droite), responsable de la Maison des dunes.

Anne Bescond (à gauche) maire de Tréflez et vice-présidente ; Emma Quintard, en service civique qui a mené l’étude sur le dérangement ; Juliette Davoust, stagiaire qui a fait le suivi des oiseaux et Nicole Chapalain (à droite), responsable de la Maison des dunes. | OUEST-FRANCE

Son étude de terrain a été menée d’octobre 2021 à mai 2022. Emma Quintard, 25 ans, est en service civique à la Maison des Dunes, à Tréflez (Finistère). Elle souhaitait mesurer le dérangement provoqué par les activités humaines sur les oiseaux d’eau, toutes espèces confondues.

Pendant cette période, les oiseaux migrateurs hivernent et ils viennent faire une halte sur le site afin de se nourrir et de se reposer. D’après les scientifiques, s’ils sont dérangés, cela peut avoir un effet sur le court terme sur l’individu et à plus long terme sur les populations. Ils peuvent ne plus s’alimenter et par conséquent cela peut avoir des répercussions sur leur migration.

À lire aussi : Une étude menée dans le Finistère pour comprendre le comportement des oiseaux en présence humaine

Cinq sites pour mesurer le dérangement des oiseaux

Cinq sites ont été sélectionnés (l’Anse de Goulven, l’Anse du Kernic qui sont toutes deux des zones de quiétude, l’Aber de Roscoff, Trégondern à Saint-Pol-de-Léon, et Carantec). Le but : avoir le plus de situations possibles suivant la marée et l’heure de la journée. Les données ont été recueillies par rapport à quinze activités humaines observées (promenade avec ou sans chien, activités nautiques, pêcheurs, etc.) à l’aide d’une longue-vue et d’une fiche terrain afin de faire un recensement de toutes les espèces d’oiseaux et de leur nombre pour obtenir la fréquentation et l’effet du dérangement », explique Emma Quintard.

Les anses de Roscoff et de Goulven sont les plus fréquentées​

Résultat : « on constate que les zones de quiétude où il ne devrait pas y avoir d’activités humaines ne sont pas respectées. Notamment par des promeneurs avec des chiens sans laisse, ce qui provoque un envol considérable. Les lieux les plus fréquentés sont l’Aber de Roscoff et l’Anse de Goulven. À Trégondern, le site observé où il y a le moins d’activités humaines, l’envol est important car il y a beaucoup d’oiseaux ».

Les chiens qui ne sont pas tenus en laisse provoquent des dégâts importants. Ils écrasent les nids ou tuent des bernaches (espèce migratrice et protégée) par exemple. Les zones de quiétude sont les seuls espaces protégés et préservés pour les oiseaux. On impose plus de limites aux oiseaux qu’à l’être humain mais le non-respect est malgré tout observable alors que des arrêtés municipaux sont présents.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/treflez-29430/dans-la-baie-de-morlaix-les-zones-de-quietude-pour-les-oiseaux-d-eau-ne-sont-pas-respectees-f73d4dc4-29cd-11ed-a692-8d95a7e6cd33

 

Ouest-France

Tréflez. À la Maison des dunes, la reproduction des oiseaux est suivie de près

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Lors de son stage de fin d’études à la Maison des dunes de Tréflez (Finistère), Juliette Davoust a réalisé un suivi de la saison de reproduction des oiseaux en 2022.

Gravelot à collier interrompu.

Gravelot à collier interrompu. | ARCHIVES THIERRY CREUX/OUEST-FRANCE

Juliette Davoust, 21 ans, a réalisé son stage de fin d’étude à la Maison des dunes sur le suivi de la saison de reproduction de trois espèces d’oiseaux, en 2022. Étudiante en 3e année à Intechmer situé à Cherbourg en Normandie, elle a pu observer le gravelot à collier interrompu, l’échasse blanche ainsi que l’hirondelle de rivage.

La première est en voie de disparition, la seconde a toujours essayé de nicher ici, à Keremma, sans grand succès et cette année il y a eu beaucoup de couples et de nids enregistrés. Et enfin la troisième, car c’est un suivi qui avait déjà été effectué localement en 2017. Le but était de récolter de nouvelles données pour avoir un suivi régulier afin de voir l’évolution​.

À lire aussi : En Finistère, ouvrez les yeux pour sauver les gravelots

Plus de nids, moins d’envols des jeunes

Les trois espèces nichent « à des endroits différents hauts de la plage, prés-salés et falaises d’érosion, et elles sont soumises aux pressions anthropiques du littoral »​.

Pour Juliette Davoust, l’intérêt était de savoir où sont ces espèces et comment elles évoluent. En conclusion : Il y a moins de couples, mais en parallèle on constate plus de nids et au final moins d’envols des jeunes. Elle explique que le fait qu’il y ait un plus grand nombre de nids peut s’expliquer par les pontes de remplacement effectuées par les oiseaux​. En outre, le grand nombre d’échasses blanches peut s’interpréter par l’effet de groupe qui accroît la surveillance des nids par exemple​.

Le fort impact des activités humaines et de la prédation sur les nids

Néanmoins, le constat reste que les activités développées sur le littoral provoquent un dérangement sur ces espèces et les actions de prévention mises en place ne fonctionnent pas toujours. J’ai réalisé des affiches de prévention au niveau des zones de quiétude et effectué de la sensibilisation quand des couples d’oiseaux s’installaient mais cela ne suffit pas toujours. L’échec des nids est également dû à la prédation​.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/treflez-29430/treflez-a-la-maison-des-dunes-la-reproduction-des-oiseaux-est-suivie-de-pres-3ac8ce34-29cd-11ed-a692-8d95a7e6cd33

 

Ouest-France

Morlaix. Ils pointent les dérives des meublés touristiques

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Résidences secondaires et locations de courte durée chassent les jeunes du littoral. Un collectif s’est formé à Morlaix pour que le pays de Morlaix devienne une « zone tendue ».

Le comité est formé d’élus, Julien Kerguillec, Catherine Tréanton, Corentin Derrien et Gladys Grelaud, et de citoyens, Fabris Cadou et Gaël Roblin.

Le comité est formé d’élus, Julien Kerguillec, Catherine Tréanton, Corentin Derrien et Gladys Grelaud, et de citoyens, Fabris Cadou et Gaël Roblin. | OUEST-FRANCE

« Les gens ont de plus en plus de mal à se loger, même les salariés les plus protégés. Une fois qu’on fait ce constat, il y a des outils pour agir sur l’accès au logement », souligne Fabris Cadou, à l’initiative du collectif créé, lundi soir, pour mobiliser autour du statut, défini par l’État, de « zone tendue ».

« Le problème intéresse tout le monde, poursuit Fabris Cadou. Ce classement, appliqué dans vingt-huit agglomérations françaises, ne concerne aujourd’hui que Nantes et Saint-Nazaire, dans l’Ouest. Il est établi selon des critères d’adéquation. »

Plus de règles drastiques sur l’Airbnb

À Morlaix et dans les communes du littoral où les résidences secondaires sont nombreuses avec des taux élevés (65 % sur l’île de Batz, 50 % à Locquirec, 45 % à Plougasnou et Carantec), il y a peu d’offres de locations à l’année, et les loyers augmentent sans cesse.

Le comité morlaisien qui a rejoint le collectif Trégor-Goëlo-Argoat, créé en juillet dernier, à Lannion, pointe une situation critique dans le pays de Morlaix qui justifierait son inscription en zone tendue. « Pour réguler le marché immobilier, appuyons-nous sur les outils existants​, comme celui de bloquer les loyers entre deux locations. »

Le classement en zone tendue implique des mesures en termes d’encadrement des loyers et l’application de la taxe sur les logements vacants. Cela offre également la possibilité aux communes concernées d’appliquer une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, pouvant aller jusqu’à 60 %. Les membres du comité citent l’exemple de la commune basque de Guétary​.

Le dispositif « zone tendue » pourrait aussi jouer sur les locations de courte durée. « À Saint-Malo, où la bulle Airbnb était en train d’éclater, la municipalité a voté une nouvelle réglementation imposant des règles drastiques, avec l’instauration de quotas par quartiers. »

Le comité défend l’accès au logement, « une mesure de justice sociale ». Il va chercher à convaincre qu’il y a urgence pour permettre aux locaux, qui vivent à l’année, de se loger. Il appelle les citoyens au rassemblement prévu, samedi 10 septembre, à 10 h, quai de l’Aiguillon à Lannion.

Contact : Fabris Cadou, tél. 06 67 03 38 16.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-ils-pointent-les-derives-des-meubles-touristiques-99865320-2922-11ed-bc40-b9c09e519a16

 

Le Diben dimanche 28 août 2022

Enquête publique unique (PLUi-H-PDA-RLPi)

Du 29 août, 9h, au 29 septembre 2022, 17h30, se tient l’enquête publique unique relative à 3 projets :

Toutes les communes de Morlaix Communauté sont concernées par la modification du PLUi-H et par l’élaboration du RLPi.

Le dossier d’enquête publique unique est consultable, aux horaires d’ouverture habituels, pendant toute la durée de l’enquête, au siège de Morlaix Communauté et dans les mairies de Henvic, Plougasnou, Plouigneau, Saint-Thégonnec Loc-Eguiner, ainsi que sur le site internet de Morlaix Communauté.

Une commission d’enquête accueillera, sans rendez-vous, le public au cours de permanences. En complément des permanences, le public peut transmettre ses observations et propositions.

 Pour plus d’information, service aménagement : 02 98 15 31 41

https://www.morlaix-communaute.bzh/Amenager-durablement/Actualites/Enquete-publique-unique-PLUi-H-PDA-RLPi#

 

Le Diben vendredi 26 août 2022

Plougasnou Saint-Jean-du-Doigt Le Jardin de Pont ar Glec'h 9 et 10 mai 2015

Photo pyb29  Michel Le Bourhis. Photo pyb29

Diaporama : Le Jardin de Pont ar Glec'h 9 et 10 mai 2015

 

Ouest-France

Que deviennent les eaux noires des plaisanciers finistériens ?

Publié le Pierre-Loeiz THOMAS

Après une récente enquête, le Parc naturel marin d’Iroise rappelle la réglementation sur le rejet des eaux sanitaires des plaisanciers.

La pompe des eaux noires du port du Moulin-Blanc à Brest est peu utilisée par les plaisanciers.

La pompe des eaux noires du port du Moulin-Blanc à Brest est peu utilisée par les plaisanciers. | OUEST-FRANCE

Dans le port du Moulin Blanc à Brest (Finistère), les bateaux défilent à la station de carburant pour refaire le plein. De l’autre côté de la cale, la station de récupération des eaux noires, ces eaux produites par les toilettes des bateaux, reste désespérément déserte.

« Dans les ports de Brest, les pompes ne servent pas beaucoup, admet François Corre, directeur des deux marinas brestoises. Nous aimerions qu’elle le soit davantage. » Même son de cloche dans le Finistère Sud, à Fouesnant, où Hugues Ducrocq, surveillant de port, ne voit « que quelques bateaux s’arrêter chaque mois ».

Peu de toilettes à bord

Mais où finissent les eaux noires des plaisanciers ? C’est ce qu’a voulu savoir le Parc naturel marin d’Iroise en menant une enquête auprès de 682 plaisanciers de la pointe Finistère.

« Seuls 17 % des plaisanciers qui ont répondu à l’enquête ont une cuve pour stocker leurs eaux des toilettes, expose Teddy Dao du Parc en charge de l’enquête pour le Parc naturel marin d’Iroise. Les autres prennent leur disposition avant de partir ou ne font que la petite commission. »

Comme Teddy Dao, Denis Sède, à la tête des Affaires maritimes de Morlaix, explique cette sous-utilisation des pompes par le type de bateaux naviguant sur les côtes finistériennes. « Il y a beaucoup de petites unités où il n’y a même pas de toilettes à bord, observe Denis Sède. Ce sont des bateaux qui partent simplement à la journée. »

Jusqu’à 4 000 € d’amende

Pour les plaisanciers qui sont tentés de décharger en mer leurs eaux sales, les amendes peuvent être salées. Selon la législation, aucune évacuation n’est possible, dans la zone des 3 miles marins autour des côtes. En cas d’infraction, pour un rejet au mouillage ou en navigation, les marins risquent jusqu’à 4 000 € d’amende pour un bateau de moins de 20 mètres.

Entre 3 miles et 12 miles des côtes, la législation évolue. Les rejets sont tolérés à condition de posséder un système de broyage et de traitement embarqué. Au-delà de 12 miles marins, limite des eaux territoriales, les plaisanciers peuvent rejeter leurs eaux noires sans être inquiétés.

Mais les contrôles sont peu fréquents et difficiles. « Quand une unité voit un plaisancier rejeter les eaux, elle intervient directement, assure Denis Sède, des Affaires maritimes. Mais encore faut-il le prendre sur le fait. »

La législation sur le rejet des eaux noires est très stricte. | OUEST-FRANCE

Un modèle à l’américaine ?

« Aux États-Unis, avoir un réservoir est obligatoire, observe Hugues Ducrocq, du port de Fouesnant. C’est peut-être une piste à creuser. » En France, seuls les bateaux construits après 2008 sont obligés d’embarquer une cuve pour leurs eaux des toilettes. Outre-Atlantique, cette cuve peut être exigée pour naviguer près des côtes ou pour s’arrêter dans un port. Des mesures aussi en vigueur en Méditerranée, comme dans les eaux turques et grecques.

Et pour cause. « Les eaux noires peuvent générer une pollution bactériologique, relate Teddy Dao dans les résultats de l’enquête. Elle peut être particulièrement forte au niveau des zones concentrant de nombreux bateaux au mouillage, souvent des secteurs abrités où l’eau est peu brassée. »

Cette pollution bactériologique présente un risque sanitaire pour les baigneurs. Un risque écologique aussi. Les rejets massifs des eaux noires des plaisanciers peuvent être à l’origine de l’eutrophisation des littoraux, un phénomène qui conduit à la prolifération des algues et qui entraîne des marées vertes.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/que-deviennent-les-eaux-noires-des-plaisanciers-finisteriens-d3136ae2-130b-11ed-8f9b-665e497af072

 

Ouest-France

Plougasnou. Une soixantaine de nouvelles au concours de Primel Animations

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Le premier concours de nouvelles de Primel Animations, organisé à Plougasnou (Finistère), a reçu 60 nouvelles, qui ont été départagées par un jury présidé par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture et conseiller municipal.

Remise des prix à la Part des Anges : Patrick Guinamant, président de Primel Animations, Tiphaine Guinamant, organisatrice du concours, et Jean-Jacques Aillagon, président du jury.

Remise des prix à la Part des Anges : Patrick Guinamant, président de Primel Animations, Tiphaine Guinamant, organisatrice du concours, et Jean-Jacques Aillagon, président du jury. | OUEST-FRANCE

Le premier concours de nouvelles de Primel Animations a tenu toutes ses promesses : 60 nouvelles écrites par des auteurs résidant en Allemagne, au Canada, en Belgique, au Maroc et bien sûr un peu partout en France, ont concouru. Quatre d’entre elles étaient écrites par des jeunes et 31 par des autrices, dont la doyenne de 90 ans. Il était organisé par Tiphaine Guinamant, 16 ans, également membre du jury, pour l’association Primel Animations.

Le thème du concours était « La cabane du douanier », en référence à l’ancienne maison de douaniers qui domine la pointe de Primel. Le nombre de mots des nouvelles était limité à 2 500.

La remise des prix a eu lieu ce dimanche dans la grande salle de la Part des Anges à Primel, devant la spectaculaire fresque murale. Plusieurs auteurs étaient connectés à distance en vidéoconférence.

Une lauréate de 14 ans pour le prix Jeunes

Le jury de huit lecteurs était présidé par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et conseiller municipal de Plougasnou. Il a salué, outre la portée quasi mondiale du concours, la qualité des nouvelles. Les débats du jury ont été animés, mais l’unanimité a pu se faire, a-t-il précisé.

Léonie Martin, 14 ans, qui rentre en classe de troisième au collège à Brest, a remporté la catégorie Jeunes et le prix de 100 € pour sa nouvelle Noctéis, qui se situe dans un univers imaginaire de sa création. Il s’agit du quatrième concours de nouvelles qu’elle remporte.

Le prix Primel Animations avec la somme de 200 € a été décerné à Pierre Michel Jacques, qui réside dans l’Ain, pour La 26e lettre.

L’association travaille à constituer et faire éditer un recueil des 60 nouvelles, qui sera disponible à la bibliothèque de Plougasnou.

Ce concours est une belle réussite », a conclu Nathalie Bernard, maire de Plougasnou.Il contribue à faire connaître notre petit coin de paradis, et nous espérons qu’une deuxième édition aura lieu l’année prochaine.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-une-soixantaine-de-nouvelles-au-concours-de-primel-animations-1221dc06-217a-11ed-9280-7e5220559200

 

Ouest-France

Plougasnou. Les associations dans l’expectative pour le projet d’aménagement du port

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L’assemblé générale de l’Association pour un petit port breton sympa (APPBS) s’est tenue le jeudi 11 août 2022, à Plougasnou (Finistère). Son projet d’aménagement du port du Diben reste encore à définir.

Jean-Claude Perennès, membre du bureau, et Eric Robillot, président de l’APPBS.

L’Association pour un petit port breton sympa (APPBS) a tenu son assemblée générale le 11 août 2022, à Plougasnou (Finistère).

