Les Mardis de
Plougasnou (Finistère) permettent de découvrir tous styles de musique le temps
d’une soirée.
Les musiciens d’Arthus Jazz animeront la
première soirée des Mardis de Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Chaque soirée des Mardis de Plougasnou est l’occasion
de composer un univers particulier.
Voici les rendez-vous de juillet 2024 : mardi 16,
c’est l’association
Arthus Jazz
(Saint-Jean-du-Doigt) qui convie le public au rythme singulier du jazz bossa,
en compagnie des musiciens des Profiteroles & Co et Stéphane Fernandez trio,
ainsi que du Alain Brunet quartet.
Le 23 juillet, rendez-vous avec le quatuor à cordes
Aâlma Dili, « du rock doux entre musiques traditionnelles et
influences western », indique Geoffrey Castel, adjoint en charge des
animations.
Le 30, place au trio formé d’Hélène Brunet, Yuna Léon
et Nolùen Le Buhé avec Thumette Léon, chorégraphe, danseuse et comédienne en
langue des signes, quatre artistes féminines de la scène bretonne pour un
concert voix, violon, guitare, laud et chansigne. En fin de soirée, le trio
Fleuves, qui porte haut le renouveau des musiques bretonnes.
Pourquoi Plougasnou renonce au label
Pavillon bleu ?
Publié le
Cela fait un
an que le Pavillon bleu ne pavoise plus sur la plage de Primel. Un choix de la
commune de Plougasnou (Finistère), qui préfère, cette année, concentrer ses
efforts de sensibilisation à l’environnement dans le cadre d’un panel
d’animations nature plus étoffé.
Le Pavillon bleu ne flotte plus sur la plage
de Primel-Trégastel depuis l’année dernière. | OUEST-FRANCE
Plougasnou n’a plus le label Pavillon bleu par
l’association Teragir, depuis l’été 2023. Exit le label de la plage de
Primel-Trégastel obtenu chaque année depuis dix ans. La municipalité le vit
plutôt bien. Mieux, c’est elle qui l’a choisi.
Le précieux pavillon ne peut s’obtenir sans une
candidature préalable de la commune. Candidature que la commune de Plougasnou
n’a pas déposée depuis 2023.
Cela coûte entre 1 000 € et 2 500 € en fonction de la
taille de la commune, même si ce label est symbole d’une qualité
environnementale exemplaire. « Mais le dossier est complexe à
monter », souligne la maire Nathalie Bernard, samedi 13 juillet 2024,
lors du point presse de présentation des animations dans la commune.
Pour le décrocher, les municipalités doivent, en
effet, « mener, de façon permanente, une politique de développement
touristique durable. » Le Pavillon bleu garantit la propreté de la
plage et la qualité de ses eaux, mais aussi la sécurité des baigneurs, grâce à
la présence de sauveteurs de la SNSM. « Mais ce label ne nous amène
pas plus de monde, les gens viennent ici sans cela, poursuit la
maire. De toute manière, nous faisons déjà du tourisme durable. Il
nous a semblé plus opportun de concentrer nos actions de sensibilisation, en
investissant dans un programme plus étoffé d’animations nature sur le
littoral, avec des animateurs professionnels de l’Ulamir-CPIE et Bretagne
vivante. »
Cette année, la commune de
Plougasnou propose une dizaine de sorties nature à la découverte du littoral
et des oiseaux. | OUEST-FRANCE
Découverte à marée basse pour
reconnaître les espèces, identification des oiseaux du bord de mer dont
certains d’entre eux passent quasiment toute leur vie sur l’eau, tandis que
d’autres ne se mouillent pas grâce à̀ leurs longues pattes, ou encore
exploration du rôle écologique des algues brunes, rouges et vertes… En tout,
une dizaine de rendez-vous qui est prévue en juillet et août. Tout le
programme est sur le site de la commune et à l’office de tourisme.
La réunion du Conseil Municipal se tiendra le : Jeudi
11 juillet 2024 à 18h00 en mairie, salle du conseil municipal
Ordre du Jour :
Désignation du secrétaire de séance
Approbation du procès-verbal de la séance du
conseil municipal du 23 mai 2024
Information sur les décisions prises dans le
cadre des délégations accordées par le conseil municipal
au maire ADMINISTRATION GENERALE ET FINANCES
Subventions aux associations : Association
sportive de Volley-ball et Primel animations
Demande de subvention au titre du fonds
d’accélération de la transition écologique «. Fonds Vert »
pour le projet de rénovation-extension de l’ancienne école pour y aménager
la médiathèque
municipale
Morlaix communauté : Création et adhésion au
groupement de commandes « formations hygiène-
sécurité » URBANISME ET TRAVAUX
Convention de servitude avec ENEDIS – Parcelle
CH 292
Convention de servitude avec ENEDIS – Parcelle
ZT 062 ENVIRONNEMENT, CADRE DE VIE, BIODIVERSITE ET PARTICIPATION
CITOYENNE
Inscription au plan départemental d’itinéraires
de promenade et de randonnée (PDIPR) d’itinéraires
de randonnée QUESTIONS ORALES INFORMATIONS DIVERSES
Pour Rivages en feu, suivez des habitants
passionnés à Plougasnou
Publié le
Errances
poétiques, exploration des chimères des grottes marines, balade autour de la
toponymie… Du 28 au 30 juin, des habitants de Plougasnou proposent de croiser
nos regards et nos imaginaires autour de l’histoire et de la métamorphose des
paysages sur le littoral.
Des habitants de Plougasnou en lien avec PED
(Projets, échanges et développement) proposent balades, lectures, enquêtes,
expositions en lien avec la métamorphose des lieux. | OUEST-FRANCE
Trois jours pour découvrir les métamorphoses des
paysages du littoral de Plougasnou et de Saint-Jean-du-Doigt. Du 28 au
30 juin, des habitants, en lien avec les membres de l’association PED,
proposent tout un tas d’animations autour du sensible et de la curiosité.
Voici les temps forts à ne pas manquer.
Avec Martin Mongin, enquêtez sur les mystères
de la thalassomancie
« On raconte que, à la fin du XVIIIe siècle,
devins et augures fréquentaient la pointe de Primel, où ils prédisaient
l’avenir en observant la surface de la mer et les vagues », détaille
le spéléologue qui propose d’enquêter sur cette pratique qui semble être une
spécificité de Plougasnou.
Vendredi 28 juin, à 14 h 30, devant l’église, pour
l’enquête collective dans les archives de la bibliothèque et privées.
Avec Oriane Germser, dressez une cartographie
imaginaire
La chorégraphe Oriane Germser et le musicien, Olivier
Depoix, proposent une exploration sensible du paysage du port du Diben,
« dans l’idée d’élaborer une cartographie imaginaire et un témoignage
poétique ».
Samedi 29, à 8 h et dimanche 30, à 8 h 30, au port.
Tel : 06 74 54 64 26.
Avec Jean-Yves Quéméner, marchez pour
l’écologie
Le représentant de l’association Force 5 vous emmène
sur le sentier entre Térénez et le Dourduff-en-Mer. Il y sera question de
l’extraction de sable coquillier, en baie de Morlaix, et des déchets de
plastique présents tout le long de la côte.
Avec Pierre-Yves Andrieu, découvrez l’estran
Au cours de cette errance poétique, le naturaliste
vous guidera sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean afin d’observer toute la
diversité et la richesse dévoilées par la marée.
Samedi, à 15 h, côté Saint-Jean.
Avec Elsa Amsallem, dessinez les rochers de
Primel
Dans le prolongement de la sortie toponymie du matin,
entre géologie et paréidolie (tendance à trouver des formes familières dans
des images désordonnées), les participants sont invités à dessiner les rochers
de leur choix afin de faire ressortir visages et autres formes.
Dimanche, à 14 h 30, parking du Primel café.
Avec Catherine Postic, écoutez contes et
légendes
Au cours du goûter (auberge espagnole) de clôture
dans la grande prairie de Primel, la conteuse dira des légendes locales,
qu’elle a recueillies auprès d’Annick Bozec, une autre habitante de
Plougasnou, aujourd’hui décédée. Dimanche à 17 h.
Du 28 au 30 juin, tout le programme sur
projets-echanges-developpement.net Renseignements auprès du 06 32 36 54 86.
Une aire de carénage sera expérimentée au
port de Primel Le Diben à partir de septembre 2024
Zoé
BOIRON. Publié
le
Une aire de
carénage collective sera expérimentée au port de Primel de Plougasnou
(Finistère) à partir de septembre 2024, avant « un projet en dur ». L’accès
sera tarifé.
Le carénage, qui consiste à nettoyer les coques
de bateaux, fait s’échapper des substances toxiques lors du nettoyage des
peintures dites "antifouling", utilisées pour protéger la coque. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Comment procéder au
carénage d’un bateau
sans que l’opération soit nocive pour l’environnement ? Après un avis
défavorable des services de l’État concernant « les solutions
submersives » et plusieurs concertations menés avec les usagers du
port de Primel - Le Diben, Morlaix communauté souhaite mener une
expérimentation collective.
Des bâches et un nettoyeur haute pression seraient
mis à disposition, sur un espace situé à proximité du bureau du port. Ce
système permettrait « de récupérer les eaux souillées et de les faire
traiter ensuite », a développé Christophe Micheau, élu communautaire
lors du conseil de lundi 24 juin 2024.
Un tarif forfaitaire de l’utilisation de l’aire de
carénage d’un montant de 10 € par rendez-vous sera instauré. Cette aire de
carénage sera accessible à partir de septembre 2024.
Un « projet en dur, sur un terre-plein » est
envisagé à terme.
Plougasnou Plongée a cessé ses
activités : les locaux attribués à une association... de plongée !
Publié le
Plougasnou
Plongée a cessé ses activités au 1er avril. Un repreneur a été trouvé pour
occuper les locaux qui étaient mis à sa disposition : il s’agit de
l’association École de plongée de Plougasnou (Finistère).
L’association École de plongée de Plougasnou
reprend les locaux de la société Plougasnou Plongée au port du Diben. Photo
d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’entreprise individuelle Plougasnou Plongée a cessé
ses activités au 1er avril 2024. Morlaix communauté mettait à
disposition des locaux pour y installer ses bureaux, vestiaires et salle de
réunion partagée. L’entreprise bénéficiait aussi d’une autorisation
d’occupation temporaire sur le terre-plein nord du port, à savoir un séchoir
et un espace de stockage de matériel.
De la
plongée au Diben
Elle a trouvé un repreneur : l’association École de
plongée de Plougasnou, affiliée à la fédération française d’études et de
sports sous-marins (FFESSM). Elle souhaite poursuivre
une activité de plongée
à partir du port de Primel - Le Diben.
Les élus communautaires ont approuvé, lors du conseil
de lundi 24 juin, le principe d’une nouvelle convention pour la mise à
disposition des locaux et le transfert de l’AOT à l’École de plongée de
Plougasnou.
Morlaix. Conseil
communautaire : aire de carénage du port du Diben
L’aire de carénage mobile sera
installée pas très loin des bureaux du port, elle ne devrait pas satisfaire
l’ensemble des usagers du port, les gros bateaux devront se rendre à Roscoff.
Il sera demandé une participation financière de 10 € par carénage, pas très
cher par rapport à un lavage de voiture. J’ai téléphoné jeudi matin au service
littoral de Morlaix communauté pour avoir ces précisions, je les attends
toujours, mais à l’APPBS nous y sommes habitués.
Le marché nocturne de Primel existe depuis
2009. | OUEST-FRANCE
L’association Primel Trégastel amitiés cesse son
activité. Finis les concours de châteaux de plage, qui ont fait la joie des
petits et des grands, chaque été, pendant trente ans, sur la grande plage de
Primel. Et il n’y avait pas que ça »,décrit Olivier Madec, son
président.
La fin de trente ans d’animations
L’association organisait aussi toutes sortes de jeux
de plage, des concerts et le marché nocturne, tous les vendredis soir de
l’été. « Nous sommes contraints de clore l’association par manque de
bénévoles. Depuis trois ans, nous ne tournions plus qu’à trois, avec l’aide de
nos familles. »
De son côté, la mairie de Plougasnou a sollicité
plusieurs associations pour reprendre au moins le marché hebdomadaire.
C’est une autre association du quartier, Primel
animations, qui désormais aura la charge de s’en occuper.
« Mercredi 12 juin, nous avons rencontré les
commerçants, indiquent les responsables de cette dernière sur
sa
page Facebook. Nous leur avons précisé qu’ils pouvaient
compter sur nous pour que le petit marché, créé en juillet 2009 et inauguré
par monsieur Jean Kerdoncuff, perdure. »
« Notre association mettant fin, et ce ne fut
pas une décision facile à prendre, à une longue et belle histoire commune,
nous remercions toutes les personnes qui nous ont aidés dans notre activité,
personnel technique, les amis bénévoles et les amis personnels »,
salue Olivier Madec, en se réjouissant de la reprise du marché.
« Où va-t-on aller ? » : Le magasin Point
Vert de Plougasnou va fermer, fin juin
Publié le
La jardinerie
Point Vert, située rue de l’Oratoire à Plougasnou (Finistère), va tirer ses
rideaux de fer à la fin du mois de juin 2024. « Les locaux étaient devenus
vétustes », souligne le réseau de distribution de la coopérative Eureden. Une
fermeture inattendue par les Plouganistes.
Le magasin Point Vert à Plougasnou
(Finistère) fermera ses grilles, le 29 juin 2024. | OUEST-FRANCE
Sur les réseaux sociaux, les habitants de Plougasnou
s’étonnent : « Mais pourquoi ? », « Où va-t-on
aller ? C’est un magasin agréable avec un choix de produits intéressants. »
La fermeture de la jardinerie Point Vert de
Plougasnou (Finistère), annoncée pour le 29 juin 2024, est un coup dur pour
les clients, qui devront se rendre à Lanmeur, à une dizaine de kilomètres, ou
à Plestin-les-Grèves, dans les Côtes-d’Armor, pour acheter produits et outils
pour leur jardin.
L’aventure commerciale aura duré plusieurs décennies.
« Mais les locaux du Point Vert de Plougasnou étaient devenus
vétustes », indique Anne-Lise Gouriou, responsable relations médias
de la coopérative Eureden, qui depuis quarante-cinq ans, a développé un réseau
de 125 magasins dans les départements de la Bretagne et de la Vendée.
Pour décider de cette fermeture, le groupe
agroalimentaire coopératif breton a pris en compte la forte densité de points
de vente à proximité, avec les Point Vert de Lanmeur et de Plestin et des
investissements d’agrandissement et de rénovation réalisés dans ces derniers.
Tous les collaborateurs sont déjà reclassés sur des
postes équivalents, dans des magasins dans la région.
Pour soutenir
les habitants en panne d’internet depuis plusieurs mois, le maire de
Plouégat-Guérand (Finistère) a organisé un point presse, lundi 27 mai 2024. Si
certains habitants viennent juste de retrouver leur connexion, d’autres sont
encore en attente d’une réparation.
Les habitants sans connexion internet depuis
plusieurs mois ont fait le point avec les élus de Plouégat-Guérand
(Finistère). | OUEST-FRANCE
« L’annonce d’un point presse a fait bouger
les lignes auprès d’Orange, mais il reste encore des habitants sans connexion
internet ni téléphone fixe », souligne le maire de Plouégat-Guérand
(Finistère), Renaud de Clermont-Tonnerre, dans la soirée de lundi 27 mai 2024,
lors de la réunion en mairie.
Christophe raconte la galère depuis la tempête Ciaran,
dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. « J’avais réussi à
me dépanner, mais en février 2024, alors que des techniciens intervenaient
plus haut au niveau de Kerhalon, je n’avais plus aucune connexion, tout était
coupé… Chez moi, le portable passe très mal, je suis obligé de sortir de la
maison pour téléphoner. »
Exemple de câbles de
téléphone retrouvés sur les bas-côtés des routes de Kerhalon, du Poder et du
Fouennou. Ces câbles ont endommagé le matériel des services techniques qui ont
mis beaucoup de temps à les extraire des machines. | OUEST-FRANCE
Il en a passé des coups de fil à
son opérateur ou encore à Orange, propriétaire des lignes. Entre les promesses
de venir réparer tel ou tel jour et les multiples rendez-vous manqués avec des
techniciens qui ne trouvaient pas l’adresse, les mois s’écoulent jusqu’à la
semaine dernière, « où une personne travaillant pour un sous-traitant
d’Orange finit par tester ma ligne et trouve la panne au niveau de la rue de
l’Oratoire. Je peux vous dire que, depuis, je regarde ma boxe comme du lait
sur le feu. »
« Nos quatre lignes,
coupées »
Albert, lui aussi, est soulagé, il
a enfin récupéré sa ligne. « Ma femme est handicapée, c’était très
angoissant de ne pas pouvoir compter sur la téléalarme en cas de problème. »
Mais ce n’est pas le cas de ses
voisins du côté du Veuzit, un quartier à un peu plus d’un kilomètre du bourg.
Alexandra témoigne : « Déjà avant Ciaran, ça marchait mal, mais la tempête
n’a rien arrangé. Des réparateurs passent et ne reviennent pas, nous avons eu
une nouvelle box qui a marché douze ou vingt-quatre heures, puis plus rien. Un
technicien venu du sud de la France m’a dit qu’ici, l’état du réseau cuivre
était catastrophique. »
Exemple de câbles de
téléphone retrouvés sur les bas-côtés des routes de Kerhalon, du Poder et du
Fouennou. Ces câbles ont endommagé le matériel des services techniques qui ont
mis beaucoup de temps à les extraire des machines. | OUEST-FRANCE
Elle décrit les impacts sur sa vie
quotidienne et sur son activité de gîte, « où des personnes espèrent
pouvoir faire du télétravail ».
De son côté, Jean-Yves ironise :
« Nos quatre lignes, dont celle de la ferme, ont été coupées, depuis qu’un
technicien est intervenu au niveau d’un poteau, en février. On se débrouille
avec le portable, j’en suis au stade d’avoir peur d’être réparé. »
À Plougasnou, les horaires du bureau de
Poste évoluent
Publié le 22/05/2024 à 19h17
À Plougasnou
(Finistère), les horaires du bureau de poste changent. Le lieu ouvrira tous
les matins, du mardi au samedi. En décembre 2023, certains craignaient que le
service ne quitte la commune.
Le bureau de poste de Plougasnou (Finistère)
ouvrira désormais le matin. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Depuis mercredi 22 mai 2024, le bureau de poste de
Plougasnou (Finistère) ouvre le matin, du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h 30
« pour répondre aux besoins des habitants et mieux s’adapter à la vie
du centre bourg », indique La Poste, dans un communiqué.
Des services qui ne bougent pas
Jusqu’à présent, le lieu ouvrait le mardi de 9 h 30 à
12 h 30, du mercredi au vendredi de 14 h à 17 h et le samedi de 9 h 30 à
12 h 30.
Sur place, si les horaires changent, l’amplitude
reste la même, et le fonctionnement aussi. La Poste indique que « les
habitants sont accueillis par une factrice guichetière, qui partage son temps
entre la distribution des courriers et colis et la tenue du bureau de poste ».
Les services proposés ne bougent pas non plus, avec
notamment le dépôt de courriers, l’achat de timbres, l’affranchissement de
lettres et colis et service de réexpédition du courrier, la téléphonie et la
banque et assurance.
Tensions, vous
avez dit tensions ? Halte aux marées vertes (HAMV) est prise en tenaille entre
deux oppositions, au sein même de l’association. Ce qui n’est pas du goût du
président d’honneur, André Ollivro, qui a convoqué une « assemblée générale »
à Pommeret (Côtes-d’Armor), samedi 18 mai 2024. Explications.
André Ollivro et Yves-Marie Le Lay
travaillent ensemble depuis longtemps. « Les actions doivent reprendre et
continuer. Les nouveaux venus doivent continuer le combat. » | OUEST-FRANCE
« On veut redonner une légitimité à Halte
aux marées vertes (HAMV) », lance André
Ollivro, président d’honneur de l’association des
Côtes-d’Armor. Il
avait pris du recul avec l’association voilà deux ans.
Devant l’inactivité de l’association
durant plus d’un an, il se remet en selle. Dans l’association, ça
gesticule, ça cause mais il ne se passe rien,
s’agace-t-il. Où est passée la lutte contre les algues vertes ?
L’association historique a pignon sur rue.
On lutte depuis des années. On a montré nos combats au public ,
rappelle-t-il.
C’est aussi pour tenter d’éteindre les « tensions internes » qu’il a
décidé de convoquer une assemblée générale , samedi 18 mai 2024.
Des tensions qui existent depuis plus d’un an. En
2023, par exemple, la coprésidente avait quitté l’association. Une
adhérente aujourd’hui parle d’agressivité. On ne peut pas exposer
ses idées… C’est trop tendu. En février 2023, les adhérents
renouvellent le bureau. Huit coprésidents tiennent la barre de
l’association.
Deux oppositions au sein de l’association
Huit coprésidents ? Ce n’est pas possible
statutairement. La coprésidence au conseil d’administration, c’est deux
personnes »,assure Yves-Marie Le Lay, président de l’association
Sauvegarde du Trégor Goëlo Penthièvre, partenaire de toujours d’HAMV.
Le souci c’est que quelques-unes font
bande à part,explique André Ollivro.Elles sont dans un autre camp. Yves-Marie Le
Lay abonde : Je ne peux rester indifférent à ce qui se passe. On
se retrouve avec deux oppositions au sein d’une même association.
Les personnes de l’autre opposition ont été
invitées à venir dans un « esprit de conciliation. Personne n’est
là », déplore-t-il.
Nous avons contacté Isabelle Volante, secrétaire
d’HAMV. Elle fait partie de « l’autre opposition »
et rappelle qu’en 2023, deux coprésidences se bataillaient. On n’a
pas voulu reproduire ça, d’où le mode de gouvernance à l’horizontale.
Et de conclure :
Nous avons tout remis en conformité. L’AG de
Halte aux marées vertes
aura lieu le 1er juin 2024.
L’assemblée générale du 18 mai 2024 n’aura pas
permis de renouer le dialogue. Le divorce sera-t-il prononcé avec la tenue
de l’assemblée générale d’HAMV, le 1er juin ?
Plougasnou. Des ateliers cuisine à destination
des seniors
Publié le
La commune de Plougasnou et
Vas-y, de la
Fondation Ildys, proposent un atelier cuisine
à destination des personnes à partir de 60 ans. Les séances se dérouleront les
mardis entre le 28 mai et 18 juin, de 10 h 30 à 14 h, à la salle municipale.
« Il s’agit de transmettre le plaisir de cuisiner et d’apprendre
ce qui est favorable pour améliorer la qualité des repas, indiquent
les organisateurs. Comme à chaque âge de la vie, les besoins
nutritionnels de notre corps évoluent, mais avec l’âge les besoins
alimentaires ne diminuent pas. » Une diététicienne de Défi Santé
Nutrition, partenaire du Dispositif Vas-y, donnera des conseils au cours des
trois premières séances. La quatrième sera animée par une chef cuisinier.
Cet atelier est gratuit, pour un même groupe de
12 personnes, sur inscription en mairie au 02 98 67 30 06.
Construite en 1982, la résidence
autonomie de Plougasnou a été modernisée pour 2 millions d’euros
Publié le
À Plougasnou
(Finistère), les travaux de réhabilitation de la résidence autonomie Keric an
Oll ont duré deux ans et ont coûté près de deux millions d’euros.
L’inauguration a eu lieu mardi 14 mai 2024.
Les travaux de restauration de la résidence
autonomie ont été inaugurés le 14 mai 2024. | OUEST-FRANCE
« Ça semble anodin, mais cela change la vie
de l’établissement », souligne Katell Strasser, directrice de la
résidence Keric an Oll, à Plougasnou
(Finistère). Elle montre la bande de guidage au sol pour les déficients
visuels, aux élus du territoire et aux membres du CCAS (Centre communal
d’action sociale) présents, mardi 14 mai 2024, pour l’inauguration.
Au fil de la visite, on découvre toutes les
différentes améliorations énergétiques et d’accessibilité, apportant un
confort indéniable aux résidents de l’établissement.
Fenêtres à double vitrage,
nouveau sol, chauffage performant, peintures blanches… La salle d’animation
est beaucoup plus lumineuse et plus accueillante. | OUEST-FRANCE
Dans la salle d’animation, « la
moquette a été remplacée par un sol en PVC plus facile à entretenir ». Les
huisseries à double vitrage remplacent les vieilles fenêtres qui dataient de
la construction de la résidence en 1982. « Et surtout, il y fait bon
vivre. » Oubliés les radiateurs, aujourd’hui, tout le bâtiment est chauffé
grâce à l’installation d’une chaudière collective au bois.
Volets roulants, nouveaux
revêtements, isolation phonique… Le confort des logements a été amélioré. |
OUEST-FRANCE
« Accueillir les habitants en
cas de canicule »
Plus loin, la salle à manger a été
climatisée. « C’est la deuxième salle, avec celle du conseil municipal, à
pouvoir accueillir les habitants de la commune, en cas de canicule »,
indique la maire Nathalie Bernard.
Au niveau des cinquante logements,
les améliorations portent sur les éléments de plomberie, l’isolation thermique
ou encore le remplacement des anciens volets par des volets roulants
motorisés, « une amélioration qui empêche les volets de claquer, et qui a
été très appréciée au moment de la tempête Ciaran », poursuit la
directrice.
Le patio et les cheminements extérieurs seront végétalisés. |
OUEST-FRANCE
Le chantier de près de deux millions d’euros est
subventionné par Morlaix Communauté, le Département, la Région la Carsat
Bretagne et des fonds propres de BSB-Les Foyers, propriétaire du site.
« Ce chantier, qui a duré deux ans, a la
particularité de s’être déroulé alors que le site était occupé », a
rappelé l’architecte du cabinet Tommy-Martin de Lannion.
Plougasnou. Ciné-débat sur la cohabitation
intergénérationnelle
Publié le
À l’occasion des 20 ans de la Cohabitation
intergénérationnelle solidaire, Morlaix Communauté, en partenariat avec
l’association Projets, échanges et développement, de Plougasnou, et le
dispositif Tiss’âges, proposent un ciné-débat sur le thème de la cohabitation.
Intitulé Ma coloc a 72 ans, le reportage de
Florence Helleux, journaliste à France 2, raconte l’histoire
de Martine, retraitée, 72 ans, et Benjamin, étudiant, 21 ans. Sans lien de
parenté, ils ont 51 ans d’écart et vivent sous le même toit. Des colocataires
heureux. Avec en France un habitant sur quatre de plus de 60 ans, la question
du « bien vieillir » reste au cœur de l’actualité.
Ce reportage illustre l’action menée par la ville et
l’agglomération de Morlaix qui, en partenariat avec l’association Ailes,
déploient le dispositif Tiss’âges d’Habitat Partagé sur le territoire.
Jeudi 16 mai, à 18 h, à la maison des associations.
Tél. 02 98 44 45 18 ;
tissages@ailes29.org
L’extraction
de sable en baie de Lannion (Côtes-d’Armor) n’aura plus jamais lieu. L’État a
validé la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation à son droit
d’exploitation minière de sable coquillier. Le point final de quatorze ans de
combat menés par les associations et les élus, avec le soutien de la
population du Trégor.
Dimanche 11 septembre 2016 : environ
4 000 personnes manifestent dans le centre de Lannion (Côtes-d’Armor) pour
protester contre l’extraction de sable dans la baie par la Compagnie
Armoricaine de Navigation (CAN). | ARCHIVES OUEST FRANCE
On savait que le sujet n’était plus d’actualité… mais
il est désormais officiellement clos. La preuve ? L’arrêté ministériel qui
acte la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation (Can) à son
droit d’exploitation minière de sable coquillier en baie de Lannion a été
publié au Journal officiel le 25 avril 2024. Le point final d’un combat de
près de quinze ans qui aura fait se lever le Trégor.
En novembre 2015, les
manifestants ont formé un « SOS » sur la plage de Trébeurden. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Novembre 2010 voit la toute
première manifestation contre le projet de la Can, filiale du groupe malouin
Roullier, après une première réunion publique initiée par l’association
Sauvegarde du Trégor. Le projet prévoit alors l’extraction de 400 000 m³
pendant 20 ans . Si les premiers opposants ne sont qu’une cinquantaine, la
contestation ne va cesser de s’étendre.
Le 21 janvier 2015, entre
5000 et 6 000 personnes défilent dans les rues de Lannion, les élus arborent
leur écharpe tricolore. | ARCHIVES OUEST FRANCE.
En écho au collectif qui s’était
élevé contre un projet du groupe Lafarge à Erdeven (Morbihan) Peuple des dunes
en Trégor naît au début de l’année 2012 composé d’une trentaine
d’associations. Au côté du monde associatif, la sphère politique est elle
aussi vent debout. Parmi les plus farouches défenseurs du sable trégorrois, on
trouve Joël Le Jeune, président de la communauté d’agglomération de Lannion,
et maire de Trédrez-Locquémeau et
Corinne Erhel (1), la députée, qui n’hésite pas à porter
le dossier jusque dans les ministères.
Manifestation en mer contre
l’extraction de sable le 17 septembre 2016. | OUEST-FRANCE
La crainte est forte, non seulement
pour l’environnement mais aussi pour l’économie. Selon les opposants, ce sont
150 emplois directs qui sont menacés, et beaucoup plus d’emplois indirects. En
janvier 2015, 6 000 personnes descendent dans la rue à Lannion contre
l’extraction de sable.
Pour pouvoir lancer les opérations
de pompage, la Can doit recevoir le feu vert de l’État. D’abord, c’est
Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie qui signe, en septembre 2015, le
décret autorisant l’extraction de sable. Les chiffres sont revus à la baisse :
250 000 m³ par an sur une concession de 15 ans. Les arrêtés préfectoraux du
Finistère et des Côtes-d’Armor, les deux départements concernés, suivent deux
mois plus tard. Les textes sont attaqués devant le tribunal administratif.
L’affaire finira devant le Conseil d’État : les communes sont déboutées.
Parmi les opposants, l’unité se
fissure dans le collectif Peuple des dunes. Une divergence de vues sur les
moyens à utiliser mènera à
la création du Peuple des dunes de Batz à Bréhat
en mars 2016.
Le sablier Côtes de Bretagne
effectue son premier pompage le 7 septembre 2016. De nuit. Ce sera le seul. La
réponse ne tarde pas.
Une manifestation réunit quelque 4 000 personnes à
Lannion. Cette forte mobilisation a tout
changé , assure avec le recul Yves-Marie Le Lay, dont l’association est membre
de Peuple des dunes de Batz à Bréhat.
Élu à la présidence de la
République, Emmanuel Macron annonce en 2018, que les conditions
d’exploitation ne sont pas satisfaisantes. Au printemps 2024, le Trégor peut
souffler pour de bon. La lutte a payé. La Can qui a tenté d’obtenir une
indemnisation devant la justice, sans succès, finit par renoncer à son droit
minier. Pour
Alain Bidal de Peuple des dunes,
c’est grâce à une solidarité territoriale sans faille ».
La « victoire » n’a pas apaisé les
dissensions. Puisque les deux collectifs ont fêté la fin de l’extraction de
sable. À quelques jours d’intervalle.
(1) Proche d’Emmanuel Macron, elle
décède brutalement lors d’un meeting à Plouisy à la fin de la campagne
électorale pour la présidentielle le 5 mai 2017.
Comment Capitaine Houat se retrouve dans
la tempête
Delphine LANDAY. Publié le
Soixante-dix
emplois sont menacés. Deux sites de la filiale du groupe Intermarché
spécialisée dans le filetage de poisson vont fermer dans le cadre d’une
restructuration. Les pertes sont colossales.
L’entreprise Capitaine Houat, spécialisée
dans le filetage de poisson, a annoncé aux représentants syndicaux le 15 avril
dernier qu’elle allait devoir se restructurer. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« On nous a annoncé le 15 avril dernier
que la situation économique de l’entreprise était catastrophique »,
relate une déléguée syndicale CFDT qui souhaite conserver l’anonymat pour
ne pas compromettre les négociations à venir. « L’entreprise
enregistre une perte de 20 millions d’euros », affirme-t-elle,
même si le chiffre d’affaires réalisé en 2023 n’est pas encore rendu
public. En 2022, Capitaine Houat avait essuyé des pertes de 10,33 millions
d’euros pour un chiffre d’affaires de 331,9 millions d’euros (contre 358,3
millions en 2021).
Capitaine Houat compte deux unités de production
à
Lanester
(330 salariés) et Boulogne (250 salariés) auxquelles sont adossées des
bases logistiques situées à Lorient, Boulogne, Frontignan et Bègles.
« Une organisation qui coûte cher, estime encore la
représentante du personnel. Le site de Lorient qui emploie entre
40 et 50 personnes doit être transféré sur celui de Lanester. Ils ne sont
pas concernés par ce plan. »
Début 2025
Un regroupement de site qui interroge, l’usine de
Lanester « ne pourra pas accueillir tout le monde »
estime cette déléguée. Cette fusion doit intervenir au début de l’année
2025. Les négociations de ce plan social doivent démarrer début juin.
« On veut de bonnes conditions de départ pour nos collègues. »
Inflation, envolée des coûts de l’énergie
expliquent la dégringolade. « La consommation a évolué,
note aussi la syndicaliste, les consommateurs se détournent du
rayon traditionnel au profit du libre-service. La construction de notre
modèle économique est spécifique : avec la mer, le prix du lundi, ce n’est
pas le prix du vendredi. »
Contactée, la direction n’a pas répondu à nos
sollicitations.
Après les multiples tempêtes
de ces derniers mois et avant l’été et son nombre important de marcheurs qui
arpentent le GR34, une délégation des services de la DDTM (Direction
départementale des territoires et de la mer) s’est rendue récemment à
Plougrescant, entre Poul Stripo et Pors Scaff. Ils étaient accompagnés
d’élus, d’employés des services techniques et de riverains.
À cet endroit, une portion du
chemin des douaniers emportée par la mer, un muret de pierres sèches a été
touché et a aussi impacté des terrains de Mme Darodes de Tailly et de François
Broudic, compliquant l’accès des engins agricoles à ces parcelles.
Ce passage, devenu
dangereux pour les randonneurs, va nécessiter une déviation avec
sécurisation du franchissement du muret et, ensuite, une modification du
sentier au titre de la SPPL (Servitude de passage piéton sur le littoral) qui
prévoit une zone de 3 m par rapport au rivage.
L’emprise de la mer impacte
aussi d’autres secteurs du sentier comme au Varlen où une solution a
également été trouvée.
« Faites une demande pour
protéger le trait de côte et décaler le sentier », a conseillé le délégué
de la DDTM Vincent Ferreira aux élus.
Pour mémoire, les
enrochements ne sont pas autorisés et, en ce qui concerne le trait de côte, la
stratégie est de « laisser faire la nature ».
Manque de médecins dans le pays de
Guingamp : la téléconsultation est-elle un remède ?
Fabienne MENGUY. Publié le
Le nombre de
médecins généralistes est insuffisant dans le pays de Guingamp
(Côtes-d’Armor), au regard des besoins de la population. Aussi, des pharmacies
ont installé des cabines ou des bornes de téléconsultation médicale. Des
équipements utiles en cas d’urgence, notamment.
Si les cabines ou bornes de
téléconsultation, installées dans les pharmacies, s’avèrent utiles, leur
finalité n’est pas de remplacer les médecins traitants. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Les nouveaux venus dans le territoire ont un
mal fou à trouver un médecin traitant. C’est devenu un vrai parcours du
combattant, pour ne pas dire mission impossible dans la plupart des cas ,
expose une pharmacienne installée dans le pays de Guingamp (Côtes-d’Armor).
Aussi, depuis plus d’un an, elle a décidé d’installer une borne de
téléconsultation médicale. Et juge que cet équipement peut être
efficace pour pallier le manque de médecins et les salles d’attente
surchargées .
Mais, comment fonctionnent ces cabines ou ces bornes
qui commencent à fleurir dans le territoire ? En tout premier lieu, les
personnes souhaitant bénéficier d’une téléconsultation doivent absolument
avoir sur elles leur carte Vitale, une carte bancaire et une adresse
mail , souligne la professionnelle. Elles peuvent aussi se
munir de leur carte de mutuelle.
Visite en visioconférence
Si la borne ou la cabine est libre, le patient peut
s’y installer puis lancer la connexion avec un médecin. Il peut parfois
y avoir un peu d’attente, signale-t-elle.Ensuite, c’est très
simple : un ou une généraliste se connecte et la visite s’effectue en
visioconférence. Prise de la tension, de la température, auscultation
cardiaque et pulmonaire, observation des lésions de la peau, mesure du niveau
de saturation de l’oxygène dans le sang, ou bien encore examen des tympans et
conduits auditifs externes sont à même d’être réalisés lors de cette visite.
La borne, tout comme la cabine, est équipée
d’appareils connectés, explique la pharmacienne.Tous sont
numérotés. En cas de besoin, le médecin guide le patient pour l’usage d’un ou
de plusieurs d’entre eux.
Et les retours à ce sujet sont largement positifs. Ça peut dérouter un peu dans un premier temps , livre une
retraitée qui, après le départ à la retraite de son médecin traitant, ne
parvient pas à trouver un remplaçant. Mais, honnêtement, je n’ai pas
trouvé ça sorcier et ça m’a surtout bien rendu service.
« En
dépannage, c’est bien »
Seul petit souci pour elle : fournir une adresse
mail. Je n’en ai pas, ni mon mari , concède-t-elle. J’ai appelé
ma fille pour savoir si je pouvais communiquer la sienne et elle a accepté. La visite terminée, la machine lui a délivré un ticket doté d’un QR code. Le docteur m’a dit de le présenter à la pharmacienne car ce ticket
correspond à l’ordonnance.
Quant au paiement de la visite, la Guingampaise n’a
pas eu besoin de payer la part prise en charge par la Sécurité sociale.
Je n’ai eu que la part mutuelle à régler, car je n’avais pas ma carte avec
moi , précise-t-elle.
Quant à savoir si elle va prendre l’habitude de
telles téléconsultations, elle avoue d’emblée qu’elle préférerait trouver un
médecin traitant. En dépannage, c’est bien, mais c’est tout de même
beaucoup mieux d’avoir un professionnel qui vous suit régulièrement ,
glisse-t-elle.
Un équipement qui a un coût
L’occasion pour la pharmacienne de souligner que bon
nombre de personnes utilisant la borne ont recours à ce dispositif dans
l’urgence. Le samedi est la journée où nous avons le plus
d’utilisateurs, car il est difficile d’obtenir un rendez-vous chez son médecin
ce jour-là . Elle remarque, par ailleurs, que les pathologies
les plus fréquentes sont des otites chez les enfants, des infections
urinaires, des gros rhumes ou migraines, ou bien encore des renouvellements
d’ordonnances.
Des pathologies qui nécessitent, dans la plupart des
cas, une prescription d’antibiotiques. Ce qu’en tant que pharmaciens,
nous ne sommes pas habilités à prescrire , précise-t-elle. Avant de
mettre en avant : Si cet équipement s’avère une réponse efficace, en
somme, on paie mensuellement pour pallier le manque de médecins…
Cinq pharmacies du canton équipées
Comme elle, un de ses confrères observe : Je
préférerais ne pas avoir recours à un tel équipement et pouvoir orienter mes
clients vers des médecins qui n’exercent pas en ligne. Mais, en attendant
l’arrivée de nouveaux généralistes dans notre territoire, les
téléconsultations depuis une borne ou une cabine sont plus qu’utiles. C’est un
véritable service que l’on rend à notre clientèle.
Dans le canton de Guingamp, cinq bornes ou cabines
sont accessibles : dans les pharmacies du centre commercial E. Leclerc et de
la rue des Ponts-Saint-Michel, à Guingamp ; du centre commercial Carrefour, à
Grâces ; de la rue de la Poste, à Ploumagoar ; et du centre commercial
Intermarché, à Saint-Agathon.
Extraction de sable en baie de Lannion : le
2e collectif reste vigilant
Alors que le Peuple des dunes en Trégor a
acté sa dissolution, le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat juge que le dossier
de l'extraction de sable en baie de Lannion n'est pas clos.
Jeudi 11 avril à la Maison de
la mer à Trébeurden, le Peuple des dunes en Trégor a acté sa
dissolution en remettant un chèque de 1 500€ à la LPO (Le Trégor du 18
avril). Le terme d’un combat de 8 années contre l’extraction de sable en
baie de Lannion, soldé par un arrêté préfectoral du 20 juillet 2022
portant la fermeture définitive des travaux de la concession de la pointe
d’Armor, a rappelé le président du collectif, Alain Bidal.
« Pas question de
se dissoudre »
Issu d’une scission en 2016,
le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat entend pour autant continuer à
faire valoir sa différence : « Personnellement je reconnais à Alain Bidal un
grand rôle dans notre lutte et je regrette sa décision », a réagi Loïc Cabel,
son président. « Le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat peut sembler en sommeil,
mais il continue à veiller car le décret signé le 14 septembre 2015 par les
ministres Valls et Macron donne une concession d’exploitation de 15 ans,
soit jusqu’en 2030. La Can s’est retirée mais en droit minier, il existe le
droit de suite qui permet de céder ce type de concession à une autre société.
C’est pour cette raison qu’il n’est pas question pour le Peuple des Dunes de
Batz à Bréhat de se dissoudre. Bien au contraire, le mot d’ordre reste la
vigilance ».
« Le prétendu collectif
Peuple des Dunes s’est dissout. C’est son droit et c’est son choix », estime
pour sa part Yves-Marie Le Lay, vice-président du Peuple des Dunes de
Batz à Bréhat. Selon lui, « M. Bidal, M. Le Jeune et les élus autour de lui
ont réécrit l’histoire de ce combat exemplaire et victorieux contre cette
extraction de sable. Ils s’octroient à eux seuls l’initiative des différentes
actions et la victoire finale. Ils passent totalement sous silence l’action
décisive de nos associations à l’origine de ce combat et qui ont su
organiser la manifestation décisive qui a dissuadé la compagnie Can et le
groupe Roullier de continuer cette extraction ».
Yves-Marie Le
Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor revient sur le combat
mené contre l’extraction de sable en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Une
victoire entérinée en 2023 et qui doit beaucoup, d’abord, aux associations
environnementales, selon lui.
Opération « Save our sand » plage de
Tresmeur, 22 novembre 2015, contre le projet d’extraction de sable en baie de
Lannion. | ARCHIVES
Sans aucune animosité , précise
le président de l’association Sauvegarde du
Trégor-Penthièvre-Goëlo (qui ne couvrait que
le Trégor à l’époque) a tenu à rétablir l’équilibre . Les
associations de défense de l’environnement ont été les premières à se
mobiliser. Je me souviens très bien de la première manifestation qui s’est
tenue fin novembre sous la neige. On était 80 et il n’y avait aucun élu.
S’il reconnaît que le travail des élus a contribué à
faire pencher la balance du bon côté, il estime que chacun a fait ce qu’il
avait à faire. Nous avons mené l’affaire en justice devant le Conseil
d’État, comme l’ont fait les élus. Ces deux recours ont finalement été écartés
par la justice.Ce qui a tout changé, c’est surtout la forte
mobilisation du 11 septembre 2016. » Une bataille décisive. La
première, et d’ailleurs la seule, extraction a eu lieu le mardi… et le
dimanche, on était 5 000 dans les rues de Lannion à dire non.
Machine arrière
L’extraction de sable en baie de Lannion avait
rencontré, dès 2009, une forte opposition tant de la population, que des
associations environnementales et des élus locaux. Parmi eux, la députée
Corinne Erhel, décédée brutalement en 2017. Le sujet était devenu un dossier
politique. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, avait signé en 2015 le
décret autorisant la Can à procéder à l’extraction, avant de faire machine
arrière trois ans plus tard. Devenu Président de la République, il avait en
effet annoncé, en 2018, que les conditions d’exploitation n’étaient pas
satisfaisantes .
La Can avait porté l’affaire en justice, réclamant
4 millions d’indemnisation à l’État, estimant avoir subi un préjudice. Le
19 octobre 2020, le Conseil d’État l’a déboutée de sa demande. En 2023, la
Can a renoncé définitivement à son titre minier.
Extraction de sable à Lannion : le Peuple
des dunes Trégor se dissout après des années d’âpre lutte
Victor
GUILLAUD-LUCET. Publié le
L’association
était née en 2012, du fait des projets de la Compagnie armoricaine de
navigation (Can) d’extraire du sable coquillier en baie de Lannion
(Côtes-d’Armor). Douze ans plus tard, l’association s’est dissoute lors d’un
dernier rassemblement à Trébeurden (Côtes-d’Armor), jeudi 11 avril 2024, en
remettant les 1 500 € restants de sa trésorerie à une association
environnementale.
Élus locaux et membres du Peuple des dunes
en Trégor ont dissous l’association après 12 ans de lutte, jeudi 11 avril
2024. | OUEST-FRANCE
Ils ont enterré douze ans de lutte acharnée en même
temps que les statuts de leur association. Ne restent que les souvenirs de
cette mobilisation d’ampleur nationale, et les amitiés créées lors des
différentes manifestations organisées à Trébeurden ou Lannion (Côtes-d’Armor).
Réunis à la maison de la mer de Trébeurden, jeudi
11 avril 2024, élus locaux et membres du bureau du Peuple des dunes en Trégor
ont dissous l’association, après l’annulation définitive des travaux miniers
de la Compagnie armoricaine de navigation (Can), en 2022.
C’est en 2012 que le Peuple des dunes en Trégor
s’était constitué, en réaction au projet d’extraction de sable coquillier en
baie de Lannion. Un chantier minier d’ampleur situé entre deux zones Natura
2 000 qui aurait pu avoir
de lourdes conséquences environnementales
pour le Trégor côtier, rappellent les militants de l’époque : Il
y avait un enjeu économique certain, mais aussi des risques d’accentuation de
l’érosion côtière et des dégâts pour le vivant,
rappelle Alain Bidal, qui présidait l’association à l’époque. Il a
fallu se battre contre Roullier et de puissants lobbys, mais grâce à la
solidarité territoriale, nous sommes parvenus à les faire plier.
Joël Le Jeune ne dira pas autre chose. Aux côtés des
maires de Perros-Guirec, Trébeurden, Pleumeur-Bodou et Trébeurden, celui qui
était président de Lannion-Trégor communauté à l’époque se rappelle des
longues réunions en sous-préfecture en présence des autorités locales et
nationales : Durant ces réunions, on s’est véritablement frottés
aux puissants, et on a pu véritablement mesurer le poids des lobbys de
l’industrie, se remémore le maire de
Trédrez-Locquémeau. La lutte a été âpre, mais nous l’avons emporté,
et c’est formidable.
Et lorsqu’il évoque le rôle qu’a joué Corinne Erhel,
député de la circonscription d’alors et aujourd’hui décédée, la voix de
l’ancien président de l’Agglo se brise, et des larmes lui montent aux yeux : Elle avait un engagement sans faille pour cette cause, et sa proximité
avec le président de la République aura été déterminante dans notre victoire. Le reste de l’assemblée acquiesce solennellement.
1 500 €
pour la LPO
Afin de clôturer les comptes de l’association, le
Peuple des dunes en Trégor a remis un chèque de 1 500 € à la Ligue pour la
protection des oiseaux (LPO) : Ils nous avaient ouvert leur réseau, et
avaient fait en sorte de médiatiser notre combat à l’échelle du territoire.
C’est en partie grâce à eux que notre pétition avait réuni près de
154 000 signatures , justifie Alain Bidal.
À Plougasnou, le média breton Splann !
invité de l’association Force 5 vendredi 19 avril
Publié le
Association de
défense de l’environnement depuis plus de 20 ans, à Plougasnou, en baie de
Morlaix (Finistère), Force 5 accueille le média breton d’enquête Splann !
vendredi 19 avril, à 20 h.
La pointe de Primel à Plougasnou
(Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Bocage, élevages, méthanisation… Les enquêtes de
Splann ! portent sur des problématiques liées à l’environnement. Elles
sont publiées en français et en breton. Ce média, qui a le statut d’une
association, présentera son travail au public.
La conférence se déroulera à Plougasnou à la grande
salle municipale, à 20 h.
Jean-Yves Quéméneur président de Force5 distribuait des flyers pour annoncer
la conférence de Splann! vendredi soir à 20 h dans la grande salle municipale.
L’association
la Ronde des Arts tient son exposition de printemps à Primel, à Plougasnou
(Finistère) : peintures marines, sculptures sportives et créations textiles.
Jusqu’au 1er mai 2024.
Les artistes exposant à Primel du 14 avril
au 1er mai : Cris, présidente de l’association, Raphaële Goineau, peintre
officiel de la Marine, et André Michel, sculpteur. | OUEST-FRANCE
Raphaële Goineau, l’une des six femmes peintres
officiels de la Marine depuis 2021, a peint la maison des Belges à Port Blanc,
Térenez et le Diben pour l’exposition. « Avant de venir à Plougasnou,
j’étais à Sète pour peindre la Belle Poule, goélette vedette de la Marine, et
le Morgenster, voilier brick néerlandais, qui sont aussi exposés à Primel,
déclare-t-elle. J’ai passé mon enfance à
Saint-Pierre-et-Miquelon et je garde la passion des bateaux et des paysages
marins ». Elle peint à l’huile, principalement en extérieur, et elle
a aménagé un camion atelier qui lui permet d’aller ou bon lui semble pour
peindre des paysages ou des scènes de mer.
Des sculptures « dans l’esprit des Jeux
olympiques »
André Michel, qui habite Binic (Côtes-d’Armor),
réalise des modèles uniques de sculptures inspirées par le sport, en laiton
soudé à l’argent. « Les grands sportifs d’hier et d’aujourd’hui, comme
Raphaël Messi, Renaud Lavillenie ou Jean Borotra, ont inspiré par leurs
positions et leurs gestes spectaculaires des sculptures stylisées,
annonce-t-il. J’ai fait cette série de sculptures cette année 2024
dans l’esprit des Jeux olympiques. »
Cris, qui expose ses tableaux textiles, n’est autre
que Christine Canchon, présidente de l’association la Ronde des Arts.
« Nous proposons depuis plusieurs années deux expositions par an, au printemps
et en été », rappelle-t-elle.
L’exposition a pour cadre l’ancien Hôtel de la Gare à
Primel Trégastel, rue Fréhel, en bord de mer. « Nous avons aménagé
cette maison, qui a été un hôtel et une colonie de vacances, pour accueillir
des expositions », indique Mme Troussel, propriétaire de la maison.
L’exposition a lieu jusqu’au 1er mai 2024,
de 14 h à 18 h.
Achats et dons enrichissent la collection
du Musée de Morlaix
Publié le
Ricardo
Cavallo, Kerga, Sérusier… Jeudi 11 avril, la ville de Morlaix a acté plusieurs
dons et achats d’œuvres qui viennent compléter de façon significative la
collection de son musée.
Le diptyque Le fleuve du milieu, huile sur
panneaux de bois de Ricardo Cavallo. | OUEST-FRANCE
Une vingtaine de nouvelles œuvres : voilà le produit
des récents dons et acquisitions réalisés au bénéfice du
Musée de Morlaix, en
accord avec son projet scientifique et culturel.
Plusieurs des œuvres ont été acquises par la Ville
avec une contribution de l’association des Amis du Musée. « C’est le
cas du diptyque Le fleuve du milieu, de Ricardo Cavallo, une huile
sur panneau de bois représentant la ville de Morlaix », indique André
Laurent, adjoint à la culture. Il a été acheté par la Ville au prix de
10 000 €, avec une contribution des Amis du Musée de 1 000 €. Elle a
aussi contribué à l’achat de deux tableaux encre et aquarelle de Charles de
Kergariou, dit Kerga, à hauteur de 100 € chacun.
Parmi les autres pièces ayant fait l’objet d’un don
des Amis du Musée, L’Anse d’Ariane, un grand tableau inspiré du
littoral de Ricardo Cavallo, une gravure de Kerga intitulé Calvaire de la
chapelle Pol de Brignogan, ainsi qu’une huile sur toile de Marie Piriou,
La baie de Primel au temps des moissons. Un autre donateur, Bertrand Le
Brun, a offert L’offrande, un dessin à la mine de plomb et fusain
rehaussé d’aquarelle sur papier, de Paul Sérusier.
Le fonds Le Coz (Dominique et Thierry) comprend un
ensemble de six dessins et une sculpture du visage du Christ dans l’Arbre de
Goethe de Louis Le Gros, artiste rescapé de Buchenwald ainsi qu’un ensemble
d’effets personnels ayant appartenu à Georges Le Coz, compagnon de déportation
mort en camp de concentration.
Une marée de coef 113, notre littoral est bien
malmené.
Le Guerzit vers 1920 collection Hubert
Doniol.
"Le Guerzit où l'on voit bien le trait de côte ou le
puits qui existait à cette époque vient de resurgir après la dernière tempête
Pierrick, on voit bien que l'érosion est caractéristique sur 100 ans et il
n'est nul besoin de faire des relevés topométriques pour faire un tel
constat." Hubert Doniol.
Le Diben dimanche 07 avril 2024
Conseil de Communauté
Séance du lundi 8 avril 2024 à --h ?
(Espace du Roudour à
Saint-Martin-des-Champs)
Ordre du jour
1. Approbation du procès-verbal de
la séance du Conseil de Communauté du 11 mars 2024
2. Information relative aux
décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT) Eau - Biodiversité
3. Convention de partenariat
2023-2025 avec les associations Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, Bretagne
Vivante et ULAMIR CPIE Pays de Morlaix-Trégor : avenant et proposition de
subventions pour l’année 2024
4. Plan de financement 2024 pour
l'animation du site Natura 2000 de la Baie de Morlaix
Transition écologique et
énergétique
5. Aides financières communautaires
en faveur de la réduction des déchets
Aménagement - Habitat -
Mobilités - Mer et littoral
6. Bilan triennal du programme
d’orientations et d’actions du plan local d’urbanisme inter-communal - habitat
7. Aides communautaires à l’habitat
privé – Modification du règlement des aides commu-nautaires à l’habitat privé
8. Adhésion 2024 au Service
d’Accompagnement à la Rénovation Énergétique
9. Institution du Droit de
Préemption Urbain Renforcé (DPUR) dans le cadre de l'Opération Programmée
d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (OPAH-RU)
10. Délégation du Droit de
Préemption Urbain Renforcé (DPUR) à la SEMPI _ Opération Programmée
d’Amélioration de l’Habitat – Renouvellement Urbain (OPAH-RU)
11. Prescription de la révision n°2
du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal tenant lieu de Programme Local de
l’Habitat (PLUi-H) - Arrêt des modalités de collaboration avec les communes
membres - Définition des objectifs poursuivis - Modalités de concertation
préalable
12. Définition des objectifs
poursuivis et des modalités de concertation dans le cadre de la modification
n°2 du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal valant Programme Local de
l’Habitat (PLUi-H)
13. Port de Morlaix – Autorisation
d’occupation temporaire au bénéfice de la subdivision des Phares et Balises de
Brest pour installations électriques
14. Port de Primel – Avenant à
Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice de la Co- opérative
Armoricaine d’Avitaillement
15. Détermination du montant de la
redevance pour l’implantation d’un abri vélos sur la partie nord du PEM – gare
de Morlaix
16. Navettes estivales -
Conventions de partenariat avec les communes de Carantec, Plougasnou et
Locquirec - Avenant N° 3
17. Marché N°2017-033 avec Transdev
-Services de transports publics collectifs réguliers de Morlaix-Lannion -
lignes non urbaines - Protocole transactionnel
Economie - Tourisme - Commerce
18. Demande de subvention aux
associations- Emploi, Formation, Insertion : GRETA ÉQUIPE EMPLOI
19. Demande de subvention aux
associations- Emploi, Formation, Insertion : CIDFF
20. Clauses d’insertion - Bilan
2023, Projet 2024 et plan de financement associé
21. Subvention Centre des Monuments
Nationaux – Cairn de Barnenez 2024
22. Gestion de la billetterie de
l’Espace des Sciences de Morlaix : Convention de mandat et avenant n°01 à la
convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens 2020-2024 entre Morlaix
Communauté et l’Office de tourisme « Baie de Morlaix »
23. Perception de recettes de
billetterie provenant de l’Espace des Sciences – précisions tarifaires
24. Partenariat projet EuroVélo4 –
Vélomaritime : convention de partenariat local 2024 -2025 entre Tout Commence
en Finistère et Morlaix Communauté
Cohésion sociale - Jeunesse -
Liens intergenerationnels
25. Attribution de subventions
Cohésion sociale 2024
26. Dispositif « Pass Engagement »
pour les jeunes de 16 à 25 ans
27. Mise en place d’une aide aux
initiatives pour les jeunes de 16 à 30 ans dans le cadre de la journée «
Tremplin Jeunes »
Culture - Quartier de la
manufacture
28. Retrait des élus communautaires
des Conseils d’administration du Patio et de l’Espace des Sciences
29. Attribution de subventions de
fonctionnement Culture - Année 2024
Ressources
30. Marché d’achat d’énergies (Gaz
et électricité) lancé par le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement
du Finistère (SDEF) pour 2026-2028
31. Tableau des emplois
32. Mandat au centre de Gestion du
Finistère pour engager le dialogue social et lancer la procédure de mise en
concurrence en vue de conclure une convention de participation en matière de
prévoyance
33. Équipement en vidéoprotection
du Pôle d’Échanges Multimodal (PEM)
34. Sollicitation Dotation de
Soutien à l'Investissement local (DSIL) 2024 et autres cofinancements
35. Sollicitation Fonds Vert
"soutenir l’ingénierie des collectivités pour leurs projets de transition
écologique"
Cette commune du Finistère n’a pas
augmenté les impôts locaux depuis… 1985
Publié le
Bientôt
quarante ans que Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) n’a pas augmenté ses taux
d’imposition. La commune a réussi à maintenir un niveau constant de taxation
pour ses habitants sans faire de compromis sur les investissements.
Le centre-bourg de Saint-Jean-du-Doigt. |
OUEST-FRANCE
Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) font
partie des chanceux : alors que les impôts locaux augmentent dans de
nombreuses communes du pays de Morlaix, ceux de cette commune de près de
700 âmes n’ont pas connu de hausse depuis 1985. Ils vivent une situation
quasiment unique dans l’Hexagone.
« Près de quarante ans que nous n’avons pas
touché aux taux », a souligné la maire, Monique Nédelec, lors du
conseil municipal. Celle qui a été secrétaire de mairie durant tout ce temps
dans la commune sait de quoi elle parle. « Nous n’en avons jamais eu
besoin. L’augmentation des bases au niveau national nous suffit. »
Certes, les bases appliquées à Saint-Jean-du-Doigt
sont plus élevées que celles observées dans des communes de même strate plus
éloignées de la mer.
Autofinancement
La commune a réussi à maintenir un niveau constant de
taxation pour ses habitants sans faire de compromis sur les investissements.
Les travaux de voirie, l’entretien des bâtiments communaux, la restauration de
la salle Kasino, l’aménagement du bourg ou encore celui du camping ont tous
été réalisés grâce à des subventions, à de l’autofinancement et à l’emprunt
sans avoir à augmenter les taxes.
Il faut préciser que le bourg de Saint-Jean-du-Doigt
est proche de celui de Plougasnou, ses habitants peuvent bénéficier des
infrastructures de cette dernière, comme la maison médicale et la salle
omnisports.
Éclairage à
LED
En 2024, les investissements s’élèvent à 1,3 million
€ : « On va changer toutes les lanternes du centre-bourg pour les
remplacer par d’autres lanternes plus économes qui fonctionneront avec des LED »,
détaille Monique Nédélec. Les autres dépenses concernent de nouveaux panneaux
de voirie et la numérotation des maisons dans la campagne, les travaux du
nouveau lotissement près du P’tit Saint-Jean avec la réalisation de quatre ou
cinq logements à destination des personnes âgées, le chantier de la fontaine
et des travaux de voirie pour terminer le lotissement du Rozigou et refaire un
morceau de la côte de Pen ar C’hra.
Renan Luce, tête d’affiche de la Fête du
violon à Saint-Jean-du-Doigt
Publié le
À
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), la Fête du violon est programmée sur trois
jours du 17 au 19 mai 2024. Les organisateurs ont révélé toute la
programmation en annonçant la tête d’affiche, Renan Luce, et le parrain du
festival, Laurent Vercambre, membre du groupe Malicorne dans les années 1970.
Le comité des fêtes de Saint-Jean, présidé
par Jérôme L’Helgoualc’h, a prévu trois journées de concerts du 17 au 19 mai.
| OUEST-FRANCE
La Fête du violon arrive bientôt. Alors que
l’événement musical doit se tenir cette année sur trois jours à
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), les organisateurs ont dévoilé la
programmation.
Le comité des fêtes a vu grand en attirant d’un côté,
Laurent Vercambre, membre du groupe Malicorne dans les années 1970, et
aujourd’hui du duo Nyckels. « Laurent Vercambre a été violoniste au
sein du groupe Le Quatuor », précise Anne-Marie Perrier. Il est
également membre fondateur du groupe Malicorne, qu’il quitte en 1978 pour y
revenir au début de l’année 2015. « Le duo Nyckels est vraiment
surprenant, Laurent Vercambre et Jean Darbois, violoniste émérite du bluegrass,
jouent une musique éclectique et décalée. »
Renan Luce sera la tête
d’affiche de la Fête du violon, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère). | ARCHIVES
OUEST-FRANCE, VINCENT MOUCHEL
De l’autre côté, Renan Luce et le
quatuor de Sinfonia Pop Orchestra, un orchestre symphonique choisi pour son
format particulier, donnant ainsi une autre force à ses (jolis) mots. « Sur
scène, quatre musiciens accompagneront Renan Luce lors du concert de clôture
du festival, le dimanche 19 mai », précise Jérôme L’Helgoualc’h.
L’événement promet aux festivaliers
une expérience inédite : des performances variées, avec un temps de musique
beaucoup plus important, un élargissement du registre à l’électro, la pop, la
variété ou encore au jazz, et le traditionnel rassemblement des violons sur la
place.
Une randonnée concert
L’ouverture du festival aura lieu
le vendredi 17 mai, à 21 h, à la salle Kasino, avec le trio Aroze et son
spectacle Contrast.
Samedi 18 mai, la répétition des
airs pour le rassemblement des violons du dimanche sera animée par la
violoniste Hélène Boisard. Une randonnée-concert est prévue l’après-midi au
départ du jardin public avec plusieurs scènes (Patrick Ewen, Amzelam,
Crescendo, Cabaret Classique, Trio Jazz, Gérald Keraudy et Nyckel ). En
soirée, des concerts seront proposés place Tanguy-Prigent avec Brice Maigné,
Trio Jazz, Cabaret Classique, Gaviny, et une scène ouverte.
Dimanche, place au rassemblement
des violons et aux concerts avec Amzelam, Duo Nar, Jean-Luc Thomas-Gabriel
Faure, puis Nyckels ! (participation libre). Le concert de Renan Luce et du
quatuor de Sinfonia Pop Orchestra est prévu à 21 h à la salle Kasino.
Le budget voté au conseil municipal de
Plougasnou, l’opposition monte au créneau
Publié le
Maison
médicale, aménagement des lotissements, augmentation de l’impôt… Le budget de
la commune de Plougasnou (Finistère) a été adopté après des échanges nourris
entre la majorité et les oppositions.
Depuis le départ des médecins en
décembre 2023, la maison médicale coûte cher à la commune. | OUEST-FRANCE
Maison médicale, aménagement des lotissements,
augmentation de l’impôt… Le budget de la commune de Plougasnou a été
adopté après des échanges nourris entre la majorité et les oppositions,
lors du conseil municipal du 29 mars 2024.
+ 2,5 % sur l’impôt foncier
Le match a commencé au moment du vote de
l’augmentation de 2,5 % du taux d’imposition des impôts fonciers (sauf le
foncier agricole), jeudi 28 mars 2024, dans le cadre du conseil municipal.
« Pourquoi augmenter l’impôt alors que la commune dégage des
excédents énormes », s’inquiète Guy Féat, de la liste Tous unis
pour Plougasnou. « Elle intervient après dix ans du gel des taux,
détaille la maire, Nathalie Bernard. En dix ans, nous avons perdu
plus de deux millions de dotations. Nous devons nous inscrire dans une
recette fiscale dynamique, c’est notre seule alternative pour investir. »
Quatre voix contre, une abstention.
Une maison médicale qui coûte cher
Au rang des critiques, la maison médicale qui,
sans médecins depuis fin 2023,
coûte cher à la commune. « Ce qui coûte, c’est le remboursement de
l’emprunt par la commune, puisqu’il n’y a plus de loyers,
explique la maire L’absence de médecins représente un coût
important pour Plougasnou. »
Une politique de lotissement
contestée
Le débat s’est instauré au moment de l’analyse
des budgets des trois lotissements : Kerjob, Croas ar Scrill et
celui envisagé à l’entrée du bourg, rue
François-Charles. Des projets contestés
par Jean Rouve, de la liste Ploug à vous 2020, qui regrette de voir la
commune mitée de « façon irréversible » par ces
lotissements. Il met en avant « l’absence de qualité
architecturale des constructions, il faut engager une réflexion globale
sur leur organisation ». Une réflexion appuyée en partie par
Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et élu de la
majorité. « Entre le besoin de loger les gens, ceux de pas gâcher
les terrains et de ne pas s’affranchir de la qualité architecturale, le
débat est passionnant. »
De son côté, la maire souhaite une multiplicité
d’offres à proposer aux habitants. « On travaille aussi sur de
l’habitat groupé. »
2,588 M€ d’investissements
Parmi les investissements envisagés par la
commune, la médiathèque dans l’ancienne école primaire, rue de Primel, une
maison d’assistantes maternelles sur le terrain de la Métairie, un terrain
multisport sur le terrain du tir à l’arc qui sera déplacé et d’importants
travaux sur les routes. Sur le budget port, la restauration de la cale de
Térénez. « Pour la maison des associations dans le nouveau
quartier de la Métairie, l’enquête publique est close, la préfecture doit
diligenter une expulsion du terrain pour cause d’utilité publique »,
précise la maire. Le budget primitif est adopté, cinq voix contre.
En Bretagne, dernier acte pour ce golf
sous perfusion d’argent public depuis de nombreuses années ?
Publié le
Après les
propos tenus par la maire, Nicole Ségalen-Hamon, lors du conseil municipal de
novembre 2023, on pouvait penser que le « feuilleton » financier de la Société
d’économie mixte (SEM) gestionnaire du golf de Carantec (Finistère) était
terminé. Il n’en était rien. Lors du conseil municipal du 12 mars 2024, les
élus ont voté une nouvelle recapitalisation d’un montant de 175 284 € (Morlaix
communauté : 96 408 €, Carantec : 78 876 €).
Pour Nicole Ségalen-Hamon, « les ennuis ont
commencé avec la création, non concertée, du Pitch and Putt (photo). La SEM a
alors dérapé. Mais, à partir de mai 2024, le golf ne coûtera plus rien ni à la
commune ni à Morlaix communauté ». | OUEST-FRANCE
Encore une. Une nouvelle recapitalisation de la
Société d’économie mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du terrain de
golf de Carantec (Finistère) a été votée, mardi 12 mars 2024, par les élus de
la commune.
Morlaix communauté a fait de même lundi 11 mars.
Le montant s’élève à 175 284 € (Morlaix communauté :
96 408 €. Commune de Carantec : 78 876 €). La somme a été calculée suivant le
montant nécessaire à l’exercice de ses fonctions d’exploitation jusqu’à la fin
du contrat, ainsi que celui nécessaire à indemniser les salariés licenciés.
La commune venait d’acter la résiliation des baux
passés avec la famille De Kermenguy, propriétaire du terrain, le contrat
d’affermage entre la SEM et la commune devant se terminer le 17 mai 2024,
avant la dissolution de la SEM. Mais, en ce printemps 2024, la SEM a
cruellement besoin d’argent.
Une projection de l’expert-comptable montre que
la SEM n’a de fonds que pour assurer ses obligations jusqu’à fin mars 2024.
C’est pourquoi, une recapitalisation est nécessaire », a expliqué la
maire, mardi soir.
Cela ne soldera pas toutes les dettes de la SEM,
qui devra régler un prêt bancaire contracté à l’occasion des travaux du Pitch
and Putt en 2014 et un Prêt garanti par l’État (PGE) contracté au moment du
Covid , ajoutait l’édile, évoquant hors conseil une somme de plusieurs
centaines de milliers d’euros.
Lors du vote acquis à l’unanimité, mardi soir,
Philippe Auzou, conseiller membre de la majorité, a fait part de ses
sentiments : Je voterai favorablement la recapitalisation de la SEM car
elle ouvre la voie à un avenir meilleur pour le golf de Carantec, grâce à une
gestion privée. Cependant, je le fais avec une certaine amertume car je
n’oublie pas que, sur les trois derniers budgets (2022-2023-2024), la commune
a dépensé 236 000 € pour combler le déficit chronique du golf. Avec Morlaix
communauté, ce seront, en tout, plus de 525 000 € qui auront été engloutis par
la SEM .
Céline Pauchet, au nom de la minorité municipale, a
interpellé la maire : « En septembre 2023, vous décidiez seuls de la
résiliation du bail du golf et de la fin de délégation de service public. Nous
n’avons pas partagé ces décisions. La cessation de l’activité de la SEM nous
inquiète quant au devenir professionnel des sept salariés… ».
Des débats à Morlaix communauté
Dès 2020, le débat était bien lancé chez les élus de
Morlaix communauté, actionnaire à 45 % de la SEM. « Est-ce qu’on a
imaginé faire un dépôt de bilan ? » suggérait alors Jean-Laurent
Hamon, maire de Plougonven, soufflant aussi de trouver des partenaires
extérieurs . De leur côté, à Carantec, les membres de la minorité
municipale indiquaient qu’ils « verraient bien uneprivatisation ».
Un point de vue non partagé par Solange Creignou, vice-présidente à l’économie
à Morlaix communauté, ni par Nicole Ségalen-Hamon. Elles arguaient de la
nécessité de trouver des pistes pour démocratiser la pratique du golf.
« Nous sommes en train de conclure les
dernières négociations », indiquait Jean-Paul Vermot, lundi soir,
lors du conseil communautaire.
Alain Moguérou, ex-président de l’association
sportive du golf et pratiquant, a fait part à la sortie du conseil municipal,
de l’inquiétude des abonnés pour les mois de mars et avril et a
souligné que le golf de Carantec est actuellement le deuxième des golfs
9 trous les plus chers de Bretagne .
Des
chiffres éloquents
Trois ans après sa création en 1993, le golf
enregistrait 300 000 € de pertes, entraînant une recapitalisation de 75 000 €.
De 2000 à 2013, la situation se stabilise. Une recapitalisation est décidée en
2013 pour 131 000 €.
En 2014, la réalisation du Pitch and Putt (terrain
d’initiation), sur 4 ha, pour un coût total de 400 000 €, est partiellement
couverte par la SEM. En
2022, nouvelle recapitalisation à hauteur de 175 284 €.
Sont ensuite venues celles de 2023 et de 2024, d’un montant de 175 284 €
chacune.
Une maison de
vacances occupée par trois familles au lieu-dit Saint-Efflam, à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) a été démolie après que le permis de
construire a été invalidé par la justice. L’affaire a duré plus de dix ans.
Tout est une question de respect de la loi Littoral, rappellent les
associations de défense de l’environnement Sauvegarde du Trégor, la Fapel 22
et Plestin environnement.
De la maison en bois de Saint-Efflam, il ne
reste qu’une trace. | OUEST-FRANCE
L’article que nous avons consacré
aux réactions d’habitants
de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor),
à la suite de la démolition
de la maison de Saint-Efflam, a fait réagir les associations de défense de
l’environnement qui ont porté l’affaire en justice. Yves-Marie Le Lay,
président de Sauvegarde du Trégor-Goëlo-Penthièvre rappelle : Un
précédent jugement, sur une parcelle proche, avait interdit toute construction
au titre de la loi Littoral. Or, le maire de l’époque a malgré tout délivré le
permis de construire. C’était en 2011.
A Plestin comme à Trélévern
Pourtant, cinq ans auparavant, déjà, un permis avait
été annulé, toujours en vertu de la loi Littoral. Cela concernait la
construction d’immeubles de 16 logements , précise Yves-Marie Le Lay
qui poursuit : On n’a pas d’intérêt privé. On a agi à Saint-Efflam,
comme on a agi pour la piscine du camping de Trélévern, ou encore à Locquirec.
Ce que l’on souhaite, c’est que la loi s’applique. Quant aux autres
constructions qui ont pu voir le jour dans le secteur, elles sont juste passées au-dessous de nos radars, mais auraient dû être attaquées
de la même façon.
La Fapel 22 rappelle de son côté quemalgré la
procédure administrative initiée, les travaux de construction de la maison ont
été poursuivis et que le jugement du tribunal administratif de Rennes en 2014
a annulé le permis de construire. Les co-propriétaires ont perdu en
appel dans toutes les procédures engagées. L’association précise :
N’étant nullement à l’origine de ces procédures, et pour éviter que de
semblables circonstances se reproduisent dans les Côtes-d’Armor, la Fapel 22
tient à la parfaite exécution des décisions prises par les juges.
L’intérêt public prévaut
Étienne de Saint-Laurent, président d’honneur de
Plestin environnement rappelle l’intérêt de cette loi. Le littoral a
besoin d’être protégé si l’on veut empêcher ce qui et arrivé sur la côte
d’Azur, par exemple. Cette loi est évidemment très contraignante pour les
particuliers, car elle place l’intérêt public au-dessus des intérêts privés. .
Pas question pour autant de passer outre une décision de justice.
Pourquoi crier au scandale quand une association ose demander la simple
application de destruction d’une maison dont le permis est définitivement
annulé, même s’il s’agit d’une construction considérée comme peu dérangeante
mais qui, en échappant à la sanction, rendrait légitimes bien d’autres
dérogations à la loi ? Aujourd’hui, la question ne se pose plus :
seul un trou est visible à l’emplacement de l’habitation.
Comment fonctionne la cabine de
téléconsultation en pharmacie à Plougasnou ? On fait le point !
Emma
VILLEROY.
Publié le
Pour pallier la pénurie
de médecins à Plougasnou (Finistère), la commune a installé mi-février 2024
une cabine de téléconsultation dans la pharmacie de Poulbraou. Comment obtenir
un rendez-vous ? À qui le dispositif est-il destiné ? On fait le point.
Depuis mi-février 2024 à Plougasnou
(Finistère), la pharmacie de Poulbraou , accueille des patients en
téléconsultations avec des médecins via une borne Médadom. | OUEST-FRANCE
À Plougasnou
(Finistère), une cabine de téléconsultation Médadom a été installée
depuis mi-février 2024 à la pharmacie de Poulbraou, en face du Supermarché
Casino. Dans l’écran, les médecins prennent des consultations sans rendez-vous
préalable. Mais concrètement, comment ça fonctionne ? On vous explique !
Pourquoi une cabine de téléconsultation en
pharmacie ?
Depuis le début de l’année 2024, la commune de
Plougasnou observe
une pénurie de médecins.
« Un groupe de travail s’est penché sur la problématique,
explique Joffrey Castel, adjoint au maire. La cabine de
téléconsultation a fait partie des demandes qui sont ressorties. »
Parmi les pharmacies de la commune, celle de Poulbraou a accepté le projet.
Myriam Friant, pharmacienne titulaire, y voit deux aspects positifs.
« D’un côté, ça aide les habitants de la commune qui ne peuvent pas se
déplacer. De l’autre, les patients vont acheter leur médicament dans notre
pharmacie, c’est pratique d’avoir tout au même endroit. »
À partir de quel moment faut-il se rendre à
un rendez-vous en téléconsultation ?
Les symptômes adaptés principalement à la
téléconsultation sont les troubles digestifs, les maladies dermatologiques et
oto-rhino-laryngologie (ORL, c’est-à-dire oreille-nez-gorge). « Il va
aussi y avoir des cas d’usages comme les renouvellements d’ordonnance d’une
durée d’un mois, les infections urinaires et le mal de dents par exemple. »
Il ne faut cependant pas téléconsulter si c’est pour un enfant de
moins de trois ans, une ordonnance sécurisée ou une prolongation d’arrêt de
travail.
Les téléconsultations sont sans
rendez-vous. | OUEST-FRANCE
Comment se passe un rendez-vous ?
Il faut se rendre en pharmacie lors des horaires
d’ouverture et se présenter au guichet équipé de sa carte vitale et d’un
téléphone. « Nous accompagnons les patients du début à la fin,
sourit Myriam Friant. Nous aidons à créer un compte et à prendre
contact avec un médecin. » Ces derniers peuvent être basés partout en
France. En moyenne, les patients attendent 5 minutes à 10 minutes avant
d’avoir une réponse, et jusqu’à 20 minutes les vendredis et les samedis.
« Une fois que le patient est installé avec le casque, nous laissons le relais
aux médecins. Ils sont assez détendus puisqu’ils n’ont pas la salle d’attente
derrière. Ils peuvent prendre leur temps. » Des appareils connectés
sont intégrés à la borne comme un thermomètre et un tensiomètre. « Les
médecins vont très simplement guider les patients et ça se passe bien. »
Une fois le rendez-vous terminé, le patient retourne au guichet. « Ils
arrivent souvent stressés, mais repartent très satisfaits et très étonnés »,
acquiesce la pharmacienne.
Des appareils connectés sont
intégrés à la borne. | OUEST-FRANCE
Est-ce une solution sur le long terme ?
Pour les habitants de la commune, ce fonctionnement
est une bonne idée. « C’est bien pour les petits bobos comme le nez
qui coule », décrit Yvon. « Il faut vivre avec son temps
aussi, mais ça devrait plutôt soulager les médecins que les remplacer
complètement. »
Pour Joffrey Castel, c’est une « solution
temporaire et partielle ». La mairie a signé un contrat de location
de trois ans renouvelable pour 10 500 € pour la borne de téléconsultation. Sur
le manque de médecin dans la commune, il n’y a « rien de concret pour
le moment, mais les choses évoluent doucement avec des discussions ».
Informations pratiques : les tarifs
sont les mêmes qu’en consultation traditionnelle. Renseignements au
02 98 67 30 02 ou à
pharmaciedepoulbraou@giphar.fr.
Les médecins de Lanmeur
sont joignables au 02 98 67 51 03 et ceux de Plouezoc’h au 02 98 61 98 76. Il
est aussi possible de prendre rendez-vous à la clinique de la baie auprès de
Chronodoc, le samedi de 12 h à minuit, les dimanches et jours fériés, de 8 h à
minuit ; ou se rendre, sans rendez-vous, à la maison médicale de garde du
centre hospitalier des pays de Morlaix, de 20 h à minuit du lundi au vendredi,
de 12 h à 20 h le samedi et de 8 h à 20 h le dimanche.
La maison de Saint-Efflam démolie mais
regrettée par des habitants : « Elle ne dérangeait personne »
Kathleen PLAISANTIN. Publié le
Démolie, la maison en
bois de Saint-Efflam a disparu du paysage de Plestin-les-Grèves
(Côtes-d’Armor), en ce début d’année 2024, conformément à une décision
condamnée par l’ensemble des habitants interrogés sur le marché dominical.
" Les habitants parlent beaucoup de la
maison de Saint-Efflam entre eux ", indique le patron du bar de la mairie, à
Plestin-les-Grèves. | OUEST FRANCE
C’est scandaleux. Je pense qu’il y avait
d’autres solutions , s’insurge Alain, en pleine discussion avec Hervé.
Derrière un étal, Véronique confie, avec une moue de dépit : On a un
sentiment d’acharnement. Assis au comptoir du bar de la mairie, Yann
avance quant à lui que tout le monde trouve cela inadmissible.
Il fallait s’y opposer tout de suite.
L’instruction a été trop longue, et la destruction est arrivée trop tard ,
estiment Claudie, Chantal et Claudine. Les Plestinais consultés
considèrent que l’habitation en bois était parfaitement intégrée au
paysage . Vu de la plage, elle était jolie , assurent les
trois amies.
Un avis partagé par Véronique : Si elle avait
ressemblé à un blockhaus hideux, j’aurais compris. Mais elle ne dérangeait
personne. La commerçante vante les vertus écologiques de la demeure :
À l’heure où l’on n’arrête pas de promouvoir les maisons autonomes qui
se fondent dans la nature, raser celle de Saint-Efflam est une aberration.
Le résultat ne convainc pas Yann : Aujourd’hui, il y a un gros trou sur
le terrain. C’est moche.
De la maison en bois de
Saint-Efflam, il ne reste qu’une trace dans la dune surplombant la mer. |
OUEST-FRANCE
Beaucoup dénoncent une différence
de traitement par rapport aux logements voisins : Quand je vois le bunker
situé à côté, avec son grand mur érigé autour du bâtiment, ça me fait
rigoler , ironise Yann. À l’autre extrémité du comptoir, Rémi et Michel
lâchent : À ce moment-là, qu’on abatte toutes les maisons qui sont sur le
littoral ! Après avoir fait la même remarque, Véronique s’interroge :
Et les gens qui ont procédé à des aménagements de murs et des vérandas dans
cette même rue, pourquoi on les a laissés faire ? Alain et Hervé sont
quant à eux catégoriques : On a voulu faire un exemple.
Un autre sujet nourrit la
contestation des habitants interrogés. Qui va rembourser ? Je n’ai pas
envie de voir l’argent de mes impôts utilisé pour une maison qui ne me
dérangeait pas , s’agace Véronique. Les propriétaires demandent en effet à
être dédommagés par la commune qui a accordé le permis de construire. Une
facture pour la construction et la démolition qui pourrait s’élever à
400 000 €, selon certains. On ne va pas payer pour des affaires privées ,
se récrient Claudie, Chantal et Claudine.
Yann, agent communal, défend la
municipalité : Elle va pâtir de tout cela aussi, il ne faut pas croire.
Déjà que l’État n’aide plus les mairies comme avant, ça ne va rien arranger.
Pénurie de médecins en Trégor : l’ARS
revoit sa copie pour faciliter leur installation
Étienne LANNUZEL. Publié le
Début
décembre 2023, l’Agence régionale de santé (ARS) a actualisé la liste des
zones de Bretagne « caractérisées par une offre de soins insuffisante », dans
lesquelles les médecins peuvent bénéficier d’aides financières à
l’installation. Dans les secteurs de Plestin-les-Grèves, Plouaret,
Perros-Guirec, Bégard et Tréguier (Côtes-d’Armor), la cartographie est
finalement plus avantageuse que ce qu’elle n’était dans sa version initiale,
soumise à concertation en juillet.
Les médecins cherchant à s’installer dans la
commune de Trégastel, sur le territoire de vie-santé de Perros-Guirec,
pourront continuer à profiter d’aides à l’installation. | OUEST-FRANCE
Quels sont les territoires de Bretagne sous-dotés en
médecins généralistes et par conséquent éligibles aux aides à l’installation ?
C’est l’objet du zonage de médecine générale, actualisée tous les deux ans par
l’Agence régionale de santé (ARS). L’établissement public en a publié une
nouvelle version le mercredi 13 décembre 2023.
Comment sont définies les zones sous-denses en
médecins ?
L’ARS découpe la région en territoires de vie-santé,
« construit en fonction des possibilités d’accès d’une population
donnée aux équipements et services de santé les plus fréquents au quotidien »,
explique
le site du ministère de la Santé.
En fonction du nombre de médecins généralistes
proches de la retraite, du nombre de consultations et visites effectuées par
les praticiens dans l’année, du temps d’accès aux professionnels de santé et
du recours aux soins des habitants par classe d’âge, chaque territoire de
vie-santé est classé en zone de vigilance (ZV), zone d’action complémentaire
(ZAC), zone d’accompagnement régional (ZAR) ou zone d’intervention prioritaire
(ZIP).
Que signifie chacune de ces catégories ?
La qualification des zones conditionne, de manière
graduée, l’attribution d’aides financières aux médecins généralistes qui
souhaitent s’y installer.
Les ZV ne sont pas éligibles aux aides à
l’installation. Elles regroupent 55,55 % de la population bretonne.
Les ZAC sont éligibles aux aides de l’État issues du
Pacte territoire
santé (contrat
d’engagement de service public permettant aux médecins en formation de
percevoir une bourse en contrepartie d’une installation dans un territoire
sous-doté à l’issue de leurs études, garantie de revenus pendant les deux
premières années d’exercice de la profession…) et aux aides des collectivités
territoriales.
Les ZAR sont éligibles aux aides de l’État issues du
Pacte territoire santé, aux aides des collectivités territoriales et à une
aide à l’installation complémentaire de 25 000 €.
Les territoires les plus sous-dotés, appelés ZIP,
sont éligibles à l’ensemble des aides (aides de l’État, aides conventionnelles
de l’assurance maladie, aides des collectivités territoriales, aides
fiscales).
Quels sont les changements notables dans le
Trégor ?
En juillet 2023, l’ARS a publié une première version
du nouveau zonage de médecine générale, alors soumise à la concertation. Les
territoires de vie-santé de Perros-Guirec et de Tréguier y étaient déclassés
en ZV, et celui de Plouaret en ZAR. Une catégorisation moins avantageuse que
celle en vigueur depuis 2021.
Grâce à la mobilisation de deux élus de
Lannion-Trégor communauté (LTC), l’ARS est finalement revenue sur cette
classification. Perros-Guirec et Tréguier conservent leur statut de ZAC,
Plouaret celui de ZIP.
Le territoire de Plestin-les-Grèves bascule par
ailleurs en ZAC, et celui de Bégard (qui comprend des communes de LTC) en ZAR.
Trébeurden. Les plages du Mouton et de
Toëno « sacrifiées » ?
Un trou sur la plage du Mouton, un tuyau sur
celle de Toëno, des crottes de chien... Sont-elles abandonnées par la
municipalité de Trébeurden ? Réponses des acteurs concernés.
A Trébeurden, Anne-Marie, de Pleumeur-Bodou,
est une habituée des plages du Mouton à l’entrée de l’Ile-Grande et de
Toëno. « Y’en a marre de voir ces plages sacrifiées ! »
commence-t-elle. « Un gros trou. Un tuyau sur la plage de Toëno. » Et qui plus
est, « les crottoirs du Trégor ! »
Gros trou au Mouton
Anne-Marie, qui a grandi dans l’hôtel au carrefour de
l’Ile-Grande à Penvern, n’en peut plus :
Depuis des années que ça dure. Ce sont des
plages fréquentées par la population locale et des touristes. Ces deux
plages sont aussi des espaces remarquables.
Alors, en cette mi-février, elle a fait part de ses
interrogations vis-à-vis de la collectivité à qui ces plages appartiennent :
la commune de Trébeurden.
Anne-Marie a observé des tractopelles de la commune
venir régulièrement creuser ce trou dans le haut de la plage pour dégager une
vieille buse. « J’ai ouï-dire que c’est fait pour assécher le terrain d’une
construction en face. C’est dangereux la nuit. Ce n’est même pas
signalé ! »
À Toëno, c’est un tuyau de pompage à l’air libre
qui l’interpelle. « Ça dévisage le domaine public maritime. » Et d’enfoncer le
clou, tout en comprenant qu’il y ait des nécessités : « Ces deux plages sont
saccagées au profit de privés », estime-t-elle.
La maire de Trébeurden, Bénédicte Boiron, explique :
« La buse sur la plage du Mouton sert d’exutoire au ruisseau du marais,
le Mouton. Là depuis une trentaine d’années, elle est plus ou moins ensablée
selon les marées. À cet endroit, le trait de côte avance. Si ça reste bouché,
les propriétés sont inondées. On est donc obligé d’intervenir. »
Et l’élue de compléter :
Une reconfiguration de l’estuaire du
Mouton est en projet et a été votée en conseil municipal. La canalisation
sera enlevée.
De nombreuses autorisations sont nécessaires pour
intervenir sur le domaine public maritime. La phase de consultation des
entreprises a démarré.
Enterrement du tuyau de Toëno
Le tuyau de Toëno appartient à l’Atelier de l’huître.
Ce tuyau de pompage existe depuis
cinquante ans. Nous avons une concession et nous payons les redevances qui
correspondent.
Au fil des tempêtes successives et des marées, le
tuyau a été mis à nu. « J’ai interdiction de faire intervenir un engin de
chantier sur le domaine public maritime. »
Il a demandé depuis plus d’un an aux services de
l’état (DDTM) à pouvoir remettre le tuyau en place, dans l’intérêt de tous. Il
craint que quelqu’un se blesse ou que la canalisation soit endommagée.
Là encore, les délivrances d’autorisations sont très
longues, d’autant plus que le site est une zone Natura 2000. « La balle est
dans le camp des administrateurs. »
Des plages « crottoirs »
« C’est compliqué d’avoir des touristes et des chiens
qui déboulent et viennent faire pipi sur les serviettes », constate
Anne-Marie. Pourtant, elle prône la cohabitation, mais seon elle, celle-ci
devient difficile quand il y en a trop.
Elle fait remarquer :
Ce sont les deux seules plages autorisées
aux chiens sur la côte. Y’a des gens qui débarquent avec quatre ou cinq
chiens dans la voiture et qui viennent de loin. Je ne suis pas contre les
chiens, mais il faut que les gens ramassent.
Elle suggère d’instaurer des horaires autorisés aux
canins, tôt le matin et en fin d’après-midi.
Bénédicte Boiron comprend les réflexions
d’Anne-Marie. « Des propriétaires de chiens ne se comportent pas de façon
responsable. » La maire remet en mémoire la vague de protestations chez ces
derniers durant l’été 2023, suite à un article du Trégor du 15 juin.
Elle s’étonne d’ailleurs de ne pas avoir reçu la pétition qui circulait à
l’époque.
Elle ne veut pas laisser dire que ce sont des plages
« délaissées ». Le service de propreté y passe. « On a bien régulé la
circulation sur la plage du Mouton », conclut-elle.
Pollutions dans les rivières et fleuves
de Morlaix : qui est responsable et quelles solutions ?
Zoé
BOIRON. Modifié
le
Publié le
Le problème
n’est pas nouveau. Après de nouveaux déversements d’eaux usées dans les cours
d’eau, l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique
(AAPMA) du pays de Morlaix (Finistère) a porté plainte contre X, le 30 janvier
2024. Comment Morlaix communauté et sa régie An Dour comptent y remédier ? On
fait le point.
L’estuaire du Douron dans l’anse de
Locquirec. Ce fleuve côtier du Finistère et des Côtes-d’Armor, et les autres
cours d’eau du pays de Morlaix sont régulièrement pollués par des eaux usées.
| ARCHIVES OUEST-FRANCE
Des odeurs nauséabondes s’élèvent des cours d’eau du
pays de Morlaix (Finistère), selon Philippe Bras, président de l’AAPMA
(Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique) du pays de
Morlaix. La raison : des déversements récurrents d’eaux usées dans le milieu
naturel.
Philippe Bras a donc porté plainte, contre X, le
30 janvier 2024, à la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon. Guy Pennec, président
de la régie de l’eau An Dour, explique les moyens mis en œuvre.
Pourquoi l’AAPMA porte-t-elle plainte ?
À plusieurs reprises en 2022 et en 2023, Philippe
Bras, lui-même, ou d’autres pêcheurs ont constaté des odeurs désagréables,
émanant des cours d’eau du pays de Morlaix. Le président de l’AAPMA cite le
Dourduff, le Douron, la Penzé, mais aussi le Queffleuth, et
le Tromorgant, affluent
du Jarlot.
Il a déposé plainte contre X, le 30 janvier 2024, à
la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon, pour dénoncer
ces pollutions dues à
des déversements d’eaux usées dans les cours d’eau. L’association de pêche est
aussi alertée, au même titre que les collectivités, par la Direction
départementale des territoires et de la mer (DDTM), « et les alertes
de niveau 3, pour déversements d’eaux usées dans le milieu naturel, sont de
plus en plus fréquentes », selon Philippe Bras.
Comment ces eaux usées se retrouvent-elles dans
les cours d’eau ?
Deux facteurs y contribuent : la vétusté des réseaux
et les fortes précipitations. « Depuis le mois de juin, la
quasi-totalité des stations d’épuration et points de relevage ont eu des
débords d’eau », avance Philippe Bras. En citant celles de
Plouégat-Moysan, Plouégat-Guérand et les stations de relevage de Plouigneau et
Plougonven.
Des phénomènes connus et reconnus par les élus. Dont
Guy Pennec, le « monsieur eau » de Morlaix communauté, président de la
nouvelle régie publique communautaire de l’eau, An Dour,
et aussi président du SAGE Léon-Trégor, l’un des trois syndicats du pays de
Morlaix. « On sait que les réseaux, à la fois d’eau potable et d’eaux
usées, fuient », reconnaît-il.
Contrairement aux réseaux d’eau potable qui sont sous
pression, les réseaux d’eaux usées se chargent en eaux parasites, lorsque les
fortes pluies font monter les nappes phréatiques, « dans lesquelles
baignent les tuyaux », explique-t-il. « C’est dû autant au
simple particulier mal raccordé à la voirie, qu’à l’état des réseaux. »
Qui est
responsable ?
Les investissements pour installer et rénover ces
réseaux sont à la charge des collectivités, communes ou syndicats. Mais
« elles n’avaient pas les moyens financiers suffisants ».
« Le contribuable paie pour ces réseaux »,
pointe cependant Philippe Bras. « Les maires n’ont pas porté
l’attention qu’ils devraient y mettre », regrette-t-il. Avec cette
plainte déposée fin janvier, Philippe Bras voulait justement remettre la
lumière sur cette problématique. « Pourquoi les moyens n’ont-ils pas
été mis avant de passer en régie (au 1er janvier) ? »,
interroge-t-il.
Les moyens ont déjà été mis sur la table, répond Guy
Pennec. Mais quand les réseaux ont été créés entre les années 1960 et 1980 –
« à Morlaix, ils ont 100 ans » -, « les coûts qu’on
a fait payer aux usagers ont été calculés au plus juste au départ, sans tenir
compte du vieillissement des installations. »
Les délégataires n’étaient en charge que de la
maintenance, avec de menues réparations, et l’exploitation.
La rivière de la Penzé entre
Saint-Pol-de-Léon et Carantec. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Alors, quels sont ces moyens mis en œuvre ?
Face au manque de moyens, les lois de
décentralisation (Maptam et NOTRe) ont poussé « les intercommunalités
à se saisir de ces compétences et ont fait en sorte qu’elles disposent de
moyens plus importants », souligne Guy Pennec. Le but de la régie An
Dour est d’« investir, de faire une gestion patrimoniale de l’ensemble
des réseaux d’eau potable et d’assainissement et d’eaux pluviales. »
Un plan pluriannuel d’investissement a été adopté. Un
contrat lie Morlaix communauté et l’Agence de l’eau,
dans lequel 13,8 millions d’euros étaient
engagés entre 2022 et 2024. Sur les 250 millions prévus pour l’eau et
l’assainissement, Guy Pennec pense finalement que 300 millions seront
nécessaires. Ces investissements vont se poursuivre sur quinze ans, au moins.
Côté installations, les travaux de la
nouvelle station d’épuration du Cloître-Saint-Thégonnec se
sont achevés avant l’été 2023, pour un coût de plus d’un million d’euros.
Suivront
celles de Plounéour-Ménez,
Guerlesquin,
Plouégat-Guérand et Botsorhel, complète Guy Pennec. « On va aussi
apporter des améliorations notoires sur le fonctionnement de la station de
Keranroux à Morlaix », pour un coût de 5,5 millions d’euros.
Enfin, « au niveau de la baie, on travaille
sur de la modélisation des rejets, pour voir les impacts en fonction de la
marée, avec un contrôle continu de limitation des effets Escherichia coli (E.
coli). »
« Stereden », voilier construit pour
l’école de la marine marchande de Paimpol, de retour cet été
Marie
DESEVEDAVY.
Publié le
À son tour, le bateau
Stereden participera à la Fête des vieux gréements de Paimpol (Côtes-d’Armor),
du 23 au 25 août 2024. Ce voilier était destiné à l’École nationale de la
marine marchande de Paimpol, à la fin des années 1950. Depuis 2004, c’est à
Marseille qu’il est basé.
La commande pour la construction du bateau
« Stereden » a été faite en 1957, au chantier naval de primel, à Plougasnou
(Finistère). Le voilier était destiné à l’École nationale de la marine
marchande de Paimpol (Côtes-d’Armor). | FOURNIE PAR PHILIPPE DERAIN
Stereden met le cap sur Paimpol
(Côtes-d’Armor). Ce voilier, d’une longueur de 8,50 m et d’une largeur de
2,90 m, rejoint l’Étoile et participera, lui aussi, à
la Fête des vieux gréements,
du 23 au 25 août 2024. C’est formidable ce qui nous arrive là , se
réjouit Michel Le Coquil, président de l’association organisatrice.
Car Stereden
n’est pas un inconnu des habitants de la cité des
Islandais. Son histoire remonte aux années
1957, lorsque l’administration des Affaires maritimes passe commande, auprès
du chantier Rolland, à Plougasnou, d’un bateau pour
l’école nationale de la marine marchande de Paimpol.
Le chantier de mongrand-père et de mon père était très connu à Paimpol,
car on construisait déjà des vedettes pour Bréhat », rappelle Yann Roland,
qui se dit ravi de voir le gréement revenir dans le coin.
C’était un gros dossier pour l’époque et un
vrai honneur d’avoir ce bateau
L’administration voulait quelque chose qui reste
classique, traditionnel, marin, solide et qui se rapproche le plus des bateaux
de pêche, de travail,décrit celui qui assure la
troisième génération à la tête du chantier familial.Elle ne voulait
pas un bateau de plaisance.
Pour y parvenir, son père et son grand-père
ressortent les gabarits d’un bateau construit par ce dernier, en 1936.
C’était un gros dossier pour l’époque et un vrai honneur d’avoir ce bateau.
Il y avait cette envie de travailler pour l’administration , souligne Yann
Rolland, qui s’est replongé dans les archives.
Le bateau est resté dans son jus
Lorsque l’école fermera ses portes, en 1988, le
voilier sera affecté à l’école de l’administration des Affaires maritimes de
Bordeaux. Basé à Arcachon, il est désarmé et vendu aux enchères en 1990,
rembobine Philippe Derain, propriétaire de
Stereden depuis 2004. Il a depuis, comme port d’attache, le vieux port
de Marseille.
Et pour la première fois depuis cette année-là, le
voilier quittera la cité phocéenne pour participer à la
Fête des vieux gréements.
Philippe Derain insiste : Le bateau est resté dans son jus, on ne l’a pas
modifié.
Ce samedi 24 février 2024,
l’association organisatrice de la Fête des vieux gréements tiendra son
assemblée générale, à 18 h 30, à la salle des fêtes de Plourivo.
À Saint-Jean-du-Doigt, pourquoi un
parapluie de fer sur la fontaine de l’enclos ?
Publié le
La fontaine de
l’enclos paroissial de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) est recouverte d’un
immense parapluie d’aluminium bâché. Le chantier du monument de style
Renaissance entre dans le dur, et doit se prolonger jusqu’au mois de mai.
La fontaine monumentale est sous cloche,
c’est parti pour trois mois de travaux. | OUEST-FRANCE
Dans le cœur historique du bourg de
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), l’heure est aux grandes manœuvres. Il s’agit
de recouvrir la fontaine d’un immense « parapluie » de fer au cœur de l’enclos
paroissial. Dit comme cela, tout paraît simple.
Sa restauration devenait nécessaire :
au fil des années, le granit de Kersanton de la fontaine s’est érodé à cause
des intempéries et des algues recouvrant en partie le monument. Plusieurs des
figurines de plomb, représentant le baptême dans le Jourdain, se sont aussi
décrochées ou ont été déposées par mesure de préservation.
Classée monument historique dès
1886, la fontaine est un joyau patrimonial. | OUEST-FRANCE
La fontaine, qui date de 1691, a été construite par
Jacques Lespagnol, maître sculpteur à Morlaix. Dès 1886, date de son
classement au titre des Monuments historiques, l’intérêt de cette fontaine à
candélabre est remarqué pour son architecture originale, une réalisation
unique au regard de la technique utilisée en pierre et plomb. La fontaine est
toujours alimentée par la même source, située à 50 mètres d’altitude sur les
hauteurs de Plougasnou, ce qui explique le fort débit du jet d’eau.
Parlons sous et calendrier. Dans un premier temps,
l’entreprise Coadou, pour un montant de 160 660 € HT, va démonter toutes les
parties ornementales en plomb pour une restauration en atelier. Des maçons du
groupe Villemain prendront le relais pour restaurer le socle en pierre, la
colonne et les vasques, pour environ 57 000 € HT.
Les travaux de restauration vont durer trois mois. La
commune a reçu le soutien de la Fondation du patrimoine, et la campagne
d’appel aux dons, lancée en juillet 2021, a permis de collecter 11 910 €. Elle
est toujours ouverte.
Une fois toute la fontaine et ses statues en plomb
restaurées, la fontaine sera remise en eau fin mai. Tout devrait être prêt
pour
la fête du pardon, fin
juin.
Dominique
Ropars est le nouveau président du comité départemental du Finistère de la
FNPP, la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer. Basé à
Plougasnou (Finistère), il explique en quoi consiste la fédération.
Dominique Ropars est le président du comité
départemental du Finistère de la Fédération nationale de la plaisance et des
pêches en mer. Il est basé à Plougasnou, près de Morlaix. | OUEST-FRANCE
Dominique Ropars est le nouveau président du comité
départemental du Finistère de la FNPP, la Fédération nationale de la plaisance
et des pêches en mer. Il a pris ses fonctions à la mi-janvier. Lui qui habite
à
Plougasnou (Finistère)
est également le président de l’Amicale
nautique de la Méloine.
«On défend, mais pas n’importe comment »
Avec la fédération, « l’objectif est de
défendre la liberté de naviguer pour les plaisanciers et les pêcheurs,
résume-t-il. On défend, mais pas n’importe comment. »
L’organisation, qui regroupe environ 40 000 membres dont près de 4 000 dans le
Finistère, « a le mérite d’exister et d’être entendue »,
appuie-t-il.
La FNPP est membre de l’European Anglers Alliance, et
à ce titre, participe aux travaux menés au sein de la commission européenne,
dans le cadre de la Politique commune des pêches (PCP).
Dominique Ropars attire l’attention sur une
problématique : le repos biologique du lieu jaune. « Je suis favorable
à l’équité et à la suppression du 48e parallèle »,
détaille le président. En effet, au Nord de ce dernier, il est possible de
pêcher le lieu jaune sans restriction, tandis qu’au Sud, les pêcheurs sont
limités. « Notre fédération est favorable au repos biologique, pour
tout le monde », souligne le président.
« J’ai toujours été passionné »
Dominique Ropars navigue depuis son plus jeune âge.
« J’ai débuté avec mon père, retrace-t-il. J’ai
toujours été passionné. » Avec la présidence du comité départemental,
« je me suis lancé pour compléter mes connaissances du milieu »,
explique-t-il. Lui qui a été responsable de sécurité à l’hôpital de Morlaix
est aussi « très impliqué dans le respect des règles de sécurité. »
Son mandat devrait durer trois ans.
Après une vie tournée vers la mer au
Conquet, Jean-Pierre Clochon s’est éteint
Publié le
Passionné du
monde maritime, Jean-Pierre Clochon s’est éteint à 77 ans après une vie riche
en iode, ondes, sauvetages et histoires au Conquet (Finistère). Avec son
départ, c’est un pan entier de la mémoire de cette commune qui disparaît.
Jean-Pierre Clochon lors des Fêtes maritimes
de Brest, en 2008. | S.N.S.M LE CONQUET
Figure du Conquet (Finistère),
Jean-Pierre Clochon s’est éteint à l’âge de 77 ans. Né en 1946 à Brest, il a
pratiqué
la voile au Centre nautique du Moulin Blanc
(CFNB), avant de devenir moniteur au Centre nautique de Moulin Mer, sous la
houlette de Jacques Kerhoas (1925-1992), dans les années 1960. Son service
militaire et sa vie professionnelle l’appelant, il s’éloigne, sans jamais
vraiment le quitter, du monde de la plaisance. Nommé opérateur
du centre de radio maritime Radio-Conquet en avril 1968, il y devient une voix
familière pour les pêcheurs et marins croisant au large de la mer d’Iroise.
Au service des marins, des îliens ou des
terriens
En 1988, il entre comme simple adhérent à la Société
nationale de sauvetage en mer (SNSM) du Conquet. Il fait visiter le canot de
sauvetage lors d’ouvertures publiques, avant d’embarquer comme radio de bord
en 1992. Commence alors une seconde vie, toujours au service des marins, des
îliens ou des terriens emportés par les flots impétueux. Jean-Pierre Clochon
navigue et porte assistance en mer sur les canots Patron Aristide Lucas,
Jeanne-Pierre etLa
Louve
, jusqu’à être atteint
par la limite d’âge.
Humble et rigoureux, il ne cherchait pas la gloire,
lui qui détient pourtant le record du nombre de sorties en mer de la station,
depuis sa création en 1868. Station qu’il anima fortement en tant que
vice-président à partir de 1994, jusqu’au passage de relais avec François
Kersaudy. Il était également l’instigateur du musée dédié au sauvetage en mer
qui se trouve dans l’ancien abri du canot de sauvetage sur le port du Conquet.
Son engagement fut récompensé en 2011, par sa nomination au rang de Chevalier
dans l’ordre du Mérite maritime.
Incollable sur l’histoire du Conquet et plus
généralement du milieu maritime, Jean-Pierre Clochon était le gardien de la
mémoire et l’historien émérite de sa commune. De ses recherches commencées en
1970, il partageait abondamment ses connaissances, aux travers de rencontres,
conférences et sur son blog personnel ouvert en 2009.
Auteur de plusieurs articles
dans la revue d’histoire brestoise Les Cahiers
d’Iroise, il avait publié à compteur
d’auteur et de façon locale pour le 50e anniversaire de la
Libération, Le Conquet dans la Guerre 1939-1945, avant de contribuer
à l’ouvrage d’Alain Tanguy sur Le Conquet, paru en 2001.
Adhérent et administrateur d’Aux Marins, il
avait piloté la commission de recherches historiques aux premières heures de
cette association. Jean-Pierre Clochon laisse dans son sillage, de nombreux
amis et une œuvre capitale… qu’il faudra maintenir à flot, contre vents et
marées.
La cérémonie d’obsèques aura lieu vendredi 23 février
2024, à 14 h 15, au Vern à Brest.
Port du Diben en Finistère : 20 ans
d’études, et après ? Un élu d’opposition interpelle la majorité
Publié le 16/02/2024 à 17h00
Qu’en est-il du port du
Diben en baie de Morlaix (Finistère) ? C’est la question posée par l’élu
d’opposition Jean Rouve, jeudi 15 février 2024 lors du conseil municipal de
Plougasnou (Finistère) alors que les études se sont multipliées au fil des
ans. Quai André-Déan, bâtiment Lequertier, zone des anciens viviers de La
Méloine (Viviers de Roscoff) : l’élu a demandé une information complète et
annoncé son intention de saisir la Chambre régionale des comptes.
Le port du Diben avec à droite, les anciens
bâtiments Dossal et Lequertier. | OUEST-FRANCE
« Plusieurs réunions relatives au port du
Diben ont eu lieu avec Morlaix communauté. Force et de constater que
l’information sur ce sujet n’est pas un point fort », constate Jean
Rouve, élu d’opposition dans le cadre d’une question orale au conseil
municipal de Plougasnou (Finistère), jeudi 15 février 2024. « L’Agglo
a investi 550 000 € dans l’ancien bâtiment Lequertier : où en sont l’aire de
carénage, le quai Déan et les viviers de la Méloine (devenus les
Viviers de Roscoff, placés en liquidation judiciaire ce
même jeudi 15 février), dont la
situation économique semble compliquée ? »
Deux millions d’euros d’argent public
L’élu de la liste « Ploug à vous 2020 » pointe une
somme de 2 millions d’euros d’argent public investis en études et autres
depuis vingt ans. « Pour des dépenses qui sont sans résultat, ça
interroge. Pour moi, c’est du gaspillage, je pense saisir la Chambre régionale
des comptes », a-t-il annoncé.
Les anciens viviers de la Méloine (aujourd’hui
viviers de Roscoff) sont en difficulté. | OUEST-FRANCE
Sans avoir toutes les réponses au niveau des sommes investies, la maire,
Nathalie Bernard, fournit quelques explications concernant les différents
points : « Morlaix communauté n’a pas renouvelé l’autorisation
d’occupation temporaire (AOT) des anciens viviers de la Méloine aux viviers
Jacob de Roscoff dont la situation économique est très difficile. Un délai
leur a été fixé pour déménager le matériel, les 500 000 € versés correspondent
à une avance remboursable. C’est une question de semaines. »
Vue d’ensemble
du bâtiment Lequertier devenu une Maison de la pêche pour les professionnels
du Diben et de Locquémeau. | OUEST-FRANCE
Concernant le quai André-Déan, la maire indique que
Morlaix Communauté travaille sur le cahier des charges pour une réfection de
la cale qui passera par le rehaussement du quai et un agrandissement :
« Ce qui sera très long. » Elle annonce aussi qu’une
aire de carénage va
être expérimentée sur le terre-plein.
Le dernier point soulevé par Jean Rouve concerne les
anciens bâtiments Lequertier et Dossal.
« Pour le premier, nous avons validé le projet d’une
Maison de la pêche en décembre dernier,
pour une utilisation par les pêcheurs professionnels de Plougasnou et de
Locquémeau,et avons inscrit
450 000 € pour les équipements. On a aussi récupéré le bâtiment Dossal, un
diagnostic a été réalisé pour identifier tous les usagers du port. Le projet
englobera la capitainerie, les services aux plaisanciers et des commerces en
lien avec la mer. »
En Bretagne, le mareyeur Les Viviers de
Roscoff a été placé en liquidation judiciaire
Publié le 16/02/2024 à
11h52
Le tribunal de
commerce de Brest a placé en liquidation judiciaire Les Viviers de Roscoff,
entreprise spécialisée en mareyage, grossiste et expédition de produits de la
mer. Cette décision du jeudi 15 février 2024 fait suite au placement de
l’entreprise en cessation d’activité depuis le mois de décembre 2023.
Le 6 février, les salariés avaient manifesté au
côté de la CGT. | OUEST-FRANCE
Les onze salariés de l’entreprise n’avaient pas perçu
leurs salaires depuis le mois d’octobre 2023.
Ils avaient manifesté devant les grilles de leur établissement le 6 février, à
l’appel de l’union locale CGT de Saint-Pol-de-Léon. Contacté par téléphone le
jour même, Jean-François Jacob, le président de la SAS
Bezhin Breizh, qui a
repris l’affaire en mai 2018, précisait : Nous sommes dans une position
inconfortable. J’ai obtenu des reports du tribunal de commerce. Je comprends
les préoccupations des salariés. J’ai fait le nécessaire pour une levée
importante de fonds. Les procédures administratives sont longues. J’espère une
réponse pour la fin de la semaine. Par défaut, je prendrai des
responsabilités.
Le dossier ne semble pas avoir abouti. Quelques
salariés avouaient ne plus vouloir retourner bosser tant que les
garanties ne seraient pas acquises . Aujourd’hui, ils vont pouvoir
lancer les démarches puisqu’ils sont sans emploi.
Plougasnou. Conseil municipal du jeudi 15
février 2024
Conseil municipal du 15 février 2024. Photo
pyb29
Un conseil municipal enrichissant ce jeudi soir. Je tiens à remercier le
conseiller municipal Jean Rouve pour ses questions orales qui nous ont permis
d'avoir des précisions sur l'Anse de Primel , son port et son infrastructure.
En effet ça bouge. Nous avons appris que l'ex entrepôt Lequertier appelé "bâtiment
aquacole" par Morlaix communauté"
allait accueillir peut-être les pêcheurs de Locquémeau, le nom d'Éric Vallée a
aussi été prononcé.... et que les Viviers de La Méloine ne se portent pas bien
du tout et la confirmation est dans Le Télégramme
de ce soir (Deux
entreprises du pays de Morlaix placées en liquidation judiciaire),
ils sont en liquidation judiciaire. Une aire de carénage amovible
expérimentale devrait être opérationnelle sur le terre plein du port dès cet
été... On attend toujours les médecins, l'avenir nous le dira.
Plougasnou. Budget participatif : réception
des projets jusqu’en mars
Publié le 14/02/2024 à 05h26
C’est le deuxième budget participatif du mandat dans
la commune. L’objectif ? « Favoriser la citoyenneté active, leur
permettre de proposer des projets qui répondent à l’intérêt général »,
définit la Ville. Les projets proposés par les habitants doivent
concerner les domaines du cadre de vie, de la culture et du patrimoine, du
développement durable et l’environnement et du bien vivre ensemble.
Ces actions seront mises en place directement par les
porteurs du projet pendant l’année, avec le soutien financier et technique de
la mairie. L’enveloppe se monte à 5 000 €. Les projets proposés ne devront pas
dépasser cette somme.
Une fiche projet est téléchargeable sur le site
internet communal ou disponible à l’accueil de la mairie. Cette fiche devra
être remplie et renvoyée avant la fin du mois de mars. En avril, une
commission se réunira pour vérifier la recevabilité des projets candidats et
les communiquer au public.
La campagne de vote pour désigner les lauréats aura
lieu en mai. Les habitants pourront voter par voie électronique, par envoi
postal ou par le biais de l’urne qui sera mise en place à l’accueil de la
mairie.
Plougasnou. La Casa del Mar change de patron
et rouvre pour la Saint-Valentin
Publié le 13/02/2024 à 07h30
À Plougasnou, l’établissement mythique de
Primel (Finistère) mise sur le bar ambiance à bloc ! C’est ce qui a séduit
Fabrice Le Dain et sa compagne Lucie, en reprenant La Casa del Mar qu’ils
rouvrent dès le mercredi 14 février 2024.
Sur la terrasse paradisiaque de La Casa, Fabrice Le Dain, avec Lucie, sa
compagne. | OUEST-FRANCE
La fête ne s’arrêtera (presque) jamais à Primel. C’est ce que promet Fabrice
Le Dain, à la tête de la Casa del Mar, le bar mythique de la rue du
Grand-Large. Tout sera prêt mercredi, jour de la Saint-Valentin, et aussi jour
de l’ouverture officielle, « avec un menu spécial pour les amoureux » ,
annonce le nouveau gérant. Ensuite, l’établissement, qui fait aussi glacier,
aux beaux jours, sera ouvert en hiver, tous les jours à partir de 17 h sauf le
mercredi et en continu sept jours sur sept, en été. « On sert à manger bien
après 21 h, des pavés de bœuf, des brochettes Saint-Jacques-gambas, des
salades, pizzas et burgers. »
Parasols, tables sous les palmiers,
restaurant à l’abri, ambiance musicale et, mais aussi, des concerts, un bar
chaleureux quand il fait plus frais et la mer toute proche : Ici, ce sont
les vacances en permanence, apprécie le restaurateur. J’aime quand ça
bouge, d’ailleurs, je n’ai pas l’impression de travailler, les gens sont là
dans une ambiance familiale. Nous l’avons constaté samedi dernier lors la
préouverture où nous avons accueilli 250 personnes. C’est un bon départ qui
nous donne confiance pour la suite.
En hiver, La Casa del Mar
ouvre tous les jours, à partir de 17 h (sauf le mercredi). | OUEST-FRANCE
« Pas question de laisser tomber
nos clients de Saint-Pol »
Ce n’est pas un hasard si Fabrice
et sa compagne Lucie ont eu un coup de foudre pour l’endroit. « Nous avons
été séduits », poursuit Fabrice Le Dain, qui a tenu La Parenthèse à
Morlaix, officié comme chef cuisinier à L’Europe, ou encore travaillé comme
boulanger à La Reine Anne, toujours à Morlaix. « Je connais l’endroit
depuis des années, lorsqu’il s’appelait Le Boujaron sous la responsabilité
d’Alain puis d’Eric. C’est David Prigent qui l’a nommé La Casa. Je prends la
suite de Mathieu Le Bell qui l’a tenu sept ans. »
Déjà gérant du Kreisker, la
brasserie du centre à Saint-Pol-de-Léon, Fabrice partagera son temps entre les
deux établissements. Lucie précise : « Il sera le plus souvent à Primel, et
moi, je serai en renfort à Primel et à partir de 17 h, dans le Léon. Il n’est
pas question de laisser tomber nos clients de Saint-Pol. C’est ma ville. »
La Casa del Mar, à Primel,
2, rue du Grand-Large (Plougasnou). Ouvert tous les jours, à partir de 17 h
même en hiver, excepté le mercredi. Sur
Facebook et Instagram. Tél : 06 20 28 03 69.
Conseil de Communauté Séance
du lundi 12 février 2024 à 18h Espace du Roudour Saint-Martin-des-Champs
Ordre du jour
1. Approbation du procès-verbal des
séances du Conseil de Communauté du 13 novembre 2023 et 18 décembre 2023
2. Information relative aux
décisions prises par délégation (Article L 5211-10 du CGCT)
3. Modifications de désignations
dans les commissions intercommunales
4. Modification des désignations
des représentants de la commune de Sainte-Sève au sein de la commission locale
d’évaluation des charges transférées (CLECT) Morlaix Communauté et ses
habitants au cœur des transitions pour un territoire dynamique solidaire
durable
5. Débat d’orientations budgétaires
2024
6. Attributions de compensations
définitives et provisoires
Aménagement - Habitat -
Mobilités - Mer et littoral
7. Convention de partenariat 2024 –
2026 entre Héol et Morlaix Communauté
8. Plan Local d'Urbanisme
intercommunal de Morlaix Communauté tenant lieu de Programme Local de
l'Habitat – Révision n°1 - Approbation
9. Délégation du Droit de
Préemption Urbain Renforcé (DPUR) à l’Établissement Public Foncier (EPF) de
Bretagne - 22 rue de Paris à Morlaix - parcelle AT n° 42
10. Études pré opérationnelles en
vue de la réouverture de la rivière de Morlaix : groupement de commande /
mandat de maîtrise d’ouvrage / perception des subventions
Eau - Biodiversité
11. Modification des statuts du
Syndicat Mixte de l’Horn suite à la prise de compétences Eau et Assainissement
par la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau
13. Demande de subvention du Pôle
Économie Sociale et Solidaire (ESS) du Pays de
Morlaix pour le financement du
fonctionnement du tiers-lieu des transitions en Pays de Morlaix
14. Convention "cadre" avec la
Région Bretagne : participation à l’aide aux projets de R&D structurants et
aux projets de R&D collaboratifs labellisés par les Pôles de Compétitivité
(2024-2027)
Culture - Quartier de la
manufacture
15. Espace des Sciences -
Convention d'objectifs et de moyens 2024-2027
16. Signature d’un Contrat
territoire-lecture entre la Direction régionale des Affaires culturelles
(DRAC) Bretagne et Morlaix Communauté
17. Schéma communautaire de
développement de la langue et de la culture bretonnes
18. Modification du catalogue des
tarifs année 2024 (Musée des Jacobins)
La réunion du prochain
Conseil Municipal se tiendra le Jeudi 15 février 2024 à 18H00 à la Mairie
Ordre du jour :
- Présentation du séjour à Verdun par les jeunes du CMJ
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 7 décembre
2023
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées
par le conseil municipal au Maire
URBANISME, TRAVAUX
- Approbation de l’Avant-Projet Définitif du projet de rénovation-extension de
l’ancienne école pour y aménager la médiathèque municipale
- Acquisition de la parcelle BD 136
- Désaffectation de la parcelle CI 55
- Désaffectation de la parcelle CI 97
- Désaffectation de la parcelle BV 115
FINANCES - ADMINISTRATION
GENERALE
- Création d’un poste de responsable de la Médiathèque
- Recrutement d’agents non-titulaires pour remplacer les agents momentanément
absents et pour accroissement temporaire et saisonnier d’activités -
Modification
TOURISME, ECONOMIE, ANIMATIONS,
MER ET LITTORAL
- Renouvellement de la convention d’objectifs et de moyens avec la Société des
Régates de Terenez
- Mise à jour du règlement intérieur et adoption des conditions générales de
vente du camping municipal de la mer
VIE ASSOCIATIVE ET SPORTS
- Participation à la Redadeg 2024 - Subvention
Les Viviers de Roscoff ont vu le jour en 1995, après
la fermeture de La Langouste, entreprise familiale créée en 1957. Le siège de
la société est basé à Roscoff. Les Viviers font du commerce de gros (commerce
interentreprises) de poissons, crustacés et mollusques.
En reprenant l’entreprise initiale, les salariés
avaient conservé les statuts de société à responsabilité limitée plutôt que
d’opter pour la création d’une société coopérative de production. Gaël
Quillévéré en était alors le président. L’actionnariat s’est amenuisé avec le
temps et les départs à la retraite, jusqu’à ne compter qu’une poignée
d’employés.
En mai 2018, la SAS Bezhin Breizh, au siège social
saint-politain, avec comme actionnaire unique Jean-François Jacob, a acquis
les actions des Viviers de Roscoff. Gaël Quillévéré a été nommé directeur
général. Les effectifs salariés ont continué de décroître, avec les départs
volontaires et les retraites. Aujourd’hui, onze salariés composent l’effectif.
Un film sur le Trégor finistérien bientôt
projeté au cinéma le Douron à Plestin-les-Grèves
Publié le
Le nouveau
film de TV Trégor, Le Trégor finistérien, petit territoire, grande histoire,
sera diffusé dimanche 11 février 2024, à 17 h, au cinéma Le Douron à
Plestin-les-Grèves.
Loïc Chapron, réalisateur, filmant
Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture (1996-2002), sur
l’architecture religieuse du Trégor finistérien. Ici à Saint-Jean-du-Doigt. |
OUEST-FRANCE
Surfant sur le succès de
La saga de la Trégor valley,
qui relate l’aventure des télécoms dans le Trégor, TV-Trégorprésente, en partenariat avec LTW Bretagne
culture diversité, un nouveau film qui braque ses caméras sur la partie ouest
du Trégor.
Olivier Caillebot, Jean-Jacques Monnier et Loïc
Chapron viennent en effet d’achever Le Trégor, petit territoire, grande
histoire. Un film documentaire historique, d’un peu plus d’une heure, qui
sera diffusé pour la première fois au cinéma Le Douron à Plestin-les-Grèves
(Côtes-d’Armor), dimanche 11 février 2024.
La parole à quatorze grands connaisseurs du
territoire
« Ce film de 64 minutes, aux moyens humains
et financiers, plus réduits que ceux de La saga, comprend les
interviews de spécialistes réputés qui mettent en avant le riche patrimoine de
cette partie du Trégor. Ils éclairent ainsi son histoire méconnue »,
a expliqué Jean-Jacques Monnier, en préambule de l’assemblée générale de
TV Trégor, vendredi 2 février 2024, à l’espace Sainte-Anne
Il précise encore qu’entre Douron et rivière de
Morlaix, une petite vingtaine de communes se trouvent dans le Trégor et non
dans le Léon. « Elles portent la marque d’une histoire particulière,
qui commence il y a 6 500 ans, à Barnenez. » Il campe un peu plus le
décor en précisant que ce film « parcourt le secteur, des monts
d’Arrée à la mer, sans oublier Morlaix ouest et donne la parole à quatorze
grands connaisseurs du territoire, dont Jean-Jacques Barry Cunliffe, Christian
Millet, Christian Bougeard, Henri Bideau ».
Ce documentaire très vivant se veut un vrai portrait
d’une petite région aux facettes multiples à travers les âges. La caméra s’est
promenée entre préhistoire active, patrimoine très riche, zone légumière
ancienne et une côte en mutation.
Dimanche 11 février, à 17 h, au
cinéma Le Douron, à Plestin-les-Grèves, le film sera diffusé, pour la première
fois. Il sera présenté par ses auteurs et sera suivi d’un échange avec les
intervenants.
Dans le Nord-Finistère, ces employés sont
privés de salaire depuis trois mois
Publié le
Alors qu’ils
ont reçu leurs bulletins de salaires, les onze employées de viviers de Roscoff
(Finistère) souhaiteraient voir apparaître les virements sur leur compte. Ils
se sont mobilisés, ce mardi 6 février 2024. La situation pourrait se débloquer
en fin de semaine.
Les salariés, soutenus par la CGT, espèrent
percevoir leurs salaires au plus vite. | OUEST-FRANCE
« Nous avons été alarmés quand l’électricité
a été coupée dans l’entreprise le 30 novembre. Aussitôt, il nous a été demandé
de rester chez nous », déplorent ces salariés. Ces derniers étaient,
mardi 6 février 2024, devant les grilles fermées des Viviers de Roscoff
(Finistère).
La cause ? Des bulletins de salaires reçus jusqu’à
fin décembre 2023, mais pas de virement pour autant. Les onze employés de
viviers de Roscoff pourraient croire à un mauvais rêve. Inquiets pour leur
avenir, ils se sont tournés vers l’union locale CGT de Saint-Pol-de-Léon.
« Le tribunal de commerce a été saisi »
« Les salaires de septembre sont arrivés en
compte le 25 octobre, indiquent-ils. Ceux d’octobre ont été
réglés le 4 décembre. Depuis, rien n’a été viré, alors que les bulletins de
salaire ont été émis. » Les salariés expriment leur désarroi : Le
tribunal de commerce a été saisi, mais à ce jour, aucune liquidation ou autre
décision n’est prise. Sophie, salariée depuis 1995, s’inquiète de l’état
de santé de l’entreprise spécialisée dans le traitement du poisson et des
fruits de mer. Sans client désormais, faute de vendeurs, que
pouvons-nous espérer ?
Le directeur général, Gaël Quillévéré, ne saurait
répondre. En contact avec le président de la SAS Bezhin Breizh, qui a repris
l’affaire en mai 2018, il souhaite une régularisation des salaires. Je
suis dans le même cas que mes collègues. Notre président, Jean-François Jacob,
cherche des solutions. La masse salariale due est de l’ordre de
100 000 €.
« J’espère une réponse pour la fin de semaine »
Contacté par téléphone, le président confirme :
Nous sommes dans une position inconfortable. J’ai obtenu des reports du
tribunal de commerce. Je comprends les préoccupations des salariés. J’ai fait
le nécessaire pour une levée importante de fonds. Les procédures
administratives sont longues. J’espère une réponse pour la fin de la semaine.
Par défaut, je prendrai des responsabilités ».
Jean-Jacques Labous, au nom de la CGT qui a été
appelée pour aider les salariés, dénonce la situation : Les salariés ne
sont pas licenciés, juste sans travail. Ils ne sont pas licenciés non plus.
Ils ne peuvent rien entreprendre pour faire valoir leur droit ou contacter
France Travail. Nous faisons le nécessaire auprès du tribunal des prud’hommes.
Un avocat a été sollicité pour y voir plus clair.
Quelques salariés avouent ne plus vouloir retourner bosser tant que les garanties ne seront pas acquises. Certains
affichent une longévité dans ces lieux, avec trente ans d’activités.
Métiers de la mer en
Finistère : la friche de l’ex-chantier naval Sibiril Technologies va renaître
Publié le 29/01/2024 à 15h32
C’est un
évènement dans le paysage économique du territoire du Nord-Finistère. En ce
mois de janvier 2024, Morlaix communauté préempte l’ex-chantier naval Sibiril
Technologies, à Carantec. Le but : accueillir des activités économiques
nécessitant un accès direct à la mer, dans les trois bâtiments d’une surface
de 300 m², 940 m² et 580 m². L’entreprise Sibiril Technologies avait été mise
en liquidation judiciaire en 2022.
La friche de l’ex-chantier naval de Carantec (Finistère),
Sibiril Technologies, va connaître une seconde vie. Les bâtiments de
l’entreprise, rue Lamotte-Piquet, près de la zone ostréicole du Varquez,
étaient restés la propriété de Georges Sibiril, l’ancien PDG de l’entreprise.
Ce dernier les ayant récemment mis en vente, les services de Morlaix
communauté ont décidé de les préempter, en ce mois de janvier 2024.
Sollicité ce lundi 29 janvier 2024, Alban Le Roux,
vice-président de Morlaix communauté et premier adjoint à la maire de
Carantec, Nicole Ségalen-Hamon, a expliqué les raisons de la préemption :
« L’affaire est en cours avec le propriétaire depuis octobre 2023, mais elle
vient de se concrétiser la semaine dernière. Morlaix communauté a souhaité
préempter pour accueillir et accompagner les entreprises porteuses de projets
en lien avec des activités économiques nécessitant un accès direct à la mer,
ce qui est le cas ici. Et aussi, afin de créer un maximum d’emplois à vocation
maritime. »
« L’identité du site » sera conservée : il comprend
trois bâtiments d’une surface de 300 m², 940 m² et 580 m².
Des entreprises du secteur déjà candidates
Alban Le Roux,
vice-président de Morlaix communauté et 1er adjoint à Carantec (Finistère). |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
« Des
entreprises du secteur se sont déjà manifestées. Pour l’instant, il est
prématuré de révéler leur identité. Morlaix communauté s’en chargera le moment
venu », indique Alban Le Roux.
Les professionnels de santé s’unissent à
l’échelle de l’agglo de Saint-Brieuc
Emmanuelle MÉTIVIER. Publié le
La communauté
professionnelle du territoire de santé (CPTS) Baie d’Armor vient de se
constituer. Objectif : améliorer l’accès aux soins, la prévention et les
parcours de santé.
Matthieu Saint-Cast, président de la CPTS
Bais d'Armor. | OUEST-FRANCE
La communauté professionnelle de territoire de santé
(CPTS) créée en 2021 dans le Sud-Goëlo,
s’étend maintenant aux 32 communes de Saint-Brieuc Armor agglomération
(Côtes-d’Armor). Elle passe ainsi de communauté de taille 2 à communauté
de taille 3, avec des financements accrus de l’Agence régionale de santé
(ARS), en fonction de ses projets. Matthieu Saint-Cast, son président,
répond à nos questions.
À quoi sert une communauté
professionnelle de santé ?
Notre objectif est de coller aux enjeux de santé
du territoire, d’être au plus près de la population pour prévenir et
dépister des pathologies les plus fréquentes. Cela passe par
l’amélioration de l’accès au soin (c’est dans ce cadre que le projet de « médicobus »
est mis en place), redonner du temps médical aux médecins, et soigner en
réseaux interprofessionnels en créant des parcours de soins. Des parcours
sont déjà en place autour du cancer, du maintien à domicile, des troubles
cognitifs, de la bronchite chronique.
Fabienne Pelletier,
directrice santé à l’Agglo de Saint-Brieuc ; Thierry Simelière, vice-président
de Saint-Brieuc Armor agglomération (SBAA) ; Matthieu Saint-Cast, président de
la communauté professionnelle de territoire de santé Baie d’Armor et Astrid
Blomart, chargée de mission à la démographie médicale pour SBAA. |
OUEST-FRANCE
Les projets en matière de
prévention ?
En 2024, nous allons développer la
« pair-aidance » en santé mentale. Nos actions de prévention porteront aussi
sur le risque cardio vasculaire, le risque lombalgique et les cancers (du
sein, de la peau, du poumon et les cancers masculins). Également, nous allons
aussi mettre en place une formation interprofessionnelle certifiante en
éducation thérapeutique du patient.
Votre communauté se
professionnalise ?
Nous avons recruté une
coordinatrice, en 2022, et une chargée des communications interne et externe
vient de prendre fonctions. La CPTS pourra aussi embaucher une personne
chargée de coordonner le médicobus.
D’ici un mois, nous disposerons
bureaux fonctionnels, à Eleusis, à Plérin, qui pourront être mis à disposition
des associations de santé. Notre CPTS compte actuellement 160 membres. Nous
invitons tous ceux du territoire à nous appeler.
Le centre de santé Trégueux Saint-Brieuc, qui ouvre la semaine prochaine,
va adhérer.
Pour protester, le marin-pêcheur breton
vendra du bar sur le marché au prix de la criée
Publié le
Pour Serge
Caër, marin pêcheur à Trébeurden (Côtes-d’Armor), le métier ne sera pas facile
en ce début d’année. Pour protester, notamment contre les directives
européennes, le professionnel a choisi une action symbolique : il vendra des
bars au prix de la criée, sur le marché de Pleumeur-Bodou, samedi 27 janvier
2024. Il affiche aussi son soutien au mouvement social agricole.
À bord de l’Enez-Aval, Serge Caër s’attend à
un début d’année compliqué au niveau de son activité, dans la baie de Lannion
(Côtes-d’Armor). | OUEST-FRANCE
Serge Caër pratique la pêche côtière au filet et aux
casiers depuis des années, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor)
et au-delà. Si la raréfaction de certaines espèces pose problème, il se plaint
surtout des règles définies par l’Union européenne.
Des interdictions de pêche
Ces règles pourrissent le métier, sans compter
les décisions incompréhensibles prises par des technocrates qui ne connaissent
visiblement pas la petite pêche côtière , s’énerve le pêcheur
professionnel de Trébeurden. Cette année encore, il devra arrêter de pêcher le
bar de février à fin mars.
Nouveauté pour ce début 2024 : Je n’ai pas le
droit de pêcher le lieu de janvier à fin mars, pour le moment. Les
pêcheurs faisant partie d’une organisation de producteurs (OP) ont encore le
droit, même si leurs quotas ont énormément baissé . Pour le
Trébeurdinais, la question ne se pose pas, mon adhésion à l’OP n’a pas
été acceptée .
Il ne comprend pas les décisions : Je n’ai
rien contre les plaisanciers, mais, après avoir craint un moratoire total ou
un quota de deux lieus par jour, ils auront toujours le droit de pêcher toute
l’année, sans quota. On marche sur la tête .
Serge Caër fait le point : Qu’est-ce qu’il me
reste ? Il n’y a pas de rougets, la sole est partie au large… Je peux pêcher
la raie brunette , mais là encore, la règle est prohibitive :
Je n’ai pas le droit de vendre ce poisson en direct, uniquement en criée. Si
je pêche quatre ou cinq raies, ce n’est évidemment pas rentable de faire
l’aller-retour à Saint-Quay-Portieux pour les vendre à petit prix.
Le pêcheur pointe un autre problème : Je pêche
avec des mailles de 100 étirées, il peut arriver que j’aie des lieus dans mes
filets, il faut que je les remette à l’eau, morts, en remplissant la colonne
“rejet de ma fiche journalière”. Bravo l’écologie !
Solidarité avec le monde paysan
Pour protester contre tous ces problèmes, et
aussi pour marquer ma solidarité avec le monde agricole, on est tous dans le
même bateau , le marin pêcheur a décidé d’une action symbolique.
Sur le marché de Pleumeur-Bodou, ce samedi 27 janvier 2024, je vendrai le bar
au prix de la criée, environ 6 € le kilo. Une initiative qui devrait
être appréciée par les habitués du marché.
Nathalie
Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a présenté ses vœux à la population,
dimanche 21 janvier 2024. Voici ce qu’il faut retenir, des projets réalisés et
de ceux à venir !
Dimanche 21 janvier 2024, Nathalie Bernard a
présenté ses vœux à la population, en compagnie des élus et du conseil
municipal jeune de la commune. | OUEST-FRANCE
Dimanche 21 janvier 2024, Nathalie Bernard, maire de
Plougasnou (Finistère), a présenté ses vœux à la population. Tempête, médecin,
logement : voici ce qu’il faut retenir.
1. La tempête Ciaran a durablement marqué la
commune
L’élue a commencé son discours en évoquant
la tempête Ciaran, qui a sévi dans la nuit du 1er au
2 novembre 2023. « Les conséquences
de ces évènements climatiques exceptionnels seront longues à réparer,
souligne la maire. Encore aujourd’hui, des habitants n’ont toujours
pas de connexion Internet ni de téléphone. Il faut être patient et je peux le
dire d’autant plus facilement, car je suis moi-même sans téléphone ni internet
depuis la tempête de novembre. »
Elle a adressé ses remerciements aux habitants, pour
leur solidarité, mais aussi au personnel de la commune, élus, agents, qui se
sont mobilisés.
2. Vers une réserve communale de sécurité
civile
Pour Nathalie Bernard, il faut « tirer les
enseignements » de la tempête. Elle a annoncé la création d’une
réserve communale de sécurité civile, « afin de répondre aux
conséquences des évènements climatiques violents qui seront de plus en plus
fréquents ». Concrètement, il s’agit de citoyens volontaires et
bénévoles, qui apportent leur aide à la municipalité, en cas de crise.
Nathalie Bernard, maire de Plougasnou
(Finistère), a présenté ses vœux à la population, dimanche 21 janvier 2024.
Elle a fait le point sur les projets à venir. | OUEST-FRANCE
Cette réserve s’inscrira dans le futur Plan communal
de sauvegarde « dont seul le volet maritime (Infra-Polmar) est
actuellement formalisé ».
3. Le projet de médiathèque tiers lieu prend
forme
Le
projet de médiathèque-tiers lieu,
lancé en 2023, « sera présenté prochainement en conseil municipal sur
son volet architectural, indique la maire. Le chantier situé
dans l’ancienne école de la rue de Primel, se déroulera sur 2024 et 2025. »
Toujours dans le volet des réalisations prévues pour
2024, « le terrain multisport prévu non loin de la grande salle
municipale, devrait voir sa concrétisation avant la fin de cette année 2024, à
côté du terrain de foot ».
Enfin, l’aménagement de voirie et de sécurisation
piétonne de la rue Jean-Jaurès commencera à l’automne.
4. La maison des assistantes maternelles
devient plus concrète
Au niveau du parc de la Métairie, une Maison
des assistantes maternelles devrait sortir de terre.
« Un travail de définition des besoins avec les assistantes
maternelles à l’origine du projet est en cours de rédaction pour une
validation du dossier en cours d’année », détaille la maire.
5. Pour le moment, pas de nouvelles des
médecins
Malgré d’intenses recherches, la
commune n’a plus de médecin, depuis le 1er janvier
2024. Nathalie Bernard explique :
« La commune est ouverte à toutes les demandes y compris de médecin salarié.
L’accompagnement se fera au cas par cas en fonction des profils qui pourraient
se présenter mais je reste optimiste car nous avons beaucoup d’atouts. […] En
attendant de trouver un duo ou trio de médecins, je remercie sincèrement les
médecins de Lanmeur et de Plouezoc’h qui nous permettent de proposer à la
population une solution dans la continuité des soins. »
Dans un autre volet, les « mesures strictes
d’économie et de sobriété énergétique », prises l’année dernière,
face à l’augmentation des coûts de l’énergie, « ont permis
d’économiser près de 80 000 € sur la facture énergétique de la commune. Ces
mesures seront encore en vigueur en 2024 mais avec une approche plus souple. »
La commune va également poursuivre le changement de
l’éclairage public par des Led.
7. La commune renoue avec la croissance
démographique
Entre 2017 et 2023, la commune est passée de
2 776 habitants à 3 192 habitants. Il faudra encore attendre quelques années
avant de voir apparaître cela dans les données de l’Insee, mais cela traduit
l’attractivité de la commune. La maire pointe que « la commune
bénéficie d’une augmentation de sa population de plus de 14 % entre 2017
et 2023, alors même que le solde naturel est négatif de -304 sur la même
période. Cela signifie qu’aujourd’hui en janvier 2024, presque un quart de la
population de la commune (22,5 %) n’habitait pas à Plougasnou en 2017. »
En écho à cette augmentation du nombre d’habitants,
« les constructions neuves se poursuivent dans la commune. Nous avons
enregistré 40 permis de construire et 161 déclarations préalables pour de la
rénovation ou de l’extension », détaille la maire.
Démontage maison de Saint-Efflam. Photo Plestin
Environnement
Chacun doit savoir qu'un recours contre un permis de
construire illégal n'est pas suspensif.
Mais chacun doit aussi savoir que le bénéficiaire de ce permis qui construit
sans attendre les jugements des tribunaux prend de gros risques!
En effet la loi prévoit expressément la démolition de la maison si le permis
est définitivement annulé.
C'est ce qui s'est produit à Saint Efflam.
Les contrevenants soutenus par le maire hurlent contre ce qu'ils considèrent
comme un acharnement judiciaire.
Dura lex sed lex!!
Locquirec. « Recensez-vous ! Chaque
résident représente environ 1 000 € pour la commune »
Publié le
Démographie,
recensement, projets dans les quartiers… Focus sur quelques-uns des sujets
abordés par le maire de Locquirec, Gwenolé Guyomarc’h, lors de la cérémonie
des vœux pour 2024, samedi 13 janvier.
Le maire Gwenolé Guyomarc’h a associé son
équipe à sa présentation de ses vœux 2024. | OUEST-FRANCE
« Imaginions-nous qu’en pariant sur Ar
Presbital, nous aurions aujourd’hui vingt cowokers inscrits et plus de
vingt-cinq réservations pour des séminaires d’entreprise et autres
activités ? » C’est par ces mots et une référence à l’inauguration
des espaces associatifs et économiques de l’ancien presbytère, en
septembre 2023, que Gwenolé Guyomarc’h, maire de Locquirec (Finistère), a
dressé le bilan des douze derniers mois lors des vœux aux habitants, le samedi
13 janvier 2024.
« Recensez-vous ! »
Le maire a particulièrement insisté sur l’importance
du recensement « contributif » pour la commune. Il commencera
le jeudi 18 janvier 2024. « Pour financer les projets, il y a les
subventions. On peut aussi augmenter les impôts, ce que personne ne souhaite.
Alors, recensez-vous ! Chaque résident représente environ 1 000 € pour la
commune. Nous ne sommes pas une commune de résidents secondaires, nous
disposons de tous les services et d’une école. Si nous ne nous comptons pas,
nous ne sommes plus rien. »
À l’entrée de la salle Bilzic, le
maire présente ses vœux à chacun des habitants de Locquirec. | OUEST-FRANCE
« Nous allons continuer à parier sur
l’avenir. » Le maire évoque différents projets : le quartier de
Pennenez, avec l’implantation d’une boulangerie et la création de logements,
la zone artisanale de Trougourezou, où un artisan envisage de s’installer.
S’ajoute le projet associatif de Keraël, en lien avec la SNSM, ou encore le
bâtiment associatif de Moguérou, destiné à l’association des pêcheurs
plaisanciers et au comité d’animation.
Samedi 13 janvier, la salle était comble
pour les vœux du maire Gwenolé Guyomarc’h. | OUEST-FRANCE
Une
commune qui rajeunit
Selon les derniers chiffres de l’Insee, la commune
compte 1 529 habitants. « On peut considérer que nous nous maintenons
et que la population rajeunit. »
Pour illustrer son propos, le maire évoque le nombre
de décès autour de trente depuis 2018 (25 en 2023), et surtout le nombre de
naissances (douze en 2023). « Soit une augmentation de trois enfants
par année depuis 2021. Une augmentation relative qui permet d’assurer le
maintien de l’école, avec ses quatre classes. Je parie sur l’augmentation du
nombre de résidences principales, perceptible par ce rajeunissement. »
Pêche loisir : les plaisanciers de
Trébeurden soulagés pour la pêche au lieu
Publié le
Finalement,
les plaisanciers du Nord Bretagne pourront continuer à pêcher le lieu jaune
sans quota. Soulagement chez les amateurs de canne à pêche de Trébeurden
(Côtes-d’Armor).
La pêche au lieu jaune dans le Finistère
avec le ligneur Laurent Maréchal. | JOEL LE GALL / OUEST FRANCE
Les quelques rares plaisanciers à se promener sur les
pontons du port de plaisance avaient le sourire ce week-end. Après de nombreux
articles circulant sur internet et les réseaux sociaux depuis le conseil des
ministres européens mi-décembre, annonçant une fermeture de la
pêche du lieu jaune,
les spéculations allaient bon train.
Des poissons morts remis à l’eau
Les amateurs de pêche loisir avaient plutôt le moral
dans les bottes ces dernières semaines : On nous annonçait finalement
une interdiction de pêche jusqu’à fin avril, et ensuite un quota de deux lieux
par personne, comme pour le bar. Une mesure que de nombreux
plaisanciers trouvaient ridicule. La première raison, c’est que
lorsqu’on remonte un lieu de 50 ou 60 mètres, il est mort. Le bar, lui, peut
être relâché. Beaucoup estimaient que cette loi engendrerait
des poissons morts remis à l’eau.
Finalement, un nouveau coup de théâtre a changé la
donne, après la mise à jour du Journal Officiel de l’Union européenne, le
10 janvier : au nord du 48°parallèle (Audierne), le quota est de deux bars par
pêcheur et par jour et la pêche de loisir du bar est fermée du 1er février
au 31 mars 2024. Le « No kil » reste autorisé. Au sud du 48°N, le quota est
d’un bar par pêcheur et par jour toute l’année 2024.
Concernant la pêche au lieu, rien ne change pour le
nord du 48e N : il sera possible de pêcher du lieu jaune toute
l’année et sans limitation. En revanche, au sud d’Audierne, la pêche du lieu
jaune est fermée du 1er janvier au 30 avril et un quota de deux
lieus par pêcheur et par jour est fixé le reste de l’année. Même si on
ne comprend pas toutes les raisons de ce revirement, c’est plutôt une bonne
chose pour nous , soulignent un groupe de copains dont l’un évoquait
il y a quelques jours encore la possibilité de vendre mon bateau.
Une pêche respectueuse
Beaucoup ont commencé à préparer leur matériel avec
entrain. On ne sait pas comment évoluera la situation en 2025, on va en
profiter cette année , estime un pêcheur à la canne, qui ajoute : Ce qui aurait été bien, c’est de relever la taille des prises, pour ne
prélever que des gros poissons. Au sein le l’ATPP, plusieurs membres
du bureau se réjouissent de la décision, en appelant toutefois les
plaisanciers à effectuer une pêche respectueuse, pour la pérennité de
leur loisir. Une bonne nouvelle aussi pour les chantiers navals,
magasins d’accastillage, et d’articles de pêche, qui voient s’éloigner une
baisse de leurs chiffres d’affaires.
Le 19 janvier, Geneviève Héry-Arnaud
évoquera le microbiote à Plougasnou
Publié le
À Plougasnou
(Finistère), l’association Patrimoine convie Geneviève Héry-Arnaud, une grande
spécialiste des micro-organismes. « Ils sont partout : sur notre peau, nos
muqueuses, dans notre estomac, notre foie… Bref, dans tout notre corps. »
Geneviève Héry-Arnaud est professeure des Universités de bactériologie à l’UFR
de Médecine et des sciences de la santé. | OUEST-FRANCE
Geneviève Héry-Arnaud dirige actuellement le groupe
Microbiota au sein de l’unité UMR 1078 (« Génétique, génomique fonctionnelle
et biotechnologies ») de l’Inserm (Institut national de la santé et de la
recherche médicale), à
Brest (Finistère).
Ses activités de recherche portent sur l’écosystème respiratoire, dans le
cadre des infections bactériennes et virales en pathologies chroniques
(mucoviscidose, broncho-pneumopathie chronique obstructive) et aiguës
(pneumopathie acquise sous ventilation mécanique).
« Le microbiote est l’ensemble des
micro-organismes qui nous habitent, et qu’on appelait autrefois microflore,
indique Geneviève Héry-Arnaud, également praticienne hospitalière au
laboratoire de bactériologie du CHU de Brest et professeure des Universités de
bactériologie à l’UFR de Médecine et des sciences de la santé. L’Homme
est un être hybride composé pour moitié de cellules humaines et pour l’autre,
de micro-organismes qui le colonisent. On hérite des bactéries de notre mère,
dès la naissance, puis on se constitue les siennes. C’est un allié santé
extraordinaire. »
Des microbes pas si dangereux, bien au
contraire
Invitée par l’association Patrimoine, de
Plougasnou, elle
expliquera, par exemple, que le plus sain n’est pas forcément le plus propre,
que la mise en place d’un microbiote intestinal équilibré dans les premières
années de vie est fondamentale pour l’adulte en devenir, que nos poumons pour
être sains ne doivent pas être stériles, ou encore que les microbes de notre
peau nous protègent des agresseurs extérieurs.
Au cours de cette conférence, Geneviève Héry-Arnaud
racontera la vie de cette « faune » microbienne qui fait corps avec nos
organes, et nous expliquera comment les microbes tant décriés depuis des
années sont en train d’acquérir leurs lettres de noblesse en médecine.
Vendredi 19 janvier 2024, à 10 h, à
la salle municipale de Plougasnou (Finistère). Entrée libre.
Saint-Efflam : « C’est la mort dans l’âme
qu’on démolit notre maison »
Virginie GUENNEC. Publié le
La maison en
bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), au cœur d’un
feuilleton juridique depuis plusieurs années, est en cours de démolition. Les
propriétaires se disent « atterrés et dégoûtés ».
La démolition de la maison en bois de
Saint-Efflam doit se poursuivre jusqu’à fin février. Faute de quoi les
propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard.
| OUEST-FRANCE
« C’est la fin d’un rêve, d’un lien de
famille », souffle Yan Cassin, l’un des copropriétaires de la fameuse
maison en bois de Saint-Efflam. Cette bâtisse construite sur un terrain
appartenant à la famille depuis 1894, doit être démolie sur décision de
justice, après
plus de dix ans de procédure judiciaire
liée à la loi Littorale et initié par trois associations (Plestin
environnement, Sauvegarde du Trégor, et la Fapel 22).
Le chantier de démolition a commencé en décembre et
doit être terminé au plus tard fin février. Faute
de quoi les propriétaires (les familles Boudin, cassin et Jamois) devront
s’acquitter d’une amende de 2 000 € par mois de retard. « Nous n’avons
pas le cœur à venir sur place, explique encore Yan Cassin.
C’est la mort dans l’âme qu’on démolit la maison. » Depuis début
janvier, les ouvriers ont retiré tout revêtement extérieur, tandis que
l’intérieur n’est plus habitable.
« Une manière de faire exécrable »
Des poursuites que ne comprennent toujours pas les
propriétaires de la maison : « Les associations ont eu une manière de
faire exécrable, ils ont laissé construire des extensions à côté. Ils font
deux poids deux mesures », lancent amer le copropriétaire. En dernier
recours, la famille demande, à présent, à être dédommagée par la commune de
Plestin qui avait validé le permis de construire. « À l’époque, les
documents d’urbanisme le permettaient », rappelle l’actuel maire,
Christian Jeffroy, qui regrette que la démolition ait été ordonnée.
« Je suis navré pour les propriétaires. C’est désolant. Les Plestinais sont
choqués. Tout le monde est abasourdi. » Le maire confirme qu’un
recours indemnitaire a été engagé par la famille. « On va vers un
jugement », souffle l’édile qui reproche aux associations d’avoir
voulu faire un exemple.
Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du Trégor, lui n’est
pas de cet avis. « C’est la faillite de tous les services publics qui
ont permis la délivrance du permis de construire », insiste le
militant. « Ils ont joué la politique du fait accompli, avec la
complicité des élus. » Mais l’homme admet que cette victoire n’est
pas heureuse. « C’est un épisode malheureux pour la famille. On ne
peut pas se réjouir », admet néanmoins Yves-Marie Le Lay.
EN IMAGES. Dans le Finistère, ils ont tenté de
rafler les 1 000 euros
Publié le 10/01/2024 à 15h42
Un monument de la culture française, le Jeu des
1 000 euros, a fait étape, mardi 9 janvier 2024, à Saint-Jean-du-Doigt, près
de Morlaix (Finistère). Trouver le minéral le plus dur sur l’échelle de Mohs,
le nom du buisson ardent ou nommer l’actuel Premier ministre du Royaume-Uni…
La tâche n’est pas facile pour les cinq binômes sélectionnés. Ambiance.
Nicolas Stoufflet pose les questions, les
enfants les plus rapides seront sélectionnés. | OUEST-FRANCE
Il est
17 h, mardi 9 janvier 2024. La foule est au rendez-vous dans la salle Kasino,
au cœur du village « si inspirant » de
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère),
dixit Nicolas Stoufflet, le sympathique animateur du Jeu des 1 000 euros.
Les
amateurs friands de ce jeu radiophonique n’auraient pas raté ce rendez-vous
convivial, que diffuse France Inter depuis 1958.
Une salle bondée (500 personnes) et
enthousiaste. | OUEST-FRANCE
« Chers amis, bonjour », lance l’animateur. Celui qui veut tenter sa
chance, se lance et répond à une pluie de questions.
Il
faudra être le plus rapide et répondre à des devinettes aussi variées :
« Quel est le nom de la mesure, l’opposition d’un circuit électrique au
passage d’un courant alternatif ? » ou « Quel est le terme pour
désigner une épicerie au Japon ? » Un lycéen et un élève de CE1 sont
également sélectionnés pour l’émission « spéciale jeunes » du mercredi
24 janvier.
Dans la
salle, les habitués de l’émission sont nombreux à avoir fait le déplacement.
Comme Joseph et Odile, de Morlaix, fidèles auditeurs. D’autres sont venus de
plus loin, à l’instar de ces candidats venus de Brest, Douarnenez ou
Châteaulin, mais aussi de Plouezoc’h.
À la rescousse des candidats Léa et
Jean-Pierre, Marie-France gagne un tee-shirt pour sa bonne réponse sur le
viaduc de Millau. | OUEST-FRANCE
Les
candidats se lâchent
Les
profils sont divers et parfois surprenants, à l’instar de Léa, professeure
d’anglais qui rêve de devenir conductrice de train ; Philippe, ornithologue et
journaliste, ou encore Marie-France, retraitée de l’agroalimentaire,
bretonnante et choriste de l’Ensemble choral du Bout du Monde, du Folgoët.
Drôles,
attachants, décontractés, les candidats se lâchent, butent sur des mots comme
« Pyracantha », communément appelé « buisson ardent », une plante à
fleurs de la famille des Rosaceae.
Parmi le public, Marine et Frédérique, de
Brest et Lopérec. | OUEST-FRANCE
Léa et
Jean-Pierre, Pascale et Marie-France, Aude et Philippe, Florence et Ollivier
« avec deux L », se frottent aux questions rigoureuses des auditeurs.
Avec plus ou moins de chance. Le public se passionne, jubile face aux maîtres
de cérémonie, Nicolas Stouffet et Yann Pailleret, le réalisateur de
l’émission.
Souakou, 7 ans, et Pol, 15 ans, ont réalisé un
beau parcours. | OUEST-FRANCE
Nous ne
dévoilerons rien sur le banco et le super banco. Les enregistrements seront
diffusés du 22 au 26 janvier. Il ne faudra surtout pas manquer la prestation
du duo improbable, mais étonnant, formé par Souakou, 7 ans, et Pol, 15 ans,
sur les ondes, mercredi 24 janvier.
Thierry Martinez Brest le 25 août 2023.
Photo pyb29.
Depuis 1987
, j'ai eu la chance inouï d'en photographier un grand nombre, que je suis
incapable d'en dire le montant exact...
Quel pied ce job, quelles
galères ce job, mais une chose est sure j'adore ce job!
Merci à Samuel Tual et le
Team Actual pour la confiance depuis les 17 ans
ou
Yves Le Blevec à gagné la Mini , Merci au team
du
Trimaran SVR Lazartigue , et également un énorme
merci à tous les teams, skippers avec qui j'ai collaboré , depuis mes
premières photos de bateaux au départ de la mini en 1987 , en passant par
les
Whitbread Round the World,
VolvoOceanRace,
America's Cup, BOC, Around Alone, GOR,
Vendée Globe, Jeux Olympiques, MEDCUP, etc...
J'ai eu beaucoup de chance , elle se gagne ! J'ai toujours agit avec
respect envers les gens que je photographie, et surtout envers les autres
photographes aux cotés des quels j'ai partagé, hélicos, bateaux, et salles
de presse. Certains particulièrement mon fait le plaisir de m'accepter
comme ami, Carlo , Ellen, Nathalie, Philippe, Vincent LP, Thomas, Yvan,
Boidu, Jaco, Benoit, ... désolé si j'en oublie.
La vie continue, et je serais
encore de temps en temps sur des courses, mais les aventures vont être
différentes pour moi, car début mars, je vais quitter la Bretagne pour
retourner en Islande pendant 4 mois, y refaire des photos et vidéos, que
vous pourrez retrouver sur le blog de mon web
https://www.galeriedugolfe.com/-/galleries/blog
Perros-Guirec affiche ses ambitions pour ses
ports. « Nous avons de nouvelles ambitions pour les ports. L’objectif est de
satisfaire les besoins des usagers et de s’inscrire dans un développement pour
capter d’autres types de clientèle. La nouvelle porte du bassin à flot
rentre totalement dans cette perspective », a annoncé dernièrement le maire
Erven Léon en conseil municipal.
De plus gros bateaux
Le chantier, estimé à 2,9 M€, de remplacement de
la porte actuelle par une porte basculante automatisée de 12 m de large,
débutera en janvier pour une livraison prévue en octobre. La nouvelle porte
sera construite dans la continuité de l’ancienne, garantissant ainsi l’accès
au bassin pendant les travaux.
Cette porte devrait, non seulement sécuriser les
usagers, mais aussi attirer une clientèle possédant de plus gros bateaux.
Le financement de l’investissement sera assuré, entre
autres, par un emprunt de 1,9 M€.
L’autre grosse opération concerne le désenvasement du
port de Ploumanac’h. « L’opération sera lancée en fin 2024. Les 15 000 m3
de sédiments à évacuer le seront en trois phases de 5 000 m3
chacune ».
Le montant total de l’opération est estimé à 1,5 M€.
Le désenvasement du port était demandé depuis plusieurs années par les
usagers, dont quelques-uns étaient présents au conseil.
Hausse des tarifs
Les plaisanciers qui dénoncent la hausse des tarifs
portuaires n’auront pas eu gain de cause. « La hausse des tarifs est
nécessaire pour l’équilibre du budget annexe et pour tenir compte de la
réalité des dépenses et n’a rien à voir avec le financement de la porte du
bassin à flot. En moyenne, la hausse représente 62 € à l’année pour
Ploumanac’h et 100 € pour le bassin à flot ».
Le jeu des 1 000 € arrive près de
Morlaix, voici comment faire pour participer
Publié le
C’est un
rendez-vous radiophonique qui existe depuis 1958. Le jeu des 1 000 € sera à
Saint-Jean-du-Doigt, près de Morlaix (Finistère), mardi 9 janvier 2024. Voici
comment participer.
Michel et Françoise Cléach sont à
l’initiative de la venue du célèbre jeu radiophonique de « France Inter » à
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), mardi 9 janvier 2024. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
La commune de
Saint-Jean-du-Doigt,
près de Morlaix (Finistère), sera bientôt à l’honneur sur France Inter.
Mardi 9 janvier 2024, le
Jeu des 1 000 € va
poser ses micros dans ce petit village, pour enregistrer l’émission.
Le principe est simple : Nicolas Stoufflet,
l’animateur, pose des questions, et les candidats répondent. Au total ce
jour-là, cinq émissions seront enregistrées. Pour participer, rien de plus
simple : les sélections puis les enregistrements auront lieu dès 17 h, pour
les adultes. À 18 h 30, une autre session aura lieu, pour les adultes et les
jeunes, de 10 à 18 ans.
Des habitants qui ont sollicité l’émission
Si l’émission a choisi de venir à
Saint-Jean-du-Doigt, c’est grâce à
Françoise et Michel Cleach, des habitants de la commune
qui écoutent le Jeu des 1 000 €, et ont monté tout un dossier. « On
aime bien le jeu animé par Nicolas Stoufflet, qui passe à l’heure du déjeuner,
expliquaient-ils en novembre 2023 dans Ouest-France. On
s’amuse à répondre aux questions. Il y a des jours où ça nous paraît plus
facile. On savait que c’était aux communes de candidater, alors on a écrit à
l’émission par le biais du conseil municipal, en janvier 2022. »
Le binôme a eu raison !
Pour assister à l’émission, ou même participer,
rendez-vous à la salle Kasino. L’entrée est gratuite.
Le bas du Guerzit est sous l'eau, on peut imaginer avec un fort coef à marée
haute les conséquences.
Le Diben mercredi 03 janvier 2024
Plougasnou. AVIS D’ENQUÊTE
PUBLIQUE
Acquisition par voie d'expropriation
d'unités foncières dans le secteur de la Métairie à Plougasnou (DUP et
parcellaire)
ENQUÊTE PUBLIQUE PRÉALABLE À LA
DÉCLARATION D’UTILITÉ PUBLIQUE ET ENQUÊTE PARCELLAIRE RELATIVES A L’ACQUISITION
PAR VOIE D’EXPROPRIATION D’UNITÉS FONCIÈRES SUR LE SECTEUR DE LA MÉTAIRIE
Bientôt peut-être un
avis de réquisition de médecins ?
À Plougasnou, les patients pourront
consulter les médecins de Lanmeur et Plouezoc’h : explications
Zoé
BOIRON. Publié
le
Cela fait des
mois que l’épée de Damoclès plane au-dessus des patients de Plougasnou : au
1er janvier 2024, la commune n’aura plus de médecin. À partir de cette date,
des professionnels de Lanmeur et Plouezoc’h proposeront des consultations « en
dépannage ». Comment cela va-t-il s’organiser ? Explications.
La maison de santé et les patients de
Plougasnou (Finistère) se retrouvent sans médecin au 1er janvier 2024. Les
praticiens de Plouezoc’h et de Lanmeur ont proposé des consultations « en
dépannage ». | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Une solution de « dépannage » a été
trouvée pour les patients de
Plougasnou (Finistère) qui se retrouvent sans médecin au
1er janvier 2024. Trois médecins
du cabinet médical de Lanmeur et les deux de la maison de santé de
Plouezoc’h proposeront des consultations « en dépannage, pour assurer
la continuité des soins, en attendant une organisation plus pérenne dans le
centre médical de Plougasnou », informe la maire, Nathalie Bernard.
Les rendez-vous dépendront de chaque médecin
« En tant que médecins, ils nous ont dit
qu’ils ne laisseront pas la population sans réponse. » Toutefois, ils
ne prendront aucun patient en qualité de médecin traitant et ne feront aucune
visite à domicile, étant eux-mêmes déjà très pris par leur patientèle.
« Mais il y aura un suivi pour les patients qui ont besoin de renouveler
régulièrement leurs ordonnances. »
Les créneaux proposés dépendront de chaque médecin.
Au cabinet de Lanmeur, deux des médecins sont habilités à recevoir des
internes, qui pourront aussi être sollicités.
De la téléconsultation en pharmacie
Par ailleurs, la municipalité de Plougasnou finance
l’installation d’une cabine de téléconsultation à la pharmacie de Poulbraou.
Installée courant janvier, cette cabine permettra des consultations à
distance, pour des examens basiques, avec des
médecins rémunérés par l’entreprise Medadom.« L’accompagnement
sera assuré par le personnel de la pharmacie. » Faute d’effectifs
suffisants, la Pharmacie du centre n’en sera pas équipée.
Les médecins de Lanmeur et Plouezoc’h se sont aussi
engagés à visiter les patients de la résidence autonomie Kéric an Oll, de
Plougasnou, et reprendront entièrement la patientèle de l’Ehpad (établissement
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Lanmeur, « qui
était suivie par les deux médecins de Plougasnou ». Ce seront les
seuls déplacements qu’ils effectueront.
Cette organisation a été décidée au cours d’une
réunion mercredi 20 décembre 2023, où l’ensemble des professionnels de santé
étaient présents (kinésithérapeutes, infirmiers, pharmaciens, médecins…).
« On va continuer à travailler avec eux : on a un nouveau rendez-vous
fin janvier, avec aussi l’Ordre des médecins, pour voir comment affiner cette
continuité des soins. »
Nathalie
Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), a rencontré les professionnels de
santé de Plougasnou, Lanmeur et Plouezoc’h, mercredi 20 décembre 2023, pour
étudier les solutions possibles afin d’assurer la continuité des soins. |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
Contact par téléphone
Les médecins de Lanmeur sont joignables au
02 98 67 51 03 et ceux de Plouezoc’h au 02 98 61 98 76.
Les patients peuvent aussi prendre rendez-vous à la
clinique de la baie auprès de Chronodoc, le samedi de 12 h à minuit, les
dimanches et jours fériés de 8 h à minuit ; ou se rendre, sans rendez-vous, à
la
maison médicale de garde du centre hospitalier des pays
de Morlaix, de 20 h à minuit du lundi au
vendredi, de 12 h à 20 h le samedi et de 8 h à 20 h le dimanche.
En pays de Morlaix, la tempête Géraldine
a-t-elle aggravé les dégâts de Ciaran chez vous ?
Zoé
BOIRON. Publié
le
À côté de la
tempête Ciaran, le coup de vent lié à la dépression Géraldine a été, somme
toute, assez banal pour la saison, cette nuit du 30 au 31 décembre 2023. Mais
il a pu aggraver les dégâts de Ciaran. Les branches brisées, perchées en
hauteur, sont-elles tombées ? Vos toitures ont-elles été encore fragilisées ?
Racontez-nous votre situation depuis Ciaran dans le formulaire ci-dessous.
Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est
envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a
frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Bourrasques, pluie et tonnerre : le coup de vent lié
à la dépression Géraldine a agité le Finistère et le pays de Morlaix,
cette nuit du 30 au 31 décembre 2023. Mais ce n’était rien comparé à
la puissance de la tempête Ciaran du
2 novembre !
Plutôt d’intensité normale pour la saison, le coup de
vent de cette nuit a, néanmoins, pu aggraver certains dégâts occasionnés par
Ciaran.
Des branches, cassées depuis le 2 novembre et perchées
en équilibre, qui jusqu’ici ne menaçaient pas
la sécurité, ont pu tomber. Les
toitures amochées n’ont
peut-être pas été réparées, laissant les habitations plus vulnérables aux
éléments.
Est-ce votre cas ? Y a-t-il encore, chez vous, des
stigmates de la tempête Ciaran que ce coup de vent de fin 2023 aurait
aggravés ? Avez-vous revu votre programme pour le soir du Réveillon ?
Racontez-nous votre situation depuis Ciaran. Vos témoignages nous
intéressent.
Vous pouvez nous écrire en remplissant le formulaire
ci-dessous (attention, s’il ne s’affiche pas, il faut désactiver momentanément
votre bloqueur de publicités dans les paramètres de votre navigateur).
Vous pouvez aussi nous envoyer vos photos à l’adresse
mail : redaction.morlaix@ouest-france.fr
À Morlaix et ses alentours, la nuit semble avoir été
calme. Deux petits événements ont été signalés à Jean-Paul Vermot, maire de
Morlaix et président de la communauté de communes, avant minuit : une bouche
de collecteur d’eaux pluviales, située rue Straja à Morlaix, a débordé et
quelques pierres se sont éboulées dans la zone du pont de Dourduff-en-Mer, en
direction de Plouezoc’h, placée sous la responsabilité du Département.
L’Agence technique départementale en a donc été avisée.
« C’est un marin aguerri » : à 23 ans, ce
skipper breton veut participer à la Solitaire du Figaro
Publié le
Passionné de
voile depuis tout petit, Hugo Le Clech ambitionne de participer à l’une des
plus grandes courses au large : la Solitaire du Figaro. La commune de
Plougasnou (Finistère) soutient le jeune skipper de Térénez, qui est prêt à
réaliser son rêve. Il est soutenu par le célèbre navigateur Armel Le Cléac’h.
Licencié depuis son plus jeune âge à l’école de
voile de Térénez, Hugo Le Clech se passionne pour la course au large. |
OUEST-FRANCE
À seulement 23 ans, Hugo Le Clech étonne par des
performances plus que prometteuses, au point d’envisager la course au
large. Pas tout à fait un hasard.
Cet
étudiant en management du sport est aussi le digne héritier d’une famille
de marins, issue de la baie de Morlaix (Finistère) : son père, Ewen Le
Clech, navigateur ; son cousin Yannick Le Clech… Mais aussi son
« arrière-grand-père (Alfred Le Clech), qui a créé
l’école de voile de Térénez. J’ai été bercé par ça très jeune et j’y suis
attaché. »
Le large ? « Tout petit, j’étais déjà sûr
de vouloir en faire. Entre mon père toujours en course et ma mère hôtesse
de l’air, je ne pouvais pas être autrement », sourit le jeune
homme.
Hugo Le Clech en double mixte avec
Aloïse Retornaz en août 2023. | SAILING ENERGY
Hugo Le Clech a connu une grosse déception fin 2022 :
l’arrêt contraint de son projet double mixte en vue des Jeux olympiques 2024.
Mais, grâce à son tempérament incisif, il a connu une saison 2023 remarquable
de régularité, avec un enchaînement de podiums.
Il a notamment participé à plusieurs courses
estivales sur différents supports, avec deux championnats de France :
la classe Cormoran à Douarnenez (Finistère)
et l’open 5.70 à La Rochelle (Charente-Maritime), avec Pierrig de Kerdrel, de
Roscoff, et Joseph Cloarec, de Carantec. Il a également formé un duo avec la
Brestoise Aloïse Retornaz, en 470, pour le championnat du monde à La Haye
(Pays-Bas), « sans entraînement particulier ».
250
000 euros recherchés
Désormais, il souhaite s’aligner sur la Solitaire du
Figaro, l’une des trois plus grandes courses au large en solitaire avec
le Vendée Globe et la Route du Rhum. Pour participer à cet événement, il
recherche des sponsors. « Cela engendre des retombées médiatiques et
économiques importantes, j’ai déjà quelques touches. »
Pour ce projet « professionnel et personnel,
dans la logique de réaliser une performance sportive », il doit
réunir 250 000 € en 2024.
« Mettre en avant ma région »
Maintenant que le cadre est posé, il doit s’entourer
d’une équipe : « Mon ambition est de mettre en avant ma région et mes
valeurs environnementales », ajoute le skipper, qui a réussi à
convaincre la commune de Plougasnou de le suivre dans son aventure.
De grands navigateurs le soutiennent, comme
Armel Le Cléac’h.
« J’ai découvert un marin aguerri, à l’aise au large, passionné de
performance, souligne le skipper de l’Ultime Banque Populaire.
C’est également un technicien rigoureux, parfaitement conscient que la
mise au point d’un bateau de course est un facteur clé de performance. »
Après un film, un livre sur Ricardo
Cavallo : le peintre est décidément inspirant
Pascale VERGEREAU. Publié le
Après le
documentaire « Ricardo et la peinture », de son ami Barbet Schroeder,
l’artiste argentin Ricardo Cavallo, installé dans le Finistère, a inspiré un
livre pour enfants à l’auteur François Place. Il a pour titre « L’enfant, le
peintre et la mer. »
« L’enfant, le peintre et la mer » est signé
François Place. | DR
Décidément, Ricardo Cavallo inspire. Le 15 novembre
sortait dans les salles de cinéma
le documentaire
Ricardo et la peinture.Un fascinant portrait du peintre argentin
par le cinéaste Barbet Schroeder, son ami depuis quarante ans.
D’un trait vif rempli de couleurs tendres, François
Place relate entre ses pages la rencontre d’un jeune garçon prénommé Paul avec
« l’artiste des falaises », qui descend chaque jour peindre dans une grotte de
Saint-Jean-du-Doigt,
près de Morlaix (Finistère).
« Avec un léger accent et une sorte de
sourire au fond de la voix », Ricardo va inviter l’adolescent à le
regarder travailler. Puis à dessiner des figurines d’animaux dans l’école de
peinture gratuite qu’il a ouverte dans le village, pour petits et grands. Paul
va y découvrir l’amour de l’art et l’amour tout court. Un bel hommage au sens
du partage d’un adorable fou de peinture.
L’enfant, le peintre et la mer, Pastel,
56 pages, 15 €, à partir de 6 ans.
Depuis
plusieurs années, d’après les chiffres de l’Insee (Institut national de la
statistique et des études économiques), Plougasnou (Finistère), perd des
habitants. Pourtant, un recensement mené en 2023 indique que la commune a
franchi la barre des 3 000 habitants. Explications.
Nathalie Bernard, maire de Plougasnou
(Finistère), fait le point sur les chiffres de l’Insee dans sa commune. |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
Entre 2015 et 2021, selon les chiffres de l’Insee
(Institut national de la statistique et des études économiques), qui serviront
de valeur officielle au 1er janvier 2024, la commune de Plougasnou
est passée de 2 999 habitants à 2878, soit une diminution de -0,7 % et
121 habitants en moins (1).
En 2023, 3 192 habitants au recensement
Pourtant, il convient de nuancer un peu ces chiffres.
Nathalie Bernard, la maire de la commune, explique : « Nous n’avons
pas été recensés entre 2017 et 2023. » La diminution de la population
enregistrée en 2017, a été lissée sur plusieurs années.
D’après le recensement mené en 2023, la commune
comptait « 3 192 habitants », indique la maire. Mais là
aussi, cette augmentation va être lissée, sur plusieurs années, ce qui
explique que les chiffres de la population, entre 2015 et 2021, indiquent une
diminution.
Pour Nathalie Bernard, ces données, qui laissent
entrevoir une évolution positive, ne sont pas une surprise. « Dès
2019, nous avons senti l’arrivée de nouveaux habitants, et ça s’est accéléré
après le Covid-19 », dit-elle. Élément qui confirme cela :
« On a vu les inscriptions sur les listes électorales augmenter, mais aussi
les effectifs à l’école, ce qui laisse entendre que de jeunes familles sont
venues s’installer. »
Depuis 60 ans, ils
n’ont de cesse de dessiner et peindre le bord de mer à Plougasnou
Publié
le
Peintre et architecte,
Ghislaine et Eddy Roux ont consacré une grande partie de leur vie à dessiner
le littoral trégorrois. Pour la première fois, un livre et une exposition
présentent 60 ans de dessins en bord de mer, à Plougasnou (Finistère). Un
style qui n’appartient qu’à eux.
Ghislaine et Eddy
Roux couchent inlassablement dans leurs carnets les émotions visuelles que
leur offrent le port du Diben et les rochers de Primel à Plougasnou. |
OUEST-FRANCE
« Le Jour de l’an
arrivait… avec les cartes de vœux d’Eddy et Ghislaine Roux. À travers leurs
dessins, nous respirions le bon air marin du Diben », relate
Christian Millet, président de Patrimoine de Plougasnou (Finistère). Sous
l’impulsion de Jean-François Joly, l’association livre un ouvrage intitulé
Eddy Roux, Rochers – Plougasnou et propose une exposition Plougasnou,
60 ans de dessins en bord de mer, des dessins et peintures du couple.
Une exposition dont le fil
commun qui relie leurs créations, constitue une célébration de leur port
d’attache, lové à l’entrée de la baie de Morlaix.
60 ans qu’Eddy Roux dessine.
L’homme âgé de 96 ans n’a de cesse de coucher inlassablement sur ses carnets,
ses émotions visuelles. « Combien de fois avons-nous croisé Eddy sur
les chemins, son carnet de croquis à la main, et dans la poche un crayon et
une lame de rasoir pour « biftecker » la pointe », poursuit Christian
Millet.
Dessiner, croquer, faire le
relevé d’un bâtiment, c’est un réflexe né de l’enseignement des architectes de
sa génération. « Il est de ceux qui ont connu l’ancienne école des
Beaux-Arts, dans un atelier où le dessin était primordial. Le croquis, il l’a
découvert en Grèce, et depuis, il n’a jamais abandonné. » Un trait de
crayon simple et efficace qui livre son attachement, presque obsessionnel, aux
rochers de Plougasnou.
Le port du
Diben, au stylo-bille d’Eddy Roux. | OUEST-FRANCE
C’est en le suivant sur les
sentiers côtiers, que Ghislaine, son épouse, aujourd’hui âgée de 91 ans, se
prend au jeu du dessin et tombe en amour pour la région. Attirée par la
peinture, elle y consacrera quasiment toute sa vie avec la création à Paris,
d’une école de peinture inspirée de la pédagogie Martenot qui défend
l’épanouissement de la personne par l’art. « C’était un grand bonheur
de le suivre ! », précise-t-elle.
Les deux
maisons, huile sur toile de Ghislaine Roux. | OUEST-FRANCE
« Tout cela nous
laissait entrevoir une riche production, des dizaines de carnets de dessin et
des toiles que nous avons récemment découvertes », témoigne
Jean-François Joly qui a mis un an pour choisir avec le couple les œuvres pour
illustrer l’ouvrage et l’exposition. Chez eux au Diben, dans l’ancienne maison
des aïeux d’Eddy, la famille du pasteur Jenkins, venue du pays de Galles au
milieu du XIXe siècle. « De la cave au grenier, il y en
avait partout ».
Plougasnou, 60 ans de
dessins en bord de mer d’Eddy et Ghislaine Roux, est à découvrir du 26 au
29 décembre à la Maison Prévôtale à Plougasnou
Et si on offrait une expérience unique, à
vivre en baie de Morlaix ?
Publié le
L’Office de
tourisme Baie de Morlaix (Finistère) propose des bons cadeaux originaux : la
possibilité de vivre des expériences uniques par le prisme d’ateliers
créatifs, culinaires ou d’une session de simulation de pilotage d’un avion
A320. C’est à réserver auprès des offices de tourisme.
Au sein de sa voilerie à Plouezoc’h
(Finistère), Laurence Jeandot souhaite partager ses savoir-faire. Elle propose
un atelier de création de tote-bag, de trousses de toilette ou encore d’un
grand sac de sport. | OUEST-FRANCE
Ateliers créatifs, culinaires ou session de
simulation de pilotage d’un avion A320 : l’Office de tourisme Baie de Morlaix
(Finistère) propose de vivre des expériences uniques grâce à des bons cadeaux
originaux.
En quoi consistent ces bons cadeaux 100 % Baie
de Morlaix ?
Cette offre originale émane de l’Office de tourisme
Baie de Morlaix. L’idée est de pouvoir offrir à ceux que l’on aime, l’occasion
de vivre des expériences inoubliables. « De quoi se créer de bons
souvenirs au cœur d’une voilerie ou de vivre des sensations incroyables au
sein d’un cockpit, bref des expériences uniques, détaille l’équipe de
l’Office de tourisme. Trois de nos partenaires, avec lesquels nous
travaillons toute l’année, ont imaginé des formules exclusives. »
Pour Noël, l’équipe de l’office de tourisme
Baie de Morlaix propose des bons cadeaux pour vivre des expériences
uniques.s | OUEST-FRANCE
Quelles sont ces offres ?
Elles sont au nombre de trois. Au sein de sa
voilerie à Plouezoc’h, Laurence Jeandot propose un atelier de création de
tote-bag, de trousses de toilette ou encore d’un grand sac de sport (selon
la formule choisie). Sur un plancher traditionnel, vous tracerez et
découperez votre création en voile recyclée issue de la plaisance »,
explique-t-elle.
La deuxième offre concerne un atelier culinaire
animé par un chef professionnel. Ces ateliers sucrés ou salés sont
programmés tout au long de l’année dans la cuisine du magasin O’Panier des
Saveurs à Lanmeur. La dernière expérience est pour le moins originale car
elle propose de passer une demi-journée au cœur du centre de formation Icare
à l’aéroport de Morlaix et comprend une séance sur un simulateur de vol.
Accompagné de Laurence Jeandot, vous
tracerez, découperez, et assemblerez votre propre sac en voile recyclée. |
OUEST-FRANCE
Où réserver ?
Ces bons cadeaux, dont les prix vont de 60 € à
200 €, peuvent être achetés auprès des offices de tourisme, à Morlaix,
Plougasnou, Carantec et Locquirec. Ils sont valables un an.
Les tarifs des ports de Trébeurden en
augmentation
Publié le
À l’ordre du
jour du conseil municipal, lundi 18 décembre 2023, les tarifs des ports de
Trébeurden (Côtes-d’Armor) ont été évoqués par Guillaume Le Guen. Les
plaisanciers se verront une nouvelle fois appliquer une hausse de 6 % de leur
emplacement en communal, 3 et 2 % pour la partie concédée.
Le port communal, sans bateau l’hiver,
jouxte le port concédé. Les plaisanciers des deux côtés se verront appliquer
une hausse des tarifs pour 2024. | OUEST-FRANCE
Nous continuons dans la démarche d’une
augmentation de 25 % sur trois ans, décidée pour équilibrer le budget du
port public , explique Guillaume Le Guen, élu en charge des ports. Même avec cette hausse, nous avons du mal à trouver l’équilibre,
sachant que nous avons une perte de fréquentation de 2 à 3 % tous les
ans.
Guillaume Le Guen se veut
pourtant optimiste : On commence à se stabiliser, même s’il reste
un déficit de 5 000 € cette année. Il faudra encore trouver des
solutions. Mathieu Langlais, de la minorité, questionne :
S’est-on comparé au port de l’Île-Grande, qui semble bien rempli ?
Les plaisanciers sont vieillissants
La réponse de Guillaume Le Guen est préparée.
Nous avons à
Trébeurden des Zones de mouillages et d’équipements
légers (ZMEL), notamment au Toeno, qui
est 100 % complète. Le problème du port de Trébeurden est
particulier : la proximité du port de plaisance concédé de 700 places, qui
accueille aux deux tiers des bateaux de 6 à 9 mètres. Ceux-là devraient se
retrouver dans le port communal. Le port concédé devrait avoir des bateaux
de 10, 11 mètres, voire plus. Guillaume Le Guen continue son
analyse : Les plaisanciers sont vieillissants et préfèrent plus de
service et pouvoir accéder à pied à leur bateau. Cela explique qu’on soit
dans une dynamique décroissante.
L’élu évoque les statuts :
Pour contrer cela, le port concédé devrait verser
50 % de ses bénéfices à la mairie. Sauf que depuis 1990, la
société du port, à
part une année, a toujours déclaré des déficits en fin d’année.
Mathieu Langlais, de la minorité, s’étonne sur
les comptes du port concédé : Une entreprise qui ne fait que des
déficits depuis trente ans. On a qu’à regarder leur comptabilité ;
Guillaume Le Guen acquiesce, en mettant en avant les postes des
salaires et les honoraires : « La comptabilité a déjà été vérifiée.
Ils se débrouillent pour arriver à un peu moins de l’équilibre. La
solution serait d’augmenter les recettes. La mairie pourrait les aider
dans ce sens.
« Trouver un projet constructif »
Concernant le port concédé, l’élu remarque que
les tarifs des petits bateaux augmentent plus que ceux des gros bateaux.
Augmentation de 3 % pour les bateaux de 0 à 9 mètres, 2 % pour les autres. Une volonté affichée de faire venir les plus gros bateaux, mais qui ne
marche pas , analyse Guillaume Le Guen. Le budget du port concédé
reste à 40 000 € de déficit cette année, donc pas loin de
l’équilibre.
Mathieu Langlais s’interroge sur une
grosse société qui fait des transferts. Bénédicte Boiron, maire,
intervient : La relation de la commune avec le concessionnaire a
déjà été regardée de près par le tribunal et la chambre des comptes, sans
suite. Il faudra se réinterroger sur notre relation et trouver un projet
constructif avec la société du port. La concession est prévue
jusqu’en 2040. Les tarifs sont adoptés à l’unanimité.
Des bacs en
plus, une machine à glace… À Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), une
véritable Maison de la pêche va s’installer dans un bâtiment aquacole qui a
déjà été rénové par Morlaix communauté.
La Maison de la pêche du port de Primel – Le
Diben va s’installer dans un bâtiment aquacole rénové par Morlaix communauté
(Finistère). | OUEST-FRANCE
Près de 450 000 € vont être investis
pour créer une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben, à Plougasnou,
dans un bâtiment déjà existant. | OUEST-FRANCE
Le bâtiment a déjà été rénové et va voir s’installer une Maison de la pêche du
port
Le
bâtiment a déjà été rénové
et va voir s’installer une Maison de la pêche du port Primel – Le Diben.
En 2021 et 2022, une étude avait été menée et une expérimentation notamment en
concertation « avec les pêcheurs professionnels du site afin de
répertorier les usagers potentiels et leurs besoins, préciser et dimensionner
les outils proposés et définir l’aménagement et les modalités d’exploitation
du site », a indiqué Marc Rousic, conseillé délégué mer, littoral et
port.
Deux
bassins en plus
Il en est ressorti que le bâtiment, avec ses cinq
bassins en béton, satisfaisait
autant les usagers que
les services sanitaires. Ils seront donc « pérennisés et complétés par
la création de deux bassins supplémentaires ainsi que quatre containers
modulables », dédiés à la pêche à pied professionnelle.
Ces bassins pourront fonctionner en circuit fermé,
afin de pouvoir faire face, en cas de pollution du milieu marin. Une machine à
glace sera également installée, et, « dans une logique d’optimisation
foncière, la Maison de la pêche permettra d’accueillir une chambre froide
négative pour le stockage des appâts, en substitution des équipements
individuels actuellement positionnés sur le terre-plein portuaire ».
Tout est mis en place pour les pêcheurs, au sein de leur maison.
Une association comme interlocutrice
Ces derniers ont même créé une association, Diben
Pors Pesket, qui sera donc l’interlocutrice de Morlaix communauté pour la
gestion de l’outil.
Le coût, pour mettre en place ce projet, est estimé à
450 000 €.
Lors du
conseil communautaire, lundi 18 décembre 2023, les élus de Morlaix communauté
ont voté une subvention de 42 500 € à la station SNSM de Plougasnou
(Finistère). Ils se sont également prononcés en faveur d’un soutien plus
permanent aux stations du territoire.
Fin 2023, la station SNSM de
Primel-Plougasnou a reçu un nouveau bateau, le « Baz Garo ». | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Pour soutenir la Société nationale de sauvetage en
mer (SNSM), Morlaix communauté met la main à la poche.
Lundi 18 décembre 2023 au soir, lors du conseil
communautaire, les élus ont voté en faveur d’une subvention de 42 500 € pour
la station
SNSM de Primel-Plougasnou,
qui est « actuellement confrontée à de lourds investissements liés à
la nécessité de renouveler son semi-rigide et d’assurer la remise à neuf à
mi-vie de sa vedette, pour un montant prévisionnel de travaux de 425 000 € », a indiqué Marc Rousic, conseiller délégué à la mer et au
littoral, ports et rapporteur de la délibération.
Les stations SNSM du territoire de Morlaix
communauté sont concernées
Les élus se sont également prononcés en faveur de la
mise en place « d’une action permanente de soutien aux stations SNSM
du territoire, se traduisant par une intervention financière à hauteur de 10 %
des dépenses prévisionnelles liées au renouvellement ou au maintien en
activité à mi-vie de leurs navires ».
Cela signifie qu’à quelques vagues de Plougasnou, la
station SNSM de Locquirec pourra aussi solliciter un accompagnement financier.
En images : On a adoré le bestiaire
fabuleux sur la place de Plougasnou
Publié le
Samedi à
Plougasnou, les déambulations d’animaux fantastiques ont enchanté le public.
Un voyage onirique et tendre pour plonger dans la magie de Noël et qui se
poursuit ce dimanche.
Tendres et malicieux, le lion et le chat
ouvrent la parade des animaux fantastiques. | OUEST-FRANCE
Elles sont les stars du jour. Bienvenue dans ce
magnifique domaine peuplé d’animaux féeriques sortis des livres de contes. Et
sûrement les préférés du Père Noël. Samedi 16 décembre, sur la place du bourg
de Plougasnou, les animaux règnent en maître, hypnotisent et pour la
circonstance, tous préparent Noël.
La parade des animaux est un moment
inoubliable pour les visiteurs | OUEST-FRANCE
« C’est tout simplement fantastique », commente une maman venue avec ses deux
enfants. Sur les épaules de leurs parents, les plus petits ne perdent une
miette des fabuleux costumes préparés par Dany Alric qui, forte d’une
inépuisable imagination, réinvente avec ingéniosité la magie de puisée dans
l’univers de Charles Perrault et d’autres contes.
Dany Alric, costumière et
créatrice, règle les derniers détails avant la parade au milieu du public. |
OUEST-FRANCE
Tous les bénévoles ont passé
plusieurs mois à créer des masques d’animaux, à concevoir les costumes des
personnages de la crèche et de la vingtaine d’artisans du marché venus
présenter des jouets en bois, des créations verre ou en tissu, en papier, ou
encore des objets en céramique.
Dame souris ferme le bal. |
OUEST-FRANCE
Du maquillage, des couronnes, de la pâtisserie, tout
est perfection et émerveillement ! Toute cette créativité pleine de magie et
de lumières invite à se projeter vers Noël. On peut encore en profiter ce
dimanche toute la journée.
Ce dimanche, le marché de Noël est ouvert de 10 h à
20 h. Crèche vivante et défilé féerique à partir de 17 h. Chorale à 15 h.
Parkings autour de l’église.
À Pleumeur-Bodou, les médecins porteurs
d’une maison de santé jettent l’éponge
Publié le
« Nous avons
pris la décision difficile mais nécessaire de nous orienter vers une nouvelle
initiative. » C’est par ces mots que les médecins porteurs du projet de maison
de santé à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), en litige avec l’Agglo à l’automne,
annoncent finalement ce vendredi 15 décembre 2023 que le projet tourne court.
Installés au Pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou
depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison
médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui a pris l’eau… | OUEST-FRANCE
C’est par un communiqué sibyllin que les médecins
porteurs du dossier de maison de santé à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor)
annoncent finalement « une nouvelle orientation » à leur
projet, ce vendredi 15 décembre 2023.
« Nous annonçons aujourd’hui une évolution
significative de notre engagement pour une maison de santé sur le territoire
de Lannion-Trégor communauté. Après trois années de dévouement à notre projet
initial à Pleumeur-Bodou, nous avons pris la décision difficile mais
nécessaire de nous orienter vers une nouvelle initiative »,
écrivent-ils, sans à aucun moment, la préciser.
Mais le tournant est évoqué entre les lignes par un
« changement de cap faisant suite à une période prolongée de lassitude et de
défis », ainsi que la « fatigue profonde au sein de notre
équipe », décrivent ces médecins.
« De récentes propositions, bien que
répondant en grande partie à nos besoins, sont arrivées trop tardivement dans
un contexte poussif où la confiance mutuelle n’avait pas pu s’établir de
manière solide », relèvent les intéressés, qui quitteront bien les
locaux du Pôle Phoenix le 31 décembre.
Ils effleurent l’idée d’un « nouveau projet
qui fera l’objet d’une communication spécifique en temps voulu ».
Mais se veulent rassurants auprès leurs « patients et collègues […],
nous nous engageons à garantir la continuité des soins à compter du 1er janvier
2024 ». À ce stade, comprenne qui pourra…
Plestin-les-Grèves. Ricardo Cavallo au cœur de
la peinture
Publié le
Le peintre, Ricardo Cavallo, est venu
présenter, dimanche, le film de Barbet Schroeder consacré, entre autres, à son
œuvre. | OUEST-FRANCE
C’est une salle comble qui est venue acclamer la
projection du nouveau film du réalisateur Barbet Schroeder, consacré au
peintre Ricardo Cavallo, à ses œuvres magistrales et grand format, et à
l’amour qu’il porte à ses illustres prédécesseurs, Claude Monet, Diego
Velázquez, Pablo Picasso, Georges Braque, etc.
Ricardo Cavallo habite, aujourd’hui, à
Saint-Jean-du-Doigt où il tient une école de dessin ouverte à toutes et à
tous, grands et petits, et ce, pour le simple plaisir de transmettre, et de
dire que pour se sentir vivant il faut s’exprimer : « Si vous créez,
vous construirez le monde… »
C’est avec flamme, passion et amour que Ricardo
Cavallo a répondu aux nombreuses questions qui fusaient de la salle.
Le peintre confesse ne plus aller au cinéma, mais
dimanche après-midi, face à une salle émerveillée par un bain de couleurs et
de vie, il se sentait bien : « Nous sommes comme dans un cocon, et
grâce au film de Barbet Schroeder nous sommes au plus près de la vibration
réconfortante des couleurs… »
Dimanche, Ricardo et la peinture,
documentaire de Barbet Schroeder, à 14 h 45, cinéma Le Douron.
Plougasnou. Le
ruisseau du Guerzit va être détourné
Publié le
À Plougasnou (Finistère),
le ruisseau qui serpente des hauteurs de Kérénot en direction du Guerzit
déborde souvent. Son tracé sera modifié pour remédier aux inondations qui
frappent les habitations.
Au Guerzit, des travaux vont être engagés pour détourner le ruisseau le long
de la route et améliorer la qualité des milieux aquatiques. | OUEST-FRANCE
Cela fait quelques années, que le site du Guerzit, à
Plougasnou
(Finistère), est sous
surveillance. À cause d’une action conjuguée de plusieurs phénomènes, des
pluies abondantes, de coefficients de marées élevés et l’action du vent, le
ruisseau du Guerzit déborde fréquemment, inondant les habitations situées au
niveau de son embouchure, en bordure de la route qui descend à la plage.
Cela en dépit des travaux de curage réguliers du
fossé de voirie pour maintenir les conditions d’évacuation hydrauliques sur
son cheminement sur près de six cents mètres. « Ce qui avait pour
effet de perturber l’installation de la vie aquatique et de modifier les
habitats piscicoles, indique la municipalité. Dans ce
ruisseau qui se jette dans la Manche, des anguilles y ont été observées, une
espèce à valeur patrimoniale. »
Un nouveau tracé
C’est pourquoi la commune prévoit de déplacer le
cours d’eau actuellement situé en bordure de route et menant à la plage sur
deux cents mères, dans les parcelles pâturées attenantes où s’écoule déjà l’un
des deux bras du cours d’eau.
Les travaux envisagés vont nécessiter l’installation
d’une buse de franchissement de diamètre de 800 mm, ceci afin de maintenir
l’accès aux parcelles.
Ce nouveau tracé qui répond au Code de
l’environnement fait l’objet d’une convention avec les deux propriétaires des
différentes parcelles. Les travaux seront réalisés par les services techniques
de la commune, ils n’ont pas encore été chiffrés. « Ces travaux vont
permettre de favoriser la présence des anguilles sur le site. »
Le Cormoran – Cent ans de régate : un
livre sur ce petit voilier, emblématique de la baie de Morlaix
Publié le
Le livre,
baptisé Le Cormoran – Cent ans de régate, conçu et réalisé par le Carantécois
Loïc Mével et le Plougasniste Jonathan Florent, a été édité fin novembre 2023,
après des mois de travail pour ces deux passionnés du petit voilier,
emblématique de la baie de Morlaix (Finistère) depuis 1922 ! Un véritable
livre objet agrémenté de photos et de croquis retraçant l’histoire du petit
bijou de 4,50 m de long qui entame allègrement son deuxième siècle de vie.
Loïc Mével éprouve une grande satisfaction à
présenter l’oeuvre collective qui lui tient à coeur. Peut-être la première
d’une série ?…. | OUEST-FRANCE
Loïc Mével et Jonathan Florent étaient destinés à se
rencontrer. Le premier, propriétaire du Cormoran n° 206 baptisé Disvare
est le fils de François Mével, ancien constructeur de bateaux, et le
vice-président de l’Association nationale de la classe Cormoran (ANCC) et
président de l’Amicale des propriétaires de Cormoran de la baie de Morlaix.
Le second, Jonathan Florent, est le propriétaire du
Cormoran Noli. Il est aussi l’un des plus jeunes artistes peintres à
avoir été élu Peintre officiel de la Marine en 2021, à l’âge de 34 ans. Et
aujourd’hui, il est le premier invité d’honneur du Salon d’hiver 2023 de
Carantec (peintures et sculptures), qui va bientôt ouvrir ses portes. Ses
études artistiques à l’école Pivaut de Nantes (Loire-Atlantique) lui ont
permis de maîtriser l’art de la mise en page, un savoir-faire bien utile au
moment de réaliser l’ouvrage avec Loïc Mével qui, lui, a écrit les textes.
Une longue gestation
« Ce travail m’a pris six mois, recherches
comprises. Et Jonathan a dû travailler une dizaine de mois pour sa
réalisation. Nous avons bénéficié, notamment, des superbes photographies de
Paul Reunavot, dit “Polo”, d’André Scornet du Studio André, et de Manon Le
Guen. À l’origine, nous avions lancé une souscription qui nous a permis de
prévendre 165 livres. Notre œuvre est tout à fait collective et bénévole et
nous ne tirerons personnellement aucun bénéfice financier de l’opération. Les
potentiels profits reviendront intégralement à l’ANCC », relève Loïc
Mével. Le livre a récemment été édité par l’imprimerie Chirat de
Saint-Just-la-Pendue (Loire), une entreprise du Patrimoine vivant.
Comment se le procurer ?
L’ouvrage de 160 pages, au prix de 35 €, est
disponible à la librairie-bar Le Troadec à Carantec (dédicace le 21 décembre),
puis à la librairie Livres in room de Saint-Pol-de-Léon, et au studio André, à
Morlaix. Le lecteur y découvrira toute
la vie du Cormoran. Un petit classique de 4,50 m qui a décidément tout d’un grand »,
selon les mots de Jonathan Florent. Ainsi apprend-on tout sur les origines du
Cormoran, ses modes de construction, sa période d’éclipse et sa renaissance,
jusqu’au Cormoran du XXIe siècle.
Un petit voilier bien vivant,
dont une centaine navigue à ce jour et, cela est à noter, une arrivée
très remarquée de jeunes régatiers »,se réjouissent Loïc Mével et
Jacques Lemétayer, président de l’association nationale.
Rendez-vous maintenant sur l’eau pour les
championnats de France de la classe Cormoran en juillet 2024 à Brest !
Conchyliculteurs et pêcheurs réfléchissent ensemble à la mise en place d’une
nouvelle filière dédiée aux algues. Une façon de sécuriser leurs entreprises
et l’approvisionnement de l’industrie agroalimentaire.
Conchyliculteurs et pêcheurs s’unissent pour
créer une filière française d’algues pour l’industrie agroalimentaire. | PHOTO
ARCHIVES PRESSE OCÉAN
Les pêcheurs comme les conchyliculteurs sont
aujourd’hui dans le même bateau. Les deux filières sont confrontées aux aléas
climatiques aux conséquences parfois désastreuses pour leurs activités, mais
aussi à de nouvelles réglementations qui mettent à mal leur modèle actuel.
Sans compter une désaffectation de la part des consommateurs des rayons frais.
Face à ces nouvelles problématiques très prégnantes, le Comité national de la
conchyliculture et le Comité national des pêches et des élevages marins se
sont donc rapprochés et travaillent sur la mise en place d’une filière algues.
Des
algues toute l’année
Leurs présidents respectifs, Philippe Le Gal (CNC) et
Olivier Le Nézet (CNPMEM), s’en sont ouverts le mercredi 29 novembre 2023 lors
des 18es Assises de l’économie de la mer qui se sont tenues à
Nantes. Il s’agit de créer une structure qui proposerait des algues
toute l’année à l’industrie agroalimentaire qui recherche une continuité
d’approvisionnement », précise Philippe Le Gal.
C’est un sacré défi dans un contexte où la
filière existe depuis longtemps et est en plein développement ,
reconnaît Olivier Le Nézet, le président du CNPMEM. Et de rappeler que la
Bretagne occupe la première place européenne en tonnage pour la pêche d’algues
sauvages, avec 80 000 à 100 000 tonnes par an. Elle est en deuxième ou
troisième position au niveau mondial. Le Japon a longtemps occupé la
première place mais ça s’est arrêté après Fukushima.
Les perspectives de développement de la filière
algues sont particulièrement intéressantes car il existe deux grands acteurs
historiques en France spécialisés dans la transformation des algues pour
l’alimentation, la cosmétique… Algaia à Lannilis (Finistère) et le groupe JRS
qui a repris le précédent. Ces entreprises travaillent 365 jours sur
365 et 24 heures sur 24. Les attentes et les besoins sont forts.
« Garder la valeur ajoutée aux producteurs »
Le potentiel est important, pour les pêcheurs comme
pour les conchyliculteurs qui y trouvent là matière à se diversifier.
C’est une alliance entre cousins. Les pêcheurs sont de très bons marins et
les conchyliculteurs de très bons éleveurs. Le plan de développement de la
filière nationale algues est déjà écrit et il va être déposé sous peu. Pour le professionnel lorientais, ce plan s’inscrit dans le cadre de
l’évolution de la planification de l’espace maritime et de l’éolien en mer et
peut ouvrir de nouveaux horizons à échéance 2030 ou 2050 , sachant
que l’on sera très au large et que ça nécessitera des investissements
particuliers . Il doit permettre de pousser la réflexion avec des
objectifs et un calendrier. Il faut qu’on s’empare du sujet pour garder
la valeur ajoutée aux producteurs. Et ça permettra peut-être d’attirer des
jeunes vers nos métiers.
Pour clore la rumeur, la maire de
Plougasnou dément la fermeture de la Poste
Publié le
Depuis
plusieurs semaines, une rumeur circule concernant la fermeture du bureau de
poste à Plougasnou. Ce que, Nathalie Bernard, la maire, dément formellement.
Lors d’une rencontre avec la direction départementale, elle a réussi à
négocier une ouverture du guichet le matin, au lieu de l’après-midi.
La Poste de Plougasnou restera ouverte en
2024. | OUEST-FRANCE
« Il se dit au marché de Plougasnou
(Finistère) que la Poste envisage de fermer le bureau de poste, et que des
négociations sont en cours avec la commune », s’inquiètent les élus
des deux groupes d’opposition, jeudi 7 décembre, au moment des questions
orales de fin de conseil municipal. « C’est vrai qu’en 2022, nous nous
étions inquiétés de la réduction des horaires du bureau de poste, avec une
ouverture les après-midi », relate la maire, Nathalie Bernard. Alors,
qu’en est-il réellement ?
« Dernièrement, nous avons réagi à une
communication du président de la Poste, proposant de rencontrer les communes.
Nous avons fait valoir qu’une ouverture du bureau était nécessaire aux
entreprises. Nous avons été entendus par la direction départementale qui a été
très claire : il n’y aura pas de fermeture de la Poste en 2024, on restera à
18 heures d’ouverture, et ce sera tous les matins. » La mairie attend
un courrier confirmant cette annonce.
Quelle aide pour un candidat médecin
militaire ?
Dans le cadre du plan d’urgence municipal pour
rechercher des médecins, Guy Féat, élu de l’opposition, est en contact avec un
médecin militaire prenant sa retraite et qui pourrait éventuellement venir
exercer à Plougasnou. « Pourra-t-il bénéficier de l’accompagnement à
l’installation au niveau de logement et de l’exonération du loyer pour la
maison de santé ? S’installant pour la première fois en libéral,
bénéficiera-t-il de la subvention de l’Agence régionale de santé ? »
La maire précise que la commune accompagnera tous les
candidats « au mieux ». La réponse est complétée par Laurène
Pasquier, élue en charge du dossier : « On ne peut pas faire une
réponse globale, mais au cas par cas. Nous communiquerons prochainement sur le
dispositif avec un panel de réponses, pour permettre de remédier à l’absence
de médecins. On travaille avec tous les professionnels de la santé. »
Le conseil en bref
Les élus augmentent de 4,50 % les tarifs communaux.
« Cela concerne surtout les repas à la cantine, détaille la maire.
Un repas revient à 11,19 €, on fait payer aux familles, selon le quotient
familial, entre 1 et 4,30 €. L’augmentation se situe entre 15 et 30 centimes
le repas. » Cinq élus de l’opposition jugent cette augmentation trop
élevée « alors que les ménages sont sous pression financière. »
Afin d’amortir le choc de l’inflation, le conseil
municipal instaure la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle pour le
personnel communal. Son coût : 270 000 €.
Déserts médicaux : comment le
Centre-Bretagne tente de séduire les futurs médecins
Maxime
LAVENANT.
Publié le
Une
quarantaine d’étudiants ont participé à une journée de découverte de la
médecine rurale, ce jeudi 7 décembre 2023, à Gourin (Morbihan). Une opération
séduction pour inciter ces futurs généralistes à s’installer dans le
Centre-Bretagne, touché par une désertification médicale.
Nawale et Marie, deux futures internes de la
faculté de médecine de Brest, ont participé à la journée de découverte de la
médecine rurale, organisée jeudi 7 décembre 2023 à Gourin (Morbihan). |
OUEST-FRANCE
On est dans le centre, mais on n’est quand
même pas loin de la côte ! La campagne, c’est formidable,
il n’y a pas que la mer dans la vie ! Ce jeudi 7 décembre 2023,
les formules chocs, façon slogans publicitaires, se sont succédées au
domaine de Tronjoly, à
Gourin (Morbihan),
où étaient réunis une quarantaine d’étudiants en médecine.
Ces futurs généralistes participaient à une
journée professionnelle de découverte de la médecine en milieu rural ,
organisé par les collectivités locales et l’Université de Brest. Une
opération séduction pour promouvoir le Centre-Bretagne, touché de plein
fouet par la désertification médicale.
Rien que dans le territoire de Roi Morvan
Communauté (RMCom), qui réunit 21 communes du nord-ouest du Morbihan, à
cheval entre le
Finistère et les
Côtes-d’Armor, on est en capacité d’accueillir tout de suite une quinzaine de
généralistes , calcule rapidement sa présidente, Renée Courtel.
Sur une table, l’élue a pris soin d’exposer une
photo aérienne flatteuse du centre bourg de Guiscriff, dont elle est
maire. Il faut donner envie, montrer que ce territoire n’est pas
gris !
« Qualité
de vie »
La commune disposera bientôt d’une maison de
santé pluriprofessionnelle (MSP), où se côtoieront médecins, kinés,
infirmières, etc. Un modèle qui a le vent en poupe auprès des jeunes. Les cabinets classiques, c’est le passé , affirment plusieurs
d’entre eux. Et l’aspect médecine rurale n’est pas pour déplaire à
certains. En ville, les actes sont moins diversifiés, il y a plus
de bobologie, les relations avec les patients sont moins agréables ,
estime Andréa.
Un point de vue enthousiaste assez partagé par
les étudiants interrogés, mais pondéré par une autre réalité : Pour
nous, c’est la qualité de vie qui prime , tranchent tout net
Nawale et Marie, deux futures internes. Depuis le bac, nous faisons
beaucoup de sacrifices,appuie Marie.
Nous ne pourrons jamais rattraper ce
temps. »
Leurs aînés le savent bien, et évitent d’ailleurs
de leur jeter de la poudre aux yeux. Comme le pharmacien Kilian Le Coz,
30 ans, installé à Gourin : Pour réussir une installation, il faut un
territoire qui vous corresponde. Si vous avez besoin de faire du shopping
tous les samedis, ne venez pas ici !
« Compétition »
À défaut d’y vivre, Sandra et Andréa s’imaginent,
par exemple, habiter en ville et faire le trajet quotidiennement.
Il y a des facilités de mobilité aujourd’hui, ce n’est plus comme quand
je suis arrivée ici il y a vingt ans , relève Gaëlle Menard,
pharmacienne à l’hôpital du Faouët, situé à une quinzaine de kilomètres
plus au sud.
Mais, pour Jean-Pierre Hémon, président de la
commission santé du Pays Centre Ouest Bretagne (1), la lutte contre la
désertification médicale du territoire passera aussi par une réforme
administrative. Une large partie du territoire est aujourd’hui rattachée à
l’Université de Rennes, restreignant les possibilités de stages et
d’internat des étudiants brestois, pourtant géographiquement plus proches.
Ce jeudi, dans la salle, seuls cinq étudiants rennais
avaient d’ailleurs fait le déplacement. Il y a quelques années, avec
une délégation d’élus, dont Richard Ferrand, nous étions allés frapper à la
porte du ministère de la Santé pour réclamer la création d’une zone mixte ,
rappelle
Jean-Pierre Hémon. En
vain.
Les lignes bougent doucement,dit-il.
Et il faut relativiser. Faire un stage
n’entraîne pas automatiquement une installation. Par contre, ce qui est vrai,
c’est qu’un médecin n’ira pas dans un territoire qu’il ne connaît pas. »
(1) Une entité fédérant les cinq communautés de
communes du Centre-Bretagne
Plougasnou. Atlas de la biodiversité : le
rapport final présenté samedi
Publié le
Samedi, Françoise Genevois-Crozafon, adjointe,
et Florence Laperrouse, conseillère municipale, présenteront l’Atlas de la
biodiversité. | OUEST-FRANCE
Depuis 2022, la municipalité s’est engagée dans un
vaste projet écologique : l’Atlas de la biodiversité communale. Les habitants
sont invités à une restitution, samedi, à la salle municipale.
Les objectifs de cette démarche étaient d’acquérir
les connaissances nécessaires pour assurer la préservation de la biodiversité,
sensibiliser et mobiliser les citoyens et acteurs locaux, mais aussi créer une
vision stratégique du territoire afin d’élaborer un plan d’actions.
Les bénévoles et salariés des associations Bretagne
vivante et Au fil du Queffleuth et de la Penzé, et les étudiants en BTS
gestion protection de la nature de Suscinio prévoient un dernier temps fort.
Samedi, de 14 h à 16 h, plusieurs ateliers seront proposés : cuisine de
plantes sauvages, avec Capucine Laur ; découverte des oiseaux des jardins ;
initiation à l’ornithologie (en salle puis en extérieur), avec Karine Viseur.
À 16 h 15, Quentin Rochas, chargé de mission à
Bretagne vivante, et plusieurs élues présenteront le rapport final de l’Atlas
de la biodiversité.
Pratique : inscription à l’office de
tourisme. Tél. 02 98 67 35 46.
La flotte des Abeilles International
bientôt vendue à un fonds de pension ?
Publié le
Le groupe
Econocom ne souhaiterait pas garder dans son giron la société « Les Abeilles
International ». C’est ce qu’indique l’association Mor Glaz, dans un
communiqué.
L’Abeille Bourbon appareillant pour
rejoindre la zone d’Ouessant. | OUEST-FRANCE
Les Abeilles International, soit une flotte de six
remorqueurs, bientôt vendues à un fonds de pension ? Ce serait dans les
tuyaux, selon nos informations.
Sans surprise, la nouvelle fait bondir l’association
Mor Glaz, spécialisée dans la défense de la mer et des marins. Selon
l’association, un tel rachat « n’est pas cohérent avec la Mission des
Abeilles et son modèle économique ». Selon l’association, la mission
des Abeilles serait bien le sauvetage, sans calcul financier.
Mor Glaz souhaite que la Marine Nationale reprenne la
main sur ces marchés : « Les utilisateurs sont les Préfets
Maritimes. »
Six
remorqueurs
Les Abeilles international, ce sont six remorqueurs (
Abeille Bourbon,
basée à Brest, Liberté, Méditerranée,
Normandie, Jason, Abeille Horizon), mais également 170 personnes, marins
et sédentaires. Les Abeilles c’est aussi plus de 21 catastrophes équivalentes
à celle du pétrolier
Amoco Cadizévitées.
Les Abeilles International sont dans le giron du
groupe Econocom depuis 2020. « Nous pensions que le voyage durerait
bien plus longtemps, que la croisière serait clémente, et bénéfique »,
soupire-t-on du côté de Mor Glaz.
Contacté ce lundi 4 décembre 2023, le groupe Abeilles
International n’a pas donné suite, pour l’heure, à nos sollicitations.
- Tarifs pour une animation du
Conseil Municipal des Jeunes
- Autorisation d’engagement des
dépenses d’investissement préalable au vote du budget primitif 2024 pour le
budget principal et les budgets annexes
- Morlaix Communauté : Approbation
du rapport annuel 2022 sur la qualité et le prix du service « Eau potable »
- Morlaix Communauté : Approbation
des rapports annuels 2022 sur la qualité et le prix des services
Assainissement, SPANC et gestion des eaux pluviales
- Demande de subvention au
département : Aménagement et sécurisation des itinéraires cyclables (programme
2023)
- Instauration de la prime de
pouvoir d'achat exceptionnelle
URBANISME, TRAVAUX
- Renouvellement de la convention
avec l'agence locale de l'énergie et du climat du pays de Morlaix (HEOL)
- Travaux de modification du tracé
du ruisseau du Guerzit : Conventions
- Lotissement des Hortensias :
Cession de la parcelle CA 123p
"Littoral, trait de côte, affaires maritimes… À
Plougasnou, une conférence-débat gratuite"
Au premier plan Jean-Yves Quéméneur président
de Force 5. Photo pyb29
Une conférence suivie par une cinquantaine de personnes qui a permis aux
associations de s'exprimer. Morlaix Communauté grande absente de cette soirée
et peu d'élus présents.
Plougasnou. Association nautique La
Méloine : précision
Publié le
Dans notre édition d’hier, nous avons annoncé la
tenue d’une conférence-débat autour des missions et des actions menées par le
pôle littoral et affaires maritimes Brest-Morlaix, avec Nancy Léger, cheffe de
ce pôle.
Cet événement est organisé par l’association nautique
La Méloine.
Dominique Aymard, cité dans l’article, est
responsable de la communication de l’association, et non président comme écrit
par erreur.
Dominique Ropars préside cette association.
Aujourd’hui, de 18 h à 20 h, salle des fêtes de
Plougasnou, 37, rue de Primel. Entrée gratuite et ouverte à tous.
Littoral, trait de côte, affaires
maritimes… À Plougasnou, une conférence-débat gratuite jeudi
Publié le
L’association
Nautique La Méloine organise jeudi 30 novembre 2023, de 18 h à 20 h, dans la
salle des fêtes de Plougasnou (Finistère), avec Nancy Léger, cheffe du Pôle
Littoral et Affaires maritimes Brest-Morlaix. L’entrée est gratuite et ouverte
à tous.
En avril 2022, des toiles en chanvre avaient
été installées sur la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou
(Finistère). Elles permettent de fixer la végétation et de renforcer la
falaise. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Jeudi 30 novembre 2023, de 18 h à 20 h, l’association
Nautique La Méloine organise une conférence-débat, à Plougasnou (Finistère),
autour des missions et des actions menées par le Pôle Littoral et Affaires
maritimes Brest-Morlaix.
Nancy Léger, cheffe de ce pôle,
animera les discussions. « La conférence sera divisée en cinq
parties : présentation de la DDTM, puis du pôle, le littoral et le trait de
côte, les pêcheurs professionnels et les plaisanciers. Chaque partie sera
suivie d’un débat », indique Dominique Aymard, responsable de la
communication de l’association, présidée par Dominique Ropars.
L’entrée est gratuite et ouverte à tous. L’événement
se déroulera dans la salle des fêtes de Plougasnou, 37, rue de Primel.
La loi « littoral », créée en 1986 pour limiter
l'impact immobilier sur l'environnement en bord de mer, fait l'objet de
contournements multiples. En Bretagne, la forte hausse de la population
résidant en bord de mer a conduit à une importante urbanisation, parfois au
détriment de la loi.
Le Finistère, l’un des départements les plus sauvages
de France est, jusqu’à présent, l’un des plus préservés. Pourtant, même ici,
« le littoral de la presqu’île bretonne est grignoté peu à peu, de manière
insidieuse », s’insurge Jean-Yves Quémener, le président de l’Association
Force 5 qui milite pour la préservation de l’environnement en baie de Morlaix.
A Plougasnou, au lieu dit ''les Roches jaunes’’ de Saint-Samson, une vieille
bâtisse construite historiquement sur l’estran et récemment agrandie, illustre
bien cet appétit des promoteurs immobiliers, prêts à tout pour monétiser le
littoral.
La brochure d’Odalys est pour le moins explicite : « Plougasnou est un
village typiquement breton qui offre 17 km de côtes découpées et préservées,
des richesses architecturales, des plages de sable fin et des criques
rocheuses. La côte présente de nombreux points de vue sur la baie, notamment
depuis la presqu’île de
Terenez. Un port de plaisance à flot, doté de 600 places et un projet à
Plougasnou (Port de Primel) pour les amateurs de voiles… ». Vous l’aurez
compris, 17 km de potentiel à construire avec, en plus, des infrastructures
qui vous satisferont - le Port de Primel, dont le nombre de places risque
d'être moins important que l'espère Odalys reste un sujet polémique de par son
impact potentiel sur l’environnement.
Une commune conciliante
Fi de tout cela pour les promoteurs, tout est bon
pour accueillir les touristes parisiens « au pied d’une magnifique plage de
sable fin, abritée des vents du large ». Comme
sur les cartes postales ! Et, pas de problème, la mairie de la commune est
conciliante.