Préserver la zone humide

L’APPBS est une association apolitique qui a pour projet d’informer le public et d’accompagner un développement et un aménagement du port du Diben, fondés sur la qualité des paysages, des espaces naturels et le respect du caractère rural de la commune de Plougasnou. « Nous nous concentrons actuellement sur la défense de la zone humide au fond de l’anse du Diben, qui doit être préservée », indique Pierre-Yvon Boisnard, secrétaire de l’association.

L’assemblée générale a approuvé les comptes et reconduit le bureau. «Nous comptons un peu plus de quatre-vingts membres et l’adhésion est stable, poursuit Jean-Claude Perennès, membre du bureau. Nous sommes certains que cet effectif serait en croissance très forte et très rapide si le milieu naturel du Diben venait à être menacé.

Le projet d’aménagement du port est conduit par Morlaix Communauté et comporte deux volets : la création d’une zone de carénage pour les bateaux, ainsi que la restauration et l’aménagement de la digue. Ce dernier volet, qui pourrait notamment comporter le rehaussement de la digue pour qu’elle ne soit plus recouverte lors des grandes marées, a fait l’objet d’études préliminaires mais pas encore d’une définition ferme.

À l’écoute des besoins des utilisateurs

En ce qui concerne la zone de carénage, l’équipe projet de Morlaix Communauté a entrepris une opération de recensement des besoins auprès des utilisateurs potentiels, plaisanciers et professionnels, afin de définir le meilleur emplacement. Nous souhaitons éviter que cette aire soit aménagée au détriment de la zone humide au fond de l’anse, dit Jean-Claude Perennès. La commune entreprend, dans les prochains mois, des travaux importants pour reconstituer le cours du Pontplaincoat, modifié, entre autres, lors de la création d’étangs par les exploitants des anciennes mines d’étain. Cela n’aurait guère de sens d’en bétonner l’embouchure en créant une installation portuaire ».

L’association est donc dans l’expectative, tant sur la définition du projet que sur son calendrier, qui n’a pas encore été finalisé. En attendant la suite de l’histoire, nous sommes en phase avec les autres associations de défense de l’environnement, comme Force 5 », conclut Pierre Yvon Boisnard.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-les-associations-dans-l-expectative-pour-le-projet-d-amenagement-du-port-b4402f02-1b0c-11ed-ab1c-5b04b894f2af

AG APPBS 2022

Photos pyb29

 

Ouest-France

Morlaix. Sans les écluses, les bateaux ne flotteraient pas

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Un port dans la ville. Au mois d’août, la rédaction s’intéresse à la vie du port très ancien de la cité du viaduc. Aujourd’hui, focus sur les écluses, qui conditionnent entrées et sorties des bateaux.

Marc Rousic est le conseiller délégué à la mer et au littoral à Morlaix communauté ; Pierre Legendre, chef du service mer et littoral de l’Agglo, et Yvon Prigent, éclusier. Derrière eux, le bassin à flot de Morlaix.

Marc Rousic est le conseiller délégué à la mer et au littoral à Morlaix communauté ; Pierre Legendre, chef du service mer et littoral de l’Agglo, et Yvon Prigent, éclusier. Derrière eux, le bassin à flot de Morlaix. | OUEST-FRANCE

Reportage

11 h 15, un jeudi ensoleillé. « L’heure, c’est l’heure », sourit Yvon Prigent, tout en appuyant sur un bouton pour fermer la porte de l’écluse en amont du port de Morlaix.

Après quelques secondes, l’éclusier doit ensuite « abaisser le niveau de l’eau du sas du bassin, pour atteindre celui de la rivière. Il faut toujours une des deux portes fermées, sinon cela peut casser l’ouvrage. Et après, on pourra ouvrir les portes de l’aval », décrit le technicien. On ne rentre pas comme ça sur les eaux du port : l’entrée tout comme la sortie sont conditionnées aux ouvertures et fermetures des écluses.

Le système est mécanisé et a été revu en 2015. Tout se passe dans la « cabane » de contrôle. Yvon Prigent a le coup de main de ceux qui ont l’habitude : il fait l’opération « à l’œil ».

Nouveau bouton enclenché, et la dernière porte vers la rivière s’ouvre comme par magie, après s’être assuré que personne ne se trouvait sur la passerelle en mouvement.

Modifier le niveau de l’eau comme par magie

Deux bateaux patientaient tranquillement dans le sas des deux écluses, qui mesure 16 m de long. Une fois l’intervention achevée, ils quittent le port pour leur journée de navigation.

« Priorité à ceux qui sortent ! Ensuite, on fait entrer ceux qui viennent de la baie. Les plaisanciers doivent se renseigner car il y a trois éclusages par jour, et les horaires changent constamment : ils sont calqués sur la marée. Il n’y a aucune ouverture la nuit. De toute façon, la rivière de Morlaix n’est pas équipée pour de la navigation nocturne », poursuit Yvon Prigent. Une fois la porte aval refermée, l’éclusage n’est pas terminé pour autant. « On doit remonter le niveau du sas pour atteindre celui du bassin à flot. »

Les pompes s’activent et créent un bouillon. L’eau gorge de nouveau ce petit bassin en un claquement de doigts. « Nous avons deux niveaux de référence pour le bassin à flot : 9,20 m l’été et 8,90 m l’hiver », précise Pierre Legendre, chef du service Mer et littoral de Morlaix communauté. L’Agglo gère en effet la structure depuis 2008.

L’éclusage s’est effectué en quinte minutes chrono. Après cela, la journée des trois éclusiers, qui officient 365 jours par an, est loin d’être terminée. « On a des missions de maintenance. On fait beaucoup de graissage, on change des pièces. On doit aussi entretenir l’espace public, en faisant du désherbage. On a installé les bancs qui se trouvent un peu plus loin, etc. », souligne Yvon Prigent.

Un atout touristique

Sans cet ouvrage maritime, le bassin à flot n’aurait pas du tout le même visage. « Les écluses nous permettent de gérer le plan d’eau constamment. Sans elles, le niveau serait le même que celui de la mer, avec des marées. Les bateaux seraient donc échoués, ils ne flotteraient pas comme on peut le voir aujourd’hui », ajoute Pierre Legendre. Ce qui retirerait tout de suite un certain charme à ce port dans la ville… « C’est un vrai atout de développement touristique. Les plaisanciers peuvent rester une semaine à Morlaix, rien que pour visiter les alentours sans avoir besoin de la voiture », enchérit Marc Rousic, conseiller délégué à la Mer et au littoral à Morlaix communauté.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/sans-les-ecluses-les-bateaux-ne-flotteraient-pas-050d5108-0924-11ed-809f-9e7ceb27185e

Pas un mot sur le port de Primel-Diben, nous restons sur notre faim.

 

Le Diben jeudi 11 août 2022

Plougasnou. L'APPBS a tenu son Assemblée Générale ce jeudi soir.

Photos pyb29
L'association pour un Petit Port Breton Sympa a tenu son AG ce jeudi soir en présence de 3 présidents d'association (ARAP, Force5 et le Patrimoine), comme quoi cette association a de l'intérêt auprès d'eux. L'association remercie la municipalité pour le prêt de la salle des associations et du vidéo projecteur.

A découvrir : Enquête publique unique, modification du PLUi-H, élaboration du RLPi, création de PDA

 

Ouest-France

Plougasnou. Les otages volontaires seront honorés, le 8 août

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Lundi, la commune va inaugurer une rue nommée 8 août 1944, date de sa libération. Une plaque commémorant les trois otages volontaires sera également dévoilée.

Jules Cornic (à gauche) ainsi que les docteurs Marcel Le Roux (à droite) et Yves Mélou, se sont portés otages volontaires le 8 août 1944, jour de la libération de la commune.

Jules Cornic (à gauche) ainsi que les docteurs Marcel Le Roux (à droite) et Yves Mélou, se sont portés otages volontaires le 8 août 1944, jour de la libération de la commune. | DR

Dimanche, la commune inaugurera la rue du 8 août 1944, date de la libération de Plougasnou. Un hommage particulier, matérialisé par une plaque commémorative, sera rendu aux docteurs Marcel Le Roux et Yves Melou, et à Jules Cornic, qui se sont portés otages volontaires ce jour-là. Ils recevront la Croix de Guerre et une citation.

La journée du 8 août 1944

La commune comptait une garnison allemande importante à l’époque : un poste d’observation, à Rufélic, et une antenne de la Gestapo. Les Allemands quittent Plougasnou, le 5 août 1944, et 80 FFI (Forces françaises de l’intérieur) y entrent. Le 8 août, au matin, une colonne allemande de 300 soldats revient et prend position au lieu-dit La Toupie, à 500 mètres du bourg, à l’embranchement des routes de Lanmeur et de Morlaix. Les FFI, en infériorité, veulent éviter le combat intra-muros et se regroupent dans la campagne. Après un bref combat faisant quelques blessés de part et d’autre, un sergent FFI se présente au chef de la colonne afin de parlementer.

Les conditions pour épargner le bourg et les habitants sont les suivantes : 30 FFI doivent être livrés aux Allemands ainsi que 30 otages civils. Trois hommes se présentent alors comme otages volontaires : les docteurs Mélou et Le Roux, ainsi qu' un réfugié brestois, Jules Cornic. Trente otages sont sélectionnés, puis les médecins sont relâchés et regagnent le bourg, complètement occupé par les soldats allemands. Les blessés civils et militaires sont soignés, pendant plusieurs heures, à la maison des médecins.

L’officier allemand révèle alors qu’il est prêtre, et déclare être satisfait des soins prodigués prodigués aux soldats allemands. Il affirme que le bourg de Plougasnou ne subirait ni dégradation, ni pillage. La colonne allemande se dirige ensuite vers Lanmeur, où les combats se poursuivront.

Les trois otages volontaires

Marcel Le Roux (1908-1975), né à Roscoff et médecin à Plougasnou depuis les années 1930, rendra de nombreux services à la Résistance pendant l’occupation,

Yves Mélou (1896-1957), né à Mael Carhaix et médecin à Plougasnou depuis 1927, était décoré de la Croix de Guerre 1914-1918.

Jules Cornic (1876-1954), ouvrier de l’arsenal de Brest, s’était réfugié à Plougasnou et y résidera le reste de sa vie.

Si cette journée du 8 août 1944 a vu, grâce au courage des otages volontaires, la préservation de Plougasnou, il convient d’honorer également la mémoire des victimes des exécutions de Rufélic et Pontplaincoat, survenues quelques semaines plus tôt, ainsi que celle des autres plougasnistes tombés lors de cette guerre.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/les-otages-volontaires-seront-honores-le-8-aout-497c4a08-0fee-11ed-ada4-285873b39194

Diaporama : Les soixante cinq ans de la Libération de Plougasnou dimanche 9 Août 2009

Diaporama : D-Day 70e anniversaire Plougasnou 9 et 10 août 2014

 

Le Diben dimanche 31 juillet 2022

Plougasnou. Retour vers le passé

Archive pyb29

Ouest-France 05 septembre 1991

 

Ouest-France

REPORTAGE. Lingots, barre, nasse végétale... Des vestiges trouvés dans l’anse du Diben, à Plougasnou

Publié le Noémie SOLAVAIN

La mission de fouilles archéologiques menée à bord de l’André-Malraux, à Plougasnou (Finistère), a pris fin ce jeudi 28 juillet 2022. Des chercheurs vont prendre le relais et tenter de déterminer la nature des objets trouvés.

Les archéologues plongeurs prélèvent des barres de quartzite sur le site de la pointe de Primel, à Plougasnou. | TEDDY SEGUIN / DRASSM

Harnachés de la tête aux pieds, les trois plongeurs archéologues sautent du bateau et s’enfoncent dans les profondeurs de l’anse du Diben, 15 m plus bas. Cela fait environ deux semaines que l’André-Malraux, l’un des deux navires du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), a entrepris sa mission de fouilles dans les eaux de Plougasnou (Finistère).

À bord, ils sont « 12 + 1, car les marins sont superstitieux », indique Olivia Hulot, en souriant. Rattachée au ministère de la Culture, c’est elle qui est en charge de l’opération.

Première plongée sur le site archéologique de la pointe de Primel, à Plougasnou (Finistère), dans le cadre de fouilles dirigées par Olivia Hulot (DRASSM / ministère de la Culture). | TEDDY SEGUIN / DRASSM

Des découvertes passées sous silence

En 2021, Hervé Duval, à l’époque doctorant en archéologie, entreprend des recherches dans les archives du laboratoire de Rennes. À cette occasion, il rencontre François Le Gall, un local, membre de l’Association Manche Atlantique pour la recherche archéologique dans les Îles (AMARAI).

C’est ainsi que le doctorant remonte jusqu’à Guy et Nadia Larchêveque, qui ont découvert, en 1978 [N.D.L.R : ou 1981 selon le Drassm], deux lingots de cuivre. Les archives montrent également qu’une première pièce a été découverte en 1970. « Ces vestiges ont été passés sous silence. Normalement, le patrimoine immergé doit être déclaré dans les 48 heures, selon le Code du patrimoine, avertit Olivia Hulot. On est là pour prendre la suite des fouilles », poursuit-elle.

Topographie du site

Deux plongées par jour, d’environ 50 minutes, ont été menées, depuis le 18 juillet 2022. Une topographie du site a été effectuée, afin de repérer les vestiges, dispersés par les turbulences des fonds marins.

Des lingots et des barres ont été remontés. Ainsi qu’une nasse végétale tressée, avec des ossements de poissons à l’intérieur. Dans un local du bateau, les objets prélevés ont été nettoyés, pesés, mesurés, examinés…

Dans le cadre des fouilles menées par le Drassm, les archéologues, dont Olivia Hulot, plongent deux fois par jour, à la recherche de vestiges dans l'anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

Collecte de données

Maintenant que les données ont été collectées, un collège de chercheurs du CNRS va prendre la relève, pour effectuer des analyses et avancer dans l’enquête archéologique. « La composition de la roche va nous permettre de recentrer les recherches », explique Henri Gandois, archéologue spécialisé dans les débuts de la métallurgie.

Olivia Hulot ajoute : « Concernant la nasse, on va faire une datation au radiocarbone. » Il s’agit d’un outil qui permet aux chercheurs de dater tout ce qui ingère du carbone : les plantes, les hommes, les animaux…

« On est dans le flou »

À date, les scientifiques ont plusieurs hypothèses, pour la plupart remisent en doute par Henri Gandois. Les barres pourraient être des aiguisoirs, des lests de navire ou bien des pièces d’un montage parcellaire… Les lingots pourraient correspondre à des produits de réduction de minerais de cuivre, destinés à la refonte, pour couler des épées par exemple.

Pour l’instant, « on est dans le flou », conclut Henri Gandois. Selon Olivia Hulot, « l’enquête peut prendre des années, cela dépend du planning des chercheurs ». Pour les archéologues en tout cas, le travail sur le site est terminé. La mission a pris fin jeudi 28 juillet 2022.

Dernier jour de travail pour l'équipe qui a mené les fouilles archéologiques dans l'anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/reportage-lingots-barre-nasse-vegetale-des-vestiges-trouves-dans-l-anse-du-diben-a-plougasnou-f3e9e618-0e44-11ed-a485-b9eb97a3858b

 

Le Diben jeudi 28 juillet 2022

Souvenirs. Concours de pêche international octobre 2012

Concours de peche 02 octobre 2012. Photo pyb29

Robert Menquet & Jean-René Lamanda. Photo pyb29

Robert Menquet & Jean-René Lamanda. Photo pyb29

 

Ouest-France

Finistère. Mais que fabrique ce navire dans l’anse du Diben, à Plougasnou ?

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L’André-Malraux est en campagne, dans l’anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). Le bateau appartient au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm). Une campagne de fouilles se poursuit du lundi 18 au vendredi 29 juillet 2022.

Le navire du Département recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, l’André-Malraux, est en mission à la pointe du Diben, jusqu’au vendredi 29 juillet 2022.

Le navire du Département recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, l’André-Malraux, est en mission à la pointe du Diben, jusqu’au vendredi 29 juillet 2022. | OUEST-FRANCE

Le bateau arrive en début de matinée dans l’anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). Il y passe la journée avant de repartir au Bloscon, à Roscoff. Impossible pour lui et ses 36,30 m de long de passer inaperçu, depuis lundi 18 juillet.

L’André-Malraux est en pleine campagne de recherches archéologiques subaquatiques. Il appartient au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines. Sa mission devrait se poursuivre jusqu’au vendredi 29 juillet 2022.

À la recherche de trésors millénaires ?

Il semblerait que les équipes cherchent dans l’anse du Diben des pièces millénaires, à l’image de celles retrouvées par Guy Larchêque et sa fille Nadia, en 1978. À une quinzaine de mètres de profondeur, ils avaient palanqué deux lingots de métal, datant de 1 000 ans avant J.-C.

Juste avant le Diben, l’André-Malraux a travaillé sur une épave à la pointe Saint-Mathieu. « Nous menons des expertises sur des sites en fonction des déclarations faites en 2021, épaves ou vestiges », expliquait à Ouest-France, Olivia Hulot, responsable des littoraux de Bretagne et Loire-Atlantique.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/finistere-mais-que-fabrique-ce-navire-dans-l-anse-du-diben-a-plougasnou-47309f9a-0924-11ed-809f-9e7ceb27185e

 

Ouest-France

TÉMOIGNAGE. Ce lingot de l’âge du bronze découvert en 1978 motive des fouilles sous-marines au Diben

Publié le

Guy et Nadia Larchevêque ont découvert, à l’été 1978, deux lingots de métal, à une quinzaine de mètres de profondeur, dans les eaux de l’anse du Diben à Plougasnou (Finistère). Le père et la fille étaient loin de se douter qu’ils dataient de 1 000 ans avant J.-C. Ce qui a motivé une campagne de fouilles par le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines à cet endroit jusqu’au vendredi 29 juillet 2022.