A Plougasnou, elle a d’ailleurs accordé son permis de construire, sans
sourciller. Visiblement, la Préfecture n’a rien trouvé à dire non plus. Après
tout, un garage en sous-sol qui a tout de même été annulé alors qu’on est au
bord de l’eau (sic !), une piscine avec vue sur mer, une importante part de
bâtiments neufs qui n’ont rien à voir avec l’ancien, le tout « au milieu
d’une zone qui ne ressemble pas du tout à une zone
urbanisée », comme le détaille Blanche Magarinos-Rey, avocate spécialisée
en urbanisme et environnement. Plus remarquable encore à Plougasnou : les
Bâtiments de France ont, à l’époque de la demande de permis de construire,
donné « un avis défavorable à la construction-rénovation de ce bâtiment ! »,
reprend Jean-Yves Quemener. « Ce type d’avertissement alerte d’habitude les
élus communaux. Rares sont les permis de construire qui sont validés avec un
avis défavorable des Bâtiments de
France », s’étonne encore Blanche Magarinos-Rey. L’avis de l’architecte
des Bâtiments de France est pourtant très clair : « Le projet présenté, par
ses volumes, sa densité… est de nature à porter atteinte à la qualité du site
protégé. Les modifications proposées contribuent à appauvrir le projet » !
Pas de quoi s’inquiéter, visiblement, pour les élus que nous avons interrogé
et autres hauts fonctionnaires qui n’ont pas hésité à donner leur aval sans
tiquer. « Surtout que nous sommes incontestablement dans la bande des 100
mètres puisque le bâtiment est construit sur l’estran ! », conclut Blanche
Magarinos-Rey. La bande des 100 mètres est un point majeur de la loi littoral.
Une loi détournée
Créée à l’initiative de Laurent Fabius, cette loi
emblématique subit des contournements de toute part ces dernières années, avec
l’explosion démographique sur le littoral breton. Comme le rappelle le
chercheur au CNRS, Alain Merckelbagh, auteur de l’ouvrage récent Et si le
littoral allait jusqu’à la mer ! : « La loi littoral, créée en 1986,
constitue ''l’union du droit et de la nature’’. Elle s’inscrit dans la
perspective du développement durable.» Plougasnou n’est pas la seule
commune bretonne à se gausser de la loi littoral, pourtant créée afin de
limiter l’impact de l’homme sur cette bande précieuse située entre terre et
mer. Comme le rappelle le géographe Yves Lebahy, auteur du livre Le
littoral agressé - Pour une politique volontariste de l’aménagement en
Bretagne : « Depuis la fin des années 90, une pression touristique et de
villégiature s’applique d’une manière difficilement contrôlable sur le
littoral breton, tant l’attrait que celui-ci suscite est fort, répondant en
cela à l’engouement de populations, souvent urbaines, conditionnées par les
logiques d’une société de consommation. » Et d’ajouter : « Quand on
sait qu’actuellement en zone littorale, c’est-à-dire là où résident les 2/3 de
la population de la Région, la moitié des constructions réalisées sont des
résidences secondaires, on peut s’interroger sur le bien-fondé d’un tel
besoin. » S’interroger peut-être, mais agir pour limiter les constructions
et autres rénovations de bâtisses qui contribuent à l’économie du territoire
au détriment de la préservation de l’environnement, sûrement pas ! «
D’ailleurs, de nombreuses communes du littoral n’ont pas rédigé leur Plan
Local d’Urbanisme en prenant en compte la loi littoral », rebondit Muriel
Fianna, membre très active de la Fédération de Défense de l’Environnement et
du
Littoral (FADEL).
Un littoral convoité
Cette militante de longue date a fait, de cette
lutte, son cheval de bataille. Elle déclare que sa Fédération a actuellement
près d’une dizaine de procès en cours pour des histoires de contournement de
la loi littoral, voire carrément « de situations dans lesquelles celle-ci
est totalement bafouée ! ». C’est notamment le cas à Pléneuf Val-André
(22), où une certaine Madame Flixot-Giscard d’Estaing a élu domicile, à la
pointe du Becleu, non loin du port de Dahouet. Là-bas, deux petits bâtiments,
d’une superficie totale de 55 m2, font face à la Manche, à moins de 100 mètres
du bord de côte, dans une zone non urbanisée. L’éditeur Bernard Fixot et son
épouse, une des filles de l’ex-président de la République, y louent une
propriété depuis 2007. Malgré une demande de travaux refusée par la mairie par
arrêté du 6 juillet 2007, cela n’a pas empêché le couple de les réaliser,
estimant qu’il s’agissait de transformer ces
bâtiments en maison d’habitation. L’arrêté a été attaqué par le couple Fixot
devant le tribunal administratif qui vient pourtant de rejeter sa requête.
Plus abracadabrantesque encore, lors de l’achat de la maison, le Conservatoire
du Littoral a tenté de préempter
pour préserver le site. Mais les héritiers de la propriété ont renoncé à
vendre, préférant céder un bail emphytéotique de 99 ans, renouvelable à
l’envi. « Car le Conservatoire achète un prix du foncier qui, évidemment,
est beaucoup moins cher que le marché de l’immobilier. Et cette situation ne
plaisait guère aux propriétaires », affirme Fianna Muriel. Un autre joli
coup de contournement de la loi littoral !
La biodiversité menacée
Autre exemple d’acharnement sur le littoral, dans le
Morbihan cette fois, une terre bien connue des promoteurs. D’ailleurs, Monique
Cassé, directrice du Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan
(SIAGM), qui mène le projet de Parc Naturel Régional) PNR, estimait il y a peu
que « dans 40 ans, au rythme actuel, il n’y aura plus d’espaces naturels
autour du golfe du Morbihan ». Mais, avec le
récent projet de Parc Naturel, certains optimistes pensaient que la frénésie
des constructeurs serait altérée. Ce n’est en tout cas pas le scénario qui se
déroule à Pénestin (56). Là aussi, encore une fois, la scène a lieu sur la
fameuse « bande
des 100 mètres ». Marie-Armelle Echard, de l’Association Entre Mès et Vilaine
a réussi à stopper (temporairement ?) la construction d’un immeuble inachevé
sur le littoral. Sa
méthode ? Une grève de la faim qui a conduit à l’annulation en justice du
projet immobilier « des Hauts de Vilaine » à Pénestin. « Cet immeuble,
ainsi que les six maisons attenantes, ont été déclarés illégaux après une
longue procédure, explique-t-
elle. Nous avons fait annuler les permis pour deux maisons, mais pour les deux
autres, cette annulation n’a pas pu se faire pour des raisons de forme. »
Elle poursuit : « Ces bâtiments sont construits sur des réserves de grand
intérêt biologique. Elles abritent
des espèces rares ! »
Et bien que les élus régionaux tentent de responsabiliser les acteurs, par le
biais notamment de la récente charte du littoral, le mouvement semble ne pas
s’arrêter ans ce contournement intempestif de la loi littoral.
Laissons conclure Yves Lebahy sur ce point : « Les zones littorales
ont-elle vocation d’accueillir la moitié de la population de la planète quand
on les sait si fragiles, si instables, si aléatoires sur de nombreux points ?
Il ne pourra y avoir maintien et préservation de leur biodiversité qu’à la
condition que nous acceptions d’y limiter notre pression anthropique et que
celle-ci soit fonction de notre maîtrise des technicités visant
à les protéger de toute atteinte à leur équilibres. » On en est loin.
L’inexorable montée des eaux, due au réchauffement climatique, pourra
peut-être bouleverser cette tendance, un scénario "vendéen", dont on a pu voir
récemment les images de la bande annonce...
LOI LITTORAL : BILAN MITIGE
L’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) a dressé
un constat alarmant de l’état du littoral en Europe. Quelques faits récurrents
sur les littoraux européens y sont présentés : pression démographique et
artificialisation croissante, méconnaissance de la valeur et des services
rendus des écosystèmes, érosion de la biodiversité... Il justifie également de
poursuivre la mise en oeuvre de la loi littoral. Celle-ci précise de
nombreuses modalités auxquelles doivent répondre les permis de construire sur
le littoral. Dans son application,
malheureusement, elle reste largement contournée. Comme le souligne le
chercheur au CNRS Alain Merckelbagh : « La loi littoral cristallise les
mécontentements, tant de ceux qui veulent construire là
où la loi ne le permet pas, que de ceux qui veulent la sanctuariser ». Car,
pour le scientifique, « à l’exception de la bande des 100 mètres (…), de
nombreuses notions introduites dans la loi appartiennent à des
catégories sémantiques ouvertes à des interprétations multiples. » C’est tout
le problème de la loi littoral qui se retrouve sujette à interprétation de la
part des élus des communes littorales. S’ajoutent, à cette confusion, les
Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) pas toujours rédigés en accord avec la loi et
qui peuvent même se retrouver en contradiction avec celle-ci, notamment en
permettant la construction de maisons dans des zones protégées par la loi
littoral, une loi qui prime sur les PLU et qui peut même les faire invalider
dans certaines conditions.
Julien Dézécot ( journaliste ) &
Jean-Yves Quéméneur ( président de l’Association Force 5 ) à Saint-Samson.
Photo pyb29
Le Diben mercredi 22 novembre 2023
Plougasnou. Réfection de la cale de l'ancien
canot de sauvetage
On ne peut pas en être fier de cette "restauration".
Le Loto du patrimoine n'a pas dû participer, pauvre patrimoine et pauvre Zone
Natura 2000, c'est honteux !
RAPPEL
Le Diben mercredi 01 mars 2023
Plougasnou. Cale en danger
Photo pyb29 prise le 28 février 2023
La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que
l'on veuille bien s'occuper d'elle.
Préemptée en juin, la maison à l’entrée
du bourg de Guimaëc a été achetée par un jeune couple
Publié le
Mardi
21 novembre 2023, le conseil municipal de Guimaëc (Finistère) a acté la vente
de deux biens immobiliers : la maison à l’entrée du bourg, qui avait été
préemptée en juin, et les locaux abritant la supérette.
Hent Lanmeur, la maison à l’entrée du bourg
de Guimaëc (Finistère) a été achetée par un jeune couple pour y vivre à
l’année. | OUEST-FRANCE
En juin, la commune de Guimaëc (Finistère) préemptait
une maison et ses terrains (environ 2 000 m²), situés au 15, Hent Lanmeur. Une
propriété alors convoitée par un investisseur luxembourgeois. L’acquisition
s’était élevée à 60 000 €. « L’objectif était de permettre à des
habitants locaux d’y vivre à l’année, rappelle le maire, Pierre Le
Goff, lors du conseil municipal du mardi 21 novembre 2023. Nous avons
eu deux candidatures. »
La maison en pierres sur cave, construite en 1935, et
d’environ 700 m², a été vendue au prix de 50 000 € à un jeune couple
souhaitant vivre à l’année dans la commune. « La clause est que cette
maison soit habitée en résidence principale, pendant au moins cinq ans après
la fin des travaux. »
Le reste des terrains, approximativement 1 200 m²,
sera loti en deux parcelles à construire. « L’occasion de densifier le
bourg. »
La commune se sépare du bâtiment commercial, d’une
superficie de 468 m², situé derrière l’église. Prioritaire dans la
transaction, car locataire des locaux depuis 2014, Nicolas Juin, gérant du
Proxi, est intéressé. Les élus ont fixé le prix à 205 000 €. « C’est
une façon de l’encourager, insiste le maire. Il est ouvert
tous les jours, même le dimanche, où l’affluence est importante, surtout en
été. »
Le bâtiment commercial a été vendu à Nicolas
Juin, l’actuel gérant du Proxi. | OUEST-FRANCE
Élagage des arbres refacturé
Le lendemain de la tempête Ciaran des 1er et
2 novembre, la commune a procédé à de nombreux travaux d’élagage sur les voies
communales et chemins ruraux. « Compte tenu de l’urgence de rétablir
la circulation des véhicules, nous avons mandaté une société privée pour
tronçonner ces arbres, a détaillé le maire. Nous allons
refacturer à prix coûtant à leurs propriétaires à qui la commune demandait
d’intervenir depuis longtemps. »
Ces interventions ont eu lieu dans le secteur de
Christ et du Prajou. « Aujourd’hui, certains arbres restent
dangereux », ajoute le maire qui appelle à la plus
grande vigilance.
Après cinq ans d’aventure, il raconte son
tour du monde à la voile
Publié le
Alain Le
Normand, retraité de la SNCF à Plougasnou (Finistère), a fait un tour du monde
en mer. De retour sur la terre ferme, il vient de publier le récit de son
aventure de cinq ans à bord de son voilier Frankiz.
Alain Le Normand a navigué trente ans en
Manche et en Méditerranée avant une traversée de l’Atlantique et un premier
tour du monde de 2015 à 2020. | OUEST-FRANCE
Passer cinq ans en mer sur un voilier de 12 mètres,
s’offrir des escales dans des îles paradisiaques où il faut quand même
présenter des tas de justificatifs pour y séjourner… C’est ce qu’a fait Alain
Le Normand, un habitant de Plougasnou (Finistère), à bord de son bateau, un
Oceanis 40, nommé Frankiz.
Alain Le Normand s’est initié très tôt à la
navigation, lors de ses séjours en centre de vacances l’été et se prend de
passion pour les bateaux. « Je préférais naviguer plutôt que jouer au
foot », confie ce natif de la région de Guingamp (Côtes-d’Armor).
C’est à la retraite, en 2008, que ce technicien du rail, décide de prendre le
large.
Frankiz au mouillage à Huahine,
îles Sous-le-Vent (Polynésie). | ALAIN LE NORMAND
Avec pas
mal de sel
« Après avoir navigué quatre ans en
Méditerranée et fait une traversée de l’Atlantique, j’avais depuis longtemps
des vues sur les Marquises en Nouvelle-Zélande, je suis parti en 2015. »
Une aventure technique et humaine de cinq ans qu’il
raconte presque au jour le jour dans un récit de près de trois cents pages et
intitulé Frankiz face aux Océans.
Il y décrit, avec pas mal de sel, son périple loin
d’être de tout repos, quand il faut braver la météo et les garde-côtes. Le
passage du canal du Panama, les Galapagos, Tahiti ou encore les Marquises pour
un séjour de plusieurs mois : « Six mois en tout. C’est un endroit
mythique, complètement isolé et sans connexions, du moins en 2015. Les gens y
sont vrais, un peu trop rudes parfois. »
Alain Le Normand relate son périple
dans un récit qu’il a édité à compte d’auteur. | ALAIN LE NORMAND
« Le
Pacifique est grand »
Il a bourlingué sur quasiment toutes les mers du
globe, et évoque encore, émerveillé, ces dédales d’îles croisés au fil de ses
escales, où son épouse Josiane le rejoint le plus souvent possible.
Plusieurs équipiers l’accompagnent, « des
personnes avec lesquelles il a fallu composer. Certaines ont quitté le bateau
quand ça n’allait pas ». Puis, il y a celles croisées sur les pontons
et qui sont devenues des amies. Marie, originaire des Fidji
(Nouvelle-Zélande), et Katy, la fidèle, née sur l’île Robinson Crusoé, à
600 km des côtes chiliennes. Toutes deux se révèlent d’excellentes
navigatrices : « Elles ont de l’eau de mer dans les veines. »
Depuis qu’il a posé son sac à terre en mai 2020, une
idée le taraude. « Trouver un autre bateau, il y a encore des régions
à découvrir, comme les Fidji. Le Pacifique est grand », ajoute le
navigateur qui n’exclut pas un deuxième tour du monde.
Il sera en dédicace, vendredi 24 novembre à 17 h 30,
maison de la mer au Diben.
La commune de Carantec recapitalise à
nouveau le golf, en attendant sa reprise
Publié le
Le conseil
municipal de Carantec (Finistère) a voté, à l’unanimité, jeudi 16 novembre
2023, un accord pour une nouvelle recapitalisation de la Société d’économie
mixte (SEM) des Pays de Morlaix, gestionnaire du golf de Carantec, maintenant
nommé Golf de la baie de Morlaix. Il en coûte 78 876 € à la commune, alors que
Morlaix communauté s’acquittera, elle, d’une somme de 96 408 €.
Le Golf de la baie de Morlaix, à Carantec. |
OUEST-FRANCE
Certains Carantécois s’inquiètent du côté « tonneau
des Danaïdes » que représente la gestion de la Société d’économie mixte (SEM)
des Pays de Morlaix depuis des décennies. La structure, qui gère le Golf de la
baie de Morlaix, est présidée depuis novembre 2020 par Yann Casteloot,
conseiller municipal de la majorité, successeur de Jacques Autret, président
depuis 2001.
Et l’histoire n’est pas finie. Le conseil
communautaire a donné son accord, lors de sa réunion du 13 novembre 2023, pour
participer à hauteur de 96 408 € à une nouvelle recapitalisation. De leur
côté, jeudi 16 novembre, les élus carantécois, réunis en conseil municipal,
ont voté à l’unanimité et sans débat ni question la participation de la
commune à la recapitalisation à hauteur de 78 876 €, après que la maire,
Nicole Ségalen-Hamon, a demandé aux élus administrateurs et/ou actionnaires de
la SEM de quitter la salle.
La dernière recapitalisation du golf de
Carantec ?
Il n’y aura plus de nouvelle recapitalisation à
venir. Une reprise du golf par un groupe privé est en très bonne voie , a
indiqué l’édile. Lors de sa séance du 28 septembre, le conseil municipal avait
décidé de ne plus recourir à une délégation de service public pour gérer le
golf. C’est-à-dire d’engager, avec les actionnaires de la SEM, la fin des
activités de cette dernière. Une fin qui pourrait se situer en mai 2024, date
de la fin du contrat d’affermage entre la commune et la SEM.
Maintenant, la question est posée : que se
passera-t-il si un nouveau déficit apparaît lors de la fin des activités de la
SEM ? Affaire à suivre.
Maison en bois de Saint-Efflam :
Yves-Marie Le Lay répond à « l’entêtement » des familles
Publié le
Dans un
communiqué de la dernière chance, transmis jeudi 16 novembre 2023, les
propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves
(Côtes-d’Armor), demandaient aux associations environnementales de renoncer à
la démolition de leur résidence. Samedi 18 novembre, l’association Sauvegarde
du Trégor répond aux familles en rappelant les nombreuses décisions de justice
qui les ont conduites à la situation actuelle.
À partir du 1er décembre 2023, la maison
bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction. |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
C’était un peu leur baroud d’honneur, alors que
l’échéance judiciaire approche : jeudi 16 novembre 2023, les familles Boudin,
Cassin et Jamois, propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor),
envoyaient un communiqué de la dernière chance pour
tenter de sauver leur résidence.
Dans cette lettre ouverte, les familles appelaient
les associations environnementales à « renoncer » à
l’application du jugement les enjoignant de démolir leur maison. Une
démolition
qui devrait avoir lieu début décembre 2023, selon la
justice. Dans ce même courrier, les
propriétaires demandaient aux Plestinais d’écrire directement aux présidents
des associations environnementales pour demander « la préservation de
la maison en bois de Saint-Efflam ».
Un permis de construire jugé illégal plusieurs
fois
Une lettre ouverte qui a fait bondir les associations
concernées. Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du
Trégor, envoie un nouveau courrier à la presse et aux familles, samedi
18 novembre 2023, dans lequel il fustige « l’entêtement » des
propriétaires : « Plusieurs cours de justice ont annulé le permis de
construire que le maire de Plestin-les-Grèves vous avait illégalement accordé
en 2011 […], note Yves-Marie Le Lay. Quand un maire signe un
permis de construire, c’est toujours sous réserve d’un éventuel recours. Qu’à
cela ne tienne, votre entêtement vous a conduit à la situation actuelle après
avoir épuisé tout recours, à l’exception de celui de la Cour de cassation que
vous avez finalement renoncé à saisir. »
« Vous faites de nous des coupables ! »
Selon Sauvegarde du Trégor, le dernier courrier des
familles s’apparente à un appel « à une forme de justice privée auprès
de la population plestinaise. Vous faites de nous des coupables pour avoir nui
à vos intérêts personnels. Vous ajoutez même le luxe de nous donner des leçons
de morale et d’écologie ! »
Dans un contexte de tensions sociales exacerbées, le
président d’association confie ses craintes face à cet appel des familles,
« qui s’apparente à un lynchage, avec le risque que quelque excité
passe à l’acte contre nos personnes ».
Faire payer les Plestinais : une « fiction »
Yves-Marie Le Lay tient également à répondre aux
familles qui, dans leur lettre, insinuaient que la destruction de la maison en
bois coûterait « des centaines de milliers d’euros » aux
Plestinais. Une « fiction » selon le militant, qui affirme
que « les frais de démontage doivent être assumés par vous seul(e)s,
sauf pour vous à vous retourner contre le maire, ce que vous pouvez encore
faire ».
Et de conclure en rappelant aux familles la
« profonde détermination » de l’association dans ce dossier, ce qui
« n’empêche pas le respect pour vos personnes ».
À Plougasnou, ce pépiniériste a vu 5 de
ses 7 serres malmenées par la tempête
Publié le
À Plougasnou,
Christophe Le Gall, pépiniériste, a vu cinq de ses sept serres endommagées par
le vent de la tempête Ciaran. Désormais, il attend de nouvelles bâches, pour
réparer les dégâts.
Christophe Le Gall a une pépinière à
Plougasnou, qui a été touchée par la tempête Ciaran, le 2 novembre 2023. |
OUEST-FRANCE
Sous ces serres, il faisait pousser de nombreuses
variétés de plantes, qui, malgré les fortes rafales, ont finalement été peu
touchées par les vents.
En revanche, les arbustes dans son jardin
« ont subi beaucoup de casse, explique-t-il. J’ai échangé
avec d’autres professionnels du secteur, eux aussi ont été touchés »,
souligne-t-il.
Désormais, le pépiniériste attend de nouvelles bâches
pour ses serres détruites. Il espère que l’état
de catastrophe naturelle sera déclaré, afin
« d’amortir les frais ».
Une catastrophe naturelle est
caractérisée par l'intensité anormale d'un agent naturel(inondation, coulée de
boue, tremblement de terre, avalanche, sécheresse...) lorsque les mesures
habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur
survenance ou n'ont pu être prises. Un arrêté interministériel constate l'état
de catastrophe naturelle. Il permet l'indemnisation des dommages directement
causés aux biens assurés, en vertu de la loi du 13 juillet 1982, relative à
l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles. Une catastrophe
naturelle n'est déclarée que si elle occasionne des dommages non couverts par
les contrats d'assurance habituels.
Les feux de forêts et dommages liés
aux effets du vent ne sont pas couverts par la garantie catastrophe naturelle
car ils sont assurables au titre de la garantie de base. Dans ce cas, aucun
arrêté de catastrophe naturelle n'est pris même si des biens ont été détruits.
Plouezoc'h. Une étude de faisabilité pour
une aire de carénage
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Mardi, le
conseil municipal ne comportait que trois questions à l’ordre du jour. La
station de carénage a suscité les plus longs débats.
Daniel Guézennec, premier adjoint, a présenté le
dossier. « Jusqu’en 2018, chaque plaisancier nettoyait son bateau par
ses propres moyens. À cette date, le carénage sauvage est interdit. Il y a
alors une prise de conscience du manque d’installation à proximité, que
faire ? »
L’association des plaisanciers sollicite la
municipalité pour la mise en place d’une aire de carénage à la Petite Grève.
Des visites d’installations sont organisées. Le coût est élevé. Si
l’association compte plus de deux cents adhérents, seuls une cinquantaine
habite dans la commune. « Nous pensons que la commune ne peut pas
assumer seule un investissement intercommunal », explique Jérôme
Calmels, adjoint. Morlaix Communauté et l’Agence de l’eau sont sollicités. Il
rappelle que Plougasnou avait aussi un projet sur le site du Diben. Bernard
Lachiver confirme : « Beaucoup d’argent a été dépensé pour des études.
Mais, à ce jour, rien de concret. Et de toute façon il ne s’agit pas du même
type d’installation. »
Le souci de protéger les eaux de la baie de Morlaix
de la pollution amène des évolutions face à cette question. Morlaix Communauté
est plus attentive et l’Agence de l’eau aide à définir le cahier des charges
et pourrait subventionner à hauteur de 70 %.
À l’unanimité le conseil autorise la maire à lancer
une étude de faisabilité technique pour l’implantation d’une aire de carénage
submersible zéro rejets, au lieu-dit « la Petite Grève ». Estimation :
40 000 €. Et de réaliser les demandes de subventions.
En bref
Tarifs communaux. Peu de changements
par rapport à 2022.
Cantine et garderie. Augmentation du
repas à 3,34 €. « Bien en deçà de l’inflation, c’est la commune qui
prend en charge le reste », explique Jérôme Calmels.
Maison des associations. Il est mis
en place un tarif été et hiver pour tenir compte des frais de chauffage.
Marché. Les tarifs sont maintenus
avec l’espoir, qu’à l’avenir, ce service redevienne actif.
Port. La maintenance des corps-morts
sera assurée par un prestataire ce qui motive l’augmentation des tarifs.
Budget lotissement. Un budget annexe
avait été créé en 2003 pour regrouper les opérations comptables des différents
lotissements. Ceci n’est plus autorisé. Le budget lotissement est clos. Le
solde 47 394 € est versé au budget de la commune.
La commune de
Crozon (Finistère) possède deux ports dont celui de la station balnéaire de
Morgat. Les plaisanciers regrettent la hausse des tarifs annoncée par l’équipe
municipale, lors du conseil portuaire du 7 novembre 2023. Parce qu’ils ont
déjà connu une hausse en 2023, ils demandent un moratoire.
L’actuel port de Morgat, à Crozon
(Finistère), a été artificiellement aménagé et demande des investissements
pour se maintenir face aux éléments. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« On n’a pas tous des revenus
extraordinaires. Une hausse de 7 % pour la seconde année consécutive, ce sont
des budgets et un rythme qu’on ne peut pas suivre. »
Dans un communiqué du 15 novembre 2023, les
représentants des plaisanciers des ports de Crozon (Finistère) se plaignent de
la réévaluation des tarifs pour l’année 2024, annoncés par l’équipe
municipale, lors du conseil portuaire du 7 novembre 2023.
Représentant plusieurs centaines de plaisanciers, les
usagers élus depuis 2020 estiment que « ces augmentations successives
entraînent une sélection par l’argent » et que « seuls les
plus aisés pourront bientôt accéder à cette activité. » Ils invoquent
aussi la « pêche comme tradition maritime et loisir historique pour
beaucoup de familles du Fret et de Morgat ».
« On a plusieurs adhérents de nos
associations qui ont mis leurs bateaux en vente en 2023,
assurent-ils. On n’a pas envie d’aller dans d’autres ports. On est
heureux ici, d’avoir notre bateau à deux pas de la maison et d’y aller au
quotidien. »
L’inflation mais seulement
En mairie, on ne conteste pas l’attachement au port
et à la tradition de la pêche loisirs. Mais on a aussi les yeux sur les lignes
comptables. « Comme tout le monde, on subit l’inflation,
explique l’adjoint au maire délégué aux ports, Yann Cusset. Nos
matières premières sont le gasoil et les métaux. Ce n’est pas raisonnable de
ne rien faire. La hausse est là. »
Avec un an de retard, lié à des malfaçons et à la
stricte observation du respect des prix tels que négociés avant la pandémie de
Covid-19, le bâtiment de la capitainerie et tous ses équipements rénovés
devraient être en service au printemps 2024.
« Je ne connais pas un tel chantier négocié
avant 2019 qui n’a pas subi de réévaluation », assure Yann Cusset,
pour qui la hausse de 7 % est moindre qu’en 2023. « On avait alors
décidé une hausse pondérée et proportionnelle à la taille des bateaux, on nous
a opposé que ce n’était pas bien. On a entendu et mis la même hausse pour tout
le monde en 2024. »
La capitainerie du port de Morgat, à Crozon
(Finistère), fait l’objet d’un gros chantier de rénovation et modernisation.
L’une des explications de la hausse des tarifs pour les usagers. |
OUEST-FRANCE
Investir pour survivre
Surtout, il explique que les chantiers répondent à un
constat et à des changements de pratiques :
« Les installations vieillissent et souffrent. Sans ces
investissements, c’est le port qui va disparaître.
Le
programme de rénovation des pontons s’adapte à
l’évolution des bateaux, de plus en plus
gros. Certains font 10-12 m et jusqu’à 10 tonnes. Il faut les équipements
adaptés. On a une liste d’attente de 150 personnes. C’est que tout ce que l’on
fait n’est pas négatif. »
Regrettant le refus en bloc des plaisanciers et sans
proposition de leur part, Yann Cusset assure qu’il veut bien aller expliquer
les enjeux dans les réunions d’adhérents des associations de plaisanciers.
Un projet ambitieux à 30 ou 40 ans
L’élu appelle, par ailleurs, à un projet collectif
ambitieux à 30 ou 40 ans, « parce que notre port mérite mieux ».
Le hic ? Il faut avant cela étudier les évolutions
possibles du trait de côte à l’échelle de la baie de Morgat et ce en lien avec
les éboulements de Toul Car, les deux hivers derniers, ainsi que les
recommandations de services de l’État. « Tant qu’on n’a pas fait ça,
on ne peut pas faire autre chose au niveau du port. »
Plestin-les-Grèves. Destruction de la
maison de St-Efflam : l’échéance approche pour les familles…
Publié le
Le
1er décembre 2023, la démolition doit commencer pour cette maison devenue
emblématique de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). L’estimant bâtie sur une
zone non-constructible au regard de la loi Littoral, la cour d’appel de Rennes
avait ordonné sa démolition comme le demandaient des associations
environnementales qui avaient porté l’affaire en justice. À l’approche de
l’échéance, les propriétaires expriment leur amertume et réagissent dans un
communiqué « de la dernière chance ».
À partir du 1er décembre 2023, la maison
bioclimatique située en bord de mer doit commencer sa déconstruction. | DR
Reportages TV, articles
de presse ou réunions publiques n’y auront rien fait : à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor),
les copropriétaires de « la maison en bois de Saint-Efflam »,
comme elle se fait appeler depuis douze ans de procédure, ont plus que jamais
sa déconstruction en ligne de mire :
« La démolition de notre maison est prévue à partir du 1er décembre »,
informent ces trois familles dans une ultime tentative pour la sauver.
Dans un communiqué de la dernière chance, elles
engagent leurs soutiens à « écrire immédiatement aux associations
Plestin Environnement et Sauvegarde du Trégor en demandant sa préservation »,
avec l’espoir que « le bon sens l’emportera ».
Les familles haussent le ton
Reste qu’à l’approche de l’échéance et après avoir
« toujours prôné le dialogue, la mesure et le respect de chacun »,
les familles Bourdin, Cassin et Jamois
haussent le ton vis-à-vis des associations environnementales qui avaient porté
l’affaire en justice et conduit à la décision de la cour d’appel de Rennes :
en décembre 2022, celle-ci a ordonné la démolition de cette maison en bord de
plage, située dans la bande des 100 mètres du rivage, estimant que la maison
avait été bâtie en 2012 sur une zone non-constructible au regard de la loi
Littoral.
« Plestin Environnement a souvent déclaré
vouloir faire démolir notre maison pour l’exemple. Mais c’est surtout un
contre-exemple. C’est la destruction d’une maison bioclimatique construite en
respectant un permis de construire jugé illégal après coup, font
valoir les familles, dont le terrain donnant sur la plage avait été acquis par
leurs aïeux en 1895. Elle est entourée de constructions en béton, bien
plus massives et visibles depuis la plage, que Plestin Environnement n’a pas
attaquées. »
« Un
acharnement injuste »
Dans le contexte du compte-à-rebours qui s’est
enclenché, elles dénoncent « un acharnement injuste, aberrant sur le
plan écologique et coûteux pour les Plestinais qui devront assumer des
centaines de milliers d’euros pour détruire une maison ».
Ont-elles raison de fonder encore quelque espoir sur
ce que ces familles décrivent comme le « bon sens » des
associations environnementales ? Car au printemps déjà, Plestin Environnement
et Sauvegarde du Trégor déclaraient ne pas avoir « le pouvoir de
renoncer à cette démolition. Une fois que la décision de justice est tombée,
elle est tombée, point ». Ce qui fait réagir les familles :
« Contrairement à ce qu’elles répètent, les associations, bénéficiaires du
jugement de démolition, peuvent renoncer à son application ».
De leur côté, ces associations avaient déploré dans
ce dossier être « désignées comme les méchants écologistes qui vont
mettre à la rue de gentilles familles. Mais nous les avons alertées
1 000 fois, elles ont persisté dans leur erreur, dans une voie sans issue ».
Ce à quoi les trois familles répondent : « On peut nous accuser
d’avoir été imprudents mais en aucun cas d’avoir agi illégalement ».
Et elles en veulent pour preuve « l’indignation que soulève chez
l’immense majorité des Plestinais la demande de démolition par ces
associations ».
Il y a
quelques semaines, une des plaques du monument aux morts était retirée
temporairement. Ceci dans le but d'y inscrire le nom d'un jeune homme de 20
ans tué lors d'une offensive allemande en 1918.
Les Jenkins des générations suivantes,
Catherine, Eddy et Jean-Claude (à droite), ont oeuvré pour la mémoire de leur
oncle et grand-oncle. Edward Jenkins, ici à Brest. | DR
Témoignage
Dans l'ancienne école baptiste du Diben, qui sert
maintenant de maison de vacances à la famille Roux-Jenkins, l'histoire côtoie
le présent. L'ancienne salle de classe, aux fenêtres hautes pour que les
élèves ne se distraient pas en regardant à l'extérieur, sert maintenant de
salon. La cuisine est une ancienne écurie où M. Jenkins, pasteur baptiste,
laissait son cheval pour donner ses cours.
Si Edward Jenkins a connu cette maison, c'est à
Morlaix qu'il a vécu la plus large partie de son enfance. Une vie d'enfant de
pasteur, même si c'est son grand frère Edgar qui était destiné à reprendre le
flambeau pastoral.
Quand la Première Guerre mondiale éclate, Edward est
trop jeune pour être mobilisé. Mais le conflit dure assez longtemps pour qu'il
soit appelé en 1917. À Brest, il est incorporé au 124e régiment
d'infanterie.
« En juillet 1918, il fait partie des Forces
françaises qui subissent la dernière offensive allemande, sur les Monts de
Champagne, explique sa petite-nièce, Catherine Jenkins. Cette bataille
décisive est déclenchée dans la nuit du 14 juillet. »
Les Allemands pensaient que les Français ne seraient
pas en état de se battre après la Fête nationale. Ils se trompaient : « Ce
fut une bataille très dure. »
Déclaré « mort pour la France » en 1922
À 2 h du matin, le 15 juillet, Edward tombe sous le
feu allemand. Ses camarades le voient touché, mais ils ne parviennent pas à le
ramener derrière leurs lignes. Quand le jour revient, ils cherchent son corps,
en vain. Le jour même, il est déclaré disparu.
« Il n'a été déclaré « mort pour la France
» qu'en 1922, précise Catherine Jenkins, après le jugement du
tribunal civil de Morlaix. Trop tard pour que son nom soit inscrit sur le
monument, qui avait déjà été construit. »
À l'occasion de la commémoration de la déclaration du
centenaire de la Grande Guerre, Catherine Jenkins a donc pensé que le moment
était opportun pour réhabiliter la mémoire de son grand-oncle. Elle a adressé
une lettre au maire Agnès Le Brun pour que son nom soit inscrit sur le
monument aux morts de la ville. « C'était le 100e
anniversaire de la guerre, c'était le moment d'y aller, c'était logique. »
La mairie a accédé à sa demande. Le nom du Morlaisien
devrait être bientôt ajouté à la plaque, réintégrée au monument le temps
qu'une société s'occupe de le graver.
De Edward Jenkins, on sait peu de chose. « Il
avait apparemment beaucoup d'humour, dit sa petite-nièce. C'était un
rigolo, cela peut se voir sur toutes les photos qu'on a de lui. Mais il est
parti si jeune, on ne connaît de lui que son enfance. »
Plougasnou. Émus par leur séjour à
Verdun, ils témoigneront samedi
Publié le
De retour de
leur voyage mémoriel sur les terres des Poilus, les membres du conseil
municipal des jeunes de Plougasnou (Finistère), témoigneront de leur ressenti,
samedi 11 novembre 2023, jour de la commémoration de l’armistice de la
première guerre mondiale.
Lylou, Anaël, Mya, Arzhel, Maya, Camille,
Joakim, Izelenne, Léopold, Eva, Livia et Lou sont revenus bouleversés de leur
voyage à Verdun, sur les traces des Poilus. | OUEST-FRANCE
« En allant à Verdun, nous avons voulu
hommage à ceux qui sont morts et leur dire merci » et « Pour
que ça ne revienne pas », témoignent Camille et Léopold, membres du
CMJ de Plougasnou (Finistère). Avec dix autres camarades, ils ont participé au
voyage mémoriel du 23 au 27 octobre 2023 à Verdun (Meuse) et sa région. Pour
voir et comprendre la réalité et les horreurs de la première guerre mondiale.
À Béthincourt, ville médaillée de la
Résistance, à l’instar de Plougasnou. | CMJ DE PLOUGASNOU
Ils ont visité de nombreux sites sur les pas des
Poilus : les champs de bataille rive droite et rive gauche, la butte de
Vauquois, le Fort de Vaux, Fleury. Et pour se rendre compte de l’hécatombe
générée par la première guerre mondiale, ils ont vu les sites les plus
emblématiques de cette période.
Comme le musée mémorial de Verdun où, dotés d’un
casque de réalité augmentée, ils ont pu se retrouver dans la peau d’un poilu
dans la citadelle souterraine et assister virtuellement aux combats. Ils ont
été impressionnés par les cratères, mais aussi par les ossuaires :
« C’est impressionnant de voir toutes les personnes qui ont été tuées »,
souligne Izelenne. « Nous avons aussi visité le plus grand ossuaire
américain en Europe, celui de Romagne-sous-Montfaucon », ajoute
Arzhel.
Les adolescents de Plougasnou ont rencontré
le CMJ de Verdun. | CMJ DE PLOUGASNOU
Un projet entamé il y a un an
Ces moments ont été ponctués de rencontres
conviviales. Accueillis par le maire de Verdun, les jeunes du CMJ, accompagnés
de Nathalie Bernard, maire de Plougasnou, ont rencontré les jeunes du CMJ de
la Ville. « Le lendemain, reçus par la maire de Béthincourt, commune
médaillée de la résistance comme Plougasnou, nos jeunes élus ont participé au
dépôt d’une gerbe au monument aux morts, détaille Jean-Luc André, élu
plougasniste. Ce voyage fait partie d’une démarche entamée il y a un
an, sur le devoir de mémoire. »
Les Plougasnistes ont fait un détour par
Paris, où ils ont rallumé la flamme du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe.
| CMJ DE PLOUGASNOU
Sur la route du retour, le groupe a fait une halte
parisienne pour le ravivage de la flamme du Soldat inconnu à l’Arc de
triomphe, point d’orgue de ce parcours empli d’émotions et de découvertes.
Ils ont rapporté plein de photos que l’on peut
découvrir sur la Gazette, sur le site de la commune. Samedi, ils
partageront le ressenti de leur séjour lors de la cérémonie du 11 novembre.
La Ville de Morlaix fait l’acquisition de
deux nouvelles œuvres
Publié le
Deux tableaux
de Ricardo Cavallo vont rejoindre le musée de Morlaix (Finistère). Le diptyque
Morlaix, le fleuve au milieu, acheté par la Ville et L’anse d’Ariane, offert
par le peintre.
Morlaix, le fleuve au milieu de Ricardo
Cavallo. | OUEST-FRANCE
Le musée des Jacobins a beau être en plein chantier,
cela n’empêche pas l’acquisition de nouvelles œuvres. C’est ainsi que la Ville
de Morlaix (Finistère) a acheté un diptyque de Ricardo Cavallo, nommé
Morlaix, le fleuve au milieu. Fasciné par la ville, il a peint il y a
huit ans, morceaux par morceaux, ses immeubles, son viaduc, ses rues ou encore
ses jardins en terrasse suspendus aux flancs des collines. « Avec ma
boîte à pouce, (sorte de grande boîte à cigares). Seurat
l’utilisait, comme d’autres peintres du XIXe siècle. »
Il y installe de petits tableaux dessus qui mesurent
en moyenne 30 cm par 30 cm. Après avoir esquissé son dessin, il démarre la
toile en travaillant quatre petits tableaux par quatre. « Cela a
demandé trois ans de travail. »
« Merci de révéler l’exceptionnelle force de
paysages », lui a dit Jean-Paul Vermot, le maire de Morlaix, mercredi
soir lors de la présentation des tableaux au public. Ce diptyque ainsi que
L’anse d’Ariane, don du peintre aux Amis du Musée, rejoindront la
collection du musée de Morlaix.
Une place leur sera réservée dans la chapelle,
première étape du chantier en cours attendue en 2025. En attendant, une salle
d’exposition, sorte d’annexe du musée, doit ouvrir en 2024 dans l’ancienne
manufacture, où sera programmée une première exposition consacrée au peintre.
« Je suis tellement content », a tout simplement réagi
Ricardo Cavallo, à l’annonce.
Après une avant-première à Morlaix, un
film sur le peintre Ricardo Cavallo sort le 15 novembre
Publié le
Présenté en
avant-première, mercredi 8 novembre 2023, au soir, au cinéma La Salamandre, à
Morlaix (Finistère), le film Ricardo et la peinture, est le portrait que nous
propose Barbet Schroeder de son ami le peintre Ricardo Cavallo. Un film
puissant et joyeux sur l’amitié et la peinture.
Ricardo Cavallo installe son chevalet au
cœur des grottes des falaises de Saint-Jean-du-Doigt. | LES FILMS DU LOSANGE
S’approcher de la peinture : une gageure pour le
cinéma. Un pari relevé et remporté par le grand cinéaste et producteur
suisse Barbet Schroeder dans un film sur son ami et peintre Ricardo
Cavallo. « Nous nous sommes rencontrés il y a quarante ans à Paris
grâce à un ami galeriste, Karl Flinker, aujourd’hui décédé. Il m’a dit
« J’ai rencontré un génie, je veux que tu le voies. »
Pendant deux ans, le fondateur de la société Les
Films du Losange, filme son quotidien et invite le spectateur à plonger
dans l’histoire de la peinture. Un portrait éclairant, intime et touchant,
de ce peintre qui a posé son chevalet à Saint-Jean-du-Doigt il y a une
vingtaine d’années.
Ricardo Cavallo avec le réalisateur Barbet
Schroeder. | LES FILMS DU LOSANGE
Né en 1954 en Argentine, amoureux des livres sur
l’histoire de l’art qu’il a soif de partager et de transmettre, l’artiste se
dévoile généreusement devant les caméras. Un film habité où l’on suit Ricardo
Cavallo, chevalet au dos, au cœur des grottes des falaises trégorroises que la
marée basse découvre. Sa peinture n’est pas sans analogie avec le cinéma.
« Fragmentée puis assemblée pour faire une toile », comme le dit
lui-même le peintre dans le film. « C’est un amoureux de la réalité
qu’il transfigure », reprend le cinéaste, mercredi soir, lors de
l’avant-première du film à La Salamandre.
Tout au long du film, Ricardo Cavallo ne trouve son
accomplissement que face aux paysages qui l’inspirent, mais aussi auprès de
ses grands maîtres comme Velázquez. On suit les deux amis à Paris, dans la
chambre atelier sous les toits, celles des débuts du peintre en 1976. Mais
aussi dans les musées et les églises de la capitale. « C’est une
activité que l’on partage à chacune de nos rencontres », souffle
Ricardo Cavallo. Il est très touché par le film : « Une illustration
fluide de quelque chose qui est en train de se dire. J’ai 69 ans, je suis en
bonne forme, il me faut encore du temps, j’ai encore tellement de choses à
faire. »
Le peintre et le réalisateur avec
Apollinaire, élève de Ricardo et acteur dans le film. | LES FILMS DU LOSANGE
Le public s’est pressé pour les deux séances le
8 novembre. « On a refusé des centaines de personnes. » À La
Salamandre, Véronique L’Allain rassure : « Le film sera programmé lors
de sa sortie nationale à partir du 15 novembre avec un nombre de séances qui
devrait satisfaire tous les curieux et amoureux du cinéma, de Barbet Schroeder
et de la peinture de Ricardo Cavallo. »
Tempête Ciaran. Sans électricité, comment
les maires du pays de Morlaix gèrent la crise
Publié le
Cinq jours
après la tempête Ciaran, de nombreux foyers de Plougasnou et Lanmeur
(Finistère) sont toujours sans électricité. Le point sur les solutions
proposées par les communes pour soutenir les habitants.
Cellule de
crise à la mairie de Plougasnou pour reloger les habitants sans électricité
depuis cinq jours. | OUEST-FRANCE
Sans électricité depuis cinq jours
Comment vit-on un cinquième réveil sans électricité ?
« Les gens sont fatigués, souligne Françoise Crozafon-Genevois,
adjointe à la mairie de Plougasnou. C’est à partir d’aujourd’hui que
les gens craquent, au départ, ils ne voulaient par partir de chez eux. »
Au sein de la cellule de crise, plusieurs élus recensent les possibilités
d’hébergement, principalement dans les hôtels Au Temps des Voiles et La Part
des Anges. « Nous allons les voir chez eux, ou alors ce sont des
voisins qui nous signalent des situations. » La commune va ouvrir
les douches du port du Diben, aux personnes qui en ont besoin. Plusieurs
quartiers sont encore coupés du monde : de Milaudren à Tromelin, Le bois de
pins, au Diben, Mesgouez, le haut de Mesquéau, ou encore du côté de la
chapelle Saint-Nicolas et Kerbiguet. « Dimanche soir, Enedis n’a pas
pu nous fournir de plannings. »
Au Diben à
Plougasnou, la route de la Corniche est toujours fermée à la circulation. |
OUEST-FRANCE
Pas simple du côté des eaux usées
La station d’épuration fonctionne mal, il y a eu des
rejets à la mer, c’est la raison pour laquelle les plages sont interdites à la
baignade et autres sports. « Les postes de relevage ont besoin
d’électricité pour évacuer les eaux usées domestiques et industrielles,
détaille la maire Nathalie Bernard. À Tromelin, par exemple, c’est un
camion d’une entreprise extérieure qui vient pomper les eaux sales. »
Pour l’eau du robinet, les élus rassurent, elle est bien potable. Du côté des
entreprises, Primel Gastronomie fonctionne, mais plusieurs petites entreprises
sont encore à la peine.
À Lanmeur, les
élus sont inquiets pour le clocher de l’église. Des pierres sont tombées sous
l’assaut des rafales. | OUEST-FRANCE
À Lanmeur, le clocher perd ses pierres
C’est la grosse inquiétude des élus de Lanmeur. Des
pierres du clocher sont tombées sous les assauts du vent, et un périmètre de
sécurité a été installé. « Nous savions que notre clocher qui date du
XVIIIe, était bien malade, explique la maire, Cathy Lucas.
Nous attendons la venue d’un expert. » Ce lundi, deux quartiers sont
encore sans électricité à cause d’un problème de haute tension. « Nous
avons aussi recensé 45 personnes très isolées, des repas chauds leur ont été
fournis. Les pompiers ont prêté un groupe électrogène dans une exploitation
agricole pour la traite des vaches. » Enfin, les habitants sont
invités à venir déclarer leurs dégâts en mairie, sur un cahier.
Tempête Ciaran : en Bretagne, ces
hôteliers offrent le gîte aux personnes dans le noir
Publié le
12 °C dans les
maisons, pas d’électricité pour cuisiner des plats et alimenter le ballon
d’eau chaude. Coupés du monde depuis jeudi 2 novembre 2023, après le passage
de la tempête Ciaran, plusieurs habitants du Diben, à Plougasnou (Finistère),
sont chaleureusement accueillis et hébergés gratuitement par les propriétaires
de l’hôtel Aux Temps des Voiles.
Étienne et Paule Labrassine ont ouvert leur
hôtel aux naufragés de la tempête Ciaran, à Plougasnou (Finistère). |
OUEST-FRANCE
Samedi 4 novembre 2023, en soirée, dans l’anse du
port du Diben,
l’hôtel Au Temps des Voiles
offre un havre lumineux. « Ils ont un groupe électrogène »,
informe Jean-Marc Portolano, en poussant la porte de l’établissement.
Tout à côté de l’hôtel, au n° 4 de la rue de
l’Abbesse, sa maison est froide et dans le noir. « Vendredi, avec mon
épouse Françoise, nous avons voulu louer une chambre. » Bonne
surprise pour le couple de voisins .
« Paule et Étienne Labrassine, les propriétaires, nous l’offrent avec le
petit-déjeuner, n’en revient toujours pas Jean-Marc Portolano.
C’est ce qui a déclenché leur décision de proposer d’héberger les
habitants privés de tout. »
« Vous
êtes formidables ! »
« Nous avons la chance d’avoir de l’eau
chaude et d’électricité… Nous vous proposons de venir chez nous, n’hésitez pas
à nous téléphoner. » Publiée vendredi soir sur les réseaux sociaux,
l’annonce fait le buzz chez les internautes, qui s’empressent de saluer cet
élan de générosité : « Vous êtes formidables ! » ; « Un très beau
geste d’humanité »…
« On a la capacité de pouvoir chauffer
l’hôtel : nous avons mis nos douze chambres à la disposition des habitants.
C’était possible dans la mesure où ces chambres n’étaient pas louées. C’est
naturel d’aider les gens dans la détresse », se défendent les
hôteliers, étonnés de se voir ainsi mis en lumière.
« C’est une question de protection »
« Le premier soir, nous avons accueilli
plusieurs personnes, six chambres étaient occupées, ajoutent-ils.
Des personnes qui ne sont pas forcément sur les réseaux, le
bouche-à-oreille a fonctionné. Une personne de la station de sauvetage SNSM
nous a envoyé un couple de personnes âgées : c’est une question de protection
civile. Dans le noir, une personne peut faire une mauvaise chute. »
Ce samedi soir, le restaurant de cinquante places
affichait complet : « On ne s’y attendait pas. Parmi les clients, des
exposants du Salon de la gastronomie à Langolvas, mais aussi des personnes qui
ont eu envie de manger un repas chaud. »
À Plougasnou
(Finistère), le passage de la tempête Ciaran a fait tomber de nombreux arbres.
Certains habitants, ce jeudi 2 novembre 2023, dans l’après-midi, n’avaient
plus ni eau, ni électricité.
Au port du Diben à Plougasnou, un toit s’est
envolé et a atterri entre deux bateaux, lors de la tempête Ciaran, qui a
frappé le Finistère du 1er au 2 novembre 2023. | OUEST-FRANCE
La tempête Ciaran a durement frappé Plougasnou, près
de Morlaix (Finistère), entre le 1er et le 2 novembre 2023. Dans
cette commune littorale, « beaucoup de zones sont encore
inaccessibles, des chemins sont obstrués par des arbres », indiquait
vers 16 h, ce jeudi, Nathalie Bernard, la maire de la commune.
À Plougasnou, les services sont à pied
d’œuvre afin d’enlever les arbres tombés lors de la tempête Ciaran. |
OUEST-FRANCE
En priorité, « on essaie de dégager les
grands axes », indique l’édile. La route entre Primel et le Diben est
praticable, « lorsque j’ai quitté le terrain vers 14 h, les services
allaient dégager celle entre le Diben et Saint-Samson, puis entre Térénez et
Barnenez », détaille-t-elle.
Une résidence de vacances sans électricité
La circulation n’est pas le seul problème dans la
commune. Une partie des habitants est privée d’électricité et d’eau.
« Le bourg et Térénez ont l’électricité, mais à 14 h, Saint-Samson ne l’avait
pas. La résidence Odalys, complète en cette semaine de vacances, n’a plus
d’électricité non plus », note-t-elle. Là aussi, les services d’Enedis
sont à pied d’œuvre pour remettre le courant. La maire estime que pour
certaines zones, « il va peut-être falloir patienter deux ou trois
jours avant d’avoir à nouveau l’électricité ».
L’usine d’eau potable qui alimente la commune,
« située à Kerjean, à Plouezoc’h », a elle aussi été
impactée par la tempête. Afin de la faire fonctionner à nouveau, un groupe
électrogène devait être livré en fin de journée ce jeudi. À Plougasnou, les
habitants sont donc invités, via un message de Veolia, l’exploitant, à ne pas
consommer l’eau du robinet, jusqu’à 20 h. « La mairie peut distribuer
quelques bouteilles », indique la maire.
« La salle omnisports est éventrée »
Au niveau des bâtiments, des dégâts sont également à
déclarer. « La salle omnisports est éventrée. Sur l’un des pignons,
tout le bardage est parti », indique Nathalie Bernard. La cantine, la
chapelle du Diben et l’école de Kerenot ont vu leur toiture endommagée.
Au port, le toit du bâtiment de l’ancien mareyeur
Dossal s’est envolé et a atterri entre deux bateaux. « On a eu de la
chance », souffle la maire. Elle conclut : « On a pris un
gros coup de vent, les dégâts sont importants. Cela ressemble à la tempête de
1999, c’est ce que les gens me disent. » Le travail des équipes
devrait se poursuivre encore plusieurs jours, avant un retour à la normale.
Tempête Ciaran. Port du Diben en alerte,
liaisons maritimes… Comment le Pays de Morlaix s’organise
Zoé
BOIRON avec nos correspondants. Publié le
Élus, services
de transports sont dans l’expectative. La tempête Ciaran va venir frapper les
côtes du Pays de Morlaix (Finistère) dans la nuit de mercredi 1er novembre à
jeudi 2 novembre 2023. Aucune grosse mesure n’a été prise pour le moment, mais
la prudence est de mise.
Au port du Diben à Plougasnou, Yann Rolland
a gruté une quinzaine de bateaux, pour les mettre à l’abri dans son chantier.
| OUEST-FRANCE
«
Vaut mieux se préparer
! »
Depuis lundi matin, 30 octobre 2023, c’est le branle-bas de combat sur le quai
du chantier naval du Diben à Plougasnou (Finistère) pour anticiper la tempête
Ciaran. « J’ai avancé l’hivernage de mon bateau de quelques
jours, en prévision de ce gros coup de tabac », témoigne Jean-Paul,
sur son mousquetaire qu’il s’apprête à abriter sous le hangar du chantier
naval. « Hier, c’était de la folie, ici. »
À l’instar de Jean-Paul, plusieurs plaisanciers ont
préféré faire gruter leur bateau. « Une douzaine lundi,
détaille Yann Rolland, le patron du chantier naval. On les amarre au
sol. Tous les voiliers sont bridés par un système de poutres en béton coulées
dans le sol. » Un système développé depuis le passage de la tempête
Lothar en décembre 1999.
« On est inquiet. Pris dans la tempête, un
bateau ne se renverse pas, il s’envole. Au corps-mort, le bateau est chahuté
surtout si le vent tourne à l’ouest. Notamment à marée basse, c’est une vaste
plaine, rien n’arrête le vent. Il va y avoir énormément de houle, le
coefficient de marée sera de 71 au moment du passage de la tempête. On peut
craindre une surcote d’un mètre à la haute mer. L’idéal pour les bateaux est
quand l’événement se passe à mi-marée, mais on n’en sait rien encore, puisque
les modèles météo annoncent les mêmes prévisions, mais avec un décalage de
quatre heures. »
Jean-Paul a avancé de quelques jours,
l’hivernage de son mousquetaire. | OUEST-FRANCE
Tout le monde est dans l’expectative. Élus de Morlaix
communauté compris pour qui Le Port du Diben est « le gros point de
vigilance ». Après avoir pris un premier arrêté interdisant l’accès
au quai André-Déan (au bout de la rue du Port) lundi, la collectivité en a
pris un second, ce mardi, pour étendre cette interdiction en se basant sur les
données de Météo France.
Le quai sera donc inaccessible de mercredi, 17 h 30, jusqu’à vendredi 3
novembre, 11 h.
Parc
fermé à Carantec
À Carantec, le parc Claude-Goude sera fermé et le
marché du jeudi matin est annulé. Il est aussi interdit d’emprunter le GR34 de
mercredi, 18 h, jusqu’à vendredi, minuit. Gwenn Merrer, directeur du Centre
nautique de Carantec (CNC), a décidé de stopper toutes les activités nautiques
à partir de mercredi soir et jusqu’à dimanche soir. Voire au-delà car, selon
lui, « le mauvais temps pourrait se prolonger en début de semaine
prochaine ». Le gros bateau qui transporte habituellement les
plongeurs sur site sera mis à l’abri dans le port de Morlaix et tous les
petits bateaux (dériveurs etc.) qui restent sur parc au Kélenn vont être bien
sécurisés.
À Locquirec, aucune disposition particulière n’est
prise pour le moment. Ni à Roscoff. Les rochers installés quelques jours plus
tôt en bas des ruelles habitées, le long de la côte, sont toujours en place.
Mais le ferry de la Brittany ne fera pas de rotation jeudi. Il restera à Cork
en Irlande et sera de retour vendredi, à 13 h.
Liaisons pour l’Île-de-Batz perturbées jeudi
Du côté des Vedettes de l’île de Batz, la journée de
mercredi se déroulera normalement, mais « des perturbations sur les
liaisons » entre Roscoff et l’île sont à prévoir jeudi.
Dans la Cité du viaduc, on craint plus les vents que
les inondations. Les arbres, encore très pourvus en feuilles, peuvent opposer
une résistance ce qui accroît le risque de chutes. Dix agents seront
d’astreinte sur la ville de Morlaix.
Un livre rappelle « l’internement de
tsiganes » pendant la Seconde Guerre mondiale dans le Finistère
Valentin CHOMIENNE. Publié le
Maryvonne Moal,
présidente de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la
déportation du Finistère, a publié Les Tsiganes et la Seconde Guerre mondiale,
samedi 30 septembre 2023. Cette habitante de Plougasnou, dans le pays de
Morlaix, espère transmettre cette « histoire méconnue ».
Grâce à ce livre, publié fin septembre 2023,
Maryvonne Moal, habitante du pays de Morlaix (Finistère), diffuse les
témoignages de membres de "la communauté des Gens du voyage, des Voyageurs",
comme elle les nomme. | OUEST-FRANCE
Un « camp d’internement pour Tsiganes »,
comme le désigne Maryvonne Moal,existait dans le Finistère,
à Coray, à une vingtaine de kilomètres de Quimper, au cours de la Seconde
Guerre mondiale. Cette habitante de Plougasnou, dans le pays de Morlaix,
présidente de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la
déportation dans le département, a publié un livre, samedi 30 septembre 2023,
pour rappeler cet événement et les près de 200 personnes rassemblées en son
sein. L’ouvrage, paru aux éditions Tirésias-Michel Reynaud, tente de sortir de
l’oubli cette « histoire méconnue ».
« La communauté des Gens du voyage, des
Voyageurs, tenait à la publication de ce livre, indique Maryvonne
Moal. Ils ont participé à sa création en acceptant de me témoigner
leur vécu. »
« Les gendarmes sont venus nous arrêter »
Ainsi, l’ouvrage porte notamment les paroles de
Michel Lagrené, né fin août 1941 à Morlaix. Le désormais octogénaire, alors
âgé de seulement quelques mois, se souvient : « Les gendarmes de la
ville sont venus nous arrêter, mon père, ma mère et moi, ainsi que tous les
membres de la famille présents, immédiatement, sans nous laisser prendre
quelques affaires personnelles. »
Les entretiens entre les témoins et Maryvonne Moal,
accompagnée dans son œuvre par plusieurs membres de son association, se sont
tenus dans une salle de l’ancien tribunal de Morlaix, ou chez l’une des
personnes interrogées, à Pleyber-Christ. « Ce travail, associé à
celui de documentation a pris près de cinq années », précise l’autrice.
Près de 200 personnes pour 80 places
Cette retraitée de 75 ans souligne l’importance de
l’aide apportée par les Archives départementales du Finistère dans ce projet.
Grâce à cette dernière, le livre comporte des reproductions de documents
importants, comme « l’arrêté d’ouverture d’un camp d’internement pour
Tsigane dans le Finistère ».
Mais au-delà de pièces officielles, l’ouvrage exprime
aussi la dureté du passage au camp de Coray, ouvert en 1940 et 1941 :
« La promiscuité est insupportable, elle engendre des conflits, des peurs, une
altération des comportements », dans un contexte où sa population
accuse un important surnombre d’environ 200 personnes pour 80 places.
« Passeuse de mémoire »
À présent, cette nouvelle écrivaine espère poursuivre
la transmission de ce récit, notamment lors de conférences à venir dans le
département. Et, probablement, déjà active en milieu scolaire, Maryvonne Moal
évoquera certainement ces événements à des élèves, prochainement.
Ce travail de « passeuse de mémoire »
mettra en évidence cette histoire oubliée. À présent, le camp
d’internement de Coray n’existe plus. Reste seulement « une espèce de
hangar au fond d’un jardin privé ». Rien ne rappelle le passage de
familles entières internées en son sein… sauf ce livre, désormais.
Pratique. Les Tsiganes et la
Seconde Guerre mondiale. Regards sur le Finistère, de Maryvonne Moal, aux
éditions Tirésias-Michel Reynaud, paru samedi 30 septembre 2023. Prix : 18 €.
Défendre la mémoire des orphelins de
déportés et fusillés
Modifié le
Publié le
Vendredi, une centaine de personnes ont
assisté à l'assemblée générale de l'association des orphelins de déportés,
fusillés et massacrés de France |
Vendredi à la salle Ar Sterenn, s'est déroulée
l'assemblée générale de l'association des orphelins de déportés, fusillés et
massacrés de France (AODFMF). De nombreuses personnalités civiles et
militaires y ont participé ainsi que des représentants d'associations
d'anciens combattants. L'AODFMF, créée en Bretagne en 2001 est présidée par
Pierre Rochereuil, et se fixe pour objectif de défendre la mémoire des
déportés, fusillés et massacrés de France et de soutenir leurs enfants.
Depuis l'année 2004, l'association lutte pour
l'application d'un décret concernant la reconnaissance des résistants morts au
combat durant l'occupation nazie. « A ces hommes là, on n'avait promis ni
récompense, ni honneur, on ne leur avait offert que de la souffrance et la
mort et pourtant, ils avaient accepté de ramasser les tronçons du glaive »,
a rappelé le président, reprenant une déclaration du général de Gaulle. « A
ce jour on ne leur offre que l'oubli, le mépris, voire même l'ignorance de la
Résistance ».En effet, les représentants de l'association ont été
reçus, en novembre par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, mais
déplorent n'avoir pas , à ce jour, eu connaissance des suites données à cet
entretien.
Comme chaque année, il fut procédé à un dépôt de
gerbes au monument aux morts de la place Saint-Michel et à la stèle des
Américains. Ledrapeau de l'association fut présenté solennellement,
aux adhérents et aux invités avec la remise d'insignes de l'association par le
président et le vice président.
À Plougasnou, vers un projet de 31
logements, près du parc de la Métairie
Publié le
Ça bouge au
niveau de l’immobilier à Plougasnou (Finistère). La commune prévoit la
construction de 31 logements, dans le centre bourg, et pense au renouveau du
bar l’Armorique, vide depuis longtemps.
Entre la rue François-Charles et le parc de
la Métairie, un projet de 31 logements devrait voir le jour, à Plougasnou. |
OUEST-FRANCE
C’est l’un des projets de la seconde partie de la
mandature :
l’aménagement du quartier de la Métairie à Plougasnou,
entre la rue François-Charles et le parc de la Métairie. Dans cette zone,
« constitué de parking et de terres agricoles, sur environ 1,5
hectare », indique Nathalie Bernard, maire de la commune, d’après la
programmation prévisionnelle, 31 logements, dont 16 intermédiaires, 11 maisons
groupées et 4 lots libres sont prévus.
L’idée est de « densifier le bourg »,
confirme la maire. Elle espère obtenir « sous quelques semaines, un
arrêté préfectoral pour le déclarer d’utilité publique ». La date de
début des travaux n’est pas encore annoncée.
Vers un renouveau pour l’Armorique ?
Dans les locaux de l’Armorique, à Plougasnou
(Finistère), la commune réfléchit à la nouvelle vie à apporter aux lieux. |
OUEST-FRANCE
Toujours au niveau immobilier, concernant le bar
l’Armorique, vide depuis longtemps, la commune « recherche un
promoteur. On peut imaginer un commerce à l’intérieur, ou le diviser en
plusieurs cellules. Nous en sommes aux prémices du projet », souligne
Nathalie Bernard.
Réélue en 2020
à la tête de la commune de Plougasnou (Finistère), Nathalie Bernard est déjà à
la moitié de son mandat. On fait le point avec elle sur la vie de la commune.
Santé, logements, commerce… Nathalie
Bernard, maire de Plougasnou (Finistère), fait le point dans la commune,
environ trois ans après le début de son mandat. | OUEST-FRANCE
Réélue en 2020 à la tête de la commune de
Plougasnou (Finistère),
Nathalie Bernard fait un point de mi-mandat, environ trois ans après sa
réélection. Santé, logement, démographie… Voici les sujets sur la table.
"J’espère très fort que d’ici quelques
jours ou quelques semaines, l’ARS (Agence régionale de santé), nous classe
en Zone d’accompagnement régional. Cela permettrait de débloquer une aide
d’installation pour les médecins, qui peut aller jusqu’à 25 000 €."
J’espère que d’ici quelques jours ou quelques
semaines, l’ARS (Agence régionale de santé), nous classe, avec Lanmeur et
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), avec lesquelles nous sommes regroupées
dans leur découpage, en zone d’accompagnement régional. Cela permettrait de
débloquer une aide d’installation pour les médecins, qui peut aller jusqu’à
25 000 €. C’est un argument de plus pour faire venir des médecins.
Au 1er janvier 2024, si aucune solution
n’est trouvée d’ici là, la commune de Plougasnou se retrouvera sans médecin,
en raison du départ de deux d’entre eux. | OUEST-FRANCE
La santé, ce n’est pas dans les compétences de la
commune, mais on essaie d’attirer par l’accompagnement qu’on peut apporter, la
qualité de vie, la mise à disposition de logement temporaire. L’enjeu est
important, car notre population est vieillissante, et a besoin d’un
accompagnement médical important.
La situation est tendue, il y a plus de 40 % des
résidences secondaires dans la commune, elle est
classée station de tourisme,
on a une liste d’attente importante pour les logements sociaux, il n’y a
quasiment pas de biens à vendre. Malgré ça, nous ne sommes pas classés en zone
tendue, nous n’avons donc pas certains leviers, comme l’augmentation de la
taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
"C’est un regret de ne pas être classé en
zone tendue au niveau du logement."
On aurait pu appliquer des prix plus élevés (ndlr :
les tarifs sont entre 60 € et 102 € le m²), mais c’est un choix de la
commune que de favoriser l’habitat à l’année, pour les familles et ceux qui
travaillent sur place. On essaie aussi de diversifier l’offre proposée.
Ce genre d’opération, pour faciliter l’arrivée de
ménages à l’année, mais aussi de primo-accédants, pourrait être renouvelée, la
commune dispose d’une réserve foncière constructible.
Rivière de la Penzé : la pêche de
coquillages fouisseurs à nouveau autorisée
Publié le
Interdite
depuis le 22 septembre 2023, la pêche aux coquillages fouisseurs est de
nouveau autorisée, dans la zone de la rivière de Penzé, entre la pointe de
Primel, à Plougasnou, et Locquirec (Finistère).
L’interdiction de la pêche de coquillages
fouisseurs, dans la zone rivière de Penzé, près de Morlaix (Finistère), a été
levée. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’interdiction de récolte et de consommation des
coquillages fouisseurs du groupe 2, de la zone rivière de Penzé, qui va de la
pointe de Primel à Locquirec (Finistère) a été levée, le 16 octobre 2023.
Les résultats d’analyses favorables concernant les
teneurs bactériennes (E. coli) sur les coques de la zone de production ont
permis d’autoriser à nouveau la pêche et de commercialisation des coquillages
fouisseurs de cette zone.
Quel est donc ce drôle de paysage aperçu
sur les côtes de Plougasnou ?
Publié le
Déjà aperçu
sur l’île de Batz et l’île Vierge, dans le Finistère, le phénomène, appelé
fata morgana, a également eu lieu à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère),
le 9 octobre 2023. On vous explique.
Un autre exemple de fata morgana, aperçu à
Plougasnou (Finistère), le 9 octobre 2023. | PIERRE-YVON BOISNARD
C’est un peu comme si, au loin, parmi les flots, des
falaises s’élevaient. Pourtant à Plougasnou, près de Morlaix (Finistère),
l’air n’est pas vraiment montagnard. L’apparition de ces « falaises », le
9 octobre 2023, est due à un phénomène qui s’appelle fata morgana. Une
combinaison de mirages.
Il s’est également produit sur l’île de Batz et l’île
Vierge, il y a quelques jours.
Ce phénomène se forme lorsque le temps est clair, et
qu’une superposition d’air chaud et froid a lieu, venant perturber et déformer
les rayons lumineux, comme l’indique le site
Futura sciences. Ces
conditions provoquent alors un mirage double, et l’apparition d’objet
lointains superposés.
Avoir un hélicoptère au Sdis22 « pourrait
attirer de jeunes médecins » pour ce médecin référent SNSM
Virginie GUENNEC. Publié le
Ludovic
Devaux, médecin référent à la SNSM et médecin urgentiste à l’hôpital de
Lannion, a écrit sa thèse en 2021 sur le déploiement d’une équipe médicale en
mer dans les Côtes-
Actuellement, lorsqu’une intervention sur la
côte costarmoricaine nécessite la mobilisation d’un hélicoptère, celui-ci peut
venir de la Manche ou du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les interventions sur la côte, Ludovic Devaux
connaît. Médecin généraliste, mais aussi pompier, médecin référent SNSM et
urgentiste à l’hôpital de Lannion (Côtes-d’Armor), il a déjà eu l’occasion
d’en faire.
Fin 2021, il avait d’ailleurs soutenu sa thèse de
doctorant sur la faisabilité du déploiement d’une équipe médicale en mer
localement. « À l’époque, je m’étais basé sur les moyens existants. Le
souci, c’est le temps d’accès aux hélicoptères. Notre territoire est à
mi-chemin entre Granville et Quimper où sont les appareils. L’hélicoptère du
Smur ne peut pas faire d’intervention en milieu périlleux car il n’a pas de
treuil », explique-t-il.
Pour sa thèse, il avait imaginé la mobilisation de
deux bateaux de secours en cas d’intervention, l’un engagé le plus vite
possible, et l’autre qui amènerait le médecin sur place. « Ça aurait
du sens, mais il faudrait être mobilisé H24. ». Pour lui, la solution
la plus efficace serait finalement d’avoir un hélicoptère de la Sécurité
civile localement.
Un plus pour attirer des médecins
« Nous travaillons déjà avec le Smur
terrestre. L’idée serait de le faire aussi en mer. » D’après Ludovic
Devaux, les interventions sur la côte peuvent être « très longues » et
difficiles pour l’équipe hospitalière.
« Parfois jusqu’à cinq heures, et après on se
met vite en difficulté pour la gestion des flux de personnes. » Il
pointe également l’attrait que ces missions pourraient avoir pour attirer de
nouveaux médecins dans le secteur. « Les interventions en mer ou sur
le bord de mer sont très particulières, on est en milieu périlleux tout le
temps. Pour un jeune médecin urgentiste, ça permet de sortir des sentiers
battus. Ça demande une technicité. Ça permettrait d’attirer de jeunes médecins
comme au Smur de Brest. »
La commune des
Côtes-d’Armor devait se prononcer en conseil municipal pour se laisser
l’opportunité d’ester en justice le film « Les Algues Vertes » pour
diffamation. Le vote s’est déroulé à bulletin secret. Hillion a délibéré en
faveur de cette décision à treize voix pour, sept contre et six abstentions.
Une décision hautement politique qui a été également déminée à huis clos avant
la réunion publique.
Hillion fait partie des points noirs où de
nombreuses algues vertes s’échouent sur ses plages. | ARCHIVES OUEST FRANCE
Harcèlement sur les réseaux depuis la
sortie du film
L’ancien maire et député Mickaël Cosson peut donc
être soutenu par la commune s’il engage une procédure. Il expliquait à
Ouest-France, il y a quelques jours, être victime de harcèlement sur les
réseaux sociaux « tous les jours » depuis la sortie du film.
Ce dernier est pourtant œuvre de fiction,
basé sur la BD-enquête d’Inès Léraud.
Annie Guennou, maire d’Hillion, avec Mickaël
Cosson, député, et ancien maire, lors du conseil municipal de lundi 9 octobre
2023. | OUEST-FRANCE
Si Hillion
est bien citée dans le long-métrage, le personnage du maire se fait appeler,
lui, Erwan. « Quel est l’intérêt d’attaquer maintenant une
journaliste qui serait coupable de nuire gravement à la commune et ses élus ?
Ce sont les algues vertes qui nuisent à nos concitoyens,pointe Philippe Carrière, élu
d’opposition. L’ancien maire ne devrait-il pas craindre d’un
effet Streisand en focalisant sur les quelques images où apparaît son double
fictionnel l’intérêt amusé de nombreux spectateurs ? »
Les rangs de la majorité ne sont pas tous d’accord
entre eux. « Ce film a été vu par 400 000 spectateurs, je pense que ça
sera encore plus délétère pour l’image de Mickaël que de porter plainte »,
se positionne Grégoire Kuntz, chargé de l’environnement. Ce dernier glisse au
passage qu’il a vu le film, contrairement à certains autres conseillers amenés
à voter. Même la maire botte en touche. « Je ne dirais pas si je l’ai
vu ou pas. Je veux juste faire ce qui est bien pour les élus. Il y a eu la BD,
maintenant le film, ça sera quoi après ? On n’a l’impression que ça ne
s’arrête jamais. »
Le sujet est bien évidemment hautement politique. La
majorité municipale avait d’ailleurs décidé de déminer ce dernier point à huis
clos juste avant le conseil. Et pourtant, « on m’a fait comprendre que
je ne serai pas solidaire si je ne votais pas oui », dévoile Grégoire
Kuntz. En réponse à sa prise de parole, la maire a décidé d’accorder le vote à
bulletin secret.
Un secret qui se cultive aussi dans l’intervention du
député. Mickaël Cosson a choisi de prendre la parole lors d’une suspension de
séance. Un moment où il a été demandé à la presse de ne pas prendre de notes
et d’arrêter les caméras. « Mickaël Cosson n’avait pas le droit de
débattre avec nous. Suspendre la séance lui a permis de s’exprimer »,
répond Annie Guennou.
Elle a sensibilisé à la qualité de l’eau
sur le littoral du pays de Morlaix
Zoé
BOIRON. Publié
le
Jody Grollier,
médiatrice sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologies au sein du
SAGE Léon-Trégor, a mené une mission de cinq mois sur le littoral du pays de
Morlaix (Finistère). De mai à septembre 2023, elle a sensibilité les usagers
des plages, caravaniers, plaisanciers mais aussi propriétaires d’animaux, aux
bons gestes pour préserver la qualité de l’eau.
Jody Grollier a mené une mission de
médiation de mai à fin septembre 2023 pour le Sage Léon-Trégor, sur les usages
de l’eau et les pollutions microbiologiques, sur le littoral du Pays de
Morlaix (Finistère). | OUEST-FRANCE
De mai à septembre 2023, Jody Grollier a sillonné le
pays de Morlaix et surtout son littoral, jusqu’à Plestin-les-Grèves
(Finistère) pour informer le public sur la qualité de l’eau. Son rôle :
médiatrice sur les usages de l’eau et les pollutions microbiologies au sein du
Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Léon-Trégor.
De quel constat est né le projet de
médiation du Sage Léon-Trégor ?
L’année 2022 a été marquée d’une part par la
sécheresse durant l’été, et d’autre part, par plusieurs pics de pollutions
microbiologiques.
En février, les conchyliculteurs avaient manifesté, face
à
« la dégradation de la qualité des eaux littorales
et à la présence d’Escherichia coli et de norovirus dans l’eau ,
rappellent Jody Grollier, médiatrice sur les usages de l’eau et les pollutions
microbiologies au sein du SAGE Léon-Trégor. Ces pollutions ont aussi entraîné
des fermetures récurrentes de plages , évoque aussi Guy Pennec,
président de la commission locale de l’eau du Sage Léon-Trégor.
En quoi consistait la mission de Jody
Grollier ?
Informer et sensibiliser le grand public sur les
enjeux de la qualité de l’eau, de mai à fin septembre 2023, parfois au cours
d’animations festives ou sur des marchés. Le but était aussi d’essayer
de comprendre et de changer les pratiques de certains publics qui peuvent
avoir une influence sur la qualité microbiologique des eaux littorales :
plaisanciers, caravanings, propriétaires de chiens et cavaliers ,
développe Jody Grollier, qui sillonné le payx de Morlaix et son littoral,
jusqu’à Plestin-les-Grèves.
Selon l’Agence de l’eau Loire Bretagne, la déjection
d’un chien est source d’une contamination en E. coli qui correspond à environ
quatre habitants. Celle d’un cheval est équivalent à 0,2 habitant.
Quels sont les bons gestes à adopter ?
Quand on a un chien, c’est de respecter les
arrêtés municipaux qui interdisent les chiens sur les plages l’été, et, a
minima, de ramasser les déjections canines, explique Jody
Grollier.Pour
les plaisanciers,
utiliser les pompes à eaux noires dans les ports
et de même pour les pratiquants de caravanings, de faire les vidanges au
niveau des bornes de service »,
poursuit-elle.
De façon générale,
il ne faut pas rejeter les eaux de toilettes dans la
nature.
Et concernant les réseaux d’assainissement
non conformes ?
C’est aux communautés de communes et aux
maires d’intervenir auprès des habitants , explique Guy Pennec, qui
est aussi vice-président de Morlaix communauté. On a donc décidé
d’écarter ce public-là, car à part faire du porte-à-porte, c’est compliqué
d’agir , confirme Jody Grollier. Souvent, les gens veulent se
mettre en conformité mais n’en ont pas les moyens , constate Guy
Pennec.
Pourquoi la médiation n’est-elle axée que
sur les « petits gestes » ?
Il y a d’autres sources de pollutions plus
importantes, mais elles dépendent de programmes de plus grande envergure ,
explique Jody Grollier.
Pollution du 26 juillet : la commune se
porte partie civile
Publié le
En près de
trois mois, l’anse du Diben à Plougasnou (Finistère) a subi deux pollutions.
Jeudi 5 octobre 2023, le conseil municipal s’est constitué partie civile
concernant la pollution industrielle du 26 juillet 2023.
L’anse du Diben touchée par deux pollutions,
la première le 26 juillet causée par un rejet industriel, la seconde, le
6 octobre, après une panne majeure du système de traitement et de désinfection
des effluents de la station d’épuration de Plougasnou-Saint Jean |
OUEST-FRANCE
L’anse du Diben est touchée depuis le 6 octobre par
une pollution causée par la panne majeure du système de traitement et de
désinfection des effluents de la station d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean.
La mairie de Plougasnou (Finistère) a dû prendre un arrêté interdisant la
baignade et pêche à pied. Lors du conseil municipal qui s’est déroulé le
5 octobre, la Ville a décidé de se constituer partie civile pour la pollution
intervenue le 26 juillet 2023.
L’incident intervient après la pollution du
Pontplaincoat, le 26 juillet 2023, ayant
décimé les populations de poissons sur environ deux
kilomètres. L’enquête est toujours en cours,
la position du conseil municipal du 5 octobre s’ajoute aux
plaintes déposées par plusieurs associations
et confirme l’engagement des élus dans la protection de l’environnement et de
la biodiversité, défendu par l’adjointe Françoise Genevois-Crozafon.
Face aux difficultés financières grandissantes des
Ehpad publics, Plougasnou s’associe aux élus du Finistère et des Côtes-d’Armor
pour alerter sur les difficultés à recruter et à régler les factures
d’énergie. « C’est très compliqué, la résidence autonomie de Plougasnou n’a
pas bénéficié des revalorisations du prix journée, accordées aux Ehpad,
détaille la maire, Nathalie Bernard. On subit de plein fouet toutes ces
augmentations et les difficultés à recruter.
Aide internationale
Le versement d’une aide d’urgence de deux fois
1 000 € aux populations victimes du séisme du Maroc et des inondations en
Lybie, questionne Guy Féat, élu de l’opposition. J’ai l’impression qu’on
paye trois fois, avec les aides versées par l’État et Morlaix communauté. Je
m’interroge sur l’aide au Maroc après le renvoi de l’ambassadeur.
Aménagement
Dans le cadre de l’aménagement du lotissement des
Hortensias, des travaux d’effacement des réseaux éclairage public et télécoms
sont en cours, rue de Kroaz-ar-Skrill, et rue Rhun-ar-Vugale. La part de la
commune s’élève à 81 800 €.
Baignade et pêche à pied interdites dans
l’anse du Diben, de la pointe de Primel au port du Diben
Publié le
Un arrêté a
été pris ce vendredi 6 octobre 2023 par la commune de Plougasnou (Finistère)
interdisant la baignade et la pêche à pied dans l’anse du Diben. En cause :
une « panne majeure » à la station d’épuration de Plougasnou –
Saint-Jean-du-Doigt.
Une panne majeure détectée à la station
d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean (Finistère) a conduit la municipalité de
Plougasnou à prendre un arrêté interdisant la baignade et la pêche à pied dans
l’anse du Diben à compter du 6 octobre 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
La mairie de Saint-Jean-du-Doigt informe aussi sa
population que la baignade, la pêche et les sports nautiques sont interdits
sur la plage de la commune.
Panne « majeure » à la station d’épuration
La mairie de Plougasnou a pris un arrêté en ce sens,
ce vendredi, après avoir été informée d’une « d’une panne majeure du
système de traitement et de désinfection des effluents de la station
d’épuration de Plougasnou-Saint-Jean », par les services de Morlaix
Communauté, gestionnaire de la station.
Des analyses bactériologiques seront menées. La
société Veolia, exploitante de la station d’épuration, est mobilisée pour
assurer les réparations.
« Une casse importante du réacteur UV »
a été constatée, indique Guy Pennec, vice-président de Morlaix communauté.
Concrètement,
l’étape de « désinfection finale » par
ultraviolet, qui intervient après la clarification des eaux usées
et en amont du rejet, et permet de débarrasser les eaux de bactéries de type
E. Coli, n’a pas été réalisée. « Le rejet de sortie est déversé dans
la rivière du Donnant », informe Guy Pennec.
On ignore à cette heure la quantité du déversement.
Les médecins
installés au pôle Phoenix à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) vont-ils stopper
leurs consultations en fin d’année ? C’est ce que redoutent les patients. En
cause, un litige avec l’Agglo sur leur projet de maison de santé. Dans un
communiqué commun, Lannion-Trégor communauté et la commune de Pleumeur-Bodou
estiment que les médecins ont toutes les cartes en main… sans s’attarder sur
les raisons du conflit.
À Pleumeur-Bodou, les médecins du pôle
Phoenix ont signé un engagement d’acquérir ce terrain de quelque 4 000 m2 au
prix de 175 000 €. | OUEST-FRANCE
Un terrain dont le prix a été revu à la baisse, deux
permis de construire délivrés et purgés de tout recours… voici en substance la
situation dépeinte par Lannion-Trégor communauté et la commune de
Pleumeur-Bodou quant au projet de maison de santé des
médecins actuellement installés au pôle Phoenix.
Les deux collectivités estiment d’ailleurs que les porteurs de ce projet
privé ont tout en main , pour le mener à bien.
Ce projet consiste en la construction d’un
premier bâtiment accueillant la maison de santé, composée de huit cabinets de
consultation, d’un accueil, d’une salle d’attente, de locaux techniques et de
locaux du personnel à l’étage, pour une surface créée de 311 m2. Et
d’un second « destiné à des logements de fonction ou locatifs, soit trois T3
et deux studios, pour une surface de 224 m2.
Selon l’Agglo et la commune de Pleumeur-Bodou,
les deux permis de construire étant purgés de recours juridique depuis le
3 février 2023, rien ne s’oppose au démarrage du chantier depuis maintenant
huit mois. Les bâtiments peuvent être construits tel que les médecins l’ont
voulu, sans restriction.
Le litige ne serait donc pas d’ordre urbanistique, ni
réglementaire. En attendant que le chantier soit terminé, les deux médecins,
qui ont été rejoints par une collègue, sont locataires de Lannion-Trégor
communauté, dans des
locaux spécialement réaménagés au pôle Phoenix.
Une situation qui dure depuis janvier 2022. Aujourd’hui, rien ne s’oppose
à ce qu’ils puissent y rester, ni l’Agence régionale de santé, ni LTC, avec
qui ils ont un bail.
Pour l’Agglo et la commune de Pleumeur-Bodou, il
revient aux médecins de décider en âme et conscience de poursuivre ou non leur
projet et, le cas échéant, de s’en expliquer auprès de la population. Les
collectivités terminent en indiquant : La commune et Lannion-Trégor
communauté souhaitent, comme tous, que la Maison de santé se concrétise. Et
restent à l’écoute et à la disposition des médecins pour que ce projet
s’accomplisse tel que prévu. Les 3 000 patients, potentielles victimes
collatérales d’un conflit larvé, n’en sauront pas plus.
RENCONTRE. Près de Morlaix, ces trois
cousins assurent la relève des marins pêcheurs
Publié le
La saison de
la pêche à la coquille Saint-Jacques a débuté lundi 2 octobre 2023. Au port du
Diben, à Plougasnou (Finistère), les trois cousins, Yann Ollivier, Brendan et
Laurent Postic ont rejoint la dizaine de bateaux sur le gisement « Morlaix
large », chacun à bord de son bateau.
Laurent Postic, Yann Ollivier et Brendan
Postic, à bord du chalutier « Les Tontons Flingueurs ». | OUEST-FRANCE
Chacun à bord de son bateau, Brendan Postic, Laurent
Postic et Yann Ollivier mettent le cap trois jours par semaine sur le gisement
« Morlaix large », où les pêcheurs sont autorisés à draguer la coquille
Saint-Jacques.
« Nous étions treize bateaux, lundi, pour
l’ouverture de la coquille, dont dix du Diben », détaille Laurent. La
période de pêche sur le gisement côtier est restreinte à un mois.
« C’est ce que nous avons décidé afin de protéger la ressource, une décision
validée par les comités régional et départemental des pêches. Ce matin, nous
avons pêché chacun environ 700 kg, les cours varient entre 3 et 4 €, ce n’est
pas assez compte tenu de la conjoncture. »
À 38 ans, Laurent est l’un des plus jeunes pêcheurs
du Diben avec son frère Brendan, 29 ans, leur cousin Yann, 33 ans et aussi
Steve Costiou, 29 ans. Un métier passionnant, mais difficile qu’ils ont choisi
en connaissance de cause, car tous quatre sont issus d’une lignée de pêcheurs.
Brendan, Yann et Laurent assurent la relève
de la pêche avec Steve Costiou. | OUEST-FRANCE
« Je ne me destinais pas à la pêche,
retrace Brendan. Après
le lycée de Suscinio et
autres boulots, j’ai repris L’Océanite, le bateau de mes parents pour
la pêche en plongée et aux ormeaux. »
Laurent a acheté le Liou an Amzer, un ancien fileyeur de l’île de
Batz, pour la pêche au casier qu’il exerce avec sa femme, Perrine. Quant à
Yann, passionné par la pêche depuis tout petit, il a repris, en 2022, le
chalutier Les Tontons Flingueurs, un bateau qu’il connaît bien pour y
avoir été matelot.
La façon de pêcher a changé…
La réduction des flottilles de bateaux de pêche dans
les ports est un sujet d’inquiétude pour l’avenir de cette profession,
pourtant au Diben, on compte encore treize bateaux. Un nombre relativement
stable. « C’est la façon de pêcher qui a changé, relève
Laurent. Les bateaux sont aussi plus petits, moins de dix mètres
exceptés celui de Yann et le mien qui font presque douze mètres. »
Pour écouler leur pêche, tous trois vont à la criée,
pratiquent la vente directe au bateau ou auprès des mareyeurs. Yann vend aussi
son poisson à Saint-Jean-du-Doigt, le jeudi matin et à Plouezoc’h, le
vendredi.
Ils disposent aussi de viviers pour les crustacés
dans le nouveau bâtiment sur le quai : « Avec Morlaix communauté, nous
réfléchissons à une maison de la pêche pour laquelle nous cherchons
l’équilibre entre nos besoins et des équipements moins énergivores. »
Les trois marins pêcheurs, sont confrontés, comme tous,
à l’augmentation des coûts des carburants
et d’électricité.
Saint-Jean-du-Doigt. Circulation
interdite route de la Plage, du 9 octobre au 17 novembre
Publié le
Le mur de
pierres qui borde la route départementale n° 79, au lieu-dit route de la
plage, à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), va être démoli et remplacé. La
circulation des automobilistes et des piétons sera donc interdite sur cet axe,
du lundi 9 octobre au vendredi 17 novembre 2023.
Le mur de soutènement en pierres va être
détruit et remplacé par un autre en béton armé, lors de travaux menés du lundi
7 octobre au vendredi 17 novembre 2023. | CAPTURE D’ÉCRAN/GOOGLE MAP
Des travaux vont nécessiter la fermeture de la route
départementale n° 79, au lieu-dit Route de la plage, à Saint-Jean-du-Doigt
(Finistère), et du chemin piétonnier qui le borde, du lundi 9 au vendredi
17 novembre 2023.
Le coût des travaux s’élève à 120 000 €
Très dégradé, le mur de soutènement, en pierres, va
être démoli et remplacé par un autre, en béton armé. Le coût de ces
travaux, menés par le Département,
s’élève à 120 000 €.
Des déviations redirigeront les automobilistes vers
les routes départementales 79A et 78, dans les deux sens de circulation.
Les trois médecins installés au pôle
Phœnix quitteront-ils Pleumeur-Bodou en décembre ?
Victor
GUILLAUD-LUCET. Publié le
Depuis
quelques semaines, le bruit court concernant un éventuel départ des trois
médecins généralistes installés temporairement au pôle Phœnix de
Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). Un conflit les opposant à l’Agglo mettrait en
danger leur projet de maison médicale. Sans avancée notable dans le dossier,
les médecins arrêteraient de recevoir leur patientèle à compter du dimanche
31 décembre 2023.
Installés au pôle Phœnix de Pleumeur-Bodou
depuis près de deux ans, les médecins espéraient construire leur maison
médicale dans les meilleurs délais. Un projet qui semble prendre l’eau depuis
quelques semaines, ce qui menace leur implantation pérenne dans la commune. |
OUEST-FRANCE
Restera-t-il des médecins à Pleumeur-Bodou
(Côtes-d’Armor) en 2024 ? Un conflit opposant Lannion-Trégor communauté (LTC)
aux trois médecins installés au sein du pôle Phœnix pourrait bien mettre un
coup d’arrêt au projet de maison médicale porté par les praticiens. Un sujet
inflammable, aussi bien pour les premiers concernés que pour l’Agglo, qui
pousse les différents acteurs du dossier à rester discrets sur les causes de
ce conflit.
Une maison médicale en projet
Tout commence le mardi 14 décembre 2021,
lorsque le conseil d’Agglo délibère sur la demande de
deux médecins originaires du Trégor,
souhaitant construire une maison médicale à Pleumeur-Bodou. Les praticiens
ambitionnent également de construire des logements à proximité immédiate de la
maison médicale, afin de pouvoir proposer des habitations à des prix
abordables aux médecins stagiaires qu’ils accueilleraient.
Un projet
qui reçoit alors le soutien de l’Agence régionale de
santé (ARS), et celui des élus de LTC, qui
proposent aux médecins de s’installer sur une parcelle d’environ 4 000 m²
appartenant à l’Agglo, située rue Boudilléo, au carrefour du Radôme. Selon la
délibération de l’époque, le terrain est négocié à 175 000 €, et l’affaire
conclue : les deux médecins, qui seront bientôt rejoints par un troisième,
s’installeront temporairement au sein du pôle Phœnix, le temps de monter leur
projet.
La parcelle d’environ 4 000 m² est encore en
friche, près de deux ans après la délibération du conseil d’Agglo. Le permis
de construire a pourtant été affiché sur le terrain le 3 novembre 2022. |
OUEST-FRANCE
Une parcelle à la vocation contestée
Mais, deux ans plus tard, le terrain en question
reste en friche. Des panneaux de permis de construire effacés par le temps
figurent bien sur la grille de la parcelle : signés en date du 3 novembre
2022, ils sont d’ailleurs purgés de tout recours potentiel. Alors que se
passe-t-il ? Le silence radio des premiers concernés, associé à l’ultimatum du
31 décembre 2023 posé par les médecins eux-mêmes, laisse place à de nombreuses
rumeurs et théories.
Selon plusieurs sources concordantes, le nœud du
problème résiderait dans le Plan local d’urbanisme (PLU) de la commune : sur
les 4 000 m² proposés à la vente, 1 000 d’entre eux sont boisés. Un changement
de vocation d’une partie de la parcelle bouleverserait les plans des médecins,
et dans le même temps leur installation : sans ce projet de maison médicale,
ils n’auraient pas de raisons de rester plus longtemps au sein du pôle Phœnix.
Est-ce le seul frein au développement du projet de
maison de santé ? Difficile à dire à l’heure actuelle, puisque les différentes
parties prenantes de ce dossier se murent dans le silence.
3 000 patients inquiets
L’arrêt annoncé des consultations au 31 décembre 2023
laisserait sur le carreau les 3 000 Trégorrois qui constituent la patientèle
des trois médecins. Une perspective peu enviable, qui a entraîné la création
d’un collectif citoyen.
Lundi 2 octobre 2023, ce collectif publiait une
lettre ouverte à l’attention de Gervais Egault, président de LTC, des trois
médecins et de Pierre Terrien, maire de Pleumeur-Bodou : Nous
connaissons toutes et tous les difficultés des Trégorroises et Trégorrois à
trouver un généraliste , appuie le collectif, qui souhaite
vivement des précisions et des réponses de chacune des parties concernées ».
Contactés, les médecins affirment de nouveau ne pas
vouloir s’exprimer par voie de presse. De son côté, l’Agglo affirme depuis
plusieurs jours qu’elle communiquera prochainement, mais la réponse de Gervais
Egault se fait toujours attendre à l’heure où nous publions cet article.
Le Conseil Municipal se réunira :
Jeudi 5 octobre 2023 à 18H00 à la Mairie
Ordre du jour :
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de
séance
- Approbation du procès-verbal de
la séance du conseil municipal du 6 juillet 2023
- Information sur les décisions
prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au
Maire
FINANCES - ADMINISTRATION
GENERALE
- Modification des délégations
accordées au Maire par le conseil municipal : Admission en non-valeur
- Budget principal : Décision
modificative 2023-02
- Budget annexe Lotissement de la
rue François Charles : Décision modificative 2023-01
- Prise en charge des frais pour le
déplacement de la cérémonie de passation de drapeau des communes médaillées de
la Résistance
- Mandat spécial pour la
participation au congrès des maires
- Prise en charge des frais de
voyage, d'hébergement et de restauration pour le voyage des conseillers
municipaux jeunes à Verdun
- Participation de la commune à
l'aide d'urgence pour les populations victimes du séisme au Maroc et des
inondations en Lybie
URBANISME, TRAVAUX
- Cession d’une portion de la
parcelle BS 28
- Cession de la parcelle CI 55
- Acquisition d'une portion de la
parcelle CH 68
- Cession de délaissé du domaine
public communal – Route de Kersaint
- Convention avec le SDEF pour
l’effacement d’éclairage public et télécom rue Rhun Ar Vugale, Chemin des
Hortensias et Rue de kroaz ar skrill,
- Convention avec le SDEF pour les
travaux de génie civil, éclairage public et télécom dans le cadre de la
viabilisation du lotissement communal les Hortensias.
PETITE ENFANCE, JEUNESSE,
AFFAIRES SCOLAIRES
- Mise en place d'atelier d'éveil
sportif pour les 3-6 ans
- Avenant n°2 de prolongation de la
convention avec l’associations PEP 53
SOLIDARITE, PERSONNES AGEES,
SANTE
- Situation de crise des
établissements d’accueil des personnes âgées- Motion
Carantec. La taxe sur les résidences
secondaires majorée
Publié le
Jeudi, lors du
conseil municipal, les élus ont voté pour une majoration de 60 % de la part
communale de la cotisation de la taxe d’habitation sur les résidences
secondaires.
Taxe d’habitation sur les résidences
secondaires
C’est un vrai choix politique pour moi et mon
équipe. Nous l’assumons courageusement, pour le bien-être de la population »,a commenté la maire, Nicole Ségalen-Hamon. Le code des impôts autorise les
conseils municipaux des communes situées en zone tendue à
majorer, d’un pourcentage compris entre 5 % et 60 %, la part communale de la
cotisation de base sur la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
C’est ainsi que les élus, à la majorité, ont décidé d’appliquer un pourcentage
de 60 %. Les élus de la minorité s’y sont opposés (quatre voix contre et une
abstention).
Nous voulons accueillir des jeunes couples et
des enfants. Actuellement, les ménages à revenus moyens ne peuvent pas
s’installer dans la commune. La question du logement est une bombe à
retardement », a ajouté l’édile. Aux questions de Jacques Autret et
François de Goesbriand, de la minorité, sur le produit attendu et sur la
destination de ce futur produit, la maire répond : « Une somme de
420 000 €, intégrée au budget général de la commune, servira à la construction
de logements et à la réalisation d’investissements d’accueil. »
Mise en lumière de la chapelle
Les élus, à l’unanimité, ont accepté le projet de
mise en lumière de la chapelle de Callot et autorisé la maire à signer une
convention avec le Syndicat départemental d’électricité du Finistère (Sdef)
prévoyant un financement à hauteur de 15 000 € pour le syndicat et de 36 000 €
pour la commune. Nous prenons cette décision également pour des raisons
économiques car la consommation d’électricité devrait passer de 1 600 Kwa à
430 Kwa grâce à ce nouveau système »,a expliqué Alban Le Roux,
premier adjoint, ajoutant qu’une souscription allait être lancée par la
Fondation du patrimoine.
Effacement de réseaux
Grâce à une convention qui va être signée avec le
SDEF, le financement de l’effacement de réseaux, rue du Garros, sera pris en
charge à hauteur de 142 000 € par le SDEF et la participation communale est
estimée à 46 850 €. Sont également concernés par le chantier les postes
raccordés de la rue de Tourville et de Pen-al-Lann.
Conteneurs enterrés
Le conseil, à l’unanimité, a donné son accord pour
programmer en 2024 l’implantation de conteneurs avenue des Français-Libres
(trois cuves), rue André-Colin (deux), rond-point de Pen-ar-Guer (cinq) et rue
de Kerrot (deux). Si besoin, l’implantation au rond-point de
Pen-ar-Guer pourrait être reportée à 2025 », a précisé Alan Le Roux,
annonçant aussi que l’implantation débutera fin 2023 pour se terminer fin
2025.
La commune de Lanmeur achète une maison
en plein centre-bourg
Publié le
Acquisition
d’un immeuble, remise en question d’une limitation de vitesse, suivi des
assainissements non collectifs… Toutes ces questions ont été évoquées, jeudi
28 septembre, par le conseil municipal de Lanmeur.
Près de la mairie, l’immeuble Bourhis entre
dans le patrimoine communal. | OUEST-FRANCE
La commune de Lanmeur achète la maison Bourhis. Situé
dans le prolongement de la mairie, à l’angle de la place de la Mairie et de la
rue de La Libération, l’immeuble comprend deux appartements. Son coût :
230 000 €. Cette acquisition nécessite d’inscrire cette dépense au budget
2023. « Nous n’avons pas de projet de défini sur l’utilisation de ce
nouveau bâtiment qui va devenir communal », précise la maire, Cathy
Lucas, lors du conseil municipal du jeudi 28 septembre 2023.
Toujours en matière d’urbanisme, la maire informe les
élus que les bâtiments de la zone artisanale de Kervoac ont été vendus à une
entreprise.
« Le panneau 50 est une erreur ! »
En charge de la voirie, Jean-Paul Le Duff annonce que
le panneau de limitation de vitesse à 50 km/h installé depuis le début de
l’été, juste en sortie d’agglomération après la Toupie, en direction de
Plougasnou, est une erreur du Département. « Les automobilistes ne
comprenaient pas l’utilité de cette limitation de vitesse sur près de deux
kilomètres. Le département changera le panneau de place pour le poser juste au
niveau des entreprises Le Normand et Dossal et du futur passage d’un chemin de
randonnée. »
Dès que le département aura fait le changement, les
usagers de cette départementale pourront rouler à 80 km/h sur la portion
d’un kilomètre entre la sortie de l’agglomération et Land Kervern.
Installé depuis le début de l’été, après la
Toupie, en direction de Plougasnou, le panneau de limitation de vitesse à
50 km/h, est, selon la mairie, une erreur. | OUEST-FRANCE
Par ailleurs, l’élu informe que les stops du
carrefour de la Toupie ont été avancés pour une meilleure visibilité. Une
réflexion est en cours pour améliorer la sécurité des piétons autour des deux
ronds-points de l’axe Morlaix-Lannion.
30 assainissements à mettre aux normes
Les propriétaires d’une maison équipée d’un
assainissement individuel défectueux vont recevoir un nouveau courrier leur
demandant de faire les travaux sous deux mois. Une non-exécution entraînera
une pénalité de 660 €. « Nous avons expliqué aux services de Morlaix
communauté, que la plupart de ces personnes habitent en zone rurale et
bénéficient souvent d’une petite retraite. Ce qui est important, c’est de
donner des nouvelles des travaux en cours ou du moins de fournir un devis. Une
tolérance sera appliquée au niveau du délai des travaux, on sait que cela peut
prendre du temps. » Trente assainissements sont à mettre aux normes.
La maire explique qu’il existe des aides financières de l’ordre de 2 500 €.
C’est une
façon de mieux le connaître, sans y mettre les pieds. Entre Plougasnou et
Carantec, le parcours d’interprétation dédié au château du Taureau vient
d’être refait, pour parler de cet édifice emblématique du secteur, situé au
milieu des flots.
De nouveaux panneaux ont fait leur
apparition sur le parcours d’interprétation du château du Taureau, sur le
GR34, entre Plougasnou et Carantec. | DR
Pour les curieux qui aiment se balader dans la baie
de Morlaix, avec vue sur le
château du Taureau s’il
vous plaît, de nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur le parcours
d’interprétation dédié à l’édifice, sur le GR34, en cette fin d’été 2023.
Lors de leur balade, les curieux pourront
désormais admirer le château du Taureau, mais aussi, en apprendre davantage
sur lieu, grâce aux nouveaux panneaux installés. | OUEST-FRANCE
Huit panneaux pour redécouvrir le château
du Taureau
L’ancien parcours datait du début des années 2000.
L’objectif de ces nouveaux panneaux, qui sont au nombre de huit, est
de présenter « l’histoire du château du Taureau dans son
environnement : contexte historique, géographique, économique et naturel.
Chaque point aborde un aspect de l’histoire du château », explique
Morlaix communauté dans un communiqué de presse. Sur ces larges panneaux,
« les autres informations traitées sont en rapport avec
l’environnement du point. Par exemple, à Kerarmel avec une présentation de
l’ostréiculture. »
Le parcours compte huit panneaux, situés
entre Plougasnou et Carantec, pour mettre à l’honneur le château du Taureau,
dans la baie de Morlaix. | OUEST-FRANCE
Si le contenu d’origine a été en grande partie
conservé, quelques informations sont venues augmenter le discours initial,
comme des fiches naturalistes sur les espèces locales, ainsi qu’une partie
dédiée aux jeunes publics. Selon l’emplacement du point sur le parcours, une
découpe permettra aux enfants de voir le château du Taureau au travers du
panneau.
Les randonneurs pourront retrouver ces éléments à
Carantec, Taulé, Plouezoc’h et Plougasnou, en français, en anglais et en
breton.
Un budget à plus de 150 000 €
Ce renouvellement a été financé grâce au projet
Experience, un projet européen, visant à développer et encourager un tourisme
expérientiel, durable et hors-saison, dans les six régions pilotes de la zone
Manche. Il est cofinancé par le fonds européen de développement régional (Feder)
à hauteur de 69 % via le programme Interreg France (Manche)
Angleterre. Le coût de l’opération total s’élève à 151 797 €, avec un reste à
charge estimé à 74 797 € pour Morlaix communauté, après l’aide du projet
Experience.
« On se sent démunis » : les maires de
Morlaix communauté inquiets face à la pénurie de médecins
Zoé
BOIRON. Publié
le
Les élus de
Morlaix communauté (Finistère) se sentent délaissés par l’État face aux
déserts médicaux qui touchent le territoire et laissent leurs administrés dans
l’angoisse. Lundi 25 septembre 2023, réunis en conseil, ils ont notamment
approuvé une demande d’aide auprès de l’Agence régionale de santé de Bretagne.
L’avis sur le projet régional de santé (PRS)
2023-2028 de l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a suscité bien des
commentaires, lundi soir, lors du conseil de Morlaix communauté. L’accès aux
soins inquiète. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« Nous ne resterons pas sans agir, bien que
la compétence sur la santé relève de l’État. Je tiens à rappeler les graves
manquements qui font, qu’au niveau local, nos concitoyens subissent des
difficultés d’accès aux soins », a déclaré Jean-Paul Vermot,
président de Morlaix communauté, en amont du conseil de ce lundi 25 septembre
2023.
« Nous n’avons pas les cartes en main », a abondé Gilles Créach,
maire de Taulé, au sujet de la libre installation des médecins.
Un appel auprès de l’ARS
L’avis sur
le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 de l’Agence régionale de santé
(ARS) de Bretagne a suscité bien des commentaires, lundi soir. Si la mise en
place d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) est bien
accueillie, la cartographie de l’ARS pose, en revanche, problème aux élus.
Morlaix communauté demande donc à l’ARS de placer les
26 communes du territoire en zone d’accompagnement régional, pour qu’elles
puissent bénéficier d’aides de l’État et de l’ARS, en s’appuyant sur la
situation actuelle de la commune de Plougasnou. Cette commune de
3 000 habitants risque de se retrouver sans praticiens à la fin de l’année
2023, après le
départ annoncé des deux généralistes
de la maison de santé.
« Les médecins qui sont là ne pourront pas
tout assumer »
Des départs qui vont affecter tout le petit Trégor et
fragiliser aussi le foyer logement et l’Ehpad du territoire. « Les
médecins qui sont là ne pourront pas tout assumer », a relevé
Anne-Catherine Lucas, conseillère communautaire et maire de Lanmeur.
« Nous sommes laissés seuls face à ce manque
cruel de médecins et la population demande des réponses, a réagi
Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. Même s’il y aura sans doute un
accompagnement financier de l’ARS, je trouve qu’il manque un accompagnement
tout court sur la démographie médicale. » « On se sent
vraiment démunis, poursuit-elle,
même si on a une maison médicale.
On nous a demandé de mettre tout gratuit, de payer le secrétariat, de mettre
le logement à disposition… Mais je trouve qu’il y a une limite à trouver au
sein même du territoire. »
« La règle du chacun pour soi est, de toute
façon, mortifère », a répondu Jean-Paul Vermot, président de Morlaix
communauté. « La réponse communautaire est essentielle. »
« Ce projet a été une évidence » :
l’histoire de la restauration de l’ancien presbytère de Locquirec
Publié le
De l’avis des
visiteurs nombreux, samedi 16 septembre 2023, pour l’inauguration, la
réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec (Finistère) est une grande
réussite. Christophe Fagault, l’un des architectes, revient sur la philosophie
du projet entre patrimoine et contemporain.
Christophe Fagault, architecte patrimoine du
cabinet Ylex architecture de Dinan, était associé à Matthieu Douane,
architecte du cabinet Original de Tréguier, qui s’est occupé de toute la
partie contemporaine. | OUEST-FRANCE
Qu’est-ce qui vous a séduit dans la
réhabilitation de l’ancien presbytère de Locquirec ?
Ce qui nous a plu, c’est la possibilité d’écrire un
projet entre écriture contemporaine et valorisation du patrimoine. Pour
Matthieu Douane, architecte du cabinet Original de Tréguier et moi-même, ce
projet a été une évidence. En venant sur le site, nous avons été séduits par
le côté architectural vernaculaire entre les ardoises de Locquirec et le
jardin. Il y a encore de nombreux presbytères comme celui-ci, en attente d’une
seconde vie. Pour nous, le patrimoine doit continuer à vivre tout en le
préservant avec le sel qui fait son architecture.
Le presbytère « a retrouvé toute l’élégance
qui caractérise le XVIIIe siècle ». | OUEST-FRANCE
Quels ont été vos choix ?
Nous avons restauré le bâti ancien avec les matériaux
d’origine, comme la chaux et le chêne massif pour les menuiseries de la façade
sud du presbytère, qui a retrouvé toute l’élégance qui caractérise le XVIIIe siècle. Les
toitures de Locquirec constituent un paysager particulier, que l’on retrouve
au niveau de l’ensemble Ar presbital. On a réussi à récupérer des ardoises de
Locquirec pour la partie visible de la rue et utilisé des ardoises de Sizun
pour l’ancien garage. Sur l’ensemble des toitures, la pose au clou, dite
brouillée, a été privilégiée, ceci pour retrouver cet effet d’échelle
caractéristique des toits ici.
Côté jardin, la tour du XVIe jouxte une
partie contemporaine. Le jeu des toitures s’inscrit dans le paysage
caractéristique des toits de Locquirec. | OUEST-FRANCE
Et pour les parties contemporaines ?
Les huisseries sont en alu, et nous avons utilisé du
béton pour les fondations de la nouvelle salle. Au niveau visuel, la toiture
de la grande salle posée sur un mur de verre semble flotter. Nous avons
cherché à ce que les travaux ne perturbent pas l’équilibre de l’existant et
nous avons eu la chance de travailler avec des entreprises spécialisées comme
ART et l’Atelier des jardins.
Restaurée dans son jus, l’ancienne école des
filles, est destinée aux expositions artistiques. | OUEST-FRANCE
Le chantier a été réfléchi jusque dans les
moindres détails…
Dans l’ancien presbytère, tout a été fait pour le
confort des coworkers, ceux qui, par exemple, souhaitent allier surf
et travail, pourront prendre une douche après une séance sur l’eau. Il y a
même un bac pour rincer les combis. Il y a aussi une cabine qui permet de
s’isoler pour téléphoner.
Locquirec. La réhabilitation de l’ancien
presbytère est terminée
Publié le
Nicolas Botros, adjoint, a suivi tout le
chantier depuis sa mise en œuvre, il y a deux ans et demi. | OUEST-FRANCE
Il y a deux ans et demi débutait le chantier de
réhabilitation de l’ancien presbytère. « Ça a été un défi, je suis
heureux d’avoir conduit ce chantier », a déclaré l’adjoint Nicolas
Botros, samedi, lors de l’inauguration. « Il y a eu des coups de
stress liés à l’état du bâtiment, mais qui nous ont révélé les secrets de la
bâtisse », a poursuivi l’élu. La réhabilitation de l’ancien
presbytère revient à 1 852 000 € auxquels s’ajoutent 115 000 € pour les
différents équipements informatiques et mobiliers. Les avenants, dus à
plusieurs aléas au cours du chantier, comme la découverte de la mérule dans
l’ancienne école des filles, s’élèvent à 181 833 €.
« La digue est construite sur une carie »
Quel avenir pour le moulin à marée de Ploumanac’h ?
Victor
GUILLAUD-LUCET. Modifié le
Publié le
Une partie de
la digue soutenant le moulin à marée de Ploumanac’h, à Perros-Guirec
(Côtes-d’Armor), s’est effondrée en janvier 2023. Est-ce là un phénomène
exceptionnel ? Pourquoi cet édifice est-il si fragile ? Quelles solutions
pourraient être envisagées pour la réfection du moulin rouge ? On fait le
point avec Odile Guérin, membre de la société géologique et minéralogique de
Bretagne.
Odile Guérin, membre de la Société
géologique et minéralogique de Bretagne, démontre que la géologie même de
Ploumanac’h est responsable de la fragilité du moulin à marée. | OUEST-FRANCE
Dimanche 17 septembre 2023, lors de la Journée du
patrimoine, la géologue, Odile Guérin, est revenue sur l’histoire du Milin Ruz
(moulin rouge en breton), le moulin à marée de Ploumanac’h, à Perros-Guirec
(Côtes-d’Armor). Selon la scientifique, les récents effondrements survenus sur
le mur de soutènement n’ont rien d’exceptionnel : les fondations mêmes de
l’ouvrage seraient en cause. Retour en quatre points sur les causes de cet
incident, ainsi que sur son potentiel avenir.
Qu’est-il arrivé au moulin à marée de
Ploumanac’h ?
En janvier 2023,
une partie du mur de soutènement du moulin à marée s’est
effondrée. Dans un communiqué, la mairie de
Perros-Guirec avançait à l’époque que les fortes précipitations du mois de
janvier avaient fragilisé l’édifice, qui avait fini par céder. Depuis, un
arrêté municipal interdit la traversée de la digue, sur laquelle passe le
sentier de randonnée GR34.
En vue de la réfection du monument, la mairie avait
contacté un bureau d’études quelques jours après l’incident. Erven Léon, maire
de Perros-Guirec,
affirmait en février 2023 rechercher des subventions
pour aider au financement des travaux de réfection.
Une partie du mur de soutènement du moulin à
marée de Ploumanac’h s’est effondrée en janvier 2023. La mairie a chargé un
cabinet d’étude d’établir un diagnostic précis de l’ouvrage et des travaux à
mener. | OUEST-FRANCE
À quelle époque a-t-il été construit ?
Si de nombreuses sources sur internet affirment que
le moulin à marée de Ploumanac’h remonte au XVe siècle, il n’en est
rien, affirme Odile Guérin. Preuves à l’appui, la géologue qui a monté tout un
dossier géologique à propos de l’édifice affirme que sa construction remonte
au XIXe siècle : Celui du grand Taouïero, à Trégastel,
remonte bien au XVe siècle. Mais celui de Ploumanac’h n’a été
construit qu’en 1833.
D’après les documents compilés par la patiente
géologue, il aurait été construit par Jacques Perrot, un cultivateur du cru,
pour y installer sa fille et son gendre. Et, toujours selon des sources
historiques, le moulin aurait changé de main en 1882, vendu pour une bouchée
de pain à un certain Pierre Geffroy : À peine 50 ans après sa
construction, le moulin tombait déjà en ruine, assure
Odile Guérin. La question de sa solidité n’est pas nouvelle !
La clef du problème réside dans les fondations de
l’ouvrage, prêche en convaincue la géologue. La digue aurait été construite
sur une arène granitique, fracturée il y a de ça des millions d’années. Ces
multiples fissures auraient tracé un chemin préférentiel pour les écoulements
d’eau qui, à force de circuler à ces endroits, auraient altéré le granit, le
rendant fragile et friable.
Une sorte de dent creuse, illustre Odile Guérin, en
affirmant que la digue est construite sur une carie. Une carie
sur laquelle sont construites les fondations de la digue et du moulin rendant
de facto les édifices fragiles. Une théorie qui expliquerait les
nombreux travaux réalisés sur l’ouvrage au fil des siècles, poursuit la
géologue.
Des fondations peu fiables, auxquelles s’ajoutent les
effets des marées et du ressac, peu tendres avec l’ouvrage.
Quelles solutions pour le préserver ?
Odile Guérin est formelle : il faut préserver ce
moulin à marée, véritable symbole de Ploumanac’h. Mais il faudra envisager des solutions durables pour sauver ce bâtiment, surtout dans un contexte
de réchauffement climatique. Pas question de tenter de renforcer
l’ouvrage en y injectant du béton : Si les fondations sont pourries, ça
ne sera qu’un pansement sur une jambe de bois.
Si elle admet sortir de son champ de compétences,
Odile Guérin ne voit qu’une seule solution : Démonter le moulin et la
digue pour creuser la dent creuse, et y implanter de nouvelles fondations
avant de remonter l’ensemble à sa place. Une méthode ambitieuse, qui
permettrait de rehausser la digue, en anticipant
le réchauffement climatique
et la montée des eaux : Ça serait forcément un peu plus onéreux qu’une
réparation de façade, mais l’investissement permettrait de ne plus avoir à se
préoccuper du moulin de Ploumanac’h pendant les 100 prochaines années.
Reconstruire le passé tout en participant à protéger
l’avenir ? Odile Guérin propose ici un projet ambitieux, certes, peut-être
même déraisonnable, mais à la puissante portée symbolique.
La population était bien au rendez-vous ce vendredi
soir. Plougasnou est passé en zone prioritaire avec l'ARS et la mairie a
plusieurs pistes : des médecins salariés par le biais de la
Fondation Ildys
ou des médecins libéraux. Des appels ont été lancés dans les facs de médecine,
chez les médecins militaires à la retraire mais assez jeunes pour encore
exercer quelques années, le bouche à oreille etc... La chasse est ouverte.
Pour info Yann, Odalys
n'a pas la même vocation qu'Ildys.
Être médecin sur le littoral breton
!
Le Diben jeudi 14 septembre 2023
RAPPEL
Plougasnou - Réunion publique sur l'offre
médicale de la commune
Réunion publique sur l’offre médicale de
la commune
Suite à l’annonce du départ programmé des deux
médecins, la mairie organise une réunion publique sur l’offre médicale dans la
commune, l’état des lieux, la situation actuelle et à venir, les pistes de
travail envisagées.
Le vendredi 15 septembre à 18h00 à la salle
municipale, 37 rue de Primel.
Dans cette petite commune de Bretagne, le
médecin qui arrive était à la retraite depuis dix ans
Publié le
Sans médecin
généraliste depuis juillet 2022, la commune de Plonévez-du-Faou (Finistère) va
voir l’installation prochaine d’un nouveau professionnel de santé. Celui-ci a
déjà exercé pendant trente-sept ans dans la commune et était à la retraite
depuis dix ans.
Un médecin va s’installer dans la commune
(photo d’illustration). | ARCHIVES JOEL LE GALL/OUEST-FRANCE
l'actualité de la santé
Ce mardi 12 septembre 2023, Marguerite Bleuzen,
maire de Plonévez-du-Faou (Finistère), a confirmé avec enthousiasme
l’arrivée d’un médecin généraliste dans la commune,
qui en est dépourvue depuis fin juillet 2022.
Enfin, nouveau, le médecin qui s’installe ne l’est pas tout à fait. Il a
déjà exercé pendant trente-sept ans dans la commune, avant de prendre sa
retraite, il y a dix ans.
Il est
venu rencontrer la municipalité il y a environ trois mois, pour faire part
de son projet de reprendre du service,explique l’édile.Il
veut venir en aide et se rendre utile auprès de la population sans médecin
traitant, dans la commune et celles limitrophes, mais sans empiéter sur
les professionnels de santé déjà installés sur le territoire.
Mardi 12 septembre 2023, Marguerite Bleuzen,
maire de Plonévez-du-Faou (Finistère), a confirmé avec enthousiasme l’arrivée
d’un médecin généraliste dans la commune. | OUEST-FRANCE
Marguerite Bleuzen salue cet investissement :
Il a plus de 70 ans, c’est très courageux de sa part. Comme il le dit, il est
médecin et ne sait faire que ça !
Après de nombreuses recherches de remplaçant, toutes
infructueuses, cette installation est un réel soulagement,
déclare Marguerite Bleuzen.Il apporte beaucoup à la commune. Nous sommes
à ses côtés pour l’aider au mieux, notamment Isabelle Le Gall et Jean Pierre
Hémon, référents santé du Pays Cob ».
Pour préparer son arrivée, le médecin généraliste a
effectué un stage auprès d’un professionnel de la santé à Loctudy et est
repassé devant le conseil de l’ordre des médecins, à Brest. Le
7 septembre, il a eu l’approbation et toutes les habilitations pour exercer,
précise la maire.Il intégrera la nouvelle maison de santé dès son
ouverture et devrait officier trois après-midi par semaine.
Les travaux de la maison de santé sont encore en
cours et devraient être achevés à la mi-octobre pour une installation
des professionnels de santé en novembre. Le parking est en cours
d’achèvement et le bitume sera réalisé jeudi 14 et vendredi 15 septembre
2023 », indique Marguerite Bleuzen.
Elle espère aussi que l’arrivée de ce nouveau
généraliste donne envie à d’autres de s’installer. Le but est de faire
venir deux, voire trois médecins. Ce serait l’idéal ».
En septembre 2023, du changement à la
rédaction Ouest-France de Morlaix
Publié le
Des
changements sont à noter à la rédaction Ouest-France de Morlaix, depuis le
1er septembre 2023. Sarah Humbert, en poste depuis février 2022, devient
cheffe d’agence. Zoé Boiron complète l’effectif, après le départ de Gaëlle
Colin.
Sarah Humbert est désormais cheffe d’agence
à Morlaix et Zoé Boiron, localière, complète l’effectif. | OUEST-FRANCE
Depuis le 1er septembre 2023, Sarah
Humbert a pris la tête de l’agence
Ouest-France de
Morlaix. Originaire de Franche-Comté,
Sarah Humbert a rejoint
le journal en 2020, en passant par les rédactions de Carhaix, Douarnenez
(Finistère), Rennes (Ille-et-Vilaine) ou encore Ancenis (Loire-Atlantique).
Elle est localière dans la cité du viaduc depuis février 2022.
Un secteur de 59 communes
Zoé Boiron, elle, est originaire de l’Isère. Salariée
au sein de Ouest-France depuis 2019, elle a auparavant travaillé dans
les rédactions de La Roche-sur-Yon (Vendée), Caen, Lisieux (Calvados), et du
Mans (Sarthe).
Ce nouveau binôme, ainsi que notre réseau de
correspondants, couvre l’actualité de 59 communes, du secteur de Morlaix,
Landivisiau et Saint-Pol-de-Léon. Les deux jeunes femmes souhaitent
« traiter de sujets au cœur des préoccupations des habitants du Pays de
Morlaix, et proposer des angles et des traitements innovants pour les
différentes actualités du secteur » .
Aux promeneurs et aux personnes sensibles à la
sauvegarde de l’environnement. En devenant vigipolite, on pourra signaler des
arrivages de produits déversés dans le milieu marin ou échoués à la côte, du
plus inoffensif au plus dangereux, comme les fûts et bidons, les conteneurs,
les produits manufacturés, les hydrocarbures, les animaux pollués… Face à un
arrivage dangereux, il faut savoir qui appeler, quels services prévenir,
pompiers, gendarmes, station LPO, mairie. C’est selon la nature de
l’arrivage."
Trégastel sans médecins généralistes
jusqu’à début novembre : et après ?
Étienne LANNUZEL. Publié le
Deux des trois
médecins généralistes installés à Trégastel (Côtes-d’Armor) ont quitté la
commune cet été. Le troisième est en arrêt maladie jusqu’à début
novembre 2023. La municipalité cherche des remplaçants pour ces deux prochains
mois et accompagne, à plus long terme, l’installation de nouveaux praticiens
dans la commune, pour pallier le manque d’offre de soins.
La mairie de Trégastel a affiché ses besoins
en recrutement aux entrées de ville. | OUEST-FRANCE
Ils étaient encore trois médecins généralistes
domiciliés à
Trégastel (Côtes-d’Armor)
au début de l’été 2023. Mais tout a basculé ces deux derniers mois. Le docteur
Hirst, arrivé il y a seulement trois ans dans la commune, a rejoint l’hôpital
psychiatrique de Bégard. Le docteur Hardy, de son côté, s’est installé à
Perros-Guirec. Le dernier généraliste, docteur Mothé, est, quant à lui,
contraint de s’arrêter pendant deux mois à la suite d’une opération
chirurgicale.
Des remplaçants à court terme
En attendant son retour début novembre, la
municipalité s’active pour lui trouver des remplaçants. « On peut les
loger », promet le premier édile, Xavier Martin.
Mais ces solutions palliatives ne régleront en rien
le problème de fond : Trégastel, qui voit sa population passer de
2 600 habitants à plus de 15 000 en période estivale, a besoin « d’au
moins trois généralistes, quatre idéalement », évalue le maire. Alors
même que, concours de circonstances, l’Agence régionale de santé, dans la
réactualisation du zonage de médecine générale publié
début juillet (une partition pour le moment
soumise à la concertation), a estimé que le canton de Perros-Guirec était
suffisamment pourvu, et qu’à ce titre, il n’était pas éligible aux aides à
l’installation prévues par l’État.
Les deux professionnels de santé partants libèrent
déjà deux locaux médicaux dans la zone de Poul Palud. « Un espace de
100 mètres carrés, situé à proximité, pourrait accueillir deux à trois
praticiens supplémentaires », imagine Xavier Martin, qui envisage par
ailleurs la création d’un cabinet en centre-ville, place Sainte-Anne.
Des projets ambitieux, mais qui ne pourraient sortir
de terre qu’à partir du printemps 2024. Si et seulement si des médecins
consentent à s’installer dans ces cabinets privés. Car la
« concurrence territoriale » fait rage, regrette Xavier Martin.
Xavier Martin, le maire de Trégastel, fait
face à une pénurie de médecins généralistes sur sa commune en cette rentrée
2023. | OUEST-FRANCE
Pour attirer de nouveaux praticiens, le maire de
Trégastel réfléchit à la mise en place d’un logiciel de gestion et d’un
secrétariat médical mutualisés. Des à-côtés qui,
à l’heure où le profil et les aspirations des médecins
évoluent, apparaissent nécessaires pour
séduire les postulants. « On a de plus en plus de mal à trouver des
médecins qui souhaitent s’installer seuls, confirme Élise Bureau,
coordinatrice de la
maison de santé pluriprofessionnelle (MSP)
de Perros-Guirec. Ils ne veulent plus
assumer individuellement tous ces frais annexes. »
L’idée de faire du pôle perrosien une
« structure multisites », qui coordonnerait l’offre de soins des deux
communes (même système d’information, absences suppléées par un confrère de la
MSP, etc.), est aussi évoquée, mais en est encore qu’au stade des discussions.
La création du
centre de santé était « la réalisation de ces deux derniers mandats », a
souligné Christophe Micheau, maire, lors de son discours d’inauguration. Trois
médecins généralistes, un neurologue, une diététicienne, un ostéopathe et une
psychologue ont intégré la structure, à Henvic (Finistère).
Les soignants de la toute nouvelle maison de
santé d’Henvic, entourés des élus de la commune et du département. |
OUEST-FRANCE
Samedi 2 septembre 2023, la nouvelle maison de santé
a été inaugurée en présence de nombreux élus du Finistère, de la population de
la commune, de ses élus, ainsi que l’ensemble des soignants déjà installés.
Tour à tour, Jean-Luc Fichet, sénateur, Raymond
Messager, vice-président du conseil départemental et Jean-Paul Vermot, maire
de Morlaix et président de Morlaix Communauté, ont salué la création du centre
de santé en proclamant son importance et sa nécessité dans l’espace des
déserts médicaux actuels dans l’ensemble de tous les territoires.
Un « objectif rempli »
Puis, Christophe Micheau, maire, lors de son
discours, soulignait : Dans la vie d’une équipe municipale, il y a un
temps pour étudier une question, un temps pour chercher des solutions et en
trouver, pour enfin, un jour, voir le résultat de tout ce processus.
Aujourd’hui est un jour comme celui-là. Bien entendu, compte tenu de la nature
de la réalisation que nous inaugurons, ce jour a une importance très
particulière. Nous pouvons presque dire qu’il s’agit de la réalisation de ces
deux derniers mandats .
Aujourd’hui, la maison de santé accueille trois
médecins généralistes : les docteurs Blondiau, Godeau et Oishi ; un
neurologue, docteur Godeau ; une diététicienne, Nathalie Sibiril ; un
ostéopathe, Neil Maidment ; une psychologue, Kathleen Paugam et très
prochainement une sophrologue, Laurence Baron-Witzmann.
Christophe Micheau conclut : Depuis le début
de cette histoire, nous avions l’ambition de garantir à l’ensemble des
habitants de notre territoire un accès à une offre de soin de proximité. Nous
estimons avoir rempli cet objectif !
Plougasnou - Réunion publique sur l'offre médicale de la
commune
Réunion publique sur l’offre médicale de la commune
Suite à l’annonce du départ programmé des deux médecins, la mairie organise
une réunion publique sur l’offre médicale dans la commune, l’état des lieux,
la situation actuelle et à venir, les pistes de travail envisagées.
Le vendredi 15 septembre à 18h00 à la salle municipale, 37 rue de Primel.
À Plougasnou, la maison de santé est
opérationnelle
Publié le
La mise en
route de ce projet a été retardé à cause de la mise en service des lignes
téléphoniques. La maison de santé de Plougasnou (Finistère) accueille deux
médecins et des infirmiers. Un autre docteur les rejoindra, ainsi qu’un
podologue et une sophrologue au printemps 2021.
La maison de santé est enfin
opérationnelle à Plougasnou. Elle accueille deux médecins – bientôt trois,
deux cabinets infirmiers. Un podologue et une sophrologue arriveront au
printemps. | OUEST-FRANCE
La première pierre avait été posée le
13 février 2020. Désormais, la maison de santé de Plougasnou (Finistère) est
opérationnelle. Protocole sanitaire oblige, Nathalie Bernard, maire, a procédé
à la remise des clés en petit comité, samedi 30 janvier 2021. Ce dernier
représente les professionnels de santé qui officieront dans cette nouvelle
structure.
Les élus et les praticiens qui
officieront dans la maison de santé, avec Nathalie Bernard, la maire (deuxième
à droite). | OUEST-FRANCE
Pourquoi l’ouverture a-t-elle été
retardée ?
Ce pôle santé pluridisciplinaire est actuellement
opérationnel, et la maire, Nathalie Bernard avait reçu les clés le 20 novembre
2020. Un problème au niveau de la mise en service des lignes téléphoniques a
retardé l’ouverture. Le souci est quasiment réglé, affirme la municipalité.
Combien de professionnels y exercent ?
Pour le moment deux médecins y sont installés. Un
troisième doit rejoindre ses confrères prochainement. Deux cabinets infirmiers
viennent de s’y installer. Un podologue et une sophrologue arriveront
respectivement en avril et au printemps.
Le secrétariat est assuré par deux personnes pour un
poste à temps plein.
Pourquoi réaliser ce projet ?
Ce pôle médical permet « aux professionnels
de santé d’accueillir leurs patients dans des locaux répondants aux normes en
vigueur. Tant pour la réglementation thermique que l’accès aux personnes en
situation de handicap », souligne Nathalie Bernard.
Combien cela a-t-il coûté ?
647 000 €. La maison de santé s’étale sur une surface
de plancher d’environ 330 m². Les cellules des médecins (168 m²), dont la
mairie est propriétaire sont louées par ceux-ci. Les autres cellules
paramédicales (25,10 m²) appartiennent à ces praticiens.
À noter que chaque médecin dispose d’une salle
d’attente avec une entrée et une sortie.
Le parking sera-t-il agrandi ?
Oui, un projet d’extension du parking est prévu. Le
chantier de la rue François-Charles commencera en septembre, pour ne pas
perturber la saison estivale. Cela comportera des places de parking
supplémentaires pour les patients des cabinets infirmiers et podologue.
Pôle santé, 29 rue François-Charles, à Plougasnou.
Horaires et numéros de téléphone des praticiens inchangés.
Trégastel désormais sans médecins : le maire
cherche des solutions
Trégastel rejoint brutalement la longue
liste des communes confrontées à une pénurie de médecins. Le maire, Xavier
Martin, examine d'ores et déjà plusieurs solutions.
A Trégastel, septembre aura sonné l’absence
de médecins. Les docteurs Hirth et Hardy quittent la commune et le docteur
Loïc Mothé doit être en arrêt pendant au moins deux mois à la suite d’une
opération chirurgicale prévue début septembre. Reste à savoir s’il aura un
remplaçant…
La pénurie de médecins à l’échelle nationale a donc
désormais atteint Trégastel. Un problème qui inquiète bien évidemment les
habitants et notamment le maire, Xavier Martin. Qui s’empare du dossier :
Plusieurs possibilités et projets sont
proposés par la municipalité et vont ouvrir à discussion et débats.
A court terme, le maire suggère « la possibilité de
mettre à disposition différents logements propriétés de la commune pour
accueillir des remplaçants ponctuels ou bien pour une préinstallation de
nouveaux médecins ».
Une réflexion pour la mise en place d’un
secrétariat médical avec installation informatique par la mairie est
également en cours. « Il faut rappeler que les deux cabinets médicaux sont
désormais libres à Poul Palud ».
A moyen terme, la création d’une structure
multisite en coordination avec la maison de santé de Perros-Guirec est
évoquée.
Une première discussion a eu lieu avec
Élise Bureau, coordinatrice de la maison de santé de Perros-Guirec. Elle
stipule être dans l’attente du nouveau zonage de l’ARS (Agence régionale de
santé) qui doit paraître fin septembre.
Un pôle santé à Sainte-Anne ?
Le maire indique que « cela infléchira les prises de
décision des politiques locaux, mais tout cela ne pourra fonctionner qu’avec
la synergie des praticiens présents et à venir sur le territoire ».
Également dans ce projet à moyen terme, « faire
intervenir des médecins stagiaires en accompagnement des médecins
titulaires ».
En projet à plus long terme, Xavier Martin envisage
« d’intégrer un pôle santé dans le projet centre-ville place Sainte-Anne,
qui pourrait voir le jour en partenariat avec tous les professionnels ».
L’urgence est maintenant de mise et les Trégastellois
attendent un dénouement rapide de ce problème.
Afin de
favoriser l’accession au logement aux primo-accédants dans un secteur tendu,
la commune littorale de Plougasnou, près de Morlaix (Finistère), met des lots
en vente à des prix abordables. Une façon d’attirer une population plus jeune,
à l’année.
La plage de Saint-Samson, à Plougasnou
(Finistère), près de Morlaix. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Près de Morlaix (Finistère), la petite commune
littorale de Plougasnou poursuit sa politique pour favoriser l’accession à la
propriété des jeunes ménages et de résidents permanents.
Le plan des lots commercialisés à Plougasnou
(Finistère). | DR
À partir du 4 septembre 2023, 14h, 26 lots seront
ouverts à la commercialisation. Cinq d’entre eux sont destinés aux
primo-accédants et/ou aux propriétaires de petits logements qui souhaitent
acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en résidence
principale, au prix de 60 €/m² (sous réserve du respect des critères
d’attribution). Les 21 autres lots sont en accession libre au prix de 95 €/m².
Tous sont viabilisés et libre de constructeur.
Ce lotissement
communal s’appellera Les Hortensias. Les
terrains vont de 424 à 742 m². Les dossiers de candidature et de
pré-réservation sont à retirer uniquement en mairie, service Urbanisme. Aucun
dossier ne sera remis par mail ou courrier.
Une solution pour dynamiser la commune
Dans un communiqué de presse, la commune indique :
« Dans un contexte d’augmentation des prix du foncier et de
l’immobilier, qui constitue un frein important à l’installation de jeunes
ménages et à l’évolution des parcours résidentiels des habitants déjà
installés, la municipalité crée une offre d’acquisition foncière à prix
abordable pour permettre l’accession à la propriété des jeunes ménages et des
résidents permanents en vue de leur établissement en résidence principale. »
Cette aire a été annoncée en 2018 dans le projet de
réaménagement du port du Diben, et aurait dû être livrée en 2021. C’est une
zone incontournable qui encadre le nettoyage, ponçage ou décapage de la couche
superficielle des coques de bateaux. Généralement, cet entretien est
nécessaire une fois par an. Cela ne peut pas se faire n’importe où et il n’y a
que deux zones dédiées en baie de Morlaix : au port de la ville centre, mais
il faut remonter toute la rivière, et au Bloscon, à Roscoff, assez éloigné du
Diben.
Un temps, il avait été envisagé qu’elle s’établisse
au sud des ex-établissements Lequertier, une zone humide protégée pour sa
biodiversité. Deux associations, Pour un petit port breton sympa (APPBS) et
les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP) s’y opposent formellement.
Pour temporiser, Morlaix communauté a créé un comité de pilotage, qui a
retardé le début des travaux. Et qui distille les informations au
compte-gouttes…
Plougasnou. « La DDTM dit : “pas plus de cale
submersible” »
Publié le
« Les associations des pêcheurs et
plaisanciers souhaitent un carénage submersible au fond de l’anse du Diben, à
la fois pratique et au plus près des bateaux, ce que je comprends,
souligne Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. Mais il faudra
l’accord de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).
Or, celle-ci vient de fixer une nouvelle orientation qui dit qu’il ne faut
plus de cale submersible sur le territoire. Elle se base sur les expertises
réglementaires de la police de l’eau. Cette dernière a, en effet, relevé des
accidents de pollution. »
Les services de Morlaix communauté suivent le
dossier : « La décision sera prise d’ici à la fin de l’année, je
l’espère, poursuit Nathalie Bernard. Le plan B est une aire
de carénage sur le terre-plein du port. Elle nécessitera un grutage. Ce qui
n’est pas satisfaisant pour les petits bateaux. Si le coût est rédhibitoire,
les pêcheurs plaisanciers continueront à caréner sur l’estran. À nous de
proposer un tarif accessible à tous. »
Les plaisanciers défendent l’aire de
carénage submersible de Plougasnou
Publié le
La police de
l’eau est défavorable à une aire de carénage au fond de l’anse du Diben. Pour
les plaisanciers de La Méloine, à Plougasnou (Finistère), l’aire submersible
est pourtant la solution qui donnera satisfaction aux 300 propriétaires de
bateaux. Ils expliquent pourquoi.
Dominique Ropars et Dominique Aymard, de
l’association des pêcheurs plaisanciers de La Méloine, forte de 175 membres. |
OUEST-FRANCE
L’association des pêcheurs plaisanciers La Méloine
souhaite créer une aire de carénage au fond de l’anse du Diben, à Plougasnou.
Mais la police de l’eau s’oppose à ce projet, qui serait, selon l’association,
plus écologique. Rencontre avec Dominique Ropars et Dominique Aymard, de
La Méloine.
En quoi consiste le carénage d’un bateau ?
Le carénage est une étape importante dans l’entretien
d’un bateau. Éliminer les algues et les coquillages préserve l’hydrodynamie et
maintient la vitesse de navigation en évitant la surconsommation de carburant.
Il faut nettoyer et si besoin, poncer ou décaper la couche superficielle et
repeindre la carène. Cet entretien est nécessaire au moins une fois par an
pour des plaisanciers. La vedette de la Société nationale de sauvetage en mer
(SNSM) est carénée tous les deux mois.
Sans équipement, où carènent les bateaux ?
Chacun fait comme il peut. Les professionnels
utilisent les aires de carénage à sec à Roscoff ou à Morlaix. Sur les
300 bateaux de plaisance du Diben, dix sont capables de s’y rendre. On ne peut
pas jeter la pierre aux autres bateaux dont la plupart font moins de cinq
mètres. Tout d’abord, c’est consommateur de gasoil, ce qui n’est pas écolo.
Entre le grutage et la remise à l’eau, il faut compter près de 300 €, ce qui
est coûteux. Les plaisanciers n’ont d’autres solutions que de nettoyer leur
bateau chez eux ou alors dans le port.
Le carénage sauvage est une source de
pollution…
C’est évident. Pour un carénage complet de la coque
avec nettoyage et pose d’un antifouling, les plaisanciers utilisent de l’eau
de javel et des produits beaucoup plus toxiques. Cela fait des années que l’on
réclame cette aire de carénage, cela devient urgent.
Vous défendez le projet d’une aire
submersible dans l’anse du Diben, pourquoi ?
C’est le meilleur projet. La police de l’eau a émis
un avis défavorable, mais ce n’est qu’un avis. La maire de Plougasnou nous a
bien dit que l’emplacement choisi sur les cailloux n’était pas concerné par la
zone humide. Une aire bien contrôlée n’entraîne pas de rejets. S’il y a un
accident, ce n’est rien à côté des résidus rejetés continuellement dans l’anse
du Diben. Par rapport à une aire à sec sur le quai, elle est
beaucoup plus accessible et ne nécessite aucun grutage.
Vous avez fourni tous ces éléments à Morlaix
communauté…
Oui, en juin dernier. Tous ces éléments disent que
nous sommes dans une démarche écologique. Il serait judicieux de profiter des
études de faisabilité de l’aire submersible envisagée au niveau de la Petite
grève en Plouezoc’h pour lancer celles concernant l’anse du Diben. À
Plougasnou, toutes les associations en lien avec le port sont d’accord, sauf
celle du Petit port sympa, historiquement contre tous les projets.
Créé en 1978
après la marée noire de l’Amoco Cadiz, le syndicat mixte Vigipol veut créer à
Plougasnou, un réseau d’observateurs sur le littoral, dédié aux pollutions
maritimes et aux échouages. Un atelier est proposé le 8 septembre 2023, à la
salle des fêtes.
François Vogel, ancien capitaine de marine
marchande, et conseiller délégué Mer et littoral, souhaite créer un réseau de
personnes vigilantes aux pollutions du littoral. | OUEST-FRANCE
Trois questions à François Vogel, conseiller délégué
Mer et littoral et représentant de Vigipol
C’est quoi les vigipolites ?
Créé en 1978, après la marée noire de l’Amoco Cadiz,
Vigipol est un syndicat mixte de communes, qui a pour but de les préparer à
lutter contre les pollutions maritimes. C’est dans ce cadre, qu’en 2022,
Vigipol met en place un réseau de vigipolites dont les objectifs sont
d’alerter sur des pollutions en cours, connaître la réalité des arrivages,
informer sur les risques, former pour éviter les prises de risque, accompagner
les acteurs du littoral et diffuser des outils.
Pourquoi est-ce important ?
Le but de la formation proposée le 8 septembre 2023 à
Plougasnou, est de
créer un réseau d’informateurs fiables, afin de pouvoir prendre au plus vite
les mesures appropriées. La course au gigantisme, avec des porte-conteneurs
qui embarquent jusqu’à 24 000 boîtes et des bateaux de croisière de plus en
plus énormes, fait courir des risques de pollution de plus en plus importants
et La Manche est un lieu à haut risque où des catastrophes se sont déjà
déroulées
À qui s’adresse cette formation ?
Aux promeneurs et aux personnes sensibles à la
sauvegarde de l’environnement. En devenant vigipolite, on pourra signaler des
arrivages de produits déversés dans le milieu marin ou échoués à la côte, du
plus inoffensif au plus dangereux, comme les fûts et bidons, les conteneurs,
les produits manufacturés, les hydrocarbures, les animaux pollués… Face à un
arrivage dangereux, il faut savoir qui appeler, quels services prévenir,
pompiers, gendarmes, station LPO, mairie. C’est selon la nature de l’arrivage.
Réunion d’information, vendredi 8 septembre 2023, de
16 h à 18 h, à la salle municipale. On peut s’inscrire au 02 98 67 30 06 ou
auprès de l’accueil en mairie.
« Atteindre le meilleur niveau
possible » : l’École de sport du club nautique de Carantec est née
Publié le
C’est un
évènement dans le monde de la voile carantécoise. Le club nautique de Carantec
vient de créer une École de sport, pour mettre en place « une passerelle entre
l’école de voile (Carantec Nautisme) et la compétition en régates ». Cette
école doit permettre d’assurer la pérennité dans le recrutement des jeunes
coureurs. Une porte ouverte à de futurs jeunes compétiteurs.
Hugo Madec, Baptiste Madec, Nathaël Cabon,
licenciés au club nautique de Carantec (CNC) Jean-Baptiste Patault, président
du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu Percier, vice-président
chargé de la voile légère. | OUEST-FRANCE
Mardi 29 août 2023, dans l’enceinte du centre
nautique du Kélenn, les responsables du club nautique de Carantec (CNC) ont
procédé au lancement de la nouvelle structure : l’École de sport du CNC. La
présence, à leurs côtés, de trois jeunes coureurs talentueux, licenciés au
club, a permis de donner un impact plus important au message que Jean-Baptiste
Patault, président du CNC, Dominique Appéré, vice-président, et Mathieu
Percier, vice-président chargé de la voile légère, ont voulu faire passer.
Trois jeunes coureurs talentueux en
Optimist
Hugo Madec, 13 ans,
champion de Bretagne 2023, 2e aux championnats de France 2023, et
29e (sur 260 concurrents) aux championnats du monde 2023, est
l’exemple même du jeune coureur qui a « fait ses classes » au
CNC. Il a débuté son parcours dans la baie de Morlaix, en Départementale 3,
« la base pour apprendre la régate »,
relève Mathieu Percier.
Hugo Madec vit sa dernière année en Optimist cadet.
Il va tenter les qualifications pour les championnats d’Europe et du monde en
dériveur double. Son frère Baptiste Madec, 10 ans, pourrait suivre la même
trajectoire : il court déjà en Départemental Benjamins 2e année.
« J’adore être sur mon bateau », précise-t-il.
Nathaël Cabon, 12 ans, a commencé l’Optimist en 2020.
Il passe en Minimes. « Mon cousin, Jocelyn Le Goff, licencié à
Locquirec (Finistère), m’a donné envie de pratiquer la voile de compétition.
Il a terminé 16e aux championnats du monde Optimist 2022. Moi,
j’aime être sur l’eau et retrouver mes copains coureurs »,
raconte-t-il.
Comment va fonctionner l’École de sport ?
« Elle est ouverte aux filles et garçons dès
7 ans. Elle permet la découverte de la régate au niveau de la baie de Morlaix.
Le support principal de navigation est
l’Optimist. L’École se
fait en partenariat avec l’association Carantec Nautisme, qui prêtera le
matériel. Notre principal objectif est d’assurer une continuité au niveau des
jeunes régatiers et de leur permettre d’atteindre le meilleur niveau
possible », ont expliqué les
responsables du CNC. « La régate est un sport de pleine nature alliant
le physique, le courage et la réflexion, un sport de valeurs, telles que la
solidarité, l’esprit d’équipe et le respect des règles. »
Les entraînements se dérouleront à la base nautique
du Kélenn, le samedi.
Pratique : Renseignements lors du
Forum des associations, samedi 9 septembre, ou par téléphone au
07 68 67 66 42.
À Plougasnou, la saison s’est déroulée
sans accrocs pour les gendarmes et sauveteurs
Publié le
Une
météo douce, une saison sans accrocs et de plus en plus de sudistes dans la
petite station. Alors que les vacances touchent à leur fin, les nageurs
sauveteurs et gendarmes font le bilan de leur été à Plougasnou (Finistère),
jeudi 24 août 2023.
Nathalie Bernard, la maire de Plougasnou
(Finistère) a accueilli les sauveteurs et gendarmes, présents cet été dans la
commune, jeudi 24 août. | OUEST-FRANCE
« C’est sûr, on a peu utilisé de crème
solaire », souligne Tristan Vassal. « Il y a bien eu des
jours où le soleil tapait dur, et aussi de la brume de mer qui surprend
tout le monde. C’est le climat typique du nord Finistère. L’avantage est
qu’on dort bien. » Chef du poste de secours sur la plage de
Primel-Trégastel à Plougasnou (Finistère), il dresse avec ses collègues
nageurs sauveteurs et les gendarmes de la commune, le bilan de leur
saison, lors du pot des saisonniers à la mairie, jeudi 24 août.
Vives, malaises et température
Au niveau des interventions,
les sauveteurs
rapportent des piqûres de vives et des malaises. « Dimanche
20 août, nous sommes intervenus au niveau du Primel Café, où un marcheur
s’est évanoui. On est les seuls à être équipés pour agir tout de suite. »
17 à 18°. C’est la température de l’eau relevée
cet été à Primel. « Nous la prenons à trente mètres du bord et en
profondeur, précise Tristan Vassal. Il y a une belle
différence avec les 22 ° relevés dans les dix mètres par certains
baigneurs équipés d’un thermomètre. »
Un plan d’eau sécurisé
L’équipe des trois nageurs sauveteurs supervise
la baignade sur une portion de la plage, chaque jour de 12 h à 18 h 30. Le
balisage au niveau de la zone et du sens de la baignade est apprécié par
les plagistes. Les professionnels sont d’accord pour dire à quel point les
baigneurs sont respectueux. C’est moins le cas pour les propriétaires de
chiens qui ne tiennent pas compte de l’interdiction de la plage aux chiens
jusqu’au 30 septembre. « Certaines personnes essaient de gruger en
passant par les rochers. »
Des bateaux près de la zone de baignade
« Ça arrive assez souvent, des voiliers
et bateaux à moteur viennent mouiller à proximité de la zone de baignade
alors que c’est interdit, poursuit Tristan Vassal.
On y va en paddle pour leur demander de partir.
Mais de façon générale, c’est assez calme,
et bien différent des plages du sud de la France où nous sommes souvent
confrontés à des problèmes de trafic de stupéfiants et à des bagarres. »
Plus de sudistes
« C’est ce qui a changé depuis dix-huit
ans que je viens à Plougasnou,
les gens fuient les grosses chaleurs et se réfugient
plus au nord »,
constate Kévin, gendarme réserviste en juillet et août dans la commune.
« Sinon, la commune ne change pas beaucoup, elle reste familiale,
on retrouve les gens qui viennent, chaque année, passer leurs vacances
dans les maisons de famille. C’est une station bon enfant. »
L’Ordre des médecins «dément
catégoriquement» le départ de 40 praticiens des Côtes-d’Armor fin 2023
Pauline LAUNAY. Publié le
Dans une
lettre ouverte, un élu de Guingamp a évoqué le possible départ de quarante
médecins libéraux des Côtes-d’Armor fin 2023. L’Ordre des médecins du
département « dément catégoriquement » cette information. Explications.
Des mutations et départs à la retraite sont
prévus cette année dans les Côtes-d’Armor, mais pas le départ de 40 praticiens
libéraux, assure l’Ordre des médecins. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Tout est parti d’une lettre ouverte, écrite par un
élu de la minorité de Guingamp, Gaël Roblin, à destination du Conseil
départemental des Côtes-d’Armor. Un document transmis aux médias, samedi
19 août 2023 dans l’après-midi, et dans lequel l’élu de la gauche
indépendantiste écrit : Lors du conseil municipal (de Guingamp
N.D.L.R.) du 3 juillet dernier, j’ai appris par la voix de Mr le maire,
Philippe Le Goff […] que 40 médecins libéraux cesseraient leur activité dans
le département à la fin de l’année 2023.
Contacté par Ouest-France, le maire de
Guingamp confirme cette information dont il a eu connaissance
en juin 2023, lors d’une réunion. Une information abracadabrantesque rétorque pourtant l’Ordre des médecins des Côtes-d’Armor, joint par
téléphone, qui parle d’une imprécation anxiogène . Nous démentons
catégoriquement le départ de quarante médecins libéraux d’ici la fin de
l’année , poursuit le président, le Dr Nicolas Leichtmaneger-Lepitre.
Un tableau des forces médicales en présence
Il n’y a que nous qui puissions savoir de
façon précise quels sont les mouvements et les ressources médicales du
département , explique-t-il. Grâce à un tableau répertoriant les
praticiens présents et actualisé chaque mois. Si l’Ordre des médecins
considère que ces chiffres ne sont pas bons, dont acte , fait savoir
le maire de Guingamp.
Le 3 juillet, lors de la dernière réunion du conseil
avant la pause estivale, j’alertais sur des éléments qui m’ont
été donnés,indique Philippe Le Goff.Des éléments, que j’ai pu avoir, montraient qu’un département
perdait quarante médecins, et qu’il s’agissait des Côtes-d’Armor.
L’Ordre des médecins ne cache pas, toutefois, qu’il y
a des mutations et des départs à la retraite. Il y a des dispositions
légales qui préjugent de ces départs. Mais il l’assure : Il n’y a
aucune notion de départ groupé dans les Côtes-d’Armor.
Ce que corrobore la CPAM des Côtes-d’Armor,
également contactée par Ouest-France. La Caisse primaire d’assurance
maladie précise, qu’à la date du 18 août 2023, 30 installations et
27 cessations d’action (dont dix départs à la retraite) ont été relevées parmi
les médecins libéraux, généralistes et spécialistes confondus. En 2022, il y
avait eu 38 installations et 43 cessations d’activités.
Et le lauréat du concours de nouvelles de
Plougasnou est…
Publié le
C’est à La
Part des Anges à Plougasnou qu’a eu lieu, dimanche 20 août 2023, cette
sympathique cérémonie de remise de prix aux lauréats du concours de nouvelles.
Le jury en avait reçu 108, venant du monde entier.
Dominique Aymard remporte le premier prix
pour sa dystopie, un récit fictionnel entre terre et mer. Il partage sa vie
entre Paris et Le Diben à Plougasnou. | OUEST-FRANCE
C’est toujours comme une bouteille à la mer, cette
aventure, imaginée depuis 2022 par Primel Animations.
Finalement, le retour est excellent, puisque les (bonnes) nouvelles sont
arrivées pour participer aux concours qui a lieu dans la commune de
Plougasnou. Elles venaient de nombreuses régions et d’un peu partout dans
le monde. D’Australie, des États-Unis, du Canada, de plusieurs pays
d’Europe, de Suisse et d’Algérie !
Thème du bain de mer
Patrick Guinamant, président de l’association,
n’en revient pas : « Nous avons reçu 108 textes contre 64 lors de
la première édition en 2022. Le thème du bain de mer a inspiré les
écrivains. Le plus jeune a 10 ans, et la doyenne est une dame de 92 ans,
et il y a eu presque autant d’hommes que de femmes. »
Mathieu Mescam, de Plourin, l’un des
finalistes du 2e concours de nouvelles de Primel Animations. Ici, avec
Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et habitant de
Plougasnou. | OUEST-FRANCE
« D’autres étaient plus intimistes »
Tous ont salué la qualité des nouvelles :
« Il y a eu beaucoup de textes très sombres, souligne Cathy Givaja,
de la librairie Dialogues de Morlaix, et animatrice du Prix des Embouquineurs.
J’ai beaucoup aimé les textes contenant des légendes, d’autres étaient
plus intimistes. » Elle raconte avoir remarqué la construction du
texte de Daphnée, 15 ans, et intitulé Les larmes sont salées :
« Elle aborde d’une manière extraordinaire la mort du père, celui-ci
adorait la poésie, c’est ce qui sauve le héros. » Cette jeune fille a
reçu, le second prix dans la catégorie Jeunesse.
Dans la catégorie Adulte, Dominique Aymard, résidant
une grande partie de l’année au Diben, remporte le premier prix.
« C’est une première pour moi », confie l’auteur qui vient du secteur
de la presse magazine. « J’avais coécrit avec Eric Jouan, Les
Miscellanées du Docteur Le Dantec qui regroupe, tout ce qu’il faut savoir
sur la Bretagne (Éditions Ouest-France – 2012), mais jamais
de nouvelles. L’idée est arrivée très vite, il s’agit d’une dystopie, un récit
entre deux mondes, la terre et la mer, séparés par une muraille. »
Éloi Louboutin (Brest) remporte le prix enfant, et
Alix Maire (Saint-Julien dans le Var), le prix jeunesse.
L’association fera éditer un recueil de toutes ces
nouvelles, qui sera disponible dans quelques mois à la bibliothèque de
Plougasnou.
La commune de Plougasnou
recherche activement des médecins généralistes.
Face à l’annonce du départ de leurs
deux médecins généralistes à compter du 31 décembre 2023, la
commune de Plougasnou lance un plan d’urgence pour trouver des
médecins.
Conscient de l’enjeu prioritaire que
constitue l’accès aux soins de ses habitants, la commune de
Plougasnou mène un travail de fond pour attirer des médecins. La
commune travaille en étroite collaboration avec les partenaires
institutionnels du domaine de la santé (Agence Régionale de
Santé, Contrat Local de Santé, centre hospitalier, médecins du
territoire, etc).
L’équipe municipale avait anticipé la
possibilité de carence des médecins puisqu’elle en a fait une
priorité depuis plusieurs années et avait d’ailleurs alerté
l’ARS en juin 2022 après les départs en retraite sur quelques
années de plusieurs médecins en place.
En 2019, Plougasnou s’est dotée d’une
Maison de santé. Pour rappel, ce projet a vu le jour grâce à
l’étroite collaboration entre des citoyens engagés, les élus de
la commune et les médecins afin de leur permettre d’avoir des
locaux neufs pour exercer. Cet espace se compose de trois
bureaux de médecins, deux salles d’attente, une salle de soins
ambulatoires, un pôle d’accueil/secrétariat, 2 espaces
d’archivages et une salle de pause partagée avec les autres
professionnels de santé. Le coût de cet investissement s’est
monté à 500 000€ financés par un emprunt de la commune. Les élus
s’étaient engagés dès le départ, à rester sur le même montant de
loyer que dans l’ancien centre médical, à savoir 500€ mensuel
par médecin. Le cabinet est accolé à un centre paramédical
pluridisciplinaire.
En 2022, face au faible nombre de
candidats se présentant pour travailler au sein de l’équipe du
cabinet de médecine libérale en place, la Maire a souhaité créé
une délégation dédiée à la santé en attribuant ce dossier à une
conseillère municipale.
La commune tient à rappeler qu’elle
n’était pas éligible aux aides à l’installation et à
l’investissement car non considérée comme zone prioritaire au
regard des critères définis par l’ARS. Afin d’obtenir des
financements de la part de cette dernière, les élus ont donc
proposé leur soutien aux professionnels de santé dans l’écriture
d’un projet de santé de territoire afin de décrire précisément
nos besoins. Les professionnels de santé sont les seuls
légitimes à pouvoir écrire ce projet de santé de territoire.
De la même manière, la Mairie a réuni à
plusieurs reprises les professionnels de santé pour échanger sur
leurs besoins et tenter de définir conjointement une ligne
conductrice pour attirer des médecins. Plus récemment, en
présence de la coordinatrice du Contrat Local de Santé du Pays
de Morlaix, l’objectif était de présenter les différentes
possibilités d’organisation d’un centre de santé avec l’idée
d’ouvrir les champs des possibles.
En septembre 2022, Plougasnou associée
à deux autres communes du territoire a répondu à l’appel à
manifestation d’intérêt de l’Agence Régionale de Santé
concernant le recrutement de médecins en lien avec la Clinique
de la Baie. Ce projet n’a malheureusement pas été retenu par
l’ARS.
La commune de Plougasnou communique
depuis plus d’un an sur les journaux de jeunes médecins
libéraux, sur des sites spécialisés comme celui d’Office Santé
et a mis une annonce à la faculté de médecin. Ce plan de
communication va être renforcé via des contacts avec la faculté
de médecine de Brest, l’Ordre des médecins et tous les réseaux
en lien avec de jeunes médecins généralistes ou des médecins
souhaitant faire des remplacements.
Jusqu’à présent notre objectif était
d’aider les praticiens en place à chercher un troisième médecin
pour compléter l’offre médicale à la Maison de santé. Ils sont
les principaux acteurs à avoir l’accès direct à leurs confrères
via leur réseau professionnel et l’accueil de stagiaires et/ou
de remplaçants.
Devant l’urgence de la situation, la
commune de Plougasnou a décidé de renforcer son action avec les
propositions suivantes :
• Continuer et renforcer la recherche
active de médecins libéraux en ouvrant les possibilités
d’accueil (par exemple : possibilité de disposer d’un logement
de fonction temporaire avant une installation définitive,
acquisition de matériels médicaux couteux par la commune en
usage partagé par les médecins, …)
• Suite à la rencontre organisée avec
la Fondation ILDYS, la création d’un centre de santé municipal,
avec des médecins salariés, pourrait voir le jour en 2024 avec
la mise à disposition de médecins par la fondation ILDYS (il
faut cependant que l’ARS place la commune en « zone
d’accompagnement régional » afin de pouvoir bénéficier des aides
à l’installation : cette demande a été faite mais la décision ne
sera prise que cet automne).
• Une communication plus visible par le
public au-delà de la communication actuelle faite sur les médias
spécialisés (une banderole annonçant la recherche de médecins a
été commandée et sera déployée très prochainement, une vidéo de
promotion de la commune est en préparation, …)
• Un groupe de travail de
professionnels de santé était déjà en place, mais il sera élargi
à tous les habitants qui souhaitent s’investir sur ce projet. La
première réunion sera organisée d’ici la fin du mois.
Une réunion publique sur
ce sujet se tiendra le vendredi 15 septembre à 18h à la salle
municipale.
À Henvic, le voilier et protecteur de la
baie de Morlaix, Even de Kergariou, est décédé
Publié le
Il a passé des
décennies à veiller sur les oiseaux en baie de Morlaix (Finistère). Even de
Kergariou s’est éteint samedi 19 août 2023, à l’âge de 82 ans, à Henvic.
Even de Kergariou et Michel Querné dans la
caravelle qui, pendant des années, a servi à la protection de la baie. |
BRETAGNE VIVANTE
Connu pour sa voilerie, Even de Kergariou l’était
également pour son engagement dans la protection de l’environnement.
Habitant au Pont de la Corde à Henvic (Finistère), il s’est éteint samedi
19 août 2023, à l’âge de 82 ans.
Il
s’était bénévolement chargé de la conservation de
la réserve ornithologique de la baie de Morlaix,
de 1978 à 2007. Grâce à son inlassable travail de gestion et de
surveillance, les sternes étaient revenues nicher à l’île aux Dames.
Voilier et marin
« À une époque où l’importance du
patrimoine naturel n’était pas largement reconnue, il a passé des milliers
d’heures à dissuader les pêcheurs de crevettes de ne pas déranger les
oiseaux nicheurs, à compter les oiseaux hivernants, à poser des panneaux
et
à partager et transmettre sa passion »,
souligne l’association Bretagne vivante, qui depuis a pris le relais de
son travail.
Vainqueur dans la catégorie Caravelle en 1976
et 1977 des « Vingt-quatre heures du Taureau », c’était un parfait
connaisseur de la baie de Morlaix. Les régatiers se souviendront de ce
marin pour ses voiles réputées, frappées d’un « K » majuscule.
PORTRAIT. Sophie Häfner : de la biologie
moléculaire à la voile classique à Brest
Maxime
BERTAIL.
Publié le
Chercheuse en
biologie à Copenhague, Sophie Häfner a changé de vie pour intégrer cette année
l’équipage du voilier classique Mariquita, à Brest (Finistère). Rencontre
après une journée d’entraînement en amont de la régate Brest Finistère Classic.
À bord du Mariquita au repos, quai Malbert à
Brest (Finistère). | OUEST-FRANCE
Rien ne semblait destiner la trentenaire d’origine
allemande à la navigation, elle qui, jusqu’à cette année, était chercheuse en
biologie moléculaire à Copenhague (Danemark). Elle grandit à Berlin
(Allemagne), loin de la mer, et étudie à Strasbourg et à Paris avant de
rejoindre le Danemark. La voile lui tombe dessus lors d’un semestre de master
à Barcelone (Espagne), quand des amis en croisière lui proposent de les
rejoindre. « Ils m’ont récupérée sur le quai, avec ma valise et mes
deux plantes. Les plantes en pot, c’était une mauvaise idée, mais pour la
voile, c’était l’amour fou tout de suite », s’amuse Sophie Häfner
d’un rire franc et volontiers.
Les années qui suivent, elle continue à naviguer
quand elle peut, en loisir. En février de cette année, fatiguée par la
précarité des contrats, elle décide de laisser tomber la recherche. Au fond
d’une crise existentielle surgit l’opportunité : une amie lui apprend que
Marie Tabarly, fille du navigateur, recrute des équipiers pour le Pen
Duick VI. Sa candidature est acceptée. Lors d’une navigation, elle croise
la route des plans Fife, dont le Mariquita : c’est le coup de cœur.
« Simplement de les voir, ça m’a motivée à sortir de ma zone de
confort, à passer les permis et devenir skippeuse moi-même. »
« Un patchwork de profils »
Au fil des rencontres, son discours passionné sur la
mer lui vaut d’être recommandée à
Jacques Caraës, qui
pilote la
team Fife à Brest (Mariquita,
Moonbeam IV, Moonbeam). « Quand j’ai été acceptée,
j’étais convaincue que c’était une erreur. Mais l’équipage est un patchwork de
profils. Il y a de tout, de l’ancien tromboniste au skipper olympique. C’est
le talent de Jacques : recruter des personnes motivées qui pourront travailler
ensemble au mieux. »
Élégant mais sportif, Mariquita, 38 mètres
de long et un mât, conçu pour la course côtière en 1911 par l’architecte
écossais William Fife, exige une coopération plus intense qu’ailleurs. Chaque
manœuvre est faite à la main, par une vingtaine de marins en régate.
« C’est une chorégraphie très orchestrée, c’est majestueux ! »
Promouvoir la place des femmes
Responsable des hautes bastaques (câbles réglables
qui maintiennent le mât et contrebalancent l’effort du vent), Sophie Häfner
fait partie d’une minorité de femmes parmi les trois équipages. « La
voile est comme la science, un milieu traditionnellement masculin. Il y a un
effort conscient pour promouvoir la place des femmes, heureusement, mais c’est
aussi à double tranchant. On veut être sélectionnée pour ses compétences de
marin, pas pour remplir un quota ».
Après chaque journée passée à s’entraîner dans la
rade, infatigable, Sophie Häfner profite à fond de sa nouvelle vie brestoise :
randonnée sur le GR34 ou navigation sur les voiliers des collègues le
week-end, escalade le soir, ou comme aujourd’hui, apéro avec l’équipage. On
est marin ou on ne l’est pas.
Plougasnou craint de se retrouver sans
médecins à la fin de l’année 2023
Juliette PENN. Publié le
Au début de
l’été 2023, les deux généralistes de la commune ont annoncé leur départ pour
la fin de l’année. Une surprise pour la mairie, qui face au risque de pénurie,
lance un plan d’urgence pour trouver rapidement des professionnels de santé.
Au sein de communes de Morlaix communauté,
on compte 7,9 médecins généralistes pour 10 000 habitants, d’après les
chiffres de l’ARS. | ARCHIVES OUEST FRANCE
« On se retrouve le couteau sous la gorge, à
devoir trouver une solution en urgence », s’alarme Nathalie Bernard,
maire de Plougasnou (Finistère). Au début de cet été 2023, la commune a appris
le départ de tous ses médecins à la fin de l’année 2023. Résultat, ce n’est
plus un, mais trois généralistes que la mairie cherche pour répondre aux
besoins de ses habitants.
Alors, quand les deux généralistes annoncent au début
de l’été partir à la fin de l’année 2023, l’un à la retraite et l’autre, pour
rejoindre des consœurs à Henvic, c’est l’inquiétude qui monte. « Nous
sommes une commune de 3 000 habitants à l’année et 10 000 l’été. Notre
population est vieillissante, les besoins médicaux sont donc importants »,
souligne-t-elle.
Pour pallier le plus rapidement le manque à venir, la
mairie a lancé
un plan d’urgence.
Selon l’édile de la commune, il y a deux solutions. La première :
« Chercher des médecins libéraux. Mais, cela fait trois ans que nous peinons à
en trouver un, alors trois, ça risque d’être compliqué. » Elle reste
cependant positive, pointant que « trois places vacantes, cela peut
attirer des groupes d’amis qui souhaitent s’installer ensemble ».
Devenir zone prioritaire
Seconde solution envisagée : « Collaborer
avec la Fondation Ildys et travailler avec des médecins salariés. Les coûts
seraient en revanche relativement plus importants. » Il faudrait
alors impérativement que
l’ARS revoie sa cartographie
pour que la commune du Trégor passe en zone prioritaire et puisse bénéficier
d’aides.
Le problème, « c’est qu’avec le pôle santé à
Lanmeur et la maison de santé à Plouezoc’h, nous ne sommes pas considérés
comme une zone en tension. Pourtant, les médecins des deux communes ne
prennent plus de nouveaux patients », s’exaspère Nathalie Bernard.
Le 15 septembre, la mairie organise une réunion
publique « pour informer nos concitoyens sur le sujet et montrer que
nous sommes mobilisés sur la question », précise la maire.
Depuis cinquante-trois ans, ils défendent
les espaces fragiles du littoral de Crozon
Publié le
L’association
de Crozon (Finistère) a pour but de défendre l’environnement local. Ses
membres échangent avec la municipalité et ont réussi à mener à bien certaines
actions.
Malgré cinquante-trois ans, l’association
est toujours très active. | OUEST-FRANCE
Déjà cinquante-trois ans que l’association
Adeliso
existe, suite à une histoire d’eau sale sur une
plage. Depuis, les membres défendent le littoral du cap de la Chèvre, à Crozon
(Finistère). « Nous voulons conserver un cadre de vie esthétique et
propre pour les habitants et les visiteurs et favoriser librement l’accès à
tous à un littoral protégé. » Marie-Christine Ledernez est la
présidente depuis 1994, elle succède à sa mère, Cécile Kerdreux, présidente
depuis 1972.
Assainissement, urbanisme et cadre de vie
Lors de l’assemblée générale dimanche 13 août 2023,
Marie-Christine Ledernez est revenue sur leurs différents combats :
« Nous avons obtenu, après vingt-huit ans de combat contre les municipalités
successives, la fin des rejets de la station d’épuration sur la plage de
Lostmarc’h. »
En matière d’urbanisme, avec l’Urbe (Unité de
recherche en biologie environnementale et évolutive), l’association a fait
stopper des constructions qui s’érigeaient au-dessus de l’île Vierge, en
faisant appel au tribunal administratif : « Cela a permis d’assurer la
continuité du chemin de randonnée », a précisé la présidente.
Les adhérents défendent les espaces fragiles du
littoral de la circulation automobile et « l’authenticité des
villages » par le respect des règles de construction et la
réglementation générale.
Gare à l’attractivité
Pour les membres de l’association, c’est tout un
travail de veille sur les évolutions des documents d’urbanisme, les
autorisations accordées, le respect de l’environnement ou encore la
performance du système d’assainissement : « Aujourd’hui, nous vivons
le changement climatique et des changements sociaux qui ont pour première
conséquence d’augmenter l’attractivité du climat breton et entraîner une
surfréquentation. »
Echanges avec la municipalité
Adeliso est associée aux réflexions de la
municipalité sur la préservation du littoral et suit de près le projet
d’aménagement du site de la Palue, qui a été confié à un bureau d’études :
« L’omniprésence de la voiture aux abords des plages pose la question des
mobilités. »
Elle suit aussi avec attention l’évolution du projet
Grand site de France, « qui devrait permettre un meilleur accueil du
public mais qui risque aussi d’augmenter la fréquentation. »
L’association échange fréquemment avec l’équipe
municipale et certaines de leurs propositions ont été retenues, comme l’idée
d’un parking relais en amont de Brégoulou et la mise en place d’une navette
estivale : « Le dispositif s’avère efficace et a permis au mois d’août
d’éviter le chaos dans le village de la Palue, confronté à un afflux de
véhicules. »
Jean-Luc
Crozafon a passé douze ans au tribunal de Morlaix (Finistère). D’abord juge de
proximité puis magistrat temporaire, il aura rendu près de 2000 décisions, qui
contiennent leurs lots d’anecdotes touchantes. Arrivé en bout de mandat, il
doit raccrocher la robe, pour se consacrer à une nouvelle activité pas si
éloignée : médiateur civil, administratif et social.
Jean-Luc Crozafon a été pendant douze ans
juge de proximité puis magistrat à titre temporaire au tribunal de Morlaix.
Après avoir rendu près de 2000 décisions, il raccroche la robe pour se
consacrer à la médiation civile à partir de septembre 2023. | OUEST-FRANCE
« Je quitte la fonction à regret. Le tribunal
de proximité, c’est mieux que la télé, surtout dans un décorum tel qu’à
Morlaix », sourit Jean-Luc Crozafon.
Après avoir passé douze ans dans
la vieille bâtisse rectangulaire de l’allée du Poan-Ben,
le magistrat temporaire raccroche la robe. Pas pour la retraite, mais parce
que son mandat s’est achevé sur sa dernière audience, le 4 juillet 2023.
« J’ai rendu environ 2 000 décisions de justice, essentiellement des
litiges civils, entre particuliers. Pourtant, je n’étais pas magistrat de
carrière ! »
Du déclin du tribunal à son renouveau
La fonction de juge de proximité a été créée en 2002,
dans le but d’ouvrir le corps à des non-professionnels. Six ans plus tard,
Jean-Luc Crozafon endossait l’épitoge au tribunal de Morlaix, alors installé
dans l’ancien lycée de filles de Kerneguès.
« J’ai fait des études de droit mais je travaillais dans
les ressources humaines. J’ai déposé un CV, passé un entretien à la cour
d’appel, puis j’ai eu une formation. J’ai vécu
le déclin du tribunal de Morlaix,
lorsqu’il a fusionné avec celui de Brest, avec la réforme Dati. Mais aussi son
renouveau, avec la compétence de nouveaux contentieux et les réaménagements »,
poursuit celui qui est ensuite devenu magistrat
temporaire en 2018.
Robe de mariée tachée, sangliers et
conflits de voisinage
Cette justice civile ne fait pas vraiment les choux
gras. Pourtant elle représente « l’essentiel » de ce qui est
traité à Morlaix. « Ces audiences sont des moments imprévisibles et
touchants. Les gens présents en ont gros sur la patate, n’ont pas forcément
d’avocats. Je me souviens en particulier, d’un père qui avait posé sur la
table la robe de mariée de sa fille. Il la considérait souillée et en voulait
à une teinturière. Ou encore un propriétaire qui demandait l’expulsion de sa
locataire car elle vivait avec… deux sangliers. »
Pendant ces 12 ans, Jean-Luc Crozafon a vu
l’émergence de nouvelles affaires, comme des contentieux autour de signatures
électroniques ou encore
d’arnaques sur Le Bon Coin.
Mais la justice civile, c’est aussi des conflits où des bailleurs expulsent
des locataires, des situations de surendettement ou des voisins qui se
déchirent à cause d’une malheureuse haie. « C’est vraiment le
quotidien des gens. Le seul reproche que l’on pourrait faire, c’est que l’on
tranche sur des conflits, mais on ne les résout pas. Les voisins pourraient
continuer de se haïr après la décision. »
« Trouver une solution ensemble »
Son mandat de cinq ans terminé, Jean-Luc Crozafon
se tourne désormais vers la médiation civile.
L’étape qui doit résoudre le conflit avant qu’il ne se termine au tribunal…
« Le but est de réunir les parties et de trouver une solution
ensemble. Elles sont actives et cela permet de purger les désaccords. Une
évolution souhaitable de notre système serait de favoriser ces modes de
règlement des litiges », défend l’homme de 65 ans. Il commencera à
écrire le nouveau chapitre de sa vie à partir du 1er septembre
2023.
Plougasnou. Une exposition estivale, face à la
mer et aux rochers
Publié le
Les membres de l’association La Ronde des
arts organisent l’exposition à la salle Fréhel. | OUEST-FRANCE
La Ronde des arts, association artistique et
culturelle, fêtera ses 10 ans l’an prochain. Elle organise régulièrement des
expositions au printemps et en été, face à la mer et aux rochers. Nous
accueillons entre trois et quatre artistes à chaque exposition : en général,
un peintre ou deux, un sculpteur ou photographe… »,explique Françoise
Doher, secrétaire de l’association.
Pour cette exposition d’été, trois artistes ont été
invités : le premier est Padraig Creston, peintre. Ses acryliques sur toiles,
sur le thème des forces d’eau et de lumière, glissant du figuratif vers
l’abstrait, sont en parfaite harmonie avec le cadre de mer et de rochers de
Primel-Trégastel.
Pauline Bétin, sculpteuse verrière, en associant pâte
de verre et sérigraphie, évoque des paysages urbains, des friches
industrielles, des espaces portuaires…
Francis Bacon, photographe, attire notre regard sur
des Grandes et Basses Marées, ramenant l’homme à sa juste dimension.
Jusqu’au dimanche 27 août, tous les jours de 15 h à
19 h, à la salle Fréhel, à Primel-Trégastel.
Dimanche, après le Pardon
du Diben, un collectif d'association organise la première édition du « Port en
Fête ».
La SNSM, l’association Nautique de la Méloine,
l’association « Les Copains d@ bord », et le Canot Club ont œuvré ensemble
pour mettre en place l'événement.
Dès
12 h 30, embarquement des offices religieuses à bord de la vedette SNS 271
Notre Dame du Trégor, accompagnée du SR 29193, du curnic de la SNSM
de Primel, du tout temps Yvon Salaun, de l’Enez Glaz de
Locquirec et du Président Michel Morvan de Roscoff pour la bénédiction de la
mer.
Après le repas « moules frites » sur le port, dès
14 h, les visiteurs pourront assister à divers exercices de secours réalisés
par les équipages de la SNSM mais également monter à bord pour une balade en
mer.
En parallèle, l’association « Les Copains d@ bord »
proposeront une exposition sur le patrimoine maritime dans les anciens
établissements Lequertier. L’animation musicale, des chants de marins, sera
assurée à partir de 16 h par le groupe « Marins de légendes ».
Dimanche 9 août, le Diben, Plougasnou.
Entrée gratuite.
Une plainte déposée contre Primel
Gastronomie après la pollution d’une rivière de Plougasnou
Publié le
Une pollution
a été constatée dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), le
26 juillet 2023. Sur deux kilomètres environ, les poissons sont morts. Une
enquête a été ouverte. L’association Force 5 a porté plainte contre Primel
Gastronomie, ce jeudi 3 août 2023. Le fabricant de plats surgelés est implanté
non loin de là où s’est produit le déversement de soude dans l’eau.
La pêche et la baignade sont interdites dans
l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution
dans la rivière Pontplaincoat. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Dans le procès-verbal, l’association vise
nommément
la société de production de plats surgelés Primel
Gastronomie, implantée non loin de là où
la pollution a eu lieu. Jean-Yves Quéméneur précise qu’il souhaite
également se porter partie civile, pour saisir un juge d’instruction.
À la suite de l’écoulement survenu il y a
quasiment une semaine, la préfecture du Finistère évaluait les dégâts
«
piscicoles très importants ».
« Il faut que ça cesse » : des
associations réagissent à la pollution d’un cours d’eau à Plougasnou
Publié le
Une pollution
à la soude a causé la mort de poissons sur plus de 2 km le long du
Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère), mercredi 26 juillet 2023. Il faudra
plusieurs années pour que le ruisseau retrouve une faune et une flore riches,
selon des associations.
La pêche et la baignade sont interdites dans
l’anse du Diben, à Plougasnou, jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution
dans la rivière Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE
Pour que le cours d’eau de Pontplaincoat, à
Plougasnou (Finistère), se restaure et retrouve une faune et une flore
riches, « il va falloir au moins cinq ans, si ce n’est plus. Tout
est mort ». Le président de l’Association agréée de pêche et de
protection des milieux aquatiques (AAPPMA) du pays de Morlaix, Philippe
Bras, se désole après
la pollution à la soude constatée dans le cours
d’eau, mercredi 26 juillet 2023.
Truites et anguilles ont péri sur plus de 2 km, tout
comme de nombreuses espèces invertébrées qui constituent la nourriture des
poissons.
« Un travail anéanti »
L’AAPPMA et la Fédération de pêche du
Finistère ont l’intention de déposer une plainte commune. « Ça
fait des années que de l’argent public est investi dans la restauration de
ce ruisseau, et tout ce travail est anéanti, appuie Patrick
Clérin, vice-président de la Fédération de pêche 29. Il
y a un mois, on a eu
le même problème à Carhaix,
il faut que ça cesse ».
De la soude avait été rejetée dans la rivière de
l’Hyères, après un incident survenu dans l’usine Nutri’Babig de Carhaix,
en juin 2023.
Le piège, de l'eau de soude venant de là haut et l'eau de vaisselle en bas....
Le Diben jeudi 27 juillet 2023
Plougasnou. Territoires
d'Amour & d'Art
Photo pyb29
Belle affluence hier soir à la projection du film "Territoires
d'Amour & d'Art" de Marie Halopeau retraçant la longue carrière de
Maryvonne Jeanne Garrault et Jean-Pierre Garrault à la salle municipale.
Une pollution
a été constatée dans la rivière Pontplaincoat, à Plougasnou (Finistère),
mercredi 26 juillet 2023. Sur 2 km environ, les poissons sont morts. Un arrêté
a été pris, pour interdire temporairement la baignade et la pêche à pied, dans
la rivière et l’anse du Diben.
Dans la rivière de Pontplaincoat, à
Plougasnou (Finistère) une pollution a provoquéla mort de poissons sur environ
2 km, à partir du pont de la route de Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE
Une pollution dans le Pontplaincoat a été constatée,
mercredi 26 juillet 2023, à Plougasnou (Finistère).
Sur place, sur 2 km environ, à partir du pont de la
route de Pontplaincoat qui enjambe la rivière, les poissons sont morts.
L’adjointe décrit : « A priori, il ne s’agit pas de lisier, l’eau
présentait une couleur normale, il n’y avait pas d’odeur, c’est vraiment la
présence des poissons morts qui a alerté : des anguilles, des truites… »
Dans un communiqué de presse, la préfecture parle
« de dégâts piscicoles très importants ».
La pollution a été signalée vers 12 h,
mercredi 26 juillet 2023, dans la rivièrede Pontplaincoat, à Plougasnou
(Finistère). La présence de poissons morts a alerté une riveraine. |
OUEST-FRANCE
Rapidement, des représentants de Morlaix communauté,
de l’AAPPMA (Association agréée de pêche et de protection des milieux
aquatiques), la gendarmerie ainsi que l’office français de la biodiversité
(OFB) et la direction départementale de la protection des populations, ont été
mobilisés. La préfecture indique que « les investigations conduites
par l’OFB se poursuivront vendredi 27 juillet, à la fois pour contrôler une
éventuelle évolution de l’impact sur le milieu et confirmer l’origine présumée
et les conditions de cette pollution. »
D’après les premiers éléments, il s’agit d’un
déversement important de soude, ponctuel. Selon nos informations, ce dernier
proviendrait de l’entreprise Primel Gastronomie, implantée non loin.
Un arrêté pour interdire la pêche et la
baignade
Face à cela, la municipalité a pris un arrêté
temporaire, afin d’interdire la pêche à pied et la baignade dans la rivière et
l’anse du Diben. D’après les prélèvements effectués dans cette zone, où
débouche le Pontplaincoat, aucune pollution n’a été constatée. Il s’agit
« d’un arrêté temporaire », prévu jusqu’au 28 juillet 2023,
appuie Françoise Genevois-Crozafon.
La pêche et la baignade sont interdites dans
l’anse du Diben, à Plougasnou,jusqu’au 29 juillet 2023, après une pollution
dans la rivière Pontplaincoat. | OUEST-FRANCE
L’adjointe glisse : « On est désolé de la
situation. Ici, c’est un cours d’eau emblématique. »
De son côté, le président de l’AAPPMA de Morlaix,
Philippe Bras, présent sur place, indique qu’il souhaite porter plainte.
« Le préjudice est trop important , souligne-t-il. Il
estime que « les efforts de plusieurs années ont été réduits à néant ».
La préfecture indique « u’il n’y a aucun
impact sur l’eau potable », et qu’une « enquête judiciaire a
été ouverte par le parquet de Brest ».
Plougasnou. L'APPBS est
rassurée sur le projet d'aire de carénage !
L’assemblée générale de Force5 s’est
déroulée le soir de la fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient
présentes.
L’association environnementale APPBS était
représentée par son président Éric Robillot et son secrétaire. Au moment des
questions diverses, ils ont été confortés par les précisions de Françoise
Genevois, 2e ajointe de la commune, chargée de l’environnement, sur
l’emplacement de l’aire de carénage.
En effet, l’aire de carénage submersible serait
abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes
donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du
port sur le terre-plein, c’est une sage décision.
Pierre-Yvon Boisnard | Eric Robillot au
micro à l'AG de Force5 le 21 juin 2023 à Plougasnou
Et oui ! Nous voilà arrivés à l’assemblée générale
ordinaire de l’APPBS qui se déroulera le jeudi 3 août à 18 h
dans la salle municipale, un moment important de la vie associative qui nous
permet de nous retrouver et d’échanger.
Tentative
d'envasement ? dans l'embouchure du Gouessant nous démontrâmes Yves-Marie et
moi devant les journalistes de M6 la pollution à l'H2S avec nos appareils
réciproques . Au moment de la prise de vue le bord du ruisseau s'effonfra, je
m'écroula dans la vase toxique mais Dieu le Père était là, et Yves-Marie
relayé par les journalistes me tira d'affaire toxique. Mais le Préfet regarde
la Télé,l'émission "le monde d'après", et vient donc de me gronder d'avoir mis
ma vie en danger. Quel Aveu ! de la part d'un pivot de la République. Merci à
lui.
À Pleumeur-Bodou, Michel Quéméner est le
Géo Trouvetou de la godille
Victor
GUILLAUD-LUCET. Publié le
Pour beaucoup
de plaisanciers, godiller jusqu’à son bateau est une corvée. Pour Michel
Quéméner aussi. Ce plaisancier de l’Île-Grande, en Pleumeur-Bodou
(Côtes-d’Armor), a mis au point une godille électrique et économique pour se
simplifier la vie.
À bord de son annexe, Michel Quéméner n’a
pas besoin de godiller : sa God’elec le fait pour lui ! | OUEST-FRANCE
Lorsqu’il n’est pas par monts et par vaux pour
couvrir l’actualité pour Ouest-France, Michel Quéméner passe des
heures dans son atelier pour mettre au point de petites bricoles qui lui
simplifient la vie. Plaisancier bien connu du port Saint-Sauveur de l’Île-Grande,
en
Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor),
Michel est parti d’un constat simple pour mettre au point sa nouvelle
invention : « Le moment embêtant pour les plaisanciers, c’est de
rejoindre son bateau avec la plate, avant de devoir la remonter sur le pont »,
explique le retraité.
Une « God’elec » pour se faciliter la vie
Pour ce faire, la plupart des propriétaires de
bateaux se procurent de petits moteurs au prix fort, qu’ils installent au bout
de leur annexe, afin de s’éviter l’effort de la godille. Mais pour Michel, les
solutions ne s’achètent pas, elles s’inventent : « J’ai mis au point
une godille électrique, que j’appelle la God’elec », lâche-t-il dans
un franc sourire.
La God’elec de Michel est composée d’une
tige filetée en inox, d’un tube d’aluminium, d’un roulement à billes et d’une
hélice. Le tout actionné par une perceuse, qui se charge de la propulsion. |
OUEST-FRANCE
Ce dispositif astucieux est composé d’une tige
filetée en inox, qu’il a insérée dans un tube d’aluminium. Un roulement à
billes permet à la tige de tourner à l’intérieur du tube sans rencontrer de
frictions, grâce à la puissance déployée par… une simple perceuse de 18 volts.
Installée au bout de la tige mobile, une hélice se
charge du sale boulot de propulsion. Quelques écrous permettent enfin de
maintenir l’ensemble en place, laissant Michel en pleine forme pour aller
remonter ses casiers, une fois à bord de son bateau : « J’ai mis un
peu de temps à réfléchir à cette solution, mais elle fonctionne très bien, et
pour pas cher ! »
30 € sans la perceuse
Pour construire votre propre God’elec, comptez
environ 30 € de matériel, sans compter la perceuse : « Il existe
d’autres godilles électriques comme celle-ci dans le commerce,
reconnaît le plaisancier, mais ce sont souvent des dispositifs très
technologiques, qui coûtent tout de suite 1 500 € ! » À ce prix,
autant avoir quelques courbatures dues à la godille… Ou aimer bricoler.
Michel n’est pas peu fier de sa petite invention, qui
lui facilite la vie au quotidien. S’il ne souhaite pas commercialiser l’engin,
il est prêt à aider quiconque souhaiterait construite sa propre God’elec. Les
personnes intéressées peuvent le retrouver au port Saint-Sauveur de l’Île-Grande
pour bénéficier de ses précieux conseils.
Communiqué de l'APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa)
Assemblée Générale ordinaire à la
grande salle municipale au 37
Rue de Primel, 29630 Plougasnou
Et oui ! nous
voilà arriver à l'assemblée générale ordinaire de l'APPBS le
jeudi 03 août à 18h00 moment
important de la vie associative qui permet de se retrouver et d'échanger.
A cet effet,
veuillez trouver ci-joint la convocation accompagnée des documents annexes (procuration-cotisation-candidature
conseil d'administration).
Avec l'espoir
de vous accueillir à notre assemblée générale ordinaire, je vous adresse mes
sincères et cordiales salutations.
Plougasnou. Images
de l'Assemblée Générale de Force 5
Photos pyb29
L’AG de Force5 s’est déroulée le soir de
la Fête de la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes. La presse
locale était représentée par Philippe Bescond du Télégramme qui n’a donc pas
pu participer artistiquement à la Fête de la musique sur la place de l’Église
comme prévu. Il ne manquera pas de vous relater cette AG dans son article. De
Plougasnou, l'association environnementale "APPBS" était représentée
par son président Éric Robillot et son secrétaire qui au moment des questions
diverses, ont été réconfortés par les précisions de Françoise Genevois
représentante de la commune (2ème
ajointe à l’environnement…) sur l’emplacement
de l’aire de carénage. En effet, l’aire de carénage submersible serait
abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes
donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du
port sur le terre-plein, c’est une sage décision.
Le Diben dimanche 16 juillet 2023
Plougasnou. Vernissage de
l'exposition "Art en Plougasnou"
L’entrée du bourg de Plougasnou inaugurée
après trois ans de déviations
Publié le
Ouverte à la
circulation depuis avril 2023, l’entrée principale du bourg de Plougasnou
(Finistère), a été inaugurée, vendredi 7 juillet 2023. L’occasion de faire le
point sur ce chantier gigantesque de 3,7 millions d’euros.
Les élus et les représentants des
différentes entreprises du chantier ont parcouru le kilomètre d’aménagements
routiers et paysagers, entre le rond-point de la Croix-Neuve et la mairie. |
OUEST-FRANCE
Évacuer les eaux pluviales
Les inondations de mai 2016, avaient révélé que les
collecteurs devaient être redimensionnés. Les diagnostics complémentaires ont
décelé la nécessité de renouveler les réseaux d’eaux usées et d’eau potable.
« Un chantier qui s’inscrit dans le souhait
de la municipalité de réaménager totalement son entrée de bourg sud située sur
la route départementale 79A », a rappelé la maire de Plougasnou,
Nathalie Bernard, vendredi 7 juillet 2023, lors de l’inauguration de cet
énorme chantier de trois années sur le terrain.
De la place de l’église au
giratoire de la Croix Neuve
Ce que l’on retient de ce chantier, ce sont les
déviations de la circulation et autres perturbations qui ont fluctué ces
derniers mois. De la place de l’église jusqu’à la mairie, fin 2020, avec la
création d’une zone de rencontre, puis de la mairie jusqu’à la maison de
santé, début 2021. De l’espace CMB/Citroën, à l’automne 2021, avec de
nouvelles zones 30, et la réorganisation de la circulation en double sens avec
deux mini-giratoires.
La dernière partie, jusqu’au giratoire de la Croix
Neuve, s’est déroulée en deux temps, entre le printemps 2022 et le 1er trimestre
2023. Après les travaux de séparation des flux véhicules/piétons,
l’aménagement de chicanes et la création de deux quais pour les bus, Morlaix
communauté est intervenue sur les réseaux d’eau potable et d’assainissement.
Un chantier de 3 780 €
Ce chantier d’ampleur de plus d’un kilomètre a coûté
3 780 €, dont 1 314 € dédiés à toute la partie réseaux d’eau potable et eaux
usées, assurée par Morlaix communauté.
Les Algues vertes, un scandale sanitaire…
et un film qui sort ce mercredi 12 juillet 2023
Presse Océan
Recueilli par Théophile Péchon Publié le
Des plages
d’algues vertes : c’est le même constat chaque année en Bretagne. Le
réalisateur Pierre Jolivet revient sur ce désastre écologique et social dans
une fiction au cinéma.
Pierre Jolivet, le réalisateur. | PHOTO
PRESSE OCÉAN-THÉOPHILE PÉCHON
Le film Les Algues vertes sort en salle ce
mercredi 12 juillet 2023. Sujet sensible en Bretagne, adapté de la bande
dessinée Algues vertes, l’histoire interdite, d’Inès Léraud, le film
retrace les trois années d’enquête de la journaliste et lanceuse d’alerte.
Inès Léraud est coscénariste du film. Le tournage a duré six semaines.
Rencontre avec Pierre Jolivet, le réalisateur.
Presse Océan : qu’est-ce qui vous a amené à
traiter du phénomène des algues vertes ?
Pierre Jolivet : « Mon challenge
était de faire de la réalité de ce phénomène une fiction. Il y avait les
morts, le suspense, une omerta et le destin d’une jeune femme. Il y avait tout
ce qu’il fallait pour faire un bon film. La bande dessinée d’Inès a été une
source fantastique d’information. Inès a apporté une humanité à la bande
dessinée. Elle m’a raconté des situations qu’elle n’avait pas décrites dans sa
BD et qui lui étaient arrivés à titre personnel. Il fallait que je sélectionne
les plus intéressantes pour la narration afin d’en faire un vrai film de
cinéma ».
Parler des algues vertes en Bretagne, est-ce
un tabou ?
« En Bretagne, les algues vertes sont un schisme.
C’est un vrai problème et cela fracture la Bretagne. Une grande partie des
habitants vivent de l’agro-industrie et une grande partie souffrent de cette
agro-industrie. Cela rend la région assez douloureuse. »
Avez-vous eu des difficultés de tournage ?
« C’est mon dix-huitième film. C’est la première fois
de ma vie qu’on m’a interdit de tourner dans plusieurs endroits. En Bretagne,
il ne faut plus parler des algues vertes. Durant le tournage, j’ai assisté à
un conseil municipal. À l’intérieur, il y a des membres de l’agro-industrie,
de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles). Je
n’ai jamais fait un tournage aussi compliqué mais aussi exaltant. »
Plus on vous interdisait, plus cela vous
galvanisait ?
« Tout à fait. C’était stressant parce qu’on nous
supprimait des décors. Alors on en inventait d’autres. J’ai voulu tourner dans
une porcherie industrielle. J’avais découpé toute la scène. J’avais rencontré
le propriétaire qui m’avait autorisé à tourner. À 48 heures du tournage, il a
reçu un coup de téléphone de la coopérative le menaçant. Quand tout le monde
savait que je souhaitais tourner dans une porcherie industrielle, elles ont
toutes fermé leurs portes. »
Comment avez-vous fait pour éviter
l’opposition entre agriculteurs et écologistes ?
« Les agriculteurs sont des otages du système. Ils ne
peuvent pas parler. Ils ne veulent pas parler. Ils souffrent du système parce
qu’ils sont endettés. Ils sont incités à produire toujours plus et c’est
terriblement mortifère. En France, deux agriculteurs se suicident par jour.
Les sols et les eaux sont pollués. L’eau du robinet n’est plus potable. Mais
le problème n’est pas local, il est national. C’est le ministère de
l’agriculture et la FNSEA qui sont responsables et le lobby industriel qui est
d’une puissance incroyable. Les élus locaux ne peuvent rien faire. C’est
effrayant et suicidaire pour la région. »
« Le film n’est pas si effrayant. J’ai essayé de ne
pas faire un film anxiogène mais un film combattant. Le combat est un remède à
l’angoisse. C’est toujours tellement plus beau d’agir que de subir. »
Le cri d’alarme de la LPO, partenaire du
film
Le film montre très bien les problématiques
des algues vertes. Il désigne un mauvais fonctionnement de la société ,
réagit Guy Bourlès, président de la LPO Loire-Atlantique. L’association a
participé au scénario. L’agriculture biologique représente 10 % du modèle,
l’agriculture industrielle 90 %. Il faut inverser ces chiffres
et lutter contre l’agriculture industrielle et ses excès.
Selon le dernier rapport du CNRS (Centre national de
la recherche scientifique), l’agriculture industrielle et les pesticides sont
responsables de la disparition de 40 % des populations d’oiseaux en vingt ans. Il faut revoir tout le système agricole. C’est un sacré challenge. C’est
un travail de dix, quinze ou vingt ans , prévient Guy Bourlès.
Présente lors des avant-premières, la LPO était
également au Parlement européen le 4 juillet 2023 pour alerter sur les
menaces de l’agriculture intensive et présenter ses solutions.
Des algues vertes sur la côte… | PHOTO
ARCHIVES PRESSE OCÉAN
Une catastrophe sanitaire
Chaque année, entre 75 et 115 sites sont touchés par
les marées vertes et près de 50 communes ramassent des algues échouées. Un
coût évalué à 500 000 € par an et par commune. En cause : l’agriculture
intensive mise en place dans la région. Suite au remembrement des terres
agricoles causé par l’élevage intensif, les nitrates, provenant des engrais et
des lisiers animaux, se déversent dans les rivières et dans la mer, entraînant
une prolifération des algues vertes. En décomposition, ces algues dégagent de
l’hydrogène sulfuré, aussi appelé H2S, l’un des gaz les plus toxiques.
Respiré, il peut entraîner de graves conséquences sur la santé.
Pontplaincoat à Plougasnou : « Il est
important de reconstruire les zones humides »
Publié le
Fortement
transformé et abîmé, le bassin-versant du Pontplaincoat à Plougasnou
(Finistère), retrouve petit à petit ses fonctions. Dernier chantier en date,
la restauration de la vallée de Creac’h Quellec. Elle a été réceptionnée,
vendredi 7 juillet 2023, par les élus et l’Agence de l’eau.
Lors de la réception du chantier de
restauration du Pontplaincoat et des zones humides de Creac’h Quellec. |
OUEST-FRANCE
Vendredi 7 juillet 2023 a eu lieu la réception des
travaux de restauration hydromorphologique de la vallée de Creac’h Quellec à
Plougasnou (Finistère). Un terme plutôt rébarbatif, pour désigner une des
étapes de la restitution du milieu aquatique de Pontplaincoat : un cours d’eau
typique des côtiers Bretons.
Un énorme chantier de réhabilitation de ses fonctions
a été lancé il y a cinq ans. Depuis, des réalisations importantes ont eu lieu
au niveau du pont routier de Kerlohou en 2019 et de la vallée de Kerprigent
en 2021 et 2022.
Le pont de type cadre sous la route
départementale D46, comprend un passage pour la faune. | OUEST-FRANCE
Réparer les erreurs du passé
Dans la vallée de Creac’h Quellec, les travaux
réalisés portent sur la réhabilitation du cours d’eau en fond de vallée et sur
la suppression des étangs « creusés pour l’exploitation de minerai
d’étain dans les années 1960-1970 ». Selon Jérôme Martin de l’Agence
de l’eau Loire-Bretagne, il est important de « reconstruire les zones
humides et reméandrer les cours d’eau. Il s’avère que construire des barrages
pour stocker l’eau n’est pas la meilleure solution. Il est urgent de réparer
les erreurs du passé. »
Le chantier (1) a duré six mois et s’est déroulé en
concertation avec les riverains « sensibilisés à la qualité du cours
d’eau », précise Guy Pennec, en charge de l’eau à Morlaix Communauté.
Les agents qui ont réalisé ces travaux ont installé trois ponts de type cadre
au lieu-dit de Creac’h Quellec et un autre sous la route départementale. Ils
ont également effacé deux étangs. « Nous interviendrons de nouveau en
2023-2024 pour le reméandrage de la rivière en aval de la route »,
précise Sébastien Le Goff, technicien.
Le tracé du nouveau cours d’eau, en lieu et
place des étangs. | OUEST-FRANCE
Un parc arboré
« L’opération a permis d’assurer la
continuité écologique au niveau des quatre ouvrages, poursuit le
technicien. La faune et la flore colonisent rapidement le site, comme
c’est déjà le cas à Kerprigent où aulnes et saules repoussent. »
Dans ce site proche du camping de Mesqueau, Nathalie
Bernard, la maire de Plougasnou, y verrait bien un parc arboré :
« Nous sommes ici dans le périmètre de l’atlas de la biodiversité. »
(1) Le coût de ces travaux s’élève 383 382 €, ils
sont financés à 60 % par l’Agence de l’eau, 20 % par le Conseil départemental
et 10 % par Morlaix Communauté.
Dans ce lotissement de Plougasnou, les
lots sont réservés aux habitants à l’année
Publié le
À Plougasnou
(Finistère), où le nombre de résidences secondaires frôle les 44 % des
logements de la commune, la mairie vend 21 lots à bâtir pour de la résidence
principale. Cinq lots sont destinés aux primo-accédants. « Le prix du m² est
en dessous du marché », a précisé la maire, Nathalie Bernard, jeudi 6 juillet
2023.
Dans cette commune littorale, le prix des
terrains du lotissement des Hortensias a été fixé à 95 € le m² et à 60 € pour
les primo-accédants. | OUEST-FRANCE
Pourquoi privilégier la résidence principale
dans ce nouveau lotissement à Plougasnou (Finistère) ?
Le nouveau lotissement communal des Hortensias vise à
encourager l’installation de nouveaux jeunes ménages et à faire évoluer
« les parcours résidentiels des habitants déjà installés ».
Il n’est en effet pas question pour la municipalité de Plougasnou de favoriser
la résidence secondaire, dont le nombre frôle les 44 % des logements de la
commune. Elle veut inverser la tendance : « Ce lotissement n’est pas
pour but de faire de la location saisonnière », insiste la maire,
Nathalie Bernard lors du conseil municipal du 7 juillet 2023.
Quels outils ont été mis en place pour
réserver ces lots à usage de résidence principale ?
Le règlement voté par les élus précise les conditions
de vente, telles que les droits et les engagements des acquéreurs dont la
clause de sauvegarde, les dispositions concernant la vente des lots à usage de
résidence secondaires, ainsi que les conditions pour éviter toute spéculation
en cas de revente.
Combien de lots seront disponibles à la
vente ?
Vingt et un lots sont en accession libre, cinq lots
sont réservés aux primo-accédants, propriétaires de petits logements et
résidents permanents. Les travaux de viabilisation sont presque terminés, la
commercialisation des terrains débutera le 4 septembre 2023. « Au
moment de la précommercialisation, nous avons reçu près de soixante demandes »,
indique la maire.
Combien faudra-t-il débourser pour acquérir
un terrain ?
Le budget total de l’opération (acquisition, travaux
de viabilisation…) monte à 1 479 000 €. La commune, via son budget principal,
verse une subvention de près de 160 000 €. La différence sera financée par la
vente des lots. Déduction faite de la participation aux réseaux de Morlaix
Communauté, le coût de revient s’établit à 102 € le m².
Pour les 21 lots en accession libre, les élus fixent
le prix du m² à 95 € (46 075 € pour 485 m², par exemple). Pour les cinq lots
réservés aux primo-accédants, le m² est établi à 60 € (24 960 € pour 416², par
exemple). « Si la commune fait un effort financier, ce n’est pas pour
faire du gîte genre Airbnb », résume la maire de Plougasnou.
Claude Charles, nouveau conseiller
municipal
Claude Charles, nouveau conseiller
municipal. | OUEST-FRANCE
Claude Charles a été installé conseiller municipal,
jeudi. Il remplace Nicole Cueff démissionnaire : « Ce n’est pas une
surprise, Nicole avait annoncé, en 2020, qu’elle arrêterait à mi-mandat »,
informe la maire. Conseiller municipal durant le premier mandat, Claude
Charles n’est pas inconnu. « Maintenant que je dispose d’un peu plus de temps,
je suis heureux de rejoindre l’équipe. Les affaires sociales au CCAS, la
culture et le patrimoine m’intéressent beaucoup. »
Locquirec. Projet à l'ancien presbytère :
Sauvegarde du Trégor-Goëlo déboutée
L'association Sauvegarde du Trégor-Goëlo
Penthièvre, opposée au projet porté par la mairie de Locquirec à l'ancien
presbytère, a été déboutée au tribunal administratif de Rennes.
Le tribunal administratif de Rennes a débouté
pour un vice de forme Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre, qui
voulait faire annuler le permis de construire accordé en juin 2020 par le
maire de Locquirec à sa commune pour édifier « un espace de coworking »
et une salle polyvalente à la place de l’ancien presbytère.
La préoccupation du jardin du curé
La commune de Locquirec envisage en fait de
réhabiliter son ancien presbytère en édifiant « une extension au nord », en
procédant à la « réfection de la salle d’exposition » et en créant « une salle
polyvalente ».
« Les associations ne se sont jamais opposées à ce
que l’ancien presbytère soit réhabilité et devienne un espace de coworking »,
avait réagi à ce sujet le président de la fédération d’associations, dans un
communiqué de presse transmis après l’audience du 16 juin 2023, où il n’était
ni présent ni représenté par un avocat.
« Au contraire, cette réhabilitation du presbytère a
été saluée comme une initiative heureuse de la commune », avait insisté
Yves-Marie Le Lay. « Les associations avaient comme seul souci de préserver
le jardin du curé : il était menacé de destruction par l’édification d’une
salle polyvalente supplémentaire alors que la commune en dispose déjà
suffisamment. »
Mais Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre « n’a eu
d’autres choix » que de contester le projet d’ensemble : il avait fait
l’objet d’un « permis de construire unique » alors que la fédération
d’associations avait demandé « avant cette audience » au maire Gwénolé
Guyomarc’h de « refaire un permis séparé pour la salle polyvalente » :
elle avait l’intention de le « porter devant les tribunaux ».
« Mais cette demande n’a jamais eu de suite », avait
regretté Yves-Marie Le Lay dans son communiqué de presse.
Reste que le tribunal administratif de Rennes a
finalement rejeté la requête de la fédération d’associations pour un
problème de forme, comme l’avait préconisé le rapporteur public à
l’audience.
« L’association a produit un procès-verbal de la
réunion de son conseil d’administration habilitant son président à introduire
un recours à l’encontre du permis de construire litigieux », commencent par
rappeler les juges dans un jugement en date du 3 juillet 2023.
« Cependant, alors que le procès-verbal ne mentionne
pas le nom du président, l’association n’a pas justifié, en dépit d’une mesure
d’instruction en ce sens, du nom du président habilité à la représenter. »
Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre a bien produit
avec sa requête ses « statuts modifiés », enregistrés en préfecture le 31
juillet 2020. Mais « ils ne peuvent pas être pris en compte », souligne le
tribunal administratif de Rennes : l’affichage de la demande de permis de
construire en mairie de Locquirec était « déjà intervenu depuis le 28 février
2020 ».
Les juges ont donc fait droit à la « fin de
non-recevoir » qui avait été soulevée par l’avocat de la commune.
L’association – qui a été condamnée à verser 200 €
à la commune pour ses frais de justice – a jusqu’au 3 septembre 2023 pour
faire appel du jugement : lors de l’audience, le rapporteur public avait
trouvé un argument valable sur le fond du dossier.
En effet, l’ancien presbytère est situé à proximité
d’un « bâtiment historique », puisque l’église de Locquirec est « classée »
aux Monuments historiques. L’architecte des Bâtiments de France (ABF)
avait « donné son accord le 3 mars 2020 », mais le permis litigieux n’a pas
été « précédé d’un permis de démolir le préau existant » pour en faire des
« sanitaires », avait-il expliqué.
« J’ai baigné dans le cinéma » : Marie
Portolano préside un ciné-club associatif en Finistère
Étienne LANNUZEL. Publié le
La célèbre
journaliste est présidente de l’association Ciné de la Baie, un tout jeune
ciné-club fondé par ses parents, à Plougasnou (Finistère). Elle détaille la
programmation du festival du film jeunesse, qui aura lieu le mercredi 19 et le
jeudi 20 juillet 2023, entre la salle municipale et la pointe de Primel.
Marie Portolano était présente pour la
sixième projection de l’association, le film d’animation Josep, le dimanche
25 juin 2023, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Comment Marie Portolano, passée par le Canal
Football Club et récemment nommée animatrice de Télématin, sur
France 2, a-t-elle pu devenir présidente de l’association Ciné de la Baie, à
Plougasnou (Finistère) ?
La journaliste raconte.
Comment êtes-vous arrivée à la tête du
ciné-club de Plougasnou ?
Mes parents (Françoise Camet et Jean-Marc Portolano,
N.D.L.R.) y habitent depuis 18 ans et je suis très attaché à la commune. J’y
ai d’ailleurs moi aussi acheté une maison.
Lorsqu’ils ont créé l’association Ciné de la Baie,
fin 2022, ma mère souhaitait qu’une femme et que quelqu’un de plus jeune
prenne la présidence. Ceci dit, j’ai bientôt 40 ans, je ne sais pas si cela
montre une image jeune (rires).
Mes parents sont fans de cinéma. Lorsque j’étais
enfant, ils me forçaient à regarder les films d’Akira Kurosawa ou de François
Truffaut. Puis j’ai suivi pendant trois ans des cours dans une faculté de
cinéma. J’ai toujours baigné dans cet univers.
Pourquoi vous investir dans cette
association ?
On voulait d’abord faire quelque chose de commun avec
mes parents. Et je trouve ça hyper intéressant pour la culture, dans une
commune où il n’y a pas de cinéma (les premières salles sont situées à
Morlaix et
Plestin-les-Grèves, à plus de quinze kilomètres, N.D.L.R). On veut ramener la
jeunesse dans les salles et leur permettre de se forger une cinéphilie.
On espère que le festival va nous propulser encore
plus dans les communes environnantes, notamment Locquirec, qui dispose d’un
public assez jeune.
Parlez-nous justement du Festival du film
jeunesse, en juillet.
Trois films seront projetés en plein air, sur la
prairie de la pointe de Primel. E.T., l’extra-terrestre, le premier
soir, un film qui rassemble et touche petits et grands, L’Enfant lion,
un conte africain sur l’amitié entre l’Homme et l’animal, et un très beau
court-métrage, Fanfare. Deux autres longs-métrages, Wadjda
et Le Chant de la Mer, seront diffusés dans la salle municipale.
Il y aura aussi des rencontres avec des réalisateurs
et des scénaristes. De nombreux élèves du collège François-Charles seront
investis comme bénévoles, grâce à l’investissement du
principal, Hervé Simon.
Et il y aura même un atelier gratuit sur le maquillage et les effets spéciaux
au cinéma.
Pratique. Ciné de la Baie organise
le premier
Festival du film jeunesse de Plougasnou,
le mercredi 19 et le jeudi 20 juillet 2023. Projections à 19 h et 22 h 30.
Prix : 10 € les deux jours.
Plougasnou. Rassemblement
devant la mairie de Plougasnou à l'appel des maires de France
Une quarantaine de personnes ont participé au
rassemblement devant la mairie de Plougasnou suite à l'appel des maires de
France.
Le Diben lundi 03 juillet 2023
Ordre
du jour du prochain conseil municipal
La prochaine réunion du Conseil
Municipal se tiendra le : Jeudi 6 juillet 2023 à 18H00
à la Mairie
Ordre du jour :
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la
séance du conseil municipal du 8 juin 2023
- Information sur les décisions
prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil
municipal au Maire
FINANCES - ADMINISTRATION
GENERALE
- Installation d’un nouveau
conseiller municipal
- Modification de la composition des
commissions municipales
- CCAS : Remplacement d’un membre
démissionnaire et modification du nombre des membres du
conseil d’administration
- Budget principal ; décision
modificative 2023-01
- Subvention complémentaire à
l’association des anciens combattants
- Subvention au Réseau d’Aides
Spécialisées Aux Elèves en Difficultés
- Subvention aux projets pédagogiques
des écoles
Recrutement d’un Volontaire
Territorial en Administration
Renouvellement de la convention de
partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services
Modification des tarifs du camping
URBANISME, TRAVAUX
- Lotissement communal des
Hortensias : Prix de vente définitif des lots, adoption du
règlement d’attribution des lots à bâtir, des conditions
relatives à la vente et modification du règlement du
lotissement
- Cession de délaissés de voirie – LE
LOGIS BRETON : Résidence Léonce Pierre Le Gall
- Convention de cession immobilière
et de travaux VRD – ARMORIQUE HABITAT
PETITE ENFANCE, JEUNESSE,
AFFAIRES SCOLAIRE
- Modification du règlement des
services périscolaires et de la tarification sociale du
restaurant scolaire
Pleyber-Christ. Images du
vernissage de l'exposition des dessins de François Avril le 1er juillet.
Le soleil était au rendez-vous. L'exposition est
ouverte tous les jours à la Salle Anne de Bretagne du 02 juillet au 31 août de
10h à 12h et de 14h à 18h sauf le dimanche matin, l'entrée est libre.
Prairie, bord de mer, site naturel
protégé… Le top 5 des cinémas en plein air en Finistère
Publié le
Dans un parc
ou en bord de mer, le cinéma se savoure aussi en plein air en Finistère. Voici
notre sélection pour se faire une toile, à l’extérieur, en juillet et en
août 2023.
À Plonéour-Lanvern, le cinéma s’apprécie en
plein cœur du parc Raphalen durant l’été. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Saint-Évarzec, Tréméven, Braspart, Trégunc… En
Finistère, une vingtaine de communes proposeront au public, en juillet et en
août 2023, de se faire une toile, la tête sous les étoiles. Découvrez notre
top 5 des cinémas en plein air dans le département.
1 - Le Cinéma dans la prairie, à Quimperlé
Véritable institution à Quimperlé, le
Cinéma dans la prairie Saint-Nicolas
invite le public, depuis plus de vingt ans, à apprécier le 7e art
dans une ambiance champêtre, au bord de la Laïta. Durant six jeudis, en
juillet et en août, un long-métrage sera projeté à la tombée de la nuit.
2 - Cinéma plein air, à Porspoder
L’initiative,
lancée en 2021, a
trouvé ses adeptes. Cinéma plein air proposera deux projections, avec vue sur
mer, dimanche 16 juillet et lundi 14 août.
3 - Le festival Ciné de la baie, à Plougasnou
« Ciné, amour et fantaisie », tel est le thème de la
première édition du festival Ciné de la baie, axé plutôt jeune public. Les
projections – quatre longs et un court-métrage – auront lieu dans le
cadre idyllique de la pointe de Primel, site naturel protégé, à
Plougasnou, mercredi 19
et jeudi 20 juillet.
4 - Le cinéma revient à Plonéour-Lanvern
Plonéour-Lanvern lancera la saison du cinéma en
plein air en Finistère, samedi 1er juillet, au
parc Raphalen. Une
session de rattrapage aura lieu vendredi 18 août.
5 - La Nuit tous les chats sont gris, à
Fouesnant
La classe armoricaine ! L’association La Nuit tous
les chats sont gris programmera une séance de cinéma en drive-in,
chaque mercredi, sur le site de Kerchann, à Beg-Meil. Piétons admis. Le
premier rendez-vous est prévu le 26 juillet et le dernier, le 23 août.
Du 15 juillet au 15 août 2023 42° Salon
de peinture d’Art en Plougasnou
L’association Art en Plougasnou vous
invite au 42e Salon de peinture de Plougasnou. 24 artistes,
peintres, sculpteurs, céramistes, graveurs, designers et photographe
présenteront leurs nouvelles créations sur les deux niveaux de l’ancienne
Maison Prévôtale.
Peintres :
Françoise Baume, Jean Charles Bourven, Hervé Château, Thierry Citron,
Bernard Marie Collet, Marie Détrée Hourrière (Peintre officiel de la
Marine), Jean-Pierre Garrault, Catherine d’Hautefeuille, Élisabeth Even,
Maryvonne Jeanne-Garrault, Pierre Jégou, Danielle Le Bricquir, Patricia
Mavromatis, Nicolas Tréanton, Agnès Trintzac
Après Plougasnou et Carantec, Morlaix
candidate pour devenir station classée de tourisme
Publié le
Moins de
500 villes en France sont aujourd’hui des stations classées de tourisme.
Localement, on compte Plougasnou, Carantec ou encore Roscoff et Plouescat. La
Ville de Morlaix veut mieux commercialiser ses activités touristiques.
Morlaix dépose un dossier de candidature
pour devenir station classée de tourisme. | ARCHIVES VINCENT MOUCHEL/OUEST
FRANCE
Elle devrait avoir des nouvelles de sa candidature
après l’été. La Ville de Morlaix va déposer un dossier pour devenir station
classée de
tourisme,
comme ses voisines littorales Plougasnou
ou encore Carantec (Finistère).
Moins de 500 communes le sont à l’échelle de la
France. « Cela permettrait de mieux commercialiser les activités
touristiques », justifie le maire, Jean-Paul Vermot.
Des offres hôtelières à muscler à
l’avenir ?