Guy et Nadia Larchevêque, devant leur trouvaille protohistorique. Père et fille ont plongé à une quinzaine de mètres dans l’anse du Diben, un jour d’été de 1978.

Guy et Nadia Larchevêque, devant leur trouvaille protohistorique. Père et fille ont plongé à une quinzaine de mètres dans l’anse du Diben, un jour d’été de 1978. | OUEST-FRANCE

Dans leur salle à manger trône un vrai trésor. Un lingot de métal, large de 53 cm, et haut de 31 cm, imposant demi-cercle, repose sur un simple chevalet en bois. C’est par une suite de hasards que Guy et sa fille Nadia Larchevêque, qui l’ont découvert à une quinzaine de mètres sous l’eau, ont appris que cette pièce datait en réalité de l’âge du bronze…

Été 1978. L’abbé André Tanguy fait entreprendre plusieurs recherches et fouilles dans la région. Ce jour-là, la mission est confiée au Groupe subaquatique morlaisien, pour sonder les fonds de l’anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). Guy Larchevêque, alors plongeur scaphandrier au port autonome du Havre, y emmène sa fille, âgée de 17 ans. « J’avais déjà plongé, mais pas beaucoup. Il y avait une bonne visibilité dans les fonds », glisse Nadia Larchevêque, devenue enseignante à Morlaix.

« Un vrai coup de bol »

Pendant la fouille, l’adolescente repère quelque chose d’atypique : deux formes cuivrées arrondies, à moitié enterrées dans le sable. « On avait trouvé ce qu’on cherchait. Un vrai coup de bol. L’abbé Tanguy nous a même bénis dans l’eau », sourit Guy Larchevêque et ses 85 printemps. L’homme de foi garde l’un des objets, l’autre est récupéré par les découvreurs. Leur vie quotidienne reprend le dessus, le lingot se fait oublier.

L’alliage de l’objet est essentiellement du cuivre avec du plomb et de l’arsenic à 1,5 %, selon des analyses menées par le laboratoire d’anthropologie de Rennes, sur la pièce jumelle de ce lingot. | OUEST-FRANCE

Quelques années plus tard, surprise : le frère jumeau du lingot de la famille Larchevêque est exposé au musée de Morlaix. « L’abbé Tanguy avait fait analyser le sien au laboratoire d’anthropologie de Rennes. Les résultats indiquaient qu’il était composé de cuivre avec du plomb et de l’arsenic », raconte Guy Larchevêque. Surtout, les conclusions précisent que le lingot serait protohistorique, datant de 1 000 ans avant J.-C. La pièce jumelle qui se trouve chez les Plougasnistes est aussi ancienne !

Une attestation de découverte officielle en 2021

L’histoire continue, sans trop faire de vagues. « L’année dernière, on a été contactés par Olivia Hulot, qui voulait absolument le voir aussi. » La responsable des littoraux de Bretagne et de Loire-Atlantique au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm) a mesuré, photographié, soupesé le lingot.

Ce lingot en métal a un frère jumeau qui fait partie de la collection du musée de Morlaix. Il date de 1 000 ans avant J.-C. | OUEST-FRANCE

De quoi motiver un nouveau programme de fouilles sous l’eau dans l’anse du Diben. Et attester officiellement de la découverte de bien culturel maritime. Guy et Nadia Larchêveque ont reçu le document officiel en décembre 2021, signé du ministère de la Culture. « On est tenus de le laisser en place et de ne pas y porter atteinte, lit avec émotion Nadia Larchevêque. Je suis un peu fière, maintenant on reconnaît ma présence lors de la découverte. À l’époque, ce n’était pas le cas, car j’étais lycéenne. »

Dans la véranda de la maison de Guy et son épouse Jeannine Larchevêque, on aperçoit à l’horizon un navire. C’est l’André-Malraux, bateau de recherches du Drassm, justement. Nadia Larchevêque y est invitée à bord pour une journée. « On est curieux de ce qu’ils vont trouver. » La campagne de recherches s’achève, en théorie, vendredi 29 juillet 2022.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/temoignage-ce-lingot-de-l-age-du-bronze-decouvert-en-1978-motive-des-fouilles-sous-marines-au-diben-21cf95a2-0b2d-11ed-b097-79e7b59b36c3

 

Le Diben samedi 23 juillet 2022

Plougasnou. 12e Voyage des Plantes Pointe de Primel

12e Voyage des Plantes  Photo pyb29

Diaporama : 12e Voyage des Plantes Pointe de Primel samedi 23 juillet 2022

Samedi & Dimanche de 10h à 19h.

 

Le Diben mardi 19 juillet 2022

Plougasnou. Que fait le navire de recherche « André-Malraux » dans l'Anse du Diben ?

Navire de recherche « André-Malraux ». Photo pyb29

Ce navire du DRASSM ( Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines ) basé à Brest a passé toute la journée à toucher l’extrême pointe de Primel.

Explication d'Aliette Lamanda

Ce bateau de la DRASSM, est là suite à la découverte par Guy Larchevêque en 1979 de vestiges en bronze datant de 3000 ans.

Guy Larcheveque le 03 novembre 2015. Photo pyb29 Montage photos de Guy Larchevêque. Pyb29

Vidéo : Le scaphandrier

 

Ouest-France

Finistère. Pour les producteurs d’eau du pays de Morlaix, « la situation est extrêmement tendue »

Publié le Sarah HUMBERT

La fin du mois de juillet n’a pas encore sonné que, déjà, la situation est difficile, au niveau des réserves d’eau dans le pays de Morlaix (Finistère). Les producteurs d’eau du secteur alertent.

La situation est critique au niveau de l’eau, dans le pays de Morlaix.

La situation est critique au niveau de l’eau, dans le pays de Morlaix. | ALEXANDRINK1966 – STOCK.ADOBE.COM

C’est l’été, les touristes affluent dans le pays de Morlaix (40 000 à 50 000 personnes en plus sur l’été), le besoin en eau augmente, et les nappes phréatiques et cours d’eau, eux, sont au plus bas.

Tel est le constat dressé par Morlaix communauté, le syndicat mixte de l’Horn et la Syndicat mixte intercommunal de Landivisiau, le 18 juillet 2022. Le thermomètre affichait déjà plus de 20 °C, et les différents acteurs étaient d’accord pour dire qu’au niveau de l’eau, « la situation est extrêmement tendue ». Voici quatre points à retenir concernant pour le secteur.

Les producteurs d’eau du pays de Morlaix ont fait un point sur la situation dans le secteur. Des restrictions sont déjà en place. | OUEST-FRANCE

1. Des interconnexions pour tenir

Depuis 1997, une solidarité existe entre Morlaix communauté, le syndicat mixte de l’Horn et le syndicat mixte intercommunal de Landivisiau. Grâce à des interconnexions, Morlaix communauté fournie par exemple des mètres cubes d’eau vers le syndicat mixte de l’Horn. Lannion Trégor Communauté jusqu’à 600 m3 par jour pour la partie basse de Locquirec. Sauf que la ressource en eau et les capacités de production des usines ne sont pas infinies. Un problème technique, ou une pollution, pourraient mettre en difficulté tout le secteur.

2. Des dérogations demandées, pour tenir

Malgré la solidarité, Morlaix communauté et le syndicat mixte de l’Élorn vont demander une dérogation, afin de prélever des volumes de ressources au-delà des débits réservés fixés par arrêté préfectoral. Un signal fort.

Pour que cette demande soit examinée, il faut d’abord que les maires des communes concernées prennent des arrêtés afin de limiter la consommation d’eau. Plusieurs l’ont déjà fait. Ces arrêtés interdisent, par exemple, l’arrosage des pelouses ou potagers, le remplissage des piscines privées avec plus d’1 m3 d’eau.

3. À Plounéour-Ménez, des camions-citernes pour compléter les réserves

Un cas concret, s’il en fallait un, pour illustrer à quel point la situation est fragile : depuis juin 2022, le réservoir de la commune de Plounéour-Ménez, peine à faire le plein. Il est alimenté, toutes les deux semaines environ, par un camion-citerne de 150 à 200 m3 d’eau. 

4. Chacun est concerné

Particuliers comme professionnels sont concernés par la situation. Si elle venait à s’aggraver, les restrictions pourraient se durcir. Guy Pennec, vice-président en charge de l’eau pour Morlaix co, appelle « tous les gros consommateurs d’eau à se manifester pour qu’on travaille ensemble. On ne va pas les assoiffer », appuie-t-il.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/finistere-pour-les-producteurs-d-eau-du-pays-de-morlaix-la-situation-est-extremement-tendue-aa58b342-0680-11ed-ade5-070fad438d1f

 

Ouest-France

Morlaix communauté se mobilise pour protéger ses côtes de l’érosion et des risques de submersion

Publié le

Morlaix communauté (Finistère) va mettre au point une stratégie de gestion des risques côtiers afin de prévenir l’érosion côtière et les risques de submersions marines pour les 11 communes du territoire.

Morlaix communauté compte 11 communes littorales.

Morlaix communauté compte 11 communes littorales. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Sur les côtes de Morlaix communauté (Finistère), parmi les 11 communes littorales, on compte 38 kilomètres d’ouvrage, dont plus de 30 kilomètres sont dédiés au maintien du trait de côté.

Depuis 2018, la collectivité est compétente en matière de Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi). Elle doit gérer ses ouvrages de protections, et prévenir les risques de submersions marines et d’érosion côtières.

Une concertation va être lancée

En 2021, le service Gemapi a réalisé un inventaire de l’ensemble des ouvrages présents sur le territoire (plus de 600). Pour le moment, il n’est pas nécessaire de construire de nouveaux ouvrages de protection face au risque de submersion.

Concernant les ouvrages contre l’érosion côtière, Morlaix communauté n’a pas l’obligation de les prendre à sa charge. En revanche, elle doit mettre au point une stratégie de gestion des risques côtiers sur le territoire. Une concertation va donc être menée avec les communes littorales et les partenaires. À ce titre, Morlaix communauté a sollicité une subvention de 14 624 € auprès du Département.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-communaute-se-mobilise-pour-proteger-ses-cotes-de-l-erosion-et-des-risques-de-submersion-05e430e6-01be-11ed-8eb0-a8ab850b8757

Question : Et les prélèvements de sable en Baie de Morlaix, on les stoppe quand ?

 

Pleumeur.Bodou. Une famille "poussée à vendre" son terrain au golf de Saint-Samson, ferraille en justice

Une famille de Pleumeur-Bodou a demandé vendredi 1er juillet à la cour administrative d'appel de Nantes d'annuler la délibération de Lannion-Trégor Communauté. 

Le terrain de 10 000 m2 est situé près du golf de Saint-Samson à Pleumeur-Bodou.

Le terrain de 10 000 m2 est situé près du golf de Saint-Samson à Pleumeur-Bodou. ©Archives Actu.fr

Par Christophe Ganne Publié le

Une famille a demandé ce vendredi 1er juillet à la cour administrative d’appel de Nantes d’annuler la délibération du conseil communautaire de Lannion-Trégor Communauté (LTC) qui avait entériné, en juin 2018, le classement de leur terrain de Pleumeur-Bodou en zone inconstructible.

Un premier avis favorable

Brigitte Macca, Marie-Laure Debons et Adrien Le Marrec sont en effet les « ayant-droits » de la propriétaire de cette parcelle viabilisée située dans le prolongement du golf de Saint-Samson, sur la route de Guidern, près du village de Kérénoc.

Celle-ci avait obtenu en partie gain de cause le 16 avril 2018, quand la même cour administrative d’appel de Nantes avait  sommé Lannion-Trégor Communauté de « réexaminer » le classement de sa parcelle.

Le commissaire-enquêteur en charge de l’enquête publique sur la révision du Plan local d’urbanisme (PLU) avait d’ailleurs rendu un avis favorable à son classement en zone constructible.

Une « manoeuvre » pour la « pousser a vendre » au golf

La propriétaire des terrains était en effet convaincue que ce classement en zone inconstructible n’était qu’une « manoeuvre destinée à la pousser à vendre son terrain à la société qui gère le golf » et qu’il « visait exclusivement à favoriser des intérêts privés ». « Les auteurs du PLU n’avaient pas à anticiper sur d’éventuels besoins d’extension du périmètre du golf, lesquels n’étaient d’ailleurs nullement démontrés », insistait-elle à l’époque. Las : le « réexamen » avait abouti au même classement…

10 000 m2

Ce vendredi 1er juillet, le rapporteur public a préconisé à la cour administrative d’appel de Nantes d’enfoncer le clou, comme l’avait fait en première instance le tribunal administratif de Rennes : la parcelle n’est « pas bâtie » et d’une « grande superficie d’environ 10.000 m² ». Il n’y a donc « pas d’erreur manifeste d’appréciation » à l’avoir classée en zone naturelle.

« Le fait que le terrain ne figure pas dans la trame verte de la commune est sans incidence sur la légalité du classement litigieux », a par ailleurs ajouté le magistrat, dont les avis sont souvent suivis par les juges. Même chose concernant le fait que le commissaire enquêteur ait préconisé de la passer en zone constructible.

Décision dans un mois

Les requérants n’étaient ni présents ni représentés par un avocat à l’audience. L’avocate de Lannion-Trégor Communauté, pour sa part, s’est simplement « rapportée » à ses mémoires écrits. La cour administrative d’appel de Nantes, qui a mis sa décision en délibéré, rendra son arrêt dans un mois environ.

https://actu.fr/bretagne/pleumeur-bodou_22198/pleumeur-bodou-une-famille-poussee-a-vendre-son-terrain-au-golf-de-saint-samson-ferraille-en-justice_52212563.html

 

Le Diben samedi 02 juillet 2022

Plougasnou. Friches industrielles, on s'en occupe quand ?

Photo pyb29  Photo pyb29

Morlaix communauté a prolongé d'une année la concession des Viviers de la Méloine lundi soir, encore une année supplémentaire d'observation pour une entreprise qui ne bouge pas, qui emploie une personne sur ce site en charge du gardiennage. Elle a retiré le droit de préemption de la commune de Plougasnou sur "l’emprise des Viviers de la Méloine" à son profit, pourquoi ? Les friches industrielles des "Grand Viviers de Primel" restent un danger permanent, toujours pas signalé.

Extrait de l'ordre du jour du conseil communautaire

Aménagement - Urbanisme :

"29. Retrait de la délégation du Droit de Préemption Urbain (DPU) à la commune de Plougasnou sur l’emprise des Viviers de la Méloine

Mer et littoral :

30. Bilan d‘activité 2021 de la régie des ports
31. Rapport d’activité 2021 de la concession à la Chambre de Commerce et d’Industrie Métropolitaine Bretagne Ouest pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance dans le bassin à flot du port de Morlaix
32. Prolongation d’Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice des Viviers de la Méloine"

https://www.morlaix-communaute.bzh/community/showPDF/281944/3033273/version/1/file/20220627_CC_convocation.pdf

 

Le Diben jeudi 23 juin 2022

Prochain Conseil Communautaire

Lundi 27 juin 2022 à 18h00 Espace du Roudour à Saint-Martin-des-Champs Salle Armor

Ordre du jour :

 1. Approbation du procès-verbal de la séance du Conseil de Communauté du 9 mai 2022
 2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)

Trajectoire 2030

 3. Approbation du projet de territoire de Morlaix Communauté « Trajectoire 2030 »

Morlaix Communauté et ses habitants au cœur des transitions pour un territoire dynamique – solidaire - durable

 4. Gratuité du transport sur le réseau LINEOTIM : délégation de service public Transport , avenant n° 10 et convention avec la Région Bretagne
 5. Convention de mandat réhabilitation assainissement non collectif avec l’agence de l’eau Loire-Bretagne
 6. Modification du Règlement du Service Public d’Assainissement Non Collectif
 7. Renouvellement de l’aide financière pour la réhabilitation des installations d’assainissement non collectif
 8. Renouvellement de l'aide financière pour la mise en conformité des branchements d’assainissement collectif
 9. Programme de travaux en faveur du bocage 2022/2023 - Programme Breizh Bocage II – Trégor/Douron/Penzé
10. Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) de la Rivière de Morlaix - Avenant n°2
11. Parti-pris d’aménagement pour l’amélioration de la continuité écologique au droit de l’écluse et du mur-barrage du port de Morlaix
12. Appel à projets Citéo pour l’optimisation des collectes
13. Dispositif « Soutien aux tiers-lieux d’activités artistiques et culturelles »
14. Subventions Cohésion sociale et Contrat de veille active 2022
15. Boutiques à tester : acquisition de cellules commerciales en centre- ville de Morlaix - Programme Action Cœur de Ville
16. Fonds de concours « Installation ou maintien du commerce et de l’artisanat » à la commune de Taulé
17. Fonds de concours « Installation ou maintien du commerce et de l’artisanat » à la commune de Garlan
18. Fonds de concours “ installation ou maintien du commerce et de l’artisanat ” à la commune de Guimaëc
19. Soutien à l'investissement des communes - Fonds de coopération et de solidarité territoriale 2022/2026
20. Tableau des emplois