Pour candidater, il faut donc que la ville puisse
s’appuyer sur plusieurs critères, comme l’offre commerciale, d’accessibilité,
de proposer le wifi à certains endroits, etc. « Le seul critère où
l’on est un peu juste mais suffisant, c’est l’offre hôtelière, car nous
disposons de 72,3 % d’unités classées ».
En effet, l’hôtel Saint-Melaine a fermé
définitivement ses portes et les
annonces Airbnb,
concurrentielles, ont explosé. Elles sont au nombre de 264 et ne sont comptées
dans ces critères.
« Le but est de faire rester les gens le plus
longtemps possible à Morlaix, qu’ils ne soient pas une clientèle uniquement de
passage », complète le premier adjoint, Patrick Gambache.
C’est le débat
qui a animé les discussions du conseil communautaire de ce lundi 26 juin 2023.
La question a été soulevée lors du vote pour la nouvelle avance remboursable
de 500 000 € à destination de la jeune compagnie d’aviation Celeste. Pour
rappel, celle-ci ne fait pas encore voler d’avions et c’est la deuxième avance
dont elle bénéficie de Morlaix communauté. Les élus ont justifié ce choix,
dans le contexte de réchauffement climatique.
Les élus de Morlaix communauté ont voté une
nouvelle avance remboursable de 500 000 € pour la future compagnie d’aviation
Celeste, lundi 26 juin 2023. Cela a suscité un long débat. Photo
d’illustration. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
De quoi faire réagir l’élue de Pleyber-Christ,
Nolwenn Malengreau. « Quels sont les enjeux d’une telle compagnie, qui
se positionne sur une ligne déjà opérée par une autre ? Céleste s’était
engagée à créer 60 emplois mais il n’y en aura, en réalité, que 28 équivalents
temps plein, à Morlaix. On leur propose 2 millions d’euros à taux zéro, que
l’on n’utilisera pas pour d’autres projets. »
Et l’élue de poursuivre : « Je ne peux que me
réjouir de cette reconstruction de l’écosystème (du secteur aérien).
Mais ces acteurs qui affirment être dans la transition écologique et la
décarbonation, c’est du
green washing !Le réchauffement climatique est une réalité et le
secteur aérien en aussi responsable. »
Nolwenn Malengreau a donc voté contre.
Les arguments nuancés : « Des billets de
train plus chers »
Sébastien Marie, maire de Plounéour-Ménez, rappelle
que « notre souci, dans le Finistère, c’est l’enclavement. On a créé
la 2x2 voies pour garder nos jeunes travailler chez nous. J’attends beaucoup
de l’État concernant le ferroviaire. En attendant, je fais le choix de voter
pour cette aide. »
Pour le maire Insoumis de Pleyber-Christ, Julien
Kerguillec, il n’est « pas évident de se positionner sur le sujet. On
a une ligne de train grande vitesse, et ce n’est pas normal que les billets de
train soient plus chers que ceux de l’avion ». Il s’est abstenu lors
du vote.
Enfin, l’élue morlaisienne Nathalie Barnet, même si
elle travaillait auparavant chez HOP !, ne peut pas se « réjouir de
l’augmentation de 4 % des flux des passagers dans les avions. Il ne faut pas
oublier d’accompagner aussi la transition de l’économie locale, sociale et
solidaire. »
Les arguments pour : « Accompagner la
transition de l’aérien »
L’argument de développement a été avancé notamment
par la vice-présidente chargée de l’économie Solange Creignou. « Le
transport aérien est en croissance, on doit être en capacité de répondre à ses
attentes. Nous avons déjà mobilisé de l’argent public pour aider des
entreprises d’agroalimentaires, sans savoir si cela serait un succès ou pas. »
Elle espère d’ailleurs que Celeste fera voler ses premiers avions
« en septembre 2023 ».
Le maire de Plouégat-Guérand, Renaud de
Clermont-Tonnerre, est optimiste. « Je crois en notre capacité à
trouver les solutions grâce au progrès. La transition ne peut pas se faire
d’un coup et l’action à mener sur l’aérien est plus globale. » Des
propos appuyés par le président de Morlaix communauté, Jean-Paul Vermot.
« En votant cela, j’espère qu’on aura bien accompagné la transition de
l’aérien. C’est le but, le seul. »
David Marsais, du Palmashow, invité d’un
ciné-club dans le Finistère
Publié le
L’humoriste,
qui prête sa voix au film d’animation Josep, projeté le dimanche 25 juin 2023
à Plougasnou (Finistère), était invité par l’association Ciné de la Baie.
Françoise Camet, l’une des fondatrices du
ciné-club Ciné de la Baie, à Plougasnou, Aurel, réalisateur du film
d’animation « Josep », et David Marsais, du Palmashow. | OUEST-FRANCE
Journée de stars, ce dimanche 25 juin 2023, à
Plougasnou (Finistère).
David Marsais, le célèbre humoriste du duo Palmashow, était présent dans la
salle municipale pour la projection du film Josep, proposée par
l’association Ciné de la Baie.
Marie Portolano et Grégoire Ludig également
présents
Le comédien prête en effet sa voix dans ce
long-métrage qui retrace « la partie la plus française » de
la vie de Josep Bartoli, un dessinateur et homme politique espagnol. Le
réalisateur, Aurel, avait aussi fait le déplacement pour parler de son film.
La journaliste Marie Portolano,
présidente du ciné-club de Plougasnou, était également présente avec son
compagnon, Grégoire Ludig, qui se trouve être l’autre moitié du Palmashow.
Ciné de la Baie organise son premier
festival du film jeunesse,
les 19 et 20 juillet prochains, avec notamment des projections de films en
plein air, sur la prairie de la pointe de Primel.
Pour renforcer la sécurité en mer, la
gendarmerie maritime de Roscoff livre ses conseils
Étienne LANNUZEL. Publié le
Samedi 24 juin
2023, l’amicale nautique La Méloine a convié, à Plougasnou (Finistère), la
brigade de gendarmerie maritime de Roscoff, pour deux heures de prévention.
L’occasion de rappeler quelques règles de sécurité aux plaisanciers.
Une quinzaine de bateaux ont participé à
l’opération de prévention, au port du Diben. | OUEST-FRANCE
La saison touristique est lancée. Comme chaque été,
la fréquentation devrait être dense sur le littoral breton. Pour rappeler
les règles élémentaires de sécurité en mer, l’association nautique La
Méloine, à
Plougasnou (Finistère),
a organisé une opération de prévention sur le port du Diben, le samedi 24
juin 2023, en collaboration avec la brigade de gendarmerie maritime de
Roscoff, entrée en service en septembre 2022.
La division 240 réglementant les activités de
plaisance a évolué en 2019. Les plaisanciers n’ont pas obligation de
porter leur brassière de flottabilité tout au long de leur sortie en mer.
Mais ceci est fortement conseillé. En cas de chute à l’eau, si la personne
est inconsciente ou blessée, le gilet de sauvetage permet de «
maintenir les voies aériennes dégagées », et d’éviter les
noyades.
Le gendarme Milon et le maréchal des logis
chef Gosselin, de la brigade maritime de Roscoff, ont animé l’opération de
prévention. | OUEST-FRANCE
S’équiper d’un second coupe-circuit
Le coupe-circuit permet de stopper l’alimentation du
bateau en cas d’éjection du pilote. La présence d’un second coupe-circuit à
bord permet aux accompagnants de redémarrer l’embarcation et de venir secourir
la personne éjectée.
La vedette Escaut de la brigade maritime de
Roscoff était présente au port du Diben. | OUEST-FRANCE
Immatriculer sa bouée de sauvetage
Lors des contrôles, la brigade maritime constate trop
souvent que l’immatriculation du bateau ne figure pas sur les bouées de
sauvetage. Lorsqu’une bouée est retrouvée en mer, la présence du matricule
permet pourtant aux gendarmes de vérifier rapidement auprès du Cross (centre
régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) s’il s’agit d’une perte
ou d’un besoin urgent de secours.
Plougasnou. Images de
l'Assemblée Générale de Force 5
Photos pyb29
L’AG de Force5 s’est déroulée le soir de la Fête de
la musique. Une vingtaine de personnes étaient présentes. La presse locale
était représentée par Philippe Bescond du Télégramme qui n’a donc pas pu
participer artistiquement à la Fête de la musique sur la place de l’Église
comme prévu. Il ne manquera pas de vous relater cette AG dans son article. De
Plougasnou, l'association environnementale "APPBS" était représentée
par son président Éric Robillot et son secrétaire qui au moment des questions
diverses, ont été réconfortés par les précisions de Françoise Genevois
représentante de la commune (2ème
ajointe à l’environnement…) sur l’emplacement
de l’aire de carénage. En effet, l’aire de carénage submersible serait
abandonnée car elle pose trop de problèmes pour l’environnement. Nous sommes
donc repartis pour des études pour une aire de carénage dans l’enceinte du
port sur le terre-plein, c’est une sage décision.
Le Diben dimanche 18 juin 2023
Plougasnou. Commémoration de
l’appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940.
La cérémonie organisée par l’association "Les Copains
d’@bord" s'est déroulée au Port du Diben à 11h, au pied du rocher portant la
stèle "Oiseau de la tempête". La jeunesse de notre commune n'était pas
représentée.
EN IMAGES. Surtout ne jetez rien, la mer
commence ici dans le bourg de Plougasnou
Publié le
Du bourg de
Plougasnou (Finistère) à la plage de Primel, tel peut être le trajet d’un
mégot jeté par terre. Mercredi 14 juin, les membres du conseil municipal des
jeunes ont bombé des messages à côté d’avaloirs, pour rappeler aux habitants
qu’« Ici commence la mer ».
« Ici commence la mer », inscrit au pochoir
par les jeunes du CMJ, devant la boulangerie, en centre bourg. | OUEST-FRANCE
Pour une fois qu’ils ont eu le droit d’utiliser des
bombes, ils ne s’en sont pas privés. Mercredi 14 juin, des enfants du CMJ
(conseil municipal des jeunes) ont concrètement lancé
l’opération « Ici commence la mer »,
portée par le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Léon-Trégor,
et relayée par la commission environnement-biodiversité de Plougasnou.
Rue des Martyrs, à Plougasnou, les pochoirs
sont réalisés avec une bombe de peinture non polluante. | OUEST-FRANCE
En matière de pollution, la jeune Maya résume bien la
situation : « Les gens font attention à ne plus jeter leurs bouteilles
en plastique, mais les mégots, parce qu’ils sont petits, sont jetés dans la
rue. Ils finissent dans la mer. »
Mégots, papiers et hier, les masques prennent
insidieusement le chemin de la grande bleue par les bouches d’égouts. Ce moyen
pédagogique de sensibilisation vise à rappeler la différence entre les eaux
usées, qui sont traitées, et les eaux pluviales qui ne le sont pas.
Au moins une trentaine de mégots
Devant la boulangerie, ou encore devant le bar-tabac,
les enfants taguent le slogan à la bombe de peinture non polluante.
« Une bonne chose, souligne Antoine,
serveur au bar La Terrasse. Tous les soirs, quand je balaie, je
ramasse au moins une trentaine de mégots. On va les mettre dans un bocal en
verre afin de sensibiliser les fumeurs à ne plus jeter leurs mégots par
terre. »
Livia montre des mégots dans le caniveau,
devant le bar-tabac. | OUEST-FRANCE
Des pochoirs ont ainsi été bombés dans le bourg, à
Poulbraou, au Diben, à proximité des anciens viviers et du café ou encore à
Térénez.
Devant le Kfé du port au Diben, les enfants
préparent le terrain avant l’opération de peinture au pochoir. | OUEST-FRANCE
D’autres actions de sensibilisation sont prévues.
« Nous reviendrons ramasser les mégots qui traînent », souligne
Françoise Réguer, adjointe à la jeunesse.
De son côté, le SAGE a prévu une sensibilisation, le
mardi matin, sur le marché de Plougasnou. « Le message le plus
important est que les déjections canines, les déchets, les solvants ou encore
les graisses ne doivent plus être jetés directement dans les avaloirs »,
précisent les membres de la commission.
Un été en mode guinguette au chantier
naval de Plougasnou
Publié le
Yann Roland
accueille sur le terre-plein de son chantier naval, au port du Diben, à
Plougasnou (Finistère), le food truck de Johanna Nelson. On peut aussi y jouer
au palet ou au croquet.
Le food truck de Johanna Nelson, sur le
chantier naval de Yann Roland. | OUEST-FRANCE
Elle entame sa première saison aux commandes d’un
food truck, au bord de l’eau, au port du Diben, à
Plougasnou (Finistère).
Avec bonheur. Originaire des Bouches-du-Rhône, Johanna Nelson en parle avec le
regard pétillant et le sourire jusqu’aux oreilles.
Elle est installée entre le chantier naval, avec ses
hangars à bateaux, et le fond de l’anse du Diben, où sont échoués L’Etreom,
vieux chalutier désarmé en 1996 et le Kalinka, un palangrier
construit en 1964.
« Au départ, je voulais m’installer à
Locquirec, avec mon camion », explique la jeune femme qui a travaillé
quatre années au restaurant La dame de nage sur le port de la presqu’île.
« Sans aucune réponse de la commune, je ne savais pas où m’installer.
Yann Roland m’a proposé de venir sur le terre-plein de son chantier. Je ne le
regrette pas. J’étais loin d’imaginer un tel accueil. »
Une ambiance de guingette !
La clientèle, rassemble les locaux, les randonneurs,
les touristes à vélo et les gens qui travaillent. C’est ce qui ravit Johanna :
« C’est très convivial. Les gens s’assoient à table ou au bord du
quai, face aux bateaux, à la bonne franquette, et en profitent pour faire une
partie de palets. » Une ambiance… de port !
« Les enfants font du coloriage et jouent
dans l’annexe prêtée par le chantier naval. On va même pouvoir boire un verre
autour d’un bateau en bois qui va servir de bar. Ça fait guinguette ! »
La carte du Pap’oyo – nom inspiré par son
chat – propose des burgers, wraps et autres feuilletés, des salades italiennes
et de la mer ou encore des spaghetti de légumes. Des spécialités variées et
gourmandes qu’elle prépare elle-même.
Service jusqu’à 22 h
« Je sers en continu jusqu’à 22 h »,
précise Johanna qui souhaite proposer une offre de restauration et de buvette
décalée à des moments où les restaurants classiques sont notamment fermés.
« J’ai toujours trouvé dommage de ne plus servir les clients après 13 h 30 ou
le soir après 21 h. En été, les gens aiment bien manger plus tard. »
Pap’oyo, 6, rue de l’Abbesse au Diben.
Parking dans un espace enherbé situé en fac, de l’autre côté de la route.
Ouvert tous les jours de 11 h 30 à 22 h, fermé les mercredis et jeudi en juin,
et seulement le mardi en juillet et août. Contact :
06 03 13 79 88 - papoyotruck@gmail.com
La SARL "Trégor Maine Services" est
implantée à Kermébel à Plougasnou, elle est spécialisée dans le secteur
d'activité de la réparation et la maintenance navale.
Originaire de Morlaix, Charlotte Yven
suit les traces des grandes navigatrices
Étienne LANNUZEL. Publié le
Victorieuse de
la Transat Paprec, en mai 2023, Charlotte Yven a pris goût à la voile en baie
de Morlaix (Finistère), où elle a grandi. La navigatrice est aujourd’hui
membre du Pôle Finistère Course au Large, à Port-la-Forêt, haut lieu du sport
professionnel.
Charlotte Yven, 26 ans, a intégré le
Programme Skipper Macif, en 2022. | PIERRE BOURAS
Charlotte Yven n’avait jamais passé plus de cinq
nuits sur un bateau. Mais pour sa première transatlantique, en mai 2023, la
Finistérienne de 26 ans a dû passer dix-huit jours en mer pour rallier
Saint-Barthélemy depuis Concarneau, lors de la Transat Paprec, raflant au
passage
son premier titre dans une course au large.
Charlotte Yven et Loïs Berrehar ont remporté
la seizième édition de la Transat Paprec. | TRANSAT PAPREC
Une performance qu’elle attribue d’abord à un
« travail d’équipe » et à l’expérience de son coéquipier, Loïs
Berrehar, plutôt qu’à son talent, forgé en baie de
Morlaix (Finistère).
De l’Optimist à la course au large
Sur le papier, rien ne la prédestinait à une carrière
professionnelle. Fille d’un gérant de grande surface et d’une institutrice,
Charlotte Yven fait ses classes à la Société des Régates de Térénez, à
Plougasnou, qu’elle
intègre à l’âge de dix ans : « J’ai toujours été proche de la mer. Ma
famille avait un bateau, nous partions les week-ends. Je faisais de la pêche à
pied, des balades sur la côte », raconte l’ancienne élève du collège
du Château.
De beaux résultats sur Optimist la conduisent
jusqu’au championnat de France. Après un an sur laser, elle découvre le 420 en
section sports études au Pôle France Voile de Brest. Et pense déjà au plus
haut niveau : « C’est l’esprit lorsqu’on entre dans ce genre de
cursus. » Une formation d’élite qu’elle poursuit en parallèle de ses
études d’ingénieur à l’INSA de Rennes, avant de virer de bord pour la course
au large, en 2019.
Dans les pas des plus grands
La jeune skippeuse multiplie les convoyages, avant
d’être sélectionnée par la Team Vendée Formation, en 2021. Elle rejoint
Saint-Gilles-Croix-de-Vie
et prend le départ de ses premières courses longue distance, en solitaire :
« La mer peut être hostile, partage Charlotte Yven.
Est-ce que le large allait vraiment me plaire ? Je cochais des cases. Une
nuit, puis une course, puis deux nuits. À chaque fois, j’accrochais. »
Charlotte Yven à bord d’un Figaro Beneteau
3. | JEAN-BAPTISTE D’ENQUIN
Elle prend part à la mythique Solitaire du Figaro,
dans le cadre des championnats de France, lors desquelles seules quelques
femmes concourent face à une trentaine d’hommes. Bis repetita l’année
suivante : « Une course particulière, départagée au cumul de temps.
Tout le monde navigue sur le même bateau : c’est le choix du marin qui fait la
différence. »
À l’automne 2022, dans le cadre du Programme Skipper
Macif, elle rejoint le Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt,
« d’où sont sortis les plus grands : Armel Le Cléac’h, François Gabart, etc. ».
Une carrière construite « étape par étape »,
dans le sillon d’illustres voileux. Charlotte Yven prépare le Tour de
Bretagne, début juillet, avant une nouvelle Solitaire du Figaro, en août.
Avant un nouveau passage de cap ? « Je veux continuer à naviguer et à
faire ce métier, répond modestement la Morlaisienne. Quand je
suis en mer, je suis bien. »
Plougasnou. Le conseil municipal des jeunes
« tague » les avaloirs
Publié le
Mercredi, les jeunes du CMJ vont taguer les
avaloirs dans plusieurs quartiers de la commune. | OUEST-FRANCE
Demain, les membres du conseil municipal des jeunes
vont « taguer » (en toute légalité) des avaloirs préalablement préparés
par les services techniques de la commune de Plougasnou. « Ce sera
dans différents endroits de la commune, au bourg, à Poulbraou, à
Primel-Trégastel, au Diben, à Térénez, Saint-Samson et Kermouster,
détaille Jean-Luc André, conseiller municipal. Les avaloirs
recueillent les eaux pluviales qui alimentent les ruisseaux et les rivières.
Jetés sur la chaussée ou dans l’avaloir, les mégots, emballages, solvants,
produits chimiques ou encore déjections canines, arrivent directement dans la
rivière, puis en pleine mer. Par cette action, les jeunes souhaitent
sensibiliser la population. »
Plougasnou va créer sa médiathèque dans
l’ancienne école : ouverture prévue fin 2025
Publié le
La commune de
Plougasnou (Finistère) lance son projet de médiathèque dans l’ancienne école,
rue de Primel. D’un peu plus de deux millions d’euros, ce projet phare de la
mandature devrait ouvrir au public, fin 2025.
Rue de Primel, l’ancienne école et le
logement de fonction des instituteurs, vont muer en médiathèque. |
OUEST-FRANCE
Où en est le projet de médiathèque à
Plougasnou ?
La future médiathèque est l’un des projets phares des
années à venir. En réflexion depuis plusieurs mois, l’étude de faisabilité a
été présentée jeudi 8 juin au conseil municipal par Aurélie Pichon, du cabinet
Eilad. La réflexion est partie de l’inadaptabilité de l’actuelle bibliothèque
aux attentes des habitants.
Que dit cette étude ?
L’idée est d’installer le nouvel équipement dans les
locaux de l’ancienne école, rue de Primel, à mi-chemin entre le centre-bourg
et la salle municipale. « La cour permet d’envisager une extension des
bâtiments existants, l’ensemble pourra être connecté au réseau de chaleur de
l’école. »
À quoi faudra-t-il s’attendre ?
Ce nouvel espace, à destination de trois mille
habitants, se répartira sur 400 m², il offrira des espaces pour les
collections adultes, ados, jeunesse et petite enfance, un espace numérique et
des lieux d’animation et de travail. « Nous intégrerons un petit
jardin dans la cour, on pourra se garer sur les deux parkings de la rue de
Primel, prévoit Nathalie Bernard, maire. Le réaménagement de
la rue entre le cabinet des kinés et l’office de tourisme est envisagé, mais,
ce sera pour plus tard. »
Quelles sont les difficultés de ce
chantier ?
Le bâtiment des années 70 est ancien, il comprend de
l’amiante notamment au niveau des canalisations. On ne sait pas si l’empoutrement
actuel supportera le bois des rayonnages. Par ailleurs, il n’est pas certain
que la charpente en l’état puisse permettre l’installation de panneaux
photovoltaïques. La restructuration mettra en œuvre des matériaux biosourcés,
le niveau thermique RE2020 sera visé.
Combien ça va coûter ?
Plus de deux millions TTC. Montant pour lequel la
commune sollicitera les subventions auprès de l’État, de la Région, du Conseil
départemental et de Morlaix communauté. « Nous pouvons espérer 67 %
d’aides, souligne la maire. Ce projet qui reviendra à environ
650 000 € HT, à la commune, sera travaillé en parallèle du réseau des
médiathèques de Morlaix communauté. » Jean-Luc André, conseiller
municipal de l’opposition, tout en soulignant « le beau projet »,
fait remarquer qu’il ne sera pas neutre, « 219 € par habitant. »
Quand sera-t-il livré ?
La consultation de maîtrise d’œuvre sera lancée en
juillet prochain. « Le planning est ambitieux, il prévoit une
ouverture au public en décembre 2025 », précise Nathalie Bernard.
Coupe des ajoncs, coiffes apprêtées… Tout
sera prêt pour le pardon de Saint-Jean-du-Doigt
Publié le
À
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), la préparation du pardon du 25 juin mobilise
les habitants. Samedi 3 juin, les hommes coupaient les ajoncs qui vont servir
à construire le tandad (feu), tandis que les femmes apprenaient à plier les
coiffes.
Jean-Yves Masson (au centre) montre aux
nouveaux bénévoles, comment ficeler un fagot d’ajoncs. | OUEST-FRANCE
C’est une tradition de plus de cinq cents ans. La
coupe de la lande a lieu le premier samedi de juin, à l’approche de la
Saint-Jean et de son grand pardon du 25 juin.
Sur les hauteurs de Saint-Jean-du-Doigt, face à la
mer, une vingtaine de bénévoles se sont retrouvés pour confectionner les trois
cents fagots qui seront brûlés pour le tantad. Jean-Yves Masson dirige
l’équipe, il a préparé les ficelles : « Il y a beaucoup de nouveaux,
des retraités et pas mal de jeunes à qui il faut montrer la technique. »
Jean-Yves Masson avec Guy Mougeot, un nouvel
habitant, ravi de participer à cette coupe de la lande. | OUEST-FRANCE
Pour la réussite de l’opération, il faut une bonne
lande, pas trop grosse pour la faucheuse. Une fourche de fortune pour tenir
les ajoncs, une serpe et surtout de bons gants pour se prémunir des piquants.
Les plus prudents ont revêtu une cotte de travail.
« Les fagots seront laissés à sécher à sur
place, nous viendrons les chercher la veille du pardon. » Le bûcher
de plus de cinq mètres sera monté à Pen ar C’hra. « Il ne faut pas
qu’il penche, c’est toute une technique. »
Des châles noirs pour les femmes mariées
De leur côté, les femmes préparent activement le
défilé d’avant la messe. « Une coiffe ne se pose pas n’importe
comment, elle exige une pose en plusieurs étapes. » Un savoir-faire
que maîtrise parfaitement Denis L’Higuinen, venu expliquer comment la poser.
Policier à Morlaix, il vit pleinement de sa passion. Il brode et collectionne
les costumes qu’il restaure.
Denis L’Higuinen explique comment plier la
coiffe que porteront les femmes. | OUEST-FRANCE
« C’est comme pour les châles,
poursuit Denis. Dans la tradition, ces derniers pouvaient être colorés
mais obligatoirement noirs si la dame était mariée ou en deuil. »
Jupe noire longue, corsage blanc ou noir avec
boutonnage jusqu’en haut, chaussures noires fermées, tablier, châle et broche
pour les dames. Les hommes porteront le bragou bras ou le pantalon foncé, une
chemise blanche à manches longues et des souliers noirs. « Mais toutes
personnes qui possèdent des costumes d’autres régions seront les bienvenues »,
précise celui qui, le jour du pardon, revêtira la redingote, apparue en 1910.
Dimanche 25 juin, quatre-vingts personnes défileront
derrière les bannières et croix des paroisses voisines. « Si des
personnes veulent nous rejoindre, pas de problème, il nous reste des
costumes. » Il suffit de contacter Ghislaine, au 02 98 72 41 55.
Pardon de Saint-jean-du-Doigt, dimanche 25 juin à
partir de 14 h.
Hôtel emblématique de
Saint-Jean-du-Doigt, le Ty Pont est à vendre
Publié le
Fermé depuis
2007, l’hôtel-restaurant du Ty Pont est à vendre. Retour sur l’histoire de ce
lieu emblématique, qui a marqué la commune de Saint-Jean-du-Doigt au cours du
XXe siècle.
L’hôtel-restaurant du Ty Pont se trouve à
600 mètres de la plage. | OUEST-FRANCE
Les habitants de Saint-Jean-du-Doigt ont peut-être pu
apercevoir, aux fenêtres d’une grande bâtisse près du pont, une pancarte rouge
et blanche sur laquelle sont inscrits les mots « à vendre ». L’ancien
hôtel-restaurant Le Ty Pont est de nouveau en vente et cherche acquéreur.
C’est un lieu emblématique qui fait partie du
paysage, une institution. « Tout est parti du bar-épicerie ouvert en
1920, par ma grand-mère, Perrine, se souvient
Françoise Cléach.
En 1931, la famille construit une nouvelle maison avec un bar, une
petite salle, et au-dessus, quatorze chambres. Mon père est mort en mer en
1957, j’avais neuf ans. Puis ma mère, Marie, et mon oncle François, alors
cuisinier, agrandissent l’établissement. Il y a eu jusqu’à 46 chambres, et un
grand grenier dans lequel on jouait. »
« Les vacances de Monsieur Hulot »
Un paisible hôtel familial qui accueille les
vacanciers à une époque où les vacances à la mer deviennent un rite annuel,
sous l’impulsion des congés payés. « C’est tout à fait le film Les
vacances de Monsieur Hulot de Jaques Tati, poursuit Françoise
Cléach. À l’époque, les gens venaient quinze jours ou un mois, et
arrivaient avec le car depuis la gare de Morlaix. Ils prenaient tous leurs
repas à l’hôtel, l’été, certains nous emmenaient à la plage. »
L’histoire de l’hôtel est liée à celle de
Marie Remeur, décédée à l’âge de 103 ans, en 2016.
Elle était connue sous le nom affectueux de Marie Typont ou Mamie blanche, à
cause de son tablier. « Elle a eu des épreuves et a beaucoup
travaillé. Pour elle, le client était roi. Il y avait l’été et l’époque des
communions et des mariages. J’adorais ces samedis de fête, il y avait du monde
partout, le soir, la grande salle se transformait en piste de danse, maman
semait des paillettes de cire et le bal commençait. Toute la vie sociale
passait par le Ty Pont ! »
Marie Remeur, dans la salle de restaurant en
1973. | DR
Puis, Jean-Paul, le fils de Marie, et Maria, son
épouse, ont repris l’affaire de 1975 à 2007. Le nombre de chambres est réduit
et le confort amélioré « pour un classement deux étoiles »,
se remémore Jean-Paul Rumeur. C’est le temps des banquets. Si l’établissement
est toujours un hôtel-restaurant, la clientèle a évolué, le marché de
l’hôtellerie aussi avec des séjours plus courts. « Les gens ne
restaient plus que deux ou trois jours, c’était aussi l’époque des voyages en
car des clubs du 3e âge. Mais c’est révolu, j’y verrai bien une
résidence de tourisme et un restaurant. Tout est à refaire. »
Les élèves attentifs et intéressés à La
Passerelle et au Centre Botanique, photos Y. Douguet
À l’invitation de l’association « Art en Plougasnou
», 24 élèves de 4 ie du collège François Charles ont visité à Brest, le 12
mai, le Centre d’Art Contemporain "La Passerelle" et le Centre Botanique
national. Ils étaient accompagnés de leur professeur d'art plastique, M.
Gestin, de Jean Rouve, président d’Art en Plougasnou, d’Yves Douguet et de
Françoise Terret-Daniel vice-présidents.
Les jeunes sont revenus enchantés de cette initiation à l’art contemporain et
de la découverte du Centre Botanique.
Le 42 ie Salon « Art en Plougasnou » se tiendra cette année du 15 juillet au
15 août à la Maison Prévôtale.
Vous y serez les bienvenus.
Art en Plougasnou
Le Diben dimanche 04 juin 2023
Ordre
du jour du prochain conseil municipal
La prochaine réunion du Conseil
Municipal se tiendra le : Jeudi 8 juin 2023 à 18H00 à la
Mairie
Ordre
du jour :
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la
séance du conseil municipal du 11 mai 2023
- Information sur les décisions
prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil
municipal au Maire
FINANCES - ADMINISTRATION
GENERALE
- Mandat au Centre de Gestion du
Finistère pour le contrat groupe de titres restaurant
URBANISME, TRAVAUX
- Présentation de l’étude de
faisabilité et de programmation architecturale du projet de
médiathèque - Autorisation de lancement de l’appel d’offre du
marché de maîtrise d’œuvre
Les Algues
vertes, le film, a été présenté pour la première fois en avant-première, ce
vendredi 2 juin 2023, à Callac (Côtes-d’Armor). Un film dont on a beaucoup
parlé sur un sujet qui divise. Le retour de la salle a été excellent.
Inès Léraud et Pierre Jolivet,
co-scénaristes du film « Les Algues vertes », l’ont présenté pour la première
fois, en avant-première à Callac, (Côtes-d’Armor), vendredi 2 juin 2023. |
OUEST-FRANCE
« J’ai refusé plein d’avant-premières à
Paris, le faire en Bretagne est naturel », lance Pierre Jolivet, le
réalisateur, tout sourire ce vendredi 2 juin 2023.
C’est dans le petit cinéma associatif de Callac,
commune de 2 200 habitants à trente minutes au sud ouest de Guingamp
(Côtes-d’Armor), que
le film Les Algues vertesest diffusé pour la première fois.
« Une avant-première mondiale ! » Les places, 150 dans la salle, se
sont arrachées. « Le cinéma est en ébullition depuis une semaine »,
sourit Erwan Floch’lay, le salarié.
Cette diffusion à Callac, c’est un retour de nombreux
mois en arrière. « C’est ici qu’on nous a accueillis pour visionner
les premiers rushs du film en grand écran. De bons souvenirs. Inès
habite aussi à côté. » Bien installés dans les sièges rouges,
beaucoup de proches, « mes parents, voisins, sources de mes enquêtes »,
glisse Inès Léraud,
celle qui a inspiré le film avec sa BD à remous
Les Algues vertes, l’histoire interdite. Elle est co-scénariste du film.
Dans les pas de la journaliste Inès Léraud
Pierre Jolivet se souvient du moment où il a lu la BD.
« Je ne savais pas quel film je pouvais en faire mais en
réfléchissant, je me disais que ce qui m’intéresserait le plus est de raconter
l’histoire de celle qui a fait cette bande dessinée. Comment on passe trois
ans de sa vie à faire ce travail. »
Inès Léraud, ici entre Pierre Jolivet et
Rosy Auffray, voit sa BD adaptée au cinéma dans un film sur les algues vertes.
| OUEST-FRANCE
Le film est puissant, invite le spectateur à
embarquer dans les pas de la journaliste de radio, Inès Léraud, récemment
installée en Bretagne, qui cherche à faire éclater la vérité sur plusieurs
morts : celles d’animaux, celle de Thierry Morfoisse,
chauffeur mort d’un infarctus en 2009, à Binic, après
avoir transporté des algues vertes, et celle
de Jean-René Auffray, décédé en 2016, lors d’un jogging le long de la rivière
Le Gouessant, entre Hillion et Morieux.
L’épouse de ce dernier,
Rosy Auffray, est présente dans la salle, à Callac. Dans le film, son rôle est
central et interprété par l’actrice Julie Ferrier. Les noms n’ont pas été
changés. « On a seulement changé ceux des adversaires, pour éviter un
référé à 48 heures de la sortie du film », explique Pierre Jolivet,
animé tout au long du tournage par la recherche de la bonne distance
« pour faire du cinéma sans trahir l’esprit, la vérité ».
Des difficultés pour tourner
L’équipe est copieusement applaudie à l’issue de la
diffusion. « Je l’ai trouvé très, très beau ce film. Il traite de
notre Bretagne depuis les années 1950 », salue Didier. Un long
échange s’est ouvert
sur les conditions de tournage,
« il y a plein d’endroits où on n’a pas eu le droit », et les
stratagèmes, parfois, pour les contourner. « On avait un double plan
de travail en permanence. Pour tourner dans les rues, on ne pouvait pas
toujours arrêter les voitures alors les assistants simulaient des faux
accidents de vélo pour gagner du temps. Ça n’a pas non plus été facile de
trouver l’argent, car c’est un film qui dérange un peu. »
La salle du cinéma de Callac était pleine,
ce vendredi 2 juin. 150 personnes ont assisté à la première avant-première du
film « Les Algues vertes ». | OUEST-FRANCE
Des scènes n’ont pas pu se faire. « On avait
écrit une grande séquence avec Inès tirée d’un podcast dans une porcherie
industrielle, on nous avait accueillis, puis ça a été annulé quelques jours
avant. On n’en a trouvé aucune autre en France, ni en Belgique. Les réseaux
sociaux marchent dans tous les sens ! »
Mais Pierre Jolivet voulait faire ce film coûte que
coûte « pour trois raisons : le travail d’Inès, l’omerta au
niveau d’une région, je n’avais jamais rencontré cela, et l’emblème de
l’histoire du monde : on a créé, produit et là, avec les algues vertes, on
voit qu’on a été trop loin. » Le film sortira le 12 juillet au
cinéma : « Le distributeur a une demande colossale. Il se passe un
truc. »
Le conseil municipal de Lanmeur, ce 25 mai, a
approuvé le classement des parcelles où se trouve le centre de tir de
Kerven, sur la zone des anciens blockhaus de Saint-Fiacre, à proximité
d’un quartier d’habitations de Guimaëc.
Ce classement a été proposé par Morlaix communauté
dans le cadre de la révision du PLUi-H.
Ces terrains ont été fléchés pour sortir de la zone
« terrains agricoles » et intégrer le zonage « Stecal » (secteur de taille et
capacité d’accueil limitées) et passent à un zonage spécifique NST à vocation
de pratique du tir sportif.
Réservé aux licenciés
Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette
activité en place depuis 46 ans, en précisant les règles à respecter pour une
bonne intégration des bâtiments et la réduction des nuisances.
« Le centre de tir sera remis aux normes
par l’ASPTT, un hangar insonorisé sera construit ce qui diminuera les bruits
pour le voisinage. »
La maire veut rassurer les riverains
En mars dernier, les riverains du stand de tir,
réunis en collectif, ainsi que l’association Sauvegarde du Trégor-Goëlo,
avaient fait part de leurs inquiétudes, sur les nuisances qui pourraient
s’aggraver.
En cause, l’ouverture du centre à l’entraînement des
policiers, gendarmes et douaniers du département.
La maire rassure : « Le centre de tir sera réservé
aux 240 licenciés du club. La gendarmerie et police ne viendront plus y tirer
comme cela avait été le cas durant les confinements. C’est une garantie. »
31 circuits de randonnée figurent sur un
nouveau dépliant pour sillonner une douzaine de communes, dont Guerlesquin,
Botsorhel, Plouégat-Moysan et Plouigneau.
«Lors d’échanges informels entre plusieurs élus du
pays de Morlaix, nous nous sommes rendu compte que les chemins de randonnée et
de promenade sont un patrimoine important, mais finalement peu valorisé,
explique Yves Irrien, adjoint de Plourin. Ces chemins qui sillonnent la
campagne et qui sont un véritable patrimoine historique et naturel».
Suite à ce constat, un groupe de projet s’est formé
en novembre dernier, composé de représentants de communes qui disposent de
chemins de randonnée, soit des chemins en conformité aux normes de la
Fédération française de randonnée, soit en cours de création ou de remise en
état.
Une première action vient de prendre forme. Celle
d’un dépliant intitulé Rando nature en pays de Morlaix. Sept communes,
dont Plouigneau, ont collaboré à cette première initiative de communication,
en invitant à la promenade sur un ensemble de 31 circuits.
Plouigneau a intitulé sa rando nature «entre
chapelles et plan d’eau» avec trois circuits. L’un vers la Chapelle-du-Mur de
15 km et deux variantes de 5 et 9 km. Les sentiers peuvent être de petite
promenade, des sentiers labellisés Grande Randonnée Pays du pays de Morlaix et
des monts d’Arrée et des sentiers VTT. Soit près de 250 km de sentiers
pédestres et 150 km de chemins pour les VTT.
La rando est également à l’heure numérique. Un
code-barre sur le dépliant permet d’accéder aux sites internet des
communes pour mieux s’orienter. L’association Au fil du Queffleuth et de la
Penzé et sa directrice, Caroline Le Roy-Deniel, collaborent au projet.
L’équipe a conçu le dépliant.
Nous avons fait imprimer 3 000 dépliants
distribués en une seule fois, un one-shot, aux randonneurs du Tro Menez Are.
Un topoguide ?
Yves Irrien met également l’accent sur «d’autres
éléments territoriaux à valoriser à travers ce projet rando nature, comme des
simples sentiers de promenade, des cheminements doux, le patrimoine
naturel et historique et aussi les productions locales, l’offre de
restauration ou d’hébergement».
En résumé, c’est un projet en construction.
«C’est un petit truc que nous voulons étendre. Nous sommes ainsi à la
recherche de partenaires financiers qui sont intéressés par notre initiative»,
lance Yves Irrien. Des idées continuent à fuser.
Caroline Le Roy-Deniel avance «la création d’un
topoguide». Yves Irrien émet également l’idée «de guides, des retraités et
passionnés de nature et histoire locale ou la création d’une grande boucle, un
grand chemin qui passe par les douze communes».
Autour de Lannion. Extraction de sable : c'est
bien fini
Les élus de Lannion Trégor communauté ont
validé la renonciation de la Compagnie armoricaine de navigation à ses droits
d'extraire du sable coquillier en baie de Lannion.
C’est évidemment à l’unanimité que les élus, lors du
dernier conseil de Lannion Trégor communauté, ont donné un avis
favorable à la renonciation définitive de la Compagnie armoricaine de
navigation (CAN) à ses droits d’exploitation de la concession de sables
coquilliers en baie de Lannion.
Voilà qui met un point final au dossier d’extraction
de sable. Si l’arrêt des travaux était effectif, la filiale du groupe Roullier
«restait détentrice d’un titre minier qui courait jusqu’en 2030», a
rappelé Annie Bras-Denis, vice-présidente à l’environnement.
«C’est une belle conclusion à un combat de presque
dix ans, une belle victoire pour le Trégor», a salué Joël Le Jeune,
président de l’Agglo, en première ligne de l’opposition à ce projet. «Il y a
eu une mobilisation extraordinaire du Trégor», a t-il dit, évoquant Corinne
Ehrel, Alain Bidal et Philippe Soufflet du Peuple des Dunes, Stéphane Guiguen
et le service environnement de LTC…
«Cette renonciation montre qu’il y a une prise de
conscience du groupe Roullier des dommages faits aux côtes bretonnes
auparavant. C’est un coup d’arrêt à ces autorisations d’extraction.
Mais il ne faut pas oublier qu’il existe beaucoup d’autres endroits dans le
monde où l’on extraie encore du sable», analyse Joël Le Jeune.
L’ancien président de l’Agglo a été salué et applaudi
à son tour par l’assemblée, à l’invite de Gervais Egault : «Merci pour ton
obstination».
Lanmeur. Kervern : le centre de tir en
cours de régularisation
Publié le
Jeudi, le
conseil municipal a approuvé la création d’une zone de loisirs à Saint-Fiacre,
où est implanté le centre de tir. La maire a assuré que les forces de l’ordre
ne viendraient plus y tirer.
Dans le collimateur d’un collectif de
riverains, le centre de tir de Kerven, zone de Saint-Fiacre, va être
régularisé. | OUEST-FRANCE
Jeudi, conseil municipal a approuvé le classement des
parcelles où se trouve le centre de tir de Kerven (zone de Saint-Fiacre)
proposé par Morlaix communauté dans le cadre de la révision du PLUi-H. Ces
terrains ont été fléchés pour sortir de la zone « terrains agricoles » et
intégrer le zonage « Stecal » (secteur de taille et capacité d’accueil
limitées) et passent d’une zone NL à un zonage spécifique NST à vocation de
pratique du tir sportive.
Ce zonage permet d’adapter le règlement à cette
activité ; en place depuis 46 ans, en précisant les règles à respecter pour
une bonne intégration des bâtiments et la réduction des nuisances.
« Le centre de tir sera remis aux normes par l’ASPTT, un hangar sera
construit, ce qui diminuera les bruits pour le voisinage », a indiqué
la maire, Cathy Lucas.
En mars, les riverains du stand de tir, réunis en
collectif, ainsi que l’association Sauvegarde du Trégor, avaient fait part de
leurs inquiétudes, sur les nuisances qui pourraient s’aggraver. La maire
rassure : « Le centre de tir sera réservé aux 240 licenciés du club,
la gendarmerie et la police ne viendront plus y tirer comme cela avait été le
cas durant les confinements. C’est une garantie. »
Le projet de PLUi-H après validation de tous les
conseils municipaux, sera soumis à enquête publique. De son côté, la commune a
fait nettoyer la petite déchetterie en contrebas du site : « Les
plastiques ont été ôtés, nous y planterons des arbres. »
Six mois pour réserver à Castel Dour
Les tranches 2 et 3 du lotissement de Castel Dour (au
pied du château d’eau) sont en cours de viabilisation. Un courrier a été
transmis aux futurs acquéreurs pour leur demander la signature d’un compromis
chez le notaire pour le 21 juillet.
« La commune a engagé 800 000 € de travaux,
elle doit rentrer dans ses fonds, indique la maire. Les
acquéreurs auront ensuite six mois pour payer le terrain, même s’ils ne font
pas construire tout de suite. »
Ce lotissement comprend 46 lots. À Poul-an-Od, les
travaux de renouvellement du réseau d’eaux usées et d’eaux pluviales doivent
durer huit semaines, jusqu’à fin juin.
« Ensuite, nous ferons l’enrobé, rue Ty
Pistel et au niveau du virage de La toupie », annonce Jean-Paul Le
Duff, adjoint. Durant les travaux dans son bâtiment en centre-bourg, Charline
Monot, esthéticienne, s’installera au rez-de-chaussée de l’ancienne
perception, du 1er août au 30 juin 2024, moyennant un loyer de
250 € à la commune.
Un homme a eu
un accident à bord de son bateau, « Ninja II », alors qu’il était parti pêcher
en mer, au large de Roscoff (Finistère), ce mercredi 24 mai 2023 au matin. Il
n’a pas survécu à ses blessures. Une enquête a été ouverte pour déterminer les
raisons du décès du pêcheur de 55 ans.
À Roscoff, le bateau du pêcheur de 55 ans
décédé a été sorti de l’eau pour être installé sur l’aire de carénage. |
OUEST-FRANCE
Un ligneur de 8,90 m, Ninja II, est parti
en mer, tôt dans la
matinée. Les conditions étaient belles. Philippe Le Bihan, propriétaire
du petit côtier à la coque bleue, navigue seul. Comme à son habitude.
Pour des raisons indéterminées, l’homme de 55 ans
se serait ensuite coincé dans le treuil de son filet de pêche. En voyant
le bateau tourner sur lui-même, d’autres plaisanciers et pêcheurs ont
prévenu les secours. Avant que les trois équipiers de la SNSM arrivent
pour lui prodiguer les gestes de premiers secours, deux autres personnes
étaient à bord pour débrayer le bateau.
« Il y a toujours des risques en mer »
Vers 8 h 30, le navire a été ramené à terre,
au port du Bloscon, à Roscoff,
où quatre pompiers ont pris en charge la victime. Eux aussi ont tenté de
réanimer l’homme qui était en arrêt cardio respiratoire. En vain.
Philippe Le Bihan était un visage familier du
port et alentour. Membre actif des Ligneurs de la pointe bretonne,
« il était fier de son métier, relève Ken Kawahara, secrétaire
général de l’association. Il défendait la protection de la
ressource, comme le bar. C’était quelqu’un d’intègre ».
Les accidents de ce type sur les ligneurs
demeurent rares, « car il y a moins de manipulations de chalut. Ou
pour aller chercher des lançons, qui servent d’appâts pour la pêche au
bar. Ce n’est vraiment pas un métier facile : il y a toujours des risques
en mer, surtout seul à bord », rappelle Ken Kawahara.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour
éclaircir les conditions du drame. Une autopsie va être réalisée par
l’institut médico-légal de Brest.
Pour soigner,
pour manger… Les algues peuvent avoir de multiples usages et sur le secteur de
Morlaix communauté, plusieurs entreprises travaillent avec. Pour soutenir
cela, l’agglomération a adhéré à une association : Cluster Algue Bretagne.
Les algues ont de nombreux usages, pour
l’alimentation ou encore la santé et plusieurs entreprises de Morlaix
communauté travaillent avec cette matière (photo d’illustration). | ARCHIVES
OUEST FRANCE ARCHIVE
Les algues étaient au menu du conseil de Morlaix
communauté, lundi 22 mai 2023 au soir. Les élus ont voté l’adhésion de
l’agglomération à l’association
Cluster Algues Bretagne.
Alimentation, santé, culture…
Sur le territoire, plusieurs entreprises de ce
secteur sont présentes et « projettent de se développer »,
indique Solange Creignou, vice-présidente en charge de l’économie à Morlaix
communauté. On peut par exemple citer
Hemarina, un laboratoire biopharmaceutique,
Algue Service, pour les produits alimentaires de la
marque Bord à Bord,
BretAlg, producteur d’algues alimentaires, ou encore WealSea.
La vice-présidente souligne que « c’est une
opportunité pour le territoire de pouvoir adhérer à ce cluster régional, pour
pouvoir porter conjointement les innovations et les développements d’une
filière structurée sur la Bretagne. »
La délibération a été adoptée. L’adhésion à
l’association s’élève à 1 000 €.
Après
l’effondrement d’une partie du sentier côtier à Carantec, en 2019, une étude
va être lancée afin de modifier le tracé du sentier. C’est une première sur le
territoire.
Une partie du sentier côtier de Carantec
(Finistère) s’est effondrée en 2019. | OUEST-FRANCE
À
Carantec (Finistère),
une étude va être lancée afin de, si cela est possible, déplacer un bout du
sentier côtier du GR34, qui s’est éboulé à la fin de l’hiver 2019. Ce dernier
est situé au sud du lieu-dit Roch-Glaz sur une parcelle privée.
Une modification de la servitude de passage
Depuis, le secteur est fermé, car « l’absence
d’emprise physique ne permet pas la mise en œuvre d’un nouvel aménagement
cohérent », indique Sébastien Marie, conseiller communautaire.
Les négociations avec le propriétaire de la parcelle
concernées n’ont pas abouti. Une procédure de modification de la servitude de
passage des piétons le long du littoral a donc été lancée.
La commune de Plougasnou également
concernée
Afin de faire aboutir ce projet, une étude va donc
être enclenchée, « il s’agit d’une première pour le territoire »,
souligne Sébastien Marie.
Après six années, l’artiste Ricardo
Cavallo expose enfin à Saint-Jean-du-Doigt
Publié le
Sur
l’invitation et l’incitation de la commune de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère),
Ricardo Cavallo, artiste reconnu, présente le résultat de son travail de six
ans sur le littoral trégorrois.
Ricardo Cavallo, devant un de ses grands
formats, réalisé d’après nature, en plein air, au rythme des marées et au gré
des saisons. | OUEST-FRANCE
La particularité de l’œuvre peinte est sa méthode de
fragmentation par plaques : il utilise des panneaux de bois entoilés sur
lesquels il peint ses compositions, lui permettant ainsi de réaliser de
grands formats. Il travaille ses compositions parfois pendant plusieurs
années, enrichissant sa peinture et créant un dialogue entre les plaques,
jusqu’à leur assemblage final.
Sur les côtes du Trégor, entre Saint-Jean et
Guimaëc, il travaille sur site, au rythme des marées. Ses lieux de
prédilection sont les rochers de gabbro du nom d’un géologue florentin. Ces roches sont fascinantes de formes et de couleurs ! s’enthousiasme-t-il.
En parallèle de son travail de création, il anime
également l’école d’art Bleimor avec le soutien de la commune qui
met à disposition une maison en plein bourg.
L’exposition inédite
Pour la première fois, Ricardo Cavallo présentera
au public une trentaine de ses œuvres réalisées entre 2016 et 2022. C’est
également la première fois qu’il exposera en Bretagne depuis son
exposition en 2016 sur le paysage urbain morlaisien, au musée des
Jacobins. Cette nouvelle exposition sera aussi l’occasion de participer à
des ateliers de dessins et portraits, animés par l’artiste et ses amis de
l’école Bleimor.
Le vaste volume de la salle du Kasino permet
d’accueillir de grands formats. Certaines de mes créations atteignent des
dimensions importantes : 2m50 de hauteur sur 4m50 pour certaines », se
réjouit l’artiste.
Exposition du 18 au 24 mai, de
14 h à 18 h 30, à la salle Kasino de Saint-Jean-du-Doigt. Contact :
02 98 67 85 61 ;
www.ricardocavallo.fr/category/bio/
Saint-Jean-du-Doigt.
Ricardo Cavallo expose ses œuvres inédites jusqu'au 24 mai 2023.
Michel Cleac'h
adjoint à la culture de St Jean-du-Doigt
et Ricardo Cavallo ont présenté l'exposition au public. Photos pyb29
350 visites avant le vernissage
qui a réuni beaucoup de monde ce jeudi soir au "Kasino" de
Saint-Jean-du-Doigt, c'est un bon début pour cette exposition qui regroupe une
trentaine d'œuvres inédites de Ricardo Cavallo.
Lors de l’assemblée générale de l’Association
culturelle cinématographique du cinéma Le Douron, la présidente
Marie-Thé Lepape a dressé, samedi 29 avril, les bilans de l’année, en présence
d’une cinquantaine de personnes .
« L’année 2022 fut difficile en termes
d’entrées, mais la tendance 2023 est meilleure. »
La fréquentation reprend après la période Covid, de
sorte que l’objectif de 38 000 à 40 000 entrées, cette année, pourrait être
atteint. Pour mémoire, en 2022, le Douron a réalisé 29 685 entrées pour 307
films en 1 500 séances, soit une moyenne de près de 20 spectateurs par
séance.
« Une reprise de la fréquentation du public vers
nos salles est amorcée «
40 bénévoles
La présidente a tenu à remercier les bénévoles pour
leur dévouement : » Votre implication est nécessaire pour faire avancer ce
cinéma qui anime notre commune et les environs ». L’association compte
actuellement 40 bénévoles, dont 13 projectionnistes.
L’ACC Le Douron escompte obtenir le Label
recherche et découvertes, qui signale une programmation en faveur d’une
importante diversité des films présentés.
L’activité prévoit une action de soutien aux
courts-métrages, la progression des films Art et essai, de poursuivre le Cycle
répertoire.
Le conseil d’administration a été reconduit soit
Tanguy Prigent, Jacky Ravoux, Sylvie Cornic, Eric Le Pape et Joelle Dudous, un
mandat est vacant.
Au petit mouillage de Pors Garo à Trélévern,
la cale de mise à l’eau se dégrade de saison en saison.
La force des marées
Ce petit port est prisé de quelques plaisanciers qui
déplorent l’état de la cale d’accès qui s’affaisse progressivement. L’ouvrage
est soutenu par de grandes traverses (poteaux EDF) mais la force des marées
déplace les rochers de soubassement, et creuse dangereusement sous le
revêtement.
Faute d’entretien
« Cette dégradation nous inquiète, nous
craignons que, faute d’entretien, elle disparaisse »
Il a coutume d’amarrer son bateau dans cette crique
très prisée, bien protégée des vents et orientée sud-ouest.
Plougasnou. Pour ces cavistes, « ce n’est
pas toujours évident »
Publié le
À Plougasnou
(Finistère), commune de 3 000 habitants, la présence de deux cavistes est
unique. Mais ils doivent sans cesse se renouveler pour tenir.
Michel Bellec des Caves de l’Armorique –
brasserie 2B, à l’entrée du bourg de Plougasnou, avec Evan, l’un de ses fils.
| OUEST-FRANCE
« Nos clients ont fréquemment l’impression
que le petit commerce marche bien, mais ce n’est pas toujours évident,
témoigne Michel Bellec des Caves de l’Armorique – brasserie 2B à l’entrée du
bourg. On se rend compte que les ventes additionnelles dans d’autres
commerces qui ne sont pas des caves font beaucoup de tort aux boutiques
spécialisées. Comme si la boulangerie vendait du vin, par exemple. »
Le caviste raconte aussi comment le Covid a rebattu
les cartes : « Si les gens ont consommé local pendant un moment, le
naturel est revenu au galop. Beaucoup restent chez eux et commandent du vin
sur internet. »
Depuis trois générations
Implantée depuis trois générations, la cave Bellec se
réjouit d’avoir pu lancer, en 2021, une brasserie : « Ce qui a permis
de pérenniser l’emploi de mon fils Quentin, mais aussi d’attirer une clientèle
plus jeune. Sans cette activité, j’aurais dû travailler seul, ce qui aurait
été plus lourd, nous travaillons beaucoup avec les associations qui organisent
des fêtes avec buvette. »
Plougasnou qui compte plus de 3 000 habitants au
dernier recensement de février 2023, déroge à la règle d’une cave à vin pour
trois mille habitants. Mais c’est une ville côtière qui, l’été, héberge
jusqu’à plus de 10 000 personnes. « Nous avons bien marché durant les
vacances de printemps comme en pleine saison. Mais il faut sans cesse se
renouveler, les clients qui reviennent en vacances recherchent de nouveaux
produits. »
« De plus en plus féminins dans leurs
goûts »
Ce que confirme Jéraud Alric, le patron du Cellier
depuis 2019, une cave créée par Aline Paugam, il y a trois décennies.
« Notre force est notre relation directe avec
le producteur. On a une offre qualificative que nous reconnaissent les
clients. On est des spécialistes, mais si la grande distribution faisait la
même chose que nous, ce serait plus difficile. »
Tous les jours, il doit répondre à une clientèle
exigeante et curieuse : « Les gens sont de plus en plus féminins dans
leurs goûts, et de plus en plus demandeurs de saisonnalité, c’est à nous de
trouver ce qu’ils souhaitent par le conseil et la dégustation. Je vends aussi
du charbon, du gaz et de l’eau, je suis un bougnat. »
Algues vertes en Bretagne. L’association
Défense des victimes des marées vertes est créée
Véronique CONSTANCE. Publié le
André Ollivro
et Yves-Marie Le Lay, deux piliers de la lutte contre les algues vertes depuis
plus de vingt ans, ont présenté, ce samedi 13 mai, les statuts de la nouvelle
association Défense des victimes des marées vertes. Ils seront déposés
prochainement.
Lors de l’assemblée constitutive pour la
création de l’association Défense des victimes des marées vertes, ce samedi 13
mai 2023. Au premier plan, de gauche à droite, André Ollivro et Yves-Marie Le
Lay, deux lanceurs d’alerte historiques dans le dossier des algues vertes. |
OUEST-FRANCE
La création de cette association fait suite à une
demande, en novembre 2022, d’André Ollivro et Yves-Marie Lelay. Les lanceurs
d’alerte, bien connus pour leur combat au sein des associations
Halte aux marées vertes
et
Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre
depuis 20 ans, déploraient : « Nous sommes sur le terrain et nos
expertises ne sont pas prises en compte. » Raison pour laquelle ils
ont envoyé une lettre au président du tribunal administratif de Rennes pour
être reconnus experts en algues et marées vertes et ainsi être sollicités par
le tribunal « pour toute affaire instruite concernant les algues
vertes ».
Accompagner les victimes des algues
vertes
Ce samedi, lors d’un point presse organisé à la salle
des associations de Pommeret, entre Lamballe et Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor),
les militants associatifs ont réuni une douzaine de membres fondateurs : Halte
aux marées vertes, Sauvegarde du Trégor-Goëlo Penthièvre et Force
5 (association finistérienne) pour constituer « le socle de DVMV,
appelée à être plus importante ».
Avec cette association, les membres fondateurs
veulent accompagner toutes les victimes des algues vertes, physiques et
morales : des proches de victimes décédées à l’impact sur la biodiversité.
En 2021, le tribunal des affaires de Sécurité sociale
(Tass) de Saint-Brieuc a rejeté la « faute inexcusable » de l’employeur de
Thierry Morfoisse, chauffeur décédé d’un infarctus en 2009 à Binic
(Côtes-d’Armor) après avoir déchargé des algues vertes, mais confirmé son
caractère professionnel. Le 24 mai la Cour d’appel de Rennes, saisie par le
comité de soutien de la famille Morfoisse, rendra son jugement.
Plougasnou. Jean-François Jaouen, adjoint
à la vie associative
Publié le
Jean-Paul
Bellec a démissionné de son poste d’adjoint et de conseiller municipal.
Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a été élu 5e adjoint
municipal de Plougasnou (Finistère), chargé de la vie associative et les
sports.
La maire Nathalie Bernard (à droite) a remis
l’écharpe d’adjoint à Jean-François Jaouen. | OUEST-FRANCE
Jean-Paul Bellec vient de démissionner de son poste
d’adjoint et de conseiller municipal « pour raisons personnelles »,
a indiqué Nathalie Bernard.
La maire de Plougasnou (Finistère) a salué
« sa force de proposition dans le projet de médiathèque et pour le classement
de Plougasnou en station de tourisme ».
Virginie Guillermic, nouvelle élue
Jean-François Jaouen, 42 ans, agent territorial, a
été élu 5e adjoint, il supervisera la vie associative et les
sports.
Virginie Guillermic, candidate de la liste de
Nathalie Bernard aux dernières élections municipales, a rejoint l’équipe du
conseil municipal. Elle est âgée de 49 ans et est fonctionnaire de police à
Morlaix.
Plougasnou
(Finistère) n’arrive pas à trouver un médecin pour anticiper un départ à la
retraite. « Malheureusement, la commune n’est pas une priorité pour l’Agence
régionale de santé et refuse de nous accompagner », ont indiqué les élus, lors
du conseil municipal du 11 mai.
Ouverte en 2021, la maison de santé peut
héberger jusqu’à trois médecins. | OUEST-FRANCE
Plougasnou (Finistère), avec ses 3 000 habitants –
10 000 en été – son littoral et ses plages : le décor a de quoi faire rêver.
Pourtant, la pénurie médicale vient assombrir ce joli tableau. C’est bien
simple, la commune, à la population vieillissante – la majorité de la
population a entre 60 et 74 ans – ne compte plus que deux généralistes
(quatre, il y a dix ans) dont un partira à la retraite dans quelque temps. La
municipalité a créé des conditions d’accueil, avec l’ouverture de sa maison de
santé en 2021, pouvant accueillir trois médecins libéraux.
Pas une priorité pour l’ARS
« Malheureusement, la commune n’est pas une
priorité pour l’ARS (Agence régionale de santé), indique Laurène
Pasquier, élue en charge du dossier, lors du conseil municipal du 11 mai.
D’après elle, nous ne sommes pas un territoire en tension, car il y a
un pôle santé à Lanmeur et une maison de santé à Plouezoc’h, il n’y aura ni
aide, ni accompagnement de leur part. De notre côté, nous avons essayé de
construire un projet de territoire, mais c’est difficile sans l’implication
des médecins en place. »
Pour la maire Nathalie Bernard, la crainte, c’est le
risque de ne pas se faire soigner, ou trop tard, une crainte renforcée par
l’éloignement des structures de soins. « Une urgence au regard des
lotissements à venir », insiste Jean-Yves André, élu de l’opposition.
La municipalité se sent démunie. Malgré les annonces
de la mairie auprès du Syndicat national des jeunes médecins, « on
s’aperçoit que les médecins se recrutent entre pairs, ce n’est pas facile ».
Les candidatures sont rares : « Un médecin de Haute-Savoie était
intéressé, mais il demandait aussi un poste pour son épouse, professeur des
écoles », ajoute Laurène Pasquier.
« Mais on ne désespère pas ! »
L’idée de salarier un médecin a bien été envisagée :
« Mais la mairie n’a juridiquement pas le droit d’intégrer leur SCM
(Société Civile de Moyens) » précise Nathalie Bernard.
« L’été dernier, la Clinique de la baie, à Morlaix, avait répondu avec
Plougasnou, Plouigneau et Pleyber-Christ, à un appel à projet de l’ARS sur les
soins de proximité. Mais celle-cia refusé notre projet de
temps partagé des trois généralistes recrutés par la clinique. On compte
aujourd’hui sur la fondation Ildys, qui travaille sur le pôle de santé à
Morlaix. Ce dossier est une grosse épine compliquée à résoudre »,
conclut la maire. « Mais on ne désespère pas ! »
Ce jeudi soir le conseil municipal accueille une
nouvelle conseillère,
Virginie Guillermic et
Jean-François Jaouen est élu au poste de 5e adjoint suite à la démission de
Jean-Paul Bellec.
André Ollivro le 12 juillet
2022 à Hillion. Photo pyb29
"Les
algues vertes : 22 ans de combat que j'ai entrepris à la retraite de gazier.
Je suis fier bien qu’épuisé qu'un film retrace une partie de ce combat semé
d’embûches . Je remercie Inès Léraud d'avoir entrepris ce travail d'enquête
sur les conséquences du plan Marshall en Bretagne au sortir de la guerre
39-45. Félicitations à Pierre Jolivet d'avoir réalisé ce film : Algues vertes,
illustrant le travail d'enquête illustré dans la BD : Algues vertes, histoire
interdite. Alors le 12 juillet allez dans les salles de cinéma applaudir ce
film dont je vous laisse l'affiche."
La toute jeune
association de six mois a déjà enregistré 205 adhérents. Cinedelabaie diffuse
un film mensuel et prépare activement son festival du 19 et 20 juillet 2023.
Au programme, des projections à la tombée de la nuit sur la pointe de Primel
(Finistère), des ateliers de maquillages et d’effets spéciaux, et bien
d’autres surprises.
Marc Bescond et Yves Busson, membres actifs
de l’association Cinedelabaie de Plougasnou. Cet été, un festival dédié aux
films jeunesse aura lieu dans la commune, avec comme point d’orgue, des
projections en plein air à Primel. | OUEST-FRANCE
La structure veut faire de la
commune trégorroise la « capitale du cinéma pendant deux jours »,
cet été, grâce à son festival de film jeunesse.
Trois premières projections à succès
Cinedelabaie propose des films au public qui
sont, pour la plupart, sortis pendant la crise sanitaire et qui n’ont pas
eu l’écho « qu’ils méritaient », glisse Yves Busson, pour
l’association. Du classique Certains l’aiment chaud, à
Portrait de la jeune fille en feu en passant par la dernière séance
des Intranquilles, les thématiques abordées sont larges.
« Il y a eu 118 personnes pour le dernier film. On constate aussi que les
gens restent discuter, après la projection, c’est très positif. »
Deux films à venir
Les prochains films à l’affiche du ciné-club ?
Gagarine, qui sera sur l’écran de la salle de cinéma du collège
François-Charles, le 28 mai 2023 à 17 h, qui ne « parle pas de
l’astronaute mais bien de la cité » et Josep, un animé
réalisé par Aurel, à découvrir dimanche 25 juin 2023, à 17 h, dans la
salle municipale.
Il démarrera mercredi 19 juillet 2023, à 14 h,
par des ateliers de maquillages et d’effets spéciaux dans le bourg. Les
places seront limitées à 25 personnes. Des barnums seront installés dans
la ville pour présenter le festival estival, dont la thématique 2023 sera
« ciné, amour et fantaisie », à destination de tous les publics. Tous les
mineurs et les adhérents du ciné-club auront un accès gratuit à
l’événement.
En tout, quatre longs-métrages et un
court-métrage seront à l’affiche et des discussions seront organisées avec
les équipes des films projetés. Deux séances seront prévues dans la salle
municipale, à 19 h, avant la séance nocturne en extérieur.
Deux séances en plein air sur la pointe
de Primel
« C’est original et c’est un pari »,
décrit Marc Bescond. Deux films, pas encore dévoilés, seront projetés au
niveau de la prairie de la pointe de Primel, à partir de 22 h 30, les 19
et 20 juillet 2023. Chacun devra emmener de quoi s’asseoir en fonction de
son confort personnel.
Un écrin sublime pour lequel « nous avons
obtenu toutes les autorisations nécessaires. Nous devrons rendre le site
aussi propre que nous le trouverons. » L’écran s’étendra sur
150 m² installés avec des lests.
« La programmation sera jeunesse, mais
nous ne diffuserons pas de Disney », préviennent les deux hommes.
Les organisateurs estiment la fréquentation maximale à un millier de
spectateurs par soir. En cas d’intempéries, les séances plein air seront
rapatriées dans la salle municipale, avec une jauge restreinte.
Le cotre
goémonier Martine est l’un des derniers représentants du passé maritime des
Abers. Sauvé de la casse, ce petit voilier est au service de l’insertion et de
la navigation pour tous. Mais il a grandement besoin d’une restauration. La
Fondation du patrimoine était à Landéda (Finistère), samedi 29 avril 2023,
pour ouvrir une cagnotte de dons.
Le cotre goémonier « Martine » est de toutes
les animations et fêtes maritimes en Finistère, pour faire découvrir son
histoire et transmettre la pratique de la voile traditionnelle | ASSOCIATION
MARTINE
Ses voiles rouges traditionnelles sont bien connues
dans le pays des Abers (Finistère). On y distingue deux mains tendues l’une
vers l’autre, symbole de l’entraide et du partage qui animent
l’association Martine depuis sa création, il
y a 20 ans. Sans cette solidarité, Martine serait parti à la casse
depuis bien longtemps.
Ce cotre (voilier à mât unique équipé de plusieurs
voiles d’avant triangulaires) a servi à la petite pêche et la
récolte du goémon
pendant trente ans, de 1971 à 2002. Enfant, j’ai le souvenir d’entendre
le bruit de son moteur monocylindre quand il partait en mer , raconte
Hervé Le Goff. C’est lui qui sauva le bateau une première fois.
Fibres maritime et sociale
Son propriétaire l’avait laissé à l’abandon,
je voyais la coque dépérir sur la grève, à l’aber Benoit , dépeint-il.
Alors encadrant à
l’Esat (Établissement
et service d’aide par le travail) Les Genêts d’or, à Ploudalmézeau, il propose
de retaper l’embarcation, avec l’aide d’adultes en situation de handicap.
Bingo, Martine lui est cédée gracieusement, le partenariat avec l’Esat
est lancé, et le voilier rénové sera mis à l’eau pour la première fois en
2006.
Hervé le Goff fut le premier président de
l’association Martine. C’est lui qui a voulu sauver ce cotre goémonier de la
casse. | OUEST-FRANCE
Aujourd’hui, Martine a grand besoin d’un chantier de
restauration. « Le bois est abîmé, les membrures sont en mauvais état
et il y a des entrées d’eau, décrit Jean-Louis Cleguer, membre de
l’association. On a été obligé de mettre le bateau au sec, sinon
c’était la fin. »
Les travaux sur la charpente et l’installation d’un
nouveau moteur prendront six mois, pour un budget estimé à 37 500 €. Et une
fois encore, ce petit voilier a su fédérer autour de lui pour créer un élan de
solidarité.
« De Notre-Dame aux petites chaloupes »
Une
cagnotte Kengo a déjà
permis de récolter 7 000 € de dons, principalement versés par des locaux qui
veulent sauver ce bateau emblématique du coin.
Mais le sort de Martine a aussi attiré
l’attention de la
Fondation du patrimoine, qui va ouvrir un
appel aux dons, à compter de mai 2023. De la cathédrale Notre-Dame aux
petites chaloupes bretonnes, nous sommes là pour sauver le patrimoine ,
lâche François Cocco, délégué territorial de la Fondation du patrimoine.
Le 29 avril 2023, à Landéda, la fondation du
patrimoine a signé une convention avec l’association pour ouvrir un appel aux
dons afin de sauver le voilier « Martine » | OUEST-FRANCE
Cette nouvelle cagnotte vise 6 000 € collectés, de
quoi aider l’association à financer le chantier qui sera réalisé au port du
Vilh, à Landéda. Le centre de voile (CVL) de l’Aber Wrac’h a ouvert les dons,
avec un chèque de 500 €.
Objectif Brest 2024
Vingt ans après, je ne pensais pas qu’on
arriverait jusque-là , s’émeut Hervé Le Goff, bien décidé à sauver une
fois encore le dernier cotre goémonier de l’aber Benoit. L’objectif
est de remettre Martine à l’eau officiellement pour les grandes
Fêtes Maritimes de Brest 2024,
puis de continuer à faire découvrir ce patrimoine navigant et la voile
traditionnelle au plus grand nombre.
Rien que dans
le Finistère, 24 à 25 bateaux sont concernés par le plan de sortie de flotte.
Leur démolition a démarré, au port de Brest (Finistère).
Six bateaux finistériens attendent d’être
« croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le
plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE
Au port de Brest (Finistère), la forme de radoub n° 1
a des allures de petit cimetière à bateaux. À l’ombre de l’
Abeille Languedoc, à qui le même sort est réservé, six
bateaux de pêche finistériens attendent d’être déconstruits par les mains
expertes des ouvriers de Navaleo. La même entreprise, qui s’était déjà occupée
de l’épave du
Bugaled Breizhil y a quelques jours.
L’Ar Voaleden, le Buccin, L’Horizon,
le Bara Dous (tous du quartier maritime du Guilvinec), l’Île de
Sieck et l’Étoile du Berger (immatriculés à Morlaix) semblent
prostrés, au sec, pendant qu’autour d’eux les grues descendent le matériel qui
servira à leur déconstruction.
24 à 25 bateaux finistériens
Tous sont présents car leur propriétaire a répondu à
l’appel du plan de sortie de flotte. En clair, la déconstruction des bateaux
en échange d’une indemnité, dans le cadre d’un accord post-Brexit.
Combien sont-ils dans ce cas ? Difficile à dire. Plus
d’une trentaine recensés en février, rien que pour le Finistère. Yannick
Calvez, président du comité des pêches départemental, divulgue désormais
d’autres chiffres : « 20 ou 21 bateaux au Guilvinec et sans doute
quatre sur Morlaix ».
Aucune liste n’a été communiquée. « On ne l’a
pas non plus », souligne Yannick Calvez.
L’acier sera fondu
Trois autres bateaux, tous Bigoudens, sont déjà
passés par la case déconstruction. Six autres attendent un peu plus loin dans
le port de Brest. Ils sont Malouins ou Normands. À l’échelle nationale, 90
bateaux seraient concernés par le plan de sortie de flotte. Dont la moitié en
Bretagne.
Leur déconstruction, à proprement parler, ne prendra
que « trois à quatre jours », selon Émile Ferrand, chargé de
développement chez Navaleo. Ce sont les opérations de dépollution et de tri
des matériaux qui prennent le plus de temps.
Ce qu’il reste des bateaux de pêche part ensuite vers
des centres de traitement. L’acier, par exemple, va être acheminé vers une
usine spécialisée et sera fondu. Il pourra servir de nouveau ensuite.
Six bateaux finistériens attendent d’être
« croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le
plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE
« Ce n’est pas avec ça qu’on pérennise une
filière »
« Dix à quinze personnes travaillent
spécifiquement sur les bateaux de pêche qui ont bénéficié du plan de sortie de
flotte », précise Emile Ferrand. Mais, selon lui, cela ne représente
pas non plus une aubaine considérable pour l’entreprise : « Ce n’est
pas avec ça qu’on pérennise une filière. Un chalutier, ça pèse 150 t, contre
1 800 pour une Abeille… »
Au total, Navaleo devrait déconstruire au moins
25 bateaux de pêche, venus d’un peu partout. Peut-être davantage.
Six bateaux finistériens attendent d’être
« croqués » par une pelle de démolition, à Brest. Ils sont concernés par le
plan de sortie de flotte post-Brexit. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE
Yannick Calvez jette un dernier coup d’œil aux six
épaves. Son bateau, le Kreiz Ar Mor, fait partie des prochains à être
« croqués » par la pelle de démolition. Il a une pensée pour
son équipage. « On était régulièrement sept à bord. Heureusement, tous
les gars ont retrouvé du travail. On a quand même des problèmes de recrutement
dans la pêche, donc très peu de marins se sont retrouvés sur le carreau. »
« On s’y sent bien » : ces anciens agriculteurs
dans les Pyrénées ont repris l’épicerie à Plougasnou
Publié le
Laurène et
Damien Crouhy ont repris l’épicerie fine au centre-bourg de Plougasnou
(Finistère). Un sacré changement pour ce couple d’agriculteurs venus des
Pyrénées-Orientales.
L’épicerie de Laurène et Damien Crouhy, à
droite, ne désemplit pas à Plougasnou. Ils sont aidés des deux salariés. |
OUEST-FRANCE
Un peu plus de mille kilomètres les séparent de leur
ancienne vie : « On a signé la vente de notre affaire dans les
Pyrénées-Orientales, le soir, même, nous étions ici », sourit Laurène
Crouhy. Elle et Damien, leurs deux enfants, les trois chiens et les deux
perroquets sont arrivés en décembre 2022, à Plougasnou (Finistère). Objectif :
reprendre l’épicerie d’Agnès Postic.
Un véritable challenge pour ces trentenaires :
« Nous étions
agriculteurs en bio, où
nous produisions de petits fruits, et tenions un gîte. »
« Tous les clients sont adorables »
Mais le Covid et ses
normes d’hygiène de plus en plus prégnantes, la somme de travail ont eu raison
de leur enthousiasme. « Nous avons éprouvé le besoin de changer de
vie, notre souhait était de trouver une épicerie dans un village calme
n’importe où en France. »
Leur vœu s’exauce
avec la reprise de l’épicerie fine,
alimentation générale et légumes en plein centre-bourg de la commune
trégorroise. Et ils ne le regrettent pas : « On s’y sent bien, tous
les clients sont adorables », glisse Laurène Crouhy, tout en servant
une dame. « La nouvelle enseigne s’appelle Les Délices de Tylou, un
nom tiré des prénoms de nos deux garçons : Tyméo et Loukas. Elle sera posée
cette semaine. »
Panier anti-gaspi
Sur les rayons, plein de nouveautés, les confitures
du Mas de Canigou – leur ancienne exploitation – des olives et « la
meilleure bière du monde, la Cap d’Ona, une brasserie d’Argelès-sur-Mer ».
Une des fortes demandes de la clientèle est celle des
légumes de saison et de tout ce qui est produit localement : « Nous
travaillons avec une petite vingtaine de nouveaux producteurs de la région, du
miel de Plougasnou, des glaces à la ferme, les produits lactés de Restegen… Et
un beau choix de fromages. »
Le couple propose aussi des paniers anti-gaspi, des
légumes et fruits hors calibres ou un peu fanés et moins chers, pour lutter
contre le gaspillage alimentaire.
Elle a aussi pris ses marques avec les joueurs de
pétanque de la commune. Laurène Crouhy exprime encore un petit pincement au
cœur en pensant au lever du soleil sur le Canigou (massif oriental de la
chaîne des Pyrénées) : « Mais c’est beau aussi, ici, il y a la mer »,
assure-t-elle.
Les Délices de Tylou, ouvert du
mardi au samedi et le dimanche matin. Livraisons les mardis et vendredis.
Contacts sur Facebook
– tél. 02 98 67 89 03.
Golden Globe
Race. Le temps de boire une gorgée de champagne et surtout, d’avaler un pot de
glace à l’intérieur de son bateau, Kirsten Neuschäfer (Minnehaha) a répondu à
quelques questions face au public, venu l’accueillir, hier soir, aux Sables d’Olonne...
Puis, après un moment avec sa famille et ses proches, elle est retournée
dormir sur son bateau...
Kirsten Neuschäfer, la nouvelle héroïne de
la course au large… | BRUNO POIRIER
Kirsten, de la solitude au milieu des vagues
à cette foule aux Sables d’Olonne, est-ce que vous réalisez ce que vous avez
accompli…
Je pense que je ne réalise pas encore (rires).
Mais en voyant tout ce monde, dans cette ambiance incroyable, je suis pleine
de joie. Je suis émue et très honorée d’être ici. C’est un moment de ma vie
qui est extraordinaire. Je remercie tout le monde. Même si j’étais en
solitaire, c’est grâce à tout ce monde, à tous ces gens qui ont rêvé avec moi,
que j’ai pu réaliser ce tour du monde. Finalement, je ne l’ai pas fait toute
seule, il y avait beaucoup de monde qui m’a accompagné. Cela a fait une grande
différence dans les moments difficiles.
À quel moment avez-vous compris que vous
aviez gagné le Golden Globe Race ?
Juste avant de rentrer dans la pétole, en voyant les
Sables d’Olonne… Un premier bateau était venu me saluer, mais je pensais
encore qu’il y avait une possibilité que quelqu’un soit déjà arrivé… C’est
pour cela que j’ai forcé durant toute la journée, afin d’arriver le plus vite
possible. C’est lorsque j’ai vu tous les autres bateaux qui arrivaient que
j’ai compris…
Remporter le Golden Globe Race était votre
objectif. Au fil des jours, face aux difficultés, est-ce que c’est devenu un
challenge ?
Dès le moment où je me suis inscrite à cette course,
j’ai voulu gagner. Dans une compétition, soit l’on veut participer, soit l’on
veut gagner. Dès le début de la préparation du bateau, gagner est ce que je
voulais.
Quel est le moment qui vous a le plus marqué,
durant ce tour du monde ?
Je pense que c’est l’arrivée de la course. Avec
l’accueil du public, l’enthousiasme des gens. C’est vraiment un moment
incroyable.
Kirsten dans les bras de Annette, sa mère,
lors de son arrivée, hier soir, aux Sables d'Olonne. | LES SABLES D'OLONNE
À l’arrivée, vous êtes tombée dans les bras
d’Annette, votre mère. Que lui avez-vous dit ?
Je ne me rappelle même plus (rires). Ah si,
je lui ai dit en afrikaans : « Tu es la meilleure mère… » À
la fin de ce tour du monde, c’est la personne à qui je pensais le plus, la
personne que je voulais revoir le plus vite possible… Je savais qu’elle était
là. Je voulais la voir. C’était le plus important pour moi.
Vous venez de gagner un tour du monde en
solitaire, sans escale, ni assistance. Vous l’avez gagné en tant que femme ou
comme skipper ?
C’est très simple. Je suis avant tout un skipper. Je
ne voulais pas gagner le Golden Globe Race, parce que j’étais une femme, mais
en donnant le meilleur de moi-même. C’était mon challenge. Je ne voulais pas
être classée dans une catégorie. Je suis pour l’égalité dans la voile. Homme
ou femme, dans une course, nous sommes tous des skippers.
Dès le départ, puis pendant la course, vous
avez toujours dit que Minnehaha, votre bateau, avait une âme. Quel a
été votre relation, durant ce tour du monde ?
C’était mon compagnon. J’ai beaucoup parlé avec mon
bateau. Parfois, je me suis fâché contre lui. Mais je l’aime beaucoup. Il est
beau. C’est un bateau élégant et rapide. Pendant son refit, j’ai travaillé un
an sur lui, avec une personne incroyable : Eddie Arsenault. Sans lui, je ne
pense que Minnehaha aurait été aussi extraordinaire.
Durant les vacations du Golden Globe Race,
vous étiez le marin qui était le plus dans la contemplation. Faire corps avec
la nature, c’est important pour vous ?
Depuis que je suis toute petite, dès ma première
aventure, la nature a été très importante pour moi. Je fais partie de la
nature. Même en traversant l’Afrique à vélo. Regarder étoiles, la mer, les
animaux, les nuages, comment le ciel change… Dans une aventure, c’est le plus
important. C’est la nature. C’est ma nature.
Avec cette victoire, avez-vous conscience que
votre vie va changer…
Je n’ai pas encore pensé à mon futur lointain...
(Sourire). Par contre, je pense que je vais rapidement partir en brousse
avec mon chien (Dwesa). Pendant quelques semaines, je vais faire une grande
randonnée, afin d’être dans la nature… en solitaire. (Grand rire de
Kirsten).
À Plougasnou, trop d’activités sur la pointe de
Primel inquiètent les élus
Publié le
À Plougasnou
(Finistère), les élus s’inquiètent de la surfréquentation de la pointe de
Primel, qui, avec son paysage entre terre et mer, attire. Marcheurs ou encore
grimpeurs sont concernés.
Comment concilier la fréquentation (parfois
la surfréquentation) de la pointe de Primel à Plougasnou (Finistère), avec sa
nécessaire conservation écologique ? | OUEST-FRANCE
D’en haut, on y voit la mer, à la couleur changeante
et les rochers qui la surplombent. À
Plougasnou (Finistère),
la pointe de Primel est un régal pour les amateurs d’activités extérieures,
comme la marche, la course à pied, ou encore, l’escalade.
Fin mars 2023, Les Danseurs du roc, association
d’escalade morlaisienne, a sollicité une subvention auprès de la commune, ce
qui a ouvert le débat entre les élus. Malgré les engagements du club, la
subvention n’a pas été accordée. Françoise Genevois-Crozafon justifie :
« Nous n’avons rien contre l’escalade, mais cette activité pratiquée
sur les rochers de Primel perturbe notamment la nidification »,
affirme-t-elle. D’après elle, le crave à bec rouge, petit corvidé au plumage
noir, aux pattes et au bec rouge vermillon, en raison de l’activité humaine,
n’y niche plus.
Les marcheurs sont invités à rester sur les sentiers,
pour ne pas piétiner la végétation ou encore déranger la nidification. Mais du
côté des grimpeurs aussi, des actions sont menées, selon l’association.
Patrick Gauthier, coprésident du club
Les Danseurs du Roc,
explique : « Il y a certains sites qui peuvent être sensibles, et on
sait que de telle date à telle date, on ne doit pas y aller », par
exemple, pour respecter les périodes de nidification. Les grimpeurs du club ne
se rendent pas non plus sur l’îlot terminal de la pointe, qui appartient à un
privé. « Il y a deux ans, la propriétaire qui souhaite sanctuariser le
site, en a interdit toute pratique, l’autre partie appartient au département »,
précise l’adjointe.
Des sorties sans grimper pour entretenir le
milieu
Patrick Gauthier poursuit : « Une réflexion
est menée sur les lieux où nous nous rendons, et il y a même des endroits où,
de nous-même, nous choisissons de ne pas grimper. » La nature,
« c’est notre terrain de jeu, si on ne la respecte pas, on ne pourra
plus faire de l’escalade, souligne-t-il. Cela arrive même
qu’on organise des sorties sans grimper, juste pour nettoyer les sites. »
Même si le club se mobilise, « il n’y a pas
que les Danseurs du Roc qui viennent. L’été, le site ouvert à tous est
fréquenté par un nombre important de mordus de cette activité venant de toute
la France », souligne Françoise Genevois-Crozafon. À Primel, on
compte une centaine de voies d’escalade, qui attirent.
Marcheurs, grimpeurs ou encore cyclistes, c’est la
responsabilité de tous, de préserver ces milieux.
Penvénan. Cinq corps-morts plus écologiques
expérimentés à Port-Blanc
Publié le
À Penvénan
(Côtes-d’Armor), dans sa partie ouest, le port de Port-Blanc va être le
théâtre d’une expérimentation destinée à préserver les zostères, champs
d’herbes marines particulièrement fragiles et capitales pour la reproduction
des espèces. Des corps-morts d’un nouveau genre ont été installés ce mercredi
26 avril 2023.
Sur la barge du port, les trois plongeurs
ouessantins de la société Scaph’Eusa, Hervé Le Thomas, Arnaud Boété et
Emmanuelle Tranchant. À leurs pieds, l’un des mouillages écologiques. |
OUEST-FRANCE
Ce mercredi matin, 26 avril 2023, dans la grisaille
et la fraîcheur, la cale du port de Port-Blanc, à Penvénan (Côtes-d’Armor)
a connu une activité inhabituelle. Arnaud Boété, maître de port, son adjoint,
Hervé Le Thomas et Emmanuelle Tranchant, adjointe en charge des ports et de
l’environnement, ont accueilli trois plongeurs de la société Scaph’Eusa,
entreprise de travaux sous-marins basée sur l’île d’Ouessant.
Il s’agissait de fixer à des blocs cinq corps-morts
écologiques d’un type nouveau. « Le corps-mort est fixé au bloc par
une manille et prolongé par un bout en nylon d’un type très particulier. Ce
bout est lui-même prolongé par un système extensible, capable de s’étirer de
cinq fois sa longueur. Une bouée termine le dispositif et le bateau s’amarre
sur le dessus de la bouée », ont expliqué les responsables du port.
« Les chaînes ne traînent plus au fond de
l’eau »
Le bout en nylon est multibrins ,
c’est-à-dire que le nylon s’écarte et se rétracte sous la traction :
Ceci permet d’éviter que les algues et les moules se fixent dessus et coupent
petit à petit le cordage. Les champs de zostères se situent dans la
partie ouest du port, c’est donc dans cette zone qu’ont été installés les
corps-morts, tout au long de la matinée.
Ce dispositif est produit par
la société Temano de
Ploemeur, dans le
Morbihan : Breton de A à Z », se réjouit Arnaud Boété.
Chaque corps-mort coûte environ 1 000 €, une dépense subventionnée à 80 %,
totalement justifiée : Les chaînes ne traînent plus au fond de
l’eau et ne détruiront plus les zostères, où se reproduisent de nombreuses
espèces », apprécie Emmanuelle Tranchant. Le dispositif demeure
toutefois expérimental et sera surveillé de près, mais d’ores et déjà, il
séduit les responsables du port qui peut accueillir des bateaux de
15 m, surtout en été.
Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam
peut-elle échapper à son sort ?
Anne HERVIOU. Publié le
Les propriétaires de la
maison en bois qui donne sur la plage de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor)
tentent de sauver leur habitation de la destruction. En face, les associations
refusent les négociations.
Prêts à tout pour sauver leur résidence
secondaire de la démolition, les propriétaires ont apposé un panneau sur la
rue résumant l’histoire de leur terrain familial. Ils estiment qu’une
démolition serait « une aberration écologique, injuste, inutile et coûteuse. »
| OUEST-FRANCE
Le compte à rebours est lancé pour les propriétaires
de la maison en bois de Saint-Efflam, à
Plestin-les-Grèves
(Côtes-d’Armor). D’ici février 2024, la résidence secondaire bâtie sur un
terrain qui donne directement sur la plage de Saint-Efflam devra disparaître
du paysage. En effet, portée en justice par trois associations (Plestin
Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22) l’affaire a connu sa
conclusion en décembre 2022, quand la cour d’appel de Rennes a confirmé le
jugement du tribunal de Saint-Brieuc de février 2020,
ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation.
« Le chemin de la plage »
Depuis cette décision, les trois familles
copropriétaires étaient restées discrètes. Samedi 22 avril 2023, elles sont
sorties du silence et ont lancé un SOS en proposant de céder une parcelle de
leur terrain qui permettrait d’élargir le passage donnant accès à la plage. Les associations ont gagné la bataille juridique, c’est indéniable. Pour
autant, elles ont la possibilité de ne pas faire appliquer le fruit de leur
gain, soit la destruction de la maison.
La maison en bois de Saint-Efflam à
Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) est devenue emblématique de la complexité
de la loi Littoral. Les propriétaires veulent tenter l’opération de la
dernière chance en proposant des négociations. Les associations refusent tout
net. | ARCHIVES
Pour Yann Cassin, un des copropriétaires, cette
décision faisant jurisprudence, la loi littorale sera désormais
respectée. Les mairies et préfectures sont très tatillonnes pour délivrer les
permis de construire . En d’autres termes, il estime que les
associations environnementales pourraient se contenter de cette victoire
juridique. On a fait une erreur , admet-il. Erreur qui pourrait
être en partie réparée par une sorte d’arrangement nommé Le chemin de
la plage et qui permettrait à la municipalité de faire des aménagements :
réaliser un accès à la plage plus large, installer des douches, planter des
arbres… et qui selon lui permettrait de sortir de cette
affaire de façon positive .
« Le jugement a été rendu, il doit être
exécuté »
Leurs espoirs risquent d’être douchés bien avant la
réunion publique que les familles ont prévu d’animer samedi 29 avril, à la
salle des fêtes de Plestin-les-Grèves. Les trois associations invitées à y
participer ont déjà décliné et envoyé un courrier aux familles. Nous
ferons un point presse aux abords de la maison, ce mercredi 26 avril, pour
nous en expliquer , prévient Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du
Trégor qui estime la proposition farfelue .
Le jugement a été rendu, il doit être
exécuté. On nous fait porter la responsabilité de tout. Nous sommes pointés du
doigt comme des bourreaux et ceux qui ont perdu passent pour des victimes,
s’agace-t-il.Cette opération est juste une manœuvre dilatoire pour ne
pas appliquer le jugement.
Un panneau apposé sur les grilles de la
propriété raconte une histoire veille de plus d’un siècle. Les
arrières-arrières petits enfants tentent de sauver leur maison en proposant de
céder une parcelle de terrain à la municipalité de Plestin-les-Grèves. |
OUEST-FRANCE
Du côté de l’avenue de la Lieue-de-Grève, les
familles ont apposé un panneau qui retrace l’histoire de ce terrain familial
depuis 1893, puis celle du parcours juridique qui est arrivé à son terme fin
2022. Si la clémence des trois associations semble leur échapper, ils espèrent
au moins le soutien de la population.
Plestin. Un "chemin de la plage" pour sauver la
maison en bois de Saint-Efflam
Les propriétaires de la maison en bois de
Saint-Efflam organisent une réunion publique pour présenter un projet
alternatif à la démolition prononcée par la Justice.
Un « chemin de la plage » aménagé et ouvert à tous à
Plestin-les-Grèves : c’est la proposition des trois familles
propriétaires de la maison en bois de Saint-Efflam, pour éviter sa
démolition, décidée par la Justice, saisie par trois associations de
défense de l’environnement.
Elles organisent pour présenter leur projet une
réunion publique samedi 29 avril, soit 298 jours avant sa démolition.
La démolition ordonnée pour février 2024
En décembre 2022 en effet, la cour d’appel de Rennes
a confirmé le jugement du
tribunal de Saint-Brieuc du 27 février 2020,
ordonnant la démolition ou le démontage de l’habitation d’ici février 2024.
Sans quoi les propriétaires devront s’acquitter d’une amende de 2 000 € par
mois de retard.
« Peu de gens semblent y croire mais cette
fois-ci, il convient d’être alarmiste car les jours de cette maison sont
comptés. »
Les propriétaires ont appelé les associations
concernées (Plestin Environnement, Sauvegarde du Trégor-Goëlo et la Fapel 22)
à ne pas exiger la démolition. En pure perte, les associations souhaitant
faire de ce dossier un exemple de défense de la loi Littoral.
Dès l’annonce de ce jugement définitif, les familles
Bourdin, Cassin et Jamois avaient évoqué un projet permettant de « sortir de
cette affaire de façon positive ».
« Le projet est destiné à améliorer
l’accès à la plage et offrir divers services à ses usagers. »
Un chemin élargi vers la plage
Le chemin longeant leur terrain est « étroit, peu
visible, et indigne de la baie et de son environnement. Il est pourtant
utilisé quotidiennement à la belle saison par les vacanciers du camping comme
par les promeneurs et riverains », décrivent les propriétaires.
Ils proposent de céder à la commune une bande de
terrain pour créer un plus large chemin d’accès à la plage. « Le sol, en
matériaux naturels perméables, permettrait le passage des poussettes et des
fauteuils roulants. »
Les familles vont plus loin en proposant sur la plage
« divers équipements mis à la disposition des baigneurs et autres usagers » :
casiers sécurisés, douche de rinçage, arceaux pour vélos.
Sans oublier une « plantation de cyprès de Lambert »
fixant la dune à la sortie du chemin.
« Ainsi, les associations contribueraient
à une amélioration de l’environnement, la mairie offrirait un service
nouveau aux Plestinais et aux touristes, les familles de conserveraient une
maison qu’ils ont construites en respectant le permis de construire. »
Le maire contre la démolition
On attend désormais la réaction des associations
à cette proposition, alors qu’elles campaient sur leur position en janvier
dernier, lorsque le maire de Plestin, Christian Jeffroy, les avait lui
aussi appelées à renoncer à cette démolition.
Réunion publique à la salle de fêtes de
Plestin-les-Grèves, samedi 29 avril, à 17h 30. Suivie d’un pot de l’amitié.Contact
:
maisonsaintefflam@gmail.com
À Guimaëc, le bar associatif ouvre aux horaires
du musée rural
Publié le
Après les
années Covid, le bar associatif Le Dilestran, à Guimaëc (Finistère), retrouve
du souffle. Il est désormais ouvert du mercredi au dimanche et propose
plusieurs activités comme la cuisine japonaise pour les enfants, ce samedi 22
avril 2023.
Les gérants Manuel Ferreiro et Aurélia
Santos, avec Marjorie Chabert qui, en plus du brunch du dimanche, ouvre le
bistrot du mercredi au samedi. | OUEST-FRANCE
La réflexion s’est portée sur une plus grande
ouverture du café : « Le but est d’ouvrir dans le cadre des horaires
d’ouverture du musée, du mercredi après-midi au dimanche », indique
la gérante, Aurélia Santos.
C’est Marjorie Chabert qui assurera ces nouvelles
plages horaires de 15 h à 21 h, tandis que Manuel Ferreiro continuera de
proposer le brunch du dimanche, de 11 h à 18 h.
Cuisine japonaise pour les enfants
« L’objectif est aussi de démarrer les
activités prévues avant le confinement », poursuit la gérante.
L’association privilégie ainsi une ouverture de façon partagée avec des
personnes qui ont des propositions d’ateliers originaux « et aussi y
intégrer les bonnes volontés créatives ».
Les propositions seront variées : de l’atelier
artistique enfant à des ateliers « dégustation » ou rencontre « zéro déchet »
en passant par des petits concerts, en lien avec Son ar Mein mais aussi
d’autres groupes.
Dès samedi 22 avril, de 10 h à
12 h 30, Lola Oberson animera un atelier cuisine japonaise ; « Viens cuisiner
des onigiris (sandwich de riz) et les manger », (15 € par enfant à partir de
7 ans). Marjorie Chabert proposera un cours de yoga et de danse indienne, le
mercredi 26 avril à 17 h 30.
Isolation,
chauffage, optimisation… À Plougasnou (Finistère), depuis plusieurs années, la
commune est engagée pour réduire sa consommation d’énergie. Et cela porte ses
fruits. Voici trois chiffres à retenir, sur les actions de la commune.
Hervé Le Ruz, Françoise Genevois-Crozafon et
David Colcanap expliquent ce qui a été mis en place dans la commune de
Plougasnou pour viser la sobriété énergétique. | OUEST-FRANCE
Il y a quelques semaines,
Plougasnou (Finistère)
accueillait une visite d’élus sur le thème de l’énergie, organisée par le
réseau Bruded.
Depuis des années, la commune d’environ
3 000 habitants est engagée dans une
transition énergétique
qui porte ses fruits. « En 2022, notre consommation en énergie est
quasiment équivalente à celle de 2012, mais avec 20 % de surface
supplémentaire chauffée », souligne
Hervé le Ruz, premier adjoint en charge des travaux.
Alors, comment la commune a-t-elle fait ?
Pour le patrimoine bâti, 67 % de gaz à
effet de serre en moins
« Le constat, c’était que la commune avait du
patrimoine bâti vieillissant et énergivore, alors, un gros programme de
rénovation a été lancé », indique David Colcanap, responsable du
service technique. La commune a ensuite fait réaliser des isolations
extérieures et changer les chaudières fioul par des
chaudières avec des granulés bois.
En dix ans, pour le patrimoine bâti, la commune a
réussi à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 67 %, mais aussi à
réduire de 24 % sa consommation d’énergie, avec correction climatique et de
surface chauffée.
De ce fait, les dépenses en énergie, malgré la crise,
sont restées stables, autour de 96 000 €. « Avec de petits gestes, on
peut optimiser la gestion des bâtiments », appuie le responsable. Par
exemple, en plus des travaux, un planning d’occupation des salles a été
instauré, afin de chauffer uniquement lorsque cela est nécessaire. Un
plan de sobriété a d’ailleurs été mis en place,
depuis octobre 2022.
Pour l’éclairage, -41 % de consommation
entre 2021 et 2022
L’éclairage public joue aussi un rôle. Depuis
plusieurs mois, celui-ci a été réduit. « Aujourd’hui, plus de 30 % de
l’éclairage est en LED », détaille Françoise Genevois-Crozafon, 2e adjointe
chargée de l’environnement.
L’idée est de continuer à équiper la commune, mais
aussi, en fonction des besoins, de supprimer des points lumineux.
« Désormais, on n’allumera plus comme avant, on est passé dans une autre
époque », appuie l’adjointe.
Au-delà des économies générées par ces mesures, cela
permet également de donner plus de place à la biodiversité, de moins perturber
le rythme de la faune, « et des humains », glisse Françoise
Genevois-Crozafon.
Bilan de ces mesures : une consommation en baisse de
41 % en deux ans, ce qui permet, malgré la hausse des coûts de l’énergie, de
stabiliser les dépenses à 24 000 € environ.
Avec le fauchage tardif, 27 % de gasoil non
routier consommé
Autre initiative de la commune : la mise en place
d’un fauchage tardif, pour les bords de route, depuis 2 ans. Le tracteur pour
faucher passe moins souvent, ce qui diminue la consommation de carburant tout
en préservant la visibilité.
Cela permet aussi « de réguler la
biodiversité », souligne Françoise Genevois-Crozafon. Entre 2021
et 2022, la consommation de gazole non routier (GNR) a diminué de 27 %.
Ce phénomène
assez répandu dans le sud-ouest, existe aussi dans les spots de baignades et
de surfs de la baie de Morlaix (Finistère). Notamment du côté de Locquirec.
Surfeurs et sauveteurs en mer distillent les bons conseils pour profiter de la
mer en toute sécurité.
Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing
Locquirec, avec Jean-Yves Pontailler, président de la SNSM de Locquirec,
sensibilisent sur les pièges à contourner sur les différents spots de baignade
et de surf. | OUEST-FRANCE
Le courant de baïne est intense, étroit et dirigé
vers le large, que l’on rencontre « sur l’immense majorité des
littoraux sableux exposés aux houles océaniques. Le moteur principal de ce
courant est le déferlement des vagues et se produit à marée montante »,
précise l’université de Bordeaux.
Localement, « dès que l’on trouve une
pointe rocheuse chez nous, on trouve une baïne, contextualise
Yoann Chardonnet, gérant de l’école Surfing
Locquirec. Il y a un creux de
sable qui se forme autour d’un rocher, qui va créer une sorte de canal. Ce
courant-là emporte vers le large. » C’est pourquoi on en trouve,
entre autres, au niveau du Moulin de la rive ou encore sur la droite, à
Pors-ar-Villiec,
des spots appréciés par les surfeurs.
Est-ce que la baïne du Moulin de la
rive, à Locquirec a provoqué des accidents ?
« Nous n’avons jamais été sollicités dans
ce cadre-là. De mémoire, depuis que je suis président, il n’y a jamais eu
d’accident lié à une baïne »,
répond notamment Jean-Yves Pontailler, président de
la SNSM. Pour les surfeurs, la baïne va
surtout servir « d’ascenseur », pour aller plus loin
« sans avoir trop à ramer », poursuit
Yoann Chardonnet.
Le Moulin de la rive, spot privilégié par
les surfeurs à Locquirec, a des courants de baïne. | OUEST-FRANCE
En revanche, ce sont pour les baigneurs que cela peut
devenir dangereux. « À chaque saison, il y a des gens qui sont pris
dans ces courants et qui cherchent absolument à lutter contre. Ils se font
emporter et s’épuisent. Peu de personnes savent qu’il y en a ici. On peut
aller récupérer cinq personnes par semaine comme ça. Avec
nos planches, il y a moins ce risque de fatigue. »
Lorsqu’on se retrouve dans ce type de
courant, que faut-il faire ?
Il ne faut surtout pas essayer de nager contre le
courant. « Les nageurs vont s’épuiser, on ne gagne jamais contre la
mer », souligne Jean-Yves Pontailler.
Pour s’en sortir, il faut plutôt essayer de se
décaler sur le côté pour sortir de ce couloir d’eau qui peut aller jusqu’à
quelques dizaines de mètres de large. Quitte à se déporter un peu vers le
large.
Quels sont les éventuels autres pièges à
contourner localement ?
« Il faut aussi faire attention aux courants
deux heures après la marée basse, même si l’on a pied », soutient le
président de la SNSM. À Locquirec, les plages comportent peu de pente, et
l’eau remonte en moyenne de « quatre centimètres par minute. Ça va
vite et c’est comme ça qu’on peut se faire piéger ». Quand la marée
est descendante, les courants restent moins dangereux.
Finalement, pour bien vivre sa séance de
surf, à quoi faut-il penser ?
Au respect des règles de « bienveillance. On
est là pour prendre du plaisir. Pour que tout se déroule bien, même quand on
est cent dans l’eau, c’est respecter le code, comme celui de la route »,
enchérit Yoann Chardonnet.
Soit un surfeur par vague, celui qui est le plus
proche de là où elle casse est prioritaire. Ceux qui sont dans le chemin
doivent le laisser passer. Il faut aussi éviter de surfer seul. Pour le reste,
« on se gère entre nous,s’il y a un souci. Il ne
faut pas hésiter à venir nous voir demander des conseils ».
Renseignements : il y a deux écoles
de surfs à Locquirec : Surfing Locquirec, 06 27 06 48 87 ; ou Surf Playa,
06 26 60 45 02.
Côtes-d’Armor : une femme en urgence absolue
après une chute de 8 m au gouffre de Plougrescant
Publié le
Dans
l’après-midi du lundi 17 avril 2023, une femme de 40 ans a fait une chute de 8
mètres dans le Gouffre de Plougrescant (Côtes-d’Armor), au niveau de Castel
Meur. Elle a été remontée par les équipes du Grimp, et héliportée vers
l’hôpital de Brest en urgence absolue.
La victime a fait une chute de 8 mètres dans
le Gouffre de Plougrescant. Les pompiers du Grimp ont réussi à lui porter
secours, avant de l’héliporter vers Brest. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Il est 15 h 35, lundi 17 avril, lorsque les pompiers
de
Paimpol (Côtes-d’Armor)
sont prévenus qu’une femme de 40 ans vient de chuter dans les rochers, au
niveau du Gouffre de Plougrescant. Une vingtaine de pompiers de différentes
casernes environnantes est déployée sur place pour tenter de lui porter
secours.
Une intervention délicate
La victime a chuté dans une faille, huit mètres plus
bas. L’intervention dans ce milieu escarpé est délicate, et plusieurs moyens
d’assistance sont déployés simultanément : des pompiers se préparent à
intervenir depuis la mer, tandis qu’un hélicoptère survole la zone, cherchant
un moyen d’atteindre la victime.
Ce sont finalement les hommes du Groupe de
reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) qui ont réussi à
atteindre la victime depuis la corniche. Remontée vers 17 h 20, elle a été
héliportée vers l’hôpital de Brest en urgence absolue.
Trébeurden. La Potinière : le temps des
négociations est venu
Publié le
Outre le
rachat des Chandelles à Trébeurden (Côtes-d’Armor), l’homme d’affaires Didier
Tabary s’intéresse à la Potinière dont il s’était porté acquéreur de 50 % du
bâtiment il y a quelques mois. L’issue est-elle proche avec un nouveau projet
? Le temps est encore aux négociations…
La saga de la Potinière trouvera-t-elle une
fin heureuse dans quelques mois ? L’avenir le dira. | OUEST-FRANCE
Didier Tabary, homme d’affaires et amoureux de
Trébeurden (Côtes-d’Armor), vient de
racheter les Chandelles.
Le propriétaire de Kresk Immobilier s’intéresse aussi à la Potinière : il y a
quelques mois, il s’était porté acquéreur de
50 % du bâtiment, rachetés à Bertrand Menguy et Yann
Ropars, gérants de la société Yola, comme
nous l’évoquions en décembre dernier. Les autres 50 % restant la propriété
d’Hubert Duboisbaudry, gérant de la société Eolarmor.
« Rien n’est fait pour l’instant »
Le temps est encore aux négociations. Dans un
communiqué, Alexandre Foulon, administrateur de Kresk immobilier, affirme que notre objectif est de trouver une solution pour ce dossier qui empoisonne
Trébeurden depuis 20 ans, et dénature les abords de Tresmeur . Joint
au téléphone, Didier Tabary précise sa volonté d’essayer de trouver une
solution qui puisse convenir à tous . Voulant aller de
l’avant rapidement , le responsable de Kresk entend toutefois
monter le projet dans le consensus, avec Hubert Duboisbaudry, la
mairie, et les associations environnementales . L’idée étant bien sûr
de déposer dans les prochains mois un permis de construire dans le
cadre du PLU .
Interrogée, Bénédicte Boiron, maire de Trébeurden, se
réjouit si une solution est enfin trouvée au problème de la Potinière .
Elle précise toutefois : J’espère un projet qui respecte le site classé
des Roches blanches, dans une volumétrie proche de celle de l’actuel
bâtiment.
Par téléphone, le gérant de la société Eolarmor
précise pour sa part : Rien n’est fait pour l’instant. J’espère que les
négociations aboutiront dans l’intérêt de tous.
Est-ce la
nostalgie ou les souvenirs d’enfance que vous avez voulu chanter ?
Je me suis remémoré effectivement tous ces moments-là
entre l’enfance, l’adolescence, en fait tout le chemin jusque-là. J’avais
besoin de me livrer plus dans ce disque. C’est pourquoi dans le premier
single, je parle vraiment de ma famille, du chemin de la Bretagne à Paris et
ensuite au fur et à mesure de l’album je rentre plus dans le détail.
Il y a cette
phrase : « Des coupes au bol aux gueules de bois », qu’avez-vous voulu dire ?
Entre les deux, il y a quelques années d’écart
(rires) mais c’est passé super vite en fait. Comme pour tout le monde ma vie a
changé à cette époque-là. C’est une période qui est positive pour moi. Ce sont
des périodes précieuses et essentielles pour la suite.
"A 16 ans j’ai décroché du lycée. Avec la
musique j’avais trouvé mon truc."
Dans la chanson
Tout autour de moi vous parlez de l’importance des sons. Qu’est-ce que la
musique a changé dans votre vie ?
A la fin de l’adolescence, je voyais que l’école ça
ne me parlait pas. Aller bosser ça me va parce que j’ai commencé hyper tôt.