Economie - Tourisme – Commerce

Service Relation entreprises

21. Avenant à la convention du fonds "Covid Résistance Bretagne" ZAE - Équipement
22. Acquisition par la SNC Pharmacie GORSE LAVANANT d’une cellule commerciale – Espace Guével – Pleyber-Christ
23. Location-accession d’une cellule commerciale au sein du bâtiment n°1 à Monsieur SALAUN - Espace Guével - Pleyber-Christ
24. ZAC Saint Fiacre (Plourin-lès-Morlaix) avenant n°3 à la concession d’aménagement avec la SAFI
25. Modification du périmètre de la délégation de Service Public – Aéroport de Morlaix - Hangar 1 Hop Training

Eau – Biodiversité

26. Groupement de commande travaux avec la commune de Pleyber-Christ pour la réalisation de travaux d'eaux pluviales rue de Keravel
27. Délégation de maîtrise d’ouvrage pour la rénovation du Kanndi de Bodinery à Saint-Thégonnec Loc-Eguiner

Transition écologique et énergétique

28. Avenant n°1 à la convention de partenariat Morlaix Communauté - HEOL pour l’année 2022 - Attribution de la subvention de fonctionnement 2022 à HEOL - attribution de la subvention du dispositif SARE au profit d’HEOL

Aménagement - Habitat - Mobilités - Mer et littoral

Aménagement - Urbanisme :

29. Retrait de la délégation du Droit de Préemption Urbain (DPU) à la commune de Plougasnou sur l’emprise des Viviers de la Méloine

Mer et littoral :

30. Bilan d‘activité 2021 de la régie des ports
31. Rapport d’activité 2021 de la concession à la Chambre de Commerce et d’Industrie Métropolitaine Bretagne Ouest pour l’établissement et l’exploitation d’un port de plaisance dans le bassin à flot du port de Morlaix
32. Prolongation d’Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice des Viviers de la Méloine

Mobilités :

33. Tarification solidaire Quotient Familial - Actualisation du seuil
34. Service expérimental : Ligne estivale Henvic-Carantec L28+ Convention de partenariat entre Morlaix Communauté et la commune de Henvic

Ressources

Ressources Humaines

35. Plan d’actions égalité femmes-hommes 2022

Finances

36. Avenant n°3 à la convention financière pour le versement du fonds de concours à la commune de Guerlesquin (prolongation de la durée jusqu’au 30/06/2023)
37. Décision modificative n°1

https://www.morlaix-communaute.bzh/community/showPDF/281944/3033273/version/1/file/20220627_CC_convocation.pdf

 

Ouest-France

La commune de Plougasnou prévoit des modifications du Plan local d’urbanisme

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Lors du conseil municipal de Plougasnou (Finistère) les élus qui se sont réunis jeudi 9 juin 2022 ont décliné les évolutions préparées par Morlaix Communauté.

L’anse du Diben est concernée par un nouveau périmètre dans le plan local d’urbanisme.

L’anse du Diben est concernée par un nouveau périmètre dans le plan local d’urbanisme. | OUEST-FRANCE

Le conseil municipal de Plougasnou (Finistère) qui s’est réuni jeudi 9 juin 2022, a examiné un projet de modification du PLUih (Plan local d’urbanisme intercommunal valant Programme local de l’habitat) du pays de Morlaix, en cours d’instruction par Morlaix Communauté. Le document initial a été amendé par la municipalité.

Une concertation pour faciliter les permis de construire

L’axe majeur : faciliter la résolution de difficultés rencontrées lors de l’instruction de dossiers de permis de construire et de tenir compte des nouveaux projets dans la commune.

L’urbanisme est très contraint car la loi littorale s’applique sur l’ensemble de la commune de Plougasnou (Finistère), les zones en dehors des agglomérations ne sont pas constructibles. Si beaucoup de modifications du plan portent sur des dispositions techniques (accès et voirie, changements de classification administrative, adaptation aux lotissements communaux récemment décidés), certaines évolutions visent à faciliter l’accès aux aides de Morlaix Communauté pour les commerçants : extension du périmètre de centralité du bourg, qui donne droit à ces aides, et création de nouveaux périmètres au Diben, à Primel et à Térénez.

À lire aussi. Urbanisme. En Bretagne, les élus du littoral se pressent pour remplir leurs « dents creuses »

La commune va réduire son éclairage public

Des réductions ont été décidées pour économiser l’énergie : à part quelques zones d’activité, l’éclairage public sera généralement éteint de 22 h à 6 h 30 du 1er septembre au 14 avril 2022 et complètement éteint du 15 avril au 31 août 2022.

Des travaux sur les réseaux sont prévus

L’enfouissement des réseaux aériens d’éclairage public et de télécoms au Guerzit et à Saint-Samson a été lancé. Le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère (Sdef) mènera ces travaux, qui comprendront une réserve pour l’implantation de la fibre optique, programmée à Plougasnou pour 2026.

Partenariat sportif

La commune a engagé un partenariat avec Hugo Le Clech, licencié à la société des régates de Térénez (SRTZ), pour préparer sa participation aux Jeux olympiques de Paris en 2024 en voile 470. Outre l’attribution de subventions de fonctionnement pour ses activités de préparation, l’acquisition d’un dériveur 470 sera cofinancée avec le département et la SRTZ.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/la-commune-de-plougasnou-prevoit-des-modifications-du-plan-local-d-urbanisme-bc92d282-e839-11ec-b55c-8351fc16218b

Photo pyb29

Anse de Primel. Photo pyb29

 

 Ouest-France

Trébeurden. Trégor Léon : peu de bateaux mais une belle ambiance

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La Trégor Léon.

La Trégor Léon. | OUEST-FRANCE

La Trégor-Léon, Route des Casinos 2022 a eu lieu le week-end dernier, avec le soutien des casinos de Roscoff et Perros-Guirec.

 Cette 8e édition est toujours gérée par quatre clubs : le Yacht-club de Trébeurden, la Société des régates de Perros-Guirec, le Yacht-club de Roscoff et le Canot club de Primel , souligne Patrick Estable, du Yacht-club.  Il y a une escale dans chacun des ports d’attache des organisateurs. 

Cette année la régate, rallye est partie de Perros-Guirec, escales à Trébeurden le samedi soir et au port du Diben le dimanche midi, pour se terminer à Roscoff.  Dommage pour la faible participation : seulement 14 bateaux ont participé, neuf en régate et cinq en rallye.  Par contre, l’ambiance était super-conviviale :  La descente sur l’île Millau, à Trébeurden, a été particulièrement appréciée, comme le pot sur le quai du Diben. 

Coté sportif, les conditions ont été bonnes avec peu de vent le samedi et un peu plus fort le dimanche.  Les concurrents ont su éviter les orages et les changements de vent fréquents. 

Le classement : en grande course, victoire de Jean-Luc Derrien sur le delher 33 Mundaka II. En course, victoire de Julien Monot sur le first 25 Allianz assurances Pierre Billon. En rallye, victoire de Jacques Fouillard sur HastaBuhan.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/tregor-leon-peu-de-bateaux-mais-une-belle-ambiance-0779f0ba-e85b-48fd-b51a-13d804b99bb7

 

 Ouest-France

COMMENTAIRE. Environnement : pour le sable aussi, le temps est compté

Publié le Patrice MOYON

En vingt ans, la demande de sable a triplé. Cette extraction massive n’est plus possible avertit l’ONU dans un rapport qui vient confirmer une alerte déjà lancée en 2019.

« En vingt ans, la demande mondiale de sable a été multipliée par trois, soit entre 40 à 50 milliards de tonnes par an » Ici, extraction de sable dans une carrière.

« En vingt ans, la demande mondiale de sable a été multipliée par trois, soit entre 40 à 50 milliards de tonnes par an » Ici, extraction de sable dans une carrière. | AFP

La question à ne pas poser alors que se profilent les vacances. Cocotiers plages dorées. Mais peut-être pas pour toujours. Va-t-on manquer de sable ? Oui. Il est même devenu un objet de contrebande. Des réseaux mafieux en font un objet de trafic pour accroître leurs profits. Dubaï en importe d’Australie pour financer ses projets d’îlots pharaoniques destinés à accueillir les caprices des plus riches venus skier au soleil ou tromper leur ennui.

Singapour de son côté en fait venir par barges du Cambodge pour gagner de l’espace sur la mer et s’agrandir. Le delta du Mékong déjà menacé par les conséquences du réchauffement climatique accuse le coup. Ces achats faits dans la plus grande opacité déstabilisent les écosystèmes et menacent les équilibres fragiles des populations concernées. Nappes phréatiques, forêts de mangroves, zones de pêche et habitats traditionnels paient très cher cette gestion non durable.

Partout sur la planète, l’extraction du sable est devenue un sujet de préoccupation. Car la demande mondiale ne cesse de progresser. Tirée une fois de plus par la demande chinoise. Mais pas seulement.

Il faut construire. En vingt ans, la demande mondiale de sable a été multipliée par trois, soit entre 40 à 50 milliards de tonnes par an. Ce qui correspond à un mur de 27 mètres de haut et de 27 mètres de large tout autour de la planète. Comme pour la surpêche qui fragilise les ressources halieutiques, la politique de l’autruche reste pour l’instant de mise. Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien savoir. Mais ce n’est plus possible. Car le sable est une ressource épuisable et surconsommée.

Surexploitation

Au mois d’avril, un rapport sable et développement durable réalisé pour le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a pointé les risques liés à cette surexploitation. Le sable doit être considéré comme une ressource stratégique, non seulement en tant que matériau de construction mais en raison des multiples rôles qu’il revêt pour l’environnement​, souligne Pascal Peduzzi coordinateur de ce rapport.

Les auteurs de ce travail appellent à trouver de nouvelles solutions pour la gouvernance environnementale des ressources mondiales en sable. Une invitation à réfléchir à notre manière d’habiter la planète. Comme pour tous ces sujets globaux dont les interactions en chaîne nous concernent tous, il manque aujourd’hui un cadre réglementaire sous forme de traité international ou de convention qui mettrait un frein aux pratiques les plus discutables.

Au-delà du sable, beaucoup reste à découvrir pour mieux comprendre les répercussions de nos interactions avec la planète bleue. Lors du One Ocean Summit qui s’est tenu à Brest au mois de février, l’Unesco s’est engagée à l’accélération de la cartographie des fonds marins qui pourrait atteindre 80 % à l’horizon 2030.

De façon plus large, c’est d’une lecture globale des enjeux environnementaux avec toutes les données de l’océan et leurs interactions dont nous avons besoin. Un travail désormais rendu possible par le big data, l’intelligence artificielle, l’exploitation des données satellitaires. C’est le sens du jumeau numérique consacré à l’océan, un projet développé par la Commission européenne.

Quant au sable, sans doute faut-il se préparer à construire autrement en utilisant moins de béton dont les deux-tiers sont constitués de sable. Investir et parfois réinvestir dans des matériaux traditionnels comme la terre. Inscrire le bâtiment dans une véritable économie circulaire dont on commence à peine aujourd’hui à voir les prémisses.

https://www.ouest-france.fr/environnement/commentaire-environnement-pour-le-sable-aussi-le-temps-est-compte-dbda5f30-e67b-11ec-a123-03657fcca7a8

RAPPEL

 Le Diben mercredi 27 avril 2022

Plougasnou. Le "Côte de Bretagne" en pleine action de prélèvement de sable dans notre belle Baie de Morlaix

Le "Côte de Bretagne". Photo pyb29

Le "Côte de Bretagne". Photo pyb29

Le "Côte de Bretagne" en pleine action de pillage de sable en Baie de Morlaix.  Que font nos élus pour faire stopper ces prélèvements ? Bientôt, il n'y aura plus de sable sur nos plages.

EMMANUEL MACRON, PROTÉGEZ LES AIRES MARINES PROTÉGÉES

 

 Ouest-France

Perros-Guirec. Quatorze bateaux ont participé à la régate Trégor Léon

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Le départ de la Route des casinos a été donné à Perros-Guirec.

La régate Trégor Léon, Route des casinos 2022 a eu lieu ce week-end avec le soutien des casinos de Roscoff et Perros-Guirec. Cette régate est organisée par le yacht-club de Trébeurden, la Société des régates de Perros-Guirec, le yacht-club de Roscoff et le Canot club de Primel, avec escales dans chacun des ports.

Cette année, la régate/rallye s’est déroulée au départ de Perros-Guirec, avec escales à Trébeurden le samedi soir et au port du Diben, le dimanche midi, pour se terminer à Roscoff. Les conditions ont été bonnes avec peu de vent le samedi et un vent un peu plus fort le dimanche. Les concurrents ont su éviter les orages et changement de vent fréquent.

En grande course, victoire de Jean-Luc Derrien sur le delher 33 Mundaka II. En course, victoire de Juline Monot sur le first 25 Allianz assurances Pierre Billon et en rallye, victoire de Jacques Fouillard sur Hasta Buhan.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/quatorze-bateaux-ont-participe-a-la-regate-tregor-leon-2f4c7c67-464d-463c-9e77-e80123a4ce3f

Lire aussi : Perros-Guirec : une faible participation à la Trégor-Léon (Le Télégramme)

 

 Ouest-France

Plougasnou. Nettoyage de la plage du bourg

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Les nettoyeurs volontaires de la plage de Plougasnou – Saint-Jean-du-Doigt.

Les nettoyeurs volontaires de la plage de Plougasnou – Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE

Comme chaque année, l’amicale nautique La Méloine organise le ramassage des détritus sur les plages de la commune.

Le premier ramassage s’est déroulé, samedi, sur la plage de Plougasnou – Saint-Jean-du-Doigt. Vingt-huit participants ont collecté les déchets de toutes tailles et de tout acabit sur ce bel espace naturel. Le regret exprimé par les participants est l’absence d’un bac à marée près du parking, côté Plougasnou.

La prochaine opération aura lieu sur la plage de Primel, samedi, à 10 h.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/nettoyage-de-la-plage-du-bourg-978c5995-42e7-4a55-9636-6e5784bef2bb

Qu'en est-il des friches industrielles situées entre le Comptoir du marin et Diben Pors ?

Photo pyb29 

Friches industrielles au Diben. Photo pyb29

Aux pieds de ces demeures se trouvent les vestiges des viviers à bigorneaux des "Grand Viviers de Primel". Photo pyb29

Aux pieds de ces demeures se trouvent les vestiges des viviers à bigorneaux des "Grand Viviers de Primel". Photo pyb29

 

Ouest-France

Perros-Guirec. À la suite du décès d’Emmanuel Le Guern, deux cagnottes en ligne

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Le propriétaire du bateau emblématique de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) est décédé subitement en avril. L’ancien propriétaire du vieux gréement lance des cagnottes pour aider sa compagne et les enfants d’Emmanuel Le Guern.

Laurence Delmont et Emmanuel Guern, lors du passage de relais avec Denis Le Bras à la barre du Sant C’hireg, en 2020.

Laurence Delmont et Emmanuel Guern, lors du passage de relais avec Denis Le Bras à la barre du Sant C’hireg, en 2020. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

En 2020, Emmanuel Guern et Laurence Delmont avaient repris la barre du Sant C’Hireg, l’une des fleurons touristiques de la cote de Granit rose. C’était un plaisir de passer la main à un couple aussi sympa et motivé, souligne leur ami, Denis Le Bras, propriétaire de vieux gréement pendant 32 ans.

Malheureusement, l’aventure s’est rapidement et tragiquement terminée. Très sportif, Emmanuel est décédé brutalement, à 47 ans, en avril, victime d’un malaise cardiaque, à l’occasion d’une course de paddle à Trégastel.

Poursuivre l’aventure du Sant C’Hireg

Pour Laurence, à la douleur morale sont venus s’ajouter les ennuis financiers. Denis Le Bras en tête, des amis du couple ont décidé de mettre en ligne deux cagnottes : Une pour aider à l’avenir des enfants de Manu, et une autre pour aider Laurence à racheter la part de sont compagnon, afin de poursuivre l’aventure du Sant C’Hireg , explique Denis Le Bras, en espérant que la solidarité des gens de mer et des autres sera au rendez-vous.

Les liens pour les cagnottes : Pour aider Laurence à continuer l’activité : https://app.lacagnottedesproches.fr/cagnotte/aider-laurence/ ; et pour les enfants de Manu : https://www.leetchi.com/c/pour-les-enfants-de-manu-guern.

Pour ceux qui ne veulent pas passer par une cagnotte en ligne, contacter Denis Le Bras : tél. 06 85 92 60 61.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/perros-guirec-a-la-suite-du-deces-d-emmanuel-le-guern-deux-cagnottes-en-ligne-0057a624-e299-11ec-b656-4b161e95378c

 

Le Diben jeudi 02 juin 2022

Les 30 ans du Reder Mor

L'association Reder Mor célèbrera les 30 ans de la mise à l'eau de cette réplique du fameux cordier roscovite le samedi 11 juin au Vieux Quai à Roscoff. Au programme, de 15 h à 22 h, rassemblement des vieux gréements de la Baie de Morlaix, concerts du Piping Orchestra, des Marins des Légendes, de Jokari Club et de la fanfare Poney M, des jeux, une exposition photos et divers documents, un grand concours de godille, et diverses animations. Buvette, crêpes et restauration Food Truck. Accès gratuit.