J’ai commencé à 16 ans. J’ai un peu abandonné le lycée après mais j’ai quand
même passé mon bac en candidat libre. Avec la musique j’avais enfin trouvé mon
truc, la chanson c’est une métaphore pour dire que ça m’a sauvé la vie.
Carrément, j’ai une énorme passion pour le foot, j’y
passais énormément de temps. J’ai toujours besoin de faire plein plein de
choses et quand j’ai décroché, avec le temps dont je disposais, je me suis mis
à la musique et là je ne voyais plus le temps passer. C’était une dimension
nouvelle pour moi.
Comment
avez-vous abordé la musique ?
En fait j’ai beaucoup appris devant mon ordinateur.
Tout de suite je pouvais faire des sons directement à la maison. Je pouvais
faire le son d’à peu près tous les instruments comme je fais encore
aujourd’hui. Cet album, je l’ai fait tout seul avec juste des samples, des
boucles de batterie, j’ai joué toutes les basses et les claviers.
Est-ce ce côté
artisanal qui vous plaît ?
Carrément, c’est complètement ça, c’est de
l’artisanat. C’est ma façon de voir la vie et la musique. J’aime bien
comprendre, bricoler? décortiquer les productions des autres pour voir comment
ils ont fait
L’adrénaline que
ressent un joueur de foot en entrant sur le terrain, est-ce la même que quand
vous entrez en scène ?
Ah oui complètement, il y a en fait une pierre
angulaire qui est le fait de tout donner, toujours Dès que je monte sur scène
j’ai à coeur de tout donner. Avec cet album j’aurai plus de relief sur scène
et beaucoup d’énergie pour transmettre le maximum d’émotion.
C’est la même équipe de tournée que lors du premier
album. On a tous pris beaucoup, beaucoup de plaisir à le faire. On s’est
régalé à le produire, à l’écrire et à rassembler de nouvelles influences pour
ne pas se répéter. Je ne fais pas d’occupation de terrain, je donne tout.
Jamais de la vie je ne ferai un disque pour faire un disque et une tournée
ensuite de façon alimentaire. Il vaut mieux changer de métier à ce moment-là.
Tout a été très
vite pour vous depuis les débuts ?
C’est sûr, mais en faisant un premier album on ne
sait pas comment il va être reçu et là l’accueil du public a été formidable.
Et je le sens encore maintenant. C’est toujours l’exigence de proposer quelque
chose de nouveau artistiquement et les contenus les plus forts possible qui
doit nous pousser.
Que verra-t-on
sur scène ?
Sur la première tournée, il n’y avait pas du tout de
scénographie. Là on prépare un gros show, il y a une scénographie qui va me
permettre de m’éclater aussi et les morceaux prennent une autre dimension,
c’est vraiment cool. Pour D’où je viens, par exemple, le son prend
vraiment une autre dimension encore et c’est tout le but. Sur scène je serai
accompagné d’un batteur et d’un bassiste. Mais je n’en dis pas plus, ça doit
rester une surprise.
A Morlaix vous
serez à domicile ?
Oui, vraiment j’espère que le public sera au
rendez-vous. J’ai vraiment hâte tout simplement.
En concert au Sew, samedi 15 avril à Morlaix à 21
h.Nouvel album Intérieur vie (Romance musique)
ENTRETIEN. La navigatrice Maud Fontenoy
transmet l’amour de la mer aux enfants
Recueilli parMarion DURAND. Publié le
Ambassadrice
du gouvernement pour l’éducation à la mer, la navigatrice Maud Fontenoy
sensibilise les plus jeunes à la protection des océans. Grâce à la fondation
qui porte son nom, elle a remis les classes de mer au goût du jour.
Pour Maud Fontenoy, « l’éducation des
enfants est la clé du changement. » | RICCARDO TINELL, MAUD FONTENOY
FOUNDATION
Navigatrice, en solitaire, à la rame et à la voile,
Maud Fontenoy mène
depuis vingt ans des actions de sensibilisation à la protection de la planète.
Depuis février 2020, elle est ambassadrice du gouvernement pour l’éducation à
la mer. Via sa fondation éponyme, elle tente de redonner une seconde
vie aux classes de mer. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle souhaite
également qu’un dialogue s’ouvre avec tous les acteurs de la pêche pour
protéger le fond des océans.
Pour mener votre combat en faveur de la
planète, vous avez choisi de vous adresser aux enfants. Pourquoi ?
J’ai passé plus de la moitié de ma vie sur les océans,
je ressens un amour viscéral pour la mer. Le fait d’y passer autant de temps
m’a permis de voir à quel point ce milieu se dégrade, ce qui fait naître une
volonté farouche de le protéger. Je me suis posé la question de la meilleure
façon d’agir. On peut le faire dans les livres, les films…
Pour moi, l’éducation des enfants est la clé du
changement. J’en ai quatre, j’ai un lien très
fort avec eux. Mes premiers engagements se sont faits envers la jeunesse :
j’ai créé, à 18 ans, ma première association autour de la réinsertion des
enfants par la voile.
Vous pilotez un programme éducatif à
destination des écoles. Quel est-il ?
Depuis la création de l’association (Maud
Fontenoy Foundation), je travaille avec le
ministère de l’Education nationale pour créer des programmes éducatifs autour
de la préservation de l’environnement à destination des écoles, collèges et
lycées. Ils sont gratuits, facultatifs et permettent aux enseignants d’aborder
la thématique des océans dans de nombreuses matières. Je me rends chaque
semaine dans un établissement différent, je suis enthousiaste et surprise de
voir un tel travail des professeurs et bluffée par l’engagement des enfants.
« Relancer les classes de mer »
Vous avez emmené certains d’entre eux voir la
mer pour la première fois…
L’une des volontés du ministère était de relancer les
classes de mer. En France, trois millions d’enfants n’ont jamais vu la mer.
Nous avons financé des programmes à destination des enfants scolarisés en
zones prioritaires pour leur offrir cette possibilité. La Fondation et le
Secours populaire ont aussi organisé l’opération « Les oubliés des vacances »
pour permettre à des enfants de prendre le large sur mon voilier Tahia,
celui avec lequel j’avais fait mon tour du monde.
Quels souvenirs gardez-vous de ce tour du
monde bouclé en 2007 ?
À chacune de mes aventures en mer, j’ai voulu prouver
qu’avec de la volonté, on vient à bout de tout, que l’on soit en solitaire sur
un voilier à contre-courant ou sur un bateau à la rame. Quand j’interviens
dans les écoles, c’est aussi pour dire aux enfants d’avoir un rêve, ne pas le
laisser tomber, même s’il faut parfois tirer des bords pour y arriver. Je
voulais montrer qu’on pouvait être une femme, vouloir être maman et se lancer
malgré tout dans ces aventures.
« La mer reste un milieu d’hommes »
Le fait d’être une femme a-t-il été un
frein ?
Même si les choses changent, il n’y a toujours pas
autant de femmes que d’hommes sur les bateaux, la Marine nationale s’ouvre
mais n’est pas égalitaire, comme le domaine de la pêche. La mer reste un
milieu où les femmes ne sont pas attendues. J’ai choisi des aventures qui
avaient été réalisées seulement par des hommes pour montrer que c’était
possible. J’entendais quand même des réflexions comme « Celle-là, ce n’est
pas une vraie femme » ou « Elle en a… ». Il ne faut pas y prêter
attention et continuer coûte que coûte.
N’est-il pas difficile d’être engagée en
faveur des océans et confrontée à la lenteur politique ?
Je me sens charnellement liée à l’océan, je travaille
avec de nombreux scientifiques, j’ai conscience de l’urgence de protéger ce
milieu et je fais passer ce message au grand public. Mais, il y a un gap,
c’est vrai, entre ce que je vis et le temps nécessaire pour que ce sujet soit
réellement embrassé par nos dirigeants. Il reste des ponts à construire.
Le gouvernement agit-il suffisamment ?
Des décisions politiques sont prises. Le gouvernement
a mis en place le One Ocean Summit à Brest, un sommet s’organise en Polynésie,
Nice accueille en 2025 la conférence des Nations unies sur les océans… Mais ça
ne va jamais assez vite pour les spécialistes. Je mise sur l’engagement des
citoyens pour encourager les dirigeants à faire de la mer une priorité.
L’État s’est prononcé contre l’interdiction
du chalutage de fond dans les aires marines protégées (1), une mesure
proposée par la Commission européenne. Regrettez-vous ce choix ?
Je pense qu’il faut plus d’accompagnement et de
pédagogie. Cette interdiction dans les aires marines protégées ne portait pas
sur une réglementation mais sur un encouragement. L’idée était de pousser les
États à mettre en place des démarches pour mieux préserver ces zones. On s’est
affolé sur un sujet sans avoir réellement compris les intentions de la
Commission européenne. Ces débats soulèvent des questions : quelle pêche
veut-on ? Quel type de bateau ?
« Dialoguer avec les pêcheurs »
Quelles solutions préconisez-vous ?
Il y a une réflexion à mener sur les chalutiers
géants. On ne peut plus racler les fonds marins sans distinguer les espèces,
il faut dialoguer et ouvrir les débats avec tous les acteurs de la pêche. Je
reviens d’un tournage à Tahiti, les Polynésiens pratiquent le rahui, en
créant des réserves où il est interdit de pêcher (durant une période donnée
pour permettre à la biodiversité de se régénérer). Les pêcheurs eux-mêmes se
sont accordés sur ces zones protégées. Il faut aller dans ce sens et expliquer
les enjeux sans les stigmatiser.
Qu’attendez-vous du prochain One Planet
Summit organisé en Polynésie en 2023 ?
J’attends que les chefs d’État agissent en faveur de
la non-exploitation des fonds marins, pour une meilleure gestion de la pêche
industrielle, pour davantage de protection des espèces menacées… Alors qu’on
continue à tuer des baleines et des requins. Il se passe encore beaucoup de
choses incohérentes avec l’urgence climatique et il faut se mettre autour de
la table pour en parler. Sans l’océan, nous n’aurions pas de passé et sans le
préserver, on se prive d’avenir.
(1) Le chalutage de fond consiste à racler
le plancher océanique avec de lourds engins tractés. Peu sélective, très
énergivore, c’est l’une des techniques de pêche les plus destructrices.
Logement. Résidences secondaires : à Lannion,
une exposition sur les "maisons endormies" fait polémique
L'artiste Maxime Voidy expose à l'Imagerie
de Lannion des photos sous le titre "Maisons endormies". Les propriétaires
dénoncent une atteinte à leurs biens et menacent la galerie.
Dans la vitrine de la galerie photo L’Imagerie, rue
Jean-Savidan à Lannion, les photos de Maxime Voidy sont exposées
depuis le début du mois de mars. Des photos de résidences secondaires aux
volets clos, sous le titre « Les Maisons endormies ».
« Une manière un peu piquante »
Interviewé début mars lors du vernissage de
l’exposition, l’artiste photographe a dit avoir voulu montrer la problématique
du logement sur la côte de Granit rose. Il a repris pour ce faire les codes
des agences immobilières avec même un numéro de téléphone pour contacter une
supposée Sleeping House Agency.
C’est une manière un peu piquante de faire
prendre conscience de la problématique du logement.
Sans l’accord des propriétaires
L’artiste a sillonné la côte de Granit rose pour
photographier les demeures. Problème, les photos des habitations ont été
prises sans l’accord des propriétaires.
Dans un courrier adressé à notre journal ainsi qu’à
la direction de l’Imagerie, des propriétaires n’ont pas tardé à faire part de
leur mécontentement :
Présenter des photos de leurs résidences
comme des maisons endormies dont l’inoccupation temporaire serait cause
d’abus présente un danger certain d’atteintes à leur bien (cambriolages,
squatters…)
Un préjudice ?
Ces propriétaires mettent en avant aussi le
préjudice causé :
Cette exposition cause un préjudice en les
présentant comme responsables des difficultés de logement permanent sur la
côte, alors que le développement du tourisme et de constructions, notamment
de résidences secondaires, ont été souhaités par les autorités locales,
régulièrement élues, depuis plus d’un siècle.
Du côté de la galerie d’exposition, on reste très
calme.
L’artiste a déjà été menacé lors de la
même exposition à Rennes. Juridiquement, il est dans son plein droit. Il
n’est pas entré sur les propriétés pour prendre les photos.
Il vise à montrer l’état du littoral en
basse saison. Il ne le fait pas gratuitement. L’idée est d’atteindre le
public avec les codes des agences immobilières pour lui faire se poser des
questions sur cette situation.
« La galerie pourrait être mise en cause »
Sur le plan juridique, les choses semblent en
fait un peu plus complexes. Interrogée, une juriste précise :
Peu importe si les maisons sont ouvertes ou
fermées. La galerie pourrait être mise en cause si les conséquences de cette
exposition entraînaient des dégradations du bien.
Une chose est sûre, dans leur courrier, les
propriétaires menacent de poursuite les responsables de la galerie ainsi que
les journaux qui ont relayé l’information.
Nous vous tiendrons responsables de toute
atteinte à nos biens et notre honorabilité.
La galerie l’Imagerie n’a pas du tout l’intention de
retirer l’exposition, qui est présentée jusqu’au 3 juin au centre de
Lannion.
Les
agriculteurs du Finistère ont plusieurs programmes incitatifs à leur
disposition pour participer à la réduction collective des fuites d’azote dans
les cours d’eau. La nouvelle Politique agricole commune (PAC) et le Plan de
lutte contre les algues vertes en font partie.
Les agriculteurs des cinq baies « algues
vertes » du Finistère, comme celle de Douarnenez, ont à leur disposition
plusieurs leviers pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs
exploitations dans le milieu naturel. | YVES-MARIE QUEMENER / ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Les agriculteurs présents dans les cinq baies
« algues vertes » du Finistère (1) ont à leur disposition plusieurs leviers
pour tenter de limiter les apports de nitrates de leurs exploitations dans le
milieu naturel.
Les enjeux sont la réduction des fuites d’azote sous
les parcelles agricoles, grâce à une fertilisation encore plus précise, la
diminution de la pression au pâturage, l’amélioration de la couverture des
sols et la restauration des zones humides et cours d’eau.
130 millions d’euros pour cinq ans
Pour cela, l’État, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne,
la Région Bretagne, les Départements des Côtes-d’Armor et du Finistère, les
collectivités locales et la chambre d’agriculture de Bretagne
ont budgété 130 millions d’euros sur cinq ans.
Les sommes allouées serviront à financer les mesures
agro-environnementales et climatiques (Maec) que les exploitants de ces zones
s’engagent à tenir dans le cadre de la nouvelle Politique agricole commune
(PAC). « Elles sont des aides principalement issues du budget de la
PAC, concède la préfecture du Finistère. Mais elles sont
complétées par des budgets de l’État ou des partenaires. Le montant d’aide du
fonds Feader (PAC) représente moins de 30 millions sur les 130 millions du
Plan algues vertes. »
S’engager, oui mais…
La Maec « Algues vertes », encore floue il y a peu,
« incite les exploitations, quelle que soit leur production, à réduire
leur niveau d’apports azotés, mais également de produits phytosanitaires, en
fonction du niveau retenu par l’agriculteur », précise la préfecture.
D’autres mesures dans le même esprit sont disponibles.
Le dispositif des Paiements pour service
environnemental (PSE), qui rémunère les agriculteurs pour des actions qui
contribuent à restaurer ou maintenir des écosystèmes, a permis, en 2022,
d’accompagner 96 exploitations finistériennes, à quoi il faut ajouter les
28 exploitations déjà accompagnées en 2021.
Pour la baie de Douarnenez, cela représente
17 exploitations en 2022 et 15 en 2021. « Si besoin, on a bien plus de
volontaires », assure le président de l’établissement public
d’aménagement de la baie de Douarnenez, Joël Blaize.
Plus de suivi demain
En complément de ces dispositions volontaires, les
agriculteurs de ces baies vont recevoir, d’ici là mi-avril 2023, un courrier
avec leurs données personnelles relatives aux indicateurs « algues vertes ».
Cette démarche est mise en œuvre par les services de
l’État. « Les premiers amenés à recevoir ces courriers sont ceux qui
ont des efforts particuliers à faire en matière de fertilisation »,
explique la préfecture.
Après le délai des contrats passés avec les
exploitants, l’État promet de durcir le ton en cas de non-réalisation des
efforts. La police de l’eau vient de recruter deux agents supplémentaires.
D’autres seraient en cours de recrutement.
(1) La baie de Douarnenez, la baie de la Fôret (pays
Fouesnantais), la baie de l’Horn – Guilliec (pays de Morlaix), la baie du
douron et du Lieue de la grève (pays de Morlaix), les bassins-versants du
Quilimadec et de l’Alanan (pays de Brest).
Ce qu’il faut retenir du budget 2023, à
Plougasnou
Publié le
La prudence
reste de mise. À l’heure d’acter le budget de la commune pour l’année 2023,
jeudi 23 mars, les élus du conseil municipal de Plougasnou veulent continuer à
le maîtriser. Ils misent sur l’amélioration du cadre de vie des habitants.
Après quelques travaux, la chapelle du
Diben, propriété de la commune depuis 2022, sera dédiée aux animations
associatives et autres concerts. | OUEST-FRANCE
À l’heure de l’examen des comptes administratifs, la
maire, Nathalie Bernard, précise ne pas avoir eu beaucoup recours à
l’emprunt : « la trésorerie a permis les investissements. »
Par ailleurs, le ratio de désendettement est maîtrisé, « avec un
résultat de clôture de 548 000 €, on peut continuer à investir. »
Cependant, les incertitudes liées au contexte
international sont pesantes : il va falloir faire avec l’inflation, et la
hausse des coûts de l’énergie de 227 % : « L’idée est de trouver des
économies à faire dans le domaine de l’isolation thermique des bâtiments. Le
changement de la chaudière (écoles, mairie, salle des fêtes) commence à porter
ses fruits, en dépit de l’augmentation du pellet. »
Pas touche à l’impôt
Pour faire fonctionner
la commune, les élus
ont inscrit 3 779 000 €. Les charges de personnel mobilisent 51 % des
dépenses.
Cette trajectoire, la majorité veut la conserver sans
toucher aux impôts locaux. Le taux de la taxe foncière ne bougera pas.
« L’État augmente ses bases d’un peu plus de 7 %, c’est important,
poursuit la maire. On voulait augmenter la taxe d’habitation des
résidences secondaires qui représentent 40 % du parc immobilier, mais elle est
corrélée à la taxe foncière. Nous n’avons pas voulu infliger dans ce contexte
difficile une double peine aux Plougasnistes qui vivent ici à l’année. »
Chapelle du Diben, maison de la mer,
éclairage…
Du côté des investissements, soit 2 460 000 €, il
faudra attendre 2024 pour le gros projet de médiathèque. « Cette
année, nous allons travailler sur le cadre de vie des habitants » :
le schéma vélo et les déplacements doux (50 000 €), le programme signalétique
et mobilier urbain (75 000 €), le remplacement des 240 poteaux en bois,
aujourd’hui pourris, rue de La Méloine, les travaux sur les bâtiments publics
(chapelle du Diben, maison de la mer, éclairage… ) et sur la voirie. Une
nouvelle réserve incendie va être créée.
« Quelle part est dédiée à l’activité
économique ? » demande Jean Rouve, élu de l’opposition qui préfère
s’abstenir. « Les zones artisanales sont du ressort de Morlaix
Communauté, qui, par ailleurs, va accompagner le développement d’une grosse
entreprise de la commune », lui répond la maire.
Au niveau des budgets annexes, le budget du camping
est suffisant pour les travaux et l’achat d’une cabane. 1 363 000 € ont été
inscrits pour viabiliser les nouveaux lotissements de Croas ar Scrill et
Jaurès. Enfin, des travaux non chiffrés sont à prévoir pour la cale et un
muret au port de Térénez.
Une présentation du budget,
des subventions aux associations...., en présence du Ouest-France et du
Télégramme, une seule personne dans le public, une seule association
représentée par ma présence "l'APPBS", qui elle ne demande pas de subvention.
Photo pyb29
Le Diben mardi 21 mars 2023
Plougasnou. Le "défrichage" de l'Anse de Primel
continue
Trébeurden. Au tribunal administratif, le vent
continue de souffler sur la Potinière
Publié le
En février
2023, un copropriétaire de la Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor), avait
attaqué l’arrêté municipal de mise en sécurité du bâtiment désaffecté. Le
tribunal administratif de Rennes a rejeté cette requête.
L’immeuble de la Potinière, à proximité des
Roches Blanches et de la plage de Tresmeur, connaîtra encore un avenir
incertain en 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le feuilleton judiciaire de la Potinière, le
bar-restaurant désaffecté de
Trébeurden
(Côtes-d’Armor), continue. Le 16 février 2023, une audience se déroulait au
tribunal administratif de
Rennes
(Ille-et-Vilaine). L’un des deux copropriétaires du bâtiment avait attaqué
l’arrêté municipal de mise en sécurité des lieux,
pris par la maire Bénédicte Boiron début 2021.
Le tribunal a rendu sa décision jeudi 9 mars 2023, donnant raison à la
municipalité.
Un danger « extrinsèque »
Ce procès fait remonter la saga de la Potinière en
décembre 2020 : la tempête Bella frappe le littoral Trégorrois, et la
charpente de la Potinière
subit de plein fouet les assauts du vent. Elle finit par
céder. La maire de Trébeurden dépose saisit
alors le tribunal administratif pour sommer les propriétaires à faire des
travaux, qui permettraient de sécuriser la structure et la voie publique.
Trois ans plus tard, l’avocat de la société Eolarmor
soutient que « le prétendu danger imminent qui menacerait l’immeuble
ne résulte pas d’une cause qui lui est propre, mais de causes qui lui sont
extérieures ». Un argument qui vise à rendre l’arrêté municipal
caduc, en montrant que la société n’a pas à assumer le coût de cette
dégradation « extrinsèque ».
« 20 ans sans entretien »
Un argument irrecevable, selon l’avocat de la
commune, qui précise que « la situation de danger […] ne résulte pas
d’un phénomène extérieur, mais bien d’une cause intrinsèque au bâtiment
lui-même, faisant suite à son importante dégradation et son absence de
toiture ». Par ailleurs, des expertises menées sur le bâtiment
tendent à prouver que des risques de chutes de pierres existaient bel et bien.
Un risque qui justifiait en soi l’adoption de cet arrêté.
Par ailleurs, les études parcourues par le tribunal
mettent en avant le fait que « les désordres affectant l’immeuble […]
résultent directement de son état de vétusté, en l’absence d’entretien depuis
près de 20 ans ». De ce fait, la seule existence d’un différend entre
Eolarmor et la commune de Trébeurden quant au futur de l’immeuble « ne
pouvait exonérer la société des obligations d’entretien de l’immeuble, qui lui
incombent en tant que propriétaire ».
Le tribunal a rejeté les requêtes d’Eolarmor, et
ordonne à la société le versement de 2 000 € à la commune de Trébeurden au
titre des frais exposés.
Jean-François
Jacob, ex-patron de la Sica de Saint-Pol-de-Léon, se tourne vers un secteur en
pleine expansion. La demande internationale en algue serait particulièrement
forte.
Les viviers de la Méloine, à Plougasnou,
viennent d’être rachetés par Bezhin Breizh. | ARCHIVES
Bezhin Breizh, c’est quoi ?
Traduisez l’algue de Bretagne , en français.
C’est le nom de la société lancée par Jean-François Jacob, ancien patron de la
Sica de Saint-Pol-de-Léon, il y a un an. Une trentaine de personnes y sont
salariées.
Quel est son objectif ?
La jeune société est déjà lourdement capitalisée.
« On a pu démarrer grâce à l’appui de la région Bretagne et d’Arkéa »
, glisse Jean-François Jacob. Le but est notamment de travailler dans le
secteur de l’algue. D’exporter l’algue finistérienne à l’international, mais
aussi de la vendre sur le sol français. « On veut pouvoir en
distribuer aux industriels du monde entier, quel que soit le secteur. »
Pourquoi l’algue ?
L’algue est un secteur en pleine expansion.
Cosmétique, gastronomie… La demande est forte. « La macroalgue, ici, a
une qualité que tout le monde nous envie » , lance le patron de
Bezhin Breizh. Il détaille : « Sur le plan international, la demande
monte en puissance, mais avant de vendre, il faut avoir une macroalgue de
bonne qualité. » Dans l’objectif de disposer d’une eau de mer de
qualité, Bezhin Breizh dispose déjà d’une filiale, les Viviers de Roscoff.
L’entreprise se tourne aussi vers la culture sous serres, notamment pour
garder une température d’eau optimale.
Des nouveaux investissements
Pour une somme que Jean-François Jacob ne souhaite
pas dévoiler, les Viviers de la Méloine (devenus Global Seafoods), à
Plougasnou, viennent également d’être rachetés. L’entreprise était en
difficulté et avait du se séparer d’une partie de son personnel. « Le
site dispose de l’ancien bâtiment de cuisson d’Intermarché. Celui-ci va nous
servir à préparer des algues. Cela nécessitait un bâtiment agroalimentaire
connecté à l’eau de mer. Ici, c’est déjà le cas. » Bezhin Breizh
assure vouloir recruter de nouveaux salariés dès 2019. En coculture, la
société va aussi tenter une incursion sur le marché de la crevette.
Figure de Trébeurden et amoureux du patrimoine,
Philippe Soufflet est décédé
Publié le
Philippe
Soufflet avait 79 ans. Il est décédé mercredi 15 mars 2023 d’une rupture
d’anévrisme. Ses obsèques seront célébrées mardi 21 mars, à 10 h 30, en
l’église de Trébeurden (Côtes-d’Armor).
Philipe Soufflet va laisser un grand vide dans le
milieu culturel de Trébeurden | OUEST-FRANCE
Philippe Soufflet est décédé brutalement, d’une
rupture d’anévrisme, mercredi 15 mars 2023. La nouvelle a été synonyme de
tristesse et de consternation, au sein de sa famille et de ses nombreux
amis.
Il a aussi œuvré pour la restauration de la chapelle
Saint-Loup de Lanvellec, la restauration
du retable de la chapelle de Penvern. Il avait également réussi à
collecter les 5 000 € nécessaires à la restauration du tableau de l’abbé
Luyer, actuellement accroché sur le mur de la salle du conseil municipal,
à, la mairie.
Noël Lefort, président de l’Association des amis
du patrimoine religieux de Trébeurden (APRT), évoque un homme
volontaire et efficace dans toutes ses actions, qui mettait son engagement
et ses capacités au service des équipes, sans jamais se mettre en avant .
Homme de conviction, Philippe Soufflet a aussi
été un ardent et actif opposant à la lutte contre l’extraction de sable en
baie de Lannion.
Le président tu Yacht-club, Michel Guillemain,
son meilleur ami de soixante ans , effondré par ce
décès trop brutal , a tenu à rappeler la passion de
Philippe pour la mer et Trébeurden. Il était toujours attentif à ce qui se
passait dans la commune .
À 79 ans, Philippe Soufflet restait d’ailleurs
très actif dans ses missions.
Ses obsèques seront célébrées, mardi 21 mars, à
10 h 30, à l’église de Trébeurden.
Le GR 34 est
un sentier très fréquenté des promeneurs. À Plougasnou (Finistère), la portion
qui relie Ker Maria à Primel a été estimée prioritaire, dans le programme de
travaux de sécurisation pour 2023. En effet, les marches y étaient devenues
très glissantes, et le bois de la passerelle et des mains courantes avait
pourri.
Pour les agents des services techniques de
Plougasnou qui s’occupent des travaux de sécurisation du sentier côtier, la
difficulté principale reste l’accessibilité : impossible d’amener les engins
de chantier au plus près pour transporter les matériaux. | OUEST-FRANCE
Il faut descendre et longer le sentier côtier, par
le chemin de Lézouard, sur quelques mètres à partir de Ker Maria, à
Plougasnou (Finistère), avant de pouvoir observer les changements. Des
travaux de sécurisation du GR34 sont actuellement entrepris par la mairie,
avec vue sur la plage Saint-Jean-du-Doigt/Plougasnou.
Qu’est-ce qui est refait au niveau du
sentier côtier de Ker Maria à Primel ?
La passerelle de la pointe de Ruffelic sera
refaite, tout comme les marches et les mains courantes de Ker Maria.
Certaines portions du sentier, comme à Primel, vont devoir être décalées,
du fait des affaissements. « Nous prévoyons vingt-deux jours de
travail, jusqu’au 17 mars, détaille Nathalie Bernard, la maire.
Pendant ce temps, les promeneurs peuvent accéder au sentier, sauf
quand la passerelle sera changée. »
Pourquoi ces travaux sont-ils
nécessaires ?
Certaines marches des escaliers sont devenues
très glissantes. D’autres n’ont pas été changées depuis vingt ans. C’est
donc dangereux, alors que le GR 34 est très fréquenté. « Nous
l’avons placé en priorité pour l’année 2023 car il était urgent de le
sécuriser et de protéger les risques de chutes. L’enjeu est de bien
l’aménager sans le dénaturer. C’est pourquoi des matériaux comme le bois
ont été privilégiés. »
Quelle est la difficulté principale pour
les agents chargés de cette sécurisation ?
L’accessibilité. En effet, les engins de
transports ne peuvent pas se garer à proximité. Les agents doivent donc
descendre le sentier à pied, en portant les outils et les menuiseries sur
au moins 700 m aller-retour. Pas forcément aisé !
Combien coûtent ce chantier à la mairie ?
8 000 € en comptant l’activité des quatre agents
des services techniques mobilisés.
En quoi cela s’inscrit dans un projet à
long terme pour la commune ?
Le tronçon du GR34 qui fait peau neuve a la
vue sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE
« Plougasnou a 17 km de GR. Nous devons
toujours réfléchir à comment l’entretenir, l’aménager le moins possible. Il
faut aussi que les promeneurs s’habituent à ce que le chemin ne soit plus
forcément côtier, mais davantage reculé », glisse Françoise
Genevois-Crozafon, adjointe à l’environnement.
La commune souhaite s’inscrire au dispositif « France
vue sur mer », pour mieux appréhender les
enjeux d’érosion.
Carantec. Conseil : un budget mouillages
excédentaire
Publié le
Lors du conseil municipal vendredi, Philippe Auzou,
conseiller municipal délégué au nautisme et en charge du dossier mouillages de
la commune, a fait part de sa satisfaction à la lecture des chiffres du compte
administratif 2022 du budget mouillages.
La section de fonctionnement a dégagé un excédent de
1 794 €, et celle d’investissement de 16 354 €. Une bonne nouvelle, après un
compte administratif 2021 à l’équilibre, mais dont la section fonctionnement
présentait un déficit de 2 420 €. Et après des années 2019 et 2020 qui, elles,
étaient déficitaires.
Dans la foulée, le budget primitif 2023 a été voté à
l’unanimité sur un chiffre de 123 793 € en section de fonctionnement et de
41 854 € en section d’investissement.
La commune de Carantec, qui dispose de
700 mouillages, est la station balnéaire ayant la plus grande capacité
d’autorisations d’occupation temporaire (AOT) du domaine public maritime de la
baie de Morlaix.
Les anciens viviers situés sur l’estran du
Diben vont être démolis, jugés trop « dangereux »
Publié le
D’anciens
bassins de bigorneaux, inutilisés depuis des années, se trouvent sur l’estran
du port de Plougasnou (Finistère). En mauvais état, ils vont être démolis du
20 au 25 mars 2023.
Les anciens viviers situés sur l’estran du
port de Primel-Le Diben, à Plougasnou, seront démolis du 20 au 25 mars 2023. |
OUEST-FRANCE
D’anciens bassins de bigorneaux se trouvent sur
l’estran du port de Primel-Le Diben, à Plougasnou (Finistère).
Situés au nord du terre-plein dit de La Méloine, au
fond de l’anse, ils sont à l’état d’abandon depuis de très nombreuses années.
Des premières opérations de désamiantage ont été réalisées en décembre 2022.
Des engins de chantier sur l’estran
Morlaix communauté enclenche la seconde vitesse et
opérera leurs démolitions. « Ils sont très dangereux et situés proches
d’habitation. C’est du béton armé avec des morceaux de ferrailles, rouillés
par l’eau de mer », explique Nathalie Bernard, la maire de
Plougasnou. Des engins de chantiers se trouveront donc sur l’estran, pour
mener à bien cette intervention, du 20 au 25 mars 2023.
Plousgasnou. Nos friches industrielles
sont toujours là
Photos pyb29
Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles
représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée
sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ?
L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?
Rien à voir
avec les importantes pollutions survenues depuis novembre 2022 sur les côtes
atlantiques, mais quelques microbilles en plastique ont été trouvées sur la
plage de Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. Avec de plus importants
coefficients de marée dans les jours à venir, de nouveaux échouages sont
envisageables.
Quelques larmes de sirènes, des billes de
plastique, ont été retrouvées échouées en petite quantité sur la plage de
Primel, à Plougasnou, dimanche 5 mars 2023. | MAIRIE DE PLOUGASNOU
Surnommées larmes de sirènes, elles n’ont pourtant
rien de joli. Des microbilles en plastique se sont échouées sur la plage de
Primel, à Plougasnou (Finistère). Une promeneuse en a trouvé quelques-unes,
dimanche 5 mars 2023.
Rien à voir avec le raz-de-marée
survenu
sur les côtes atlantiques
depuis fin novembre 2022, mais le phénomène arrive désormais par la Manche.
Ces petites billes, de moins de 5 millimètres, n’étaient d’ailleurs plus
visibles ce mercredi 8 mars 2023. Avec de plus importants coefficients de
marées dans les jours à venir, il est possible de voir de nouveaux échouages.
« C’est la première fois que ça arrive chez
nous »
« La pollution était très diffuse,
précise Nathalie Bernard, maire de Plougasnou. C’est la première fois
que cela arrive chez nous. Il est impossible de les prélever ou d’envisager un
nettoyage. »
La cale de l'ancien canot de sauvetage attend que
l'on veuille bien s'occuper d'elle.
Le Diben mercredi 01 mars 2023
Bonne nouvelle
Démolition des anciens viviers au Diben (info
mairie)
Suite aux opérations de désamiantage
réalisées en décembre 2022, la démolition des anciens viviers
situés sur l'estran du port de Primel - Le Diben, au nord du
terre-plein dit de La Méloine, aura lieu du 20 au 25
mars 2023.
Plousgasnou. Nos friches industrielles
sont toujours là
Photos pyb29
Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles
représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée
sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ?
L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?
Qui veut acheter un terrain à 26 340 € pour
construire sa maison à deux kilomètres de la mer ?
Publié le
Alors que se
loger devient de moins en moins accessible dans les communes côtières,
Plougasnou (Finistère) met en vente trois lots destinés aux primo-accédants ou
propriétaires de petits logements, à des prix abordables. Les terrains du
lotissement communal seront commercialisés à partir de ce mercredi 1er mars
2023, et il faut remplir un dossier de candidature.
La commune de Plougasnou commercialise trois
terrains situés à proximité du bourg et non loin de la côte. Ils seront vendus
à des primo-accédants ou à des propriétaires de petits logements pour qu’ils y
construisent leurs résidences principales. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Le
nombre de résidences secondaires frôle les 44 % dans
cette commune littorale du Trégor. La mairie
va ainsi commercialiser trois lots, situés rue de Jean-Jaurès, destinés aux
primo-accédants et aux propriétaires de petits logements qui «
souhaitent acquérir un terrain pour y construire une maison individuelle en
résidence principale », précise la municipalité.
Il faut compter entre 26 340 € pour le terrain
viabilisé de 439 m² ; 30 540 € pour celui de 509 m² et enfin 31 260 € pour
celui de 521 m². Ils sont libres de constructeur.
Une enquête publique pour les travaux de
l’estacade de Roscoff
Publié le
Une demande
d’autorisation environnementale est présentée par la Région dans le cadre des
travaux de réfection de l’estacade de Roscoff (Finistère). Du lundi 13 mars
2023 au vendredi 14 avril 2023, une enquête publique unique sera lancée. Une
commissaire enquêtrice a été nommée. Depuis 2011, l’estacade est interdite aux
véhicules et a fait l’objet de plusieurs diagnostics, études et de changements
d’intervenants pour mener les dossiers. L’issue est peut-être proche.
L’estacade est interdite aux véhicules
depuis 2011. | OUEST-FRANCE
L’estacade de Roscoff (Finistère) va-t-elle enfin
être l’objet de travaux de rénovation ?
Jugée en mauvais état en 2011, elle est interdite aux
véhicules depuis. En 2016, il avait été envisagé d’interdire ou limiter
l’accès aux piétons. Des travaux de rénovation étaient envisagés en 2017.
Douze ans après les premières mesures,
une enquête publique laisse présager un chantier à venir.
Construite en 1968
Construite en 1968, pour permettre l’embarquement des
passagers pour l’île de Batz à marée basse, l’estacade avait fait l’objet d’un
diagnostic en 2011.
Celui-ci faisait état de fissures, décollements et
déformations sur la structure, ainsi que d’altérations sur plusieurs piliers.
Le poids autorisé sur l’ouvrage avait été réduit de moitié : de 600 kg par m²
, il était passé à 300 kg/m2.
Deux autres diagnostics en 2016
En 2016, sur demande du sous-préfet de Morlaix, deux
nouveaux diagnostics ont été conduits. Le premier, pour indiquer au maire de
Roscoff « si un arrêté d’interdiction totale de la circulation
s’imposait ».
Le second, lui, devait « faire le point, dès
le début de la saison estivale, sur les mesures de sécurité à prendre »,
pour l’utilisation par les piétons.
Quatre millions d’euros de travaux
Un listage des travaux avait même été dressé, pour un
coût de 4 millions d’euros, dont une partie à la charge de la commune de
Roscoff, délégataire de l’infrastructure. Le Département étant, lui,
concessionnaire.
En 2017, une nouvelle étude a fait ressortir que,
depuis le diagnostic de 2011, l’ouvrage n’avait pas bougé. Exit le
remplacement du tablier du dessus et le renforcement des 44 piliers. La
Région, devenue concessionnaire des ports bretons, avait écarté provisoirement
le dossier.
33 jours d’enquête publique
Depuis le 1er janvier 2022, la commune est
délégataire des infrastructures du vieux port, pour une durée de dix ans.
L’estacade est sortie de la concession, le temps des travaux prévus, financés
à 100 % par la Région.
Du lundi 13 mars 2023, 9 h, au vendredi 14 avril
2023, 17 h, une enquête publique unique va être lancée.
Son dossier en version papier, comportant l’étude
d’incidences environnementales, sera consultable pendant les 33 jours de
l’enquête, aux heures d’ouverture, dans les mairies de Roscoff et de l’île de
Batz.
L’enquêtrice Maryvonne Martin, juriste à la retraite,
désignée en qualité de commissaire enquêteur par le tribunal administratif de
Rennes (Ille-et-Vilaine), sera présente en mairie de Roscoff, à quatre
reprises : lundi 13 mars 2023, de 10 h à 12 h ; mercredi 22 mars 2023, de 9 h
à 12 h ; samedi 1er avril 2023, de 9 h 30 à 11 h 30 ; et vendredi
14 avril 2023, de 14 h à 17 h. Et en mairie de l’Île-de-Batz, mardi 11 avril
2023, de 14 h à 16 h.
Roscoff. 238 000 € d’avenants pour le chantier
du centre nautique
Publié le
Le budget du chantier du centre nautique a
été complété par des avenants. | OUEST-FRANCE
À l’ordre du jour du conseil municipal de jeudi, des
avenants ont été présentés pour le chantier du centre nautique. Après
l’étude des sols effectuée et les rapports en découlant, un avenant de
49 670 € supplémentaires est proposé pour le terrassement du vide
sanitaire, et l’ajout d’un géotextile sous la voirie et le parvis.
Un avenant de 56 832 € est proposé pour un
terrassement complémentaire pour la pose de pièces de charpente, diverses
études et adaptations constructives.
Un avenant de 94 427 € est soumis pour le système
d’extraction et de recyclage des gaz nécessaire dans le vide sanitaire.
Pour ce dernier poste, une moins-value sur le marché de base (- 60 245 €)
ramène le coût engendré à + 30 122 €.
Un quatrième avenant de 3 350 € pour une reprise
de talutage côté rue est soumis.
Enfin, un dernier avenant de 28 734 € a été
soumis pour des travaux de purge de blocs de pierre et de préforage des
pieux de fondation.
Tous les avenants ont été adoptés, même si les
cinq conseillers d’opposition ont voté contre. L’adjoint aux finances,
Michel Autret, a évoqué le chiffre de 994 000 € espérés au titre des
subventions.
Plougasnou.
Assemblée Générale d'ART
EN PLOUGASNOU
L’association "ART
EN PLOUGASNOU
» s’est réunie pour son assemblée générale le vendredi 24 février à 18heures à
la Maison des Associations à Plougasnou.
Le président, Jean Rouve, a fait le bilan du salon 2022 où se sont retrouvés
3000 visiteurs et 23 artistes exposés. Les ventes ont été nombreuses et le
rapport financier est favorable.
Pierre Reynard, trésorier, a remercié de leur soutien, la Mairie de Plougasnou
et M. Jean-Paul Bellec, adjoint délégué à la culture qui était présent. Une
vidéo de l’exposition 2022 a été projetée Le 42 ièm Salon se tiendra à la
Maison Prévôtale du 15 juillet au 15 août 2023. Les artistes sont très
nombreux à postuler et la sélection difficile car "
Art en Plougasnou
» reste très soucieuse sur la qualité des oeuvres (peinture, sculpture,
céramique, design) à montrer au public.
La réunion s’est terminée autour d’un verre amical.
En Bretagne,
Plouégat-Guérand, cette petite commune du Finistère nord, compte 140
lieux-dits baptisés en breton et témoins de son histoire. Comme toutes les
communes de moins de 2 000 habitants, elle est obligée par la loi d’harmoniser
ses adresses. Mais elle refuse « de détruire la notion de lieu-dit » en
ajoutant « rue » ou « chemin » en français.
Plouégat-Guérand, une commune du Finistère
(17 km2), possède 140 lieux-dits qui portent des noms bretons. La municipalité
refuse de les modifier. Le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre (à droite sur la
photo), et Claude Siche, adjoint chargé des affaires scolaires, estiment
qu’ils font partie du patrimoine local. | OUEST-FRANCE
Kerhalon bihan, Kerhalon braz, Penquer Kerbuel,
Kervennou Corvez… Toute l’histoire de Plouégat-Guérand résonne dans ces
lieux-dits. Cette petite commune de 1 065 habitants, située entre Morlaix et
Locquirec (Finistère), en possède 140 au hasard de ses 50 km de chemins creux.
« Ils représentent 20 % de nos adresses et ils parlent à tous les
Plouégatais. Ils ont une valeur charnelle pour les habitants, résume
le maire, Renaud de Clermont-Tonnerre. Dans notre commune où l’on a
encore des familles d’agriculteurs, les parents, les grands-parents, les
enfants vivent tous dans le même périmètre. Ils sont très attachés à
l’histoire du pays et de ses lieux-dits. »
« Au nom de l’efficacité, il ne faut pas
oublier la poésie »
Comme toutes les communes de moins de 2 000
habitants, Plouégat-Guérand est contrainte par
la loi 3DS à « l’obligation
d’adressage » (donner un nom aux voies et lieux-dits et numéroter
toutes les maisons) avant janvier 2026. Pour réaliser ce travail, 342 communes
bretonnes ont fait appel, depuis 2015, à La Poste qui a déjà finalisé 237
adressages.
« Sur le fond, résume l’adjoint
chargé des affaires scolaires, Claude Siche, on comprend bien que
c’est nécessaire pour la sécurité, pour les ambulances et les pompiers, pour
les transports et pour l’identification de chaque point de connexion de la
fibre. Nous avions choisi La Poste pour nous aider à faire ce travail dans les
délais impartis. »
Mais aux yeux des élus unanimes, celle-ci a
« standardisé toute la campagne de Plouégat-Guérand » en faisant
apparaître des chemins, des routes ou des allées dans tous les lieux-dits.
« On ne disait plus Traon Dour, mais route de Traon Dour,
résume Claude Siche. Mais enfin, route de Traon Dour, ça veut dire que
l’on va à Traon Dour alors qu’on y est déjà ! Quelque part, on détruisait la
notion même de lieu-dit. »
À Plouégat-Guérand, l’adjoint Claude Siche
et le maire Renaud de Clermont-Tonnerre face aux cartes de la commune, obligée
par la loi d’harmoniser ses adresses avant janvier 2026. | OUEST-FRANCE
À Plouégat-Moysan, une mise en règle « un
peu à marche forcée »
« Absurde, peste Renaud de
Clermont-Tonnerre. Au nom de l’efficacité, il ne faut pas oublier la
poésie. Nous avions proposé d’utiliser « hent » (en breton) plutôt que «
chemin » ou de donner un numéro à chaque maison dans les lieux-dits. On nous a
dit que nous n’avions pas le choix. Puis nous avons découvert le guide du Pays
de Brest qui montre que l’on peut faire autrement. Nous avons donc demandé à
La Poste de revoir sa copie. »
Un an après avoir fait finaliser l’adressage de sa
commune par La Poste, François Girotto, le maire de Plouégat-Moysan, située à
neuf kilomètres de Plouégat-Guérand, « regrette une chose : ne pas
l’avoir fait après Plouégat-Guérand. C’est évident que si l’on avait pu faire
autrement, on aurait juste mis un numéro devant le nom de nos lieux-dits,
témoigne l’élu. À l’époque, on s’est conformé aux directives, un peu à
marche forcée, même si cela ne nous plaisait pas trop. On a mis beaucoup
d’impasses ou de rues devant le nom de nos lieux-dits de façon à les rendre
identifiables en français. »
Tous les hameaux ou lieux-dits de
Plouégat-Guérand ont des noms en breton. | OUEST-FRANCE
Plouégat-Moysan s’apprête désormais à financer
« environ 2 000 € » pour changer toutes ses plaques de rues. À
Plouégat-Guérand, la facture sera moins salée. La commune modifiera seulement
les adresses dans le gros lotissement de Kermaria « qui peut poser
problème aux secours ». Pour le reste, elle est décidée à ne pas s’en
laisser conter. Elle s’appuiera notamment sur un document de l’Agence
nationale de la cohésion des territoires « qui indique que chaque
commune a le choix », fait valoir Claude Siche.
Le message a visiblement été reçu. Dans un
communiqué, La Poste annonce qu’elle « s’adaptera » aux
décisions de la commune, « le choix final des nouvelles adresses
relevant de la compétence de la commune ». Elle « remettra au
conseil municipal le projet final correspondant pour validation ».
« On voit les services publics partir les uns
après les autres, se désole Renaud de Clermont-Tonnerre. Il
ne faut pas en rajouter une couche. Et celle-là, c’est une couche irritante
car tout ce qui est culturel touche à la sensibilité des gens. »
La quantité de
tourteaux débarqués en France a été divisée par trois entre 2017 et 2022. Le
Finistère subit de plein fouet cette soudaine disparition : six gros caseyeurs
du département vont stopper leur activité. Bactérie ou réchauffement de l’eau,
le phénomène reste difficilement explicable pour les scientifiques.
Confronté à la mystérieuse raréfaction du
tourteau en Manche et golfe de Gascogne, le comité des pêches du Finistère a
confié une étude à l’Ifremer | ARCHIVES
Yannick Calvez est à la retraite depuis quinze
jours. Un repos bien mérité pour
ce nord-finistérien qui pêchait le tourteau
depuis 1985, mais qui lui laisse un goût amer : « J’aurais préféré
partir dans d’autres circonstances », souffle-t-il. Car son
bateau, et c’est le crève-cœur de tout marin, va devoir partir à la casse
faute d’avoir trouvé un repreneur.
Il faut
dire que le Kreizh Ar Mor ne remontait plus grand-chose dans ses
casiers. Le tourteau a presque disparu des eaux du golfe de Gascogne et de
la Manche.
« On a perdu 70 % des tonnages »
Le crabe a commencé à se faire plus rare en 2016,
et les choses n’ont fait qu’empirer depuis. « On a perdu 70 % des
tonnages », constate aujourd’hui Yannick Calvez. En tant que
président du comité des pêches du Finistère, premier département pour la
production de tourteaux, il centralise les échos des autres caseyeurs de
la zone.
Et leur constat n’est pas plus optimiste :
« Certaines marées ne couvrent même pas les frais. Il n’y a plus de
tourteaux au large, et plus à la côte non plus », rapporte-t-il.
Manière de dire qu’on ne trouve plus d’adultes, ni de juvéniles. «
C’est catastrophique », se désole l’ancien armateur.
Une licence est obligatoire pour la
pêche au tourteau. La majorité des débarquements français se fait en
Bretagne, dans le Finistère. La France importe aussi beaucoup depuis le
Royaume-Uni | ARCHIVES
Ce phénomène se lit dans les chiffres : jusqu’en
2017, la France débarquait entre 5000 et 6 000 tonnes de tourteaux par an.
En 2022, la production est tombée à 2 000 tonnes. Le Finistère est en
première ligne. Le tonnage au
quartier maritime de Brest
est passé de 657 à 316 tonnes entre 2017 et 2021. À Morlaix, de 1 815 à
784 tonnes.
Au Guilvinec, qui
débarquait encore 562 tonnes en 2017, impossible d’avoir les chiffres
récents car l’espèce n’est plus référencée dans le top 15 des plus pêchées
en valeur. Confronté à cette menace, le comité des pêches a confié une
étude à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer
(Ifremer).
La surpêche écartée
« C’est une pêcherie extrêmement bien
gérée, grâce aux licences. L’effort de pêche est maîtrisé depuis trente
ans », entame Martial Laurens, chercheur au laboratoire de
biologie halieutique de l’Ifremer. La surpêche est donc écartée des causes
de la raréfaction du « dormeur ». De même que
l’invasion du poulpe,
qui n’est pas véritablement un prédateur pour cette espèce. Le
scientifique, dont les recherches se poursuivent, penche plutôt pour
l’apparition d’un parasite qui aggraverait la mortalité du crabe.
Un nouveau parasite ?
Serait-ce l’hématodinium sp, déjà apparu dans les
années 1990 ? « Peut-être, mais ce parasite n’est pas forcément
mortel », tempère Martial Laurens. Il évoque les travaux de
chercheurs anglais qui ont identifié un nouveau parasite touchant
particulièrement les jeunes tourteaux : « Son apparition pourrait
être liée au changement climatique, sans certitude. »
Le biologiste évoque une autre hypothèse :
«
Le réchauffement de l’eau pourrait
altérer l’alimentation des larves et mettre leur survie en péril. »
Les caseyeurs hauturiers représentent la
majorité des captures de tourteaux | OUEST FRANCE
Si les causes de la disparition du tourteau au large
du Finistère sont vagues, ses conséquences sont, elles, bien réelles.
« La hausse du prix au kilo n’a pas suffi à compenser la perte d’activité »,
explique Yannick Calvez. D’autant que les pêcheurs ne sont pas indemnisés,
puisqu’il n’y a pas eu de baisse de quotas comme pour
la sole du golfe de Gascogne,
par exemple.
Les caseyeurs désarment
Six gros caseyeurs du département vont profiter du
plan de sortie de flotte
pour stopper leur activité. Il n’en restera que deux, rattachés aux viviers
Béganton de Roscoff. « On a investi pour l’avenir », déclare
son directeur, Eric Garin. Optimiste, il rapporte que ses pêcheurs observent
un retour des tourteaux juvéniles à la côte. Une fine lueur d’espoir dans un
océan d’inquiétudes.
En raison de
plusieurs démissions au sein du conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt
(Finistère), des élections municipales partielles sont organisées, le
26 février 2023. Pour les trois sièges vacants, trois candidats se présentent.
Voici leurs motivations.
Anaïs Murla, Marie-France Rolland et Marc
Boizard sont candidats pour être conseillers municipaux à Saint-Jean-du-Doigt
(Finistère). | OUEST-FRANCE
Le 26 février 2023, les habitants de la commune sont
appelés aux urnes, pour des élections complémentaires partielles.
Anaïs Murla, 36 ans, est infirmière libérale.
Elle habite dans la commune depuis 2013. Maman de deux enfants, elle a
déjà participé à la vie de la commune, notamment en étant membre de
l’association des parents d’élèves. Il s’agit de sa première candidature à
une élection. « C’est vraiment une découverte pour moi. Je me
présente dans l’idée de participer à la vie du village »,
décrit-elle.
Des candidats sollicités
Ses deux camarades avancent dans le même sens.
Marc Boizard, 66 ans, est retraité après avoir été éducateur en milieu
marin pendant quinze ans à Plougasnou, et responsable de l’école de voile
de Locquirec, pendant vingt ans. Il vit à Saint-Jean-du-Doigt depuis 1983.
Lui, avait été candidat, sans être élu, aux élections de 1989. Après ça,
« je m’étais dit que plus jamais je ne me représenterai »,
glisse-t-il.
Pourtant, lorsque des membres de l’actuel conseil
lui ont proposé, comme aux deux autres candidates, de se présenter pour
compléter le conseil, il a accepté. « C’est aussi pour rendre
service à l’équipe en place que je fais ça », indique-t-il. Grâce
à son activité professionnelle, « j’ai toujours été axé sur
l’environnement, c’est quelque chose qui me tient à cœur, tout comme le
sport », dit-il. Il conclut : « Je vais essayer
d’apporter ce que je peux au sein du conseil. »
« Que Saint-Jean reste une commune
attractive »
Enfin, Marie-France Rolland, 66 ans, vient
compléter le trio. Elle a quasiment vécu toute sa vie à
Saint-Jean-du-Doigt. Retraitée, elle a notamment été « formatrice
en insertion professionnelle à l’Agence nationale pour la formation
professionnelle des adultes (Afpa), puis cheffe de projet du contrat de
transition professionnelle, qui visait à l’insertion, l’accompagnement et
la prise en charge des salariés licenciés économiquement »,
explique-t-elle. Elle se présente avec « l’envie d’être utile à la
commune, de faire des choses pour que Saint-Jean reste une commune
accueillante ». Elle non plus, ne s’est jamais présentée à une
élection municipale.
Des citoyens appelés à voter
Anaïs Murla indique, avec un sourire : «
On va faire un demi-mandat, pour tester. »
Afin d’être élus dès le premier tour, les
candidats doivent obtenir la majorité absolue des scrutins exprimés, et un
nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits.
Si les deux conditions ne sont pas remplies,
alors, les citoyens devront retourner voter, le 5 mars 2023.
Lors du
conseil municipal de Plougasnou (Finistère), les prises de compétences de
Morlaix communauté ont été questionnées par les élus. Cela en inquiète
certains. D’autres points, comme le sentier côtier, ou la solidarité avec la
Turquie et la Syrie après le séisme, ont également été évoqués.
Des travaux vont être menés sur le sentier
côtier, à Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
Parmi la dizaine de délibérations à l’ordre du jour,
lors du conseil municipal de
Plougasnou, jeudi 16
février 2023, c’est celle qui a suscité le plus de débats. Les élus devaient
voter la prise de compétence Construction, aménagement, entretien et
gestion d’équipement culturels et sportifs d’intérêt communautaire, par
Morlaix communauté.
« Une super structure administrative »
Concrètement, il s’agit de redéfinir la compétence
actuelle de Morlaix communauté à ce niveau, notamment pour « définir
ce qu’est l’intérêt communautaire, afin d’établir une liste d’équipements qui
correspondraient à cette définition », détaille la maire, Nathalie
Bernard. En revanche, cela n’actera pas forcément leur transfert.
Pour le cinquième adjoint, Jean-Paul Bellec, au-delà
du vote de cette délibération, « les transferts de compétences vers
Morlaix communauté sont de plus en plus nombreux et conduisent à une réflexion
simple sur la disparition future, lente et progressive de la gestion communale
des communes au profit d’une super structure administrative ».
Pour l’élu, Morlaix communauté assure des missions
importantes, cependant, selon lui, un transfert de compétences trop important
pourrait « éloigner les habitants de chaque des communes des instances
de décision, voire des services communaux et ne pas forcément correspondre aux
intérêts locaux. »
Les conseillers ont débattu plusieurs dizaines de
minutes sur ce sujet et malgré dix abstentions, le conseil a approuvé cette
délibération.
La commune prévoit également, en 2023, la création
d’une réserve incendie à l’espace Coubertin, en plus de celles situées à
Kermebel et Tour ar Gall. Pour cela, elle va solliciter une subvention de 40
000 € au Département.
Ce vendredi
17 février 2023, Hervé Berville, secrétaire d’État à la Mer, a officialisé le
nombre de bateaux retenus dans le plan de sortie de flotte post-Brexit. Pour
rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national. Et la moitié exactement
– c’est-à-dire 45 - sont bretons.
Dans le port du Guilvinec, dans le sud
Finistère. | VINCENT MOUCHEL/ARCHIVES OUEST-FRANCE
Ce vendredi 17 février 2023, Hervé Berville,
secrétaire d’État à la mer, a officialisé le nombre de bateaux retenus dans le
plan de sortie de flotte post-Brexit.
Pour rappel, 90 bateaux sont concernés au niveau national.
Un bateau sur deux retenu est breton
Et l’équation est simple :
un sur deux – soit quarante-cinq – sont bretons.
Le ministère précise qu’il y a, en Bretagne, « 1 238 bateaux ».
C’est la région de la façade atlantique où il y en a le plus. « 64 »
demandes avaient été déposées pour bénéficier du plan de sortie de flotte ;
« 53 » de ces bateaux étaient éligibles et « 45 »
donc, ont été retenus. Avec cette précision qui vaut pour l’ensemble du
territoire national : à date d’aujourd’hui, « 77 % des armements
retenus ont accepté le PAI, 14 % sont encore en réflexion, et 8 % se sont
désistés ».
Hervé Berville rappelle que ces 90 navires
représentent « 3 % » du total des 2 860 bateaux que comptent
la France. En Bretagne, les 45 bateaux qui seront déconstruits représentent
« 4 % » de la flotte. Le secrétaire d’Etat rappelle aussi
avoir « mandaté les différents préfets pour voir comment on va
continuer à développer la filière ».
Les habitants
de Saint-Jean-du-Doigt, dans le Finistère, vont retourner aux urnes, dimanche
26 février 2023. Trois conseillers municipaux sont à élire, et trois candidats
se sont fait connaître.
Le conseil municipal de Saint-Jean-du-Doigt
sera bientôt en partie renouvelé, avec des élections prévues le 26 février
2023. | OUEST-FRANCE
En raison de plusieurs démissions parmi les élus de
Saint-Jean-du-Doigt (Finistère), depuis le début du mandat, les habitants sont
à nouveau appelés aux urnes dimanche 26 février 2023, pour des élections
municipales partielles complémentaires. Il s’agit d’élire trois conseillers
municipaux.
Des élections le 26 février
Depuis mercredi 15 février, on connaît le nom des
candidats, qui sont au nombre de trois. Il s’agit de Marc Boizard, Anaïs Murla
et Marie-France Rolland. Avec trois candidats pour trois sièges vacants, le
suspense quant à l’issue des élections est limité.
Cependant, pour être élus au premier tour, les
candidats doivent obtenir « la majorité absolue des scrutins exprimés,
et un nombre de suffrages au moins égal au quart des électeurs inscrits »,
indique la
préfecture dans un arrêté.
Si cela n’était pas le cas au premier tour, alors un second scrutin aura lieu,
le 5 mars 2023.
Pour rappel, avec les démissions de Denis Seité en
septembre 2021, celle de Virginie Jubeau en octobre 2022 et celle de
Maryse Tocquer, maire, en janvier 2023,
le conseil municipal était tombé à douze élus seulement, alors « que
l’effectif est légalement fixé à quinze personnes », souligne la
préfecture.
Une fois les nouveaux conseillers élus, le conseil
municipal, au complet, pourra alors procéder à l’élection d’un nouveau ou
d’une nouvelle maire. En attendant, avec le départ de Maryse Tocquer, c’est
Monique Nedellec, première adjointe, qui assure l’intérim.
L’Ifremer va
conduire en Bretagne une étude face à la prédation des araignées de mer sur
les moules de bouchots. Les mytiliculteurs manchois espèrent des solutions
plus rapides.
Les araignées de mer ont jeté leur dévolu
sur les moules de bouchots. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Est-ce un début de réponse apporté par le secrétariat
d’État à la mer face à
l’invasion des araignées de mer sur les parcs de moules
de bouchots ? Vendredi 10 février 2023, Hervé
Berville, secrétaire d’État chargé de la mer a annoncé le lancement d’un
« protocole scientifique expérimental avec l’appui de l’Ifremer pour
mieux comprendre le phénomène de prédation des araignées de mer sur les
cultures de moules de bouchots et rechercher des dispositifs d’effarouchement
».
Des recherches sur les araignées de mer
menées dans les Côtes-d’Armor
Ce protocole de recherche se déroulera dans la baie
de l’Arguenon dans les
Côtes-d’Armor, près de
Saint-Cast-le-Guildo, à partir de l’été 2023. « Par arrêté préfectoral, les professionnels ont la possibilité,
depuis plusieurs années, de mettre en œuvre des moyens de piégeage des
araignées de mer, par filet ou casier, afin de les relâcher au large.
Toutefois, on constate aujourd’hui l’insuffisance de ces méthodes avec des
pertes jusqu’à 70 % de la production de moules. »
« Réguler l’espèce »
Pour les mytiliculteurs manchois, ce n’est qu’un
début. « C’est bien que le ministère commence à se réveiller au bout
de trois ans, souligne Loïc Maine, mytiliculteur à
Bricqueville-sur-Mer. Mais on sait que de telles études durent
longtemps. Or ce que nous espérions, c’était une réaction rapide afin de
pouvoir réguler l’espèce. Combien de temps nos entreprises vont-elles pouvoir
tenir ? »
« Nous demandons d’avoir un principe
général de protection de nos élevages »
Président du comité régional de la conchyliculture
Normandie mer du Nord, Thierry Hélie note un
point positif : « Il est enfin acté que
les moyens qu’on nous donne depuis des années sont insuffisants face à une
prédation persistante. Je note aussi que c’est une réflexion nationale qui est
enclenchée. Désormais nous demandons d’avoir un principe général de droit de
protection de nos élevages. Et la
biodiversité y gagnera.
»
Halte aux
marées vertes (HAMV) a tenu son assemblée générale, dans une ambiance tendue,
samedi 11 février 2023, à Andel (Côtes-d’Armor). La coprésidente, Annie Le
Guilloux, a quitté l’association. Explications.
Annie Le Guilloux (3e en partant de la
gauche) a quitté la coprésidence d’Halte aux marées vertes, samedi 11 février
2023, à Andel. | OUEST-FRANCE
Le débat a été «
houleux.Pas moyen de parler », s’agace une
adhérente. « C’est trop politisé », ajoute un autre. «
Ce n’est pas une super image de l’asso », enchérit une autre,
déçue.
Des membres de l’association Halte aux
marées vertes, ici avec Alain Goutal, dessinateur lors de la présentation
de l’événement Dérivages 2 à Planguenoual, en septembre 2022. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Des tensions couvaient au sein de l’association
entre Annie Le Guilloux, coprésidente et Gilles Monsillon, coprésident
depuis 2021. Elles se sont exprimées lors de cette assemblée générale.
Deux coprésidents, deux orientations et… deux sons de cloche.
Du côté d’Annie Le Guilloux
« On sait qu’une présidence, c’est une
lourde charge. D’où notre coprésidence. Ça se passait bien au début, puis
j’ai bien vu un certain manque de travail sur certains dossiers. Je suis
dans l’association depuis longtemps. Je me suis donc retrouvée
porte-parole », relate Annie Le Guilloux.
« Des gens se sont éloignés de
l’association car certains trouvent que c’est une annexe de LFI
(La France insoumise) ! Je me bats pour l’indépendance politique
de HAMV. Elle doit accueillir des gens de toute sensibilité. »
Et maintenant ? « Je quitte cette
association mais je vais poursuivre la lutte contre l’agriculture
industrielle. Je vais investir mon énergie militante dans des associations
plus jeunes ».
Un regret ? « On n’a pas eu la
transparence souhaitée ».
Du côté de Gilles Monsillon
« On
revendique la même chose. C’est le fonctionnement qui ne va pas. Notre
coprésidente était trop présente. On ne nous impliquait pas réellement sur
certains dossiers.
La préparation de la manifestation Dérivages 2
n’a pas arrangé les choses. Normalement, on doit partager les tâches. Elle
s’était mise en retrait du CA ensuite », raconte
Gilles Monsillon.
« Quand je milite pour dans un mouvement
politique, je le fais dans d’autres circonscriptions et pas à HAMV. Nous,
nous allons continuer à travailler et à construire ».
Gilles Monsillon (à gauche) et des
membres de l’association Halte aux marées vertes. « L’enjeu, maintenant,
est de faire un vrai groupe. » | OUEST-FRANCE
"Infatigable militant
écologique, Président de l’association environnementale Sauvegarde du
Penthièvre, André Ollivro lutte depuis des années contre la pollution
toxique des algues vertes sur le littoral breton. Élu Breton de l’année
2009 pour ce combat, il n’a de cesse de faire entendre sa voix tant par
ses actions que dans ses publications : La Bretagne est-elle une porcherie
? ou Le scandale des algues vertes."
Les friches industrielles du Diben sont toujours là avec le danger qu'elles
représentent pour la population. Le jour où l'on trouvera une personne empalée
sur les fers à béton, Morlaix communauté interviendra peut-être ?
L'ARAP va peut-être finir par s'en occuper ?
Plan de sortie de flotte : le Finistère
représente un tiers du plan, deux missions confiées
Publié le
Rosemary BERTHOLOM
Le secrétaire
d’État à la Mer, Hervé Berville, a confié une mission au préfet du Finistère
et une autre au préfet de Région. Le Finistère est le département le plus
concerné par le plan de sortie de flotte.
Dans le cadre du plan de sortie de flotte,
plusieurs armateurs du pays Bigouden ont candidaté. En Finistère, des bateaux
de Concarneau et de Roscoff ont également déposé des dossiers. | VINCENT
MOUCHEL
Pour rappel, deux timings sont à respecter
dans le cadre légal de ce plan de sortie de flotte : à compter de la réception
de la convention, le demandeur dispose de 15 jours ouvrés pour la retourner
signée ; à compter de la notification de la convention attributive, le
demandeur aura un délai de 90 à 120 jours pour sortir son navire de flotte.
Deux missions pour deux représentants de
l’État en Finistère
Puis, au 1er juillet 2023, dans la
continuité du travail du préfet du Finistère, le préfet de Région, Emmanuel
Berthier, aura une mission : l’élaboration d’un schéma régional portuaire.
Le comité de pilotage se réunissait aujourd'hui à 14h au siège de Morlaix
Communauté dans la salle Cathédrale, il semblerait que "La Méloine" ne
respecte pas les règles imposées aux associations, c'est à dire "Comme lors de
sa précédente réunion, ce comité sera limité à une personne par association".
Bravo !!! Les passe-droits pour cette association sont donc toujours en
vigueur. Ils se croient tout permis, nous y sommes habitués.
RAPPEL
Le Diben vendredi 09 juillet 2021
Communiqué de l'APPBS et de l'ARAP
Associations APPBS et ARAP – Site
portuaire de Primel - Le Diben
Création d’un Comité de pilotage mais…..
A l’initiative de monsieur Marc ROUSIC, Conseiller Délégué au service Littoral
de Morlaix Communauté, une rencontre a eu lieu le 16 juin 2021 avec les
associations APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa) et ARAP (Amis
et Riverains de l’Anse de Primel) concernant l’aménagement du site portuaire
de Primel – Le Diben, la digue et l’emplacement de l’aire de carénage en
particulier…
Les représentants de l’APPBS et de l’ARAP ont été informés de la volonté de
Morlaix Communauté de respecter l’environnement, et de maîtriser
harmonieusement l’usage de la digue et future aire de carénage par les
utilisateurs. Cette volonté déclarée s’appuiera sur la création d’un Comité de
pilotage réunissant la commune – les professionnels – les financeurs – les
riverains – les associations – etc…
Pour l’APPBS et l’ARAP, rien à redire sur la procédure de mise en place de ce
Comité de pilotage, mais nous avons été surpris d’apprendre en fin de réunion
le déplacement prévu sans concertation du poste de ravitaillement en carburant
au sud des ex-établissements Lequertier. Ceci hypothéquant de fait une
implantation possible à cet endroit de la future aire de carénage.
Nous rappelons que les Associations sont formellement opposées à une aire de
carénage au fond de l’anse de Primel où une large zone humide très riche en
biodiversité est répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de
carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit
pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement.
En conséquence, les associations APPBS et ARAP,
demandent instamment au service Littoral de Morlaix Communauté, de surseoir au
déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre
démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de
l’aire de carénage.
À Carantec, il n’y aura pas de camping-cars la
nuit au Kélenn, cet été
Publié le
La maire de
Carantec (Finistère), Nicole Ségalen-Hamon, est revenue sur la question du
stationnement des camping-cars pour la prochaine saison. Un sujet abordé à
l’assemblée générale de CAP Carantec (Commerçants, Artisans, Professionnels),
il y a quelques jours. Les avis des professionnels sur la question sont
partagés.
Des camping-cars stationnés près du château
d’eau, sur le parking du Ménéyer, à Carantec. Ils ne pourront plus se garer à
côté de la salle du Kélenn, la nuit, cet été 2023. | OUEST-FRANCE
Le pays de Morlaix reçoit 1,8 million d’euros
pour ses projets en lien avec le monde maritime
Publié le
L’Union
européenne et la Région Bretagne mettent 1,8 million d’euros sur la table pour
financer des projets en lien avec le secteur maritime du pays de Morlaix,
jusqu’en 2027. Cette somme sera gérée par le groupe d’action locale pour la
pêche et l’aquaculture du pays de Morlaix.
Yannick Calvez et Marie-Claire Hénaff sont
respectivement vice-président et présidente de la commission mer et littoral,
pour le pays de Morlaix. | DR
Le nom est long, mais les actions, concrètes. Depuis
janvier 2023, le
pays de Morlaix est désormais un Galpa (Groupe d’action
locale pour la pêche et l’aquaculture) et
bénéficie d’une enveloppe de 943 552 € de la part du fonds européen pour les
affaires maritimes de la pêche et l’aquaculture (Feampa), pour 2021-2027. La
Région ajoute à cette enveloppe la même somme, portant le budget, pour cette
période et dans le territoire, à plus d’1,8 million d’euros. Jusqu’à présent,
le Feampa n’était pas géré par le Galpa mais par d’autres instances.
Des projets structurants pour le territoire
Concrètement, cela signifie que le pays de Morlaix
peut désormais recevoir des demandes de subvention pour le fonds européen dans
le secteur, pour des projets qui visent, par exemple, à la valorisation des
productions et métiers maritimes, au soutien de certaines filières maritimes,
à la préservation des milieux marins, ou à la cohabitation sur le littoral. La
commission mer et littorale (CML) est l’instance décisionnaire, pour l’accord
des subventions.
Lundi 30 janvier 2023,
Marie-Claire Hénaff a
été élue présidente de la commission, et
Yannick Calvez,
vice-présidente. La première est, depuis des années, l’élue référente aux
fonds européens du pays de Morlaix, et le second, président du comité des
pêches du Finistère.
Sur la période précédente, le fonds a, par exemple,
été mobilisé pour «
la rénovation de la galerie de visite criée de Roscoff.
Nous avions aussi financé la couverture d’un canal afin de limiter l’infection
des truites par le parasite déclenchant la maladie dite de l’hépatonéphrite »,
détaille le binôme à la tête de la CML.
L’avenir du port de Tréguier a mobilisé un
panel d’usagers et riverains
Publié le
Guirec Arhant,
le maire de Tréguier (Côtes-d’Armor), et Laurence Pérotin, directrice générale
adjointe des services, n’avaient pas espéré une telle mobilisation des
Trécorrois, samedi matin 28 janvier 2023, à la réunion de concertation pour
l’avenir du port.
Une soixantaine de Trécorrois a planché
samedi matin 28 janvier 2023 dans la salle des fêtes lors d’un atelier de
réflexions sur l’avenir du port de Tréguier. | OUEST-FRANCE
Dans le cadre du projet de la municipalité «
Tréguier demain », afin de dynamiser et de
mettre en valeur les atouts de la Petite cité de caractère des Côtes-d’Armor,
le réaménagement et la revalorisation de l’espace portuaire sont sur les
rails.
Samedi matin, dans la salle des fêtes, Guirec Arhant,
le maire, avait invité les Trécorrois à une réunion interactive, dans le but
de recueillir leurs réflexions et propositions, avec pour finalité d’établirun schéma directeur du réaménagement du port. Une étude était dans
les cartons depuis 2019, victime du confinement. Le maire reprend l’image
employée lors de la cérémonie des vœux :Le site est un diamant brut. Il
reste à faire le polissage !
Les objectifs de l’étude pour le
devenir du port
Le maire plante le décor.Nous avons la chance
d’avoir un foncier important, pour le développement du port, mal traité
aujourd’hui ! Au niveau du nautisme, le commerce de proximité, les quais et
les activités de fret.
Il assure :Je suis convaincu que le cabotage
a beaucoup d’avenir. Lucile Fauviaux, du cabinet d’études Commun
accord, et Caroline Boisgontier, de l’agence Univers, animent ce
premier atelier de concertation.
Assistées d’une vidéo, elles présentent les objectifs
de l’étude :Concilier les activités économiques portuaires avec celles
de loisirs et tourisme ; repenser les espaces publics piétons tout en
préservant une capacité de stationnement ; réorganiser les usages nautiques ;
apaiser et favoriser les perméabilités sur la route départementale 70.
Depuis le 1er janvier 2023, la gestion du
port est répartie entre : la
SPL Eskale d’Armor pour le port de plaisance
; la ville de Tréguier pour les espaces publics ; la Chambre de commerce et
d’industrie (CCI22) pour la zone industrialo-portuaire.
Après avoir rempli une fiche individuelle
atouts et faiblesses du port et de la ville, les participants sont
descendus sur les quais pourune balade urbaine.
Réunion publique le 25 mai 2023
Après cette première étape, le calendrier de l’étude
se déroulera jusqu’à fin mai 2024.
Mars 2023, diagnostic urbain,
paysager, architectural, la voirie, les réseaux, le nautisme et tourisme.
Mars à fin mai, enjeux et
orientation d’aménagements, faisabilité technique.Réunion
publique, prochain atelier le 25 mai 2023.
Juin à octobre : élaboration du
schéma directeur, phasage, programme d’actions, premier bilan financier.
Fin octobre à fin mai 2024 : plan
avant projet, chiffrage et calendrier opérationnel.
Une concertation, une ouverture que Morlaix
Communauté ignore : il est précisé dans l'invitation au prochain comité de
pilotage qui se tiendra le 01 février 2023 "Comme lors de sa précédente
réunion, ce comité sera limité à une personne par association", ce qui est
regrettable.....
Le Diben lundi 30 janvier 2023
Plougasnou. Voeux de la
municipalité à la population
La cérémonie s'est déroulée dans la salle municipale
en cour de finition, les travaux devrait être terminés au mois d'avril.
Une physalie a été trouvée sur la plage de
Primel à Plougasnou
Publié le
Attention,
elles sont très urticantes, il ne faut pas les toucher. Une physalie a été vue
sur la plage de Primel, à Plougasnou, il y a quelques jours.
Une physalie vue sur la plage de Primel, à
Plougasnou. Les physalies ou galères portugaises sont originaires des
tropiques et leur contact provoque de vives douleurs. | OUEST-FRANCE
Les physalies, ces invertébrés marins, proches des
méduses, sont de retour sur les plages du Finistère. Ce samedi 21 et dimanche
22 janvier 2023, elles ont envahi la plage de La Torche, à Plomeur
(Finistère). Quelques jours après, d’autres ont été trouvées sur la plage de
Primel, à Plougasnou.
Forte d’une poche d’air d’environ 10 cm sur le dessus
de son corps, la physalie peut flotter à la surface. Son flotteur naturel,
alimenté par une petite crête, lui a d’ailleurs valu le surnom de galère
portugaise. Elle se déplace en bancs de milliers d’individus dans les mers
tropicales et subtropicales et se nourrit de plancton, qu’elle attrape grâce à
ses grands filaments. C’est d’ailleurs cette partie du corps qui constitue le
plus grand danger : toucher ces filaments peut parfois provoquer des syncopes.
Plougasnou. Comité de jumelage : des élus en
visite à Würselen
Publié le
Des élus du pays de Morlaix en visite à
Würselen (Allemagne). | OUEST-FRANCE
À l’invitation du comité de Jumelage franco-allemand
de Würselen, une délégation d’élus et représentants du jumelage a participé,
dimanche, à Würselen (Allemagne), à une manifestation commémorative du 60e
anniversaire du Traité de l’Élysée.
Le document avait été signé, entre la France et
l’Allemagne, par le Général de Gaulle et Konrad Adenauer, scellant l’amitié
franco-allemande au travers de divers objectifs économiques, culturels et
sociaux.
Cette manifestation fut l’occasion d’une rencontre
entre Roger Niessen, maire de Würselen, Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix,
Sandrine Autret, adjointe au maire de Saint-Martin-des-Champs, et Jean-Paul
Bellec, adjoint au maire de Plougasnou.
Plougasnou. Le chantier de restauration du
cours du Pontplaincoat reprend
Publié le
Les travaux
commencés en 2017 près de l’embouchure continuent à partir de fin février 2023
avec l’assèchement des étangs de Kerdrenan, à Plougasnou (Finistère).
Les étangs de Kerdrenan après déboisement. |
OUEST-FRANCE
Le programme de restauration du cours original du
Pontplaincoat, qui va de Lanmeur au fond de l’anse du Diben, reprend fin
février, faisant suite aux travaux de 2021 sur les étangs de Kerprigent à
Saint-Jean-du-Doigt et au déboisement en 2022. Le projet d’ensemble, financé à
70 % par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, vise à remédier à l’état des eaux
de la rivière, un des plus alarmants de Bretagne.
Un milieu naturel très dégradé
De 1967 à 1973, il a été extrait 200 tonnes d’étain
et 10 tonnes d’or du cours initial du Pontplaincoat, qui a été détourné pour
les besoins de l’extraction du minerai. Les étangs de Kerdrenan et Mesquéau
ont été creusés alors. Si ce dernier a vocation à être préservé, les eaux des
premiers sont devenues trop chaudes et trop acides, ce qui a entraîné la
quasi-disparition des batraciens endémiques et l’apparition d’espèces
invasives comme la renouée du Japon, plante indésirable et, après une action
humaine, des écrevisses de Nouvelle-Guinée qui vivent enfouies dans la vase.
Le chantier vise à assécher les étangs, en filtrer
l’eau, puis créer un passage temporaire du Pontplaincoat sous la RD 46 qui va
de Plougasnou à Morlaix. Celle-ci sera coupée en mars et avril 2023 pour
refaire le pont cadre. Le cours et les méandres du Pontplaincoat seront
reconstitués au plus près du cours originel tel que le montrent les documents
d’avant la fin des années 60.
Après la fin de cette phase en juin 2023, le site
sera laissé en repos pour que le terrain puisse se tasser. Il sera ensuite mis
en eau, végétalisé et paysagé en septembre 2024.
Une déviation sera mise en place par Lanmeur sur la
RD 46 pendant les deux mois de construction du pont cadre, pour le trafic
principal.
Le budget de ces travaux est de 450 000 €.
Un retour de la biodiversité
originelle
L’objectif du projet est aussi de retrouver la faune
et la flore endémiques. En sus des batraciens, des poissons comme la truite
fario ou l’anguille, qui ne pouvaient pas remonter le Pontplaincoat du fait
des obstacles sur leur parcours, devraient in fine se trouver et se reproduire
sur tout le cours. Ces espèces feront l’objet d’un suivi scientifique pour
mesurer les améliorations.
Une pêche de sauvegarde aura lieu avant l’assèchement
des étangs, et la faune aquatique compatible sera déposée dans l’étang de
Mesquéau. Le cas des écrevisses de Nouvelle-Guinée, espèce invasive ici mais
en voie de disparition en Australie, est en cours d’étude.
Plougasnou. Des projets proposés et choisis par
les citoyens
Publié le
Un appel à
volontaires est lancé pour participer, en mars, à la commission de sélection
des projets qui seront soumis à un vote populaire.
Françoise Genevois-Crozafon, ajointe au
maire, et Florence Laperrouse, conseillère municipale, qui coordonneront les
projets participatifs | OUEST-FRANCE
La commune a mis en place un processus pour réaliser
en 2022 des projets d’intérêt général, dans les thématiques du cadre de vie,
de la culture et du patrimoine, de l’environnement et du bien vivre ensemble.
Les Plougasnistes sont appelés à proposer des projets
à l’aide de fiches téléchargeables sur le site de la commune ou à retirer en
mairie, où elles doivent être déposées avant le 28 février.
Une enveloppe de 5 000 € a été définie pour un ou
plusieurs projets, dans une démarche pilote. « Ces projets doivent
être proposés par des citoyens majeurs, indique Françoise
Genevois-Crozafon, adjointe au maire en charge de la participation citoyenne.
Les associations, qui bénéficient de subventions, ne pourront pas
porter de projets. Les sujets doivent être distincts des actions en cours dans
la commune. » En particulier, des sujets d’actualité comme
l’éclairage public sont exclus de ce cadre.
« Les budgets n’incluent pas les coûts liés
au travail des employés communaux, mais ils seront sélectionnés pour ne pas
faire peser de charges excessives sur eux, que ce soit pour le déploiement ou
l’entretien futur », précise la maire.
« La commune de Saint-Martin-des-Champs a mis
en œuvre cette démarche depuis trois ans et prévoit un budget de 40 000 €, et
Saint-Thégonnec, commune de taille comparable à Plougasnou, se lance cette
année avec le même budget, continue Florence Laperrouse, conseillère
municipale. Tous les projets entrepris à ce jour à Saint Martin
concernent le cadre de vie : aires de pique-nique, espaces de jeux. »
Une commission composée d’élus municipaux de toutes
tendances et de trois citoyens volontaires siégera en mars pour étudier,
évaluer et sélectionner les projets. Un appel est lancé pour que des candidats
se présentent d’ici à fin février.
Un vote populaire aura lieu en avril pour désigner
les projets lauréats. Il se fera par voie électronique, par bulletin postal ou
remis dans une urne qui sera mise en place en mairie.
Il restera dès lors à réaliser les projets entre mai
et décembre.
À Plougasnou, la boucherie située place du
général Leclerc a fermé ses portes
Publié le
La boucherie
située place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), qui avait été
reprise en 2021, a fermé ses portes.
La boucherie-charcuterie traiteur, située
place du général Leclerc, à Plougasnou (Finistère) a fermé ses portes. |
OUEST-FRANCE
La boucherie-charcuterie traiteur, située place du
général Leclerc, à Plougasnou (Finistère), a fermé ses portes. Le rideau était
baissé depuis plusieurs semaines.
Commerce placé en liquidation judiciaire
mardi 24 janvier 2023
Elle a été placée en liquidation judiciaire par le
tribunal de Brest, mardi 24 janvier 2023. Pour rappel, une liquidation
judiciaire est une procédure de cessation de l’activité ou de dissolution
d’une entreprise. La
boucherie avait été reprise en 2021.
Ce couple a repris le café du Diben à
Plougasnou, qui était fermé depuis 2020
Publié le
Maud Leguerinel et
Malik Gardin redonnent vie au café-restaurant du Diben, à Plougasnou
(Finistère). L’établissement, fermé depuis 2020, devrait accueillir une salle
de jeux avec un billard, des fléchettes, mais aussi un dépôt de pain, la
presse régionale, une petite restauration et une épicerie. Ouverture prévue le
26 janvier 2023.
Malik Gardin et Maud Leguerinel sont les nouveaux
gérants du Kfé du Port, au Diben, à Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Il y aura bientôt à nouveau un bar-restaurant et
commerce de proximité au Diben. Le Kfé du Port, situé près des anciens
viviers de la Méloine, à Plougasnou (Finistère) était fermé depuis 2020.
Il a été repris par Maud Leguerinel et Malik Gardin, un couple de Malouins
récemment installés au Diben. Les deux travaillent d’arrache-pied à
préparer l’ouverture le 26 janvier.
Des « services indispensables sur place »
« J’ai fait toute ma carrière dans la
restauration, au service et en cuisine, raconte Malik Gardin.
Avec Maud, nous voulions ouvrir notre propre affaire en Bretagne
et nous avons choisi de venir au Diben ».
Outre le café bar, le Kfé du Port proposera un
dépôt de pain, la presse régionale, une petite restauration et une
épicerie. « Nous cherchons à offrir aux habitants du Diben, aux
usagers du port et aux vacanciers les services indispensables sur place »,
ajoute Maud Leguerinel.
Ils comptent ouvrir, en mars 2023, une brasserie
avec un menu ouvrier, qui sera servi le midi toute l’année et midi et soir
pendant l’été. Le jour de fermeture sera le mercredi.
Salle de jeux et diffusion des
événements sportifs
« Il y a tout ce qu’il faut en animations
pour toutes les générations : nous avons installé une grande salle de jeux
avec un billard américain, un tableau de darts [fléchettes]
permettant de jouer en réseau, et un grand poste de télévision pour les
événements sportifs », continue Malik Gardin.
Le couple de gérants a pu reprendre la licence IV
de leurs prédécesseurs, « mais il a fallu installer une cuisine
aux normes. L’installation pendant la période des fêtes n’a pas été de
tout repos, ajoute Maud Leguerinel. Ce qui nous
encourage, ce sont les gens qui passent nous voir, il y a une attente des
habitants pour des services de proximité. »
L’inauguration aura lieu le 26 janvier de 18 h à
21 h, avec le chanteur Fanch Le Marrec et le groupe les Zapeuprès.
Quelles sont les quatre meilleures nouveautés
de Produit en Bretagne pour 2023 ?
Publié le
Chaque année,
la marque Produit en Bretagne met en valeur quatre nouveaux produits, parmi
tous ceux qui sont créés par ses adhérents. Pour 2023, les lauréats sont un
gratin de légumes, un sablé au café, un coulis de cacao et une purée à la
pomme et ananas. Les lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à
Quimper (Finistère).
Les représentants des entreprises qui ont
inventé les meilleures nouveautés 2023 de la marque Produit en Bretagne. |
OUEST-FRANCE
Moins il y a de produits sur l’étiquette, mieux
c’est. On privilégie les produits locaux. Et, comme on est en Bretagne, un
peu de crème ou de beurre, ça plaît forcément. Ces trois leitmotivs sont
autant de points communs entre les quatre meilleures nouveautés de la
marque Produit en Bretagne
pour 2023. Les lauréats ont été annoncés ce mardi 17 janvier 2023, à
Quimper (Finistère).
Il y a d’abord le
coulis Délice cacao à la crème bretonne, de la
Maison Brieuc, à Yffiniac
(Côtes d’Armor). C’est la 4e fois que cette entreprise, où
toute la fabrication est manuelle, sans automatisation, reçoit le prix de
la meilleure nouveauté.
En carton recyclable
Il y a aussi le Crakoise au café, inventé par
La Trinitaine, à Saint-Philibert (Morbihan).
Les clients apprécient déjà ce sablé à la texture croustillante et
aérienne, pas trop sucré. La Trinitaine vendait ses biscuits dans des
barquettes en plastique. Bonne nouvelle : désormais, elles sont en carton
recyclable.
En plus de ces trois gourmandises, il y a le
gratin surgelé aux légumes verts et deux quinoas, créé par
l’entreprise Primel Gastronomie, à Plougasnou
(Finistère). Le légume vert est a priori
moins sexy, mais il a plu aux 170 testeurs. « C’est un beau plat
pour le quotidien, on peut le manger sans se restreindre. »
La marque Produit en Bretagne, créée à Brest en
1993, rassemble aujourd’hui 494 entreprises. Près de 66 % de ses produits
sont vendus hors de la région. En trente ans, près de 130 nouveautés ont
été mises en valeur, certaines sont devenues emblématiques, comme des
chips Brets ou des plats au poisson de Guydaer.
Perros-Guirec. Le port s'était vidé : le
collectif des sinistrés met fin à ses activités
Le collectif des sinistrés a pu négocier
avec la mairie de Perros-Guirec sur plusieurs points après la vidange
accidentelle du port, le 4 janvier 2022.
Le collectif des sinistrés est une initiative
spontanée de plaisanciers, ouverte à tout propriétaire de bateau du port du
Linkin, à Perros-Guirec. Objectif, peser sur les décisions de la mairie
faisant suite au sinistre survenu le 4 janvier 2022 et veiller à ce que les
propriétaires de bateau du Linkin soient indemnisés au bon niveau sur
l’ensemble du périmètre des conséquences subies.
Selon les représentants du collectif, quatre
réunions se sont tenues avec le maire et le directeur général des services
avec informations vers le Comité local des usagers permanents du port (Clupp).
Ces réunions ont permis de négocier avec la mairie
plusieurs points : le grutage et l’expertise sans frais pour les bateaux
concernés par le sinistre et l’échouage, l’aménagement de trois emplacements
supplémentaires sur l’aire de carénage dédiés à la réparation des bateaux, la
sollicitation de l’organisation d’une réunion concernant l’assureur du port.
Mais aussi le non-paiement par les propriétaires des
manœuvres de manutention (grutage, mise sur ber) tant que les propriétaires ne
sont pas indemnisés par leur assurance, et après l’aboutissement des recours,
l’obtention d’un grutage et l’accès à l’aire de carénage 72 h gratuitement
pour 2023, pour compenser partiellement la perte de jouissance des bateaux
immobilisés par les réparations.
Le collectif a soulevé d’autres sujets avec la mairie
qui dépassent le cadre strict du sinistre du 4 janvier 2022 et qui concernent
le Clupp. Il évoque une « demande non satisfaite concernant la mise en œuvre
d’un batardeau afin de pallier toute future défaillance de la porte du bassin
: l’assureur de l’exercice 2022 a été résilié, quelle est la situation pour
2023 concernant l’assurance du port ? »
Enfin, le collectif déplore, « après une année
frustrante pour les usagers, nous avons eu la mauvaise surprise de l’augmentation
de 9 % des tarifs du port pour l’année 2023″.
Plougasnou. Une année clé pour relancer les
échanges des jeunes avec Helston
Publié le
Le comité de
jumelage de Plougasnou (Finistère) a tenu son assemblée générale et réaffirmé
son objectif de développer les liens, malgré le Brexit.
Christine Bon (à droite), présidente du
comité de jumelage, lors d’un voyage vers l’Angleterre. | OUEST-FRANCE
Plougasnou est jumelée
avec Helston, ville de 10 000 habitants située en Cornouaille, à la pointe
sud-ouest de l’Angleterre. Le comité de jumelage, qui compte 80 membres, a
tenu son assemblée générale, dimanche 8 janvier 2023. « Nous sommes à
un tournant, a indiqué Christine Bon, présidente du comité.
Si les échanges ont bien repris en 2022, l’enjeu de cette nouvelle année sera
de renforcer les liens entre les jeunes de Plougasnou et ceux de Helston. Les
freins ne sont pas dus qu’aux contraintes imposées par le Brexit,
l’enseignement de la langue française est en perte de vitesse au Royaume-Uni.
Voyage en Irlande
Si le voyage des collégiens plougasnistes aura lieu
en Irlande pour des raisons pratiques, un groupe d’élèves de Helston visitera
Plougasnou en avril. Le comité organise un voyage en covoiturage à Helston
pour Flora Day, grande fête traditionnelle qui a lieu le 8 mai.
Lors de l’assemblée générale, le comité est revenu
sur les événements qui ont marqué l’année écoulée. « Nous avons été
lauréats d’une bourse de 10 000 £ de l’ambassade britannique en France, soit
environ 12 000 €, en réponse à un appel d’offres relatif à la préservation de
la biodiversité, la lutte pour la réduction de l’empreinte carbone et contre
le réchauffement climatique », poursuit Christine Bon.
Partenariat avec Grain de Sail
Cette bourse a permis de financer un voyage d’étude
permettant de porter des regards croisés, dont le rapport a été remis à
l’ambassade. Les enseignements en termes de bonnes pratiques seront bientôt
partagés avec le public. Cet échange a été l’occasion, pour le comité,
d’initier un partenariat avec l’entreprise Grain de Sail, de Morlaix, qui se
poursuivra cette année.
Par ailleurs, les cafés « langue » bimestriels, qui
ont lieu dans des restaurants de la commune, et les cours de conversation en
anglais pour les collégiens ont continué avec succès.
« Nous allons travailler avec d’autres
comités de jumelage de Bretagne, en particulier celui de Morlaix, pour
renforcer les échanges avec nos amis anglais », conclut Christine
Bon.
À Saint-Jean-du-Doigt, Maryse Tocquer, la
maire, démissionne : des élections vont être organisées
Publié le
La première
élue de Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) démissionne de son poste de maire de
la commune. Elle occupait ce fauteuil depuis 2014. Il s’agit de la troisième
démission depuis le début du mandat. Les habitants vont donc devoir revoter,
pour des élections partielles, en février et mars 2023.
Maryse Tocquer est maire de
Saint-Jean-du-Doigt depuis 2014. Le patrimoine et sa réhabilitation sont des
domaines qui lui tiennent tout particulièrement à cœur. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Maryse Tocquer a annoncé que des élections partielles
vont être organisées dans les prochaines semaines, afin de remplacer les
départs. Elles auront lieu le 26 février et le 5 mars 2023.
Une fois à nouveau complet, le conseil municipal
désignera le nouveau ou la nouvelle maire.
Dans l’attente de ces élections, c’est la première
adjointe de la commune, Monique Nedellec, qui va assurer l’intérim.
Maison de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves :
les associations répondent au maire
Publié le
Dans un
communiqué, vendredi 13 janvier 2023, trois associations de défense de
l’environnement ont répondu au maire de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), au
sujet de la maison de Saint-Efflam. La cour d’appel de Rennes a ordonné, en
décembre 2022, sa démolition.
Au sujet de la maison de Saint-Efflam, les
associations de défense de l’environnement répondent au maire de
Plestin-les-Grèves, après ses propos en soutien aux propriétaires des lieux. |
ARCHIVES / OUEST FRANCE
Lors de ses vœux,
le maire de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor) avait une
nouvelle fois affirmé son soutien aux
propriétaires de la maison de Saint-Efflam, une résidence secondaire dans sa
commune. Située trop près du littoral, cette dernière est visée par une
décision de la cour d’appel de Rennes, en date du 6 décembre 2022, ordonnant
sa démolition ou son démontage, « et la remise en état du site tel
qu’il existait avant les travaux de construction ».
L’édile, Christian Jeffroy, lors de ses vœux, a
déclaré : « L’annulation du permis de construire ne signifie nullement
la nécessité de destruction des biens. Celle-ci est donc très loin d’être
systématique. » Avant de lancer un appel aux associations pour
trouver une solution, en concertation avec les propriétaires de la maison de
Saint-Efflam.
« Aucun arrangement entre les parties »
Le discours de l’édile a suscité l’indignation des
trois associations qui ont porté l’affaire en justice : Plestin Environnement,
Sauvegarde du Trégor et Fapel 22. Dans un communiqué, elles dénoncent :
« Comment Christian Jeffroy peut-il ignorer que l’arrêt de la cour
d’appel de Rennes […] s’impose à tous et ne peut faire l’objet d’aucun
arrangement ou “marchandage” entre les parties pour en éviter l’exécution ? »
Trébeurden. Potinière : un permis de plus
rejeté au Conseil d'Etat
Le Conseil d'Etat a notamment estimé que le
projet de rénovation et d'extension de la Potinière, à Trébeurden, portait
atteinte au site classé des Roches Blanches.
A Trébeurden, les années se suivent et se
ressemblent. Le pourvoi auprès du Conseil d’État de la société Eolarmor,
représentée par Hubert du Boisbaudry, a été rejeté par jugement du 14 décembre
2022. Ce dernier demandait l’annulation de l’arrêt de la cour d’appel de
Nantes d’octobre 2020 qui annule le permis de rénovation et extension de la
Potinière délivré en 2018.
De plus, la société Eolarmor est condamnée à verser 3
000 € aux deux associations opposantes au projet, Avenir du littoral et
Trébeurden Patrimoine et Environnement. La mairie ne s’est pas engagée au
niveau du Conseil d’Etat.
Protection des Roches Blanches
Outre des éléments du projet de construction qui ne
respectent pas le code d’urbanisme, la décision du Conseil d’Etat edstime que
« par sa situation, ses dimensions et son volume, le projet était de nature à
porter significativement atteinte au caractère et à l’intérêt du site classé
des Roches Blanches ».
« Il faut détruire la Potinière et garder cet
espace naturel », a réagi Christian Le Yaouanc, d’Avenir du Littoral. Suite à
la décision du Conseil d’Etat, il attend la position de la municipalité.
Donner une chance aux propriétaires
Il faut donner une chance aux
propriétaires de prendre en compte les dispositions des derniers arrêts.
« L’instruction des projets se fera selon les règles
du Plu, confirmées par les dernières décisions juridiques. Tout projet sur la
Potinière ne portera pas atteinte aux Roches Blanches. Rien ne peut venir
entraver la vision sur celles-ci « , ajoute la maire.
Et de préciser : » Pour pouvoir préempter, il
faut un projet d’utilité publique qui justifie l’utilisation des deniers
publics. «
Contactée, la société Eolarmor n’a pas donné suite.
Morlaix. Un chèque de 10 000 € pour aider
l’accueil inconditionnel envers « tous les sans-abri »
Publié le 13/01/2023 à 17h00
Vendredi
6 janvier 2023, la fondation du Grand Orient de France, a remis un chèque de
10 000 € à l’association 100 pour 1 toit à Morlaix (Finistère). Un soutien
précieux qui va permettre d’accompagner deux familles à Plouigneau, notamment.
Michel Brochard, de la fondation du Grand
Orient de France et Alain Simon, conseiller délégué à Plouigneau (Finistère),
avec les bénévoles de l’association 100 pour 1 toit Morlaix co. | OUEST-FRANCE
« Venir en aide aux réfugiés en leur offrant
un toit, je trouve le principe fondamental, tant il y a des besoins »,
souligne Michel Brochard, vice-président de la
fondation du Grand Orient de France,
vendredi 6 janvier 2023 lors de la remise d’un chèque de 10 000 € à
l’association 100 pour 1 toit Morlaix co.
« Une aide bienvenue, cette somme va servir à accompagner deux
nouvelles familles hébergées à Plouigneau et soutenues par un réseau très
actif de bénévoles », annonce Geneviève Maout, bénévole de
l’association.
Un accueil inconditionnel
L’association, qui existe depuis presque deux ans à
Morlaix et une petite dizaine d’années en
France, mène un travail souterrain, mais concret et efficace : trouver des
logements pour les personnes qui n’ont pas de logement. « Pour
tous les sans-abri », insistent les bénévoles. «
C’est-à-dire les migrants, comme les autres. »
Et surtout sans faire de distinction entre ceux
qui sont en situation régulière ou non. C’est ce qu’on appelle de
l’accueil inconditionnel. « Ce qui nous préoccupe, c’est la
situation humaine de ces gens, pas leur situation administrative, même si
on les aide aussi sur ce plan-là. »
Ils aident deux familles du secteur
Depuis 2021, l’association accompagne une famille
de quatre personnes à Plougasnou. « Une famille bien intégrée, les
deux enfants sont scolarisés au collège. » Elle encadre aussi une
jeune femme et sa petite fille qui sont hébergées à Morlaix, ainsi qu’une
autre jeune femme, « toutes deux sont scolarisées au lycée
Tristan-Corbière ». Depuis, une autre famille est
arrivée à Plouigneau.
Les mettre en sécurité, et éviter qu’ils ne se
retrouvent en situation de précarité, tel est l’objectif de l’association,
toujours confrontée au manque de logements disponibles. Elle lance par
ailleurs un appel aux donateurs. Geneviève Maout rappelle la philosophie
basée sur le don : « Le principe est de trouver cent personnes qui
s’engagent à verser au moins cinq euros par mois, au moins pendant un an.
Ce qui nous permet de régler douze mois de loyer. »
L’engagement sur la durée est «
important, car il permet de se projeter dans l’avenir. »
Plestin-les-Grèves. Maison en bois de
Saint-Efflam : le maire veut éviter la démolition
Publié le
La cour
d’appel de Rennes a ordonné en décembre 2022 la démolition de la maison en
bois de Saint-Efflam à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor). Lors de ses vœux,
le maire a affiché son soutien aux propriétaires.
Saisie par les associations Sauvegarde du
Trégor, Plestin Environnement et Fapel 2022, la justice a ordonné la
démolition de cette résidence secondaire, construire au bord de la mer à
Saint-Efflam. | ARCHIVES OUEST FRANCE
Quel avenir pour la maison en bois de Saint-Efflam, à
Plestin-les-Grèves ? La question agite la commune depuis une dizaine d’années,
et le feuilleton juridique ayant connu des rebondissements récemment, il n’est
pas surprenant que le maire l’ait évoqué lors de sa cérémonie des vœux 2023.
Soulignant que la loi Littoral est une très bonne
loi à laquelle il adhère totalement, Christian Jeffroy a rappelé
que les permis de construire délivrés aux propriétaires au début des années
2010, à l’époque, en totale conformité avec les documents d’urbanisme, et
avec l’avis favorable des services de l’État, ont été annulés. Nous avons, dès
lors, modifié ces documents pour les rendre conformes à ces jugements. Les
associations qui ont attaqué ces permis ont donc gagné.
La cour d’appel de Rennes a estimé en décembre
dernier que la maison avait bien été bâtie sur une zone non-constructible, et
a par conséquent ordonné la démolition ou le démontage de la maison […] et
la remise en état du site tel qu’il existait avant les travaux de construction
ainsi que le versement de 2 000 euros à chacune des trois associations
écologistes qui avaient porté l’affaire en justice : Fapel 22, Sauvegarde du
Trégor et Plestin Environnement.
Mais selon l’édile, L’annulation de permis de
construire ne signifie nullement la nécessité de destruction des biens.
Celle-ci est donc très loin d’être systématique. Nous avons tous à y perdre :
les propriétaires, l’ensemble des Plestinais qui pourraient avoir à payer la
facture mais aussi et surtout l’enjeu de la défense de l’environnement qui est
une cause partagée par tous.» ,
Christian Jeffroy lance un appel aux associations
pour chercher, en concertation avec les propriétaires de cette maison
secondaire, une solution.
L’offre d’accueil touristique de Plougasnou
distinguée
Publié le
Plougasnou
rejoint Plouescat, Roscoff et Carantec (Finistère) dans l’excellence
touristique en pays de Morlaix. Elle est devenue « Station classée de
tourisme ». Une distinction obtenue après de longs mois de travail pour
constituer le dossier.
Nathalie Bernard, maire, Maxime Barros,
chargé de mission qui a porté le dossier, et Jean-Paul Bellec, élu chargé du
tourisme, annoncent le classement de Plougasnou en station de tourisme. |
OUEST-FRANCE
Par arrêté préfectoral,
Plougasnou (Finistère)
est devenue « Station classée de tourisme », une distinction attribuée après
deux ans de travail pour constituer le dossier. Elle est une reconnaissance,
par les pouvoirs publics, de la qualité de l’offre d’accueil touristique
proposée par la commune.
« Le classement apporte la notoriété et la
certification de qualité, indique Jean-Paul Bellec, adjoint chargé du
tourisme. Il est bénéfique pour l’ensemble des acteurs du tourisme de
la commune. »
Un dossier exigeant
« Les critères demandés pour obtenir le label
sont nombreux, explique Jean-Paul Bellec. Il y a notamment le
nombre et la variété des hébergements, la qualité de l’eau de baignade, le
nombre de plages, les commerces, les marchés, les créations et animations
culturelles, les offres de pratique sportive, les infrastructures de santé et
de communication. »
Parmi les autres critères : le nombre de sanitaires
publics ou de poubelles. La commune s’est d’ailleurs engagée, pour obtenir le
label, à créer un accès Wifi gratuit.
Il ne suffit pas de cocher les cases, les services de
la préfecture demandent des preuves. Maxime Barros, chargé de mission à la
commune, a rassemblé pendant un an les éléments nécessaires avec l’office de
tourisme. Plusieurs réunions ont eu lieu avant le dépôt du dossier en février
2022.
Le classement est valide pendant douze ans, et il y a
environ 480 stations classées tourisme en France.
Ce que le label change
Outre la notoriété, le classement en station de
tourisme apporte quelques avantages financiers, comme la dévolution à la
commune de l’intégralité des droits de mutation sur les ventes immobilières et
la possibilité d’obtenir un surclassement démographique. Il permet également
d’augmenter les indemnités des élus, mais la maire et le conseil municipal ont
choisi de décliner cette possibilité.
Plougasnou a, par ailleurs, abandonné le label «
Pavillon bleu », qui était essentiellement basé sur les mêmes critères mais
avait l’inconvénient d’être payant.
Ce couple d’artistes a quitté Chicago pour
s’installer en Bretagne
Publié le
Venus de
Chicago, Geof Darrow et Lorraine Groleau Darrow ont posé leurs valises à
Guimaëc (Finistère). Leur quotidien est rythmé par des récits et dessins de
bandes dessinées, l’illustration, l’écriture de scénarios, la traduction,
l’enseignement…
Geof Darrow, illustrateur et auteur de bande
dessinée, et Lorraine Groleau-Darrow, scénariste et enseignante. |
OUEST-FRANCE
Entre les États-Unis et la France, leur cœur
balance. Surtout pour le dessinateur Geof Darrow. « Il admire les
talents de la bande dessinée française et belge, mais c’est dans la
culture américaine qu’il trouve son inspiration », sourit son
épouse, Lorraine Groleau Darrow. Fin 2019, après une quinzaine d’années à
Chicago, le couple emménage à
Guimaëc (Finistère),
à proximité de la sœur de Lorraine, qui habite au Diben à Plougasnou.
Leur rencontre remonte au milieu des années 1980.
Geof Darrow, originaire de l’Iowa (USA), vit alors à Paris. Il y réalise
son rêve en collaborant avec l’auteur de bande dessinée Jean Giraud,
également connu sous le pseudonyme Mœbius. « Après avoir commencé
avec plein de trucs, comme Les Schtroumpfs dans les studios
Hanna-Barbera. Je suis assez gosse moi-même », rigole Geof,
colosse aux mains d’artiste.
L’aspect visuel de la trilogie Matrix
À cette époque, Lorraine est
assistante-réalisatrice pour les films de Jacques Rivette et de Chantal
Akerman : « J’ai eu de la chance de travailler avec des gens que
j’aimais. » Elle réalise aussi plusieurs courts-métrages, et
mûrit le projet d’un long-métrage, « une comédie avec des femmes,
mais on est en 1994. Cela ne passe auprès des producteurs. Je n’étais pas
à la bonne époque. » En 2004, elle réalise, pour Arte,
le film Pas sages, sur les malaises et les rêves de quatre
adolescents.
Shaolin Cow-boy est l’un des personnages
sortis tout droit de l’esprit de Geof Darrow. | GEOF DARROW
Mais l’appel de l’Amérique est le plus fort : le
couple s’installe à Chicago. En 2005, l’auteur de bande dessinée américain
Frank Miller propose à Geof le dessin d’une de ses œuvres maîtresses, Hard
boiled. Au cinéma, les frères Wachowski lui confient l’aspect visuel de
la trilogie Matrix.
Tandis qu’il partage son temps entre la bande
dessinée, l’illustration et le cinéma de Western et de samouraïs, Lorraine
poursuit l’écriture de scénarios, se lance dans la traduction, enseigne
l’écriture de scénario à Chicago et Baltimore et passe un Master of Fine
Arts.
Crustacés et monstres géants
Toutes ces années aux États-Unis nourrissent
Shaolin Cowboy, l’œuvre de toute une vie de Geof Darrow dont trois
volumes ont été édités par Futuropolis. « Notamment, l’Amérique de
Trump. »
Dans son atelier à Guimaëc, le dessinateur peaufine
les dernières planches bourrées de détails d’un nouveau Shaolin Cowboy
: une tribune absurde peuplée de crustacés, de monstres géants et de
violence gratuite. Cruel to be Kin – qui met en scène des dragons de
Komodo sur le thème de la parentalité, des monstruosités volantes surplombant
le ciel d’une ville post-futuriste, et des combats à coups de squelettes de
dinosaures – sortira au printemps 2023.