Affiche les 30 ans du Reder Mor.

Reder Mor "La fierté de la baie de Morlaix et de l'Anse de Primel"

 

Perros-Guirec. La justice bloque l'urbanisation de Ploumanac'h

La cour administrative d'appel de Nantes a mis son veto au "stationnement temporaire" et au stockage de remorques de bateaux prévus à Ploumanac'h au détriment d'espèces protégées.

Ploumanac'h Perros

La cour administrative d'appel de Nantes rejette une extension de l'urbanisation prévue à Ploumanac'h hors du secteur géré par le Conservatoire du littoral. ©Archives

Par Rédaction Lannion Publié le   mis à jour le 1 Juin 22 à 14:05

La cour administrative d’appel de Nantes a annulé l’Orientation d’aménagement et de programmation (OAP) qui avait été prévue à Perros-Guirec pour permettre le « stationnement temporaire » et le « stockage de remorques de bateaux » à Ploumanac’h, élu en 2015 Village préféré des Français.

Zone humide

Lannion Trégor Communauté (LTC) devra en conséquence verser 1 500 € de frais de justice à Erika Verdon, à l’origine de la requête.

Propriétaire de plusieurs parcelles incluses dans cette zone, la requérante – qui était présente à l’audience à Nantes le 6 mai 2022 – s’inquiétait tout particulièrement du fait qu’un « emplacement réservé » ait été arrêté sur cette « zone humide » : le terrain est « habituellement gorgé d’eau » et « recouvert de plantes hygrophiles une partie de l’année ».

Stocker des remorques à bateaux

Mais ce parti pris d’urbanisation était justifié par « la nécessité de prévoir un nouveau lieu de stockage facilement accessible depuis le port pour les remorques à bateaux actuellement stockés sur les quais », expliquaient à l’époque les élus locaux.

Les juges nantais estiment pour leur part que le rapport de présentation du Plan local d’urbanisme (PLU) est « insuffisant » concernant l’évaluation environnementale du secteur. « La zone humide située sur le secteur de Mezo Bras (…) accueille plusieurs espèces protégées », rappellent-ils dans un arrêt en date du 24 mai 2022 qui vient d’être rendu public.

Des enjeux environnementaux

Il n’est pas contesté par la commune que plusieurs de ces espèces se reproduisent sur le site ou se déplacent de manière limitée.

Les juges nantais

Ces espèces protégées sont précisément « le conocéphale des roseaux, la salamandre tachetée, le crapaud épineux, l’orvet fragile, le lézard vivipare, la vipère péliade, le rat des moissons, le bouscarle de Cetti, le bouvreuil pivoine, le cisticole des joncs, la locustelle tachetée, la linotte mélodieuse, l’hirondelle rustique et la pipistrelle commune », énumèrent les juges.

Pas d’étude d’impact du projet

Or, « il ne ressort pas des pièces du dossier que l’évaluation environnementale comporterait une description de l’impact du projet de Plu sur ces différentes espèces ou prescrirait (…) des mesures de compensation », constatent les juges nantais.

« Cette insuffisance a (…) été susceptible d’exercer (…) une influence sur le sens de la délibération du 7 novembre 2017 du conseil communautaire de la communauté d’agglomération de Lannion-Trégor Communauté. »

Lors de l’audience, l’avocat d’Erika Verdon avait rappelé aux juges nantais que l’extension de l’urbanisation à Mezo Bras n’était « pas compatible » avec les orientations du Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Trégor, et que le secteur présentait « des enjeux très forts en matière environnementale ».

GF (PressPepper)

https://actu.fr/bretagne/perros-guirec_22168/perros-guirec-la-justice-bloque-lurbanisation-de-ploumanach_51366471.html

 

Ouest-France

Locquirec. Le poste de secours sera inauguré le 25 juin

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Jeudi 5 mai, le président national de la SNSM, le vice-amiral Emmanuel de Oliveira a visité le nouveau poste de secours en construction au port de Locquirec.

Jeudi 5 mai, le président national de la SNSM, le vice-amiral Emmanuel de Oliveira a visité le nouveau poste de secours en construction au port de Locquirec. | OUEST-FRANCE

« Le poste de secours sera inauguré le samedi 25 juin, nous organiserons une petite fête », a annoncé, Jean-Yves Pontailler, jeudi 5 mai, à l’occasion de la visite du président national de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), le vice-amiral Emmanuel de Oliveira, accompagné de l’inspecteur général de zone, Pierre Bichard et du délégué départemental, Pascal Meyer.

Cette visite a permis de faire le point sur les équipements. La vedette Enez Glaz qui, après quinze ans de navigation, est depuis novembre 2021 à Saint-Malo pour une remise en état, afin de naviguer encore quinze années de plus.

Au niveau des bénévoles, la station renouvelle son appel. « Nous avons toujours besoin de former des membres d’équipage, il y a une seule contrainte, celle d’habiter à moins de 15’ de la station. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/le-poste-de-secours-sera-inaugure-le-25-juin-6130584a-86b3-4f09-8a08-6157a4e5b13a

Un bel équipage :  Repas de soutien à la SNSM de Locquirec le 06 mars 2011

 

Ouest-France

Roscoff. Le Reder-Mor fêtera ses 30 ans en juin

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Les membres du conseil d’administration vont finaliser la fête pour les 30 ans du « Reder-Mor ».

Les membres du conseil d’administration vont finaliser la fête pour les 30 ans du « Reder-Mor ». | OUEST-FRANCE

La maison de la Plaisance de Roscoff-Bloscon a accueilli, le vendredi 29 avril, l’association Reder-Mor, qui gère la destinée du vieux gréement éponyme. Une assemblée générale tenue en amont avait enregistré de nouveaux membres entrant.

Le conseil d’administration a élu le bureau. Karine Peytie est nommée trésorière adjointe, succédant ainsi à Tom Florent, trésorier durant plusieurs années. Les coprésidents François Liron et Gilles Troël, le secrétaire Jean-Jacques Deluchey avec pour adjointe Corinne Deluchey, le trésorier Charles Bachy poursuivent leur mandat.

La possibilité d’une sortie en baie de Morlaix au départ de Roscoff-Bloscon pour les adhérents (tarif 10 €) a été évoquée. Des recherches de financement ont été étudiées. Des travaux inscrits pour la fin d’année sont à budgétiser, telle la reprise complète de la voûte, partie arrière du bateau.

Le Reder Mor a retrouvé sa place au ponton, après six semaines de carénage, de toilettage et d’interventions de mécanique et sur le gréement. Le cordier roscovite va fêter, le samedi 11 juin, les 30 ans de sa mise à l’eau. Un rassemblement de vieux gréements sera organisé, complété par de nombreuses animations, concerts, jeux et exposition.

https://www.ouest-france.fr/france/bretagne/roscoff/le-reder-mor-fetera-ses-30-ans-en-juin-9fc70ed4-1fd2-42b4-a817-4332e2a8ddb5

 

Ouest-France

Carantec. L’Association des Plaisanciers verse 400 € la SNSM

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À l’issue de la conférence, c’est l’heure de la remise de chèque. De gauche à droite, Dominique Ropars, Jean-François Derrien, Michel Quéran et Jean-Yves Briant, membre de l’APC.

À l’issue de la conférence, c’est l’heure de la remise de chèque. De gauche à droite, Dominique Ropars, Jean-François Derrien, Michel Quéran et Jean-Yves Briant, membre de l’APC. | OUEST-FRANCE

Vendredi, l’association des Plaisanciers de Carantec (APC), présidée par Michel Quéran, a reçu dans les locaux du centre nautique du Kélenn des représentants de la station SNSM de Primel-Plougasnou : Dominique Ropars, canotier, et Jean-François Derrien, président.

À l’issue d’une conférence animée par ces derniers, suivie par une cinquantaine de personnes et consacrée à la sécurité en mer et aux premiers soins à prodiguer aux naufragés, Michel Quéran, au nom de l’APC, a remis aux sauveteurs un chèque d’un montant de 400 €, en soutien de leur action.  Notre situation financière nous le permet. Nous faisons régulièrement des dons à la SNSM (Les sauveteurs en mer), alternativement à la station de Roscoff et à celle de Primel-Plougasnou », a rappelé Michel Quéran. L’APC projette maintenant des stages de lecture des cartes marines et de réglementation de la pêche. De quoi motiver les pêcheurs plaisanciers du secteur.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/lassociation-des-plaisanciers-verse-400-la-snsm-b00cf989-d5f3-4003-bd31-e9857391af75

 

Ouest-France

Perros-Guirec. Trente bateaux attendus à la régate

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Une trentaine de bateaux sont attendus pour la régate Trégor- Léon, associant quatre yacht-clubs.

Une trentaine de bateaux sont attendus pour la régate Trégor- Léon, associant quatre yacht-clubs. | OUEST-FRANCE

La Trégor-Léon – Route des Casinos 2022 aura lieu les 4,5 juin avec le soutien des casinos de Roscoff et Perros-Guirec. Une présentation de l’évènement dans les casinos respectifs aura lieu le 10 mai, à Roscoff et le 11 mai, à Perros-Guirec.

Cette 8e édition est organisée par quatre clubs : le yacht-club de Trébeurden, la Société des régates de Perros-Guirec (SRP), le yacht-club de Roscoff et le Canot-club de Primel. « On unit nos forces pour faire se rencontrer des concurrents de divers clubs. On attend une trentaine de bateaux, dont un bon nombre de Perros », rappelle le président de la SRP, Yann Colin.

Des escales sont prévues dans chacun des ports. Cette année, la Trégor-Léon aura encore deux facettes : une régate, pour ceux qui veulent en découdre et un rallye, plus festif et qui permet de musarder. Les départs auront lieu à Perros-Guirec, l’arrivée se jugera à Roscoff, escales à Trébeurden, le samedi soir et au port du Diben, le dimanche midi. Une descente sur l’île Millau est prévue à Trébeurden et un pot sur le quai du Diben. Enfin, un repas sera offert lors de la remise des prix à Roscoff.

Le lundi de Pentecôte férié permettra à chacun de rejoindre son port d’attache en toute tranquillité. Une trentaine de bateaux est espérée (plus de 100 équipiers) pour deux jours de convivialité le long des côtes du Trégor et Léon. Les futurs participants peuvent se pré-inscrire en ligne sur yachtclub-trebeurden.com/manifestation/tregor-leon/.

Contact : tregorleon.voile@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/trente-bateaux-attendus-a-la-regate-c01fcbbe-362d-4cea-8d7c-9c712a17b0e3

Diaporama : La Trégor Léon route des casinos 2014

 

Ouest-France

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Une quinzaine de personnes ont assisté à la réunion sur la météo marine.

Dans le cadre de leurs actions de formation, l’association des pêcheurs plaisanciers de Trébeurden (ATPP) a proposé à ses adhérents une séance sur la météo marine, lundi.

La matinée était assurée par Sylvain Le Moal, ingénieur au centre météo de Lannion. « Cette formation, que nous proposons chaque année, vient aussi en complément du permis hauturier », souligne Jean-François Omnes, vice-président de l’association.

Les formations permis bateaux, côtiers et hauturiers se succèdent, avec toujours autant de réussite pour l’équipe de formateurs bénévoles.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/la-meteo-marine-expliquee-aux-pecheurs-plaisanciers-dc50ed44-6576-4217-8668-0c32e0961111

 

 Le Diben mercredi 30 avril 2022

Plougasnou. Travaux sur la zone portuaire du Diben en images

Photo pyb29

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 Le Diben mercredi 27 avril 2022

Plougasnou. Le "Côte de Bretagne" en pleine action de prélèvement de sable dans notre belle Baie de Morlaix

Le "Côte de Bretagne". Photo pyb29

Le "Côte de Bretagne". Photo pyb29

Le "Côte de Bretagne" en pleine action de pillage de sable en Baie de Morlaix.  Que font nos élus pour faire stopper ces prélèvements ? Bientôt, il n'y aura plus de sable sur nos plages.

EMMANUEL MACRON, PROTÉGEZ LES AIRES MARINES PROTÉGÉES

 

Ouest-France

Baie de Morlaix. Comment rendre plus costaud le trait de côte ?

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Évaluer le recul du trait côtier c’est bien. Le prévenir, c’est encore mieux. Morlaix communauté et le conseil départemental du Finistère mettent en place des dispositifs pour renforcer les falaises et éviter que des pans ne se désolidarisent. À Plougasnou (Finistère), des toiles de chanvre permettent à la végétation de revenir.

Des toiles en chanvre ont été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou. Elles permettent de refixer la végétation et de renforcer la falaise. Elles sont devenues grises au bout d’un an et demi, les récentes s’aperçoivent au second plan.

Des toiles en chanvre ont été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou. Elles permettent de refixer la végétation et de renforcer la falaise. Elles sont devenues grises au bout d’un an et demi, les récentes s’aperçoivent au second plan. | OUEST-FRANCE

Le soleil caresse le flanc de la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou (Finistère). L’endroit est apprécié par les randonneurs, offrant un panorama exquis de la Manche. Malheureusement, les piétinements et les bâtons de marche fragilisent le sol. « Ils créent des tassements et mettent à nu des zones où il y avait de la végétation, souligne Lucille Bozec, chargée de mission Submersion marine et érosion du trait de côte à Morlaix communauté. Les bâtons, quant à eux, font des petits trous, où l’eau va s’infiltrer. »

Des barrières mono-fils ont été installées à la pointe Annalouesten, à Plougasnou, pour limiter les piétinements des randonneurs sur le sentier et éviter de fragiliser davantage la falaise. | OUEST-FRANCE

Cela pose un problème, alors que la falaise doit déjà faire face aux affres de la mer, de ses tempêtes et de ses marées. Outre la surveillance mise en place par l’Agglo pour mesurer concrètement le recul du trait de côte, il faut aussi donner un coup de pouce à la nature pour qu’elle reprenne des forces. Déjà, pour canaliser la fréquentation, des barrières monofils, même si on peut les franchir aisément, indiquent aux promeneurs de se contenter du sentier.

Un tapis biodégradable efficace en une fois

Sur la pointe, une fois le sentier côtier descendu, un groupe d’étudiants s’affairent sur la gauche, le dos en boule. En BTS au lycée Suscinio de Morlaix, ils fixent au sol des toiles en chanvre, de couleur caramel, à l’aide d’agrafes en métal. « Les graines des plantes vont se fixer à l’intérieur, ainsi que les sédiments. Cela va recouvrir de végétaux les toiles, et renforcer la falaise », indique Benjamin Urien, technicien à Morlaix communauté. Toute cette partie, qui appartient au Département du Finistère, est recouverte, le chantier étant délégué au lycée.

Le chanvre est biodégradable et deviendra gris avec le temps. Sa durée de vie est d’environ deux ans. Avantage : désintégré, il n’y aura plus besoin d’en installer d’autre : la nature aura repris ses droits.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/baie-de-morlaix-comment-rendre-plus-costaud-le-trait-de-cote-63178ef8-c586-11ec-8daf-bc3a125e9d8c

Le Port Blanc au Diben le 15 mars 2022. Photo pyb29

Le Port Blanc au Diben le 15 mars 2022. Photo pyb29

 

Ouest-France

Baie de Morlaix. Le recul du trait de côte est désormais scruté et mesuré

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L’érosion du trait de côte n’est pas un mythe et l’Agglo de Morlaix va bientôt pouvoir le chiffrer. Jusqu’ici, des photographies aériennes pouvaient en attester, mais un suivi régulier avec des mesures très précises vient tout juste d’être mis en place. Sept sites sont scrutés.

Lucille Bozec, chargée de mission risques littoraux à Morlaix communauté, qui a la charge de mesurer les données du trait de côte, et Sébastien Marie, élu en charge de la biodiversité et la gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations à l’Agglo.

Lucille Bozec, chargée de mission risques littoraux à Morlaix communauté, qui a la charge de mesurer les données du trait de côte, et Sébastien Marie, élu en charge de la biodiversité et la gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations à l’Agglo. | OUEST-FRANCE

Les dunes, les falaises et le trait de côte en général s’érodent. C’est une certitude. Pour le quantifier précisément et apporter une réponse adaptée, Morlaix communauté a intégré l’Observatoire des risques côtiers Osirisc et va surveiller l’évolution de sept sites du littoral.

Est-ce qu’on a une idée concrète de l’érosion du trait de côte en baie de Morlaix ?

Il existe très peu de données, hormis des photographies aériennes prises à différentes périodes. Sinon, c’est « une question de sensibilité, quand on regarde les falaises », souligne Sébastien Marie, élu en charge de la biodiversité et la gestion des milieux aquatiques et préventions des inondations (Gemapi) à Morlaix communauté.

Une chose est sûre : le trait de côte a reculé, le constat est global à l’échelle nationale. « Notre secteur est plus protégé qu’en Aquitaine et moins densifié d’habitats. »

Que faire pour mieux l’appréhender ?

En 2020, Morlaix communauté a adhéré à l’Observatoire des risques côtiers Osirisc, mené à l’échelle de l’UBO, à Brest. Ce dernier mesure les phénomènes qui permettent de comprendre les évolutions des territoires côtiers, comme la submersion et l’érosion. L’université prête ainsi du matériel de mesure (d’une valeur d’environ 4 000 €) à l’Agglo. En échange, la collectivité transférera à l’observatoire les données collectées par le service Gemapi.