« Il y travaille huit heures par jour, Geof
est un solitaire qui ne connaît ici que les marchés de Plougasnou et de
Plestin, et la plage de Primel », s’amuse Lorraine. De son côté, elle
poursuit l’écriture et l’enseignement à distance dans les écoles américaines.
En Finistère, un jeune phoque blessé par un
filet de pêche s’échoue sur une plage
Publié le
Éloïse LEVESQUE
Jeudi
5 janvier 2023, un jeune phoque blessé a été retrouvé par un des équipiers de
la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), sur la plage de Port-Blanc, à
Plougasnou (Finistère). L’animal a été pris en charge et emmené vers
Océanopolis pour être soigné. Il a une entaille importante autour du cou à
cause d’un filet de pêche.
Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle)
blessé a été retrouvé par un des équipiers de la SNSM sur la plage de
Port-Blanc. L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être
soigné. | MARC HOLLANDE / DR
Marc Hollande, bénévole au sein de la Société
nationale de sauvetage en mer (SNSM) Primel-Plougasnou, ne s’attendait pas
à cette découverte en descendant sur la plage de Port-Blanc, à Plougasnou
(Finistère), jeudi 5 janvier 2023.
Aux
alentours de 10 h, à marée basse, il a trouvé un jeune de phoque âgé de 4
mois, échoué dans les rochers. « Il avait un bout de filet de
pêche autour du cou et une profonde entaille, raconte le
canotier. C’est une femelle et elle était assez énergique. »
Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle)
blessé a été retrouvé par un de nos équipiers sur la plage de Port-Blanc.
L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. |
MARC HOLLANDE / DR
« De plus en plus d’adultes touchés »
Immédiatement prévenus, les pompiers sont intervenus
pour récupérer le mammifère de 20 kg. Il a ensuite été transféré vers le
centre de soins d’Océanopolis,
à Brest. « L’animal va bien, mais la cicatrisation sera très longue,
probablement plusieurs semaines. Il ne peut pas retourner à la mer avec une
telle entaille », commente Christine Dumas, responsable du service
mammifères marins à Océanopolis.
Jeudi 5 janvier 2023, un phoque (femelle)
blessé a été retrouvé par un de nos équipiers sur la plage de Port-Blanc.
L’animal a été pris en charge et emmené vers Océanopolis pour être soigné. |
MARC HOLLANDE / DR
Une prise en charge qui reste « rare »
pour un jeune phoque, mais la responsable se veut pessimiste :
« Heureusement, ça n’arrive pas souvent. Les filets n’affectent pas
forcément les jeunes phoques, car ces derniers sont de petite taille. En
revanche, ces morceaux de plastique blessent de plus en plus d’adultes qu’on
ne peut soigner car trop lourds pour être transportés. »
Trégastel. Le projet d’extension de Belambra
toujours contesté
Publié
le
Frédérique JOURDAA
Le village
vacances Belambra devrait construire deux bâtiments abritant 45 logements sur
un terrain situé rue des Calculots, à Trégastel (Côtes-d’Armor). La Fapel 22
demande toujours l’annulation du permis de construire accordé pour cette
extension située près de la plage du Coz Pors.
Les associations attendent désormais la
décision du Conseil d’État : quarante-cinq logements pourraient pousser en
lieu et place de l’allée d’arbres que l’on peut voir sur la photo en direction
du Coz Pors. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
À
Trégastel
(Côtes-d’Armor), autour de la plage du Coz Pors, les maisons se sont
taillé au fil du temps un espace entre les chaos rocheux. Les espaces «
naturels » et construits cohabitent ainsi dans une forme d’harmonie,
acceptée par certains, disputés par d’autres.
C’est ainsi que Belambra Club, numéro un des clubs de vacances en France,
s’est installé dans un ancien Castel sur le terrain duquel il a édifié,
peu à peu, des bâtiments permettant de
proposer des séjours de vacances très prisés sur la côte de Granit rose.
Pour poursuivre son
développement, Belambra avait obtenu de la mairie de Trégastel, en 2019,
un permis de construire pour deux bâtiments de 45 logements sur un terrain
situé rue des Calculots, sur le lieu-dit du champ des sœurs. Ce que de
nombreux riverains et la Fédération des associations de protection de
l’environnement et du littoral 22 (Fapel 22) contestent vivement. Une
pétition
intitulée « Halte au bétonnage de la Côte de Granit rose
a ainsi recueilli plus de 67 000 signatures pour
demander le blocage de « ce projet d’une
autre époque, à contretemps des urgences environnementales, mû uniquement
par l’appât du gain ».
C’est sur le lieu-dit du « champ des
sœurs », que les deux bâtiments pourraient sortir de terre. Ici, une image
aérienne prise à l’aide d’un drone. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Proche du secteur classé de la Côte de
granit rose
Les opposants ont porté l’affaire en justice. En
février 2021, le tribunal administratif de
Rennes
(Ille-et-Vilaine)
a partiellement fait droit à leur demande
en annulant l’autorisation accordée à l’un des bâtiments prévoyant dix
logements, mais a confirmé l’autre de trois étages. Saisie à son tour, la cour
administrative d’appel de Nantes a rejeté leur requête par un jugement du 22
mars 2022.
La Fapel revenait le jeudi 5 janvier 2023 devant le
Conseil d’État pour demander à nouveau l’annulation des permis de construire.
Le rapporteur public en charge de l’instruction du dossier a développé
l’analyse des juges nantais : « La Fapel 22 se borne à soutenir que le
terrain se trouve à 60 mètres du secteur classé de la côte de Granit rose –
Sept-Îles et d’une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique et Floristique (ZNIEFF),
mais la seule proximité d’une zone Natura 2000 ne suffit pas demander une
évaluation des incidences », a-t-il souligné.
De même, comme le rappelle Belambra, « le
projet comporte 1 200 mètres carrés d’espaces verts sur une surface totale de
1 629m² » et le corps principal est « d’une hauteur
comparable, voire inférieure aux constructions voisines. » Le
magistrat propose donc la non-admission du pourvoi et la validation du permis
de construire. Le Conseil d’État rendra sa décision dans les prochaines
semaines.
Une réunion « majeure » attendue au 1er
trimestre 2023 pour évoquer l’accès au littoral à Crozon
Publié le
C’est l’une
des annonces faites par le maire de Crozon en ce début d’année 2023. Une
réunion « majeure » sur le thème de l’accès au littoral et afin de « voir
comment améliorer ce qui a été décidé par la municipalité depuis deux ans »,
devrait se tenir dans le premier trimestre 2023. En mars, probablement.
La plage de la Palue et ses vagues réputées
génèrent un afflux croissant de visiteurs. Depuis 2021, la commune de Crozon a
pris des mesures pour limiter l’accès motorisé au littoral. Non sans
polémique. | OUEST-FRANCE
C’est l’une des annonces faites par le maire de
Crozon en ce début d’année 2023. Une réunion « majeure » sur
le thème de l’accès au littoral et afin de
« voir comment améliorer ce qui a été décidé par la municipalité
depuis deux ans », devrait se tenir dans le premier trimestre 2023.
En mars, probablement.
« Pour l’ensemble du territoire, avec
l’ensemble des usagers qui le souhaitent et avec l’objectif de travailler dans
un intérêt général » souligne Patrick Berthelot.
« Se responsabiliser »
Avec les services de l’État et la sous-préfecture,
seront invités les amateurs de sports de glisse, les écoles de surf, les
habitants, les associations de défense du territoire, le Parc naturel régional
d’Armorique, le Conservatoire du littoral, l’Architecte des bâtiments de
France.
« Tout le monde est concerné. La Palue n’est
qu’un épiphénomène. On met tout le monde autour de la table, on fait le
constat de ce qui existe et on responsabilise chacun. Au bout, il y a le label
Grand site de France piloté par la communauté de communes. Je suis convaincu
que tout le monde va participer de façon positive », appelle de ses
vœux le maire.
Autre sujet possible, l’évolution des conditions de
stationnements du côté de la plage de Kerloc’h où la falaise menace. «
Il n’y a pas de décision prise, souligne le maire de Crozon.
Mais s’il fallait oublier le parking actuel, la commune a déjà envisagé une
solution avec des terrains au-dessus. »
De manière générale, il devrait être question de la
régulation de l’accès au littoral pour les véhicules aménagés qui affluent en
nombre en saison. « On n’est la seule région de France où il n’y a
quasiment pas de règles », lance Patrick Berthelot. Une réunion qui
promet d’être riche en discussions.
Pêche. Soazig Palmer-Le Gall lâche la barre de
l’Armement bigouden
Publié le
La patronne
d’une des plus grosses entreprises de pêche de Bretagne – neuf chalutiers au
Guilvinec (Finistère) – prend sa retraite et laisse les commandes à Christophe
Collin. Changement de capitaine, mais pas de cap, assure-t-elle.
Retraitée, Soazig Palmer Le Gall, n’est plus
à la barre de l’Armement bigouden mais reste au conseil de surveillance. |
OUEST-FRANCE
En ce mercredi après-midi, au Guilvinec (Finistère),
il y a rarement eu autant de marins à la salle des fêtes. En solo ou en
famille, ils sont venus dire au revoir à leur patronne,
Soazig Palmer-Le Gall, présidente du directoire de
l’Armement bigouden (1) depuis
2009. Elle connaît tout le monde, serre les mains, fait la bise, tutoie
les gars, un petit mot sympa à l’un, une pique amicale à l’autre. À 62
ans, elle fait valoir ses droits à la retraite. Mais elle reste
actionnaire et siégera au conseil de surveillance.
Soazig Palmer-Le Gall n’en a donc pas fini avec le
monde de la pêche. Elle est d’ailleurs encore présidente, jusqu’en juin,
de l’organisation de producteurs Pêcheurs de Bretagne qui rassemble près
de 700 navires, 3 500 marins et pêche 100 000 tonnes de poisson par an.
L’Armement bigouden,
ce sont les fameux « Bara » (pain en breton ), des
chalutiers hauturiers de près de 25 mètres.
Le premier est sorti des chantiers Gléhen voisins. C’était le Bara
Pemdez (le pain quotidien), en 1973. Thomas Le Gall, le père de
Soazig était alors le patron. Soazig Palmer-Le Gall a débuté en 1986 comme
secrétaire comptable. En 2009, elle a succédé à Alain Jadé à la présidente
du directoire. Dans un milieu très masculin, elle a su imposer sa patte,
avec conviction et fermeté.
Des bâtons dans l’hélice
Aujourd’hui, elle passe la main à Christophe
Collin, présent depuis plus de huit ans dans l’armement. Elle part,
« sereine », confiante « en l’équipe en place et
avec de bons équipages ». Même s’il n’est pas facile de recruter.
« Ce n’est pas évident d’avoir des gens efficaces. Dans le métier,
on est obligé d’être bons. »
Des tempêtes, la patronne de l’Armement bigouden
a traversé pas mal, ces dernières années : hausse du prix du gazole,
baisse de la demande en période de Covid, quotas, normes
environnementales… « Le carburant nous coûte 28 % de notre chiffre
d’affaires et l’entretien des bateaux une grande part du reste. »
Sans parler du Brexit et des plans de sortie de flotte. Pour le prochain,
annoncé il y a quelques semaines, l’armement propose deux bateaux. La
réponse arrivera peut-être mi-janvier.
Du poisson pour toutes les bourses
Côté humain, il y a eu des drames. Des moments
qui restent à jamais gravés dans les mémoires, comme la perte de deux
marins du Bara Mann en 2010, et la disparition d’un autre marin,
du Bara Ar Vro, en 2014.
Et l’avenir ? Il s’agit toujours de «
pêcher mieux en gardant notre terrain de chasse. Que les champs
d’éoliennes soient pensés avec les pêcheurs. On nous accuse de tous les
maux mais nous ne sommes qu’un petit bout de la chaîne. On oublie que la
pollution des océans vient de la terre. » Et pas question
d’opposer les gros bateaux aux petits. « Tout le monde peut avoir
du poisson, pour toutes les bourses. Car, non, tout le monde ne peut pas
se payer du bar ! »
Au sein de l’Armement bigouden, « on se
serre les coudes même si parfois ça râle, on tient toujours bon. Même dans
les moments creux, on garde le cap. »
Désormais, Soazig Palmer-Le Gall va pouvoir
respirer. Se poser. Prendre du temps pour soi, faire des voyages.
Après ce métier, plein de tensions », c’est désormais le moment
de changer de rythme, d’y aller piano. D’ailleurs, elle pense
bien s’y remettre… Au piano.
(1) Neuf chalutiers hauturiers en
activité. Soixante-sept marins, dix-huit sédentaires. Chiffre d’affaires :
14 millions d’euros.
Lannion. Extraction de sable : la demande des
élus déboutée par le Conseil d’État
Publié le
Frédérique JOURDAA
Pour s’assurer
que le projet d’exploitation de la dune de sable sous-marine soit bel et bien
enterré, dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor), des élus du Trégor
demandaient au Conseil d’État à Paris de confirmer l’annulation des
autorisations concédées à la Compagnie armoricaine de navigation (Can)
jusqu’en 2030. Ce qu’il a refusé.
Plusieurs communes demandaient l’annulation
de la concession d’extraction de sable qui avait été accordée à la Compagnie
armoricaine de navigation. | ARCHIVES
Le 4 novembre 2021, la Compagnie armoricaine de
navigation (Can) déclarait, auprès du préfet du Finistère,
l’arrêt définitif des
travaux d’extraction sur la concession de sables coquilliers à la Pointe
d’Armor en baie de Lannion (Côtes-d’Armor). Actant ainsi l’abandon de
l’exploitation de cette concession, signée en 2015 par un décret par Emmanuel
Macron, alors ministre de l’Économie, qui accordait un volume d’extraction de
250 000 m3 par an, pour une durée de 15 ans.
Un combat au long cours pour les élus
L’annonce de cet abandon avait été accueillie avec
soulagement par de nombreux élus, associations et particuliers opposés à ce
projet depuis la demande déposée en 2010 par la Can, filiale du groupe
Roullier. Douze ans plus tard, des élus du Trégor (*) n’en avaient pas
complètement fini avec ce dossier : pour s’assurer que le projet était bien
mort et enterré, ils se présentaient
encore le jeudi 1erdécembre 2022 devant le Conseil
d’État, à Paris, afin de demander l’annulation des arrêtés préfectoraux des
1er
et 14 décembre 2015.
Lesquels
autorisaientla CAN à
« occuper temporairement le domaine public maritime en
vue de l’exploitation de la concession de sables calcaires coquilliers de la
Pointe d’Armor »
jusqu’en 2030. Ainsi que l’arrêté du 1er décembre 2015 par
lequel les préfets du Finistère et des Côtes-d’Armor avaient décidé la
création d’une commission de suivi, d’information et de concertation.
Sur le sable fin de Trébeurden, les
Trégorrois opposés au projet d’extraction de sable s’étaient une fois de plus
mobilisés ici en novembre 2015 pour lancer un SOS. | ARCHIVES
La demande des élus rejetée
Pointant de nombreuses « insuffisances »
tant dans « l’analyse de l’état initial du site concerné »
que dans les « méthodes utilisées dans l’étude d’impact », ou
encore dans « l’analyse des effets du projet et des mesures
compensatoires », les requérantes relevaient aussi les risques de
destruction de la population de lançons et de marsouins par exemple,
d’augmentation de la turbidité et de l’érosion côtière…
Lors de l’audience, le rapporteur public en charge du
dossier avait quant à lui rappelé que « l’étude d’impact comportait
plus de 30 pages consacrées aux effets du projet » et qu’« il
n’y a pas de raison d’étendre le principe de précaution à tous les sites
d’extraction ».
Par une décision rendue ce mardi 27 décembre 2022, le
Conseil d’État confirme ses conclusions et rejette le pourvoi. À ce stade,
pour la baie de Lannion, c’est une affaire de principes qui ne rend pas pour
autant la décision anodine : elle signifie que d’éventuels projets futurs
d’extraction de sables marins ne pourront se fonder sur la jurisprudence des
élus trégorrois pour appuyer leurs demandes.
(*) Les communautés d’agglomération Lannion-Trégor
Communauté, Morlaix Communauté, les communes de Lannion, Locquirec, Louannec,
Perros-Guirec, Plestin-les-Grèves, Trébeurden, Trégastel, Pleumeur-Bodou,
Ploumilliau, Plouzélambre, Saint-Michel-en-Grève, Trédrez-Locquémeau, Tréduder
et l’association Trébeurden patrimoine environnement.
Trébeurden. Permis annulé pour La Potinière :
les associations environnementales satisfaites
Publié le 26/12/2022 à 08h01
Le Conseil
d’État a annulé, le 15 décembre 2022, le permis de construire accordé en 2018,
pour la rénovation de La Potinière, à Trébeurden (Côtes-d’Armor). Les
associations environnementales se félicitent de cette décision.
Les associations environnementales se
félicitent de la décision du Conseil d’État. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Jean
Le Gorju, président de l’association, estime quele propriétaire n’a
jamais été en mesure, techniquement et financièrement, d’exécuter le
premier permis de construire délivré le 14 décembre 1998. Si tel avait été
le cas, aujourd’hui cette personne serait propriétaire d’un immeuble
terminé et percevrait des loyers.
« Il est grand temps que ce dossier
soit réglé »
Pour l’association,le propriétaire n’a
jamais voulu suivre la demande de la Préfecture, de réduire l’importance
de son projet pour le rendre compatible avec la proximité immédiate du
site des Roches Blanches. Pendant vingt-cinq ans, de nombreux soubresauts
ont émaillé les procédures liées à cette ruine, souvent à l’initiative du
propriétaire.
TPE estime en outre quepar sa décision, le
Conseil d’État annule également le protocole signé, sous l’ancienne
mandature, qui aurait eu une incidence financière importante pour la
commune pendant de longues années. Contrairement aux déclarations de
l’ancienne mandature, l’autorité administrative n’a jamais donné son
accord à un engagement de garantie ».
La conclusion de l’association n’est pas vraiment
une surprise :Il est grand temps, maintenant, que ce dossier soit
réglé pour clore définitivement toute spéculation immobilière sur cette
parcelle. Il conviendrait maintenant de rendre cette parcelle
inconstructible et de raser cette ruine qui porte atteinte à Trébeurden.
Isabelle
Jouannolle propose des abat-jours de sa création ou réalisés sur mesure dans
son atelier boutique.
Isabelle Jouannolle dans son atelier à
Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Originaire de Redon (Ille-et-Vilaine), Isabelle
Jouannolle a ouvert son atelier boutique dans le centre-bourg en 2019, et
propose ses créations ou des réalisations à la demande de ses clients.
J’ai exercé comme décoratrice et home
stager(embellir un bien à moindre coût pour revendre) à
Montréal au Québec (Canada) avant de venir à Plougasnou en 2014, et je me
consacre depuis plusieurs années maintenant à la création originale d’abat-jours.
Mes créations sont influencées par mes voyages et par les régions dans
lesquels j’ai pu résider, comme l’Italie, le Québec, le Sud de la France
et, plus récemment, la Tanzanie ou l’Australie avec des motifs d’art
aborigène magnifiques, édités par une communauté du centre de
l’Australie. »
On retrouve ces influences dans le choix des
motifs, des tissus et des papiers utilisés pour la confection des
abat-jours, dont certains créés par de grands designers. Je
travaille souvent avec des papiers importés du Japon, faits à partir de
feuilles de mûrier, sérigraphiés avec des motifs traditionnels »,
continue Isabelle Jouannolle.
Un artisanat d’art « made
in Plougasnou »
Tous les abat-jours sont réalisés à l’atelier
situé à l’arrière de la boutique, à partir d’armatures métalliques
fabriquées en France.
Beaucoup de clients ont des lampes de
famille dont l’abat-jour a subi les vicissitudes du temps ou tout
simplement ne va plus chez eux ». Isabelle les conseille pour la
restauration ou la création d’un nouvel abat-jour, avec les formes,
tailles, motifs et couleurs à choisir en fonction des goûts et des
intérieurs.
Passionnée d’objets chinés, je compose
aussi des lampes à partir d’objets anciens restaurés, auxquels j’applique
un nouvel abat-jour pour créer un objet unique et original »,
conclut Isabelle Jouannolle.
Atelier Lumisa a reçu le label Artisan d’art de
la chambre des métiers du Finistère.
Gestion du trait de côte à Penvénan : le
diagnostic présenté au public
Publié le
Avec ses 17 km
de côte et son sentier littoral, la commune de Penvénan (Côtes-d’Armor) ne
peut qu’être préoccupée par l’impact du réchauffement climatique. Denis
Gâteau, responsable d’études au Cerema Risques, eau et mer, a présenté au
public un diagnostic détaillé.
À l’exposition très visitée sur le trait de
côte jeudi 22 décembre 2022, Denise Prud’homm, maire ; Jean-Jacques Poudroux,
ingénieur de la commune ; Pierre Simon, premier adjoint et Denis Gâteau, du
Cerema. | OUEST-FRANCE
Jeudi 22 décembre 2022, les habitants de Penvénan
(Côtes-d’Armor) ont pu se rendre à la salle des fêtes pour découvrir
une exposition sur le trait de côte.
Denis Gâteau, du Cerema Risques, eau et mer, a présenté le diagnostic au
public.
Quel est le but de l’exposition mise en
place aujourd’hui à la salle des fêtes ?
Denis Gâteau:
Il s’agit de faire un état des lieux de la partie littoral continentale,
donc en excluant les îles, en partenariat avec la commune afin d’aider à
définir une stratégie de gestion intégrée qui tienne compte des enjeux, du
patrimoine, des intérêts et des usages divers. Notre but est d’accompagner
la commune et de lui permettre de se projeter en matière d’évolution.
Qu’en est-il du sentier du littoral ?
D.G . : En plusieurs endroits,
il bouge. Parfois il recule et la collectivité devra souvent faire des
choix : le stabiliser, le maintenir ou non, ou le tracer plus en retrait.
Il est menacé par la montée du niveau de la mer, mais aussi par les eaux
de ruissellement. L’impact n’est pas le même partout, mais, bonne
nouvelle, la réglementation pourrait devenir un peu plus pragmatique dans
ce domaine. Des secteurs comme celui de Diskenn an Aod sont préoccupants
et il faudra sans doute assurer sa stabilité. Et il existe aussi des zones
potentiellement submersibles qu’il faudra sans doute protéger.
À quel prix ?
D.G.: Là est
la question ! Il faudra faire des choix et définir une stratégie de
gestion. Tout au long du littoral on trouve des marais côtiers, des zones
d’enrochement, des campings, des ports… Gérer tous ces intérêts n’est pas
simple et c’est pourquoi le diagnostic que nous avons établi est présenté
au public aujourd’hui.
Trois ateliers participatifs en 2023
Aujourd’hui, c’est un diagnostic. Comment
se présente la suite ?
D.G.: Toujours
en partenariat avec la commune, nous avons prévu trois ateliers
participatifs au premier semestre 2023 : en février, avril et juin. Le
Comité de pilotage mis en place avec Lannion Trégor communauté dès le
début de cette étude y prendra part, bien sûr. Ce sera une nouvelle phase
dans la mise en place d’un plan de gestion durable, qui sera aussi
conditionné par le coût.
Quelle échéance est envisagée ?
D.G.: Il
faudra échanger sur les enjeux pour se projeter à moyen, puis à long
terme. De là à donner un calendrier…
À Plougasnou, un groupe de passionné veut
monter un ciné-club
Publié le
Un groupe de
Plougasnistes (Finistère) passionnés de cinéma s’est lancé dans la création
d’un ciné-club et d’un festival du cinéma Jeunesse.
Françoise et Jean-Marc Portolano, fondateurs
du ciné-club de la baie. | OUEST-FRANCE
Il s’agit d’offrir au plus grand nombre,
résidents permanents et occasionnels, un lieu de découverte, de partage et
d’échanges autour d’un loisir universellement apprécié : le cinéma »,dit Jean-Marc Portolano, un des porteurs du projet. Un groupe de
Plougasnistes (Finistère)
passionnés de cinéma s’est lancé dans la création d’un ciné-club et d’un
festival du cinéma Jeunesse.
L’objectif du
ciné-club est de renforcer le lien social et de ramener durablement les
personnes isolées et les familles vers une pratique de visionnage des
films dans des lieux partagés. Il présentera une programmation tournée
vers la découverte des films des dernières années, riches, variés et
souvent passés rapidement sur les écrans de cinéma compte tenu de la
baisse dramatique de fréquentation des salles de cinéma observée depuis la
pandémie.
Une programmation variée
L’offre respectera cinq critères combinés : deux
tiers de films français et européens, un tiers de films étrangers
présentés en version originale sous-titrée, 40 % au moins de films conçus
par des réalisatrices, 10 % au moins de films de patrimoine et un film
documentaire. Les films d’action, les drames et les comédies devraient
cohabiter, avec une séance mensuelle la première année. Chaque projection
sera précédée d’une présentation et suivie d’échanges.
Plusieurs lieux de projection ont été
identifiés, reprend Yvon Busson, responsable des
relations média. La salle de projection du collège François
Charles, la salle municipale rénovée ou la chapelle du Diben, lieu des
premières projections dans les années soixante. Nous choisirons en
coordination avec la commune.
La réglementation très stricte qui régit la
diffusion de films pour éviter une concurrence sauvage a été respectée,
continue Jean-Marc Portolano. Notre
approche et notre programmation sont complémentaires des cinémas et
ciné-clubs de la région.
Un festival du film Jeunesse en juillet
2023
En créant un festival du film Jeunesse
chaque été, nous souhaitons faire découvrir au jeune public, sur grand
écran, des films à grand spectacle qu’ils n’ont pas pu voir en salles car
ils sont sortis avant leur naissance. On peut citer les films d’animation
de Miyazaki, Le roi et l’oiseau de Paul Grimault, Le ballon
rouge d’Albert Lamorisse, Cinema paradiso de Giuseppe
Tornatore, et tant d’autres.
Pour profiter de la beauté des paysages de
Plougasnou, il est envisagé de projeter les films en plein air dans les
lieux emblématiques de la commune, comme la pointe de Primel. La première
édition est programmée pour les 19 et 20 juillet 2023, sur le thème Ciné,
Amour et Fantaisie.
Une souscription pour le financement du
ciné-club
L’association Ciné de la Baie a été créée et
lance une souscription auprès des entreprises et du public pour réunir le
financement, estimé à 25 000 €, dont un quart pour le système de
projection et 20 % pour l’achat de films. Les dons sont déductibles
fiscalement selon les règles en vigueur pour les associations d’intérêt
général, et l’association fonctionnera en bénévolat intégral.
Elle a d’ores et déjà reçu le soutien de Nathalie
Bernard, maire de Plougasnou, de Jean-Paul Vermot, président de Morlaix
Communauté, ainsi que de Jean-Jacques Aillagon et Marylise Lebranchu,
anciens ministres.
L’adhésion au ciné-club sera de 20 € par an, 35 €
pour un couple et 40 € pour une famille. Les places seront gratuites pour
les adhérents et de 5 € pour les visiteurs.
Plougasnou. Ce vidéaste et pilote de drones
expose ses clichés
Publié le
Aymeric Artus
a créé SkyArt’s à Morlaix (Finistère). Le but de son entreprise : réaliser des
tirages sur mesure de vues de la région. Il propose un jeu pour Noël
permettant de gagner deux photos haute résolution.
Aymeric Artus, vidéaste et télé-pilote de
drones. | OUEST-FRANCE
Installé à Morlaix (Finistère) depuis deux ans,
Aymeric Artus a découvert la région en
étudiant au lycée de Suscinio. Il est ensuite devenu technicien du son
avant de devenir photographe, vidéaste, télé-pilote de drones et de créer
son entreprise, SkyArt’s.
« Je
travaille essentiellement avec des entreprises en réalisant des vidéos
professionnelles de communication, dit Aymeric Artus. Je
fais également des vidéos pour les collectivités, le tourisme, des
événements ainsi que des clips musicaux pour les musiciens. Je fais
également des prises sous l’eau et j’aimerais me développer dans le monde
de la mer. »
Aymeric Artus dispose d’un permis de voler
professionnel avec son drone. « Il y a cinq jours de formation sur
place, avec également des cours à distance de pédagogie et de théorie.
C’est presque une formation de pilote », raconte-t-il.
« Je partage régulièrement des
photographies que j’ai prises dans la baie de
Morlaix mais
également partout en
Bretagne, et je me
suis inscrit depuis peu en tant qu’artiste-auteur pour pouvoir faire des
tirages photographiques et les proposer au public »,
continue-t-il.
Six photos visibles à
l’Abbesse
Six de ses tirages sont actuellement exposés au
restaurant l’Abbesse au Diben, à Plougasnou, et sont disponibles à
l’achat. Ils seront régulièrement complétés par de nouveaux tirages et de
nouveaux paysages.
Pour Noël, il propose jusqu’au 24 décembre un jeu
avec tirage au sort permettant à deux gagnants de recevoir un tirage soit
du marché de Noël de Morlaix, soit de l’île Louet et du château du
Taureau.
Carantec. Histoire et architecture en baie de
Morlaix
Publié le
Les deux auteurs, Patrick Virion et
Christian Millet, ont dédicacé leur ouvrage, le 11 décembre, à la librairie
Dialogues à Morlaix. | OUEST-FRANCE
Jeudi, en matinée, Patrick Virion, historien de
l’art, et Christian Millet, architecte et président de l’association
Patrimoine de Plougasnou, seront présents à la Maison de la presse de
Stéphanie Le Troadec pour dédicacer leur ouvrage collectif Baie de Morlaix
– Bains de mer et villégiature, de la Belle Époque à aujourd’hui, paru
aux éditions Skol Vreizh.
Nous avons consulté les documents
d’associations basées sur le littoral, de Locquirec à Roscoff. Nous avons
également collecté des informations auprès du musée départemental breton à
Quimper, ainsi que dans les ouvrages de l’historien Louis Le Guennec »,
rapportent les deux auteurs, qui ont aussi interrogé des habitants des
communes concernées.
Leur ouvrage permet, non seulement de découvrir les
visiteurs célèbres qui sont venus en villégiature dans la région à l’époque,
mais aussi les constructions que ces personnages ont pu y faire réaliser.
Avec, à l’appui, de très nombreuses illustrations, dont certaines méconnues.
Jeudi, le matin. Maison de la presse, 17, rue
Albert-Louppe.
À Roscoff, une nouvelle brigade de gendarmerie
maritime pour répondre aux besoins sur la Manche
Publié le
Située au milieu des
brigades maritimes de Brest et de Saint-Malo, celle de Roscoff (Finistère),
est désormais opérationnelle. Un tout nouveau ponton accueille sa vedette de
vingt mètres. Huit gendarmes maritimes auront différentes missions, dont les
enquêtes en mer, comme pour les pollutions, les naufrages, la pêche illégale
ou la lutte contre l’immigration irrégulière sur la Manche.
Le major
Arnaud Leblais commande la toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime de
Roscoff. Celle-ci est opérationnelle depuis octobre 2022. | OUEST-FRANCE
Le port du Bloscon accueille pour la première fois ce
genre de navire. Une vedette côtière de 20 m appartient à la
toute nouvelle brigade de gendarmerie maritime.
En réflexion depuis 1994 et après un projet avorté à Plougasnou, c’est
finalement à Roscoff (Finistère) pour la partie intervention,
et Saint-Pol-de-Léon pour l’administration,
que les militaires de la Marine nationale ont jeté l’ancre.
Un positionnement stratégique situé à 65 nautiques
des unités de Brest et 75 de celles de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). «
Cela vient remplir un vide capacitaire dans la Manche. Cela permet aussi de
réduire les délais d’intervention », insiste Olivier Lebas, préfet
maritime et commandant en chef pour l’Atlantique.
Une autonomie de quatre jours en mer
La vedette Escaut date de 2006. Capable
d’atteindre la vitesse maximale de 28 nœuds, elle peut couvrir jusqu’à 20
nautiques des côtes.
Pour accueillir la vedette de 20 m de la
gendarmerie maritime, un tout nouveau ponton de 40 mètres a été créé au port
du Bloscon, à Roscoff. | OUEST-FRANCE
Sept gendarmes maritimes, dont une femme, sont
désormais sous le commandement du major Arnaud Leblais pour le fonctionnement
de cette brigade. « Nous pouvons partir en mer jusqu’à quatre jours en
autonomie. Notre secteur est vaste. Nous faisons des missions de surveillance
maritime, des contrôles de bateau, du renseignement militaire des approches
maritimes et des missions d’action de l’État en mer », énumère Arnaud
Leblais.
Autre rôle aussi, moins connu, celui de «
gardiens des zones Natura 2000, de la baie de Morlaix, de la réserve des Sept
îles dans les Côtes-d’Armor », souligne le commandant de la
gendarmerie maritime, Xavier Facquet. En effet, les militaires auront à leur
charge les enquêtes en mer, comme les pollutions, les naufrages, la pêche
illégale et les atteintes à l’environnement.
Enfin, ils renforceront la lutte contre l’immigration
illégale sur la Manche.
Plestin-les-Grèves. La maison de Saint-Efflam
doit être démontée, selon la cour d’appel de Rennes
Modifié le
Publié le
Mathilde LOEUILLE
La cour d’appel de
Rennes a ordonné, mardi 6 décembre 2022, le démontage de la maison de
Saint-Efflam, à Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), située trop près du
littoral. Les copropriétaires réfléchissent à un pourvoi en cassation.
L’avenir de la maison de Saint-Efflam est
incertain depuis sa construction en 2012. Ce 6 décembre, la cour d’appel de
Rennes a estimé qu’elle doit être démontée, confirmant une décision du
tribunal de Saint-Brieuc en 2020. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Restera sur pieds, restera pas ? L’avenir de la
maison en bois de Saint-Efflam (Plestin),
feuilleton juridique qui agite le Trégor depuis une
dizaine d’années, vient de connaître un
nouveau rebondissement : le 6 décembre 2022, la cour d’appel de Rennes a
confirmé le jugement rendu en février 2020 par le tribunal de Saint-Brieuc,
ordonnantla démolition ou le démontage de la maison […] ainsi que la
remise en état du site tel qu’il existait avant les travaux de construction.
Un an pour démolir
Les trois familles copropriétaires de cette maison
secondaire ont un an pour s’y conformer, faute de quoi elles devront
s’acquitter d’une amende de 2000 euros par mois de retard […] pendant un
délai de huit moisà l’issue duquel le dossierpourra
être à nouveau statué par le juge de l’exécution du tribunal judiciaire de
Saint-Brieuc. Elles doivent également verser 2 000 € à chacune des
trois associations qui avaient porté l’affaire en justice : Plestin
Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22.
Joint par téléphone, Fabien Jamois, l’un des
copropriétaires, explique que les familles sontabasourdies par
la nouvelle et se réservent le droit de se pourvoir en cassation.On nous
parle de démontage mais le terme est biaisé, il laisse penser que l’on
pourrait remonter la maison facilement ailleurs. Ce n’est pas le cas, il
s’agirait bien d’une destruction.
La loi des 100 m pas respectée
Pour les associations, c’est une victoire : depuis
2011, les militants alertent sur la localisation de la maison, située dans la
bande des 100 m à compter de la limite haute du rivage. Dans son arrêt, la
cour d’appel rappelle que d’après le Code de l’urbanisme,les
constructions peuvent être autorisées dans les communes littorales en
continuité avec les agglomérations et villages existants […] mais en revanche,
aucune construction ne peut être autorisée, même en continuité avec d’autres,
dans les zones d’urbanisation diffuse éloignées de ces agglomérations et
villages ». Dans le cas de la maison de Saint-Efflam, la cour d’appel
a donc estimé qu’il s’agit d’une zone d’urbanisation diffuse, où la maison
n’aurait pas dû être construite.
« Voie sans issue »
Dans son arrêt, la cour rappelle que la construction
de la maison a eu lieu en 2012, alors que Plestin Environnement avait déjà
lancé une action en justice pour faire annuler le permis de construire.
On peut nous accuser de naïveté, d’imprudence, voire d’orgueil, mais nous
n’avons jamais enfreint la loi, souligne Fabien Jamois. Nous avions un
certificat d’urbanisme qui disait que le terrain était constructible, un
permis de construire, nous étions totalement persuadés qu’il n’y aurait aucun
souci.
De son côté, Yves-Marie Le Lay, de Sauvegarde du
Trégor, blâme l’ancien mairequi n’aurait jamais dû délivrer le permis,
c’est lui le premier responsable.Au lieu de ça, c’est nous, les
membres des associations, qui sommes jetés en pâture, désignés comme les
méchants écologistes qui vont mettre à la rue de gentilles familles. Mais nous
les avons alertées 1 000 fois, elles ont persisté dans leur erreur, dans une
voie sans issue.
Montée des eaux
« Nous faisons ça
pour l’intérêt général. La loi vise à éviter la privatisation du littoral, à
le préserver, mais elle sert aussi à prévenir la population qu’il faut se
méfier de la montée des eaux. Ce problème va bientôt concerner de nombreuses
maisons » , poursuit Yves-Marie Le Lay.
Le tribunal a d’ailleurs jugé les associations
écologistes légitimes dans leur demande :La cour estime que la
construction litigieuse sur la bande des 100 m, en violation de l’inconstructibilité
des lieux, cause un préjudice personnel et direct aux associations intimées,
au regard de leur objet social et des intérêts qu’elles défendent.
Les copropriétaires gardent l’espoir que les
associations se satisfassentd’une victoire judiciaire qui fera
jurisprudence et renoncent à demander la démolition de la maison. Une
solution qui n’est pas envisagée par Yves-Marie Le Lay :On n’a pas ce
pouvoir.Une fois que la décision de justice est tombée, elle est
tombée, point. Et par ailleurs, je le redis, nous avons klaxonné à de
nombreuses reprises avant d’en arriver là. Aujourd’hui, ils doivent assumer
leurs actes.
La prochaine réunion du Conseil
Municipal se tiendra le :
Jeudi 15 décembre 2022 à 18H00 à
la Mairie
Ordre du jour :
Présentation des activités de
Projet Echanges et Développement
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de
séance
- Approbation du procès-verbal de
la séance du conseil municipal du 13 octobre 2022
Obtention du classement de la
commune en station classée de tourisme
Mise en œuvre du plan de
sobriété énergétique communal : Eclairage public
- Information sur les décisions
prises dans le cadre des délégations accordées par le conseil municipal au
Maire
FINANCES - ADMINISTRATION
GENERALE
- Morlaix communauté : Fond de
coopération et de solidarité territoriale 2022/2026
- Morlaix Communauté : Renonciation
à la perception de la taxe d’aménagement
- Morlaix communauté :
Participation de la commune sous forme de fonds de concours aux travaux
d’investissement de gestion des eaux pluviales
- Morlaix communauté : Approbation
du rapport de la CLECT du 10 octobre 2022 – Gestion des Eaux Pluviales
Urbaines
- Morlaix Communauté : Approbation
du rapport annuel 2021 sur la qualité et le prix du service « Eau potable »
- Morlaix Communauté : Approbation
du rapport annuel 2021 sur la qualité et le prix du service « Assainissement
et SPANC »
- Budget général - Décision
modificative 2022-03
- Tarifs municipaux 2023
- Autorisation d’engagement des
dépenses d’investissement préalable au vote du budget primitif 2022 pour le
budget principal et les budgets annexes
- Adoption de la nomenclature
budgétaire et comptable M57 à compter du 1er janvier 2023
- Recensement 2023 de la
population : Recrutement et rémunération des agents recenseurs
- Création d’un poste permanent de
gérant du camping municipal
- Modification du RIFSEEP
- Avenant à la convention de
partenariat avec l’Ordre de la Libération
URBANISME, TRAVAUX
- Micro-lotissement communal de la
Rue Jean Jaurès : Rétrocession des parcelles par Finistère Habitat à la
commune
- Micro-lotissement communal de la
Rue Jean Jaurès : Viabilisation Basse Tension-Eclairage Public-France Telecom
– Convention financière avec le SDEF
- Aménagement de l’entrée sud du
bourg - Demande de participation financière à Morlaix Communauté pour la mise
en accessibilité des arrêts de car
- Classement de la parcelle CH 292
dans le domaine public communal
- Instruction des autorisations du
droit des sols - Renouvellement de l’adhésion au service commun de Morlaix
Communauté
- Vente de bois – Etangs communaux
de Kerdrénan
ECONOMIE, TOURISME, CULTURE,
PATRIMOINE
- Projet de médiathèque municipale
: Adoption du Projet Culturel Scientifique Educatif et Social (PCSES) et
autorisation de lancement d’une mission de programmation et d’assistance à
maitrise d’ouvrage
ENVIRONNEMENT-PARTICIPATION
CITOYENNE
- Mise en place d’un budget
participatif et adoption de son règlement.
QUESTIONS ORALES
INFORMATIONS DIVERSES
Obtention du classement de la
commune en station classée de tourisme
Mise en œuvre du plan de
sobriété énergétique communal
Plougasnou. Les marées vertes étaient au cœur
de la conférence de l’auteur Yves-Marie Le Lay
Publié le
L’auteur
Yves-Marie Le Lay a présenté une conférence à Plougasnou (Finistère), mercredi
7 décembre 2022, sur le thème des algues vertes. Selon lui, les plans algues
vertes en vigueur déploient beaucoup d’efforts sans apporter de solution.
Yves-Marie Le Lay a tenu conférence à
Plougasnou (Finistère). | OUEST-FRANCE
La responsable est une algue très fine, Ulva
armoricana, qui n’a pas besoin de se fixer. Elle prolifère au large
et s’accumule dans les baies où les marées la brassent et la déposent.
Elle constitue des amas verts, puis blanchâtres qui pourrissent avec la
chaleur en produisant de l’hydrogène sulfuré (H2S), responsable des odeurs
fétides sur certaines plages mais aussi d’intoxications graves, car il se
concentre en poches qu’un animal ou un promeneur peuvent percer. Seule
cette algue est toxique, d’autres algues de couleur verte existent en
abondance mais n’ont pas d’effets nocifs.
Ces marées vertes sont une menace pour la
santé publique, mais aussi pour la biodiversité, car le H2S s’infiltre
dans le sol et anéantit la vie animale en dessous, y compris dans des
réserves naturelles », déclare Yves-Marie Le Lay.
50 ans de marées vertes
La première alerte a été émise en 1971 par
le conseil municipal de Saint-Michel-en-Grève,continue Yves-Marie
Le Lay.Depuis 2008, il n’y a, selon moi, plus de doute quant au
danger pour l’environnement et les populations, comme le démontrent les
accidents animaux et humains.
L’auteur continue sa
conférence et aborde quelques points techniques :« Les
marées vertes apparaissent dès que la concentration en nitrates dépasse 10
mg/l d’eau et on mesure en moyenne 30 mg/l dans les rivières des
bassins-versants des huit baies bretonnes identifiées comme sujettes aux
marées vertes.
Et revient sur l’action
des pouvoirs publics :« Pour moi, les plans Algues
vertes mis en œuvre par les pouvoirs publics ne résoudront pas le problème
car, malgré des efforts importants, ils n’agissent pas sur la quantité de
nitrates déversée. Je suis convaincu que la seule mesure crédible est de
réduire le cheptel. Il reprend :
Deux chiffres résument la difficulté : les terres qui contribuent au
phénomène des marées vertes représentent à peine 7,5 % des terres
agricoles bretonnes, mais plus de 50 % de la production porcine française
», conclut Yves-Marie Le Lay.
À court terme, Yves-Marie Le Lay prépare la
création d’une association de défense des victimes des marées vertes avec
le soutien de Force 5.
Perros-Guirec. Une nouvelle porte de 12 mètres
de large pour le bassin à flot
À Perros-Guirec, l'idée d'une nouvelle porte
de 12 m de largeur, pour un montant des travaux annoncé de 2,7 millions
d'euros, a été validée lors du dernier conseil municipal.
À Perros-Guirec, le dernier conseil municipal
du 17 novembre avait à débattre concernant l’avant-projet d’une
nouvelle porte pour le bassin à flot.
Porte plus grande et automatique
Deux objectifs structurent cet avant-projet :
agrandir la porte, et l’automatiser. L’incident qui s’était produit début
janvier, et la taille (5,85 m) jugée trop étroitepour accueillir
certains bateaux motivent le projet de repenser la porte, qui est aussi en
« bien mauvais état », souligne Yannick Cuvillier, l’adjoint aux
ports et aux activités maritimes, avec des problèmes d’étanchéité.
L’idée est donc de travailler sur une nouvelle porte
de 12 mètres de largeur, de sorte à faciliter aussi les manœuvres. Le
montant des travaux, études et aléas est estimé à 2 786 529 € HT.
« On fait ça pour 50 ans », dit Erven Léon, le maire.
Les échanges se sont attardés sur la largeur pertinente de cette porte : 12 ?
10 ?
« Faire une porte de 10 mètres au lieu de 12
mètres représenterait une économie de 70 000 €. Je ne suis pas sûr que cela
soit pertinent »
L’idée d’une porte de 12 m a été approuvée au
conseil portuaire. La minorité a émis le souhait d’une commission d’étude
avec les personnes compétentes à ce sujet. « Cet organe de consultation
existe, c’est le conseil portuaire », a répondu Erven Léon.
Le projet a été validé, avec 6 voix contre et une
abstention.
EN IMAGES. À quoi ressemblaient les bains de
mer dans la baie de Morlaix au XIXe siècle ?
Publié le
Essor des
bains de mer, recherche de l’exotisme… Depuis le milieu du XIXe siècle, le
littoral de Roscoff à Locquirec (Finistère) a été le théâtre de nombreuses
mutations architecturales et sociales. Patrick Virion, historien de l’art, et
Christian Millet, architecte, ont coécrit l’ouvrage Baie de Morlaix – Bains de
mer et villégiatures de la Belle époque à nos jours, édité par Skol Vreizh.
Plage de Roch' Kroum à Roscoff. | CARTE
POSTALE, COLL. PAT.
Un ouvrage vient de paraître aux éditions de Skol
Vreizh, qui relate l’histoire des plages et des bains de mer en baie de
Morlaix (Finistère).
Voici cinq raisons d’aller l’acheter en librairie.
1. Pour comprendre l’engouement des bains
de mer dans le nord de la Bretagne
Difficile de l’imaginer aujourd’hui, mais au
milieu du XIXe siècle, il n’y a rien, ou presque, sur le
littoral. « Il y avait la grève, un lieu peu attractif,
d’ailleurs, la plupart des bourgs sont situés à quelques kilomètres de la
mer , souligne Christian Millet, coauteur avec Patrick
Virion, de l’ouvrage sur les bains de mer et villégiatures en baie de
Morlaix, paru chez Skol Vreizh.
Scène de bain avant 1940. | COLLECTION MUSÉE
VILLA MONTEBELLO, TROUVILLE-SUR-MER
Les préoccupations hygiénistes donnent au littoral
breton une autre dimension pour accueillir et satisfaire la haute société
parisienne avide de plaisirs iodés, de divertissements et d’exotisme.
« La création d’une station de thérapie balnéaire à
Roscoff est prémices
d’un essor touristique qui se développe avec les premières pensions de
familles et les hôtels de grand confort. »
2. Pour la grande richesse
iconographique
Infatigables, professionnels et passionnés, les
auteurs ont eu un plaisir fou à dénicher les perles rares, souvent méconnues,
mais méritant d’être publiées.
Baigneurs et cabines à Saint-Jean-du-Doigt.
| COLLECTION PATRIMOINE DE PLOUGASNOU
Des scènes de bain pittoresques à Roscoff ou de
familles en balade à
Carantec et
Plougasnou, de
séminaristes en goguette sur la passerelle de la pointe de Primel, de
baigneurs devant les cabines à
Saint-Jean-du-Doigt, ou
encore montrant l’arrivée du courrier à
Locquirec… Et aussi
plein de reproductions de peintures et dessins comme celui représentant le
petit Charles Le Goffic (poète mort en 1932), sur les genoux de l’écrivain
Alexandre Dumas.
3. Pour découvrir l’architecture
La recherche de la vue est à l’origine de la conquête
du littoral. « Elle se fait parcelle par parcelle, maison par maison,
non pas par l’intermédiaire de plans d’urbanisation comme ce fut le cas à La
Baule, détaille Patrick Virion. Les gens y font construire
des maisons de ville, généralement déformées pour profiter du paysage. Les
familles s’y déplacent avec leurs domestiques. »
Peintre à Primel en 1897. | COLLECTION
PATRIMOINE DE PLOUGASNOU
Les premières maisons comportent des éléments de
toutes sortes, « On observe ensuite un glissement vers le
régionalisme. »
4. Pour en savoir plus sur la baie
de Morlaix, refuge des femmes libres
Dans cet ouvrage, on apprend que Liane de Pougy, une
courtisane de la Belle Époque, et célèbre pour sa beauté, séjourna au
Clos-Marie à Roscoff. La célèbre couturière, Nina Ricci, surnommée la Dame
blanche, remodèle la villa Kerjannic sur la rivière de Morlaix. Dans les
années 1930, Mélanie de Vilmorin, richissime et excentrique veuve, loue le
château du Taureau qui devient alors le théâtre de parties fines.
5. Pour marcher sur les traces de
personnages illustres
Venir à Roscoff, Carantec, Plougasnou ou Locquirec,
c’est mettre ses pas dans ceux d’illustres personnages qui séjournèrent ici.
Patrick Virion, historien de l’art, et
Christian Millet, architecte, coauteurs de l’ouvrage « Baie de Morlaix – Bains
de mer et villégiatures de la belle époque à nos jours », édité par
Skol Vreizh.
| OUEST-FRANCE
Riches industriels, hommes politiques, écrivains et
peintres, les auteurs ont dressé une liste non exhaustive de près de 250
personnalités. « Georges Méliès réalisa des croquis de Primel qui
servirent de décors dans ses films », raconte Christian Millet.
Baie de Morlaix – Bains de mer et villégiature,
de la Belle Époque à aujourd’hui, éditions
Skol Vreizh.
20 € chez
skolvreizh.com
"Découverte de la biodiversité de la vallée de Tromelin et de l’estuaire du
Diben en compagnie d’un groupe d’étudiants en BTS GPN de Suscinio, dans le
cadre d’un projet tutoré par la mairie.
Ports de Trébeurden : Un important déficit pour
la partie communale
Publié le
Les
responsables des ports communal et concédé de Trébeurden (Côtes-d’Armor) ont
rencontré les plaisanciers, mercredi 16 novembre 2022, à l’occasion du CLUP
(Comité local des usagers du port). L’occasion de présenter les bilans,
perspectives et d’annoncer les futurs tarifs. Une trentaine de personnes ont
assisté à la séance.
Guillaume Le Guen et Dominique Bernabé ont
présenté les bilans des ports, communal et concédé. | OUEST-FRANCE
Au niveau du port communal de
Trébeurden, la
situation ne s’arrange pas.Nous avons encore enregistré une baisse
des effectifs, déplore Guillaume Le Guen, conseiller délégué en
charge des ports, qui tente d’expliquer cette érosion à l’occasion du CLUP
(Comité local des usagers du port), qui se tenait jeudi.Notre
clientèle vieillit : certains arrêtent, d’autres rejoignent le port
concédé pour plus de sécurité. La présence des cales fait aussi que
beaucoup de petits bateaux sont mis à l’eau sur remorque.
Encore un déficit de 10 000 € cette année
Toujours est-il que le déficit financier se
creuse, cette année encore, de 10 000 €.Nous avons réussi à le
limiter grâce à la subvention Covid en 2021, et en faisant basculer, en
2022, 60 % du salaire du maître de port sur le budget communal. La
suppression de plusieurs mouillages a permis aussi de limiter les frais de
maintenance.Cette année, Guillaume Le Guen,malgré
l’inflation, s’en tiendra au plan prévu, et proposera au conseil
portuaire d’appliquer une hausse de 7 % des tarifs.
Port concédé :
un ressenti satisfaisant
Du côté du port concédé, le discours est plus
optimiste :nous avons enregistré une nouvelle augmentation.
Près de 600 bateaux sont désormais amarrés sur les pontons à l’année, et
130 en saison, comptabilise Dominique Bernabé, directrice
du port. Avec toutefois une déception récurrente :Le manque de
grosses unités. La grande majorité des locations concerne des bateaux de
mois de 7 mètres. Après avoir proposé une augmentation de 4 % des
tarifs, la directrice revient surl’enquête de satisfaction réalisée
auprès de l’ensemble de nos clients. Elle fait part d’un résultat
positif :Le ressenti de tous est satisfaisant, concernant l’accueil
et le travail de l’équipe portuaire.
Quelques remarques plus négatives sont toutefois
adressées par les plaisanciers :problématique récurrente au niveau
du stationnement des automobiles, le procédé actuel ne donne pas
satisfaction. Rayonnement du wifi, vétusté des sanitaires, vitesse
excessive des bateauxdans le bassin, comme dans le chenal,
absence ou presque d’activités commerciales à proximité du port, sont
aussi montrés du doigt.
Dominique Bernabé conclut en présentant les
projets en cours ou futurs prévus par les responsables du port :
Remplacement de la cuve de la station d’avitaillement, dragage des fonds
près des pontons F et G, et à la cale sud, acquisition d’une pompe
d’aspiration des eaux usées des navires, sans oublier un sujet qui
lui tient à cœur :progresser concernant la gestion environnementale.
Pour l’eau potable et l’assainissement, Morlaix
Communauté met 250 millions d’euros sur la table
Publié le
Sarah HUMBERT
La somme
dédiée est énorme : 250 millions d’euros. Et les chantiers qui l’attendent
tout autant. Lundi 14 novembre 2022, les élus de Morlaix Communauté ont voté
deux schémas directeurs, l’un pour l’eau potable, l’autre pour
l’assainissement. On vous explique ce que ça implique.
Fournir de l’eau potable à tous et préserver
la qualité de l’eau de la baie de Morlaix sont deux des enjeux des nouveaux
schémas directeurs votés lundi 14 novembre 2022 lors du conseil communautaire
de Morlaix Communauté. | OUEST-FRANCE
Lors du conseil de Morlaix Communauté, lundi 14
novembre 2022, les élus ont adopté à l’unanimité un schéma directeur pour
l’eau potable et pour l’assainissement. Au total, près de 250 millions
d’euros vont être investis, sur 20 ans.
Pourquoi autant d’argent ? À quoi ça va servir ?
On fait le point.
À quoi vont
servir ces deux schémas directeurs ?
À l’échelle de Morlaix Communauté, pour l’eau
potable, on compte 1 860 km de réseaux, dont 70 % datent des années 1970 à
1980. « Nous avons des matériaux qui on fait leur temps »,
glisse Guy Pennec, vice-président en charge du grand et petit cycle de
l’eau. Concernant l’assainissement, c’est 672 km de réseaux, avec 21
stations d’épuration. Afin de garantir un accès
« pour tous à
une eau de qualité
», explique le vice-président, il
est essentiel d’entretenir les réseaux d’eau potable, de les moderniser.
C’est également vrai pour les structures assurant l’assainissement, car
des fuites
peuvent dégrader le milieu naturel.
L’investissement voté le 14 novembre 2022
par le conseil communautaire sur l’eau potable et l’assainissement va s’étaler
sur 20 ans. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Pourquoi est-ce que c’est important,
maintenant ?
Pour plusieurs raisons. Au sein de
l’intercommunalité, « huit communes » sont déjà frappées par
des interdictions temporaires d’urbanisation sur certaines zones, justement en
raison de l’état du réseau d’assainissement. Il est donc impératif d’effectuer
des travaux, pour pouvoir accueillir de nouveaux habitants et éventuellement
de nouveaux acteurs industriels. Pour cela, il faut s’assurer que l’eau
soit consommable et protéger le milieu naturel.
Guy Pennec ajoute : « Si on a un usage parcimonieux de l’eau, on
l’aura aussi sur les eaux usées. »
Comment ça va se traduire pour les
habitants du secteur ?
Les tarifs de l’eau potable et de l’assainissement
vont changer, mais pas de la même façon pour tout le monde. L’idée est
d’égaliser le prix à l’échelle de la collectivité, ce qui n’est pas le cas
aujourd’hui, puisqu’on « compte une vingtaine de tarifs sur le
territoire, actuellement », précise Jean-Paul Vermot, président de
Morlaix Communauté. En moyenne, l’augmentation sera de 2,4 % par an sur la
facture d’eau potable, sur la période 2022-2041. « La facture moyenne
de 75 m3 d’eau passera de 195 € TTC en 2022 à 299 € TTC en 2041,
hors inflation », détaille Guy Pennec. Pour l’assainissement, cette
augmentation sera de 2,8 % par an. Les habitants verront les premiers
changements à partir de janvier 2023. Idéalement, d’ici 12 ans, tous les
citoyens de la communauté de communes paieront le même prix pour ces services.
Face à cette augmentation à venir, que
peuvent faire les particuliers ?
Pour accompagner et amortir une partie des effets de
la convergence tarifaire, Morlaix Communauté a décidé de doubler le budget
alloué à l’aide au paiement des factures. Une enveloppe de 60 000 € est
désormais dédiée.
Quels sont les principaux postes de
dépenses ?
Pour le schéma directeur concernant l’eau potable,
d’ici 2041, 148 560 674 € vont être investis, soit plus de 7 millions d’euros
par an. Le principal poste de dépense sera le renouvellement et l’extension
des réseaux (79,3 millions d’euros), puis, la sécurisation des réseaux (21,2
millions d’euros)
Montée des eaux. Un an après, le chantier de
sécurisation de la dune de Cléder « est un succès »
Publié le
Les travaux du
GR34 et de renforcement du cordon dunaire au Roguennic, à Cléder (Finistère),
se sont terminés en décembre 2021. La mairie se félicite de la réalisation,
qui n’a pas bougé d’un poil depuis, et donc remplit pleinement sa mission. En
décembre 2022, elle devrait planter 15 000 nouveaux oyats pour donner un coup
de pouce supplémentaire à la dune.
À Cléder, les travaux se sont achevés en
décembre 2021, plus de 25 000 oyats ont été plantés pour maintenir la dune et
éviter son recul face à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE
Les rochers ont été stabilisés et
repositionnés au niveau du Roguennic, à Cléder. Ici pendant le chantier, fin
2021. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Pendant quatre mois, des enrochements ont été
repositionnés sur 600 m et 25 000 oyats ont été plantés derrière la dune. Les
racines de ces derniers permettent de maintenir la dune en place. Enfin, le
sentier côtier, a été reculé de trois mètres. Des travaux qui pressaient,
aussi, face à l’enjeu de la montée des eaux.
Sans travaux, « un Xynthia bis »
« Sur un fort coefficient de marée, il y a ce
qu’on appelle un phénomène de surcote atmosphérique. On peut gagner un mètre
sur la dune. Et un mètre supplémentaire à cause du réchauffement climatique.
Dans ce cas-là, la mer passe au-delà et parvient aux habitations. Sans
travaux, on pourrait se trouver avec un Xynthia bis », insistait
alors Christophe Stewart, d’A & T Ouest, maître d’œuvre du chantier.
15 000 nouveaux oyats bientôt plantés
Les enrochements n’ont pourtant pas toujours la cote.
Mais pour la municipalité, « c’était indispensable, rappelle
Jean-Noël Edern, adjoint à l’urbanisme. Tout a été validé en
préfecture, il fallait trouver une solution pour limiter l’érosion de la dune.
Les rochers n’ont pas bougé depuis. C’est vrai que nous n’avons pas connu
depuis d’épisode de tempête couplé à des grandes marées. On espère que les
enracinements des oyats seront suffisamment profonds pour que, quand cela
survient, ils fassent leur effet et maintiennent la dune. »
Concernant ces fameuses plantes, la mairie ne compte
pas s’arrêter là. Elle prévoit d’en planter 15 000 nouveaux, courant décembre.
En tout, il y en aura donc 40 000.
Densifier, reloger… comment les communes près
de Morlaix anticipent l’érosion et la montée de l’eau
Publié le
Gaëlle COLIN et
Sarah HUMBERT
On le sait,
l’eau grignote la côte et monte. Dans le pays de Morlaix (Finistère),
plusieurs communes sont concernées, à plus ou moins long terme. Face à cela,
les élus tentent de s’adapter.
La route du port, à Plouezoc’h (Finistère)
fait partie des points sensibles face à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE
« Dans cinquante ans, certaines projections
montrent que Barnenez deviendrait une île », souffle Daniel Guézennec.
Des scénarios qui semblent inimaginables pour l’adjoint chargé du littoral de
Plouezoc’h (Finistère).
Pourtant, l’enjeu de la montée des eaux touche
aussi sa commune, qui a la particularité de n’avoir que des grèves, pas de
plages. « La falaise a déjà reculé, ça se voit. Les anciens habitants
nous le font remarquer. On est très exposés à l’érosion », enchérit
Brigitte Mel, la maire.
« C’est un sujet qui nous intéresse, avec
tout le flou que cela comporte »
Comment anticiper ce futur proche, où les contours d’une
ville ou d’un village peuvent complètement
évoluer ? « C’est un sujet qui nous intéresse évidemment, avec tout le flou
que cela comporte, poursuit l’édile. Nous sommes une commune littorale et le
plan local d’urbanisme intercommunal nous pousse à configurer l’habitat dans
le centre. Des habitats disséminés sur la côte, c’est passé. » La priorité du
mandat, c’est donc la redynamisation du bourg. « On a acheté du foncier pour
créer le lotissement du Stérec et ses 37 maisons.
On projette de continuer ainsi. »
Brigitte Mel, maire de Plouezoc’h, avec son
premier adjoint chargé du littoral, Daniel Guézennec. | OUEST-FRANCE
Certains points noirs ont déjà été identifiés, comme
la route du port, au Dourduff, où les maisons sont près de la mer. Une
installation avec enrochements a été choisie, « mais lorsqu’elle a été
réhabilitée, on a ouvert des portes pour laisser passer l’eau et éviter
l’effet de choc », continue la maire.
D’autres travaux y sont envisagés, mais la partie
portuaire appartient au Domaine public maritime.
Autre endroit sensible : Kerarmel et la Palud du même
nom, où se trouvent quelques habitations. Sur la question du relogement des
habitants côtiers lésés, les deux élus misent, peut-être, sur « la
réhabilitation ou le rachat des maisons du bourg ».
Dans le Léon aussi, des communes concernées
Du côté du Léon, la commune de Carantec est elle
aussi concernée par ces problématiques. Elle fait même partie, tout comme
Plougasnou, Saint-Martin-des-Champs et Locquirec, des 126 communes désignée
par le gouvernement, en avril 2022, « dont l’action en matière
d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes
hydrosédimentaires entraînant l’érosion du littoral ».
Pour
ces communes, des études sur les risques à 30 ans, puis
à 100 ans vont être menées. Nathalie Bernard,
maire de Plougasnou, indique : « ça m’intéresse, avant d’entreprendre
des travaux. J’attends beaucoup de cette étude ». Pour Alban Le Roux,
1er adjoint à Carantec, « cela va permettre d’identifier
avec plus de précisions les endroits qui seront concernés. On en connaît déjà
certains, il y en a peut-être d’autres ».
Au niveau de la Chaise du curé, à Carantec
(Finistère), le paysage pourrait se modifier dans les prochaines années. |
OUEST-FRANCE
À Carantec, c’est notamment « l’île Callot et
la Chaise du curé », explique-t-il. Pour ces deux zones, l’action de
l’eau est clairement établie : « en dessous de la Chaise du curé,
l’eau grignote la roche, et pour Callot, on sait qu’un jour, l’île sera
certainement coupée en deux ». Alors, la municipalité active
différents leviers, même si tout ne dépend pas d’elle. Sur l’île par exemple,
« on essaie de canaliser les cheminements, de sanctuariser certaines
zones. L’isthme, au bas de la chapelle, a été sécurisé avec de petits poteaux.
On sait que c’est un endroit très sensible à l’érosion et à l’augmentation du
niveau de la mer », détaille-t-il.
Alban Le Roux, 1er adjoint à Carantec
(Finistère), fait le point sur les actions de la commune face à l’érosion du
littoral et à la montée des eaux. | OUEST-FRANCE
En raison de l’érosion et de la montée de
l’eau, à Carantec (Finistère), l’île Callot pourrait un jour être séparée en
deux. | OUEST-FRANCE
Au niveau de l’immobilier, sur l’île, il est
désormais impossible de construire, ni même de faire des extensions. Sur le
continent, la commune est « sur une politique de préemption, en
faisant appel à l’établissement public foncier, pour nous accompagner »,
explique Alban Le Roux.
Tout l’enjeu, pour ces villes et les différents
acteurs impliqués, est de prendre les bonnes décisions aujourd’hui, pour vivre
sereinement demain.
Morlaix communauté.
Réunion du comité de pilotage du port de Primel-Diben
Morlaix Communauté a
invité cet après-midi les associations parties prenantes (limités à une
personne par association) à participer à un comité de pilotage pour la
réalisation du volet les "infrastructures portuaires". Malgré les
avertissements des associations (l'APPBS, l'ARAP, Force5), le service littoral
de MX CO propose de réaliser une cale au fond de l'Anse de Primel en pleine
zone humide reconnue en appel au Tribunal de Nantes.
C'est du foutage de gueule ! N'y aurait-il pas là conflit d’intérêt ?
Plougasnou. Des associations
toujours contre une aire de carénage au fond de l’anse de Primel
Publié le
Nouveauté,
dans l’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben, à Plougasnou
(Finistère) : le poste de ravitaillement en carburant doit être installé au
sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui donnerait un indice sur
l’implantation de la future aire de carénage. Deux associations protestent.
Le port du Diben va faire l’objet
d’un lifting à 15 millions d’euros. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben
continue de faire des remous, à Plougasnou (Finistère). Un comité de pilotage
va être créé, avec la commune, les professionnels, les financeurs, les
riverains ou encore les associations.
Marc Rousic, conseiller chargé du littoral pour
Morlaix communauté, a rencontré les associations pour un petit port breton
sympa (APPBS) et les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP).
Une zone humide très riche
Or, celles-ci ont appris que le poste de
ravitaillement en carburant serait positionné au sud des ex-établissements
Lequertier. Ce qui indiquerait le potentiel endroit de la future aire de
carénage. Les deux associations y sont formellement opposées, puisqu’il s’agit
d’une « zone humide très riche en biodiversité, et répertoriée.
L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du
chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de
l’aire au détriment de l’environnement ».
Les associations demandent à Morlaix communauté de
« surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le
temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu
d’implantation de l’aire de carénage ».
Marie-Pierre Tréguier, ancienne secrétaire de
la rédaction de Morlaix, nous a quittés
Publié le
Secrétaire de
l’agence Ouest-France de Morlaix de 1976 à 2014, Marie-Pierre Tréguier est
décédée mardi 1er novembre 2022. Pilier du journal pendant trente-huit ans,
elle a marqué la vie de la rédaction de son caractère bien trempé, de son
humour et de sa bonne humeur.
Marie-Pierre Tréguier a assuré le
secrétariat d’Ouest-France Morlaix pendant trente-huit ans. Retraitée depuis
2014, elle est décédée des suites d’une maladie, mardi 1er novembre. | ARCHIVE
« C’était une figure de Ouest-France
», résume sobrement Dominique Kerriou, correspondant local de Morlaix
(Finistère). Il fait référence à celle qui était l’incontournable occupante du
secrétariat de la rédaction, quand elle était
encore située rampe Saint-Mélaine.
Marie-Pierre Tréguier, qui a été à ce poste de 1976 à
2014, est décédée mardi 1er
novembre 2022. Malade, elle était âgée de 68 ans.
Pilier de la rédaction, « Marie » a vu défiler les
journalistes et travaillé avec une douzaine de chefs de rédaction. «
C’était une vraie camarade, qui avait toujours le mot pour rigoler tout en
restant sérieuse au travail. Elle aimait beaucoup aller se baigner à la plage
de Saint-Jean-du-Doigt », poursuit Dominique Kerriou.
« Une oreille et un regard fin »
En trente-huit ans de carrière, cette mère de jumeaux
et mamie de deux petits-enfants, a connu un grand nombre d’évolutions
techniques au sein du journal. De la machine à écrire à l’ordinateur, du «
hors sac » pour transmettre les photos à Rennes à la photo numérique
instantanée…
Derrière son bureau, nombreux sont les lecteurs et
les anonymes à s’être arrêtés discuter. « Tout le monde l’appréciait,
c’était une oreille et un regard fin. Elle était très psychologue et très
empathique », salue Françoise Le Borgne, journaliste à la rédaction
jusqu’en 2011.
Pour chacun, Marie s’est montrée attentive, patiente
et concernée. « C’était une femme épatante, qui prenait toujours le
bon côté de la vie,décrit
Aude Kerdraon, secrétaire de 1994 à 2010, aujourd’hui reporter d’édition du
secteur de Landerneau. Marie-Pierre avait un profond respect
pour les gens. Elle distribuait ses conseils d’une manière directe, aidait
toujours à prendre du recul. Et toujours avec la banane. Une vraie battante,
quoi. »
D’un naturel rieur et protecteur, dotée d’un
caractère bien trempé, Marie-Pierre Tréguier était un moteur, une référence,
pour les journalistes comme pour les correspondants locaux. Beaucoup sont
devenus des amis. Ouest-France exprime à sa famille et ses proches
ses plus sincères condoléances.
Saint-Jean-du-Doigt. Il ouvre son restaurant
dans le bourg
Publié le
Romain
Labrassine vient d’ouvrir « Au goût du monde » à Saint-Jean-du-Doigt et
propose des plats des cuisines du monde avec des ingrédients locaux.
Romain Labrassine devant le restaurant « Au
goût du monde » | OUEST-FRANCE
Romain Labrassine vient d’une famille de
restaurateurs : ses parents tiennent le restaurant « l’Abbesse », au Diben, et
son frère est établi près de Dinant, en Belgique.
Ce Belge de 24 ans a vécu quinze ans à Plougasnou.
« Je me suis destiné un temps à être infographiste, dit-il.
Le virus de la cuisine et de la restauration m’a pris en travaillant
avec mes parents, en cuisine, puis j’ai acquis de l’expérience en salle avec
mon frère, avant de me sentir prêt à m’installer. Un bon emplacement est
apparu à Saint-Jean-du-Doigt, avec un appartement tout proche pour me loger. »
Le restaurant « Au goût du monde » est situé place du
Père-Robert-Le-Meur, à deux pas de l’enclos paroissial, dans un local loué par
la commune, qui a fait récemment installer une hotte pour la cuisine. La
décoration est moderne et chaleureuse, avec des éléments évoquant le voyage.
« Je souhaitais présenter une offre
originale, et la diversité des restaurants et des cuisines qu’on peut trouver
dans les villes belges m’a orienté pour proposer des plats des cuisines du
monde : Gréce, Inde, Thaïlande, Japon, selon les produits et l’inspiration,
continue-t-il. Je les prépare avec des ingrédients locaux en
m’approvisionnant auprès des maraîchers et des pêcheurs de Saint-Jean et de
Plougasnou, et avec des fournisseurs bretons pour les autres produits. »
Romain Labrassine précise que les épices et le piment
sont dosés modérément pour que les plats gardent leur personnalité sans
emporter le palais, et qu’une option est toujours prête pour les végétariens.
Le restaurant est ouvert midi et soir du mercredi au dimanche.
Morlaix. « La pression pour le logement sur
l’île est forte »
Publié le
Le comité du
pays de Morlaix pour le logement organise une manifestation pour l’accès au
logement samedi. Éric Grall, maire de l’île de Batz, fait le point sur la
situation et évoque des solutions.
Sur l’Île-de-Batz, la pression immobilière
est déjà présente. Les prix sont élevés, ce qui ne facilite pas l’arrivée de
nouveaux habitants, notamment les jeunes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Entretien
Au
niveau du logement, quels sont problèmes sur l’île ?
Sur l’île, il y a environ deux tiers de
résidences secondaires. Souvent, lorsque des biens se vendent, les gens
les achètent pour des résidences secondaires. On rentre dans des prix
assez incroyables, autour de 7 000 € ou 8 000 € le m2. Sur
l’île, nos principaux actifs ont des emplois liés à la mer, l’agriculture
ou le tourisme. On n’est pas dans des salaires qui permettent d’acheter
ça.
Parmi les propriétaires de résidence
secondaires qui ne louent pas à l’année, qu’est-ce qui les retient ?
Souvent, ceux qui ont des gîtes ou louent de
manière saisonnière accueillent aussi leur famille durant certaines
périodes. J’en connais qui seraient prêt à louer à l’année, mais comme ils
souhaitent héberger leur famille, ne le font pas. Ce ne sont pas des
sujets simples. Ce sont des cas particuliers qui, quand on les empile,
donnent la situation qu’on a aujourd’hui.
À l’échelle de la commune, que
pouvez-vous faire ?
On essaie de trouver des solutions pour
l’accession à la propriété. L’approche qui retient le plus l’attention,
c’est celle avec les Offices fonciers solidaires (OFS), avec un bail réel
solidaire. L’idée, c’est que l’OFS achète le terrain. Celui qui construit
une maison ou un immeuble, ou achète, est propriétaire du bâti, mais pas
du terrain. Il paye son bâti, et pour le terrain, il aura un loyer assez
modeste. Ça permet d’abaisser le coût d’accession à la propriété. Avec ce
système, les gens ne peuvent acheter qu’une résidence principale. Enfin,
le prix de revente du bien est fixé à l’avance, il suit l’indice de la
construction chaque année, ce qui évite la spéculation. C’est un
dispositif extrêmement puissant, qui doit être bien encadré.
Est-ce que cette option est envisagée sur
l’île ?
Ici, on suit quelques dossiers qui pourraient
nous permettre de lancer des opérations similaires. Notre projet, c’est de
compléter ce qu’on a déjà par une opération de ce type-là. On pense à
quatre ou cinq logements en accession, via ce dispositif.
Quelles autres solutions peuvent être
mobilisées ?
Un amendement a été voté ces derniers jours, dans
le cadre de la loi Finance. Il permettrait, dans des zones dîtes tendues
de moins de 50 000 habitants, d’augmenter la taxe d’habitation sur les
résidences secondaires. Ça permettra de créer un revenu additionnel aux
communes, qui serait utilisé pour des projets en faveur du logement à
l’année.
La situation des îles est particulière,
mais les tensions sur le logement guettent aussi les communes du
continent…
Je pense que nos députés commencent à comprendre
que la pression au niveau du logement sur les îles est simplement en
avance par rapport aux autres communes. Ça va leur arriver aussi. La
différence, par rapport à nous, c’est que les actifs peuvent encore
acheter un peu moins cher, à l’intérieur des terres.
Le corps d’Erwan Martin, le jeune pêcheur porté
disparu dans le Finistère, a été retrouvé
Modifié le
Publié le
Gaëlle COLIN
Erwan Martin était
porté disparu depuis le 16 octobre 2022, à Plougasnou (Finistère). Le corps du
jeune homme, domicilié à Morlaix, a été retrouvé dans les roches, à Port-Blanc,
à Plougasnou, là où son véhicule était stationné. Depuis plusieurs jours, sa
famille, des proches et de nombreux bénévoles sillonnaient inlassablement la
côte.
Le corps de la
victime a été rapatrié sur la cale du port du Diben, à Plougasnou. |
OUEST-FRANCE
Cela faisait plus d’une semaine qu’Erwan Martin
était porté disparu. Le corps du jeune
homme a été retrouvé dans l’eau, ce lundi 24 octobre 2022, par un plongeur
amateur, près des rochers au nord de l’anse du Port-Blanc, à Plougasnou
(Finistère), non loin du port du Diben. Une zone très difficile d’accès à
pied.
Une vedette SNSM, un canot des
pompiers et des gendarmes se sont déplacés sur les lieux pour rapatrier le
corps. L’identité d’Erwan Martin a été confirmée par les gendarmes.
Une autopsie demandée
Le corps a ensuite été transféré vers l’institut
médico-légal de Brest, afin de mener une autopsie. Elle permettra de
préciser les circonstances du décès du jeune homme.
La gendarmerie s’est rendue au camping de
Locquirec pour rencontrer les proches et la famille présentes sur place.
C’est à cet endroit que la base de recherches avait été installée.
La victime, âgée de 20 ans et domiciliée à
Morlaix, était activement recherchée depuis dimanche 16 octobre 2022.
C’est depuis cette date qu’Erwan Martin a cessé de donner des nouvelles,
alors qu’il était parti pêcher à pied. Sa voiture avait été retrouvée,
dans un premier temps, stationnée au parking de Port-Blanc. Un sac
contenant ses affaires avait été, lui, repêché dans l’eau.
On a besoin d’yeux, de bras, de pieds, pour
ratisser tous les environs et trouver Erwan », décrivait son
entourage sur le groupe Facebook créé en ce sens. Encore ce lundi 24 octobre
au matin, des plongeurs annonçaient leur sortie en mer pour donner un coup de
main, du côté de l’Aber-Wrac’h, à Landéda.
Plougasnou. Jean-Jacques Aillagon démissionne
de ses fonctions de conseiller à Morlaix Communauté
Publié le
L’ancien
ministre de la Culture sous Jacques Chirac était depuis 2020, conseiller
communautaire à Morlaix Communauté. Jean-Jacques Aillagon a annoncé
officiellement sa démission de l’Agglo lors du conseil municipal de
Plougasnou, jeudi 13 octobre 2022. Il reste cependant élu dans la commune.
Jean-Jacques Aillagon a démissionné de ses
fonctions de conseiller communautaire à Morlaix communauté. | ARCHIVES THOMAS
BRÉGARDIS / OUEST-FRANCE
« Il n’y a aucun désaccord »,
précise d’emblée Jean-Jacques Aillagon,
contacté par téléphone. L’ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac a
officiellement annoncé son retrait de Morlaix Communauté, lors du conseil
municipal de Plougasnou (Finistère), jeudi 13 octobre 2022.
Ce dernier était conseiller communautaire depuis
2020, et suivait de près les dossiers culturels de l’Agglo. Il reste cependant
élu au conseil municipal de Plougasnou.
« Plus assez de temps »
« J’ai une surabondance d’activités, entre le
professionnel à Paris,
le dossier de candidature à l’Unesco des enclos
paroissiaux et le conseil municipal : je
n’avais plus assez de temps pour me consacrer pleinement à cette mission de
conseiller communautaire. Mais je reste totalement disponible s’il faut sur
les questions culturelles de l’Agglo. Notamment le musée de Morlaix, qui m’est
cher. »
Il sera donc remplacé par Hervé Le Ruz à Morlaix
Communauté. Il est actuellement premier adjoint à Plougasnou.
« Quelles ressources
du Pays de Morlaix pour surmonter les enjeux et défis d'aujourd'hui et de
demain ?
Photos pyb29
La soirée débat organisée par le Conseil de
Développement du Pays de Morlaix s'est déroulée jeudi soir à la CCI de
Morlaix. Les intervenants et le public ont pu échanger librement durant toute
la soirée animée par Christophe Boucher de Tébéo.
Henri Billon, Jean-Paul Vermot et Jacques
Edern, du Pays de Morlaix. | OUEST-FRANCE
Le Pays de Morlaix naissait il y a vingt ans. Lundi,
lors d’un rassemblement des 59 maires qui le compose, les élus ont décidé de
faire de cette date, un moment charnière. Nous fêtons les vingt ans de
cette entité territoriale, créée par Adrien Kervella, ancien maire de
Saint-Pol-de-Léon et Georges Tigreat, ancien maire de Landivisiau ,
souligne son président Jean-Paul Vermot (Morlaix).
L’une des décisions prises lors de cette conférence : Le lancement du premier Schéma de cohérence territoriale (Scot) ,
poursuit-il.
Que permettra ce Scot ?
Dans ce contexte de crise, le Scot va
permettre de créer une synergie pour faire avancer le pays, et donner l’envie
d’y venir, d’y travailler et d’y rester, explique Henri Billon,
vice-président (Landivisiau).On sort là des considérations politiques.
Les gros volets du Scot concernent la gestion des
espaces et de l’urbanisme, l’agriculture et le tourisme.
Pour quels enjeux ?
Dès mars 2023, la conférence nationale définira le
nombre d’hectares à urbaniser. 9 500 ha en dix ans pour toute la
Bretagne, détaille Jacque Edern (Haut Léon Communauté).Nous
devrons être très précis dans nos objectifs. Pour la première fois, le Scot
comprend une partie maritime sur les premiers milles nautiques, c’est
important pour l’éolien. Côté énergies, chaque création de parking devra être
équipée de panneaux énergétiques.
Le Scot devra être prêt au 31 décembre 2025, c’est
un enjeu considérable ! .
Face à la montée des eaux en Bretagne, « il
faut se préparer à quitter le bord de mer »
Modifié le
Publié le
Le Groupe
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’à
l’horizon 2100, la mer aura gagné environ un mètre si les émissions de gaz à
effet de serre ne sont pas réduites. En Bretagne, la loi oblige désormais
41 communes à adapter leur politique d’urbanisme à l’érosion du
littoral. Alain Hénaff, géomorphologue à l’université de Bretagne occidentale
(UBO), explique pourquoi il faut parler « de ce qu’il adviendra des
constructions de l’homme » dans les zones exposées.
Jour de tempête dans le port de Lomener
à Ploemeur (Morbihan). | ARCHIVES OUEST-FRANCE/THIERRY CREUX
Alain Hénaff est enseignant-chercheur à l’université
de Bretagne occidentale (UBO). Ce spécialiste de géomorphologie littorale a
travaillé notamment sur les programmes de recherche
Osirisc et Osirisc +
destinés à mieux connaître les risques côtiers. Ces travaux ont permis de
créer un observatoire intégré des risques côtiers d’érosion submersion et
l’application OSI de cartographie en ligne. Il a donné une conférence,
mercredi 12 octobre 2022, à Lancieux (Côtes-d’Armor), sur les risques
d’érosion du trait de côte et de submersion marine en Bretagne. Il explique
pourquoi les travaux de digue ou d’enrochement « ne sont pas toujours
la panacée » face à l’érosion du trait de côte.
41 communes bretonnes devront adapter leur
politique d’aménagement à l’érosion du littoral. | INFOGRAPHIE OUEST-FRANCE
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat (GIEC) estime qu’à l’horizon 2100, la mer aura gagné
environ un mètre si nous ne réduisons pas les émissions de gaz à effet de
serre. Vous confirmez ?
Ce sont ces données que nous utilisons pour
travailler. Il s’agit d’une élévation de 2 à 3 mm par an à l’échelle mondiale,
en fonction des endroits. Nous essayons de voir quels seront les impacts sur
les littoraux bien que ce soit difficile de l’imaginer. Un littoral n’est pas
fait d’un substrat rigide. C’est difficile de dire comment un cordon de
galets, une plage ou une falaise vont se comporter dans l’avenir.
Le géomorphologue brestois, Alain Hénaff :
« On a longtemps cru que la mer allait régénérer notre stock de sable,
héritage de la période périglaciaire, mais le stock s’est épuisé. » | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
En 2020,
une carte du groupe de réflexion Climate Central
montrait les zones exposées au risque de submersions fréquentes, en fonction
de différents scénarios de montée des eaux. Selon ces simulations, certains
endroits de la Bretagne seraient rayés de la carte comme l’île de Saint-Cado
(Morbihan). Vous paraissent-elles fiables ?
Ces simulateurs donnent une image de la situation en
2 100 avec les littoraux actuels. Or, ces derniers vont se modifier. Avec
l’élévation du niveau de la mer, une dune peut progresser à l’intérieur des
terres ou se rompre brutalement. Les phénomènes météo interviennent aussi.
Nous n’avons pas les moyens de prédire la modification du régime des houles,
les tempêtes et l’urbanisation qui fait évoluer un trait de côte. Ces
simulations ont un intérêt : elles font réfléchir les gens. Mais à raison de 3
mm par an, on a des décennies pour s’adapter.
En France, 850 000 personnes vivent en zones basses.
En Finistère, plus de 9 500 personnes sont concernées par les risques
submersion. Sur l’Ile-Tudy, à Saint-Malo, à Gâvres, ce sont des menaces bien
marquées et la prise de conscience est déjà là.
La
difficulté est de faire prendre conscience aux habitants et aux gestionnaires
que le littoral est mobile. Le trait de côte bouge depuis 18 000 ans. On a
massivement urbanisé le littoral depuis 100 à 150 ans et on a oublié que ce
trait de côte n’a jamais cessé d’évoluer, les travaux scientifiques l’ont
toujours montré. On a les capacités de fixer ce trait de côte par des ouvrages
mais les travaux n’ont jamais été la panacée car leurs conséquences sont
parfois pires.
On a longtemps cru que la mer allait régénérer notre
stock de sable, héritage de la période périglaciaire, mais le stock s’est
épuisé. On voit des cordons de dunes dépassés par les tempêtes. Certaines
plages sont en déficit de sable, d’autres voient le sable partir parfois à
cause d’un enrochement. La compréhension de ces mécanismes s’est faite au fil
des années.
La loi impose désormais à 41 communes
bretonnes d’adapter leur politique d’aménagement à l’érosion du littoral. Ces
communes devront notamment intégrer les zones exposées au recul du trait de
côte à l’horizon de trente ans dans leurs documents d’urbanisme. Comment
sensibiliser les gens qui habitent dans ces zones ?
Sensibiliser les gens, c’est d’une complexité
absolue. À Lancieux, on va parler de risques littoraux mais sur ce sujet, on a
tendance à parler des phénomènes naturels et à oublier les enjeux pour
l’homme. En baie d’Audierne (Finistère), par exemple, ça peut reculer de 100 m
par tempête, l’impact est négligeable pour les populations. À Saint-Malo, le
phénomène enfonce les digues et il y a un vrai impact pour les habitants.
Parler des enjeux à l’horizon 50, c’est parler de ce qu’il adviendra des
constructions de l’homme.
La difficulté, c’est de dire aux gens qui habitent en
bord de mer : « Les gars, il va falloir migrer vers l’intérieur des terres ».
On peut toujours faire des grosses digues mais mine de rien, c’est beaucoup de
travaux engagés par les collectivités. On va de toute façon vers des
désagréments. Il va falloir se préparer à quitter le bord de mer. On doit
réfléchir sur le long terme. Première étape : limiter les constructions sur le
littoral. Deuxième étape : réfléchir à comment on va supprimer les existantes.
La prochaine réunion du Conseil Municipal se
tiendra le jeudi 13 octobre 2022 à 18H00 à la Mairie
Ordre du
jour :
- Installation du
Conseil Municipal des Jeunes
- Appel nominal
- Désignation du secrétaire de séance
- Approbation du procès-verbal de la séance du conseil municipal du 5 juillet
2022
- Information sur les décisions prises dans le cadre des délégations accordées
par le conseil municipal au Maire
FINANCES -
ADMINISTRATION GENERALE
- Budget général : Décision modificative 2022-02
- Budget annexe port de Terenez : Décision modificative 2022-02
- Transfert d’actif du budget annexe port de Terenez au budget principal
- Créances éteintes
- Convention de partenariat avec l’ULAMIR : Maison France Services itinérante
- Mandat au centre de gestion pour les négociations collectives dans le
domaine de la protection sociale complémentaire
- Modification du règlement intérieur du conseil municipal : dématérialisation
des envois des documents
- Nomination d’un correspondant « incendie et secours »
URBANISME,
TRAVAUX
- Convention de servitude avec ENEDIS - Parcelle YB 130
- Micro-lotissement communal de la Rue Jean Jaurès : Détermination du prix de
vente prévisionnel des lots et pré-commercialisation
- Lotissement communal des hortensias : Convention de transfert de maîtrise
ouvrage pour les travaux de création du réseau d'eaux pluviales avec
Morlaix Communauté
- Lotissement communal des hortensias : Détermination du prix de vente
prévisionnel des lots et pré-commercialisation
- Lotissement communal des Hortensias : Modification du permis d’aménager et
du règlement du lotissement
ECONOMIE,
TOURISME, CULTURE, PATRIMOINE
- Camping municipal : Modification de règlement intérieur - Accueil des
camping-cars en basse saison
MOTION
- Tarif de l’énergie – Demandes de mesures d’urgence
Plougasnou. Première réunion du conseil
municipal des jeunes
Publié le
Le conseil municipal des jeunes nouvellement
élu. | OUEST-FRANCE
Le conseil municipal des jeunes (CMJ), élu pour la
période 2022-2024, a tenu sa première réunion jeudi, en mairie, avec Jean-Luc
André, conseiller municipal chargé du CMJ, Françoise Reguer, adjointe au maire
pour les affaires scolaires, et Isabelle Guilbault, animatrice.
Les jeunes élus étaient tous présents et ont débattu
à propos de l‘organisation des réunions, de la préparation de la journée
Octobre Rose le 16 octobre, au profit de la lutte contre le cancer du sein.
Cette réunion était une première pour la plupart des participants.
Leur intronisation officielle aura lieu lors du
prochain conseil municipal le 13 octobre
Finistère. Le Département va consacrer
2,5 millions d’euros pour préserver les zones humides
Publié le
Rose-Marie DUGUEN
Ce vendredi
30 septembre 2022, le Département du Finistère a annoncé mettre 2,5 millions
d’euros sur la table, entre 2022 et 2028, pour préserver et mettre en valeur
les zones humides.
Le 14e séminaire national des sites Ramsar s’est tenu
les 29 et 30 septembre 2022 dans le
Finistère. Un site
Ramsar est « une zone humide reconnue d’importance internationale pour
son caractère représentatif, rare ou unique et pour sa richesse biologique »,
décrit
Eau France, le service public d’information sur l’eau.
Une seule zone Ramsar, bientôt d’autres ?
À l’échelle de la planète, il existe 2 400 zones
Ramsar, réparties dans 170 pays. Cinquante-deux de ces zones sont situées en
France, métropolitaine et d’Outre-mer. Une seule est dans le Finistère :
les dunes et paluds bigoudènes.
Deux autres sites pourraient, peut-être un jour, obtenir le même label si les
collectivités locales œuvrent en ce sens : les monts d’Arrée (pour ses
tourbières notamment) et la baie de Morlaix.
Acquérir 100 hectares de zones humides en
plus
À cette occasion, Maël de Calan, président du Conseil
départemental du Finistère, a dévoilé un plan d’actions pour les zones
humides. Montant du budget alloué : 2,5 millions d’euros pour la période
2022-2028. Avec plusieurs objectifs : « Acquérir 100 hectares de zones
humides supplémentaires » (le Département est actuellement
propriétaire d’un peu plus de 700 hectares de zones humides) ; «
restaurer au moins une zone humide majeure » ; « développer
notre activité de conseils aux collectivités dans leurs projets locaux »,
projette Maël de Calan.
Comment attirer les médecins ? Libéral,
salarié… À Plougasnou, la commune cherche des solutions
Publié le
Sarah HUMBERT
Commune
littorale du Finistère dont la population triple l’été, Plougasnou recherche
un troisième médecin, pour compléter l’équipe déjà présente au sein de la
maison de santé. Mais la commune peine à trouver des candidats, alors, elle
réfléchit à plusieurs options, pour attirer.
Nathalie Bernard est maire de Plougasnou
(Finistère) depuis 2014. Aujourd’hui, face à la difficulté à recruter des
médecins, elle envisage plusieurs possibilités. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Plougasnou, commune littorale du Finistère, possède
une maison de santé depuis le printemps 2021. Malheureusement, l’une des
cellules censée accueillir un médecin généraliste reste vide. Face à cela,
la municipalité envisage plusieurs solutions.
Que se passe-t-il au sein de la maison de
santé de Plougasnou ?
Depuis le printemps 2021,
la commune de Plougasnou possède une maison de santé,
dans laquelle elle accueille notamment « deux cabinets infirmiers,
un podologue et trois cellules pour des médecins généralistes »,
détaille
Nathalie Bernard, maire.
Mais pour le moment, seules deux cellules sont occupées par des
généralistes, la troisième est vacante. « On a vraiment besoin
d’une troisième médecin pour la commune, mais pour le moment, on ne trouve
pas », regrette l’édile. Mais elle ne baisse pas les bras.
Quelles sont les options envisagées par
la municipalité ?
« On a beaucoup de questions juridiques
et financières, c’est pour cela qu’on a besoin d’être accompagné. C’est
une démarche de longue haleine », glisse Nathalie Bernard.
Concrètement, salarier un médecin a évidemment un coût, pour une commune,
« conséquent », souligne l’élue. Mais cela rend le poste
attractif. Souvent, être salarié permet aux professionnels de santé
d’avoir des horaires fixes, et plus de stabilité
dans l’exercice du métier, par exemple.
Pourquoi est-ce si compliqué de trouver
des médecins aujourd’hui ?
Nathalie Bernard a plusieurs hypothèses :
« Il n’y a pas assez de médecins de formés, et ils ne veulent plus
travailler comme avant, parfois 10 ou 12 h par jour, sept jours sur sept,
et on peut les comprendre », dit-elle. Certains, pour privilégier
leur qualité de vie « veulent des temps partiels, ou alors,
travailler à plusieurs ».
Pourquoi est-ce que c’est important pour
la commune, d’avoir un troisième médecin ?
« C’est un service essentiel pour une
commune, que d’avoir des professionnels de santé, appuie la
maire. En période estivale, la population triple, ici ».
À l’année, environ 2 750 personnes résident dans la commune. Entre les
petits bobos du quotidien et les suivis plus réguliers, la patientèle est
large.
Plougasnou. L’association Force 5 a fêté ses
20 ans à Saint Samson
Publié le
Fête de l’association Force 5 au bord de la
plage de Saint Samson. | OUEST-FRANCE
L’association de protection de l’environnement Force
5 a fêté ses 20 ans dimanche au bord de la plage de Saint Samson, devant
les paysages magnifiques révélés par la grande marée.
Nous sommes très mobilisés en ce moment ,
déclare Jean-Yves Quémeneur, président de l’association. Nous
interpellons les pouvoirs publics pour dénoncer la subvention publique à
la centrale à gaz de Landivisiau, qui selon nous n’a plus de raison
d’être, et nous attendons les résultats de l’enquête de gendarmerie sur la
décharge sauvage près de Lanmeur constatée en juin dernier pour envisager
ou non une action .
L’association, qui s’est spécialisée dans les
questions de santé publique, a vu ses adhérents progresser en 2022.
Baie de Morlaix. Comme les humains, les phoques
et les oiseaux ont été perturbés cet été
Publié le
La baie de
Morlaix (Finistère) n’a pas été épargnée par les pics de chaleur des mois de
juillet et août. Tout comme nous, les mammifères marins et autres volatiles
ont probablement été impactés par ces changements. Exemple avec les phoques
observés par l’école de plongée de Plougasnou, qui ne se reposent plus aux
mêmes endroits qu’habituellement. Les oiseaux, eux, sont particulièrement
touchés par la grippe aviaire.
Trente-trois phoques gris ont été comptés
par Bretagne vivante, dans la baie de Morlaix. Ils viennent se reposer et
sécher leurs poils sur les rochers à marée basse avant de retourner chasser.
Leur comportement a différé cet été, selon leurs observateurs. La faute aux
trop fortes chaleurs ? | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Depuis vingt ans, le club Plougasnou Plongée propose
une excursion atypique, où le public peut observer les phoques gris qui
sèchent leurs poils sur les rochers de la Méloine, au large du Diben. Pendant
ces sorties, qui s’effectuent deux ou trois fois par mois entre mai et
septembre 2022, les plongeurs ont pu observer des comportements différents cet
été.
Les phoques ne se reposent plus aux mêmes
endroits
« C’est vraiment la première année ou nous
pouvons constater une modification, souligne Dominique Le Strat,
dirigeant du club. Les phoques sont plus éparpillés sur les rochers et
ne se reposent plus aux mêmes endroits qu’habituellement. Nous avons
l’impression qu’ils sont plus fatigués, aujourd’hui ils dorment ou se reposent
plus facilement dans l’eau. » La baie de Morlaix est en effet un lieu
de digestion et non de reproduction des phoques : les rochers leur permettent
de sécher à marée basse, avant de retourner chasser.
Mais parmi eux… un phoque commun (1) et non gris, a
été vu. « C’est un fait unique et donc exceptionnel »,
tempère Pierre-Henri Jézéquel, de Bretagne vivante. Il est donc trop tôt pour
lier la présence de cette espèce avec les chaudes températures.
Ceci dit, le comportement général des mammifères
marins a évolué. L’association note une « certaine nervosité de
quelques phoques sur leurs reposoirs, avec des déplacements fréquents, des
départs à l’eau, des repositionnements sur d’autres emplacements proches, qui
ont compliqué les comptages ».
L’ennemi actuel des oiseaux : la grippe
aviaire
Lors de ses suivis, Bretagne vivante garde un œil
très attentif aux oiseaux. « La saison de reproduction a été bonne
pour eux car il n’y a pas eu d’événement climatique extrême comme des tempêtes
», souligne
Yvon Créau, conservateur de la réserve de la baie de
Morlaix. Les volatiles terrestres ont plus
souffert en raison des assèchements des mares. « Les hirondelles
fabriquent leur nid avec de la boue… Ça n’a pas été facile pour elles. »
Finalement, chez les animaux à plume, ce n’est pas la
chaleur qui a été le pire ennemi, cet été. Mais bien la grippe aviaire. Le
premier cas local avait été observé en juillet, par un goéland argenté au
Château du taureau. Bruno Querné, autre bénévole de Bretagne vivante, affirme
avoir observé une vingtaine d’oiseaux morts dans la baie. Et qui peuvent
transmettre la maladie… aux phoques.
Est-ce que ces évolutions vont s’inscrire dans la
durée ? En attendant, l’inquiétude porte sur l’arrivée prochaine des
bernaches. « Leur quantité cette année nous donnera une idée sur
l’état de l’espèce. »
(1) Les phoques communs sont surtout visibles au nord
de la France, comme en Normandie ou en baie de Somme.
Dans la baie de Morlaix, les zones de quiétude
pour les oiseaux d’eau ne sont pas respectées
Publié le
Emma Quintard
a mené une étude à la Maison des Dunes à Tréflez (Finistère) sur le
dérangement provoqué par les activités anthropiques sur les oiseaux. Sur les
cinq sites d’études mesurés, son expertise montre, en septembre 2022, que les
zones de quiétude ne sont pas respectées.
Anne Bescond (à gauche) maire de Tréflez et
vice-présidente ; Emma Quintard, en service civique qui a mené l’étude sur le
dérangement ; Juliette Davoust, stagiaire qui a fait le suivi des oiseaux et
Nicole Chapalain (à droite), responsable de la Maison des dunes. |
OUEST-FRANCE
Son étude de terrain a été menée d’octobre 2021 à mai
2022. Emma Quintard, 25 ans, est en service civique à la
Maison des Dunes, à Tréflez
(Finistère). Elle souhaitait mesurer le dérangement
provoqué par les activités humaines sur les oiseaux d’eau, toutes espèces
confondues.
Pendant cette période, les oiseaux migrateurs
hivernent et ils viennent faire une halte sur le site afin de se nourrir et de
se reposer. D’après les scientifiques, s’ils sont dérangés, cela peut avoir un
effet sur le court terme sur l’individu et à plus long terme sur les
populations. Ils peuvent ne plus s’alimenter et par conséquent cela peut avoir
des répercussions sur leur migration.
Cinq sites pour mesurer le dérangement des
oiseaux
Cinq sites ont été sélectionnés (l’Anse de Goulven,
l’Anse du Kernic qui sont toutes deux des zones de quiétude, l’Aber de
Roscoff, Trégondern à Saint-Pol-de-Léon, et Carantec). Le but : avoir le plus
de situations possibles suivant la marée et l’heure de la journée.Les données ont été recueillies par rapport à quinze activités humaines
observées (promenade avec ou sans chien, activités nautiques, pêcheurs, etc.)
à l’aide d’une longue-vue et d’une fiche terrain afin de faire un recensement
de toutes les espèces d’oiseaux et de leur nombre pour obtenir la
fréquentation et l’effet du dérangement »,explique
Emma Quintard.
Les anses de Roscoff et de Goulven sont les
plus fréquentées
Résultat : « on constate que les zones de quiétude
où il ne devrait pas y avoir d’activités humaines ne sont pas respectées.
Notamment par des promeneurs avec des chiens sans laisse, ce qui provoque un
envol considérable. Les lieux les plus fréquentés sont l’Aber de Roscoff et
l’Anse de Goulven. À Trégondern, le site observé où il y a le moins
d’activités humaines, l’envol est important car il y a beaucoup d’oiseaux ».
Les chiens qui ne sont pas tenus en laisse provoquent
des dégâts importants. Ils écrasent les nids ou tuent des bernaches (espèce
migratrice et protégée) par exemple.Les zones de quiétude sont les
seuls espaces protégés et préservés pour les oiseaux. On impose plus de
limites aux oiseaux qu’à l’être humain mais le non-respect est malgré tout
observable alors que des arrêtés municipaux sont présents.
Tréflez. À la Maison des dunes, la reproduction
des oiseaux est suivie de près
Publié le
Lors de son
stage de fin d’études à la Maison des dunes de Tréflez (Finistère), Juliette
Davoust a réalisé un suivi de la saison de reproduction des oiseaux en 2022.
Gravelot à collier interrompu. | ARCHIVES
THIERRY CREUX/OUEST-FRANCE
Juliette Davoust, 21 ans, a réalisé son stage de fin
d’étude à la Maison des dunes sur le suivi de la saison de reproduction de
trois espèces d’oiseaux, en 2022. Étudiante en 3e année à Intechmer
situé à Cherbourg en Normandie, elle a pu observer le gravelot à collier
interrompu, l’échasse blanche ainsi que l’hirondelle de rivage.
La première est en voie de disparition, la
seconde a toujours essayé de nicher ici, à Keremma, sans grand succès et cette
année il y a eu beaucoup de couples et de nids enregistrés. Et enfin la
troisième, car c’est un suivi qui avait déjà été effectué localement en 2017.
Le but était de récolter de nouvelles données pour avoir un suivi régulier
afin de voir l’évolution.
Les trois espèces nichent « à des endroits
différents hauts de la plage, prés-salés et falaises d’érosion, et elles sont
soumises aux pressions anthropiques du littoral ».
Pour Juliette Davoust, l’intérêt était de savoir où
sont ces espèces et comment elles évoluent. En conclusion :Il y a moins
de couples, mais en parallèle on constate plus de nids et au final moins
d’envols des jeunes. Elle explique que le fait qu’il y ait un plus
grand nombre de nids peut s’expliquer par les pontes de remplacement
effectuées par les oiseaux. En outre,le grand nombre
d’échasses blanches peut s’interpréter par l’effet de groupe qui accroît la
surveillance des nids par exemple.
Le fort impact des activités humaines et de
la prédation sur les nids
Néanmoins, le constat reste queles activités
développées sur le littoral provoquent un dérangement sur ces espèces et les
actions de prévention mises en place ne fonctionnent pas toujours. J’ai
réalisé des affiches de prévention au niveau des zones de quiétude et effectué
de la sensibilisation quand des couples d’oiseaux s’installaient mais cela ne
suffit pas toujours. L’échec des nids est également dû à la prédation.
Morlaix. Ils pointent les dérives des meublés
touristiques
Publié le
Résidences
secondaires et locations de courte durée chassent les jeunes du littoral. Un
collectif s’est formé à Morlaix pour que le pays de Morlaix devienne une
« zone tendue ».
Le comité est formé d’élus, Julien
Kerguillec, Catherine Tréanton, Corentin Derrien et Gladys Grelaud, et de
citoyens, Fabris Cadou et Gaël Roblin. | OUEST-FRANCE
« Les gens ont de plus en plus de mal à se
loger, même les salariés les plus protégés. Une fois qu’on fait ce constat, il
y a des outils pour agir sur l’accès au logement », souligne Fabris
Cadou, à l’initiative du collectif créé, lundi soir, pour mobiliser autour du
statut, défini par l’État, de « zone tendue ».
« Le problème intéresse tout le monde,
poursuit Fabris Cadou. Ce classement, appliqué dans vingt-huit
agglomérations françaises, ne concerne aujourd’hui que Nantes et
Saint-Nazaire, dans l’Ouest. Il est établi selon des critères d’adéquation. »
Plus de règles drastiques sur l’Airbnb
À Morlaix et dans les communes du littoral où les
résidences secondaires sont nombreuses avec des taux élevés (65 % sur l’île de
Batz, 50 % à Locquirec, 45 % à Plougasnou et Carantec), il y a peu d’offres de
locations à l’année, et les loyers augmentent sans cesse.
Le comité morlaisien qui a rejoint le collectif
Trégor-Goëlo-Argoat, créé en juillet dernier, à Lannion, pointe une situation
critique dans le pays de Morlaix qui justifierait son inscription en zone
tendue. « Pour réguler le marché immobilier, appuyons-nous sur les
outils existants, comme celui de bloquer les loyers entre deux locations. »
Le classement en zone tendue implique des mesures en
termes d’encadrement des loyers et l’application de la taxe sur les logements
vacants. Cela offre également la possibilité aux communes concernées
d’appliquer une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences
secondaires, pouvant aller jusqu’à 60 %. Les membres du comité citent
l’exemple de la commune basque de Guétary.
Le dispositif « zone tendue » pourrait aussi jouer
sur les locations de courte durée. « À Saint-Malo, où la bulle Airbnb
était en train d’éclater, la municipalité a voté une nouvelle réglementation
imposant des règles drastiques, avec l’instauration de quotas par quartiers. »
Le comité défend l’accès au logement, « une
mesure de justice sociale ». Il va chercher à convaincre qu’il y a
urgence pour permettre aux locaux, qui vivent à l’année, de se loger. Il
appelle les citoyens au rassemblement prévu, samedi 10 septembre, à 10 h, quai
de l’Aiguillon à Lannion.
Du 29 août, 9h, au 29 septembre 2022, 17h30, se tient
l’enquête publique unique relative à 3 projets :
la modification n°1 du Plan Local d'Urbanisme
intercommunal (PLUi-H),
l’élaboration du Règlement Local de Publicité
intercommunal (RLPi),
la création de périmètres délimités des abords
(PDA)
Toutes les communes de Morlaix
Communauté sont concernées par la modification du PLUi-H et par l’élaboration
du RLPi.
Le dossier d’enquête publique
unique est consultable, aux horaires d’ouverture habituels, pendant toute la
durée de l’enquête, au siège de Morlaix Communauté et dans les mairies de
Henvic, Plougasnou, Plouigneau, Saint-Thégonnec Loc-Eguiner, ainsi que sur
le site internet de Morlaix Communauté.
Une commission d’enquête
accueillera, sans rendez-vous, le public au cours de permanences. En
complément des permanences, le public peut transmettre ses observations et
propositions.
Pour plus d’information,
service aménagement : 02 98 15 31 41
Que deviennent les eaux noires des plaisanciers
finistériens ?
Publié le
Pierre-Loeiz THOMAS
Après une
récente enquête, le Parc naturel marin d’Iroise rappelle la réglementation sur
le rejet des eaux sanitaires des plaisanciers.
La pompe des eaux noires du port du
Moulin-Blanc à Brest est peu utilisée par les plaisanciers. | OUEST-FRANCE
Dans le port du Moulin Blanc à Brest (Finistère), les
bateaux défilent à la station de carburant pour refaire le plein. De l’autre
côté de la cale, la station de récupération des eaux noires, ces eaux
produites par les toilettes des bateaux, reste désespérément déserte.
« Dans les ports de Brest, les pompes ne
servent pas beaucoup, admet François Corre, directeur des deux
marinas brestoises. Nous aimerions qu’elle le soit davantage. »
Même son de cloche dans le Finistère Sud, à Fouesnant, où Hugues
Ducrocq, surveillant de port, ne voit « que quelques bateaux s’arrêter
chaque mois ».
Peu de toilettes à bord
Mais où finissent les eaux noires des plaisanciers ?
C’est ce qu’a voulu savoir le Parc naturel marin d’Iroise en menant une
enquête auprès de 682 plaisanciers de la pointe Finistère.