Sept sites ont été choisis dans ce suivi. « L’idée est de voir ce qui accélère l’érosion, car si une dune recule pendant un hiver, cela ne veut pas forcément dire qu’elle va reculer pendant dix ans », expose Lucille Bozec, chargée de mission risques littoraux à Morlaix communauté.

Comment ont été sélectionnés ces sept sites ?

Les sept sites suivis par Morlaix communauté pour mieux appréhender l’érosion du trait de côte. | OUEST-FRANCE

Morlaix communauté, c’est 80 km de littoral. Plougasnou est particulièrement bien représentée puisque trois sites y ont été choisis : Saint-Samson, Le Guerzit et la plage de Primel. « À elle seule, elle comprend 17 km de côte. On prend des endroits qui sont urbanisés », poursuit Sébastien Marie.

L’île Callot a deux points de mesure : Park an Aod/Park an IIiz, qui est dunaire et Poul Mouvan, des falaises. « Selon certaines projections, elle pourrait être coupée en deux par la mer. »

Autre point noir, emblématique, c’est le Moulin de la rive, à Locquirec. Notamment parce que des habitations sont nombreuses à être très près de la mer. Ces sites ont été pris car « ils présentent des enjeux avec de l’habitat, des activités professionnelles, des routes ou des sentiers. »

Un bout de la falaise du Guerzit, à Plougasnou, fraîchement tombé. Le sentier de randonnée avait déjà été reculé d’une dizaine de mètres, il y a quelques années. | OUEST-FRANCE

Comment ces mesures vont être réalisées ?

Les premiers relevés vont commencer ce printemps 2022 et une seconde série, à l’automne, pour comparer les deux saisons et l’impact des tempêtes.

Ces petites balises permettent à Morlaix communauté de faire son suivi exactement au même endroit. Il y en a deux par an : un au printemps et l’autre en automne. | OUEST-FRANCE

Six sites seront suivis avec des relevés GPS, où « le pied de falaise ou de la dune sera mesuré. L’avantage, c’est qu’on aura une précision centimétrique », souligne Lucille Bozec, qui s’occupera personnellement des mesures.

Des mesures spéciales seront réalisées à La Chaise du curé. « On mène un test avec la photogrammétrie, qui modélise la falaise. Cela nécessite un lourd traitement informatique, et on ne sait pas ce que ça va donner avec la végétation. » Pour ce faire, un appareil photo et un laser permettront de calculer précisément les distances.

Qu’est-ce qui produit le recul du trait de côte ?

Essentiellement la pluie et la mer. « Avec les tempêtes et les marées, les vagues viennent grignoter soit les dunes, soit les falaises, avance Lucille Bozec. Mais les sols sont également fragilisés par les ruissellements des eaux de pluie. Cela crée des infiltrations qui font gonfler les argiles et rendent les falaises très meubles. »

Au Guerzit, à Plougasnou, le phénomène est très visible : des pans de terre sont tombés récemment. « On a déjà dû reculer son sentier côtier d’une dizaine de mètres. Il faut donc agir. Tant qu’il y aura une volonté politique, on poursuit les mesures pour avoir le plus de recul possible et répondre en conséquence », rappelle Sébastien Marie.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/baie-de-morlaix-le-recul-du-trait-de-cote-est-desormais-scrute-et-mesure-fd850322-c544-11ec-8daf-bc3a125e9d8c

Photo pyb29

Photo prise le 25 avril 2022 sur le sentier du Guerzit. Photo pyb29

 

Ouest-France

Plougasnou. Le Diben s’est drapé des puces et artisanat de la mer

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L’Association nautique La Méloine organisait, dimanche, les puces et artisanat de la mer, au port du Diben. Les stands proposaient des objets de décoration marine, des maquettes de bateaux, des articles de mer et de pêche.

Une brochure de bonnes pratiques de la plaisance et de la pêche de loisir était remise au public, en version adulte ou enfant, par les bénévoles de l’association.

« Une de nos missions, outre l’animation du port et le rassemblement de ses utilisateurs, est la promotion de ces bonnes pratiques, notamment les périodes de capture et les tailles à respecter, explique Dominique Ropars, président de l’association. Nous sommes à nouveau en croissance avec 140 membres, et nous travaillons avec Morlaix communauté au développement du port, en particulier pour la création d’une zone de carénage pour les plaisanciers. »

Sur le port, le chantier de rénovation des anciens viviers est en cours, mais aucun projet candidat à l’utilisation de cet espace n’a encore été confirmé.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/le-diben-sest-drape-des-puces-et-artisanat-de-la-mer-22f739ae-1630-49c6-84a5-ca4bdcfcbfec

 

Ouest-France

« Pas envie de vivre comme dans un bidonville » : le port de Morlaix pas épargné par la pollution

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Quelques déchets plastiques flottent dans les eaux du port de Morlaix (Finistère). Cette pollution s’exacerbe lors des dragages, en faisant remonter ce qui était envasé à la surface. Ces déchets partent ensuite vers la mer. Pour David Chaperon, plaisancier, une solution doit être trouvée en amont. La balle se renvoie entre Morlaix Communauté, propriétaire du port et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), sa gestionnaire.

David Chaperon vit sur son voilier au port de Morlaix depuis quatre ans. Il constate chaque jour des déchets plastiques qui flottent dans le bassin, et qui vont rejoindre la mer.

David Chaperon vit sur son voilier au port de Morlaix depuis quatre ans. Il constate chaque jour des déchets plastiques qui flottent dans le bassin, et qui vont rejoindre la mer. | OUEST-FRANCE

« Avec le dragage du port, c’est encore pire que d’habitude », lance, un peu lassé, David Chaperon. Avec le niveau d’eau qui est abaissé afin que les grues puissent extraire le surplus de vase et de sédiment, les déchets plastiques venant des rivières en amont sont mis au jour. Une pollution que le plaisancier, qui vit dans son bateau depuis quatre ans à Morlaix (Finistère), a documenté de plusieurs photos.

Avec le dragage du port de Morlaix, les déchets plastiques qui s’étaient envasés sont révélés au grand jour. Au grand dam des plaisanciers et usagers. | DAVID CHAPERON

On y voit des cannettes, des crayons, du papier, des bouteilles, des emballages de médicaments, du plastique, ou d’autres objets qui n’ont rien à faire à la surface. Encore moins submergés, au fond du port. « Parfois, j’entends des petits bruits contre la coque de mon bateau. Je ramasse ce que je peux, mais ça ne suffit pas. Il y a aussi des microplastiques qu’on ne voit pas. Tout part à la mer ensuite », souligne David Chaperon.

« Tirer la sonnette d’alarme »

Si la situation n’est malheureusement pas nouvelle et résulte d’un phénomène certes global, l’usager du port souhaite « tirer la sonnette d’alarme ». « J’ai vu l’exposition qui est en ville sur les déchets. La prévention c’est bien, mais la réalité est tout autre. Il y a un sentiment d’impuissance. Je n’ai pas envie de vivre comme dans un bidonville. »

David Chaperon, plaisancier du port de Morlaix, a immortalisé la pollution de déchets plastiques qui se trouvent émergés lors des dragages du port. | DAVID CHAPERON

Les mots sont volontairement forts, pour « faire changer les choses et faire réfléchir ». Et trouver une réponse globale. « Les riverains du port sont pointés du doigt, mais on agit en responsabilité. » Une vingtaine de personnes vivent sur leur bateau sur les 200 places qui existent dans le port morlaisien.

Des bacs de poubelles organiques et de recyclage cartons sont à leur disposition. « Et on fait attention quand on nettoie nos bateaux, avec l’aire de carénage. Les déchets sont récoltés. On a aussi un composteur. »

La balle renvoyée entre les institutions

Le cœur du problème, en réalité, se trouve en amont. « Quand il y a des fortes pluies ou du vent, la ville est comme nettoyée. On retrouve tout dans le bassin à flot, dernière étape avant la mer. Il faut changer de modèle. C’est dommage car le port est une vitrine pour Morlaix », se désole David Chaperon.

Outre la prévention d’autres solutions, plus concrètes, pourraient être mises en place. Comme la pose de filets « au lieu des simples grilles qui se trouvent sur les rivières en amont. Ça permettrait facilement de récupérer les déchets, sans mobiliser trop de moyens humains », propose le marin.

À ce sujet, le propriétaire du port, Morlaix Communauté et son gestionnaire, la CCI, on se renvoie la balle. « On s’occupe du fond du port, mais les dépôts de surface sont à gérer par la CCI », rappelle-t-on du côté de l’Agglomération.

Le problème est connu de cette dernière. Il est encore plus visible lors des dragages. « On a vu pas mal de glands et de feuilles de chêne sur la dernière opération, mais pour nous ce ne sont pas déchets. On assure du mieux qu’on peut l’entretien et on donne des coups de main à l’agent du port. » Enfin, l’option filet posé en amont semble, pour le moment, peu envisageable. « Cela risquerait de boucher les entrées en cas de fortes intempéries. »

Comment le port est-il entretenu ?

La CCIMBO (CCI métropolitaine Bretagne ouest) répond qu’elle va mettre « en œuvre des moyens humains et matériels » pour le « maintien et entretien des ouvrages et installations », et pour « la surveillance, prévention et lutte contre la pollution du plan d’eau, concédé du fait des bateaux de plaisance », expose Jean-Paul Chapalain, président de la CCIMBO Morlaix, dans un communiqué.

Ce dernier insiste aussi sur la démarche de certification Port propre, dont « le référentiel porte sur la collecte des déchets d’exploitation ». Cela implique « la formation des équipes aux risques de pollution ; la mise en place du point de tri, pour les déchets des plaisanciers ; des pompes de collecte des eaux noires/grises/fond de cale » ; ou encore d’un « bloc sanitaire rénové à l’été 2021, connecté au réseau des eaux usées ».

Le port de Morlaix a été certifié depuis 2018, et l’a été de nouveau cette année. Mais rien n’a été mentionné de plus sur les déchets provenant de l’amont de la rivière, qui incombent de fait… à Morlaix Communauté.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pas-envie-de-vivre-comme-dans-un-bidonville-le-port-de-morlaix-pas-epargne-par-la-pollution-d3b03c80-bbf1-11ec-9cbd-7cd96fda03a3

 

Ouest-France

Trébeurden. La vie des ports évoquée au comité local des usagers du Port

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Près d’une trentaine de personnes a participé mardi 12 avril 2022, à la réunion du Clup (Comité local des usagers du port). L’occasion d’un échange instructif et convivial avec les responsables des ports, communal et concédé.

De gauche à droite : Olivier Cosme, maître de port, Dominique Bernabé, directrice du port de plaisance, Guillaume Le Guen, élu en charge des ports.

De gauche à droite : Olivier Cosme, maître de port, Dominique Bernabé, directrice du port de plaisance, Guillaume Le Guen, élu en charge des ports. | OUEST-FRANCE

Premier point à l’ordre du jour, les mouillages innovants mis en place. Ils ont pour objectif de préserver les herbiers de Zostère Noltéi, rappelle Guillaume Le Guen, élu en charge des ports. Deux solutions techniques avaient été mises en phases expérimentales. Si les bienfaits sur les herbiers et leur repousse ne font aucun doute, certains problèmes techniques sont à revoir. Les mouillages équipés de tendeurs et d’aussières textiles, en eau peu profonde, marchent très bien.

Deux mètres de perdus

Il n’en est pas de même pour les équipements installés en eau profonde, équipés d’un flotteur subsurface qui limite le contact de l’aussière avec le fond. Le montage pose problème : L’aussière s’entoure autour de la bouée de subsurface, ce qui fait perdre jusqu’à deux mètres de longueur. La bouée de subsurface gène en outre certains plaisanciers lors des manœuvres. Le montage de la bouée de subsurface sera revu par l’entreprise Ino-Rope, conceptrice des mouillages.

Après cette première phase de pose de mouillages innovants, subventionnée à 80 %, les problèmes techniques devront être résolus avant de se lancer dans la troisième phase, qui se fera uniquement si on obtient des subventions privées ou publiques.

Règlement de police

Le port de plaisance concédé va réserver 100 places de stationnement pour ses clients. Chaque plaisancier recevra un disque de stationnement. Dans un premier temps, nous essaierons de faire respecter ce stationnement privé par pédagogie, mais cela pourra être synonyme ensuite de verbalisation, souligne Dominique Bernabé. Elle rappelle aussi que la zone de carénage revient très cher au port et est soumise à des contraintes environnementales importantes. Malgré cela, seulement 200 plaisanciers, sur 600 du port concédé, carènent sur notre aire de lavage et pratiquement aucun du port communal, alors que nous leur proposons le prêt du lavage haute pression pour 16 €. Guillaume Le Guen abonde. Il faudra trouver une solution pour que les gens carènent dans les règles.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/trebeurden-la-vie-des-ports-evoquee-au-comite-local-des-usagers-du-port-17f3f968-bcb0-11ec-85ab-9e04716fb966

 

Ouest-France

Finistère. Avec leur brasserie, retour de la formule du midi pour les travailleurs à Plougasnou

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Mickaël Jacquet et Amiel Carlach rouvrent, dans l’ancien Hôtel de France, en plein bourg de Plougasnou (Finistère), un bar et une brasserie, courant avril 2022. Les deux jeunes hommes de 26 et 24 ans viennent de s’installer dans la commune et vont proposer une formule du midi toute l’année. Cela n’existait plus à Plougasnou, au grand dam des travailleurs de la commune côtière.

En avril 2022, Mickaël Jacquet et Amiel Carlach vont rouvrir une brasserie et un bar à la place de l’ancien Hôtel de France, en plein bourg de Plougasnou.

En avril 2022, Mickaël Jacquet et Amiel Carlach vont rouvrir une brasserie et un bar à la place de l’ancien Hôtel de France, en plein bourg de Plougasnou. | OUEST-FRANCE

Le rez-de-chaussée est encore en pleins travaux, mais déjà l’ancien Hôtel de France est méconnaissable. Mickaël Jacquet et Amiel Carlach, originaires tous les deux du Morbihan, se retroussent les manches, en cette journée ensoleillée de mars, pour être fin prêts pour l’ouverture.

Le bar-brasserie, dans une ambiance branchée, vintage, est installé en plein bourg de Plougasnou (Finistère). Les sièges de cinéma restent à installer autour du billard avant le démarrage des hostilités dans quelques semaines, sous le nom de Ty Gasnou.

« On veut apporter notre jeunesse »

« On cherchait une affaire à reprendre dans la restauration, on voulait juste rester en Bretagne. En voyant l’établissement, on s’est dit banco », racontent les deux jeunes hommes de 24 et 26 ans. La volonté : rester ouvert toute l’année, même si la moitié des résidences de la commune gardent leurs volets fermés l’hiver… Pour se démarquer, ils proposeront une « formule travailleurs », chaque midi, à 13,50 €, composée de la trinité entrée-plat-dessert. Une offre qui n’existait plus dans la commune en basse saison. « Ce n’était pas notre projet initial, mais la demande était tellement forte. On s’est adaptés. »

Pour le reste, ils proposeront des planches apéritives, en fin de journée, puis des cocktails et parfois des concerts, le soir. Le tout dans un établissement d’une centaine de places, occultant la partie hôtellerie. L’étage a été reconverti en logements et en bureaux. « On veut apporter notre jeunesse à la commune. Nous cherchons d’ailleurs trois à quatre personnes motivées pour le service estival. »

Contact : sarltimordu@gmail.com

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/finistere-avec-leur-brasserie-retour-de-la-formule-du-midi-pour-les-travailleurs-a-plougasnou-4d852fc2-ac28-11ec-b6bf-b1259a28d6c8

 

Ouest-France

Finistère. Depuis plus d’un siècle, le chantier Jézéquel fait naître des bateaux près de Morlaix

Publié le Sarah HUMBERT

Là où la mer ne vient qu’à marée haute, il construit des bateaux. À Saint-Martin-des-Champs (Finistère), le chantier Jézéquel continue d’écrire son histoire, depuis 1920. Jean-Marie Jézéquel a repris l’entreprise en 2016. Il fait partie de la quatrième génération à travailler sur le chantier.

Jean-Marie Jézéquel est la gérant du chantier Jézéquel, à Saint-Martin-des-Champs. Il a pris la suite d’une tradition familiale qui dure depuis 102 ans.

Jean-Marie Jézéquel est la gérant du chantier Jézéquel, à Saint-Martin-des-Champs. Il a pris la suite d’une tradition familiale qui dure depuis 102 ans. | OUEST-FRANCE

Dans la baie de Morlaix (Finistère), des bateaux sortis de leur chantier naviguent. À Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix (Finistère), le chantier naval Jézéquel construit des navires depuis 1920. Et depuis 102 ans, la tradition se passe de père en fils. « J’ai grandi dans les copeaux de bois », dit avec le sourire Jean-Marie Jézéquel, le gérant actuel. Il a repris le flambeau en 2016.

Fils unique, il a toujours eu « un lien assez fort avec mes grands-parents, et avec ce métier ». Même s’il n’a jamais travaillé directement avec son grand-père, il se souvient « qu’il était toujours là pour donner des conseils ».

Pièce par pièce, en prenant le temps pour qu’elles s’imbriquent bien les unes dans les autres, le chantier Jézéquel fait naître un bateau. | OUEST-FRANCE

La construction : « 30 % du chiffre d’affaires »

Historiquement, le chantier Jézéquel était installé à Carantec. À Saint-Martin-des-Champs, l’entreprise possédait des hangars, « pour l’hivernage ». C’est en 2006 que l’entreprise a déplacé son activité dans la commune. C’est d’ailleurs cette année-là que Jean-Marie Jézéquel a commencé à travailler.