« Seuls 17 % des plaisanciers qui ont répondu
à l’enquête ont une cuve pour stocker leurs eaux des toilettes,
expose Teddy Dao du Parc en charge de l’enquête pour le Parc naturel marin
d’Iroise. Les autres prennent leur disposition avant de partir ou ne
font que la petite commission. »
Comme Teddy Dao, Denis Sède, à la tête des Affaires
maritimes de Morlaix, explique cette sous-utilisation des pompes par le type
de bateaux naviguant sur les côtes finistériennes. « Il y a beaucoup
de petites unités où il n’y a même pas de toilettes à bord, observe
Denis Sède. Ce sont des bateaux qui partent simplement à la journée. »
Jusqu’à 4 000 € d’amende
Pour les plaisanciers qui sont tentés de décharger en
mer leurs eaux sales, les amendes peuvent être salées. Selon la législation,
aucune évacuation n’est possible, dans la zone des 3 miles marins autour des
côtes. En cas d’infraction, pour un rejet au mouillage ou en navigation, les
marins risquent jusqu’à 4 000 € d’amende pour un bateau de moins de 20 mètres.
Entre 3 miles et 12 miles des côtes, la législation
évolue. Les rejets sont tolérés à condition de posséder un système de broyage
et de traitement embarqué. Au-delà de 12 miles marins, limite des eaux
territoriales, les plaisanciers peuvent rejeter leurs eaux noires sans être
inquiétés.
Mais les contrôles sont peu fréquents et difficiles.
« Quand une unité voit un plaisancier rejeter les eaux, elle
intervient directement, assure Denis Sède, des Affaires maritimes.
Mais encore faut-il le prendre sur le fait. »
La législation sur le rejet des eaux noires
est très stricte. | OUEST-FRANCE
Un modèle à l’américaine ?
« Aux États-Unis, avoir un réservoir est
obligatoire, observe Hugues Ducrocq, du port de Fouesnant.
C’est peut-être une piste à creuser. » En France, seuls les bateaux
construits après 2008 sont obligés d’embarquer une cuve pour leurs eaux des
toilettes. Outre-Atlantique, cette cuve peut être exigée pour naviguer près
des côtes ou pour s’arrêter dans un port. Des mesures aussi en vigueur en
Méditerranée, comme dans les eaux turques et grecques.
Et pour cause. « Les eaux noires peuvent
générer une pollution bactériologique, relate Teddy Dao dans les
résultats de l’enquête. Elle peut être particulièrement forte au
niveau des zones concentrant de nombreux bateaux au mouillage, souvent des
secteurs abrités où l’eau est peu brassée. »
Cette pollution bactériologique présente un risque
sanitaire pour les baigneurs. Un risque écologique aussi. Les rejets massifs
des eaux noires des plaisanciers peuvent être à l’origine de l’eutrophisation
des littoraux, un phénomène qui conduit à la prolifération des algues et qui
entraîne des marées vertes.
Plougasnou. Une soixantaine de nouvelles au
concours de Primel Animations
Publié le
Le premier
concours de nouvelles de Primel Animations, organisé à Plougasnou (Finistère),
a reçu 60 nouvelles, qui ont été départagées par un jury présidé par
Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture et conseiller municipal.
Remise des prix à la Part des Anges :
Patrick Guinamant, président de Primel Animations, Tiphaine Guinamant,
organisatrice du concours, et Jean-Jacques Aillagon, président du jury. |
OUEST-FRANCE
Le premier concours de nouvelles de Primel
Animations a tenu toutes ses promesses : 60 nouvelles écrites par des
auteurs résidant en Allemagne, au Canada, en Belgique, au Maroc et bien
sûr un peu partout en France, ont concouru. Quatre d’entre elles étaient
écrites par des jeunes et 31 par des autrices, dont la doyenne de 90 ans.
Il était organisé par Tiphaine Guinamant, 16 ans, également membre du
jury, pour l’association Primel Animations.
Le thème du concours était « La cabane du douanier
», en référence à l’ancienne maison de douaniers qui domine la pointe de
Primel. Le nombre de mots des nouvelles était limité à 2 500.
La remise des prix a eu lieu ce dimanche dans la
grande salle de la Part des Anges à Primel, devant la spectaculaire
fresque murale. Plusieurs auteurs étaient connectés à distance en
vidéoconférence.
Une lauréate de 14 ans pour le
prix Jeunes
Le jury de huit lecteurs était présidé par
Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et conseiller
municipal de Plougasnou. Il a salué, outre la portée quasi mondiale du
concours, la qualité des nouvelles.Les débats du jury ont été
animés, mais l’unanimité a pu se faire, a-t-il précisé.
Léonie Martin, 14 ans, qui rentre en classe de
troisième au collège à Brest, a remporté la catégorie Jeunes et le prix de
100 € pour sa nouvelle Noctéis, qui se situe dans un univers
imaginaire de sa création. Il s’agit du quatrième concours de nouvelles
qu’elle remporte.
Le prix Primel Animations avec la somme de 200 €
a été décerné à Pierre Michel Jacques, qui réside dans l’Ain, pour La
26e lettre.
L’association travaille à constituer et faire
éditer un recueil des 60 nouvelles, qui sera disponible à la bibliothèque
de Plougasnou.
Ce concours est une belle réussite »,
a conclu Nathalie Bernard, maire de Plougasnou.Il contribue à faire
connaître notre petit coin de paradis, et nous espérons qu’une deuxième
édition aura lieu l’année prochaine.
Plougasnou. Les associations dans l’expectative
pour le projet d’aménagement du port
Publié le
L’assemblé
générale de l’Association pour un petit port breton sympa (APPBS) s’est tenue
le jeudi 11 août 2022, à Plougasnou (Finistère). Son projet d’aménagement du
port du Diben reste encore à définir.
L’Association pour un petit port breton
sympa (APPBS) a tenu son assemblée générale le 11 août 2022, à Plougasnou
(Finistère).
Préserver la zone
humide
L’APPBS est une association apolitique qui a pour
projet d’informer le public et d’accompagner un développement et un
aménagement du port du Diben, fondés sur la qualité des paysages, des
espaces naturels et le respect du caractère rural de la commune de
Plougasnou. « Nous nous concentrons actuellement sur la défense
de la zone humide au fond de l’anse du Diben, qui doit être préservée »,
indique Pierre-Yvon Boisnard, secrétaire de l’association.
L’assemblée générale a approuvé les comptes et
reconduit le bureau. «Nous comptons un peu plus de quatre-vingts
membres et l’adhésion est stable, poursuit Jean-Claude Perennès,
membre du bureau.Nous sommes certains que cet effectif serait en
croissance très forte et très rapide si le milieu naturel du Diben venait
à être menacé.
Le projet d’aménagement du port est conduit par
Morlaix Communauté et comporte deux volets : la création d’une zone de
carénage pour les bateaux, ainsi que la restauration et l’aménagement de
la digue. Ce dernier volet, qui pourrait notamment comporter le
rehaussement de la digue pour qu’elle ne soit plus recouverte lors des
grandes marées, a fait l’objet d’études préliminaires mais pas encore
d’une définition ferme.
À l’écoute des besoins des utilisateurs
En ce qui concerne la zone de carénage, l’équipe
projet de Morlaix Communauté a entrepris une opération de recensement des
besoins auprès des utilisateurs potentiels, plaisanciers et
professionnels, afin de définir le meilleur emplacement. Nous
souhaitons éviter que cette aire soit aménagée au détriment de la zone
humide au fond de l’anse, dit Jean-Claude Perennès. La commune
entreprend, dans les prochains mois, des travaux importants pour
reconstituer le cours du Pontplaincoat, modifié, entre autres, lors de la
création d’étangs par les exploitants des anciennes mines d’étain. Cela
n’aurait guère de sens d’en bétonner l’embouchure en créant une
installation portuaire ».
L’association est donc dans l’expectative, tant
sur la définition du projet que sur son calendrier, qui n’a pas encore été
finalisé. En attendant la suite de l’histoire, nous sommes en phase
avec les autres associations de défense de l’environnement, comme Force 5
», conclut Pierre Yvon Boisnard.
Morlaix. Sans les écluses, les bateaux ne
flotteraient pas
Publié le
Un port dans
la ville. Au mois d’août, la rédaction s’intéresse à la vie du port très
ancien de la cité du viaduc. Aujourd’hui, focus sur les écluses, qui
conditionnent entrées et sorties des bateaux.
Marc Rousic est le conseiller délégué à la
mer et au littoral à Morlaix communauté ; Pierre Legendre, chef du service mer
et littoral de l’Agglo, et Yvon Prigent, éclusier. Derrière eux, le bassin à
flot de Morlaix. | OUEST-FRANCE
Reportage
11 h 15, un
jeudi ensoleillé. « L’heure, c’est l’heure », sourit Yvon
Prigent, tout en appuyant sur un bouton pour fermer la porte de l’écluse
en amont du port de Morlaix.
Après quelques secondes, l’éclusier doit ensuite
« abaisser le niveau de l’eau du sas du bassin, pour atteindre
celui de la rivière. Il faut toujours une des deux portes fermées, sinon
cela peut casser l’ouvrage. Et après, on pourra ouvrir les portes de
l’aval », décrit le technicien. On ne rentre pas comme ça sur les
eaux du port : l’entrée tout comme la sortie sont conditionnées aux
ouvertures et fermetures des écluses.
Le système est mécanisé et a été revu en 2015.
Tout se passe dans la « cabane » de contrôle. Yvon Prigent a le coup de
main de ceux qui ont l’habitude : il fait l’opération « à l’œil ».
Nouveau bouton enclenché, et la dernière porte
vers la rivière s’ouvre comme par magie, après s’être assuré que personne
ne se trouvait sur la passerelle en mouvement.
Modifier le niveau de l’eau comme par
magie
Deux bateaux patientaient tranquillement dans le
sas des deux écluses, qui mesure 16 m de long. Une fois l’intervention
achevée, ils quittent le port pour leur journée de navigation.
« Priorité à ceux qui sortent ! Ensuite,
on fait entrer ceux qui viennent de la baie. Les plaisanciers doivent se
renseigner car il y a trois éclusages par jour, et les horaires changent
constamment : ils sont calqués sur la marée. Il n’y a aucune ouverture la
nuit. De toute façon, la rivière de Morlaix n’est pas équipée pour de la
navigation nocturne », poursuit Yvon Prigent. Une fois la porte
aval refermée, l’éclusage n’est pas terminé pour autant. « On doit
remonter le niveau du sas pour atteindre celui du bassin à flot. »
Les pompes s’activent et créent un bouillon.
L’eau gorge de nouveau ce petit bassin en un claquement de doigts.
« Nous avons deux niveaux de référence pour le bassin à flot : 9,20 m
l’été et 8,90 m l’hiver », précise Pierre Legendre, chef du
service Mer et littoral de Morlaix communauté. L’Agglo gère en effet la
structure depuis 2008.
L’éclusage s’est effectué en quinte minutes
chrono. Après cela, la journée des trois éclusiers, qui officient
365 jours par an, est loin d’être terminée. « On a des missions de
maintenance. On fait beaucoup de graissage, on change des pièces. On doit
aussi entretenir l’espace public, en faisant du désherbage. On a installé
les bancs qui se trouvent un peu plus loin, etc. », souligne Yvon
Prigent.
Un atout touristique
Sans cet ouvrage maritime, le bassin à flot
n’aurait pas du tout le même visage. « Les écluses nous permettent
de gérer le plan d’eau constamment. Sans elles, le niveau serait le même
que celui de la mer, avec des marées. Les bateaux seraient donc échoués,
ils ne flotteraient pas comme on peut le voir aujourd’hui »,
ajoute Pierre Legendre. Ce qui retirerait tout de suite un certain charme
à ce port dans la ville… « C’est un vrai atout de développement
touristique. Les plaisanciers peuvent rester une semaine à Morlaix, rien
que pour visiter les alentours sans avoir besoin de la voiture »,
enchérit Marc Rousic, conseiller délégué à la Mer et au littoral à Morlaix
communauté.
Pas un mot sur le port de Primel-Diben, nous
restons sur notre faim.
Le Diben jeudi 11 août
2022
Plougasnou. L'APPBS a tenu son Assemblée Générale ce jeudi soir.
Photos pyb29
L'association pour un Petit Port Breton Sympa a tenu son AG ce jeudi soir en
présence de 3 présidents d'association (ARAP, Force5 et le Patrimoine), comme
quoi cette association a de l'intérêt auprès d'eux. L'association remercie la
municipalité pour le prêt de la salle des associations et du vidéo projecteur.
Plougasnou. Les otages volontaires seront
honorés, le 8 août
Publié le
Lundi, la
commune va inaugurer une rue nommée 8 août 1944, date de sa libération. Une
plaque commémorant les trois otages volontaires sera également dévoilée.
Jules Cornic (à gauche) ainsi que les
docteurs Marcel Le Roux (à droite) et Yves Mélou, se sont portés otages
volontaires le 8 août 1944, jour de la libération de la commune. | DR
Dimanche, la commune inaugurera la rue du 8 août
1944, date de la libération de Plougasnou. Un hommage particulier, matérialisé
par une plaque commémorative, sera rendu aux docteurs Marcel Le Roux et Yves
Melou, et à Jules Cornic, qui se sont portés otages volontaires ce jour-là.
Ils recevront la Croix de Guerre et une citation.
La journée du 8 août 1944
La commune comptait une garnison allemande importante
à l’époque : un poste d’observation, à Rufélic, et une antenne de la Gestapo.
Les Allemands quittent Plougasnou, le 5 août 1944, et 80 FFI (Forces
françaises de l’intérieur) y entrent. Le 8 août, au matin, une colonne
allemande de 300 soldats revient et prend position au lieu-dit La Toupie, à
500 mètres du bourg, à l’embranchement des routes de Lanmeur et de Morlaix.
Les FFI, en infériorité, veulent éviter le combat intra-muros et se regroupent
dans la campagne. Après un bref combat faisant quelques blessés de part et
d’autre, un sergent FFI se présente au chef de la colonne afin de parlementer.
Les conditions pour épargner le bourg et les
habitants sont les suivantes : 30 FFI doivent être livrés aux Allemands ainsi
que 30 otages civils. Trois hommes se présentent alors comme otages
volontaires : les docteurs Mélou et Le Roux, ainsi qu' un réfugié brestois,
Jules Cornic. Trente otages sont sélectionnés, puis les médecins sont relâchés
et regagnent le bourg, complètement occupé par les soldats allemands. Les
blessés civils et militaires sont soignés, pendant plusieurs heures, à la
maison des médecins.
L’officier allemand révèle alors qu’il est prêtre, et
déclare être satisfait des soins prodigués prodigués aux soldats allemands. Il
affirme que le bourg de Plougasnou ne subirait ni dégradation, ni pillage. La
colonne allemande se dirige ensuite vers Lanmeur, où les combats se
poursuivront.
Les trois otages volontaires
Marcel Le Roux (1908-1975), né à
Roscoff et médecin à Plougasnou depuis les années 1930, rendra de nombreux
services à la Résistance pendant l’occupation,
Yves Mélou (1896-1957), né à Mael
Carhaix et médecin à Plougasnou depuis 1927, était décoré de la Croix de
Guerre 1914-1918.
Jules Cornic (1876-1954), ouvrier de
l’arsenal de Brest, s’était réfugié à Plougasnou et y résidera le reste de sa
vie.
Si cette journée du 8 août 1944 a vu, grâce au
courage des otages volontaires, la préservation de Plougasnou, il convient
d’honorer également la mémoire des victimes des exécutions de Rufélic et
Pontplaincoat, survenues quelques semaines plus tôt, ainsi que celle des
autres plougasnistes tombés lors de cette guerre.
REPORTAGE. Lingots, barre, nasse végétale...
Des vestiges trouvés dans l’anse du Diben, à Plougasnou
Publié le
Noémie SOLAVAIN
La mission de
fouilles archéologiques menée à bord de l’André-Malraux, à Plougasnou
(Finistère), a pris fin ce jeudi 28 juillet 2022. Des chercheurs vont prendre
le relais et tenter de déterminer la nature des objets trouvés.
Les archéologues plongeurs prélèvent des
barres de quartzite sur le site de la pointe de Primel, à Plougasnou. | TEDDY
SEGUIN / DRASSM
Harnachés de la tête aux pieds, les trois plongeurs
archéologues sautent du bateau et s’enfoncent dans les profondeurs de l’anse
du Diben, 15 m plus bas. Cela fait environ deux semaines que l’André-Malraux,
l’un des deux navires du Département des recherches archéologiques
subaquatiques et sous-marines (Drassm),
a entrepris sa mission de fouilles
dans les eaux de
Plougasnou (Finistère).
À bord, ils sont « 12 + 1, car les marins
sont superstitieux », indique Olivia Hulot, en souriant. Rattachée au
ministère de la Culture, c’est elle qui est en charge de l’opération.
Première plongée sur le site archéologique
de la pointe de Primel, à Plougasnou (Finistère), dans le cadre de fouilles
dirigées par Olivia Hulot (DRASSM / ministère de la Culture). | TEDDY SEGUIN /
DRASSM
Des découvertes passées sous silence
En 2021, Hervé Duval, à l’époque doctorant en
archéologie, entreprend des recherches dans les archives du laboratoire de
Rennes. À cette occasion, il
rencontre François Le Gall, un local,
membre de l’Association Manche Atlantique pour la recherche archéologique dans
les Îles (AMARAI).
C’est ainsi que le doctorant remonte jusqu’à
Guy et Nadia Larchêveque,
qui ont découvert, en 1978 [N.D.L.R : ou 1981 selon le Drassm], deux lingots
de cuivre. Les archives montrent également qu’une première pièce a été
découverte en 1970. « Ces vestiges ont été passés sous silence.
Normalement, le patrimoine immergé doit être déclaré dans les 48 heures, selon
le Code du patrimoine, avertit Olivia Hulot. On est là pour
prendre la suite des fouilles », poursuit-elle.
Topographie du site
Deux plongées par jour, d’environ 50 minutes, ont été
menées, depuis le 18 juillet 2022. Une topographie du site a été effectuée,
afin de repérer les vestiges, dispersés par les turbulences des fonds marins.
Des lingots et des barres ont été remontés. Ainsi
qu’une nasse végétale tressée, avec des ossements de poissons à l’intérieur.
Dans un local du bateau, les objets prélevés ont été nettoyés, pesés, mesurés,
examinés…
Dans le cadre des fouilles menées par le
Drassm, les archéologues, dont Olivia Hulot, plongent deux fois par jour, à la
recherche de vestiges dans l'anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). |
OUEST-FRANCE
Collecte de données
Maintenant que les données ont été collectées, un
collège de chercheurs du CNRS va prendre la relève, pour effectuer des
analyses et avancer dans l’enquête archéologique. « La composition de
la roche va nous permettre de recentrer les recherches », explique
Henri Gandois, archéologue spécialisé dans les débuts de la métallurgie.
Olivia Hulot ajoute : « Concernant la nasse,
on va faire une datation au radiocarbone. » Il s’agit d’un outil qui
permet aux chercheurs de dater tout ce qui ingère du carbone : les plantes,
les hommes, les animaux…
« On est dans le flou »
À date, les scientifiques ont plusieurs hypothèses,
pour la plupart remisent en doute par Henri Gandois. Les barres pourraient
être des aiguisoirs, des lests de navire ou bien des pièces d’un montage
parcellaire… Les lingots pourraient correspondre à des produits de réduction
de minerais de cuivre, destinés à la refonte, pour couler des épées par
exemple.
Pour l’instant, « on est dans le flou »,
conclut Henri Gandois. Selon Olivia Hulot, « l’enquête peut prendre
des années, cela dépend du planning des chercheurs ». Pour les
archéologues en tout cas, le travail sur le site est terminé. La mission a
pris fin jeudi 28 juillet 2022.
Dernier jour de travail pour l'équipe qui a
mené les fouilles archéologiques dans l'anse du Diben, à Plougasnou
(Finistère). | OUEST-FRANCE
Finistère. Mais que fabrique ce navire dans
l’anse du Diben, à Plougasnou ?
Publié le
L’André-Malraux
est en campagne, dans l’anse du Diben, à Plougasnou (Finistère). Le bateau
appartient au Département des recherches archéologiques subaquatiques et
sous-marines (Drassm). Une campagne de fouilles se poursuit du lundi 18 au
vendredi 29 juillet 2022.
Le navire du Département recherches
archéologiques subaquatiques et sous-marines, l’André-Malraux, est en mission
à la pointe du Diben, jusqu’au vendredi 29 juillet 2022. | OUEST-FRANCE
Le bateau arrive en début de matinée dans l’anse du
Diben, à Plougasnou (Finistère). Il y passe la journée avant de repartir
au Bloscon, à Roscoff. Impossible pour lui et ses 36,30 m de long de
passer inaperçu, depuis lundi 18 juillet.
L’André-Malraux est en pleine campagne de recherches
archéologiques subaquatiques. Il appartient au Département des recherches
archéologiques subaquatiques et sous-marines. Sa mission devrait se
poursuivre jusqu’au vendredi 29 juillet 2022.
À la recherche de trésors millénaires ?
Il semblerait que les équipes cherchent dans
l’anse du Diben des pièces millénaires, à l’image de celles retrouvées par
Guy Larchêque et sa
fille Nadia, en 1978. À une quinzaine de mètres de profondeur, ils avaient
palanqué deux lingots de métal, datant de 1 000 ans avant J.-C.
Juste avant le Diben,
l’André-Malraux a travaillé sur une épave
à la pointe Saint-Mathieu.« Nous
menons des expertises sur des sites en fonction des déclarations faites en
2021, épaves ou vestiges », expliquait à Ouest-France,
Olivia Hulot, responsable des littoraux de Bretagne et Loire-Atlantique.
TÉMOIGNAGE. Ce lingot de l’âge du bronze
découvert en 1978 motive des fouilles sous-marines au Diben
Publié le
Guy et Nadia
Larchevêque ont découvert, à l’été 1978, deux lingots de métal, à une
quinzaine de mètres de profondeur, dans les eaux de l’anse du Diben à
Plougasnou (Finistère). Le père et la fille étaient loin de se douter qu’ils
dataient de 1 000 ans avant J.-C. Ce qui a motivé une campagne de fouilles par
le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines à
cet endroit jusqu’au vendredi 29 juillet 2022.
Guy et Nadia Larchevêque, devant leur
trouvaille protohistorique. Père et fille ont plongé à une quinzaine de mètres
dans l’anse du Diben, un jour d’été de 1978. | OUEST-FRANCE
Dans leur salle à manger trône un vrai trésor. Un
lingot de métal, large de 53 cm, et haut de 31 cm, imposant demi-cercle,
repose sur un simple chevalet en bois. C’est par une suite de hasards que Guy
et sa fille Nadia Larchevêque, qui l’ont découvert à une quinzaine de mètres
sous l’eau, ont appris que cette pièce datait en réalité de l’âge du bronze…
Été 1978. L’abbé André Tanguy fait entreprendre
plusieurs recherches et fouilles dans la région. Ce jour-là, la mission est
confiée au Groupe subaquatique morlaisien, pour sonder les fonds de l’anse du
Diben, à Plougasnou (Finistère). Guy Larchevêque, alors plongeur scaphandrier
au port autonome du Havre, y emmène sa fille, âgée de 17 ans. «
J’avais déjà plongé, mais pas beaucoup. Il y avait une bonne visibilité dans
les fonds », glisse Nadia Larchevêque, devenue enseignante à Morlaix.
« Un vrai coup de bol »
Pendant la fouille, l’adolescente repère quelque
chose d’atypique : deux formes cuivrées arrondies, à moitié enterrées dans le
sable. « On avait trouvé ce qu’on cherchait. Un vrai coup de bol.
L’abbé Tanguy nous a même bénis dans l’eau », sourit Guy Larchevêque
et ses 85 printemps. L’homme de foi garde l’un des objets, l’autre est
récupéré par les découvreurs. Leur vie quotidienne reprend le dessus, le
lingot se fait oublier.
L’alliage de l’objet est essentiellement du
cuivre avec du plomb et de l’arsenic à 1,5 %, selon des analyses menées par le
laboratoire d’anthropologie de Rennes, sur la pièce jumelle de ce lingot. |
OUEST-FRANCE
Quelques années plus tard, surprise : le frère jumeau
du lingot de la famille Larchevêque est exposé au musée de Morlaix. «
L’abbé Tanguy avait fait analyser le sien au laboratoire d’anthropologie de
Rennes. Les résultats indiquaient qu’il était composé de cuivre avec du plomb
et de l’arsenic », raconte Guy Larchevêque. Surtout, les conclusions
précisent que le lingot serait protohistorique, datant de 1 000 ans avant
J.-C. La pièce jumelle qui se trouve chez les Plougasnistes est aussi ancienne
!
Une attestation de découverte officielle en
2021
L’histoire continue, sans trop faire de vagues.
« L’année dernière, on a été contactés par Olivia Hulot, qui voulait
absolument le voir aussi. » La responsable des littoraux de Bretagne
et de Loire-Atlantique au Département des recherches archéologiques
subaquatiques et sous-marines (Drassm) a mesuré, photographié, soupesé le
lingot.
Ce lingot en métal a un frère jumeau qui
fait partie de la collection du musée de Morlaix. Il date de 1 000 ans avant
J.-C. | OUEST-FRANCE
De quoi motiver un nouveau programme de fouilles sous
l’eau dans l’anse du Diben. Et attester officiellement de la découverte de
bien culturel maritime. Guy et Nadia Larchêveque ont reçu le document officiel
en décembre 2021, signé du ministère de la Culture. « On est tenus de
le laisser en place et de ne pas y porter atteinte, lit avec émotion
Nadia Larchevêque. Je suis un peu fière, maintenant on reconnaît ma
présence lors de la découverte. À l’époque, ce n’était pas le cas, car j’étais
lycéenne. »
Dans la véranda de la maison de Guy et son épouse
Jeannine Larchevêque, on aperçoit à l’horizon un navire. C’est l’André-Malraux,
bateau de recherches du Drassm, justement. Nadia Larchevêque y est invitée à
bord pour une journée. « On est curieux de ce qu’ils vont trouver. »
La campagne de recherches s’achève, en théorie, vendredi 29 juillet 2022.
Plougasnou. Que fait le
navire de recherche « André-Malraux » dans l'Anse du Diben ?
Ce navire du DRASSM ( Département des Recherches
Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines ) basé à Brest a passé toute la
journée à toucher l’extrême pointe de Primel.
Explication d'Aliette Lamanda
Ce
bateau de la DRASSM, est là suite à la découverte par
Guy Larchevêque
en 1979 de vestiges en bronze datant de 3000 ans.
Finistère. Pour les producteurs d’eau du pays
de Morlaix, « la situation est extrêmement tendue »
Publié le
Sarah HUMBERT
La fin du mois
de juillet n’a pas encore sonné que, déjà, la situation est difficile, au
niveau des réserves d’eau dans le pays de Morlaix (Finistère). Les producteurs
d’eau du secteur alertent.
La situation est critique au niveau de
l’eau, dans le pays de Morlaix. | ALEXANDRINK1966 – STOCK.ADOBE.COM
Tel est le constat dressé par Morlaix communauté, le
syndicat mixte de l’Horn et la Syndicat mixte intercommunal de Landivisiau, le
18 juillet 2022. Le thermomètre affichait déjà plus de 20 °C, et les
différents acteurs étaient d’accord pour dire qu’au niveau de l’eau, «
la situation est extrêmement tendue ». Voici quatre points à retenir
concernant pour le secteur.
Les producteurs d’eau du pays de Morlaix ont
fait un point sur la situation dans le secteur. Des restrictions sont déjà en
place. | OUEST-FRANCE
1. Des interconnexions pour tenir
Depuis 1997, une solidarité existe entre Morlaix
communauté, le syndicat mixte de l’Horn et le syndicat mixte intercommunal de
Landivisiau. Grâce à des interconnexions, Morlaix communauté fournie par
exemple des mètres cubes d’eau vers le syndicat mixte de l’Horn. Lannion
Trégor Communauté jusqu’à 600 m3 par jour pour la partie basse de
Locquirec. Sauf que la ressource en eau et les capacités de production des
usines ne sont pas infinies. Un problème technique, ou une pollution,
pourraient mettre en difficulté tout le secteur.
2. Des dérogations demandées, pour tenir
Malgré la solidarité, Morlaix communauté et le
syndicat mixte de l’Élorn vont demander une dérogation, afin de prélever des
volumes de ressources au-delà des débits réservés fixés par arrêté
préfectoral. Un signal fort.
3. À Plounéour-Ménez, des camions-citernes
pour compléter les réserves
Un cas concret, s’il en fallait un, pour illustrer à
quel point la situation est fragile : depuis juin 2022, le réservoir de la
commune de Plounéour-Ménez,
peine à faire le plein. Il est alimenté, toutes les deux semaines environ, par
un camion-citerne de 150 à 200 m3 d’eau.
4. Chacun est concerné
Particuliers comme professionnels sont concernés par
la situation. Si elle venait à s’aggraver, les restrictions pourraient se
durcir. Guy Pennec, vice-président en charge de l’eau pour Morlaix co, appelle
« tous les gros consommateurs d’eau à se manifester pour qu’on
travaille ensemble. On ne va pas les assoiffer », appuie-t-il.
Morlaix communauté se mobilise pour protéger
ses côtes de l’érosion et des risques de submersion
Publié le
Morlaix
communauté (Finistère) va mettre au point une stratégie de gestion des risques
côtiers afin de prévenir l’érosion côtière et les risques de submersions
marines pour les 11 communes du territoire.
Morlaix communauté compte 11 communes
littorales. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Sur les côtes de Morlaix communauté (Finistère),
parmi les 11 communes littorales, on compte 38 kilomètres d’ouvrage, dont plus
de 30 kilomètres sont dédiés au
maintien du trait de côté.
Depuis 2018, la collectivité est compétente en
matière de Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi).
Elle doit gérer ses ouvrages de protections, et prévenir les risques de
submersions marines et
d’érosion côtières.
Une concertation va être lancée
En 2021, le service Gemapi a réalisé un inventaire de
l’ensemble des ouvrages présents sur le territoire (plus de 600). Pour le
moment, il n’est pas nécessaire de construire de nouveaux ouvrages de
protection face au risque de submersion.
Question : Et les prélèvements de sable en Baie de
Morlaix, on les stoppe quand ?
Pleumeur.Bodou. Une famille "poussée à vendre"
son terrain au golf de Saint-Samson, ferraille en justice
Une famille de Pleumeur-Bodou a demandé
vendredi 1er juillet à la cour administrative d'appel de Nantes d'annuler la
délibération de Lannion-Trégor Communauté.
Une famille a demandé ce vendredi 1er juillet à la
cour administrative d’appel de Nantes d’annuler la délibération du
conseil communautaire de Lannion-Trégor Communauté (LTC) qui avait entériné,
en juin 2018, le classement de leur terrain de Pleumeur-Bodou en zone
inconstructible.
Un premier avis favorable
Brigitte Macca, Marie-Laure Debons et Adrien Le
Marrec sont en effet les « ayant-droits » de la propriétaire de cette parcelle
viabilisée située dans le prolongement du golf de Saint-Samson, sur la route
de Guidern, près du village de Kérénoc.
Celle-ci avait obtenu en partie gain de cause le 16
avril 2018, quand la même cour administrative d’appel de Nantes avait sommé
Lannion-Trégor Communauté de « réexaminer » le classement de sa parcelle.
Le commissaire-enquêteur en charge de l’enquête
publique sur la révision du Plan local d’urbanisme (PLU) avait d’ailleurs
rendu un avis favorable à son classement en zone constructible.
Une « manoeuvre » pour la « pousser a
vendre » au golf
La propriétaire des terrains était en effet
convaincue que ce classement en zone inconstructible n’était qu’une
« manoeuvre destinée à la pousser à vendre son terrain à la société qui gère
le golf » et qu’il « visait exclusivement à favoriser des intérêts
privés ». « Les auteurs du PLU n’avaient pas à anticiper sur d’éventuels
besoins d’extension du périmètre du golf, lesquels n’étaient d’ailleurs
nullement démontrés », insistait-elle à l’époque. Las : le « réexamen »
avait abouti au même classement…
10 000 m2
Ce vendredi 1er juillet, le rapporteur public a
préconisé à la cour administrative d’appel de Nantes d’enfoncer le clou, comme
l’avait fait en première instance le tribunal administratif de Rennes : la
parcelle n’est « pas bâtie » et d’une « grande superficie d’environ
10.000 m² ». Il n’y a donc « pas d’erreur manifeste d’appréciation »
à l’avoir classée en zone naturelle.
« Le fait que le terrain ne figure pas dans la
trame verte de la commune est sans incidence sur la légalité du classement
litigieux », a par ailleurs ajouté le magistrat, dont les avis sont
souvent suivis par les juges. Même chose concernant le fait que le commissaire
enquêteur ait préconisé de la passer en zone constructible.
Décision dans un mois
Les requérants n’étaient ni présents ni représentés
par un avocat à l’audience. L’avocate de Lannion-Trégor Communauté, pour sa
part, s’est simplement « rapportée » à ses mémoires écrits. La cour
administrative d’appel de Nantes, qui a mis sa décision en délibéré, rendra
son arrêt dans un mois environ.
Plougasnou. Friches
industrielles, on s'en occupe quand ?
Morlaix communauté a prolongé d'une année la
concession des Viviers de la Méloine lundi soir, encore une année
supplémentaire d'observation pour une entreprise qui ne bouge pas, qui emploie
une personne sur ce site en charge du gardiennage. Elle a retiré le droit de
préemption de la commune de Plougasnou sur "l’emprise des Viviers de la
Méloine" à son profit, pourquoi ? Les friches industrielles des "Grand Viviers
de Primel" restent un danger permanent, toujours pas signalé.
Extrait de l'ordre du jour du conseil
communautaire
Aménagement - Urbanisme :
"29. Retrait de la délégation du
Droit de Préemption Urbain (DPU) à la commune de Plougasnou sur l’emprise des
Viviers de la Méloine
Mer et littoral :
30. Bilan d‘activité 2021 de la
régie des ports
31. Rapport d’activité 2021 de la concession à la Chambre de Commerce et
d’Industrie Métropolitaine Bretagne Ouest pour l’établissement et
l’exploitation d’un port de plaisance dans le bassin à flot du port de Morlaix
32. Prolongation d’Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice des
Viviers de la Méloine"
Lundi 27 juin 2022 à 18h00 Espace
du Roudour à Saint-Martin-des-Champs Salle Armor
Ordre du jour :
1. Approbation du procès-verbal de
la séance du Conseil de Communauté du 9 mai 2022
2. Information relative aux décisions prises par délégation (Article L
5211-10 du CGCT)
Trajectoire 2030
3. Approbation du projet de
territoire de Morlaix Communauté « Trajectoire 2030 »
Morlaix Communauté et
ses habitants au cœur des transitions pour un territoire dynamique – solidaire
- durable
4. Gratuité du transport sur le
réseau LINEOTIM : délégation de service public Transport , avenant n° 10 et
convention avec la Région Bretagne
5. Convention de mandat réhabilitation assainissement non collectif avec
l’agence de l’eau Loire-Bretagne
6. Modification du Règlement du Service Public d’Assainissement Non Collectif
7. Renouvellement de l’aide financière pour la réhabilitation des
installations d’assainissement non collectif
8. Renouvellement de l'aide financière pour la mise en conformité des
branchements d’assainissement collectif
9. Programme de travaux en faveur du bocage 2022/2023 - Programme Breizh
Bocage II – Trégor/Douron/Penzé
10. Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) de la Rivière de
Morlaix - Avenant n°2
11. Parti-pris d’aménagement pour l’amélioration de la continuité écologique
au droit de l’écluse et du mur-barrage du port de Morlaix
12. Appel à projets Citéo pour l’optimisation des collectes
13. Dispositif « Soutien aux tiers-lieux d’activités artistiques et
culturelles »
14. Subventions Cohésion sociale et Contrat de veille active 2022
15. Boutiques à tester : acquisition de cellules commerciales en centre- ville
de Morlaix - Programme Action Cœur de Ville
16. Fonds de concours « Installation ou maintien du commerce et de l’artisanat
» à la commune de Taulé
17. Fonds de concours « Installation ou maintien du commerce et de l’artisanat
» à la commune de Garlan
18. Fonds de concours “ installation ou maintien du commerce et de l’artisanat
” à la commune de Guimaëc
19. Soutien à l'investissement des communes - Fonds de coopération et de
solidarité territoriale 2022/2026
20. Tableau des emplois
Economie - Tourisme –
Commerce
Service Relation entreprises
21. Avenant à la convention du
fonds "Covid Résistance Bretagne" ZAE - Équipement
22. Acquisition par la SNC Pharmacie GORSE LAVANANT d’une cellule commerciale
– Espace Guével – Pleyber-Christ
23. Location-accession d’une cellule commerciale au sein du bâtiment n°1 à
Monsieur SALAUN - Espace Guével - Pleyber-Christ
24. ZAC Saint Fiacre (Plourin-lès-Morlaix) avenant n°3 à la concession
d’aménagement avec la SAFI
25. Modification du périmètre de la délégation de Service Public – Aéroport de
Morlaix - Hangar 1 Hop Training
Eau – Biodiversité
26. Groupement de commande travaux
avec la commune de Pleyber-Christ pour la réalisation de travaux d'eaux
pluviales rue de Keravel
27. Délégation de maîtrise d’ouvrage pour la rénovation du Kanndi de Bodinery
à Saint-Thégonnec Loc-Eguiner
Transition écologique et
énergétique
28. Avenant n°1 à la convention de
partenariat Morlaix Communauté - HEOL pour l’année 2022 - Attribution de la
subvention de fonctionnement 2022 à HEOL - attribution de la subvention du
dispositif SARE au profit d’HEOL
Aménagement - Habitat -
Mobilités - Mer et littoral
Aménagement - Urbanisme :
29. Retrait de la délégation du
Droit de Préemption Urbain (DPU) à la commune de Plougasnou sur l’emprise des
Viviers de la Méloine
Mer et littoral :
30. Bilan d‘activité 2021 de la
régie des ports
31. Rapport d’activité 2021 de la concession à la Chambre de Commerce et
d’Industrie Métropolitaine Bretagne Ouest pour l’établissement et
l’exploitation d’un port de plaisance dans le bassin à flot du port de Morlaix
32. Prolongation d’Autorisation d’Occupation Temporaire au bénéfice des
Viviers de la Méloine
Mobilités :
33. Tarification solidaire Quotient
Familial - Actualisation du seuil
34. Service expérimental : Ligne estivale Henvic-Carantec L28+ Convention de
partenariat entre Morlaix Communauté et la commune de Henvic
Ressources
Ressources Humaines
35. Plan d’actions égalité
femmes-hommes 2022
Finances
36. Avenant n°3 à la convention
financière pour le versement du fonds de concours à la commune de Guerlesquin
(prolongation de la durée jusqu’au 30/06/2023)
37. Décision modificative n°1
La commune de Plougasnou prévoit des
modifications du Plan local d’urbanisme
Publié le
Lors du
conseil municipal de Plougasnou (Finistère) les élus qui se sont réunis jeudi
9 juin 2022 ont décliné les évolutions préparées par Morlaix Communauté.
L’anse du Diben est concernée par un nouveau
périmètre dans le plan local d’urbanisme. | OUEST-FRANCE
Le conseil municipal de Plougasnou (Finistère) qui
s’est réuni jeudi 9 juin 2022, a examiné un projet de modification du PLUih
(Plan local d’urbanisme intercommunal valant Programme local de l’habitat) du
pays de Morlaix, en cours d’instruction par Morlaix Communauté. Le document
initial a été amendé par la municipalité.
Une concertation pour faciliter les permis
de construire
L’axe majeur : faciliter la résolution de difficultés
rencontrées lors de l’instruction de dossiers de permis de construire et de
tenir compte des nouveaux projets dans la commune.
L’urbanisme est très contraint car
la loi littorale s’applique sur l’ensemble de la commune
de Plougasnou (Finistère), les zones en
dehors des agglomérations ne sont pas constructibles. Si beaucoup de
modifications du plan portent sur des dispositions techniques (accès et
voirie, changements de classification administrative, adaptation aux
lotissements communaux récemment décidés), certaines évolutions visent à
faciliter l’accès aux aides de Morlaix Communauté pour les commerçants :
extension du périmètre de centralité du bourg, qui donne droit à ces aides, et
création de nouveaux périmètres au Diben, à Primel et à Térénez.
Des réductions ont été décidées pour économiser
l’énergie : à part quelques zones d’activité, l’éclairage public sera
généralement éteint de 22 h à 6 h 30 du 1er septembre au 14 avril
2022 et complètement éteint du 15 avril au 31 août 2022.
Des travaux sur les réseaux sont prévus
L’enfouissement des réseaux aériens d’éclairage
public et de télécoms au Guerzit et à Saint-Samson a été lancé. Le Syndicat
départemental d’énergie et d’équipement du Finistère (Sdef) mènera ces
travaux, qui comprendront une réserve pour l’implantation de la fibre optique,
programmée à Plougasnou pour 2026.
Partenariat sportif
La commune a engagé un partenariat avec
Hugo Le Clech, licencié à la société des régates de
Térénez (SRTZ), pour préparer sa
participation aux Jeux olympiques de Paris en 2024 en voile 470. Outre
l’attribution de subventions de fonctionnement pour ses activités de
préparation, l’acquisition d’un dériveur 470 sera cofinancée avec le
département et la SRTZ.
Trébeurden. Trégor Léon : peu de bateaux mais
une belle ambiance
Publié le
La Trégor Léon. | OUEST-FRANCE
La Trégor-Léon, Route des Casinos 2022 a eu lieu le
week-end dernier, avec le soutien des casinos de Roscoff et Perros-Guirec.
Cette 8e édition est toujours gérée
par quatre clubs : le Yacht-club de Trébeurden, la Société des régates de
Perros-Guirec, le Yacht-club de Roscoff et le Canot club de Primel ,
souligne Patrick Estable, du Yacht-club. Il y a une escale dans chacun
des ports d’attache des organisateurs.
Cette année la régate, rallye est partie de
Perros-Guirec, escales à Trébeurden le samedi soir et au port du Diben le
dimanche midi, pour se terminer à Roscoff. Dommage pour la
faible participation : seulement 14 bateaux ont participé, neuf en régate et
cinq en rallye. Par contre, l’ambiance était super-conviviale :
La descente sur l’île Millau, à Trébeurden, a été particulièrement appréciée,
comme le pot sur le quai du Diben.
Coté sportif, les conditions ont été bonnes avec peu
de vent le samedi et un peu plus fort le dimanche. Les concurrents ont
su éviter les orages et les changements de vent fréquents.
Le classement : en grande course, victoire de
Jean-Luc Derrien sur le delher 33 Mundaka II. En course, victoire de
Julien Monot sur le first 25 Allianz assurances Pierre Billon. En
rallye, victoire de Jacques Fouillard sur HastaBuhan.
En vingt ans,
la demande de sable a triplé. Cette extraction massive n’est plus possible
avertit l’ONU dans un rapport qui vient confirmer une alerte déjà lancée en
2019.
« En vingt ans, la demande mondiale de sable
a été multipliée par trois, soit entre 40 à 50 milliards de tonnes par an »
Ici, extraction de sable dans une carrière. | AFP
La question à ne pas poser alors que se profilent
les vacances. Cocotiers plages dorées. Mais peut-être pas pour toujours.
Va-t-on manquer de sable ? Oui. Il est même devenu un objet de
contrebande. Des réseaux mafieux en font un objet de trafic pour accroître
leurs profits. Dubaï en importe d’Australie pour financer ses projets
d’îlots pharaoniques destinés à accueillir les caprices des plus riches
venus skier au soleil ou tromper leur ennui.
Singapour de son côté en fait venir par barges du
Cambodge pour gagner de l’espace sur la mer et s’agrandir.
Le delta du Mékong déjà menacé par les conséquences du réchauffement
climatique accuse le coup. Ces achats faits dans la plus grande opacité
déstabilisent les écosystèmes et menacent les équilibres fragiles des
populations concernées. Nappes phréatiques, forêts de mangroves, zones de
pêche et habitats traditionnels paient très cher cette gestion non
durable.
Partout sur la planète, l’extraction du sable est
devenue un sujet de préoccupation. Car la demande mondiale ne cesse de
progresser. Tirée une fois de plus par la demande chinoise. Mais pas
seulement.
Il faut construire. En vingt ans, la demande
mondiale de sable a été multipliée par trois, soit entre 40 à 50 milliards
de tonnes par an. Ce qui correspond à un mur de 27 mètres de haut et de 27
mètres de large tout autour de la planète. Comme pour la surpêche qui
fragilise les ressources halieutiques, la politique de l’autruche reste
pour l’instant de mise. Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien savoir.
Mais ce n’est plus possible. Car le sable est une ressource épuisable et
surconsommée.
Au-delà du sable, beaucoup reste à découvrir pour
mieux comprendre les répercussions de nos interactions avec la planète
bleue. Lors du One Ocean Summit qui s’est tenu à Brest au mois de
février, l’Unesco s’est engagée à l’accélération de la cartographie des
fonds marins qui pourrait atteindre 80 % à l’horizon 2030.
Quant au sable, sans doute faut-il se préparer à
construire autrement en utilisant moins de béton dont les deux-tiers sont
constitués de sable. Investir et parfois réinvestir dans des matériaux
traditionnels comme la terre. Inscrire le bâtiment dans une véritable
économie circulaire dont on commence à peine aujourd’hui à voir les
prémisses.
Plougasnou. Le "Côte
de Bretagne" en pleine action de prélèvement de sable dans notre belle Baie de
Morlaix
Le "Côte de Bretagne" en pleine action de pillage de sable en Baie de
Morlaix. Que font nos élus pour faire stopper ces prélèvements ? Bientôt, il
n'y aura plus de sable sur nos plages.
Perros-Guirec. Quatorze bateaux ont participé à
la régate Trégor Léon
Publié le
La régate Trégor Léon, Route des casinos 2022 a eu
lieu ce week-end avec le soutien des casinos de Roscoff et Perros-Guirec.
Cette régate est organisée par le yacht-club de Trébeurden, la Société des
régates de Perros-Guirec, le yacht-club de Roscoff et le Canot club de Primel,
avec escales dans chacun des ports.
Cette année, la régate/rallye s’est déroulée au
départ de Perros-Guirec, avec escales à Trébeurden le samedi soir et au port
du Diben, le dimanche midi, pour se terminer à Roscoff. Les conditions ont été
bonnes avec peu de vent le samedi et un vent un peu plus fort le dimanche. Les
concurrents ont su éviter les orages et changement de vent fréquent.
En grande course, victoire de Jean-Luc Derrien sur le
delher 33 Mundaka II. En course, victoire de Juline Monot sur le
first 25 Allianz assurances Pierre Billon et en rallye, victoire de
Jacques Fouillard sur Hasta Buhan.
Les nettoyeurs volontaires de la plage de
Plougasnou – Saint-Jean-du-Doigt. | OUEST-FRANCE
Comme chaque année, l’amicale nautique La Méloine
organise le ramassage des détritus sur les plages de la commune.
Le premier ramassage s’est déroulé, samedi, sur la
plage de Plougasnou – Saint-Jean-du-Doigt. Vingt-huit participants ont
collecté les déchets de toutes tailles et de tout acabit sur ce bel espace
naturel. Le regret exprimé par les participants est l’absence d’un bac à marée
près du parking, côté Plougasnou.
La prochaine opération aura lieu sur la plage de
Primel, samedi, à 10 h.
Perros-Guirec. À la suite du décès d’Emmanuel
Le Guern, deux cagnottes en ligne
Publié le
Le
propriétaire du bateau emblématique de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) est
décédé subitement en avril. L’ancien propriétaire du vieux gréement lance des
cagnottes pour aider sa compagne et les enfants d’Emmanuel Le Guern.
Laurence Delmont et Emmanuel Guern, lors du
passage de relais avec Denis Le Bras à la barre du Sant C’hireg, en 2020. |
ARCHIVES OUEST-FRANCE
En 2020, Emmanuel Guern et Laurence Delmont avaient
repris la barre du Sant C’Hireg, l’une des fleurons touristiques de
la cote de Granit rose.C’était un plaisir de passer la main à un couple
aussi sympa et motivé, souligne leur ami, Denis Le Bras, propriétaire
de vieux gréement pendant 32 ans.
Pour Laurence, à la douleur morale sont venus
s’ajouter les ennuis financiers. Denis Le Bras en tête, des amis du couple ont
décidé de mettre en ligne deux cagnottes : Une pour aider à l’avenir des
enfants de Manu, et une autre pour aider Laurence à racheter la part de sont
compagnon, afin de poursuivre l’aventure du Sant C’Hireg ,
explique Denis Le Bras, en espérantque la solidarité des gens de mer et
des autres sera au rendez-vous.
L'association
Reder Mor
célèbrera les 30 ans de la mise à l'eau de cette réplique du fameux cordier
roscovite le samedi 11 juin au Vieux Quai à Roscoff. Au programme, de 15 h à
22 h, rassemblement des vieux gréements de la Baie de Morlaix, concerts du
Piping Orchestra, des
Marins des
Légendes, de
Jokari Club et
de la
fanfare Poney M, des jeux, une
exposition photos et divers documents, un grand concours de godille, et
diverses animations. Buvette, crêpes et restauration Food Truck. Accès
gratuit.
Perros-Guirec. La justice bloque l'urbanisation
de Ploumanac'h
La cour administrative d'appel de Nantes a
mis son veto au "stationnement temporaire" et au stockage de remorques de
bateaux prévus à Ploumanac'h au détriment d'espèces protégées.
La cour administrative d’appel de Nantes a
annulé l’Orientation d’aménagement et de programmation (OAP) qui avait été
prévue à Perros-Guirec pour permettre le « stationnement temporaire » et le
« stockage de remorques de bateaux » à Ploumanac’h, élu en 2015 Village
préféré des Français.
Zone humide
Lannion Trégor Communauté (LTC) devra en
conséquence verser 1 500 € de frais de justice à Erika Verdon, à l’origine
de la requête.
Propriétaire de plusieurs parcelles incluses dans
cette zone, la requérante – qui était présente à l’audience à Nantes le 6
mai 2022 – s’inquiétait tout particulièrement du fait qu’un « emplacement
réservé » ait été arrêté sur cette « zone humide » : le terrain est
« habituellement gorgé d’eau » et « recouvert de plantes hygrophiles une
partie de l’année ».
Stocker des remorques à bateaux
Mais ce parti pris d’urbanisation était justifié
par « la nécessité de prévoir un nouveau lieu de stockage facilement
accessible depuis le port pour les remorques à bateaux actuellement
stockés sur les quais », expliquaient à l’époque les élus locaux.
Les juges nantais estiment pour leur part que le
rapport de présentation du Plan local d’urbanisme (PLU) est « insuffisant »
concernant l’évaluation environnementale du secteur. « La zone humide située
sur le secteur de Mezo Bras (…) accueille plusieurs espèces protégées »,
rappellent-ils dans un arrêt en date du 24 mai 2022 qui vient d’être rendu
public.
Des enjeux environnementaux
Il n’est pas contesté par la commune que
plusieurs de ces espèces se reproduisent sur le site ou se déplacent de
manière limitée.
Ces espèces protégées sont précisément « le
conocéphale des roseaux, la salamandre tachetée, le crapaud épineux, l’orvet
fragile, le lézard vivipare, la vipère péliade, le rat des moissons, le
bouscarle de Cetti, le bouvreuil pivoine, le cisticole des joncs, la
locustelle tachetée, la linotte mélodieuse, l’hirondelle rustique et la
pipistrelle commune », énumèrent les juges.
Pas d’étude d’impact du projet
Or, « il ne ressort pas des pièces du dossier que
l’évaluation environnementale comporterait une description de l’impact du
projet de Plu sur ces différentes espèces ou prescrirait (…) des mesures de
compensation », constatent les juges nantais.
« Cette insuffisance a (…) été susceptible
d’exercer (…) une influence sur le sens de la délibération du 7 novembre
2017 du conseil communautaire de la communauté d’agglomération de
Lannion-Trégor Communauté. »
Lors de l’audience, l’avocat d’Erika Verdon avait
rappelé aux juges nantais que l’extension de l’urbanisation à Mezo Bras
n’était « pas compatible » avec les orientations du Schéma de cohérence
territoriale (Scot) du Trégor, et que le secteur présentait « des enjeux
très forts en matière environnementale ».
Locquirec. Le poste de secours sera inauguré le
25 juin
Publié le
Jeudi 5 mai, le président national de la
SNSM, le vice-amiral Emmanuel de Oliveira a visité le nouveau poste de secours
en construction au port de Locquirec. | OUEST-FRANCE
« Le poste de secours sera inauguré le
samedi 25 juin, nous organiserons une petite fête », a annoncé,
Jean-Yves Pontailler, jeudi 5 mai, à l’occasion de la visite du président
national de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), le
vice-amiral Emmanuel de Oliveira, accompagné de l’inspecteur général de
zone, Pierre Bichard et du délégué départemental, Pascal Meyer.
Cette visite a permis de faire le point sur les
équipements. La vedette Enez Glaz qui, après quinze ans de navigation, est
depuis novembre 2021 à Saint-Malo pour une remise en état, afin de
naviguer encore quinze années de plus.
Au niveau des bénévoles, la station renouvelle
son appel. « Nous avons toujours besoin de former des membres
d’équipage, il y a une seule contrainte, celle d’habiter à moins de 15’ de
la station. »
Les membres du conseil d’administration vont
finaliser la fête pour les 30 ans du « Reder-Mor ». | OUEST-FRANCE
La maison de la Plaisance de Roscoff-Bloscon a
accueilli, le vendredi 29 avril, l’association Reder-Mor, qui gère la destinée
du vieux gréement éponyme. Une assemblée générale tenue en amont avait
enregistré de nouveaux membres entrant.
Le conseil d’administration a élu le bureau. Karine
Peytie est nommée trésorière adjointe, succédant ainsi à Tom Florent,
trésorier durant plusieurs années. Les coprésidents François Liron et Gilles
Troël, le secrétaire Jean-Jacques Deluchey avec pour adjointe Corinne Deluchey,
le trésorier Charles Bachy poursuivent leur mandat.
La possibilité d’une sortie en baie de Morlaix au
départ de Roscoff-Bloscon pour les adhérents (tarif 10 €) a été évoquée. Des
recherches de financement ont été étudiées. Des travaux inscrits pour la fin
d’année sont à budgétiser, telle la reprise complète de la voûte, partie
arrière du bateau.
Le
Reder Mora retrouvé sa place au ponton, après six semaines
de carénage, de toilettage et d’interventions de mécanique et sur le gréement.
Le cordier roscovite va fêter, le samedi 11 juin, les 30 ans de sa mise à
l’eau. Un rassemblement de vieux gréements sera organisé, complété par de
nombreuses animations, concerts, jeux et exposition.
Carantec. L’Association des Plaisanciers verse
400 € la SNSM
Publié le
À l’issue de la conférence, c’est l’heure de
la remise de chèque. De gauche à droite, Dominique Ropars, Jean-François
Derrien, Michel Quéran et Jean-Yves Briant, membre de l’APC. | OUEST-FRANCE
Vendredi, l’association des Plaisanciers de Carantec
(APC), présidée par Michel Quéran, a reçu dans les locaux du centre nautique
du Kélenn des représentants de la station SNSM de Primel-Plougasnou :
Dominique Ropars, canotier, et Jean-François Derrien, président.
À l’issue d’une conférence animée par ces derniers,
suivie par une cinquantaine de personnes et consacrée à la sécurité en mer et
aux premiers soins à prodiguer aux naufragés, Michel Quéran, au nom de l’APC,
a remis aux sauveteurs un chèque d’un montant de 400 €, en soutien de leur
action. Notre situation financière nous le permet. Nous faisons
régulièrement des dons à la SNSM (Les sauveteurs en mer), alternativement à la
station de Roscoff et à celle de Primel-Plougasnou », a rappelé Michel
Quéran. L’APC projette maintenant des stages de lecture des cartes marines et
de réglementation de la pêche. De quoi motiver les pêcheurs plaisanciers du
secteur.
Perros-Guirec. Trente bateaux attendus à la
régate
Publié le
Une trentaine de bateaux sont attendus pour
la régate Trégor- Léon, associant quatre yacht-clubs. | OUEST-FRANCE
La Trégor-Léon – Route des Casinos 2022 aura lieu les
4,5 juin avec le soutien des casinos de Roscoff et Perros-Guirec. Une
présentation de l’évènement dans les casinos respectifs aura lieu le 10 mai, à
Roscoff et le 11 mai, à Perros-Guirec.
Cette 8e édition est organisée par quatre
clubs : le yacht-club de Trébeurden, la Société des régates de Perros-Guirec (SRP),
le yacht-club de Roscoff et le Canot-club de Primel. « On unit nos
forces pour faire se rencontrer des concurrents de divers clubs. On attend une
trentaine de bateaux, dont un bon nombre de Perros », rappelle le
président de la SRP, Yann Colin.
Des escales sont prévues dans chacun des ports. Cette
année, la Trégor-Léon aura encore deux facettes : une régate, pour ceux qui
veulent en découdre et un rallye, plus festif et qui permet de musarder. Les
départs auront lieu à Perros-Guirec, l’arrivée se jugera à Roscoff, escales à
Trébeurden, le samedi soir et au port du Diben, le dimanche midi. Une descente
sur l’île Millau est prévue à Trébeurden et un pot sur le quai du Diben.
Enfin, un repas sera offert lors de la remise des prix à Roscoff.
Le lundi de Pentecôte férié permettra à chacun de
rejoindre son port d’attache en toute tranquillité. Une trentaine de bateaux
est espérée (plus de 100 équipiers) pour deux jours de convivialité le long
des côtes du Trégor et Léon. Les futurs participants peuvent se pré-inscrire
en ligne sur yachtclub-trebeurden.com/manifestation/tregor-leon/.
Dans le cadre de leurs actions de formation,
l’association des pêcheurs plaisanciers de Trébeurden (ATPP) a proposé à ses
adhérents une séance sur la météo marine, lundi.
La matinée était assurée par Sylvain Le Moal,
ingénieur au centre météo de Lannion. « Cette formation, que nous
proposons chaque année, vient aussi en complément du permis hauturier »,
souligne Jean-François Omnes, vice-président de l’association.
Les formations permis bateaux, côtiers et hauturiers
se succèdent, avec toujours autant de réussite pour l’équipe de formateurs
bénévoles.
Plougasnou. Travaux sur
la zone portuaire du Diben en images
Le Diben mercredi 27 avril 2022
Plougasnou. Le "Côte de
Bretagne" en pleine action de prélèvement de sable dans notre belle Baie de
Morlaix
Le "Côte de Bretagne" en pleine action de pillage de sable en Baie de
Morlaix. Que font nos élus pour faire stopper ces prélèvements ? Bientôt, il
n'y aura plus de sable sur nos plages.
Baie de Morlaix. Comment rendre plus costaud le
trait de côte ?
Publié le
Évaluer le
recul du trait côtier c’est bien. Le prévenir, c’est encore mieux. Morlaix
communauté et le conseil départemental du Finistère mettent en place des
dispositifs pour renforcer les falaises et éviter que des pans ne se
désolidarisent. À Plougasnou (Finistère), des toiles de chanvre permettent à
la végétation de revenir.
Des toiles en chanvre ont été installées sur
la falaise de la pointe Annalouesten, à Plougasnou. Elles permettent de
refixer la végétation et de renforcer la falaise. Elles sont devenues grises
au bout d’un an et demi, les récentes s’aperçoivent au second plan. |
OUEST-FRANCE
Le soleil caresse le flanc de la falaise de la pointe
Annalouesten, à Plougasnou (Finistère). L’endroit est apprécié par les
randonneurs, offrant un panorama exquis de la Manche. Malheureusement, les
piétinements et les bâtons de marche fragilisent le sol. « Ils créent
des tassements et mettent à nu des zones où il y avait de la végétation,
souligne Lucille Bozec, chargée de mission Submersion marine et érosion du
trait de côte à Morlaix communauté. Les bâtons, quant à eux, font des
petits trous, où l’eau va s’infiltrer. »
Des barrières mono-fils ont été installées à
la pointe Annalouesten, à Plougasnou, pour limiter les piétinements des
randonneurs sur le sentier et éviter de fragiliser davantage la falaise. |
OUEST-FRANCE
Cela pose un problème, alors que la falaise doit déjà
faire face aux affres de la mer, de ses tempêtes et de ses marées. Outre la
surveillance mise en place par l’Agglo
pour mesurer concrètement le recul du trait de côte,
il faut aussi donner un coup de pouce à la nature pour qu’elle reprenne des
forces. Déjà, pour canaliser la fréquentation, des barrières monofils, même si
on peut les franchir aisément, indiquent aux promeneurs de se contenter du
sentier.
Un tapis biodégradable efficace en une fois
Sur la pointe, une fois le sentier côtier descendu,
un groupe d’étudiants s’affairent sur la gauche, le dos en boule. En BTS au
lycée Suscinio de Morlaix, ils fixent au sol des toiles en chanvre, de couleur
caramel, à l’aide d’agrafes en métal. « Les graines des plantes vont
se fixer à l’intérieur, ainsi que les sédiments. Cela va recouvrir de végétaux
les toiles, et renforcer la falaise », indique Benjamin Urien,
technicien à Morlaix communauté. Toute cette partie, qui appartient au
Département du Finistère, est recouverte, le chantier étant délégué au lycée.
Le chanvre est biodégradable et deviendra gris avec
le temps. Sa durée de vie est d’environ deux ans. Avantage : désintégré, il
n’y aura plus besoin d’en installer d’autre : la nature aura repris ses
droits.
Baie de Morlaix. Le recul du trait de côte est
désormais scruté et mesuré
Publié le
L’érosion du trait de
côte n’est pas un mythe et l’Agglo de Morlaix va bientôt pouvoir le chiffrer.
Jusqu’ici, des photographies aériennes pouvaient en attester, mais un suivi
régulier avec des mesures très précises vient tout juste d’être mis en place.
Sept sites sont scrutés.
Lucille Bozec, chargée de mission risques
littoraux à Morlaix communauté, qui a la charge de mesurer les données du
trait de côte, et Sébastien Marie, élu en charge de la biodiversité et la
gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations à l’Agglo. |
OUEST-FRANCE
Les dunes, les falaises et le trait de côte en
général s’érodent. C’est une certitude. Pour le quantifier précisément et
apporter une réponse adaptée, Morlaix communauté a intégré l’Observatoire des
risques côtiers Osirisc et va surveiller l’évolution de sept sites du
littoral.
Est-ce qu’on a une idée concrète de
l’érosion du trait de côte en baie de Morlaix ?
Il existe très peu de données, hormis des
photographies aériennes prises à différentes périodes. Sinon, c’est «
une question de sensibilité, quand on regarde les falaises »,
souligne Sébastien Marie, élu en charge de la biodiversité et la gestion des
milieux aquatiques et préventions des inondations (Gemapi) à Morlaix
communauté.
Une chose est sûre : le trait de côte a reculé, le
constat est global à l’échelle nationale. « Notre secteur est plus
protégé qu’en Aquitaine et moins densifié d’habitats. »
Que faire pour mieux l’appréhender ?
En 2020, Morlaix communauté a adhéré à l’Observatoire
des risques côtiers Osirisc, mené à l’échelle de l’UBO, à Brest. Ce dernier
mesure les phénomènes qui permettent de comprendre les évolutions des
territoires côtiers, comme la submersion et l’érosion. L’université prête
ainsi du matériel de mesure (d’une valeur d’environ 4 000 €) à l’Agglo. En
échange, la collectivité transférera à l’observatoire les données collectées
par le service Gemapi.
Sept sites ont été choisis dans ce suivi. «
L’idée est de voir ce qui accélère l’érosion, car si une dune recule pendant
un hiver, cela ne veut pas forcément dire qu’elle va reculer pendant dix ans
», expose Lucille Bozec, chargée de mission risques littoraux à
Morlaix communauté.
Comment ont été sélectionnés ces sept sites
?
Les sept sites suivis par Morlaix communauté
pour mieux appréhender l’érosion du trait de côte. | OUEST-FRANCE
Morlaix communauté, c’est 80 km de littoral.
Plougasnou est particulièrement bien représentée puisque trois sites y ont été
choisis : Saint-Samson, Le Guerzit et la plage de Primel. « À elle
seule, elle comprend 17 km de côte. On prend des endroits qui sont urbanisés
», poursuit Sébastien Marie.
L’île Callot a deux points de mesure : Park an Aod/Park
an IIiz, qui est dunaire et Poul Mouvan, des falaises. « Selon
certaines projections, elle pourrait être coupée en deux par la mer. »
Autre point noir, emblématique, c’est le Moulin de la
rive, à Locquirec. Notamment parce que des habitations sont nombreuses à être
très près de la mer. Ces sites ont été pris car « ils présentent des
enjeux avec de l’habitat, des activités professionnelles, des routes ou des
sentiers. »
Un bout de la falaise du Guerzit, à
Plougasnou, fraîchement tombé. Le sentier de randonnée avait déjà été reculé
d’une dizaine de mètres, il y a quelques années. | OUEST-FRANCE
Comment ces mesures vont être réalisées ?
Les premiers relevés vont commencer ce printemps 2022
et une seconde série, à l’automne, pour comparer les deux saisons et l’impact
des tempêtes.
Ces petites balises permettent à Morlaix
communauté de faire son suivi exactement au même endroit. Il y en a deux par
an : un au printemps et l’autre en automne. | OUEST-FRANCE
Six sites seront suivis avec des relevés GPS, où
« le pied de falaise ou de la dune sera mesuré. L’avantage, c’est
qu’on aura une précision centimétrique », souligne Lucille Bozec, qui
s’occupera personnellement des mesures.
Des mesures spéciales seront réalisées à La Chaise du
curé. « On mène un test avec la photogrammétrie, qui modélise la
falaise. Cela nécessite un lourd traitement informatique, et on ne sait pas ce
que ça va donner avec la végétation. » Pour ce faire, un appareil
photo et un laser permettront de calculer précisément les distances.
Qu’est-ce qui produit le recul du trait de
côte ?
Essentiellement la pluie et la mer. « Avec
les tempêtes et les marées, les vagues viennent grignoter soit les dunes, soit
les falaises, avance Lucille Bozec. Mais les sols sont
également fragilisés par les ruissellements des eaux de pluie. Cela crée des
infiltrations qui font gonfler les argiles et rendent les falaises très
meubles. »
Au Guerzit, à Plougasnou, le phénomène est très
visible : des pans de terre sont tombés récemment. « On a déjà dû
reculer son sentier côtier d’une dizaine de mètres. Il faut donc agir. Tant
qu’il y aura une volonté politique, on poursuit les mesures pour avoir le plus
de recul possible et répondre en conséquence », rappelle Sébastien
Marie.
Plougasnou. Le Diben s’est drapé des puces et
artisanat de la mer
Publié le
L’Association nautique La Méloine organisait,
dimanche, les puces et artisanat de la mer, au port du Diben. Les stands
proposaient des objets de décoration marine, des maquettes de bateaux, des
articles de mer et de pêche.
Une brochure de bonnes pratiques de la plaisance et
de la pêche de loisir était remise au public, en version adulte ou enfant, par
les bénévoles de l’association.
« Une de nos missions, outre l’animation du
port et le rassemblement de ses utilisateurs, est la promotion de ces bonnes
pratiques, notamment les périodes de capture et les tailles à respecter,
explique Dominique Ropars, président de l’association. Nous sommes à
nouveau en croissance avec 140 membres, et nous travaillons avec Morlaix
communauté au développement du port, en particulier pour la création d’une
zone de carénage pour les plaisanciers. »
Sur le port, le chantier de rénovation des anciens
viviers est en cours, mais aucun projet candidat à l’utilisation de cet espace
n’a encore été confirmé.
« Pas envie de vivre comme dans un
bidonville » : le port de Morlaix pas épargné par la pollution
Publié le
Quelques
déchets plastiques flottent dans les eaux du port de Morlaix (Finistère).
Cette pollution s’exacerbe lors des dragages, en faisant remonter ce qui était
envasé à la surface. Ces déchets partent ensuite vers la mer. Pour David
Chaperon, plaisancier, une solution doit être trouvée en amont. La balle se
renvoie entre Morlaix Communauté, propriétaire du port et la Chambre de
commerce et d’industrie (CCI), sa gestionnaire.
David Chaperon vit sur son voilier au port
de Morlaix depuis quatre ans. Il constate chaque jour des déchets plastiques
qui flottent dans le bassin, et qui vont rejoindre la mer. | OUEST-FRANCE
Avec le dragage du port de Morlaix, les
déchets plastiques qui s’étaient envasés sont révélés au grand jour. Au grand
dam des plaisanciers et usagers. | DAVID CHAPERON
On y voit des cannettes, des crayons, du papier, des
bouteilles, des emballages de médicaments, du plastique, ou d’autres objets
qui n’ont rien à faire à la surface. Encore moins submergés, au fond du port.
« Parfois, j’entends des petits bruits contre la coque de mon bateau.
Je ramasse ce que je peux, mais ça ne suffit pas. Il y a aussi des
microplastiques qu’on ne voit pas. Tout part à la mer ensuite »,
souligne David Chaperon.
« Tirer la sonnette d’alarme »
Si la situation n’est malheureusement pas nouvelle et
résulte d’un phénomène certes global, l’usager du port souhaite «
tirer la sonnette d’alarme ». «
J’ai vu
l’exposition qui est en ville sur les déchets. La
prévention c’est bien, mais la réalité est
tout autre. Il y a un sentiment d’impuissance. Je n’ai pas envie de vivre
comme dans un bidonville. »
David Chaperon, plaisancier du port de
Morlaix, a immortalisé la pollution de déchets plastiques qui se trouvent
émergés lors des dragages du port. | DAVID CHAPERON
Les mots sont volontairement forts, pour «
faire changer les choses et faire réfléchir ». Et trouver une réponse
globale. « Les riverains du port sont pointés du doigt, mais on agit
en responsabilité. » Une vingtaine de personnes vivent sur leur
bateau sur les 200 places qui existent dans le port morlaisien.
Des bacs de poubelles organiques et de recyclage
cartons sont à leur disposition. « Et on fait attention quand on
nettoie nos bateaux, avec l’aire de carénage. Les déchets sont récoltés. On a
aussi un composteur. »
La balle renvoyée entre les institutions
Le cœur du problème, en réalité, se trouve en amont.
« Quand il y a des fortes pluies ou du vent, la ville est comme
nettoyée. On retrouve tout dans le bassin à flot, dernière étape avant la mer.
Il faut changer de modèle. C’est dommage car le port est une vitrine pour
Morlaix », se désole David Chaperon.
Outre la prévention d’autres solutions, plus
concrètes, pourraient être mises en place. Comme la pose de filets «
au lieu des simples grilles qui se trouvent sur les rivières en amont. Ça
permettrait facilement de récupérer les déchets, sans mobiliser trop de moyens
humains », propose le marin.
À ce sujet, le propriétaire du port, Morlaix
Communauté et son gestionnaire, la CCI, on se renvoie la balle. « On
s’occupe du fond du port, mais les dépôts de surface sont à gérer par la CCI »,
rappelle-t-on du côté de l’Agglomération.
Le problème est connu de cette dernière. Il est
encore plus visible lors des dragages. « On a vu pas mal de glands et
de feuilles de chêne sur la dernière opération, mais pour nous ce ne sont pas
déchets. On assure du mieux qu’on peut l’entretien et on donne des coups de
main à l’agent du port. » Enfin, l’option filet posé en amont semble,
pour le moment, peu envisageable. « Cela risquerait de boucher les
entrées en cas de fortes intempéries. »
Comment le port est-il entretenu ?
La CCIMBO (CCI métropolitaine Bretagne ouest) répond
qu’elle va mettre « en œuvre des moyens humains et matériels »
pour le « maintien et entretien des ouvrages et installations »,
et pour « la surveillance, prévention et lutte contre la pollution du
plan d’eau, concédé du fait des bateaux de plaisance », expose
Jean-Paul Chapalain, président de la CCIMBO Morlaix, dans un communiqué.
Ce dernier insiste aussi sur la démarche de
certification Port propre, dont « le référentiel porte sur la collecte
des déchets d’exploitation ». Cela implique « la formation
des équipes aux risques de pollution ; la mise en place du point de tri, pour
les déchets des plaisanciers ; des pompes de collecte des eaux
noires/grises/fond de cale » ; ou encore d’un « bloc
sanitaire rénové à l’été 2021, connecté au réseau des eaux usées ».
Trébeurden. La vie des ports évoquée au comité
local des usagers du Port
Publié le
Près d’une
trentaine de personnes a participé mardi 12 avril 2022, à la réunion du Clup
(Comité local des usagers du port). L’occasion d’un échange instructif et
convivial avec les responsables des ports, communal et concédé.
De gauche à droite : Olivier Cosme, maître
de port, Dominique Bernabé, directrice du port de plaisance, Guillaume Le Guen,
élu en charge des ports. | OUEST-FRANCE
Premier point à l’ordre du jour, les mouillages
innovants mis en place. Ils ont pour objectif de préserver les herbiers de
Zostère Noltéi, rappelle Guillaume Le Guen, élu en charge des ports. Deux
solutions techniques avaient été mises en phases expérimentales. Si les
bienfaits sur les herbiers et leur repousse ne font aucun doute, certains
problèmes techniques sont à revoir. Les mouillages équipés de tendeurs et
d’aussières textiles, en eau peu profonde, marchent très bien.
Deux mètres de perdus
Il n’en est pas de même pour les équipements
installés en eau profonde, équipés d’un flotteur subsurface qui limite le
contact de l’aussière avec le fond. Le montage pose problème :
L’aussière s’entoure autour de la bouée de subsurface, ce qui fait perdre
jusqu’à deux mètres de longueur. La bouée de subsurface gène en outre certains
plaisanciers lors des manœuvres. Le montage de la bouée de subsurface sera
revu par l’entreprise Ino-Rope, conceptrice des mouillages.
Après cette première phase de pose de mouillages
innovants, subventionnée à 80 %, les problèmes techniques devront être
résolus avant de se lancer dans la troisième phase, qui se fera uniquement
si on obtient des subventions privées ou publiques.
Règlement de police
Le port de plaisance concédé va réserver 100 places
de stationnement pour ses clients. Chaque plaisancier recevra un disque de
stationnement. Dans un premier temps, nous essaierons de faire respecter ce
stationnement privé par pédagogie,mais cela pourra être synonyme
ensuite de verbalisation, souligne Dominique Bernabé. Elle rappelle
aussi que la zone de carénage revient très cher au port et est soumise à des
contraintes environnementales importantes. Malgré cela, seulement 200
plaisanciers, sur 600 du port concédé, carènent sur notre aire de lavage et
pratiquement aucun du port communal, alors que nous leur proposons le prêt du
lavage haute pression pour 16 €. Guillaume Le Guen abonde.Il faudra
trouver une solution pour que les gens carènent dans les règles.
Finistère. Avec leur brasserie, retour de la
formule du midi pour les travailleurs à Plougasnou
Publié le
Mickaël
Jacquet et Amiel Carlach rouvrent, dans l’ancien Hôtel de France, en plein
bourg de Plougasnou (Finistère), un bar et une brasserie, courant avril 2022.
Les deux jeunes hommes de 26 et 24 ans viennent de s’installer dans la commune
et vont proposer une formule du midi toute l’année. Cela n’existait plus à
Plougasnou, au grand dam des travailleurs de la commune côtière.
En avril 2022, Mickaël Jacquet et Amiel
Carlach vont rouvrir une brasserie et un bar à la place de l’ancien Hôtel de
France, en plein bourg de Plougasnou. | OUEST-FRANCE
Le rez-de-chaussée est encore en pleins travaux, mais
déjà
l’ancien Hôtel de France
est méconnaissable. Mickaël Jacquet et Amiel Carlach, originaires tous les
deux du Morbihan, se retroussent les manches, en cette journée ensoleillée de
mars, pour être fin prêts pour l’ouverture.
Le bar-brasserie, dans une ambiance branchée,
vintage, est installé en plein bourg de
Plougasnou (Finistère).
Les sièges de cinéma restent à installer autour du billard avant le démarrage
des hostilités dans quelques semaines, sous le nom de Ty Gasnou.
« On veut apporter notre jeunesse »
« On cherchait une affaire à reprendre dans
la restauration, on voulait juste rester en Bretagne. En voyant
l’établissement, on s’est dit banco », racontent les deux jeunes
hommes de 24 et 26 ans. La volonté : rester ouvert toute l’année, même si la
moitié des résidences de la commune gardent leurs volets fermés l’hiver… Pour
se démarquer, ils proposeront une « formule travailleurs »,
chaque midi, à 13,50 €, composée de la trinité entrée-plat-dessert. Une offre
qui n’existait plus dans la commune en basse saison. « Ce n’était pas
notre projet initial, mais la demande était tellement forte. On s’est adaptés.
»
Pour le reste, ils proposeront des planches
apéritives, en fin de journée, puis des cocktails et parfois des concerts, le
soir. Le tout dans un établissement d’une centaine de places, occultant la
partie hôtellerie. L’étage a été reconverti en logements et en bureaux.
« On veut apporter notre jeunesse à la commune. Nous cherchons
d’ailleurs trois à quatre personnes motivées pour le service estival. »
Finistère. Depuis plus d’un siècle, le chantier
Jézéquel fait naître des bateaux près de Morlaix
Publié le
Sarah HUMBERT
Là où la mer ne vient
qu’à marée haute, il construit des bateaux. À Saint-Martin-des-Champs
(Finistère), le chantier Jézéquel continue d’écrire son histoire, depuis 1920.
Jean-Marie Jézéquel a repris l’entreprise en 2016. Il fait partie de la
quatrième génération à travailler sur le chantier.
Jean-Marie Jézéquel est la gérant du
chantier Jézéquel, à Saint-Martin-des-Champs. Il a pris la suite d’une
tradition familiale qui dure depuis 102 ans. | OUEST-FRANCE
Dans la baie de Morlaix (Finistère), des bateaux
sortis de leur chantier naviguent. À Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix
(Finistère), le chantier naval Jézéquel construit des navires depuis 1920. Et
depuis 102 ans, la tradition se passe de père en fils. « J’ai grandi
dans les copeaux de bois », dit avec le sourire
Jean-Marie Jézéquel, le gérant actuel.
Il a
repris le flambeau en 2016.
Fils unique, il a toujours eu « un lien assez
fort avec mes grands-parents, et avec ce métier ». Même s’il n’a
jamais travaillé directement avec son grand-père, il se souvient «
qu’il était toujours là pour donner des conseils ».
Pièce par pièce, en prenant le temps pour
qu’elles s’imbriquent bien les unes dans les autres, le chantier Jézéquel fait
naître un bateau. | OUEST-FRANCE
La construction : « 30 % du chiffre
d’affaires »
Historiquement, le chantier Jézéquel était installé à
Carantec. À Saint-Martin-des-Champs, l’entreprise possédait des hangars,
« pour l’hivernage ». C’est en 2006 que l’entreprise a
déplacé son activité dans la commune. C’est d’ailleurs cette année-là que
Jean-Marie Jézéquel a commencé à travailler.
Pour 2022, l’entreprise a des commandes pour
construire deux canots. | OUEST-FRANCE
Sur place, l’activité se découpe en trois branches :
« La construction, l’hivernage et l’entretien »,
détaille-t-il.
Aux débuts de l’aventure, il y a plus d’un siècle,
le chantier faisait uniquement de la construction.
Dans les années 1970, « il y a aussi eu l’essor de la construction
polyester, qu’on fait mon arrière-grand-père et mon grand-père ».
Aujourd’hui, la construction représente toujours tout
de même « 30 % de notre chiffre d’affaires », explique le
gérant. Pendant la saison hivernale, c’est d’ailleurs cette activité qui prime
: la construction, avec la rénovation. « Et d’ici mi-avril, il faudra
préparer tous les bateaux pour la mise à l’eau ».
Il faut compter plusieurs mois pour
construire un navire. | OUEST-FRANCE
« J’adore le bateau, alors c’était un bon
début »
C’est après un bac technologique et une école dans
le bois que Jean-Marie Jézéquel s’est naturellement dirigé vers l’entreprise
familiale. « Je ne me suis jamais vraiment posé la question de faire
autre chose. Déjà, j’adore le bateau, alors c’était un bon début »,
raconte-t-il.
Lorsqu’il construit des navires, « je prends
du plaisir à travailler le bois, à façonner les pièces et à les voir se fondre
dans un vrai bateau. C’est vraiment quelque chose qui me plaît »,
décrit-il. Et puis, il y a aussi le bonheur, à la fin, « de naviguer
sur un bateau qu’on a fait ».
Jusqu’à 100 bateaux pour l’hivernage
D’une époque à l’autre, d’une année sur l’autre,
l’activité des chantiers évolue. « C’est hyper intéressant. On peut
fabriquer jusqu’à quatre bateaux par an. L’année prochaine, on en fera deux,
par exemple ». Avec lui, Jean-Marie Jézéquel a deux personnes, en
CDI, parfois des apprentis et plus ponctuellement, des contrats courts.
En 2021, l’entreprise a plutôt fait de la
restauration, alors que de 2005 à 2015, le chantier Jézéquel était plutôt
sollicité pour de la construction. | OUEST-FRANCE
L’entreprise travaille sur des
bateaux de la baie de Morlaix,
mais aussi « anglais, ou suisses, qui vont aller naviguer sur le lac
Léman ». Concernant l’hivernage, chaque année, « entre 90 et
100 » navires sont stockés. À ces activités, s’ajoute la restauration
d’autres navires.
Gérant d’une société plus que centenaire, Jean-Marie
Jézéquel a « à cœur de garder l’entreprise en bonne santé, mais je ne
ressens pas de pression ». Il souligne : « On est peu
nombreux à faire des bateaux neufs en bois. »
Ouvrez l’œil, la prochaine fois que vous irez dans la
baie de Morlaix.
Mer. Le chantier naval de Carantec, Sibiril
Technologies, a été placé en liquidation judiciaire
Publié le
Gaëlle COLIN
Le chantier
naval de Carantec (Finistère) avait été placé en redressement judiciaire le
14 décembre 2021. Finalement, la liquidation judiciaire a été prononcée fin
février 2022. Sibiril Technologies était très dépendant au marché de la
Société nationale des sauveteurs en mer, qui a accordé l’exclusivité du
renouvellement de sa flotte à un autre chantier en Gironde.
Le chantier naval de Sibiril technologies,
basé à Carantec, a été placé en liquidation judiciaire. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
La liquidation judiciaire vient d’être prononcée pour
Sibiril Technologies, le 22 février 2022. Le chantier naval de
Carantec (Finistère)
avait tout d’abord entamé
une phase de redressement judiciaire,
à l’initiative du président du conseil de surveillance.
Sibiril Technologies avait pu produire cinq canots
tous temps pour les sauveteurs en mer. Un dernier était toujours en cours pour
Saint-Malo, mais les activités du site ont, depuis, été interrompues.
L’entreprise employait 20 salariés en CDI.
Selon nos informations, un plan de sauvegarde de
l’emploi devrait être mis en place, et un autre chantier serait intéressé pour
embaucher des ouvriers stratifieurs et des menuisiers. Il est aussi
envisageable de proposer une nouvelle offre de reprise.
Trébeurden. Gérer le trait de côte en
« techniques douces »
Publié le
Pour protéger
le trait de côte en technique douce, les élus de Trébeurden (Côtes-d’Armor),
ont adopté vendredi 25 février 2022, un projet de convention de prestations
avec le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques,
l’environnement, la mobilité et l’aménagement). La presqu’île de Lan Kerellec
a été retenue à titre expérimental.
Le trait de côte sera géré de façon douce, à
titre expérimental, sur la presqu’île de lan Kerellec, de la plage de Pors
Termen à celle de Goas Treiz. | OUEST-FRANCE
Compte tenu des risques naturels impactant le
littoral, la commune de Trébeurden est confrontée aux risques de submersion et
d’érosion marines, principalement sur des secteurs de falaises,
explique d’emblée Laurent Boyer, adjoint au maire chargé de l’environnement et
des actions de la transition climatique. Pour l’élu,la gestion
intégrée du trait de côte constitue un axe majeur de développement durable des
territoires littoraux, en lien avec le dérèglement climatique et la hausse du
niveau moyen des mers.
Prendre en compte les risques naturels
À Trébeurden, la collectivité, dans son projet
d’aménagement et de développement durables,a défini ses objectifs sous
forme d’orientations qui contribueront notamment à prendre en compte les
risques naturels.Face aux risques de submersion marine et d’érosion
des falaises, le PLU a pour rôle ne pas aggraver ces risques,aussi bien
en termes de développement de l’urbanisation qu’en matière réglementaire. Il
faut assurer la sécurité des personnes et des biens.
Pour réduire le risque, si les protections
environnementales, urbanistiques et patrimoniales réglementaires le permettent
et que la défense paraît nécessaire à court ou moyen termes,il est
classiquement proposé des solutions orientées vers une fixation du trait de
côte par des méthodes dites dures, tels que l’enrochement, la mise en place de
tirants d’ancrage sur des éléments de falaise instables, voire d’ouvrages de
génie civil.
Lan Kerellec, site expérimental
D’autres techniques, plus douces, peuvent être
envisagées. Le 18 mai, les responsables de la commune, de la DDTM 22 et du
Cerema, avaient effectué des constats d’érosion du trait de côte sur la
presqu’île de Lan Kerellec. « Ce site est retenu à titre expérimental.
Nous avons demandé au Cerema d’étudier et de proposer le confortement de la
falaise par des méthodes douces, adaptées aux réglementations qui s’appliquent
aux espaces remarquables au sens de la loi Littoral, zone Natura 2000. »
Deux objectifs sont visés : « D’une part,
diminuer la vitesse du recul du trait de côte dans le respect des
réglementations de protections environnementales, urbanistiques, domaniales,
d’autre part assurer un suivi de l’évolution du trait de côte sur deux années,
pour estimer la pertinence des dispositifs mis en place et leur caractère de
reproductibilité sur des sites similaires. »
Le calendrier prévisionnel de l’étude comprend deux
étapes : une tranche ferme, de juin à décembre 2022, « pour un montant
de 14 970 € HT, dont 70 % à la charge de la commune », et une tranche
conditionnelle, de décembre 2023 à décembre 2024, « pour un montant de
17 650 € HT, dont 70 % à la charge de la commune. »
Plougasnou. Des associations toujours contre
une aire de carénage au fond de l’anse de Primel
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Nouveauté,
dans l’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben, à Plougasnou
(Finistère) : le poste de ravitaillement en carburant doit être installé au
sud des ex-établissements Lequertier. Ce qui donnerait un indice sur
l’implantation de la future aire de carénage. Deux associations protestent.
Le port du Diben va faire l’objet
d’un lifting à 15 millions d’euros. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’aménagement du site portuaire de Primel-Le Diben
continue de faire des remous, à Plougasnou (Finistère). Un comité de pilotage
va être créé, avec la commune, les professionnels, les financeurs, les
riverains ou encore les associations.
Marc Rousic, conseiller chargé du littoral pour
Morlaix communauté, a rencontré les associations pour un petit port breton
sympa (APPBS) et les Amis et riverains de l’anse de Primel (ARAP).
Une zone humide très riche
Or, celles-ci ont appris que le poste de
ravitaillement en carburant serait positionné au sud des ex-établissements
Lequertier. Ce qui indiquerait le potentiel endroit de la future aire de
carénage. Les deux associations y sont formellement opposées, puisqu’il s’agit
d’une « zone humide très riche en biodiversité, et répertoriée.
L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de carénage par les clients du
chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit pas dicter l’emplacement de
l’aire au détriment de l’environnement ».
Les associations demandent à Morlaix communauté de
« surseoir au déplacement du poste de distribution des carburants, le
temps de débattre démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu
d’implantation de l’aire de carénage ».
Associations APPBS et ARAP – Site
portuaire de Primel - Le Diben
Création d’un Comité de pilotage mais…..
A l’initiative de monsieur Marc ROUSIC, Conseiller Délégué au service Littoral
de Morlaix Communauté, une rencontre a eu lieu le 16 juin 2021 avec les
associations APPBS (Association pour un Petit Port Breton Sympa) et ARAP (Amis
et Riverains de l’Anse de Primel) concernant l’aménagement du site portuaire
de Primel – Le Diben, la digue et l’emplacement de l’aire de carénage en
particulier…
Les représentants de l’APPBS et de l’ARAP ont été informés de la volonté de
Morlaix Communauté de respecter l’environnement, et de maîtriser
harmonieusement l’usage de la digue et future aire de carénage par les
utilisateurs. Cette volonté déclarée s’appuiera sur la création d’un Comité de
pilotage réunissant la commune – les professionnels – les financeurs – les
riverains – les associations – etc…
Pour l’APPBS et l’ARAP, rien à redire sur la procédure de mise en place de ce
Comité de pilotage, mais nous avons été surpris d’apprendre en fin de réunion
le déplacement prévu sans concertation du poste de ravitaillement en carburant
au sud des ex-établissements Lequertier. Ceci hypothéquant de fait une
implantation possible à cet endroit de la future aire de carénage.
Nous rappelons que les Associations sont formellement opposées à une aire de
carénage au fond de l’anse de Primel où une large zone humide très riche en
biodiversité est répertoriée. L’utilisation mutualisée d’une nouvelle aire de
carénage par les clients du chantier naval et d’autres utilisateurs, ne doit
pas dicter l’emplacement de l’aire au détriment de l’environnement.
En conséquence, les associations APPBS et ARAP,
demandent instamment au service Littoral de Morlaix Communauté, de surseoir au
déplacement du poste de distribution des carburants, le temps de débattre
démocratiquement au sein du Comité de pilotage du lieu d’implantation de
l’aire de carénage.
Finistère. Ils veulent sauver un canot de
sauvetage à rames et à voile
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Échoué depuis
des années, le premier canot à rames de la station de sauvetage de Primel, à
Plougasnou (Finistère), est un trésor du patrimoine. Des passionnés se
mobilisent pour le préserver.
François Le Gall qui, en 1991,
s’était porté acquéreur du Docteur Comme pour le franc symbolique, souhaite
aujourd’hui préserver la mémoire du sauvetage à la voile et à rames. |
OUEST-FRANCE
Il a sauvé des vies, sauvons la sienne ! L’ancien
canot de sauvetage de Primel (Plougasnou)
échoué sur la palud de Kerarmel, à
Plouezoc’h, dans le
Finistère, s’éteint
doucement, son bois est fatigué. « Mais à lui seul, le Docteur
Comme symbolise le patrimoine maritime et la sécurité en mer »,
s’enthousiasme François Le Gall qui, il y a trente ans, l’avait sauvé de la
destruction en l’acquérant pour un franc symbolique.
Insubmersible
C’est grâce à un legs de Mlle Comme que le premier
canot à voile et à avirons Docteur Comme fut livré en 1901 aux
pêcheurs de Plougasnou. Ce canot de sauvetage était insubmersible, il se
redressait et se vidangeait automatiquement.
Comme aujourd’hui, les sauveteurs étaient des
pêcheurs en activité et de jeunes retraités. À son bord, dix hommes en plus du
patron, devaient souquer ferme sur leurs avirons pour s’élancer vers le large
sauver des vies humaines. Même si la pêche avait lieu à vue des côtes et que
les lieux de sauvetage n’étaient jamais très loin.
« Des conditions souvent périlleurses »
« Les comptes rendus des sauvetages évoquent
des conditions difficiles, souvent périlleuses, poursuit François Le
Gall. Le bateau était inspecté régulièrement, il fallait que les
cordages soient bien positionnés, et la qualité du séchage des gilets de
sauvetage était vérifiée. »
La dernière sortie du Docteur Comme a eu
lieu le 25 juin 1938. Ensuite, le canot n’a plus été utilisé, car beaucoup de
patrons pêcheurs avaient un moteur et prenaient leur propre bateau en cas de
besoin. Aussi, le 31 août 1950 le canot a été équipé par le chantier Rolland,
pour l’ostréiculture, sous le nouveau nom de Comme tu pourras.
« Préserver cette mémoire »
Au port du Diben à Plougasnou, l’abri du canot de la
Société centrale de sauvetage des naufragés, l’ancêtre de la SNSM (Société
nationale de sauvetage en mer) a été déconstruit. Seule la cale subsiste mais
est en mauvais état.
« Ce que nous souhaitons aujourd’hui, c’est
préserver cette mémoire de cinquante années de sauvetage à voile et à rames,
souligne François Le Gall. Deux enfants du pays, Daniel
Gourvil et Loïc Féat se sont émus de le voir dans cet état, enfoui sous le
lierre et le sureau. Tous deux ont navigué dessus dans les années 1970,
lorsqu’ils étaient gamins. »
Une voile couleur cachou
Une association a été créée, « afin de
sécuriser et préserver » l’épave de 10,10 m. Pour bien faire les
choses, elle a demandé une autorisation d’occupation du domaine public
maritime, en attente de réponse.
La couleur bleue n’est pas d’origine. Le
canot était vert et blanc, avec une voile cachou (brun-rouge), comme le
Commandant Philippe de Kerhallet, l’ancien canot de Roscoff, restauré par
le docteur Pillet et exposé au Musée national de la marine de Port-Louis. Un
autre canot est visible sous son abri au pied du phare d’Eckmühl, à Penmarc’h.
« Dans les années 1950, l’école de voile des Glénans en avait acquis
cinq autres pour en faire des bateaux collectifs. »
Roger Daniel était une figure du
port de Perros-Guirec. Le marin est mort noyé le 3 août
dernier, à l’âge de 86 ans. « Il nous a quittés comme il le souhaitait, en
pêchant » souligne son ami Jean-Pierre Hamon.
Avec plusieurs connaissances du défunt,
l’association
Mémoire du vieux gréement Astrée a
été créée le 22 octobre 2020 et compte à ce jour 70 membres. Elle a acheté
la vieille chaloupe, emblème de la pêche perrosienne, à Gaby et Roland, les
frères de Roger Daniel pour une somme symbolique.
Au décès de Roger, l’Astrée a été mise à
l’abri dans le bassin à flot sur son mouillage habituel fin août. Quelques
jours plus tard, elle a coulé et il a fallu la mettre au sec sur ber sur
l’aire de carénage.
Les bénévoles au travail
Le moteur, qui avait été immergé, a été retiré,
rincé, vidangé et redémarré. Les mâts et un certain nombre d’éléments se
trouvant sur le pont ont été démontés et le bateau a été transféré au parc
d’activités de Kergadic, dans un hangar mis gracieusement à disposition par
Patrice Cerliani.
Les travaux de restauration du bateau ont ainsi pu
commencer par une équipe de bénévoles motivés qui travaille dans une
ambiance de franche camaraderie.
On ne voulait pas que le bateau de Roger
disparaisse. Notre but est de le refaire naviguer.
Chacun apporte son savoir, tel le président,
ébéniste retraité, pour la partie bois, mais aussi Denis Le Bras, l’ancien
patron du Sant G’hireg. Quant à Michel Lopez, garagiste à la
retraite, il s’occupe de la réfection du moteur.
Yvon David pour sa part se charge d’immortaliser en
photos et notes l’avancée des travaux. « Pour laisser des traces de notre
travail et de notre investissement car l’histoire est belle
», souligne-t-il.
« Une histoire de copains »
Autour d’eux gravitent les « petites mains » qui
apprennent sur le tas et ont à coeur de participer à la restauration.
Nous nous improvisons ponceurs,
peintres, menuisiers sous le regard bienveillant de tous. C'est avec grand
plaisir que nous apportons modestement la pierre à l'édifice. Ce bateau
devient une histoire de copains.
Au niveau de la coque, les hauts avaient bien
souffert et nécessitent d’importants travaux. La bauquière et la préceinte
ont été démontées pour être remplacées, les têtes de membrures ont été
sciées pour être refaites, de nombreux éléments du bordage ont été retirés
car le bois était pourri.
La phase proprement dite de restauration de la
coque a suivi : installation des bordés, réfection des têtes de membrures.
Les volumes situés sous le pont ont été vidés pour nettoyage avant
peinture.
Le moteur, qui suscitait certaines inquiétudes, a
été testé et semble pouvoir reprendre du service. Il a été sablé par Pierre
Blanchard et repeint par Patrice Cerliani, qui a à nouveau apporté son aide
précieuse.
Il restera ensuite à calfater la coque, à peindre
l’ensemble, à remonter le moteur, à refaire le gréement. Il sera équipé d’un
nouveau jeu de voiles.
Un appel au mécénat
Financièrement la réfection a un coût et les
travaux ont pu se faire grâce aux cotisations et aux dons. Un dossier doit
être déposé auprès de la Fondation d’entreprises Grand Ouest partenaire du
Crédit maritime mutuel dans le cadre d’un mécénat d’accompagnement des
associations du Grand Ouest.
Par ailleurs, la mairie a octroyé une place au port
à l’année et deux grutages par an. « Il y a encore beaucoup de travail à
faire et les bonnes volontés sont les bienvenues ». Les membres de
l’association lancent un appel aux personnes désireuses d’adhérer à
l’association (25 € la carte).
Souhaitant être toujours au plus près
de ses administrés, la mairie de Plougasnou a choisi
l’application Gwig pour informer la population via le
téléphone portable (portable / tablette / ordinateur).
Cette application vient en renfort du
site internet, de la page Facebook et des bulletins municipaux
afin que nos administrés soient informés à chaque instant des
évènements locaux.
Il est possible de trouver toute la
vie de notre commune sur cette nouvelle application
(agenda des événements, activités sportives et touristiques,
alertes, messages municipaux, sms, annuaire des commerçants,
artisans et associations…).
Pour le plouganiste :
aucune création de compte nécessaire,
c’est 100% gratuit
et 100% BZH local. L’application est téléchargeable sur
l’Apple Store et le Play Store.
Non, ce n'est pas gratuit, c'est tout simplement
un hold-up dans le porte monnaie de la population !
"Son coût ? « 810 € pour l’installation,
l’abonnement est de 1 € par habitant. » " ( Locquirec. Avec Gwig, la
commune améliore son flux d’infos. Ouest-France 30.03.2021)
L'Anse de Primel est dégradée visuellement et
dégradée aussi sur internet, la censure appliquée sur les pages facebook "si
tu es de Plougasnou" et "Le Diben" en est la preuve.
Baie de Lannion. Extraction de sable : la
justice une nouvelle fois saisie
Modifié le
Publié le
À l’audience
du 18 mars 2021 du tribunal administratif de Rennes, les refus d’exploitation
opposés par le préfet des Côtes-d’Armor, à la Compagnie armoricaine de
navigation (Can) sont en passe d’être confirmés.
Le sable coquillier devait être extrait en vue
d’amender les sols agricoles, selon les arguments de la Can. | ARCHIVES
OUEST-FRANCE
Malgré les oppositions, Emmanuel Macron, alors
ministre de l’économie et des finances, accordait par décret du 14 septembre
2015 à la Can la concession de sables calcaires coquilliers, dite « concession
de la Pointe d’Armor », portant sur les fonds marins du domaine public
maritime, au large des côtes des départements du Finistère et des
Côtes-d’Armor pour 15 ans. Devant l’opposition de Ségolène Royal, alors
ministre de l’Environnement, les modalités de l’autorisation étaient revues à
la baisse et l’extraction soumise annuellement à l’accord du préfet.
En 2015, un premier arrêté préfectoral autorise
l’exploitation pour une année. Mais l’extraction de sable ne sera effective
que pendant deux nuits. En effet, face aux nombreuses contestations et après
une inspection diligentée par la ministre de l’environnement, la Can suspendra
les extractions. Il est alors demandé au préfet de ne pas renouveler
l’autorisation qui est soumise à la production d’une étude environnementale.
Recours en justice de la Can
L’État oppose donc, chaque année, des refus
d’exploitation à la Can… qui a donc introduit, à son tour, des recours en
justice pour annuler ces refus. Ici, sont en cause les refus opposés pour les
années 2017, 2018 et 2019.
Le juge, rapporteur public, ne revient pas sur tous
les arguments avancés par la Can, qui ont déjà été écartés lors des précédents
jugements. Contrairement à ce que soutient l’avocate de la société, il estime
que les documents produits ne répondent à l’exigence réglementaire de produire
un protocole d’extraction.
Il propose donc le rejet de la requête
de la Can.
Si le jugement, qui doit intervenir dans le mois,
confirme cette position, l’extraction de sable restera interdite.
Lanmeur. Sauvegarde du Trégor écrit au préfet
pour le centre de tir
Publié le
Après
l’interpellation de la maire de Lanmeur (Finistère) à propos du stand de tir
et au « simple accusé de réception » qu’elle a renvoyé, Sauvegarde du Trégor
demande les permis de construire au préfet.
Les rebondissements se
poursuivent concernant le centre de tir de Lanmeur. | ARCHIVES PIERRE-YVON
BOISNARD
L’association n’a reçu aucune réponse,
« mais de surcroît nous apprenons […] que
des travaux seront réalisés,
manifestement sans permis de construire ou même simple déclaration préalable
et ce, après réunion de concertation avec la mairie. Ainsi, loin de mettre fin
à toutes les violations, Madame la maire poursuivrait la démarche illégale
entreprise depuis des dizaines d’années par elle et ses prédécesseurs. »
« Existence illégale »
Par ailleurs, l’association s’étonne que les services
de la préfecture aient accordé une homologation à cette activité de tir alors
qu’elle s’exerce « dans des bâtiments dont nous ne pouvons que penser
qu’ils ont une existence illégale ».
Sauvegarde du Trégor poursuit « La maire
n’ayant apporté aucune réponse aux attentes de l’association, nous vous
saurions gré de nous fournir les permis de construire des bâtiments existants,
hormis celui du blockhaus […] ; nous demandons les autorisations que vos
services auraient pu accorder à l’installation de la décharge incluse dans le
site lui-même géré par l’association de tir. »
La suite en justice ?
Enfin, l’association « se
réserve le droit de demander aux tribunaux réparation des préjudices subis
dans son action de préservation de l’environnement et du cadre de vie de ses
habitants ».
C'est tout simplement de la diffamation !!!
« nous demandons les autorisations que vos services auraient pu accorder à
l’installation de la décharge incluse dans le site lui-même géré par
l’association de tir. »
Trébeurden. Budget : le comité de réflexion
donne son opinion
Publié le
Après l’adoption du premier budget de sa mandature, le nouveau comité de
réflexion (CRDT) intervient pour une « analyse citoyenne ».
« Avec une relance de l’investissement à
hauteur de 5 millions d’euros, la nouvelle majorité entend poser sa marque, et
donner son tempo à sa nouvelle conduite des affaires municipales »,
estime Jacques Duglué, rapporteur désigné du CRDT.
Pour le comité, « le budget proposé témoigne
d’une politique volontairement en rupture avec celle conduite par l’équipe
précédente. » Il cite un certain nombre de projets abandonnés,
« le centre Philippe Joppe », suspendus, « le nouveau
cimetière paysager », remis en cause « la semaine des 4,5
jours à l’école », « alors que d’autres sont relancés, comme
la station d’épuration, la voirie communale, la Potinière. »
Dans ce budget 2021, le CRDT se réjouit de
« l’attention particulière allouée à la voirie, de piètre qualité. »
En espérant aussi « qu’une réelle prise en compte des enjeux de
propreté et d’entretien sera tout aussi nécessaire pour combler le triste
retard ».
Le comité salue également « l’effort porté
aux circulations douces. » Sur cette question, le CRDT attire
l’attention sur « la nécessité avant tout de prioriser la création de
ces voies douces en premier lieu au sein de la commune, afin de rallier les
différents pôles d’attractivité de Trébeurden ». Il invite la
municipalité à « élaborer en concertation avec les habitants un
véritable plan de circulation qui puisse répondre à leurs réelles attentes ».
Après les satisfactions, les interrogations sur
« ce budget audacieux. » Le comité pointe « une
relance des investissements qui fait appel à de nouveaux emprunts dans un
contexte de crise sanitaire, économique et sociale dont on ne sait pas quand
il prendra fin. Le choix de la municipalité a été clair et est défendable. »
Pourtant, pour le comité, le recours à nouveau à
l’emprunt, « après ceux souscrits en 2019 et 2017, et une dette
actuelle déjà à hauteur de 5,7 millions d’euros », interpelle et
interroge sur « le degré de solvabilité à moyen terme de la commune et
sur sa capacité ensuite à mettre en œuvre les autres projets de son
programme ».
« Manque de concertation »
Pour autant, le CRDT estime que « le budget,
axé pour l’essentiel sur les travaux, les aménagements et les équipements,
présente en réalité assez peu d’originalité avec les budgets précédents
d’avant la crise du Covid. Cette dernière a pourtant bouleversé le quotidien
de nos concitoyens, déstructuré les relations sociales et désagrégé de
nombreux liens entre les habitants. »
Le comité regrette que « le budget aborde peu
les réponses à cette situation », et évoque : « Quelle
politique de relance pour la jeunesse ? Quel projet pédagogique pour les
enfants de l’école ? Quels accompagnements pour les structures associatives et
soutiens aux activités économiques locales » ?
Pour conclure, Jacques Duglué et le CRDT regrettent
aussi la préparation du budget, « comme toujours en vase
clos, sans concertation en amont de la société civile, pour répondre à cette
véritable démocratie participative promise pendant la campagne des élections ».
On parle beaucoup de la 5 G en ville, et de ses
faiblesses, et on nous bassine avec le câble et les tranchées cheminent depuis
des mois le long de nos routes... et de nos rues en ville... Mais la 3 G est
déjà loin d'être en forme, et la côte plougasniste en sait quelque chose.
Quant au téléphone à fil... Orange met des semaines, voire des mois pour
remettre en état un réseau téléphonique aérien rompu ou en sale état, avec des
fils qui traînent sur les talus à la campagne et dans des lotissements. Des
villages entiers sont privés de communication, on l'a vu dans la presse... Des
arbres se balancent dans la campagne au-dessus des fils et n'attendent que la
prochaine tempête pour s'abattre sur eux et les rompre. Il me semble que
plusieurs communes bretonnes sont touchées par des pannes tél. dont récemment
Lanmeur dont le cas a été évoqué dans la presse locale. Quand un particulier a
un souci de branchement par exemple suite à des travaux communaux de voirie,
il peut attendre près de deux mois et toujours rien, pas d'Orange en vue.
Cette fois c'est sur la commune de Taulé où cela est arrivé. Qu'est-ce qu'il
faut faire pour re-normaliser le service public de branchement téléphonique
personnel, avec Internet et TV y étant assujettis ? Déposer une plainte contre
Orange ? Envoyer une lettre recommandée de mise en demeure avec AR à la
direction d'Orange ? Y-a-t-il d'autres témoignages de ce genre, pour
information et solution ?
Le Diben mercredi 17 mars 2021
Primel-Trégastel.
Hommage à "Bernou"
Le Diben mardi 16 mars 2021
Plougasnou. Balade
publique mais pas bucolique
La balade publique organisée par
la municipalité ce mardi après-midi, suite à l'étude urbaine réalisée par
l'atelier TLPA(*), a bien mal commencé. L'arrêté du préfet interdisant tout
rassemblement de plus de 10 personnes ayant pris effet avant l'heure du
rendez-vous donné à la population, a un peu désorganisé la balade. Les
propriétaires du terrain où est prévue la futur Maison des associations sont
opposés au projet. Roger Blanchet, ancien conseiller municipal à Beynes l'a
fait savoir au public présent. Je suis un peu étonné du manque de
participation du milieu associatif. La suite au prochain numéro.
Pour ce qui est du projet de maison des associations (que
je préfèrerais pour ma part appeler « Maison pour tous » , « Maison de la
culture » ou « Maison des ensembles » , parce qu’il me semble que jamais les
associations maritimes de notre commune ne viendront au coeur du bourg pour y
mener leurs activités, tu dois en savoir quelque chose...) il est parfaitement
possible de la construire sur cette horrible friche du côté droit de la route
(en regardant vers la résidence autonomie) qui a été classé en « équipement ».
Et c'est cela qu'il faut faire pour couper le vent et
réhabiliter ce parc de la honte…
Et ne pas reproduire la gabegie du cabinet médical, qui
demande encore toujours plus de parkings alors que nous avons vu hier que des
voitures qui y stationnent n’ont rien à voir avec les consultations
médicales...