Pour 2022, l’entreprise a des commandes pour construire deux canots. | OUEST-FRANCE

Sur place, l’activité se découpe en trois branches : « La construction, l’hivernage et l’entretien », détaille-t-il.

Aux débuts de l’aventure, il y a plus d’un siècle, le chantier faisait uniquement de la construction. Dans les années 1970, « il y a aussi eu l’essor de la construction polyester, qu’on fait mon arrière-grand-père et mon grand-père ».

Aujourd’hui, la construction représente toujours tout de même « 30 % de notre chiffre d’affaires », explique le gérant. Pendant la saison hivernale, c’est d’ailleurs cette activité qui prime : la construction, avec la rénovation. « Et d’ici mi-avril, il faudra préparer tous les bateaux pour la mise à l’eau ».

Il faut compter plusieurs mois pour construire un navire. | OUEST-FRANCE

« J’adore le bateau, alors c’était un bon début »

C’est après un bac technologique et une école dans le bois que Jean-Marie Jézéquel s’est naturellement dirigé vers l’entreprise familiale. « Je ne me suis jamais vraiment posé la question de faire autre chose. Déjà, j’adore le bateau, alors c’était un bon début », raconte-t-il.

Lorsqu’il construit des navires, « je prends du plaisir à travailler le bois, à façonner les pièces et à les voir se fondre dans un vrai bateau. C’est vraiment quelque chose qui me plaît », décrit-il. Et puis, il y a aussi le bonheur, à la fin, « de naviguer sur un bateau qu’on a fait ».

Jusqu’à 100 bateaux pour l’hivernage

D’une époque à l’autre, d’une année sur l’autre, l’activité des chantiers évolue. « C’est hyper intéressant. On peut fabriquer jusqu’à quatre bateaux par an. L’année prochaine, on en fera deux, par exemple ». Avec lui, Jean-Marie Jézéquel a deux personnes, en CDI, parfois des apprentis et plus ponctuellement, des contrats courts.

En 2021, l’entreprise a plutôt fait de la restauration, alors que de 2005 à 2015, le chantier Jézéquel était plutôt sollicité pour de la construction. | OUEST-FRANCE

L’entreprise travaille sur des bateaux de la baie de Morlaix, mais aussi « anglais, ou suisses, qui vont aller naviguer sur le lac Léman ». Concernant l’hivernage, chaque année, « entre 90 et 100 » navires sont stockés. À ces activités, s’ajoute la restauration d’autres navires.

Gérant d’une société plus que centenaire, Jean-Marie Jézéquel a « à cœur de garder l’entreprise en bonne santé, mais je ne ressens pas de pression ». Il souligne : « On est peu nombreux à faire des bateaux neufs en bois. »

Ouvrez l’œil, la prochaine fois que vous irez dans la baie de Morlaix.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/finistere-depuis-plus-d-un-siecle-le-chantier-jezequel-fait-naitre-des-bateaux-pres-de-morlaix-3f9aeaf4-9e23-11ec-816b-ed6ee69963f0

 

 Le Diben mercredi 16 mars 2022

Plougasnou. Le trait de côte recule

Photo pyb29

Le Port Blanc au Diben

 

Le Diben dimanche 13 mars 2022

Les aires de carénage en images

Port de plaisance de Roscoff Bloscon Aire de carénage

Port du Moulin Blanc Brest Aire de carénage

 

Ouest-France

Mer. Le chantier naval de Carantec, Sibiril Technologies, a été placé en liquidation judiciaire

Publié le Gaëlle COLIN

Le chantier naval de Carantec (Finistère) avait été placé en redressement judiciaire le 14 décembre 2021. Finalement, la liquidation judiciaire a été prononcée fin février 2022. Sibiril Technologies était très dépendant au marché de la Société nationale des sauveteurs en mer, qui a accordé l’exclusivité du renouvellement de sa flotte à un autre chantier en Gironde.

Le chantier naval de Sibiril technologies, basé à Carantec, a été placé en liquidation judiciaire.

Le chantier naval de Sibiril technologies, basé à Carantec, a été placé en liquidation judiciaire. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La liquidation judiciaire vient d’être prononcée pour Sibiril Technologies, le 22 février 2022. Le chantier naval de Carantec (Finistère) avait tout d’abord entamé une phase de redressement judiciaire, à l’initiative du président du conseil de surveillance.

Les finances battaient de l’aile, notamment depuis l’exclusivité du renouvellement de la flotte de la SNSM, accordée au chantier Naval Couach, en Gironde, en 2019.

Un plan de sauvegarde de l’emploi

Sibiril Technologies avait pu produire cinq canots tous temps pour les sauveteurs en mer. Un dernier était toujours en cours pour Saint-Malo, mais les activités du site ont, depuis, été interrompues. L’entreprise employait 20 salariés en CDI.

Selon nos informations, un plan de sauvegarde de l’emploi devrait être mis en place, et un autre chantier serait intéressé pour embaucher des ouvriers stratifieurs et des menuisiers. Il est aussi envisageable de proposer une nouvelle offre de reprise.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carantec-29660/mer-le-chantier-naval-de-carantec-sibiril-technologies-a-ete-place-en-liquidation-judiciaire-ab0d1acc-9a46-11ec-9acb-1f509311c936

 

Ouest-France

Trébeurden. Gérer le trait de côte en « techniques douces »

Publié le

Pour protéger le trait de côte en technique douce, les élus de Trébeurden (Côtes-d’Armor), ont adopté vendredi 25 février 2022, un projet de convention de prestations avec le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). La presqu’île de Lan Kerellec a été retenue à titre expérimental.

Le trait de côte sera géré de façon douce, à titre expérimental, sur la presqu’île de lan Kerellec, de la plage de Pors Termen à celle de Goas Treiz.

Le trait de côte sera géré de façon douce, à titre expérimental, sur la presqu’île de lan Kerellec, de la plage de Pors Termen à celle de Goas Treiz. | OUEST-FRANCE

Compte tenu des risques naturels impactant le littoral, la commune de Trébeurden est confrontée aux risques de submersion et d’érosion marines, principalement sur des secteurs de falaises, explique d’emblée Laurent Boyer, adjoint au maire chargé de l’environnement et des actions de la transition climatique. Pour l’élu, la gestion intégrée du trait de côte constitue un axe majeur de développement durable des territoires littoraux, en lien avec le dérèglement climatique et la hausse du niveau moyen des mers.

Prendre en compte les risques naturels

À Trébeurden, la collectivité, dans son projet d’aménagement et de développement durables, a défini ses objectifs sous forme d’orientations qui contribueront notamment à prendre en compte les risques naturels. Face aux risques de submersion marine et d’érosion des falaises, le PLU a pour rôle ne pas aggraver ces risques, aussi bien en termes de développement de l’urbanisation qu’en matière réglementaire. Il faut assurer la sécurité des personnes et des biens.

Pour réduire le risque, si les protections environnementales, urbanistiques et patrimoniales réglementaires le permettent et que la défense paraît nécessaire à court ou moyen termes, il est classiquement proposé des solutions orientées vers une fixation du trait de côte par des méthodes dites dures, tels que l’enrochement, la mise en place de tirants d’ancrage sur des éléments de falaise instables, voire d’ouvrages de génie civil.

Lan Kerellec, site expérimental

D’autres techniques, plus douces, peuvent être envisagées. Le 18 mai, les responsables de la commune, de la DDTM 22 et du Cerema, avaient effectué des constats d’érosion du trait de côte sur la presqu’île de Lan Kerellec. « Ce site est retenu à titre expérimental. Nous avons demandé au Cerema d’étudier et de proposer le confortement de la falaise par des méthodes douces, adaptées aux réglementations qui s’appliquent aux espaces remarquables au sens de la loi Littoral, zone Natura 2000. »

Deux objectifs sont visés : « D’une part, diminuer la vitesse du recul du trait de côte dans le respect des réglementations de protections environnementales, urbanistiques, domaniales, d’autre part assurer un suivi de l’évolution du trait de côte sur deux années, pour estimer la pertinence des dispositifs mis en place et leur caractère de reproductibilité sur des sites similaires. »

Le calendrier prévisionnel de l’étude comprend deux étapes : une tranche ferme, de juin à décembre 2022, « pour un montant de 14 970 € HT, dont 70 % à la charge de la commune », et une tranche conditionnelle, de décembre 2023 à décembre 2024, « pour un montant de 17 650 € HT, dont 70 % à la charge de la commune. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/trebeurden-22560/trebeurden-gerer-le-trait-de-cote-en-techniques-douces-fce00086-9888-11ec-8a89-7be8364ba21e

 

Ouest-France

Plougasnou. Des associations toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel

Nouveauté, dans l’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère) : le poste de ravitaillement en carburant doit être installé au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui donnerait un indice sur l’implantation de la future aire de carénage. Deux associations protestent.

Le port du Diben va faire l’objet d’un lifting à 15 millions d’euros. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben continue de faire des remous, à Plougasnou (Finistère). Un comité de pilotage va être créé, avec la commune, les professionnels, les financeurs, les riverains ou encore les associations.

Marc Rousic, conseiller chargé du littoral pour Morlaix communauté, a rencontré les associations pour un petit port breton sympa (APPBS) et les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP).

Une zone humide très riche

Or, celles-ci ont appris que le poste de ravitaillement en carburant serait positionné au sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui indiquerait le potentiel endroit de la future aire de carénage. Les deux associations y sont formellement opposées, puisqu’il s’agit d’une « zone humide très riche en biodiversité, et répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement ».

Les associations demandent à Morlaix communauté de « surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/plougasnou-des-associations-toujours-contre-une-aire-de-carenage-au-fond-de-l-anse-de-primel-20a8a4ee-e08f-11eb-9be0-01246e2ebe9b

 

Le Diben vendredi 09 juillet 2021

Communiqué de l'APPBS et de l'ARAP

Associations APPBS et ARAP – Site portuaire de Primel - Le Diben

Création d’un Comité de pilotage mais…..

A l’initiative de monsieur Marc ROUSIC, Conseiller Délégué au service Littoral de Morlaix Communauté, une rencontre a eu lieu le 16 juin 2021 avec les associations APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa) et ARAP (Amis et Riverains de l’Anse de Primel) concernant l’aménagement du site portuaire de Primel – Le Diben, la digue et l’emplacement de l’aire de carénage en particulier…

Les représentants de l’APPBS et de l’ARAP ont été informés de la volonté de Morlaix Communauté de respecter l’environnement, et de maîtriser harmonieusement l’usage de la digue et future aire de carénage par les utilisateurs. Cette volonté déclarée s’appuiera sur la création d’un Comité de pilotage réunissant la commune – les professionnels – les financeurs – les riverains – les associations – etc…

Pour l’APPBS et l’ARAP, rien à redire sur la procédure de mise en place de ce Comité de pilotage, mais nous avons été surpris d’apprendre en fin de réunion le déplacement prévu sans concertation du poste de ravitaillement en carburant au sud des ex-établissements Lequertier. Ceci hypothéquant de fait une implantation possible à cet endroit de la future aire de carénage.

Nous rappelons que les Associations sont formellement opposées à une aire de carénage au fond de l’anse de Primel où une large zone humide très riche en biodiversité est répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement.

En conséquence, les associations APPBS et ARAP, demandent instamment au service Littoral de Morlaix Communauté, de surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de l’aire de carénage.

APPBS - Association Petit Port Breton Sympa
http://appbs.blog.free.fr

ARAP -Amis & Riverains de l'Anse de Primel
http://arapdiben.free.fr

 

Ouest-France

Finistère. Ils veulent sauver un canot de sauvetage à rames et à voile

Échoué depuis des années, le premier canot à rames de la station de sauvetage de Primel, à Plougasnou (Finistère), est un trésor du patrimoine. Des passionnés se mobilisent pour le préserver.

 

François Le Gall qui, en 1991, s’était porté acquéreur du Docteur Comme pour le franc symbolique, souhaite aujourd’hui préserver la mémoire du sauvetage à la voile et à rames. | OUEST-FRANCE

Il a sauvé des vies, sauvons la sienne ! L’ancien canot de sauvetage de Primel (Plougasnou) échoué sur la palud de Kerarmel, à Plouezoc’h, dans le Finistère, s’éteint doucement, son bois est fatigué. « Mais à lui seul, le Docteur Comme symbolise le patrimoine maritime et la sécurité en mer », s’enthousiasme François Le Gall qui, il y a trente ans, l’avait sauvé de la destruction en l’acquérant pour un franc symbolique.

Insubmersible

C’est grâce à un legs de Mlle Comme que le premier canot à voile et à avirons Docteur Comme fut livré en 1901 aux pêcheurs de Plougasnou. Ce canot de sauvetage était insubmersible, il se redressait et se vidangeait automatiquement.

Comme aujourd’hui, les sauveteurs étaient des pêcheurs en activité et de jeunes retraités. À son bord, dix hommes en plus du patron, devaient souquer ferme sur leurs avirons pour s’élancer vers le large sauver des vies humaines. Même si la pêche avait lieu à vue des côtes et que les lieux de sauvetage n’étaient jamais très loin.

« Des conditions souvent périlleurses »

« Les comptes rendus des sauvetages évoquent des conditions difficiles, souvent périlleuses, poursuit François Le Gall. Le bateau était inspecté régulièrement, il fallait que les cordages soient bien positionnés, et la qualité du séchage des gilets de sauvetage était vérifiée. »

La dernière sortie du Docteur Comme a eu lieu le 25 juin 1938. Ensuite, le canot n’a plus été utilisé, car beaucoup de patrons pêcheurs avaient un moteur et prenaient leur propre bateau en cas de besoin. Aussi, le 31 août 1950 le canot a été équipé par le chantier Rolland, pour l’ostréiculture, sous le nouveau nom de Comme tu pourras.

« Préserver cette mémoire »

Au port du Diben à Plougasnou, l’abri du canot de la Société centrale de sauvetage des naufragés, l’ancêtre de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) a été déconstruit. Seule la cale subsiste mais est en mauvais état.

« Ce que nous souhaitons aujourd’hui, c’est préserver cette mémoire de cinquante années de sauvetage à voile et à rames, souligne François Le Gall. Deux enfants du pays, Daniel Gourvil et Loïc Féat se sont émus de le voir dans cet état, enfoui sous le lierre et le sureau. Tous deux ont navigué dessus dans les années 1970, lorsqu’ils étaient gamins. »

Une voile couleur cachou

Une association a été créée, « afin de sécuriser et préserver » l’épave de 10,10 m. Pour bien faire les choses, elle a demandé une autorisation d’occupation du domaine public maritime, en attente de réponse.

La couleur bleue n’est pas d’origine. Le canot était vert et blanc, avec une voile cachou (brun-rouge), comme le Commandant Philippe de Kerhallet, l’ancien canot de Roscoff, restauré par le docteur Pillet et exposé au Musée national de la marine de Port-Louis. Un autre canot est visible sous son abri au pied du phare d’Eckmühl, à Penmarc’h. « Dans les années 1950, l’école de voile des Glénans en avait acquis cinq autres pour en faire des bateaux collectifs. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougasnou-29630/finistere-ils-veulent-sauver-un-canot-de-sauvetage-a-rames-et-a-voile-4d98e1c6-ba51-11eb-a0ef-0ceb62b96ba5

 

Perros-Guirec. Ils sauvent le bateau de leur ami décédé

Figure du port de Perros-Guirec, Roger Daniel est décédé l'an dernier. Ses amis ont créé une association pour préserver l'Astrée, sa vieille chaloupe.

Chacun apporte sa pierre à l'édifice pour que l'Astrée retrouve la mer après sa réfection.

Chacun apporte sa pierre à l’édifice pour que l’Astrée retrouve la mer après sa réfection. (©Le Trégor)

Par Rédaction Lannion Publié le  

Roger Daniel était une figure du port de Perros-Guirec. Le marin est mort noyé le 3 août dernier, à l’âge de 86 ans. « Il nous a quittés comme il le souhaitait, en pêchant » souligne son ami Jean-Pierre Hamon

Avec plusieurs connaissances du défunt, l’association Mémoire du vieux gréement Astrée a été créée le 22 octobre 2020 et compte à ce jour 70 membres. Elle a acheté la vieille chaloupe, emblème de la pêche perrosienne, à Gaby et Roland, les frères de Roger Daniel pour une somme symbolique.

Au décès de Roger, l’Astrée a été mise à l’abri dans le bassin à flot sur son mouillage habituel fin août. Quelques jours plus tard, elle a coulé et il a fallu la mettre au sec sur ber sur l’aire de carénage.

Les bénévoles au travail

Le moteur, qui avait été immergé, a été retiré, rincé, vidangé et redémarré. Les mâts et un certain nombre d’éléments se trouvant sur le pont ont été démontés et le bateau a été transféré au parc d’activités de Kergadic, dans un hangar mis gracieusement à disposition par Patrice Cerliani.

Les travaux de restauration du bateau ont ainsi pu commencer par une équipe de bénévoles motivés qui travaille dans une ambiance de franche camaraderie. 

On ne voulait pas que le bateau de Roger disparaisse. Notre but est de le refaire naviguer.

Patrick Bernière président de l'association Mémoire du vieux gréement Astrée 

Chacun apporte son savoir, tel le président, ébéniste retraité, pour la partie bois, mais aussi Denis Le Bras, l’ancien patron du Sant G’hireg. Quant à Michel Lopez, garagiste à la retraite, il s’occupe de la réfection du moteur.

Yvon David pour sa part se charge d’immortaliser en photos et notes l’avancée des travaux. « Pour laisser des traces de notre travail et de notre investissement car l’histoire est belle », souligne-t-il.

« Une histoire de copains »

Autour d’eux gravitent les « petites mains » qui apprennent sur le tas et ont à coeur de participer à la restauration.

Nous nous improvisons ponceurs, peintres, menuisiers sous le regard bienveillant de tous. C'est avec grand plaisir que nous apportons modestement la pierre à l'édifice. Ce bateau devient une histoire de copains.

Jean-Paul Tréguier

Au niveau de la coque, les hauts avaient bien souffert et nécessitent d’importants travaux. La bauquière et la préceinte ont été démontées pour être remplacées, les têtes de membrures ont été sciées pour être refaites, de nombreux éléments du bordage ont été retirés car le bois était pourri.

La phase proprement dite de restauration de la coque a suivi : installation des bordés,  réfection des têtes de membrures. Les volumes situés sous le pont ont été vidés pour nettoyage avant peinture. 

Le moteur, qui suscitait certaines inquiétudes, a été testé et semble pouvoir reprendre du service. Il a été sablé par Pierre Blanchard et repeint par Patrice Cerliani, qui a à nouveau apporté son aide précieuse.

Il restera ensuite à calfater la coque, à peindre l’ensemble, à remonter le moteur, à refaire le gréement. Il sera équipé d’un nouveau jeu de voiles.

Un appel au mécénat

Financièrement la réfection a un coût et les travaux ont pu se faire grâce aux cotisations et aux dons. Un dossier doit être déposé auprès de la Fondation d’entreprises Grand Ouest partenaire du Crédit maritime mutuel dans le cadre d’un mécénat d’accompagnement des associations du Grand Ouest.

Par ailleurs, la mairie a octroyé une place au port à l’année et deux grutages par an. « Il y a encore beaucoup de travail à faire et les bonnes volontés sont les bienvenues ». Les membres de l’association lancent un appel aux personnes désireuses d’adhérer à l’association (25 € la carte).

Contact : Patrick Bernière, président, tél. 06 32 81 75 76 ou Jean-Paul Tréguier, secrétaire, tél. 06 32 18 25 59.

https://actu.fr/bretagne/perros-guirec_22168/perros-guirec-ils-sauvent-le-bateau-de-leur-ami-decede_41788316.html

 

Le Diben mercredi 21 avril 2021

Plougasnou. Info mairie

20 avril - Lancement de l'application Gwig

Rejoignez-nous sur Gwig !

Souhaitant être toujours au plus près de ses administrés, la mairie de Plougasnou a choisi l’application Gwig pour informer la population via le téléphone portable (portable / tablette / ordinateur).

Cette application vient en renfort du site internet, de la page Facebook et des bulletins municipaux afin que nos administrés soient informés à chaque instant des évènements locaux.

Il est possible de trouver toute la vie de notre commune sur cette nouvelle application (agenda des événements, activités sportives et touristiques, alertes, messages municipaux, sms, annuaire des commerçants, artisans et associations…).

Pour le plouganiste : aucune création de compte nécessaire, c’est 100% gratuit et 100% BZH local. L’application est téléchargeable sur l’Apple Store et le Play Store.

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/20-avril-lancement-de-lapplication-gwig

Non, ce n'est pas gratuit, c'est tout simplement un hold-up dans le porte monnaie de la population !

"Son coût ? « 810 € pour l’installation, l’abonnement est de 1 € par habitant. » " ( Locquirec. Avec Gwig, la commune améliore son flux d’infos. Ouest-France 30.03.2021)

https://www.ouest-france.fr/bretagne/locquirec-29241/locquirec-avec-gwig-la-commune-ameliore-son-flux-d-infos-90e2f480-908f-11eb-b34e-8c7df2900c50

 

Le Diben mardi 06 avril 2021

Plougasnou. Notre cadre de vie est en danger

Photo prise le 1er avril 2021. Photo pyb29 Photo pyb29

L'Anse de Primel est dégradée visuellement et dégradée aussi sur internet, la censure appliquée sur les pages facebook "si tu es de Plougasnou" et "Le Diben" en est la preuve.

 

Ouest-France

Baie de Lannion. Extraction de sable : la justice une nouvelle fois saisie

À l’audience du 18 mars 2021 du tribunal administratif de Rennes, les refus d’exploitation opposés par le préfet des Côtes-d’Armor, à la Compagnie armoricaine de navigation (Can) sont en passe d’être confirmés.

Le sable coquillier devait être extrait en vue d’amender les sols agricoles, selon les arguments de la Can.                                                                       

Le sable coquillier devait être extrait en vue d’amender les sols agricoles, selon les arguments de la Can.  | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Malgré les oppositions, Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie et des finances, accordait par décret du 14 septembre 2015 à la Can la concession de sables calcaires coquilliers, dite « concession de la Pointe d’Armor », portant sur les fonds marins du domaine public maritime, au large des côtes des départements du Finistère et des Côtes-d’Armor pour 15 ans. Devant l’opposition de Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement, les modalités de l’autorisation étaient revues à la baisse et l’extraction soumise annuellement à l’accord du préfet.

En 2015, un premier arrêté préfectoral autorise l’exploitation pour une année. Mais l’extraction de sable ne sera effective que pendant deux nuits. En effet, face aux nombreuses contestations et après une inspection diligentée par la ministre de l’environnement, la Can suspendra les extractions. Il est alors demandé au préfet de ne pas renouveler l’autorisation qui est soumise à la production d’une étude environnementale.

Recours en justice de la Can

L’État oppose donc, chaque année, des refus d’exploitation à la Can… qui a donc introduit, à son tour, des recours en justice pour annuler ces refus. Ici, sont en cause les refus opposés pour les années 2017, 2018 et 2019.

Le juge, rapporteur public, ne revient pas sur tous les arguments avancés par la Can, qui ont déjà été écartés lors des précédents jugements. Contrairement à ce que soutient l’avocate de la société, il estime que les documents produits ne répondent à l’exigence réglementaire de produire un protocole d’extraction.

Il propose donc le rejet de la requête de la Can.

Si le jugement, qui doit intervenir dans le mois, confirme cette position, l’extraction de sable restera interdite.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/extraction-de-sable/baie-de-lannion-extraction-de-sable-la-justice-une-nouvelle-fois-saisie-f216652c-93c1-11eb-b1c0-60185f0d301e

 

Le Diben jeudi 01 avril 2021

Plougasnou. Nous aussi nous avons notre zone limitée à 30 km/h.

Panoramique Le Diben. Photo pyb29

 

Le Diben jeudi 01 avril 2021

Plougasnou. Toilettage de Printemps de la vedette SNSM Notre Dame du Trégor

Toilettage de Printemps de la vedette SNSM Notre Dame du Trégor. Photo pyb29

Diaporama : Plougasnou le 13.09.2008 Baptême de la vedette SNSM «Notre-Dame-du-Trégor-MAIF» par Maud Fontenoy

 

Le Diben mercredi 31 mars 2021

Morlaix. La Bretonne en escale au Chantier Jézéquel à Morlaix

La Bretonne en escale au Chantier Jézéquel à Morlaix. Photo pyb29

Chantier Naval Jézéquel

Facebook :  Chantier Naval Jézéquel

 

Le Diben mercredi 24 mars 2021

Plougasnou. Vivant, on peut choisir ses voisins les plus proches !

Photo pyb29

Photo pyb29  Photo pyb29

Photos prises mardi matin

 

Ouest-France

Lanmeur. Sauvegarde du Trégor écrit au préfet pour le centre de tir

Après l’interpellation de la maire de Lanmeur (Finistère) à propos du stand de tir et au « simple accusé de réception » qu’elle a renvoyé, Sauvegarde du Trégor demande les permis de construire au préfet.

 

 

Les rebondissements se poursuivent concernant le centre de tir de Lanmeur. | ARCHIVES PIERRE-YVON BOISNARD

Le 27 février 2021, Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre écrivait à la maire de Lanmeur à propos d’atteintes persistantes et durables à l’environnement et au cadre de vie des riverains d’un stand de tir. Cette fois-ci une nouvelle lettre à ce sujet a été adressée au préfet, en date du 17 mars.

Pas de permis de construire ?

L’association n’a reçu aucune réponse, « mais de surcroît nous apprenons […] que des travaux seront réalisés, manifestement sans permis de construire ou même simple déclaration préalable et ce, après réunion de concertation avec la mairie. Ainsi, loin de mettre fin à toutes les violations, Madame la maire poursuivrait la démarche illégale entreprise depuis des dizaines d’années par elle et ses prédécesseurs. »

« Existence illégale »

Par ailleurs, l’association s’étonne que les services de la préfecture aient accordé une homologation à cette activité de tir alors qu’elle s’exerce « dans des bâtiments dont nous ne pouvons que penser qu’ils ont une existence illégale ».

Sauvegarde du Trégor poursuit « La maire n’ayant apporté aucune réponse aux attentes de l’association, nous vous saurions gré de nous fournir les permis de construire des bâtiments existants, hormis celui du blockhaus […] ; nous demandons les autorisations que vos services auraient pu accorder à l’installation de la décharge incluse dans le site lui-même géré par l’association de tir. »

La suite en justice ?

Enfin, l’association « se réserve le droit de demander aux tribunaux réparation des préjudices subis dans son action de préservation de l’environnement et du cadre de vie de ses habitants ».

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/lanmeur-sauvegarde-du-tregor-ecrit-au-prefet-pour-le-centre-de-tir-80f557e6-8c04-11eb-8abf-cb0f606ff1f3

C'est tout simplement de la diffamation !!!
« nous demandons les autorisations que vos services auraient pu accorder à l’installation de la décharge incluse dans le site lui-même géré par l’association de tir. »

 

Ouest-France

Trébeurden. Budget : le comité de réflexion donne son opinion

Après l’adoption du premier budget de sa mandature, le nouveau comité de réflexion (CRDT) intervient pour une « analyse citoyenne ».

« Avec une relance de l’investissement à hauteur de 5 millions d’euros, la nouvelle majorité entend poser sa marque, et donner son tempo à sa nouvelle conduite des affaires municipales », estime Jacques Duglué, rapporteur désigné du CRDT.

Pour le comité, « le budget proposé témoigne d’une politique volontairement en rupture avec celle conduite par l’équipe précédente. » Il cite un certain nombre de projets abandonnés, « le centre Philippe Joppe », suspendus, « le nouveau cimetière paysager », remis en cause « la semaine des 4,5 jours à l’école », « alors que d’autres sont relancés, comme la station d’épuration, la voirie communale, la Potinière. »

Dans ce budget 2021, le CRDT se réjouit de « l’attention particulière allouée à la voirie, de piètre qualité. » En espérant aussi « qu’une réelle prise en compte des enjeux de propreté et d’entretien sera tout aussi nécessaire pour combler le triste retard ».

Le comité salue également « l’effort porté aux circulations douces. » Sur cette question, le CRDT attire l’attention sur « la nécessité avant tout de prioriser la création de ces voies douces en premier lieu au sein de la commune, afin de rallier les différents pôles d’attractivité de Trébeurden ». Il invite la municipalité à « élaborer en concertation avec les habitants un véritable plan de circulation qui puisse répondre à leurs réelles attentes ».

Après les satisfactions, les interrogations sur « ce budget audacieux. » Le comité pointe « une relance des investissements qui fait appel à de nouveaux emprunts dans un contexte de crise sanitaire, économique et sociale dont on ne sait pas quand il prendra fin. Le choix de la municipalité a été clair et est défendable. »

Pourtant, pour le comité, le recours à nouveau à l’emprunt, « après ceux souscrits en 2019 et 2017, et une dette actuelle déjà à hauteur de 5,7 millions d’euros », interpelle et interroge sur « le degré de solvabilité à moyen terme de la commune et sur sa capacité ensuite à mettre en œuvre les autres projets de son programme ».

« Manque de concertation »

Pour autant, le CRDT estime que « le budget, axé pour l’essentiel sur les travaux, les aménagements et les équipements, présente en réalité assez peu d’originalité avec les budgets précédents d’avant la crise du Covid. Cette dernière a pourtant bouleversé le quotidien de nos concitoyens, déstructuré les relations sociales et désagrégé de nombreux liens entre les habitants. »

Le comité regrette que « le budget aborde peu les réponses à cette situation », et évoque : « Quelle politique de relance pour la jeunesse ? Quel projet pédagogique pour les enfants de l’école ? Quels accompagnements pour les structures associatives et soutiens aux activités économiques locales » ?

Pour conclure, Jacques Duglué et le CRDT regrettent aussi la préparation du budget, « comme toujours en vase clos, sans concertation en amont de la société civile, pour répondre à cette véritable démocratie participative promise pendant la campagne des élections ».

https://www.ouest-france.fr/elections/municipales/trebeurden-budget-le-comite-de-reflexion-donne-son-opinion-7195829

 

Le Diben lundi 22 mars 2021

Taulé. Téléphone à fil Orange dans le rouge

Publié à 20h58 Michel Kerninon

On parle beaucoup de la 5 G en ville, et de ses faiblesses, et on nous bassine avec le câble et les tranchées cheminent depuis des mois le long de nos routes... et de nos rues en ville... Mais la 3 G est déjà loin d'être en forme, et la côte plougasniste en sait quelque chose. Quant au téléphone à fil... Orange met des semaines, voire des mois pour remettre en état un réseau téléphonique aérien rompu ou en sale état, avec des fils qui traînent sur les talus à la campagne et dans des lotissements. Des villages entiers sont privés de communication, on l'a vu dans la presse... Des arbres se balancent dans la campagne au-dessus des fils et n'attendent que la prochaine tempête pour s'abattre sur eux et les rompre. Il me semble que plusieurs communes bretonnes sont touchées par des pannes tél. dont récemment Lanmeur dont le cas a été évoqué dans la presse locale. Quand un particulier a un souci de branchement par exemple suite à des travaux communaux de voirie, il peut attendre près de deux mois et toujours rien, pas d'Orange en vue. Cette fois c'est sur la commune de Taulé où cela est arrivé. Qu'est-ce qu'il faut faire pour re-normaliser le service public de branchement téléphonique personnel, avec Internet et TV y étant assujettis ? Déposer une plainte contre Orange ? Envoyer une lettre recommandée de mise en demeure avec AR à la direction d'Orange ? Y-a-t-il d'autres témoignages de ce genre, pour information et solution ?

 

Le Diben mercredi 17 mars 2021

Primel-Trégastel. Hommage à "Bernou"

  Bernou & son atelier de peinture a Plougasnou. C'est une maison bleue... Photo pyb29

Gundel... Photo pyb29  Photo pyb29

Photo pyb29

 

Le Diben mardi 16 mars 2021

Plougasnou. Balade publique mais pas bucolique

L'atelier LTPA et Nathalie Bernard. Photo pyb29  Photo pyb29

Photo pyb29  Photo pyb29

La balade publique organisée par la municipalité ce mardi après-midi, suite à l'étude urbaine réalisée par l'atelier TLPA(*), a bien mal commencé. L'arrêté du préfet interdisant tout rassemblement de plus de 10 personnes ayant pris effet avant l'heure du rendez-vous donné à la population, a un peu désorganisé la balade. Les propriétaires du terrain où est prévue la futur Maison des associations sont opposés au projet. Roger Blanchet, ancien conseiller municipal à Beynes l'a fait savoir au public présent. Je suis un peu étonné du manque de participation du milieu associatif. La suite au prochain numéro.

(*) Atelier TLPA  ( Urbanistes & Architectes ) contact@ateliertlpa.com Tél : 02.98.46.81.70

Réaction d'une lectrice

Pour ce qui est du projet de maison des associations (que je préfèrerais pour ma part appeler « Maison pour tous » , « Maison de la culture » ou « Maison des ensembles » , parce qu’il me semble que jamais les associations maritimes de notre commune ne viendront au coeur du bourg pour y mener leurs activités, tu dois en savoir quelque chose...) il est parfaitement possible de la construire sur cette horrible friche du côté droit de la route (en regardant vers la résidence autonomie) qui a été classé en « équipement ».

Et c'est cela qu'il faut faire pour couper le vent et réhabiliter ce parc de la honte…

Et ne pas reproduire la gabegie du cabinet médical, qui demande encore toujours plus de parkings alors que nous avons vu hier que des voitures qui y stationnent n’ont rien à voir avec les consultations médicales...

Info mairie

17 mars - Offre d'emploi chargé de l'urbanisme

https://www.mairie-plougasnou.fr/actus/17-mars-offre-demploi-chargee-de-lurbanisme

 

Le Diben mardi 16 mars 2021

Il y a un an aujourd'hui : "Port Blanc" le Diben en Plougasnou mardi 17 mars 2020

"Port Blanc" le Diben en Plougasnou mardi 17 mars 2020

"Port Blanc" le Diben en Plougasnou mardi 17 mars 2020

https://youtu.be/rRbe2UNhrak

 

Le Diben lundi 15 mars 2021

Plougasnou. Nos épaves sont enfin mises en valeur

 Photo pyb29  Nos épaves mises en valeur. Photo pyb29

Il faudra songer maintenant à toiletter un peu plus souvent autour. Combien ça coûte ?